Japon (2) Histoire (1)

HISTOIRE DU JAPON

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Avant-Propos

Dans cette première partie, je vais aborder l’histoire du Japon. Bien évidement il ne s’agit pas de réaliser une thèse sur l’histoire de l’archipel mais de poser les bases de ma future uchronie.

Je ne vais donc que survoler l’histoire ancienne, médievale et moderne du Japon jusqu’au début de l’ère Meiji qui voit l’empire du soleil levant entrer dans le monde moderne, conciliant croyances et valeurs traditionnelles avec les technologies occidentales, permettant au Japon de ne pas subir le sort de la Chine qui forcée de s’ouvrir après des siècles de splendide isolement va se retrouver incapable de faire face aux pays occidentaux.

La partie uchronique (1939-1950) sera un peu différente mais finalement assez proche de l’histoire telle que nous la connaissons puisque les fondements et les forces sont identiques à savoir un pouvoir divin représenté par l’empereur Hiro-Hito et une élite militariste ultra-nationaliste qui rêve de se tailler un empire colonial permettant au pays de devenir autosuffisant.

Même pour l’histoire du conflit dont j’esquisserai les lignes pour aller jusqu’à la capitulation de septembre 1954, le schéma sera semblable avec des conquêtes (relativement) rapides qu’il s’agisse de l’Indochine, de la Birmanie, de la Malaisie, de Singapour, des Indes Néerlandaises et des Philippines.

Là où il y aura un changement ce n’est pas sur l’opération de décapitation contre Pearl Harbor mais sur les cibles. Après avoir été stoppé dans les Salomons où la bataille de Guadalcanal sera tout aussi féroce qu’OTL, les japonais lanceront une ultime offensive stratégique contre La Nouvelle Calédonie en octobre 1951.

Son échec marque un tournant car l’avance nippone est définitivement stoppée. Il faudra encore presque trois ans pour que les américains et les alliés ne parviennent à libérer leurs territoires des griffes japonaises.

Les opérations seront donc davantage concentrées sur l’Asie du Sud-Est et moins dans le Pacifique où les opérations seront bien plus limitées (Carolines, Mariannes, Wake et Guam). Il y aura également contrairement à l’histoire canonique des opérations contre Formose, la Chine et la Corée (la spectaculaire opération Phenix).

Dans la phase initiale de mes travaux, j’ai été tenté de réaliser l’opération Downfall contre le Japon mais à la réflexion je me suis dit que ce ne serait pas crédible. Disposant de la bombe atomique, craignant des pertes très élevées, les américains ne vont pas risquer la perte de milliers de soldats et l’anéantissement complet d’un pays. Comme OTL, deux bombes atomiques vont précipiter la capitulation japonaise.

Bien évidemment certains critiques pourront me reprocher l’irréalisme de mon conflit et de mes choix. Je l’accepte bien volontiers mais mon uchronie est «pseudo-réaliste» avec un réalisme limité et des envies personnelles.

Des origines à la renaissance impériale, une histoire du Japon

Les origines lointaines, très lointaines

L’archipel japonais commence à être peuplé 30000 ans avant le début de notre ère, suivant un schéma comparable aux autres civilisations humaines.

Vers 400 a.C, apparaît la civilisation Yayoi, une civilisation très influencée par la Chine et la Corée qui importe au Japon la technique de la riziculture inondée.

A la différence d’autres régions, ce développement de la riziculture ne va pas de paire avec le développement de l’élevage. La cueillette, la chasse et la pêche sont toujours pratiqués. La développement de la culture favorise l’augmentation de la population dans le sud et l’ouest de l’archipel même si les principaux bassins de population sont situés dans le centre et le sud.

600000 habitants habitent au Japon au 1er siècle, un million vers l’an 200. La première forme d’état structurée est assez tardive puisqu’il faut attendre 250 p.C pour qu’une première forme d’état émerge, c’est l’ère Yamato qui s’étend jusqu’au début du VIIIème siècle (710).

Dès cette époque, la région du Kansai (région de Kyoto, d’Osaka) s’impose comme le centre politique, l’introduction du bouddhisme au VI ème siècle favorisant l’unification de l’archipel. Le bouddhisme cohabite avec le taoïsme et le confucianisme même si peu à peu la religion de Bouddha devient une quasi-religion d’Etat.

Dès 604 on cite l’existence d’une constitution en dix-sept articles. En 663, le «Japon» échoue dans une première tentative d’invasion de la péninsule coréenne, cette tentative n’empêche pas que de nombreux «immigrés» coréens s’installent sur l’archipel. C’est à cette époque que l’état japonais se forme progressivement

Du 8ème au 12ème siècle, une culture classique se développe, très influencée par la Chine et la Corée même si à partir du 10ème siècle, la culture japonaise s’émancipe peu à peu des modèles continentaux.

C’est à cette même époque que le pouvoir impérial fait face aux clans qui vont se partager le pouvoir, des famines touchent régulièrement le pays entrainant une insécurité endémique. En conséquence émerge une classe sociale de combattants les bushi.

Durant cette période de 400 ans appelée l’ère de Code (Ritsuryo). Cette période n’est pas uniforme puisqu’on peut la découper en trois périodes, la première de 750 à 850 voit la maison impériale encore dominante. Pour échapper à l’influence des moines bouddhistes de Nara, la capitale quitte cette ville pour Nagosha en 784 puis Kyoto dix ans plus tard.

De 850 à 1050, c’est la domination du clan Fujiwara. Le pouvoir impérial s’efface au profit d’un régent, régents qui se succèdent de manière héréditaire. D’autres clans contestent le pouvoir des Fujiwara jusqu’à aboutir à une guerre, la guerre de Genpei (1180-85).

Inévitablement ces conflits ont des conséquences sur la société et sur l’agriculture qui doit également faire face à une hausse des températures entre le milieu du 7ème siècle et le début du 12ème siècle.

On assiste à de nombreuses famines et à une contraction des surfaces agricoles. Pour éviter les conséquences terrifiantes de mauvaises cultures rizicoles, l’empire impose la mise en culture d’autres céréales.

Pour faire face aux famines, le pouvoir central livre du riz et des grains aux régions touchés, accorde des exceptions fiscales et organise des cérémonies religieuses. Ces famines entraînent une augmentation de la mortalité liées directement aux famines ou aux épidémies qui font des ravages sur des corps affaiblis. La fécondité baisse et la population stagne.

Sur le plan culturel, le Japon connait une véritable floraison culturel, fortement influencé par la Chine avec le bouddhisme qui évolue vers une forme de religion d’état. Au milieu du IXème siècle cependant, une culture originale émerge, culture qui associée à une langue nationale s’émancipe de la Chine.

Vers 900, une nouvelle classe de combattants émerge. Les bushi émergent pour faire face à l’augmentation de l’insécurité aussi bien dans les villes que dans les campagnes. A peu près à la même époque, on assiste à une proto-féodalisation du pays, de nombreux grands domaines exemptés d’impôts voient le jour ce qui entraine une chute des revenus impériaux.

Le Moyen-Age japonais (12ème-16ème siècle)

Le Moyen Age japonais commence à la fin du douzième siècle suite à la fin de la guerre de Genpei (1180-85). Cette guerre civile à opposé le clan Miramoto (Gen) et le clan Taira (Pei) pour le contrôle du trône impérial.

Le clan Miramoto l’emporte ce qui marque la fin de l’ère Heian et le début de la période Kamakura. Le cœur du pouvoir quitte la plaine du Kansai pour celle du Kanto, la région de Tokyo, ces deux régions luttant pour la suprématie sur l’ensemble de l’archipel.

Le shogunat détient la réalité du pouvoir, le trône impérial n’à qu’une fonction symbolique. En 1219, le trône impériale tente de renverser le shogunat mais échoue ce qui renforce la puissance du shogunat au détriment du trône.

De nombreuses institutions sont mises en place pour consolider l’emprise du shogunat sur le trône impérial.

Le shogunat des Hojo (clan Kamakura) bénéficie en 1272 de la division en deux branches de la dynastie impériale. Les tentatives d’invasion mongoles en 1274 et 1281 (avec l’épisode du kamikaze «vent divin») renforcent encore le pouvoir du shogunat.

Néanmoins, le manque de terres et de revenus rend le paiement des mercenaires difficile pour ne pas dire délicat. En 1318, un nouvel empereur (Go-Daigo) accède au trone, bien décidé à reprendre la réalité du pouvoir. Après deux tentatives infructueuses (1324 et 1331), le shogunat Hojo prend fin en 1333 après la guerre du Genko (1331-33). C’est la Restauration Kemmu.

Cette restauration du pouvoir impérial se double d’un brassage social et d’un essor économique, le shintoïsme et le bouddhisme connaissant un profond renouvellement. Le pouvoir féodal reste cependant instable avec de nouveaux conflits de pouvoir, le délitement de l’Etat central s’annonce déjà.

En 1335 éclate une nouvelle rébellion, la rébellion Nakasendai. Elle est réprimée par Askhikaga Takaugi qui se révolte l’année suivante contre l’empereur Go-Daigo qui doit s’exiler en 1336.

Remplacé par un nouvel empereur plus malléable, il ne renonce pas et ce sont deux cours impériales que se font face. Dès 1338, Ashikaga Takaugi prend le titre de shogun même si il faut attendre en 1392 pour que commence le deuxième shogunat. En 1397, l’empereur de Chine le reconnaît comme le «Roi du Japon». Il s’appuie à la fois sur la noblesse de cour et sur l’aristocratie guerrière.

Ce deuxième shogunat perd l’intégralité de sa substance en 1441 avec l’assassinat du dernier Ashigara. Il existe toujours un shogun à Kyoto mais la réalité du pouvoir repose sur des seigneurs et des potentats locaux qui se disputent entre eux quand ils ne doivent pas réprimer des révoltes locales notamment celles menées par des communautés paysannes qui n’hésitent pas à contester l’ordre social.

Sur le plan culturel, on assiste au brouillage des limites entre culture céleste et culture populaire, la période étant aussi marquée par l’émergence du théâtre No. Les échanges avec la Chine restent toujours aussi dynamiques. La population double quasiment en quatre siècles passant de 7 à 13 millions d’habitants.

Après 1550,un nouveau régime émerge avec trois hommes forts. Oda Nobunaga au pouvoir de 1560 à 1582, le général Toyotami Hideyoshi de 1560 à 1598 (qui lance une répression contre les chrétiens et subit deux échecs en Corée en 1592 et 1596) qui laisse un pays unifié (pays qui ne comporte pas encore Hokkaïdo) et enfin Le général Tokugawa Ieyasu lui succède et devient shogun en 1603. C’est le début de l’ère Edo.

De la période d’Edo au réveil de l’ère Meiji (1603-1868)

En 1603, c’est le début de la période Edo, période de plus de deux siècles puisqu’elle s’étend jusqu’en 1868, date à laquelle commence l’ère Meiji (éclairée).

Si à l’origine, le pays d’ouvre à l’étranger aux investissements comme à l’influence culturelle et religieuse, rapidement l’archipel se ferme aux européens ce qui ne l’empêche pas de connaître une phase d’essor démographique et économique de la fin du 16ème siècle au début du 18ème.

Parallèlement sur le plan culturel et idéologique, le Japon est profondément marqué par un néo-confucianisme qui rigidifie les structures sociales tout en permettant l’apparition de formes d’art parvenues jusqu’à nos jours comme le kabuki (théâtre japonais épique, très codifié) ou le haku, de petits poèmes courts pour ne pas dire minimalistes.

En 1605, le fils de Tokugawa Ieyasu devient shogun mais n’à aucun pouvoir effectif jusqu’à la mort de son père en 1616. Les grands féodaux sont mis au pas et reçoivent l’interdiction de rencontrer l’empereur.

Soixante-trois ans plus tôt en 1542 avait eu lieu les premiers contacts entre l’occident et le Japon, des contacts culturels, commerciaux et religieux puisqu’en 1549 les premiers missionnaires débarquent au pays pour évangéliser le Japon, le pays comptant 700000 chrétiens en 1605.

Le christianisme est d’abord vu favorablement car il permet de concurrencer le bouddhisme mais en 1613, il est interdit et vingt-cinq ans plus tard, il à disparu signe que les conversions étaient plutôt tièdes.

Ce revirement s’explique tout simplement par la crainte partagée en Asie comme en Europe que la division religieuse n’entraîne la division politique.

Un temps on encouragea le commerce avec l’étranger mais les conséquences économiques et politiques font que des mesures protectionnistes sont prises.

En 1635, les japonais ont interdiction de se rendre à l’étranger et quatre ans plus tard, en 1639 les portugais sont interdits, seuls les néerlandais sont autorisés à vivre et commercer au Japon. Le pays se ferme quasi-complètement à l’étranger.

Le pays s’etend avec la colonisation à partir de 1640 du sud de l’île d’Hokkaïdo. Entre 1651 et 1709, c’est l’apogée du régime Tokugawa.

Peu à peu le shogunat va s’enfoncer dans une crise politique et économique. La population stagne (entre 28 et 33 millions), des mauvaises récoltes entraînent des famines dévastatrices (1732, 1783 à 1787 et 1833 à 1839). On assiste néanmoins à un début d’industrialisation alors que fin 18ème, toute l’île d’Hokkaïdo est sous contrôle japonais pour empêcher une alliance entre la Russie et les Aïnous.

Les tensions avec l’Occident se multiplient et le Japon peut craindre de subir le même sort que la Chine. Heureusement pour le pays du soleil levant, quand le régime shogunal entrera en agonie (après 1850), les pays européens auront d’autres préoccupations.

Commodore Perry

Le Commodore Perry

En 1853, le commodore Perry arrive en baie d’Edo. Sa puissance de feu oblige le shogun à accepter l’ouverture du pays au commerce notamment américain. Des traités inégaux sont signés avec les pays occidentaux en 1858 sur le modèle chinois. Son auteur est assassiné en 1860.

C’est la fin du shogunat. Totalement discrédité par son incapacité à résoudre la crise politique et la crise économique, le shogun voit l’empereur privé depuis des siècles de tout pouvoir véritable devient le point de ralliement des mécontents.

Le dernier shogun Tokugawa abdique fin 1867 et le 3 janvier 1868 à lieu la restauration impériale mais il faudra attendre mai 1869 pour que les derniers partisans du shogunat acceptent de se rendre.

Meiji

L’empereur Mutsuhito connu ultérieurement sous le nom de Meiji (éclairé)

En 1868 avec l’arrivée de l’empereur Meiji au pouvoir, le Japon effectue une véritable mutation en s’ouvrant à nouveau à l’étranger mais à la différence de la Chine qui devient le jouet des puissances occidentales, le Japon va concilier (ou du moins tenter de le faire) les technologies modernes avec un substrat culturel et idéologique propre, lui permettant de ne pas subir les humiliations répétées de l’Empire du milieu.

Japon (1) Avant-Propos

UNE AUTRE SECONDE GUERRE MONDIALE
TOME 5 : LE JAPON ET SES ALLIES

AVANT PROPOS

Après plus d’un an consacré aux Etats-Unis (septembre 2015-décembre 2016), je passe enfin à un nouveau tome de l’oeuvre d’une vie, une uchronie consacré à une seconde guerre mondiale alternative.

Après un tome 1 consacré à la France trop détaillé, un tome 2 à l’Allemagne commencé d’une certaine façon (aussi détaillée que la France) et terminée d’une autre (plus synthétique), j’ai trouvé avec le tome 3 consacré à la Grande-Bretagne un véritable équilibre, ni trop détaillé pour perdre le lecteur ni trop synthétique pour ne pas donner suffisamment de chair, de corps à un récit que j’espère vivant et passionnant.

Avec le Tome 4 consacré aux Etats-Unis, j’ai poursuivi le même modèle que le Grande-Bretagne mais en ajoutant des informations sur l’après guerre ce qui m’à conduit à devoir anticiper sur le conflit dans le Pacifique mais également sur le conflit en Europe ce qui va me pousser à mettre à jour certains faits avancés dans le tome 1 notamment les constructions navales.

J’espère ainsi avoir le temps (mais j’en doute) de mettre à jour le tome 1 sur la France pour que l’oeuvre soit la plus cohérente possible. Néanmoins si je n’ai pas le temps, je tiens à préciser que si il y à contradiction entre deux événements, c’est l’écrit le plus récent qui prime.

Avec ce Tome 5 consacré au Japon, j’espère atteindre enfin un vrai équilibre. J’espère surtout le rediger plus rapidement pour enfin pouvoir rédiger le récit du conflit.

L’organisation de ce tome sera semblable aux précédents avec tout d’abord une présentation historique, synthétique voir sommaire pour l’histoire avant le point de divergence (novembre 1939), plus détaillée ensuite.

La deuxième partie sera consacrée à la géopolitique du Japon, la volonté de créer une sphère de coprospérité (un empire colonial en termes moins hypocrites), les relations internationales avec les Etats-Unis, l’URSS, la France, la Grande-Bretagne _ennemis potentiels_ mais aussi les relations avec l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste _alliés plus ou moins importants_ . Il sera également l’occasion de parler des alliés japonais qu’ils soient officiels ou officieux.

La troisième partie sera consacrée à l’histoire de la Marine japonaise, les prémices lointains, l’histoire moderne (avec l’oeuvre d’un ingénieur maritime français Emile Bertin) et son évolution durant la Pax Armada.

La quatrième partie sera consacrée aux armes de la marine japonaise qui se distinguent guère des autres pays participants au conflit sauf peut être dans le domaine des torpilles et les redoutables «Long Lance».

La cinquième partie sera consacrée aux cuirassés et croiseurs de bataille japonais avec certains navires anciens mais aussi des navires modernes très puissants, les quatre Yamato avec leurs neuf canons de 460mm n’ayant aucun équivalent dans le monde.

Dans le domaine des porte-avions, les japonais n’ont rien à envier aux américains. L’Aéronavale japonaise est une arme d’élite avec des pilotes très entraînés qui allaient faire passer de sales moments aux navires et aux avions américains. Elle va cependant peiner à se renouveler et à croître ses moyens, son déclin contrastant cruellement avec l’expansion de l’aéronavale américaine.

La septième partie sera consacrée aux croiseurs lourds, objet d’une course remplaçant celle des cuirassés entre le Japon et les Etats-Unis après le traité de Washington. Ces puissants navires vont se heurter violemment à leurs homologues américains.

La huitième partie sera consacrée aux croiseurs légers. Si le Japon va s’illustrer dans le domaine des croiseurs lourds, dans le domaine des croiseurs légers, il va se montrer un peu en retrait, n’ayant guère d’appétence pour ce type de navires.

La neuvième partie sera consacrée aux destroyers. Avec la classe Fubuki, les japonais vont mettre en place une sorte d’étalon mondial du destroyer obligeant les autres grandes marines à réagir selon la maxime qui veut que l’adoption d’un système d’armes par un pays impose aux autres de s’en équiper. Les classes suivantes mis à part les Akitzuki ne seront que des redites des Fubuki.

La dixième partie sera consacrée aux sous-marins. Ces derniers occupent une place importante dans la stratégie navale nippone.

Les résultats vont être cependant décevants en raison de déficiences techniques, de classes multiples générant des problèmes logistiques et un choix contestable de viser les navires de guerre plutôt que les navires de soutien ou les navires marchands.

On verra même certains commandants de sous-marins être sanctionnés pour avoir utilisé leur pouvoir de nuisance et de destruction contre des navires de charge plutôt que contre des escorteurs !

La onzième partie sera consacrée aux navires légers. A la différence des américains, les japonais ne s’équiperont que de peu de navires légers qu’il s’agisse de véloces vedettes lance-torpilles, de patrouilleurs ou d’escorteurs, l’escorte étant méprisée par une marine où régnait un esprit offensif et quand la décision fut prise d’investir dans l’escorte, il était déjà trop tard……. .

Même chose pour les navires de soutien. Comme nous le verrons dans la douzième partie, la logistique sera négligée, le manque de navires de maintenance et de ravitaillement empêchant de tirer le maximum du potentiel de navires de combat dont les capacités n’avaient rien à envier à celles de leurs ennemis américains (sans compter l’entrainement de leurs équipages sans équivalent notamment dans le combat de nuit).

La treizième partie sera consacrée à l’aéronavale qu’il s’agisse de l’aviation embarquée, de l’hydraviation et d’unités basées à terre. La rivalité avec l’aviation de l’armée de terre va générer de regrettables doublons et faire perdre du temps et des moyens au Japon, doublons d’autant plus regrettables que le pays n’en à pas les moyens.

La quatorzième partie sera consacrée à l’infanterie de marine japonaise et aux navires amphibies, le Japon étant le premier pays à mettre en service un LSD.

La quinzième partie sera consacrée aux bases et aux arsenaux japonais. On parlera essentiellement des bases métropolitaines comme Kure Maizuru Sasebo et Yokosuka mais également des bases en outre-mer ainsi que des facilités offertes notamment par la Thaïlande.

Le Japon va également réutiliser des bases ennemies capturées mais faute de temps et de moyens, leur impact sur la stratégie et la logistique japonaise seront limitées.

La seizième partie sera consacrée à l’ordre de bataille de la marine japonaise en septembre 1948 ainsi que les constructions décidées durant le conflit.

La dix-septième partie sera consacrée à l’armée de terre japonaise, son histoire, l’organisation de ses grandes unités, ses uniformes, ses armes et ses véhicules.

Enfin la dix-huitième et dernière partie sera consacrée à l’armée de l’air qui comme pour les Etats-Unis est semi-autonome, dépendant du haut commandement de l’armée de terre.

On étudiera son histoire, son organisation, ses tactique et l’évolution de son parc aérien qui de bonne facture en septembre 1948 va peu à peu décliner, la faute à une industrie incapable de fournir autant d’avions que son homologue américaine.

Et comme d’habitude je vous souhaite une agréable lecture. N’hésitez pas à laisser des commentaires et à recommander ce blog à vos amis amateurs d’uchronie

Claus,maître d’Uchronia

Message à mes lecteurs (6)

En ce 6 octobre 2017 je viens de terminer le postage du tome 4 concernant les Etats-Unis. Logiquement, le tome 5 sera consacré au Japon. Je suis actuellement en pleine phase de relecture et j’espère pouvoir commencer à poster d’ici une petite dizaine de jours.

J’ai déjà commencé le tome 6 consacré à l’Italie qui sera l’avant-dernier des tomes majeurs. En effet après le tome 7 consacré à l’URSS, je passerai à des nations secondaires voir très secondaires ne nécessitant un développement poussé.

J’en profite pour préciser que pour les tome 8 et suivants je ne parlerai que des systèmes d’armes terrestres et aériens développés par ces pays, me contenant de lister les armes, les avions et les véhicules que j’ai abordé dans d’autres tomes. Je renverrai donc pour les personnes intéressées aux différents articles du blog.

Etats Unis (137) Armée de l’Air (11)

Les avions de l’USAAF (6) : entrainement

Avant-propos

Quand l’avion apparaît, c’est un être fragile capable de porter tout juste son pilote. Heureusement, l’avion prend rapidement du poids et seulement quelques années plus tard, des passagers peuvent embarquer à bord d’un appareil.

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Etats Unis (136) Armée de l’Air (10)

Les avions de l’USAAF (5) : avions de transport

Avant-propos

Après la glaciation du front à l’automne 1914, les alliés comme les allemands cherchent d’obtenir la percée avec un grand P pour mettre fin à un conflit qui de frais et joyeux devient violent, sanglant et meurtrier.

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Etats Unis (135) Armée de l’Air (9)

Les avions de l’USAAF (4) : avions d’observation

Avant-propos

Le scepticisme vaincu, les premiers avions acquis par les armées de terre étaient destinés à la reconnaissance, à l’observation et à la conduite de tir au profit de l’artillerie, permettant d’accompagner la portée toujours croissante de l’artillerie.

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