Grande Bretagne (78) Armée de Terre (3)

Armement de l’armée britannique (1) : l’armement de l’infanterie

Pistolets et revolvers

Si des pays comme la France on privilégié le pistolet automatique pour l’armement de leurs officiers ainsi que des servants d’armes lourdes, l’armée britannique à préféré le révolver à barillets, les pistolets étant peu nombreux pour ne pas dire inexistants.

Comme tous les belligérants, les pistolets/révolvers en service en septembre 1939 sont un mélange d’armes anciennes et récentes. Le parc évolue peu durant la Pax Armada.

Revolver Webley & Scott Army WG (Webley Government)

Revolver Webley & Scott Army WG

Ce revolver mis au point en 1882 à partir d’un modèle produit pour le marché civil n’à pas été officiellement adopté par l’armée britannique mais il était très apprécié des officiers qui l’utilisait souvent comme arme personnelle.

Ce revolver qui à inspiré les modèles de revolver de la British Army pendant près de trente ans était encore présent en 1948 mais en très petit nombre.

Calibre 0.455 (11.55mm) longueur 235mm poids 1065g chargeur de 6 cartouches

Revolver Webley & Scott Mk I à VI

Revolver Enfield (Webley Albion) Mk I

Comme nous venons de le voir, les Webley Government ne furent pas officiellement adoptés par l’armée mais utilisés comme arme personnelle par les officiers.

Ce n’était que partie remise pour la firme Webley & Scott qui en 1887 parvint à faire adopter une version légèrement modifiée du Webley Army Government, adopté sous le nom de Webley Mk I.

Les modèles se succèdent rapidement, le Mk II arrivant dès 1894, le MK III en 1897 et le Mk IV en 1899.

Après le MkV qui est le premier modèle à utiliser des cartouches sans fumée, apparait le Mk VI mis en service en 1915.

A la version de base à canon de six pouces (152mm) s’ajoutent des variantes avec canons de 4 et 8 pouces sans oublier des versions rappelant les Maschsenpistole allemands avec une crosse et même une baïonnette.

Bien que des revolvers plus modernes soient apparus au cours des années trente, le Mk VI était encore en service assez largement en septembre 1939 et plus confidentiellement en septembre 1948.

Calibre : 0.455mm (11.55mm) longueur 287mm longueur du canon 152mm Poids : 1080g Alimentation : six cartouches

Revolver Enfield (Webley Albion) Mk I

Revolver Enfield (Webley Albion) Mk I

En 1932, l’armée britannique adopte un nouveau revolver fonctionnant sur un principe différent des Webley Mk I à Mk VI utilisés jusque là. Produit principalement par la manufacture d’arme d’Enfield, ce révolver fût également produit par la firme Webley de Birmingham, les revolvers étant alors connus comme des Webley Albion.

Ce revolver à été produit en plusieurs modèles, le Mk I n°2, le Mk I ** n°2 modifié, le Mk I ** n°2 simplifié plus facile à produire en masse avant qu’à partir de 1945 ne soit produit un nouveau modèle le Mk III toujours en production en septembre 1948, le projet de le remplacer par un pistolet automatique n’ayant pas débouché.

Calibre : 0.380 (9.65mm) longueur 258mm poids 715g Alimentation : barillet de six cartouches

Revolver Colt New Service

Revolver Colt New Service

Ce revolver apparu à la fin du 19ème siècle est de conception et de fabrication américaine à été livré en petit nombre à l’armée britannique au cours de la guerre de Pologne alors qu’un conflit long s’annonçait.

Les chiffres sont incertains mais il semble que moins de 2500 exemplaires ont été reçus par l’armée britannique. Ces revolvers ont essentiellement été utilisés par la Territorial Army, la Regular Army préférant maintenir sa confiance aux revolver Webley.

Calibre : 0.455 (11.55mm) longueur : 274mm poids : 1090 grammes Alimentation 6 cartouches

Revolver Smith & Wesson modèle 1905 (Victory)

Revolver Smith & Wesson modèle 1905 (Victory)

Ce revolver lui aussi de conception et de fabrication américaine à été utilisé par l’armée britannique durant le premier conflit mondial.

Présent encore en septembre 1939 quand éclate la guerre de Pologne, il était encore présent en petit nombre dans diverses armureries quand éclate le second conflit mondial mais son apport va être marginal.

Calibre : 0.38 (9.65mm) longueur 256mm poids 805g Alimentation : barillet de six cartouches

Pistolet Webley & Scott modèle 1909 1910 1913 1920

Pistolet Webley modèle 1920

Pistolet Webley & Scott modèle 1920

Bien que préférant le revolver, l’armée britannique dispose aussi de pistolets. Là encore la firme de Birmingham Webley & Scott à fourni des produits robustes à la British Army.

Si les trois premiers modèles sont peu présents en septembre 1939 (et a fortiori en septembre 1948), le dernier modèle équipe encore largement les unités quand éclate le second conflit mondial.

La production stoppée en 1945 reprend en octobre 1948 avec un modèle 1948, semblable au modèle 1920 mais au schéma simplifié pour permettre une production de masse.

Calibre : 0.380 (9.65mm) longueur 206mmpoids : 908 grammes Alimentation : chargeur de huit cartouches

Pistolets mitrailleurs

Avant-Propos

Quand les premières unités britanniques débarquèrent en Belgique, les allemands la virent avec hauteur. Que vallait cette “misérable” petite armée face aux troupes du Kaiser ? Rien ou si peux de chose.

Le premier affrontement eut lieu près de Mons le 23 août 1914. Les alliés étaient à l’époque en pleine retraite et la mission des Tommies était de retarder l’avancée allemande.

Installés sur des positions fixes, les soldats britanniques, volontaires agueris firent parler leur science du tir.

Avec une parfaite discipline de tir, ils parvinrent à tirer jusqu’à 15 cartouches par minute ce qui fit dire aux allemands que les bataillons britanniques disposaient de douze à vingt-quatre mitrailleuses alors que le nombre de réel était de deux.

Une telle conception du tir ne pouvait qu’avoir des conséquences sur l’équipement et le pistolet mitrailleur ne trouva guère dans l’armée britannique un terreau fertile ou s’épanouir.

Ainsi en septembre 1939 quand la guerre de Pologne éclate, la British Army ne dispose pas pistolets mitrailleurs ou submachine gun en service.

Tout comme la France, elle va commander un grand nombre de mitraillettes Thompson rendues célèbres par les gangsters de Chicago, copier la référence des pistolets mitrailleurs en l’occurence le MP-28 (même si la Lanchester ne va être utilisée que par la RAF et la Royal Navy) et mettre au point un pistolet mitrailleur comparable au MP-40, la Sten.

Quand le second conflit mondial éclate, le pistolet mitrailleur, le submachine gun est bien présent dans les rangs de l’armée de terre britannique essentiellement comme arme pour les hommes ne pouvant s’encombrer de fusil même si l’infanterie portée accompagnant les chars avait compris qu’un PM était nettement plus utile qu’un fusil.

Thompson Submachine Gun

pistolet mitrailleur Thompson M1A1

pistolet mitrailleur Thompson M1A1

Les différentes armées qui entrent en guerre en août 1914 sont toutes armées d’un fusil à répétition manuelle capable de tirs précis à grande distance.

En terrain ouvert cela est parfait mais dans la nouvelle forme de combat introduit par la tranche, cette portée était inutile et la longueur du fusil rendait son utilisation compliquée.

Comme le combat dans les tranchées avait lieu à courte distance, était bref et violent (comme le montre le magnifique film “Capitaine Connan” de Bertrand Tavernier), on avait besoin d’une arme compacte délivrant une grande puissance de feu.

C’est l’acte de naissance du pistolet-mitrailleur ou mitraillette mais à part la MP-18 en petit nombre, aucun pistolet mitrailleur n’eut le temps de faire ses preuves dans ce terrible conflit.

C’est le cas de la mitraillette Thompson dont les prototypes furent mis au point deux jours après l’armistice de Rethondes.

Conçu comme un nettoyeur de tranchée, ce pistolet mitrailleur allait devenir célèbre dans les mains de la pègre de Chicago qui l’utilisa dans ses réglements de compte mais également contre la police qui en fit également usage.

Si le modèle 1921 n’intéressa pas l’armée, le modèle 1928 allait être commandé d’abord par l’USMC, par la US Army avant que la France et la Grande-Bretagne n’en commande de grandes unités en septembre 1939.

5000 exemplaires furent commandés et livrés au printemps 1940. Ils furent choisis pour équiper certaines unités de l’arrière mais surtout l’infanterie portée chargée d’accompagner les chars.

Après la commande de 7500 exemplaires supplémentaires à l’automne 1941 et livrés dans le courant de l’année 1942, la Thompson Submachine Gun va être complétée par la Sten qui va peu à peu remplacer le pistolet mitrailleur américain même si en septembre 1948, la Thompson n’à pas dit son dernier mot.

Calibre : 11.43mm Longueur arme dépliée : 858mm longueur du canon 266mm Contenance du chargeur : 20 cartouches en chargeur droit, 50 cartouches en chargeur circulaire Poids : 5000kg (chargé) Portée pratique : non connue Cadence de tir : non connue

Sten Submachine Gun

Beware a lady and a gun

Beware a lady and a gun

Comme nous l’avons vu dans l’introduction, les soldats britanniques ne disposent pas de pistolets mitrailleurs, de mitraillettes quand éclate la guerre de Pologne.

Cette carence est compensée dans un premier temps par la commande de mitraillettes Thompson mais la commande d’armes étrangères ne permet pas de répondre à tous les besoins. La mise au point d’une arme nationale est nécessaire.

Alors que la Royal Navy et la Royal Air Force avaient passé commande auprès de Sterling d’une copie du MP-28 _la Lanchester_, la British Army s’adressa à la manufacture d’armes d’Enfield pour un pistolet mitrailleur facile à produire et à utiliser.

C’est l’acte de naissance de la Sten Mk I, ce nom venant des initiales des concepteurs (Shepperd Turpin) avec les deux premières lettres de la manufacture d’Enfield.

C’est une arme usinée, de facture moderne _laide dirons certains à l’époque_ rappelant le MP-40 allemand dont les premiers exemplaires sont livrés au printemps 1941, la manufacture d’arme d’Enfield ayant d’autres productions plus urgente.

Avant le déclenchement du conflit, plusieurs modèles furent produits (Mk II, Mk III et IV) mais en septembre 1948,un Mk V était en cours de production avec la possibilité de fixer une baionnette ou un silencieux ainsi que de changer la crosse pleine introduite avec le Mk III par une crosse repliable.

Cette arme à également été vendue aux Dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud), à l’armée indienne mais également à l’Irlande et à la Grèce.

Calibre : 9mm Longueur 896mm Poids 3.875kg Chargeur de 32 cartouches

Sterling Lanchester Submachine Gun

pistolet mitrailleur Lanchester

pistolet mitrailleur Lanchester

Le pistolet mitrailleur Sterling Lanchester est une copie britannique du MP-28 destinée à la Royal Air Force (RAF) (défense de ses terrains d’aviation contre un raid parachutiste) et à la Royal Navy pour équiper ses compagnies de débarquement.

Cette arme n’à été produite qu’à 50000 exemplaires entre septembre 1941 et mars 1944 avant que la production cesse au profit de la Sten.

Cette arme à été utilisé par la Royal Navy sur ces navires, par les Royal Marines et par la Royal Air Force.

Cette arme est toujours en service en septembre 1948 même si à terme elle doit être remplacée par la Sten.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 9x19mm Parabellum Poids : 4.34kg Longueur 851mm Longueur du canon 203mm Cadence de tir : 600 coups/minute Portée effective 150m Alimentation : chargeurs de 32 ou de 50 cartouches

Fusils

Depuis la renaissance et l’apparition des mousquetaires, le fusil est l’arme de base du fantassin, une arme qui à considérablement évolué, les lourdes arquebuses cédant la place aux mousquets puis à des fusils à chargement par la bouche puis par la culasse.

Les combats se déroulant en terrain ouvert, il fallait une arme à longue portée pour prendre rapidement le dessus sur l’adversaire. Certains fusils pouvaient atteindre la portée maximale de 1200m ce qui en faisait une arme redoutable aux mains de tireurs bien entrainés et d’unités disciplinées comme les allemands en firent les frais à Mons en Belgique en août 1914.

Equipée de fusils Lee-Enfield en août 1914, l’infanterie britannique l’était toujours trente-quatre plus tard en septembre 1948 quand un nouveau conflit déchira l’Europe et le Monde.

Certes les fusils étaient différents mais la conception de base restait la même. Des recherches avaient été lancés pour équiper l’infanterie britannique d’un fusil semi-automatique comparable au MAS 40 mais elles étaient menées sans empressement.

Ce n’est qu’une fois le conflit déclenché que la commande d’un fusil semi-automatique fût considéré comme urgente mais ceci est une autre histoire.

Outre les différentes armes du système Lee-Enfield, on trouve également d’autres armes de conception et de fabrication étrangère, des armes héritées du premier conflit mondial ou commandées en urgence en septembre 1939 qui souvent s’acheva avant que la totalité des livraisons ne soit parvenu à leur destinataire.

Fusils Lee-Enfield

Short Magazine Lee Enfield Mk III

Short Magazine Lee Enfield Mk III

C’est en 1895 que l’armée britannique adopta le fusil Lee-Enfield Mk I. Destiné à remplacer le fusil Lee-Metford, il était la combinaison du savoir faire de la manufacture d’armes d’Enfield et d’un inventeur américain, James Paris Lee qui introduisit en Grande-Bretagne ses inventions de la culasse mobile et du boitier-chargeur donnant naissance à l’un des meilleurs fusils à répétition jamais produit.

Décliné en une version Carbine (carabine) pour la cavalerie et une version adaptée pour la police servant dans la turbulente Irlande, ce fusil connu le dur conflit contre les Boers, conflit qui démontrèrent l’inutilité de deux armes différentes pour l’infanterie et la cavalerie.

Malheureusement comme souvent quand on demande une arme pour des besoins aussi différents que l’infanterie et la cavalerie, l’arme en question fit l’unanimité contre elle.

Baptisée Short Magazine Lee-Enfield (SMLE) elle était décriée par les fantassins qui estimaient que le racourcissement du canon entrainait une moindre précision alors que les cavaliers la trouvait trop longue.

De multiples modifications plus tard et le SMLE devint le fusil Lee-Enfield SMLE Mk III, le fusil avec lequel le BEF allait combattre en Belgique et sur la Somme, en Italie et à Gallipoli sans oublier les théâtres d’opérations plus exotiques.

Cette arme équipa l’armée britannique mais également l’armée indienne, l’armée australienne, l’armée néo-zélandaise et l’armée sud-africaine, les Dominions et l’Irlande (Etat libre puis République) continuant de le fabriquer et de l’utiliser même après que la Grande-Bretagne eut mis en service des variantes plus modernes.

Durant les années vingt, la dénomination des fusils fût modifiée et le SMLE Mk III devint le fusil Mk III n°1 alors que sa variante MK III* avait été logiquement rebaptisée N°1 Mk III*.

Ces fusils étaient d’excellentes armes mais coûteuses et compliquées à fabriquer. Or dans une guerre de type industrielle, l’important c’est le nombre, la quantité plus que la qualité. Il fallait simplifier la fabrication du fusil Lee-Enfield pour en disposer d’un nombre suffisant pour équiper les dizaines de divisions nécessaires.

Seulement voilà à l’époque les budgets de la défense n’étaient pas au sommet de leur forme et l’absence de réelle menace extérieure rendait inutile la mise en fabrication d’un nouveau rejeton de la famille Lee-Enfield.

Lee Enfield Mark IV n°1

Lee Enfield Mark IV n°1

Le projet est mis en sommeil en 1931 avant d’être réactivé en septembre 1939 quand le fusil Lee-Enfield n°4 Mk I fût mis en fabrication à partir du N°1 Mk VI, une arme de pré-série dérivé de la série Mk III.

En dépit de l’arrêt prématuré du conflit, la production continua pour remplacer peu à peu les N°1 Mk III et N°1 Mk III* dont le stock diminuait.

Ce nouveau fusil était reconnaissable entre tous par son canon dégagé du fût, un canon plus lourd qui améliorait la précision. Dans l’ensemble ce fusil reprennait les grandes lignes du système Lee-Enfield en tenant compte des nécessités des conflits modernes qui place la quantité au dessus de la qualité.

En septembre 1948, rares étaient les unités de la Regular Army à être encore équipées de fusils N°1 Mk III et Mk III*, ces fusils équipant encore les unités de la Territorial Army sans compter les armées des Dominions qui ne se rallièrent que tardivement au N°4 Mk I.

Une variante raccourcie appelée N°5 Mk I et destinée à l’Extrême-Orient fût produite en petite quantité. Utilisé pour le tir de précision, le N°4 Mk I recevait une lunette télescopique alors qu’une variante destinée aux parachutistes fût produite durant le second conflit mondiale. Baptisée N°7 Mk I, ce fusil comme le MAS 36CR recevait une crosse repliable et un canon légèrement raccourci.

Caractéristiques Techniques du Lee-Enfield N°4 Mk I

Calibre : 7.7mm Longueur totale 1.12m Longueur du canon : 0.64m Poids : 4.14kg Capacité du chargeur : dix cartouches

Les autres fusils en service

Si le Lee-Enfield était ultra-dominant dans les unités d’infanterie britanniques, d’autres fusils avaient réussi à faire leur place.

Commandés en septembre 1939 pour faire face à des besoins immenses, ces fusils furent essentiellement confiés à des unités de réserve de la Territorial Army ou utilisés pour l’instruction de jeunes recrues.

Springfield M1903

Springfield M1903

Citons le Springfield modèle 1903, un fusil de conception et de fabrication américaine, le fusil standard de l’US Army et de l’USMC avant d’être supplanté par le Garand.

Ce fusil mis au point à la fin du 19ème siècle reprennait le principe du Mauser. La Grande-Bretagne en commanda 15000 exemplaires qui furent pris sur les stocks américains ce qui entraina une reprise de la fabrication pour compenser a minima cette perte, le temps que la production du Garand atteigne un niveau suffisant.

A noter que quelques tireurs d’élite britannique utilisèrent ce fusil de préférence au pourtant très efficace Lee-Enfield N°4 Mk I

Caractéristiques du fusil Springfield modèle 1903

Calibre :.30 (7.62mm) Longueur totale : 1.10m Longueur du canon : 0.61m Capacité du chargeur : 5 cartouches

Fusil Ross modèle 1910

Fusil Ross modèle 1910

L’utilisation du fusil Ross modèle 1910 fût nettement plus confidentielle. Quelques centaines d’exemplaires furent livrés par le Canada à la Grande-Bretagne mais à part équiper les équipages des chalutiers durant la guerre de Pologne, ce fusil ne fût guère employé par la Grande-Bretagne à part pour des taches d’instruction ou d’essais.