Le Conflit (220) Balkans (54)

Après l’opération SWORD, les combats avaient continué mais avec une intensité moindre, des attaques locales pour améliorer une position en vue d’une nouvelle offensive majeure, la future SWORD II.

Quand l’année 1954 commence le front suit une ligne qui passe au sud de Belgrade, traverse le nord de la Bosnie et arrive à Zadar qui est encore aux mains des allemands et des croates.

Des navires tentent d’utiliser ce port pour amener des renforts mais très vite la puissance aérienne alliée en fait une annexe de l’enfer en provoquant de nombreux naufrages de navires qui réduisent l’accès à ce port qui c’est certain ne sera plus italien à venir.

Pour ne rien arranger l’artillerie alliée bombarde à satiété les quais, les entrepôts, les grues rendant difficile pour ne pas dire impossible le chargement et le déchargement des navires.

Et comme si cela ne suffisait pas, les dockers croates ne font guère preuve de zèle pour leur travail malgré les menaces et les exécutions sommaires. Certains tenteront d’en faire des actes de résistance mais cela ne pouvait que susciter le scepticisme ou la colère du camp d’en face.

La 1ère Armée Yougoslave attaque à nouveau le 3 janvier et deux jours plus tard la ville de Zadar, l’ancienne Zara italienne tombe aux mains des troupes de Pierre II. La ville est sans surprise ravagée, le port embouteillé par les épaves de navires coulés plus ou moins volontairement. Il faudra près de dix ans aux yougoslaves et à leurs alliés pour reconstruire la ville.

Le 4 janvier 1954 l’armée de l’air yougoslave est endeuillée par la mort du capitaine Ezra Simonovic qui est abattu au dessus de Zagreb à bord de son Arsenal VG-52. La veille il venait de remporter sa trente-deuxième victoire confirmée auxquelles on peut ajouter huit probables.

Le jour de sa mort il venait de bombarder l’aérodrome de Zagreb quand son avion explosa ne lui laissant aucune chance. Encore aujourd’hui on ignore la cause de cette mort tragique. Certains ont même parlé d’un attentat commis par des oustachis infiltrés au sein de l’armée de l’air yougoslave mais sans aucune preuve.

En Bosnie les grecs montrent leur maitrise du combat en montagne et en zone difficile faisant face à des unités croates et hongroises à la motivation vacillante surtout pour les premiers nommés qui se demandent si cela vaut bien la peine de continuer à se battre.

En réalité les croates savent parfaitement qu’ils n’ont aucune pitié à attendre leurs adversaires notamment de la 1ère armée yougoslave (1. jugoslovenske armije), plusieurs exactions étant signalées avec des soldats croates sommairement exécutés et des troupiers yougoslaves abattus après une «tentative d’évasion».

Le gouvernement yougoslave soucieux de l’après guerre tentera bien d’appeler à la modération mais face à un torrent de haine que peuvent peser des mots et des bons sentiments ? Rien ou si peu de choses.

Le 17 janvier 1954 la ville de Belgrade est secouée par une série d’explosions dans les lieux stratégiques de la ville. Des bombes posées sur des ponts, dans des postes de combat occupés par les forces collaborationistes serbes, sur des sites de production d’énergie, sur des aiguillages de chemin de fer explosent.

Les troupes serbes et hongroises sont également assaillies par des petits groupes très mobiles et bien armés qui fixent puis se replient quand l’adversité devient trop forte.

Le pire est cependant à venir pour les unités de l’Axe. Des centaines de corolles kaki apparaissent dans le ciel. Ce sont des parachutistes canadiens qui doivent porter aide et assistance aux maquisards royalistes qui dominent la région.

L’opération minutieusement préparée est une réussite : peu de dispersion, regroupement rapide et très vite un dispositif combinant paras canucks et maquisards.

Les canadiens ne sont pas seuls. Le Bataillon Sacré grec, le 10ème commando interallié et le Corps Franc des Balkans (CFB) sont également de la partie pour couvrir les flancs du dispositif et surtout semer la discorde chez l’ennemi.

Quatre groupes combinés bien soutenus par l’artillerie lourde et par l’aviation alliée encerclent puis pénétrent dans la ville.

Le 1er groupe était composé de maquisards royalistes, de parachutistes canadiens et du Bataillon Sacré, le 2ème groupe était composé de maquisards, de parachutistes canadiens mais aussi des 1er, 3ème, 5ème et 7ème commandos (NdA soit respectivement des britanniques pour les deux premiers, des grecs et des yougoslaves du 10ème commando interallié, le 3ème groupe était composé de maquisards, de parachutistes canadiens et des 2ème, 4ème et 6ème commandos (NdA des français , des polonais et des sud-africains) alors que le 4ème groupe était composé de maquisards, de parachutistes canadiens et du CFB.

Les unités serbes ou plutôt ce qu’il en reste se débandent très vite mais les hongrois tentent de tenir la ville avant de choisir la voie la plus sage à savoir le repli vers le nord.

La capitale yougoslave est officiellement libérée le 19 janvier 1954. Une semaine plus tard le roi Pierre II rentrera triomphalement dans sa capitale près de cinq ans après avoir du l’abandonner sous la poussée des unités hongroises et allemandes.

Tout n’est cependant fini car d’autres villes sont encore sous le contrôle des croates, des allemands et des hongrois. Les combats sont toujours aussi violents mais comme depuis un moment déjà le temps joue en faveur des alliés.

Le 30 janvier 1954 l’opération SWORD II est déclenchée. C’est l’ultime offensive menée sur le font balkanique. Aucun plan compliqué : on perce et on avance vers le nord dans l’espoir de déboucher pourquoi pas en Allemagne. Ce ne sera pas le cas mais l’Autriche c’est pas mal non….. .

Les unités au repos remontent en ligne que ce soit les unités aériennes et terrestres. Les troupes de l’Axe tentent un baroud d’honneur pour qu’on ne puisse pas dire qu’ils se sont rendus aux premiers coups de feu.

Novi Sad la ville de la Voïvodine tombe aux mains des britanniques et des sud-africains le 7 février 1954, les troupes hongroises se repliant sur la frontière laissant le champ libre aux troupes du Commonwealth.

La ville de Banja Luka tombe le 10 février 1954, Rijeka le 18 février, Zagreb le 21 février, Lubjana le 27 février, les dernières troupes de l’Axe qu’elles soient croates ou allemandes capitulent le 4 mars 1954.

Si les soldats allemands sont envoyés dans des camps de prisonniers en attendant que l’on décide de leur sort (quelques mois ou années de détention sauf certains qui convaincus de crimes de guerre seront jugés et pour certains exécutés) pour les croates et les slovènes leur sort est nettement moins enviable.

Travaux exténuants, sévices, exécutions sommaires. Bref des mois et des années de haine recuite qui aboutirent à un certain nombre d’exactions. Pierre II et son gouvernement tenteront bien de calmer la fureur vengeresse de leurs troupes au nom de la nécessité de reconstruire le pays.

Malgré la bonne volonté du fils d’Alexandre 1er, l’impact de ces déclarations sera limité à la fois parce que les soldats voulaient venger leurs camarades et leurs familles mais aussi parce que les unités de combat avaient été renforcés par des maquisards et des partisans qui devenaient des soldats du moins officiellement.

Quand les armes se taisent enfin dans les Balkans, la situation dans ces régions est apocalyptique avec des territoires ravagés, des populations décimées. Les yougoslaves et les grecs l’ont emporté avec le soutien allié mais à quel prix !

Les pays sont divisés entre communistes et royalistes (Yougoslavie), entre communistes, républicains et royalistes (Grèce). Paul 1er et Pierre II sont revenus au pouvoir rien ne semble fait pour maintenir ad vitam aeternam une forme monarchique de gouvernement.

En attendant les troupes alliées qu’elles soient grecques, britanniques ou sud-africaines vont rester sur place jusqu’à l’été voir jusqu’à l’automne.

Il s’agit de nettoyer les territoires de quelques unités isolées et d’un mélange de déserteurs et de bandits de grands chemins.

Il s’agissait également de s’occuper des personnes déplacées, de retrouver les charniers, d’enterrer les corps après identification dans de véritables cimetières. On tenta également de trouver les coupables pour les traduire en justice mais beaucoup de crime restèrent «légalement» impunis.

Il fallut également nettoyer le terrain de ses mines et de ses pièges. Relancer l’agriculture et l’industrie.

Les alliés firent le maximum même si le réaménagement du territoire était orienté vers leurs propres besoins. Néanmoins réaménager des routes, déminer les champs et les forêts, construire des ponts et des dépôts c’était des choses utiles pour la paix.

Quand les dernières troupes alliées quittent la Yougoslavie en octobre 1954 la situation est stabilisée à défaut d’avoir été totalement transformée.

Au moins sur le plan économique et sécuritaire car sur le plan militaire les communistes tout en jouant le jeu politique préparer une offensive pour transformer le royaume en régime communiste.

Quant à la Grèce la guerre civile couve mais le gouvernement royaliste est confiant se sachant soutenus par les alliés (qui lui fournissent des armes) et disposant d’une armée motivée et aguerrie.

Les soldats sous les drapeaux depuis 1948/49 sont rapidement démobilisés. Certains ne vont pas rentrer en Grèce. En effet nombre d’entre-eux ont vu leur famille décimée par la guerre. Voilà pourquoi beaucoup vont rallier la France (où faute de reconversion civile ils s’engageront dans la Légion Etrangère) ou les Etats-Unis pour si possible construire une nouvelle vie.

Pour les plus jeunes, pour ceux voulant continuer dans l’armée il faudra continuer à ferailler parfois contre d’anciens camarades de combat.

Le Conflit (219) Balkans (53)

Avec l’affaiblissement significatif et durable des forces de l’Axe, les alliés peuvent se permettre de faire souffler des unités qui pour beaucoup combattent depuis bientôt quatre ans. Comme durant le premier conflit mondial, on utilise une puissance de feu supérieure pour éviter d’exposer des fantassins en nombre réduit et difficilement remplaçables notamment du côté britannique.

Côte grec et yougoslave, on espère remplumer des unités en intégrant des maquisards et autres partisans mais cette solution qui semble pleine de promesses se révélera décevante.

En effet un combattant irrégulier, habitué à combattre quand il le veut et comme il le veut peut avoir du mal _c’est un euphémisme_ à accepter la discipline et la rigueur militaire.

On tentera bien de préparer ces hommes à cette nouvelle carrière, on essayera parfois d’adoucir les règlements militaires mais cela ne suffira pas toujours. Les guerres civiles qui vont déchirer la Grèce et la Yougoslavie seront là pour rappeler qu’un soldat ex-maquisard ou ex-partisan oublie difficilement la cause pour laquelle il avait tant donné et tant perdu.

Au combat certains ferront même preuve d’un allant inversément proportionnel à leur ancienne motivation comme si ils se préservaient pour un futur combat bien différent d’une guerre mondiale.

En vue de l’opération SWORD II, l’offensive ultime du théâtre balkanique, les grecs vont mettre au repos certaines unités ainsi que l’état-major du 3ème Corps d’Armée qui doit être à la pointe de l’offensive quand celle-ci sera déclenchée. Cela nous donne l’Ordre de Bataille suivant :

-Bataillon Sacré

-La 5ème compagnie du 10ème commando interallié

-1er, 4ème et 8ème bataillon d’evzones, le 7ème bataillon à été dissous après avoir été durement étrillé au combat.

-14ème DI (HL) : à quitté la garnison de Zakynthos pour assurer la défense d’Athènes

-6ème DLI (HL) : défense du Dodécanèse, de Lesbos et de Chios

-7ème DLI (HL) : déployée à la frontière bulgaro-grecque

-Divisions placées au repos : Etat-major et unités de soutien du 3ème CA, 4ème Division d’Infanterie (4ème DI [HL]), 1ère Division Blindée (1ère DB [HL]), un régiment d’artillerie lourde,

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI [HL])

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI[HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI [HL])

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI [HL])

-8ème DI (Y) mise au repos

-7ème Compagnie Commando du 10ème commando interallié

-Un bataillon parachutiste indépendant

-4ème et 7ème DLI en cours de constitution (ne seront pas opérationnelles à temps pour participer aux combats)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division Blindée Yougoslave

-13ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-5ème DI (Y)

-27ème DI (Y)

-La brigade parachutiste canadienne

-4th Independent Armoured Brigade

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-1st South African (Infantry) Division

-2nd South African (Infantry) Division

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-7th Armoured Division [UK]

-66th Infantry Division [UK]

-Corps Francs des Balkans (CFB) placé sous le contrôle direct du GAAB

*

**

Dans le domaine aérien, la supériorité alliée déjà écrasante au moment de SWORD est devenu pour ainsi dire inexpugnable et incontestable, les rares avions allemands, croates ou hongrois sont impitoyablement pourchassés par des unités de chasse alliées arrivées au sommet de leurs capacités.

Dans les autres domaines, la reconnaissance et le bombardement, même topo. Impossible depuis longtemps pour les unités de l’Axe de pouvoir se déplacer de jour et la nuit des pilotes spécialisés les empêchent de savourer quelques heures de repos en attendant de savoir si le lendemain allait être le dernier jour du reste de leur vie.

-Un Etat-Major des Forces Aériennes Alliées dans les Balkans

-Un groupement de soutien logistique

-Néa Vasiliki Elliniki Aeroporia («Nouvelle armée de l’air royale grecque»)

-23.Mira Dioxes (Arsenal VG-52) 33.Mira Vonvardismon : (Bristol Beaumont) 24.Mira Dioxes : (Bristol Beaufighter)

-21.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-31.Mira Vonvardismon : Bristol Beaumont

-41.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-22.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-35.Mira Vonvardismon : North American B-25 Mitchell

-43.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-44.Metaforiki Moira : Douglas C-47 Skytrain

Armée de l’Air Libre Royale Yougoslave/ Kraljevsko jugoslavensko ratno zrakoplovstvo/Free Royal Yugoslavian Air Force (FRYAF)

1er Groupe de Chasse : (Arsenal VG-52) 2ème Groupe de Chasse Lourde : (De Havilland Hornet), 3ème Groupe de Chasse-Bombardement : (Arsenal VG-52)

-4ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-52

-8ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-6ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

-8ème Groupe de Chasse-bombardement : Arsenal VG-52

-4ème Groupe de Bombardement : Bristol Beaumont

-15ème Groupe de Coopération : Bloch MB-176 et Dewoitine D-720Y

-17ème Groupe de Transport : Douglas C-47 Skytrain

Balkans Tactical Air Force (BTAF) (Royal Air Force [RAF])

Squadron 41 : (Supermarine Spitfire Mk XIV) Squadron 166 : (Handley-Page Halifax), Squadron 208 : (Westland Lysander) Squadron 228 (Short Sunderland)

-Squadron 33 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 14 : Hawker Fury II

-Squadron 135 : Bristol Beaufighter

-Squadron 248 : De Havilland Mosquito

-Squadron 217 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 229 : Consolidated Catalina

3rd Australian Tactical Wing (3rd ATW) (Royal Australian Air Force [RAAF])

N°24 Squadron : (North American P-51 Mustang), -N°28 Squadron : (North American B-25 Mitchell) et N°12 Squadron : (De Havilland Mosquito)

-Unités en ligne :

-N°22 Squadron : Hawker Fury II

-N°26 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°18 Squadron : Handley-Page Halifax B.Mk III

-N°13 Squadron : Short Sunderland

-N°33 Squadron : Douglas C-47 Dakota

Canadian Air Force in Balkans (CAFB) (Royal Canadian Air Force [RCAF])

Squadron 26 Hawker Tempest et Squadron 43 : Bristol Beaufighter FB Mk III

-Squadron 28 : Supermarine Spitfire Mk IX

-Squadron 30 : De Havilland Hornet

-Squadron 39 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 41 : Hawker Tempest

-South African Mediterranean Air Wing (SAMAW) (Royal South African Air Force [RSAF])

N°5 Squadron : (Curtiss P-40F), N°13 Squadron : (Supermarine Spitfire Mk XIV), N°17 Squadron : (Martin B-26 Marauder)

-N°2 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°14 Squadron : De Havilland Hornet

-N°7 Squadron : Bristol Beaumont MkIIIS

-N°9 Squadron : Bristol Beaufighter

-N°4 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°11 Squadron : Douglas C-47 Skytrain

-Commandement des Forces Aériennes Françaises des Balkans (CFAFB)

Amiot 372, Dewoitine D-720 et ANF-Les Mureaux ANF-125

NdA cette unité prépare son redéploiement en Indochine pour février 1954

Arsenal VG-52 Phenix et Farman F.275 Frelon

Bloch Guyenne (North American B-25 Mitchell)

Le Conflit (217) Balkans (51)

-Bataillon Sacré

-La 5ème compagnie du 10ème commando interallié était grecque. Comme toutes les autres compagnies, elle dépendait en temps normal d’un état-major grec mais était placée en temps de guerre sous le commandement du 10ème Commando interallié.

-Quatre bataillons d’evzones (1er, 4ème, 7ème et 8ème, les 2ème 3ème, 5ème et 6ème sont intégrés à certaines DI pour compenser les pertes de l’opération ANVIL)

-14ème DI (HL) : défense de l’île de Zakynthos

-6ème DLI (HL) : défense du Dodécanèse, de Lesbos et de Chios

-7ème DLI (HL) : déployée à la frontière bulgaro-grecque

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI [HL])

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI [HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI[HL])

-1ère Division Blindée (1ère DB [HL])

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI [HL])

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI [HL])

-1ère Division Blindée Yougoslave

-7ème Compagnie Commando (sous le contrôle opérationnel du 10ème commando interallié)

-Un bataillon parachutiste indépendant

-4ème et 7ème DLI en cours de constitution (ne seront pas opérationnelles à temps pour participer aux combats)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-8ème DI (Y)

-13ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Un régiment d’artillerie lourde

-Unités du génie et de soutien

-5ème DI (Y)

-27ème DI (Y)

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-4th Independent Armoured Brigade

-1st South African (Infantry) Division

-2nd South African (Infantry) Division

-Un Etat-Major

-Unités de soutien logistique et de transmission

-Un régiment d’artillerie lourde

-7th Armoured Division [UK]

-66th Infantry Division [UK]

-Le Corps Franc des Balkans (CFB) seule unité terrestre française déployée dans les Balkans est placée sous l’autorité de l’état-major du Groupe d’Armées Alliées des Balkans (GAAB).

*

**

Les unités aériennes alliées sont puissantes et disposent d’une supériorité incontestable sur ce front, une supériorité incontestée ? Cela reste à voir car les pilotes allemands, croates, hongrois et bulgares possèdent encore un solide coup de pattes.

-21.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-23.Mira Dioxes : Arsenal VG-52

-31.Mira Vonvardismon : Bristol Beaumont

-41.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-22.Mira Dioxes : Hawker Fury II

-24.Mira Dioxes : Bristol Beaufighter

-33.Mira Vonvardismon : Bristol Beaumont

-35.Mira Vonvardismon : North American B-25 Mitchell

-43.Mira Stratiokis Synergassias : Bloch MB-176

-44.Metaforiki Moira : Douglas C-47 Skytrain

-1er Groupe de Chasse : Arsenal VG-52

-4ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-52

-8ème Groupe de Chasse : Arsenal VG-40

-2ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

-6ème Groupe de Chasse Lourde : De Havilland Hornet

-3ème Groupe de Chasse-Bombardement : Arsenal VG-52

-8ème Groupe de Chasse-bombardement : Arsenal VG-52

-4ème Groupe de Bombardement : Bristol Beaumont

-15ème Groupe de Coopération : Bloch MB-176 et Dewoitine D-720Y

-17ème Groupe de Transport : Douglas C-47 Skytrain

-Squadron 33 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 41 : Supermarine Spitfire Mk XIV

-Squadron 14 : Hawker Fury II

-Squadron 166 : Handley-Page Halifax

-Squadron 135 : Bristol Beaufighter

-Squadron 208 : Westland Lysander

-Squadron 248 : De Havilland Mosquito

-Squadron 217 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 228 : Short Sunderland

-Squadron 229 : Consolidated Catalina

-N°22 Squadron : Hawker Fury II

-N°24 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°26 Squadron : North American P-51 Mustang

-N°28 Squadron : North American B-25 Mitchell

-N°18 Squadron : Handley-Page Halifax B.Mk III

-N°12 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°13 Squadron : Short Sunderland

-N°33 Squadron : Douglas C-47 Dakota

-Squadron 26 : Hawker Tempest

-Squadron 28 : Supermarine Spitfire Mk IX

-Squadron 30 : De Havilland Hornet

-Squadron 39 : Blackburn Buccaneer

-Squadron 41 : Hawker Tempest

-Squadron 43 : Bristol Beaufighter FB Mk III

-N°2 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°5 Squadron : Curtiss P-40F

-N°13 Squadron : Supermarine Spitfire Mk XIV

-N°14 Squadron : De Havilland Hornet

-N°7 Squadron : Bristol Beaumont MkIIIS

-N°9 Squadron : Bristol Beaufighter

-N°17 Squadron : Martin B-26 Marauder

-N°4 Squadron : De Havilland Mosquito

-N°11 Squadron : Douglas C-47 Skytrain

Amiot 372, Dewoitine D-720 et ANF-Les Mureaux ANF-125

Arsenal VG-52 Phenix et Farman F.275 Frelon

Bloch Guyenne (North American B-25 Mitchell)

Initialement prévue le 17 puis le 25 octobre, l’opération SWORD (Epée) est à nouveau repoussée jusqu’au 9 novembre 1953. La situation devient telle qu’on envisagea de repousser l’opération au printemps 1954 !

Finalement les différentes armées ne prendront pas comme on disait jadis leurs quartiers d’hiver car le temps s’améliore au début novembre permettant à l’aviation puis à l’artillerie de préparer le terrain pour les troupes au sol.

Les frappes aériennes s’accentuent à partir du 5 novembre, l’artillerie lourde ouvrant le feu à partir du 7 avec également l’intervention des destroyers, des escorteurs d’escadre, des croiseurs, des cuirassés pour la zone littorale.

Bien entendu les porte-avions sont également de la partie. Autant dire que les bulgares, les allemands, les croates et les hongrois ont connu des moments meilleurs.

L’assaut est lancé à l’aube le 9 novembre. La 1ère Armée Yougoslave est la première à attaquer en Albanie face à la 12ème Armée allemande. Les combats sont durs et violents mais entre des troupes affaiblies ne pouvant recevoir de renforts et des troupes disposant de moyens importants et aguerries forcément…. .

Le reste de l’Albanie est rapidement libéré, les allemands échangeant de l’espace contre du temps pour renforcer les différentes lignes fortifiées établies du sud au nord. Ils espérant une intervention des forces croates mais celles-ci vont se montrer selon les allemands d’une désespérante nullité.

En clair une fois la percée obtenue tant par les yougoslaves, que par les grecs ou les britannico-sud africains il était difficile pour l’Axe de rétablir rapidement un fond cohérent. Généralement c’était la logistique qui dictait le tempo des opérations plus que la résistance ennemie.

Quelques contre-attaques sont signalées ici et là mais les gains sont uniquement locaux et ne changent rien au cadre général du combat.

Les villes d’Albanie, du Monténégro, de Bosnie, de Serbie et de Croatie vont tomber les unes après les autres. Certaines font l’objet de violents combats mais certaines ne sont défendues que très symboliquement.

Quelques combats de retardement sont menés pour couvrir les ultimes destructions, des sabotages, du piégeage avant un repli qui permettait aux troupes de l’Axe de souffler pendant quelques heures voir quelques jours.

Sans qu’il y ait de véritables décisions stratégiques, les allemands et leurs alliés créaient des groupes de retardement avec quelques blindés _chars ou canons d’assaut_ avec de l’infanterie portée et quelques pièces mobiles d’artillerie pour mordre vigoureusement, accrocher sa proie puis une fois que les sabotages et les piégeages sont réalisés, se replier en plus ou moins bon ordre.

Je dis plus ou moins car parfois les alliés mobilisaient des moyens importants pour neutraliser ces groupes et provoquer une panique générale. Comme souvent il y aura une vraie déception entre les espoirs et la réalité.

Sarajevo tombe le 23 novembre 1953 aux mains des troupes grecques alors que deux jours plus tard les troupes yougoslaves qui s’étaient emparés de Kotor le 11 novembre, Podgorica le 14 et de Cetinje le 16 prennent Split. La ville de Nis, la grande ville du sud de la Serbie tombe aux mains des britannico-sud africains le 5 décembre.

Le front se stabilise un temps mais le 17 décembre 1953 un coup de main échoue sur Belgrade, un coup de main mené par les britanniques et les sud-africains. Ce dernier est mal monté et surtout mal exécuté.

Sous-estimant les unités hongroises et serbes qui défendaient la ville, les unités du Commonwealth n’engagent que des moyens très limités. Une réaction énergique, des hésitations et ce qui devait arriver arriva, les alliés sont bousculés et renvoyés chez eux. Le haut commandement allié ne s’inquiète pas : le temps joue pour lui.

Avec l’échec de cette opération, les canadiens vont relancer l’idée d’un assaut aéroporté sur la capitale serbe. Devant les réticences et le scepticisme de certains, ils proposent d’engager les maquisards royalistes présents en nombre dans la région.

Le Conflit (207) Balkans (41)

Quand débute l’année 1953 il devient évident pour tout le monde que la guerre est sur le point d’être gagné par les alliés même si tout le monde reste prudent que ce soit en Europe, en Méditerranée ou dans le Pacifique.

Sur le front occidental, le Rhin est sur le point d’être franchit pour permettre aux alliés de foncer jusqu’au cœur du Vaterland. La résistance acharnée des allemands en France et au Benelux à vacciné les derniers naïfs pensant que la future Campagne d’Allemagne (1953/54) serait une promenade militaire.

En Scandinavie la pression alliée augmente pour forcer les allemands à y maintenir des forces importantes qui feront forcément défaut sur le front allemand. Ca c’est attendant d’y reprendre pied (opération BOREALIS).

En Méditerranée, l’Italie est à l’agonie. Mal secondée par l’Allemagne qui à bien d’autres chats à fouetter, elle à perdu la Corse, la Sardaigne, la Sicile, les îles de Pantelleria et de Lampedusa. La prochaine étape : l’Italie péninsulaire.

En Asie-Pacifique le Japon connait des moments de plus en plus compliqués. La Birmanie est libérée, des troupes alliées ont été débarquées à Rabaul et en Nouvelle-Guinée en attendant de nouvelles opérations majeures en direction de l’Insulinde, de l’Indochine, des Phillipines.

L’armée italienne dans les Balkans est sortie durablement affaiblie de l’opération ANVIL ayant encaissé la majorité de l’énergie cinétique de l’offensive alliée.

A cela s’ajoutait une profonde démotivation en raison des informations dramatiques venues d’Italie qui tel un lépreux perdait peu à peu toutes ses possessions : la Corse considérée comme une terre irrédente, quelques cols dans les Alpes, la Sardaigne, la Sicile et horreur ultime, l’Italie péninsulaire envahie en janvier 1953.

La question n’est pas de savoir si l’Italie va perdre la guerre mais quand. De plus des rumeurs de paix séparée se font de plus en plus insistants ce qui ne peut que dégrader davantage les relations avec les allemands qui n’ont depuis longtemps plus aucune confiance vis à vis des troupes transalpines si tant est qu’ils en ont eu un jour.

Pour en revenir au dispositif militaire, les italiens se concentrent sur l’Albanie qu’ils veulent défendre à tout prix. Les allemands fort occupés en Macédoine n’insistent pas pour que les italiens envoient d’éventuels renforts ce qui est significatif.

Pour ne rien arranger au sein des divisions italiennes des fissures apparaissent entre fascistes de stricte obédience et monarchistes ce qui ne peut qu’obérer les capacités militaires déjà affaiblies des divisions transalpines.

NdA couvre la partie de la Yougoslavie occupée par les italiens

Réserve d’armée : 2ème division de cavalerie « Emanuele Filiberto Teste di Fero»

5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-3ème Division Alpine «Julia»

-17ème DI «Pavia»

7ème Corps d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-14ème DI «Isonzo»

-1ère Division Alpine «Taurinense»

NdA : défend la frontière albano-grecque

Réserve d’Armée : un «groupement mécanisé» avec deux bataillons de chars P-26 et deux bataillons de canons d’assaut Semovente. Il remplace _tout est relatif_ la division blindée Littorio repliée dans le nord de l’Italie officiellement pour recomplément.

9ème Corps d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-23ème DI «Ferrara»

-28ème DI «Aosta»

11ème Corps d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-29ème DI «Piemonte»

-48ème DI «Taro»

*

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Forces Aériennes

Sans surprise elles sont très affaiblies entre les pertes au combat et le transfert d’unités en Italie péninsulaire pour défendre le «sol sacré de l’Italie contre la souillure étrangère». Que vaut donc quelques arpents de mauvaise terre grecque ou albanaise face à elle. Rien ou si peu de chose.

-Un Etat-Major

-7ème division mixte : un groupe de chasse (Macchi C-202), un groupe de bombardement (CANT Z-1018), un groupe de reconnaissance (Reggiane Re-2003) et un groupe de lutte anti-guerilla (Fiat CR-42).

-20ème division mixte : Un groupe de chasse volant sur Reggiane Re-2005, un groupe anti-guerilla volant sur Reggiane Re-2003, un groupe d’attaque légère volant sur Caproni Ca-310.

Aux moyens déployés en Albanie s’ajoute ceux couvrant la Yougoslavie aux mains des italiens qui sont les suivants :

A noter que les divisions présentes jadis ont été dissoutes ce que certains critiquent estimant que cela perturbe la fluidité du commandement.

-Deux groupes de chasse : un volant sur Macchi C-202 et un autre volant sur Macchi C-205.

-Un groupement de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-79

-Un groupe d’attaque au sol volant sur CANSA FC-20

-Un groupe de reconnaissance et de coopération disposant d’une flotte mixte (Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II et Reggiane Re-2003)

*

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Forces navales

Les moyens aériens de feu Comando Navale Grecia se sont repliés sur l’Albanie mais sans changement de nom probablement parce que cela ne changerait pas grand chose au final. Ce commandement dispose de moyens suivants :

-Croiseur léger Vesuvio

-Torpilleur léger Nicola Fabrizi et Giovanni Acerbi

-Quatre dragueurs de mines type RD

-Douze vedettes lance-torpilles

L’aéronavale italienne (qui dépend de la Regia Aeronautica) déploie encore quelques hydravions CANT Z-506 et quelques bombardiers CANT Z-1018 Leone.

En ce qui concerne la défense côtière, quelques batteries défendent les ports de Valona et de Durres en liaison avec des champs de mines.

Le Conflit (203) Balkans (37)

Le 17 septembre 1952, les evzones des 6ème et 7ème bataillons mènent un raid en franchissant le Golfe de Patras sur des embarcations rapides pour un ultime coup de main destiné à vérifier l’état des positions italiennes et les maintenir sous pression.

Ce raid se heurte à une solide résistance italienne montrant que les troupes transalpines sont encore motivées. Si certains espéraient une promenade militaire, nul doute qu’ils ont été calmés et vaccinés.

Les informations recueillies par les fantassins légers grecs sont transmises aux état-majors pour peaufiner les plans d’action. On renforce notamment les appuis avec l’artillerie et l’aviation qui vont augmenter leur matraquage même si comme je l’ai dis à plusieurs reprises, les préparations d’artillerie étaient davantage des préparations flash et ciblées qu’un matraquage indistinct et indéterminé.

L’aviation va augmenter ses missions d’interdiction pour priver l’ennemi de toute capacité d’envoyer renforts et ravitaillement.

Les opérations aériennes qui se sont maintenues à un niveau important durant tout l’été 1952 décroissent fin août en raison de problèmes logistiques, d’appareils usés à remplacer et de pilotes fatigués.

Officiellement c’était prévu officieusement c’est moins évident. Peut être un manque d’anticipation ou un optimisme trop grand sur les capacités logistiques alliées qui étaient grandes mais pas extensibles à l’infini surtout pour un front secondaire.

L’Axe se doute de quelque chose mais comme le temps se dégrade au moment de cette «pause» alliée le rapprochement n’est pas forcément fait. La chance est visiblement du côté du Groupe d’Armées Alliées des Balkans (GAAB).

Les opérations reprennent à un rythme plus soutenu à partir du 4 septembre 1952 augmentant crescendo pour viser ponts, routes, voies de chemin de fer, dépôts, casernement. Les résultats se révèlent cependant mitigés en raison de problèmes de visée et de renseignement souvent imprécis.

A partir du 15 septembre, l’artillerie et l’aviation multiplie les frappes d’abord sans réponse mais surprise les 17 et 18 septembre une importante bataille aérienne à lieu au dessus du Golfe de Patras, du Golfe de Corinthe entre les unités alliées et les unités italiennes et allemandes.

Les pertes sont lourdes des deux côtés mais si les alliés peuvent remplacer les appareils et les pilotes relativement facilement c’est plus difficile dans le camp opposé.

Le 19 septembre, tout est prêt côté grec comme côté britannique et sud-africain. Toutes les unités sont en place, les objectifs sont attribués, les dépôts de matériel remplis à rabord.

Le 20 septembre ce sont les ultimes opérations de reconnaissance aérienne et surtout les premiers barrages d’artillerie qui commencent, cessent puis reprennent à un rythme totalement erratique. De quoi rendre fou n’importe quel fante.

21 septembre 1952 : les dés sont jetés ! Alea Jacta Est dirait Jules Cesar mais nul doute qu’on préfère dire Η μήτρα ρίχνεται.

Comme nous l’avons vu plus haut, le plan choisit pour ANVIL prévoit un axe principal à travers du Golfe de Patras et du Golfe de Corinthe avec une fixation dans l’isthme de Corinthe menée par les troupes britanniques et sud-africaines. Ce n’est pas le plan le plus simple mais celui qui est politiquement et diplomatiquement le plus acceptable en ménageant la susceptibilité des grecs.

Le franchissement doit être mené par le 1er puis le 2ème Corps d’Armée grecs, le 3ème CA devant assurer l’exploitation avec notamment l’unique division blindée grecque.

Les troupes régulières grecques sont accompagnées par les 1er et 8ème bataillons d’evzones mais aussi par des moyens supplémentaires d’artillerie fournis par la Grande-Bretagne (artillerie lourde et LRM).

La France un temps prête à envoyer des moyens supplémentaires à du décliner pour d’autres fronts.

En ce qui concerne les unités aériennes, des unités de chasse, de chasse-bombardement, de reconnaissance et de bombardement sont engagées.

-Squadron 41 (Royal Air Force) : Supermarine Spitfire Mk IX

-n°13 Squadron (RSAF) : Supermarine Spitfire Mk IX

-N°22 Squadron (RAAF) : Hawker Fury II

-N°26 Squadron (RAAF) : North American P-51 Mustang

-Squadron 26 (RCAF) : Hawker Tempest

-Squadron 30 (RCAF) : De Havilland Hornet

-Escadron de chasse n°1 «Liberté» (1. eskadrilla lovci «sloboda») (Aéronavale yougoslave) : Arsenal VG-40

-1ère escadrille de chasse navale (1η Μοίρα Ναυτικών Μαχητών [1i Moíra Naftikón Machitón])(Aéronavale Grecque) : Arsenal VG-40

-21.Mira Dioxes (Armée de l’Air grecque) : Hawker Fury II

-N°28 Squadron (RAAF) : North American B-25

-N°18 Squadron (RAAF) : Handley-Page Halifax

-N°7 Squadron (RSAF) : Vickers Wellington

-33.Mira Vonvardismon (Armée de l’Air grecque) : Bristol Beaumont Mk IIIH

-1ère escadrille de bombardement naval ( 1η Ναυτική Μοίρα Βομβαρδισμού [1i Naftikí Moíra Vomvardismon]) : Bristol Beaumont Mk IIIH

-Escadron n°2 de bombardement «Vengeance» (2. eskadrilla bombaski napad «Osveta») (Aéronavale Yougoslave) : Bristol Beaumont Mk IIIY

-Squadron 217 (RAF) : Blackburn Buccaneer

-Squadron 228 (RAF) : Short Sunderland

-Escadrille 25T (Aviation Navale) : seize Lioré et Olivier Léo 456ter

-Escadrille 4B (Aviation Navale) : seize Bloch MB-483 qui doivent notamment surveiller la mer Ionienne au cas où les italiens tenteraient un baroud d’honneur.

-Escadrille 25E (Aviation Navale) : douze SNCAO CAO-710M

-Escadron n°3 de patrouille maritime «Patrie» (3. Eskadrilla Pormoska Patrola «Zemjla») (Aéroanavale Yougoslave) : Consolidated PB4Y-2 Privateer

-1ère escadrille de patrouille maritime (1η Μοίρα Ναυτικής Περιπολίας
[1i Moíra Naftikís Peripolías]) : Consolidated Catalina

-N°11 Squadron (RSAF) : Douglas C-47 Skytrain

-A cela s’ajoute le groupe aérien embarqué sur le porte-avions HMS Furious, le 6th Carrier Air Group (6th CAG) qui comprend les squadrons de chasse 860 862 et 864 volant pour le premier sur Hawker Sea Fury et pour les deux derniers sur Seafire, les squadrons d’attaque 863 865 et 867 volant tous sur Blackburn Firebrand et le squadron 868 volant sur Blackburn Buccaneer.

Dans le domaine naval, une importante battelerie est prévue pour permettre aux troupes grecques de franchir les deux Golfes les séparant de la Thessalie. Des navires hauturiers vont également être engagés à l’ouest et à l’est du Péloponnèse (NdA répartition ci-après) :

-Porte-avions HMS Furious

-Cuirassés HMS Nelson Duke of York Prince of Wales et Languedoc

-Croiseurs lourds Charles Martel et Blenheim

-Croiseurs légers Emile Bertin HMS Phoebe Spartan Newfoundland HMAS Perth

-Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant

-Destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid HMAS Nestor

-Escorteurs rapides Bourrasque et Fougueux

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst et Lake Cowal

-Sous-marins : le déploiement de sous-marins n’à pas été immédiatement considéré comme nécessaire en raison de la supériorité navale et aérienne alliée sans compter que le raid sur Corfou avait été mené par des submersibles. Si certains ont pu caresser l’idée d’utiliser ces navires pour former un écran de protection, très vite on à préféré engager d’autres submersibles pour éviter le surmenage des équipages.

Les britanniques déploient les HMS Unbending Unison Ulmost Sceptre et les français Le Glorieux et La Réunion

Ces moyens sont donc divisés en un Groupe Ouest et un Groupe Est, le premier en Mer Ionienne et le second en Mer Egée :

-Cuirassé Languedoc Duke of York Prince of Wales

-Porte-Avions HMS Furious

-Croiseur lourd Charles Martel

-Croiseurs légers Emile Bertin et HMS Phoebe

-Escorteurs d’escadre Volta et Le Triomphant

Destroyers HMS Icarus Greenville Grenade Ilex Intrepid HMAS Nestor

-Escorteurs rapides Bourrasque Fougueux

Sous-marins HMS Unbending Unison Ulmost

-Cuirassé HMS Nelson

-Croiseur lourd Blenheim

-Croiseurs légers HMAS Perth HMS Spartan et HMS NewFoundland

-Destroyers HMS Delight Diamond Diana Glowworm Greyhound

-Destroyers légers HMAS Lake Bathurst Lake Cowal

-Sous-marins HMS Sceptre Le Glorieux et La Réunion

Le Conflit (197) Balkans (31)

Comme nous l’avons vu plus haut, les moyens navals français en Méditerranée orientale sont conséquents avec des cuirassés, des porte-avions, des croiseurs, des contre-torpilleurs, des torpilleurs d’escadre et des sous-marins.

On trouve par exemple le cuirassé Languedoc qui va par exemple participer à l’opération ANVIL où ses canons de 406mm seront fort appréciés des alliés et moins de l’ennemi. En revanche son sister-ship Moselle n’était plus là.

En ce qui concerne les porte-avions, le Commandant Teste et le Guillaume le Conquérant sont toujours là renforçant la supériorité déjà écrasante des alliés dans ce domaine.

La marine nationale continue de déployer des croiseurs lourds comme le Suffren un vétéran qui du haut de ses vingt-deux ans en avait vu des combats. Il est accompagné par les rutilants Charlemagne et Charles Martel.

En ce qui concerne le croiseur léger antiaérien Waldeck-Rousseau à quitté la Méditerranée en avril 1952 pour retourner en Mer du Nord. Le croiseur léger De Grasse gravement endommagé en octobre 1951 est en réparations jusqu’en avril 1952 mais une fois opérationnel, le navire va être engagé en Méditerranée occidentale, ne retrouvant le bassin oriental qu’en septembre 1953.

Le Gambetta endommagé en décembre 1951 est de retour au combat en mai 1952. Il opère parfois avec l’Emile Bertin qui réalise enfin la mission pour laquelle il à été conçu à savoir le mouillage de mines.

En ce qui concerne les navires de combat on trouve des escorteurs d’escadre, un nouveau nom qui à remplacé ceux plus glamours de contre-torpilleur et de torpilleurs d’escadre.

On trouve par exemple des navires neufs, les EE Duperré et Kersaint mais aussi des navires blanchis sous le harnois comme le Tartu qui avait déjà participé aux opérations MERKUR BAYARD et CATAPULT.

On trouve également le Chevalier Paul qui va rester dans les eaux est-méditerranéennes jusqu’en septembre 1952, subissant des travaux avant de basculer dans dans le bassin occidental.
Il ne retournera dans la région en l’occurence en Adriatique qu’en février 1954 pour terminer la guerre.

L’escorteur d’escadre Le Fantasque va rester dans les eaux grecques jusqu’en mai 1952, basculant dans le bassin occidental pour participer à différentes opérations amphibies. Il ne reviendra jamais dans le bassin oriental avant la fin de la guerre.

Son sister-ship L’Audacieux est immobilisé pour réparations de juillet 1951 à février 1952, opérant dans le bassin occidental jusqu’en juin 1953 quand il va opérer dans l’Adriatique de juillet 1953 à septembre 1954.

L’escorteur d’escadre ex-contre-torpilleur Volta est toujours là, orphelin de son sister-ship Mogador.

Son demi-frère Marceau va opérer dans le bassin oriental de la Méditerranée jusqu’à la fin du printemps avant de passer dans le bassin occidental pour participer à HUSKY et SKYLOCK avant de rallier l’Océan Indien mais ceci est une autre histoire.

Le Du Guesclin et ses huit canons de 130mm est toujours là pour défendre les lignes de communications alliées, attaquer celles de l’ennemi, assurer l’également l’appui des opérations commandos. Il va rester en Méditerranée jusqu’à la fin du conflit en Europe avant de terminer dans l’Océan Indien et en Indochine.

Le Maillé-Brézé va rester en Méditerranée orientale jusqu’en mai 1953 avant de passer après travaux en Mer du Nord.

Aux côtés des escorteurs d’escadre, on trouve les escorteurs rapides notamment ceux de la 1ère DER les ER Bourrasque Fougueux Frondeur et Orage.

Dans le domaine des sous-marins, deux nouvelles unités arrivent sur zone, le Doris en juin 1952 et le Pasteur en août 1952.

En ce qui concerne l’Aviation Navale, les unités déployées depuis 1950 sont toujours là, la France voulant capitaliser sur l’expérience acquise par les équipages dans des eaux si particulières. Il y avait bien des transferts venant d’Atlantique et de Mer du Nord mais ils étaient volontairement limités.

-L’Escadrille 6T volant sur hydravions Latécoère Laté 299-7 est déployé dans le Peloponnèse avec un mouillage avancé sur l’île de Zanthe pour couvrir le canal d’Otrante, protéger les convois et mener des missions de patrouille anti-sous-marine.

-L’Escadrille 23E vole sur Bréguet Br790 pour des missions de surveillance maritime depuis l’île de Zanthe.

-L’Escadrille 24C volant sur Dewoitine D-551 est déployée dans le Péloponnèse, couvrant les hydravions en patrouille ou luttaient contre les appareils de patrouille maritime italiens. A plusieurs reprises les D-551 portant beau l’ancre ont feraillé contre des avions allemands.

-L’Escadrille 4B déployée depuis l’Afrique du Nord est répartie en partie pour Port-Lyautey pour aider à la lutte contre les forceurs de blocus, corsaires et autres sous-marins.

Les Bloch MB-481 ont été remplacés par des MB-483 plus modernes (moteurs plus puissants, structure renforcée, armement plus puissant, un radar)

-Le Det.Escadrille 8T (Détachement de la 8ème escadrille de torpillage) est devenue en janvier 1952 une escadrille à part entière, la 25T avec douze bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier 456ter qui opèrent depuis la Crète, devenant une menace importante pour la navigation ennemie en mer Egée non sans subir des pertes sensibles.

-Le Det.Escadrille 22E (Détachement de la 22ème escadrille d’exploration) est devenue en décembre 1951 une unité à part entière, la 25E avec douze SNCAO CAO-710M, version patrouille maritime du bombardier lourd quadrimoteur CAO-710.

Les appareils étaient basés à Benghazi où la France avait installé une base aéronavale. Les quadrimoteurs faisaient aussi des escales de ravitaillement en Crète et dans le Dodécanèse.

-Le Det.Escadrille 14R devient en décembre 1951 l’escadrille 17R avec douze Consolidated Catalina qui vont opérer depuis le Dodécanèse pour surveiller la navigation ennemie.

-Le Det.Escadrille 10B devient en octobre 1951 l’escadrille 19B avec huit Bloch MB-176T, version bombardement-torpillage du MB-176.

Les unités du CLAN (Commandement du Levant de l’Aviation Navale) qui avaient participé à l’opération CATAPULT continuent à opérer dans le bassin orientale, utilisant toujours leur base de Tripoli-du-Liban mais pouvant utiliser les mouillages et les bases situées dans le Dodécanèse et en Crète.

-L’Escadrille 10R dispose toujours de Bréguet Br790 (huit exemplaires)

-L’Escadrille 14T vole désormais sur des hydravions de torpillage Latécoère Laté 299-7 qui ont remplacé les Laté 298 qui n’avaient pas démérités mais qui étaient non seulement usés mais aussi dépassés.

-L’Escadrille 14B possède toujours ses CAO-700M (même si les CAO-710M doivent arriver au printemps 1953) et ses Lioré et Olivier Léo 456.

-L’Escadrille 10C volant désormais sur Dewoitine D-551 sont déployés à Rhodes pour protéger le Dodécanèse mais aussi pour porter le feu dans les Cyclades avec force bombes et roquettes même si le 551 ne se montra jamais à l’aise dans cette mission.

L’Aviation Navale c’est aussi des groupes aériens embarqués à bord du Commandant Teste et du Guillaume le Conquérant.

Le premier embarquait la 10ème Flottille d’Aviation Navale (10ème FAN) avec les escadrilles suivantes :

-Escadrille 16R : six SNCAO CAO-610

-Escadrille 18R : six SNCAO CAO-610

-Escadrille 16C : Bloch MB-159M

-Escadrille 18C : Bloch MB-159M

-Escadrille 22C : Bloch MB-159M

-Escadrille 18T : Latécoère Laté 299-5

-Escadrille 20T : Latécoère Laté 299-5

-Escadrille 18B : Loire-Nieuport LN-425

-Escadrille 20B : Loire-Nieuport LN-425

-Section de servitude et d’entrainement basée à terre avec huit Morane-Saulnier MS-474, version embarquée du MS-472, deux D-720M et deux SO-30, seuls les deux premiers peuvent apponter sur le porte-avions.

La seconde est d’un format différent de celui d’origine puisqu’après la destruction du Joffre, elle équipe désormais le porte-avions léger Guillaume le Conquérant. Elle comprend les unités suivantes :

-Escadrille 6C : huit Dewoitine D-795

-Escadrille 8C : huit Dewoitine D-795

-Escadrille 16B : huit Loire-Nieuport LN-425

-Escadrille 2T : huit Latécoère Laté 299-5

Le Conflit (177) Balkans (11)

Les unités suivantes occupent la Macédoine et une partie de la Grèce considérée comme faisant partie de la «Grande Bulgarie»

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI)

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-1ère Division de Cavalerie

-11ème Brigade Blindée

-Une Brigade d’Artillerie

En attendant de créer une 5ème Armée (été 1951), la Bulgarie va déployer des divisions dans le nord de la Grèce notamment la région de Thessalonique que Sofia espère annexer à terme :

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-2ème Division de Cavalerie

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-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Junkers Ju-88)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)

-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)

-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Avia B.71)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

-Six yatos de chasse : quatre de Messerschmitt Me-109K, un de Messerschmitt Me-109G et un dernier volant sur Messerschmitt Me-110.

-Quatre yatos de bombardement : un volant sur Avia B-71, trois volant sur Junkers Ju-88

-Deux yatos de reconnaissance (un volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un volant sur Fieseler Fi-156 Storch)

-Un yato de transportant volant sur Junkers Ju-52/3m

-Un yato de Fiat RS-16 déployé en mer Egée

-Un yato de Dornier Do-11D en mer Noire en attendant des appareils plus modernes en l’occurence des Junkers Ju-88H)

-1ère brigade de cavalerie grecque

-Eléments de la 1ère division de cavalerie

-1er bataillon de chars légers (Hotchkiss H-39)

-2ème Régiment Etranger de Cavalerie (2ème REC) (régiment motorisé disposant de Panhard AM modèle 1940P)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment d’artillerie antiaérienne

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un escadron d’artillerie

-Une compagnie du génie

-1ère DI (HL)

-1ère DLI

-Un Etat-Major de corps d’amée

-Un escadron d’artillerie

-Une compagnie du génie

-68ème BCC (Renault R-35)

-Deux escadrons d’artillerie

-Une compagnie de transport

-5ème DI (HL)

-11ème DI (HL)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un bataillon de cavalerie

-Deux escadrons d’artillerie

-Une compagnie de transport

-6ème DI (HL)

-8ème DI (HL)

-2ème Brigade de Cavalerie (éléments montés + un groupement de chars issus des 2ème et 3ème bataillons de chars légers)

-Un régiment d’artillerie lourde français

-Un régiment d’artillerie lourde macédonienne

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un bataillon de cavalerie

-Deux escadrons d’artillerie

-Une compagnie de transport

-3ème DI (HL)

-7th Infantry Division (UK)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un bataillon de cavalerie

-Deux escadrons d’artillerie

-Une compagnie de transport

-7ème DI (HL)

-10ème DI (HL)

-82ème DIA

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un bataillon de cavalerie

-Deux escadrons d’artillerie

-Une compagnie de transport

-12ème DI (HL)

-14ème DI (HL)

-86ème DIA

-Groupement Blindé Perrotin : 66ème BCC (Renault R-40), 82ème et 86ème GRDI (Panhard AMD-178B et chars légers Hotchkiss H-39)

Cette arme regroupe des unités en reconstitution et des unités en réserve pour soutenir les deux armées en ligne.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-2ème DI

-4ème DI

-9ème DI

NdA ces trois divisions vont être rapidement évacuées vers la Crète pour préserver l’avenir même si la 2ème DI va être au final réengagée dans le Peloponnèse

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Une compagnie de cavalerie grecque

-Deux escadrons d’artillerie grecque

-Une compagnie du génie

-Brigade de Montagne polonaise

-4th Independent Armoured Brigade (deux régiments de chars moyens Cromwell et un bataillon de chars lourds Churchill pour ne parler que des chars)

-13ème DI (HL)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Une compagnie de cavalerie grecque

-Deux escadrons d’artillerie grecque

-Une compagnie du génie

-15ème DI (HL)

-17ème DI (HL)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Une compagnie de cavalerie grecque

-Deux escadrons d’artillerie grecque

-Une compagnie du génie

-16ème DI (HL)

-18ème DI (HL)

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L’ Elliniki Aeroporia à tenu son rang durant l’opération CAESAR en obligeant la Regia Aeronautica à s’employer pour protéger la progression des troupes italiennes. Fort heureusement les grecs ont ménagé leur outil pour le faire durer.

Initialement l’armée de l’air royale grecque disposait de sept escadrilles de chasse (Mira Dioxes) à l’équipement disparate avec pas moins de quatre modèles (Curtiss H-81, Hawker Hurricane, Bloch MB-151, Grumman G-36A).

Au 7 juillet 1949, le nombre est tombé à quatre avec la 21.Mira Dioxes (seize Grumman G-36A), la 23.Mira Dioxes (douze Curtiss H-81), la 26.Mira Dioxes (dix Curtiss H-81) et la 27.Mira Dioxes (dix Hawker Hurricane) avec seulement 48 chasseurs en ligne contre 112 en septembre 1948 soit une déflation de 64 appareils (27 chasseurs détruits et 37 chasseurs indisponibles en théorie réparable).

Initialement l’armée de l’air royale grecque disposait de cinq escadrilles de bombardement (Mira Vonvardismon) à l’équipement tout aussi disparate que pour les unités de chasse (Potez 633 et 637, Bristol Blenheim et Lioré et Olivier Léo 451).

Au 7 juillet 1949, on ne trouvait plus que trois escadrilles, la 31.Mira Vonvardismon (huit Potez 633 et six Potez 637), la 32.Mira Vonvardismon (six Bristol Blenheim) et la 35.Mira Vonvardismon (seize Lioré et Olivier Léo 451) soit un total de 36 bombardiers sur 64 appareils initialement en ligne.

Enfin on trouve encore quatre unités de coopération (Mira Stratiokis Synergassias) volant sur Henschel Hs-126K6. Sur les soixante-quatre appareils initialement disponibles, on ne trouve plus que 48 appareils en service dans les quatre unités.

Pour faire face à terme à l’offensive allemande, les grecs disposaient encore de 132 appareils au lieu de 250 soit une déflation de plus de 50% ! Certes tous les appareils ne sont pas détruits mais c’est tout de même significatif.

En ce qui concerne les unités terrestres engagées en Grèce, elles sont placées comme nous avons vu sous commandement grec alors que les unités aériennes et navales restent sous le contrôle de leurs pays respectifs.

L’Armée de l’Air déjà très engagée en Europe Occidentale, en Scandinavie et en Méditerranée occidentale ne peut négliger le front balkanique ne serait-ce que pour des raisons politiques et diplomatiques.

Une Escadre Aérienne des Balkans (EAB) est activée le 24 janvier 1950 avec des éléments issus du Levant et de l’Afrique du Nord avec deux groupes de chasse, deux groupes de bombardement et un groupe de reconnaissance.

-Deux groupes de chasse, le GC II/11 volant sur Curtiss H-81 et venant du Levant et le GC III/10 volant sur Arsenal VG-39 et venant de Tunisie (en dépit des craintes de dégarnir le protectorat tunisien).

-Deux groupes de bombardement, le GBM I/19 venu de Damas avec ses Lioré et Olivier Léo 454 et le GBLg I/36 venu d’Alger et volant sur Douglas DB-7.

-Un groupe de reconnaissance, le GR «Corse» volant sur Bloch MB-175, cette unité étant la reconstitution du GCRO déployé en Corse avant l’opération MERKUR.

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Les navires français déployés sur le théâtre d’opérations grec sont issus de la 6ème Escadre Légère (état-major installé à Bizerte) et de la 4ème Escadre (état-major installé à Mers-El-Kébir). A cela s’ajoute quelques navires issus de la 2ème Escadre (état-major installé à Toulon).

Si une Escadre de la Mediterranée Orientale à été mise en place, c’est un simple état-major sous commandement grec qui prend en charge les navires en fonction d’une mission précise. Un groupement tactique de la Mer Ionienne et un groupement de la Mer Egée relaye l’action de l’ESCMEDOR. La France fournit les navires suivants :

-Cuirassés Bretagne Provence Flandre et Bourgogne

-Porte-avions Joffre et Commandant Teste (NdA ces deux porte-avions mènent aussi des opérations dans le bassin occidental pour maintenir la pression sur l’Italie)

-Croiseurs lourds Suffren Saint Louis Charlemagne

-Croiseurs légers Emile Bertin Jean de Vienne De Grasse Guichen Gambetta

-Contre-Torpilleurs Albatros Gerfaut Tartu Chevalier Paul Le Fantasque Le Malin L’Audacieux Mogador Volta Marceau Du Guesclin et Maillé-Brézé

-Torpilleurs d’escadre : Voltigeur et Goumier (escorte du cuirassé Flandre), Lannes et Augereau (escorte du cuirassé Bourgogne), L’Inconstant et Lancier (escorte du porte-avions Joffre) Hussard et Spahi (escorte du porte-avions Commandant Teste) L’Eveillé L’Alerte (escorte du cuirassé Bretagne) Mameluk Casque (escorte du cuirassé Provence)

-Sous-Marins : Le Glorieux La Reunion Le Tonnant Belle Ile Ile d’If Aurore Diamant (Ces sous-marins sont basés à Alexandrie avec une base relais à La Sude)

-6ème Escadrille Légère de Mediterranée (6ème ELM) : vedettes lance-torpilles VTB-56 57 58 59 60 61

-Torpilleurs légers Le Fier Hova Le Farouche Touareg

-Chasseurs de sous-marins CH-9 et CH-10 (sécurisation de La Sude)

-Avisos-dragueurs La Gracieuse Elan

-Pétrolier Ravitailleur d’Escadre (PRE) La Saône

-Pétrolier Sèvre

-Cargo rapide Oran

-Ravitailleurs d’hydravions Sans Peur

-Des unités de l’Aviation Navale sont également déployées pour couvrir notamment la Mer Egée et la Mer Ionienne. Parmi ces unités on trouve trois escadrilles détruites en Corse lors de MERKUR et reconstituées pour opérer en Grèce.

-L’escadrille 6T vole toujours sur Latécoère Laté 299-7. Cette unité est déployée dans le Peloponnèse pour surveiller les côtes et attaquer la navigation ennemie.

-L’escadrille 23E vole toujours sur Bréguet Br790 pour des missions de surveillance maritime. Elle est stationnée sur l’île de Zanthe

-L’escadrille 24C volait sur Dewoitine HD-780, des hydravions de chasse, un concept que la marine avait abandonné. L’unité est donc reconstituée sur chasseurs terrestres en l’occurence des Dewoitine D-551.

D’autres unités venues d’Afrique du Nord sont envoyées en Grèce pour appuyer les sous-marin et les navires de surface alliés. Il s’agit soit d’unités complètes ou de détachements :

-Escadrille 4B : Bloch MB-481

-Det.Escadrille 8T : huit bombardiers-torpilleurs Lioré et Olivier Léo 456

-Det.Escadrille 22E : six avions de patrouille maritime SNCAO CAO-700M

-Det.Escadrille 14R : six hydravions de patrouille maritime Consolidated Catalina

-Det.Escadrille 10B : six Bloch MB-175

On trouve également les deux flottilles embarquées sur les porte-avions Joffre (6ème flottille d’aviation navale) et Commandant Teste (10ème flottille d’aviation navale) :

6ème flottille d’aviation navale (6ème FAN) :

neuf SNCAO CAO-610 (12R), seize Dewoitine D-790 (6C et 8C), neuf Loire-Nieuport LN-420 (16B), six Latécoère Laté 299-5 (2T) et une section d’Entrainement et de Servitude à terre pour entrainement et liaison avec quatre NA-57 et deux Dewoitine D-720M

10ème flottille d’aviation navale (10ème FAN) :

douze SNCAO CAO-610 (16R et 18R), vingt-sept Bloch MB-159M (16C 18C et 22C), seize Latécoère Laté 299-5 (18T et 20T), dix-huit Loire-Nieuport LN-420 (18B et 20B) et une Section de servitude et d’entrainement basée à terre avec huit Morane-Saulnier MS-474, version embarquée du MS-472, deux D-720M et deux SO-30

On peut ajouter l’action indirecte des unités déployées au Levant, unités qui vont jouer un rôle important dans l’opération CATAPULT, unités regroupées sous l’autorité du Commandement du Levant de l’Aviation Navale (CLAN) (état-major installé à Tripoli du Liban)

-Escadrille 10R : six Bréguet Br790 qui ont remplacé les Loire 130 encore là en septembre 1948

-Escadrille 14T : six Latécoère Laté 298 (qui doivent être remplacées par des Laté 299-7 plus modernes)

-Escadrille 14B : six CAO-700M et huit Lioré et Olivier Léo 456.

-Escadrille 10C : douze Grumman G-36A (qui doivent être remplacés par des Dewoitine D-551)

Le Conflit (169) Balkans (3)

Quand débute la 49ème année du siècle, le second conflit mondial entre dans son cinquième mois soit deux de plus que la Guerre de Pologne neuf ans plus tôt.

Seule l’Europe est pour le moment concernée par les combats même si le reste du monde est touché par le conflit.

La Scandinavie est occupée par les allemands après le succès de l’opération WESERÜBUNG au Danemark et en Norvège. Ces deux pays sont immédiatement fortifiés et transformés en forteresses pour projeter de la puissance en Mer du Nord voir dans l’Atlantique.

En Méditerranée, la Sardaigne à été occupée par la France (opération SCIPION) et les marines franco-britanniques se montrent particulièrement agressives contre une Regia Marina qui hésite à relever le gant tant elle sait que son industrie ne pourrait remplacer les navires perdus.

L’année 1949 s’ouvre donc sur une sorte de match nul, victoire de l’Axe en Scandinavie et victoire alliée en Méditerranée en attendant de futures opérations (opération MERKUR en Méditerranée et opération FALL GELB sur le front ouest)

Cette armée est venue de Vénétie et doit foncer vers le sud pour s’emparer le plus vite possible de l’Istrie et de la Dalmatie quitte à priver les oustachis de tout accès à l’Adriatique.

quatre bataillons de chars moyens (deux de M-14/41 et deux de M-15/42)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-3ème Division d’Infanterie Alpine «Julia»

-5ème Division d’Infanterie «Cosseria»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-14ème DI «Isonzo»

-17ème DI «Pavia»

47ème DI «Taro» et 48ème Division d’Infanterie «Bari»

Ce Gruppi Armati de Albania regroupe deux armées, la 3ème Armée déjà présente en Albanie et la 8ème venue d’Italie à travers l’Adriatique non sans mal car l’aviation et les sous-marins alliés ont pu lancer plusieurs attaques, entrainant la perte de plusieurs navires de charge avec les fantassins embarqués, les fournitures et le ravitaillement. A cela s’ajoute l’impact sur la psychologie et le moral des survivants.

la 49ème DI «Parma» doit assurer la défense de l’Albanie et la Division Blindée «Littorio» doit exploiter la percée acquise par les unités des 3ème et 8ème Armée.

-Groupement de Bataillons de Chars : trois bataillons de chars (un de M-13/40, un de M-14/41 et un de M-15/42)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars équipés de M-15/42

-15ème DI «Bergamo» et 18ème DI «Messina»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars équipés de M-15/42

-20ème DI «Friuli» et 1ère Division d’Infanterie Alpine «Taurinense»

-Groupement de bataillons de chars : trois bataillons de chars (deux équipés de M-15/42 et un équipé de M-14/41)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers équipés de M-14/41

-23ème DI «Ferrara» et 28ème DI «Aosta»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers équipés de M-13/40

-29ème DI «Piemonte» et 30ème DI «Sabaudo»

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Naturellement la Regia Aeronautica déploie des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance pour appuyer les troupes au sol.

Les unités destinées à l’appui et la protection de l’opération CAESAR sont d’abord fournies par le Comando Aero Albania ou Commandement Aérien Albanie qui comprend les éléments suivants (sachant que tous ne sont pas engagés dans l’opération puisqu’il faut également assurer la protection du territoire envahit et annexé en avril 1939) :

-7ème Division Mixte :

-Une escadre de bombardement et d’attaque au sol disposant d’un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I et deux groupes CANSA FC-20. Quand l’opération CAESAR sera déclenchée, un groupe de CANSA FC-20 sera conservé en Albanie pour faire face à toute éventualité.

-Une escadre de chasse disposant d’un groupe de Macchi C-202 et un groupe de Reggiane Re-2002

-Groupe Indépendant de Reconnaissance (GIR) : Reggiane Re-2003

Impossible donc de mener une opération digne de ce nom contre la Grèce avec ces moyens en dépit du fait que la menace aérienne grecque est limitée et qu’il est probable que nombre d’unités hellènes seront amenées à défendre Athènes et Thessalonique, la première parce que capitale, la seconde parce que port et ville industrielle grecque majeure.

Des renforts vont donc être fournis par les unités de la 4ème Région Aérienne dont l’état-major est implanté à Bari. Elle comprend les unités suivantes :

-12ème Division Mixte

-Une escadre de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-79

-Une escadre de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I

-Une escadre de chasse disposant de deux groupes de Macchi C-202 et un groupe de Reggiane Re-2001

-Groupe Indépendant de Bombardement (GIB) : Piaggio P-108B

-Groupe Indépendant de Reconnaissance (GIR) : Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

Sur toutes ces unités seule une partie passe en Albanie _les avions en vol, les échelons sols par bateau avec comme on dit de la perte en ligne liée aux avions et aux sous-marins ennemis_ en l’occurrence les éléments suivants :

-Deux groupes de Savoia-Marchetti SM-79

-Un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

-Un groupe de Macchi C-202 et un groupe de Reggianre Re-2001

-Le groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

A cela s’ajoute des moyens fournis par l’Aviazione Navale Operativa per la Regia Marina plus précisément les unités de la Divisione Egeo qui dispose de deux squadriglia, les 147. et 185. qui disposent d’hydravions CANT Z-511.

Eventuellement des unités de la Divisione Iono basée dans la région de Tarente même si la pression alliée dans la région rend cette possibilité peu évidente de prime abord.

Ces moyens sont relativement importants mais ne sont pas non plus écrasants ce qui rend les grecs optimistes dans la possibilité de disputer durablement le ciel national aux avions italiens.

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Les unités engagées pour l’opération MARITSA sont essentiellement fournies par la 1ère Région Aérienne dont l’état-major est installé à Milan. Un état-major spécifique est installé à Venise pour coopérer au mieux avec la 2ème Armée.

Toutes les unités présentes en septembre 1948 ne sont pas engagées, la Regia Aeronautica devant également protéger le «triangle d’or» Milan-Turin-Gênes où se trouvent nombre d’industries stratégiques.

C’est ainsi que la 2ème division de chasse disposait de deux escadres à quatre groupes de Macchi C-205, une escadre à trois groupes de Macchi C-202 et un groupe de bimoteurs Savoia-Marchetti SM-91 soit douze groupes de chasse et un total de 232 chasseurs (160 Macchi C-205, 60 Macchi C-202 et 12 Savoia-Marchetti SM-91).

Sur ces 232 chasseurs, sur ces douze groupes sont engagés au dessus de la Yougoslavie quatre groupes de Macchi C-205 et deux groupes de Macchi C-202 soit un total de 120 chasseurs.

C’est ainsi que la 4ème division de bombardement disposait d’une escadre de trois groupes de Fiat BR-20 (54 exemplaires), d’une escadre de trois groupes de CANT Z-1017 (54 exemplaires) et d’une escadre de CANT Z-1018 (54 exemplaires) soit 162 bombardiers.

Initialement un groupe de Fiat BR-20 est engagé contre la Yougoslavie aux côtés d’un groupe de Z-1017 et d’un groupe de Z-1018, les autres groupes vont rester en «réserve stratégique» ou vont mener des raids sur la France avec des résultats décevants.

La 6ème division de bombardement comprend une escadre de trois groupes de Fiat BR-20 (54 exemplaires), une escadre de trois groupes de CANSA FC-20 (54 exemplaires) et une escadre de CANT Z-1018 Leone (54 exemplaires) soit un total de 162 bombardiers et d’avions d’assaut.

Un groupe de Fiat BR-20 mène des frappes «en profondeur» en Yougoslavie, un groupe de CANSA FC-20 va assurer l’appui des troupes au sol et un groupe de CANT Z-1018 Leone vont mener des missions d’interdiction pour géner la montée en ligne des renforts yougoslaves.

Le Groupe Indépendant de Reconnaissance disposant de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II va mener des missions de reconnaissance et d’observation au dessus de l’ancien Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Des unités de la 3ème Région Aérienne (Rome) sont également engagées notamment le groupe des Piaggio P-108B de la 5ème division de bombardement et un groupe de chasse lourde volant sur Savoia-Marchetti SM-91, un groupe issus de la 8ème division de chasse.

On trouve également une Brigata aerea de Cooperazione (Brigade Aérienne de Coopération) disposant de trois groupes de quatre escadrilles soit douze escadrilles (quatre volant sur Ro-37, deux volant sur Ca-313, deux volant sur Ca-311 et quatre volant sur Re-2003).

Des unités aéronavales sont également utilisées, des unités de l’Aviazione Navale Operativa per la Regia Marina.

On trouve tout d’abord le 2ème Groupe Aérien Embarqué du porte-avions Don Juan de Austria soit deux squadriglie de chasse (14 et 16) volant sur Reggiane Re-2005M, deux squadriglie de reconnaissance et de torpillage (17 et 19) volant sur Reggiane Re-2003B et un squadriglie de bombardement en piqué (21) volant sur Junkers Ju-87C.

On trouve également les hydravions embarqués sur les croiseurs et les cuirassés (Reggiane Re-2003C) et des hydravions et des bombardiers-torpilleurs de la Divisione Adriatico en l’occurence le 142 Squadriglia Ricognizione volant sur CANT Z-506 et le 41 Squadriglia Aerosiluranti volant sur CANT Z-1018 Leone.

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Pour assurer le succès de l’opération CAESAR, la Regia Marina va déployer des moyens importants pour déjà couvrir le passage des troupes de l’Italie péninsulaire à l’Albanie puis assurer la couverture du flanc occidental du dispositif contre une intervention soit de la marine grecque ou des marines alliées.

-Porte-avions Don Juan de Austria

-Cuirassés Giulio Cesare et Roma

-Croiseurs lourds Gorizia Bolzano Ragusa

-Croiseurs légers Muzzio Atendolo et Eugenio di Savoia

-Croiseur léger antiaérien Etna

-Croiseurs éclaireurs Giulio Germanico et Claudio Druso

Cacciatorpidiniere Castelfidardo Quintino Sella (escorte du Don Juan de Austria) Freccia Dardo (escorte du Giulio Cesare) Confienza Monzanbano (escorte du Roma) Artigliere Geniere (missions recherche et destruction)

-Sous-marins Acciaoio Ondino Corridoni

-Vedettes lance-torpilles de la 3a Flottiglia MAS

-Torpilleurs légers Angelo Barssini Enrico Cosenz et Nicola Fabrezi

-Navires de soutien : pétrolier Cocito transport d’eau/navire amphibie Garigliano Transport Cherso

-Mouilleur de mines Gallipoli

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La Regia Marina va déployer des forces non négligeables pour assurer la protection, l’appui et le soutien des forces envahissant la Yougoslavie. Elle craint moins la marine yougoslave qu’une intervention décidée des marines françaises et britanniques en Adriatique. Certains navires ont participé également à l’opération CAESAR.

-Porte-avions Don Juan de Austria

-Cuirassés Francesco Caracciolo Giulio Cesare et Impero

-Croiseurs lourds Gorizia Bolzano Napoli

-Croiseurs légers Muzzio Atendolo Emanuele Filiberto Duca d’Aosta et Eugenio di Savoia

-Croiseurs éclaireurs Scipione Africano et Attilio Regolo

-Des destroyers chargés principalement de la protection du porte-avions et des cuirassés contre les sous-marins, l’aviation et leurs homologues ennemis qu’ils soient yougoslaves, français ou britanniques.

On trouve au total dix cacciatorpidiniere. Si les Lampo et Baleno sont destinés à des missions «recherche et destruction», les autres assurent la protection des grandes unités déployées par la marine royale italienne en l’occurence les Freccia et Dardo (cuirassé Giulio Cesare), les Ascari et Lanciere (cuirassé Francesco Caracciolo), les Calafini et Francesco Crispi (cuirassé Impero), les Castelfidardo et Quintino Sella (porte-avions Don Juan de Austria).

-Des sous-marins sont également déployés, des sous-marins issus du 4° Grupo Sommergibili déployé à Tarente. Ces sous-marins doivent empêcher l’intervention des flottes franco-britanniques dans l’Adriatique, mener des missions de surveillance voir d’attaque contre la marine royale yougoslave.

Sont ainsi engagés les sous-marins Acciaoio, Argento, Reginaldo Giuliani, Brin, Bronzo, Ondino et Corridoni soit un total de huit sous-marins immédiatement déployés, d’autres «torpilleurs submersibles» se tenant prêts à prendre la mer pour remplacer ou renforcer leurs congénères.

-Des navires légers de combat sont également déployées pour protéger des navires de transport, des navires de soutien et lutter contre les vedettes lance-torpilles yougoslaves.

On trouve ainsi les torpilleurs Ariete et Stella Polare, les torpilleurs légers Impetuoso et Impavido

-Huit vedettes lance-torpilles venues de Tarente

-Des transports et des pétroliers qui vont suivre la progression des troupes au sol. On trouve le ravitailleur d’hydravions Giuseppe Miraglia, le pétrolier Isonzo, le ravitailleur de sous-marins Paccinotti et quatre cargos réquisitionnés aux côtés de deux transports de troupes.

Le Conflit (168) Balkans (2)

Carte topographique de la péninsule balkanique

-L’Italie considère la péninsule balkanique comme sa chasse gardée au delà même de la question des terres irrédentes qui ont entrainé l’Italie dans la première guerre mondiale contre l’Autriche-Hongrie.

-Les différents états issus de l’implosion de la Double-Monarchie, la Bulgarie, la Roumanie et la Grèce se querellent, la question des frontières reste brûlante tout comme celle des minorités qui sont autant de leviers d’influence que de déstabilisation.

Ante Pavelic, le leader des oustachis.

-En effet il existe également des tensions internes entre minorités et majorités. L’Italie est ainsi le protecteur du mouvement Oustachi, le mouvement nationaliste croate même si les relations entre Mussolini et Ante Pavelic sont devenues orageuses (notamment suite à l’accord avec la Yougoslavie en date du 25 mars 1937), le futur Povglanik saura s’en souvenir en temps utiles.

A Belgrade, le roi Alexandre 1er jusqu’à son assasinat en 1934 à Marseille mène une politique de «yougoslavisation» en s’attaquant aux nationalismes slovènes, croates, bosniaques et même serbe en dépit du fait qu’il soit lui même serbe.

Les tensions sont telles qu’on craint une implosion du pays. Son fils Pierre II et son oncle, le prince Paul sont plus libéraux. Les plus extrémistes sont vent debout mais les «personnes de bonne volonté» sont prêtes à donner sa chance au jeune roi.

Sur le plan militaire, on essaye d’ouvrir l’accès aux plus hauts grades aux autres nationalités ce qui fait qu’en septembre 1948 sur les 175 généraux de l’armée royale on compte 124 serbes, 32 croates et 19 slovènes.

-Longtemps les différents pays s’inquiètent davantage d’un «revanchisme hongrois» ce qui explique les différents accords formant la Petite Entente.

Un premier accord est signé entre la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Yougoslavie dès le 14 août 1920 suivis d’accords bilatéraux entre la Roumanie et la Tchécoslovaquie (23 avril 1921), entre la Roumanie et la Yougoslavie (7 juin 1921) et entre la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie (31 août 1921).

-La France accorde son «parrainage» en signant une alliance militaire avec la Tchécoslovaquie (16 octobre 1925), la Roumanie (10 juin 1926) et la Yougoslavie (novembre 1926).

-Cette Petite Entente s’effondre à la fin des années trente au cours des différents crises (Anschluss, Sudètes….), l’alliance française est totalement démonétisée. Autant dire que durant la Pax Armada les diplomates françaises vont avoir du boulot et vont faire preuve de patience et d’humilité.

Le 22 août 1938 les Accords de Bled sont signés entre la Hongrie et la Petite Entente (Tchécoslovaquie, Roumanie et Yougoslavie) pour apaiser la situation. C’est un pacte de non-agression et surtout cela valide le réarmement clandestin de Budapest qui depuis longtemps ne respectait plus les clauses militaires du traité de Trianon.

Entre 1938 et 1941 la Hongrie augmente sérieusement son territoire grâce au démantèlement de la Tchécoslovaquie et aux deux accords de Vienne.

Le 7 septembre 1940, la Bulgarie récupère au détriment de la Roumanie la Dobroudja du Sud. En 1941, Sofia adhère au Pacte Tripartite.

-En 1940, la Roumanie perd à nouveau des territoires cette fois au détriment de l’URSS qui récupère la Bessarabie et la Bucovine du Nord. Autant dire que l’alliance allemande laisse un arrière-goût amer à Bucarest. «Tout ça pour ça» dirons nombre de roumains…… . Seuls ceux fascinés par le fascisme et le nazisme n’y trouvent rien à redire mais là on est au niveau de l’aveuglement pur et simple.

-Entre Rome et Athènes, les relations sont tendues et houleuses. Ce n’est qu’une question de temps avant que le conflit n’éclate.

-Cela n’empêche pas les différents pays de signer des accords de défense et d’assistance mutuelle mais ces accords sont pleins de sous-entendus.

-La Guerre de Pologne est un électrochoc pour la France qui cesse sa politique de renoncement pour retrouver une politique nettement plus musclée. La France est de retour dans le concert des nations.

-Elle cherche à retrouver une alliance de revers contre une Allemagne toujours menaçante. Elle mène une offensive de séduction en direction de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Roumanie, de la Yougoslavie et de la Grèce.

C’est un échec vis à vis de Budapest et de Bucarest (malgré une certaine francophilie des élites roumaines), une déception vis à vis de Sofia. En revanche, la France remporte la tombola en signant des accords de défense avec la Yougoslavie et la Grèce, le premier étant signé le 14 septembre 1945 et le second le 8 octobre 1946.

Le général Gamelin, ancien commandant en chef des armées alliées durant la Guerre de Pologne et commandant de la MMFY

Des missions militaires (MMFY dirigée par le général Gamelin et MMFG dirigée par le général Georges) sont mises en places et envoyées sur place pour réformer, réentraîner et proposer des équipements français aux différentes armées avec un succès inégal.

Côté hongrois, un pacte d’assistance militaire mutuelle est signé entre Budapest et Berlin pour le meilleur et surtout pour le pire (8 octobre 1947).

-En 1948, on trouve des pays pro-alliés sans excès (Yougoslavie et Grèce), des pays clairement pro-allemands (Hongrie Slovaquie et Roumanie). La Bulgarie est courtisée par les deux camps et essaye de ne pas se mettre à dos la Russie qui bien que communiste est toujours vue comme la Troisième Rome, la protectrice des slaves.

-La France envisage d’intervenir dans les Balkans en soutien de la Yougoslavie et de la Grèce mais entre des plans et des moyens il y à un gouffre. Certes en juin 1948 est créée la 11ème DLI pour intervenir dans la péninsule balkanique mais cette division ne sera jamais opérationnelle, le déclenchement de la seconde guerre mondiale entrainera la création d’une DLI de Marche en combinant moyens de la 1ère DLI et de la 11ème DLI.

-Des plans sont étudiés mais aucun n’est vraiment confirmé. On se heurte à la fois à des problèmes logistiques, des problèmes de réactivité et une méfiance chez les grecs et les yougoslaves.

-Le plan le plus aboutit même si il restait au niveau du document de travail prévoyait dé débarquer une ou plusieurs divisions à Corfou et Céphalonie pour bloquer le canal d’Otrante via l’action de la marine et de l’aviation. Les divisions seraient ensuite envoyées en Epire pour une offensive commune en direction de l’Albanie.

-En revanche en ce qui concerne la Yougoslavie, la MMFY avait proposé de créer un «réduit national» dans le Vardar macédonien avec trois divisions françaises (voir des divisions alliées) mais cette volonté se heurtait aux réticences grecques de laisser passer des divisions françaises pour aller combattre aux côtés des yougoslaves.

-Côté yougoslave, on craint une attaque surprise menée par l’Italie en liaison avec un soulèvement mené par le mouvement Oustachi. On renforce la protection des frontières par une série de lignes fortifiées tout en surveillant les mouvements nationalistes croates.

-Côté grec, la menace principale est italienne, Athènes craignant une offensive depuis l’Albanie occupée et annexée depuis avril 1939. On craint également des «descentes» sur les îles grecques notamment depuis le Dodécanèse qui est occupé par les italiens depuis 1912.

-Côté bulgare, on craint davantage un «coup de Jarnac» des roumains plutôt qu’une invasion yougoslave ou grecque. Ambiance…… .

-Dès le 30 août 1948, la Yougoslavie décrète la mobilisation générale, craignant de ne pas être prête à faire face à une attaque italienne surprise et brusquée. La mobilisation sera achevée le 5 octobre 1948.

-Le 5 septembre 1948, Athènes se déclare en état de non-belligérance, un statut plus souple que celui de la neutralité. La Grèce ne va décréter la mobilisation générale que le 30 octobre 1948, une mobilisation chaotique puisqu’elle ne va s’achever que deux mois plus tard !

-Entre septembre 1948 et mai 1949, les Balkans sont secoués par des escarmouches frontalières entre pays rivaux mais parfois entre pays censés être alliés !

C’est notamment le cas entre la Hongrie et la Roumanie. Le 10 septembre 1948, une patrouille de soldats roumains pénètre _officiellement par erreur_ sur le territoire hongrois pour retrouver des déserteurs. Des gardes-frontières hongrois ouvrent le feu. Les soldats roumains se replient et donnent l’alerte.

Es-ce le début d’un conflit hungaro-roumain ? Des mouvements de troupe sont signalés, des échanges d’artillerie voir des combats aériens ont lieu mais très vite la désescalade est enclenchée notamment grâce à l’Allemagne qui n’à aucun intérêt à voir ses alliés se déchirer.

Une bande démilitarisée de 500m est tracée de part et d’autre de la frontière où seuls les gardes-frontières hongrois d’un côté et les douaniers roumains de l’autre peuvent rentrer.

Il n’y aura pas d’incidents majeurs durant le reste du conflit mais une profonde méfiance au point que les allemands veilleront à ne pas installer côte à côté des troupes magyares et roumaines.

La Hongrie mobilise son armée et va mettre sur pied vingt-sept divisions d’infanterie et un corps rapide.

-La région est traversée par de multiples tensions au point qu’en septembre 1948 la Bulgarie maintien les conscrits libérables et rappel des réservistes. En revanche elle se garde bien de décréter la mobilisation générale (ce sera le cas le 14 janvier 1949 via un décret royal de Boris III).

-Les incidents sont également aériens. L’armée de l’air bulgare enregistre par exemple 14 incidents en septembre, 27 en octobre, 32 en novembre et 56 en décembre ! Il s’agit généralement d’avions de reconnaissance cherchant à en savoir davantage sur le dispositif militaire bulgare.

Un appareil yougoslave est perdu (abattu) le 7 novembre 1948, un appareil turc le 15 novembre 1948. Fort heureusement la plupart du temps les chasseurs bulgares se contentent de tirs de semonce et de raccompagner les avions «égarés» vers leur pays d’origine.

Pour éviter qu’un incident ne dégénère en conflit ouvert, les différents pays s’engagent à informer les autres des vols d’entrainement pour éviter tout quiproquo. Cela n’empêche pas de nouveaux vols de reconnaissance mais le nombre d’incidents diminue considérablement, la Bulgarie relevant seulement 12 incidents en janvier et 8 en février.

-De nombreux incidents ont lieu entre la Grèce et l’Italie. Il s’agit essentiellement d’incidents terrestres entre patrouilles qui se montrent régulièrement sur la frontière. Des combats brutaux qui font des victimes des deux côtés. Parfois l’artillerie s’en mêle et si cela ne dégénère pas en conflit ouvert c’est que les deux pays n’y ont pas intérêt, pas encore du moins.

On signale quelques combats aériens et quelques escarmouches navales avec des échanges de tir entre navires italiens «égarés» dans les eaux grecques et batteries côtières mais sans pertes des deux côtés, un officier grec confirmera après guerre que les consignes étaient d’encadrer les navires et non de les toucher….. . Cela confirme que si Athènes et Rome voulaient trancher le nœud gordien ils ne voulaient pas le faire maintenant et surtout pas n’importe comment.

Le Conflit (167) Balkans (1)

En ce 19 mai 2023 je commence le troisième et dernier volume du Tome 13 consacré aux Balkans après un volume consacré à la Scandinavie (volume 1) et à l’Europe occidentale (volume 2).

Depuis 2011 j’ai entamé cette monumentale uchronie. Si j’avais su qu’en 2023 je serais toujours là je pense que j’aurais hésité à me lancer dans cette aventure.

Après c’est aussi de ma faute avec une volonté de perfection qui à probablement découragé certains lecteurs.

Depuis que j’ai commencé la rédaction du Tome 13 j’alterne les jours d’exaltation et les jours d’abattement, de découragement et plus le temps passe et plus les seconds sont plus nombreux que les premiers.

Es-ce un acte d’abandon ? Non bien sur je suis bien décidé à terminer et si possible le plus vite possible.

Je suis bien décidé à accélérer le processus mais sans pour autant vous livrer chers lecteurs du travail de sagoin.

Après le sujet à venir _les Balkans_ devrait être moins chronophage que le volume sur l’Europe occidentale.

Je pense reprendre ce que j’ai écrit dans les tomes précédents en ajoutant un peu de chair mais pas trop.

NdA : en date du 23 août 2023 j‘étais toujours rendu en 1952 donc le faire vite faire simple comment dire….. .

Dans la seconde guerre mondiale telle que nous l’avons connu, les Balkans ont été un front secondaire.

Une fois la Yougoslavie et la Grèce foudroyées par l’Axe, les combats ont été peu nombreux au grand dam des britanniques en général et de Churchill en particulier qui aurait voulu un débarquement dans la péninsule balkanique pour couper l’herbe sous le pied des soviétiques.

Dans mon uchronie, j’ai décidé que les combats dans les Balkans seraient plus importants à la fois en raison du maintien dans la guerre de la France et parce que la Crète et le Péloponnèse sont autant de tremplins pour libérer le pays des hellènes et le pays des slaves du sud.

En fait ma vision du second conflit mondial dans les Balkans ressemble beaucoup à la première guerre mondiale.

Après une première campagne de Grèce qui s’achève en mars 1950 avec un front gélé sur le Golfe de Patras et l’isthme de Corinthe, les alliés repartent à l’assaut à l’automne 1952 pour libérer la Grèce puis pour reprendre la Yougoslavie.

Les combats vont être rudes et violents en raison d’un terrain contraignant, de problèmes logistiques et pour beaucoup un manque de troupes, le front balkanique étant loin d’être le front principal quand il s’agit d’envoyer troupes, véhicules et fournitures logistiques.

Cela aboutira à une Yougoslavie provisoirement royaliste mais cela n’empêchera pas que la Grèce ne connaissance les affres d’une guerre civile .

Pour les autres pays, l’Albanie va elle basculer dans l’orbite communiste, servant de base arrière pour les partisans qui après avoir lutté contre les allemands, les italiens, les bulgares et leurs auxiliaires locaux vont échouer à prendre le pouvoir à Belgrade. Résultat ils vont se replier sur des sanctuaires pour reprendre dès que possible la lutte. Ils finiront par obtenir la chute de la royauté yougoslave.

La Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie vont basculer dès le conflit dans l’orbite communiste, entamant plus de quarante ans sous une chappe de plomb mais ceci est une autre histoire….. .

Comme je vais procéder pour ce volume 3 ?

Après avoir réfléchit longuement à la question (je plaisante), j’ai choisit un plan chronologique avec six grandes parties (1948, 1949,1950,1951,1952,1953 et 1954) avec des parties évoluant en fonction de l’année.

Néanmoins chaque grande partie comprendra une sous-partie pour rappeler la situation sur les autres fronts pour que les lecteurs aient la vision la plus globale possible.

A l’intérieur des autres parties j’essaierai d’être synthétique mais en même temps agréable à libre.