Italie (41) Navires de Soutien

NAVIRES DE SOUTIEN

Avant-propos

Comme je l’ai montré à plusieurs reprises, l’arrivée de la vapeur à considérablement augmenté la charge, l’empreinte logistique d’une marine.

Au ravitaillement en nourriture et en munitions s’ajoutait le ravitaillement en carburant, le charbon tout d’abord puis le pétrole et tous ses dérivés.

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Italie (29) Croiseurs légers (3)

Croiseurs légers antiaériens classe Etna

Avant-propos

En 1938, la marine siamoise (le royaume de Siam devient la Thaïlande en 1939) soucieuse de renforcer ses positions dans la région décide de commander deux croiseurs légers aux chantiers Cantieri Reuniti dell Adriatico (CRDA) de Trieste.

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Italie (28) Croiseurs légers (2)

Croiseurs-éclaireurs classe Capitani Romani

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Le Pompeo Magno

Avant-propos

C’est en 1935/36 que les ingénieurs du génie naval italien commencent à travailler sur un projet d’éclaireur océanique, désignation destinée à ne pas les confondre avec les Navigatori initialement classés comme des éclaireurs légers.

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Italie (27) Croiseurs légers (1)

CROISEURS LEGERS

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L’Alberico da Barbiano, un croiseur de classe Condottieri

Avant-propos

Si les croiseurs lourds sont des créatures issus du traité de Washington (1922), le croiseur léger peut se targuer d’une noble et ancienne naissance. En effet il est apparu au XIXème siècle quand la marine à voile à définitivement baissé le pavillon face à la machine à vapeur.

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Italie (25) Croiseurs lourds (2)

Croiseurs lourds classe Zara

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Le Zara

Avant-propos

Comme nous l’avons vu plus haut les premiers Incrociatori Pesanti étaient des navires bien armés, rapides mais à la protection plus symbolique qu’efficace. La seconde génération de croiseurs lourds est marquée par une diminution de la vitesse et un renforcement de la protection.

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10-Contre-torpilleurs (33)

Le Volta

Le contre-torpilleur Volta à la mer au large de Toulon

Le contre-torpilleur Volta à la mer au large de Toulon

-Le Volta est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) de Nantes en décembre 1934 lancé le 26 novembre 1936 et mis en service le 21 mars 1939.

A son admission au service actif, il forme la 6ème DCT, une division de contre-torpilleurs de la 1ère Escadre avec Toulon comme port d’attache.

Néanmoins quand éclate la guerre de Pologne, le Mogador et le Volta ont rejoint Brest pour intégrer la force de Raid.

Sous le commandement de l’amiral Gensoul, cette force occasionnelle regroupe les navires les plus récents de la flotte comme les croiseurs de bataille Dunkerque et Strasbourg qui sont chargés de faire sus aux raiders allemands.

A l’issue de cette guerre de Pologne, alors qu’une importante réorganisation se prépare, il est décidé de redéployer les deux plus puissants contre-torpilleurs à Toulon pour faire face aux italiens.

Le Volta et le Mogador  quittent Brest le 6 janvier, font escale à Bordeaux du 7 au 10 janvier, à Casablanca du 13 au 15 avant de rallier Toulon le 18 janvier 1940 au soir.

Les deux puissants contre-torpilleurs subissent une période de travaux à flot du 19 janvier au 3 février, sortant pour essais du 4 au 6 février avant un stage de remise en condition mené du 7 au 20 février.

L’Amirauté décide d’effectuer une tournée de propagande en Méditerranée avec ses deux plus puissants contre-torpilleurs, faisant escale successivement à Marseille, Sète, Port-Vendres, Ajaccio, Tanger, Oran,Alger,Bizerte,Tunis, La Valette, Heraklion,Le Pirée,Thessalonique,Istanbul, Izmir,Antalya,Lattaquié,Beyrouth,Haïfa et Alexandrie. Ils rentrent ensuite à Toulon le 16 mai après une courte escale de ravitaillement à Bizerte.

La 6ème DCT sort à nouveau pour un entrainement de division dans le Golfe du Lion et au large de la Corse du 25 mai au 27 juin, date à laquelle le Volta et le Mogador rentrent à Toulon.

Le Volta effectue une école à feu du 2 au 7 juillet avant de mouiller aux salins d’Hyères du 8 au 13 juillet, sortant pour un nouvel entrainement du 14 au 22 juillet avant de rentrer le lendemain 23 juillet à Toulon.

Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 25 juillet au 20 août, sortant pour essais du 21 au 24 août 1940. Retrouvant la 13ème DT et son sister-ship Mogador aux salins d’Hyères, il effectue sa remise en condition en leur compagnie du 25 août au 13 septembre.

Les deux divisions décidément inséparables vont manoeuvrer ensemble au cours d’un entrainement de division dans le Golfe du Lion et ce du 23 septembre au 10 octobre.

Les deux divisions vont mouiller aux salins d’Hyères du 11 au 17 octobre, sont à Marseille du 18 au 21 octobre, à Sète du 22 au 25 octobre et à Port-Vendres du 26 au 30 octobre avant de rentrer le 1er novembre 1940 à Toulon.

La 6ème DCT sort à nouveau pour entrainement du 5 au 10 novembre, faisant escale à Ajaccio du 11 au 15 novembre, la compagnie de débarquement du Mogador et celle du Volta défilant dans les rues de la ville corse en compagnie d’une section de fusiliers marins de la BAN d’Aspretto, d’une section de fusiliers de l’air de la base aérienne de Calvi-Sainte Catherine et d’une section de la 173ème DBIA à l’occasion des célébration de l’armistice de novembre 1918.

Le Volta et Le Mogador effectuent une école à feux au large des îles Sanguinaires du 16 au 20 novembre. Après une escale à Calvi du 20 au 23 novembre, ils effectuent un exercice de combat antisurface du 24 novembre au 2 décembre, rentrant le lendemain à Toulon.

Le Volta sort pour une école à feux du 10 au 15 décembre, mouillant aux salins du 16 au 20 décembre avant une nouvelle sortie d’entrainement du 21 au 28 décembre, date à laquelle il rentre à Toulon.

Le Volta commence l’année par une participation du 2 au 10 janvier 1941 à la remise en condition du Mogador,  les deux navires de la 6ème DCT rentrant à Toulon le 16 janvier après une escale à Marseille du 11 au 15.

La 6ème DCT quitte Toulon le 23 janvier, fait escale à Casablanca du 27 au 30 janvier avant de rallier Dakar le 4 février 1941 pour un entrainement de division qui occupe le Volta et son sister-ship jusqu’au 22 février.
La division de contre-torpilleurs enchaine alors par une tournée en Afrique Equatoriale et plus précisément dans le Golfe de Guinée,  faisant escale à Abidjan du 28 février au 2 mars, à Conakry du 5 au 8 mars, à Douala du 9 au 12 mars et à Pointe Noire du 14 au 17 mars.

Après une nouvelle école à feux du 18 au 22 mars, les deux contre-torpilleurs font escale à Lomé du 23 au 26 mars, à Dakar du 28 mars au 2 avril, à Casablanca du 6 au 9 avril avant de rentrer à Toulon le 15 avril 1941.

Le Volta et le Mogador sortent à nouveau pour entrainement, effectuant une école à feux du 22 au 26 avril avant de mouiller aux salins d’Hyères du 27 avril au 2 mai. Ils affrontent ensuite la 13ème DT du 3 au 10 mai, les deux divisions effectuant une escale commune à Nice du 11 au 15 mai, rentrant ensemble à Toulon le 16 mai 1941.

Le Volta est indisponible (avarie mécanique) du 18 au 28 mai,  sortant pour essais les 29 et 30 mai avant d’effectuer un exercice de combat antisurface contre son compère de la 6ème DCT du 2 au 12 juin, les deux contre-torpilleurs faisant escale à Sète du 13 au 17 juin, à Barcelone du 18 au 21 juin, à Marseille du 22 au 25 juin, rentrant à Toulon le lendemain.

Le Volta sort de nouveau pour une école à feux du 30 juin  au 3 juillet, faisant escale à La Ciotat du 4 au 8 juillet avant un entrainement au combat antisurface du 9 au 13 juillet, le contre-torpilleur participant le lendemain à la revue navale pour célébrer notre fête nationale. Il sort à nouveau du 15 au 20 juillet, dernière sortie avant sa période d’indisponibilité estivale.

Le Volta est indisponible du 21 juillet au 20 août 1941, sortant pour essais du 21 au 23 août, retrouvant ce même jour son sister-ship mouillé aux salins d’Hyères. Les deux contre-torpilleurs sont à la mer du 23 au 27 août, en escale à Bastia du 28 au 31 août, à nouveau la mer du 1er au 5 septembre, rentrant à Toulon le 9 septembre après une escale à Ajaccio du 6 au 8 septembre 1941.

Le 17 septembre 1941, la 6ème DCT quitte Toulon pour un entrainement de division dans le Golfe du Lion, entrainement qui occupe le Volta et son sister-ship du 17 septembre au 5 octobre avant des escales à Sète du 6 au 10 octobre, à Marseille du 11 au 15 octobre, à Porto-Ota du 16 au 20 octobre avant de rentrer à Toulon le lendemain 21 octobre 1941.

Le Volta sort pour entrainement du 26 octobre au 4 novembre, faisant escale à Sète du 5 au 9 novembre, rentrant le 10 novembre à Toulon. Il subit du 11 novembre au 1er décembre une période de travaux à flot consacré en particulier à la modernisation de la DCA.

Comme le Mogador, le Volta troque ses deux affûts doubles de 37mm modèle 1933 et ses quatre mitrailleuses de 13.2mm en deux affûts doubles modèle 1932  contre huit canons de 37mm Schneider en quatre affûts doubles et six canons de 25mm Hotchkiss en trois affûts doubles.

Après ses essais à la mer, il retrouve le Mogador mouillé aux salins d’Hyères le 4 décembre.  Les deux contre-torpilleurs sont à la mer du 6 au 13 décembre puis après un mouillage aux Salins du 14 au 17 décembre, effectuent une dernière sortie du 18 au 23 décembre, rentrant le lendemain à Toulon.

Le 1er janvier 1942, les divisions de contre-torpilleurs sont réorganisés. Le Mogador et le Volta sont redéployés à Bizerte où ils forment la 11ème DCT.

Le Mogador et le Volta quittent Toulon le 31 décembre 1941 et rallient Bizerte le 2 janvier 1942.

Alors que le Mogador subit son premier grand carénage, le Volta sort pour entrainement du 10 au 22 janvier, faisant escale à Alger du 23 au 27 janvier, à Tunis du 28 janvier au 1er février avant de rentrer à Bizerte le lendemain 2 février 1942.

Après une école à feux du 9 au 15 février, le Volta effectue un entrainement de défense aérienne à la mer du 17 au 26 février puis un entrainement au mouillage de mines du 28 février au 3 mars, faisant escale à Sfax du 4 au 8 mars avant de rentrer le lendemain à Bizerte.

Du 13 mars au 17 juin, le Volta est échoué dans le bassin n°4 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour subir un grand carénage. Il est armé pour essais le 21 juin, sortant pour essais du 21 au 24 juin et pour remise en condition du 26 juin au 13 juillet, en compagnie du Mogador.

Après avoir participé du 22 juillet au 14 août à la remise en condition des contre-torpilleurs de la 7ème DCT (Vauquelin Tartu Chevalier Paul), le Volta et le Mogador sont indisponibles pour entretien et surtout permissions d’été de l’équipage du 15 août au 5 septembre 1942.

Ils sont à la mer pour essais du 6 au 8 septembre puis pour remise en condition du 10 au 25 septembre, faisant escale à Sfax du 26 au 30 septembre, à La Valette du 1er au 4 octobre, à Tunis du 5 au 8 octobre et à Alger du 9 au 14 octobre, rentrant le 16 octobre. La 11ème DCT sort pour une école à feux du 26 octobre au 2 novembre, faisant escale à Gabès du 3 au 7 novembre avant de rentrer le lendemain à Bizerte.

Le 14 novembre, la 11ème DCT qui Bizerte pour un important exercice d’entrainement en compagnie des croiseurs légers La Galissonnière et La Marseillaise et de la 3ème DT (torpilleurs légers  L’Alsacien Le Breton Le Corse et Le Tunisien.), exercices qui les occupent du 15 novembre au 20 décembre, rentrant à Bizerte le 22 décembre et d’y passer le reste de l’année à quai.

La Volta et le Mogador quittent Bizerte pour le premier entrainement de division du 5 janvier au 3 février, rentrant à Bizerte le lendemain.
Le 11 février 1943, le Mogador et le Volta quittent Bizerte pour Sfax où ils arrivent le lendemain 12 février. A quai, ils retrouvent le lendemain 13 février les croiseurs légers de la 2ème DC et le contre-torpilleur Hoche, un demi-frère des Mogador.

Après un entrainement propre à la 11ème DCT du 15 au 18 février, la 11ème DCT va affronter la 2ème DC du 21 au 27 février avant que les deux divisions ne rentrent ensemble à Bizerte le 1er mars 1943.

La 11ème DCT à donc atteint son format définitif avec trois contre-torpilleurs. Elle sort pour son premier entrainement de division le 10 mars quand les trois lévriers des mers traversent le lac, le canal de Bizerte avant de déboucher en haute mer. Cet entrainement occupe la 11ème DCT du 11 mars au 18 avril 1943, date du retour des trois navires à Bizerte.
Le 26 avril, le Volta accompagné du Mogador et du Hoche quittent Bizerte pour une tournée en Méditerranée orientale. Cette tournée est une tournée diplomatique (fortifier les contacts entre les pays de la région), militaire (exercices bilatéraux) et commerciale, la France espérant pourquoi pas exporter quelques navires.

Après une école à feux du 26 au 30 avril, les trois contre-torpilleurs font escale à La Valette sur l’île de Malte du 1er au 4 mai avant un exercice avec des destroyers britanniques basés à Malte du 5 au 12 mai.

Après un ravitaillement à La Valette le 13 mai, les trois contre-torpilleurs traversent la Méditerranée, faisant escale à Patras du 15 au 20 mai puis à Heraklion du 22 au 25 mai. Ils manœuvrent ensuite avec la marine grecque du 26 au 30 mai, la 11ème DCT faisant escale au Pirée du 31 mai au 3 juin, à Thessalonique du 4 au 7 juin, à Istanbul du 8 au 11 juin puis après un exercice avec des destroyers turcs, à Izmir du 15 au 21 juin et à Antalya du 22 au 25 juin 1943.
Le Mogador et ses deux compères font escale à Lattaquié du 26 au 29 juin,  manœuvrent avec l’aviso colonial La Grandière du 30 juin au 4 juillet avant une escale commune à Beyrouth du 5 au 8 juillet.
Les trois contre-torpilleurs font escale à Haïfa du 9 au 13 juillet, à Alexandrie du 15 au 18 juillet avant de rallier Bizerte le 22 juillet après presque trois mois de mer où le matériel s’est bien comporté sans avaries majeures.

Le Volta et le Hoche sortent pour entrainement du 30 juillet au 8 août, faisant escale à La Valette du 9 au 12 août, rentrant le lendemain 13 août à Bizerte.

Le Volta est ensuite indisponible du 14 août au 4 septembre, sortant pour essais du 5 au 8 septembre puis pour remise en condition du 9 au 26 septembre en compagnie du Mogador. Le Volta participe avec le Mogador aux essais et à la remise en condition du Hoche du 27 septembre au 20 octobre 1943.
Du 25 octobre au 4 novembre, la 11ème DCT exécute une école à feux, faisant escale à Tunis du 5 au 8 novembre, rentrant le lendemain à Bizerte.
Le 11 novembre 1943, le Volta participe avec ses compères de la 11ème DCT à la revue navale de la 6ème EL pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire de l’armistice mettant fin au premier conflit mondial.

Le 20 novembre, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division au large de Dakar, soutenus par le pétrolier La Mayenne. Les navires arrivent ainsi à Dakar le 28 novembre sans avoir fait d’escale.

Cet entrainement de division à lieu du 1er décembre 1943 au 10 janvier 1944, les trois contre-torpilleurs quittent Dakar le 13 janvier, relâchent à Casablanca du 17 au 20 janvier avant de rentrer à Bizerte le 25 janvier 1944.

Les trois contre-torpilleurs de la 11ème DCT sont indisponibles pour entretien à flot et permissions de l’équipage du 26 janvier au 17 février 1944, sortant pour essais du 18 au 21 février avant d’effectuer sa remise en condition du 22 février au 8 mars en compagnie de la 3ème DT.

La 11ème DCT devait quitter Bizerte le 15 mars pour un entrainement de division mais cet entrainement est reporté suite à l’avarie du Mogador.

Cela n’empêche pas le Volta et le Hoche sortir pour une école à feux du 17 au 27 mars puis pour un entrainement de défense aérienne à la mer du 30 mars au 7 avril avant un entrainement au bombardement littoral du 9 au 17 avril, les deux navires rentrant à Bizerte le lendemain 18 avril 1944.

L’entrainement de division commence enfin le 24 avril quand les trois contre-torpilleurs quittent le lac de Bizerte, entrainement qui occupe la 11ème DCT du 24 avril au 15 juin 1944, les trois navires rentrant à Bizerte le 16 juin 1944.
Le Volta est indisponible (entretien et permissions d’été) du 17 juin au 8 juillet, sortant pour essais du 9 au 12 juillet et pour remise en condition du 14 au 30 juillet,  à chaque fois en compagnie du Mogador qui entre à son tour dans ce cycle d’indisponibilité.

Le Volta sort alors pour les essais et la remise en condition du Hoche du 31 juillet au 20 août. Il sort ensuite en compagnie du Hoche du 21 au 24 août pour les essais et du 25 août au 8 septembre pour la remise en condition du Mogador.

Du 12 septembre au 17 octobre 1944, Le Volta accompagné du Mogador et du Hoche participent à un exercice commun avec la 7ème DCT et le croiseur léger mouilleur de mines Emile Bertin. Ils rentrent tous le lendemain à Bizerte.

Le 19 octobre, Le Volta remplace le Mogador comme navire-amiral de la 11ème DCT. Avec le Hoche, il sort pour un entrainement de division du 23 octobre au 1er décembre, faisant escale à  Sfax du 2 au 6 décembre avant de rentrer le lendemain 7 décembre 1944 à Bizerte.

La 11ème DCT termine l’année par un entrainement au large de Bizerte du 10 au 22 décembre, restant au port jusqu’à la fin de l’année civile.

Du 4 au 19 janvier 1945, le Volta participe avec le Hoche aux essais et à la remise en condition du Mogador qui venait d’achever son grand carénage.

Le 21 janvier, la 11ème DCT sort en compagnie de la 7ème DCT et du croiseur léger Emile Bertin pour entrainement. Cet entrainement qui occupe ces sept navires du 21 janvier au 5 février est consacré aussi bien à la défense aérienne à la mer, au combat antisurface qu’à l’attaque et à l’escorte de convois. Après une escale à La Valette du 6 au 9 février, le croiseur léger et les contre-torpilleurs rentrent à Bizerte le 10 février 1945.

Le 21 février 1945, la 11ème DCT sort pour le premier entrainement de division de l’année, entrainement qui va occuper les trois puissants contre-torpilleurs jusqu’au 3 avril 1945, le Volta et ses deux compères rentrant à Bizerte le lendemain.

Le Volta et le Hoche sortent pour un entrainement commun du 11 au 22 avril, faisant escale à Alger du 23 au 27 avril, à Tunis du 28 avril au 3 mai, rentrant à  Bizerte le lendemain 4 mai. Le Volta et le Hoche ressortent à nouveau du 11 au 17 mai pour une école à feux.

Du 19 au 27 mai 1945, la 11ème DCT  affronte le croiseur léger Emile Bertin et les quatre torpilleurs légers de la 3ème DT, les trois contre-torpilleurs  accompagnés par le croiseur léger et les quatre torpilleurs rentrant à Bizerte jusqu’au 28 mai.

Du 1er juin au 1er septembre 1945, le Volta est échoué dans le bassin n°4 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour un grand carénage. Armé pour essais le 4 septembre, il sort pour essais du 4 au 7 septembre et pour remise en condition du 8 au 23 septembre en compagnie du Mogador et du Hoche.

Le 1er octobre 1945, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division dans le bassin oriental de la Méditerranée, entrainement qui va occuper la division jusqu’au 7 novembre avec notamment un entrainement avec l’aviso colonial La Grandière du 19 au 27 octobre. Ils sont de retour à Bizerte le 10 novembre.

La 11ème DCT sort à nouveau pour entrainement en compagnie de l’Emile Bertin du 15 au 27 novembre, les quatre navires faisant escale à  Sfax du 28 novembre au 2 décembre 1945 avant de rentrer à Bizerte le 4 décembre 1945.

Le Volta et le Mogador terminent l’année par une école à feux doublé d’un exercice de combat antisurface du 8 au 20 décembre, rentrant à Bizerte le lendemain 21 décembre.

Le Volta et le Mogador sont indisponible jusqu’au 3 janvier 1946 pour permettre à l’équipage de prendre ses permissions. Les deux contre-torpilleurs sortent pour essais et remise en condition du 4 au 30 janvier, rentrant à Bizerte le 5 février après une escale à Tunis du 1er au 4 février.

Le 12 février 1946, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division en compagnie du pétrolier La Mayenne. Durant le transit jusqu’à Dakar où les trois navires arrivent le 19 février, les trois contre-torpilleurs et leur ravitailleur sont attaqués par les avions de l’armée et de l’aéronavale déployés en Algérie et au Maroc sans oublier des contacts sous-marins réguliers.

Après une relâche de quelques jours, les deux contre-torpilleurs entament leur cycle d’entrainement qui va les occuper du 24 février au 12 avril. Ils enchainent alors par une mission de présence dans les colonies.

Quittant Dakar le 16 avril, la 11ème DCT est à Abidjan du 19 au 22 avril, à Douala du 24 au 27 avril, à Conakry du 29 avril au 3 mai, à Libreville du 5 au 8 mai, à Pointe Noire du 10 au 15 mai.

Les Volta et le Mogador quittent l’AEF le 15 mai, font escale à Abidjan du 18 au 21 mai avant de rallier Dakar le 24 mai où ils retrouvent La Mayenne qui avait profité des installations du port pour un passage au bassin.

Quittant la capitale de l’AOF le 27 mai, les deux contre-torpilleurs rallient Bizerte le 6 juin après une traversée sans escale, étant ravitaillés à la mer par La Mayenne.

Le Volta sort pour une école à feux du 3 au 10 juin puis pour un entrainement à la défense aérienne à la mer du 12 au 20 juin, faisant escale à Tunis du 21 au 26 juin et rentrant le lendemain 27 juin à Bizerte.

Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 29 juin au 20 juillet. Il sort pour essais (21 au 23 juillet) et remise en condition (25 juillet au 10 août) en compagnie du Mogador, le Volta et son sister-ships participant ensuite aux essais (12 au 15 août) et à la remise en condition (17 août au 1er septembre) du Hoche.

La division sort au complet du 8 au 17 septembre pour un entrainement de «routine» avec écoles à feux et lancement de torpilles, rentrant le 19 septembre 1946 à Bizerte après une escale à Tunis les 17 et 18 septembre.

Le 24 septembre 1946, la 11ème DCT quitte Bizerte en compagnie de la 7ème DCT, de la 3ème DT, de l’Emile Bertin, du transport Golo et du pétrolier Mékong pour un important cycle d’entrainement.

Après un entrainement dans le triangle Malte-Tunisie-Libye jusqu’au 2 octobre, la petite escadre fait escale à La Valette du 3 au 6 octobre avant un exercice de défense aérienne à la mer du 7 au 12 octobre.

Du 13 au 16 octobre, les torpilleurs légers et les contre-torpilleurs font escale à Zanthe pendant que l’Emile Bertin est à Patras. L’escadre se réunit à la mer le lendemain pour un ravitaillement auprès du Mékong, prélude à une escale du 21 au 25 octobre au Pirée puis à un exercice avec la marine du 26 au 30 octobre.

Après une escale à Thessalonique du 1er au 5 novembre, à Istanbul du 6 au 10 novembre, à Iskenderun du 13 au 17 novembre et à Beyrouth du 20 au 24 novembre, la petite escadre s’entraine avec la DNL du 25 au 29 novembre. Après une ultime escale à Haïfa du 30 novembre au 3 décembre, l’escadre rentre à Bizerte le 7 décembre.

Le Volta et le Hoche sortent pour un entrainement du commun du 14 au 27 décembre avant une période d’indisponibilité pour permettre à l’équipage de prendre ses permissions.

Le Volta et le Hoche sortent pour la première fois de l’année du 10 au 21 janvier 1947  pour un entrainement de base au large de Bizerte, les deux contre-torpilleurs faisant escale à Alger du 22 au 26 janvier, à Port-Vendres du 28 au 31 janvier, à Propriano du 1er au 4 février avant de rallier Bizerte le 7 février à l’aube.

Du 10 au 17 février, le Volta et le Hoche effectuent un entrainement au combat antisurface, faisant escale à Tunis du 18 au 22 février avant d’enchainer par une école à feux du 23 au 27 février, rentrant le lendemain 28 février à Bizerte.

Victime d’une avarie mécanique, le Volta est indisponible dès le 7 mars alors qu’il devait appareiller pour entrainement avec le Hoche. Cette immobilisation permet à l’équipage de préparer le grand carénage en débarquant les munitions (obus de 130mm, cartouches de 25 et de 37mm, torpilles, grenades ASM) et en vidangeant les soutes.

Du 16 mars au 12 juin, Le Volta subit un grand carénage dans le bassin n°4 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah. Armé pour essais le 17 juin, le Volta sort pour ses essais réglementaires du 17 au 21 juin en compagnie du Mogador qui participe également à sa remise en condition et ce du 22 juin au 7 juillet. Les deux navires rentrent le lendemain à Bizerte.

Alors que le Mogador et le Hoche sont indisponibles _respectivement pour indisponibilité estivale et grand carénage_, le Volta sort en solitaire pour une école à feux du 12 au 23 juillet puis après une escale à Tunis du 24 au 29 juillet rentre à Bizerte le lendemain. Il sort pour les essais et la remise en condition du Mogador, respectivement du  31 juillet au 3 août et  du 5 au 21 août.

Le Volta et le Mogador sortent pour entrainement du 28 août au 8 septembre, rentrant le lendemain 9 septembre à Bizerte. Le même jour, le Hoche quitte le bassin n°4 à l’issue de son grand carénage.

Le Volta et le Mogador participent aux essais du Hoche du 13 au 17 septembre puis à sa remise en condition du 19 septembre au 2 octobre 1947. Du 7 au 24 octobre, la 11ème DCT manoeuvre avec l’Emile Bertin, les quatre navires rentrant à Bizerte le 2 novembre après une escale à La Valette du 26 au 30 octobre.

La 11ème DCT sort pour entrainement du 10 au 30 novembre, entrainement composé aussi bien d’écoles à feux que de lancements de torpilles, de mouillage de mines. Les trois contre-torpilleurs font escale à Sfax du 1er au 4 décembre avant de rentrer le lendemain à Bizerte.

Du 8 au 20 décembre 1947, le Volta et ses deux compères de la 11ème DCT manoeuvre avec la 7ème DCT et l’Emile Bertin. Ils rentrent à Bizerte le 22 décembre et restent au port jusqu’à la fin de l’année.

Le 8 janvier 1948, la 11ème DCT quitte Bizerte pour un entrainement de division au large de Dakar en compagnie de La Mayenne ce qui permet aux trois contre-torpilleurs de rallier la capitale de l’AOF le 18 janvier sans avoir fait escale. L’exercice occupe la division du 21 janvier au 5 mars

Les trois contre-torpilleurs quittent Dakar le 7 mars en compagnie de l’Agosta qu’ils escortent jusqu’à Brest où les quatre navires arrivent le 15 mars. Les trois contre-torpilleurs repartent de Brest le 16 mars, relâchent à Casablanca du 20 au 23 mars avant de rentrer à Bizerte le 28 mars 1948.

Du 6 au 24 avril, la 11ème DCT effectue un exercice à double détente avec la 7ème DCT et l’Emile Bertin, la petite escadre rentrant à Bizerte le 26 avril 1948.

Les trois contre-torpilleurs de la 11ème DCT sont en entretien à flot du 27 avril au 5 mai, sortant pour essais et remise en condition du 6 au 13 mai, rentrant le lendemain à Bizerte.

Du 15 mai au 20 juin 1948, Le Volta accompagné de ses compères Hoche et Mogador participent à un exercice commun avec le porte-avions Commandant Teste, le cuirassé Bretagne, le croiseur de bataille Strasbourg, les torpilleurs d’escadre Lansquenet Fleuret L’Eveillé L’Alerte Hussard et Spahi les sous-marins Minerve Junon Cornélie Amirde et les pétroliers Mékong et Tarn

Le programme était chargé pour ne pas dire copieux avec un exercice de défense aérienne à la mer d’une force navale, la lutte ASM, le raid antisurface au cours duquel le Strasbourg et le Commandant Teste attaquèrent les contre-torpilleurs au canon et avec l’aviation embarqué avant que les contre-torpilleurs et les torpilleurs d’escadre ne tentent d’attaquer les gros.

La force navale occasionnelle exécuta également des tirs contre la terre sur des ilots inhabités du territoire tunisien pour simuler un assaut amphibie. Il termina par un exercice d’escorte de convois composé de deux pétroliers et de deux cargos escortés par les trois contre-torpilleurs et un torpilleur  à l’arrière; le porte-avions, le cuirassé et le croiseur de bataille plus les trois torpilleurs restant formant un groupe de couverture. Le convoi est ainsi attaqué par des sous-marins et des avions basés à terre. La 11ème DCT est de retour à Bizerte le 21 juin 1948.

Alors que le Mogador est indisponible, le Volta sort pour une école à feux en compagnie du Hoche du 23 juin au 2 juillet, faisant escale à Tunis du 3 au 6 juillet avant de rentrer le lendemain à Bizerte

Le Volta est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 13 juillet au 3 août, sortant pour essais et remise en condition du 4 au 24 août en compagnie du Mogador. Du 25 août au 5 septembre, il participe avec le Mogador et le Volta à la remise en condition du Hoche, remise en condition accélérée en raison du déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale.

Caractéristiques Techniques de la classe Mogador

Déplacement : standard 2884 tW pleine charge 4018 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 137.50m largeur maximale de la coque 12.67m tirant d’eau moyen 4.60m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenages Rateau alimentées en vapeur par six chaudières verticales Indret dévellopant 92000ch entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 40 noeuds distance franchissable 4000 miles nautiques à 18 noeuds

Electronique : un radar de navigation, un radar de veille combinée, deux radars de conduite de tir et un Asdic

Armement :

(Originel) :  8 canons de 138mm modèle 1934 en quatre pseudo-tourelles doubles, deux affûts doubles de 37mm modèle 1933, deux affûts doubles de 13.2mm modèle 1932, dix tubes lance-torpilles en deux plate-formes triples et deux plate-formes doubles toutes latérales, deux grenadeurs de sillage avec seize grenades de 240kg et jusqu’à 40 mines

(En septembre 1948) :  8 canons de 130mm modèle 1930 en quatre tourelles doubles modèle 1936, huit canons de 37mm Schneider modèle 1941 en quatre affûts doubles, six canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 en trois affûts doubles, dix tubes lance-torpilles en deux plate-formes triples et deux plate-formes doubles toutes latérales, deux grenadeurs de sillage avec vingt-huit grenades légères et jusqu’à 40 mines

Equipage : 238 officiers et marins