13-Sous-marins (16) sous-marins classe Argonaute (2)

L’Amphitrite

L'Amphitrite

L’Amphitrite

-L’Amphitrite (Q-159) est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 8 août 1928 lancé le 20 décembre 1930 et mis en service le 8 juin 1933.

En septembre 1939, le sous-marin Amphitrite forme la 18ème DSM en compagnie des sous-marins Méduse Oréade et Psyché, division qui dépend de la 2ème escadrille, la composante sous-marine de la 6ème Escadre basée à Oran pour participer notamment à la sécurisation du détroit de Gibraltar.

La réorganisation de septembre 1940 affecte la 18ème DSM et donc le sous-marin Amphitrite à la 2ème flottille de sous-marin, la composante sous-marine de la 4ème escadre dont l’antre et la moderne base de Mers-El-Kébir.

Du 16 mai au 30 juin 1941, il est échoué sur le dock flottant pour sous-marins pour un grand carénage destiné à le remettre totalement en état. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 12 juillet 1941.

Il réalise ses essais officiels du 13 au 15 juillet et sa remise en condition du 17 au 31 juillet, ralliant Mers-El-Kébir le lendemain 1er août. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 8 au 18 août 1941.

Du 25 avril au 3 mai 1943, il participe avec son compère Méduse à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Vauban Valmy Verdun de la 4ème DCT. L’Amphitrite enchaine par un entrainement ASM avec le contre-torpilleur Vauban du 2 au 13 août 1943.

Du 10 au 30 janvier 1944, l’Amphitrite est de nouveau échoué sur le dock flottant de Mers-El-Kébir pour un petit carénage. Armé pour essais le 6 février 1944, il exécute ses essais officiels les 7 et 8 février et sa remise en condition du 10 au 20 février, effectuant sa première patrouille post-carénage du 25 février au 6 mars 1944.

Du 11 au 22 février 1945, l’Amphitrite accompagné par l’Oréade participe à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Aigle Albatros et Gerfaut (5ème DCT) pour ce qui est le dernier exercice de ce sous-marin.

Mis en position de complément le 14 juin 1945, l’Amphitrite est désarmé le 30 juin 1945 et condamné le 7 juillet 1945 sous le numéro Q-159. Il est remorqué à Toulon le 4 septembre 1945 et confiés aux bons soins du DNM et y était toujours le 5 septembre 1948.

L’Antiope
-L’Antiope (Q-160) est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) du Trait le 28 décembre 1928 lancé le 18 août 1931 et mis en service le 12 octobre 1933.

En septembre 1939, l’Antiope forme la 16ème DSM en compagnie de ses compères Orphée Amazone et Sibylle, division qui dépend du préfet maritime de la 1ère région (Premar I) avec Cherbourg comme port d’attache.

Du 6 juillet au 9 septembre 1940, le sous-marin Antiope est échoué dans le bassin n°3 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage. Après une période d’entretien à flot, il est armé pour essais le 20 septembre, exécutant ses essais officiels les 21 et 22 septembre puis sa remise en condition du 24 septembre au 5 octobre, rentrant à Cherbourg le lendemain 6 octobre 1940. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 16 au 26 octobre 1940.

La réorganisation de septembre 1940 rattache temporairement la 16ème DSM à la 5ème Escadre puisque la division de l’Antiope devant à terme intégrer une future Escadre de la Manche et de la Mer du Nord. Elle est basée à Cherbourg.

Le 17 mars 1942, un décret du ministre de la Marine créé officiellement l’Escadre Légère du Nord (ELN) dont la base est Dunkerque. La 16ème DSM quitte Cherbourg le lendemain et rallie Dunkerque à l’aube le 19 mars 1942.

Du 15 au 22 novembre 1942, les sous-marins Antiope et Amazone participent à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Kersaint et Cassard de la 8ème DCT.

Du 17 au 26 juin 1943, l’Antiope et le Sibylle participent à un nouvel entrainement ASM avec les deux contre-torpilleurs de la 8ème DCT.

Du 9 au 15 octobre 1943, la 16ème DSM au complet participe à un entrainement commun avec la 8ème DCT (Kersaint et Cassard) ainsi que la 3ème (Panthère Lynx Tigre) et de la 6ème DCT (Vautour Milan Epervier) venues de Brest.

Du 20 octobre au 30 novembre 1943, le sous-marin Antiope est échoué au bassin Tourville de l’Arsenal de Brest pour un nouveau grand carénage.

Après une période de travaux complémentaires, il est armé pour essais le 10 décembre 1943. Il réalise ses essais officiels les 11 et 12 décembre et sa remise en condition du 14 au 28 décembre, rentrant à Dunkerque le 29 décembre. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 6 au 17 janvier 1944.

L’année suivante, l’Antiope va participer à l’exercice franco-britannique «Entente Cordiale 45» en compagnie des sous-marins  Pasteur Ajax et Sibylle mais également des cuirassés Gascogne et Alsace; du porte-avions Painlevé, des contre-torpilleurs de la 6ème DCT (Vautour Milan Epervier), ainsi que du pétrolier-ravitailleur La Seine (sans oublier les torpilleurs d’escadre d’escorte).

L’exercice «Entente Cordiale 1945» commence le 5 mai 1945 et s’achève le 15 mai, le tout au large des Shetlands, les sous-marins français et leurs homologues britanniques attaquant Scapa Flow le 11 mai 1945.

Mis en position de complément le 7 juillet 1945 en même temps que l’Amazone, l’Antiope est officiellement désarmé le 16 juillet 1945 puis ramené à Cherbourg le 21 juillet 1945 où il est condamné sous le numéro Q-160.

Le 8 mars 1946, il est pris en remorqué pour être ramené à Brest (DNA-Landevennec) mais une voie d’eau oblige le remorqueur à couper la remorque. Avant même que le remorqueur ne passe une nouvelle remorque, le Q-160 s’enfonce et sombre au large de Saint-Malo.

L’Amazone
-L’Amazone (Q-161) est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) le 14 janvier 1929 lancé le 28 décembre 1931 et mis en service le 12 octobre 1933.

En septembre 1939, l’Amazone forme la 16ème DSM en compagnie de ses compères Orphée Antiope et Sibylle, division qui dépend du préfet maritime de la 1ère région (Premar I) avec Cherbourg comme port d’attache.

Du 10 septembre au 14 novembre 1940, le sous-marin Amazone est échoué au bassin n°3 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage. Après une période de travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 24 novembre 1940.

Les essais officiels ont lieu du 25 au 27 novembre et sa remise en condition du 29 novembre au 10 décembre, l’Amazone effectue sa première patrouille post-carénage du 17 au 27 décembre 1940.

La réorganisation de septembre 1940 rattache temporairement la 16ème DSM à la 5ème Escadre puisque la division de l’Antiope devant à terme intégrer une future Escadre de la Manche et de la Mer du Nord. Elle est basée à Cherbourg.

Le 17 mars 1942, un décret du ministre de la Marine créé officiellement l’Escadre Légère du Nord (ELN) dont la base est Dunkerque. La 16ème DSM quitte Cherbourg le lendemain et rallie Dunkerque à l’aube le 19 mars 1942.
Du 15 au 22 novembre 1942, les sous-marins Amazone et Antiope participent à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Kersaint et Cassard de la 8ème DCT.

Du 9 au 15 octobre 1943, la 16ème DSM au complet participe à un entrainement commun avec la 8ème DCT (Kersaint et Cassard) ainsi que la 3ème (Panthère Lynx Tigre) et de la 6ème DCT (Vautour Milan Epervier) venues de Brest.

Du 1er décembre 1943 au 22 janvier 1944, l’Amazone est échoué au bassin Tourville de l’Arsenal de Brest pour un grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 3 février. Les essais officiels de l’Amazone ont lieu les 4 et 5 février et sa remise en condition du 7 au 21 février, date de son retour à Dunkerque. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 1er au 12 mars 1944 en mer du Nord.

Mis en position de complément le 7 juillet 1945 en même temps que l’Antiope, l’Amazone est officiellement désarmé le 24 juillet 1945. Remorqué à Cherbourg, le sous-marin est condamné sous le numéro Q-161 le 12 août 1945.

Mouillé en grande rade de Cherbourg, il est ensuite transféré au DNA à Landevennec le 14 avril 1946 et y était toujours en septembre 1948.

L’Atalante

L'Atalante

L’Atalante

-L’Atalante est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saône le 17 août 1928 lancé le 5 août 1930 et mis en service le 18 septembre 1934.

En septembre 1939, l’Atalante appartient à la 17ème DSM, division formée avec les sous-marins Aréthuse Vestale et Sultane, la 17ème Division de Sous-Marins formant la 6ème escadrille avec la 20ème DSM (Turquoise Rubis Saphir Nautilus) qui avec la 5ème escadrille (9ème 10ème et 11ème DSM) forme la 4ème flottille qui dépend de la 4ème région maritime même si elle est régulièrement mise à disposition pour emploi au profit de la 4ème Escadre Légère.

Du 20 novembre au 2 décembre, la 17ème DSM au grand complet participe à un exercice commun avec la 11ème DCT (contre-torpilleurs Milan Bison Aigle) et la 12ème DCT, les neuf navires faisant escale à Tunis du 3 au 8 décembre avant de rentrer à Bizerte le lendemain 9 décembre 1940.

La réorganisation décidée en septembre 1940 intègre la 17ème DSM au sein de la 3ème flottille de sous-marins qui regroupe tous les sous-marins de la  6ème Escadre Légère.

Du 16 octobre au 30 novembre 1941, le sous-marin Atalante est échoué sur le dock flottant pour sous-marins de l’Arsenal de Sidi-Abdalah pour un grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, l’Atalante est armé pour essais le 12 décembre 1941, réalisant ses essais officiels du 13 au 15 décembre et sa remise en condition du 17 au 31 décembre, effectuant sa première patrouille post-carénage du 8 au 18 janvier 1942.

Le 11 novembre 1943, l’Atalante participe à une revue navale sur le lac de Bizerte en compagnie des sous-marins L’Arethuse Turquoise et Nautilus.

Du 18 au 27 novembre 1944, les sous-marins L’Atalante et La Vestale de la 17ème DSM participent à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Vauquelin Chevalier Paul et Tartu (7ème DCT).
Du 1er janvier au 12 février 1945, le sous-marin L’Atalante est échoué sur le dock flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour un grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 23 février, réalisant ses essais officiels les 24 et 25 février et sortant pour remise en condition du 27 février au 7 mars 1945. Il réalise sa première patrouille post-carénage du 15 au 25 mars 1945.

Du 11 au 18 octobre 1945, l’Atalante et l’Arethuse de la 17ème DSM participent à l’entrainement ASM de la 10ème DCT. La 17ème DSM réduite aux sous-marins Atalante Vestale Sultane participe ensuite à l’entrainement ASM de la 12ème DCT (Marceau Desaix Kléber) et ce du 13 au 18 novembre et du 20 au 25 novembre 1945.

Du 29 mars au 5 avril 1946, la 17ème DSM participe à l’entrainement ASM de la 5ème DCT et de la 1ère DT au large des côtes du Levant.

Mis en position de complément le 17 avril 1946, l’Atalante est officiellement désarmé le 28 avril 1946. Condamné le 7 mai 1946 sous le numéro Q-162. Il est remorqué le 14 juin 1946 à Toulon et mouillé au Bregaillon jusqu’au 24 juin 1948 quand il est vendu à la démolition et démantelé par un chantier naval toulonnais.

13-Sous-marins (15) sous-marins classe Argonaute (1)

E-Sous-marins de 630 tonnes classe Argonaute

En guise d’introduction

La première guerre mondiale à laissé de profondes traces en France à la fois matérielles, humaines (plus d’un million de morts) et morales. Le pacifisme est une force prégnante dans l’opinion tout comme est prégnant la volonté de sanctuariser le territoire national vis vis de l’Allemagne au premier abord mais plus généralement de toutes les menaces visant la Métropole voir l’Empire.

La défense des côtes bénéficie donc de crédits qui ne sont pas forcément investis dans la réalisation de fortifications pour protéger nos ports. Point en effet de Ligne Maginot navale pour protéger Brest, Toulon, Lorient, Cherbourg.

A quoi on servit ces crédits alors ? Eh bien tout simplement à financer de manière «détournée» des navires supplémentaires et notamment des sous-marins dont les seize sous-marins de classe Argonaute.

Dérivés des sous-marins précédents, le financement des Argonaute est repartit entre le contingent 1926 (Argonaute Aréthuse Diane Meduse), 1927 (Amphitrite Antiope Amazone Atalante), 1928 (Orphée Oréade Orion Ondine II) et 1929 (Psyché Vestale Sibylle Sultane), tous construits comme leurs prédecesseurs par l’Industrie. A noter que les sous-marins du contingent 1926 n’ont pas reçu de numéro Q…… .

L’Argonaute

L'Argonaute

L’Argonaute

-L’Argonaute est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saône le 19 décembre 1927 lancé le 23 mai 1929 et mis en service le 1er juin 1932.

Quand la guerre de Pologne éclate en septembre 1939, l’Argonaute appartient à la 19ème DSM qu’il forme avec les sous-marins de classe Sirène Sirène Naïade et Galatée. Cette division dépend du préfet maritime de la 3ème région (Premar III).

Lors de la réorganisation de septembre 1940, l’Argonaute reste intégré à la 19ème DSM mais cette division est transférée à la 5ème escadrille (5ème ESM) qui regroupe tous les «600 tonnes», tous les sous-marins de moyenne patrouille de la 1ère FSM, la composante sous-marine de la 2ème escadre.

Du 1er août au 7 septembre 1941, l’Argonaute est échoué sur le dock flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour un grand carénage.

Armé pour essais le 18 septembre, il exécute ses essais réglementaires du 19 au 21  puis sort pour sa remise en condition du 23 septembre au 7 octobre. Rentrant à Toulon le 10 octobre, il effectue sa première patrouille post-carénage du 15 au 25 octobre 1941

Le 25 septembre 1942, le sous-marin Galatée est désarmé ce qui entraine la dissolution de la 19ème DSM, laissant l’Argonaute hors rang pendant près de dix huit mois au cours duquel il enchaine les patrouilles à un tel rythme que son dernier commandant dira qu’il connaissait par cœur les fonds du Golfe de Gênes.

Alors que son désarmement était prévu en septembre 1944, une avarie au retour d’une patrouille entraine sa mise en position de complément le 14 mars 1944. L’Argonaute est officiellement désarmé le 31 mars 1944.

Condamné le 5 avril sous le numéro Q-26-1, l’ex-Argonaute est remorqué au Bregaillon et confié au DNM le 6 avril 1944. Il y est stocké jusqu’au 14 mai 1947 quand il est vendu à la démolition et démantelé par un chantier de démolition marseillais.

L’Aréthuse

L'Aréthuse à la mer

L’Aréthuse à la mer

-L’Aréthuse est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saône le 6 janvier 1928 lancé le 8 août 1929 et mis en service le 14 juillet 1933.

Quand éclate la guerre de Pologne en septembre 1939, le deuxième sous-marin du contingent 1926 est affecté à Bizerte au sein de la 17ème DSM qu’il forme avec ses sister-ships Vestale Sultane Atalante.

Cette division est l’une des deux DSM de la 6ème escadrille de sous-marin qui dépend de la 4ème flottille de sous-marins qui est la composante sous-marine de la 4ème escadre légère.

La réorganisation de septembre 1940 ne change pas grand chose pour l’Arethuse si ce n’est que désormais la 17ème DSM qui dépend toujours de la 6ème escadrille est désormais placée sous le commandement de la  3ème flottille de sous-marins, composante sous-marine de la 6ème Escadre Légère.

Du 20 novembre au 2 décembre 1940, les quatre sous-marins de la 17ème DSM effectue un exercice commun avec la 11ème DCT et la 12ème DT,  les neuf navires faisant escale à  Tunis du 3 au 8 décembre avant de rentrer à Bizerte le 9 décembre 1940.

Du 8 septembre au 15 octobre 1941, l’Arethuse est échoué sur le dock flottant pour sous-marin de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour un grand carénage.

Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 26 octobre, sortant pour ses essais officiels du 27 au 29  puis pour sa remise en condition opérationnelle du 31 octobre au 11 novembre, le sous-marin effectuant sa première patrouille post-carénage du 16 au 26 novembre  avec pour cadre le canal d’Otrante.

Du 13 avril au 2 mai 1942, l’Arethuse et La Vestale participent à l’entrainement ASM du contre-torpilleur Mogador et des torpilleurs légers de la 12ème DT.

Le 12 février 1943, il participe un exercice avec le croiseur léger Emile Bertin, le torpillant après qu’il ait mouillé ses mines, deux torpilles sont tirées contre le croiseur.

Le 11 novembre 1943, il est mouillé au milieu du lac de Bizerte pour une revue navale à laquelle participent les sous-marins L’Atalante, Turquoise et Nautilus.

Décidément fort actif, l’Arethuse participe aux manoeuvres «Harmattan» du 12 mai au 10 juin 1944, ces manoeuvres destinées à répondre à des exercices imposants en Libye italienne voyant L’Aréthuse, La Vestale, Le Saphir et le Nautilus participent à deux exercices ASM.

Du 12 au 28 septembre 1944, l’Arethuse et son compère La Sultane participe à un exercice commun avec des unités de la 2ème Escadre à savoir les croiseurs lourds Algérie Dupleix et Henri IV et des unités de la 4ème Escadre en l’occurence les sous-marins Artémis et Amirde.

Du 15 novembre au 30 décembre 1944, l’Arethuse est échoué sur le dock flottant pour le dernier grand carénage de sa carrière. Armé pour essais le 7 janvier 1945, il exécute ses essais officiels du 8 au 10 janvier puis sa remise en condition du 12 au 22 janvier 1945. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 30 janvier au 12 février.

Du 11 au 18 octobre 1945, l’Arethuse et son compère l’Atalante participent à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs de la 10ème DCT.

Mis en position de complément le 17 novembre 1945, l’Arethuse est officiellement désarmé le 1er décembre 1945.

Condamné le 12 décembre 1945 sous le numéro Q-26-2 (26 : année de financement et 2 deuxième navire du contingent), il reste mouillé sur le lac de Bizerte jusqu’au 7 juin 1947 quand vendu à la démolition, il est remorqué à un chantier de Tunis qui commence le démantèlement le 12 juin et le termine le 5 juillet 1947.

Le Diane

-Le Diane est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 4 janvier 1928 lancé le 13 mai 1930 et mis en service le 1er septembre 1932.

En septembre 1939, le troisième sous-marin du contingent 1926 appartient à la 14ème DSM en compagnie des sous-marins Danae Ariane et Eurydice, cette division basée à Oran dépendant de la 6ème escadre créée quelques semaines plutôt pour participer à la sécurisation des approches du détroit de Gibraltar en coopération avec les britanniques.

La réorganisation de septembre 1940 voit la 14ème DSM migrer de quelques kilomètres, étant redéployée à Mers-El-Kébir, intégrant la 2ème flottille de sous-marin, composante sous-marine de la 4ème Escadre.

Du 21 janvier au 30 mars 1941, le sous-marin Diane est échoué pour grand carénage sur le dock flottant de Mers-El-Kébir.

Après une période de travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 12 avril, réalisant ses essais officiels du 13 au 15 avril puis sa remise en condition du 17 avril au 1er mai. Il réalise sa première patrouille post-carénage du 2 au 12 mai 1941.

Le désarmement du Danaé en janvier 1943 entraine automatiquement la dissolution de la 14ème DSM, le Diane restant hors rang jusqu’à son désarmement prévu pour l’automne 1944.

Pour lui permettre de tenir jusqu’à cette période, il subit un petit carénage sur le dock flottant du 5 au 30 juin 1943, effectuant ses essais officiels les 7 et 8 juillet puis sortant pour remise en condition du 10 au 20 juillet, effectuant sa première patrouille après travaux du 27 juillet au 5 août 1943.

Du 21 au 27 août, juste avant d’entamer une nouvelle patrouille, il sert de plastron pour l’entrainement anti-sous-marin du contre-torpilleur Valmy de la 4ème DCT.

Mis en position de complément le 12 septembre 1944, le Diane est officiellement désarmé le 25 septembre et condamné le 2 octobre 1945 sous le numéro Q-26-3. Remorqué à Toulon le 2 novembre 1945, il est confié aux bons soins du Dépôt Naval de la Méditerranée (plus connu sous le nom de cimetière naval du Bregaillon) et y était toujours un certain 5 septembre 1948.

La Méduse
-La Méduse est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 1er janvier 1928 lancé le 26 août 1930 et mis en service le 1er septembre 1932.

En septembre 1939, le sous-marin Méduse forme la 18ème DSM en compagnie des sous-marins Amphitrite Oréade et Psyché, division qui dépend de la 2ème escadrille, la composante sous-marine de la 6ème Escadre basée à Oran pour participer notamment à la sécurisation du détroit de Gibraltar.

La réorganisation de septembre 1940 affecte la 18ème DSM et donc le sous-marin Méduse à la 2ème flottille de sous-marin, la composante sous-marine de la 4ème escadre dont l’antre est la moderne base de Mers-El-Kébir.

Du 31 mars au 15 mai 1941, le sous-marin Méduse est échoué sur le dock flottant pour sous-marins pour un grand carénage. Après une période de travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 25 mai.

Ses essais officiels ont lieu du 26 au 28 mai et sa remise en condition du 30 mai au 11 juin, le sous-marin Méduse effectuant sa première patrouille post-carénage du 18 au 28 juin avec pour cadre les côtes espagnoles.

Du 25 avril au 3 mai 1943, il participe à l’entrainement ASM de la 4ème DCT (Valmy Verdun Vauban classe Guépard) en compagnie de son compère Amphitrite. Il enchaine par un entrainement anti sous-marin particulier au profit du Vauban et ce du 16 au 23 août 1943.

Mis en position de complément le 6 juin 1944, il est désarmé officiellement le 21 juin et condamné le 4 juillet 1944 sous le numéro Q-26-4. Il est provisoirement mouillé dans la base de Mers-El-Kébir en attendant qu’il soit transféré à Toulon.

Le 7 septembre 1944, l’ex-Méduse est secoué par une violente explosion qui déclenche un incendie vite incontrôlable. Un remorqueur réussit à éloigner l’épave infernale jusqu’à la haute mer où elle est détruite par les batteries côtières. L’enquête révélera que l’explosion avait été causée par le non dégazage d’un réservoir, les vapeurs s’étant enflammées suite à un pic de chaleur.

13-Sous-marins (14) sous-marins Ondine/Ariane (3)

Le Thétis

Lancement du sous-marin Thétis

Lancement du sous-marin Thétis

-Le Thétis (Q-134) est mis sur cale aux chantiers Schneider de Bordeaux le 1er février 1924 lancé le 30 juin 1927 et mis en service en juin 1929.

Lors de l’entrée en guerre de la France en septembre 1939, le Thétis est l’un des sous-marins de la 13ème DSM qu’il forme avec ses sister-ships Circé Calypso et Doris. Cette division est placée sous l’autorité de la 5ème escadrille qui regroupe tous les «600 tonnes» de la 1ère FSM.

Du 31 mars au 2 mai 1940, le Thétis est échoué dans le bassin Vauban n°6 pour un grand carénage qui s’achève lors de sa prise d’armement pour essais le 12 mai 1940.

il réalise ses essais à la mer du 13 au 15 puis sa remise en condition du 17 au 31 mai. Il réalise sa première patrouille post-carénage du 5 au 15 juin quelque part en Méditerranée occidentale.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Thétis qui reste intégré à la 13ème DSM, à la 5ème escadrille et donc à la 1ère FSM, la composante sous-marine de la 2ème Escadre.

Mis en position de complément le 1er mars 1943, le Thétis est officiellement désarmé le 13 mars 1943 et condamné le 25 mars 1943 sous le numéro Q-134. Remorqué au DNM le 27 mars, il y était toujours le 5 septembre 1948.

Le Doris

Le Doris

Le Doris

-Le Doris est mis sur cale aux chantiers Schneider de Bordeaux le 1er février 1924 lancé le 26 novembre 1927 et mis en service en 1930.

Lors de l’entrée en guerre de la France en septembre 1939, le Doris  est l’un des sous-marins de la 13ème DSM qu’il forme avec ses sister-ships Circé Calypso et Thétis. Cette division est placée sous l’autorité de la 5ème escadrille qui regroupe tous les «600 tonnes» de la 1ère FSM.

Du 3 mai au 20 juin 1940, le sous-marin Doris est échoué au bassin Vauban n°6 (il remplace son sister-ship et compère Thétis) pour un grand carénage qui s’achève lors de sa prise d’armement pour essais le 2 juillet 1940

Il exécute ses essais réglementaires du 3 au 5 juillet puis sa remise en condition du 7 au 21 juillet, date à laquelle il rentre à Toulon pour préparer sa première patrouille post-carénage, patrouille exécutée du 28 juillet au 7 août 1940.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Doris qui reste intégré à la 13ème DSM, à la 5ème escadrille et donc à la 1ère FSM, la composante sous-marine de la 2ème Escadre.

Mis en position de complément le 12 juillet 1943, le Doris est officiellement désarmé le 24 juillet 1943. Condamné le 4 août 1943 sous le numéro Q-135, il est remorqué au DNM du Bregaillon le 5 août. Il y était toujours le 5 septembre 1948 même si son utilisation comme cible de tir était prévu à très court terme.
Caractéristiques Techniques de la classe Ondine/Sirène

Déplacement : surface 626 tonnes plongée 787 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 66m largeur 4.9m tirant d’eau 3.8m

Propulsion : deux moteurs diesel de 600ch et deux moteurs électriques de 500ch entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 14 noeuds en surface 7.5 noeuds en plongée Rayon d’action en surface 2000 miles nautiquesà 10 noeuds en surface 80 miles nautiques à 5 noeuds en plongée Immersion maximale 80m

Armement : un canon de 75mm (Ondine Ariane Sirène Naïade) ou de 100mm (les autres), 2 mitrailleuses de 8mm et 7 tubes lance-torpilles de 550mm (cinq à l’avant et une plate-forme double à l’arrière)

Equipage : 41 officiers et marins

13-Sous-marins (13) sous-marins classe Ondine/Ariane (2)

Le Calypso

Le Calypso

Le Calypso

-Le Calypso (Q-126) est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saône le 7 février 1924 lancé le 28 janvier 1926  et mis en service en juin 1929.

Le sixième sous-marin de la tranche 1922 est intégré en septembre 1939 à la 13ème DSM en compagnie de ses sister-ships Circé Thétis et Doris. Cette division est placée sous l’autorité de la 1ère FSM et plus précisément de la 5ème escadrille qui regroupe tous les «600 tonnes» toulonnais.

Du 21 février au 30 mars 1940, le sous-marin Calypso est échoué dans le bassin Vauban n°6 pour une remise en état complète. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 10 avril, sortant pour essais du 11 au au 13 avril puis pour remise en condition du 15 au 30 avril. Le sous-marin Calypso exécutant sa première patrouille post-carénage du 5 au 15 mai 1940.

Après une dernière patrouille au large des côtes italiennes, le Calypso est mis en position de complément le 20 septembre 1942 et officiellement désarmé le 2 octobre suivant.

Condamné sous le numéro Q-126 le 12 novembre 1942, l’ex-Calypso est mouillé au Bregaillon du 13 novembre 1942 au 4 février 1947 quand il est coulé comme cible au large des iles du Levant par trois Lioré et Olivier 456 de l’escadrille 8T qui place deux bombes de 250kg et deux torpilles de 400mm.

L’Eurydice
-L’Eurydice (Q-130) est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 18 avril 1924 lancé le 31 mai 1927 et mis en service le 1er septembre 1929.

Le premier sous-marin du contingent 1923 est intégré à la 14ème DSM quand éclate la guerre de Pologne, division également composée de ses sister-ships  Ariane et Danae ainsi que du Diane (classe Argonaute).

Cette division est placée à Oran sous la responsabilité de la 6ème Escadre jusqu’en septembre 1940 quand la réorganisation l’affecté à Mers-El-Kébir au sein de la 4ème Escadre et plus précisément de la 2ème flottille de sous-marins.

Du 1er octobre au 15 novembre 1940, il est échoué sur le dock flottant pour sous-marins de Mers-El-Kébir pour un grand carénage. Après une période de travaux complémentaires à flot, l’Eurydice est armé pour essais le 25 novembre.

Il réalise ses essais réglementaires du 26 au 28 novembre et sa remise en condition du 30 novembre au 15 décembre 1940. Sa première patrouille post-carénage à lieu du 22 décembre 1940 au 3 janvier 1941.

Mis en position de complément le 11 octobre 1942, l’Eurydice est officiellement désarmé le 28 octobre. Condamné le 7 novembre 1942 sous le numéro Q-130, le sous-marin reste mouillé à Mers-El-Kébir jusqu’au 14 juin 1944 quand il est pris en charge par un remorqueur pour le ramener à Toulon.

Pris dans une brusque et violente tempête, la remorque reliant le remorqueur au sous-marin rompt et le navire de servitude doit se réfugier à Ajaccio. Quand il reprend la mer quelques heures plus tard pour récupérer son colis, l’ancien Eurydice à disparu.

Ce n’est qu’en 1965 que le commandant Cousteau retrouva par hasard l’épave au cours d’une mission océanographique au large de la Corse.

Le Danaé

-Le Danaé est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 18 avril 1924 lancé le 13 septembre 1927 et mis en service et mis en service le 1er novembre 1929.

Le deuxième sous-marin du contingent 1923 est intégré à la 14ème DSM quand éclate la guerre de Pologne, division également composée de ses sister-ships Eurydice Ariane et Danae.

Cette division est placée à Oran sous la responsabilité de la 6ème Escadre jusqu’en septembre 1940 quand la réorganisation l’affecté à Mers-El-Kébir au sein de la 4ème Escadre et plus précisément de la 2ème flottille de sous-marins (2ème FSM).

Du 16 novembre 1940 au 20 janvier 1941, le Danae est échoué sur le dock flottant pour sous-marins de la base navale de Mers-El-Kébir. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 4 février 1941.

Il réalise ses essais réglementaires du 5 au 7 février puis sa remise en condition du 9 au 23 février 1941. Il exécute sa première patrouille post-carénage du 1er au 12 mars au large de la Sicile.

Après une ultime patrouille au large de Tarente, le Danaé est mis en position de complément le 12 janvier 1943 et désarmé le 21 janvier 1943.

Condamné sous le numéro Q-131, il est remorqué à Toulon le 7 mars 1943 et mouillé au Bregaillon du 9 mars 1943 au 14 décembre 1947 quand à la suite d’une rupture d’amarre, il dérive jusqu’à heurter l’ex-Circé sans provoquer de graves dommages.

Le Q-131 est finalement échoué sur une plage de la presqu’ile de Gien et démantelé par les ouvriers de l’Arsenal de Toulon.

Le Galatée

La Galatée

La Galatée

-Le Galatée (Q-132) est mis sur cale  est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes le 1er février 1924 lancé le 18 décembre 1925 et armé définitif le 6 mai 1927.

Cette division est placée sous le commandement du préfet maritime de la 3ème Région (Premar III) jusqu’à la réorganisation de septembre 1940 qui intègre la 19ème DSM à la 5ème escadrille de la 1ère FSM comme les autres sous-marins de 600 tonnes basés à Toulon.

Du 16 juin au 30 juillet 1941, le Galatée est échoué sur le dock flottant pour sous-marins de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour un grand carénage destiné à le remettre totalement en état, effectuant des travaux impossibles à faire en service courant.

Armé pour essais le 9 août 1941, il exécute ses essais réglementaires du 10 au 12 août puis sa remise en condition du 14 au 25 août, ralliant Toulon le 27 août et préparant sa future patrouille qui à lieu du 1er au 12 septembre 1941.

Mis en position de complément le 13 septembre 1942, Le Galatée est désarmé le 25 septembre 1942 et condamné sous le numéro Q-132 le 2 octobre 1942. Il est alors remorqué au Bregaillon et confié aux bons soins du DNM où il était toujours mouillé le 5 septembre 1948.

Son désarmement entraine la dissolution de la 19ème DSM _laissant l’Argonaute hors rang jusqu’à son propre désarmement_

Endommagé le 12 mars 1949 par un bombardement italien sur Toulon (une bombe et des éclats d’une bombe tombée à proximité), il est remorqué en eaux profondes au large de Toulon et sabordé le 17 mars 1949.

13-Sous-marins (12) sous-marins classe Ondine/Ariane (1)

D-Sous-marins de classe Ondine/Ariane

En guise d’introduction

Alors que le premier conflit mondial fait encore rage, notre marine s’interroge sur le futur de notre force sous-marine.

En reprennant les réalisations antérieures, en prennant en compte les menaces actuelles et futures, en tenant compte du retour d’expérience des commandants, la CEPSM (Commission d’Etudes Pratiques du sous-marin) aboutit au choix de deux types de sous-marins : un sous-marin de grand patrouille d’environ 1000 tonnes et un sous-marin de moyenne patrouille d’environ 600 tonnes.

Espérant obtenir le meilleur sous-marin possible, l’Amirauté décide de confier la construction de ces sous-marins à l’Industrie _les chantiers navals privés_ ce qui pourrait aboutir à des solutions techniques innovantes ou au moins que la concurrence des différents chantiers ne produise de beaux fruits.

Cela commence dès 1922, la tranche 1922 du programme naval finançant la construction de six sous-marins de 630 tonnes baptisés Ondine Ariane Sirène Naïade Circé Calypso auxquels s’ajoutent  six autres submersibles financés au contingent 1923 au titre de la défense des côtes (Eurydice Danaé Galatée Nymphe Thetis Doris) soit douze sous-marins.

Sur ces douze sous-marins, l’Ondine est perdu en 1928 lors de l’abordage avec un cargo grec au large de Vigo (Espagne) et le second, le Nymphe est désarmé en 1938, laissant dix sous-marins qui seront cependant tous désarmés quand éclatera le second conflit mondial en septembre 1948.

L’Ariane

L'Ariane

L’Ariane

-L’Ariane (Q-122) est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 6 août 1923 lancé le 6 août 1925 et mis en service le 1er septembre 1929.

Le deuxième sous-marin de la tranche 1922 est intégré à la 14ème DSM quand éclate la guerre de Pologne, division également composée de ses sister-ships Eurydice et Danae ainsi que du Diane (classe Argonaute). Cette division est placée à Oran sous la responsabilité de la 6ème Escadre.

Du 5 au 30 septembre 1940, il est échoué sur le dock flottant de la nouvelle base de Mers-El-Kébir pour un petit carénage limité à une remise en état complète pour lui permettre de tenir jusqu’à son désarmement prévu pour la fin de l’année prochaine.

Après des travaux complémentaires à flot, le sous-marin désormais intégré à la 2ème flottille de sous-marins _composante sous-marine de la 4ème Escadre_ est armé pour essais le 12 octobre, exécutant les essais réglementaires du 13 au 15  puis sa remise en condition du 17 au 30 octobre. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 7 au 20 novembre au large de la Sardaigne et de la Sicile.

Mis en position de complément le 8 décembre 1941, l’Ariane est officiellement désarmé le 22 décembre 1941. Remorqué au DNM le 8 février 1942, le sous-marin est condamné le 17 avril 1942 sous le numéro Q-122.

Le 17 mars 1944, l’ex-Ariane coule accidentellement à son mouillage. Renfloué, l’épave est démantelée sur place par un chantier de démolition de la région toulonnaise.

Le Sirène

La Sirène

La Sirène

-La Sirène (Q-123) est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes le 28 novembre 1923 lancé le 6 août 1925 et armé définitif le 12 mars 1927.

Quand débute la guerre de Pologne, en septembre 1939, le Sirène est endivisionné au sein de la 19ème DSM en compagnie de ses sister-ships Naïade et Galatée ainsi que de l’Argonaute appartenant à la classe éponyme.

Cette division est placée sous le commandement du préfet maritime de la 3ème Région (Premar III) jusqu’à la réorganisation de septembre 1940 qui intègre la 19ème DSM à la 5ème escadrille de la 1ère FSM comme les autres sous-marins de 600 tonnes basés à Toulon.

Après une ultime patrouille, le sous-marin Sirène est mis en position de complément le 17 juin 1941 et désarmé le 1er juillet 1941. Condamné le 12 août 1941 sous le numéro Q-123, il est mouillé au Bregaillon du 13 août 1941 au 5 septembre 1945 quand il est vendu à la démolition et démantelé par un chantier de démolition marseillais.

Le Naïade

Le sous-marin Naïade

Le sous-marin Naïade

-La Naïade (Q-124)  est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes le 28 novembre 1923 lancé le 20 octobre 1925 et armé définitif le 6 mai 1927.

Cette division est placée sous le commandement du préfet maritime de la 3ème Région (Premar III) jusqu’à la réorganisation de septembre 1940 qui intègre la 19ème DSM à la 5ème escadrille de la 1ère FSM comme les autres sous-marins de 600 tonnes basés à Toulon.

Après une ultime patrouille au large des côtes espagnoles (où en surface, il est semoncé par un patrouilleur espagnol), le Naïade est mis en position de complément le 15 septembre 1941.

Officiellement désarmé le 4 octobre 1941, le Naïade est condamné le 15 novembre 1941 sous le numéro Q-124 et mouillé au Bregaillon du 17 novembre 1941 au 4 décembre 1944 quand il est remorqué au large et utilisé comme but de tir pour l’aviation, le Q-124 étant coulé par deux torpilles de 400mm lancés par deux Bloch MB-175T de l’escadrille 6B (2ème flottille d’aviation navale) de Fréjus-Saint Raphaël.

Le Circé

Le Circé à Toulon

Le Circé à Toulon

-Le Circé (Q-125) est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saône le 15 janvier 1924 lancé le 29 octobre 1925 et mis en service en juin 1929.

Le cinquième sous-marin de la tranche 1922 est intégré en septembre 1939 à la 13ème DSM en compagnie de ses sister-ships Calypso Thétis et Doris, ces quatre navires ayant été construits par l’entreprise Schneider à Chalons sur Saône (Circé Calypso) et à Bordeaux (Thétis Doris). Cette division est placée sous l’autorité de la 1ère FSM et plus précisément de la 5ème escadrille qui regroupe tous les «600 tonnes» toulonnais sauf la 19ème DSM.

Du 5 janvier au 20 février 1940, le Circé subit un grand carénage, étant échoué dans le bassin Vauban n°6 pour une remise en état complète. Armé pour essais le 2 mars 1940, il réalise ses essais réglementaires du 3 au 5 mars puis sa remise en condition du 7 au 17 mars, effectuant sa première patrouille post-carénage du 22 mars au 4 avril au large des côtes de la Sardaigne.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Circé qui reste un sous-marin de la 13ème DSM, 5ème escadrille et 1ère flottille.

Après une ultime patrouille mouvementée (échouage sur un banc de sable au large du port de Livourne mais le sous-marin parvient à se dégager seul et sans que les italiens ne se doutent de sa présence), le Circé est mis en position de complément le 5 juillet 1942 puis désarmé le 17 juillet suivant.

Condamné le 5 août 1942 sous le numéro Q-125, l’ex-Circé est mouillé au Bregaillon le lendemain 6 août 1942 et y est toujours le 5 septembre 1948, le déclenchement de la guerre repoussant sine die sa vente à la démolition ou son utilisation comme cible lors d’un exercice en mer.

13-Sous-marins (11) sous-marins classe Pascal (7)

Le Sidi-Ferruch

Le Sidi-Ferruch

Le Sidi-Ferruch

-Le Sidi-Ferruch est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 30 janvier 1932 lancé le 9 juillet 1937 et mis en service le 1er janvier 1939.

Le quatrième sous-marin de la tranche 1930 forme en septembre 1939 la 8ème Division de Sous-Marins en compagnie de ses sister-ships Ouessant Agosta et Béveziers, division de la 4ème Escadrille, composante sous-marine de la 1ère Escadre.

Du 21 septembre au 30 décembre 1940, il est échoué au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg en compagnie de son compère Béveziers pour une remise en état complète.

Les deux sous-marins sont armés pour essais le 7 janvier 1941, exécutant leurs essais réglementaires du 8 au 10 janvier et pour remise en condition du 12 au 26 janvier 1941, date de leur retour à Brest pour préparer leur future patrouille opérationnelle

Du 26 novembre 1943 au 2 janvier 1944, les sous-marins Sidi-Ferruch et Béveziers sont échoués au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état complète  et modernisation.

Armés pour essais le 10 janvier, ils exécutent leurs essais officiels du 11 au 13  et leur remise en condition du 15 au 29 janvier 1944, ralliant Brest le lendemain  pour préparer ses futures patrouilles opérationnelles.

Du 28 janvier au 4 février 1945, l’Ouessant et son compère Sidi-Ferruch participent à l’entrainement ASM  avec les contre-torpilleurs Tigre Panthère et Lynx (3ème DCT).

Le 8 juin 1945, la 8ème DSM au complet appareille pour Dakar où elle arrive le 13 juin 1945 en vue de participer à un exercice ASM contre  la 5ème DCT. Les deux divisions s’affrontent du 15 au 27 juin puis rentrent ensemble à Brest le 12 juillet, les contre-torpilleurs ne passant que quelques heures à Brest pour se ravitailler avant de rentrer à Toulon.

Du 14 février au 21 mai 1947, les sous-marins Sidi-Ferruch et Béveziers sont échoués au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour une remise en état complète. Les deux submersibles sont armés pour essais le 1er juin, exécutant leurs essais officiels du 2 au 4 juin et pour remise en condition du 6 au 20 juin, date de leur retour à Brest pour préparer leurs futures patrouilles.

Du 5 au 13 décembre 1947, il participe avec son compère Béveziers à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs de la 6ème DCT.

Le 25 août 1948, la 8ème DSM quitte Brest pour rallier Dakar afin d’être prête en cas d’éclatement du conflit. Les quatre submersibles arrivent à Dakar en compagnie du Jules Verne le 2 septembre 1948, le ravitailleur débarquant du matériel pour renforcer la base sous-marine de Dakar avant de revenir à Brest en solitaire.

Le Sidi-Ferruch reste lui à Dakar, ne devant appareiller qu’après des travaux complémentaires notamment sur ses diesels.
Le Sfax

Le Sfax

Le Sfax

-Le Sfax est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes le 28 juillet 1931 lancé le 6 décembre 1934 et mis en service le 7 septembre 1936.

Durant la guerre de Pologne, le Sfax est intégré à la 2ème DSM en compagnie de ses compères Achille Persée et Casabianca, division de la 4ème escadrille qui dépend de la 1ère Escadre. La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Sfax même si désormais la 2ème DSM dépend de la 5ème Escadre.

Du 2 avril au 25 juin 1941, le Sfax est échoué au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage destiné à une remise en état complète. Armé pour essais le 2 juillet, il sort pour essais du 3 au 5 juillet et pour remise en condition du 7 au 21 juillet, date de son retour à Brest pour préparer une nouvelle patrouille.

Du 6 au 10 février 1942, le Sfax participe avec l’Achille à l’entrainement ASM de la 2ème DTE (Fougueux Frondeur L’Adroit)

Du 16 mars au 19 juin 1944, le Sfax est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état et modernisation de ses capacités militaires (appareil d’écoute, DCA). Armé pour essais le 28 juin, il sort pour essais du 29 juin au 1er juillet et pour remise en condition du 3 au 17 juillet, date de son retour à Brest pour préparer une nouvelle patrouille dans l’Atlantique.

Du 3 au 13 octobre 1944, le sous-marin s’entraine à la lutte ASM avec les torpilleurs d’escadre Corsaire et Flibustier, rentrant avec les deux torpilleurs à Brest.

Le 5 novembre 1944, le sous-marin Sfax quitte Brest pour rallier Dakar le 12 novembre afin de participer à un entrainement ASM avec les contre-torpilleurs de la 7ème DCT venus de Bizerte et s’entrainant au large de Dakar depuis la mi-octobre.

L’entrainement ASM à lieu du 14 au 21 novembre 1944, le Sfax restant à quai à Dakar jusqu’au 3 décembre date à laquelle il quitte Dakar en compagnie des contre-torpilleurs qui vont l’escorter jusqu’à Brest où les quatre navires arrivent le 12 décembre 1945.

Du 16 au 24 novembre 1946, le sous-marin Sfax participe à un entrainement ASM avec les torpilleurs d’escadre Cimeterre et Arquebuse d’habitude chargés de la protection du porte-avions Painlevé. Les trois navires rentrent à Brest le jour même.

Du 10 au 17 juin 1947, le Sfax sert de plastron pour l’entrainement du détachement aviation (deux Dewoitine HD-731) du cuirassé Gascogne, entrainement à la localisation et à l’attaque.

Du 19 septembre au 22 décembre 1947, le Sfax est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour une remise en état complète. Armé pour essais le 4 janvier 1948, il exécute ses essais réglementaires du 5 au 7 janvier puis pour sa remise en condition du 9 au 23 janvier 1948, date de son retour à Brest pour préparer une nouvelle patrouille.

Du 5 au 12 juin 1948, les sous-marins Sfax et Casabianca participent à un entrainement ASM avec les contre-torpilleurs de la 6ème DCT (Vautour Milan et Epervier).

Quand éclate le second conflit mondial en septembre 1948, le Sfax est à la mer, gagnant une nouvelle zone de patrouille en mer du Nord.

Le Casabianca

Le Casabianca

Le Casabianca

-Le Casabianca est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes le 28 juillet 1931 sous le nom de Casablanca. Rebaptisé Casabianca le 1er janvier 1934, il est lancé le 7 février 1935 et mis en service le 1er janvier 1937.

Durant la guerre de Pologne, le Sfax est intégré à la 2ème DSM en compagnie de ses compères Achille Persée et Sfax, division de la 4ème escadrille qui dépend de la 1ère Escadre. La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Casabianca même si désormais la 2ème DSM dépend de la 5ème Escadre.

Du 26 juin au 4 septembre 1941, le Casabianca est échoué au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour une remise en état complète. Armé pour essais le 12 septembre, il exécute ses essais officiels du 13 au 15  puis sa remise en condition du 17 septembre au 1er octobre, date de son retour à Brest.

Du 16 au 24 mai 1942, le Casabianca accompagné par le Persée effectue un entrainement ASM avec les torpilleurs d’escadre Brestois Foudroyant Boulonnais de la 5ème DTE, rentrant à Brest le 25 mai 1942.

Du 12 au 24 mai 1943, le Casabianca participe à un entrainement ASM avec le Jaguar, ce dernier servant du 25 au 30 mai de plastron pour des essais de torpilles menés par le sous-marin .

Du 7 au 17 mars 1944, le Casabianca participe en compagnie de l’Achille, de l’Argo et du Centaure de la 4ème DSM à l’exercice Mandragore qui voit les contre-torpilleurs de la 3ème DCT (Tigre Lynx Panthère) protéger un convoi composé de deux cargos et d’un pétrolier.

Cet exercice mené dans un triangle Brest-Hendaye-Saint-Nazaire voit les sous-marins assaillirent le convoi chacun à tour de rôle (on est encore loin de l’idée d’une attaque en meute), actions contrées par les contre-torpilleurs mais également par l’aviation, les sous-marins bénéficiant de l’appui des hydravions pour repérer le convoi.)

Du 20 juillet au 30 septembre 1944, le Casabianca est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état et modernisation de ses capacités militaires.

Armé pour essais le 8 octobre 1944, il exécute ses essais officiels du 9 au 11  puis sa remise en condition du 13 au 27 octobre, ralliant Brest le lendemain  pour préparer une nouvelle patrouille opérationnelle.

Le 30 septembre 1944 à l’aube, les sous-marins Casabianca Achille et Persée quittent Brest en compagnie du ravitailleur de sous-marins Jules Verne pour un exercice au large de Dakar.

Le 5 octobre à la hauteur du cap Bojador, les sous-marins et le ravitailleur prennent contact avec les contre-torpilleurs Marceau Desaix Kleber de la 12ème DCT venus de Toulon en compagnie du ravitailleur rapide l’Adour. Les navires de cette petite escadre arrivent tous à Dakar le 9 octobre 1944.

Les sous-marins vont s’entrainer de leur côté du 13 octobre au 5 novembre avec des duels entre sous-marins, un entrainement à la protection de convois _convoi représenté par le Jules Verne_ et des écoles à feux.

Après une semaine d’entretien à flot auprès du «Jules», les trois sous-marins de la 2ème DSM effectuent un entrainement commun avec la 12ème DCT du 12 au 18 novembre qui est suivit d’un exercice de synthèse du 20 novembre au 1er décembre. Le Jules Verne et la 2ème DSM quittent Dakar le 2 décembre pour rallier Brest le 9 décembre 1944 à l’aube.

Du 1er au 7 mars 1945, le Casabianca participe à l’entrainement ASM du contre-torpilleur Guépard et du 22 mars au 4 avril, il participe à l’entrainement ASM de la 6ème DCT en compagnie de son compère Sfax. Poursuivant sur sa lancée, il participe à l’entrainement ASM de la 1ère DCT (Guépard Lion Bison) avec son compère Persée et ce du 8 au 17 juillet 1945.

Du 5 au 13 novembre 1945, le sous-marin Casabianca participe à un entrainement ASM avec les torpilleurs d’escadre Durandal et Dague qui en temps normal protègent le cuirassé Gascogne.

Le 12 septembre 1946, le Casabianca appareille pou une nouvelle patrouille en mer du Nord. Durant le transit, il effectue un exercice de tir, d’abord une école à feux avec son canon de 100mm puis la destruction de la coque du torpilleur d’escadre Fougueux avec deux torpilles de 550mm, l’ex-torpilleur se cassant en deux et sombrant en mer d’Iroise.

Après avoir participé à l’exercice «Entente Cordiale 47» du 1er au 21 juin 1947, le Casabianca subit un grand carénage au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg du 1er juillet au 18 septembre 1947. Il sort pour essais du 29 septembre au 1er octobre et pour remise en condition du 3 au 17 octobre, date de son retour à Brest pour préparer une nouvelle patrouille opérationnelle.

Du 20 novembre au 2 décembre 1947, le Casabianca participe à l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre Corsaire et Flibustier.

Du 5 au 12 juin 1948, les sous-marins Casabianca et Sfax participent à un entrainement ASM avec les contre-torpilleurs de la 6ème DCT (Vautour Milan et Epervier).

Quand le second conflit mondial éclate le 5 septembre 1948, le Casabianca s’apprêtait à appareiller pour une patrouille dans le Golfe de Gascogne. Il appareille bien le 6 septembre à l’aube mais direction la mer du Nord.

Classe Pascal (2)

Caractéristiques Techniques de la classe Pascal

Déplacement : surface 1572 tonnes plongée 2082 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 92.30m largeur 8.1m tirant d’eau 4.4m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer ou Schneider-Carel et deux moteurs électriques de 1125ch chacun entrainant deux hélices.

Du Pascal au Phenix, les moteurs diesels ont une puissance de 3000ch, 3600ch de l’Espoir au Tonnant et enfin 4300ch de l’Agosta au Casabianca.

Performances : vitesse maximale 18.6 noeuds en surface 10 noeuds en plongée autonomie : 10000 miles nautiques à 10 noeuds en surface, 100 miles nautiques à 5 noeuds Immersion maximale : 80m

Armement : un canon de 100mm modèle 1925, un canon de 37mm et deux mitrailleuses de 13.2mm ultérieurement remplacés par un affût double de 25mm et 11 tubes lance-torpilles (9 tubes de 550mm et 2 tubes de 400mm, ces derniers étant ultérieurement débarqués)
Equipage : 64 officiers et marins

13-Sous-marins (10) sous-marins classe Pascal (6)

Le Tonnant

Le Tonnant en achèvement à flot à La Seyne sur Mer

Le Tonnant en achèvement à flot à La Seyne sur Mer

-Le Tonnant est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) à La Seyne sur Mer le 10 janvier 1931 lancé le 15 décembre 1934 et mis en service le 1er juin 1937.

Le Tonnant l’un des quatre submersibles de la 1ère DSM (3ème escadrille 1ère FSM 2ème Escadre Flotte de la Méditerranée) subit un grand carénage en compagnie de son compère Conquérant, les deux «1500 tonnes» étant échoués au bassin n°4 du Castigneau pour une remise en état complète du 5 août au 10 novembre 1940.

Les deux submersibles sont armés pour essais le 21 novembre, effectuant leurs essais réglementaires du 22 au 24  puis sortant pour remise en condition du 26 novembre au 5 décembre 1940, se préparant alors à repartir en patrouille ce que le Conquérant fait le 15 décembre 1940.

Le 22 septembre 1942, la rade de Toulon s’anime quand appareillent successivement les torpilleurs légers de la 1ère DT, le pétrolier Elorn, les contre-torpilleurs de la 5ème DCT  et donc la 1ère DSM pour une importante phase d’entraînement jusqu’au 6 novembre.

Du 1er Décembre 1943 au 7 février 1944, les sous-marins Le Tonnant et Le Conquérant subissent un grand carénage dans le même bassin qu’en 1940, les deux sous-marins subissant une remise en état complète et une modernisation de leurs capacités militaires (appareil d’écoute, tubes lance-torpilles de 400mm débarqués et DCA renforcée).

Armés pour essais le 15 février, les deux submersibles exécutent leurs essais réglementaires du 16 au 18  puis sortent pour remise en condition du 20 février au 2 mars, date à laquelle rentrés à Toulon, ils préparent une nouvelle patrouille.

Du 6 au 13 juin 1944, Le Tonnant participe à l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre L’Inconstant et Lancier,  les trois navires faisant escale à Calvi du 14 au 19 juin avant de rentrer à Toulon le lendemain, le sous-marin se ravitaillant pour repartir dans la foulée en patrouille.

Du 1er au 13 juillet 1945, Le Tonnant participe à l’exercice ASM «Némo» en compagnie de son compère Le Glorieux, des sous-marins de la 3ème DSM la Réunion et Le Crozet et des sous-marins Antigone et Aurore de la 13ème DSM, les six sous-marins ayant des plastron et des prédateurs de luxe en l’occurence le cuirassé Provence, le porte-avions Joffre, leurs torpilleurs d’escorte Mameluk Casque L’Inconstant et Lancier sans oublier le PRE La Saône auxquels s’ajoutent les avions et les hydravions embarqués ainsi que l’aviation basée à terre.

Du 17 au 27 mars 1946, Le Tonnant et Le Conquérant participent à un entrainement ASM avec les contre-torpilleurs Bruix D’Assas et La Tour d’Auvergne de la 1ère DCT. Six mois plus tard, les même sous-marins servant cette fois de plastron aux contre-torpilleurs de la 5ème DCT (Aigle Albatros Gerfaut) et ce du 9 au 17 septembre 1946.

Du 23 février au 30 Mai 1947, Le Tonnant et Le Conquérant sont échoués sur le slipway du Mourillon pour un grand carénage destiné à prolonger de trois à quatre ans leur carrière opérationnelle soit jusqu’en 1950.

Totalement remis en état, les deux submersibles sont armés pour essais le 10 juin, exécutant leurs essais réglementaires du 11 au 13 puis leur remise en condition du 15 au 25 juin 1947, ralliant Toulon dans la foulée pour préparer une nouvelle patrouille.

Du 25 octobre au 2 novembre 1948, Le Tonnant effectue un entrainement ASM avec les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque.

Quand éclate le second conflit mondial, Le Tonnant rentrait d’une patrouille au large de la Sicile. A l’annonce des bombardements sur la Norvège, le sous-marin se ravitaille en vivres, carburant et munitions, procède à une relève d’une partie de l’équipage et reprend la mer pour prendre position en compagnie du Conquérant au large de Nice au cas où………. .

L’Agosta

L'Agosta

L’Agosta

-L’Agosta (Q-178) est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 2 février 1931 lancé le 30 avril 1934 et mis en service le 1er février 1937.

Le premier sous-marin de la tranche 1930 forme en septembre 1939 la 8ème Division de Sous-Marins en compagnie de ses sister-ships Bévéziers Ouessant et Sidi-Ferruch, division de la 4ème Escadrille, composante sous-marine de la 1ère Escadre.

Du 14 mai au 20 août, l’Agosta est échoué dans le bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg en compagnie du Ouessant pour un grand carénage destiné à une remise en état complète après un long déploiement aux Antilles durant la guerre de Pologne et prolongé jusqu’au printemps 1940.

Armés pour essais le 1er septembre, les deux submersibles sortent pour leurs essais réglementaires du 2 au 4 septembre puis pour leur remise en condition du 6 au 20 septembre, date à laquelle ils rentrent à Brest pour préparer leur future patrouille.

Du 27 novembre au 2 décembre 1942, l’Agosta sert de plastron pour l’entrainement ASM du  cuirassé Jean Bart et de ses torpilleurs d’escorte L’Opiniâtre et L’Aventurier. Le sous-marin à pour cible le cuirassé mais doit échapper aux torpilleurs _l’un généralement assurant la protection rapprochée du cuirassé et l’autre servant de voltigeur_ et aux hydravions du cuirassé.

Du 2 Septembre au 7 novembre 1943, l’Agosta et l’Ouessant sont échoués dans le bassin n°3 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état complète (moteurs, auxiliaires, coque, hélices…….) et modernisation avec le débarquement des deux tubes de 400mm, le renforcement de la DCA (un affût double de 25mm) et la modernisation de l’appareillage d’écoute et des optiques.

Armés pour essais le 15 novembre, ils exécutent leurs essais officiels du 16 au 18  et pour remise en condition du 20 novembre au 2 décembre 1943, date à laquelle ils rallient Brest pour préparer leur future patrouille de guerre.

Le 5 janvier 1945, les sous-marin Agosta et Béveziers quittent Brest en compagnie du ravitailleur Jules Verne, du pétrolier ravitailleur La Seine et des contre-torpilleurs Vautour Milan et Epervier de la 6ème DCT.

Alors que les sous-marins et le ravitailleur vont mouiller dans l’estuaire de la Loire, les trois contre-torpilleurs vont assurer l’escorte du PRE qui simule un convoi entre Brest et Casablanca. Du 6 au 11 janvier, les deux sous-marins vont tenter d’intercepter le convoi, pourchassé par deux contre-torpilleurs, le troisième assurant l’escorte rapproché du pétrolier qui parvient à arriver avec ses contre-torpilleurs à Casablanca le 13 janvier 1945.

Les deux sous-marins effectuent un entrainement en duo du 18 au 25 janvier, se ravitaillant à Casablanca le 26 janvier avant de rallier les autres navires engagés dans cet exercice pour une escale commune à Bordeaux du 1er au 7 février, tous les navires rentrant à Brest le lendemain 8 février 1945.

Le 8 juin 1945, la 8ème DSM au complet appareille pour Dakar où elle arrive le 13 juin 1945 en vue de participer à un exercice ASM contre les contre-torpilleurs Aigle Albatros Gerfaut de la 5ème DCT. Les deux divisions s’affrontent du 15 au 27 juin puis rentrent ensemble à Brest le 12 juillet, les contre-torpilleurs ne passant que quelques heures à Brest pour se ravitailler avant de rentrer à Toulon.
Du 23 octobre au 4 novembre 1945, l’Agosta entraine le contre-torpilleur Guépard à la lutte ASM en mer d’Iroise.

Du 8 Décembre 1946 au 13 février 1947, les sous-marins Agosta et Ouessant sont échoués au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage destiné à les remettre totalement en état.

Ils sont armés pour essais le 21 février, exécutant leurs essais réglementaires du 22 au 24  puis leur remise en condition opérationnelle du 26 février au 6 mars, date de leur retour à Brest pour préparer leur nouvelle patrouille.

Le 8 février 1948, l’Agosta quitte Brest pour Dakar où il arrive le 14 février afin de participer à un entrainement ASM contre les contre-torpilleurs de la 11ème DCT (Mogador Volta Hoche) venue de Bizerte et ce du 18 au 23 février.

L’Agosta effectue une période d’entretien à flot à Dakar jusqu’au 3 mars 1948, quittant l’AOF le 5 mars en compagnie de la 11ème DCT pour rallier Brest où ils arrivent le 15 mars 1948.

Le 25 août 1948, la 8ème DSM quitte Brest pour rallier Dakar afin d’être prête en cas d’éclatement du conflit. Les quatre submersibles arrivent à Dakar en compagnie du Jules Verne le 2 septembre 1948, le ravitailleur débarquant du matériel pour renforcer la base sous-marine de Dakar avant de revenir à Brest en solitaire.

L’Agosta est le premier à appareiller pour une patrouille opérationnelle dans l’Atlantique Sud le 5 septembre 1948 avec pour mission de traquer les raiders allemands qu’il s’agisse de navires de guerre et de croiseurs auxiliaires.

Le Bévéziers

Le Bévéziers à la mer

Le Bévéziers à la mer

-Le Bévéziers est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 4 janvier 1932 lancé le 14 octobre 1935 et mis en service le 4 juin 1937.

Le deuxième sous-marin de la tranche 1930 forme en septembre 1939 la 8ème Division de Sous-Marins en compagnie de ses sister-ships Agosta Ouessant et Sidi-Ferruch, division de la 4ème Escadrille, composante sous-marine de la 1ère Escadre.

La réorganisation de septembre 1940 ne change pas grand chose pour la situation du Bévéziers qui reste intégré à la 8ème DSM qui désormais dépend de la 5ème Escadre, la composante sous-marine de la Flotte de l’Atlantique.

Du 21 septembre au 30 décembre 1940, il est échoué au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg en compagnie de son compère Sidi-Ferruch pour une remise en état complète.

Les deux sous-marins sont armés pour essais le 7 janvier 1941, exécutant leurs essais réglementaires du 8 au 10 et pour remise en condition du 12 au 26 janvier 1941, date de leur retour à Brest pour préparer leur future patrouille opérationnelle

Du 26 novembre 1943 au 2 janvier 1944, les sous-marins Béveziers et Sidi-Ferruch sont échoués au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état complète (moteurs, auxiliaires, coque, hélices…….) et modernisation avec le débarquement des deux tubes de 400mm, le renforcement de la DCA (un affût double de 25mm) et la modernisation de l’appareillage d’écoute et des optiques.

Armés pour essais le 10 janvier, le Béveziers et le Sidi-Ferruch exécutent leurs essais officiels du 11 au 13 et pour remise en condition du 15 au 29 janvier 1944, ralliant Brest le lendemain pour préparer leurs futures patrouilles opérationnelles.

Du 15 au 22 mai 1944, les sous-marins Bévéziers et Ouessant participent à un entrainement ASM avec les contre-torpilleurs de la 3ème DCT.

Le 5 janvier 1945, les sous-marin Béveziers et Agosta quittent Brest en compagnie du ravitailleur Jules Verne, du pétrolier ravitailleur La Seine et des contre-torpilleurs Vautour Milan et Epervier de la 6ème DCT.

Alors que les sous-marins et le ravitailleur vont mouiller dans l’estuaire de la Loire, les trois contre-torpilleurs vont assurer l’escorte du PRE qui simule un convoi entre Brest et Casablanca.

Du 6 au 11 janvier, les deux sous-marins vont tenter d’intercepter le convoi, pourchassé par deux contre-torpilleurs, le troisième assurant l’escorte rapproché du pétrolier qui parvient à arriver avec ses contre-torpilleurs à Casablanca le 13 janvier 1945.

Les deux sous-marins effectuent un entrainement en duo du 18 au 25 janvier, se ravitaillant à Casablanca le 26 janvier avant de rallier les autres navires engagés dans cet exercice pour une escale commune à Bordeaux du 1er au 7 février, tous les navires rentrant à Brest le lendemain.

Le 8 juin 1945, la 8ème DSM au complet appareille pour Dakar où elle arrive le 13 juin 1945 en vue de participer à un exercice ASM contre les contre-torpilleurs Aigle Albatros Gerfaut de la 5ème DCT. Les deux divisions s’affrontent du 15 au 27 juin puis rentrent ensemble à Brest le 12 juillet, les contre-torpilleurs ne passant que quelques heures à Brest pour se ravitailler avant de rentrer à Toulon.

Du 1er au 9 février 1947, le sous-marin Béveziers participe à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Milan et Epervier de la 6ème DCT.

Du 14 février au 21 mai 1947, les sous-marins Béveziers et Sidi-Ferruch sont échoués au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour une remise en état complète.

Les deux submersibles sont armés pour essais le 1er juin, exécutant leurs essais officiels du 2 au 4  et pour remise en condition du 6 au 20 juin, date de leur retour à Brest pour préparer leurs futures patrouilles.

Du 5 au 13 décembre 1947, les sous-marins Béveziers et Sidi-Ferruch participent à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs de la 6ème DCT (Milan Epervier Vautour).

Le 25 août 1948, la 8ème DSM quitte Brest pour rallier Dakar afin d’être prête en cas d’éclatement du conflit. Les quatre submersibles arrivent à Dakar en compagnie du Jules Verne le 2 septembre 1948, le ravitailleur débarquant du matériel pour renforcer la base sous-marine de Dakar avant de revenir à Brest en solitaire. Le Béveziers appareille ainsi pour sa première patrouille de guerre le 9 septembre 1948.

L’Ouessant
-L’Ouessant est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 30 janvier 1932 lancé le 30 novembre 1936 et mis en service le 1er janvier 1939.

Le troisième sous-marin de la tranche 1930 forme en septembre 1939 la 8ème Division de Sous-Marins en compagnie de ses sister-ships Bévéziers Agosta et Sidi-Ferruch, division de la 4ème Escadrille, composante sous-marine de la 1ère Escadre.

Du 14 mai au 20 août, l’Ouessant est échoué dans le bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg en compagnie de l’Agosta pour un grand carénage destiné à une remise en état complète après un long déploiement aux Antilles durant la guerre de Pologne et prolongé jusqu’au printemps 1940.

Armés pour essais le 1er septembre, les deux submersibles sortent pour leurs essais réglementaires du 2 au 4 septembre puis pour leur remise en condition du 6 au 20 septembre, date à laquelle ils rentrent à Brest pour préparer leur future patrouille.

Du 2 Septembre au 7 novembre 1943, le Ouessant et l’Agosta sont échoués dans le bassin n°3 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état complète et modernisation.

Armés pour essais le 15 novembre, ils exécutent leurs essais officiels du 16 au 18  et leur remise en condition du 20 novembre au 2 décembre 1943, date à laquelle ils rallient Brest pour préparer leurs futures missions

Du 15 au 22 mai 1944, les sous-marins Ouessant et Bévéziers participent à un exercice ASM avec les contre-torpilleurs de la 3ème DCT (Tigre Panthère et Lynx).

Du 28 janvier au 4 février 1945, l’Ouessant et son compère Sidi-Ferruch participent à l’entrainement ASM  avec les contre-torpilleurs Tigre Panthère et Lynx (3ème DCT).

Le 8 juin 1945, la 8ème DSM au complet appareille pour Dakar où elle arrive le 13 juin 1945 en vue de participer à un exercice ASM contre les contre-torpilleurs Aigle Albatros Gerfaut de la 5ème DCT. Les deux divisions s’affrontent du 15 au 27 juin puis rentrent ensemble à Brest le 12 juillet, les contre-torpilleurs ne passant que quelques heures à Brest pour se ravitailler avant de rentrer à Toulon.

Du 24 juillet au 4 août 1946, le Ouessant sert de plastron pour un exercice ASM au profit du cuirassé Clemenceau accompagné de ses torpilleurs d’escadre Rapière et Hallebarde et du pétrolier ravitailleur Liamone.

Du 8 Décembre 1946 au 13 février 1947, les sous-marins Ouessant et Agosta sont échoués au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage destiné à les remettre totalement en état.

Ils sont armés pour essais le 21 février, exécutant leurs essais réglementaires du 22 au 24 puis leur remise en condition opérationnelle du 26 février au 6 mars, date de leur retour à Brest pour préparer leur prochaine patrouille.

Le 25 août 1948, la 8ème DSM quitte Brest pour rallier Dakar afin d’être prête en cas d’éclatement du conflit. Les quatre submersibles arrivent à Dakar en compagnie du Jules Verne le 2 septembre 1948, le ravitailleur débarquant du matériel pour renforcer la base sous-marine de Dakar avant de revenir à Brest en solitaire.
L’Ouessant reste au port pour quelques travaux suite à des avaries lors de la traversée, n’appareillant pour sa première patrouille que le 15 septembre 1948 direction le Golfe de Guinée où un croiseur auxiliaire allemand le Thor s’était signalé en détruisant un pétrolier canadien et un petit caboteur français.

13-Sous-marins (9) sous-marins classe Pascal (5)

Le Glorieux

Le Glorieux à la mer

Le Glorieux à la mer

-Le Glorieux (Q-168) est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 10 février 1930 lancé le 29 novembre 1932 et mis en service le 1er juin 1934.

Ce sous-marin de la tranche 1929 est affecté à la 1ère DSM en compagnie de ses sister-ships Le Héros Le Conquérant et Le Tonnant, cette division dépendant de la 3ème escadrille de sous-marins qui regroupe tous les sous-marins de grande patrouille de la 1ère FSM soit treize submersibles de type Redoutable/Pascal.

Du 1er juin au 4 août 1940, le sous-marin Le Glorieux est échoué dans le bassin n°4 du Castigneau en compagnie de son sister-ship et compagnon de division Le Héros pour un grand carénage qui se limite à une remise en état complète des deux submersibles.

Le Glorieux et Le Héros sont armés pour essais le 15 août, réalisent leurs essais réglementaires du 16 au 18 et leur remise en condition du 20 août au 4 septembre 1940, se préparant alors pour partir successivement en patrouille alors que leurs compères Conquérant et Tonnant sont entrés à leur tour en grand carénage dans le même bassin.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Glorieux qui reste intégré à la 1ère DSM, à la 3ème escadrille et à la 1ère FSM.

Du 8 au 17 mars 1942, il sert de plastron pour l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre Fleuret et Lansquenet qui étaient d’habitude chargés de la protection du croiseur de bataille Strasbourg alors immobilisé pour un petit carénage.

Le 22 septembre 1942, la rade de Toulon s’anime quand appareillent successivement les torpilleurs légers de la 1ère DT, le pétrolier Elorn, les contre-torpilleurs de la 5ème DCT (Aigle Albatros Gerfaut) et donc la 1ère DSM.

Tout commence par un exercice de défense aérienne à la mer, les contre-torpilleurs devant protéger le pétrolier Elorn alors que les torpilleurs légers doivent se débrouiller seuls, les sous-marins devant eux plonger le plus rapidement possible même si il  y eu quelques phases d’entrainement au tir pour les canonniers des sous-marins. L’exercice se termine le 2 octobre quand les douze navires font escale à Alger, le port plus habitué aux bateaux blancs se retrouve soudain embouteillé de bateaux gris.

Alors que la 5ème DCT et la 1ère DT s’affrontent au combat antisurface du 7 au 17 octobre, les sous-marins de la 1ère DSM vont surveiller le Golfe de Gênes, théâtre d’importantes manoeuvres de la Regia Marina.

Après une escale à Tunis du 18 au 23 octobre, les torpilleurs légers et les contre-torpilleurs affrontent dans un exercice ASM les sous-marins de la 1ère DSM pour un exercice en commun du 24 octobre au 5 novembre. Ils rentrent à tous à Toulon le lendemain 6 novembre 1942.

Du 25 août au 30 novembre 1943, les sous-marins Le Glorieux et Le Héros sont échoués dans le bassin n°4 du Castigneau pour un grand carénage qui associe remise en état et modernisation avec le débarquement des deux tubes lance-torpilles de 400mm, la modernisation de l’appareillage d’écoute et des optiques ainsi que le remplacement du canon de 37mm et des mitrailleuses de 13.2mm par un affût double de 25mm.

Armés pour essais le 7 décembre 1943, Le Glorieux et Le Héros sortent pour les essais réglementaires du 8 au 10 décembre puis pour leur remise en condition du 12 au 26 décembre, date à laquelle ils rentrent à Toulon pour préparer une nouvelle patrouille de guerre.

Après deux patrouilles au large des côtes italiennes, Le Glorieux et Le Héros participent à un entrainement ASM avec comme adversaires les contre-torpilleurs Le Fantasque L’Audacieux  Le Malin (9ème DCT) et Marceau (hors rang) et ce du 5 au 11 février 1944, rentrant le lendemain 12 février avec les contre-torpilleurs.

Du 1er au 13 juillet 1945, Le Glorieux participe à l’exercice ASM «Némo» en compagnie de son compère Le Tonnant, des sous-marins de la 3ème DSM la Réunion et Le Crozet et des sous-marins Antigone et Aurore de la 13ème DSM, les six sous-marins ayant des plastron et des prédateurs de luxe en l’occurence le cuirassé Provence, le porte-avions Joffre, leurs torpilleurs d’escorte Mameluk Casque L’Inconstant et Lancier sans oublier le PRE La Saône auxquels s’ajoutent les avions et les hydravions embarqués ainsi que l’aviation basée à terre.

Du 12 Décembre 1946 au 20 février 1947, les sous-marins Le Glorieux et Le Héros sont immobilisés sur le slipway du Mourillon pour un grand carénage limité à une remise en état complète destinée à prolonger leur carrière opérationnelle au moins jusqu’en 1950.

Armés pour essais le 1er mars 1947, les deux submersibles sortent pour leurs essais réglementaires du 2 au 4 mars puis pour leur remise en condition du 6 au 20 mars 1947, les deux sous-marins reprenant leur activité opérationnelle à partir du 27 mars.

Quand éclate le second conflit mondial le 5 septembre 1948, Le Glorieux et Le Héros étaient à la mer, entamant une patrouille en mer Tyrrhénienne, le premier au large des côtes du Latium et le second au large de Naples. Ils reçurent pour consigne d’être encore plus vigilants sur les mouvements de la flotte italienne et se tenir prêt à l’attaquer.

Le Centaure

Lancement du sous-marin Le Centaure

Lancement du sous-marin Le Centaure

-Le Centaure est mis sur cale à l’Arsenal de Brest le 11 août 1930 lancé le 14 octobre 1932 et mis en service le 1er janvier 1935.

Au moment où éclate la guerre de Pologne, il forme la 4ème DSM (Division de Sous-Marins) en compagnie de ses sister-ships Argo Henri Poincaré et Pascal, division dépendant de la 4ème Escadrille qui elle même dépendait de la 1ère Escadre, un des éléments de la Flotte de l’Atlantique.

Cette division est cependant détachée au Maroc pour patrouiller dans l’Atlantique Sud mais également au large des côtes espagnoles et portugaises.

La réorganisation de septembre 1940 ne change pour ainsi dire rien à la situation du submersible qui reste intégré à la 4ème DSM même si la 4ème Escadrille est devenue la 5ème Escadre, mettant son commandant à égalité avec les commandants de la 1ère Escadre et de la 3ème Escadre Légère.

Du 13 décembre 1941 au 20 mars 1942, Le Centaure est immobilisé au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage combinant remise en état complète et modernisation de ses capacités militaires (suppression des tubes de 400mm, modernisation de l’appareillage d’écoute et de la DCA).

Armé pour essais le 30 mars, il réalise ses essais réglementaires au large du Cotentin du 1er au 3 avril puis sa remise en condition en Manche du 5 au 15 avril, date de son retour à Brest, le submersible se préparant à partir pour une nouvelle patrouille dans l’Atlantique.

Du 7 au 17 mars 1944, Le Centaure accompagné de son compère L’Argo mais également de ses sister-ships Achille et Casabianca participe à l’exercice «Mandragore», un entrainement ASM au profit des contre-torpilleurs de la 3ème DCT (Panthère Lynx Tigre classe Jaguar).

Il participe plus tard dans l’année à l’entrainement anti-sous-marin du Lynx (27 août au 9 septembre 1944) puis à l’entrainement à la chasse au submersible des torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque et ce en compagnie de son compère L’Argo (26 novembre au 3 décembre 1944).

La 4ème DSM étant dissoute lors du désarmement de L’Argo, Le Centaure est affecté à la 2ème DSM.

Du 16 au 24 septembre 1945, il sert à nouveau de plastron pour entrainement à la lutte ASM mais cette fois au profit des torpilleurs d’escadre Frondeur et Fougueux, les deux torpilleurs et le sous-marin se séparant alors, les torpilleurs rentrant à Brest alors que le sous-marin va entamer une nouvelle patrouille opérationnelle.

Du 2 octobre au 8 décembre 1945, Le Centaure est immobilisé au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour une remise en état complète. Armé pour essais le 18 décembre, il sort pour ses essais réglementaires du 19 au 21  puis pour remise en condition du 23 décembre 1945 au 4 janvier 1946, date à laquelle il rallie Brest pour préparer sa prochaine patrouille.

Du 15 au 22 février 1948, Le Centaure sert de plastron au profit du cuirassé Gascogne et de ses torpilleurs d’escadre Dague et Durandal.

Quand éclate le second conflit mondial le 5 septembre 1948, Le Centaure devait appareiller pour une patrouille dans l’Atlantique Sud. Il appareille bien le 6 à l’aube mais direction la mer du Nord avec pour mission d’attaquer tout navire allemand ralliant la Norvège qu’il s’agisse d’un navire de guerre ou d’un navire marchand.

Le Héros

Le Héros

Le Héros

-Le Héros est mis sur cale à l’Arsenal de Brest le 11 août 1930 lancé le 14 octobre 1932 et mis en service le 12 septembre 1934.

Du 1er juin au 4 août 1940, le sous-marin Le Héros est échoué dans le bassin n°4 du Castigneau en compagnie de son sister-ship et compagnon de division Glorieux pour un grand carénage qui se limite à une remise en état complète des deux submersibles.

Le Héros et Le Glorieux sont armés pour essais le 15 août, réalisent leurs essais réglementaires du 16 au 18 août et leur remise en condition du 20 août au 4 septembre 1940, se préparant alors pour partir successivement en patrouille alors que leurs compères Conquérant et Tonnant sont entrés à leur tour en grand carénage dans le même bassin.

Le 22 septembre 1942, la rade de Toulon s’anime quand appareillent successivement les torpilleurs légers de la 1ère DT (torpilleurs légers Le Fier L’Entreprenant Le Farouche et L’Agile), le pétrolier Elorn, les contre-torpilleurs de la 5ème DCT (Aigle Albatros Gerfaut) et donc la 1ère DSM.

Après un exercice de défense aérienne à la mer du 22 septembre au 2 octobre, la petite escale fait escale à Alger du 2 au 7 octobre, enchaînant par un entraînement au combat antisurface du 7 au 17 octobre, les sous-marins surveillant des manœuvres italiennes dans le Golfe de Gênes.

Après une escale à Tunis du 18 au 23 octobre, les torpilleurs légers et les contre-torpilleurs affrontent dans un exercice ASM les sous-marins de la 1ère DSM pour un exercice en commun du 24 octobre au 5 novembre. Ils rentrent à tous à Toulon le lendemain 6 novembre 1942.

Du 25 août au 30 novembre 1943, les sous-marins Le Héros et Le Glorieux sont échoués dans le bassin n°4 du Castigneau pour un grand carénage qui associe remise en état et modernisation avec le débarquement des deux tubes lance-torpilles de 400mm, la modernisation de l’appareillage d’écoute et des optiques ainsi que le remplacement du canon de 37mm et des mitrailleuses de 13.2mm par un affût double de 25mm.

Armés pour essais le 7 décembre 1943, Le Glorieux et Le Héros sortent pour les essais réglementaires du 8 au 10  puis pour leur remise en condition du 12 au 26 décembre, date à laquelle ils rentrent à Toulon pour préparer une nouvelle patrouille de guerre.

Après deux patrouilles au large des côtes italiennes, Le Glorieux et Le Héros participent à un entrainement ASM avec comme adversaires les contre-torpilleurs Le Fantasque L’Audacieux  Le Malin (9ème DCT) et Marceau (hors rang) et ce du 5 au 11 février 1944, rentrant le lendemain avec les contre-torpilleurs.

Du 17 au 27 septembre 1944, Le Héros et Le Conquérant participent à un exercice de protection de convois avec le croiseur lourd Suffren. L’année suivante il participe à un exercice avec le croiseur lourd  Algérie et ce en compagnie du Crozet et de L’Espoir.

Du 12 Décembre 1946 au 20 février 1947, les sous-marins Héros et Glorieux sont immobilisés sur le slipway du Mourillon pour un grand carénage limité à une remise en état complète destinée à prolonger leur carrière opérationnelle au moins jusqu’en 1950.

Armés pour essais le 1er mars 1947, les deux submersibles sortent pour leurs essais réglementaires du 2 au 4  puis pour leur remise en condition du 6 au 20 mars 1947, les deux sous-marins reprenant leur activité opérationnelle une semaine plus tard.

Quand éclate le second conflit mondial le 5 septembre 1948, Le Héros et Le Glorieux étaient à la mer, entamant une patrouille en mer Tyrrhénienne, le premier au large de Naples et le second au large des côtes du Latium. Ils reçurent pour consigne d’être encore plus vigilants sur les mouvements de la flotte italienne et se tenir prêt à l’attaquer.

Le Conquérant

Lancement du sous-marin Le Conquérant

Lancement du sous-marin Le Conquérant

-Le Conquérant est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Saint-Nazaire le 16 août 1930 lancé le 26 juin 1934 et mis en service le 7 septembre 1936.

Le Conquérant l’un des quatre submersibles de la 1ère DSM (3ème escadrille 1ère FSM 2ème Escadre Flotte de la Méditerranée) subit un grand carénage en compagnie de son compère Tonnant, les deux «1500 tonnes» étant échoués au bassin n°4 du Castigneau pour une remise en état complète du 5 août au 10 novembre 1940.

Les deux submersibles sont armés pour essais le 21 novembre, effectuant leurs essais réglementaires du 22 au 24  puis sortant pour remise en condition du 26 novembre au 5 décembre 1940, se préparant alors à repartir en patrouille ce que le Conquérant fait le 15 décembre 1940.

Le 22 septembre 1942, la rade de Toulon s’anime quand appareillent successivement les torpilleurs légers de la 1ère DT, le pétrolier Elorn, les contre-torpilleurs de la 5ème DCT  et donc la 1ère DSM pour une phase d’entraînement menée tambour battant jusqu’au 6 novembre.

Du 1er Décembre 1943 au 7 février 1944, les sous-marins Le Conquérant et Le Tonnant subissent un grand carénage dans le même bassin qu’en 1940, les deux sous-marins subissant une remise en état complète et une modernisation de leurs capacités militaires (appareil d’écoute, tubes lance-torpilles de 400mm débarqués et DCA renforcée).

Armés pour essais le 15 février, Le Conquérant et Le Tonnant exécutent leurs essais réglementaires du 16 au 18 puis sortent pour remise en condition du 20 février au 2 mars, date à laquelle rentrés à Toulon, ils préparent une nouvelle patrouille.

Du 17 au 27 septembre 1944, Le Conquérant participe avec le Héros à un exercice de protection de convois avec le croiseur lourd Suffren.

Du 17 au 27 mars 1946, Le Conquérant et Le Tonnant participent à un entrainement ASM avec les contre-torpilleurs Bruix D’Assas et La Tour d’Auvergne de la 1ère DCT. Six mois plus tard, les même sous-marins servant cette fois de plastron aux contre-torpilleurs de la 5ème DCT (Aigle Albatros Gerfaut) et ce du 9 au 17 septembre 1946.

Du 23 février au 30 Mai 1947, Le Conquérant et Le Tonnant sont échoués sur le slipway du Mourillon pour un grand carénage destiné à prolonger de trois à quatre ans leur carrière opérationnelle soit jusqu’en 1950, date à laquelle ils doivent dire adieu au service actif.

Totalement remis en état, les deux submersibles sont armés pour essais le 10 juin, exécutant leurs essais réglementaires du 11 au 13  puis leur remise en condition du 15 au 25 juin 1947, ralliant Toulon dans la foulée pour préparer une nouvelle patrouille.

Quand éclate le second conflit mondial, Le Conquérant rentrait d’une patrouille au large de la Sardaigne. A l’annonce des bombardements sur la Norvège, le sous-marin se ravitaille en vivres, carburant et munitions, procède à une relève d’une partie de l’équipage et reprend la mer pour prendre position au large de Nice au cas où………. .

13-Sous-marins (8) sous-marins classe Pascal (4)

Le Persée

Le Persée

Le Persée

-Le Persée (Q-154) est mis sur cale aux Chantiers Navals Français (CNF) de Caen le 14 avril 1929 lancé le 23 mai 1931 et mis en service le 10 juin 1934.

Quand débute la guerre de Pologne en septembre 1939, le sous-marin Persée appartient à la 2ème DSM en compagnie de ses sister-ships Casabianca Achille et Sfax. Comme ses compères, le Persée dépend donc de la 4ème ESM, la composante sous-marine de la 1ère Escadre.

Durant ce court conflit (1er septembre-15 décembre 1939), le Persée va essentiellement patrouiller en mer du Nord, pistant navires de commerce et navires de guerre allemands.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à sa situation, le Persée appartenant toujours à la 2ème DSM même si la 4ème ESM est devenue 5ème Escadre, cette escadre regroupant tous les sous-marins de la Flotte de l’Atlantique y compris le croiseur sous-marin Surcouf.

Du 1er janvier au 4 mars 1941, Le Persée est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage destiné à une remise en état complète et une modernisation succincte notamment de son appareillage d’écoute et du débarquement de ses tubes de 400mm.

Il sort pour essais du 20 au 22 mars puis pour remise en condition du 24 mars au 7 avril 1941, ralliant Brest le 10 avril pour préparer une nouvelle patrouille opérationnelle.

Du 16 au 24 mai 1942, le Persée participe avec son compère Casabianca à un entrainement ASM au profit des torpilleurs d’escadre Brestois Foudroyant Boulonnais (5ème DTE), les sous-marins et les torpilleurs se livrant une guerre sans merci.

Du 1er janvier au 15 mars 1944, Le Persée est échoué dans le bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg où il subit une remise en état complète et une modernisation de ses capacités avec notamment une DCA correcte composée d’un affût double de 25mm bien plus efficace que ces devanciers.

Il sort pour essais du 24 au 26 mars puis pour remise en condition du 28 mars au 10 avril, ralliant Brest le lendemain 11 avril 1944 pour préparer une nouvelle patrouille opérationnel ayant les côtes danoises comme objectif.

Le 30 septembre 1944 à l’aube, les sous-marins Persée Achille et Casabianca quittent Brest en compagnie du ravitailleur de sous-marins Jules Verne pour un exercice au large de Dakar.

Le 5 octobre à la hauteur du cap Bojador, les sous-marins et le ravitailleur prennent contact avec les contre-torpilleurs Marceau Desaix Kleber de la 12ème DCT venus de Toulon en compagnie du ravitailleur rapide l’Adour. Les navires de cette petite escadre arrivent tous à Dakar le 9 octobre 1944.

Les sous-marins vont s’entrainer de leur côté du 13 octobre au 5 novembre avec des duels entre sous-marins, un entrainement à la protection de convois _convoi représenté par le Jules Verne_ et des écoles à feux.

Après une semaine d’entretien à flot auprès du «Jules», les trois sous-marins de la 2ème DSM effectuent un entrainement commun avec la 12ème DCT du 12 au 18 novembre qui est suivit d’un exercice de synthèse du 20 novembre au 1er décembre. Le Jules Verne et la 2ème DSM quittent Dakar le 2 décembre pour rallier Brest le 9 décembre 1944 à l’aube.

Du 12 au 20 mars 1945, Le Persée et l’Achille participent à l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre L’Adroit Le Fougueux et Le Frondeur de la 2ème DTE.

Du 8 au 17 juillet 1945, Le Persée participe à un nouvel entrainement ASM. En compagnie de son sister-ship Casabianca, il sert de plastron aux contre-torpilleurs Guépard Lion et Bison de la 1ère DCT, l’une des divisions du groupement des contre-torpilleurs de la 3ème Escadre Légère.

Le 21 août 1945, Le Centaure est officiellement affecté à la 2ème DSM après la dissolution de la 4ème DSM, remplaçant l’Achille désarmé au mois de mai. En janvier 1946, l’affectation de l’Espoir (après dissolution de la 5ème DSM) porte le nombre de sous-marins à cinq avec le Casabianca Sfax Le Centaure le Persée et donc L’Espoir.

Cette situation est provisoire puisque le 5 juin 1946, le Persée est mis en position de complément après une avarie au  niveau de ses moteurs diesels. Jugeant peu économique de le réparer, l’amirauté décide de le désarmer le 25 juin 1946.

Condamné le 7 juillet sous le numéro Q-154, il est mouillé à Landevennec du 8 juillet 1946 au 15 septembre 1947 quand il est vendu à la démolition à un chantier de démolition dieppois qui le remorque en Normandie le 7 octobre et procède immédiatement à son démantèlement.

Le Protée
-Le Protée (Q-155) est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne sur Mer le 4 octobre 1928 lancé le 31 juillet 1930 et mis en service le 1er novembre 1932.

Intégré à la 3ème DSM (3ème escadrille, 1ère flottille, 2ème Escadre), le Protée passe la guerre de Pologne à patrouiller en Méditerranée occidentale notamment pour anticiper une possible entrée en guerre de l’Italie qui ne se produisit pas, le régime mussolinien préférant rester neutre.

Du 14 mars au 21 juin 1940, le Protée est échoué en compagnie de l’Actéon dans le bassin n°3 du Missiessy pour un grand carénage limité à une remise en état complète.

Le Protée et l’Actéon sortent pour essais du 1er au 3 juillet et pour remise en condition du 5 au 15 juillet, les deux submersibles reprenant alors leur cycle opérationnel en Méditerranée.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien pour le Protée qui reste au sein de la 3ème DSM, division qui appartient toujours à la 3ème Escadrille de la 1ère Flottille, la 1ère FSM étant la composante sous-marine de la 2ème Escadre.

Du 12 au 26 janvier 1943, le croiseur lourd Duquesne manoeuvre au large de Toulon, effectuant différents exercices comme la défense aérienne à la mer, des écoles à feux mais également du combat antisurface au cours duquel il sert de navire de commandement au profit des sous-marins  Protée et Fresnel qui ensuite vont se retourner contre le croiseur de 1ère classe, utilisant le sister-ship du Tourville comme cible, une cible mouvante et rebelle qui utilise notamment son détachement aviation composé de deux Loire 130.

Du 7 août au 12 octobre 1943, le Protée est échoué dans le bassin n°3 du Missiessy en compagnie de son compère Actéon pour un grand carénage qui associe une remise en état complète et une modernisation de ses capacités militaires (débarquement des tubes lance-torpilles de 400mm, modernisation de l’appareil d’écoute, remplacement de la DCA d’origine par un affût double de 25mm).

Ils sortent pour essais du 19 au 21 octobre et pour remise en condition du 23 octobre au 3 novembre, reprenant leur cycle opérationnel le 10 novembre 1943.

Du 2 au 12 mars 1944, le Protée accompagné de l’Achéron participe à un entrainement combiné avec l’aviation basée à terre et le croiseur lourd Henri IV. Alors que le croiseur lourd s’entraine à la surveillance, au commandement de l’aviation et à la défense aérienne à la mer en protégeant l’Elorn, les deux sous-marins se poursuivent mutuellement avant d’être placés sous le commandement du croiseur lourd chargé de les diriger en direction d’une flotte ennemie  cherchant à quitter le Golfe de Gênes pour gagner l’ouest de la Méditerranée.  Tous les navires rentrent à Toulon le 13 mars 1945 à l’aube.

La 3ème DSM est dissoute en mai 1945 et l’Achéron va rester hors rang, effectuant patrouilles et exercices d’entrainement jusqu’au 4 février 1946 date à laquelle il est mis en position de complément.

Officiellement désarmé le 21 février 1946, il est condamné sous le numéro de Q-155 le 7 mars 1946, date à laquelle il est remorqué au Bregaillon, étant confié aux bons soins du DNM, étant encore mouillé dans ce cimetière naval le 5 septembre 1948.

Le Pégase
-Le Pégase (Q-156) est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire le 29 septembre 1928 lancé le 28 juillet 1930 et mis en service le 19 juin 1932.

Durant la guerre de Pologne (1er septembre-15 décembre 1939), le Pégase est l’un des trois sous-marins de la 5ème DSM, les autres submersibles étant ses sister-ships L’Espoir et Monge. Durant ce cours conflit, le Pégase effectue l’essentiel de ses patrouilles dans le bassin occidental de la Méditerranée pour des patrouilles et des missions spéciales.

Du 24 au 27 mai 1940, le Pégase participe avec ses compères L’Espoir et Monge à un exercice commun avec les trois contre-torpilleurs de la 5ème DCT (Vauquelin Tartu Chevalier Paul) qui servent de but rapide aux submersibles qui rentrent dans la foulée à Toulon pendant que les trois contre-torpilleurs continuent leur entrainement.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien à la situation du Pégase qui reste intégré à la 5ème DSM, à la 3ème escadrille et donc à la 1ère FSM, composante sous-marine de la 2ème Escadre.

Du 16 août au 20 novembre 1940, Le Pégase est échoué au bassin n°2 du Missiessy pour un grand carénage destiné à le remettre complètement en état. Il sort pour essais du 1er au 3 décembre puis pour remise en condition du 5 au 20 décembre 1940, reprenant son cycle opérationnel à partir du 26 décembre quand il appareille pour une nouvelle patrouille.

Du 15 au 22 février 1943, il participe à l’entrainement ASM du contre-torpilleur Lion. Il subit ensuite un nouveau grand carénage du 11 décembre 1943 au 15 mars 1944, étant échoué au bassin Vauban n°7 pour remise en état et modernisation de ses capacités militaires (détection, DCA…..).

Placé en position de complément le 8 janvier 1946, Le Pégase est désarmé le 22 janvier 1946 et condamné le 1er février sous le numéro Q-156, étant remorqué le surlendemain au DNM du Bregaillon.

L’Espoir

Sous-marins Le Phenix et L'Espoir à quai compagnie d'un troisième 1500 tonnes à Saïgon

Sous-marins Le Phenix et L’Espoir à quai compagnie d’un troisième 1500 tonnes à Saïgon

-L’Espoir est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 1er août 1929 lancé le 18 juillet 1931 et mis en service le 1er février 1934.

Il forme donc la 5ème DSM en compagnie de ses sister-ships Pégase et Monge, division qui dépend de la 3ème escadrille, escadrille placée sous le commandement de la 1ère flottille de sous-marins, la composante sous-marine de la 2ème Escadre.

Du 24 au 27 mai, la 5ème DSM au complet manoeuvre contre les contre-torpilleurs de la 5ème DCT (Vauquelin Tartu Chevalier Paul), les contre-torpilleurs servant de buts rapides aux submersibles.
Du 21 novembre 1940 au 25 février 1941, le sous-marin L’Espoir est échoué dans le bassin n°2 du Missiessy pour un grand carénage limité à une remise en état complète.

Armé pour essais le 5 mars 1941, il sort pour essais du 6 au 8 mars puis pour remise en condition du 10 au 20 mars, reprenant son cycle opérationnel le 27 mars quand il appareille pour une nouvelle patrouille direction la Sicile.

Du 15 au 22 février 1943, il sert de plastron pour entrainer le sous-marin Guépard à la lutte ASM, le submersible se servant du contre-torpilleur comme but rapide pour parfaire son entrainement à la lutte antisurface.

Du 16 mars au 20 juin 1944, il est immobilisé au bassin Vauban n°7 pour un nouveau grand carénage qui double la remise en état d’une véritable modernisation concernant aussi bien l’appareille d’écoute que l’armement.

Armé pour essais le 1er juillet 1944, il sort pour ses essais réglementaires du 2 au 4 juillet puis pour remise en condition du 6 au 20 juillet 1944. Il reprend son cycle opérationnel à partir du 27 juillet quand il appareille pour une nouvelle patrouille.

Du 25 août au 7 septembre 1945, le sous-marin L’Espoir participe avec les sous-marins Le Héros (1ère DSM) et Crozet (3ème DSM) à un entrainement commun avec le croiseur lourd Algérie.

Le 22 janvier 1946, le sous-marin Pégase est désarmé ce qui entraine la dissolution de la 5ème DSM, laissant L’Espoir orphelin.

Décision est alors prise de le redéployer le sous-marin à Brest et de l’intégrer à la 2ème DSM. Il quitte Toulon le 1er février 1946, fait escale à Casablanca du 5 au 9 février avant de rallier Brest le 15 février 1946. Cela porte la 2ème DSM à l’effectif de cinq sous-marins soit les Casabianca Sfax Le Centaure le Persée et L’Espoir. Cette situation est cependant provisoire, le désarmement du Persée étant prévu  à l’été.

Du 4 mars au 10 juin 1947, le sous-marin L’Espoir est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un nouveau grand carénage.

Armé pour essais le 20 juin, il sort pour ses essais réglementaires du 21 au 23 juin puis pour sa remise en condition du 25 juin au 5 juillet, ralliant Brest le lendemain pour préparer une nouvelle patrouille.

Quand le second conflit mondial éclate le 5 septembre 1948, l’Espoir étant en escale à Chatham après une patrouille de quinze jours et s’apprêtait à rentrer à Brest.

Le déclenchement du conflit bouleverse ce programme et le «1500 tonnes» rallie Dunkerque pour charger torpilles, vivres et carburant avant de reprendre la mer direction la Norvège pour tenter de s’opposer à l’invasion allemande.

13-Sous-marins (7) sous-marins classe Pascal (3)

L’Ajax

L'Ajax à la mer

L’Ajax à la mer

-L’Ajax (Q-148) est mis sur cale à l’Arsenal de Brest le 1er septembre 1928 lancé le 28 mai 1930 et mis en service le 1er février 1934.

Quand éclate la guerre de Pologne, l’Ajax est basé à Brest, formant la 6ème DSM avec ses sister-ships Poncelet Archimède et Pasteur. Cette division est placé sous le commandement de la 4ème Escadrille (4ème ESM), composante sous-marine de la 1ère Escadre.

Du 12 août au 24 novembre 1940, l’Ajax est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage avec une remise en état complète.

Il sort ensuite pour essais du 1er au 3 décembre puis pour remise en condition du 5 au 15 décembre, ralliant Brest le 17 décembre et reprenant son cycle opérationnel le 26 décembre quand il appareille pour une nouvelle patrouille.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien pour l’Ajax qui reste intégré à la 6ème DSM, la division étant désormais intégrée à la 5ème Escadre, composante sous-marine de la Flotte de l’Atlantique.

Du 1er au 6 mai 1942, il participe à l’entrainement de la 6ème DTE (Cyclone Mistral Siroco) en compagnie de son sister-ship et compère de division Archimède.

Du 3 janvier au 14 mars 1944, il est échoué au bassin n°2 de l’Arsenal de Cherbourg pour remise en état et modernisation (débarquement des tubes lance-torpilles de 400mm, modernisation de l’appareil d’écoute et de la DCA).

Il sort pour essais du 21 au 23 mars puis pour remise en condition du 25 mars au 4 avril 1944, l’Ajax ralliant Brest le 5 avril et reprenant son cycle opérationnel à partir du 15 avril quand il appareille pour une nouvelle patrouille.

Du 20 septembre au 15 octobre 1944, l’Ajax est impliqué dans l’exercice Promethée, un exercice de la flotte de l’Atlantique qui voit la participation du porte-avions Painlevé, du cuirassé Gascogne, des trois croiseurs légers de la 4ème DC (Gloire Montcalm Georges Leygues)  de quatre torpilleurs d’escadre et des sous-marins Ajax et Pasteur chargé d’entrainer les torpilleurs d’escadre mais également les avions du porte-avions à la lutte ASM.

Du 10 au 17 novembre 1944, il participe à l’évaluation des capacités anti-sous-marines du contre-torpilleur Tigre mieux armé pour cette mission après l’embarquement d’un Asdic et l’augmentation du nombre de grenades ASM au détriment d’une plate-forme lance-torpilles.

L’année suivante, l’Ajax va participer à l’exercice franco-britannique «Entente Cordiale 45» en compagnie des sous-marins  Pasteur   Antiope  et Sibylle mais également des cuirassés Gascogne et Alsace; du porte-avions Painlevé, des contre-torpilleurs de la 6ème DCT (Vautour Milan Epervier), ainsi que du pétrolier-ravitailleur La Seine (sans oublier les torpilleurs d’escadre d’escorte.

L’exercice «Entente Cordiale 1945» commence le 5 mai 1945 et s’achève le 15 mai, le tout au large des Shetlands, les sous-marins français et leurs homologues britanniques attaquant Scapa Flow le 11 mai 1945.

Du 1er au 7 septembre, l »Ajax s’entraine à nouveau à la lutte ASM avec le Tigre comme plastron, le sous-marin servant à entrainer détecteurs et grenadeurs mais également les manoeuvriers du navire pour la traque des sous-marins, le sous-marin bénéficiant d’un but de tir de rapide.

Du 22 au 30 septembre 1945, le Pasteur participe avec l’Ajax à l’entrainement ASM de la 6ème DCT, les deux sous-marins tendant des embuscades aux contre-torpilleurs simulant un convoi rapide Brest-Lorient avant que les contre-torpilleurs ne traquent les sous-marins.

Cet exercice avec le Pasteur est le dernier mené par l’Ajax avant son désarmement. Il effectue encore une dernière patrouille en mer du Nord du 7 au 20 octobre avant de rallier Brest le 21 octobre, jour de sa mise en position de complément, décision qui entraine la dissolution de la 6ème DSM.

L’Ajax est officiellement désarmé le 12 novembre 1945, condamné sous le numéro de Q-148 le 4 janvier 1946 date à laquelle après avoir été mouillé dans le rade abri, il est convoyé jusqu’à Landevennec où il rejoint tous les navires désarmés qui attendent leur sort final : une improbable remise en service, une démolition ou servir de cible de tir.

Quand éclate la seconde guerre mondiale le 5 septembre 1948, il est décidé de réactiver un sous-marin pour entrainer de nouveaux équipages. Après inspection dans un bassin du port de commerce de Brest du 7 au 17 septembre, l’Ajax jugé en excellent état est réarmé sous le nom de sous-marin école n°1 mais ceci est une autre histoire.
L’Actéon

Les sous-marins Acheron et Actéon

Les sous-marins Acheron et Actéon

-L’Actéon est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire le 20 juillet 1927 lancé 10 avril 1929 et mis en service le 18 décembre 1931.

Le déclenchement de la guerre de Pologne en septembre 1939 trouve le sous-marin Actéon endivisionné au sein de la 3ème DSM en compagnie de ses sister-ships Acheron Fresnel et Protée, l’une des quatre divisions de la 3ème escadrille de sous-marins, escadrille dépendant de la 1ère flottille de sous-marins (1ère FSM), elle même place sous le commandement de la 2ème Escadre.

Durant ce conflit, le Fresnel va patrouiller en Méditerranée, se préparant si nécessaire à torpiller cargos et navires de guerre italiens au cas où l’Italie entrerait en guerre aux côtés de l’Allemagne mais ce cas de figure ne se produisit pas comme chacun le sait.

Du 14 mars au 21 juin 1940, l’Actéon est échoué en compagnie du Protée dans le bassin n°3 du Missiessy pour un grand carénage limite à une remise en état complète pour lui permettre de servir encore quelques années.

L’Actéon et le Protée sortent pour essais du 1er au 3 juillet et pour remise en condition du 5 au 15 juillet, les deux submersibles reprenant alors leur cycle opérationnel en Méditerranée.

A la différence des DSM «brestoises», la 3ème DSM et donc l’Actéon ne connaissent aucun changement institutionnel à l’occasion de la réorganisation de septembre 1940, la 1ère FSM restant la composante sous-marine de la 2ème Escadre.

L’Actéon multiplie les patrouilles pour surveiller notamment la Regia Marina lors de ses exercices, l’Actéon surveillant cuirassés et croiseurs transalpins lors de leurs entrainement à la navigation, de leurs entrainements au tir, de leurs exercices combinés………… .

Du 7 août au 12 octobre 1943, il est échoué en compagnie du Protée dans le bassin n°3 du Missiessy pour son dernier grand carénage, la remise en état étant doublée d’une modernisation à minima, son désarmement proche ne justifiant pas un réel accroissement de ses capacités militaires mais n’est pas assez proche pour limiter les travaux à un petit carénage.

Ils sortent pour essais du 19 au 21 octobre et pour remise en condition du 23 octobre au 3 novembre, reprenant leur cycle opérationnel le 10 novembre 1943.

Après une ultime patrouille au large des côtes italiennes, l’Actéon est mis en position de complément le 12 mars 1944, désarmé le 30 mars et condamné sous le numéro Q-149 le 17 avril 1944, date à laquelle il est mouillé au Bregaillon où il était toujours le 5 septembre 1948.

L’Achéron

-L’Acheron est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire le 24 septembre 1927 lancé le 6 août 1929 et mis en service le 22 février 1932.

Le déclenchement de la guerre de Pologne en septembre 1939 trouve le sous-marin Fresnel endivisionné au sein de la 3ème DSM, l’une des quatre divisions de la 3ème escadrille de sous-marins, escadrille dépendant de la 1ère flottille de sous-marins (1ère FSM), elle même place sous le commandement de la 2ème Escadre.

Durant ce conflit, le Fresnel va patrouiller en Méditerranée, se préparant si nécessaire à torpiller cargos et navires de guerre italiens au cas où l’Italie entrerait en guerre aux côtés de l’Allemagne mais ce cas de figure ne se produisit pas comme chacun le sait.

A la différence des DSM «brestoises», la 3ème DSM et donc le Fresnel ne connaissent aucun changement institutionnel à l’occasion de la réorganisation de septembre 1940, la 1ère FSM restant la composante sous-marine de la 2ème Escadre.

Du 7 janvier au 13 mars 1940, l’Achéron est échoué dans le bassin n°3 du Missiessy en compagnie de son sister-ship Fresnel pour une remise en état complète à défaut d’une véritable modernisation de leurs capacités militaires.

Les deux submersibles sortent pour essais du 20 au 22 mars puis pour remise en condition du 24 mars au 2 avril, reprenant leur cycle opérationnel à partir du 10 avril 1940.

Du 2 avril au 10 juin 1943, l’Achéron est échoué dans le bassin n°3 du Missiessy en compagnie de son compère Fresnel, les deux submersibles subissant une remise en état complète et une modernisation de leurs capacités militaires avec un nouvel appareil d’écoute, le débarquement des tubes lance-torpilles de 400mm et le remplacement de la DCA d’origine par un affût double de 25mm.

Ils sortent pour essais du 20 au 22 juin puis pour remise en condition du 24 juin au 7 juillet 1943, reprenant dès le 15 juillet leur cycle opérationnel, le Fresnel appareillant pour une nouvelle patrouille et l’Achéron se préparant à le faire avec quelques jours de décalage.

Du 6 au 15 décembre 1944, les sous-marins Acheron et Fresnel participent à un exercice ASM au profit du cuirassé Clemenceau et de ses torpilleurs d’escadre Rapière et Hallebarde. Le cuirassé sert ainsi de cible aux submersibles qui doivent néanmoins composer avec les torpilleurs d’escadre et les hydravions Dewoitine HD-731 du cuirassé.

Du 2 au 12 mars, l’Achéron accompagné du Protée participe à un entrainement combiné avec l’aviation basée à terre et le croiseur lourd Henri IV.

Alors que le croiseur lourd s’entraine à la surveillance, au commandement de l’aviation et à la défense aérienne à la mer en protégeant l’Elorn, les deux sous-marins se poursuivent mutuellement avant d’être placés sous le commandement du croiseur lourd chargé de les diriger en direction d’une flotte ennemie  cherchant à quitter le Golfe de Gênes pour gagner l’ouest de la Méditerranée.  Tous les navires rentrent à Toulon le 13 mars 1945 à l’aube.

Après une ultime patrouille dans le détroit de Bonifaccio, l’Achéron est placé en position de complément le 12 mai 1945, mouillé dans la Darse Vieille jusqu’à son désarmement officiel le 1er juin 1945.

Condamné sous le numéro Q-150 le 12 juin 1945, il est remorqué au DNM au Bregaillon où il retrouve ses sister-ships Actéon, Fresnel et Monge, eux aussi désarmés et attendant leur sort final, décision qui tarde puisque le 5 septembre 1948, ils sont toujours là.

L’Argo

L'Argo

L’Argo

-L’Argo (Q-151) est mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon de Nantes le 25 août 1927 lancé le 11 avril 1929 et mis en service le 12 février 1933.

Au moment du déclenchement de la guerre de Pologne en septembre 1939, l’Argo forme la 4ème DSM en compagnie de ses sister-ships Le Centaure Pascal et Henri Poincaré, l’une des quatre divisions de la 4ème Escadrille, la composante sous-marine de la 1ère Escadre.

Cette division est cependant détachée au Maroc pour patrouiller dans l’Atlantique Sud mais également au large des côtes espagnoles et portugaises.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien pour L’Argo qui reste intégré à la 4ème DSM, la division dépendant désormais non plus de la 4ème ESM mais de la 5ème Escadre, la composante sous-marine de la Flotte de l’Atlantique.

Du 2 octobre au 12 décembre 1941, l’Argo est échoué dans le bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un grand carénage comportant remise en état complète et modernisation de ses capacités militaires (débarquement des tubes lance-torpilles de 400mm, modernisation de l’appareil d’écoute et renforcement de la DCA).

L’Argo sort pour essais du 20 au 22 décembre puis pour remise en condition du 26 décembre 1941 au 7 janvier 1942, ralliant Brest le 9 janvier pour préparer une nouvelle patrouille en mer du Nord qui commence lors de son appareillage le 15 de ce mois.

Du 5 au 21 juillet 1943, il est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Cherbourg pour un petit carénage destiné à le remettre en bon état pour lui permettre de tenir jusqu’à son désarmement prévu pour l’été 1945. Il sort pour essais du 27 au 29 juillet puis pour remise en condition du 31 juillet au 8 août 1943.

Du 7 au 17 mars 1944, il participe en compagnie du Centaure, de l’Achille et du Casablanca à l’exercice ASM «Mandragore», les deux sous-marins de la 4ème DSM et les deux submersibles de la 2ème DSM ayant les contre-torpilleurs de la 3ème DT comme partenaires de jeu. Il participe également avec Le Centaure à un exercice ASM au profit des torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque et ce du 26 novembre au 3 novembre 1944.

Placé en position de complément le 1er août 1945, l’Argo est officiellement désarmé le 22 août puis condamné le 4 septembre sous le numéro Q-151. Remorqué à Landevennec le 5 septembre 1945, il y était toujours trois ans plus tard.