14-Navires légers (28)

Navires d’une jauge brute de 400 à 600 tonneaux

Casoar (P-10)

Ce chalutier à été construit en 1935 aux Forges et Chantiers de la Gironde (FCG) pour la Société anonyme des chalutiers de La Rochelle. Sa réquisition prévue avec le numéro P-10 est finalement abandonnée le 15 décembre 1939.

Capitaine Armand (P-30)

Ce chalutier à été construit en 1919-20 par les chantiers Hall Russel & Cie à Aberdeen au profit des Pécheries de Fécamp sous le nom de Simon Duhamel jusqu’en 1931 quand il est vendu  à l’armement boulonnais Armand Coppin qui le rebaptise Capitaine Armand.

Revendu à une société de Gravelines, il est réquisitionné à l’entrée en guerre de la France et mis en service comme patrouilleur auxiliaire au sein de la 4ème EPA (2ème région maritime). Il reste réquisitionné jusqu’au 4 janvier 1944 quand il est rendu à son armateur.

Déplacement : 584.66 tx de jauge brute

Dimensions : longueur 51.87m largeur 8.26m creux 4.33m

Propulsion : une machine à vapeur 3 cylindres dévellopant 750ch et entrainant une hélice

Vitesse maximale : 10 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, 2 canons de 37mm modèle 1925, deux mitrailleuses de 8mm et 24 grenades sous-marines

Equipage : 39 hommes

Alfred (P-31)

Ce chalutier à été construit en 1926 par les Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) à Nantes pour l’armement Rogliano de Marseille mais quand il est réquisitionné en septembre 1939, il appartient à l’armement J.B Pleven. Sa réquisition est cependant annulée le 20 septembre et le chalutier est remis à son armateur.

Asie (P-34)

Ce vieux chalutier (1914) construits aux chantiers Augustin Normand au Havre. Réquisitionné une première fois de 1915 à 1919, il l’est à nouveau en septembre 1939, étant affecté à la 4ème EPA de la 2ème région maritime (Brest).

Début 1940, il est affecté à la 3ème EPA en compagnie de ses compères Patrie l’Atlantique et Reine des Flots qui échangent leur place avec les anciens cargos Léoville Barsac Cérons et Sauterne de la compagnie Worms. Il reste réquisitionné jusqu’en septembre 1941 quand il est rendu à son armateur
Déplacement : jauge brute 551 tx jauge nette 208.15 tx

Dimensions : longueur : (ht) 55m (pp) 49.80m largeur 8.40m creux sur la quille 4.70m

Propulsion : une machine à vapeur à triple expansion alimentée en vapeur par une chaudière marine cylindre développant 800ch entrainant une hélice

Vitesse maximale : 10.5 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm modèle 1925, deux mitrailleuses de 8mm et 24 grenades ASM.

Equipage : 39 hommes

Notre Dame de France (P-95)

Ce chalutier construit par Smith’s Dock à Stockton-on-Trees (Grande-Bretagne) en 1931 pour l’armateur Gournay Frères est réquisitionné le 5 août 1939, étant transformé en patrouilleur auxiliaire à Cherbourg.

Mis en service à l’automne 1939, il va servir de patrouilleur pour la protection des pêches en compagnie des patrouilleurs Notre-Dame d’Esperance et Ambroise Paré. Ils sont appuyés par les patrouilleurs Saint Pierre d’Alcantara et Mont Cassel.

A partir de janvier 1940, il est affecté comme annexe à l’école navale, étant basé à Brest. Il est finalement acheté par la marine nationale en septembre 1941 et toujours en service en septembre 1948.

Déplacement : jauge brute 433 tx

Dimensions : longueur hors tout 47.85m longueur entre perpendiculaires 45.96m largeur 8.02m creux 4.80m

Propulsion : machine alternative VTE de 690ch entrainant une hélice

Vitesse maximale : 11.5 noeuds

Armement : 4 canons de 75mm, 4 mitrailleuses et un ou deux grenadeurs de sillage. En annexe de l’Ecole Navale, il conserve 2 canons de 75mm, reçoit deux mitrailleuses de 7.5mm en remplacement des mitrailleuses de 8mm plus deux canons de 37mm modèle 1941 en affûts simples

Equipage : inconnu

14-Navires légers (27)

Navires d’une jauge brute de 600 à 800 tonneaux

Le Capricorne (P-12)

Ce chalutier de grande pêche à été construit en 1921 aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) pour un armement bordelais.

Il est réquisitionné par la marine nationale le 22 septembre 1939 en conservant son nom avec le matricule P-12.

Les travaux sont effectués à La Pallice et le nouveau patrouilleur auxiliaire est affecté à la 2ème EPA à Casablanca. Il reste réquisitionné jusqu’au 17 mars 1942 quand il est rendu à son armateur.

Déplacement : jauge brute 742 tx Longueur (pp) 57.10m largeur 9m creux 4.50m Propulsion : une machine alternative VTE alimentée en vapeur développant 750ch et entrainant une hélice. Vitesse maximale : 10 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm modèle 1925, quatre mitrailleuses de 8mm modèle 1914 en deux affûts doubles et des grenades ASM.

Le Terre-Neuve (P-18)

Ce chalutier à été construit en 1920 chez Cochrane & Son’s à Selby en Grande Bretagne. Mis sur cale sous le nom d’Eclaireur, il est racheté sur cale et rebaptisé Terre-Neuve.

Le 9 septembre 1939, il est réquisitionné par la marine nationale et affecté à la 2ème EPA au Maroc. Il est perdu par incendie le 14 juillet 1941 au large de Casablanca sans pertes humaines heureusement.

Déplacement : jauge brute 780.52 tx Longueur (pp) : 60.95m largeur 9.81m creux 4.51m Propulsion : machine alternative 3 cylindres alimentée en vapeur dévellopant 800ch et entrainant une hélice Vitesse maximale : 9.5 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, 2 canons de 37mm modèle 1925, 2 mitrailleuses de 8mm modèle 1914, deux mortiers et deux grenadeurs Equipage : 45 hommes

L’Atlantique (P-33)

Ce chalutier à été construit en 1920 chez Cochrane & Son’s à Selby en Grande Bretagne pour l’armateur Lucien Huet de Saint Malo. Il est réquisitionné le 4 octobre 1939 et mis en service le 2 novembre 1939, intégrant la 3ème EPA à Boulogne pour participer à la sécurisation du Pas de Calais.

Il est réquisitionné jusqu’au 4 septembre 1942 quand il est acheté par la marine nationale, étant déployé à Dunkerque comme stationnaire. Il était toujours en service le 5 septembre 1948.

Déplacement : jauge brute 659 tx

Dimensions : Longueur (pp) 53.90m largeur 8.87m creux 5.30m

Propulsion : une machine verticale à triple expansion fonctionnant à la vapeur dévellopant 792ch et entrainant une hélice

Vitesse maximale : 11 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917 puis trois canons de 90mm modèle 1926, deux canons de 37mm modèle 1925 puis quatre canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40, quatre mitrailleuses de 8mm en deux affûts doubles et deux grenadeurs.
Equipage : 45 hommes

Patrie (P-36)

Ce chalutier à été construit en 1920 chez Cochrane & Son’s à Selby en Grande Bretagne pour l’armateur Eugène Louvet de Cancale même si il est immatriculé à Saint Malo.

Il est réquisitionné le 4 novembre 1939 et une fois armé en patrouilleur auxiliaire, affecté à la 4ème EPA de Brest (2ème Région).

Sa réquisition prend fin le 7 septembre 1942 quand il est acheté par la marine nationale. Il reste basé à Brest et est toujours en service en septembre 1948 même si il approche sa fin de carrière.

Déplacement : en charge 1720 tonnes

Dimensions : Longueur (pp) 60.96m largeur 9.75m creux 5.50m

Propulsion : une machine verticale à triple expansion fonctionnant à la vapeur dévellopant 794ch et entrainant une hélice

Vitesse maximale : 11.5 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917 puis trois canons de 90mm modèle 1926, deux canons de 37mm modèle 1925 puis quatre canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40, quatre mitrailleuses de 8mm en deux affûts doubles et deux grenadeurs.

Equipage : 45 hommes

Reine des Flots (P-39)

Ce chalutier à été construit par Hall & Russell d’Aberdeen (Ecosse) en 1923 pour un armement fécampois sous le nom de Bois Rosé. Revendu une première fois en 1925, il l’est vendu à nouveau le 15 mars 1939, son nouvel armateur le rebaptisant Reine des Flots.

Réquisitionné à l’entrée en guerre de la France, il est mis en service comme patrouilleur auxiliaire le 6 octobre 1939 au sein de la 5ème EPA pour des opérations dans l’Atlantique, essentiellement dans le Golfe de Gascogne et au large du Maroc.

Sa réquisition prend fin le 4 janvier 1943 quand il est rendu à son armateur qui après de gros travaux le renvoie en campagne de pêche.

Déplacement : 607.51 tx de jauge nette

Dimensions : Longueur 52.09m largeur 8.24m creux 4.75m

Propulsion : une machine verticale à triple expansion fonctionnant à la vapeur dévellopant 750ch et entrainant une hélice pour une vitesse maximale de 10 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm modèle 1925 puis et quatre mitrailleuses de 8mm en deux affûts doubles et deux grenadeurs.

Equipage : 45 hommes

14-Navires légers (26)

 Navires d’une jauge brut comprise entre 800 et 1000 tx

Le Victoria (P-13)

Ce chalutier à été construit au Danemark en 1927 (ou 1928 selon les sources) pour un armement d’Arcachon. Il est réquisitionné en septembre 1939 et reçoit le matricule P-13. Affecté à Casablanca, il patrouille dans l’Atlantique notamment au large des Canaries, traquant les sous-marin allemands.

Il est déréquisitionné le 4 septembre 1941 et remis à son armateur qui le modernise avant de le renvoyer en campagne de pêche.

Déplacement : 1075 tonneaux de port en lourd Longueur 63.60m (ht) 59.43m (pp) largeur 10.01m tirant d’eau 5.24m Propulsion : moteur diesel 6 cylindres 1000ch entrainant une hélice Vitesse maximale : 10.5 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm modèle 1925, quatre mitrailleuses de 8mm modèle 1914 en deux affûts doubles et un grenadeur de sillage à tribord Equipage : nc

Le Vaillant (P-14)

Ce chalutier à été construit en 1922 par les chantiers Augustin Normand sous le nom d’Edouard Wateau et rebaptisé en 1934 quand il est racheté.

Il est réquisitionné le 5 décembre 1939 mais encore en armement quand la guerre de Pologne s’achève. Il ne sera donc jamais utilisé comme patrouilleur auxiliaire par la marine nationale.

Le Clairvoyant (P-15)

Ce chalutier à été construit aux chantiers Augustin Normand en 1922 sous le nom de Joseph Vandewalle qui eut comme ports d’attache Rochefort, Bordeaux et La Rochelle. Le 1er décembre 1934, le Joseph Wandewalle est racheté par un armement malouin et rebaptisé Le Clairvoyant.

Il est réquisitionné le 7 septembre 1939 par la marine nationale et mis en service comme patrouilleur auxiliaire à la mi-octobre.

Déployé dans l’Atlantique depuis Casablanca, il est déréquisitionné le 14 novembre 1941 et rendu à son armateur qui le renvoie en campagne de pêche jusqu’à sa perte au cours d’une tempête à l’hiver 1944.

Hardi II (P-16)

Le Hardi est un chalutier construit aux chantiers Augustin Normand en 1921 sous le nom de Jules Elby. Il appartient à la même classe que le Vaillant et le Clairvoyant. Racheté par un armement malouin, il est rebaptisé Hardi.

Réquisitionné le 7 septembre 1939 et rebaptisé Hardi II (P-16). Il est mis en service en novembre 1939 au sein de la 2ème EPA basée au Maroc. Il reste réquisitionné jusqu’au 15 mars 1942 quand il est rendu à son armateur qui le renvoie à la pêche sous le nom de Hardi.

Caractéristiques techniques des chalutiers Vaillant Clairvoyant et Hardi II

Déplacement : 943 tonneaux de jauge brute Longueur 64.45m (ht) 60.13m (pp) largeur 9.70m creux 5.50m Propulsion : machine VTE de 780ch entrainant une hélice Vitesse maximale : 10 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm modèle 1925, quatre mitrailleuses de 8mm modèle 1914 en deux affûts doubles et un grenadeur de sillage à tribord Equipage : 45 hommes

Le Téméraire II (P-32)

C’est un chalutier construit aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) à Nantes pour l’armement Louis Girard du Havre en 1926.

Il est réquisitionné en septembre 1939 sous le nom de Téméraire II en raison de la présence d’un torpilleur d’escadre appelé Téméraire.

Mis en service le 22 octobre 1939, il est affecté à la 4ème EPA basée à Brest sous le commandement de la 2ème région maritime en compagnie de L’Heureux, du Groenland, du Capitaine Armand, de la Patrie et de l’Asie.

Il est déréquisitionné le 7 juin 1944 et rendu à son armateur qui lui rend son nom d’origine et le renvoie en campagne de pêche.

Déplacement : 966 tonneaux de jauge brute Longueur hors tout 64.93m largeur 9.33m creux 5.30m Propulsion : machine alternative VTE alimentée en vapeur par une chaudière et dévellopant 850ch et entrainant une hélice Vitesse maximale 10.5 noeuds  Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm CAS modèle 1925 et des grenades ASM Equipage : 45 hommes

14-Navires légers (25)

H-Chalutiers réquisitionnés

Avant-propos

Quand la France est entrée en guerre le 3 septembre 1939, elle réquisitionna de nombreux chalutiers et navires de pêche pour servir de patrouilleurs, d’arraisonneur, de dragueur, bref une série de missions importantes menées souvent dans l’ombre d’unités plus glorieuses (on dirait aujourd’hui plus «médiatiques»).

Si beaucoup de ces navires ont été rapidement rendus à un usage civil, certains sont restés réquisitionnés bien plus longtemps, vingt-sept chalutiers ont ainsi été maintenus sous les drapeaux après le 15 décembre 1939, certains étant même achetés par la marine à leurs armateurs.

Navires d’une jauge brute supérieure à 1000 tX

Le Cap Nord (P-11)

Le Cap Nord est un chalutier de 1926 construit aux CNF de Blainville près de Caen pour un armement bordelais sous le nom d’Islande. Il est vendu en mars 1939 à un armement de Fécamp et rebaptisé Cap Nord. Réquisitionné en septembre 1939, il est affecté à Casablanca et mis à la disposition de Marine Maroc. Il reste réquisitionné jusqu’en septembre 1941 quand il est rendu à son armateur.

Déplacement jauge brute 1034 tx jauge nette 485 tx Longueur 64.33m largeur 10.38m creux 5.14m
Propulsion : machine alternative VTE à 3 cylindres dévellopant 950ch Vitesse maximale 10.5 noeuds Equipage : 44 hommes Armement : 3 canons de 100mm

Le Cap Fagnet (P-17)

Le Cap Fagnet à lui aussi été construit aux chantiers CNF de Blainville en 1926, c’est un quasi sister-ship du Cap Nord. Armé sous le nom de Lucien Fontaine au profit de copropriétaires malouins, , il est acheté en 1939 lui aussi par un armement de Fécamp qui le rebaptise Cap Fagnet.

Réquisitionné le 6 septembre 1939, il est affecté lui aussi à Casablanca pour renforcer la surveillance au large des côtes marocaines jusqu’en décembre 1941 quand il est déréquisitionné et rendu à son armateur après que la marine eut envisagé son achat.

Déplacement jauge brute 1017.57 tx jauge nette 520.88 tx Longueur 64.33m largeur 10.38m creux 5.14m Propulsion : machine alternative VTE à 3 cylindres dévellopant 900ch Vitesse maximale 10.5 noeuds Equipage : 44 hommes Armement : 3 canons de 100mm, deux canons de 37mm modèle 1925 quatre mitrailleuses de 8mm en affûts doubles, deux grenadeurs à 12 grenades et deux mortiers Thornycroft

L’Heureux (P-28)

Ce chalutier est contrairement aux deux précédents un chalutier diesel même si il à été construit par les CNF de Blainville au profit d’un armement de Saint Malo même si le port de rattachement était Fécamp. Réquisitionné en septembre 1939, il est basé à Brest et va assurer durant la guerre de Pologne diverses missions d’escorte.

La guerre terminée, le chalutier aurait du être déréquisitionné mais la marine décide finalement de l’acheter, achat officiel le 14 mars 1940, le chalutier devenu pleinement patrouilleur conservant son nom et son port d’attache. Il était toujours en service en septembre 1948 même si il servait davantage de navire-école et de navire utiliaire que de patrouilleur.

Déplacement : 2250 tonnes en charge Dimensions : longueur hors tout 68.50m (64.17m pp), largeur 10.42m creux 5.50m Propulsion : un moteur diesel Sulzer de 1100ch entrainant une hélice

Vitesse maximale 10.5 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917 puis 2 canons de 90mm modèle 1926, 2 canons de 37mm modèle 1925 puis 4 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 et 40 grenades ASM. Equipage : 52 hommes

Le Groenland (P-29)

Ce chalutier diesel à été construit en 1930 à Falmouth (Grande Bretagne) pour un armement de pêche de Fecamp.

Il est réquisitionné le 25 septembre 1939 et affecté à la 2ème région maritime (Brest). Il sert comme patrouilleur auxiliaire jusqu’au 5 mars 1944 quand il est rendu à son armateur pour reprendre son rôle de navire de pêche même si il reste réquisitionnable en cas de conflit.

Déplacement : 2320 tonnes en charge Dimensions : longueur hors tout 65.62m longueur entre perpendiculaires 64.98m largeur 10.55m creux 5.83m

Propulsion : moteur diesel 2 temps Atlas Polar dévellopant 850ch et entrainant une hélice Vitesse maximale 10.5 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, 2 canons de 37mm modèle 1925 et un grenadeur de sillage Equipage : 56 hommes

Le Jutland (P-37)

Ce chalutier diesel à été construit en 1934 au Danemark pour un armateur de pêche bordelais et réquisitionné en septembre 1939 et mis en service le 12 novembre 1939, étant affecté à Casablanca pour assurer des patrouilles dans l’Atlantique et des escortes entre Brest, Casablanca et Dakar.

Ce patrouilleur est acheté par la marine nationale le 8 septembre 1942, conservant son nom de bâtiment de pêche et toujours en service à Casablanca en septembre 1948.

Déplacement : jauge brute 1160 tx Dimensions : longueur entre perpendiculaires 67.05m largeur 10.97m creux 6.10m Propulsion : un moteur diesel Airless-injection 6 cylindres développant de 1100ch et entrainant une hélice Vitesse maximale : 11.5 noeuds

Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917 puis 2 canons de 90mm, 2 canons de 37mm modèle 1925 remplacés par 4 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 et des grenades ASM.

Equipage : 50 hommes

Le Merceditta (P-38)

Ce chalutier à été construit aux chantiers de Grand-Quevilly (appartenant aux ateliers et chantiers de Saint Nazaire-Penhoët) pour un armateur bordelais en 1934.

Requisitionné en septembre 1939, il est mis en service comme patrouilleur auxiliaire le 30 octobre 1939, étant basé à Casablanca en compagnie du Jutland, Reine des Flots, Président Houduce, Vikings, Minerva, Sergent Gouarne et Aspirant Brun, ces navires formant la 5ème escadrille de patrouilleurs auxiliaires placée à la disposition de Marine Maroc.

Il reste réquisitionné par la marine nationale jusqu’au 5 septembre 1943 quand il est rendu par la marine à son armateur à une époque où la Royale ne manque plus d’escorteurs. Il reprend son rôle de chalutier au profit de son ancien armement.

Déplacement : jauge brute 1162 tx Dimensions : longueur en flottaison 66.59m largeur 10.49m creux 5.03m Propulsion : un moteur diesel Burmeister & Wain 4 temps de 1000ch entrainant une hélice Vitesse maximale : 11.8 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, 2 canons de 37mm modèle 1925, quatre mitrailleuses de 7.5mm et des grenades ASM. Equipage : 55 hommes.

Le Président Houduce (P-40)

Ce chalutier à été construit en 1929 à Falmouth au profit d’un armateur de pêche de Fécamp. Il est réquisitionné par la marine nationale le 2 septembre 1939, ralliant Lorient son port d’armement le 15 septembre pour être transformé en patrouilleur auxiliaire. Les travaux s’achèvent le 15 octobre et il est officiellement disponible à la fin de ce même mois.

Affecté à Casablanca au sein de la 5ème EPA, il va effectuer des patrouilles et des escortes entre Brest, Casablanca et Dakar, ayant maille à partir à plusieurs reprises avec des sous-marins. Il reste réquisitionné jusqu’au 17 octobre 1942 quand il est rendu à son ancien armateur.

Déplacement : 2320 tonnes en charge Dimensions : longueur hors tout 65.62m longueur entre perpendiculaires 64.98m largeur 10.55m creux sur quille 5.83m Propulsion : moteur diesel deux temps de 850ch entrainant une hélice Performances : vitesse maixmale 10.5 noeuds Rayon d’Action 60 jours à 9 noeuds Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, deux canons de 37mm modèle 1925, quatre mitrailleuses de 8mm en deux affûts doubles, deux grenadeurs de sillage et quatre mortiers Thornycroft

Le Vikings (P-41)

Construit en Ecosse en 1935, ce chalutier à turbine est l’un des plus récents de la flotte de pêche française et comme nombre de ses congénères, il est la propriété d’un armement fécampois qui le met en service en novembre 1935.

Le 9 septembre 1939, il est réquisitionné par la marine nationale et transformé en patrouilleur auxiliaire à Brest avant d’être affecté à la 5ème EPA à Casablanca avec une double mission : la surveillance des côtes marocaines et espagnoles ainsi que l’escorte des convois reliant Dakar, Casablanca et Brest.

Cette réquisition s’achève le 9 juin 1944 quand il est rendu à son armateur qui après des travaux de remise en état le remet en service pour les campagnes de pêche.

La marine à envisagé de l’acheter mais préservant l’avenir, elle à fait réaliser par le STCN des plans de patrouilleurs inspirés de ce modèle de chalutier, patrouilleurs aisement constructibles y compris dans des chantiers à l’outillage sommaire.

Déplacement : jauge brute 1158 tx Longueur  hors tout 63.73m largeur 10.40m creux sur quille 5.81m Propulsion : une machine alternative Christiansen & Mayen alimentée en vapeur par deux chaudières et entrainant une hélice Vitesse maximale 16 noeuds (14 noeuds en pratique) Armement : un canon de 100mm, deux canons de 75mm, deux canons de 37mm CAS modèle 1925 et deux mitrailleuses de 8mm plus deux grenadeurs et deux mortiers. Equipage : 45 hommes.

Le Minerva (P-42)

Ce chalutier à motteur diesel à été construit pour un armement havrais par les chantiers de Normandie du Grand Quevilly et mis en service fin 1937.

Réquisitionné par la marine nationale, il est mis en service le 20 novembre 1939, affecté comme d’autres patrouilleurs auxiliaires venant de la pêche à la 5ème EPA avec une double mission : la surveillance des côtes marocaines et espagnoles ainsi que l’escorte des convois reliant Dakar, Casablanca et Brest. Cette réquisition se poursuit jusqu’au 5 juin 1943 quand il est rendu à son armateur.

Déplacement : jauge brute 1148 tx Longueur hors tout 66.59m largeur 10.49m creux 5.03m Propulsion : moteur diesel 4 temps Burmeister &Wain dévellopant 1000ch et entrainant une hélice vitesse maximale 12 noeuds Armement : 4 canons de 75mm (un en chasse, un en retraite et deux au centre de part et d’autre de la cale à poisson), deux grenadeurs de sillage et des mitrailleuses Equipage : 55 hommes

Le Sergent Gouarne (P-43)

Ce chalutier à turbine à été construit à Hambourg pour un armateur bordelais en 1928. Il à brièvement été baptisé Jacques Cartier entre février 1935 et février 1936 avant de reprendre son nom d’origine.

Il est réquisitionné par la marine nationale en septembre 1939 et mis en service le 10 octobre au sein de la 5ème EPA avec une double mission : la surveillance des côtes marocaines et espagnoles ainsi que l’escorte des convois reliant Dakar, Casablanca et Brest.

Il est réquisitionné jusqu’au 4 décembre 1943 quand il est rendu à son armateur qui le remet en service pour la pêche.

L’Aspirant Brun (P-45)

Ce chalutier à turbine est le sister-ship du Sergent Gouarne et mis en service en 1928. Racheté par un autre armateur, il est brièvement (février 1935-août 1936) rebaptisé Jean Bart.

Retrouvant son nom d’origine, il est réquisitionné le 18 septembre 1939 et affecté à la 5ème EPA avec une double mission : la surveillance des côtes marocaines et espagnoles ainsi que l’escorte des convois reliant Dakar, Casablanca et Brest.

Il reste réquisitionné jusqu’au 14 décembre 1942 quand il est rendu à son armateur qui le remet en service pour la grande pêche.

Caractéristiques Techniques des Sergent Gouarne et Aspirant Brun

Déplacement : jauge brute 1143 tx Longueur 66.30m (ht) 65m (pp) largeur au fort 10.05m creux 5.70m Propulsion : une machine alternative alimentée en vapeur par une chaudière développant 850ch et entrainant une hélice Vitesse maximale : inconnue Armement : 3 canons de 100mm modèle 1917, 2 canons de 37mm modèle 1925, un mortier et deux grenadeurs.

Le Vivagel (P-82)

Chalutier de Granville dont la réquisition était prévue en décembre 1939 mais à finalement été abandonnée suite à la fin de la guerre de Pologne.

14-Navires légers (24)

G-Chalutiers armés classe L’Algéroise

La classe Bouvines

Surpris comme les britanniques par le sous-marin, la France va faire feu de tout bois pour tenter de mettre fin à l’hémorragie provoquée par les U-Boot de la Kaiserliche Marine.

Après avoir testé les bateaux-pièges et les corridors protégés par des champs de mines, les alliés ont vite compris que pour protéger les cargos et les pétroliers, le convoi escorté était la meilleur arme.

Qui dit convoi dit escorteurs. Les chantiers et les arsenaux français étant vites saturés (en partie à cause du fait qu’ils devaient produire munitions et véhicules pour l’armée de terre), décision est prise de commander 38 patrouilleurs aux Etats Unis.

Ces navires commandés à la Foundation Company de Savannah vont ainsi porté le nom de batailles pour certaines célèbres et d’autres plus confidentielles : Bouvines, Austerlitz, Fleurus, Jemmapes, Lodi, Magenta, Marengo, Valmy, Alma, Arcole, Auerstaedt, Bassano, Castiglione, Dego, Denain, Eckmühl, Essling, Hohenlinden, Hondschoote, Isly, Lens, Les Dunes, Les Pyramides, Lonato, Marignan, Minciao, Mondovi, Montebello, Montenotte, Poitiers, Rocroi, Sambre-et-Meuse, Solferino, Steinkerque, Tagliamento, Tilsitt, Wattignies et Zurich.

Cette commande ayant nécessité la construction d’un nouveau chantier, seulement huit navires sont livrés après l’armistice de 1918. La marine nationale n’ayant pas de rôle à attribué à ces navires, ils sont revendus à des armements de pêche. Les autres navires furent terminés en 1919 et achetés aux Etats Unis.

Le 19 février 1940, décision est prise d’acheter six de ses ex-patrouilleurs français, ces patrouilleurs sont baptisés L’Algéroise L’Oranaise La Sablaise La Quimperoise La Servannaise  et La Cherbourgeoise.

L’Algéroise

Ce patrouilleur à été construit sous le nom de Valmy et achevé en février 1919. Revendu à East Coast Fisheries Co. Inc de Rockland (Maine), il est rebaptisé Coot, conservant ce nom mais changeant deux fois d’armateur.

Acheté par la marine nationale, il est rebaptisé L’Algéroise (P-54) et mis en service le 11 juin 1940 à Lorient. Il est affecté à Cherbourg qu’il rallie le 15 juin 1940, servant de patrouilleur ASM voir si nécessaire d’escorteur en Manche en compagnie de son sister-ship L’Oranaise.

L’Algéroise est mis en position de complément le 15 mars 1942, désarmé officiellement le 5 avril 1942 puis vendu à la démolition en septembre 1942 et démantelé à Dieppe.

La Cherbourgeoise

Ce patrouilleur à été construit sous le nom de Lonato pour la marine nationale mais livré en août 1919 à une époque où la France n’ayant pas l’usage le revend à East Coast Fisheries Co. Inc de Rockland (Maine), changeant deux fois d’armateur.

Racheté par la marine nationale, il est rebaptisé La Cherbourgeoise (P-55) et armé à Saint Nazaire aux Forges et Chantiers de l’Ouest.

Recevant son armement à Lorient, il connait d’importants problèmes mécaniques à tel point qu’on envisage de le désarmer mais le besoin en patrouilleurs est tel qu’il est finalement remis en état et mis en service en octobre 1940.

Affecté en Méditerranée et basé à Toulon, il quitte Lorient le 17 octobre 1940, fait escale à Casablanca du 21 au 23 octobre avant de rallier Toulon le 27 octobre 1940.

Il va rester déployé à Toulon comme patrouilleur et escorteur (et plus secondairement navire-école) jusqu’à sa mise en position de complément le 15 janvier 1943. Désarmé officiellement le 6 février 1943, il est coulé comme cible par l’aéronavale le 17 septembre 1943.

L’Oranaise

Ce patrouilleur à été construit pour la marine nationale sous le nom de Poitiers et livré en août 1919 mais immédiatement revenud à un armateur de pêche américains sous le nom de Brant.

Acheté par la France en février 1940, il est mis en service sous le nom de L’Oranaise (P-56) en mai 1940 et affecté à Cherbourg en compagnie de L’Algeroise.

L’Oranaise est mis en position de complément le 5 septembre 1942 et désarmée le 21 septembre 1942 à Cherbourg. L’ancien patrouilleur est remorqué à Landevennec au DNA, sa coque étant jugé en assez bon état pour servir en cas de conflit. Néanmoins, les plusieurs mois passés dans l’Aulne ont été fatals à l’ancien patrouilleur.

Sérieusement dégradée, l’ex-L’Oranaise est finalement condamné le 14 mars 1945 puis vendue à la démolition à un chantier de Saint Malo qui procède à son démantèlement sur une plage brestoise.

La Quimperoise

Ce patrouilleur à été construit pour la marine nationale sous le nom de Hondschoote et livré en août 1919 à la France.

En 1920, il est vendu à un armateur français et rebaptisé Bois des Buttes. Il à également porté les noms de Breeze et d’Honora mais c’est sous le nom de Kennebec qu’il est acheté par la marine nationale qui le rebaptise La Quimperoise (P-57).

Admis au service actif le 12 septembre 1940, il est affecté à Brest qu’il rallie le 15 septembre. Il va servir de patrouilleur et d’escorteur en compagnie de son sister-ship La Sablaise.

Il est mis en position de complément le 5 mars 1943 et désarmé le 2 avril 1943. Remorqué à Landevennec, il est condamné le 14 septembre 1945 et vendu à la démolition le 21 septembre. Il est démantelé sur une plage de Brest par un entreprise de Lannester.

La Sablaise

Ce patrouilleur à été construit par la marine nationale sous le nom d’Austerlitz, livré en juin 1919 mais aussitôt revendu à un armateur américain, East Coast Fisheries de Rockland (Maine) où il est rebaptisé Loon, changeant deux fois d’armateur mais pas de nom.

Acheté en février 1940 par la marine nationale, il est rebaptisé La Sablaise (P-58) et mis en service le 5 juillet 1940. Il quitte Lorient le 12 juillet pour rallier Brest où il est affecté en compagnie de La Quimperoise.
La Sablaise est mise en position de complément le 7 juillet 1942 et officiellement désarmé le 12 août 1942. Il est remorqué à Landevennec et confié aux bons soins du DNA où il était toujours en septembre 1948.

La Servannaise  

Ce patrouilleur contrairement aux autres n’à pas été construit à Savannah mais à Cleveland et n’était pas l’un des navires de la commande de 1917.

Baptisé Penguin, il est utilisé à partir de novembre 1919 par East Coast Fisheries de Rockland (Maine) jusqu’en février 1940 quand il est acheté par la marine nationale qui le rebaptise La Servannaise (P-59) et le met en service le 5 août 1940.

Affecté à Toulon, il quitte Lorient le 12 août 1940, fait escale à Casablanca du 16 au 20 août avant de rallier Toulon le 25 août 1940.

Il va rester déployé à Toulon comme patrouilleur et escorteur (et plus secondairement navire-école) jusqu’à sa mise en position de complément le 5 avril 1943.

Désarmé le 15 mai 1943, il est mouillé au Bregaillon au sein de la DNM jusqu’au 7 mars 1947 quand il est coulé comme cible par l’aéronavale.

Caractéristiques Techniques des patrouilleurs de classe L’Algéroise

Déplacement : 738 tonnes

Dimensions : longueur 42.50m largeur 7.50m tirant d’eau 4.30m

Propulsion : un moteur alternatif et une chaudière de 550ch entrainant une hélice

Performances : vitesse maximale 9.5 noeuds

Electronique : un Asdic

Armement : deux canons de 100mm modèle 1917, quatre mitrailleuses de 13.2mm et des grenades ASM

14-Navires légers (23)

F-Chalutiers armés classe L’Ajacienne

L’Ajacienne

Construit en avril 1936, sous le nom de Mildenhall, ce chalutier est réquisitionné en septembre 1939 par la Royal Navy puis acquis par la marine nationale en novembre 1939 où il est rebaptisé L’Ajacienne avec P-136 comme numéro de coque.

Affecté d’abord Brest, le patrouilleur est redéployé à Bizerte en mars 1940. Il quitte ainsi Brest le 7 mars 1940 en compagnie de La Bônoise, fait escale à Casablanca du 11 au 15 mars avant de rallier Bizerte le 19 mars 1940.

Déployé en Tunisie en compagnie de son sister-ship La Bônoise, il va assurer la protection anti-sous-marine des côtes tunisiennes notamment pour empêcher les sous-marins d’approcher la base vitale de Bizerte. Les deux patrouilleurs vont également assurer l’escorte du cabotage entre Tunis, Bizerte, Sfax et Gabès.

Il était toujours en service en septembre 1948 et va prendre sa part dans les patrouilles et les escortes côtières.

La Bônoise

Construit en mars 1937 sous le nom de Canadian Prince, il est réquisitionné en septembre par la Royal Navy puis acheté par la marine nationale le 23 novembre, il est admis au service actif le 27 novembre 1939 sous le nom de La Bônoise (P-137).

Affecté d’abord Brest, le patrouilleur est redéployé à Bizerte en mars 1940. Il quitte ainsi Brest le 7 mars 1940 en compagnie de L’Ajacienne, fait escale à Casablanca du 11 au 15 mars avant de rallier Bizerte le 19 mars 1940.

Déployé en Tunisie en compagnie de son sister-ship La Bônoise, il va assurer la protection anti-sous-marine des côtes tunisiennes notamment pour empêcher les sous-marins d’approcher la base vitale de Bizerte. Les deux patrouilleurs vont également assurer l’escorte du cabotage entre Tunis, Bizerte, Sfax et Gabès.

Il était toujours en service en septembre 1948 et va prendre sa part dans les patrouilles et les escortes côtières.

La Toulonnaise

La Toulonnaise

La Toulonnaise

Construit en 1934 sous le nom d’Hampshire, il est réquisitionné par la Royal Navy en août 1939 puis acheté par la marine française, étant admis au service actif le 27 novembre 1939. sous le nom de La Toulonnaise (P-138).

Il est affecté à Mers-El-Kébir en compagnie de La Sétoise. Il quitte Liverpool où il avait été pris en charge par l’équipage français le 4 décembre 1939, font escale à Brest du 5 au 7 décembre, à Casablanca du 12 au 15 décembre avant d’arriver à Mers-el-Kébir le 18 décembre 1939.
Effectuant des patrouilles ASM et des escortes côtières, La Toulonnaise est toujours en service en septembre 1948 mais de plus en plus fatigué.

La Sétoise

Construit en octobre 1934 sous le nom d’Oriental Star, il est réquisitionné par la Royal Navy en août 1939 et acheté en octobre 1939 par la marine nationale où il est mis en service le 15 décembre 1939 sous le nom de La Sétoise (P-139).

Il quitte Liverpool le 17 décembre 1939, fait escale à Brest du 19 au 22 décembre, à Casablanca du 26 au 29 décembre avant de rallier Mers-El-Kébir le 1er janvier 1940.

Il est affecté à Mers-El-Kébir en compagnie de La Toulonaise. Il quitte Liverpool où il avait été pris en charge par l’équipage français le 4 décembre 1939, font escale à Brest du 5 au 7 décembre, à Casablanca du 12 au 15 décembre avant d’arrivers à Mers-el-Kébir le 18 décembre 1939.

Effectuant des patrouilles ASM et des escortes côtières, La Toulonnaise est toujours en service en septembre 1948 mais de plus en plus fatigué.

Caractéristiques Techniques de la classe L’Ajacienne

Déplacement : (chalutier) 427 Tx pour La Sétoise 466 Tx pour L’Ajacienne 425 Tx pour La Toulonnaise et 455 Tx pour La Bônoise (patrouilleur) 738 tonnes standard 900 tonnes pleine charge

Dimensions : longueur hors tout : 48.83m pour La Sétoise 50m pour L’Ajacienne 48.85m pour La Toulonnaise 49.98m pour La Bônoise largeur : respectivement 8.09m 8.25m 8.05m et 8.25m tirant d’eau : 3.73m pour La Sétoise et La Toulonnaise 4.546m pour l’Ajacienne et 4.346m pour La Bônoise

Propulsion : Une machine alternative VTE (Verticale Triple Expansion) de 750 à 800ch alimentée en vapeur par une chaudière cylindrique

Performances : vitesse maximale 10 noeuds

Electronique : un Asdic

Armement : un canon de 102mm remplacé ultérieurement par un canon de 100mm modèle 1917, quatre mitrailleuses de 13.2mm antiaériens remplacées en 1947-48 par deux canons de 25mm Hotchkiss et un grenadeur de sillage avec huit grenades

Equipage : 20 hommes

14-Navires légers (22)

E-Chalutiers armés classe La Cancalaise

Les grandes unités de surface sont les plus connus des navires de notre marine mais dans leur ombre, nous trouvons nombre de navires qui ne font que rarement parler d’eux mais dont le rôle est absolument capitale comme les chalutiers armés utilisés comme patrouilleurs et dragueurs.

Pour faire face à une probable guerre sous-marine massive  de la part des allemands, notre marine décide d’investir dans la lutte ASM et notamment en améliorant ses capacités de détection.

Les premiers essais de nos propres détecteurs s’étant révélés décevants, décision est prise de commander des Asdic aux britanniques pour équiper nos navires d’escorte ou appelés à le devenir (torpilleurs d’escadre, contre-torpilleurs, aviso-dragueurs……..) et d’en tirer les leçons pour dévelloper des détecteurs «nationaux» fonctionnels et opératifs.

En attendant la livraison des détecteurs, nos alliés britanniques nous livrent en novembre et décembre 1939 (soit à la toute fin de la guerre de Pologne), huit chalutiers équipés d’Asdic.

Ces chalutiers sont baptisés du nom d’habitantes de la Métropole (La Cancalaise La Lorientaise L’Havraise La Nantaise La Toulonnaise L’Ajacienne La Sétoise) et de l’Empire (La Bônoise de Bône en Algérie) et sont répartis en deux types : la classe La Cancalaise ( La Cancalaise La Lorientaise L’Havraise La Nantaise  La Bônoise) et la classe L’Ajacienne ( L’Ajacienne La Sétoise  La Toulonnaise)

La Cancalaise

Construit en septembre 1933, le chalutier Saint-Amandus est réquisitionné par la Royal Navy en septembre 1939 puis acheté par la France en novembre 1939. Il devient La Cancalaise avec P-132 comme marque de coque.

La Cancalaise est affecté à Toulon en compagnie de La Lorientaise, les deux patrouilleurs auxiliaires quittant Brest _où ils étaient arrivés le 13 décembre 1939_ le 5 janvier 1940, faisant escale à Casablanca du 9 au 12 janvier avant de rallier Toulon le 16 janvier 1940.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Toulon contre les sous-marins italiens. Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine. Il va également avec son compère La Lorientaise assurer la protection des sous-marins lors de leur appareillage et de leur retour à Toulon.

Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

La Havraise

Construit en 1934 sous le nom de Saint-Attalus, il est réquisitionné en août 1939 par la Royal Navy en août 1939 puis acheté par la France en novembre 1939, devenant le La Havraise avec P-133.

Il quitte Ardrossan (Ecosse) le 25 novembre 1939 puis rallie Lorient le 28 novembre 1939 où il est affecté en compagnie de La Nantaise sur place depuis début octobre.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Lorient contre les sous-marins allemands voir espagnols. Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine.
Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

La Lorientaise

Construit en décembre 1933 sous le nom de Saint Andronicus, il est réquisitionné par la Royal Navy en août 1939 et acheté deux mois plus tard par le France où il est rebaptisé La Lorientaise (P-134).

La Lorientaise est affecté à Toulon en compagnie de La Cancalaise, les deux patrouilleurs auxiliaires quittant Brest _où ils étaient arrivés le 13 décembre 1939_ le 5 janvier 1940, faisant escale à Casablanca du 9 au 12 janvier avant de rallier Toulon le 16 janvier 1940.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Toulon contre les sous-marins italiens.

Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine.

Il va également avec son compère La Cancalaise assurer la protection des sous-marins lors de leur appareillage et de leur retour à Toulon.

Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

La Nantaise

Construit en juin 1933 sous le nom de Saint Arcadius, il est réquisitionné par la Royal Navy en août 1939 puis acheté en septembre 1939 par la marine nationale où il reçoit comme nom La Nantaise avec P-135 comme marque de coque.

Le 1er octobre 1939, il quitte Ardossan pour rallier Lorient le 4 octobre 1939. Il est rejoint le 28 novembre 1939 par La Havraise.

Ces deux patrouilleurs doivent sécuriser les approches du port de Lorient contre les sous-marins allemands voir espagnols. Il sert également de navire-école en embarquant régulièrement de jeunes officiers et officiers mariniers pour des stages de lutte anti-sous-marine.

Il était toujours en service en septembre 1948 même si son désarmement était éminent, la marine nationale ne manqua pas de navires bien armés pour la lutte anti-sous-marine.

Caractéristiques Techniques de la classe La Cancalaise

Déplacement : jauge brute 400 Tx (chalutier) 590 tonnes pleine charge (patrouilleur)

Dimensions : longueur 46.14m largeur 7.77m tirant d’eau 4.11m

Propulsion : une machine alternative, une chaudière dévellopant 750ch et entrainant une ligne d’arbre

Performances : vitesse maximale 10 noeuds

Electronique : un Asdic
Armement : un canon de 102mm remplacé ultérieurement par un canon de 100mm modèle 1917, quatre mitrailleuses de 13.2mm antiaériens remplacées en 1947-48 par deux canons de 25mm Hotchkiss et un grenadeur de sillage avec huit grenades

Equipage : 20 hommes