Le Conflit (121) Europe Occidentale (86)

Ordre de Bataille allié (8) Forces navales alliées

En guise d’avant-propos

Une chose ne change pas avec l’opération AVALANCHE : la géographie est toujours aussi contraignante pour les marines alliées. Seule consolation : c’est encore pire pour les allemands qui d’ailleurs n’ont pas déployé des forces navales importantes sur les côtes françaises pour des raisons qu’il est inutile de répéter ici.

En dépit du fait que les forces navales allemandes soient très limitées il est impossible de laisser le flanc occidental du dispositif allié sans couverture navale. Si le déploiement de cuirassés est surdimensioné, en revanche quelques croiseurs, quelques destroyers et autres escorteurs d’escadre (NdA nouveau nom regroupant contre-torpilleurs et torpilleurs d’avant guerre) sont plus qu’utiles pour empêcher l’intervention des S-Boote et pour bombarder les positions ennemies et ainsi faciliter l’avancée des forces terrestres que l’on espère foudroyante.

De plus ces unités légères accompagnées par des représentantes de la «poussière navale» pourraient se livrer à des démonstrations destinées à divertir l’ennemi de l’axe réel de progression des forces alliées.

Pour se donner le maximum de chances, les alliés décident de suspendre les convois transatlantiques le temps de l’opération AVALANCHE. Cette décision est loin de faire l’unanimité en dépit du fait que les stocks sont abondants. Les opposants à cette décision craignent que cela mette la puce à l’oreille des allemands.

Effectivement les U-Boot détecteront à partir du début du mois de juin une raréfaction des cibles mais si cette information sera remontée jusqu’au haut-commandement de la Kriegsmarine cela ne peut guère aider les allemands. Certes une opération majeure s’annonce mais l’arrêt des convois ne donne ni la date ni l’heure et encore moins le lieu de l’offensive.

Sur le plan organisationnel, les moyens français dépendaient de l’Escadre Légère du Nord (ELN) dont l’état-major s’est replié à Cherbourg. Rebaptisée 9ème Escadre en septembre 1950, elle opère en coordination avec la Home Fleet qui à créé un état-major spécifique baptisé Channel Command.

Pour coordonner l’action de ces deux entités, une Force Navale Combinée/Combined Naval Force est mise sur pied à Cherbourg. C’est un état-major franco-britannique dirigé par l’amiral Jones avec comme adjoint le contre-amiral Joybert.

La FNC/CNF ne possède aucun moyen en propre mais prend sous son aile des navires, des sous-marins et même des unités aériennes pour mener la mission d’appui et de couverture de l’opération AVALANCHE.

Elle dispose cependant de sous-ensembles de commandement baptisés ZA à ZF dirigés soit par un officier de marine britannique (ZA ZC ZE ZG) ou français (ZB ZD ZF) avec un adjoint de chaque pays, les officiers d’état-major étant français britanniques mais aussi polonais.

Le dispositif naval allié pour l’opération AVALANCHE est le suivant :

-Etat-Major de la Force Navale Combinée/Combined Naval Force (EM-FNC/CNF)

-Croiseur lourd HMS Albemarle détaché de Mer du Nord pour l’opération AVALANCHE, navire-amiral de la FNC/CNF

-Force ZA : navires de surface

-Croiseur léger (Al) HMS Southampton

-Croiseurs légers HMS Black Prince Diadem Minotaur Tiger

-Croiseur lourd Colbert

-Croiseur léger Lamotte-Picquet

-Contre-torpilleur/Escorteur d’Escadre Dupetit-Thouars

-Torpilleurs d’escadre Massena et Soult

-Croiseurs légers USS Philadelphia (CL-41) et Denver (CL-51)

-Croiseurs légers ORP Conrad et Dragon

-Destroyers ORP Warszawa et Cracow

-Force ZB : sous-marins

Si nombre de sous-marins français et britanniques sont déployés en mer du Nord certains vont opérer au nord de la Seine pour surveiller les côtes et détruire d’éventuels navires allemands par exemple ceux tentant d’évacuer des ports encerclés ou amenant des renforts pour éviter la voie terrestre.

-Sous-marins français déployés : Rolland Morillot La Praya Ile de Re Guadeloupe

-Sous-marins britanniques déployés : Undine Union Seawolf Shark Saracen Sea Devil

-Force ZC : navires légers de combat et d’escorte

-5ème DT : torpilleurs légers classe Le Fier Parisien Provençal Saintongeais


-6ème DT : torpilleurs légers classe Kabyle L’Algerien Le Sénégalais L’Arabe Le Marocain

-1ère DEO : corvettes classe Flower La Malouine La Dieppoise La Remoise et La Versaillaise

-8ème DEO : corvettes classe Flower La Quimperoise et la Cherbourgeoise

-Patrouilleur ASM L’Atlantique (P-33)

-Patrouilleurs de 700 tonnes Moustique Coléoptère Criquet Sauterelle (navires également utilisés pour le dragage de mines)

-Vedettes lance-torpilles VTB-11 12 16 18 20 22 37 38 39 53

-Destroyers légers classe Hunt : HMS Exemoor et Berkeley (11th DF), HMS Quorn (14th DF), HMS Tynedale (15th DF), HMS Chiddingfold (16th DF) et HMS Derwent (20th DF)

-Sloop classe Kingfisher HMS Puffin

-Sloop cclasse Black Swan HMS Flamingo Woodpecker Cygnet

-Corvettes classe Flower HMS Arabis Arbutus (1st EF), HMS Aconite Balsam (3rd EF) HMS Arrowhead Aubretia (5th EF) HMS Crocus Dahlia (11th EF)

-Frégates classe River HMS Dart Derg (2nd EF) HMS Jed Ness (4th EF)

-Vedettes lance-torpilles : MTB-11 15 MTB 23 27 31 56 58 60

-Force ZD : navires de guerre des mines

-Chalutiers armés L’Algeroise (II) et L’Oranie

-3ème DEL : aviso-dragueurs L’Impétueuse La Capricieuse La Batailleuse et La Boudeuse

-4th Minesweeping Flottilla : HMS Bangor Beaumaris Androssan

-7th Minesweeping Flottilla : HMS Aries Brave Chameleon

-Force ZE : navires de soutien

-Pétrolier-caboteur Blavet

-Ravitailleur d’hydravions Sans Souci

-Mouilleur de mines HMS Abdiel utilisé comme transport et comme ravitailleur

-Pétroliers Francol War Hinddoo et Bishopdale

-Force ZF : unités aériennes

Les moyens aériens destinés aux opérations navales sont fournies par l’Aviation Navale française et par le Coastal Command britannique. Les missions principales sont la défense ASM pour empêcher les U-Boot de menacer les convois de ravitaillement venus de la Bretagne et venus de Grande-Bretagne.

Deux barrages sont dressés, un au niveau de l’estuaire de la Seine et un second à l’entrée de la Manche, le premier étant tenu par les britanniques, le second par les français. Les unités suivantes sont déployées :

Aviation Navale

-Escadrille 1T : Latécoère Laté 299-7

-Escadrille 3T : Latécoère Laté 299-7

-Escadrille 1R : Bréguet Br790

-Escadrille 5E : Potez-C.A.M.S 143

-Escadrille 1B : Bloch MB-175T

-Escadrille 15T : Lioré et Olivier Léo 456

-Escadrille 3E : Latécoère Laté 612

-Escadrille 9E : CAO-700M

Coastal Command

-Squadron 22 : De Havilland Mosquito

-Squadron 130 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 204 : Short Sunderland

-Squadron 224 : Bristol Beaumont

-Squadron 612 : Blackburn Buccaneer

-Force ZG : navires amphibies

Pour mener des descentes qu’elles soient simulées ou non il faut des navires amphibies mais le nombre prévu du moins pour les premières opérations ne permettrait guère de grandes manœuvres puisque la marine française va déployer quatorze navires amphibies (quatre BDC six BDM et quatre BDI) et la Royal Navy dix navires amphibies (quatre LST, quatre LSM et deux LCI).

Finalement cela ne posera pas de problèmes car en dépit des difficultés rencontrées par les alliés, il n’y aura pas de grands de débarquements sur les côtes de la Manche comme nous en verrons en Norvège, en Méditerranée et dans le Pacifique. Seuls les commandos français, britanniques et d’autres pays mèneront des raids qui sèmeront la discorde et l’incertitude chez l’ennemi sans pour autant avoir un impact stratégique démentiel.

12-Torpilleurs légers (40)

Le Marocain

-Le Torpilleur léger Le Marocain est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) à Nantes le 25 novembre 1946 lancé le 4 décembre 1947 et mis en service le 15 juillet 1948.

Affecté à la 6ème DT, il quitte Lorient le 16 juillet pour entraînement de division qui l’occupe jusqu’au 21 août. Rentrés à Lorient le 22 août, les quatre torpilleurs légers passent à l’effectif de guerre le 23 août 1948 et sortent pour amariner les réservistes et les rappelés du 24 août au 1er septembre, rentrant à Lorient le 2 septembre et se tenant prête à reprendre la mer en cas de menace dans le Golfe de Gascogne.

Colonie

Caractéristiques Techniques de la classe Colonie

Déplacement : Washington 1150 tW en charge normale 1246 tonnes en surcharge de temps de guerre 1525 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 97.80m longueur entre perpendiculaires 91.50m largeur 9.60m tirant d’eau réel 4.125m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages alimentées en vapeur par trois chaudières développant à la PMN (Puissance Maximale Normale) 31500ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 34 noeuds distance franchissable : 2700 miles nautiques à 18 noeuds

Électronique : un radar de navigation, un radar de veille combinée, un radar de conduite de tir et un Asdic

Armement : quatre canons de 100mm modèle 1932 en deux pseudo-tourelles modèle 1937 (une avant et une arrière), huit canons Schneider de 37mm modèle 1941 en quatre affûts doubles (installés par paires à l’arrière), deux affûts doubles lance-torpilles Schneider de 550mm et deux grenadeurs de sillage avec vingt grenades.

Equipage : 136 officiers et marins (un officier supérieur commandant, six officiers subalternes, un premier maitre, quatre maitres, seize seconds-maitres et cent-huit quartiers-maitres et matelots)

12-Torpilleurs légers (39)

L’Arabe

-Le Torpilleur léger L’Arabe  est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine Maritime (ACSM) du Trait le 27 janvier 1947 lancé le 14 février  1948 et mis en service le 10 juillet 1948.

Affecté à la 6ème DT en compagnie de ses sister-ships L’Algérien Le Sénégalais et Le Marocain , le torpilleur léger L’Arabe sort pour un entraînement de division du 16 juillet au 21 août.

Rentré à Lorient le 22 août, les quatre torpilleurs légers passent à l’effectif de guerre le 23 août 1948 et sortent pour amariner les réservistes et les rappelés du 24 août au 1er septembre, rentrant à Lorient le 2 septembre et se tenant prête à reprendre la mer en cas de menace dans le Golfe de Gascogne.

12-Torpilleurs légers (38)

Le Sénégalais

-Le Torpilleur léger Le Sénégalais  est mis sur cale aux Chantiers Navals de France (CNF) à Caen le 24 septembre 1946 lancé le 4 octobre 1947 et mis en service le 14 juin 1948.

Son admission au service actif permet l’activation de la 6ème DT qui sort pour son premier entraînement de division du 16 juin au 12 juillet, date du retour de la division à Lorient.

Le 10 juillet 1948, L’Arabe est officiellement admis au service actif, rejoignant la 6ème DT et rejoint cinq jours plus tard par Le Marocain, permettant à la 6ème DT d’atteindre son format définitif.

La 6ème DT quitte Lorient le 16 juillet pour entraînement de division qui l’occupe jusqu’au 22 août, date du retour de la division à Lorient. Les quatre torpilleurs légers passent à l’effectif de guerre le 23 août 1948 et sortent pour amariner les réservistes et les rappelés du 24 août au 1er septembre, rentrant à Lorient le 2 septembre et se tenant prête à reprendre la mer en cas de menace dans le Golfe de Gascogne.

12-Torpilleurs légers (37)

L’Algérien

-Le Torpilleur léger L’Algérien  est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) sur leur site du Havre le 8 février 1946 lancé le 14 juin 1947 et mis en service le 15 mars 1948.

En attendant la mise en service du Sénégalais, l’Algérien est placé hors-rang sous l’autorité de la 3ème Escadre Légère.

L’Algérien quitte Lorient le 16 mars pour un entraînement dans le Golfe de Gascogne. Après une école à feux du 16 au 23 mars, il fait escale à Bordeaux du 24 au 29 mars avant un entraînement à la défense aérienne à la mer du 30 mars au 8 avril, une escale à Royan du 9 au 14 avril et un entraînement au combat antisurface du 15 au 22 avril, rentrant à Lorient le lendemain.

Le 1er mai 1948, l’Algérien quitte Lorient pour un nouvel entraînement. Après une école à feux du 1er au 10 mai et une escale à Saint Malo du 11 au 16 mai, il effectue un entraînement à la défense aérienne à la mer du 17 au 25 mai. Il fait escale à Cherbourg du 26 au 30 mai avant un entraînement au combat antisurface du 31 mai au 9 juin, date de son retour à Lorient.

Le 14 juin 1948, le torpilleur léger Le Sénégalais est officiellement admis au service actif, permettant l’activation de la 6ème DT. Affecté à  la 3ème Escadre Légère et basée à Lorient, elle doit si nécessaire contrer une éventuelle action de la marine espagnole dans le Golfe de Gascogne.

Le 16 juin 1948, la 6ème DT appareille pour son premier entraînement de division qui s’achève le 12 juillet, date du retour de la division à Lorient.

Le 10 juillet 1948, L’Arabe est officiellement admis au service actif, rejoignant la 6ème DT et rejoint cinq jours plus tard par Le Marocain, permettant à la 6ème DT d’atteindre son format définitif.

La 6ème DT quitte Lorient le 16 juillet pour entraînement de division qui commence par une école à feux du 16 au 23 juillet, la division faisant escale à Cherbourg du 24 au 27 juillet avant un entraînement à la défense aérienne à la mer du 28 juillet au 5 août, un ravitaillement à Lorient le 6, l’entraînement se terminant par une série de joutes antisurfaces du 7 au 21 août, l’Equipe Bleue (L’Algérien et l’Arabe) s’opposant à l’Equipe Rouge (Le Sénégalais et Le Marocain).

Rentrés à Lorient le 22 août, les quatre torpilleurs légers passent à l’effectif de guerre le 23 août 1948 et sortent pour amariner les réservistes et les rappelés du 24 août au 1er septembre, rentrant à Lorient le 2 septembre et se tenant prête à reprendre la mer en cas de menace dans le Golfe de Gascogne.

11-Torpilleurs d’escadre (8)

Le Siroco

Le torpilleur d'escadre Siroco à la mer

Le torpilleur d’escadre Siroco à la mer

-Le Siroco est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire-Penhoët sis à Saint-Nazaire. le 15 mars 1924 lancé le 3 octobre 1925 et armé pour essais le 21 juillet 1926. Il entre en armement définitif le 15 mai 1927, armé définitif le 1er juillet 1927 et le Siroco est admis au service actif le 5 février 1928.

A son admission au service actif, le Siroco est affecté à la 3ème flottille comme chef de flottille de deux escadrilles, la 5ème escadrille composée des Cyclone Mistral Simoun et la 7ème escadrille composée des Mars Le Fortuné La Railleuse et La Palme. Le Siroco reste chef de flottille (puis d’escadrille lors du changement de dénomination du 1er mars 1929) jusqu’au 30 mars 1930.

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons flottille et division, la 1ère flottille étant réduite à trois divisions (1ère, 3ème et 5ème DT), le Siroco appartenant toujours à la 5ème division avec le Cyclone et le Mistral.

En juillet 1935, la 5ème DT est transférée à la 2ème flottille dans l’Atlantique, devenant à cette occasion la 6ème DT avec toujours les mêmes membres à savoir le Cyclone, le Siroco et le Mistral.

La 6ème DT est engagée comme la majorité des navires de la marine nationale dans la guerre d’Espagne d’abord pour couvrir l’évacuation des ressortissants étrangers puis pour assurer un contrôle naval, contrôle qui se révélera bien vite illusoire, l’Allemagne, l’Italie et l’URSS étant juges et parties.

Quand éclate le second conflit mondial, le Siroco appartient toujours à la 6ème DT de la 2ème flottille intégrée à la 1ère escadre de la Flotte de l’Atlantique. Le dispositif de guerre voit la mise en place d’une Force de Raid et des Forces Maritimes de l’Ouest (FMO) composées essentiellement par les torpilleurs d’escadre pour des missions d’escorte entre Brest, Le Verdon, Gibraltar et Casablanca.

La 6ème Division de Torpilleurs (6ème DT) commence l’année 1940 par un traditionnel entrainement de division qui occupe les trois navires du 6 au 25 janvier avant une série d’escales  (Royan du 26 au 31 janvier, à Bordeaux du 2 au 7 février et à Biaritz du 8 au 12 février) et une nouvelle phase d’entrainement du 13 au 27 février, la 6ème DT rentrant à Brest le lendemain.

Le Siroco, le Cyclone et le Mistral sont en entretien à flot du 29 février au 17 mars, sortant pour essais du 18 au 20 mars puis pour remise en condition du 22 mars au 2 avril, date à laquelle ils rallient Cherbourg. Ils vont manoeuvrer avec la 11ème DT du 4 avril au 12 mai, faisant escale à Cherbourg du 13 au 20 mai avant de rentrer à Brest le 22 mai à l’aube.

Le 31 mai 1940, les torpilleurs Siroco, Cyclone et Mistral sortent pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, entrainement qui occupe la division du 31 mai au 25 juin, rentrant à Brest le lendemain.

Le Siroco effectue une école à feux du 1er au 9 juillet, rentrant à Brest le lendemain 10 juillet. Il participe ensuite aux essais (13 au 15 juillet) et à la remise en condition (17 au 27 juillet) du Cyclone qui venait de connaître une période d’indisponibilité estivale.

Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 29 juillet au 13 août, sortant pour essais (14 au 17 août) et pour remise en condition (19 août au 1er septembre) en compagnie de ses compères Cyclone et Mistral.

Le 12 septembre 1940, la 6ème DT quitte Brest pour un entrainement de division qui occupe les torpilleurs Siroco, Mistral et Cyclone du 12 septembre au 20 octobre 1940, ralliant Brest le lendemain.

Alors que le Cyclone est indisponible suite à une avarie mécanique, le Siroco et le Mistral sortent pour une école à feux du 28 octobre au 4 novembre, faisant escale à Lorient du 5 au 11 novembre puis à Quiberon du 12 au 15 novembre, rentrant le lendemain 16 novembre à Brest.

Le 23 novembre 1940, la 6ème DT sort pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, entrainement qui les occupent du 24 novembre au 12 décembre. Le Siroco et ses compères font escale à Nantes du 13 au 18 décembre avant de rallier Brest le 21 à l’aube.

Le 24 janvier,  le Siroco et le Mistral sortent pour entrainement, effectuant une école à feux du 24 au 31 janvier, font escale à Saint-Nazaire du 1er au 4 février avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 5 au 17 février, les deux torpilleurs rentrant à Brest le lendemain 18 février 1941.  Le Siroco et le Mistral décidément inséparables sortent à nouveau pour entrainement du 24 au 28 février, rentrant à Brest le lendemain 1er mars 1941.

Du 3 mars au 12 avril 1941, le Siroco est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Brest (dit aussi bassin Tourville) pour une remise en état complète et une modernisation de sa DCA avec deux canons de 37mm Schneider modèle 1941 et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40. Il reçoit également un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée

Armé pour essais le 22 avril, il sort en mer pour ses essais réglementaires du 23 au 27 avril puis pour sa remise en condition du 29 avril au 12 mai à chaque fois en compagnie du Cyclone, les deux torpilleurs faisant escale à Saint-Malo du 13 au 17 mai avant de rentrer le 18 mai à Brest.

Le 28 mai, le Siroco et le Cyclone quittent Brest pour participer aux essais et à la remise en condition du Mistral. Les trois contre-torpilleurs sont à  la mer pour les essais réglementaires du 29 mai au 1er juin puis pour remise en condition du 3 au 17 juin, les trois torpilleurs faisant escale à La Pallice du 18 au 21 juin avant de rallier Brest le lendemain 22 juin 1941.

Alors que le Cyclone est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage, le Siroco et le Mistral sortent ensemble pour une école à feux du 27 juin au 6 juillet, faisant escale à Lorient du 7 au 10 juillet avant de rentrer à Brest le lendemain 11 juillet  1941.

Le Siroco est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 14 juillet au 4 août, recevant à cette occasion deux canons de 37mm Schneider en remplacement des Hotchkiss qui sont cependant conservés à bord pour un éventuel renforcement de la DCA.

Le Siroco sort pour essais (5 au 8 août) et pour remise en condition (9 au 25 août) à chaque fois en compagnie du Cyclone, les deux torpilleurs de la 6ème DTE participant ensuite aux essais (27 au 30 août) et à la remise en condition (1er au 14 septembre) du Mistral, les trois torpilleurs allant ensuite mouiller en baie de Douarnenez après un crochet par la base navale pour se ravitailler.

Le 21 septembre, la 6ème DTE quitte la baie de Douarnenez pour retrouver au large d’Ouessant le cuirassé Paris (classe Courbet) pour un entrainement commun du 21 septembre au 6 octobre, la division ralliant Brest le 13 après une escale à La Rochelle du 7 au 11 octobre.

Le 22 octobre 1941, le Siroco et les deux autres torpilleurs d’escadre de la 6ème DTE quittent Brest pour un entrainement commun avec la 5ème DTE (Brestois Foudroyant Boulonnais) dans le Golfe de Gascogne du 22 octobre au 27 novembre, les six torpilleurs d’escadre faisant escale à Lorient du 28 novembre au 1er décembre, rentrant à Brest le lendemain 2 décembre 1941.

Le Siroco et le Mistral effectuent un entrainement ASM du 10 au 17 décembre contre le sous-marin Pascal. Après un ravitaillement le 18 décembre, les trois torpilleurs de la 6ème DTE effectuent un entrainement commun du 19 au 30 décembre 1941, date de leur retour à Brest au quai des flottilles.

Le Siroco commence l’année 1942 par un entrainement de division en compagnie du Cyclone et du Mistral. Les trois torpilleurs de la 6ème DTE s’entrainant du 15 janvier au 16 février 1942. le Siroco et ses deux compères de la 6ème DTE participent ensuite à un entrainement de flottille et ce du 26 février au 30 mars 1942, rentrant le lendemain 31 mars à Brest.

Le Siroco participe ensuite à un nouvel entrainement de division en compagnie du Cyclone et du Mistral, les trois navires de la 6ème DTE étant absents de Brest du 10 avril au 28 mai, l’exercice s’achève le 22 mai, les trois torpilleurs retardant leur retour à Brest jusqu’au 28 mai pour une escale à Saint-Malo du 23 au 27 mai 1942.

Le Siroco sort pour une école à feux du 5 au 15 juin, participant ensuite aux essais (19 au 21 juin) et à la remise en condition (23 juin au 8 juillet) du Cyclone qui venait de connaître sa traditionnelle période d’indisponibilité estivale.

Le Siroco est à son tour indisponible du 10 au 31 juillet pour entretien et permissions de l’équipage, sortant pour essais (1er au 4 août) et pour remise en condition (6 au 21 août) à chaque fois en compagnie de ses sister-ships Cyclone et Mistral.

Le Siroco et le Mistral sortent pour entrainement du 12 au 21 septembre et du 27 septembre au 2 octobre, ces deux cycles d’entrainement étant séparés par une escale à Lorient du 22 au 26 septembre, les deux navires rentrant à Brest le 3 octobre 1942. Le Siroco et le Mistral participent du 6 au 20 octobre à la remise en condition du Cyclone qui venait de connaître une période d’indisponibilité suite à une avarie de turbine.

L’entrainement de division à finalement lieu avec plus d’un mois et demi de retard, la 6ème DTE manœuvrant du 27 octobre au 24 novembre 1942.

Le Siroco sort pour entrainement en solitaire au profit de ses nouveaux membres d’équipage du  30 novembre au 7 décembre, retrouvant ensuite à la mer le Cyclone et le Mistral pour un exercice commun et ce du 9 au 20 décembre, les trois navires rentrant à Brest le lendemain 21 décembre 1942.

Le Siroco, le Mistral et le Cyclone quittent Brest le 5 janvier 1943 pour le dernier entrainement de division de la 6ème DTE qui à lieu du 5 janvier au 20 février dans le Golfe de Gascogne, au large du Maroc et de Dakar. La 6ème DTE quitte Dakar le 23 février, relâche à Casablanca du 27 février au 1er mars avant de rallier Brest le 4 mars 1943.

La 6ème DTE effectue une ultime sortie à la mer du 12 au 21 mars avant que le Mistral et le Siroco ne soient mis en position de complément respectivement les 23 et 24 mars.

Le Siroco est échoué au bassin Tourville du 31 mars au 10 avril pour préparer son désarmement en obturant les prises d’eau, en débarquant l’armement (4 canons de 130mm, les canons de DCA, les affûts lance-torpilles……….) et l’électronique.
Le torpilleur d’escadre Siroco est officiellement désarmé le 11 avril 1943. Il est Condamné le 12 avril 1943 sous le numéro Q-08.

Remorqué à Landevennec le 22 avril 1943, il va y rester jusqu’au 10 avril 1946. Ce jour là, il est remorqué en mer d’Iroise au large d’Ouessant.

Le 12 avril 1946, il sert de cible aux avions du porte-avions Painlevé et des destroyers et sous-marins britanniques, coulant après avoir encaissé au moins une demi-douzaine de bombes et probablement trois ou quatre torpilles.

Le Siroco

-Le Siroco est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire-Penhoët sis à Saint Nazaire. le 15 mars 1924 lancé le 3 octobre 1925 et armé pour essais le 21 juillet 1926. Il entre en armement définitif le 15 mai 1927, armé définitif le 1er juillet 1927 et le Siroco est admis au service actif le 5 février 1928.

A son admission au service actif, le Siroco est affecté à la 3ème flottille comme chef de flottille de deux escadrilles, la 5ème escadrille composée des Cyclone Mistral Simoun et la 7ème escadrille composée des Mars Le Fortuné La Railleuse et La Palme. Le Siroco reste chef de flottille (puis d’escadrille lors du changement de dénomination du 1er mars 1929) jusqu’au 30 mars 1930.

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons flottille et division, la 1ère flottille étant réduite à trois divisions (1ère, 3ème et 5ème DT), le Siroco appartenant toujours à la 5ème division avec le Cyclone et le Mistral.

En juillet 1935, la 5ème DT est transférée à la 2ème flottille dans l’Atlantique, devenant à cette occasion la 6ème DT avec toujours les mêmes membres à savoir le Cyclone, le Siroco et le Mistral.

La 6ème DT est engagée comme la majorité des navires de la marine nationale dans la guerre d’Espagne d’abord pour couvrir l’évacuation des ressortissants étrangers puis pour assurer un contrôle naval, contrôle qui se révélera bien vite illusoire, l’Allemagne, l’Italie et l’URSS étant juges et parties.

Quand éclate le second conflit mondial, le Siroco appartient toujours à la 6ème DT de la 2ème flottille intégrée à la 1ère escadre de la Flotte de l’Atlantique. Le dispositif de guerre voit la mise en place d’une Force de Raid et des Forces Maritimes de l’Ouest (FMO) composées essentiellement par les torpilleurs d’escadre pour des missions d’escorte entre Brest, Le Verdon, Gibraltar et Casablanca.

La 6ème Division de Torpilleurs (6ème DT) commence l’année 1940 par un traditionnel entrainement de division qui occupe les trois navires du 6 au 25 janvier avant une série d’escales (Royan du 26 au 31 janvier, à Bordeaux du 2 au 7 février et à Biaritz du 8 au 12 février) et une nouvelle phase d’entrainement du 13 au 27 février, la 6ème DT rentrant à Brest le lendemain.

Le Siroco, le Cyclone et le Mistral sont en entretien à flot du 29 février au 17 mars, sortant pour essais du 18 au 20 mars puis pour remise en condition du 22 mars au 2 avril, date à laquelle ils rallient Cherbourg. Ils vont manoeuvrer avec la 11ème DT du 4 avril au 12 mai, faisant escale à Cherbourg du 13 au 20 mai avant de rentrer à Brest le 22 mai à l’aube.

Le 31 mai 1940, les torpilleurs Siroco, Cyclone et Mistral sortent pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, entrainement qui occupe la division du 31 mai au 25 juin, rentrant à Brest le lendemain.

Le Siroco effectue une école à feux du 1er au 9 juillet, rentrant à Brest le lendemain 10 juillet. Il participe ensuite aux essais (13 au 15 juillet) et à la remise en condition (17 au 27 juillet) du Cyclone qui venait de connaître une période d’indisponibilité estivale.

Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 29 juillet au 13 août, sortant pour essais (14 au 17 août) et pour remise en condition (19 août au 1er septembre) en compagnie de ses compères Cyclone et Mistral.

Le 12 septembre 1940, la 6ème DT quitte Brest pour un entrainement de division qui occupe les torpilleurs Siroco, Mistral et Cyclone du 12 septembre au 20 octobre 1940, ralliant Brest le lendemain.

Alors que le Cyclone est indisponible suite à une avarie mécanique, le Siroco et le Mistral sortent pour une école à feux du 28 octobre au 4 novembre, faisant escale à Lorient du 5 au 11 novembre puis à Quiberon du 12 au 15 novembre, rentrant le lendemain 16 novembre à Brest.

Le 23 novembre 1940, la 6ème DT sort pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, entrainement qui les occupent du 24 novembre au 12 décembre. Le Siroco et ses compères font escale à Nantes du 13 au 18 décembre avant de rallier Brest le 21 à l’aube.

Le 24 janvier, le Siroco et le Mistral sortent pour entrainement, effectuant une école à feux du 24 au 31 janvier, font escale à Saint Nazaire du 1er au 4 février avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 5 au 17 février, les deux torpilleurs rentrant à Brest le lendemain 18 février 1941. Le Siroco et le Mistral décidément inséparables sortent à nouveau pour entrainement du 24 au 28 février, rentrant à Brest le lendemain 1er mars 1941.

Du 3 mars au 12 avril 1941, le Siroco est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Brest (dit aussi bassin Tourville) pour une remise en état complète et une modernisation de sa DCA avec deux canons de 37mm Schneider modèle 1941 et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40. Il reçoit également un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée

Armé pour essais le 22 avril, il sort en mer pour ses essais réglementaires du 23 au 27 avril puis pour sa remise en condition du 29 avril au 12 mai à chaque fois en compagnie du Cyclone, les deux torpilleurs faisant escale à Saint Malo du 13 au 17 mai avant de rentrer le 18 mai à Brest.

Le 28 mai, le Siroco et le Cyclone quittent Brest pour participer aux essais et à la remise en condition du Mistral. Les trois contre-torpilleurs sont à la mer pour les essais réglementaires du 29 mai au 1er juin puis pour remise en condition du 3 au 17 juin, les trois torpilleurs faisant escale à La Pallice du 18 au 21 juin avant de rallier Brest le lendemain 22 juin 1941.

Alors que le Cyclone est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage, le Siroco et le Mistral sortent ensemble pour une école à feux du 27 juin au 6 juillet, faisant escale à Lorient du 7 au 10 juillet avant de rentrer à Brest le lendemain 11 juillet 1941.

Le Siroco est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 14 juillet au 4 août, recevant à cette occasion deux canons de 37mm Schneider en remplacement des Hotchkiss qui sont cependant conservés à bord pour un éventuel renforcement de la DCA.

Le Siroco sort pour essais (5 au 8 août) et pour remise en condition (9 au 25 août) à chaque fois en compagnie du Cyclone, les deux torpilleurs de la 6ème DTE participant ensuite aux essais (27 au 30 août) et à la remise en condition (1er au 14 septembre) du Mistral, les trois torpilleurs allant ensuite mouiller en baie de Douarnenez après un crochet par la base navale pour se ravitailler.

Le 21 septembre, la 6ème DTE quitte la baie de Douarnenez pour retrouver au large d’Ouessant le cuirassé Paris (classe Courbet) pour un entrainement commun du 21 septembre au 6 octobre, la division ralliant Brest le 13 après une escale à La Rochelle du 7 au 11 octobre.

Le 22 octobre 1941, le Siroco et les deux autres torpilleurs d’escadre de la 6ème DTE quittent Brest pour un entrainement commun avec la 5ème DTE (Brestois Foudroyant Boulonnais) dans le Golfe de Gascogne du 22 octobre au 27 novembre, les six torpilleurs d’escadre faisant escale à Lorient du 28 novembre au 1er décembre, rentrant à Brest le lendemain 2 décembre 1941.

Le Siroco et le Mistral effectuent un entrainement ASM du 10 au 17 décembre contre le sous-marin Pascal. Après un ravitaillement le 18 décembre, les trois torpilleurs de la 6ème DTE effectuent un entrainement commun du 19 au 30 décembre 1941, date de leur retour à Brest au quai des flottilles.

Le Siroco commence l’année 1942 par un entrainement de division en compagnie du Cyclone et du Mistral. Les trois torpilleurs de la 6ème DTE s’entrainant du 15 janvier au 16 février 1942. le Siroco et ses deux compères de la 6ème DTE participent ensuite à un entrainement de flottille et ce du 26 février au 30 mars 1942, rentrant le lendemain 31 mars à Brest.

Le Siroco participe ensuite à un nouvel entrainement de division en compagnie du Cyclone et du Mistral, les trois navires de la 6ème DTE étant absents de Brest du 10 avril au 28 mai, l’exercice s’achève le 22 mai, les trois torpilleurs retardant leur retour à Brest jusqu’au 28 mai pour une escale à Saint Malo du 23 au 27 mai 1942.

Le Siroco sort pour une école à feux du 5 au 15 juin, participant ensuite aux essais (19 au 21 juin) et à la remise en condition (23 juin au 8 juillet) du Cyclone qui venait de connaître sa traditionnelle période d’indisponibilité estivale.

Le Siroco est à son tour indisponible du 10 au 31 juillet pour entretien et permissions de l’équipage, sortant pour essais (1er au 4 août) et pour remise en condition (6 au 21 août) à chaque fois en compagnie de ses sister-ships Cyclone et Mistral.

Le Siroco et le Mistral sortent pour entrainement du 12 au 21 septembre et du 27 septembre au 2 octobre, ces deux cycles d’entrainement étant séparés par une escale à Lorient du 22 au 26 septembre, les deux navires rentrant à Brest le 3 octobre 1942. Le Siroco et le Mistral participent du 6 au 20 octobre à la remise en condition du Cyclone qui venait de connaître une période d’indisponibilité suite à une avarie de turbine.

L’entrainement de division à finalement lieu avec plus d’un mois et demi de retard, la 6ème DTE manoeuvrant du 27 octobre au 24 novembre 1942.

Le Siroco sort pour entrainement en solitaire au profit de ses nouveaux membres d’équipage du 30 novembre au 7 décembre, retrouvant ensuite à la mer le Cyclone et le Mistral pour un exercice commun et ce du 9 au 20 décembre, les trois navires rentrant à Brest le lendemain 21 décembre 1942.

Le Siroco, le Mistral et le Cyclone quittent Brest le 5 janvier 1943 pour le dernier entrainement de division de la 6ème DTE qui à lieu du 5 janvier au 20 février dans le Golfe de Gascogne, au large du Maroc et de Dakar. La 6ème DTE quitte Dakar le 23 février, relache à Casablanca du 27 février au 1er mars avant de rallier Brest le 4 mars 1943.

La 6ème DTE effectue une ultime sortie à la mer du 12 au 21 mars avant que le Mistral et le Siroco ne soient mis en position de complément respectivement les 23 et 24 mars.

Le Siroco est échoué au bassin Tourville du 31 mars au 10 avril pour préparer son désarmement en obturant les prises d’eau, en débarquant l’armement (4 canons de 130mm, les canons de DCA, les affûts lance-torpilles……….) et l’électronique.

Le torpilleur d’escadre Siroco est officiellement désarmé le 11 avril 1943. Il est Condamné le 12 avril 1943 sous le numéro Q-08.

Remorqué à Landevennec le 22 avril 1943, il va y rester jusqu’au 10 avril 1946. Ce jour là, il est remorqué en mer d’Iroise au large d’Ouessant.

Le 12 avril 1946, il sert de cible aux avions du porte-avions Painlevé et des destroyers et sous-marins britanniques, coulant après avoir encaissé au moins une demi-douzaine de bombes et probablement trois ou quatre torpilles.

11-Torpilleurs d’escadre (4)

Le Mistral

Le torpilleur d'escadre Mistral dans sa configuration d'origine

Le torpilleur d’escadre Mistral dans sa configuration d’origine

-Le Mistral est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) sur leur site havrais le 28 novembre 1923, lancé le 6 juin 1925 et armé pour essais le 1er août 1926. Il entre en armement définitif le 5 avril 1927, la clôture d’armement étant prononcée le 1er juin 1927 et son admission au service actif le 21 janvier 1928.

A son admission au service actif, le Mistral est affecté à l’Escadre de la Méditerranée, à la 3ème flottille et plus précisément à la 5ème escadrille en compagnie du Cyclone et du Simoun.

Le 1er mars 1929, les appellations des unités de torpilleurs sont modifiées : le terme «Escadrille» est remplacé par celui de «Division», le terme «Flottille» devient «Escadrille» et le terme «Flottille» regroupe tous les torpilleurs d’une escadre, les torpilleurs d’escadre de l’Escadre de la Méditerranée étant regroupés au sein de la 1ère flottille. Cela ne change rien pour le Mistral qui est toujours intégré à la 5ème division de la 3ème Escadrille et ce jusqu’au 31 octobre 1930.

Le 2 juillet 1930, il est gravement endommagé par un échouage sur le banc des Sardinaux à 3 kilomètres à l’est de Sainte-Maxime. Il faudra presque deux jours pour le déséchouer et le mettre au sec dans le bassin n°2 du Missiessy.

Les réparations sont particulièrement longues (juillet 1930-août 1933) puisqu’il faudra refaire les œuvres vives sur deux tiers de la longueur, les machines et les auxiliaires sont remis au point, les chaudières et les condenseurs retubés.

A compter du 15 septembre 1934, les escadrilles de torpilleurs sont dissoutes, les flottilles étant simplement organisées en division.

La 5ème DT composée des torpilleurs Cyclone, Siroco et Mistral est transférée à la 2ème flottille dans l’Atlantique en juillet 1935 et  rebaptisée 6ème DT.

La 6ème DT est basée à Lorient de juillet 1935 à septembre 1936 avant de rejoindre Brest. Comme les autres torpilleurs de la 2ème flottille, le Mistral va participer aux opérations liées à la guerre d’Espagne. Il subit une période de grandes réparations de novembre 1937 à mai 1938.

Durant la guerre de Pologne, la 2ème flottille de torpilleurs est placée sous le commandement des Forces Maritimes de l’Ouest (FMO) qui sous l’autorité d’Amiral-Ouest pour des missions d’escorte de convois entre l’Angleterre, Brest, Gibraltar et Casablanca.

La 6ème Division de Torpilleurs (6ème DT) commence l’année 1940 par un traditionnel entrainement de division qui occupe la division du 6 janvier au 27 février avec de nombreuses escales à Lorient, Royan, Bordeaux et Biaritz. Les trois torpilleurs sont de retour à Brest le 28.

Le Mistral, le Cyclone et le Siroco sont en entretien à flot du 29 février au 17 mars, sortant pour essais du 18 au 20 mars puis pour remise en condition du 22 mars au 2 avril, date à laquelle ils rallient Cherbourg.

Ils y retrouvent la 11ème DT composé des torpilleurs La Cordelière L’Incomprise Branlebas (classe Melpomène) pour un entrainement commun du 4 avril au 12 mai avec des escale au Havre, à Boulogne  et à Dunkerque, la 6ème DT rentrant à Brest le 22 mai à l’aube après une escale à Cherbourg du 13 au 20 mai 1940.

Du 31 mai au 25 juin, le Mistral et ses deux compères de la 6ème DT effectuent un entrainement de division, rentrant le lendemain à Brest.

Le Mistral effectue une école à feux en solitaire du 30 juin au 7 juillet, faisant escale à Saint Malo du 8 au 11 juillet avant de rentrer le lendemain 12 juillet à Brest. Il est ensuite indisponible du 13 au 28 juillet, sortant pour essais du 29 au 31 juillet puis pour remise en condition du 1er au 12 août, à chaque fois en compagnie du Cyclone.

Les deux torpilleurs disponibles de la 6ème DT participent ensuite aux essais (14 au 17 août) et à la remise en condition (19 août au 1er septembre) du Siroco, les trois torpilleurs effectuant une escale au Havre du 2 au 7 septembre, rentrant à Brest le 9 septembre 1940.

Le 12 septembre 1940, la 6ème DT quitte Brest pour un entrainement de division, entrainement qui occupe la division du 16 septembre au 21 octobre.

Alors que le Cyclone est indisponible suite à une avarie mécanique, le Mistral et le Siroco sortent pour une école à feux du 28 octobre au 4 novembre, faisant escale à Lorient du 5 au 11 novembre puis à Quiberon du 12 au 15 novembre, rentrant le lendemain 16 novembre à Brest.

Le 23 novembre 1940, la 6ème DT sort pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, entrainement occupant les trois torpilleurs du 24 novembre au 12 décembre. La division relâche à Nantes du 13 au 18 décembre, le transit jusqu’à Brest où ils arrivent le 21 décembre à l’aube étant l’occasion d’exercices supplémentaires.

Le Mistral sort seul pour entrainement du 7 au 16 janvier, rentrant le lendemain à Brest. Le 18 janvier, le Mistral devient navire-amiral de la 6ème DTE en remplacement du Cyclone qui rentre en grand carénage.

Le Mistral et le Siroco sortent pour entrainement du 24 janvier au 17 février, rentrant à Brest le lendemain. Les deux torpilleurs sortent à nouveau pour entrainement du 24 au 28 février, rentrant le lendemain à Brest.

Seul torpilleur disponible de la 6ème DTE, le Mistral sort pour entrainement en solitaire du 5 au 15 mars avant d’enchainer par un entrainement de flottille du 20 mars au 4 avril, tous les torpilleurs rentrant à Brest le 5.

Le 6 avril, le Mistral cesse d’être navire-amiral de la 6ème DTE avant d’être échoué au bassin Tourville (appelé également bassin n°1) du 13 avril au 22 mai pour une remise en état complète ainsi qu’une modernisation (DCA, Asdic et radars).

Armé pour essais le 28 mai 1941, le Mistral sort pour ses essais réglementaires du 29 mai au 1er juin puis pour remise en condition du 3 au 17 juin à chaque fois en compagnie du Cyclone et du Siroco, les trois torpilleurs faisant escale à La Pallice du 18 au 21 juin avant de rallier Brest le lendemain.

Le Mistral et le Siroco sortent ensemble pour une école à feux du 27 juin au 6 juillet, faisant escale à Lorient du 7 au 10 juillet avant de rentrer à Brest le lendemain 11 juillet  1941. Le Mistral participe ensuite aux essais (14 au 17 juillet) et à la remise en condition (19 juillet au 2 août) du Cyclone.

Il est ensuite indisponible du 5 au 26 août, sortant pour essais (27 au 30 août) et remise en condition (1er au 14 septembre) en compagnie du Cyclone et du Siroco, les trois torpilleurs allant ensuite mouiller en baie de Douarnenez après un crochet par la base navale pour se ravitailler.

Le 21 septembre, la 6ème DTE quitte la baie de Douarnenez pour retrouver au large d’Ouessant le cuirassé Paris. Le vénérable cuirassé et les trois torpilleurs d’escadre vont manoeuvrer ensemble du 21 septembre au 6 octobre, la petite escadre ralliant Brest le 13 après une escale à La Rochelle du 7 au 11 octobre.

Le 22 octobre 1941, le Mistral et les deux autres torpilleurs d’escadre de la 6ème DTE quittent Brest pour un entrainement commun avec la 5ème DTE (Brestois Foudroyant Boulonnais) dans le Golfe de Gascogne et ce jusqu’au 27 novembre, les six torpilleurs d’escadre faisant escale à Lorient du 28 novembre au 1er décembre, rentrant à Brest le lendemain.

Le Mistral et le Siroco effectuent un entrainement ASM du 10 au 17 décembre contre le sous-marin Pascal. Après un ravitaillement le 18 décembre, les deux torpilleurs effectuent un entrainement commun du 19 au 30 décembre 1941, date de leur retour à Brest au quai des flottilles.

Le Mistral commence l’année 1942 par un entrainement de division du 15 janvier au 16 février avant d’enchainer par un entrainement de flottille à partir du 26 février quand la 2ème flottille quitte Brest.

Ce sont donc au total dix torpilleurs d’escadre (2ème DTE Fougueux Frondeur L’Adroit 5ème DTE Brestois Foudroyant Boulonnais 6ème DTE Cyclone Siroco Mistral plus l’Ouragan) qui vont manoeuvrer ensemble. L’exercice à lieu du 26 février au 31 mars, date du retour des torpilleurs d’escadre à Brest.

La 6ème DTE sort pour un nouvel entrainement de division du 10 avril au 22 mai,  les trois navires rentrant à Brest le 28 mai après une escale à Saint Malo du 23 au 27 mai 1942.

Le Mistral effectue un entrainement de base avec écoles à feux et entrainement de défense aérienne à la mer du 1er au 10 juin, rentrant le lendemain à Brest.

Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 19 juin au 9 juillet, sortant pour essais du 10 au 13 juillet et pour remise en condition du 15 au 30 juillet, à chaque fois en compagnie du Cyclone, le Mistral et le Cyclone  participant ensuite aux essais (1er au 4 août) et à la remise en condition (6 au 21 août) du Siroco.

Le 7 septembre 1942, la 6ème DTE aurait du quitter Brest pour un entrainement de division mais le Cyclone est victime d’une avarie qui l’immobilise jusqu’à la fin du mois.

Le Mistral et le Siroco sortent pour entrainement du 12 septembre au 2 octobre, rentrant le lendemain à Brest avant d’enchainer par la remise en condition du Cyclone du 6 au 20 octobre.

L’entrainement de division à finalement lieu avec plus d’un mois et demi de retard du 27 octobre au 23 novembre, les trois torpilleurs d’escadre rentrant à Brest le lendemain.

Le Mistral sort pour un entrainement de défense aérienne du 30 novembre au 7 décembre, retrouvant ensuite à la mer le Siroco et le Cyclone pour un exercice commun du 9 au 20 décembre, les trois navires rentrant à Brest le lendemain 21 décembre 1942.

Le Mistral, le Cyclone et le Siroco quittent Brest le 5 janvier 1943 pour le dernier entrainement de division de la 6ème DTE, entrainement de division qui à lieu du 5 janvier au 20 février dans le Golfe de Gascogne, au large du Maroc et de Dakar. La 6ème DTE quitte Dakar le 23 février, relâche à Casablanca du 27 février au 1er mars avant de rallier Brest le 4 mars 1943.

La 6ème DTE effectue une ultime sortie à la mer du 12 au 21 mars avant que le Mistral ne soit mis en position de complément respectivement le 23 mars 1943.

Le Mistral passe au bassin Tourville du 23 au 30 mars 1943 pour préparer son désarmement. Les prises d’eau sont bouchées, les canons sont débarqués et stockés tout comme les éléments électroniques.

Le torpilleur d’escadre Mistral est officiellement désarmé le 4 avril 1943. Condamné le 15 avril 1943, il devient le Q-07 et est remorqué au cimetière marin de Landevennec où il est toujours présent en septembre 1948.

11-Torpilleurs d’escadre (3)

Le Cyclone

Le torpilleur d'escadre Cyclone en 1933

Le torpilleur d’escadre Cyclone en 1933

-Le Cyclone est mis sur cale par les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) sur leur site du Havre le 29 septembre 1923 lancé le 24 janvier 1925 armé pour essais le 15 mars 1926. La clôture d’armement est prononcée est le 31 mai 1927 et le Cyclone est admis au service actif le 25 juin 1928.

Du 1er avril 1928 au 28 février 1929, le torpilleur Cyclone est affecté à la 5ème escadrille de la 3ème flottille en compagnie de ses sister-ship Mistral et Simoun, devenues respectivement le 1er mars 1929 5ème division de la 3ème escadrille, intégrée à la 1ère flottille qui regroupe les torpilleurs de l’Escadre de la Méditerranée..

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons flottille et division, la 1ère flottille étant réduite à trois divisions (1ère, 3ème et 5ème DT), le Cyclone appartenant toujours à la 5ème division avec le Siroco et le Mistral.

En juillet 1935, la 5ème DT est transférée à la 2ème flottille dans l’Atlantique, devenant à cette occasion la 6ème DT avec toujours les mêmes membres à savoir le Cyclone, le Siroco et le Mistral.

Cette division est stationnée jusqu’en septembre 1936 à Lorient, utilisant la coque de l’ancien croiseur léger Strasbourg comme ponton.

Comme le reste de la marine nationale, la 6ème DT va participer aux opérations liées à la guerre d’Espagne en assurant la surveillance du nord-est du pays notamment la Cantabrie, les Asturies et le pays Basque. Il subit de grandes réparations de novembre 1937 à mai 1938.

En juillet 1939, les 1ère et 5ème escadre sont regroupées au sein de la Flotte de l’Atlantique, la 2ème flottille de torpilleurs sous l’autorité de la 1ère escadre est ainsi composée de trois divisions de torpilleurs, la 4ème DT  la 5ème DT et la 6ème DT.

Comme les autres torpilleurs de la 2ème flottille, le Cyclone et ses autres compères de la 6ème DT vont assurer durant la guerre de Pologne des missions d’escorte, essentiellement entre Brest, Casablanca et Dakar avec parfois un crochet en direction de Gibraltar.

La 6ème Division de Torpilleurs (6ème DT) commence l’année 1940 par un traditionnel entrainement de division, le Cyclone appareillant en compagnie du Siroco et du Mistral  le 6 janvier  1940 pour une école à feux jusqu’au 13 janvier faisant escale à Lorient jusqu’au 17 pour ravitaillement et entretien.

Après un entrainement au combat antisurface du 18 au 25 janvier, les trois torpilleurs de la 6ème DT effectue une escale à Royan du 26 au 31 janvier, à Bordeaux du 2 au 7 février, à Biaritz du 8 au 12 février avant de reprendre la mer pour une nouvelle école à feux du 13 au 20 février, se ravitaillant à Lorient le 21 février pour effectuer un ultime entrainement au combat antisurface du 22 au 27 février, rentrant le lendemain 28 février 1940.

Le Cyclone, le Mistral et le Siroco sont en entretien à flot du 29 février au 17 mars, sortant pour essais du 18 au 20 mars puis pour remise en condition du 22 mars au 2 avril, date à laquelle ils rallient Cherbourg.

Ils y retrouvent la 11ème DT composé des torpilleurs légers La Cordelière L’Incomprise Branlebas pour un entrainement commun. Après une école à feux commune du 4 au 15 avril, les six torpilleurs font escale au Havre du 16 au 20 avril, à Boulogne du 21 au 25 avril et à Dunkerque du 26 au 30 avril enchainant par un entrainement au combat antisurface, la 6ème DT affrontant la 11ème DT du 1er au 12 mai 1940, les deux divisions faisant escale à Cherbourg du 13 au 20 mai avant de rentrer à Brest le 22 mai à l’aube.

Le 31 mai 1940, les torpilleurs Cyclone, Mistral et Siroco sortent pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, effectuant une école à feux du 31 mai au 8 juin, se ravitaillant à Lorient le 9 juin avant un entrainement au combat antisurface du 10 au 25 juin, rentrant à Brest le lendemain.

Le Cyclone est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 juin au 12 juillet, sortant pour essais du 13 au 15 juillet puis pour remise en condition du 17 au 27 juillet, à chaque fois en compagnie du Siroco.
Le Cyclone participe alors aux essais (29 au 31 juillet) et à la remise en condition (1er au 12 août) du Mistral, les deux torpilleurs disponibles de la 6ème DT participant ensuite aux essais (14 au 17 août) et à la remise en condition (19 août au 1er septembre) du Siroco, les trois torpilleurs effectuant une escale au Havre du 2 au 7 septembre, rentrant à Brest le 9 septembre 1940.
La réorganisation de septembre 1940 rattache les Cyclone Siroco Mistral, les trois navires de la 6ème DT à la 1ère Escadre au sein de la 2ème flottille de torpilleurs en compagnie de la 2ème DT (Fougueux Frondeur L’Adroit), de la 5ème DT (Brestois Foudroyant Boulonnais) et enfin de la 4ème DT (Bourrasque, l’Orage et l’Ouragan ).

Le 12 septembre 1940, la 6ème DT quitte Brest pour un entrainement de division. Après un entrainement à la navigation de combat du 12 au 15 septembre, les trois torpilleurs effectuent une école à feux du 16 au 21 septembre avant de se ravitailler à Lorient le 22 septembre.

Le Cyclone et ses deux compères enchainent par un entrainement au combat antisurface du 23 au 30 septembre puis font escale à Royan du 1er au 5 octobre et à Hendaye du 6 au 10 octobre, les trois torpilleurs effectuant un nouvel exercice de combat antisurface du 11 au 20 octobre avant de rallier Brest le lendemain.

Victime d’une avarie, le Cyclone est indisponible du 24 octobre au 8 novembre, sortant pour essais du 9 au 12 novembre puis pour remise en condition du 14 au 22 novembre, rentrant le lendemain à Brest.

Le 23 novembre 1940, la 6ème DT sort pour un entrainement de division dans le Golfe de Gascogne, effectuant d’abord une école à feux du 24 au 30 novembre, se ravitaillant à Lorient le 1er décembre avant un entrainement au combat antisurface du 2 au 12 décembre, la division faisant escale à Nantes du 13 au 18 décembre avant de rentrer à Brest le 21 décembre à l’aube.

Le Cyclone effectue une école à feux du 5 au 12 janvier, faisant escale à Saint Malo du 13 au 16 janvier avant de rentrer le lendemain 17 janvier à Brest. Le 18 janvier 1941, il transmet son pavillon de navire-amiral de la division au Mistral avant de vidanger ses soutes et de débarquer ses munitions.

Il est échoué au bassin Tourville le 21 janvier 1941 succédant à l’Orage pour une remise en état complète jusqu’au 2 mars.

Remorqué à un quai de la Penfeld, il subit des travaux complémentaires notamment une modernisation de sa DCA, les 2 canons de 37mm modèle 1925 et les quatre mitrailleuses de 13.2mm (en deux affûts doubles) sont remplacés par 4 canons de 37mm Schneider modèle 1941 en affûts simples. Il reçoit également un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée.

Armé pour essais le 10 mars 1941, il sort pour les essais réglementaires du 11 au 14 mars avant remise en condition du 15 au 30 mars en solitaire.

Le Cyclone rentré à Brest le 1er avril, redevient navire-amiral de la 6ème DT le 6 avril au cours d’une brève cérémonie menée au mouillage en grande rade avec le Mistral.

Après une nouvelle école à feux en mer d’Iroise du 9 au 15 avril, le Cyclone va participer aux essais et à la remise en condition du Siroco. Ce dernier est armé pour essais le 22 avril et retrouve le Cyclone en rade de Brest.

Le Cyclone et le Siroco sortent ensemble pour les essais (23 au 27 avril) et la remise en condition (29 avril au 12 mai) du second nommé, les deux torpilleurs faisant escale à Saint Malo du 13 au 17 mai avant de rentrer le 18 mai à Brest.

Le 1er mai 1941, la 6ème Division de Torpilleurs devient la 6ème Division de Torpilleurs d’Escadre (DTE)

Le 28 mai, le Cyclone et le Siroco quittent Brest pour participer aux essais et à la remise en condition du Mistral. Les trois contre-torpilleurs sont à  la mer pour les essais réglementaires du 29 mai au 1er juin puis pour remise en condition du 3 au 17 juin, les trois torpilleurs faisant escale à La Pallice du 18 au 21 juin avant de rallier Brest le lendemain 22 juin 1941.

Le Cyclone est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 22 juin au 13 juillet, sortant pour essais du 14 au 17 juillet et pour remise en condition du 19 juillet au 2 août en compagnie du Mistral.

Le Cyclone participe ensuite aux essais (5 au 8 août) et à la remise en condition (9 au 25 août) du Siroco, les deux torpilleurs de la 6ème DTE participant ensuite aux essais (27 au 30 août) et à la remise en condition (1er au 14 septembre) du Mistral, les trois torpilleurs allant ensuite mouiller en baie de Douarnenez après un crochet par la base navale pour se ravitailler.

Le 21 septembre, la 6ème DTE quitte la baie de Douarnenez pour retrouver au large d’Ouessant le cuirassé Paris. Après un entrainement à l’évolution en temps de guerre du 21 au 25 septembre, les trois torpilleurs se ravitaillent à Lorient le 26 septembre avant d’effectuer une école à feux commune du 27 septembre au 6 octobre, le cuirassé et les trois torpilleurs faisant escale à La Rochelle du 7 au 11 octobre. Le cuirassé et la 6ème DTE rentrent à Brest le 13 octobre 1941.

Le 22 octobre 1941, le Cyclone et les deux autres torpilleurs d’escadre de la 6ème DTE quittent Brest pour un entrainement commun avec la 5ème DTE (Brestois Foudroyant Boulonnais) dans le Golfe de Gascogne.

Après une école à feux commune du 22 au 30 octobre, les six torpilleurs d’escadre se ravitaillent à Lorient le 1er novembre avant un entrainement au combat antisurface du 2 au 12 novembre, la 6ème DTE affrontant la 5ème DTE avec tirs et lancements simulés de torpilles.
Après une escale à La Pallice du 13 au 18 novembre, les deux divisions subissent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 19 au 27 novembre, les six torpilleurs d’escadre faisant escale à Lorient du 28 novembre au 1er décembre, rentrant à Brest le lendemain 2 décembre 1941.

Le Cyclone sort pour une école à feux en solitaire du 9 au 17 décembre, retrouvant ses deux compères de la 6ème DTE, les torpilleurs Siroco et Mistral qui avaient eu réalisé un entrainement à la lutte ASM et au grenadage contre le sous-marin Pascal. Après un ravitaillement le 18 décembre, les trois torpilleurs effectuent un entrainement commun du 19 au 30 décembre 1941, date de leur retour à Brest au quai des flottilles.

Le Cyclone commence l’année 1942 par un entrainement de division en compagnie du Siroco et du Mistral. Les trois torpilleurs de la 6ème DTE quittent Brest le 15 janvier 1942 pour une école à feu jusqu’au 20 quand ils rallient Lorient pour ravitailler avant d’enchainer par un exercice de combat antisurface du 21 au 28 janvier, date à laquelle ils arrivent à Bordeaux pour quelques jours d’escale.

L’entrainement de division se poursuit ensuite par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 1er au 7 février puis après ravitaillement à Lorient le 8, s’achève par un exercice de synthèse du 9 au 16 février, date du retour de la 6ème DTE à Brest.

Le 26 février 1942, le quai des flottilles se désertifie avec l’appareillage de la 2ème flottille de torpilleurs pour un importante exercice dans l’Atlantique. L’Ouragan, navire hors-rang et navire-amiral de la 2ème FT est le premier à appareiller suivit par les 2ème, 5ème et 6ème DTE au complet.

Après un exercice de navigation de combat du 26 février au 1er mars, les dix torpilleurs se ravitaillent à Cherbourg le 2 mars avant d’enchainer par une école à feux du 3 au 7 mars, une escale au Havre du 8 au 10 mars, un entrainement à la défense aérienne à la mer du 11 au 17 mars, une escale à Boulogne du 18 au 20 mars, une exercice de synthèse du 21 au 30 mars, rentrant le lendemain 31 mars à Brest.

La 6ème DTE sort pour un nouvel entrainement de division le 10 avril 1942 quand le Cyclone franchit le Goulet de la rade de Brest en compagnie du Siroco et du Mistral, les trois navires effectuant une école à feux du 10 au 15 avril avant de se ravitailler le 16 à Lorient.

Après un entrainement à la défense aérienne à la mer du 17 au 24 avril, les trois torpilleurs d’escadre font escale sur l’île de Ré du 25 au 30 avril avant d’enchainer par un entrainement à la lutte ASM en compagnie des sous-marins Pasteur et Archimède du 1er au 6 mai puis après un nouveau ravitaillement à Lorient un exercice de synthèse du 8 au 22 mai, rentrant à Brest le 28 mai après une ultime escale à Saint Malo du 23 au 27 mai 1942.

Le Cyclone est indisponible (entretien et permissions de l’équipage) du 28 mai au 18 juin, sortant pour essais du 19 au 21 juin puis pour remise en condition du 23 juin au 8 juillet à chaque fois en compagnie du Siroco.

Il participe ensuite aux essais (10 au 13 juillet) et à la remise en condition (15 au 30 juillet) du Mistral, le Cyclone et le Mistral participant ensuite aux essais (1er au 4 août) et à la remise en condition (6 au 21 août) du Siroco.

Le 7 septembre, la 6ème DTE aurait du quitter Brest pour un entrainement de division mais le Cyclone est victime d’une importante avarie qui dans un premier temps laissait envisager un désarmement anticipé mais au final, le navire-amiral de la 6ème DTE est indisponible du 7 au 30 septembre, sortant pour essais du 1er au 4 octobre puis pour remise en condition en compagnie du Mistral et du Siroco du 6 au 20 octobre.

L’entrainement de division à finalement lieu avec plus d’un mois et demi de retard. Après une école à feux du 27 octobre au 4 novembre, les trois torpilleurs se ravitaillent à Lorient le 5 novembre avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 6 au 10 novembre, de faire escale à Saint-Nazaire du 11 au 15 novembre puis d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 16 au 23 novembre, la 6ème DTE rentrant à Brest le lendemain 24 novembre 1942.

Le Cyclone sort seul pour une école à feux du 1er au 8 décembre, retrouvant ensuite en mer le Siroco et le Mistral pour un exercice commun et ce du 9 au 20 décembre, les trois navires rentrant à Brest le lendemain 21 décembre 1942.

Le Cyclone, le Mistral et le Siroco quittent Brest le 5 janvier 1943 pour le dernier entrainement de division de la 6ème DTE, le désarmement des deux compères du Cyclone approchant à grands pas.

Après une école à feux du 5 au 12 janvier, les trois torpilleurs se ravitaillent à Lorient le 13 janvier puis vont manoeuvrer plus au sud que prévu en raison du mauvais temps frappant la Bretagne. Ils font escale à Lisbonne du 16 au 19 janvier puis à Casablanca du 21 au 23 janvier avant d’effectuer un entrainement à la défense aérienne à la mer du 24 au 30 janvier, ralliant dans la foulée Dakar.

Après une escale dans la capitale de l’AOF du 1er au 5 février, la 6ème DTE effectue un entrainement au combat antisurface du 6 au 13 février, se ravitaillant à Dakar le 14 février avant une école à feux à Rufisque du 15 au 20 février.

La 6ème DTE quitte Dakar le 23 février, relâche à Casablanca du 27 février au 1er mars avant de rallier Brest le 4 mars 1943.

La 6ème DTE effectue une ultime sortie à la mer du 12 au 21 mars avant que le Mistral et le Siroco ne soient mis en position de complément respectivement les 23 et 24 mars. La 6ème DTE est ainsi dissoute officiellement le 25 mars, le Cyclone restant affecté hors-rang au sein de la 2ème flottille de torpilleurs.

Le Cyclone subit une période d’entretien à flot du 26 mars au 10 avril, sortant pour essais du 11 au 14 avril puis pour remise en condition du 15 au 25 avril 1943.

Il effectue une école à feux du 2 au 9 mai, faisant escale à Cherbourg du 10 au 15 mai avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 16 au 23 mai. Il est ensuite au Havre du 24 au 30 mai, à Dunkerque du 31 mai au 3 juin, à Saint Malo du 5 au 8 juin avant de rallier Brest le lendemain 9 juin 1943.

Placé en position de complément le 12 juin 1943, il passe au bassin Tourville du 13 au 20 juin, première étape vers son désarmement.

Le torpilleur d’escadre Cyclone est officiellement désarmé le 23 juin 1943 et condamné le 27 juin 1943 sous le numéro de Q-11.

Il est remorqué à Landevennec où il est toujours présent en compagnie du Mistral et du Siroco en septembre 1948.