Le Conflit (219) Balkans (53)

Avec l’affaiblissement significatif et durable des forces de l’Axe, les alliés peuvent se permettre de faire souffler des unités qui pour beaucoup combattent depuis bientôt quatre ans. Comme durant le premier conflit mondial, on utilise une puissance de feu supérieure pour éviter d’exposer des fantassins en nombre réduit et difficilement remplaçables notamment du côté britannique.

Côte grec et yougoslave, on espère remplumer des unités en intégrant des maquisards et autres partisans mais cette solution qui semble pleine de promesses se révélera décevante.

En effet un combattant irrégulier, habitué à combattre quand il le veut et comme il le veut peut avoir du mal _c’est un euphémisme_ à accepter la discipline et la rigueur militaire.

On tentera bien de préparer ces hommes à cette nouvelle carrière, on essayera parfois d’adoucir les règlements militaires mais cela ne suffira pas toujours. Les guerres civiles qui vont déchirer la Grèce et la Yougoslavie seront là pour rappeler qu’un soldat ex-maquisard ou ex-partisan oublie difficilement la cause pour laquelle il avait tant donné et tant perdu.

Au combat certains ferront même preuve d’un allant inversément proportionnel à leur ancienne motivation comme si ils se préservaient pour un futur combat bien différent d’une guerre mondiale.

En vue de l’opération SWORD II, l’offensive ultime du théâtre balkanique, les grecs vont mettre au repos certaines unités ainsi que l’état-major du 3ème Corps d’Armée qui doit être à la pointe de l’offensive quand celle-ci sera déclenchée. Cela nous donne l’Ordre de Bataille suivant :

-Bataillon Sacré

-La 5ème compagnie du 10ème commando interallié

-1er, 4ème et 8ème bataillon d’evzones, le 7ème bataillon à été dissous après avoir été durement étrillé au combat.

-14ème DI (HL) : à quitté la garnison de Zakynthos pour assurer la défense d’Athènes

-6ème DLI (HL) : défense du Dodécanèse, de Lesbos et de Chios

-7ème DLI (HL) : déployée à la frontière bulgaro-grecque

-Divisions placées au repos : Etat-major et unités de soutien du 3ème CA, 4ème Division d’Infanterie (4ème DI [HL]), 1ère Division Blindée (1ère DB [HL]), un régiment d’artillerie lourde,

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI [HL])

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI[HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI [HL])

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI [HL])

-8ème DI (Y) mise au repos

-7ème Compagnie Commando du 10ème commando interallié

-Un bataillon parachutiste indépendant

-4ème et 7ème DLI en cours de constitution (ne seront pas opérationnelles à temps pour participer aux combats)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division Blindée Yougoslave

-13ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-5ème DI (Y)

-27ème DI (Y)

-La brigade parachutiste canadienne

-4th Independent Armoured Brigade

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-1st South African (Infantry) Division

-2nd South African (Infantry) Division

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-7th Armoured Division [UK]

-66th Infantry Division [UK]

-Corps Francs des Balkans (CFB) placé sous le contrôle direct du GAAB

*

**

Dans le domaine aérien, la supériorité alliée déjà écrasante au moment de SWORD est devenu pour ainsi dire inexpugnable et incontestable, les rares avions allemands, croates ou hongrois sont impitoyablement pourchassés par des unités de chasse alliées arrivées au sommet de leurs capacités.

Dans les autres domaines, la reconnaissance et le bombardement, même topo. Impossible depuis longtemps pour les unités de l’Axe de pouvoir se déplacer de jour et la nuit des pilotes spécialisés les empêchent de savourer quelques heures de repos en attendant de savoir si le lendemain allait être le dernier jour du reste de leur vie.

-Un Etat-Major des Forces Aériennes Alliées dans les Balkans

-Un groupement de soutien logistique

-Néa Vasiliki Elliniki Aeroporia («Nouvelle armée de l’air royale grecque»)

-23.Mira Dioxes (Arsenal VG-52) 33.Mira Vonvardismon : (Bristol Beaumont) 24.Mira Dioxes : (Bristol Beaufighter)

-21.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-31.Mira Vonvardismon : Bristol Beaumont

-41.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-22.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-35.Mira Vonvardismon : North American B-25 Mitchell

-43.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-44.Metaforiki Moira : Douglas C-47 Skytrain

Armée de l’Air Libre Royale Yougoslave/ Kraljevsko jugoslavensko ratno zrakoplovstvo/Free Royal Yugoslavian Air Force (FRYAF)

1er Groupe de Chasse : (Arsenal VG-52) 2ème Groupe de Chasse Lourde : (De Havilland Hornet), 3ème Groupe de Chasse-Bombardement : (Arsenal VG-52)

-4ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-52

-8ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-6ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

-8ème Groupe de Chasse-bombardement : Arsenal VG-52

-4ème Groupe de Bombardement : Bristol Beaumont

-15ème Groupe de Coopération : Bloch MB-176 et Dewoitine D-720Y

-17ème Groupe de Transport : Douglas C-47 Skytrain

Balkans Tactical Air Force (BTAF) (Royal Air Force [RAF])

Squadron 41 : (Supermarine Spitfire Mk XIV) Squadron 166 : (Handley-Page Halifax), Squadron 208 : (Westland Lysander) Squadron 228 (Short Sunderland)

-Squadron 33 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 14 : Hawker Fury II

-Squadron 135 : Bristol Beaufighter

-Squadron 248 : De Havilland Mosquito

-Squadron 217 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 229 : Consolidated Catalina

3rd Australian Tactical Wing (3rd ATW) (Royal Australian Air Force [RAAF])

N°24 Squadron : (North American P-51 Mustang), -N°28 Squadron : (North American B-25 Mitchell) et N°12 Squadron : (De Havilland Mosquito)

-Unités en ligne :

-N°22 Squadron : Hawker Fury II

-N°26 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°18 Squadron : Handley-Page Halifax B.Mk III

-N°13 Squadron : Short Sunderland

-N°33 Squadron : Douglas C-47 Dakota

Canadian Air Force in Balkans (CAFB) (Royal Canadian Air Force [RCAF])

Squadron 26 Hawker Tempest et Squadron 43 : Bristol Beaufighter FB Mk III

-Squadron 28 : Supermarine Spitfire Mk IX

-Squadron 30 : De Havilland Hornet

-Squadron 39 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 41 : Hawker Tempest

-South African Mediterranean Air Wing (SAMAW) (Royal South African Air Force [RSAF])

N°5 Squadron : (Curtiss P-40F), N°13 Squadron : (Supermarine Spitfire Mk XIV), N°17 Squadron : (Martin B-26 Marauder)

-N°2 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°14 Squadron : De Havilland Hornet

-N°7 Squadron : Bristol Beaumont MkIIIS

-N°9 Squadron : Bristol Beaufighter

-N°4 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°11 Squadron : Douglas C-47 Skytrain

-Commandement des Forces Aériennes Françaises des Balkans (CFAFB)

Amiot 372, Dewoitine D-720 et ANF-Les Mureaux ANF-125

NdA cette unité prépare son redéploiement en Indochine pour février 1954

Arsenal VG-52 Phenix et Farman F.275 Frelon

Bloch Guyenne (North American B-25 Mitchell)

Le Conflit (218) Balkans (52)

-En Scandinavie (Danemark et Norvège), l’opération BOREALIS à été sans surprise une réussite mais on peut être surpris qu’en se début de 1954 les allemands résistent toujours comme unités constituées et le feront jusqu’à la fin du mois de février.

Pour mémoire rappelons que la garnison allemande d’Oslo à capitulé le 4 février 1954 et les dernières troupes allemandes le 21 février 1954.

-Même chose au Danemark où l’absence de relief aurait du provoquer une rapide occupation du pays. En clair les alliés ont choisit de prendre leur temps ce qui fait dire qu’on aurait pu se passer de l’opération BOREALIS et que les divisions engagées auraient mieux employées sur le front occidental ou ailleurs que ce soit en Italie ou dans les Balkans.

En ce qui concerne le Danemark, les troupes allemandes qui y sont déployées ont capitulé le 17 janvier 1954 en raison d’une pression venant des unités débarquées en octobre 1953 et des unités progressant à la frontière dano-allemande.

-Sur le front occidental, l’Allemagne est à l’agonie que ce soit à l’ouest ou à l’est, l’offensive finale soviétique étant imminente. Si cette dernière est déclenchée le 27 janvier 1954, les dernières offensives britanniques (RAGNAROK) et françaises (DAVOUT) étant déclenchées respectivement les 7 janvier et 4 février 1954. L’Elbe sera franchit le 10 février 1954, ce fleuve constituant la dernière grande barrière avant Berlin.

-Sur le front italien même situation, l’offensive finale nom de code AURORE doit être déclenchée incéssament sous peu en l’occurence le 11 janvier 1954.

-Un Etat-Major d’Armée

-31.AK : un état-major, un bataillon d’artillerie lourde et de lance-roquettes multiples, une compagnie du génie, une compagnie de reconnaissance, une compagnie de canons d’assaut, 5.PanzerDivision, 4.GebirgsDivision et 3.ID.

-33.AK : un état-major, un bataillon d’artillerie lourde et de lance-roquettes multiples, une compagnie du génie, une compagnie de reconnaissance, une compagnie de canons d’assaut, 1.GebirgjägerDivision, 9.ID et 9ème Division S.S de Montagne «Prinz Eugen»

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Groupement motorisé avec un bataillon de cavalerie, un bataillon de chasseurs et un bataillon motorisé avec quelques autos blindées, des canons d’assaut et quelques chars. Le bataillon parachutiste de l’armée de l’air va opérer avec le groupement motorisé.

-Une division d’infanterie

-Une brigade de montagne

-Un bataillon du génie

-Deux bataillons d’artillerie

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-1er Corps d’Armée : un état-major, un bataillon d’artillerie mixte, un bataillon mixte antichar et antiaérien, un bataillon du génie, 16ème, 17ème et 26ème DI

-2ème Corps d’Armée : un état-major, un bataillon d’artillerie mixte, un bataillon mixte antichar et antiaérien, un bataillon du génie, 18ème, 25ème et 27ème DI.

-La Slovensko Domobrantsvo (Garde Nationale Slovène) est très affaiblie avec seulement six compagnies locales, deux bataillons d’intervention, un Corps de Police Militarisé, une compagnie d’autos blindées, un bataillon du génie et un bataillon d’artillerie.

-Le Serbische Schutzkorps à absorbé les autres entités et regroupe deux régiments d’infanterie, le régiment des cosaques de Serbie, un bataillon d’artillerie, un bataillon du génie et une compagnie motorisée (autos blindées et chars légers).

*

**

Les unités aériennes de l’Axe déployées dans le nord de la Croatie et en Slovénie sont très affaiblies mais représentent encore une menace qu’il ne faut pas négliger. Ces moyens sont regroupés sous l’autorité du XVII.Fliegerkorps même si les non-dits sont légions.

-Un Etat-Major implanté à Zagreb

-I. et II./JG-28 volant sur Messerschmitt Me-109M

-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-410

-IV./KpfG-42 : Focke-Wulf Fw-190 (chasse-bombardement)

-Deux groupes de chasse croates, un volant sur Me-109K et un autre volant sur Me-110

-Un groupe de bombardement croate volant sur Junkers Ju-288

-Un groupe de coopération avec quelques Junkers Ju-188R, des Hs-123 et Hs-126.

-Un groupe de chasse hongrois volant sur Messerschmitt Me-109G

-Un groupe de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G

-Un groupe de reconnaissance hongrois volant sur Caproni Ca-135 et Fieseler Fi-156

Le Conflit (217) Balkans (51)

-Bataillon Sacré

-La 5ème compagnie du 10ème commando interallié était grecque. Comme toutes les autres compagnies, elle dépendait en temps normal d’un état-major grec mais était placée en temps de guerre sous le commandement du 10ème Commando interallié.

-Quatre bataillons d’evzones (1er, 4ème, 7ème et 8ème, les 2ème 3ème, 5ème et 6ème sont intégrés à certaines DI pour compenser les pertes de l’opération ANVIL)

-14ème DI (HL) : défense de l’île de Zakynthos

-6ème DLI (HL) : défense du Dodécanèse, de Lesbos et de Chios

-7ème DLI (HL) : déployée à la frontière bulgaro-grecque

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI [HL])

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI [HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI[HL])

-1ère Division Blindée (1ère DB [HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI [HL])

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI [HL])

-1ère Division Blindée Yougoslave

-7ème Compagnie Commando (sous le contrôle opérationnel du 10ème commando interallié)

-Un bataillon parachutiste indépendant

-4ème et 7ème DLI en cours de constitution (ne seront pas opérationnelles à temps pour participer aux combats)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-8ème DI (Y)

-13ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-5ème DI (Y)

-27ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-4th Independent Armoured Brigade

-1st South African (Infantry) Division

-2nd South African (Infantry) Division

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-7th Armoured Division [UK]

-66th Infantry Division [UK]

-Le Corps Franc des Balkans (CFB) seule unité terrestre française déployée dans les Balkans est placée sous l’autorité de l’état-major du Groupe d’Armées Alliées des Balkans (GAAB).

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Les unités aériennes alliées sont puissantes et disposent d’une supériorité incontestable sur ce front, une supériorité incontestée ? Cela reste à voir car les pilotes allemands, croates, hongrois et bulgares possèdent encore un solide coup de pattes.

-21.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-23.Mira Dioxes : Arsenal VG-52

-31.Mira Vonvardismon : Bristol Beaumont

-41.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-22.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-24.Mira Dioxes : Bristol Beaufighter

-33.Mira Vonvardismon : Bristol Beaumont

-35.Mira Vonvardismon : North American B-25 Mitchell

-43.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-44.Metaforiki Moira : Douglas C-47 Skytrain

-1er Groupe de Chasse : Arsenal VG-52

-4ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-52

-8ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-2ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

-6ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

-3ème Groupe de Chasse-Bombardement : Arsenal VG-52

-8ème Groupe de Chasse-bombardement : Arsenal VG-52

-4ème Groupe de Bombardement : Bristol Beaumont

-15ème Groupe de Coopération : Bloch MB-176 et Dewoitine D-720Y

-17ème Groupe de Transport : Douglas C-47 Skytrain

-Squadron 33 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 41 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 14 : Hawker Fury II

-Squadron 166 : Handley-Page Halifax

-Squadron 135 : Bristol Beaufighter

-Squadron 208 : Westland Lysander

-Squadron 248 : De Havilland Mosquito

-Squadron 217 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 228 : Short Sunderland

-Squadron 229 : Consolidated Catalina

-N°22 Squadron : Hawker Fury II

-N°24 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°26 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°28 Squadron : North American B-25 Mitchell

-N°18 Squadron : Handley-Page Halifax B.Mk III

-N°12 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°13 Squadron : Short Sunderland

-N°33 Squadron : Douglas C-47 Dakota

-Squadron 26 : Hawker Tempest

-Squadron 28 : Supermarine Spitfire Mk IX

-Squadron 30 : De Havilland Hornet

-Squadron 39 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 41 : Hawker Tempest

-Squadron 43 : Bristol Beaufighter FB Mk III

-N°2 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°5 Squadron : Curtiss P-40F

-N°13 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°14 Squadron : De Havilland Hornet

-N°7 Squadron : Bristol Beaumont MkIIIS

-N°9 Squadron : Bristol Beaufighter

-N°17 Squadron : Martin B-26 Marauder

-N°4 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°11 Squadron : Douglas C-47 Skytrain

Amiot 372, Dewoitine D-720 et ANF-Les Mureaux ANF-125

Arsenal VG-52 Phenix et Farman F.275 Frelon

Bloch Guyenne (North American B-25 Mitchell)

Initialement prévue le 17 puis le 25 octobre, l’opération SWORD (Epée) est à nouveau repoussée jusqu’au 9 novembre 1953. La situation devient telle qu’on envisagea de repousser l’opération au printemps 1954 !

Finalement les différentes armées ne prendront pas comme on disait jadis leurs quartiers d’hiver car le temps s’améliore au début novembre permettant à l’aviation puis à l’artillerie de préparer le terrain pour les troupes au sol.

Les frappes aériennes s’accentuent à partir du 5 novembre, l’artillerie lourde ouvrant le feu à partir du 7 avec également l’intervention des destroyers, des escorteurs d’escadre, des croiseurs, des cuirassés pour la zone littorale.

Bien entendu les porte-avions sont également de la partie. Autant dire que les bulgares, les allemands, les croates et les hongrois ont connu des moments meilleurs.

L’assaut est lancé à l’aube le 9 novembre. La 1ère Armée Yougoslave est la première à attaquer en Albanie face à la 12ème Armée allemande. Les combats sont durs et violents mais entre des troupes affaiblies ne pouvant recevoir de renforts et des troupes disposant de moyens importants et aguerries forcément…. .

Le reste de l’Albanie est rapidement libéré, les allemands échangeant de l’espace contre du temps pour renforcer les différentes lignes fortifiées établies du sud au nord. Ils espérant une intervention des forces croates mais celles-ci vont se montrer selon les allemands d’une désespérante nullité.

En clair une fois la percée obtenue tant par les yougoslaves, que par les grecs ou les britannico-sud africains il était difficile pour l’Axe de rétablir rapidement un fond cohérent. Généralement c’était la logistique qui dictait le tempo des opérations plus que la résistance ennemie.

Quelques contre-attaques sont signalées ici et là mais les gains sont uniquement locaux et ne changent rien au cadre général du combat.

Les villes d’Albanie, du Monténégro, de Bosnie, de Serbie et de Croatie vont tomber les unes après les autres. Certaines font l’objet de violents combats mais certaines ne sont défendues que très symboliquement.

Quelques combats de retardement sont menés pour couvrir les ultimes destructions, des sabotages, du piégeage avant un repli qui permettait aux troupes de l’Axe de souffler pendant quelques heures voir quelques jours.

Sans qu’il y ait de véritables décisions stratégiques, les allemands et leurs alliés créaient des groupes de retardement avec quelques blindés _chars ou canons d’assaut_ avec de l’infanterie portée et quelques pièces mobiles d’artillerie pour mordre vigoureusement, accrocher sa proie puis une fois que les sabotages et les piégeages sont réalisés, se replier en plus ou moins bon ordre.

Je dis plus ou moins car parfois les alliés mobilisaient des moyens importants pour neutraliser ces groupes et provoquer une panique générale. Comme souvent il y aura une vraie déception entre les espoirs et la réalité.

Sarajevo tombe le 23 novembre 1953 aux mains des troupes grecques alors que deux jours plus tard les troupes yougoslaves qui s’étaient emparés de Kotor le 11 novembre, Podgorica le 14 et de Cetinje le 16 prennent Split. La ville de Nis, la grande ville du sud de la Serbie tombe aux mains des britannico-sud africains le 5 décembre.

Le front se stabilise un temps mais le 17 décembre 1953 un coup de main échoue sur Belgrade, un coup de main mené par les britanniques et les sud-africains. Ce dernier est mal monté et surtout mal exécuté.

Sous-estimant les unités hongroises et serbes qui défendaient la ville, les unités du Commonwealth n’engagent que des moyens très limités. Une réaction énergique, des hésitations et ce qui devait arriver arriva, les alliés sont bousculés et renvoyés chez eux. Le haut commandement allié ne s’inquiète pas : le temps joue pour lui.

Avec l’échec de cette opération, les canadiens vont relancer l’idée d’un assaut aéroporté sur la capitale serbe. Devant les réticences et le scepticisme de certains, ils proposent d’engager les maquisards royalistes présents en nombre dans la région.

Le Conflit (216) Balkans (50)

Après la défection italienne, le Groupe d’Armées E comprend uniquement des troupes allemandes et bulgares. Elles sont affaiblies mais possèdent encore de bonnes capacités et les alliés savent que le meilleur moyen de ne pas subir des déconvenues c’est de ne pas les sous-estimer.

D’autres troupes vont être engagés en première ligne en l’occurrence les croates et même les hongrois au grand dam des serbes et des bulgares qui estimaient cette intrusion dans leur pré-carré comme proprement insupportable. Quand les alliés passent à l’attaque le Heeresgruppe E affiche le visage suivant :

4ème division de cavalerie S.S (recrutement hongrois)

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Groupement motorisé avec le régiment de cavalerie, le bataillon de chasseurs et la brigade motorisée

-Deux divisions d’infanterie

-Une brigade de montagne

-Deux bataillons du génie

-Quatre bataillons d’artillerie

NdA : la 15ème Armée à été dissoute en juillet 1953

-Un Etat-Major d’Armée

-Réserve d’Armée : 5.PanzerDivision (5.PzD), 4.GebirgsDivision

-31.AK : un état-major, un bataillon d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples, un bataillon du génie, un bataillon de reconnaissance, un groupement de canons d’assaut, 3.ID et 31.ID

-33.AK : un état-major, un bataillon d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples, un bataillon du génie, un bataillon de reconnaissance, un groupement de canons d’assaut, 1.GebirgjägerDivision et 9ème Division S.S de Montagne «Prinz Eugen»

-34.AK : un état-major, un bataillon d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples, un bataillon du génie, un bataillon de reconnaissance, un groupement de canons d’assaut, 9.ID et 35.ID

Les unités serbes sont en première ligne aux côtés des hongrois en dépit des relations tendues entre les deux. Les slovènes sont en arrière du front avec là des relations tendues avec les croates.

La Slovensko Domobrantsvo (Garde Nationale Slovène) comprend en cette fin 1953 les unités suivantes :

-Douze compagnies de défense locale

-Quatre bataillons d’intervention

-Une compagnie d’autos blindées

-Un bataillon du génie

-Deux bataillons d’artillerie

-Une compagnie ferroviaire avec trois trains blindés

-Corps de Police Militarisé

La Crnogorska Narodna Vojska (Armée Nationale Monténégrine) reste une armée de papier car créée par les italiens en février 1953 est dissoute en décembre sans avoir été opérationnelle. Cela n’à pas empêché des rêves grandioses d’une armée disposant de plusieurs divisions dont des divisions blindées !

Trois forces serbes concurrentes assurent la défense du gouvernorat militaire allemand (!) de Serbie ce qui ne facilite ni l’assistance ni la coopération.

-Le Russische Schutzkorps à été recruté au sein des descendants des russes blancs réfugiés en Serbie après 1917. Il comprend deux régiments d’infanterie, un régiment des Cosaques de Serbie (un régiment de cavalerie donc), deux bataillons d’artillerie et deux bataillons du génie

-La Srpska Srzavna Straza (Garde d’Etat Serbe) sous le commandement du général Nedic (qui dirige un gouvernement serbe fantôche) comprend un corps rural, un corps de police urbaine, un corps de gardes frontières, un corps mobile et deux régiments d’intervention. Seules les deux dernières unités sont considérées comme fiables et efficaces.

Le Srpski Dobrovoljacki (Corps des Volontaires Serbes) est devenu en octobre 1952 le Serbische Schutzkorps après son intégration à la Waffen S.S. C’était les prémices à la création d’une division de la Waffen S.S mais le temps et les moyens ont manqué.

Au moment de l’opération SWORD, cette entité comprennait trois régiments d’infanterie à deux bataillons, un bataillon d’artillerie, un bataillon du génie, une compagnie de chars légers (Hotchkiss H-39 puis Panzer III à canon de 50mm), une compagnie d’autos blindées et une compagnie de transmission.

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Réserve d’armée : 16ème DI, 18ème DI et 26ème DI

-1er Corps d’Armée : un état-major, un régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd), un bataillon mixte antichar et antiaérien, un bataillon du génie, 21ème DI et 25ème DI.

-2ème Corps d’Armée : un état-major, un régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd), un bataillon mixte antichar et antiaérien, un bataillon du génie, 17ème DI et 22ème DI.

-3ème Corps d’Armée : un état-major, un régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd), un bataillon mixte antichar et antiaérien, un bataillon du génie, 24ème DI et 27ème DI.

L’armée bulgare se replie sur la frontière bulgaro-yougoslave. Cela impose quelques servitudes aux alliés qui doivent surveiller ces unités qui disposent encore de capacités certes limitées mais des capacités tout de même.

La 5ème Armée bulgare à été redéployée contre l’URSS qui menace le pays d’invasion, les allemands ayant fait comprendre à Sofia qu’ils avaient autre chose à faire qu’à défendre un pays au comportement douteux pour la cause. Cette 5.Armiya comprend les 3ème et 8ème DI, la 2ème brigade de chasseurs et la 11ème brigade blindée.

La 4ème Armée bulgare est organisée de la façon suivante :

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Réserve d’armée : 1ère division de cavalerie (partiellement motorisée) et 1ère brigade de chasseurs

-Unités en ligne

-2ème DI

-6ème DI

-16ème DI

-22ème DI

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Dans les airs, on trouve les unités croates, allemandes, bulgares et hongroises suivantes :

-Un Etat-Major implanté à Zagreb

-Jagdgeschwader 28 : Messerschmitt Me-109M

-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-410

-I./KpfG-44 : Junkers Ju-288

-IV./KpfG-42 : Focke-Wulf Fw-190 (chasse-bombardement)

NdA défend la frontière yougoslavo-bulgare

-Un yato de chasse volant sur Messerschmitt Me-109K

-Un yato de bombardement volant sur Junkers Ju-188

-Un yato de reconnaissance volant sur Focke-Wulf Fw-189

NdA défend le territoire national

-Deux yatos de chasse volant sur Messerschmitt Me-109K

-Un yato de Dornier Do-17

-Un yato de Reggiane Re-2003

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon parachutiste

-Quatre groupes de chasse volant sur Messerschmitt Me-109K

-Un groupe de chasse lourde volant sur Me-110

-Deux groupes de bombardement volant sur Junkers Ju-288

-Un groupe de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R

-Un groupe de transport volant sur Junkers Ju-52 et Fi-156

-Un groupe anti-guerilla volant sur Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et Henschel Hs-126

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupe antiaérien

-Un groupe de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G

-Un groupe de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-210

-Un groupe de bombardement volant sur Junkers Ju-288

-Un groupe de reconnaissance (Caproni Ca-135 et Fieseler Fi-156)

-Un groupe anti-guerilla (Fiat CR-42)

Le Conflit (211) Balkans (45)

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-4th Independent Armoured Brigade

-1st South African (Infantry) Division

-2nd South African (Infantry) Division

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-7th Armoured Division [UK]

-66th Infantry Division [UK]

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-3rd South African (Infantry) Division

-6th Armoured Division [South African]

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-56th Infantry Division

-7th Infantry Division

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-53rd (Welsh) Infantry Division

-12th Infantry Division (12th ID)

-Squadron 33 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 41 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 14 : Hawker Fury II

-Squadron 166 : Handley-Page Halifax

-Squadron 135 : Bristol Beaufighter

-Squadron 208 : Westland Lysander

-Squadron 248 : De Havilland Mosquito

-Squadron 217 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 228 : Short Sunderland

-Squadron 229 : Consolidated Catalina

-N°22 Squadron : Hawker Fury II

-N°24 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°26 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°28 Squadron : North American B-25 Mitchell

-N°18 Squadron : Handley-Page Halifax B.Mk III

-N°12 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°13 Squadron : Short Sunderland

-N°33 Squadron : Douglas C-47 Dakota

-Squadron 26 : Hawker Tempest

-Squadron 28 : Supermarine Spitfire Mk IX

-Squadron 30 : De Havilland Hornet

-Squadron 39 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 41 : Hawker Tempest

-Squadron 43 : Bristol Beaufighter FB Mk III

-N°2 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°5 Squadron : Curtiss P-40F

-N°13 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°14 Squadron : De Havilland Hornet

-N°7 Squadron : Vickers Wellington même si l’unité à entamé sa tranformation sur Bristol Beaumont et c’est sur cet appareil que l’unité va être engagé su Sledgehammer.

-N°9 Squadron : Bristol Beaufighter

-N°17 Squadron : Martin B-26 Marauder

-N°4 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°11 Squadron : Douglas C-47 Skytrain

Après avoir participé à la Campagne de Grèce, Paris à du choisir ses engagements et le front balkanique est passé à un niveau très secondaire. Voilà pourquoi à part la marine, l’engagement français à été longtemps limité au prestigieux mais numériquement très limité Corps Franc des Balkans (CFB).

Avec l’évolution favorable des combats sur le front occidental, Paris accepte de renvoyer de nouvelles unités sur le front balkanique notamment et surtout des moyens aériens, les unités terrestres libérées étant surtout destinées à la reconquête de l’Asie du Sud-Est.

En janvier 1953 arrive en Grèce la 19ème Escadre de Reconnaissance Tactique (19ème ERT), une entitée créée durant la guerre avec un équipement mixte (Bloch MB-176, Dewoitine D-720 et ANF-123).

Cette escadre va servir de «réservoir de forces» pour créer des unités ad hoc et cela ne va pas changer au dessus des Balkans à la différence de l’équipement avec des Amiot 372 de reconnaissance opérative, des Dewoitine D-720 et les premiers ANF-125, évolution de l’ANF-123.

Des groupements opérationnels de reconnaissance (GOR) vont été créés pour une mission particulière ou pour soutenir telle ou telle unité.

En juillet 1953 la 15ème Escadre de Chasse (15ème EC) arrive dans les Balkans avec ses Arsenal VG-52 Phenix et ses Farman F.275 Frelon en compagnie de la 32ème EBLg, cette escadre étant équipée de Bloch Guyenne plus connus sous le nom de North American B-25 Mitchell.

Ce déploiement sera de courte durée car dès février 1954 la Gascogne va rallier l’Extrême-Orient alors que la 32ème Escadre ne se déploiera en Indochine qu’à l’été 1954, participant à quelques opérations au dessus de la Chine mais rien de bien saillant.

Le Conflit (210) Balkans (44)

-1ère Division Blindée Yougoslave

-7ème Compagnie Commando. Cette unité est placée sous le commandement opérationnel du 10ème Commando Interallié qui comprend deux compagnies britanniques (1ère et 3ème compagnies), une compagnie française (2ème compagnie dite Compagnie de la Garde), une compagnie polonaise (4ème compagnie), une compagnie grecque (5ème compagnie) et une compagnie sud-africaine (6ème compagnie)

-Un bataillon parachutiste utilisé davantage comme infanterie légère puisqu’il n’effectuera aucun saut opérationnel d’ampleur

-A la fin du conflit deux DLI (4ème et 7ème DI) seront créées mais ne seront pas opérationnelles à temps pour participer aux opérations.

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-8ème DI (Y)

-13ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-5ème DI (Y)

-27ème DI (Y)

Les unités de chasse monomoteur volent toutes sur Arsenal VG-40 mais seulement trois d’entre-elles passeront ultérieurement sur Arsenal VG-52, le 5ème GC étant dissous en mai 1953 en raison d’un manque de pilotes, la Yougoslavie préférant à la différence de la Grèce disposer d’unités au maximum de leur potentiel plutôt que des unités affaiblies.

-1er Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-4ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-5ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-8ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-2ème Groupe de Chasse Lourde : Bréguet Br700C2

Cette unité opérationnelle en juin 1950 opère d’abord depuis Malte pour renforcer les défenses de l’île de Forteresse avant de rallier la Crète en mars 1951. En septembre 1953 l’unité toujours déployée du côté d’Heraklion passe sur De Havilland Hornet avant de rallier le continent.

-6ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

Cette unité opérationnelle à l’automne 1950 opère depuis la Crète avant de passer dans le Dodécanèse en mai 1951 pour pouvoir frapper davantage les Cyclades. En septembre 1952 l’unité rallie le continent, combattant au dessus de la Grèce puis de la Yougoslavie.

-3ème Groupe de Chasse-Bombardement : Hawker Tempest

Le 3ème GCB va opérer depuis l’île de Zanthe puis de l’Albanie. En mars 1953 l’unité est repliée sur la Crète pour être transformée sur Arsenal VG-52. L’unité repart au combat à l’été en Albanie, terminant la guerre en Istrie.

-7ème Groupe de Chasse-Bombardement : Hawker Tempest

Le 7ème GCB va opérer depuis le Peloponnèse en direction de l’île d’Eubée puis de la Macédonie et du Vardar. Suite à de lourdes pertes le groupe est dissous en février 1953 et ces pilotes transférés dans les deux unités survivantes de chasse-bombardement.

-8ème Groupe de Chasse-bombardement : Hawker Tempest

Le 8ème GCB opère d’abord depuis la Crète puis le Dodécanèse avant de rallier la Grèce continentale en juillet 1952, opérant dans la région d’Athènes puis de Thessalonique. Il mène quelques missions au dessus de la Bulgarie mais concentre son intention sur la Serbie. L’unité est transformée en juin 1953 sur Arsenal VG-52.

-4ème Groupe de Bombardement : Bristol Beaumont

L’unité opérationnelle en octobre 1950 va opérer d’abord depuis la Crète puis la Thessalie contre l’Albanie et même l’Italie péninsulaire. L’unité va utiliser ces rutilants bombardiers bimoteurs jusqu’à la fin du conflit.

-11ème Groupe de Coopération : Bloch MB-176 et Dewoitine D-720Y

Ce groupe va opérer en soutien des troupes alliées et yougoslaves jusqu’à sa dissolution survenue en mai 1953 en raison d’une pénurie de pilotes.

-15ème Groupe de Coopération : Bloch MB-176 et Dewoitine D-720Y

-17ème Groupe de Transport : Douglas C-47 Skytrain

-Un bataillon d’infanterie de marine, le 1. Bataljon mormaricka pjecastro

-Destroyer Beograd (classe Beograd)

-Destroyers Podgoritsa et Sarajevo (classe Split)

-Dix vedettes lance-torpilles type Fairmile D

-Mouilleurs de Mines Kobac et Sokol

-Mouilleurs de mines classe Malinska Malinska Melpine Mosor

-Trois Dragueurs de Mines type D : D-5 D-6 D-7

-Torpilleurs de 250 tonnes utilisés comme auxiliaires T-5 et T-6

-Ravitailleur de sous-marins Hvar

-Pétrolier Lovcen

Les unités aéronavales opèrent depuis la Crète lors de leur création, passant dans le Péloponnèse en octobre 1952 puis à Corfou en mai 1953 en attendant le Monténégro en avril 1954 alors que le conflit touche à sa fin.

-Un squadron de chasse et de chasse-bombardement volant sur Arsenal VG-40

-Un squadron de bombardement-torpillage volant sur Bristol Beaumont

-Un squadron de patrouille maritime volant sur Consolidated Privateer

-Un squadron de patrouille maritime volant sur Consolidated Catalina ne sera finalement créé qu’en septembre 1953 en raison de retards dans la livraison des appareils commandés.

Le Conflit (209) Balkans (43)

Une fois en Yougoslavie l’Armée Grecque Libre devient la 1ère Armée Grecque à la fois parce que le territoire grec est entièrement libéré mais aussi pour calmer les craintes du gouvernement yougoslave en exil qu’Athènes ne profite pour s’emparer de territoires appartenant avant guerre à l’ancien royaume des serbes, croates et slovènes.

Il faudra une rencontre entre le roi de Yougoslavie Pierre II et le roi de Grèce Paul 1er pour aplanir officiellement tout malentendu mais on notera que sur le terrain les relations greco-yougoslaves et yougoslavo-grecques ne furent jamais emprunt d’une chaleur intense comme si l’un se méfiait de l’autre.

-Bataillon Sacré

-La 5ème compagnie du 10ème commando interallié était grecque

-Quatre bataillons d’evzones (1er, 4ème, 7ème et 8ème, les 2ème 3ème, 5ème et 6ème sont intégrés à certaines DI pour compenser les pertes de l’opération ANVIL)

-14ème DI (HL) : défense de l’île de Zakynthos

-6ème DLI (HL) : défense du Dodécanèse, de Lesbos et de Chios

-7ème DLI (HL) : défense des institutions grecques en Crète

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI [HL]) (intègre le 2ème bataillon d’evzones)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI [HL]) (intègre le 3ème bataillon d’evzones)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI[HL])

-1ère Division Blindée (1ère DB [HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI [HL]) (intègre le 5ème bataillon d’evzones)

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI [HL]) (intègre le 6ème bataillon d’evzones)

Une fois en Yougoslavie, les forces aériennes grecques changent à nouveau de nom pour donc devenir la «Nouvelle armée de l’air royale grecque». Elle comprend toujours les mêmes unités et si de nouveaux pilotes sont arrivés le réservoir humain est fort limité.

De plus il faut remplacer les pilotes tombés au combat. Néanmoins contrairement aux yougoslaves, il n’y aura pas de dissolution d’unités même si certains escadrons seront plus faibles d’autres.

Cette unité opère d’abord depuis la Crète puis passe sur le continent pour l’opération ANVIL, opérant souvent au dessus de l’isthme de Corinthe. Comme les autres unités elle va passer d’un aérodrome à l’autre pour coller au plus près des troupes au sol. Elle va terminer la guerre en Slovénie.

Cette unité avait été recréée sur Arsenal VG-40 avec lesquels l’unité va combattre jusqu’en juin 1952 quand elle est transformée sur VG-52, une transformation facilitée par le fait que le Phenix est une évolution en ligne directe du VG-40.

Cette unité toute comme sa consoeur (33. Mira Vonvardismon) vont opérer sur l’élégant (NdA une fois n’est pas coutume) et rutilant bombardier bimoteur britannique depuis la Crète, le Péloponnèse et l’Epire en attendant la Yougoslavie, la 31ème escadrille terminant la guerre à Split.

Cette unité est opérationnelle à l’été 1951 opère depuis la Crète. Elle passe sur le continent fin 1952, rallie l’Epire au printemps 1953 et termine la guerre du côté de Dubrovnik en Dalmatie.

Cette unité opère d’abord depuis la Crète puis passe sur le continent pour l’opération ANVIL, opérant souvent au dessus de l’isthme de Corinthe. Comme les autres unités elle va passer d’un aérodrome à l’autre pour coller au plus près des troupes au sol. Elle va terminer la guerre en Slovénie.

Cette unité est d’abord basée en Crète pour des missions de chasse lourde et de chasse de nuit et ne passe sur le continent qu’après la libération d’Athènes en décembre 1952.

L’unité va opérer en Grèce puis en Albanie où elle sera transformée en août 1953 sur De Havilland Hornet, une transformation qui d’habitude se fait loin du front ce qui laisse songeur.

Cette unité toute comme sa consoeur (31. Mira Vonvardismon) vont opérer sur le bombardier bimoteur britannique depuis la Crète, le Péloponnèse et l’Epire en attendant la Yougoslavie, la 33ème escadrille terminant la guerre à Zagreb, menant quelques opérations au dessus de l’Allemagne.

Cette escadrille opérationelle en août 1952 est d’abord chargée de nettoyer la mer Egée de toute navigation ennemie, deux B-25G à canon de 75mm étant même prêtés aux grecs mais leur utilisation sera courte.

La 35ème escadrille de bombardement va ensuite rallier l’Epire, ces appareils opérant en Albanie, au Monténégro, terminant la guerre à Banja Luka.

Tout comme sa consoeur de la 41ème, la 43ème escadrille de reconnaissance est opérationnelle à l’été 1951 mais opère depuis le Dodécanèse. Elle passe également sur le continent à la fin 1952, opérant dans la même région que la 41ème, les deux unités n’hésitant pas à mutualiser leurs moyens pour faire souffler appareils et pilotes. La 43ème escadrille termine la guerre à Podgorica.

L’unique unité de transport de l’armée de l’air grecque opère d’abord depuis la Crète puis la Grèce continentale. Elle termine la guerre dans le sud de la Croatie.

-Cuirassé Salamis

-Croiseur cuirassé Georgios Averoff

-Croiseur léger Lemnos

-1. Tagma thalasso opliti (Bataillon des Hoplites de la Mer) organisé en une compagnie de commandement et de soutien, trois compagnies de fusiliers et une compagnie d’armes lourdes (mitrailleuses, mortiers, tireurs de précision et éclaireurs)

-Destroyers classe Kantouriotis : Hydra Spetsai Psara

-Destroyers classe Vasilefs Georgios : Vasilefs Konstantinos Vasilissa Sofia

-Destroyers classe Aetos : Aetos Ierax Leon Panthir Keravnos

Cette flottille était initialement composée de huit vedettes lance-torpilles les MPE-17 19 21 23 25 27 29 et 31 mais quand début l’année 1953 deux navires ont été perdues sous les coups de l’aviation ennemie, les MPE-19 et 31 mais pas encore remplacées.

Cette flottille était initialement composée de huit vedettes lance-torpilles les MPE-18 20 22 24 26 28 30 et 32. Cependant quand l’année 1953 commence il n’en reste plus que cinq, les MPE-18, 24 et 30 ayant été perdus, les deux premières sous les coups de l’aviation et la dernière suite à un incendie accidentel lors d’un ravitaillement en carburant. Leur remplacement est cependant déjà planifié.

NdA certaines vedettes héritées de la Campagne de Grèce sont utilisés pour l’entrainement et la servitude en l’occurrence les MPE-4, 7, 10,13 et 14, les autres sont envoyés à la casse

-Sous-marins Katsonis (ex-Ventôse) et Protefs (ex-Messidor)

-Navire-atelier Hifaistos

-Pétroliers Prometheus et Nymphea

-Un squadron de bombardement-torpillage disposant de seize Bristol Beaumon Mk IIIH, la marine grecque recevant au total vingt-huit appareils pour compenser les pertes.

-Un squadron de chasse-bombardement disposant de seize Hawker Fury II

-Un squadron de patrouille maritime disposant de douze Consolidated PBY-5 Catalina, la Grèce recevant au total douze PBY-5A et huit PBY-6

Le Conflit (208) Balkans (42)

La position des allemands est hautement inconfortable. Non seulement ils se savent sur le reculoir, non seulement ils savent qu’ils ne recevront aucun renfort _le front balkanique est hautement secondaire dans la stratégie allemande_ mais en plus ils savent que leurs flancs sont protégés par des troupes en lesquelles ils n’ont guère confiance que ce soit les italiens (qui plus est démotivés) ou les bulgares. Autant dire qu’à Belgrade à l’état-major du Heeresgruppe E c’est pas vraiment la joie qui règne.

Comment tenir ? En profitant d’une géographie compliquée, de moyens alliés limités et surtout en profitant de ce qu’offre Dame nature pour fortifier et rendre la reconquête aussi indigeste que possible mais aucun officier du Groupe d’Armées E ne se fait d’illusion : comme ailleurs les alliés vont l’emporter. Ce n’est qu’une question de temps.

Bien entendu ce discours est tenu en tout petit comité et si possible à l’abri des oreilles indiscrètes mais cela n’empêche pas certains officiers de disparaître du jour au lendemain.

Officiellement ils sont en permission ou ont obtenu une promotion mais curieusement on les revoie jamais ce qui ne manque d’augmenter encore davantage la peur qui traverse les état-majors qui sont parfois amenés à prendre des décisions aberrantes.

Si le duo Heydrich/Himmler espérait augmenter la motivation de leurs subordonnés pas certains que ce soit la meilleure façon de faire.

Le dispositif terrestre allemand n’évolue qu’à la marge avec toujours une 12ème armée (12.Armee) chargée de la défense de la Yougoslavie et une 15ème armée (15.Armee) jadis chargée de défendre la Grèce et qui désormais doit également défendre l’ancien royaume de Pierre II.

Il fût ainsi question de fusionner les deux armées pour simplifier l’organisation mais comme il restait suffisamment de divisions en ligne on à maintenu ces deux armées également pour une question d’egos et de rivalités personnelles.

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-Réserve d’armée : 4ème division de cavalerie S.S (unité de recrutement hongrois)

-33.ArmeeKorps (33.AK)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-13.division de montagne S.S «Handschar» (Croatische n°1) (division disposant de soldats croates avec un encadrement partiellement allemand)

-1.GebirgjägerDivision

-9.Division S.S de montagne «Prinz Eugen»

-34.ArmeeKorps (34.AK)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

-Un Etat-Major d’Armée

-35.PzK

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-1.PanzerDivision (1.PzD)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-18.Gebirgskorps

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-31.ArmeeKorps (31.AK)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-5.Leichte Division

-31.InfanterieDivision (31.ID)

Si les forces terrestres allemandes sont affaiblies mais gardent tout de même une certaine allure on ne peut pas dire autant des forces aériennes qui ont subit une véritable saignée au dessus de la Grèce pour tenter de retarder l’inéluctable.

Les alliés ne vont cependant pas faire l’erreur de sous-estimer les survivants qui sont un mélange détonnant de pilotes confirmés et de «bleus» envoyés après une formation loin d’être aussi poussée que jadis.

A la différence des forces terrestres, les deux Fliegerkorps ont fusionné pour faciliter la coopération avec les italiens, les croates et les bulgares.

-JG-28 (Messerschmitt Me-109M)

-I./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-410

-I./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-IV./KpfG-42 : Focke-Wulf Fw-190D

-III./StkpG-77 : Junkers Ju-187

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen mixte disposant de Dornier Do-217P, de Focke-Wulf Fw-189 et d Fieseler Fi-156

Les troupes bulgares n’ont guère brillé durant la Campagne de Grèce mais doivent s’employer davantage pour affermir leur domination sur la région de Thessalonique et d’Alexandropoulis, sur Lemnos, des territoires que Sofia espère annexer une fois le conflit terminé.

Rien ne va se passer comme prévu. Non seulement le conflit se déroule mal pour l’Axe mais en plus Heraklion à clairement fait comprendre à Sofia qu’elle n’accepterait jamais une annexion d’un territoire grec.

A cela s’ajoute une résistance remuante qui impose plusieurs opérations de ratissage et de nettoyage avec son lot d’exactions diverses et variées.

A la différence des allemands et des italiens, les troupes bulgares sont moins entamées quand commence l’année 1953. Du moins sur le plan numérique, sur le plan du mental et du moral c’est une autre paire de manche.

NdA armée déployée en Macédoine yougoslave

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI)

-1ère Division de Cavalerie

-1ère brigade de chasseurs (opérations anti-guerilla)

NdA armée repliée sur la frontière greco-bulgare

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI) (remplacement de la 1ère DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) (remplacement de la 5ème DI)

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-2ème Division de Cavalerie _dissoute de facto mais non de jure (ce qui va troubler les SR alliés)_

-11ème Brigade Blindée

-2ème Brigade de Chasseurs

Les unités bulgares ont souffert durant les combats les opposants aux alliés lors de l’opération ANVIL. De plus l’aviation soviétique commence à faire son apparition dans le ciel bulgare imposant un redéploiement d’unités de chasse ce qui se fait au détriment du front balkanique.

Au moment où commence l’année 1953 le 4.Orlyak comprend les unités suivantes :

-Deux yatos de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G et un troisième yato volant sur Messerschmitt Me-109K

-Un yato de bombardement (Avia B.71)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

Le 2.Orlyak lui couvre la Macédoine yougoslave (même si pour les bulgares c’est un territoire….bulgare)

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109K et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)

-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)

En novembre 1952, la Garde Nationale et l’Armée Nationale fusionnent pour former les Hrvatske oruzane snage (Forces Armées Croates). Elle se compose des unités suivantes :

-Trois Divisions d’Infanterie (trois bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie, un escadron de cavalerie, une compagnie antichar, une compagnie antiaérienne et des unités de soutien)

-Une brigade motorisée (un état-major, deux bataillons d’infanterie, un bataillon de chars légers et un bataillon d’artillerie)

-Deux brigades de montagne

-Un bataillon de chasseurs

-Un régiment de cavalerie

-Quatre bataillons du génie

-Six bataillons d’artillerie

En août 1952 les croates ont mis à une situation aussi ubuesque qu’absurde : deux armées de l’air distinctes et concurrentes, l’une opérant en Croatie et la seconde opérant sur le front russe, la première étant baptisée Zrakorplovstvo Nezavisme Drzave Hravtske (ZNDH) et la seconde la Légion Aérienne Croate (Hrvatska Zrakoplovvna Legija). La ZNDH est alors organisée de la façon suivante :

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon parachutiste (une compagnie de commandement, de transmission et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes)

-Huit groupes de chasse, six monomoteurs volant sur Messerschmitt Me-109K et deux bimoteurs volant sur Messerschmitt Me-110E/F

-Quatre groupes de bombardement volant sur Junkers Ju-288

-Deux groupes de lutte anti-guerilla volant sur Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et Henschel Hs-126

-Deux groupes de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R

-Un groupe de transport et de liaison disposant de Junkers Ju-52/3m et Fieseler Fi-156 Storch

Pour protéger les côtes sous leur contrôle, les croates disposent d’une petite marine qui ne se révélera pas d’une grande efficacité pour de multiples raisons. A noter que certains navires ex-yougoslaves capturés par les italiens en 1949 et qui avaient survécu à presque quatre années de combat vont rallier les rangs de la légion navale croate. J’en parlerai en temps voulu.

Elle comprend début 1953 les navires suivants :

-Destroyers Osijek et Slavonija (ex-Lubjana)

-Mouilleurs de mines Jastreb

-Dragueurs de mines D-2 et D-4

-Monitors Sava

-Des chalutiers réquisitionnés utilisés comme patrouilleurs

-Batteries côtières et champs de mines

-Création d’une aéronavale rendue impossible en raison du manque de pilotes et des pressions des deux armées de l’air croates.

Les troupes hongroises ont participé à la Campagne de Yougoslavie (1949) mais n’ont pas participé à la Campagne de Grèce non par manque d’envie mais parce que les bulgares ne voulaient pas d’un nouveau renard dans leur poulailler.

De toute façon les hongrois avaient déjà fort à faire en Voïvodine où leur grand désarroi la population magyarophone n’était pas franchement emballée de les voir.

Très rapidement ces serbes parlant hongrois ont vu les unités de la 3ème Armée comme des occupants et non comme des libérateurs.

Pour ne rien arranger, des opérations de sécurisation et de nettoyage ont généré leur lot de «dérapages» euphémisme couvrant une réalité qui était bien plus atroce : femmes violées, enfants et vieillards massacrés, villages incendiés…… .

Pas étonnant que les premiers actes de résistance ont eu lieu dès l’automne 1949 dans cette zone et que les hongrois ont tout de suite compris que ce serait certes moins dur qu’en Grèce ou en URSS mais que ce n’était pas la sinécure espérée, escomptée.

-Un état-major

-1er régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-1er bataillon antichar et antiaérien

-1er bataillon du génie

-1er escadron d’autos blindées

-1er escadron cycliste

-16ème DI

-21ème DI

-25ème DI

-Un état-major

-2ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-2ème bataillon antichar et antiaérien

-2ème bataillon du génie

-2ème escadron d’autos blindées

-2ème escadron cycliste

-17ème DI

-22ème DI

-26ème DI

-Un Etat-Major

-3ème régiment d’artillerie (un bataillon lourd et un bataillon léger)

-3ème bataillon antichar et antiaérien

-3ème bataillon du génie

-3ème escadron d’autos blindées

-3ème escadron de canons d’assaut

-18ème DI

-24ème DI

-27ème DI

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antiaérien

-Un squadron de chasse (Messerschmitt Me-109G),

-Un squadron de chasse-bombardement (Messerschmitt Me-110)

-Un squadron de bombardement (Junkers Ju-188)

-Un squadron de reconnaissance et de coopération (Caproni Ca-135 et de Fieseler Fi-156 Storch)

-Un squadron de lutte anti-guerilla (Fiat CR-42).

Le Conflit (207) Balkans (41)

Quand débute l’année 1953 il devient évident pour tout le monde que la guerre est sur le point d’être gagné par les alliés même si tout le monde reste prudent que ce soit en Europe, en Méditerranée ou dans le Pacifique.

Sur le front occidental, le Rhin est sur le point d’être franchit pour permettre aux alliés de foncer jusqu’au cœur du Vaterland. La résistance acharnée des allemands en France et au Benelux à vacciné les derniers naïfs pensant que la future Campagne d’Allemagne (1953/54) serait une promenade militaire.

En Scandinavie la pression alliée augmente pour forcer les allemands à y maintenir des forces importantes qui feront forcément défaut sur le front allemand. Ca c’est attendant d’y reprendre pied (opération BOREALIS).

En Méditerranée, l’Italie est à l’agonie. Mal secondée par l’Allemagne qui à bien d’autres chats à fouetter, elle à perdu la Corse, la Sardaigne, la Sicile, les îles de Pantelleria et de Lampedusa. La prochaine étape : l’Italie péninsulaire.

En Asie-Pacifique le Japon connait des moments de plus en plus compliqués. La Birmanie est libérée, des troupes alliées ont été débarquées à Rabaul et en Nouvelle-Guinée en attendant de nouvelles opérations majeures en direction de l’Insulinde, de l’Indochine, des Phillipines.

L’armée italienne dans les Balkans est sortie durablement affaiblie de l’opération ANVIL ayant encaissé la majorité de l’énergie cinétique de l’offensive alliée.

A cela s’ajoutait une profonde démotivation en raison des informations dramatiques venues d’Italie qui tel un lépreux perdait peu à peu toutes ses possessions : la Corse considérée comme une terre irrédente, quelques cols dans les Alpes, la Sardaigne, la Sicile et horreur ultime, l’Italie péninsulaire envahie en janvier 1953.

La question n’est pas de savoir si l’Italie va perdre la guerre mais quand. De plus des rumeurs de paix séparée se font de plus en plus insistants ce qui ne peut que dégrader davantage les relations avec les allemands qui n’ont depuis longtemps plus aucune confiance vis à vis des troupes transalpines si tant est qu’ils en ont eu un jour.

Pour en revenir au dispositif militaire, les italiens se concentrent sur l’Albanie qu’ils veulent défendre à tout prix. Les allemands fort occupés en Macédoine n’insistent pas pour que les italiens envoient d’éventuels renforts ce qui est significatif.

Pour ne rien arranger au sein des divisions italiennes des fissures apparaissent entre fascistes de stricte obédience et monarchistes ce qui ne peut qu’obérer les capacités militaires déjà affaiblies des divisions transalpines.

NdA couvre la partie de la Yougoslavie occupée par les italiens

Réserve d’armée : 2ème division de cavalerie « Emanuele Filiberto Teste di Fero»

5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-3ème Division Alpine «Julia»

-17ème DI «Pavia»

7ème Corps d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-14ème DI «Isonzo»

-1ère Division Alpine «Taurinense»

NdA : défend la frontière albano-grecque

Réserve d’Armée : un «groupement mécanisé» avec deux bataillons de chars P-26 et deux bataillons de canons d’assaut Semovente. Il remplace _tout est relatif_ la division blindée Littorio repliée dans le nord de l’Italie officiellement pour recomplément.

9ème Corps d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-23ème DI «Ferrara»

-28ème DI «Aosta»

11ème Corps d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-29ème DI «Piemonte»

-48ème DI «Taro»

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Forces Aériennes

Sans surprise elles sont très affaiblies entre les pertes au combat et le transfert d’unités en Italie péninsulaire pour défendre le «sol sacré de l’Italie contre la souillure étrangère». Que vaut donc quelques arpents de mauvaise terre grecque ou albanaise face à elle. Rien ou si peu de chose.

-Un Etat-Major

-7ème division mixte : un groupe de chasse (Macchi C-202), un groupe de bombardement (CANT Z-1018), un groupe de reconnaissance (Reggiane Re-2003) et un groupe de lutte anti-guerilla (Fiat CR-42).

-20ème division mixte : Un groupe de chasse volant sur Reggiane Re-2005, un groupe anti-guerilla volant sur Reggiane Re-2003, un groupe d’attaque légère volant sur Caproni Ca-310.

Aux moyens déployés en Albanie s’ajoute ceux couvrant la Yougoslavie aux mains des italiens qui sont les suivants :

A noter que les divisions présentes jadis ont été dissoutes ce que certains critiquent estimant que cela perturbe la fluidité du commandement.

-Deux groupes de chasse : un volant sur Macchi C-202 et un autre volant sur Macchi C-205.

-Un groupement de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-79

-Un groupe d’attaque au sol volant sur CANSA FC-20

-Un groupe de reconnaissance et de coopération disposant d’une flotte mixte (Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II et Reggiane Re-2003)

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Forces navales

Les moyens aériens de feu Comando Navale Grecia se sont repliés sur l’Albanie mais sans changement de nom probablement parce que cela ne changerait pas grand chose au final. Ce commandement dispose de moyens suivants :

-Croiseur léger Vesuvio

-Torpilleur léger Nicola Fabrizi et Giovanni Acerbi

-Quatre dragueurs de mines type RD

-Douze vedettes lance-torpilles

L’aéronavale italienne (qui dépend de la Regia Aeronautica) déploie encore quelques hydravions CANT Z-506 et quelques bombardiers CANT Z-1018 Leone.

En ce qui concerne la défense côtière, quelques batteries défendent les ports de Valona et de Durres en liaison avec des champs de mines.

Le Conflit (203) Balkans (37)

Le 17 septembre 1952, les evzones des 6ème et 7ème bataillons mènent un raid en franchissant le Golfe de Patras sur des embarcations rapides pour un ultime coup de main destiné à vérifier l’état des positions italiennes et les maintenir sous pression.

Ce raid se heurte à une solide résistance italienne montrant que les troupes transalpines sont encore motivées. Si certains espéraient une promenade militaire, nul doute qu’ils ont été calmés et vaccinés.

Les informations recueillies par les fantassins légers grecs sont transmises aux état-majors pour peaufiner les plans d’action. On renforce notamment les appuis avec l’artillerie et l’aviation qui vont augmenter leur matraquage même si comme je l’ai dis à plusieurs reprises, les préparations d’artillerie étaient davantage des préparations flash et ciblées qu’un matraquage indistinct et indéterminé.

L’aviation va augmenter ses missions d’interdiction pour priver l’ennemi de toute capacité d’envoyer renforts et ravitaillement.

Les opérations aériennes qui se sont maintenues à un niveau important durant tout l’été 1952 décroissent fin août en raison de problèmes logistiques, d’appareils usés à remplacer et de pilotes fatigués.

Officiellement c’était prévu officieusement c’est moins évident. Peut être un manque d’anticipation ou un optimisme trop grand sur les capacités logistiques alliées qui étaient grandes mais pas extensibles à l’infini surtout pour un front secondaire.

L’Axe se doute de quelque chose mais comme le temps se dégrade au moment de cette «pause» alliée le rapprochement n’est pas forcément fait. La chance est visiblement du côté du Groupe d’Armées Alliées des Balkans (GAAB).

Les opérations reprennent à un rythme plus soutenu à partir du 4 septembre 1952 augmentant crescendo pour viser ponts, routes, voies de chemin de fer, dépôts, casernement. Les résultats se révèlent cependant mitigés en raison de problèmes de visée et de renseignement souvent imprécis.

A partir du 15 septembre, l’artillerie et l’aviation multiplie les frappes d’abord sans réponse mais surprise les 17 et 18 septembre une importante bataille aérienne à lieu au dessus du Golfe de Patras, du Golfe de Corinthe entre les unités alliées et les unités italiennes et allemandes.

Les pertes sont lourdes des deux côtés mais si les alliés peuvent remplacer les appareils et les pilotes relativement facilement c’est plus difficile dans le camp opposé.

Le 19 septembre, tout est prêt côté grec comme côté britannique et sud-africain. Toutes les unités sont en place, les objectifs sont attribués, les dépôts de matériel remplis à rabord.

Le 20 septembre ce sont les ultimes opérations de reconnaissance aérienne et surtout les premiers barrages d’artillerie qui commencent, cessent puis reprennent à un rythme totalement erratique. De quoi rendre fou n’importe quel fante.

21 septembre 1952 : les dés sont jetés ! Alea Jacta Est dirait Jules Cesar mais nul doute qu’on préfère dire Η μήτρα ρίχνεται.

Comme nous l’avons vu plus haut, le plan choisit pour ANVIL prévoit un axe principal à travers du Golfe de Patras et du Golfe de Corinthe avec une fixation dans l’isthme de Corinthe menée par les troupes britanniques et sud-africaines. Ce n’est pas le plan le plus simple mais celui qui est politiquement et diplomatiquement le plus acceptable en ménageant la susceptibilité des grecs.

Le franchissement doit être mené par le 1er puis le 2ème Corps d’Armée grecs, le 3ème CA devant assurer l’exploitation avec notamment l’unique division blindée grecque.

Les troupes régulières grecques sont accompagnées par les 1er et 8ème bataillons d’evzones mais aussi par des moyens supplémentaires d’artillerie fournis par la Grande-Bretagne (artillerie lourde et LRM).

La France un temps prête à envoyer des moyens supplémentaires à du décliner pour d’autres fronts.

En ce qui concerne les unités aériennes, des unités de chasse, de chasse-bombardement, de reconnaissance et de bombardement sont engagées.

-Squadron 41 (Royal Air Force) : Supermarine Spitfire Mk IX

-n°13 Squadron (RSAF) : Supermarine Spitfire Mk IX

-N°22 Squadron (RAAF) : Hawker Fury II

-N°26 Squadron (RAAF) : North American P-51 Mustang

-Squadron 26 (RCAF) : Hawker Tempest

-Squadron 30 (RCAF) : De Havilland Hornet

-Escadron de chasse n°1 «Liberté» (1. eskadrilla lovci «sloboda») (Aéronavale yougoslave) : Arsenal VG-40

-1ère escadrille de chasse navale (1η Μοίρα Ναυτικών Μαχητών [1i Moíra Naftikón Machitón])(Aéronavale Grecque) : Arsenal VG-40

-21.Mira Dioxes (Armée de l’Air grecque) : Hawker Fury II

-N°28 Squadron (RAAF) : North American B-25

-N°18 Squadron (RAAF) : Handley-Page Halifax

-N°7 Squadron (RSAF) : Vickers Wellington

-33.Mira Vonvardismon (Armée de l’Air grecque) : Bristol Beaumont Mk IIIH

-1ère escadrille de bombardement naval ( 1η Ναυτική Μοίρα Βομβαρδισμού [1i Naftikí Moíra Vomvardismon]) : Bristol Beaumont Mk IIIH

-Escadron n°2 de bombardement «Vengeance» (2. eskadrilla bombaski napad «Osveta») (Aéronavale Yougoslave) : Bristol Beaumont Mk IIIY

-Squadron 217 (RAF) : Blackburn Buccaneer

-Squadron 228 (RAF) : Short Sunderland

-Escadrille 25T (Aviation Navale) : seize Lioré et Olivier Léo 456ter

-Escadrille 4B (Aviation Navale) : seize Bloch MB-483 qui doivent notamment surveiller la mer Ionienne au cas où les italiens tenteraient un baroud d’honneur.

-Escadrille 25E (Aviation Navale) : douze SNCAO CAO-710M

-Escadron n°3 de patrouille maritime «Patrie» (3. Eskadrilla Pormoska Patrola «Zemjla») (Aéroanavale Yougoslave) : Consolidated PB4Y-2 Privateer

-1ère escadrille de patrouille maritime (1η Μοίρα Ναυτικής Περιπολίας
[1i Moíra Naftikís Peripolías]) : Consolidated Catalina

-N°11 Squadron (RSAF) : Douglas C-47 Skytrain

-A cela s’ajoute le groupe aérien embarqué sur le porte-avions HMS Furious, le 6th Carrier Air Group (6th CAG) qui comprend les squadrons de chasse 860 862 et 864 volant pour le premier sur Hawker Sea Fury et pour les deux derniers sur Seafire, les squadrons d’attaque 863 865 et 867 volant tous sur Blackburn Firebrand et le squadron 868 volant sur Blackburn Buccaneer.

Dans le domaine naval, une importante battelerie est prévue pour permettre aux troupes grecques de franchir les deux Golfes les séparant de la Thessalie. Des navires hauturiers vont également être engagés à l’ouest et à l’est du Péloponnèse (NdA répartition ci-après) :

-Porte-avions HMS Furious

-Cuirassés HMS Nelson Duke of York Prince of Wales et Languedoc

-Croiseurs lourds Charles Martel et Blenheim

-Croiseurs légers Emile Bertin HMS Phoebe Spartan Newfoundland HMAS Perth

-Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant

-Destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid HMAS Nestor

-Escorteurs rapides Bourrasque et Fougueux

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst et Lake Cowal

-Sous-marins : le déploiement de sous-marins n’à pas été immédiatement considéré comme nécessaire en raison de la supériorité navale et aérienne alliée sans compter que le raid sur Corfou avait été mené par des submersibles. Si certains ont pu caresser l’idée d’utiliser ces navires pour former un écran de protection, très vite on à préféré engager d’autres submersibles pour éviter le surmenage des équipages.

Les britanniques déploient les HMS Unbending Unison Ulmost Sceptre et les français Le Glorieux et La Réunion

Ces moyens sont donc divisés en un Groupe Ouest et un Groupe Est, le premier en Mer Ionienne et le second en Mer Egée :

-Cuirassé Languedoc Duke of York Prince of Wales

-Porte-Avions HMS Furious

-Croiseur lourd Charles Martel

-Croiseurs légers Emile Bertin et HMS Phoebe

-Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant

Destroyers HMS Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid HMAS Nestor

-Escorteurs rapides Bourrasque Fougueux

Sous-marins HMS Unbending Unison Ulmost

-Cuirassé HMS Nelson

-Croiseur lourd Blenheim

-Croiseurs légers HMAS Perth HMS Spartan et HMS NewFoundland

-Destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst Lake Cowal

-Sous-marins HMS Sceptre Le Glorieux et La Réunion