La Campagne de Grèce se sont aussi des combats sur mer. Les alliés devant protéger les flancs de leur dispositif et leurs lignes de communication menacées par la Regia Marina, la Luftwaffe et la Regia Aeronautica .
En face les marines et les aviations alliées font ce qu’elles peuvent pour protéger les convois transportant renforts et surtout ravitaillement en vivres, armes, carburant et munitions.
Cela entraine de furieux combats aériens (voir ci-après) mais aussi des affrontements navals qui forment une sorte de prologue à la Bataille du Golfe du Zanthe.
Le 7 février 1950, les italiens tentent de déborder le dispositif allié en débarquant sur la côte occidentale sur la rive sud du Golfe de Patras.
C’est un débarquement tactique avec fort peu de troupes en l’occurrence le Bataillon San Marco et un régiment de la 1ère DIAlp. Encore aujourd’hui cette opération est nimbée de mystère et semble être davantage une initiative locale qu’une volonté venant d’en haut.
Le transport se fait par de petits caboteurs et des plate-formes motorisées, le tout appuyé et protégé par des navires italiens.
On trouve ainsi le croiseur léger (classe Navigatori) le Muzzio Atendolo mais aussi des destroyers pardon des cacciatorpidiniere en l’occurence les Lampo et Baleno mais aussi des navires plus légers d’escorte et d’appui notamment des vedettes MAS et des torpilleurs d’escorte Ariete et Impetuoso.
A cette escorte rapprochée va s’ajouter un groupe de couverture pour intercepter une éventuelle flotte alliée voulant faire mauvais sort aux troupes à débarquer.
Etrangement aucun cuirassé n’est déployé ce qui fait dire que cette opération n’était pas vraiment une priorité pour le haut-commandement italien, tout au juste une tentative pour «voir».
Le navire-amiral du groupe de couverture est donc le croiseur lourd Gorizia. Il est accompagné par le croiseur léger Luigi di Savoia Duca Degli Abrruzzi, le croiseur éclaireur Giulio Germanico les cacciatorpidiniere Artigliere et Geniere ainsi que les sous-marins Acciaoio Ondina et Zoea.
En face les marines grecques, britanniques et françaises montent une garde attentive pour éviter la chute de la ville de Patras. Véritable plaque tournante du dispositif allié, sa chute entrainerait des conséquences catastrophiques pouvant pourquoi aller jusqu’à la chute du Péloponnèse.
Si une Escadre de la Mediterranée Orientale à été mise en place, c’est un simple état-major sous commandement grec qui prend en charge les navires en fonction d’une mission précise. Un groupement tactique de la Mer Ionienne et un groupement de la Mer Egée relaye l’action de l’ESCMEDO.
Le tout est placé sous le contrôle de l’amiral grec Kanakalis, un geste plus politique que militaire, certains officiers français et britanniques ne cachant pas leurs réticences et leur scepticisme à voir les grecs commander autant de navires eux qui ont davantage l’habitude de la frugalité que de l’abondance.
En réalité l’amiral Kanakalis fera preuve d’intrasigeance sur le respect des forces grecques mais conscient de ses qualités comme de ses limites, elle acceptera les conseils d’officiers d’état-major français, britanniques et australiens à condition que les formes soient mises naturellement.
Ce 7 février 1950 le temps est maussade, la mer formée. Autant dire que les marins à bord des navires n’ont pas la partie facile. Certains rêvent d’un combat pour ne plus penser à l’odeur de mazout, au bruit infernal des vagues frappant les coques en fer, du vomi de collègues aux estomacs plus fragiles. Justement quelques navires alliés sont déployés ce jour à l’entrée du Golfe de Patras….. .
Comme côté italien on ne trouve aucun cuirassé qui se réservent pour la grande bataille où on espère anéantir l’autre et changer radicalement le rapport de force dans le bassin oriental de la Méditerranée.
De plus deux jours plus tôt les alliés ont déclenché l’opération CATAPULT pour s’emparer du Dodécanèse, un archipel grec mais sous domination italienne depuis 1912.
Le navire-amiral allié est le croiseur léger grec Elli et commande des navires grecs, britanniques et français (NdA l’Australian Mediterranean Squadron assure lui la couverture du flanc oriental du dispositif alliés avec une bonne partie de la marine grecque).
La Royale déploie le croiseur lourd Suffren, le croiseur léger De Grasse les contre-torpilleurs Albatros Le Fantasque Volta Mogador alors que la Royal Navy déploie le porte-avions HMS Ark Royal, ses destroyers d’escorte Galland et Garland, le croiseur lourd HMS Hawke et le croiseur léger Uganda.
A l’aube le 7 février 1950, le groupe d’assaut s’approche à proximité du cap Araxos. Le croiseur léger et les destroyers ouvrent le feu pour neutraliser les batteries côtières. Ces dernières ripostent avec un tir d’une précision «inconfortable» selon un marin italien. Plus grave pour les italiens, les batteries avertissent les navires et l’aviation alliée de ce qui se passe.
Les différents navires marchent au son du canon, courant sus à l’ennemi pendant que le porte-avions britannique se met en position pour lancer chasseurs de couverture (Supermarine Seafire), et avions d’éclairage (Blackburn Buccaneer) en attendant pourquoi pas des bombardiers-torpilleurs Fairey Barracuda et bombardiers en piqué Douglas Dauntless.
Les navires grecs sont bien décidés à tirer les premiers. Alors que les premiers fantassins commencent à prendre pied sur les rives pour neutraliser les garnisons des batteries côtières (réduites au silence par l’artillerie navale), des gerbes d’eau apparaissent, encadrant les navires italiens.
Sans perdre de temps le haut commandement italien décide d’annuler le débarquement. Il ne fait cependant rien pour récupérer les troupes déjà à terre ! Ces dernières vont se débrouiller et parvenir à rallier les lignes amies non sans mal et non sans une colère légitime.
Pourquoi une telle précipitation ? Tout simplement parce que dès les premières gerbes, le croiseur léger Muzio Atendolo est encadré par le destroyer grec Aetos, le croiseur léger HMS Uganda et le contre-torpilleur Volta.
Quelques minutes plus tard, un, deux puis trois obus touchent le croiseur léger italien qui mal au point va devenir une annexe de l’enfer suite à l’arrivée de deux torpilles grecques. Le navire se casse en deux et coule rapidement.
L’escadre italienne se replie vers le nord. Les alliés hésitent alors. Poursuite or not poursuite ? Ils choisissent la poursuitent tout en solicitant l’arrivée de renforts.
Cette décision ne fait pas l’unanimité tant on craint un massacre orchestré par l’aviation qu’elle soit italienne ou allemande.
Les deux escadres se jaugent, s’observent. De temps à autre une salve ou deux partent des navires sans que l’on cherche visiblement à porter le coup de grâce.
Le lendemain 8 février 1950, la petite escadre alliée (qui n’à toujours pas reçu les renforts demandés _en clair c’était faites avec les moyens à votre disposition_) arrivent au large de Corfou tout juste évacuée par les grecs et en passe d’être occupée par les italiens.
De 07.15 à 07.35 un violent bombardement secoue l’île. Les canons de 203mm, de 152mm, de 130mm ouvrent le feu pour détruire tout ce qu’il y à détruire en réalité donc peu de choses _quelques troupes, quelques canons pour défendre l’île_.
L’escadre décide de se replier quand des navires italiens sont signalés. Des tirs confus sont échangés de part et d’autre. Le contre-torpilleur Mogador sérieusement touché par plusieurs obus italiens doit être abandonné par son équipage puis achevé par l’artillerie et les torpilles de son sister-ship Volta.
La petite escadre franco-greco-britannique consciente d’avoir eut beaucoup de chance décide de se replier à grande vitesse direction la Crète. En dépit d’une ombrelle protectrice fournie par l’Ark Royal puis par les aviations alliées, plusieurs attaques aériennes sont signalées mais heureusement sans danger.
La perte du Mogador est bruyament célébrée par la propagande fasciste ce qui permet de faire oublier celle du Muzzio Atendolo.
Cet affrontement dit «Bataille de Patras-Corfou» est une véritable répétition de la Bataille du Golfe de Zanthe autrement plus meurtrière pour les deux camps mais surtout pour les italiens qui vont connaître un véritable carnage.
D’autres navires italiens ont été victimes d’une marine grecque qui en dépit de moyens limités va remporter quelques beaux succès.
C’est le cas du croiseur léger Emmanuele Pessano victime au large de l’île de Zant(h)e le 18 décembre 1949 de l’action combinée de deux vedettes lance-torpilles et du destroyer Hydra, les trois navires agissant à la japonaise en lançant toutes leurs torpilles avant d’ouvrir le feu avec toute leur artillerie. Le croiseur léger coule en quelques minutes en ne laissant que fort peu de survivants.
Le destroyer Alpino est coulé au large de Céphalonie le 2 janvier 1950 par le destroyer grec Vasilefs Giorgios qui l’envoie par le fond avec ses torpilles et son artillerie.
Le vieux torpilleur transformé en escorteur Giuseppe Le Farina est coulé le 9 janvier 1950 alors qu’il protégeait deux caboteurs ravitaillant les troupes italiennes présentes sur l’île de Céphalonie. Le destroyer Leos détruit l’escorteur puis exécute littéralement les deux caboteurs qui n’avaient aucune chance.
L’escorteur Canopo est coulé le 11 janvier 1950 par des vedettes lance-torpilles grecques. Alors qu’il opérait au large des côtes du Peloponnèse, il est littéralement exécuté par trois torpilles sur les six lancées.
Le sous-marin Agostino Barbarigo est coulé le 7 février 1950 par les charges de profondeur du destroyer Vasilissa Olga.
La marine grecque connait également des pertes, des navires sont plus ou moins sévèrement endommagés.
C’est notamment le cas du croiseur de bataille Salamis qui est endommagé une première fois le 17 septembre 1949 par un bombardier italien, un Savoia-Marchetti SM-79 qui place deux bombes de 250kg. Les dégâts sont limités à la différence du 12 décembre 1949 où le sous-marin italien Ondina place deux torpilles qui heureusement ne frappent aucun endroit vital.
Le 4 mars 1950, l’aviation allemande surprend le croiseur de bataille dont l’efficacité en terme de bombardement littoral était très apprécié côté allié et nettement moins du côté de l’Axe. Des Junkers Ju-188 du Kpfg-44 et des Heinkel He-179 du Kpfg-40 (venus d’Allemagne !) frappent le fleuron de la marine grecque.
La Luftwaffe endommage sérieusement le croiseur de bataille avec pas moins de six bombes. Il se replie tant bien que mal sur l’Egypte pour de longues réparations jusqu’en janvier 1952. Sa survie est un véritable miracle
L’ancien cuirassé Kilkis depuis longtemps désarmé est torpillé le 14 janvier 1950 par le sous-marin italien Ondina (encore lui) alors qu’on le remorquait vers La Crète pour continuer à servir de batterie flottante dans le port de La Sude.
Son sister-ship Lemnos réduit au simple rôle de ponton finit dans le port de Thessalonique sous les bombes allemandes le 5 octobre 1949. Il servira durant la guerre à supporter des câbles destinés à empêcher les chasseurs-bombardiers à voler à très basse altitude.
Le croiseur cuirassé Georgios Averoff est endommagé par l’aviation allemande alors qu’il couvrait l’évacuation de Thessalonique le 21 novembre 1949. Il parvient à se replier vers le sud probablement parce que les allemands étaient persuadés d’avoir coulé leur cible.
Le destroyer Vasilissa Olga ne survit pas à la Campagne de Grèce. Surpris par des chasseurs-bombardiers Focke-Wulf Fw-190 (IV./Kpfg-42) au large de Corinthe le 12 mars 1950, il encaisse deux bombes de 250kg. Le navire se casse en deux et coule rapidement.
Le 4 janvier 1950 l’escorteur Evzone (ex-torpilleur Panthir) est victime de l’explosion de ses grenades ASM, une explosion visiblement accidentelle.
Les vedettes lance-torpilles subissent des pertes non négligeables puisqu’il n’en restait plus que neuf à la fin de la Campagne de Grèce. Elles seront remplacées par seize Fairmile D britanniques.
Les MPE-1 et 3 sont victimes de l’aviation, la première sombrant le 4 octobre 1949 sous les coups des roquettes d’un Focke-Wulf Fw-190 alors que la seconde à été coulée par un avion italien le 7 juillet 1949 au large de Corfou.
Les MPE-5 et 6 sont victimes respectivement les 20 janvier et 8 février 1950 de leurs homologues italiennes. La MPE-11 est victime d’un incendie lié à un bombardement d’artillerie sur Salamis le 5 janvier 1950. Les MPE-15 et 16 ont été victimes de destroyers italiens.
Les vedettes survivantes (MPE-2/4/7/8/9/10/12/13/14) vont être comme nous l’avons vu remplacés par des Fairmile D livrées entre juin et septembre 1951. Au total trente-six vedettes ont été livrées à la marine grecque, vingt-quatre étant au final détruites (douze par l’aviation, deux par mines, six par des vedettes lance-torpilles ennemies et quatre suite à des accidents).
Le ravitailleur de sous-marins Amphitriti à été coulé par l’aviation allemande au large d’Athènes le 14 novembre 1949 alors qu’il tentait de rallier la Crète pour servir de navire de soutien à La Sude.
Le bourreau du navire auxiliaire sont des bombardiers bimoteurs Junkers Ju-188 qui placent trois bombes. L’incendie devient rapidement incontrôlable et aggravé par l’explosion des torpilles qui entraine le naufrage rapide du navire.
Le cargo Herkules coule des suites de l’explosion d’une mine italienne le 14 octobre 1949 au large de Céphalonie. Le navire se coupe en deux et coule rapidement ne laissant que fort peu de survivants.
Côté allié les pertes sont plus faibles mais elles sont souvent marquantes. C’est le cas le 17 janvier 1950 quand le croiseur léger HMS Kenya est coulé par des bombardiers allemands alors qu’il venait de pilonner le port du Pirée, détruisant plusieurs embarcations qui auraient pu être utiles pour transporter des troupes par exemple pour contourner l’isthme de Corinthe et son canal.
Le croiseur léger s’éloigne à grande vitesse en espérant se mettre à l’abri à travers un grain mais une brève éclaircie permet à des Ju-188 de retrouver le croiseur.
Deux d’entre-eux sont abattus mais trois autres parviennent à larguer deux bombes de 500kg. Le navire cassé en deux coule rapidement.
Il à moins de chance que le Ronar’ch, un contre-torpilleur français déployé à proximité du canal de Corinthe et qui en bombardant la rive nord au moment du raid des brandebourgeois va jouer un rôle capital dans l’échec du coup de main. Il est endommagé à plusieurs reprises par l’aviation allemande mais jamais sérieusement.
La marine grecque opère aussi dans le ciel. En septembre 1948 elle dispose de deux escadrons d’hydravions de patrouille maritime (un volant sur Supermarine Walrus et un autre volant sur Arado Ar198), de deux squadrons d’hydravions de bombardement-torpillage (un volant sur Bloch MB-481 et un volant sur Heinkel He-115) et d’une escadrille mixte d’avions disposant de douze Avro Anson Mk I, de huit Bristol Beaufort et de six Grumman G-36A. On trouvait également six Dornier Do-22 hors rang.
En mai 1949 il ne restait plus que neuf exemplaires Avro Anson en service et cinq à la fin de la Campagne de Grèce, les quatre appareils ayant été victimes de la DCA (deux) et de la chasse (deux).
Les cinq survivants vont être utilisés pour l’entrainement et la liaison en Crète jusqu’en septembre 1952 quand suite à des avaries ils sont interdits de vol puis envoyés à la ferraille.
La Grèce à reçu au total seize Bristol Beaufort même si seulement huit étaient en ligne, les huit autres étaient en réserve.
En mai 1949 il ne restait plus que douze, deux ayant été perdus suite à des accidents et deux autres réformés suite à une inspection ayant révélé des problèmes structuraux rendant le vol dangereux surtout quand vous devez voler à très basse altitude pour larguer votre projectile.
Sur les douze appareils en ligne, quatre vont être détruits par l’aviation italienne, deux vont être abattus par la DCA…..grecque. Les quatre derniers vont rallier l’Egypte où ils vont être utilisés jusqu’à leur remplacement par le Bristol Beaumont.
A la fin du conflit il restait un appareil qui est symboliquement repeint aux couleurs de la Grèce pour lui permettre d’ouvrir le défilé aérienne célèbrant le 25 mai 1954 la libération du pays. Il à été préservé dans un musée mais à été détruit par un attentat à la bombe d’extrême gauche en 1980.
Aucun Grumman G-36A ne va survivre à la Campagne de Grèce, deux étant détruits au sol et les quatre derniers en vol, deux sous les coups de la DCA ennemie et deux par la chasse italienne.
Les six hydravions Dornier Do-22 hors rang sont tous détruits, un abattu par la DCA italienne le 14 octobre 1949 au sud de l’Albanie, un autre victime de la chasse transalpine le 5 novembre 1949 sur la côte épirotes, un détruit au mouillage par un bombardement naval italien le 17 juillet 1949 près de Corfou, deux abattus par la chasse allemande près d’Athènes les 21 et 27 septembre 1949 et le dernier qui se crasha à l’amerrissage alors qu’il venait d’arriver en Crète.
En ce qui concerne les Supermarine Walrus, vingt-huit exemplaires sont en service en mai 1949 mais seulement huit parviennent en Crète. A cela s’ajoute quatre appareils capturés par les allemands et deux par les italiens. En mauvais état ils sont rapidement feraillés mais selon certains sources, un appareil aurait servit à des opérations clandestines allemandes.
Le reliquat soit quatorze appareils à été perdu sous les coups de la DCA (quatre), de la chasse (six) et de causes diverses généralement accidentelles (quatre).
En ce qui concerne les Arado Ar198 sur les seize appareils disponibles, il n’en restait plus que quatre à la fin de la Campagne de Grèce. Ces appareils n’ont pas été réutilisés par la suite en raison de craintes de tirs fratricides et du manque de pièces détachées. Les douze autres appareils ont été perdus sous les coups de la DCA (six), de la chasse (quatre) et au mouillage (deux).
24 Bloch MB-481 étaient disponibles au début de la guerre, seize en ligne et huit en réserve. Un Bloch MB-481 est abattu dès le 4 juillet 1948 par un chasseur italien soit avant même le début de la guerre.
Il ne reste plus que neuf unités en service à l’automne 1949 et enfin quatre exemplaires à la fin de la Campagne de Grèce. Ces appareils seront rachetés par la France et cannibalisés pour leur propre flotte de MB-481 et de MB-483.
Les appareils perdus (dix-neuf donc) l’ont été sous les coups de l’aviation (sept par les italiens cinq par les allemands), de la DCA (quatre _deux par les italiens et deux par les allemands_) et trois suite à des causes diverses et variées.
Enfin ce qui concerne les Heinkel He-115, ils étaient au nombre de 20 exemplaires avec douze neuf et huit reconditionnés. Il restait quinze exemplaires en mai 1949 (trois abattus par l’aviation et deux par la DCA italienne) et cinq à la fin, les dix exemplaires ayant été victimes de la DCA (six) et de l’aviation (quatre). Ces appareils comme les Arado Ar198 ne sont pas réutilisés et ce pour les mêmes raisons.
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