Le Conflit (60) Europe Occidentale (26)

La Belgique comme en 1914 !

Rappel (1) : ordre de bataille de la Belgique

Armée de Terre

NdA : liste des corps d’armées selon leur position du nord au sud, des Pays-Bas à la France

-Un état-major

-Réserve stratégique : Quatre Divisions d’Infanterie placées hors rang au sein de la réserve stratégique : 1ère, 14ème, 16ème et 18ème DI, 9ème Corps d’Armée (9ème CA) dit Corps de Cavalerie : 1ère et 2ème Divisions de Cavalerie (divisions dites «pétrole-picotin»)

-2ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 4ème Division d’Infanterie (4ème DI) et 7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-4ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 2ème Division d’Infanterie (2ème DI) et 3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-5ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 12ème Division d’Infanterie (12ème DI) et 15ème Division d’Infanterie (15ème dI)

-7ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 5ème Division d’Infanterie (5ème DI) et 10ème Division d’Infanterie (10ème DI)

-3ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 9ème Division d’Infanterie (9ème DI) et 11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-8ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 6ème Division d’Infanterie (6ème DI) et 8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-6ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 13ème Division d’Infanterie (13ème DI) et 17ème Division d’Infanterie (17ème DI)

-1er Corps d’Armée des Ardennes (1er CAA) : unités d’appui et de soutien, 1ère Division de Chasseurs Ardennais et 2ème Division de Chasseurs Ardennais

Aviation de l’Armée de Terre

-Un état-major

-1er régiment (chasse) : un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Hawker Hurricane et un groupe de seize Renard R-36M soit un total de soixante-quatre chasseurs

-2ème régiment (chasse) : un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Supermarine Spitfire et un groupe de seize Bréguet Br700C2 soit un totale de soixante-quatre chasseurs.

-3ème régiment (bombardement) : un groupe de seize bombardiers légers Douglas DB-7 et trois groupes de seize Lioré et Olivier Léo 451 soit un total de soixante-quatre appareils

-4ème régiment (attaque) : deux groupes de seize Caproni Ca.313, un groupe de seize Renard R-40A et un groupe de Loire-Nieuport LN-430 soit un total de soixante-quatre appareils.

-5ème régiment (reconnaissance) : deux groupes de seize Bréguet Br694, un groupe de seize Renard R-31B et un groupe de seize Renard R-40B soit un total de soixante-quatre appareils

-6ème régiment (observation et coopération) : deux groupes de seize Renard R-40B et deux groupes de seize Dewoitine D-720 soit un total de soixante-quatre appareils.

-Des avions d’entrainements

-Des avions de transport fournis à la demande par la Sabena

Corps Naval Belge

-Un état major implanté à Ostende

-Le croiseur-éclaireur Léopold 1er hors rang et navire-amiral du CNB

-La 1ère flottille de torpilleurs : torpilleurs légers Genk Liège Bruxelles Zeebrugge

-2ème et 3ème flottilles de torpilleurs : huit vedettes lance-torpilles chacune, la première disposant des V-1 V-3 V-5 V-7 V-9 V-11 V-13 V-15 et la seconde des V-2 V-4 V-6 V-8 V-10 V-12 V-14 et V-16.

-4ème groupe de patrouilleurs-dragueurs : patrouilleurs-dragueurs A-1, A-2 et A-4.

-Groupe de soutien : pétrolier Wallonie cargo Flaminsch Transport côtier Yser, châlutiers réquisitionnés

-Flottillle Aéronavale : quatre Supermarine Walrus et six Latécoère Laté 298

Rappel (2) : unités terrestres alliées engagées en Belgique

En vertu de la manœuvre AUSTERLITZ, les unités alliées du Groupe d’Armées n°1 entrent en Belgique pour une toujours risquée bataille de rencontre avec les unités allemandes.

On espère que les belges vont tenir suffisamment longtemps pour éviter que les DI n’aient à combattre pour s’installer sur la ligne prévue à savoir la rivière Dyle (même si secrètement le général Villeneuve espérait atteindre pourquoi pas la frontière belge!) et attendre de pied ferme le hun/fridolin/boche.

Si la 2ème Armée reste en France, les autres unités (7ème Armée, BEF, 1ère Armée et 9ème Armée) passant en Belgique, couvert par les unités motomécaniques.

7ème Armée

Zone de responsabilité : Dunkerque-Armentières

-407ème, 417ème, 427ème et 437ème régiments de pionniers

-7ème et 17ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°507 (GBCC n°507) : 7ème BCC (45 FCM-42), 17ème BCC : (45 Renault R-40) 32ème BCC (45 FCM-42) et 43ème BCC (45 Renault R-40)

-Parc des engins blindés n°7

-Différentes unités du génie, des transmissions et du train avec trois compagnies hippomobiles et des compagnies de transport équipés de camions, d’autos et d’autocars; des unités d’intendance et de santé ainsi que des unités de gendarmerie pour maintenir l’ordre dans les arrières et gérer les éventuels prisonniers.

-7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC) organisé en un état-major, une batterie hors rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipés de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-1er Corps d’Armée (1er CA) : 601ème régiment de pionniers, 1er GRCA (douze AMX-42, seize automitrailleuses AM modèle 1940P + fusiliers motocyclistes), 101ème RALT (deux groupes de
105L modèle 1936S et un groupe de 155 GPF-T), unités du génie et de soutien

-5ème GRDI : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-25ème Division d’Infanterie Motorisée (25ème DIM) 

-12ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (12ème GRDI) : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (27ème GRDI) : vingt FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :

18ème Corps d’Armée (18ème CA) : 618ème régiment de pionniers, 18ème GRCA (douze AMX-42, dix-huit AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 115ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1917S), unités du génie et de soutien.

-2ème GRDI : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) 

-68ème GRDI : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P

-60ème Division d’Infanterie (60ème DI) :

-59ème GRDI : vingt chars légers AMX-44 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI) 

British Expeditionnary Force (BEF)

-Etat-major implanté à Lille

-Deux régiments d’artillerie légère

-Deux régiments d’artillerie de campagne

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-Trois régiments antichars

-Deux régiments de cavalerie

-1st British Corps : 1st Infantry Division, 1st Canadian (Infantry) Division et 44th «Home Counties» Division

-2nd British Corps : 2nd Infantry Division, 3rd Infantry Division et 48th «South Middland» Division

-3rd British Corps : 4th Infantry Division, 6th Infantry Division 50th «Northumberland» Division et 46th North Middland Division (en réserve)

-1st British Armoured Corps : 1st Armoured Division (UK) et 2nd Armoured Division (UK)

1ère Armée

Secteur opérationnel : Condé sur l’Escaut à Fourmies

-401ème, 411ème et 421ème régiments de pionniers

-1ère et 11ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°501 (GBCC n°501) : 1er BCC  (45 Renault R-40) 11ème BCC (45 Renault R-35 mod), 24ème BCC (45 FCM-42) et 34ème BCC (45 FCM-42)

-Parc des engins blindés n°1

-Des unités du génie, de transmissions et de soutien logistique

-1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC) organisé comme les autres en un Etat-Major, une Batterie Hors-Rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-2ème Corps d’Armée (20ème CA) : 602ème régiment de pionniers, 2ème GRCA ( 20 AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 105ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918), différentes unités du génie et de soutien.

-7ème GRDI (vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P)

-1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM) 

-92ème GRDI (vingt AMX-44 et vingt-huit AM modèle 1940P)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA) 

-19ème Corps d’Armée (19ème CA) : 619ème Régiment de Pionniers, 19ème GRCA ( 20 AMX-42, 16 automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes), 106ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155L modèle 1945S) et unité du génie et de soutien

-4ème GRDI (vingt chars légers FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P)

-15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM) 

-80ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et ving-huit AM modèle 1940P)

-1ère Division Marocaine (1ère DM) 

-20ème Corps d’Armée (20ème CA) : 620ème Régiment de Pionniers, 20ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit AM modèle 1940P), 104ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm GPF-T) et unité du génie et de soutien.

-3ème GRDI (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P)

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) 

-95ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B)

-5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (5ème DINA) 

9ème Armée

NdA Secteur opérationnel : Fourmies-Sedan

-402ème 403ème 445ème et 481ème régiments de pionniers

-9ème et 19ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°509 (GBCC-509) : 5ème BCC  (45 légers Renault R-35 mod.), 16ème BCC  (45 Renault R-40), 29ème BCC  (45 Renault R-40) et 39ème BCC  (45 Renault R-40)

-La 3ème brigade de spahis est rattaché directement à l’état-major de la 9ème armée mais peut être mis à disposition pour emploi à l’un des trois corps d’armée.

-102ème Division d’Infanterie de Forteresse

-Unités du génie, des transmissions, de soutien

-9ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (9ème GAAC) organisé en un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-3ème Corps d’Armée (3ème CA) : 3ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39, vingt-huit AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 102ème RALA/T (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm GPF-T), 361ème RALP (deux groupes de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm GPF-T), différentes unités du génie et de soutien.

-1er GRDI : (vingt FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM) :

-30ème GRDI (vingt FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI) 

-4ème Corps d’Armée (4ème CA) : 604ème Régiment de Pionniers (604ème RP), 4ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39, vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P sans oublier des fusiliers motocyclistes), 111ème RALCH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 1155L modèle 1945S) et des unités du génie et de soutien.

-94ème GRDI : (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P).

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA) 

-24ème GRDI : (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) :

21ème Corps d’Armée (21ème CA) : 621ème Régiment de Pionniers, 21ème GRCA (Hotchkiss H-39 et automitrailleuses AMD-178), 109ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918) plus différentes unités du génie et de soutien.

-66ème GRDI (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit AM modèle 1940P)

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI) :

-9ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178)

-61ème Division d’Infanterie (61ème DI)

Rappel (3) : unités aériennes alliées engagées en Belgique

France

-Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA) : 8ème Escadre de Chasse  (81 Bloch MB-157 et 27 Lockheed H-322 Eclair), GBA I/35 et II/35 (Bréguet Br691 pour le premier et Bréguet Br693 pour le second), GBp I/40 (Loire-Nieuport LN-430), GBM II/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et GR I/35 (Bloch MB-176)

-GAO n°501 (Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°518 (Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA) : 2ème Escadre de Chasse (81 Arsenal VG-33 et 27 Lockheed H-322), 3ème Escadre de Chasse (81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2), GBA II/35 et II/51 (équipés respectivement de Bréguet Br695 et de Bréguet Br693), GBp I/42 et GBp II/42 (Bréguet Br698), GBM II/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et le GR II/35 (Bloch MB-176)

-GAO n°502 : (Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°519 : (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°520 : (Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-Groupement d’Aviation de la 9ème Armée (GRAVIA-IXA) : 1ère Escadre de Chasse : (81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2), le GBp II/40 (Loire-Nieuport LN-430), le GBA I/51 (Bréguet Br691 et 693), le GBM III/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et le GR III/35 (Bloch MB-176)

-GAO n°503 (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°504 (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°521 (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

Royal Air Force (RAF)

L’Armée de l’Air britannique déploie des moyens non négligeables d’abord dépendant directement de l’état-major présent en Grande-Bretagne avant de dépendre d’une force spécifique l’Advanced Air Strike Force (AASF). Cette force occasionnelle comprend les éléments suivants :

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadrons 9, 99, 215 (Vickers Wellington) et 57 (Martin 187 Baltimore).

-9th Tactical Air Wing (9th TAW) : squadron 35 (Hawker Typhoon), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Typhoon), squadron 616 (Bristol Beaufighter)

-17th Fighter Wing : squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk IX) squadron 23 (Bristol Beaufighter Mk IF), le squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk V), le squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk V), squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk V), le squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk V) et le squadron 602 (Spitfire Mk V).

-Unités de coopération : squadron 59 volant (Westland Lysander) squadron 245 (De Havilland Mosquito), squadron 2 (Westland Lysander)

-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)

-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)

Le Conflit (54) Europe Occidentale (20)

Ordre de Bataille (7) : Belgique

Armée de Terre

NdA : liste des corps d’armées selon leur position du nord au sud, des Pays-Bas à la France

-Un état-major

-Réserve stratégique :

-Quatre Divisions d’Infanterie : 1ère, 14ème, 16ème et 18ème DI

-9ème Corps d’Armée (9ème CA) dit Corps de Cavalerie : 1ère et 2ème Divisions de Cavalerie (divisions dites «pétrole-picotin»)

-2ème Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-4ème Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-5ème Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien

-12ème Division d’Infanterie (12ème DI)

-15ème Division d’Infanterie (15ème DI)

-7ème Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI)

-10ème Division d’Infanterie (10ème DI)

-3ème Corps d’Armée

-9ème Division d’Infanterie (9ème DI)

-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-8ème Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-6ème Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

17ème Division d’Infanterie (17ème DI)

-1er Corps d’Armée des Ardennes (1er CAA)

-Unités d’appui et de soutien

-1ère Division de Chasseurs Ardennais

-2ème Division de Chasseurs Ardennais

Aviation de l’Armée de Terre

-Un état-major

-1er régiment (chasse) :

un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Hawker Hurricane et un groupe de seize Renard R-36M soit un total de soixante-quatre chasseurs

-2ème régiment (chasse) :

un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Supermarine Spitfire et un groupe de seize Bréguet Br700C2 soit un totale de soixante-quatre chasseurs.

-3ème régiment (bombardement) :

un groupe de seize bombardiers légers Douglas DB-7 et trois groupes de seize Lioré et Olivier Léo 451 soit un total de soixante-quatre appareils

-4ème régiment (attaque) :

deux groupes de seize Caproni Ca.313, un groupe de seize Renard R-40A et un groupe de Loire-Nieuport LN-430 soit un total de soixante-quatre appareils.

-5ème régiment (reconnaissance) :

deux groupes de seize Bréguet Br694, un groupe de seize Renard R-31B et un groupe de seize Renard R-40B soit un total de soixante-quatre appareils

-6ème régiment (observation et coopération) :

deux groupes de seize Renard R-40B et deux groupes de seize Dewoitine D-720 soit un total de soixante-quatre appareils.

-Des avions d’entrainements

-Des avions de transport fournis à la demande par la Sabena

Corps Naval Belge

-Un état major implanté à Ostende

-Le croiseur-éclaireur Léopold 1er hors rang et navire-amiral du CNB

-La 1ère flottille de torpilleurs : torpilleurs légers Genk Liège Bruxelles Zeebrugge

-2ème et 3ème flottilles de torpilleurs :

huit vedettes lance-torpilles chacune, la première disposant des V-1 V-3 V-5 V-7 V-9 V-11 V-13 V-15 et la seconde des V-2 V-4 V-6 V-8 V-10 V-12 V-14 et V-16.

-4ème groupe de patrouilleurs-dragueurs :

patrouilleurs-dragueurs A-1, A-2 et A-4.

-Groupe de soutien :

pétrolier Wallonie cargo Flaminsch Transport côtier Yser, châlutiers réquisitionnés

-Flottillle Aéronavale :

quatre Supermarine Walrus et six Latécoère Laté 298

Ordre de Bataille (8) : Luxembourg

Quand les allemands attaquent la défense du Grand-Duché est assuré par le Corps des Volontaires Luxembourgeois (CVL), petite unité d’infanterie composée des éléments suivants :

-Un état-major de 25 hommes (plus destiné à l’administration et à l’approvisionement qu’au commandement au combat)

-Une compagnie montée (cavalerie à cheval) de 75 hommes

-440 fantassins répartis en quatre compagnies de 110 hommes dont l’armement se compose de revolvers, de fusils et de quelques mitrailleuses.

Voilà pourquoi après une résistance symbolique le CVL ne put faire autre chose que de capituler après une résistance militairement négligeable mais symboliquement vitale pour la grande-duchesse

Mitteleuropa Balkans (81) Roumanie (11)

La marine roumaine dans le second conflit mondial

Situation de la marine roumaine en septembre 1948

Quand éclate le second conflit mondial, trente-quatre ans après le premier et trente ans après la fin de ce qui aurait du être la «Der des Ders», la marine royale roumaine à plutôt fière allure.

Cette marine littorale dispose de moyens qui impose à la flotte soviétique de la mer Noire et dans une moindre mesure la marine ottomane de ne pas la sous-estimer avec notamment un croiseur léger et trois sous-marins.

Cette marine à pour vocation première la défense des côtes roumaines et le contrôle du Danube, tache délicate avec la présence sur la rive orientale de pays plus ou moins hostiles à la Grande Roumanie.

Voilà pourquoi si la division de la mer Noire à bénéficié d’investissements importants, la flottille du Danube conserve des moyens qui imposent à un ennemi voulant franchir le plus grand fleuve d’Europe centrale et orientale de sérieux problèmes et la nécessité de mobiliser des moyens importants.

En cas d’offensive, la marine roumaine devra couvrir le flanc maritime de l’armée de terre en empêchant une flotte ennemie d’attaquer les arrières ou de bombarder les éléments avancés.

Cela explique l’importance de la guerre des mines pour la marine roumaine qui va dresser dès septembre 1948 d’imposants champs de mines défensifs en liaison avec la marine bulgare, une coopération étonnante quand on sait le différent concernant la Dobroudja. La marine royale roumaine prévoit également des mouillages offensifs au large d’Odessa et de la Crimée pour perturber les mouvements de la flotte soviétique.

La marine royale roumaine c’est aussi comme nous le verrons des défenses côtières puissantes qui dissuaderont la RKKF d’engager ses unités lourdes dans le secteur, une aéronavale réduite mais bien entrainée et une infanterie de marine qui ne tardera à s’attirer le respect des Diables Noirs, l’infanterie de marine soviétique aux célèbres T-Shirt rayés.

Au 5 septembre 1948, la marine roumaine dispose des moyens suivants :

-Croiseur léger navire-amiral NMS Miheai Viteazul

Le destroyer Regele Ferdinand camouflé

-Destroyers NMS Regele Ferdinand et Regina Maria

-Torpilleurs légers NMS Marasesti Marasti Vifor Viscol

-Torpilleurs légers classe Ariete NMS Noduca Sborul Smeul et Vartej

Le Delfinul

-Sous-marins NMS Delfinul Marsuinul Rechinul

-Mouilleurs de mines NMS Amiral Murgescu NMS Vlad Tepes et NMS Domnitor

-Huit Vedettes lance-torpilles

-Bâtiment-base de sous-marins NMS Constansa

-Pétroliers NMS Ploesti et NMS Cluj-Napoca

-Cargo NMS Danubia

-La Flottille du Danube comprend quatre monitors, les NMS Mihail Kogalniceanu Alexandru Lahovari Ion C. Bratianu et Lascar Catargianu mais aussi quatre vedettes acquises auprès des français les NMS Stihi, Dumitrescu, Lepri et Subolocotenet Ghiculea. A cela s’ajoute des patrouilleurs neufs mis en service entre 1947 et 1948 et qui sans le début du conflit auraient remplacé les vedettes anciennement françaises.

Dans les jours qui suivent d’autres navires sont remis en service après une période plus ou moins longue en réserve. Ils ne sont pas de première jeunesse mais peuvent réaliser des missions pas trop exigeantes.

Les hydravions et les avions de l’aéronavale organisent des patrouilles de surveillance et couvrent la mise en place des champs de mines. Ces derniers sont mouillés par l’Amiral Murgescu mais aussi par deux paquebots réquisitionnés et adaptés à cette mission (NMS Vlad Tepes et Domnitor).

Les défenses côtières sont mises en état d’alerte, des travaux défensifs complémentaires les transformant en autant d’ilots inexpugnables (fossés, barbelés, mines, nids de mitrailleuses) qui au delà de la défense stricto sensu des côtes peuvent former autant d’épines dans le flanc d’un ennemi venant du sud ou de l’est.

Les fantassins de marine roumains sont d’abord chargés de défendre les côtes mais très vite et en dépit de l’opposition de l’armée de terre vont se voir offrir un rôle nettement plus offensif comme des coups de main sur des ports ou contre des navires ennemis, inventant sans le savoir les opérations commandos ou renouant avec les descentes du temps de la marine à voile.

Cette unité va s’illustrer par son efficacité à la différence comme nous le verrons d’une autre brigade improvisée mise sur pied avec des équipages réduits au chômage technique par le basculement de la Roumanie dans le camp soviétique.

Au combat !

Si la Marina Regala Romana est plus puissante que son homologue bulgare elle ne peut pas sérieusement contester la domination de la marine soviétique qui dispose en Mer Noire de navires de ligne et de croiseurs.

Elle va choisit une stratégie du faible au fort en harcelant les convois soviétiques voir en menant des missions derrière les lignes ennemies notamment dans le Caucase où on à pu voir des vedettes rapides déposer des hommes dans des zones sous contrôle soviétique.

Elle avait également des missions plus traditionnelle comme des escortes de convois entre Constantsa et Odessa ou encore en direction de la Crimée occupée par des troupes allemandes et des troupes roumaines. Des navires roumains ont pu ainsi opérer depuis Sébastopol après la prise de la ville non sans mal tant les destructions étaient nombreuses.

La marine roumaine menait également des missions d’appui-feu, faisant preuve d’une certaine créativité puisque durant le conflit elle réussit à mettre au point quelques batteries flottantes et autres monitors portant des pièces lourdes. Camouflées, elles constituèrent une vrai nuisance pour l’Armée Rouge qui confia à la marine et à l’armée de l’air le soint de les trouver et de les détruire.

Les hydravions et les avions de l’aéronavale organisent des patrouilles de surveillance et couvrent la mise en place des champs de mines.

Ces derniers sont mouillés par l’Amiral Murgescu mais aussi par des navires marchands réquisitionnés et adaptés à cette mission.

Les défenses côtières sont mises en état d’alerte, des travaux défensifs complémentaires les transformant en autant d’ilôts inexpugnables (fossés, barbelés, mines, nids de mitrailleuses) qui au delà de la défense stricto sensu des côtes peuvent former autant d’épines dans le flanc d’un ennemi venant du sud ou de l’est.

La brigade d’infanterie de marine roumaine est d’abord chargée de défendre les côtes, étant déployés par détachements pour défendre des zones sensibles du littoral roumain en liaison avec l’armée de terre.

C’est clairement un sous-emploi d’une unité qui s’est entrainée de manière intensive pour de véritables opérations de combats.

L’opération BARBAROSSA est l’occasion pour la brigade de montrer ses capacités, occupant dès le 21 juin 1950 à l’aube la rive orientale du Danube sous la forme de têtes de ponts pour permettre un déploiement plus serein des troupes germano-roumaines.

Cette mission effectuée, la brigade va multiplier les coups de main. Dès que le front se stabilisait, les Diables Noirs débarquaient à l’arrière du front pour déstabiliser le dispositif soviétique. Très vite les fusiliers marins soviétiques vont apprendre à respecter leurs homologues roumains.

Cette unité va s’illustrer par son efficacité à la différence comme nous le verrons d’une brigade improvisée mise sur pied avec des équipages réduits au chômage technique par le basculement de la Roumanie dans le camp soviétique.

La marine roumaine va subir de lourdes pertes et fort peu de navires sont encore en service au moment du basculement roumain dans le camp communiste.

Le nouveau gouvernement communiste espère la cession de navires par la RKKF pour continuer la lutte mais Moscou refuse, estimant que la fin de la guerre est proche.

Une partie des équipages forment des unités de fusiliers marins pour combattre en Hongrie où cette brigade de fusiliers marins (Brigada Marinarilor) inexpérimentée dans le combat d’infanterie subit de lourdes pertes.

Des vedettes rapides roumaines vont opérer sur le Danube pour appuyer les troupes au sol roumaines et soviétiques. Certaines étant coulées par des mines larguées par des avions hongrois et allemands.

Elle sera reconstituée à partir de 1957 sous la forme d’une marine littorale (Green Water Navy) avec frégates, sous-marins, vedettes lance-torpilles ainsi que quelques navires amphibies et de soutien, des navires d’abord soviétiques avant que les roumains ne prennent le relais en construisant leurs propres navires.

Le croiseur léger NMS Miheai Viteazul participe à des escortes de convois, bombarde des positions ennemies au sol et attaque des convois côtiers soviétiques notamment ceux évacuant la Crimée en direction de la péninsule de Kerch (ces convois seront peu nombreux, la rapide avance de l’Axe rendant inutile l’évacuation de moyens militaires dans cette direction).

Endommagé à plusieurs reprises, il est coulé le 14 janvier 1953 par l’aviation soviétique alors qu’il couvrait un convoi de renforts en direction d’Odessa. Des bombardiers bimoteurs passent à l’attaque et touchent le croiseur léger à trois reprises. Le croiseur léger s’incline sur tribord puis sombre en quelques minutes ne laissant que fort peu de survivants.

Le NMS Regele Ferdinand est torpillé par un sous-marin soviétique le 7 septembre 1950 (deux torpilles) au large des côtes de Roumanie, le destroyer traquant un sous-marin repéré par un hydravion qui avait tenté sans succès de l’attaquer. En revanche le NMS Regina Maria survit au conflit.

Saisi par les soviétiques au moment du coup d’état communiste, il est interné à Sébastopol puis rendu à la Roumanie en mars 1955. Devenu navire-école sous le nom de Romania, il va jouer ce rôle jusqu’en 1965 quand son usure entraine son retrait du service et sa vente à la démolition.

Sur les quatre torpilleurs de classe Marasesti, deux sont coulés, le Marasesti le 8 octobre 1952 par une mine soviétique au large d’Odessa et le Viscol victime de l’aviation soviétique lors de l’opération PIOTR VELIKYI en septembre 1953 toujours au large d’Odessa. Les deux navires survivent au conflit, opérant au sein de la nouvelle marine roumaine jusqu’à leur désarmement survenu respectivement en 1959 (Marasti) et en 1961 (Vifor).

L’Ariete

Sur les quatre torpilleurs légers classe Ariete (NMS Noduca Sborul Smeul et Vartej), deux sont coulés durant le conflit, le Noduca par des vedettes lance-torpilles soviétiques au large de la Crimée en mars 1953 et le Sborul dans une tempête biblique en octobre 1952.

Le Smeul sévèrement endommagé lors de l’opération PIOTR VELIKY est saisi par les soviétiques lors de la prise d’Odessa qui l’envoient immédiatement à la casse alors que le Vartej refusant de suivre les nouvelles autorités roumaines se réfugiera en Turquie où son équipage sera interné et le navire remis en service dans la marine turque.

Sur les trois sous-marins en service, seul le Delfinul survit au conflit bien qu’il soit saisit en réparations lors du coup d’état communiste. Après inspection les soviétiques estiment qu’il ne leur apporte aucun bénéfice et ordonne que le navire soit démoli.

Le Marsouinul est victime d’une mine……roumaine au large de Constansa le 14 mai 1951 alors que le Rechinul à été coulé par un sous-marin soviétique alors qu’il tentait d’évacuer des commandos roumains engagés derrière les lignes soviétiques en octobre 1952.

Le mouilleur de mines NMS Amiral Murgescu

Le mouilleur de mines NMS Amiral Murgescu survit au conflit. Il est transformé en ravitailleur polyvalent et utilisé par la nouvelle marine roumaine jusqu’à son désarmement en 1974. Il est démoli au début des années quatre vingt.

Les NMS Vlad Tepes et NMS Domnitor ont moins de chance étant coulés respectivement par un sous-marin soviétique le 14 août 1950 et par des avions frappés de l’étoile rouge le 8 août 1951.

Le Bâtiment-base de sous-marins NMS Constansa est coulé par l’aviation soviétique lors du bombardement de Constansa le 17 juin 1953, trois bombes provoquant l’explosion des torpilles embarquées à bord. Le navire chavire dans le port et coule. L’épave est relevée après guerre et démolie.

En ce qui concerne les navires de soutien, le pétrolier Ploesti va passer le conflit à alimenter des dépôts situés à Odessa et en Crimée. A plusieurs reprises il échappe aux attaques soviétiques qu’elles soient sous-marines, aériennes ou navales mais sa chance l’abandonne le 4 octobre 1952 quand il saute sur une mine mouillée à l’entrée du port de Sébastopol.

Une brèche de 5m de long sur 3m de large entraine son naufrage, suffisamment lent pour permettre aux 45 membres d’équipage d’évacuer même si huit d’entre-eux blessés succomberont à leurs blessures.

Le NMS Cluj-Napoca était à Odessa quand les soviétiques lancent l’opération PIOTR VELIKYI et plus précisément le volet aéroporté baptisé PETERHOF. Deux divisions aéroportées (et une brigade qui sera aérotransportée) sont larguées sur la ville, largages précédés et accompagnés de bombardements navals et aériens.

Le pétrolier roumain allait appareiller au moment où retentit une alerte aérienne. Il appareille en urgence dans l’espoir d’échapper au feu de Wotan mais répéré par un navire soviétique il est la cible de tirs d’artillerie de marine mais aussi de l’aviation qui délaisse un temps l’attaque du port pour inscrire ce navire sur ce tableau de chasse. Dans des circonstances incertaines le navire est touché, chavire, explose et coule en quelques secondes ne laissant aucun survivant.

Le cargo Danubia à lui plus de chance. Sabordé à Sébastopol pour ne pas tomber aux mains des soviétiques, il est relevé par les soviétiques, remis en état et remis en service sous le nom de Prut. Il aurait été désarmé en 1975 et démoli.

La marine roumaine va mettre en œuvre vingt-quatre vedettes lance-torpilles de différents types, ces navires étaient considérés par les soviétiques comme la principale nuisance venant de la marine royale roumaine.

Sur ce total seize ont été perdues durant la guerre (huit par l’aviation, deux par des mines, deux par des batteries côtières et quatre par leurs homologues), les huit dernières usées sont rassemblées dans le port de Constansa et brûlées car considérées comme surplus.

En ce qui concerne la flottille du Danube cette dernière va opérer en soutien des troupes roumaines opérant en URSS. Quand le front se révéla trop éloigné, elle se retrouva sa mission première de sécurisation. Elle protégea la navigation sur le plus grand fleuve européen.

La menace principale étant la mine, elle du transformer une partie de ses moyens pour détruire les mines larguées par des avions occidentaux puis soviétiques et qui causèrent son lot de pertes.

Aux mines s’ajouta la menace des commandos, les britanniques des SBS lançant plusieurs attaques sur les ponts du Danube imposant certaines contre-mesures (filets, vedettes rapides).

En ce qui concerne la Flottille du Danube, les quatre monitors connaissent des sorts différents. Le Mihaail Kogalniceanu transformé en 1918 en monitor hauturier participe à la défense des Bouches du Danube. On envisage un temps de l’envoyer en Crimée mais les roumains y renoncent craignant un naufrage au cours du transit.

Il va donc opérer dans la zone des bouches du Danube pour sécuriser une artère vitale pour l’effort de guerre roumain en particulier et de l’Axe en général. Il est coulé par l’aviation soviétique le 17 octobre 1953, deux bombes l’envoyant ad patres.

L’Alexandru Lahovari endommagé par une tempête est saisi par les soviétiques lors du basculement de la Roumanie. Très usé, il est utilisé comme ponton d’allégement par les soviétiques avant d’être envoyé à la casse en 1957.

L’Ion C. Bratianu est coulé par l’aviation soviétique le 4 mars 1953 alors que le Lascar Catargianu est victime d’une mine larguée dans le Danube par des bombardiers britanniques le 19 décembre 1952.

Les quatre vedettes (NMS Stihi Dumitrescu Lepri Sublocotenent Ghiculea) sont toutes coulées au combat alors que sur les six patrouilleurs mis en service en 1947/48 quatre sont détruits, les deux derniers saisis par les soviétiques étant rendus en 1959 à la Roumanie pour les utiliser comme navires pour garde-frontières jusqu’à leur retrait au cours des années soixante-dix.

Heinkel He114

En septembre 1948 l’Aéronavale roumaine dispose dispose de quatre squadrons, le squadron 101 disposant de huit hydravions Fiat RS-16 (qui ont remplacé les Savoia SM-62 et S.59 en service en septembre 1939), le squadron 102 disposant de dix hydravions Heinkel He-114, le squadron 53 disposant de huit Hawker Hurricane de chasse et le squadron 16 équipé de huit Reggiane Re-2003C.

CANT Z-501

Durant le second conflit mondial un cinquième squadron, le squadron 103 est créé avec des hydravions CANT Z-501 suivit par un sixième squadron, le squadron 104 volant sur des bimoteurs Bristol Blenheim.

Ces six squadrons vont opérer au dessus de la mer Noire. Ils vont assurer la surveillance des côtes, la couverture et l’éclairage des convois, le mouillage de mines mais aussi l’assaut aéromaritime, les appareils d’assaut (Fiat RS-16 et Bristol Blenheim ces derniers vont être remplacés par des Junkers Ju-88) escortés par des Hawker Hurricane (remplacés au cours du conflit par des Focke-Wulf Fw-190) coulant 9800 tonnes de navires marchands soviétiques mais se montrant peu efficace face à la marine soviétique.

L’aéronavale roumaine subit de lourdes pertes face à la montée en puissance de l’aviation soviétique. Elle peine même à remplacer les appareils détruits, l’armée de l’air roumaine n’hésitant pas à détourner certaines livraisons d’appareils pour l’aviation de la marine roumaine. Les rares avions et hydravions encore présents en avril 1954 sont pour la plupart envoyés à la casse car trop usés ou trop anciens pour être d’un quelconque usage.

La brigade d’infanterie de marine comprend en septembre 1948 un état-major, une compagnie de commandement et de soutien, trois bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie légère, une compagnie antichar, une compagnie antiaérienne, une compagnie du génie et un peloton d’autos blindées.

Les trois bataillons d’infanterie disposent d’une compagnie de commandement et de soutien, quatre compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes (mitrailleuses , mortiers, canons antichars légers) et opèrent à la fois comme une infanterie amphibie mais aussi comme infanterie légère.

Après avoir opéré sur les rives de la mer Noire, la brigade s’installe en Crimée et plus précisément sur la côte sud et plus précisément à Yalta où une base est implantée.

Depuis cette base, la brigade va mener des raids en direction des côtes sous contrôle soviétique notamment dans le cadre de l’opération FRIEDRICH.

Après la contre-attaque soviétique, les diables noirs roumains vont opérer comme pompiers et comme anges-gardiens, freinant les attaques soviétiques et récupérant des soldats isolés.

Repliés sur la Crimée, elle combat dans le cadre de l’opération PIOTR VELIKYI (volet GANGUT), se montrant toujours aussi redoutable au point qu’on racontait que certains Frontoviki hésitait à attaquer les secteurs tenus par les fusiliers marins roumains un peu comme les croisés de la 4ème croisade se gardèrent d’attaquer les secteurs des remparts de Constantinople venus par la garde varègue.

Elle subit des pertes importants mais profite du manque d’allant des soviétiques pour se replier sur Sébastopol et évacuer jusqu’en Roumanie.

Profitant du chaos ambiant qui annonce le coup d’état communiste, la brigade se replie dans le nord de la Roumanie pour se reconstituer, reconstitution difficile suite au coup d’état du 25 septembre 1953.

la brigade choisit de lier son sort aux allemands et va combattre jusqu’à la capitulation allemande, terminant en Hongrie. Des prisonniers roumains sont envoyés en Roumanie où certains sont sommairement exécutés mais beaucoup parviennent à rallier la France, certains s’engageant dans la Légion Etrangère où il vont combattre dans la première guerre du Vietnam notamment.

Organisation

-Un Etat-Major installé à Bucarest

-Escadre de la Mer Noire

-Croiseur léger et navire-amiral NMS Miheai Viteazul placé hors rang

-1ère flottille de torpilleurs : destroyers NMS Regele Ferdinand et Regina Maria

-2ème flottille de torpilleurs : torpilleurs légers NMS Marasesti Marasti Vifor Viscol

-3ème flottille de torpilleurs : Torpilleurs légers NMS Noduca Sborul et Smeul

-4ème flottile de torpilleurs : vedettes lance-torpilles

-Force sous-marine : -Bâtiment-base de sous-marins NMS Constansa (navire-amiral) et les sous-marins NMS Delfinul Marsuinul Rechinul

-Force de soutien : Mouilleurs de mines NMS Amiral Murgescu NMS Vlad Tepes et NMS Domnitor, pétroliers NMS Ploesti et NMS Cluj-Napoca, cargo NMS Danubia

-Flottille du Danube

-Monitors NMS Mihail Kogalniceanu Alexandru Lahovari Ion C. Bratianu et Lascar Catargianu

-Quatre vedettes fluvialees NMS Stihi, Dumitrescu, Lepri et Subolocotenet Ghiculea.

-Six patrouilleurs fluviaux type BRP-1 (BRP = barca de patrulare fluvială/patrouilleur fluvial)

-Des navires auxiliaires fluviaux (barges, pontons, remorqueurs)
Commandant de l’Aviation de la Marine (comandă de aviație navală)

-Squadron 101 : huit hydravions Fiat RS-16

-Squadron 102 : dix hydravions Heinkel He-114

-Squadron 53 : huit Hawker Hurricane

-Squadron 16 : huit hydravions Reggiane Re-2003C

-Squadron 103 (mars 1949) : huit CANT Z-501

Bristol Blenheim en vol

-Squadron 104 (septembre 1950) : huit Bristol Blenheim (ex-armée de l’air)

Commandement de la Défense Côtière

-Un régiment de génie maritime

-Une division d’artillerie côtière à trois brigades

-Une brigade d’infanteria marina

Benelux (51) Belgique (12)

Patrouilleurs-dragueurs type A-1

La Sétoise (P651)

La Sétoise. Les patrouilleurs type A-1 du CNB s’en ont librement inspirés

Quand le Corps de Marine est mis sur pied à l’automne 1939, il utilise une flotte hétéroclite de chalutiers et autres navires de différents provenance. Cette flotte est encore présente en mai 1949 sous la forme de six chalutiers qui sont les navires à tout faire du CNB.

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Benelux (49) Belgique (10)

Organisation

Le Corps Naval Belge est organisé en mai 1949 de la façon suivante :

-Un état major implanté à Ostende

-Le croiseur-éclaireur Léopold 1er hors rang et navire-amiral du CNB

-La 1ère flottille de torpilleurs : torpilleurs légers Genk Liège Bruxelles Zeebrugge

-2ème et 3ème flottilles de torpilleurs : huit vedettes lance-torpilles chacune

-4ème groupe de patrouilleurs-dragueurs : patrouilleurs-dragueurs A-1, A-2 et A-4.

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11-Torpilleurs d’escadre (25)

Le Forbin

Le torpilleur d'escadre Forbin en pleine évolution

Le torpilleur d’escadre Forbin en pleine évolution

-Le Forbin est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée sur leur site du Havre  le 29 juin 1927 lancé le 17 juillet 1928 et admis au service actif  le 12 décembre 1930.

A son admission au service le Forbin est affecté à la 9ème DT à Toulon, retrouvant ses sister-ship Le Foudroyant, le Brestois et le Boulonnais.

Le 1er octobre 1934, les 7ème, 9ème et 11ème DT sont dissoutes et la majorité des torpilleurs de ces divisions confiés aux groupes de complément. Le Forbin lui participe à la reformation d’une 1ère DT en compagnie de La Palme, de La Railleuse et du Brestois. A partir du 1er novembre 1935, la 1ère DT est composée du Forbin, de La Palme et du Mars.

Le Forbin participe comme tous les autres torpilleurs participent aux opérations liées à la guerre d’Espagne. Il surveille ainsi la ligne aérienne Marseille/Alger à l’automne 1937 puis est détaché au Maroc en compagnie du Basque, formant la 9ème DT et chargée de patrouiller dans le secteur de Tanger à partir de mars 1938.

Les missions liées à la crise espagnole consistent souvent à empêcher l’arraisonnement de navires français par des patrouilleurs et des navires nationalistes. Le Forbin montre ainsi les dents pour empêcher l’arraisonnement du cargo Grand-Quevilly avec l’aide du Basque. La mise en place d’un patrouille permanente d’un torpilleur dans le détroit de Gibraltar stoppera ces arraisonnements.

Si la fin de la guerre d’Espagne en avril 1939 voit la démobilisation des réservistes rappelés en septembre 1938 suite à la crise des Sudètes, les deux torpilleurs de la 9ème DT (Basque Forbin) restent à effectif de guerre, patrouillant depuis Tanger. Ils cohabitent avec des navires anglais, espagnols, allemands et italiens ce qui occasionne parfois frictions et bagarres dans les bars de la Casbah.

Quand la guerre de Pologne éclate en septembre 1939, le Forbin est toujours détaché à Casablanca mais il ne s’y attarde guère puisqu’il remonte sur Brest pour subir un carénage au mois d’octobre. De retour quelques semaines plus tard, il reprend ses missions d’escorte et de patrouille, missions qu’il va assurer jusqu’à la fin du conflit et plus généralement jusqu’à la fin de 1939.

Le Forbin commence l’année 1940 par un entrainement de division du 5 au 27 janvier 1940 en compagnie de son sister-ship Basque, les deux  torpilleurs faisant escale à Tanger du 28 janvier au 2 février avant de rentrer à Casablanca le 4 février 1940 à l’aube.

Les deux torpilleurs enchainent ensuite par une école à feux du 10 au 17 février puis par un entrainement commun avec la 8ème DT du 22 février au 21 mars,  les deux divisions faisant escale à Casablanca du 22 au 27 mars avant que la 8ème DT ne rentre ensuite à Oran.

Après un entrainement de division du 5 au 30 avril, le Forbin et le Basque font escale à Agadir du 1er au 5 avant de rentrer à Casablanca le 6 mai et si le Basque est indisponible suite à une avarie mécanique, le Forbin lui sort pour une école à feux du 13 au 18 mai, fait escale à Tanger du 19 au 22 mai avant de rentrer à Casablanca le 24 mai 1940.

Le Forbin participe ensuite aux essais (30 mai au 2 juin) puis à la remise en condition (3 au 15 juin) du Basque. Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 16 juin au 7 juillet, sortant pour essais du 8 au 11 juillet et pour remise en condition du 13 au 25 juillet, à chaque fois en compagnie du Basque.

Après avoir effectué un entrainement au combat antisurface du 2 au 12 août, le Forbin participe aux essais (18 au 21 août) et à la remise en condition (23 août au 2 septembre) du Basque, les deux torpilleurs de la 9ème DT quittant deux jours plus tard Casablanca pour rallier sa nouvelle base de Mers-El-Kébir, la 9ème DT étant intégrée à la 3ème flottille de la 4ème Escadre (Flotte de la Méditerranée).

Du 12 au 30 septembre, la 9ème DT participe à un exercice commun avec la 8ème DT. Après une escale à Tunis du 1er au 4 octobre, la 3ème FT effectue un entrainement avec la 11ème DT du 5 au 13 octobre, les deux divisions faisant une escale à Bizerte du 14 au 17 octobre, se séparant alors, la 3ème FT rentrant à Mers-El-Kébir le 19 octobre 1940.

Le Forbin et le Basque, les deux torpilleurs d’escadre de la 9ème DT terminent l’année par un entrainement de division du 27 octobre au 3 décembre puis par deux écoles à feux (5 au 10 décembre et 15 et 20 décembre), écoles à feux séparées par une escale à Alger du 11 au 14 décembre. Rentrés à Mers-El-Kébir le 16 décembre, ils restent au port jusqu’à la fin de l’année civile.

Les deux torpilleurs de la 9ème DT subissent une période d’entretien à flot du 2 au 12 janvier, sortant pour essais du 13 au 16 janvier puis pour remise en condition du 17 au 25 janvier 1941.

L’année 1941 commence donc réellement pour le Forbin et le Basque le 5 février quand les deux «1500 tonnes» appareillent pour un entrainement de division qui les occupent jusqu’au 2 mars, les deux navires faisant escale à Tunis du 3 au 10 mars, rentrant le lendemain 11 mars à Mers-El-Kébir.

Après une école à feux exécutée du 18 au 25 mars, la 9ème DT effectue un entrainement commun avec la 2ème DEL du 27 mars au 10 avril, les six navires faisant escale à Alger du 11 au 16 avril avant de rentrer le lendemain à Mers-El-Kébir puis un entrainement avec la 8ème DT du 24 avril au 28 mai 1941

Après une école à feux du 5 au 12 juin et un entrainement au combat antisurface du 18 au 25 juin _deux entrainements entrecoupés d’une escale à Bizerte du 13 au 17 juin_, le Forbin et le Basque rentre à Mers-El-Kébir le 19 juin.

Alors que le Basque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage, le Forbin sort pour entrainement du 27 juin au 5 juillet, faisant escale à Tunis du 6 au 11 juillet avant de rentrer le lendemain 12 juillet à Mers-El-Kébir.

Le Forbin est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 19 juillet au 9 août, cette indisponibilité étant l’occasion de renforcer la DCA,les canons de 37mm modèle 1925 et les mitrailleuses de 13.2mm sont remplacés par quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40, tous en affûts simples.

Il sort ensuite pour essais (10 au 13 août) et pour remise en condition (15 au 29 août), à chaque fois en compagnie de son compère le Basque, les deux torpilleurs faisant escale à Alger du 30 août au 2 septembre et à Tunis du 3 au 7 septembre avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 8 septembre 1941.

Le Forbin et le Basque effectuent pour terminer l’année deux entrainements de division, le premier du 16 septembre au 8 novembre et le second du 17 novembre au 18 décembre 1941. Il termine l’année civile au port.

Après une école à feux du 2 au 8 janvier, le Forbin se ravitaille à Mers-El-Kébir puis met cap sur Toulon où il arrive le lendemain 9 janvier pour subir un grand carénage. Outre une remise en état complète, le Forbin reçoit un Asdic, un radar de navigation et un radar de veille combinée. Il est pour cela échoué au bassin Vauban (n°6) du 10 janvier au 25 février 1942.

Armé pour essais le 4 mars 1942, le Forbin effectue ses essais réglementaires du 4 au 7 mars, se ravitaillant à Toulon puis mettant cap sur Alger où arrivé le 8 mars, il retrouve les 7ème et 8ème DTE avec lesquels ils va réaliser sa remise en condition (9 au 21 mars) avant de rentrer à Mers-El-Kébir.

Il participe ensuite à la fin de cet exercice inter-flottilles en participant à une école à feux du 26 mars au 2 avril, un entrainement DAM du 4 au 10 et un entrainement au combat antisurface du 12 au 21 avril.

Le Forbin, la Tornade, le Typhon, la Tramontane, le Bordelais, l’Alcyon, la Trombe vont participer ensuite à la remise en condition du Basque et ce du 23 avril au 8 mai, les huit torpilleurs faisant escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, se séparant le 22 mai après une parade navale, la 7ème DTE rentrant à Toulon, les 8ème et 9ème DTE à Mers-El-Kébir.

Après un entrainement de division du 1er juin au 4 juillet, le Forbin sort seul pour entrainement du 11 au 21 juillet, rentrant le lendemain 22 juillet 1942 à Mers-El-Kébir. Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 28 juillet au 17 août, sortant pour essais du 18 au 20 août et pour remise en condition du 22 août au 7 septembre, à chaque fois en compagnie du Basque, les deux torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le 8 septembre.

Le Forbin et le Basque effectuent un nouvel entrainement de division du 15 septembre au 14 octobre puis participe à un entrainement commun avec la 8ème DTE du 23 octobre au 10 novembre, les cinq torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le 17 novembre après une ultime escale à Tunis du 11 au 15 novembre.

A l’entrainement de division initialement programmé, le Forbin en raison de l’avarie du Basque substitue une école à feux du 30 novembre au 7 décembre puis après un escale à Gabès du 8 au 12 décembre un entrainement au combat antisurface du 13 au 21 décembre, ralliant Mers-El-Kébir le lendemain 22 décembre 1942.

Le Forbin commence l’année 1943 par un entrainement de division du 12 janvier au 3 février avant un entrainement commun avec le Fortuné, les 1ère et 7ème DTE (venus de Toulon) plus la 8ème DTE du 9 février au 3 mars, les onze torpilleurs  faisant une escale commune en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer dans leurs ports respectifs le 8 mars 1943.

Après un entrainement de division du 15 mars au 11 mai, le Forbin et le Basque participe à un exercice commun avec la 8ème DTE du 20 mai au 24 juin, les deux divisions de torpilleurs d’escadre rentrant à Mers-El-Kébir le 25 juin 1943.

Le Forbin exécute une école à feux du 2 au 12 juillet, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 13 juillet. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 17 juillet au 7 août, sortant pour essais du 8 au 11 août et pour remise en condition du 13 au 30 août, à chaque fois en compagnie de son compère le Basque.

Le 7 septembre 1943, les torpilleurs d’escadre Forbin et Basque appareillent pour une croisière d’instruction au profit d’officiers de marine de réserve de la cinquième région maritime (Premar V Oran), croisière qui va les conduire dans différents ports français de la Méditerranée et ce jusqu’au 27 octobre, date du retour de la 9ème DTE à Mers-El-Kébir.

Le Forbin et le Basque termine l’année par un entrainement commun avec la 8ème DTE et ce du 7 novembre au 14 décembre,  rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 15 décembre 1943. Ils restent au port jusqu’à la fin de l’année civile pour entretien et permissions de l’équipage.

Le Basque et le Forbin commencent l’année 1944 par un entrainement de division du 5 janvier au 4 février, faisant escale à Bonifacio du 13 au 17 janvier, rentrant à leur port le 5 février 1944.

Alors que le Basque est immobilisé pour grand carénage, le Forbin sort pour entrainement, effectuant une école à feux du 12 au 20 février, faisant escale à Sète du 21 au 25 février avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 26 mars au 3 mars, le torpilleur d’escadre faisant escale à Porto-Ota du 4 au 9 mars, rentrant le lendemain 10 mars à Mers-El-Kébir.

Après une courte sortie d’entrainement du 12 au 17 mars, le Forbin se ravitaille à Mers-El-Kébir le 18 mars puis met cap sur Toulon où il arrive le 19 mars afin de subir à son tour un grand carénage, le Forbin étant échoué au bassin Vauban (n°6) du 21 mars au 30 avril 1944, subissant les mêmes travaux que le Basque notamment le renforcement de la DCA.

Armé pour essais le 8 mai 1944, le Forbin effectue ses essais du 9 au 12 mai et sa remise en condition du 14 au 31 mai, à chaque fois en compagnie du Basque, de l’Alcyon et du Bordelais, les quatre torpilleurs faisant escale à Propriano du 1er au 5 juin avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 6 juin 1944.

Après un entrainement de division du 13 juin au 21 juillet 1944, le Forbin effectue une école à feux du 25 juillet au 4 août, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 5 août.

Il est ensuite indisponible du 13 août au 3 septembre, sortant pour essais (4 au 7 septembre) et remise en condition (9 au 23 septembre) à chaque fois en compagnie du Basque, les deux torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le 30 septembre après une escale à Tunis du 24 au 28 septembre.

Le Forbin termine l’année 1944 par un entrainement commun aux 8ème et 9ème DTE du 24 octobre au 25 décembre 1944, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 26 décembre 1944.

L’année 1945 commence pour le Forbin par un entrainement de division avec son compère Basque du 6 janvier au 28 février 1945, les deux torpilleurs rentrant le lendemain  à Mers-El-Kébir puis est suivi par un entrainement commun de la 9ème DTE avec le Bordelais du 7 au 24 mars 1945.

Le 4 avril 1945, la 9ème DTE est dissoute, les torpilleurs d’escadre Basque et Forbin devant assurer la protection du cuirassé Alsace en attendant la disponibilité de torpilleurs d’escadre plus modernes et nettement mieux adaptés que les deux vénérables torpilleurs de type L’Adroit

Le 6 avril 1945, le Forbin et le Basque quittent Mers-El-Kébir, se ravitaillent à Casablanca le 9 avril  1945 avant de rallier Brest le 12 avril où ils retrouvent leur protégé, le nouveau fleuron de la flotte de ligne.

Le cuirassé et les deux torpilleurs sortent pour prendre leurs marques les 14 et 15 avril avant d’appareiller le lendemain pour l’exercice Entente Cordiale en Ecosse qui à lieu du 5 au 15 mai, les navires français et britanniques se séparant après une revue navale à Rosyth le 17 mai 1945, les navires français faisant ensuite escale à Dunkerque du 19 au 22 mai, Cherbourg du 24 au 26 mai avant de rentrer à Brest le 27 mai dans la soirée.

Le cuirassé quitte Brest le 1er juin 1945 en compagnie de ses deux anges gardiens, fait escale au mouillage à Bayonne du 5 au 8 juin, franchit le détroit de Gibraltar le 11 juin,est à Ajaccio le 14 juin avant d’arriver à Toulon le 15 juin 1945.

Les vétérans (près de quinze années de service) vont suivre comme leur ombre le cuirassé, l’accompagnant par exemple à Dakar pour un exercice du 30 septembre au 31 octobre 1945 avant de rentrer à Toulon le 22 novembre 1945.

En 1946, la France et l’URSS en dépit de régimes politiques diamétralement opposés se rapprochent, inquiets de la montée en puissance de l’Allemagne qui à retrouvé les accents menaçants de l’époque hitlérienne. Pour célébrer ce rapprochement, une escadre russe rend visite à la flotte de la Méditerranée à Toulon, renouant avec la visite de l’escadre tsariste en octobre 1893.

Le 4 février 1946 arrive dans le port varois le cuirassé Sovietskaya Ukrainia, le croiseur lourd Kirov et quatre destroyers. Ils sont ouverts au public du 5 au 12 février avant de repartir le 15 février après des exercices avec la marine française.

La France ayant prévu de rendre la pareille à la marine soviétique, les torpilleurs Basque et Forbin vont escorter…………..le Provence, la marine nationale préférant confier l’escorte de l’Alsace à des torpilleurs d’escadre plus modernes en l’occurence les Mameluk et Casque pour des raisons logiques de propagande.

Le Forbin et le Basque sont ainsi à la mer en compagnie du Provence du 1er au 8 mars, du 11 au 18 mars, faisant escale à Nice, Bastia et Marseille avant de rentrer à Toulon le 4 avril 1946.

Alors que le cuirassé est en entretien à flot (5 au 15 avril), le Forbin et le Basque effectuent une école à feux du 6 au 12 avril, rentrant le lendemain à Toulon avant de sortir à nouveau à la mer en compagnie du cuirassé du 16 avril au 7 mai puis du 10 au 27 mai alors que le Provence accompagne cette fois-ci le porte-avions Joffre.

Le Basque et le Forbin effectuent une ultime sortie du 3 au 12 juin avant d’être mis en position de complément le lendemain 13 juin 1946. Les deux compères sont ainsi mouillés dans la Darse Vieille en attendant qu’une décision soit prise sur son sort.

Le torpilleur d’escadre Forbin est officiellement désarmé le 20 juillet 1946.

Il passe au bassin du 21 au 31 juillet puis est condamné le 1er août 1946 sous le numéro Q-24. Il est remorqué au cimetière naval du Bregaillon le 17 août après avoir été un temps mouillé dans la Darse Vieille. Il est vendu à la démolition le 8 janvier 1948 et remorqué à un chantier de démolition de la région toulonnaise et démantelé entre le 20 janvier et le 17 mars 1948 après avoir été échoué sur un slipway.

11-Torpilleurs d’escadre (23)

Le Basque

Le torpilleur d'escadre Le Basque

Le torpilleur d’escadre Le Basque

-Le Basque est mis sur cale Ateliers et Chantiers de la Seine Maritime installés au Trait en Seine-Maritime  le 18 septembre 1926 lancé le 25 mai 1929 et admis au service actif le 7 mars 1931.

A son admission au service actif, le Basque est affecté à la 5ème division de la 1ère escadrille jusqu’au 31 décembre 1931 avant de remplacer l’Amiral Sénès comme navire-amiral de la 1ère escadrille.

Le 1er octobre 1934, la 1ère DT est rebaptisé 2ème DT mais quelques semaines plus tard est formée une 4ème DT composée de L’Adroit, du Basque et du Foudroyant.

Le 5 juillet 1935 est créée au sein de l’Escadre de l’Atlantique la 2ème flottille de torpilleurs dont le navire-amiral est le contre-torpilleur Jaguar. Elle se compose de la 2ème DT (Fougueux Bordelais Frondeur), de la 4ème DT (L’Adroit  Basque Foudroyant) et de la 6ème DT (Cyclone Mistral Siroco) plus un groupe de complément composé des torpilleurs Bourrasque Orage Ouragan et L’Alcyon.

Le 15 août 1936, les divisions de torpilleurs sont réorganisées et le Basque rejoint la 2ème DT également formée du Fougueux et du Frondeur. Il participe aux opérations liées à la guerre d’Espagne notamment en étant déployé dans la zone du Maroc espagnol.

Remis en service, le torpilleur continue ses missions liées à la crise espagnole qui consistent souvent à empêcher l’arraisonnement de navires français par des patrouilleurs et des navires nationalistes, la mise en place d’un patrouille permanente d’un torpilleur dans le détroit de Gibraltar stoppera ces arraisonnements.

Si la fin de la guerre d’Espagne en avril 1939 voit la démobilisation des réservistes rappelés en septembre 1938 suite à la crise des Sudètes, les deux torpilleurs de la 9ème DT (Basque Forbin) restent à effectif de guerre, patrouillant depuis Tanger. Ils cohabitent avec des navires anglais, espagnols, allemands et italiens ce qui occasionne parfois frictions et bagarres dans les ports de la Casbah.

Quand éclate la guerre de Pologne, le Basque est toujours intégré à la 9ème DT placée sous les ordres de Marine-Maroc. Elle est chargée d’escortes sur Dakar mais également sur la zone Casablanca-Gibraltar. Le Forbin devant se faire caréner à Brest, La Trombe puis La Railleuse le remplace.

Quand s’achève la guerre de Pologne, le Basque à retrouvé le Forbin remis en état, celle du Basque ayant eut lieu précédemment.

Le Basque commence l’année 1940 par un entrainement de division en compagnie du Forbin, les deux torpilleurs effectuant une école à feux du 5 au 12 janvier, faisant escale à Mogador du 13 au 17 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 18 au 27 janvier, les deux torpilleurs faisant escale à Tanger du 28 janvier au 2 février, rentrant à Casablanca le 4 février 1940 à l’aube.

Le Basque et le Forbin effectuent une école à feux du 10 au 17 février avant d’enchainer par un entrainement commun avec la 9ème DT du 22 février au 21 mars, les deux divisions faisant escale à Casablanca du 22 au 27 mars avant que la 8ème DT ne rentre ensuite à Oran.

Le 5 avril 1940, la 9ème DT sort pour entrainement de division, le Basque et le Forbin effectuant une école à feux du 5 au 13 avril, faisant escale à Tanger du 14 au 20 avril avant un entrainement au combat antisurface du 21 au 30 avril, faisant escale à Agadir du 1er au 5 mai avant de rentrer à Casablanca le 6 mai 1940.

Victime d’une avarie mécanique, le Basque est indisponible du 8 au 29 mai, sortant pour essais du 30 mai au 2 juin et pour remise en condition du 3 au 15 juin, à chaque fois en compagnie du Forbin.

Le Basque sort pour école à feux du 16 au 25 juin, fait escale à Gibraltar du 26 au 30 juin avant de rentrer à Casablanca le 1er juillet. Il sort ensuite pour les essais (8 au 11 juillet) et pour remise en condition (13 au 25 juillet) du Forbin qui venait d’être indisponible pour entretien et permission de l’équipage.

Le Basque est à son tour indisponible pour permissions de l’équipage du 26 juillet au 17 août, sortant pour essais (18 au 21 août) et pour remise en condition (23 août au 2 septembre) à chaque fois en compagnie du Forbin.

Le 4 septembre 1940, la 9ème DT quitte Casablanca pour sa nouvelle base en l’occurence Mers-El-Kébir où il arrive le 6 septembre. Il est désormais intégré à la 3ème flottille de torpilleurs, groupement rattaché à la 4ème Escadre (Flotte de la Méditerranée).

Du 12 au 30 septembre, la 9ème DT participe à un exercice commun avec la 8ème DT. Après une escale à Tunis du 1er au 4 octobre, la 3ème FT effectue un entrainement avec la 11ème DT du 5 au 13 octobre, faisant une escale à Bizerte du 14 au 17 octobre, se séparant alors, la 3ème FT rentrant à Mers-El-Kébir le 19 octobre 1940.

Le Basque et le Forbin sortent pour entrainement à partir du 27 octobre, effectuant une école à feux du 27 octobre au 4 novembre, une escale à Alger du 5 au 11 novembre et un entrainement au combat antisurface du 12 au 20 novembre  et du 26 novembre au 3 décembre, ces deux phases étant entrecoupées d’une escale à Bône (21 au 25 novembre) les deux torpilleurs d’escadre rentrant à Mers-El-Kébir le 4 décembre 1940.

Le Basque et le Forbin termine l’année 1940 par une école à feux du 5 au 10 décembre puis après une escale à Alger du 11 au 14 décembre du 15 au 20 décembre, rentrant le lendemain à Mers-El-Kébir.

Les deux torpilleurs de la 9ème DT subissent une période d’entretien à flot du 2 au 12 janvier, sortant pour essais du 13 au 16 janvier puis pour remise en condition du 17 au 25 janvier 1941.

Le 5 février 1941, le Basque et le Forbin quittent Mers-El-Kébir pour un entrainement de division, effectuant une école à feux du 5 au 13 février, faisant escale à Alger du 14 au 20 février avant un entrainement au combat antisurface du 21 février au 2 mars 1941. Après une escale à Tunis du 3 au 10 mars, les deux navires rentrent à Mers-El-Kébir le lendemain.

Du 18 au 25 mars, la 9ème DT effectue une école à feux avant d’effectuer un entrainement commun du 27 mars au 10 avril avec la 2ème Division d’Escorteurs Légers (Commandant Bory, du Commandant Delage, du Commandant Duboc et du Commandant Rivière de classe Elan), les six navires faisant escale à Alger du 11 au 16 avril avant de rentrer le lendemain à Mers-El-Kébir.

Du 24 avril au 28 mai 1941, les 9ème et 8ème DT manœuvrent ensemble au large des côtes d’Afrique du Nord.

Le Basque et le Forbin effectuent une école à feux du 5 au 12 juin, faisant escale à Bizerte du 13 au 17 juin avant un entrainement au combat antisurface du 18 au 25 juin, rentrant le lendemain à Mers-El-Kébir.

Le Basque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 juin au 18 juillet 1941, recevant à cette occasion une DCA moderne, les canons de 37mm modèle 1925 et les mitrailleuses de 13.2mm sont remplacés par quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40, tous en affûts doubles.

Il sort ensuite pour essais du 19 au 22 juillet et pour remise en condition du 24 juillet au 7 août 1941, participant ensuite aux essais (10 au 13 août) et à la remise en condition (15 au 29 août) du Forbin, les deux torpilleurs de la 9ème DT faisant escale à Alger du 30 août au 2 septembre et à Tunis du 3 au 7 septembre avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 8 septembre.

Le 16 septembre 1941, le Basque et le Forbin quittent Mers-El-Kébir pour un entrainement de division. Après une école à feux du 16 au 25 septembre, les deux torpilleurs font escale à Bone du 26 au 30 septembre avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 1er au 8 octobre et une  escale à Alger du 9 au 14 octobre.

La 9ème DT effectue ensuite un entrainement à la défense aérienne à la mer du 15 au 25 octobre, se ravitaille à Mers-El-Kébir le 26 octobre avant un exercice de synthèse du 27 octobre au 7 novembre, rentrant à Mers-El-Kébir le 8 novembre 1941.

Le Basque et le Forbin quittent Mers-El-Kébir le 17 novembre pour le dernier entrainement de division de l’année. Après une école à feux du 17 au 25 novembre, les deux torpilleurs font escale à Tunis du 26 au 29 novembre avant un entrainement au combat antisurface du 30 novembre au 6 décembre, un ravitaillement à Mers-El-Kébir le 7 décembre et un entrainement à la défense aérienne à la mer du 8 au 17 décembre, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain.

Après une école à feux du 2 au 8 janvier, le Basque continue seul son entrainement alors que le Forbin gagne Toulon pour subir un grand carénage. Le Basque se ravitaille à Mers-El-Kébir le 9 janvier puis effectue un entrainement au combat antisurface du 10 au 18 janvier, fait escale à Alger du 19 au 23 janvier avant un entrainement à la défense aérienne à la mer du 24 janvier au 2 février, rentrant à Mers-El-Kébir le 3 février 1942.

Le 9 février, la 7ème DTE (Tramontane Tornade Typhon) arrive à Mers-El-Kébir pour un entrainement commun avec  les divisions de torpilleurs d’escadre de la 3ème FTE en l’occurence les 8ème DTE (Le Bordelais La Trombe L’Alcyon) et 9ème DTE (Basque et Forbin).

Le Basque  effectue un premier exercice commun du 12 au 22 février avant de se ravitailler à Mers-El-Kébir puis de rallier Toulon le lendemain 23 février pour subir son grand carénage.

Le Basque subit son grand carénage au bassin Vauban (n°6) du 26 février au 12 avril 1942 pour une remise en état complète et une modernisation de ses capacités notamment son électronique embarquée avec l’installation d’un Asdic, d’un radar de navigation et d’un radar de veille combinée.

Armé pour essais le 16 avril, le torpilleur d’escadre sort pour essais du 17 au 20 avril avant de se ravitailler à Toulon le 21 avril et mettre cap sur Mers-El-Kébir où il arrive le 22 avril.

Les autres torpilleurs vont participer à sa remise en condition du 23 avril au 8 mai, les huit torpilleurs faisant escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, effectuant le 22 mai une parade navale avant de se séparer,  les 8ème et 9ème DTE rentrant le lendemain à Mers-El-Kébir.

Les torpilleurs d’escadre Basque et Forbin sortent pour un entrainement de division le 1er juin, effectuant une école à feux du 1er au 8 juin, faisant escale à Alger du 9 au 12 juin avant un entrainement au combat antisurface du 13 au 20 juin, une escale à Oran du 21 au 25 juin et un entrainement à la défense aérienne à la mer du 26 juin au 4 juillet, rentrant le lendemain 5 juillet à Mers-El-Kébir.

Le Basque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 juillet, sortant pour essais du 28 au 30 juillet puis pour remise en condition du 1er au 15 août. Il participe ensuite aux essais (18 au 20 août) et à la remise en condition (22 août au 7 septembre) du Forbin, les deux torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le 8 septembre 1942.

Le Basque et le Forbin sortent pour un entrainement de division à partir du 15 septembre, effectuant une école à feux du 15 au 22 septembre, se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 23 septembre avant un entrainement au combat antisurface du 24 au 30 septembre, faisant escale à Alger du 1er au 4 octobre avant un entrainement de défense aérienne à la mer du 5 au 13 octobre, rentrant le lendemain à Mers-El-Kébir.

Le 19 octobre, la 9ème DTE quitte Mers-El-Kébir pour Tunis où elle arrive le 22 octobre, retrouvant les torpilleurs de la 8ème DTE pour un exercice commun du 23 octobre au 10 novembre, les cinq torpilleurs faisant escale à Tunis du 11 au 15 novembre avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 17 novembre 1942.

Le 27 novembre, la 9ème DTE aurait du appareiller pour un entrainement de division mais le Basque est victime d’une avarie à l’appareillage et indisponible jusqu’au 21 décembre, sortant pour des essais concluants du 22 au 26 décembre avant remise en condition du 28 décembre 1942 au 7 janvier 1943.

Le Basque et le Forbin sortent pour un entrainement de division à partir du 12 janvier, effectuant une école à feux du 12 au 19 janvier, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 20 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 21 au 28 janvier, faisant escale à Alger du 29 janvier au 2 février, rentrant le lendemain 3 février 1943 à Mers-El-Kébir.

Du 9 février au 3 mars 1943, les deux divisions de la 8ème et de la 9ème DTE participent à un entrainement commun en compagnie du Fortuné, des 1ère et 7ème DTE venus de Toulon, les onze torpilleurs  faisant une escale commune en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer dans leurs ports respectifs le 8 mars 1943.

Le 15 mars, le Basque et le Forbin appareillent pour un nouvel entrainement de division, les deux torpilleurs effectuant une école à feux du 15 au 22 mars puis enchaine après une escale à Alger du 23 au 27 mars par un entrainement au combat antisurface du 28 mars au 5 avril.

Après une escale à Bonifacio du 6 au 11 avril, les deux torpilleurs subissent un entrainement de défense aérienne à la mer du 12 au 21 avril 1943, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 22 avril avant un exercice de synthèse du 23 avril au 4 mai, les deux torpilleurs rentrant à Mers-el-Kébir le 11 mai après une escale à Tunis du 5 au 9 mai 1943.

Le Basque et le Forbin enchainent ensuite par un entrainement commun avec la 8ème DTE du 20 mai au 24 juin, les deux divisions de torpilleurs d’escadre rentrant à Mers-El-Kébir le 25 juin 1943.

Le Basque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 26 juin au 16 juillet 1943, effectuant ses essais du 17 au 20 juillet avant remise en condition du 22 juillet au 5 août. Il participe ensuite aux essais (8 au 11 août) et à la remise en condition (13 au 30 août) du Forbin.

Le 7 septembre 1943, les torpilleurs d’escadre Basque et Forbin appareillent pour une croisière d’instruction au profit d’officiers de marine de réserve de la cinquième région maritime (Premar V Oran).

Le Basque et son compère de la 9ème DTE font escale à Alger du 8 au 11 septembre, à Tunis du 16 au 20 septembre, à Bizerte du 22 au 25 septembre, à Sfax du 28 septembre au 2 octobre, traversent le bassin oriental de la Méditerranée pour faire escale à Lattaquié du 5 au 8 octobre, à Beyrouth du 10 au 14 octobre, à Haïfa du 16 au 20 octobre, se ravitaillent à Bizerte le 24 octobre avant de rentrer le 27 octobre à Mers-El-Kébir.

Le Basque et le Forbin termine l’année par un entrainement commun avec la 8ème DTE et ce du 7 novembre au 14 décembre,  rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 15 décembre 1943. Ils restent au port jusqu’à la fin de l’année civile pour entretien et permissions de l’équipage.

Le Basque et le Forbin commencent l’année 1944 par une école à feux du 5 au 12 janvier, faisant escale à Bonifacio du 13 au 17 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 18 au 25 janvier, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 26 janvier avant un entrainement de défense aérienne à la mer du 27 janvier au 4 février puis rentrent au port le lendemain 5 février.

Le 7 février 1944, le Basque quitte Mers-El-Kébir pour Toulon où il arrive le lendemain 8 février pour un grand carénage. Il est échoué au bassin Vauban (n°6) du 11 février au 20 mars 1944 pour remise en état complète et modernisation de ses capacités militaires.

La coque est grattée, sablée et repeinte, les hélices sont changées, les turbines réalésés, les chaudières retubées, les locaux-vie remis en état. L’électronique est modernisée et la DCA renforcée, les deux canons de 25mm et les quatre canons de 37mm sont remplacés par huit canons Schneider modèle 1941 en quatre affûts doubles modèle 1943.

Armé pour essais le 27 mars 1944, le Basque sort pour essais du 28 au 31 mars, se ravitaille à Toulon le 1er avril avant d’effectuer sa remise en condition du 2 au 16 avril, faisant escale à Ajaccio du 17 au 21 avril avant de rentrer à Mers-El-Kébir le lendemain 22 avril 1944.

Le Basque effectue une école à feux au large d’Oran du 27 avril au 5 mai, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 6 mai avant de rallier Toulon  le lendemain 7 mai. Il y retrouve le Forbin pour participer à ses essais et à sa remise en condition en compagnie également de la 8ème DTE.

Les quatre torpilleurs sortent pour les essais du Forbin du 9 au 12 mai, se ravitaillent à Toulon le 13 mai avant le stage de remise en condition mené du 14 au 31 mai, les quatre torpilleurs faisant escale à Propriano du 1er au 5 juin avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 6 juin 1944.

Le 13 juin 1944, le Basque et le Forbin sortent pour un entrainement de division. Après une école à feux du 13 au 21 juin, les deux torpilleurs font escale à Alger du 22 au 25 juin avant un entrainement au combat antisurface du 26 juin au 2 juillet, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 3 juillet.

Les deux torpilleurs d’escadre enchainent par un entrainement à la défense antiaérienne à la mer du 4 au 11 juillet, un ravitaillement à Mers-El-Kébir le 12 juillet avant un entrainement à la lutte ASM du 13 au 20 juillet en compagnie du sous-marins Orion qui sert de plastron, les deux torpilleurs et le sous-marin rentrant à Mers-El-Kébir le 21 juillet 1944.

Le Basque est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 22 juillet au 12 août 1944, sortant pour essais du 13 au 16 août puis pour remise en condition du 17 août au 1er septembre. Il participe ensuite aux essais (4 au 7 septembre) et à la remise en condition (9 au 23 septembre) du Forbin, les deux torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le 30 septembre après une escale à Tunis du 24 au 28 septembre.

Le Basque et le Forbin sortent pour une école à feux du 7 au 17 octobre, rentrant à Mers-El-Kébir le 18 octobre. Les deux torpilleurs de la 9ème DTE enchainent par un entrainement commun avec la 8ème DTE du 24 octobre au 25 décembre,rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 26 décembre 1944.

Le 6 janvier 1945, le Basque et le Forbin appareillent pour un entrainement de division, exécutant une école à feux du 6 au 16 janvier, faisant escale à Alger du 17 au 21 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 22 au 31 janvier.

Après un ravitaillement à Mers-El-Kébir le 1er février, les deux torpilleurs de la 9ème DTE exécutent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 2 au 12 février avant une escale à Tunis du 13 au 18 février puis de terminer par un entrainement ASM du 19 au 28 février en compagnie du sous-marins Orion, rentrant le lendemain 1er mars à Mers-El-Kébir.

Le 7 mars 1945, la 9ème DTE appareille en compagnie du Bordelais pour un entrainement commun avec une école à feux du 7 au 13 mars, un ravitaillement à Mers-El-Kébir le 14 mars avant un entrainement au combat antisurface du 15 au 23 mars, les trois torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le 24 mars 1945.

Le 4 avril 1945, la 9ème DTE est dissoute, les torpilleurs d’escadre Basque et Forbin devant assurer la protection du cuirassé Alsace en attendant la disponibilité de torpilleurs d’escadre plus modernes.

Le 6 avril 1945, le Basque et le Forbin quittent Mers-El-Kébir, se ravitaillent à Casablanca le 9 avril  1945 avant de rallier Brest le 12 avril où ils retrouvent leur protégé, le nouveau fleuron de notre corps de bataille.

Le cuirassé et les deux torpilleurs sortent pour prendre leurs marques les 14 et 15 avril avant d’appareiller le lendemain pour l’exercice Entente Cordiale en Ecosse, exercice qui à lieu du  5 au 15 mai, les navires français et britanniques se séparant après une revue navale à Rosyth le 17 mai 1945. Les navires français font ensuite escale à Dunkerque du 19 au 22 mai, Cherbourg du 24 au 26 mai avant de rentrer à Brest le 27 mai dans la soirée.

Le 1er juin 1945, le torpilleur d’escadre Basque appareille en compagnie du cuirassé Alsace et du torpilleur Forbin. Les trois navires font escale au mouillage à Bayonne du 5 au 8 juin, franchissent le   détroit de Gibraltar le 11 juin, font escale à Ajaccio le 14 juin avant d’arriver à Toulon le lendemain.

Les vétérans (près de quinze années de service) vont suivre comme leur ombre le cuirassé, l’accompagnant par exemple à Dakar pour un exercice du 30 septembre au 31 octobre 1945 avant de rentrer à Toulon le 22 novembre 1945.

En 1946, la France et l’URSS en dépit de régimes politiques diamétralement opposés se rapprochent, inquiets de la montée en puissance de l’Allemagne qui à retrouvé les accents menaçants de l’époque hitlérienne.

Pour célébrer ce rapprochement, une escadre russe rend visite à la flotte de la Méditerranée à Toulon, renouant avec la visite de l’escadre tsariste en octobre 1893.

Le 4 février 1946 arrive dans le port varois le cuirassé Sovietskaya Ukrainia, le croiseur lourd Kirov et quatre destroyers. Ils sont ouverts au public du 5 au 12 février avant de repartir le 15 février après des exercices avec la marine française.

La France ayant prévu de rendre la pareille à la marine soviétique, les torpilleurs Basque et Forbin vont escorter…………..le Provence, la marine nationale préférant confier l’escorte de l’Alsace à des torpilleurs d’escadre plus modernes en l’occurence les Mameluk et Casque pour des raisons logiques de propagande.

Le Basque et le Forbin sont ainsi à la mer en compagnie du Provence du 1er au 8 mars, du 11 au 18 mars, faisant escale à Nice, Bastia et Marseille avant de rentrer à Toulon le 4 avril 1946.

Alors que le cuirassé est en entretien à flot (5 au 15 avril), le Basque et le Forbin effectue une école à feux du 6 au 12 avril, rentrant le lendemain à Toulon avant de sortir à nouveau à la mer en compagnie du cuirassé du 16 avril au 7 mai puis du 10 au 27 mai alors que le Provence accompagne le porte-avions Joffre.

Le Basque et le Forbin effectuent une ultime sortie du 3 au 12 juin avant d’être mis en position de complément le lendemain 13 juin 1946. Les deux compères sont ainsi mouillés dans la Darse Vieille en attendant qu’une décision soit prise sur son sort.

Le torpilleur d’escadre Basque est officiellement désarmé le 11 juillet 1946.

Il passe au bassin du 12 au 20 juillet puis est remorqué au cimetière navale du Bregaillon le 25 juillet 1946, le même jour que sa condamnation sous le numéro Q-23.

Il est vendu à la démolition le 14 mars 1947 puis remorqué à un chantier de démolition implanté à Arzew près d’Oran où il arrive le 25 mars. Il est y démantelé en trois mois.