17-Aviation navale (61)

Latécoère Laté 290

Latécoère Laté 290

Latécoère Laté 290

Le Latécoère 290 est un hydravion bi-flotteur monoplan monomoteur qui effectue son premier vol le 3 octobre 1931. Il est commandé à 32 exemplaires mais en septembre 1939, seuls six exemplaires sont encore en service au sein de l’escadrille 1S2 basée à Lorient. La dissolution de l’escadrille en janvier 1940 entraine le retrait du service de l’appareil.

Caractéristiques Techniques du Latécoère Laté 290

Type : hydravion-torpilleur triplace

Poids : à vide 2871kg en charge 4799kg

Dimensions : Envergure 19.25m Longueur 14.62m Hauteur 6.06m

Motorisation : un moteur en ligne Hispano-Suiza 12Nbr de 650ch

Performances : vitesse maximale 210 km/h plafond opérationnel 4760m autonomie 700km

Armement : une mitrailleuse Darne de 7.5mm mobile arrière et une torpille de 400mm

Farman NC.470 et 471

SNCAC (Farman) NC-470

SNCAC (Farman) NC-470

En 1935, Farman décida de développer un hydravion bimoteur d’entrainement. Intéressée la marine passa commande de dix appareils le 8 mars 1936.

Devenu le NC-470 suite aux nationalisations, le prototype effectua son premier vol en configuration terrestre le 27 décembre 1937. Un unique NC-471 fût commandé et construit mais une commande ultérieure pour 23 NC-471 ne fût finalement pas confirmée par la marine.

Trois NC-470 et un NC-471 furent utilisés par l’escadrille 3S4 pour des missions de surveillance dans la région de Marseille. A la dissolution de l’unité le 5 janvier 1940, les appareils sont stockés à Hourtin.

Caractéristiques Techniques du Farman NC.471

Type : hydravion bimoteur multiplace d’entrainement et de reconnaissance

Poids à vide 3717kg en charge 6013kg

Dimensions : Envergure 24.45m Longueur 16.10m Hauteur 4.85m

Motorisation : deux moteurs radiaux Gnôme et Rhône 9Kgr de 500ch chacun

Performances : vitesse maximale 230 km/h vitesse de croisière 190 km/h Distance franchissable 1140km Plafond opérationnel 6000m

Armement : une mitrailleuse Darne de 7.5mm et 200kg de bombes (quatre bombes de 50kg)

Bréguet-Short Calcutta

Version produite sous licence du  Short Calcutta, cet appareil à été construit à quatre exemplaires dans les usines Bréguet du Havre. Ce fût la base de départ du Bréguet Bizerte.

En septembre 1939, deux exemplaires étaient en service au sein de l’escadrille 3S4, une escadrille de mobilisation basée à Berre pour couvrir les approches du port de Marseille, le principal port d’accueil des convois venant d’Afrique du Nord avec des troupes, du matériel et des matières premières. A la dissolution de l’unité le 5 janvier 1940, ces appareils sont retirés du service et feraillés.

Caractéristiques Techniques du Short S.8 Calcutta

Type : hydravion de transport de passagers

Equipage : 3 + 15 passagers

Poids : à vide 6293kg maximal au décollage 10227kg

Dimensions : Envergure 28.35m Longueur 20.35m Hauteur 7.24m

Motorisation : trois moteurs radiaux Bristol Jupiter IXF de 540ch chacun

Performances : vitesse maximale 190 km/h vitesse de croisière 156 km/h Distance franchissable 1046km plafond opérationnel 4120m

CAMS-110

Le seul CAMS 110 fabriqué

Le seul CAMS 110 fabriqué

Cet hydravion à coque biplan avec une hélice propulsive et une hélice tractive avait été construit dans le cadre du même programme que le Bréguet 521 Bizerte et le Loire 70 mais à la différence de ces deux compères, il ne fût pas produit en série et resta le seul de son espèce.

Stocké à Berre, il est confié à l’escadrille 3S4 mais faute de pièces détachées, il n’est pas utilisé opérationnellement parlant et condamné au cours de la guerre de Pologne. Il à probablement été ferraillé durant la guerre.

Caractéristiques Techniques du CAMS-110

Type : hydravion bimoteur biplan de surveillance

Poids à vide 5520kg totale 9250kg

Dimensions : Envergure 22.50m Longueur 16.30m Hauteur 6.00m

Motorisation : deux moteurs en ligne Hispano-Suiza 12Y drs de 860ch entrainant une hélice propulsive et une hélice tractive

Performances : vitesse maximale 240 km/h plafond opérationnel 6500m Autonomie 2700km

Armement : nc

Equipage : six hommes

17-Aviation navale (59)

H-Hydravions de servitude et d’entrainement

Bréguet 730

Bréguet 730, prototype du Bréguet 731 un hydravion de transport pouvant devenir un hydravion de combat

Bréguet 730, prototype du Bréguet 731 un hydravion de transport pouvant devenir un hydravion de combat

Le Bréguet 730 répond au même programme que le Potez-CAMS 141 et le Latécoère Laté 611 à savoir un hydravion de grande patrouille mais à la différence de ses deux compères, le Bréguet 730 qui effectue son premier vol le 4 avril 1938 ne sera pas construit, restant à l’état d’un unique prototype.

Néanmoins, la marine décida de passer commande de 6 appareils mais en version transport notamment pour les liaisons à grande distance tout en demandant à Bréguet de poursuivre le dévellopement d’une version de combat pour une hypothétique production qui ne se concrétisa pas avant guerre.

Les six appareils produits baptisés Bréguet 731 vont donc servir d’appareils de transport moins pour du matériel que pour des personnalités civiles et militaires.

La commande est passée officiellement en janvier 1941 et les appareils sortent de l’usine Bréguet d’Anglet entre juin et décembre 1941 à raison d’un appareil par mois.

Ces six appareils vont être basés pour deux d’entre-eux à Lann-Bihoué, Deux appareils vont être basés à Dakar et deux autres à Fort de France, dépendant pour les deux premiers du préfet de la 2ème région maritime, pour les deux suivants de Marine Dakar et pour les deux derniers du Commandement Antilles-Guyane de l’Aviation Navale. Ces appareils sont toujours en service en septembre 1948.

Caractéristiques Techniques du Bréguet 731

Type : hydravion de transport

Poids à vide 16134kg en charge 28660kg

Dimensions : longueur 24.38m envergure 40.37m hauteur 8.60m

Motorisation : quatre Gnome-Rhone 14N-44/45 de 1120ch chacun

Performances : vitesse maximale 330 km/h vitesse de croisière 230 km/h distance franchissable 6923km Autonomie : 30 heures plafond opérationnel 6000m

Armement (prévu) un canon de 20mm, 5 mitrailleuses, 2 torpilles ou 4 bombes

Equipage : 6 hommes + 20 passagers

CAMS 37

CAMS 37-2 sur le croiseur-école Jeanne d'Arc

CAMS 37-2 sur le croiseur-école Jeanne d’Arc

Le CAMS 37 est un hydravion à coque biplan utilisé à l’origine pour l’observation mais qui va ensuite être utilisé comme hydravion d’entrainement et de servitude, le sort de nombre d’appareils en fin de carrière quand il devient hasardeux de les utiliser au combat.

En septembre 1939, les unités suivantes disposent de cet appareil :

-L’Escadrille 1S2 dispose de trois CAMS 37-11, un hydravion quadriplace de liaison et d’entrainement mais dès le mois d’octobre, ils sont remplacés par des CAMS-55 qui sont eux armés.

-L’Escadrille 2S2 créée à Rochefort le 1er septembre 1939 dispose de deux puis douze CAMS-37E qui sont déployés à Saint Trojan sur l’île d’Oleron et sur Saint-Nazaire. Cette escadrille est dissoute en janvier 1940 et les appareils sont retirés du service et stockés.

-L’Escadrille 2S4 créée le 31 août 1939 dispose de quatre CAMS 37-11 mais dès le mois d’octobre, l’unité redevient une unité terrestre et les appareils sont retirés du service et stockés.

-L’Escadrille 8S5 à Fare-Ute dispose d’un CAMS 37-11 qui est retiré du service à l’été 1941 et feraillé.

-La Section d’Entrainement de Cherbourg dispose de six CAMS-37 qui sont remplacés en juillet 1942 par des CAO-30.

-Le croiseur Jeanne d’Arc dispose de deux CAMS-37 utilisés pour la formation des officiers de marine et ce jusqu’en juin 1942 quand ils sont remplacés par des Loire 130.

Caractéristiques Techniques du CAMS-37

Poids : à vide 2150kg total 3080kg

Dimensions : Envergure 14.50m Longueur 11.37m Hauteur 4.72m

Motorisation : un moteur Lorraine 12Ed de 450ch

Performances : vitesse maximale 180 km/h plafond 3900m autonomie 800km  

Armement : (CAMS-37/2) deux mitrailleuses Lewis de 7.7mm mobiles avant et deux mobiles arrière 300kg de bombes

CAMS-55

Un hydravion CAMS-55 de la 4S1, escadrille stationnée à Karouba

Un hydravion CAMS-55 de la 4S1, escadrille stationnée à Karouba

C’est en 1928 que le CAMS-55 effectue son premier vol. Comme ses prédécesseurs produits par la firme de Sartrouville, c’est un hydravion à coque biplan qui à la différence du CAMS-37 disposait d’une hélice propulsive et d’une hélice tractive.

Il va être massivement (pour l’époque) produit et utilisé par l’Aéronautique Navale pour des missions opérationnelles et de soutien. Cent-onze exemplaires vont être produits en plusieurs sous-versions : un prototype baptisé 55.001, deux appareils de pré-série baptisés 55J et 55H, 43 CAMS-55/1, 29 CAMS-55/2, 1 CAMS-55/3 (détruit lors du premier vol), 1 CAMS-55/6, 32 CAMS-55/10, 1 CAMS-55/11 et un 1 CAMS-55/14.

Les unités suivantes sont équipées de cet hydravion :

-L’Escadrille 1S1 basée à Cherbourg-Chantereyne dispose de six CAMS-55 qui cohabitent avec huit Loire 130 mais rapidement, les CAMS-55 sont utilisés pour l’entrainement et ce jusqu’au mois d’octobre quand ils sont retirés du service et remplacés par des Latécoère Laté 298 qui à terme doivent remplacer les Loire 130. Les CAMS-55 sont alors stockés.

-L’Escadrille 1S2 basée à Lanvéoc-Poulmic dispose notamment de trois CAMS-55 qui sont retirés du service au moment de la dissolution de l’escadrille en janvier 1940.

-L’Escadrille 2S1 basée à Lanvéoc-Poulmic dispose en septembre 1939 de trois CAMS-55 qui sont remplacés en janvier 1940 par des Loire 130.

-L’Escadrille 3S4 basée sur l’Etang de Berre dispose de plusieurs modèles d’hydravions dont trois CAMS-55. Ils sont retirés du service en janvier 1940 lors de la dissolution de l’escadrille.

-L’Escadrille 4S1 basée à Karouba dispose en septembre 1939 de neuf CAMS 55-2 et trois CAMS 55-10 qui sont remplacés en décembre 1940 par des Bréguet Br790.

-L’Escadrille 4S2 est une escadrille de mobilisation qui dispose notamment de trois CAMS-55 qui sont retirés du service lors de la dissolution de l’unité en janvier 1940.

-L’Escadrille 8S5 de Fare-Ute près de Papeete dispose de deux CAMS 55-1 qui sont retirés du service en mars 1942 quand arrivent quatre Latécoère Laté 298 nettement plus modernes.

-L’Escadrille 8S6 basée à Saïgon en Indochine dispose de deux CAMS-55 utilisés pour l’entrainement et ce jusqu’en 1941 quand deux Loire 130C supplémentaires les remplacent. Ils sont conservés sur place mais ne semble pas avoir été réutilisés après 1945.

le CAMS-55 est également utilisé par des unités d’entrainement et de servitude :

-La Section de Servitude de Calais créée en juillet 1943 sur la base de Calais-Marck dispose de deux CAMS-55 qui sont remplacés en septembre 1945 par deux CAO-30.

-La Section d’Entrainement de Brest dispose de quatre CAMS-55 qui sont retirés du service en 1945 après la fusion de la S.E Brest et de la S.E.S Béarn.

-L’Escadrille d’Entrainement de l’Atlantique (EEA) dispose de quatre CAMS-55 de mars 1942 à janvier 1946.

-L”Ecole de pilotage et du personnel volant dispose jusqu’en décembre 1941 de quatre CAMS-55 qui sont remplacés par un nombre identique de CAO-30.

-La Section de Servitude d’Hourtin dispose de deux CAMS-55 désarmés pour la liaison et le transport même si la S.S d’Hourtin à pour principale mission l’entretien des installations de cette base-école. Les deux CAMS-55 sont retirés du service en septembre 1945 car trop usés et remplacés par deux Loire 130 désarmés.

-La Section d’Entrainement de Berre dispose de quatre hydravions à coque CAMS-55 jusqu’en septembre 1942 quand ils sont remplacés par quatre CAO-30.

-La Section d’Entrainement et de servitude d’Hyères dispose de deux CAMS-55 qui sont remplacés en septembre 1945 par deux CAO-30 supplémentaires.

-La Section d’Entrainement et de servitude d’Aspretto dispose de deux CAMS-55 d’entrainement et de liaison qui sont remplacés par deux CAO-30 en mars 1945.

-La Section d’Entrainement de Saint Mandrier dispose de deux CAMS-55 d’entrainement et de liaison jusqu’en novembre 1942 quand ils sont remplacés par deux CAO-30.

-La Section d’Entrainement de Karouba dispose de deux CAMS-55 remplacés en octobre 1942 par deux CAO-30.

Caractéristiques Techniques du CAMS-55

Type : hydravion bimoteur multiplace

Poids : à vide 4590kg en charge 6900kg

Dimensions : Envergure 20.40m Longueur 15.03m Hauteur 5.41m

Motorisation : deux moteurs radiaux Gnôme-Rhône Jupiter de 373ch entrainant une hélice propulsive et une hélice tractive

Performances : vitesse maximale 195 km/h distance franchissable 1875km plafond opérationnel 3400m

Armement : quatre mitrailleuses Lewis de 7.7mm en affûts doubles avant et arrière deux bombes de 75kg

CAO-30

Hydravion d'entraînement S.N.C.A.O. CAO-30

Hydravion d’entraînement S.N.C.A.O. CAO-30

A la fin des années trente, la firme Loire-Nieuport développa le Loire-Nieuport LN-30 un hydravion biplace d’entrainement. Rebaptisé SNCAO CAO-30 quand la firme intégra une société nationale, il effectua son premier vol le 13 septembre 1938.

Il subit un certain nombre de modifications et vole à nouveau le 21 septembre, suivit par le second prototype le 19 mai 1939. L’appareil est loin d’être parfait et la mise au point est assez longue.

36 appareils vont être commandés pour équiper les unités suivantes :

-La Section d’Entrainement de Cherbourg (Cherbourg-Chantereyne) reçoit quatre CAO-30 en juillet 1942, appareils toujours en service en septembre 1948.

-La Section de servitude de Calais reçoit en septembre 1945 deux CAO-30 en remplacement de deux CAMS-55.

-La Section d’entrainement de Brest dispose à partir de décembre 1941 de quatre CAO-30 qui sont toujours en ligne lors de la fusion de la S.E Brest et de la S.E.S du Béarn donnant naissance à la S.E.S Brest.

-L’Escadrille d’Entrainement de l’Atlantique (EEA) reçoit en mars 1942 quatre CAO-30 qui sont toujours en service en septembre 1948.
-L’Ecole de pilotage et du personnel volant reçoit courant 1941 quatre CAO-30 qui sont toujours en service quand éclate le second conflit mondial.

-La Section d’Entrainement de Berre reçoit quatre CAO-30 en septembre 1942, appareils toujours en service le 1er septembre 1948.

-La Section d’Entrainement et de servitude d’Hyères reçoit en août 1942 quatre CAO-30, nombre passant à six quand deux appareils supplémentaires remplacent les CAMS-55 en septembre 1945.

-La Section d’Entrainement et de servitude d’Aspretto reçoit deux CAO-30 en mars 1945 pour remplacer deux CAMS-55.

-La Section d’Entrainement de Saint Mandrier remplace ses deux CAMS-55 par deux CAO-30 en novembre 1942.

-La Section d’Entrainement et de Soutien d’Arzew dispose dès sa création en juin 1944 de quatre CAO-30. Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

-La Section d’Entrainement de Karouba dispose de deux CAO-30 à partir d’octobre 1942. Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

Caractéristiques Techniques du CAO-30

Type : hydravion biplace d’entrainement

Poids à vide 1375kg en charge 1790kg

Dimensions : Envergure 13m Longueur 9.20m Hauteur 3.21m

Motorisation : un moteur radial Salmson 9ABa de 280ch entrainant une hélice propulsive

Performances : vitesse maximale 192 km/h Endurance 4h plafond opérationnel 3999m

Armement : aucun

17-Aviation navale (48)

Morane-Saulnier MS-230

Morane Saulnier MS-317 dont

Morane Saulnier MS-317 dont

Morane-Saulnier MS-230

Morane-Saulnier MS-230

En 1928, l’Aéronautique Militaire Française lance un programme pour un nouvel avion d’entrainement qui aboutit à la construction du MS-230 qui effectua son premier vol en février 1929.

L’Aéronavale va recevoir d’anciens appareils de l’armée de l’air pour ses unités d’entrainement, disposant au total de trente-six exemplaires.

-Section d’Entrainement de Cherbourg (Cherbourg-Chantereyne) : six Morane-Saulnier MS-230 sont en service en septembre 1940 mais sont remplacés en juillet 1942 par six North American NA-57.

-Section d’entrainement de Brest : en septembre 1940, la S.E Brest dispose de six Morane-Saulnier MS-230 qui sont remplacés en décembre 1941 par huit North American NA-57.

-Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn : basée à Lanvéoc-Poulmic, elle dispose de huit Morane-Saulnier MS-230 remplacés par six North American NA-57 navalisés en décembre 1942.

-L’École de pilotage et du personnel volant basée à Rochefort dispose de quatre Morane-Saulnier MS-230 remplacés par des NA-57 en novembre 1942.

-La Section d’Entrainement et de Servitude d’Hyères (S.E.S d’Hyères) dispose encore en janvier 1942 de quatre Morane-Saulnier MS-230 qui sont remplacés par six North American NA-57.

-La Section d’Entrainement de Sidi-Ahmed : Elle dispose de septembre 1940 à juin 1942 de huit Morane-Saulnier MS-230 remplacés alors par huit Morane-Saulnier MS-472.

Caractéristiques Techniques du Morane-Saulnier MS-230

Type : avion d’entrainement biplace

Poids : à vide 829kg totale 1150kg

Dimensions : Envergure 10.70m Longueur 6.98m Hauteur 2.80m

Motorisation : un moteur radial Salmson 9Ab de 230ch

Performances : vitesse maximale 205 km/h plafond 5000m taux de montée :  2000m en 6min58s

North-American NA-57

North American NA-57

North American NA-57

Quand la France se tourne vers la fin des années trente en direction des Etats-Unis pour améliorer l’équipement de son armée de l’air, elle ne cherche pas que des avions de combat, elle veut aussi des avions d’entrainement et sélectionne pour cela le North American BT-9 qui avait effectué son premier vol en avril 1936.

Outre l’armée de l’air, la marine va commander le NA-57, un monoplan biplace à train fixe dont certains exemplaires seront ultérieurement navalisés avec un renforcement des structures et l’installation d’une crosse d’appontage.

La marine va ainsi recevoir 46 North American NA-57 dont quatorze en version navalisée. Ils vont équiper les unités suivantes :

-Section d’Entrainement de Cherbourg (Cherbourg-Chantereyne) : En juillet 1942, les six Morane-Saulnier MS-230 sont remplacés par six North-American NA-57.

-Section d’entrainement de Brest : en novembre 1941, les six Morane-Saulnier MS-230 sont remplacés par huit North-American NA-57.

-Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn : Elle dispose à partir de décembre 1942 de six North American NA-57N navalisés.

En août 1945, la Section d’Entrainement de Brest et la Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn fusionnent pour former la Section d’Entrainement et de Servitude de Brest avec Lanvéoc-Poulmic comme base, la nouvelle unité disposant de douze North-American NA-57 dont six en version terrestre et six en version navalisée.

-Section de soutien du Painlevé (7ème flottille d’aviation navale) : La flottille du Painlevé dispose d’une S.S équipée notamment de quatre North American NA-57N toujours en service en septembre 1948.

-Ecole de pilotage et du personnel volant : Elle dispose  en décembre 1942 sur sa base de Rochefort dispose notamment de douze North American NA-57, de deux Bloch MB-131 et de quatre CAO-30.

-Section d’Entrainement et de servitude d’Hyères : En décembre 1943, cette SES dispose notamment de six North American NA-57.

-Section de Servitude de la 6ème flottille d’aviation navale : Le groupe aérien du Joffre dispose d’une S.S équipée de quatre North American NA-57N navalisés qui sont toujours en service le 31 août 1948.

Caractéristiques Techniques du North-American BT-9

Type : biplace d’entrainement monomoteur

Poids : en charge 2030kg

Dimensions : Envergure 12.8m Longueur 8.5m Hauteur 4.1m

Motorisation : un moteur radial Wright R-975-33 de 410ch

Performances : vitesse maximale 273 km/h vitesse de croisière 235 km/h Distance franchissable 1411 km Plafond opérationnel : 6020m

Armement : deux mitrailleuses Darne de 7.5mm avec 350 cartouches chacune pour l’entrainement au tir.

Morane-Saulnier MS-472 et 474

Morane-Saulnier MS-472

Morane-Saulnier MS-472

Le choix d’appareils d’entrainement américain n’excluait pas la mise au point d’appareils d’entrainement par les constructeurs français et notamment Morane-Saulnier qui proposa début 1941 le MS-470.

Le prototype de cet appareil effectua son premier vol le 12 mars 1941 mais connaissant un certain nombre de difficultés, son dévellopement n’est pas poursuivi, son constructeur tout comme l’armée de l’air préférant poursuivre le dévellopement du MS-472 nettement plus prometteur.

Le premier prototype du MS-472 effectua son premier vol le 7 septembre 1941 et dès le mois de décembre, l’armée de l’air passa commande pour compléter ses avions d’entrainement venus d’outre Atlantique.

La marine après avoir hésité décida de commander le MS-472. Ayant anticipé sur le besoin d’un appareil embarqué, Morane-Saulnier proposa immédiatement le MS-474 qui disposait de toutes les facilités pour apponter sur porte-avions.

Morane Saulnier MS-474

Morane Saulnier MS-474

La marine passe ainsi commande en février 1942 de seize MS-472 et seize MS-474, appareils qui furent livrés entre mars et juin 1942 même si faute d’unités disponibles, un grand nombre d’appareils furent stockés tout comme les appareils de la deuxième commande _16 MS-472 et 12 MS-474_ .

-La Section d’Entrainement de Sidi-Ahmed reçoit en juin 1942 huit Morane-Saulnier MS-472 pour remplacer ses MS-230. C’est la première unité à utilisé ce biplace qui donne entière satisfaction.

-En juillet 1943 est créée sur la base de Calais-Marck une section de servitude équipée de deux hydravions CAMS-55, de deux Dewoitine D-720M mais surtout de deux Morane-Saulnier MS-472 utilisés pour l’entrainement et les liaisons. Deux autres appareils sont mis en service en septembre 1944

-En juin 1944 est créée la Section d’Entrainement et de Soutien d’Arzew qui reçoit en plus des CAO-30 et des D-720M, quatre Morane-Saulnier MS-472 destinés à l’entrainement et aux liaisons.

-La 9ème flottille d’aviation navale _le groupe aérien du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine_ dispose d’une S.E.S dotée de quatre Morane-Saulnier MS-474 et de deux Dewoitine D-720M, ces six appareils pouvant tous opérer depuis le porte-avions.

-La 10ème flottille d’aviation navale embarquée sur le porte-avions Commandant Teste dispose de pas moins de huit Morane-Saulnier MS-474.

-La 11ème flottille d’aviation navale et plus précisément sa SES dispose de quatre Morane-Saulnier MS-474.

Caractéristiques Techniques du Morane-Saulnier MS-472 (MS-474)

Type : biplace d’entrainement

Poids : à vide 1690kg en charge 2378kg (2400kg)

Dimensions : Envergure 10.65m Longueur 8.60m Hauteur 8.60m

Motorisation : un moteur Gnôme Rhône 14M-05 de 570ch

Performances : vitesse maximale 468 km/h (460 km/h) Autonomie 1530km Montée à 5000m en 10 minutes et 32s

Armement : deux mitrailleuses Mac 34 de 7.5mm dans les ailes alimentées à 350 cartouches chacune.

17-Aviation navale (47)

D-Avions d’entrainement et de soutien

Bloch MB-220

Bloch MB-220

Bloch MB-220

Le 11 juin 1936, le Bloch MB-220 effectue son premier vol. Ce petit bimoteur de 18 places fût construit à 17 exemplaires pour la compagnie Air France.

En juin 1940, elle en revendit deux exemplaires à la marine qui les intégra à la Section d’Entrainement et de Soutien du Béarn qu’elle va utiliser jusqu’en juillet 1945 quand ils sont remplacés par deux SO-30 qui intègre la nouvelle Section d’Entrainement de Soutien de Brest. Les deux Bloch MB-220 usés sont aussitôt feraillés.

Caractéristiques Techniques du Bloch MB-220

Poids : à vide 6460kg totale 9360kg

Dimensions : Envergure 22.82m Longueur 19.59m Hauteur 4.70m

Motorisation : deux moteurs radiaux Gnome & Rhône 14N-16 de 915ch

Performances : vitesse maximale 350 km/h vitesse de croisière 280 km/h  Autonomie : 1000km Plafond 7500m

Capacité : 18 passagers

Dewoitine D-720M

Dewoitine D-720

Dewoitine D-720

En 1937 est lancé le programme T3 de triplace de travail qui donna naissance au Dewoitine D-720, un bimoteur à ailes hautes. Cet appareil destiné à l’observation et au bombardement léger mais également pour l’entrainement.

Le prototype du D-720 avait effectué son premier vol le 10 juillet 1939 et dès janvier 1940, la marine demanda à Dewoitine de travailler sur une version du petit bimoteur plus grande pour mener essentiellement des missions de liaison, de transport et d’entrainement. La marine demande également que certains appareils soient navalisés pour pouvoir apponter sur porte-avions.

La marine commande deux prototypes le 15 mars 1940, le n°1 décollant pour la première fois le 6 juin 1940 et le n°2 _lui en configuration navalisée_ décollant le 2 septembre 1940. Les essais révélèrent quelques problèmes structuraux vite corrigés et le 12 septembre 1941, la marine décide de passer commande.

L’armée de l’air étant prioritaire, la marine qui passe commande de 42 appareils (28 appareils en ligne et 14 en volant de fonctionnement) ne reçoit ses appareils qu’en janvier 1943, la commande étant honorée en juin 1943.

Sur ces 42 appareils, 12 sont navalisés avec crosse d’appontage et 30 en version terrestre.

-La Section d’Entrainement de Cherbourg (S.E Cherbourg) basée sur la base aéronavale de Cherbourg-Chantereyne reçoit deux Dewoitine D-720M en juin 1944 en remplacement de deux Bloch MB-131 à bout de souffle, les deux rutilants bimoteurs étant utilisés pour l’entrainement, le remorquage de cibles et les liaisons. Deux autres appareils sont livrés en juin 1946.

-La Section de Servitude de Calais (S.S Calais) basée à Calais-Marck reçoit à sa création en juillet 1943 deux Dewoitine D-720M qui sont rejoints par deux autres appareils en juin 1946.

-La Section d’Entrainement et de Servitude de Brest (S.E.S) issue de la fusion de la  Section d’Entrainement de Brest et la Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn voit le jour en août 1945. Elle dispose notamment de quatre Dewoitine D-720M.

-La Section de soutien de la 7ème FAN (groupe aérien du Painlevé) dispose en septembre 1947 de deux Dewoitine D-720M navalisés, pouvant apponter et redécoller du porte-avions pour des missions de transport léger et de liaison.

-La Section d’Entrainement et de Soutien de la 11ème FAN (groupe aérien de l’Henriette de France) dispose dès sa création en juin 1947 de deux Dewoitine D-720M navalisés,  pouvant apponter et redécoller du porte-avions pour des missions de transport léger et de liaison.

-L’École de pilotage et du personnel volant reçoit en septembre 1946, deux Dewoitine D-720M en remplacement de deux bloch MB-131 utilisés jusque là.

-La Section d’Entrainement et de Servitude d’Hyères reçoit en janvier 1946 deux Dewoitine D-720M en remplacement des deux Bloch MB-131 qu’elle utilisait jusque là.

-La Section d’Entrainement et de Soutien d’Arzew dispose dès sa création en juin 1944 de quatre Dewoitine D-720M

-La Section d’Entrainement et de Soutien de la 10ème FAN (groupe aérien du porte-avions lourd Commandant Teste) dispose dès sa création en octobre 1946 de deux Dewoitine D-720M navalisés

-La Section d’Entrainement et de Soutien de la 9ème FAN (groupe aérien du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine) dispose dès juin 1946 de deux Dewoitine D-720M.

Caractéristiques Techniques du Dewoitine D-720M

Type : bimoteur léger de transport, d’entrainement et de liaison

Poids : en charge 5200kg

Dimensions : Envergure 14.90m Longueur 13.70m Hauteur 3.73m

Motorisation : deux moteurs en ligne Renault V-12 R00/03 de 750ch entrainant des hélices tripales

Performances : vitesse maximale 380 km/h autonomie 1530km autonomie 8400m

Capacité : six passagers ou 700kg de charge

Armement : deux mitrailleuses de 7.5mm avec 1000 cartouches dans le nez et une mitrailleuse de 7.5mm tirant vers le bas à l’arrière du fuselage avec 500 cartouches (manoeuvré par le pilote)

Points d’appui sous les ailes pour emporter deux bombes de 100kg

Equipage : pilote, copilote et mitrailleur-observateur à l’avant

SNCASO SO-30

SNCASO SO-30P Bretagne

SNCASO SO-30P Bretagne

Cet élégant bimoteur semblable extérieurement parlant au Douglas DC-3 est commandé par la marine pour des missions de transport et de liaison entre des bases terrestres. Huit appareils sont commandés en décembre 1941 pour des livraisons qui eurent lieu entre mars et décembre 1942.

Ces appareils sont répartis entre la Section d’Entrainement et de Soutien (S.E.S) de Brest, la S.S du Joffre, la S.S du Painlevé et la S.E.S du Commandant Teste à raison de deux appareils par unité.

Caractéristiques Techniques du SNCASO SO-30

Type : bimoteur de transport et de liaison

Poids en charge 12700kg

Dimensions : Envergure 24.60m Longueur 18.18m Hauteur 4.10m

Motorisation : deux moteurs Gnôme-Rhône 14N-49 de 1180ch

Performances : vitesse maximale 480 km/h plafond 7000m Autonomie 2100km

Passagers : 23

17-Aviation navale (36)

Evolution des différentes unités entre septembre 1940 et septembre 1948

-Section d’Entrainement de Cherbourg (Cherbourg-Chantereyne) :

Six Morane-Saulnier MS-230 et six CAMS-37 même si le remplacement de ces appareils est prévu à moyen terme.

Ce remplacement à lieu en juillet 1942 quand les six Morane-Saulnier MS-230 sont remplacés par six North American NA-57 alors que les six CAMS-37 sont remplacés par quatre CAO-30. Deux Bloch MB-131 sont également utilisés pour l’entrainement sur appareils multimoteurs.

En juin 1944, les deux Bloch MB-131 à bout de souffle sont remplacés par deux Dewoitine D-720M neufs qui sont utilisés pour l’entrainement sur multimoteurs mais également pour le remorqueur de cible et les liaisons.

Le 31 août 1948, la S.E de Cherbourg dispose de six NA-57, de quatre CAO-30 et de quatre Dewoitine D-720M.

Section de servitude de Calais

Cette S.S est créée en juillet 1943 sur la base de Calais-Marck. Elle dispose de deux CAMS-55, de deux Dewoitine D-720M et de deux Morane-Saulnier MS-472.

Au 31 août 1948, la S.S Calais dispose de deux CAO-30, de quatre Dewoitine D-720M et de quatre Morane-Saulnier MS-472.

Section d’entrainement de Brest

Sur la base Lanvéoc-Poulmic, la S.E de Brest dispose en septembre 1940 de six Morane-Saulnier MS-230 et de quatre CAMS-55 mais en décembre 1941, les MS-230 ont été remplacés par huit North American NA-57 plus modernes et les quatre CAMS-55 par quatre CAO-30 conçus dès l’origine pour l’entrainement.

-Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn :

Basée à Lanvéoc-Poulmic, elle dispose de deux Bloch MB-220 ayant appartenu à la compagnie Air France pour du transport de matériel et de personnel. L’entrainement à terre et embarqué est assuré par deux Bloch MB-131, huit Morane-Saulnier MS-230 et quatre North American NA-57.

En décembre 1942, les huit MS-230 sont retirés du service et remplacés par six North American NA-57 qui eux sont navalisés pour pouvoir apponter sur porte-avions.

En août 1945, la Section d’Entrainement de Brest et la Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn fusionnent pour former la Section d’Entrainement et de Servitude de Brest avec Lanvéoc-Poulmic comme base.

Elle est équipée de douze North-American NA-57, de quatre CAMS-55, de deux SNCASO SO-30 et de quatre Dewoitine D-720M soit un total de 22 avions,.

Le 31 août 1948, la SES-Brest dispose de douze North-American NA-57, de quatre CAO-30, de deux SNCASO SO-30 et de quatre Dewoitine D-720M.

-Escadrille d’Entrainement de l’Atlantique (EEA)

Cette unité dispose à sa mise sur pied de trois prototypes en l’occurence un Potez-CAMS 141, un Latécoère Laté 611 et un Bréguet 730. Leur utilisation intensive fait que leur retrait du service est proche. Ils doivent être remplacés par des hydravions déclassés pour former pilotes, navigateurs et mitrailleurs pour l’aéronavale.

Ces appareils sont remplacés en mars 1942 par quatre CAMS-55, quatre CAO-30, deux Potez-CAMS 141 de série et les deux prototypes Bloch MB-480.

En janvier 1946, les quatre CAMS-55 sont remplacés par quatre Loire 130 reconditionés par l’atelier de le l’hydrobase des Mureaux, les autres appareils sont toujours en service.

Au 31 août 1948, l’EEA dispose de quatre Loire 130, de quatre CAO-30, deux Potez-CAMS 141 et deux Bloch MB-480.

-Section de soutien du Painlevé (7ème flottille d’aviation navale)

La flottille du Painlevé dispose d’une S.S équipée de quatre North American NA-57 navalisés et deux SNCASO SO-30 de transport (non embarquables sur porte-avions, utilisés pour les transports et les liaisons entre bases terrestres).

La SS du Painlevé dispose toujours de ces mêmes appareils le 31 août 1948 avec le renfort de deux Dewoitine D-720M.

-Section d’Entrainement et de Soutien de la 11ème FAN

C’est la SES du groupe aérien du porte-avions léger Henriette d’Angleterre avec pour équipement quatre Morane-Saulnier MS-474 et deux Dewoitine D-720M.

Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948.

-Ecole de pilotage et du personnel volant :

Elle dispose en décembre 1941 de huit North Amercain NA-57, de quatre Morane Saulnier MS-230, de deux Bloch MB-131 et de quatre CAO-30 qui ont remplacé les CAMS-55.

Un an plus tard, en décembre 1942, la base de Rochefort dispose de douze North American NA-57, de deux Bloch MB-131 et de quatre CAO-30.

Au 31 août 1948, l’Ecole de pilotage et du personnel volant dispose de douze North American NA-57, de deux Dewoitine D-720M et de quatre CAO-30.

Section de Servitude d’Hourtin

Elle dispose de deux CAMS-55 désarmés pour la liaison et le transport même si la S.S d’Hourtin à pour principale mission l’entretien des installations de cette base-école.

Les deux CAMS-55 sont retirés du service en septembre 1945 car trop usés et remplacés par deux Loire 130.

-Section d’Entrainement de Berre :

Elle dispose de quatre hydravions à coque CAMS-55 jusqu’en septembre 1942 quand ils sont remplacés par quatre CAO-30.

Ces quatre appareils sont toujours en service le 1er septembre 1948.

-Cours d’application à la mer :

Cette unité ne dispose pas d’appareils, il s’agit d’un centre d’entrainement et de formation théorique.

-Section d’Entrainement et de servitude d’Hyères :

En janvier 1942, elle dispose de deux CAMS-55 et deux CAMS-37 plus deux Bloch MB-131 et quatre Morane Saulnier MS-230. Onze mois plus tard, elle dispose de quatre CAO-30, de deux CAMS-55, de six North American NA-57 et de deux Bloch MB-131.

Les CAMS-55 sont retirés du service en septembre 1945 et remplacés par deux CAO-30 portant leur nombre à six. Les NA-57 sont toujours en service mais les deux Bloch MB-131 sont remplacés en janvier 1946 par deux Dewoitine D-720M.

-Section de Servitude de la 6ème flottille d’aviation navale

Le groupe aérien du Joffre dispose d’une S.S équipée de quatre North American NA-57 navalisés et deux SNCASO SO-30 de transport (non embarquables sur porte-avions, utilisés pour les transports et les liaisons entre bases terrestres). Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948.

-Section d’Entrainement et de servitude d’Aspretto :

Elle dispose de deux CAMS-55 pour l’entrainement et les liaisons, appareils remplacés par deux CAO-30 en mars 1945.

-Section de Servitude de Marignane :

Elle ne dispose pas d’appareils, elle est chargée d’accueillir les avions de la marine de passage dans la région de Marseille, notamment ceux neufs venant d’Orly pour rallier l’Afrique du Nord.

-Section d’Entrainement de Saint Mandrier :

Elle dispose deux CAMS-55 d’entrainement et de liaison jusqu’en novembre 1942 quand ils sont remplacés par deux CAO-30. Ces deux appareils sont toujours en service en septembre 1948.

-Escadrille Ecole de la Méditerranée (EEM)

Cette Escadrille est créée en septembre 1946 pour soulager l’EE-Atlantique à Hourtin. Elle est composée de quatre Loire 130, de quatre Bréguet Bizerte et des deux prototypes du Dewoitine HD-730 soit un total de dix appareils qui sont toujours en service en septembre 1948, tous stationnés à Cuers-Pierrefeu.

-Section d’Entrainement et de Soutien d’Arzew

Création en juin 1944 avec quatre CAO-30 d’entrainement et de liaison, quatre Morane-Saulnier MS-472 d’entrainement et quatre Dewoitine D-720M d’entrainement, de transport et de liaison.

Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

-Section d’Entrainement et de Soutien de la 10ème FAN

Cette SES est chargée du soutien des appareils et des hommes du groupe aérien du Commandant Teste et dispose de huit Morane-Saulnier MS-474 d’entrainement à l’appontage et au catapultage, deux Dewoitine D-720M de liaison et deux SO-30 de transport et de liaison entre deux bases à terre.

Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

-Section d’Entrainement de Karouba :

Elle dispose de deux CAMS-55 d’entrainement et de liaison remplacés en octobre 1942 par deux CAO-30.

Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

-Section d’Entrainement de Sidi-Ahmed :

Elle dispose de deux Bloch MB-131 et de huit Morane Saulnier MS-230 jusqu’en juin 1942 quand les MS-230 sont remplacés par huit Morane-Saulnier MS-472. Les deux Bloch MB-131 sont remplacés par deux Martin 167F démilitarisés en septembre 1946.

Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

-Section d’Entrainement et de Soutien de la 9ème FAN

C’est la SES du groupe aérien du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine (9ème FAN) avec quatre Morane-Saulnier MS-474 et deux Dewoitine D-720M.

Ces appareils sont encore en service en septembre 1948.

17-Aviation navale (35)

G-Sections d’entrainement et de soutien

Transport, entrainement et liaison

Aux côtés des escadrilles de reconnaissance, de surveillance, de bombardement, de torpillage et de chasse figurent des unités de l’ombre, des unités chargées de leur soutien, des unités chargées de leur fournir une capacité de formation, de transport de matériel et de liaison.

Ces unités sont généralement de niveau section et sont équipées d’avions terrestres et d’hydravions, souvent anciens même si comme dans tous les domaines, il y à une certaine modernisation du matériel qui va de paire avec celle des unités de combats.

Evolution de la situation entre septembre 1939 et septembre 1940

-Section d’Entrainement de Cherbourg (Cherbourg-Chantereyne) :
six Morane-Saulnier MS-230 et six CAMS-37

-Escadrille E-8

Bréguet 730

Bréguet 730

Cette escadrille d’exploration est équipée à Lanvéoc-Poulmic d’un seul et unique Potez-CAMS 141, le prototype de cet hydravion quadrimoteur. Décision est prise ensuite de lui confier également les prototypes Latécoère Laté 611 et Bréguet 730 pour des tests approfondis et des missions opérationnelles de surveillance.

En février 1940, l’escadrille E-8 devient une section d’entrainement et d’évaluation (SEE) et est redéployée à Hourtin. Elle deviendra en septembre, l’Escadrille d’Entrainement de l’Atlantique (EEA)

Section d’entrainement de Brest

Sur la base Lanvéoc-Poulmic, la S.E de Brest dispose de six Morane-Saulnier MS-230 et de quatre CAMS-55

Section d’Entrainement de Rochefort

Cette S.E est dissoute en février 1940, son personnel rejoignant Hourtin et la future EEA (qui n’est encore qu’une SEE).

-Ecole de pilotage et du personnel volant :

Cette école basée à Rochefort forme pilotes, navigateurs et mitrailleurs des avions et hydravions de la marine. Elle est issue de la fusion en février 1940 de l’école de pilote avec celle du personnel volant. Elle dispose de huit North Amercain NA-57, de quatre Morane Saulnier MS-230, de deux Bloch MB-131 et de quatre CAMS-55.

Section de Servitude d’Hourtin

Elle dispose de deux CAMS-55 désarmés pour la liaison et le transport même si la S.S d’Hourtin à pour principale mission l’entretien des installations de cette base-école.

-Section d’Entrainement de Berre :

Elle dispose de quatre hydravions à coque CAMS-55

-Section d’Entrainement et de servitude d’Hyères : deux CAMS-55 et deux CAMS-37 plus deux Bloch MB-131 et quatre Morane Saulnier MS-230

-Cours d’application à la mer :

Cette unité ne dispose pas d’appareils, il s’agit d’un centre d’entrainement et de formation théorique.

-Section d’Entrainement et de servitude d’Aspretto :

Elle dispose de deux CAMS-55 pour l’entrainement et les liaisons

-Section de Servitude de Marignane :

Elle ne dispose pas d’appareils, elle est chargée d’accueillir les avions de la marine de passage dans la région de Marseille, notamment ceux neufs venant d’Orly pour rallier l’Afrique du Nord.

-Section d’Entrainement de Saint Mandrier :

Elle dispose deux CAMS-55 d’entrainement et de liaison

-Section d’Entrainement de Karouba :

Elle dispose de deux CAMS-55 d’entrainement et de liaison

-Section d’Entrainement de Sidi-Ahmed :

Elle dispose de deux Bloch MB-131 et de huit Morane Saulnier MS-230

-Section de Servitude et d’Entrainement du Béarn :

Basée à Lanvéoc-Poulmic, elle dispose de deux Bloch MB-220 ayant appartenu à la compagnie Air France pour du transport de matériel et de personnel. L’entrainement à terre et embarqué est assuré par deux Bloch MB-131, huit Morane-Saulnier MS-230 et quatre North American NA-57.

17-Aviation Navale (7)

Janvier à décembre 1947

Dewoitine HD-780

Dewoitine HD-780

-Création en janvier 1947 à Lanvéoc-Poulmic de l’escadrille 17C équipée de douze hydravions de chasse Dewoitine HD-780, version à flotteur du D-520. Cette escadrille appartient à la 3ème flottille d’hydravions.

-Création en juin 1947 à Lann-Bihoué de la 11ème flottille d’aviation navale, le groupe aérien destiné à être embarqué sur le porte-avions léger Henriette de France qui doit couvrir et appuyer les croiseurs de la 3ème Escadre Légère. Il est composé des escadrilles suivantes :

-Escadrilles 19C et 21C équipées chacune de six Dewoitine D-795 soit douze chasseurs

Escadrille 21T équipée de six avions torpilleurs Latécoère Laté 299-5

Escadrille 13B équipée de quatre bombardiers en piqué Loire-Nieuport LN-420

-Section d’Entrainement et de Servitude : quatre NA-57 et deux Dewoitine D-720M

Total : douze Dewoitine D-795, six Latécoère Laté 299-5, quatre Loire-Nieuport LN-420, quatre NA-57 et deux Dewoitine D-720M soit un total de 28 appareils

-Création en septembre 1947 à Dakar de la 1ère flottille mixte d’aviation navale qui regroupe à la fois des avions et des hydravions répartis entre les escadrilles suivantes :

-Escadrille 5R  : huit Loire 130

Bloch MB-481

Bloch MB-481

Les escadrilles suivantes sont créées dans la foulée ou peu avant la 1ère FMAN :

-Escadrille 22T équipée de douze hydravions-torpilleurs Bloch MB-481

-Escadrille 20C équipée de douze chasseurs Dewoitine D-551

-Escadrille 19E équipée de six CAO-700M et de huit Lioré et Olivier Léo 456.

-Section de servitude avec quatre NA-57, deux Loire 130 et deux Dewoitine D-720M

Total : huit Loire 130, douze Bloch MB-481, douze Dewoitine D-551, de six CAO-700M, de huit Lioré et Olivier Léo 456, de quatre NA-57, deux Loire 130 et deux Dewoitine D-720M soit vingt-deux hydravions et trente-deux avions

-Création en septembre 1947 de la 12ème flottille d’hydravions qui regroupe les hydravions basés à Aspretto prêt d’Ajaccio. Outre l’escadrille 6T existante avec douze Latécoère Laté 298, deux nouvelles escadrilles sont créées : l’escadrille 23E créée en mars 1947 équipée de douze Bréguet Br790 et l’escadrille 24C créée en juin 1947 avec douze Dewoitine HD-780.

Bréguet Br790

Bréguet Br790

-Création en mars 1947 de l’escadrille 23C qui équipée de huit Dewoitine HD-780 constitue la seule composante de chasse de la Polynésie

-Création en juin 1947 à Nouméa-Tantouta de l’escadrille 24E (huit CAO-700M et huit Lioré et Olivier Léo 456) et de l’escadrille 25C équipée de douze Dewoitine D-520 de chasse

-Création en mars 1947 de l’escadrille 23T équipée de huit hydravions-torpilleurs Bloch MB-481, escadrille basée à Cam-Ranh

-Création en avril 1947 de l’escadrille 24T basée à Haïphong et équipée de douze Lioré et Olivier Léo 456

Au 31 décembre 1947, l’Aviation Navale dispose de 1345 appareils (571 hydravions 12 autogires et 762 avions) soit une augmentation de 172 appareils

17-Aviation navale (6)

Janvier à décembre 1946

Dewoitine D-551

Dewoitine D-551

Création en juin 1946 de la 9ème flottille d’aviation navale sur la base aéronavale de Lann-Bihoué près de Lorient.

C’est le groupe aérien appelé à servir à bord du porte-avions léger Alienor d’Aquitaine qui une fois mis en service doit rejoindre les Forces Navales en Extrême Orient (FNEO). Il dispose des escadrilles suivantes :

-Escadrille 13C : six Dewoitine D-795 (version navalisée du D-551)

-Escadrille 15C : six Dewoitine D-795 (version navalisée du D-551)

-Escadrille 17T : six avions torpilleurs Latécoère Laté 299-5, version améliorée du Laté 299

-Escadrille 11B : quatre bombardiers en piqué Loire-Nieuport LN-420 (bombardier en piqué biplace appelé à remplacer le LN-401)

-Section d’Entrainement et de Servitude : quatre NA-57 et deux Dewoitine D-720

Total : douze Dewoitine D-795, six Latécoère Laté 299-5 et quatre Loire-Nieuport LN-420 soit 28 appareils

Le prototype Dewoitine HD-730

Le prototype Dewoitine HD-730

-Création en septembre 1946 de l’Escadrille Ecole de la Méditerranée (EEM) basée à Cuers-Pierrefeu pour soulager l’EEA d’Hourtin. Elle dispose de quatre Loire 130, de quatre Bréguet Bizerte et des deux prototypes Dewoitine HD-730.
-Création en octobre 1946 de la 10ème flottille d’aviation navale. Rassemblée à Cherbourg-Querqueville, cette flottille doit à terme être basée à Arzew quand elle n’est bien sur par embarquée à bord du porte-avions Commandant Teste. Cette flottille dispose des escadrilles suivantes :

-Escadrilles 16C 18C et 22C : neuf chasseurs MB-159M, version navalisée du MB-159, le meilleur chasseur français en ligne en septembre 1948 à la ressemblance prononcée avec le Fw-190 allemand soit un total de vingt-sept chasseurs.

-Escadrilles 16R et 18R équipées chacune de six CAO-610, version améliorée du CAO-600 soit un total de douze appareils

-Escadrilles 18T et 20T équipées chacune de huit Latécoère Laté 299-5, version amélioré du Laté 299 soit un total de seize avions-torpilleurs

-Escadrilles 18B et 20B équipées chacune de neuf Loire-Nieuport LN-420, bombardier en piqué biplace successeur du LN-401

-Section de servitude et d’entrainement basée à terre avec huit Morane-Saulnier MS-474, version embarquée du MS-472 et quatre Dewoitine D-720M

Total : 27 Bloch MB-159M, 12 CAO-610, 16 Latécoère Laté 299-5, 18 Loire-Nieuport LN-420, 8 Morane-Saulnier MS-474, 4 Dewoitine D-720M soit un total de 84 appareils

Morane-Saulnier MS-474

Morane-Saulnier MS-474

-Évolution interne du Groupement d’hydraviation d’Afrique du Nord qui dispose au 1er janvier 1946  de douze Dewoitine HD-731, huit à Karouba pour les croiseurs de la 6ème Escadre Légère et quatre à Arzew pour le cuirassé Bretagne et le croiseur léger Latouche-Tréville (deux chacun).

Douze mois plus tard, le GH-AFN dispose de huit Dewoitine HD-731 à Karouba et de dix à Arzew suite à la mise en service du croiseur léger Gambetta et du transfert des croiseurs de bataille Dunkerque et Strasbourg. Cela entraine la création d’une escadrille des hydravions de Tunisie (EHT) et d’une escadrille des hydravions d’Algérie (EHA) soit un total de dix-huit appareils

-Création en octobre 1946 au profit du Commandement Antilles-Guyane de l’Aviation Navale (CANGAN) de l’escadrille 19T qui basée à Fort de France-Schoelcher dispose de douze hydravions Bloch MB-481 et de l’escadrille d’aviation navale des Antilles, une escadrille composite avec six Grumman G-36A, quatre CAO-700M et huit Lioré et Olivier Léo 456.

Au 31 décembre 1946, l’aviation navale dispose de 1173 appareils (499 hydravions, 12 autogires et 662 avions) soit une augmentation de 148 appareils

17-Aviation Navale (4)

Janvier à décembre 1943

Un hydravion CAMS-55 de la 4S1, escadrille stationnée à Karouba

Un hydravion CAMS-55 de la 4S1, escadrille stationnée à Karouba

-Création en janvier 1943 d’une Section de Servitude (S.S) à Calais : deux hydravions CAMS-55 et deux Bloch MB-131 de transport soit un total de quatre appareils.

Bloch MB-131, appareil multimoteur de transition pour accompagner l'expansion de l'Aviation Navale

Bloch MB-131, appareil multimoteur de transition pour accompagner l’expansion de l’Aviation Navale

-Création en juin 1943 de la 7ème flottille d’aviation navale (7ème FAN). Cette flottille est le groupe aérien du porte-avions Painlevé. Quand le porte-avions est à quai dans la rade-abri, la flottille est basée à Lanvéoc-Poulmic. Elle dispose des escadrilles suivantes :

-Escadrille 15R : neuf CAO-600

-Escadrille 7C :  huit Dewoitine D-790

-Escadrille 9C :  huit Dewoitine D-790

-Escadrille 9B :  neuf LN-401

-Escadrille 11T :  six Latécoère Laté 299

-Une Section d’Entrainement et de Servitude à terre pour entrainement et liaison : quatre NA-57 d’entrainement et deux SNCAO SO-30 de transport

Total : neuf CAO-600, seize Dewoitine D-790, neuf LN-401, six Latécoère Laté 299, quatre NA-57 et deux  soit un total de 46 appareils

Le SNCAO CAO-600, les "yeux" des porte-avions et parfois leurs griffes

Le SNCAO CAO-600, les « yeux » des porte-avions et parfois leurs griffes

-Création en octobre 1943 de l’escadrille 12C équipée de seize Dewoitine D-520, escadrille basée à Tan-Son-Nuth puis Cam-Ranh pour en assurer la protection rapprochée de la base.

La base navale de Cam-Ranh

La base navale de Cam-Ranh

camranh
Au 31 décembre 1943, l’Aviation Navale dispose de 925 appareils (441 hydravions 12 autogires et 472 avions) soit une augmentation de 46 appareils

17-Aviation navale (3)

Janvier à décembre 1942

Création en septembre 1942 au sein de la 3ème flottille d’aviation navale (3ème FAN) du CAAN de l’escadrille 9E équipée de douze CAO-700M, cette escadrille est basée à Lanvéoc-Poulmic.

Le Latécoère Laté 611, prototype du Laté 612

Le Latécoère Laté 611, prototype du Laté 612

Création en octobre 1942 d’une escadrille 20E équipée de neuf hydravions Latécoère Laté 612, ces hydravions appartenant à la 4ème Flottille d’Hydravions du CNMAN. Elle est basée sur l’Etang de Berre comme le reste de la flottille.

Création en mars 1942 de la 6ème flottille d’aviation navale (6ème FAN) basée à Hyères-Le Palyvestre. C’est le groupe aérien du porte-avions Joffre, le premier véritable «pont plat» de notre marine nationale. La 6ème FAN dispose des escadrilles suivantes :

-Escadrille 12R : neuf SNCAO CAO-600 utilisés pour l’observation et secondairement pour l’attaque et le torpillage

-Escadrille 6C : escadrille de chasse équipée de huit Dewoitine D-790

-Escadrille 8C : escadrille de chasse équipée de huit Dewoitine D-790

Essais d'appontage du Loire-Nieuport LN-401 à bord du Béarn

Essais d’appontage du Loire-Nieuport LN-401 à bord du Béarn

-Escadrille 16B : escadrille de bombardement équipée de neuf LN-401

-Escadrille 2T : escadrille de torpillage équipée de six Latécoère Laté 299

-Une Section d’Entrainement et de Servitude à terre pour entrainement et liaison : quatre NA-57 d’entrainement et deux Bloch de transport

Total : neuf CA0-600, seize Dewoitine D-790, neuf LN-401 six Latécoère Laté 299, quatre NA-57 et deux Bloch de transport soit un total de 46 appareils.

-Création d’une Section d’Entrainement et de Servitude (SES) à Arzew au printemps 1942 avec quatre CAMS-55 et quatre North American NA-57 soit un total de huit appareils

-Création au profit du CLAN en septembre 1942 de l’escadrille de chasse 10C équipée de douze Grumman G-36A

Consolidated Catalina de l'Aviation Navale

Consolidated Catalina de l’Aviation Navale

-Création au profit du CPAN en novembre 1942 de l’escadrille 13E à Nouméa avec huit Consolidated Catalina.

-Création au profit du CAEFAN de trois escadrilles : l’escadrille 9T officiellement créée en mars 1942 dispose à Djibouti de six Bloch MB-481; l’escadrille 13T officiellement créée en mars 1942  à Diego-Suarez équipée de six Bloch MB-481 et enfin de l’escadrille 11C qui assure la défense de Djibouti avec douze Grumman G-36A.

Au 31 décembre 1942, l’Aviation Navale dispose de 879 appareils (451 hydravions, 12 autogires et 416 avions) soit 117 appareils de plus