Le Conflit (121) Europe Occidentale (86)

Ordre de Bataille allié (8) Forces navales alliées

En guise d’avant-propos

Une chose ne change pas avec l’opération AVALANCHE : la géographie est toujours aussi contraignante pour les marines alliées. Seule consolation : c’est encore pire pour les allemands qui d’ailleurs n’ont pas déployé des forces navales importantes sur les côtes françaises pour des raisons qu’il est inutile de répéter ici.

En dépit du fait que les forces navales allemandes soient très limitées il est impossible de laisser le flanc occidental du dispositif allié sans couverture navale. Si le déploiement de cuirassés est surdimensioné, en revanche quelques croiseurs, quelques destroyers et autres escorteurs d’escadre (NdA nouveau nom regroupant contre-torpilleurs et torpilleurs d’avant guerre) sont plus qu’utiles pour empêcher l’intervention des S-Boote et pour bombarder les positions ennemies et ainsi faciliter l’avancée des forces terrestres que l’on espère foudroyante.

De plus ces unités légères accompagnées par des représentantes de la «poussière navale» pourraient se livrer à des démonstrations destinées à divertir l’ennemi de l’axe réel de progression des forces alliées.

Pour se donner le maximum de chances, les alliés décident de suspendre les convois transatlantiques le temps de l’opération AVALANCHE. Cette décision est loin de faire l’unanimité en dépit du fait que les stocks sont abondants. Les opposants à cette décision craignent que cela mette la puce à l’oreille des allemands.

Effectivement les U-Boot détecteront à partir du début du mois de juin une raréfaction des cibles mais si cette information sera remontée jusqu’au haut-commandement de la Kriegsmarine cela ne peut guère aider les allemands. Certes une opération majeure s’annonce mais l’arrêt des convois ne donne ni la date ni l’heure et encore moins le lieu de l’offensive.

Sur le plan organisationnel, les moyens français dépendaient de l’Escadre Légère du Nord (ELN) dont l’état-major s’est replié à Cherbourg. Rebaptisée 9ème Escadre en septembre 1950, elle opère en coordination avec la Home Fleet qui à créé un état-major spécifique baptisé Channel Command.

Pour coordonner l’action de ces deux entités, une Force Navale Combinée/Combined Naval Force est mise sur pied à Cherbourg. C’est un état-major franco-britannique dirigé par l’amiral Jones avec comme adjoint le contre-amiral Joybert.

La FNC/CNF ne possède aucun moyen en propre mais prend sous son aile des navires, des sous-marins et même des unités aériennes pour mener la mission d’appui et de couverture de l’opération AVALANCHE.

Elle dispose cependant de sous-ensembles de commandement baptisés ZA à ZF dirigés soit par un officier de marine britannique (ZA ZC ZE ZG) ou français (ZB ZD ZF) avec un adjoint de chaque pays, les officiers d’état-major étant français britanniques mais aussi polonais.

Le dispositif naval allié pour l’opération AVALANCHE est le suivant :

-Etat-Major de la Force Navale Combinée/Combined Naval Force (EM-FNC/CNF)

-Croiseur lourd HMS Albemarle détaché de Mer du Nord pour l’opération AVALANCHE, navire-amiral de la FNC/CNF

-Force ZA : navires de surface

-Croiseur léger (Al) HMS Southampton

-Croiseurs légers HMS Black Prince Diadem Minotaur Tiger

-Croiseur lourd Colbert

-Croiseur léger Lamotte-Picquet

-Contre-torpilleur/Escorteur d’Escadre Dupetit-Thouars

-Torpilleurs d’escadre Massena et Soult

-Croiseurs légers USS Philadelphia (CL-41) et Denver (CL-51)

-Croiseurs légers ORP Conrad et Dragon

-Destroyers ORP Warszawa et Cracow

-Force ZB : sous-marins

Si nombre de sous-marins français et britanniques sont déployés en mer du Nord certains vont opérer au nord de la Seine pour surveiller les côtes et détruire d’éventuels navires allemands par exemple ceux tentant d’évacuer des ports encerclés ou amenant des renforts pour éviter la voie terrestre.

-Sous-marins français déployés : Rolland Morillot La Praya Ile de Re Guadeloupe

-Sous-marins britanniques déployés : Undine Union Seawolf Shark Saracen Sea Devil

-Force ZC : navires légers de combat et d’escorte

-5ème DT : torpilleurs légers classe Le Fier Parisien Provençal Saintongeais


-6ème DT : torpilleurs légers classe Kabyle L’Algerien Le Sénégalais L’Arabe Le Marocain

-1ère DEO : corvettes classe Flower La Malouine La Dieppoise La Remoise et La Versaillaise

-8ème DEO : corvettes classe Flower La Quimperoise et la Cherbourgeoise

-Patrouilleur ASM L’Atlantique (P-33)

-Patrouilleurs de 700 tonnes Moustique Coléoptère Criquet Sauterelle (navires également utilisés pour le dragage de mines)

-Vedettes lance-torpilles VTB-11 12 16 18 20 22 37 38 39 53

-Destroyers légers classe Hunt : HMS Exemoor et Berkeley (11th DF), HMS Quorn (14th DF), HMS Tynedale (15th DF), HMS Chiddingfold (16th DF) et HMS Derwent (20th DF)

-Sloop classe Kingfisher HMS Puffin

-Sloop cclasse Black Swan HMS Flamingo Woodpecker Cygnet

-Corvettes classe Flower HMS Arabis Arbutus (1st EF), HMS Aconite Balsam (3rd EF) HMS Arrowhead Aubretia (5th EF) HMS Crocus Dahlia (11th EF)

-Frégates classe River HMS Dart Derg (2nd EF) HMS Jed Ness (4th EF)

-Vedettes lance-torpilles : MTB-11 15 MTB 23 27 31 56 58 60

-Force ZD : navires de guerre des mines

-Chalutiers armés L’Algeroise (II) et L’Oranie

-3ème DEL : aviso-dragueurs L’Impétueuse La Capricieuse La Batailleuse et La Boudeuse

-4th Minesweeping Flottilla : HMS Bangor Beaumaris Androssan

-7th Minesweeping Flottilla : HMS Aries Brave Chameleon

-Force ZE : navires de soutien

-Pétrolier-caboteur Blavet

-Ravitailleur d’hydravions Sans Souci

-Mouilleur de mines HMS Abdiel utilisé comme transport et comme ravitailleur

-Pétroliers Francol War Hinddoo et Bishopdale

-Force ZF : unités aériennes

Les moyens aériens destinés aux opérations navales sont fournies par l’Aviation Navale française et par le Coastal Command britannique. Les missions principales sont la défense ASM pour empêcher les U-Boot de menacer les convois de ravitaillement venus de la Bretagne et venus de Grande-Bretagne.

Deux barrages sont dressés, un au niveau de l’estuaire de la Seine et un second à l’entrée de la Manche, le premier étant tenu par les britanniques, le second par les français. Les unités suivantes sont déployées :

Aviation Navale

-Escadrille 1T : Latécoère Laté 299-7

-Escadrille 3T : Latécoère Laté 299-7

-Escadrille 1R : Bréguet Br790

-Escadrille 5E : Potez-C.A.M.S 143

-Escadrille 1B : Bloch MB-175T

-Escadrille 15T : Lioré et Olivier Léo 456

-Escadrille 3E : Latécoère Laté 612

-Escadrille 9E : CAO-700M

Coastal Command

-Squadron 22 : De Havilland Mosquito

-Squadron 130 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 204 : Short Sunderland

-Squadron 224 : Bristol Beaumont

-Squadron 612 : Blackburn Buccaneer

-Force ZG : navires amphibies

Pour mener des descentes qu’elles soient simulées ou non il faut des navires amphibies mais le nombre prévu du moins pour les premières opérations ne permettrait guère de grandes manœuvres puisque la marine française va déployer quatorze navires amphibies (quatre BDC six BDM et quatre BDI) et la Royal Navy dix navires amphibies (quatre LST, quatre LSM et deux LCI).

Finalement cela ne posera pas de problèmes car en dépit des difficultés rencontrées par les alliés, il n’y aura pas de grands de débarquements sur les côtes de la Manche comme nous en verrons en Norvège, en Méditerranée et dans le Pacifique. Seuls les commandos français, britanniques et d’autres pays mèneront des raids qui sèmeront la discorde et l’incertitude chez l’ennemi sans pour autant avoir un impact stratégique démentiel.

Le Conflit (6) Norvège (6)

France

Marine Nationale

La Royale est la première à réagir à l’offensive allemande. Elle va envoyer des moyens conséquents pour transporter, appuyer et protéger le CEFAN.

Elle va engager son Aviation Navale mais aussi ses sous-marins pour répérer et freiner les moyens navals ennemis.

Les moyens sont placés sous commandement britannique mais forment une entité autonome, la 7ème Escadre placée sous l’autorité du contre-amiral Beaulieu.

Elle comprend des cuirassés, des porte-avions, des croiseurs, des contre-torpilleurs mais aussi des sous-marins et des navires de soutien et de transport.

Les premiers navires appareillent le 5 septembre 1948 dans la matinée, d’autres vont suivre dans les jours suivants. Au final la 7ème Escadre dite également Escadre du Nord et de l’Arctique va comprendre les moyens suivants :

Le porte-avions Painlevé

-Porte-avions Painlevé et Henriette de France, le premier devrant couvrir et appuyer les navires de combat, le second couvrir les transports amenant les troupes du CEFAN en Norvège, transports protégés par la 3ème Division d’Escorte Légère (3ème DEL) (L’Impétueuse La Capricieuse La Batailleuse La Boudeuse) et la 1ère Division d’Escorte Océanique (1ère DEO) (La Malouine La Dieppoise La Rémoise La Versaillaise).

-Cuirassés Lorraine (protection rapprochée du Painlevé) et Normandie

Le croiseur lourd Foch en 1931

-Croiseur lourd Foch

Le croiseur léger Montcalm en 1940

-Croiseurs légers La Gloire Montcalm Georges Leygues

-Croiseur léger antiaérien Waldeck Rousseau

Le Vautour à la mer durant la guerre de Pologne

-Contre-torpilleurs Kersaint Cassard (8ème DCT) Vautour Milan Epervier (6ème DCT)

-Torpilleurs d’escadre Intrepide et Temeraire (protection du Lorraine), Cimeterre et Arquebuse (protection du Painlevé), Sabre et Claymore (protection du Normandie), Murat et Ney (protection de l’Henriette de France)

-De nombreux «torpilleurs submersibles» vont être engagés en mer du Nord. Certains sont déjà sur zone quand la guerre éclate et reçoive l’ordre de «mener une guerre sous-marine sans restriction contre tout navire ennemi».

Le sous-marin Casabianca équipé du canon de 100mm modèle 1925

Le sous-marin L’Espoir est à Chatham après une patrouille en mer du Nord. Il se ravitaille et repart en mer dès le lendemain 6 septembre direction les côtes norvégiennes. Il doit être rejoint par Le Centaure qui appareille de Brest le 6 à l’aube en compagnie du Casabianca, les deux sous-marins arrivant sur zone quatre jours plus tard.

Le Sfax est lui en mer du Nord passant en quelques heures d’une patrouille du temps de paix à une patrouille du temps de guerre. Le Rolland Morillot est le 5 septembre à Rosyth pour se ravitailler et initialement rentrer à Brest mais le déclenchement du conflit entraine son retour en mer du Nord.

Le premier sous-marin de 1800 tonnes doit être rejoint par des sister-ship Martinique et Ile de France alors en Manche. L’Ile d’Yeu est lui en Mer du Nord en compagnie du Saint Pierre et Miquelon.

Le Kerguelen rentre à Brest le 6 septembre 1948 après une longue période d’exercices et d’essais. Il ne va reprendre la mer que le 13 après un entretien express et un ravitaillement tout aussi rapide, son arrivée sur zone étant prévue entre le 16 et le 18 septembre.

Le sous-marin Nouvelle-Calédonie est bien loin du Cailloux puisqu’il est stationné à Dunkerque en attendant de recevoir les ordres.

Le Mayotte est placé en état d’alerte à Brest.

Le sous-marin Pluviose est en mer attendant d’être rejoint par le Brumaire à quai à Dunkerque (il appareille le 7 septembre 1948).

Le PRE La Seine

-Le Pétrolier-ravitailleur La Seine accompagne le porte-avions Painlevé

-Le Pétrolier Var quitte Brest le 8 septembre 1948 pour transporter du carburant en direction de Rosyth où les navires français font régulièrement relâche.

Il doit à terme être rejoint par le ravitailleur rapide Lot tout comme le Jules Verne qui venait de mettre en place un détachement de sous-marins à Dakar. Même chose pour le cargo rapide Mers-El-Kébir voir également pour le Mostaganem.

-Le transport de la partie française du corps expéditionnaire est assurée par des paquebots, des paquebots mixtes et des cargos :

-Paquebot mixte Côte du Levant

-Paquebot Groix

-Cargos Jean LD Louis LD Fort Medine Garguanta Lillois Château Yquem Caudebec

-Bannanier Katiola Kilissi Fort Richepanse

-Pétrolier-caboteur Le Verdon et Arzew

-En ce qui concerne l’aviation navale, un commandement opérationnel de l’aviation navale en Norvège est mis sur pied le 8 septembre 1948 pour prendre sous son commandement des détachements d’unités qui rallient la côte orientale de la Grande-Bretagne pour opérer en mer du Nord pour des missions de reconnaissance, de couverture et de combat.

Bréguet Br790

On trouve un détachement de six Bréguet Br790 issu de l’escadrille 3R stationné en temps normal à Lanvéoc-Poulmic, un détachement de quatre Potez-CAMS 143 issu de l’escadrille 1E stationnée elle aussi à Lanvéoc-Poulmic, un détachement de six CAO-700M de l’escadrille 7E stationné à Lann-Bihoué, un détachement de six Bloch MB-175T de l’escadrille 11E elle aussi stationnée à Lann-Bihoué alors que l’escadrille 3B rallie au complet la Grande-Bretagne avec ses douze Lioré et Olivier Léo 456.

L’Aviation Navale c’est aussi les groupes aériens des porte-avions Painlevé et Henriette de France :

Le premier nommé qui portait le nom de 7ème flottille d’aviation navale comprenait un total de quarante appareils de combat auxquels il faut ajouter quatre appareils d’entrainement NAA-57 (utilisés pour les liaisons) et deux Bloch MB-221 pour le transport.

Schéma du Dewoitine D-790, version navalisée du D-520

Les appareils de combat sont les neuf avions de reconnaissance SNCAO CAO-610 de l’escadrille 15R, les seize chasseurs Dewoitine D-790 des escadrilles 7C et 9C, les neuf bombardiers en piqué Loire-Nieuport LN-420 de l’escadrille 9B et enfin les six avions-torpilleurs Latécoère Laté 299-5 de l’escadrille 11T.

Le second est la 11ème flottille d’aviation navale comprenait les douze Dewoitine D-795 des escadrilles 19C et 21C, les six Latécoère Laté 299-5 de l’escadrille 21T et les quatre Loire-Nieuport LN-420 de l’escadrille 13B.

Armée de l’Air

Initialement l’armée de l’air à prévu l’engagement d’unités sur le sol norvégien mais va très vite y renoncer pour des questions logistiques et de crainte d’affaiblir son dispositif sur le territoire métropolitain.

Cela ne veut pas dire que les aviateurs français vont rester l’arme au pied. Ils vont faire leur part en montrant les dents sur le front occidental pour faire comprendre aux allemands qu’on y monte fermement la garde.

Ils vont mener des missions de reconnaissance pour alimenter les état-major en informations et surtout mener des opérations de bombardement sur les ports allemands pour bloquer l’envoi en Norvège de renforts et surtout d’armes, de munitions et de carburant.

B-24 Giant plus connu en France sous le nom de Consolidated modèle 32F Géant.

La principale unité engagée est la 15ème Escadre de Bombardement Lourd (15ème EBL) composée de trois groupes (1er groupe à Caen-Carpiquet, 2ème groupe à Avord et 3ème à Compiègne-Royallieu) de Consolidated modèle 32F Géant plus connu sous sa désignation américaine de B-24 Giant.

Celle-ci va frapper les ports allemands mais aussi les infrastructures de transport et les industries stratégiques.

Ces lourds bombardiers vont d’abord opérer de France puis de Grande-Bretagne en visant pour quelques opérations contre la Norvège et le Danemark.

Des escadres de bombardement moyen de réserve vont également être engagées :

Lioré et Olivier Léo 451 en vol

-La 31ème Escadre de Bombardement Moyen équipée de Lioré et Olivier Léo 451 est stationnée à Coulommiers-Voisin

-La 38ème Escadre de Bombardement Moyen équipée de Lioré et Olivier Léo 451 est stationnée à Laon-Chambry sur la base aérienne 148.

Amiot 356

-La 47ème Escadre de Bombardement Moyen équipée d’Amiot 356 (deux groupes) et d’Amiot 357 (un groupe) est stationnée à Troyes-Barberey sur la BA 152.

Armée de Terre

La partie française du Corps Expéditionnaire Franco-Anglais en Norvège (CEFAN) comprend deux grandes unités et des éléments mécanisés, d’artillerie et du génie.

-La première est la Division Légère d’Infanterie de Marche (DLIM) composée essentiellement de la 1ère DLI et d’éléments de la 11ème DLI (qui ne sera d’ailleurs jamais reconstituée).

Ce choix d’une division de marche s’explique par le fait que les deux divisions créées officiellement le 1er juin 1948 sont loin d’être opérationnelles alors que la 1ère DLI était orientée Scandinavie et la 11ème orientée vers les Balkans. La DLIM est organisée de la façon suivante :

-Un état-major divisionnaire

-Un Groupe d’exploitation divisionnaire (intendance)

-Un Groupe sanitaire divisionnaire

-Une Compagnie automobile de transport

-Une compagnie automobile de quartier général

-Deux régiments d’infanterie, le 14ème régiment de zouaves issu de la 1ère DLI et le 7ème

régiment étranger d’infanterie issu de la 11ème DLI

-8ème régiment d’artillerie légère issu de la 1ère DLI (avec des éléments venant du 9ème

RALg de la 11ème DLI)

-701ème compagnie antichar (1ère DLI)

-711ème compagnie antiaérienne (11ème DLI)

-53ème bataillon du génie (1ère DLI)

officier du 7ème BCA. Le 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA) à été engagé en Norvège au sein de la BHM.

-La seconde est la Brigade de Haute Montagne (BHM) future Division Alpine de Scandinavie, brigade puis division composée de deux demi-brigades, la 2ème DBCA (2ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins) composée des 9ème, 16ème et 20ème Bataillons de Chasseurs Alpins et la 5ème DBCA (5ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins) composée des 7ème, 13ème et 27ème Bataillons de Chasseurs Alpins.

Char léger modèle 1940R dit Renault R-40

-Deux compagnies de chars sont envoyés en Scandinavie, la 3500ème Compagnie Indépendante de Chars de Combat et la 3501ème CICC. La première ancienne 1ère compagnie du 7ème BCC va combattre sur des FCM-42 alors que la seconde ancienne 3ème compagnie du 43ème BCC va combattre sur des Renault R-40.

Canon de 155mm GPF

-De l’artillerie est également envoyée tout comme du génie. On trouve par exemple deux groupes d’artillerie lourde issus du 125ème RALT, un groupe de canons de 105mm long modèle 1941T et un groupe de canons de 155mm GPF-T. Sur le plan du génie un régiment de marche est créé dans l’urgence avec des éléments issus de nombreuses unités.

La France va envisager l’envoi de nouvelles unités mais préféra finalement envoyer des renforts sous la forme de rappelés, de recrues ou de volontaires issues d’unités déployées en France, une solution un poil batarde mais le général Villeneuve pas si impulsif que ça craignait que l’envoi de trop d’unités en Norvège aurait pu pousser Berlin à attaquer plus rapidement à l’ouest.

Pologne

brigade de chasseurs de Podhale

-Brigade des chasseurs de Podhale

Le Hotchkiss H-39

-Une compagnie de chars équipée de Hotchkiss H-39 issu de la 20ème Division Blindée

14-Navires légers (15) avisos-dragueurs classe Elan (4)

La Gracieuse

-La Gracieuse est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence (ACP) de Port de Bouc le 14 février 1938 lancé en octobre 1939 et mise en service le 7 juillet 1940.

Dès le lendemain 8 juillet, il quitte Toulon pour rallier Ajaccio où il va former avec son sister-ship La Moqueuse la 4ème DEL, les deux navires servant moins d’escorteur que de patrouilleur.

Du 21 mai au 21 juin 1943, il est échoué au bassin Vauban n°6 pour son premier grand carénage subissant une remise en état complète, la modernisation de la DCA étant réalisée en octobre 1943.

Armé pour essais le 7 juillet 1943, il sort pour essais les 8 et 9 juillet puis pour remise en condition du 11 au 23 juillet 1943, date à laquelle il reprit son service normal.

Du 22 février au 31 mars 1946, il est de nouveau échoué au bassin Vauban n°6 pour un nouveau grand carénage.

Totalement remis en état, il est armé pour essais le 14 avril, effectuant ses essais réglémentaires les 15 et 16 avril puis sa remise en condition du 18 au 30 avril 1946, date à laquelle l’aviso-dragueur rentre à Ajaccio.

Le 5 septembre 1948, il était à la mer en patrouille dans les bouches de Bonifaccio.

La Moqueuse

-La Moqueuse est mise sur cale à l’Arsenal de Lorient le 26 septembre 1938 lancé le 25 janvier 1940 et mis en service le 12 septembre 1940.

Il quitte Toulon le 13 septembre 1940 au matin pour rallier en milieu d’après midi Ajaccio, son novueau port d’attache où il va former la 4ème DEL en compagnie de son sister-ship La Gracieuse.

Du 13 novembre au 19 décembre 1943, il est échoué au bassin Vauban n°6 pour son premier grand carénage qui combine remise en état général et modernisation de la DCA. Armé pour essais le 2 janvier 1944, il réalise ses essais officiels les 3 et 4 janvier et sa remise en condition du 6 au 18 janvier 1944, date de son retour à Ajaccio.

Il subit un deuxième grand carénage en étant échoué du 21 avril au 30 mai 1947 au bassin Vauban n°6. Armé pour essais le 15 juin, il réalise ses essais officiels les 16 et 17 juin puis sa remise en condition du 19 au 30 juin 1947. Le 5 septembre 1948, il est à quai à Ajaccio, se préparant à relever son compère La Gracieuse.

La Capricieuse

-La Capricieuse est mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon de Nantes le 20 janvier 1938 lancé le 19 avril 1939 et mis en service le 20 janvier 1940.

Le 18 février 1942, l’aviso-dragueur La Capricieuse arrive à Cherbourg. Il va assurer l’escorte en surface du Rolland Morillot en direction de Brest son port d’attache. Les deux navires quittent Cherbourg le 19 février au matin et arrivent à Brest dans la soirée.

Du 5 septembre au 19 octobre 1943, il est échoué au bassin Tourville pour son premier grand carénage qui combine remise en état et modernisation de la DCA.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 30 octobre, effectuant ses essais officiels les 31 octobre et 1er novembre puis sa remise en condition du 3 au 15 novembre 1943.

Le 13 septembre 1944, l’aviso-dragueur La Capricieuse arrive de Brest pour escorter l’Ile d’Yeu à Brest. Ils quittent Cherbourg le 14 septembre à l’aube et arrivent en début de soirée à l’aube.

Le 15 octobre 1945, le torpilleur Frondeur et les aviso-dragueurs  L’Impétueuse, La Capricieuse, La Batailleuse et La Boudeuse arrivent à Dakar pour un exercice commun avec l’aviso colonial Dumont d’Urville et le patrouilleur La Bombarde.

L’exercice à lieu du 15 octobre au 13 novembre, la 3ème DEL et le Frondeur quittant Dakar le 17 novembre, se ravitaillant à Casablanca le 22 novembre avant de rentrer à Brest le 27 novembre 1945 à l’aube.

Du 21 octobre au 5 décembre 1946, l’aviso-dragueur La Capricieuse subit un nouveau grand carénage en étant échoué au bassin Tourville pour une remise en état complète.

Armé pour essais le 16 décembre, il réalise ses essais officiels les 17 et 18 décembre puis sa remise en condition du 20 au 31 décembre 1946.

Le 5 décembre 1948, l’aviso-dragueur La Capricieuse était à quai à Brest.

Le Commandant Dominé

Le Commandant Dominé

Le Commandant Dominé

-Le Commandant Dominé est mis sur cale sous le nom de La Rieuse le 1er février 1938 lancé le 2 mai 1939 et mise en service le 5 août 1940.

Le 30 avril 1942, l’aviso-dragueur Commandant Dominé quitte Toulon, se ravitaille à Casablanca le 4 mai puis rallie Cherbourg le 10 mai 1942.

Il repart dès le lendemain en compagnie du sous-marin La Bayadère qu’il doit escorter jusqu’à Toulon,  les deux navires faisant escale à Casablanca du 18 au 21 mai avant d’arriver dans le Var le 25 mai 1942.

Le 29 juillet 1943, le Commandant Dominé quitte Toulon, se ravitaille à Casablanca le 3 août avant d’arriver à Cherbourg le 8 août 1943. Il repart du port bas-normand le 13 août en compagnie des sous-marins La Favorite et Gorgone dont l’affectation est Toulon.  Les trois navires font escale à Casablanca du 18 au 21 août avant de rallier Toulon le 25 août 1943.

Du 13 octobre au 30 novembre 1943, il est échoué au bassin n°3 du Missiessy pour son premier grand carénage, une remise en état complète doublée d’une modernisation de la DCA. Armé pour essais, il réalise ses essais les 12 et 13 décembre et sa remise en condition du 14 au 30 décembre.

Le 10 février 1946, le Commandant Dominé quitte Toulon, se ravitaille à Casablanca le 15 février puis rallie Cherbourg le 21 février. Il repart de Cherbourg le 25 février en compagnie de l’Ile d’Oléron, les deux navires se ravitaillant le 1er mars à Casablanca avant de rallier Toulon le 4 mars 1946.

Du 5 janvier au 21 février 1947, il est échoué au bassin n°1 du Missiessy pour subir un nouveau grand carénage. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 3 mars, réalisant ses essais officiels les 4 et 5 mars et sa remise en condition du 7 au 17 mars 1947.

Le 5 septembre 1948, il était en mer en escorte d’un convoi de transport de troupes entre Alger et Marseille en compagnie de ses compères de la 1ère DEL.

classe Elan

Caractéristiques Techniques de la classe Elan

Déplacement : standard 640 tW pleine charge 895 tonnes

Dimensions : longueur 78.30m largeur 8.70m tirant d’eau moyen 2.38m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer développant 4000ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 28 noeuds Rayon d’action : 10000 miles nautiques à 9 noeuds

Armement : deux canons de 100mm modèle 1927 en une pseudo-tourelle double modèle 1937, huit mitrailleuses de 13.2mm (un affût quadruple et deux doubles) remplacés ensuite par six canons de 25mm en trois affûts doubles (un à l’avant et deux latéraux), quatre mortiers et un grenadeur de sillage

Equipage : 106 officiers et marins

14-Navires légers (14) avisos-dragueurs classe Elan (3)

La Curieuse

-La Curieuse est mis sur cale à l’Arsenal de Lorient le 1er août 1938 lancé le 11 novembre 1939 et mis en service le 5 juin 1940.

L’aviso-dragueur quitte Lorient le 6 juin 1940, se ravitaille à Casablanca le 10 juin pour rallier Toulon le 14 juin, retrouvant ses sister-ships  Elan et Commandant Dominé avec qui il forme une 1ère DEL.

Du 21 octobre au 30 novembre 1942, il est échoué au bassin Vauban n°6 pour son premier grand carénage limité à une remise en état complète, la modernisation de la DCA n’étant réalisée qu’en septembre 1943.

Armé pour essais le 12 décembre 1942, il réalise ses essais réglementaires les 13 et 14 décembre et sa remise en condition du 16 au 24 décembre 1942, date à laquelle il est de nouveau disponible pour ses missions de patrouille, d’escorte, de dragage et de soutien aux écoles.

Du 1er janvier au 21 février 1946, il est à nouveau échoué au bassin Vauban n°6 pour un nouveau grand carénage.

Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 4 mars 1946, sortant pour ses essais réglementaires du 5 au 7 mars puis pour sa remise en condition du 9 au 20 mars 1946 date à laquelle il reprend le cours normal de sa carrière opérationnelle.
Le 5 septembre 1948, il était en mer en escorte d’un convoi de transport de troupes entre Alger et Marseille en compagnie de ses compères de la 1ère DEL.

La Batailleuse

Aviso-dragueur La Batailleuse

Aviso-dragueur La Batailleuse

-La Batailleuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence (ACP) de Port de Bouc le 8 décembre 1937 lancé le 22 août 1939 et mis en service le 16 mars 1940.

Du 11 avril au 15 mai 1943, l’aviso-dragueur La Batailleuse est échoué au bassin Tourville pour son premier grand carénage.

Il subit une véritable remise en état et une modernisation de sa DCA à flot jusqu’à son armement pour essais le 1er juin 1943. Les essais à la mer ont lieu les 2 et 3 juin et la remise en condition est réalisée du 5 au 16 juin 1943.

Le 12 janvier 1945, il est rejoint en grande rade par le sous-marins Kerguelen. Les deux navires quittent Cherbourg le lendemain 13 janvier et arrivent à Brest le 14 janvier à l’aube.

Le 15 octobre 1945, les aviso-dragueurs  L’Impétueuse, La Capricieuse, La Batailleuse et La Boudeuse (3ème DEL) et le torpilleur Frondeur arrivent à Dakar pour un exercice commun avec l’aviso colonial Dumont d’Urville et le patrouilleur La Bombarde exécuté du 15 octobre au 13 novembre, les navires brestois quittant Dakar le 17 novembre, se ravitaillant à Casablanca le 22 novembre avant de rentrer à Brest le 27 novembre 1945 à l’aube.

Du 6 mai au 15 juin 1946, il subit un nouveau grand carénage, étant échoué au bassin Tourville pour une remise en état complète. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 27 juin, sortant pour essais les 28 et 29 juin puis pour remise en condition du 1er au 13 juillet 1948.

Le 5 septembre 1948, il est à quai en entretien. Il accélère ses travaux pour pouvoir appareiller dès qu’il en recevra l’ordre.

La Boudeuse

-La Boudeuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France (ACF) à Dunkerque le 28 mars 1938 lancé en septembre 1939 et mis en service le 15 février 1940.

Armé à Cherbourg, il rallie Brest le lendemain 16 février et est affecté à la 3ème DEL en compagnie de ses compères  L’Impétueuse, La Capricieuse et La Batailleuse.

Le 15 mai 1943,La Boudeuse venue de Brest arrive à Cherbourg pour escorter le sous-marin La Praya jusqu’à Brest où les deux navires arrivent le lendemain à l’aube, le mauvais temps ayant retardé la traversée.

Du 28 juillet au 4 septembre 1943, il est échoué au bassin Tourville pour son premier grand carénage où il subit une remise en état complète et la modernisation de la DCA.

Armé pour essais le 19 septembre, il réalise ses essais officiels les 20 et 21 septembre puis sa remise en condition du 23 septembre au 3 octobre 1943.

Le 15 octobre 1945, les aviso-dragueurs  L’Impétueuse, La Capricieuse, La Batailleuse et La Boudeuse (3ème DEL) et le torpilleur Frondeur arrivent à Dakar pour un exercice commun avec l’aviso colonial Dumont d’Urville et le patrouilleur La Bombarde .
La série d’exercices à lieu du 15 octobre au 13 novembre, les navires venus de Brest  quittant Dakar le 17 novembre, se ravitaillant à Casablanca le 22 novembre avant de rentrer à Brest le 27 novembre 1945 à l’aube.

Du 16 juin au 31 juillet 1946, l’aviso-dragueur La Boudeuse est à nouveau échoué dans le bassin Tourville pour un grand carénage. Armé pour essais le 14 août, il sort pour essais les 15 et 16 août avant un stage de remise en condition dans le Golfe de Gascogne du 18 au 28 août 1946.

Le 5 septembre 1948, l’aviso-dragueur La Boudeuse est à la mer pour un exercice au large de l’estuaire de la Gironde. Il rallie Brest pour se ravitailler en carburant et en munitions pour mener une véritable mission de guerre.

14-Navires légers (10) avisos-coloniaux classe Bougainville (9)

Le Beautemps-Beaupré

Le Beautemps-Beaupré en achèvement à flot

Le Beautemps-Beaupré en achèvement à flot

-Le Beautemps-Beaupré est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde (FCG) à Bordeaux le 3 mai 1938 lancé le 20 juin 1939 et mis en service le 14 juillet 1940.

Officiellement classé aviso-hydrographe, il va être basé à Brest où la réorganisation de septembre 1940 l’affecte au groupement de soutien de la Flotte de l’Atlantique.

En temps de paix, il va service de navire hydrographe dans l’Atlantique et dans la Manche alors qu’en temps de guerre, il va service de patrouilleur et d’escorteur.

Du 5 janvier au 15 mars 1943, l’aviso-hydrographe est échoué au bassin Tourville de l’Arsenal de Brest pour subir son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 25 mars, sortant pour essais du 26 au 28 mars puis pour remise en condition du 30 mars au 15 avril 1943.

Le Beautemps-Beaupré va aussi assurer une autre mission, celle d’escorteur pour sous-marins lors de leur transit entre leur chantier constructeur, leur port d’armement _Cherbourg_ et leur base opérationnelle _Brest_ .

Le 6 octobre 1943, l’aviso quitte Cherbourg en compagnie du sous-marin La Martinique avec qui il rallie Brest.  Cinq mois plus tard, il récidive, escortant les sous-marins Ile de France et Ile de Ré de Nantes à Cherbourg (14-15 mars 1944) puis après une mission hydrographique en Manche et en mer du Nord retrouvant Cherbourg le 12 août 1944 pour prendre en charge les deux sous-marins sus-nommés pour les escorter de Cherbourg à Brest (13 août).

Le 15 avril 1945, le Beautemps-Beaupré quitte Brest pour un exercice commun avec les torpilleurs d’escadre Frondeur et Fougueux et les aviso-dragueurs L’Impétueuse, La Capricieuse, La Batailleuse et La Boudeuse (3ème DEL).

Après une école à feux du 15 au 22 avril, les sept navires font escale à Lorient du 23 au 27 avril avant un entrainement à la défense aérienne à la mer du 28 avril au 8 mai 1945, les navires se ravitaillent à Lorient le 9 mai avant d’enchainer par un entrainement à la défense des convois, les aviso-dragueurs protégeant le Beautemps-Beaupré contre les torpilleurs d’escadre et ce du 10 au 17 mai. Après un nouveau ravitaillement à Lorient le 18 mai, les sept  navires effectuent un exercice de synthèse du 19 au 26 mai, rentrant à Brest le lendemain 27 mai 1945.

Du 10 janvier au 11 mars 1946, il est échoué au bassin Tourville pour un nouveau grand carénage, sortant pour essais les 15 et 16 mars avant remise en condition du 18 au 24 mars. Du 25 mars au 4 avril 1946, le Beautemps-Beaupré sort avec le torpilleur léger Le Kabyle pour un entrainement au combat antisurface qui participe à sa remise en condition.

Le 10 août, l’aviso colonial Beautemps-Beaupré sort en compagnie du Frondeur pour un entrainement de six semaines. Après une école à feux du 10 au 18 août, les deux navires font escale à Lorient du 19 au 24 août avant un entrainement au combat antisurface du 25 août au 2 septembre et une escale à Saint-Nazaire du 3 au 7 septembre.

Après un entrainement à la défense aérienne à la mer du 8 au 17 septembre, les deux navires rallient Lorient pour ravitaillement et pour préparer un exercice de raid amphibie.

Le Beautemps-Beaupré embarque à Lorient une compagnie de fusiliers marins pour un raid amphibie contre Noirmoutier défendu par une compagnie du 601ème Groupe d’Infanterie de l’Air normalement basé à Reims.

L’aviso escorté par le torpilleur force la passe du port de Noirmoutier et débarque ses fusiliers-marins qui vont s’emparer de l’île après une longue résistance des fantassins de l’air, rapidement débordé par la puissance de feu de l’aviso et du torpilleur. Après une escale à La Pallice du 19 au 24 septembre, le torpilleur d’escadre et l’aviso rentrent à Brest le lendemain.

Du 15 au 27 mars 1947, le Beautemps-Beaupré sort pour un entrainement commun avec le croiseur léger Georges Leygues, les deux navires se livrant à une série de joutes, l’aviso jouant soit un
cargo rapide à protéger ou un raider à détruire.

Les deux navires font escale à Saint-Malo du 28 mars au 2 avril avant un nouvel exercice avec école à feu du 3 au 12 avril, les deux navires rentrant à Brest le 14 avril 1947.

Le 1er septembre 1948, le Beautemps-Beaupré cesse d’être un navire hydrographe pour redevenir un aviso comme les autres. Il reste stationné à Brest mais se tient prêt à mener des missions de combat.