Le Conflit (15) Norvège (15)

Naturellement de nombreux destroyers vont être commandés et construits, les Fleet Destroyer pouvant aussi bien escorter des grosses unités qu’attaquer les lignes de communication ennemies au canon et à la torpille.

Durant le second conflit mondial la Royal Navy va construire huit type Q, huit type R, huit type S, huit type T, huit type U, huit type V, huit type W, huit type Z, six type Ca (sur huit commandés et mis sur cale), huit type Ch, quatre type Co (deux abandonnés sur cale et deux annulés), huit type Cr et quatre Ce (quatre annulés et non baptisés). Certains navires dès leur mise en service ou peu après sont transférés à des marines étrangères moins par altruisme et générosité qu’en raison d’une pénurie de main d’œuvre.

Le HMS Queenborough

Un mot d’abord sur les huit type Q. En septembre 1948 quatre sont en achèvement à flot et quatre encore sur cale. Ces huit navires sont baptisés HMS Queenborough (mis en service le 25 septembre 1949), Quadrant (5 septembre 1949), Quail (27 octobre 1949), Quality (8 février 1950), Quentin (17 septembre 1950), Quiberon (8 janvier 1951), Quickmatch (12 mars 1951) et Quilliam (7 mai 1951).

Ces huit destroyers forment la 23th Destroyer Flottilla. Celle-ci est envoyée en Méditerranée pour opérer contre l’Italie essentiellement.

Cette flottille va vite être amputée de trois navires, le Queenborough ralliant l’Australie en février 1952, les Quadrant et Quilliam la marine canadienne, opérant dans l’Atlantique et en Mer du Nord.

Les cinq autres vont rester en Méditerranée jusqu’à la fin du conflit, certaines unités étant coulées dans la Mare Nostrum.

Les unités survivantes vont être transformées en frégates ASM pour contrer les sous-marins rapides qui pouvaient facilement distancer les escorteurs du second conflit mondial mais ceci est une autre histoire.

Les destroyers type Q 2ème série sont baptisés HMS Valhalla (mis en service en septembre 1951), Valkyrie (septembre 1951), Valorous (septembre 1951), Vanessa (décembre 1951), Vanity (mars 1952), Vanoc (mars 1952), Vanquish (juillet 1952) et Vectis (juillet 1952).

Formant la 24ème flottille de destroyers, elle est déployée en mer du Nord pour opérer aussi bien en escorte de convois (escorte directe ou groupes de couverture), en escorte de grandes unités ou en missions autonomes comme l’attaque des lignes de communication au canon et à la torpille.

Quatre destroyers de ce type sont perdus durant le conflit, le Valhalla est victime d’une mine magnétique au large de Narvik le 14 septembre 1952, le Valorous coule suite à une collision avec un transport de troupes le 8 juin 1953, le Vanessa est coulé par un chasseur-bombardier allemand le 12 juin 1953 alors que le Vectis est torpillé par le U-189 lors de l’opération BOREALIS le 11 octobre 1953.

Les survivants sont utilisés comme destroyers jusqu’à leur désarmement survenu en 1964 (Valkyrie), 1965 (Vanity Vanoc) et 1966 (Vanquisher) et leur démolition, le projet de les transformer en frégates ayant été abandonné pour des raisons techniques et budgétaires.

Le HMS Rotherham

Les huit destroyers type R sont mis en service en 1951 et 1952. Les HMS Rotherham et Racehorse sont mis en service en décembre 1951, les HMS Raider Rapid Redoubt en janvier 1952, les HMS Relentless Rocket Roebuck en février 1952.

Formant la 25th Destroyer Flottilla ils sont déployés en mer du Nord. Deux d’entre-eux sont perdus, le Rotherham victime de l’aviation allemande au large de Tromso le 14 octobre 1952 et le Roebuck victime d’une mine en baie d’Heligoland le 14 janvier 1954.

Les six autres connaissent des sorts différents, les Racehorse et Raider sont transformés en frégates ASM, les Rapid et Redoubt sont transférés au Pakistan après l’indépendance du pays issu de l’empire des Indes alors que les Relentless et Rocket sont transférées à l’Egypte.

HMS Saumarez

Les huit destroyers type S sont mis en service entre février et juillet 1952 soit un rythme plutôt soutenu. Le HMS Saumarez est mis en service en février, les HMS Savage Scorpion Scourge Serapis en mars, le HMS Shark en mai, le HMS Success en juin et le HMS Swift en juillet.

Formant la 26ème flottille de destroyers elle opère en Méditerranée basculant dans l’Océan Indien en juillet 1953, une flottille amputée de deux navires, le Savage victime de vedettes lance-torpilles italiennes en janvier 1953 et le Swift coulé par l’aviation allemande en mars 1953.

Les six autres vont participer aux opérations OVERLORD et ZIPPER avant de rester stationnés à Singapour jusqu’à leur désarmement à la fin des années soixante, les navires ayant été modernisés entre-temps.

Le Saumarez et le Scorpion sont revendus à la marine birmane, les Scourge Serapis Shark Success proposés à des pays étrangers (Thaïlande, Inde et Phillipines) sont finalement démolis à Singapour n’ayant donc jamais revu la métropole depuis leur construction.

Le HMS Teazer

Les huit destroyers type T sont mis en service entre septembre et décembre 1952, le HMS Teazer et le HMS Termagant sont mis en service en septembre, le HMS Tenancious et Troubridge en octobre, les HMS Terpsichore et Tumult en novembre et enfin les HMS Tuscan et Tyrian en décembre.

Formant la 27th Destroyer Flottilla, ils vont opérer en mer du Nord et en Arctique ne subissant aucune perte. Si le Teazer et le Tenancious sont désarmés en 1964 et 1965 toujours en destroyers, les six autres désarmés entre 1967 et 1970 étaient à l’époque des frégates anti-sous-marines.

Logiquement les huit destroyers type U forment la 28ème flottille de destroyers opérant en mer du Nord de leur admission au service actif à la fin du conflit. A noter que dès le neuvage deux unités sont transférées à la marine néerlandaise en exil.

Le HMS Grenville

Le HMS Grenville est mis en service en décembre 1951 tout comme le HMNLS Van Galen qui n’est autre que le futur ex-Ulster. Les HMS Ulysses et Undaunted sont mis en service en mars 1952 un mois après le HMNLS Isaac Swers qui aurait du être mis en service sous le nom de HMS Undine.

Le HMS Ursa est mis en service en juillet 1952, le HMS Urchin en septembre et le HMS Urania en octobre 1952.

Sept des huit destroyers de ce type survivent au conflit, le HMS Grenville étant coulé en juin 1952 lors d’un combat antisurface contre des Zerstörer allemands qui assuraient la couverture d’un convoi côtier, couverture non repérée par le destroyer qui avait été détaché avec son sister-ship HMS Ursa pour faire un mauvais sort au convoi. Si le Ursa n’est que légèrement endommagé, le Grenville est coulé après avoir encaissé une torpille et une volée d’obus de 127mm.

Les deux destroyers néerlandais sont cédés après guerre à la Koninklijke Marine. Les cinq destroyers encore en service au sein de la marine britannique auraient du être transformés en frégates mais sont finalement modernisés comme destroyers et désarmés entre 1969 et 1971.

Le HMS Verulam

Les huit destroyers de type V sont mis en service en 1953 pour former la 29th DF. Les HMS Venus et Vigilant sont mis en service en mars 1953, les HMS Verulam et Valentine en avril 1953, les HMS Virago et Hardy en mai, le HMS Vixen en juillet et le HMS Volage en août.

Cette unité va opérer en Méditerranée et en Adriatique à une époque où l’Italie est sur le point de basculer. Elle va opérer jusqu’à l’été 1954 mais son envoi dans l’Océan Indien est annulé car le besoin ne se faisait pas ou plus sentir. La flottille va rester en Méditerranée jusqu’en 1962 avant de rallier la Métropole, les navires étant désarmés entre 1964 et 1966.

La situation des huit destroyers type W est similaire puisque sur les huit construits deux vont immédiatement passer sous pavillon étranger en l’occurrence le pavillon de la jeune (1947) marine sud-africaine. Néanmoins pour calmer les afrikaners les plus extrémistes la marine britannique doit accepter que ces deux destroyers soient détachés aux Antipodes.

Les deux destroyers en question sont feu les HMS Wessex et Whelp qui après quelques jours sous pavillon britannique deviennent en décembre 1952 les HMSAS Transvaal et Rhodesia.

Le HMS Wager

Les autres type W sont mis en service en septembre 1952 (HMS Kempenfelt Wager), en novembre 1952 (HMS Wakeful), en janvier 1953 (HMS Whirlwind), en février 1953 (HMS Wizard) et en mars 1953 (HMS Wrangler). Ces six destroyers forment la 29th Destroyer Flottilla.

Déployée en Méditerranée elle participe à différentes opérations jusqu’à la fin de la guerre en Europe, poussant jusqu’au mois de juin.

Elle bascule ensuite dans l’Océan Indien pour relever certaines unités engagées et participer au retour des forces alliées dans tous les territoires jadis occupés par les japonais. Ces destroyers sont succinctement modernisés puis désarmés au milieu des années soixante et démolis.

Les huit destroyer type Z vont former au sein de la Home Fleet la 30ème flottille de destroyers. Pour des raisons industrielles ces navires vont être mis en service dès 1950/51. Deux d’entre-eux vont rallier la marine norvégienne dès leur mise en service, les Zephyr et Zealous mis en service en septembre 1950 sous les noms respectifs de Gyller et Aeger le second étant d’ailleurs coulé durant le conflit.

Le HMS Zebra

Les HMS Myngs et Zambesi sont mis en service en mars 1951, le HMS Zebra en juin, le HMS Zenith en juillet, le HMS Zest en octobre et enfin le HMS Zodiac en novembre 1951.

Outre l’Aeger, le Myngs est coulé par des vedettes lance-torpilles allemandes le 14 août 1952 au large de Narvik alors qu’il venait de couvrir un nouveau raid commando contre une batterie côtière en construction.

Une torpille arrache sa proue et après l’échec d’une prise en remorque par son sister-ship Zodiac le commandant prend la décision de saborder le navire ce qui lui sera reproché au cours d’une enquête de commandement, enquête vite classée pour des raisons politiques.

La flottille reste en mer du Nord jusqu’à la fin du conflit en Europe, subit une période de travaux avant de passer trois mois en Méditerranée de juin à septembre 1954 puis dans l’Océan Indien et dans le Pacifique d’octobre 1954 à décembre 1956.

Rentrés en métropole les cinq destroyers sont transformés en frégates rapides (travaux menés de 1957 à 1959) ce qui permet de prolonger leur carrière jusqu’en 1969 date à laquelle ces frégates sont désarmées et démolies.

Les classes suivantes forment une nouvelle classe C divisé en sous-classes (Ca, Ch,Co, Cr et Ce), ces classes ne seront que partiellement construites en raison de besoins couverts et de la fin proche du conflit.

Sur les huit unités type Ca prévues seulement six sont achevées, les deux destroyers abandonnés sur cale étant les Cassandra et Carysfort.

Le HMS Caprice est mis en service en janvier 1953, le HMS Caesar en janvier 1953, le HMS Cavendish en février 1953, le HMS Cambrian en mars 1953, le HMS Carron en avril 1953 tout comme le HMS Cavalier.

Formant la 31st Destroyer Flottilla, elle opère sous l’autorité de la Home Fleet jusqu’à la fin du conflit en Europe, participant notamment à l’opération BOREALIS. Sortant indemne de la guerre en Europe, ces six destroyers rallient l’Asie du Sud-Est pour opérer sous l’autorité de la British Eastern Fleet.

Ils vont rester sur zone jusqu’en 1957 avant de rentrer en métropole pour être modernisés avant un séjour en Méditerranée de 1959 à 1962 date de leur retour au sein de la Home Fleet où ils vont opérer jusqu’en 1964/65 date de leur désarmement.

Les huit destroyers de type Ch sont en revanche tout achevés, formant la 32th Destroyer Flottilla elle aussi placée sous l’autorité de la Home Fleet.

Le HMS Chaplet

Le HMS Chaplet est mis en service en juin 1953 en compagnie du HMS Chequers, les HMS Charity et Chieftain en août 1953, les HMS Chevron et Childers en septembre 1953, les HMS Cheviot et Chilvarous en octobre 1953.

Ces destroyers sortent tous indemnes du second conflit mondial et restent en service jusqu’au milieu des années soixante, étant désarmés entre 1965 et 1967. Tous sont démolis à l’exception des Charity et Chieftain qui sont revendus à la marine mexicaine après modernisation.

Sur les huit type Co, quatre seulement seront achevés, deux seront abandonnés sur cale (et donc démantelés) et deux annulés avant leur mise sur cale.

Cela ne laisse donc que quatre navires qui sont mis en service après la fin de la guerre en Europe en l’occurrence en juin 1954 (Comus Concord) et en juillet 1954 (Contest Consort).

Le Cockade et le Constance sont demantelés sur cale, les Comet et Cossack sont abandonnés le 30 novembre 1953 avant toute construction.

Formant la 34th DF avec les quatre destroyers type Ce, ces destroyers vont opérer dans la Home Fleet jusqu’à leur désarmement à la fin des années soixante. Ils sont proposés à des marines étrangères mais ne trouve aucun acquéreur et sont donc tous démolis.

Les huit type Cr sont eux tous achevés. La 33rd Destroyer Flottilla est déployée en mer du Nord avec deux unités de la marine canadienne, les HCMS Crescent et Crusader sont mis en service en avril 1953, les HMS Croziers et Crystal en juin 1953, le HMS Crispin en juillet 1953, le HMS Creole en août 1953, le HMS Cromwell en septembre 1953 et enfin le HMS Crown en novembre 1953.

Ils vont participer aux derniers combats en Europe avant de passer dans l’Océan Indien à l’été 1954 trop tard pour participer aux grandes opérations mais à temps pour assurer des missions de pacification.

Ils restent déployés dans la région jusqu’en septembre 1958 (sauf les destroyers canadiens) avant de rallier la Méditerranée pour un déploiement qui s’achève en octobre 1967 quand ils sont retirés du service à leur retour en métropole. Ils sont ensuite démolis.

Les destroyers type Ce ne vont être que quatre, les quatre derniers étant annulés avant même la mise sur cale essentiellement pour des raisons de planification industrielle.

Les quatre navires construits sont les HMS Centaurus Celt Celi et Ceolis, des navires mis en service respectivement en septembre, octobre, novembre et novembre 1954 soit donc après la fin du conflit. Ils vont opérer en compagnie de la 34th DF et vont connaître un sort identique.

Les destroyers de la marine britannique qui ont participé à la Campagne de Norvège (1948) et qui y ont survécu vont continuer à attaquer les navires allemands et surtout à escorter cuirassés et porte-avions.

Naturellement tous ne seront pas là pour participer à BOREALIS ou pour goûter au retour de la paix en Europe.

Le HMS Jervis

Le 10 octobre 1951 le HMS Jervis couvre un raid commando dans la région de Stavanger, un raid destiné à évacuer plusieurs scientifiques norvégiens de haut niveau dont le double-jeu avait été découvert par les allemands et leurs alliés, les tristement célèbres « Quisling».

L’opération terminée, le destroyer se replie mais tombe dans une embuscade tendue par des S-Boote. Six torpilles sont lancées, deux sont détruites par l’artillerie légère du destroyer, une tombe au fond, un se perd dans la nuit mais deux frappent le destroyer qui coupé en deux coule rapidement. Maigre consolation pour les survivants, les scientifiques sont parvenus en Grande-Bretagne et les vedettes responsables ont été détruites le lendemain par les Bristol Beaufighter du Coastal Command.

Le HMS Eclipse

Le 8 novembre 1951 le destroyer HMS Eclipse appareille de Newcastle pour retrouver un convoi à protéger en direction de Scapa Flow. Le temps est magnifique mais se dégrade au bout de quelques heures. Le brouillard tombe et dans ces moments les collisions sont nombreuses.

Le destroyer balayant la mer à la recherche des navires protégés voit avec horreur l’étrave du pétrolier Esso King émerger à tribord. Rien ne peut empêcher la collision, l’étrave du pétrolier coupant le destroyer en deux. Si l’avant coule rapidement l’arrière émerge permettant aux marins d’évacuer dans de relatives bonnes conditions.

Le 17 juin 1952 à lieu la Bataille du Cap Nord le grand affrontement dans cette zone. De nombreux navires sont coulés comme par le HMS Pakenham coulé alors qu’il protégeait le cuirassé King George V. Il encaisse une torpille et des obus de 127mm qui lui sont fatales. Au cours de la même bataille le HMS Fearless est surpris par le croiseur de bataille Oldenburg qui le fusille avec son artillerie secondaire (canons de 105mm).

Le 17 juillet 1952 le HMS Opportune est victime d’une mine allemande au large des Lofoten. Une brèche de 8m sur 4m s’ouvre immédiatement. Les avaries semble d’abord sous contrôle mais une alerte aérienne empêche de prendre le navire en remorque.

L’attaque passée, le destroyer est sur le point de chavirer. Impossible de le prendre en remorque tant la situation est dégradée.

La mort dans l’âme le commandant doit ordonner l’évacuation des derniers survivants avant qu’un autre navire ne l’achève avec une torpille et une floppée d’obus de moyens calibres.

Le 8 août 1952 le destroyer HMS Fury est victime d’une mine magnétique allemande. Sérieusement endommagé, on espère néanmoins le sauver mais la menace de l’aviation allemande entraine son évacuation avant que d’autres navires britanniques ne l’achève pour éviter qu’il ne soit récupéré par les allemands.

Le HMS Jupiter est coulé le 11 octobre 1953 par une batterie côtière remuante lors de l’opération BOREALIS. Cette batterie qui couvrait Narvik était restée silencieuse et mieux camouflée que ces consœurs avait échappé aux missions de reconnaissance et étonnamment à la résistance norvégienne.

Cette batterie disposait de deux canons de 127mm et de deux canons de 150mm issus de Zerstörer désarmés ou immobilisés en Norvège et qui ne pouvaient rentrer en Allemagne pour être totalement remis en état.

Le destroyer britannique se met en position pour tirer mais avant même d’ouvrir le feu il est visé par les canons allemands selon un tir «inconfortablement précis» selon le témoignage d’un survivant.

Il est touché par six obus de moyen calibre. Désemparé, il chavire et coule rapidement en laissant fort peu de survivants.

En ce qui concerne les sous-marins la marine britannique à des ambitions modestes à la différence de l’ennemi allemand. Il faut dire que les besoins et les objectifs de la RN sont différents de la Kriegsmarine.

HMS Amphion

Le WEP (War Emergency Programm) finance la commande de trente-deux sous-marins, seize type S et seize type A (plus connus sous le nom de Classe Amphion). Tous ces navires vont être construits mais si les Amphion ont tous été construits comme prévus, les seize type S deviendront finalement huit type S et huit type V.

Douze d’entre-eux sont mis en service avant la fin de la guerre et quatre une fois le second conflit mondial terminé. Les unités dès leur mise en service sont envoyées dans l’Océan Indien (les quatre unités mises en service après guerre resteront en mer du Nord).

Trois unités sont mises en service en 1952 (le HMS Amphion le 8 octobre, le HMS Astute le 30 octobre et le HMS Auriga le 12 novembre), cinq unités en 1953 (HMS Aurochs le 1er février, le HMS Alcide le 9 février, le HMS Aidernay le 21 février, le HMS Alliance le 6 juillet et le HMS Ambush le 9 septembre) et quatre unités avant la capitulation japonaise en l’occurence le HMS Anchorite le 14 février 1954, le HMS Andrew le 21 février 1954, les HMS Affray et Aeneas le 30 mars 1954.

Ces douze sous-marins forment deux flottilles de six submersibles, les 10thet 12th Submarine Flottilla.

Les quatre unités arrivées trop tard sont le HMS Alaric le 15 octobre 1954, le HMS Artemis le 3 mars 1955, le HMS Artful le 12 mars 1955 et le HMS Acheron le 8 août 1955.

Ces sous-marins performants sont modernisés au milieu des années soixante et seront désarmés entre 1974 et 1980.

Les seize sous-marins type S sont finalement achevés en huit type S et huit type V. Les huit type S sont baptisés du nom de sous-marins coulés durant le conflit en l’occurence les HMS Tarpon Swordfish Spearfish Umpire Sunfish Satyr Unbroken et Unison.

A noter que les quatre derniers ont d’abord été baptisés P-191, P-192, P-193 et P-194 avant d’être rebaptisés.

Ces huit sous-marins sont mis en service en juin 1950 et octobre 1951. Ils forment une nouvelle flottille, la 13th Submarine Flottilla qui est envoyée en Méditerranée en un seul bloc à la fin de l’année 1951 (NdA plus d’informations dans le tome suivant). Ces sous-marins sont désarmés au milieu des années soixante.

Les huit sous-marins type V sont une évolution du type S. Ils sont baptisés HMS Venturer Viking Velt Vampire Vox Vigourous Virtus et Visigoth.

Mis en service entre septembre 1952 et août 1953, ils forment la 14th Submarine Flottilla qui va opérer en mer du Nord sous autorité de la Home Fleet.

Deux unités sont perdues, le HMS Venturer perdu le 14 août 1953 alors qu’il venait de déposer des commandos et des armes pour la résistance norvégienne.

Surpris en surface par un hydravion allemand, il plonge en urgence mais le Bv138 peut larguer trois charges de profondeur qui sont fatales au submersible britannique. La seconde unité détruite est le HMS Visigoth qui à été visiblement victime d’une mine en baie d’Heligoland entre le 5 et le 10 février 1954. Les autres sous-marins type V vont être désarmés entre 1966 et 1969.

Le programme de guerre va aussi prévoir la commande de navires légers d’escorte, des destroyers légers type Hunt et des frégates type River.

Un Hunt type IV

En ce qui concerne les Hunt, douze type IV avaient été commandés dès l’ouverture des hostilités puis intégrés avec seize unités supplémentaires au WEP. Cela porte le total des navires commandés à vingt-huit mais quatre sont rapidement rétrocédés à la marine sud-africaine réduisant le nombre de navires à vingt-quatre.

Ultérieurement deux unités seront transférées dès leur neuvage à la marine norvégienne en exil, une unité sera transférée à la marine australienne et plus précisément à son entité déployée en Méditerranée après la perte du HMAS Lake Bathurst le 7 septembre 1953. Après guerre deux Hunt IV seront transférés à la marine danoise.

Les Hunt de la marine britannique vont former de nouvelles flottilles, quatre flottilles recevant les désignation de 40th 41th 42ndet 43rd Destroyer Flottilla. Les deux premières vont opérer en mer du Nord, la troisième en Manche et la dernière en Méditerranée. A noter que la 43rd DF ne va recevoir finalement que quatre navires, deux destroyers filant sous les couleurs norvégiennes

Les quatre premiers navires sont mis en service à la fin de l’année 1949 respectivement le 7 août (HMS Andromache Answer Antagonist Antaeus) et vont former le cœur de la 40th DF.

Les quatre unités suivantes sont attribuées à l’Afrique du Sud, unités baptisées du nom de batailles de l’histoire sud-africaine à savoir le HMSAS Mogersfontein Stormberg Kambula Ulundi, des navires mis en service respectivement le 27 octobre 1949 pour les deux premiers et le 21 février 1950 pour les deux derniers.

Pas moins de dix Hunt IV sont mis en service dans la marine britannique en 1950. Les HMS Anzac et Aphrodite mis en service respectivement le 30 mars et le 4 avril 1950 complètent la 40ème flottille de destroyers.

Les HMS Approach et Arcadian mis en service les 15 et 30 mai 1950 respectivement activent la 43ème flottille de destroyers et ne vont pas tarder à rallier la Méditerranée même si ils arriveront trop tard pour participer à la phase active de la Campagne de Grèce (NdA as usual plus de détails dans le Tome 14).

Les HMS Ardent et Agosy mis en service respectivement les 8 juillet et 12 août 1950 permettent l’activation de la 41ème flottille de destroyers. En revanche les HMS Atlantis et Admirable mis en service respectivement les 30 septembre et 12 octobre 1950 vont rallier la 43ème flottille.

Les HMS Asperity et Austere mis en service les 14 novembre et 9 décembre 1950 vont eux rallier la 41ème flottille.

Les unités suivantes mises en service les 20 et 27 mai 1951 devaient permettre l’activation de la 42ème flottille déployée en Manche mais finalement ces deux unités vont être transférées à la marine norvégienne en exil devenant les HMNoS Spleiner et Draug.

Les deux dernières unités mises en service en 1951 au sein de la Royal Navy sont les HMS Adversary et Awake qui vont permettre de compléter l’équipement de la 43ème flottille, ces navires étant mis en service respectivement le 9 septembre et le 30 octobre 1951.

Les six derniers Hunt IV de la marine britannique sont mis en service en 1952. Les deux premiers baptisés HMS Aztec et Abelard sont mis en service respectivement le 4 janvier et le 12 février et vont rejoindre la 41ème flottille elle aussi déployée en mer du Nord.

Les HMS Asgard et Agate mis en service respectivement les 3 mars et 4 avril 1952 vont permettre l’activation de la 42ème flottille de destroyers, flottille réduite à seulement quatre unités avec l’arrivée des HMS Agressor et Agile mis en service respectivement les 30 mai et 6 juin 1952.

Ces unités vont opérer à la fois en escorte de convois mais aussi en soutien aux opérations littorales que ce soit lors de raids menés contre la navigation allemande que lors des raids commandos, les Hunt couvrant souvent les raids commandos.

Sur les seize Hunt IV déployés au sein de la Home Fleet quatre vont être coulés par les allemands, le HMS Andromache est victime de l’aviation allemande au large de Narvik le 14 mars 1951 (trois bombes de 250kg), l’Antagonist saute sur une mine le 8 février 1952 au large des Lofoten, l’Aztec est torpillé par un sous-marin allemand en mer du Nord le 10 octobre 1953 alors que son sister-ship Austere est lui aussi victime d’une anguille en baie d’Héligoland le 17 février 1954.

Les autres Hunt IV seront retirés du service dans l’immédiat après guerre en raison de leur usure et de l’impossibilité de les transformer pour les adapter à une nouvelle forme de guerre.

Aux côtés des destroyers de type Hunt IV des frégates de classe River supplémentaires sont commandées, seize exemplaires dans le cadre du WEP, seize exemplaires à l’automne 1949.

En revanche une commande de trente-deux exemplaires envisagée en juin 1951 est finalement annulée pour des raisons militaires (besoins couverts) et industrielles (limite de l’outil industriel britannique). Cela porte les unités de classe River à un total de 64 exemplaires pour la marine britannique.

la frégate Annan de classe River

Les seize frégates de classe River commandées en septembre 1948 sont baptisées HMS Evenlode Fal Findhom From Glenarm Halladale Helforde Helmsdale Inver Lagan Lachy Lossie Mean Monnow Moune et Mayola.

Les HMS Evenlode Fal Findhom et From sont mises en service en décembre 1949 permettant l’activation d’une 10th Escort Flottilla qui déployée en mer du Nord va couvrir les convois arctiques à destination de l’URSS.

Les HMS Glenarm Halldale Helforde et Helmsdale mises en service en mars 1950 permettent l’activation d’une 12th EF qui basée à Devonport va assurer des escortes transatlantiques et transmanches notamment durant la période où l’Allemagne occupe le Benelux et le Nord-Est de la France.

Les HMS Inver, Lagan, Lachy et Lossie mises en service en juin 1950 vont compléter l’équipement de la 10th EF alors que les HMS Meon Monnow Moune et Moyola mises en service en septembre 1950 vont compléter l’équipement de la 12th EF.

Les seize frégates de classe River commandées en septembre 1949 sont baptisées HMS Nadder Nene Ozani Parret Plym Ribble Shiel Taff Tary Tees Terne Torridge Towy Ush Windrush et Wye.

Les HMS Nadder Nene Ozanu et Parret mises en service en avril 1951 activent la 14th EF stationnée ) Devonport alors que les HMS Plym Ribble Shiel et Taff activent une 16th EF déployée en mer du Nord, les trois premières étant mises en service en septembre 1951, la quatrième en novembre de la même année.

La 14th EF complète ses moyens avec les HMS Tarry Tees Terne et Torridge mises en service respectivement en novembre 1951, février 1952, février 1952 et juin 1952.

la 16th complète ses moyens avec les HMS Towy Ush Windrush et Wye mises en service respectivement en juin 1952 pour la première, juillet 1952 pour la seconde, août 1952 pour la troisième et août 1952 pour la quatrième.

NdA : pour des raisons de commodité, j’aborderai la question des pertes liées à la guerre des convois dans la partie consacrée à la Campagne de France pour les convois transatlantiques et dans le Tome consacré au Front Russe pour ce qui est des pertes liées aux convois arctiques. Il n’est pas impossible qu’il y ait parfois des redites mais je préfère la répétition à l’omission.

Des navires légers vont également être commandés en l’occurrence trente-six dragueurs de mines océaniques type Algerine et vingt-quatre dragueurs de mines côtiers type Bangor soit un total de soixante navires commandés dans le cadre du WEP. Trente-deux vedettes lance-torpilles et quarante-huit vedettes dites de sureté sont également commandées.

Ces premières commandes seront suivies également d’autres pendant le conflit portant le total à quatre-vingt seize dragueurs de mines (seize Algerine et vingt Bangor), à cent-trente deux vedettes lance-torpilles et quatre-vingt seize vedettes de sureté.

Des navires de soutien vont également être commandés dans le cadre du programme de guerre aussi bien pour la Royal Navy que pour la Royal Fleet Auxiliary (RFA).

Ce sont quatre navires-ateliers, deux mouilleurs de mines, deux bâtiments-base d’aviation, quatre pétroliers de 15000 tonnes type Dale, six pétroliers-caboteurs type Ranger, quatre cargos rapides et huit cargos lents.

Grande-Bretagne (39) destroyers (2)

Destroyer HMS Amazone et Ambuscade

Les prototypes des Fleet Destroyer

Si la Royale ou la Regia Marina durent construire dès la fin du premier conflit mondial de nouveaux torpilleurs, de nouveaux contre-torpilleurs/destroyers en raison d’une flotte usée par le premier conflit mondial et de l’arrêt des constructions majeures durant la guerre, la Royal Navy comme l’USNavy n’avait pas ce besoin en raison d’une flotte pléthorique.
On connait le cas des Flush-decker américains dont certains furent mis en réserve dès l’achèvement, passant toute leur carrière en réserve. Si certains furent réarmés au profit des gardes-côtes ou cédés à des marines de la région, beaucoup ne connurent jamais le service actif et furent rapidement envoyés à la démolition.
Le cas de la Royal Navy n’était pas aussi compliqué mais la présence de nombreux destroyers type V&W rendait illusoire la construction de nouveaux destroyers.
Néanmoins les V&W avaient été conçus au cours du premier conflit mondial, les technologies évoluaient vite et il fallait éviter que les destroyers de la Royal Navy soient déclassés.
Aussi en novembre 1923, l’Amirauté lança un appel à projet auprès des principaux chantiers navals britanniques pour de nouveaux modèles de destroyers. Loin de choisir la rupture technologique, l’armement devait se composer de quatre canons de 120mm et de six tubes lance-torpilles comme les V&W, l’amélioration était attendue au niveau de la vitesse et de la distance franchissable.
Ce sont les chantiers historiques Yarrow et Thornycroft qui l’emportent, construisant chacun un navire, ces navires allant servir de prototypes aux futurs Fleet Destroyer, les neuf flottilles (A à I) construites jusqu’aux Tribal soit un total de soixante dix-sept navires. Si le premier construisit le HMS Ambuscade, le second lança et acheva le HMS Amazone.

Carrière opérationnelle

HMS Ambuscade

HMS Ambuscade

-Le HMS Ambuscade (D38) est mis sur cale aux chantiers navals Yarrow le 8 décembre 1924 lancé le 15 janvier 1926 et mis en service le 9 avril 1927.
Il effectue une partie de sa carrière dans l’Atlantic Fleet (ex et future Home Fleet) mais va être essentiellement déployé en Méditerranée jusqu’en mars 1931 quand il est mis en réserve jusqu’en juin 1932. De décembre 1932 à février 1937, il sert de navire d’essais et d’expérimentation.
Immobilisé par un grand carénage entre février 1937 et mai 1940 (avec notamment le remplacement des turbines en mauvais état et source de soucis quasi-permaents), l’Ambuscade est remis en service comme stationnaire à Halifax jusqu’en septembre 1943 quand il rejoint à Portsmouth son demi-frère Amazone pour des taches de formation et d’entrainement au sein du Training Squadron.
Quand le conflit éclate, l’Ambuscade est immobilisé pour un petit carénage. Après un temps d’hésitation, il est décidé de le transformer en escorteur à long rayon d’action.

Le Douro de la Marinha Portuguesa

Le Douro de la Marinha Portuguesa

A noter que le modèle de l’Ambuscade à été choisit par la marine portugaise (Marinha Portuguesa) qui commanda cinq navires, les deux premiers étant revendus à la Colombie avant achèvement et remplacés par deux nouveaux navires.

HMS Amazon

HMS Amazon

-Le HMS Amazon (D39) est mis sur cale aux chantiers navals Thornycroft le 29 janvier 1925 lancé le 27 janvier 1926 et mis en service le 5 mai 1927. De 1936 à 1939, il est en réserve avant d’être réarmé au profit de l’école des torpilleurs installée à bord du HMS Venom.
Durant la guerre de Pologne, il sert d’escorteur au sein de la 18th Destroyer Flottilla avant que la fin du conflit ne le renvoie à sa mission d’entrainement des torpilleurs et d’essais de nouveaux projectiles.
Navire-école à partir de juin 1942 au sein du Training Squadron, il est transformé en escorteur océanique en septembre 1948. Stationné à Devonport, il forme un groupe occasionnel avec les destroyers type N de la marine polonaise libre et des chalutiers armés, assurant la protection de convois côtiers voir des missions de chasse au submersible en appui d’un convoi.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1370 tonnes (Amazon) standard 1192 tonnes pleine charge 1610 tonnes (Ambuscade)

Dimensions : (Amazon) longueur hors tout 95.02m largeur 9.60m tirant d’eau 2.90m (Ambuscade) longueur hors tout 98.15m longueur entre perpendiculaires 93.57m largeur 9.45m tirant d’eau 2.59m

Propulsion : (Amazon) deux groupes de turbines Brown-Curtiss alimentées en vapeur par trois chaudières développant 42000ch et entrainant deux hélices (Ambuscade) turbines à engrenages [modèle inconnu] alimentées en vapeur par trois chaudières Yarrow développant 35500ch et entrainant deux hélices

Performances : (Amazon) vitesse maximale 37 noeuds distance franchissable 3400 miles nautiques à 15 noeuds 5340 miles nautiques à 12.5 noeuds (Ambuscade) vitesse maximale 37 noeuds distance franchissable 3310 miles nautiques à 15 noeuds
Armement : quatre canons de 120mm (4.7 pouces) en quatre affûts simples sous masque, deux Pom-Pom antiaériens et six tubes lance-torpilles en deux plate-formes triples
Equipage : 138 officiers et marins

Destroyer classe A

Les premiers Fleet Destroyer

Comme nous venons de le voir, après une pause dans la construction de destroyer, l’Amirauté avait fait construire deux prototypes, deux démonstrateurs technologiques comme nous disons aujourd’hui pour savoir sur quel corpus technique s’appuyer.

Plutôt que de choisir un modèle plutôt qu’un autre, la Royal Navy mixa les deux modèles proposés _qui étaient de toute façon très proches_ mais par rapport aux HMS Amazone et Ambuscade, des améliorations vont être apportées :
-des canons à tir rapide (Quick Fire au lieu des Breech Loading des deux démonstrateurs)
-la pièce n°2 avec un angle élévé (+60°)
-Des plate-formes lance-torpilles quadruples au lieu des triples
-Des équipements anti-sous-marins (Asdic et grenades ASM) ainsi que la possibilité
de mener des missions de dragage de mines
-Une amélioration de la propulsion
-Des diesels alternateurs pour éviter d’utiliser les chaudières pour produire de la vapeur à des fins d’électricité.
Au final, l’affût à angle élévé n’est pas installé tout comme l’Asdic et les grenades ASM. Le projet pesait 200 tonnes de plus. Quand à la vitesse annoncée de 35 noeuds, elle ne fût jamais atteinte, les type A ne pouvant filer à pleine charge qu’à 31 noeuds. L’Acheron expérimenta les chaudières à haute pression mais les résultats étant décevants, il faudra attendre les destroyers du programme de guerre pour intégrer cette technologie.
Huit destroyers sont commandés suivis d’un neuvième baptisé Codrington, plus long avec un cinquième canon pour pouvoir servir de leader de flottille. Deux navires sont commandés par la Royal Canadian Navy (RCN), des navires quasi-identiques aux A de la Royal Navy avec néanmoins une coque renforcée pour naviguer dans les glaces.

Paradoxalement, ils étaient légèrement plus courts et d’un déplacement inférieur.

Carrière opérationnelle

Le HMS Codrington, flottilla-leader des type A

Le HMS Codrington, flottilla-leader des type A

-Le HMS Codrington (D65) est mis sur cale aux chantiers navals Swan Hunter & Wigham Richardson installés à Wallsend le 20 juin 1928 lancé le 7 août 1929 et mis en service le 4 juin 1930.

HMS Acasta

HMS Acasta

-Le HMS Acasta (H09) est mis sur cale aux chantiers navals John Brown & Company installés à Clydebank le 13 août 1928 lancé le 8 août 1929 et mis en service le 11 février 1930.

-Le HMS Active (H14) est mis sur cale aux chantiers navals Hawthorn Leslie & Company de Hebbum le 10 juillet 1928 lancé le 9 juillet 1929 et mis en service le 9 février 1930.

-Le HMS Antelope (H36) est mis sur cale aux chantiers navals Hawthorn Leslie & Company de Hebbum le 11 juillet 1928 lancé le 27 juillet 1929 et mis en service le 20 février 1930.

-Le HMS Anthony (H40) est mis sur cale aux chantiers navals Scotts Shipbuilding & Engineering Company de Greenock le 30 juillet 1928 lancé le 24 avril 1929 et mis en service le 14 février 1930.

HMS Ardent

HMS Ardent

-Le HMS Ardent (H41) est mis sur cale aux chantiers navals Scotts Shipbuilding & Engineering Company de Greenock le 30 juillet 1928 lancé le 26 juin 1929 et mis en service le 14 avril 1930.

-Le HMS Arrow (H42) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrongs de Barrow-in-Furness le 20 août 1928 lancé le 22 août 1929 et mis en service le 14 avril 1930.
-Le HMS Acheron (H48) est mis sur cale aux chantiers navals John I. Thornycroft & Company de Woolston le 20 août 1928 lancé le 22 août 1929 et mis en service le 14 avril 1930.

En septembre 1939, ils forment la 18th Destroyer Flottilla chargée de patrouilles dans les Western Approaches, dépendant de la Channel Force jusqu’en septembre 1944 quand ces navires sont réaffectés à la Home Fleet et redéployés à Rosyth.
Leur mission principale est l’escorte des grandes unités de la Home Fleet _cuirassés et porte-avions_ sans oublier la protection du trafic commercial et l’attaque des lignes de communication ennemies au canon et à la torpille.
Le Codrington victime d’une avarie est désarmé le 12 septembre 1945, l’Acasta et l’Active sont désarmés respectivement les 4 et 24 octobre 1945, l’Antelope est désarmé le 2 décembre, l’Anthony le 21 décembre, l’Ardent quitte le service actif le 4 janvier 1946 suivit de l’Arrow le 8 février et de l’Acheron le 21 mars 1946. Ils sont remplacés par huit destroyers type O.

Les neuf navires sont mis en réserve, mouillés dans le Loch Ewe. Ils sont entretenus par des équipes de gardiennage pour un éventuel réarmement, un réarmement plus aisé que pour des cuirassés ou des porte-avions.

Quand le conflit mondial éclate en septembre 1948, décision est prise de réarmer les type A et B comme escorteurs. Une inspection révèle le mauvais état du Codrington, de l’Active et de l’Anthony qui sont définitivement désarmés le 4 octobre 1948 et cannibalisés au profit des six autres qui sont transformés en escorteurs à long rayon d’action.

Ils perdent une partie de l’appareil évaporatoire pour augmenter leurs réserve en mazout, deux canons de 120mm (A et X) sont conservés, la DCA légère renforcée tout comme l’armement ASM, un Asdic étant également embarqué.

Caracteristiques Techniques (destroyers)

Déplacement : standard 1224 tonnes

Dimensions : longueur 98m largeur 9.8m tirant d’eau 3.7m

Propulsion : turbines à engrenages alimentées en vapeur par des turbines Amirauté (Thornycroft pour l’Acheron, Yarrow pour l’Anthony et l’Arden) dévellopant 34000ch et entrainant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 35 noeuds distance franchissable 4080 miles nautiques à 15 noeuds

Armement : quatre canons de 4.7 pouces (120mm) en quatre affûts simples sous masque (deux avant superposés A et B, deux arrière superposés X et Y), deux affûts antiaériens Pom-Pom et huit tubes lance-torpilles de 533mm en deux plate-formes quadruples

Equipage : 138 officiers et marins

Caracteristiques Techniques (HMS Codrington)

Déplacement : standard 1540 tons pleine charge 2012 tons

Dimensions : longueur 105m largeur 10,29m tirant d’eau 3.76m

Propulsion : turbines à engrenages alimentées en vapeur par des turbines Amirauté dévellopant 39000ch et entrainant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 37 noeuds distance franchissable 5000 miles nautiques à 15 noeuds

Armement : cinq canons de 4.7 pouces (120mm) en quatre affûts simples sous masque (deux avant superposés A et B, deux arrière superposés X et Y plus un entre les deux cheminées désigné Q), deux affûts antiaériens Pom-Pom et huit tubes lance-torpilles de 533mm en deux plate-formes quadruples

Equipage : 185 officiers et marins

Destroyers type B

Avant-propos

Suite à la construction des type A, les britanniques poursuivent sur la même voie en prévoyant au 1928 Naval Estimates la construction d’une nouvelle flottille de neuf destroyers. Logiquement, ils sont désignés comme des destroyers type B.

Entre les A et les B, les différences sont minimes à l’exception du leader flottilla. Comme on l’à vu le HMS Codrington était plus grand mais cela rendait son utilisation avec ses huit “subordonnés” délicates. Le HMS Keith avait la même taille que les huit autres type B mais cela l’empêchait d’accueillir tout l’état-major nécessitant l’utilisation d’un autre navire en l’occurence le Blanche.

Carrière opérationnelle

Le HMS Keith

Le HMS Keith

-Le HMS Keith est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 1er octobre 1929 lancé le 10 juillet 1930 et mis en service le 20 mars 1931.

-Le HMS Basilisk est mis sur cale aux chantiers navals John Brown & Company implantés à Clydebank le 18 août 1929 lancé le 6 août 1930 et mis en service le 4 avril 1931.

-Le HMS Beagle est mis sur cale aux chantiers navals John Brown & Company implantés à Clydebank le 11 octobre 1929 lancé le 29 septembre 1930 et mis en service le 9 avril 1931.

HMS Blanche

HMS Blanche

-Le HMS Blanche est mis sur cale aux chantiers navals Hawthorn Leslie & Company le 29 juillet 1929 lancé le 29 mai 1930 et mis en service le 14 février 1931.

-Le HMS Boadicea est mis sur cale aux chantiers navals Hawthorn Leslie & Company le 11 juillet 1929 lancé le 23 septembre 1930 et mis en service le 7 avril 1931.

-Le HMS Boreas est mis sur cale aux chantiers navals Palmers Shipbuilding & Iron Company installés à Yarrow le 22 juillet 1929 lancé le 18 juillet 1930 et mis en service le 20 février 1931.
-Le HMS Brazen est mis sur cale aux chantiers navals Palmers Shipbuilding & Iron Company le 22 juillet 1929 lancé le 25 juillet 1930 et mis en service le 8 avril 1931.

-Le HMS Brilliant est mis sur cale aux chantiers navals Swan Hunter de Wigham le 8 juillet 1929 lancé le 9 octobre 1930 et mis en service le 21 février 1931.

-Le HMS Bulldog est mis sur cale aux chantiers navals Richardson de Wallsend le 10 août 1929 lancé le 6 décembre 1930 et mis en service le 6 avril 1931.

Quand éclate la guerre de Pologne en septembre 1939, les neuf destroyers de type B sont affectés à la 19th Destroyer Flottilla, flottille basée à Douvres et dont la mission principale est l’escorte des convois et la lutte contre les sous-marins allemands.

Le 13 novembre 1939 au matin, le HMS Blanche escortait le mouilleur de mines Adventurer quand les deux navires pénétrent dans un champ de mines posé dans la nuit par des destroyers allemands. Si l’Adventurer est endommagé mais s’en sort, le Blanche après avoir heurté une mine chavire avec la mort d’un marin tandis que douze sont blessés.

Les huit autres navires sont progressivement désarmés au cours de l’année 1946. le Bulldog est désarmé le 2 mars, le Brilliant l’est le 14 avril, le Brazen est retiré du service le 5 mai, le Boreas l’est le 14 juin, le Boadicea le 5 juillet, le Beagle le 17 août, le Basilisk le 14 septembre et enfin le Keith le 8 novembre 1946.

Comme les destroyers de type A, les huit type B survivants sont mis en réserve, mouillés dans l’estuaire de la Clyde, dans une partie de la base de Faslane.

A la différence des type A, il n’est pas décidé de les réarmer comme escorteurs même si il est probable que ces navires encore en bon état ne vont pas tarder à reprendre du service pour protéger la navigation commerciale des sous-marins allemands.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1380 tonnes pleine charge 1820 tonnes 1442 et 1850 tonnes pour le Keith

Dimensions : longueur 98.5m largeur 9.8m tirant d’eau 3.7m

Propulsion : deux turbines à engrenages Parsons alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté dévellopant 34000ch et entrainant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 35 noeuds distance franchissable 4800 miles nautiques à 15 noeuds
Electronique : un ASDIC type 119

Armement : quatre canons de 4.7 pouces (120mm) en affûts simples sous masque, deux Pom-Pom simples de 2 pouces (40mm), deux plate-formes quadruples lance-torpilles de 533mm, vingt grenades ASM avec un rail de mouillage et deux projecteurs latéraux.

Equipage : (temps de guerre) 142 officiers et marins (Keith) 175 pfficiers et marins

Destroyers type C

Une brève carrière pour seulement cinq navires

Bien que les destroyers de type C ne soient plus en service en septembre 1939 mais déployés au sein de la marine canadienne, il est plus qu’utile pour la compréhension de l’histoire des destroyers britanniques d’en parler.

Les type C partent des plans du type B, sont élargis pour recevoir un canon antiaérien de 3 pouces (76mm) et si aujourd’hui le sonar/ASDIC est indispensable pour les navires médians de combat que sont les corvettes, frégates et destroyers, à l’époque ce n’était pas le cas, l’Amirauté alternant entre l’équipement ASM et de dragage de mines.

Les type A ayant reçu l’équipement de dragage de mines et les type B l’équipement ASDIC/grenades ASM, les type C reçurent le même équipement auxiliaire que les type A, embarquant seulement six grenades ASM.

Ils sont également plus lourds et plus longs avec une puissance propulsive supérieure pour maintenir une vitesse élevée, la vitesse étant considérée comme un moyen de protection en se dérobant aux coups de l’ennemi.

A l’origine il était prévu neuf navires pour constituter une flottille complète mais suite à la crise économique de 1929 et en signe de bonne volonté, le gouvernement d’union nationale de Ramsay MacDonald ne commanda jamais les quatre derniers navires.

Leur carrière dans la Royal Navy fût d’ailleurs brève, les cinq navires étant transférés à la marine canadienne en 1937/38 même si ils vont opérer avec d’autres destroyers de la marine britannique.

Carrière opérationnelle

HMS Kempenfelt

HMS Kempenfelt

-Le HMS Kempenfelt (D18) est mis sur cale aux chantiers navals J. Samuel White de Cowes le 18 octobre 1930 lancé le 29 octobre 1931 et mis en service le 30 mai 1932. Il est transféré à la marine canadienne en 1939 où il devient le HMCS Assiniboine.

-Le HMS Comet (H00) est mis sur cale au Portsmouth Royal Dockyard le 12 septembre 1930 lancé le 30 septembre 1931 et mis en service le 2 juin 1932. Transféré à la marine canadienne en 1938, il devient le HCMS Restigouche.

-Le HMS Crusader (H60) est mis sur cale au Portsmouth Royal Dockyard le 12 septembre 1930 lancé le 30 septembre 1931 et mis en service le 2 mai 1932. Il est transféré à la marine canadienne en 1938 et devient le HMCS Ottawa.

-Le HMS Cygnet (H83) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 1er décembre 1930 lancé 29 septembre 1931 et mis en service le 15 avril 1932. Cinq ans plus tard en 1937, il est transféré à la Royal Canadian Navy (RCN) où il devient le HMCS St. Laurent.

HMS Crescent

HMS Crescent

-Le HMS Crescent (H48) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 1er décembre 1930 lancé le 29 septembre 1931 et mis en service le 1er avril 1934. Trois ans plus tard, il est transféré à la marine canadienne où il devient le HMCS Fraser.

Pour leur carrière canadienne, je renvoie au tome consacré au Canada. Sachez simplement chers lecteurs qu’ils participent à la guerre de Pologne dans les Indes occidentales (les Antilles) en compagnie de deux destroyers type A et qu’ils sont toujours en service en septembre 1948 après avoir subit une évolution de leurs senseurs (embarquement d’un Asdic et débarquement de l’équipement de guerre des mines, renforcement de la DCA, embarquement de radars au détriment d’une plate-forme lance-torpilles).

Caractèristiques Techniques

Déplacement : standard 1397 tonnes pleine charge 1920 tonnes

Dimensions : longueur 100.3m largeur 10.1m tirant d’eau 3.8m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages Parsons alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté dévellopant 36000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 36 nœuds distance franchissable 5870 miles nautiques à 15 nœuds

Armement : quatre canons de 120mm (4.7 pouces) en affûts simples sous masque (deux avant «A» inférieur avant et «B» supérieure avant; et deux arrière, «X» supérieur arrière et «Y» inférieur arrière), un canon de 3 pouces (76mm) antiaérien entre les deux cheminées remplacé en 1937/38 par deux Pom-Pom simples, huit mitrailleuses de 12.7mm en deux affûts quadruples, deux plate-formes quadruples lance-torpilles de 533mm et six grenades ASM.

Equipage : 145 officiers et marins

Destroyers type D

Avant-propos

A la différence des type C, les type D sont toujours en service en septembre 1948 quand le second conflit mondial éclate (A quelques mois près, ils auraient été remplacés par les type Q) et contrairement au Comet et à ses sister-ships, le type D à été construit sur le schéma standard de huit navires plus un leader/conducteur de flottille.

Sur le plan technique, il y à peu de changements. Néanmoins, ils recoivent eux un Asdic et de nombreuses grenades ASM pour protéger à la fois des navires militaires mais également des navires marchands.

Carrière opérationnelle

HMS Duncan

HMS Duncan

-Le HMS Duncan (D99/I99) est mis sur cale au Portsmouth Royal Dockyard le 25 septembre 1931 lancé le 7 juillet 1932 et mis en service le 31 mars 1933.

-Le HMS Dainty (H53) est mis sur cale aux chantiers navals Fairfield de Govan le 20 avril 1931 lancé le 3 mai 1932 et mis en service le 22 décembre 1932.

-Le HMS Daring (H16) est mis sur cale aux chantiers navals Thornycroft de Woolston le 18 juin 1931 lancé le 7 avril 1932 et mis en service le 25 novembre 1932.
-Le HMS Decoy (H75) est mis sur cale aux chantiers navals Thornycroft de Woolston le 25 juin 1931 lancé le 7 juin 1932 et mis en service le 17 janvier 1933.

-Le HMS Defender (H07) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 22 juin 1931 lancé le 7 avril 1932 et mis en service le 31 octobre 1932.

-Le HMS Delight (H38) est mis en service aux chantiers navals Fairfield de Govan le 22 avril 1931 lancé le 2 juin 1932 et mis en service le 31 janvier 1933.

-Le HMS Diamond (H22) est mis en service aux chantiers navalss Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 29 septembre 1931 lancé le 8 avril 1932 et mis en service le 3 novembre 1932.

-Le HMS Diana (H49) est mis sur cale aux chantiers navals Palmers de Yarrow le 12 juin 1931 lancé le 16 juin 1932 et mis en service le 21 décembre 1932.

-Le HMS Duchess (H64) est mis sur cale aux chantiers navals Palmers de Yarrow le 12 juin 1931 lancé le 19 juin 1932 et mis en service le 27 janvier 1933.

A leur mise en service, ces neuf destroyers forment la 1st Destroyer Flottilla déployée en Méditerranée, effectuant une incursion dans le Golfe Persique et en mer Rouge (autonme 1933).

Après un carénage en Grande-Bretagne, les neuf type D sont redéployés à Hong-Kong (China Station), devenant la 8th Destroyer Flottilla.

Quand la guerre de Pologne éclate, la flottille moins le Diamond en carénage est déployée en Méditerranée. Devenue la 21th Destroyer Flottilla, le type D perd le Duchess le 12 décembre 1939 suite à une collision avec le cuirassé Barham.

Le conflit terminé, la 21ème flottille de destroyer reste en Méditerranée. Basée à Alexandrie, elle assure des missions de patrouille, d’escorte du trafic commercial voir des navires de guerre sans oublier l’attaque des lignes de communication ennemies au canon et à la torpille. Seule exception, le Dainty qui assure avec le Grafton la protection du Rodney.

Le 5 septembre 1948, la flottille est dispersée entre le Diana en escale à Haïfa avec sa compagnie de débarquement effectuant une mission de police, le Diamond en escale de courtoisie à Limassol, les Delight et Defender en entretien (le premier en carénage, le second en entretien à flot), le Duncan en exercice en mer, les trois derniers (Decoy Daring Dainty) étant à quai.

Les trois navires opérationnels à quai sont mis en alerte pendant que les navires en escale reçoivent ordre de rallier leur base pour ravitaillement, les travaux sur les Delight et Defender étant accélérés.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1397 tonnes pleine charge 1920 tonnes

Dimensions : longueur 100.3m largeur 10.1m tirant d’eau 3.8m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages Parsons alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté dévellopant 36000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 36 nœuds distance franchissable 5870 miles nautiques à 15 nœuds

Armement : quatre canons de 120mm (4.7 pouces) en affûts simples sous masque (deux avant «A» inférieur avant et «B» supérieure avant; et deux arrière, «X» supérieur arrière et «Y» inférieur arrière), un canon de 3 pouces (76mm) antiaérien entre les deux cheminées remplacé en 1937/38 par deux Pom-Pom simples, huit mitrailleuses de 12.7mm en deux affûts quadruples, deux plate-formes quadruples lance-torpilles de 533mm et vingt grenades ASM.

Quand la seconde guerre mondiale éclate, les canons de 4.7 pouces sont toujours là mais les Pom-Pom et les mitrailleuses de 12.7mm ont été remplacés par huit canons de 20mm Oerlikon.

Equipage : 145 officiers et marins