Le Conflit (206) Balkans (40)

Naturellement, les combats ont lieu également sur mer, sous les mers et dans les airs. Sur mer les alliés ont une supériorité incontestable tant la Regia Marina est affaiblie par les pertes, par la démotivation et par le manque de carburant.

Dans les airs c’est moins clair, l’Axe possède encore de solides capacités qui sont certes incapables de renverser le cours de la guerre sur le front balkanique mais qui peuvent gêner l’avancée des alliés et provoquer une thrombose opérationnelle et logistique.

Rappelons que pour l’opération ANVIL, les alliés vont déployer deux forces à l’est et à l’ouest du Peloponnèse auxquels il faut ajouter d’autres moyens notamment ceux de la marine grecque.

Le Groupe Ouest comprend les cuirassés HMS Duke of York et Prince of Wales, le porte-avions HMS Furious, le croiseur lourd Charles Martel, les croiseurs légers Emile Bertin et HMS Phoebe, les Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant, les destroyers HMS Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid et HMAS Nestor, les escorteurs rapides Bourrasque et Fougueux ainsi que les sous-marins HMS Unbending Unison et Ulmost.

Le Groupe Est comprend le cuirassé HMS Nelson, le croiseur lourd HMS Blenheim, les croiseurs légers HMAS Perth HMS Spartan et HMS NewFoundland, les destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound, les destroyers légers HMAS Lake Bathurst et Lake Cowal et les sous-marins HMS Sceptre Le Glorieux et La Réunion.

Ces unités vont assurer le contrôle des côtes, l’appui-feu et le contrôle de l’espace aérien en coordonant la DCA et la chasse pour éviter les «tirs amis».

Si la menace navale italienne, allemande et bulgare est limitée pour différentes raisons que nous avons déjà vu en revanche les alliés se méfient des moyens aériens allemands qui sont certes limités en quantité mais qui en qualité c’est autre chose avec notamment des unités de bombardement qui n’ont rien à apprendre des alliés en terme d’assaut aéromaritime.

Le croiseur léger HMAS Perth est ainsi endommagé le 30 septembre 1952 alors qu’il bombardait le port du Pirée pour neutraliser les derniers navires allemands. Se repliant, il est attaqué par des Ju-188 qui passant au travers de la chasse et de la DCA placent deux bombes de 250kg. Le navire est hors de combat pendant plusieurs semaines mais les marins australiens peuvent se consoler en apprennant les résultats de leur bombardement et les pertes allemandes.

Le croiseur lourd Charles Martel est sérieusement endommagé par les bombardiers allemands qui avaient pour une fois répondu à l’appel à l’aide des troupes italiennes sérieusement malmenés par les troupes grecques et le tir précis des canons de 203mm du croiseur lourd français.

Le 14 octobre 1952 est donc marqué d’une pierre noire pour le croiseur de 1ère classe qui encaisse trois bombes malgré l’intervention de la chasse alliée et une puissante DCA. Les dégâts sont sérieux mais le navire à la peau dure et les équipes de lutte contre les avaries sont expérimentées. Le bilan humain est lourd avec 79 morts et 120 blessés dont 32 décéderont dans les hôpitaux de Crète.

Le croiseur lourd rallie La Sude pour des réparations d’urgence et pour hélas évacuer les corps des marins tués qui seront enterrés sur place (si certains après guerre seront rapatriés en France, beaucoup sont encore à Heraklion. Dès qu’un navire français fait escale en Crète, une gerbe est déposé sur un monument dressé en 1965).

Le navire solidement escorté va rallier Bizerte début novembre et va rester immobilisé jusqu’à la fin du mois de janvier, le croiseur lourd étant à nouveau opérationnel en février 1953.

Le 8 novembre 1952 c’est le croiseur léger Emile Bertin qui est sérieusement endommagé par une torpille aéroportée italienne. Le navire se replie tant bien que mal vers le Péloponnèse puis vers la Crète.

Jouant de malchance, il est touché le 15 novembre 1952 par un cargo au gouvernail bloqué. Une voie d’eau manque d’envoyer le navire par le fond. Les dégâts sont tels qu’on envisage de désarmer le navire mais finalement décision est prise de le réparer et de le remettre en service dès que possible. Il rallie début décembre Bizerte, les travaux commençant aussitôt, le croiseur léger mouilleur de mines étant remis en service en juin 1953.

L’escorteur d’escadre ex-contre torpilleur Tartu est légèrement endommagé par une bombe le 14 décembre 1952 imposant tout de même un mois de réparations à La Sude.

Reprenant son activité opérationnelle, il est refondu entre juillet et décembre 1953, opérant en Adriatique de janvier à juillet 1954 soit jusqu’à la fin du conflit, le navire terminant sa carrière comme navire-école de canonnage de septembre 1955 à décembre 1959 avant d’être envoyé à la ferraille.

Le Volta à moins de chance le 30 septembre 1952 quand il est sérieusement endommagé par une bombe et une torpille de la Regia Aeronautica au large de Céphalonie. Il survit de justesse et va être immobilisé pour quatre mois de réparations, réparations qui sont également accompagnées d’une modernisation de l’armement (renforcement de la DCA légère, radars plus performants). Il sera de retour au combat en mars 1953.

Le cuirassé HMS Nelson manque de passer de vie à trépas le 31 octobre 1952 au large de l’île d’Eubée. Victime d’une panne de propulsion, il devient un corps mort qui pourrait attirer l’aviation ennemie. Deux attaques aériennes allemandes sont menées mais la chasse alliée monte une garde vigilante. Une bombe tombe sur le puit à chaine et une autre est un coup à toucher à l’arrière.

Le vénérable cuirassé (vingt-deux années de service à l’époque) répare sa propulsion et peut rallier Alexandrie pour deux semaines de réparations. Nul doute que quelques mois plus tôt le résultat aurait été différent.

Le porte-avions HMS Furious lui échappe à des dégâts importants _quelques coups à toucher sans plus_ mais l’impact de son groupe aérien est très important, créant une bulle de protection contre l’aviation italienne et assure un appui-feu efficace en liaison avec l’artillerie navale et l’artillerie terrestre.

Le croiseur lourd HMS Blenheim est endommagé par l’explosion d’une mine le 30 septembre 1952 alors qu’il venait de tirer 134 obus sur l’île d’Eubée où l’aviation avait repéré une concentration de troupes. Les dégâts sont cependant limités et après trois semaines à La Sude, le croiseur lourd peut retourner au combat.

Le croiseur léger HMS Spartan est endommagé le 1er octobre 1952 par deux coups à toucher tirer par une batterie côtière récalcitrante au large d’Athènes, batterie qu’il fait taire avec dix-huit obus de 133mm pardon de 5.5 pouces. Le navire reste en ligne, les dégâts pouvant être réparés avec les moyens présents à bord ce qui est significatif.

Le croiseur léger HMS Newfoundland à lui moins de chance. Le 25 septembre 1952, il est surpris par l’aviation allemande bien décidée à châtier le perturbateur qui attaquait convois et bombardait les batteries d’artillerie.

Malgré une DCA déchainée, les bombardiers allemands et bulgares larguent quatre bombes de 500kg. Le navire coupé en deux coule rapidement ne laissant que fort peu de survivants.

Trois jours plus tard le 28 septembre 1952, le HMS Delight est coulé lui aussi mais en faisant détonner une mine magnétique allemande.

Une brèche de 12m de long sur 3m de large entraine la rupture de la coque, l’avant coulant rapidement mais l’arrière dérivant suffisamment longtemps pour permettre à nombre de marins d’échapper à l’enfer

Le 2 novembre, le HMS Glowworm est victime d’une collision avec le croiseur auxiliaire Côte d’Albatre au large de Corinthe suite à un problème de barre du dernier nommé. Le navire français heurte le destroyer en plein milieu le privant d’une bonne partie de sa puissance propulsive.

Fort heureusement le navire française ne se retire pas immédiatement permettant à des marins britanniques de passer sur le navire français. En bonne intelligence et bonne coordination, le navire français recule en espérant que la voie d’eau puisse être colmatée.

Malheureusement la voie d’eau provoque un déferlement hydrique dans les coursives, balayant tout sur son passage. Le commandant du destroyer n’à d’autre choix que d’ordonner l’abandon du navire qui se fait dans une discipline impeccable même si nombre de marins devaient scruter le ciel avec intérêt et surtout angoisse. Le navire chavire et coule rapidement.

Après avoir vu les pertes des navires directement engagés dans ANVIL il faut parler des navires qui après avoir participé aux opérations de diversion, s’être ravitaillés vont soutenir leurs collègues des Force Ouest et Force Est.

Le cuirassé HMS Rodney est victime d’une bombe italienne le 24 septembre 1952 alors qu’il ralliait Bizerte pour réparations. Le vieux cuirassé est clairement à l’agonie et on envisage très sérieusement de le désarmer. Ce sera d’ailleurs chose faite dès le 14 juin 1953.

Le cuirassé grec Salamis après avoir couvert le raid sur Lemnos reste déployé en mer Egée. Il bombarde la côte occupée par la Bulgarie à plusieurs reprises.

Le 1er décembre 1952 un frisson parcours le navire. Le Suleiman son cousin turc à été signalé à Istanbul. Es-ce l’annonce d’un engagement de la Turquie dans la guerre ? Hélas ou heureusement selon les points de vue ce n’était que pour les besoins d’un film de propagande.

Que ce serait-il passé si le cuirassé turc avait pénétré en Méditerranée ? Nul ne peut le dire mais ce qui est certain c’est que les alliés auraient été a minima fort embarrassés par l’arrivée d’un nouveau joueur dans la cour de récré.

Les porte-avions HMS Ark Royal et Terrific vont être déployés à l’ouest de la Crète pour couvrir le dispositif allié contre une possible intervention de la flotte italienne. Comme cette intervention ne s’est jamais matérialisée, leurs groupes aériens vont relayer celui du HMS Furious pour maintenir la pression sur les italiens et les allemands en liaison avec les unités basées à terre.

Le 14 octobre 1952, l’Ark Royal est victime d’un tir ami ! Un Bristol Beaumont grec le prenant pour un porte-avions italien lance sa torpille qui fort heureusement n’explose pas. L’avion parvient à s’échapper.

Dans un premier temps on craint une infiltration des unités grecques par des soriotistes mais il s’agit d’une simple méprise.

L’équipage s’excusera platement en envoyant une caisse d’ouzo, l’alcool national grec même si pour beaucoup de gosiers anglais il était davantage fait pour nettoyer les cuivres qu’apaiser une soif tenace. Certains marins diront qu’ils auraient finalement préféré être torpillés ! Humour anglais probablement.

Plus sérieusement une enquête de commandement montrera un certain nombre de négligences dans la veille et la protection du navire. Certains officiers seront relevés de leur commandement et affectés dans des postes à terre histoire de faire passer le message.

Le croiseur lourd Charlemagne après avoir participé à THUNDERBOLT se ravitaille à La Sude, effectue quelques travaux sur une turbine haute pression avant capricieuse puis rallie l’ouest de la Grèce, se plaçant sous l’autorité de la Force Ouest.

Il assure une mission de couverture, regardant davantage vers l’Italie que vers la Grèce. Il est endommagé le 30 octobre 1952 par les éclats d’une bombe d’un Savoia-Marchetti SM-79 largué à proximité de la poupe. Autant dire peu très peu de choses. Il relève certains navires de la Western Task Force lors de leurs ravitaillements et de leur phases de réparations pour couvrir la navigation et assurer l’appui des troupes grecques.

Le croiseur lourd HMS Marlborough est légèrement endommagé le 30 novembre 1952 quand un Ju-187 Stuka désemparé par la DCA s’écrase sur la plage avant du croiseur.

Fort heureusement l’appareil avait largué sa bombe pour échapper à un chasseur grec lancé à sa poursuite qui se retrouva frustré d’une victoire aérienne par un artilleur britannique qui bon prince (NdA vous aussi cela vous étonne de la part des anglais ? _on se calme les fragilus maximus c’est une vanne_) lui paiera une bière quelques jours plus tard. Quant au croiseur il est quitte pour quelques jours de réparations à La Sude.

Le croiseur léger Gambetta est légèrement endommagé par une bombe le 21 novembre 1952 au large d’Athènes. Après des réparations provisoires en Crète, il rallie Bizerte pour une remise en état avant de préparer la future opération SKYLOCK, le débarquement de Tarente, le «8000 tonnes» sort donc de ce tome.

Le croiseur léger antiaérien HMS Bonaventure s’illustre le 14 octobre 1952 quand détaché de la force T il bombarde le port d’Alexandropoulis tirant 280 obus de 133mm ravageant les installations portuaires et incendiant la ville.

Le navire se replie à grande vitesse vers le sud. Il fait détonner une mine mais les dégâts sont miraculeusement limités. Il devra néanmoins rallier Alexandrie pour trois semaines de réparations, le système propulsif n’ayant pas vraiment digéré les vibrations provoquées par l’explosion.

Le croiseur léger Lemnos est légèrement endommagé par une mine le 14 octobre 1952. Il parvient à rallier non seulement la Crète puis Alexandrie pour une remise en état qui va néanmoins l’éloigner des opérations jusqu’au début de l’année 1953.

Le destroyer HMS Dainty est coulé par des chasseur-bombardiers Focke-Wulf Fw-190 au large de l’île d’Eubée le 3 octobre 1952, deux bombes de 250kg étant suffisantes pour l’envoyer par le fond, la première détruisant le bloc passerelle paralysant les commandes et les secours, la deuxième faisant détonner les grenades anti-sous-marines. Le navire coule rapidement et les survivants peu nombreux.

Son compère le HMS Ivanhoe est lui victime le 14 novembre 1952 de l’explosion de ses charges de profondeur. La déflagration arrache et détruit la coque sur une vingtaine de mètre. Clairement le navire est condamné mais les marins britanniques tentent de sauver le navire.

Ce sera hélas peine perdue et après une demi-heure de lutte, le commandant se résout à ordonner l’abandon du navire.

Le destroyer type I se casse en deux, l’avant coule rapidement et ce qui reste de l’arrière suit peu après. Une enquête révèlera que certains marins s’étaient inquiétés de l’état des grenades ASM embarquées à Alexandrie mais leur hiérarchie n’avait rien voulu savoir.

L’escorteur d’escadre Duperré est légèrement endommagé le 1er décembre 1952 au large d’Athènes par une bombe de 250kg d’un chasseur-bombardier allemand qui tente ensuite de s’écraser sur le navire sans que l’on sache si il s’agissait d’un geste délibéré ou de la conséquence de l’action de la DCA. Le navire est quitte pour trois semaines de réparations à Alexandrie.

Le destroyer Kontouriotis à moins de chance le 14 juin 1952. Une mine déchire sa coque à l’arrière le privant de propulsion et dans une zone où l’ennemi est fort présent en l’occurrence les Cyclades.

Les grecs vont tenter de le sauver avec le soutien des alliés mais la voie d’eau ne cesse de s’agrandir, mettant les pompes de refoulement au supplice.

Trois quart d’heures après l’explosion alors qu’un remorqueur était sur le point de passer une élingue, l’arrière du navire cède brutalement.

La situation passe en un instant de compliquée à désespérée. L’ordre d’abandonner le navire est aussitôt transmis alors qu’une alerte aérienne retentit. Le navire ou ce qu’il en reste chavire peu après avant de sombrer.

Le destroyer Vasilefs Georgios est sérieusement endommagé le 25 septembre 1952 par une batterie côtière qui avait échappé à la vigilance des alliés. Le navire est si endommagé que parvenu en Crète il ne sera pas réparé et serait désarmé le 17 décembre suivant. Il va servir de batterie flottante plus pour le symbole qu’autre chose.

La série noire n’est pas terminée pour les destroyers grecs puisque le 8 octobre 1952 le Nea Genea est victime de chasseurs bombardiers Focke-Wulf Fw-190D après avoir attaqué en solitaire un convoi côtier reliant Athènes à l’île d’Eubée. Il encaisse trois bombes de 250kg et des roquettes ce qui ne lui laisse strictement aucune chance.

Le pétrolier grec Nymphea est victime des torpilles d’un sous-marin italien entre Alexandrie et la Crète le 14 mars 1952. Comme le submersible à été immédiatement coulé par un Consolidated Catalina du Coastal Command, son identité reste un mystère et sujet à d’interminables débats entre historiens et spécialistes.

Le cargo grec Zeus est endommagé par des chasseurs bombardiers allemands au large de la Crète le 17 septembre 1952. Incendié par des roquettes il est drossé à la côte ce qui sauve la vie d’une partie de son équipage. L’épave elle va se décomposer sous les coups des éléments, les dernies disparaissant au printemps 2019.

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Les moyens navals de l’Axe vont naturellement souffrir des combats liés à l’opération ANVIL, c’était même écrit à tel point que certains amiraux italiens se demandaient si il n’aurait pas fallu abandonner la Grèce pour concentrer des moyens limités et non renouvelables sur l’Italie péninsulaire.

Cette hypothèse militairement acceptable l’était nettement moins sur les plans politiques et de propagande.

Le cacciatorpinidiere Folgore est victime le 4 octobre 1952 d’un sous-marin français, La Réunion qui le surprend au large de Corfou plaçant trois torpilles qui ne lui laisse aucune chance.

Le Giovanni da Verazano est lui coulé le 17 octobre au large de l’île de Céphalonie par l’action combinée du croiseur léger Emile Bertin et du destroyer HMS Ilex. Le cacciatorpinidiere de classe Navigatori encaisse quatre obus de 152mm et cinq obus de 120mm.

Ravagé par les obus, incendiés, le navire commence à chavirer avant de disparaître dans une terrifiante boule de feu. On repêchera neuf survivants mais seulement cinq survivront à leurs blessures.

L’Alfredo Oriani est coulé le 13 novembre 1952 par l’aviation sud-africaine, des Martin B-26 Marauder plaçant deux bombes de 250kg. Le navire est coupé en deux, l’avant coulant quasi immédiatement, l’arrière dérivant avant de couler ce qui à permis aux survivants d’évacuer même si cela signifiait une longue captivité.

Le Grecale est sérieusement endommagé par la torpille du sous-marin britannique HMS Ulmost mais parvient la proue arrachée à se réfugier dans le port de Leucade le 2 novembre 1952. Les grecs arrivant, décision est prise de saborder le navire pour embouteiller le port. C’est chose faite le 5 novembre 1952.

Le torpilleur léger Enrico Cosenz est victime le 10 novembre 1952 de l’aviation embarquée du HMS Furious alors qu’il se repliait vers Tarente pour réparer après une série d’avaries. Il pense arriver à destination en profitant du mauvais temps mais une brusque éclaircie le laisse apparaître à l’ennemi. Quatre Blackburn Firebrand escortés par quatre Hawker Sea Fury attaquent.

Le torpidiniere se défend comme un beau diable, abattant un Firebrand et un Sea Fury mais les autres sont trop nombreux, deux bombes et un mitraillage en règle envoient le navire par le fond.

Les vedettes lance-torpilles encore présentes tentent de harceler la navigation alliée mais non seulement ne coulent aucun navire mais sont toutes détruites par l’aviation (trois) et par des unités de surface (les autres).

Le sous-marin de poche CM-7 tente de s’attaquer à la Force Ouest. Surpris par l’escorteur rapide Bourrasque à l’aube le 25 octobre 1952, il encaisse une gerbe de grenades ASM qui l’envoie par le fond.

Le CM-9 est surpris par un Short Sunderland du Coastal Command. Il plonge en catastrophe mais ne peut échapper au chapelet de charges de profondeur. Il devient le tombeau de son équipage.

Les quatre dragueurs de mines type RD parviennent à se réfugier en Albanie non sans avoir été traqués par l’aviation.

Le mouilleur de mines Gallipoli est victime le 4 décembre 1952 d’une torpille lancée par le sous-marin HMS Ulmost qui coupe le navire en deux permettant à une partie de l’équipage de se sauver.

Cela aurait pu être bien pire puisque le navire venait de mouiller un champ de mines pour protéger le port de Valona.

Le remorqueur Titano est surpris par l’escorteur rapide Le Fougueux le 23 septembre 1952. Surpris oui mais comment ? A l’abordage ! Oui vous avez bien entendu comme au temps de la marine à voile.

Le remorqueur de sauvetage essayait de se sauver sur la pointe des pieds. Sommé de stopper par l’ER, il est pris d’assaut par un détachement de la compagnie de débarquement. Le remorqueur est ramené en Crète où cet exploit est célébré par la propagande alliée.

Le navire rebaptisé Titan ne va pas tarder à reprendre le combat sous de nouvelles couleurs à savoir les couleurs françaises non sans que nos «amis anglais» aient proposé de le céder à la Grèce ! (NdA je serais taquin je dirais qu’avec de tels amis on à pas besoin d’ennemis)

C’est encore pire pour les allemands et les bulgares, les flottilles qui ne peuvent se replier sur des bases situées relativement à l’abri de l’aviation ou des marines ennemies.

Le GkT-2 tout comme le GkT-8 sont victimes de chasseurs-bombardiers alliés le 25 septembre 1952 au large du Pirée. Le GkT-4 doit être sabordé au Pirée car victime d’une avarie rendant son repli impossible. Enfin le GkT-6 saute sur une mine larguée par l’Emile Bertin au large de l’île d’Eubée.

Les vedettes lance-torpilles SG-3 et SG-4 sont coulées par l’aviation alliée au large de Corinthe lors d’une tentative d’attaquer la Force Est. Les SG-7 et 12 sont coulés au port au Pirée par un autre bombardement aérien alors que les SG-14 et SG-15 sont détruites par le destroyer HMS Diana.

Le RG-1 saute sur une mine protégeant les côtes au large de l’isthme de Corinthe alors que le RG-4 est victime de l’explosion d’un dépôt de munitions au Pirée, le petit navire chavirant après avoir été troué comme un écumoire.

Le RG-9 est coulé par l’aviation le 30 septembre 1952 au large d’Athènes alors que le RG-11 est victime d’une collision avec le Hilspatrouillenboot-2, les deux navires sombrant après avoir été achevé le 2 octobre 1952 par l’aviation sud-africaine.

Les HpB-3 et 4 sont sabordés au Pirée pour embouteiller le port (14 décembre 1952), les HpB-5 et 6 sont victimes de mines (30 septembre et 9 octobre), les HpB-7 et 8 sont coulées par le destroyers HMS Glowworm et Greyhound respectivement les 29 septembre et 8 octobre 1952. Enfin les HpB-11 et 12 sont coulés lors d’un bombardement du port du Pirée les 9 et 17 novembre.

Et côté bulgare, les torpilleurs T-2 et T-4 sont victimes de l’aviation alliée lors de leur arrivée à Alexandropoulis le 9 octobre 1952.

les SPK-2 et 5 sont coulés à Thessalonique le 4 janvier 1953 lors d’un bombardement aérien, les SPK-7 et 8 sautent sur des mines mouillées au large d’Alexandropoulis le 31 décembre 1952.

Le dragueur de mines M-1 saute sur une mine qu’il essayait de désamorcer (31 octobre 1952). Le M-3 est coulé par les roquettes d’un chasseurs bombardiers Hawker Typhoon le 21 novembre 1952 alors que le M-6 victime d’une avarie est sabordé à Thessalonique pour embouteiller le port grec du nord-est à la veille de la chute de la ville (6 février 1953).

Les LK-8 et 10 sont coulés à Lemnos après s’être replié lors d’un bombardement aérien sur Thessalonique le 14 janvier 1953. Hélas pour eux le lendemain, Lemnos est bombardé et les navires sont coulés.

Les LK-11 et 12 sont victimes du destroyer léger HMAS Lake Bathurst, les canons de 102mm du destroyer léger australien étant trop puissants pour eux.

Les VT-2 et 3 sont coulés les 17 octobre par le croiseur léger HMS Spartan, le VT-4 est victime d’une mine le 18 février 1953 alors que le VT-5 est victime de l’aviation grecque au large d’Alexandropoulis le 9 février 1953.

Le Conflit (203) Balkans (37)

Le 17 septembre 1952, les evzones des 6ème et 7ème bataillons mènent un raid en franchissant le Golfe de Patras sur des embarcations rapides pour un ultime coup de main destiné à vérifier l’état des positions italiennes et les maintenir sous pression.

Ce raid se heurte à une solide résistance italienne montrant que les troupes transalpines sont encore motivées. Si certains espéraient une promenade militaire, nul doute qu’ils ont été calmés et vaccinés.

Les informations recueillies par les fantassins légers grecs sont transmises aux état-majors pour peaufiner les plans d’action. On renforce notamment les appuis avec l’artillerie et l’aviation qui vont augmenter leur matraquage même si comme je l’ai dis à plusieurs reprises, les préparations d’artillerie étaient davantage des préparations flash et ciblées qu’un matraquage indistinct et indéterminé.

L’aviation va augmenter ses missions d’interdiction pour priver l’ennemi de toute capacité d’envoyer renforts et ravitaillement.

Les opérations aériennes qui se sont maintenues à un niveau important durant tout l’été 1952 décroissent fin août en raison de problèmes logistiques, d’appareils usés à remplacer et de pilotes fatigués.

Officiellement c’était prévu officieusement c’est moins évident. Peut être un manque d’anticipation ou un optimisme trop grand sur les capacités logistiques alliées qui étaient grandes mais pas extensibles à l’infini surtout pour un front secondaire.

L’Axe se doute de quelque chose mais comme le temps se dégrade au moment de cette «pause» alliée le rapprochement n’est pas forcément fait. La chance est visiblement du côté du Groupe d’Armées Alliées des Balkans (GAAB).

Les opérations reprennent à un rythme plus soutenu à partir du 4 septembre 1952 augmentant crescendo pour viser ponts, routes, voies de chemin de fer, dépôts, casernement. Les résultats se révèlent cependant mitigés en raison de problèmes de visée et de renseignement souvent imprécis.

A partir du 15 septembre, l’artillerie et l’aviation multiplie les frappes d’abord sans réponse mais surprise les 17 et 18 septembre une importante bataille aérienne à lieu au dessus du Golfe de Patras, du Golfe de Corinthe entre les unités alliées et les unités italiennes et allemandes.

Les pertes sont lourdes des deux côtés mais si les alliés peuvent remplacer les appareils et les pilotes relativement facilement c’est plus difficile dans le camp opposé.

Le 19 septembre, tout est prêt côté grec comme côté britannique et sud-africain. Toutes les unités sont en place, les objectifs sont attribués, les dépôts de matériel remplis à rabord.

Le 20 septembre ce sont les ultimes opérations de reconnaissance aérienne et surtout les premiers barrages d’artillerie qui commencent, cessent puis reprennent à un rythme totalement erratique. De quoi rendre fou n’importe quel fante.

21 septembre 1952 : les dés sont jetés ! Alea Jacta Est dirait Jules Cesar mais nul doute qu’on préfère dire Η μήτρα ρίχνεται.

Comme nous l’avons vu plus haut, le plan choisit pour ANVIL prévoit un axe principal à travers du Golfe de Patras et du Golfe de Corinthe avec une fixation dans l’isthme de Corinthe menée par les troupes britanniques et sud-africaines. Ce n’est pas le plan le plus simple mais celui qui est politiquement et diplomatiquement le plus acceptable en ménageant la susceptibilité des grecs.

Le franchissement doit être mené par le 1er puis le 2ème Corps d’Armée grecs, le 3ème CA devant assurer l’exploitation avec notamment l’unique division blindée grecque.

Les troupes régulières grecques sont accompagnées par les 1er et 8ème bataillons d’evzones mais aussi par des moyens supplémentaires d’artillerie fournis par la Grande-Bretagne (artillerie lourde et LRM).

La France un temps prête à envoyer des moyens supplémentaires à du décliner pour d’autres fronts.

En ce qui concerne les unités aériennes, des unités de chasse, de chasse-bombardement, de reconnaissance et de bombardement sont engagées.

-Squadron 41 (Royal Air Force) : Supermarine Spitfire Mk IX

-n°13 Squadron (RSAF) : Supermarine Spitfire Mk IX

-N°22 Squadron (RAAF) : Hawker Fury II

-N°26 Squadron (RAAF) : North American P-51 Mustang

-Squadron 26 (RCAF) : Hawker Tempest

-Squadron 30 (RCAF) : De Havilland Hornet

-Escadron de chasse n°1 «Liberté» (1. eskadrilla lovci «sloboda») (Aéronavale yougoslave) : Arsenal VG-40

-1ère escadrille de chasse navale (1η Μοίρα Ναυτικών Μαχητών [1i Moíra Naftikón Machitón])(Aéronavale Grecque) : Arsenal VG-40

-21.Mira Dioxes (Armée de l’Air grecque) : Hawker Fury II

-N°28 Squadron (RAAF) : North American B-25

-N°18 Squadron (RAAF) : Handley-Page Halifax

-N°7 Squadron (RSAF) : Vickers Wellington

-33.Mira Vonvardismon (Armée de l’Air grecque) : Bristol Beaumont Mk IIIH

-1ère escadrille de bombardement naval ( 1η Ναυτική Μοίρα Βομβαρδισμού [1i Naftikí Moíra Vomvardismon]) : Bristol Beaumont Mk IIIH

-Escadron n°2 de bombardement «Vengeance» (2. eskadrilla bombaski napad «Osveta») (Aéronavale Yougoslave) : Bristol Beaumont Mk IIIY

-Squadron 217 (RAF) : Blackburn Buccaneer

-Squadron 228 (RAF) : Short Sunderland

-Escadrille 25T (Aviation Navale) : seize Lioré et Olivier Léo 456ter

-Escadrille 4B (Aviation Navale) : seize Bloch MB-483 qui doivent notamment surveiller la mer Ionienne au cas où les italiens tenteraient un baroud d’honneur.

-Escadrille 25E (Aviation Navale) : douze SNCAO CAO-710M

-Escadron n°3 de patrouille maritime «Patrie» (3. Eskadrilla Pormoska Patrola «Zemjla») (Aéroanavale Yougoslave) : Consolidated PB4Y-2 Privateer

-1ère escadrille de patrouille maritime (1η Μοίρα Ναυτικής Περιπολίας
[1i Moíra Naftikís Peripolías]) : Consolidated Catalina

-N°11 Squadron (RSAF) : Douglas C-47 Skytrain

-A cela s’ajoute le groupe aérien embarqué sur le porte-avions HMS Furious, le 6th Carrier Air Group (6th CAG) qui comprend les squadrons de chasse 860 862 et 864 volant pour le premier sur Hawker Sea Fury et pour les deux derniers sur Seafire, les squadrons d’attaque 863 865 et 867 volant tous sur Blackburn Firebrand et le squadron 868 volant sur Blackburn Buccaneer.

Dans le domaine naval, une importante battelerie est prévue pour permettre aux troupes grecques de franchir les deux Golfes les séparant de la Thessalie. Des navires hauturiers vont également être engagés à l’ouest et à l’est du Péloponnèse (NdA répartition ci-après) :

-Porte-avions HMS Furious

-Cuirassés HMS Nelson Duke of York Prince of Wales et Languedoc

-Croiseurs lourds Charles Martel et Blenheim

-Croiseurs légers Emile Bertin HMS Phoebe Spartan Newfoundland HMAS Perth

-Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant

-Destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid HMAS Nestor

-Escorteurs rapides Bourrasque et Fougueux

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst et Lake Cowal

-Sous-marins : le déploiement de sous-marins n’à pas été immédiatement considéré comme nécessaire en raison de la supériorité navale et aérienne alliée sans compter que le raid sur Corfou avait été mené par des submersibles. Si certains ont pu caresser l’idée d’utiliser ces navires pour former un écran de protection, très vite on à préféré engager d’autres submersibles pour éviter le surmenage des équipages.

Les britanniques déploient les HMS Unbending Unison Ulmost Sceptre et les français Le Glorieux et La Réunion

Ces moyens sont donc divisés en un Groupe Ouest et un Groupe Est, le premier en Mer Ionienne et le second en Mer Egée :

-Cuirassé Languedoc Duke of York Prince of Wales

-Porte-Avions HMS Furious

-Croiseur lourd Charles Martel

-Croiseurs légers Emile Bertin et HMS Phoebe

-Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant

Destroyers HMS Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid HMAS Nestor

-Escorteurs rapides Bourrasque Fougueux

Sous-marins HMS Unbending Unison Ulmost

-Cuirassé HMS Nelson

-Croiseur lourd Blenheim

-Croiseurs légers HMAS Perth HMS Spartan et HMS NewFoundland

-Destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst Lake Cowal

-Sous-marins HMS Sceptre Le Glorieux et La Réunion

Le Conflit (178) Balkans (12)

En ce qui concerne les unités aériennes, la Royal Air Force (RAF) va déployer deux squadrons de chasse équipés de Supermarine Spitfire, un squadron de chasse-bombardement volant sur Hawker Tempest, un squadron de bombardement équipés de Handley-Page Halifax, un squadron de liaison et de coopération volant sur Westland Lysander, un squadron de reconnaissance volant sur De Havilland Mosquito ainsi que quatre squadrons du Coastal Command.

Toutes ces unités sont déployées en Grèce continentale sauf le squadron de Halifax qui opère depuis la Crète tout comme les unités du Coastal Command qui conservent des moyens dans leurs bases d’origine (Egypte pour les squadrons 217 135 228 Palestine pour le squadron 229).

-Deux squadrons de chasse, les squadrons 33 et 41 volant sur Supermarine Spitfire, le premier disposant encore de Mk V mais le second à été transformé sur Mk IX.

-Un squadron de chasse-bombardement, le squadron 14 volant sur Hawker Tempest

-Un squadron de bombardement lourd, le squadron 166 qui à troqué ses Armstrong-Whitworth Whitley contre des Handley-Page Halifax bien plus modernes

-Un squadron de liaison et de coopération, le squadron 208 volant sur Westland Lysander

-Un squadron de reconnaissance, le squadron 248 volant sur De Havilland Mosquito

-Un squadron de reconnaissance maritime, le squadron 217 volant sur Blackburn Buccaneer

-Un squadron d’assaut aéromaritime, le squadron 135 volant sur Bristol Beaufighter

-Deux squadrons d’hydravions, le squadron 228 volant sur Short Sunderland alors que le squadron 229 volant sur Consolidated Catalina.

Aux côtés des britanniques, on trouve également les australiens et les canadiens qui vont déployer des escadres multirôles, des Tactical Wing.

Si les troupes australiennes vont rapidement rentrer au pays pour faire face à une possible invasion japonaise (NdA improbable aujourd’hui mais à l’époque c’était une toute autre histoire) les aviateurs australiens vont rester dans les Balkans avec le 3rd Australian Tactical Wing qui comprend les unités suivantes :

-Trois squadrons de chasse, les N°22 24 26 Squadron volant pour le premier sur Hawker Hurricane et pour les deux autres sur Curtiss P-40 Warhawk.

-Deux squadrons de bombardement, le N°28 Squadron volant sur Douglas DB-7 et le N°18 Squadron volant sur Handley-Page Halifax qui eux aussi vont opérer depuis l’île de Crète

-Un squadron de reconnaissance, le N°12 Squadron volant sur De Havilland Mosquito

-Un squadron de patrouille maritime, le N°13 Squadron volant sur Short Sunderland

-Un squadron de transport, le N°33 Squadron volant sur Douglas C-47 Dakota

Les canadiens regroupent leurs moyens aériens sous le contrôle de la Canadian Air Force in Balkans (CAFB) qui dispose de deux wings :

-3rd Canadian Fighter Wing : squadron 26 (Hawker Tempest) squadron 28 (Supermarine Spitfire) et squadron 30 (Bristol Beaufighter)

-1st Canadian Composite Wing : squadron 39 Lockheed Hudson squadron 41 Hawker Tempest squadron 43 Bristol Beaufighter

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Des moyens navals britanniques et du Commonwealth vont également être déployés pour protéger, escorter et appuyer les troupes au sol. Il s’agit également de couper les lignes de communication italiennes.

Les moyens de la Royal Navy viennent essentiellement d’Alexandrie où une base flambant neuve à été inaugurée en 1947.

Quelques navires venant de Malte pouvaient également opérer même si les navires stationnés à l’île-forteresse sont davantage destinés à opérer dans le détroit de Sicile et contre Pantelleria et Lampedusa.

-Cuirassés HMS Barham Valiant Nelson Prince of Wales

-Porte-avions HMS Ark Royal et Indomitable

-Croiseurs lourds HMS Hawke Drake et Raleigh

-Croiseur léger antiaérien HMS Bonaventure (accompagnant l’Ark Royal) et HMS Hermione (accompagnant l’Indomitable)

-Croiseur léger HMS Spartan (porte la marque du Destroyer Commander Egypt)

-Croiseurs légers HMS Uganda et Newfoundland

-Destroyers HMS Imogen Isis (escorte du Barham), Inglefield et Imperial (escorte du Valiant), Glowworm Greyhound (escorte du Nelson) Grenade et Griffin (escorte du Prince of Wales) Gallan et Garland (escorte de l’Ark Royal), Ivanhoe et Impulsive (escorte de l’Indomitable)

-Les destroyers légers HMS Dulverton et Belvoir sont détachés de la 17th DF en Crète.

-Sous-marins : 6th Submarine Flottilla (Alexandrie) : (Composition en septembre 1948) HMS Umbra Unbending Unbroken Unison United Unrivalled Unruffied

4th Submarine Flottilla (Malte) : (Composition en septembre 1948) HMS Unique Upholder Upright Urchin Urgin Usk Ulmost Upron

9th Submarine Flottilla (Malte) : (Composition en septembre 1948) HMS Salmon Sealion Sterlet Sunfish Satyr Sceptre Sea Dog et Sea Nymph

Sous-marin mouilleur de mines HMS Porpoise

-Fleet Air Arm (FAA) : 2nd Carrier Air Group (2nd CAG) (HMS Ark Royal) : squadrons 848 et 850 (Supermarine Seafire Mk V) squadrons 849 et 851 (Fairey Barracuda Mk III), squadron 852 (Blackburn Buccaneer) et squadron 853 (Douglas Dauntless)

4th Carrier Air Group (4th CAG) (HMS Indomitable) : squadrons 854 et 856 (Supermarine Seafire Mk V) squadrons 855 et 857 (Fairey Barracuda Mk III) squadrons 859 et 861 (Douglas Dauntless)

4th Seaplane Group (Alexandria Group) : Supermarine Walrus

-Royal Marines Light Infantry (RMLI) : 2nd Naval Brigade-RMLI plus précisément le 6ème bataillon et le 2ème bataillon d’artillerie.

-Navires de soutien : dragueurs de mines HMS Hazard Scoot Speedy Sphinx pétroliers RFA Pearleaf War Sirdar White Ranger cargo rapide RFA Duquesne Bâtiment-base de sous-marins HMS Maidstone

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La Royal Australian Navy (RAN) déploie des navires regroupés dans une escadre occasionnelle baptisée Australian Mediteranean Squadron (AMS). Il se compose des navires suivants :

-Croiseur léger HMAS Perth

-Destroyers HMAS Napier et Nestor

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst et Lake Cowal

-Huit vedettes lance-torpilles

-Corvettes HMAS Platypus Emu Cockatoo Cod

-Frégates HMAS River et Cooper Creek

-Un cargo civil réquisitionné

-Un pétrolier civil réquisitionné

-Trois LST

Mitteleuropa Balkans (8) Hongrie (8)

La Hongrie : régime autoritaire et rapprochement avec l’Allemagne

Un certain Miklos Horthy

Miklos Horthy

Le personne majeure de la période qui nous intéresse est donc l’amiral Miklos Horthy (Kenderes, Autriche-Hongrie 18 juin 1868 Estoril Portugal 9 février 1957) qui va rester au pouvoir de 1920 à 1953, régent d’un royaume sans roi.

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Grande Bretagne (40) destroyers (3)

Destroyers type E

Avant-propos

En compagnie des type F (construit au titre du programme naval de 1931 ou 1931 Naval Estimates), les type E (construit au titre du programme naval de 1932 ou 1932 Naval Estimates) ne marquent pas vraiment une révolution en matière de conception des destroyers (il faudra attendre les Tribal pour cela). Tout juste peut-on remarquer le retour à un leader de flottille plus long de 4m pour pouvoir embarquer les facilités nécessaires au captain et à son état-major. Cet allongement permet d’embarquer un cinquième canon de 4.7 pouces entre les cheminées.

Autre différence, les leaders de flottille ne sont pas équipés pour le mouillage ou le dragage de mines.

Carrière opérationnelle

Le HMS  Exmouth (flottilla leader) à Bilbao en 1936

Le HMS Exmouth (flottilla leader) à Bilbao en 1936

-Le HMS Exmouth (H.02) est mis sur cale au Portsmouth Royal Dockyard le 15 mai 1933 lancé le 7 février 1934 et mis en service le 9 novembre 1934.

-Le HMS Echo (H.23) est mis sur cale aux chantiers navals William Denny & Brothers de Dumbarton le 20 mars 1933 lancé le 16 février 1934 et mis en service le 22 octobre 1934.

-Le HMS Eclipse (H.08) est mis sur cale aux chantiers navals William Denny & Brothers de Dumbarton le 22 mars 1933 lancé le 12 avril 1934 et mis en service le 29 novembre 1934.

Le HMS Electra

Le HMS Electra

-Le HMS Electra (H.27) est mis sur cale aux chantiers navals Hawthorn Leslie & Company de Hebburn le 15 mars 1933 lancé l 15 février 1934 et mis en service le 13 septembre 1934.

-Le HMS Encounter (H.10) est mis sur cale aux chantiers navals Hawthorn Leslie & Company de Hebburn le 15 mars 1933 lancé le 29 mars 1934 et mis en service le 2 novembre 1934.

-Le HMS Escapade (H.17) est mis sur cale aux chantiers navals Scotts Shipbuilding & Engineering Company de Greenock le 30 mars 1933 lancé le 30 janvier 1934 et mis en service le 30 août 1934.

-Le HMS Escort (H.66) est mis sur cale aux chantiers navals Scotts Shipbuilding & Engineering Company de Greenock le 30 mars 1933 lancé le 29 mars 1934 et mis en service le 30 octobre 1934.

-Le HMS Esk (H.15) est mis sur cale aux chantiers navals Swan Hunter & Wigham Richardson de Wallsend le 24 mars 1933 lancé le 19 mars 1934 et mis en service le 28 septembre 1934.

Le HMS Express

Le HMS Express

-Le HMS Express (H.61) est mis sur cale aux chantiers navals Swan Hunter & Wigham Richardson de Wallsend le 24 mars 1933 lancé le 29 mai 1934 et mis en service le 2 novembre 1934.

Ces neuf destroyers appartiennent à la 12th Destroyer Flottilla basée à Rosyth même si un temps une partie des navires ont été déployés à Portsmouth pour servir au mouillage des mines. Le reste de la flottille à participé à la guerre de Pologne depuis Portland.

Suite à la réorganisation de la marine britannique, la flottille est regroupée et redéployée à Rosyth, recevant pour mission principale l’escorte des cuirassés et des porte-avions de la Home Fleet.

Le développement de la «flotte métropolitaine» entraine le développement de la base navale de Faslane qui reçoit notamment des porte-avions, la Royal Navy voulant éviter de mettre tous ces œufs dans le même panier.

Théoriquement, l’Escapade assure la protection de l’Illustrious avec le Faulknor, l’Electra et l’Esk protègent le Formidable, l’Echo et l’Escort protègent le Victorious _tous ces navires sont stationnés à Rosyth_. L’Eclipse et Excounter protègent le Malta, l’Express et l’Exmouth protègent le Gibraltar, ces quatre étant déployés à Faslane dans l’estuaire de la Clyde.

Quand les premières bombes allemandes tombent sur la Norvège, la situation opérationnelle des destroyers type E est la suivante :

-L’Illustrious étant depuis mars 1948 en carénage, ses escorteurs Escapade et Faulknor sont immobilisés eux aussi pour carénage dans un bassin voisin du Rosyth Royal Dockyard.

-Les Electra et Esk sont à la mer pour protéger et assister le Formidable (notamment en récupérant les pilotes ayant manqué leur appontage ou leur catapultage)

-Le Victorious subissant un entretien à flot, l’Echo est immobilisé pour un carénage avancé suite à une avarie de turbine survenue le 1er septembre. L’Escort est lui opérationnel.

-Les Eclipse et Encounter sont eux à la mer en compagnie du Malta

-Le Gibraltar étant lui aussi en entretien à flot, seul l’Express est opérationnel, son sister-ship Exmmouth subissant lui aussi un entretien à flot concernant son artillerie et ses senseurs.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1428 tonnes pleine charge 1970 tonnes

Dimensions : longueur 100.3m (104m pour l’Exmouth) largeur 10.13m tirant d’eau 3.81m

Propulsion : deux groupes de turbines Parsons alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté dévellopant 36000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 35.5 nœuds (31.5 nœuds en charge) distance franchissable 6350 miles nautiques à 15 nœuds 1275 miles nautiques à 35.5 nœuds

Armement : quatre canons de 120mm (4.7 pouces) en affûts simples sous masque («A» «B» «X» et «Y»), le leader de flottille disposant d’un cinquième canon («Q») installé entre les deux cheminées, deux affûts quadruples de 12.7mm antiaériens, huit tubes lance-torpilles en deux plate-formes quadruples et vingt grenades ASM.

L’Esk et l’Express utilisés comme mouilleurs de mines durant la guerre de Pologne avaient temporairement perdu leurs canons de 4.7 pouces «X» et «Y» au profit de soixante mines Mark XVI.

Quand le second conflit mondial éclate, les destroyers type E ont perdu leurs mitrailleuses de 12.7mm remplacés par huit canons de 20mm Oerlikon en affûts simples. Le projet de remplacer une plate-forme lance-torpilles par un affût quadruples Pom-Pom ou de 40mm Bofors n’est pas mené à bien de crainte de trop réduire leur puissance de feu antisurface.

Equipage : 145 officiers et marins

Destroyers type F

Carrière opérationnelle

Le HMS Faulknor

Le HMS Faulknor

-Le HMS Faulknor (H.62) est mis sur cale aux chantiers navals Yarrow & Company à Scotsoun le 31 juillet 1933 lancé le 12 juin 1934 et mis en service le 24 mai 1935.

-Le HMS Fame (H.78) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness (contrat attribué à Parsons Marine Steam Turbine Company Wallsend,coque sous-traité au premier chantier cité) le 5 juin 1933 lancé le 28 juin 1934 et mis en service le 26 avril 1935.

-Le HMS Fearless (H.67) est mis sur cale aux chantiers navals Cammell Laird & Company de Birkenhead le 17 mars 1933 lancé le 12 mai 1934 et mis en service le 22 décembre 1934.

Le HMS Firedrake

Le HMS Firedrake

-Le HMS Firedrake (H.79) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness (contrat attribué à Parsons Marine Steam Turbine Company Wallsend,coque sous-traité au premier chantier cité) le 5 juillet 1933 lancé le 28 juin 1934 et mis en service le 30 mai 1935.

-Le HMS Foresight (H.68) est mis sur cale aux chantiers navals Cammell Laird & Company le 21 juillet 1933 lancé le 29 juin 1934 et mis en service le 15 mai 1935.

-Le HMS Forester (H.74) est mis sur cale aux chantiers navals J. Samuel White & Company sis à Cowes le 15 mai 1933 lancé le 28 juin 1934 et mis en service le 29 mars 1935.

-Le HMS Fortune (H.70) est mis sur cale aux chantiers navals John Brown & Company de Clydebank le 25 juillet 1933 lancé le 29 août 1934 et mis en service le 27 avril 1935.

Le HMS Foxhound

Le HMS Foxhound

-Le HMS Foxhound (H.69) est mis sur cale aux chantiers navals John Brown & Company de Clydebank le 21 août 1933 lancé le 12 octobre 1934 et mis en service le 6 juin 1935.

-Le HMS Fury (H.76) est mis sur cale aux chantiers navals J. Samuel White & Company de Cowes le 19 mai 1933 lancé le 10 septembre 1934 et mis en service le 18 mai 1935.

Formant la 8th Destroyer Flottilla, les neuf destroyers type F survivent à la guerre de Pologne et sont toujours en service en septembre 1948, étant intégrés à la Home Fleet avec Rosyth comme port d’attache.

Théoriquement en septembre 1948, Le Fearless et le Forester protègent l’Iron Duke, les Fame et Fortune assurent l’escorte du Royal Oak, les Firedrake et Foresight protègent le Centurion, le Fury et le Foxhound protègent à Faslane le porte-avions Hermes, le Faulknor (FL) assurant la protection de l’Illustrious avec un destroyer type E, l’Escapade.

Quand les allemands déclenchent l’opération Weserübung, la situation opérationnelle de la 8ème flottille de destroyers est la suivante :

-Le Faulknor est immobilisé pour un grand carénage, sa remise en service n’était pas prévu avant le printemps mais avec le conflit, il est probable que les travaux vont être accélérés.

-Les Fearless et Forester sont à la mer avec le cuirassé HMS Iron Duke

-Les Fame et Fortune sont au mouillage à Scapa Flow en compagnie du cuirassé HMS Royal Oak

-Les Firedrake et Foresight sont au mouillage à Scapa Flow en compagnie de leur protégé, le cuirassé HMS Centurion

-Les Fury et Foxhound sont détachés à Faslane pour protéger le porte-avions lourd Hermes sont à quai le 5 septembre 1948.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1428 tonnes pleine charge 1970 tonnes

Dimensions : longueur 100.3m (104m pour le Faulknor) largeur 10.13m tirant d’eau 3.81m

Propulsion : deux groupes de turbines Parsons alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté dévellopant 36000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 35.5 nœuds (31.5 nœuds en charge) distance franchissable 6350 miles nautiques à 15 nœuds 1275 miles nautiques à 35.5 nœuds

Armement : quatre canons de 120mm (4.7 pouces) en affûts simples sous masque («A» «B» «X» et «Y»), le leader de flottille disposant d’un cinquième canon («Q») installé entre les deux cheminées, deux affûts quadruples de 12.7mm antiaériens, huit tubes lance-torpilles en deux plate-formes quadruples et vingt grenades ASM.

Quand le second conflit mondial éclate, les destroyers type F ont perdu leurs mitrailleuses de 12.7mm remplacés par huit canons de 20mm Oerlikon en affûts simples. Le projet de remplacer une plate-forme lance-torpilles par un affût quadruples Pom-Pom ou de 40mm Bofors n’est pas mené à bien de crainte de trop réduire leur puissance de feu antisurface.

Equipage : 145 officiers et marins

Destroyers classe G

Avant-propos

Dans le cadre des 1933 Naval Estimates (programme naval de 1933), une nouvelle flottille de destroyers est commandée, le type G avec comme d’habitude huit destroyers et un leader de flottille portant un cinquième canon.

Ils sont similaires aux type F mais un appareil propulsif plus compact permet une légère réduction des dimensions. Les canons de 4.7 pouces qui peuvent pointer à 40° en site positif sont plus efficaces pour la lutte contre-avions. Le Glowworm marque l’introduction d’une plate-forme lance-torpilles quintuple mais ses sister-ships vont conserver les affûts quadruples.

Ce modèle à connu un vrai succès à l’exportation, sept navires formant la classe Buenos Aires ont été vendus à la marine argentine alors que quatre ont été construits en Grèce avec un armement d’origine allemande.

Carrière opérationnelle

Le HMS Grenville

Le HMS Grenville

-Le HMS Grenville (H03) est mis sur cale aux chantiers navals Yarrow & Company de Scotsoun le 29 septembre 1934 lancé le 15 août 1935 et mis en service le 1er juillet 1936.

-Le HMS Gallant (H.59) est mis sur cale aux chantiers navals Alexander Stephen & Sons de Linthouse le 15 septembre 1934 lancé le 26 septembre 1935 et mis en service le 23 février 1936.

-Le HMS Garland (H37) est mis sur cale aux chantiers navals Fairfield Shipbuilding & Engineering Company le 22 août 1934 lancé le 24 octobre 1935 et mis en service le 3 mars 1936.
-Le HMS Gipsy (H63) est mis sur cale aux chantiers navals Fairfield de Govan le 4 septembre 1934 lancé le 7 novembre 1935 et mis en service le 22 février 1936. Il est coulé par une mine au large d’Harwich le 21 novembre 1939.

Le HMS Glowworm

Le HMS Glowworm

-Le HMS Glowworm (H92) est mis sur cale aux chantiers navals John I. Thornycroft & Company sis à Woolston le 15 août 1934 lancé le 22 juillet 1935 et mis en service le 22 janvier 1936.

-Le HMS Grafton (H89) est mis sur cale aux chantiers navals John I. Thornycroft & Company sis à Woolston le 30 août 1934 lancé le 18 septembre 1935 et mis en service le 20 mars 1936.

-Le HMS Grenade (H86) est mis sur cale aux chantiers navals Alexander Stephen & Sons de Linthouse le 3 octobre 1934 lancé le 12 novembre 1935 et mis en service le 28 mars 1936.

-Le HMS Greyhound (H05) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 20 septembre 1934 lancé le 15 août 1935 et mis en service le 1er février 1936.

Le HMS Griffin

Le HMS Griffin

-Le HMS Griffin (H31) est mis sur cale aux chantiers navals Vickers-Armstrong de Barrow-in-Furness le 20 septembre 1934 lancé le 15 août 1935 et mis een service le 6 mars 1936.

En septembre 1939, les type G forment la 1st Destroyer Flottilla stationnée à Harwich pour des missions d’escorte de convois. Durant le conflit, le Gipsy est coulé par une mine, réduisant la flottille à seulement huit navires.

Cette flottille est transférée en juin 1944 en Méditeranée pour participer à l’escorte des cuirassés et des porte-avions, la flottille étant stationnée à Alexandrie moins les Gallant et Garland déployés à Malte pour couvrir l’Ark Royal.

En septembre 1948, les destroyers type G assuraient les missions suivantes :

-Gallant et Garland détachés à Malte pour protéger le porte-avions Ark Royal

-Glowworm et Greyhound assurant la protection du cuirassé Nelson mais le 5 septembre, le premier nommé est immobilisé pour carénage

-Le Grafton qui assure avec le Dainty la protection du Rodney était immobilisé pour un carénage.

-Les Grenade et Griffin qui protègent des torpilleurs, des sous-marins et des avions le HMS Prince of Wales sont tous les deux opérationnels.

-Le Grenville qui assure avec l’Icarus la protection du Duke of York était lui aussi disponible quand les premières bombes tombent sur la Norvège et le Danemark.

Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 1370 tonnes (Grenville 1488 tonnes) pleine charge 1913 tonnes (Grenville 2085 tonnes)

Dimensions : longueur 98.5m (Grenville 100m) largeur 10.1m (Grenville 10.5m) tirant d’eau 3.8m (3.89m)

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages Parson alimentées en vapeur par trois chaudières Amirauté dévellopant 34000ch (38000ch pour le Grenville qui dispose de chaudières Yarrow) et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 36 nœuds distance franchissable 5530 miles nautiques à 15 nœuds

Armement : quatre canons de 120mm (4.7 pouces) en affût simples sous masque (deux avant et deux arrières), le chef de flottille, le HMS Grenville disposant d’un cinquième canon entre les deux cheminées. Deux affûts quadruples de 12.7mm ultérieurement remplacés par huit canons de 20mm Oerlikon, deux plate-formes quadruples lance-torpilles de 533mm et vingt grenades ASM avec un grenadeur axial et deux projecteurs.

Equipage : 137 officiers et marins (146 en temps de guerre) 175 officiers et marins pour le Grenville.