Dans le domaine de l’artillerie, la situation n’évolue pas de manière extraordinaire, les unités qui ont échappé à l’ordalie de la Campagne de France et à la réorganisation qui à suivit sont toujours là.
Sur le plan de l’équipement de nouvelles pièces arrivent comme le 155L modèle 1952 tentative plutôt réussie de synthèse entre le 155L GPF-T et le 155L modèle 1945S pour aboutir à un canon léger long. Si ce canon est encore jugé trop lourd pour être utilisé au niveau divisionnaire, les progrès sont flagrants.
Des canons automoteurs de 155mm apparaissent également pour remplacer une partie des pièces tractées.
En revanche l’artillerie lourde sur voie ferrée ne cesse de perdre du terrain en raison de l’usure des pièces les plus lourdes. On préfère ainsi conserver des pièces plus légères et plus modernes, reléguant les pièces héritées du premier conflit mondial au musée.
Pour l’artillerie antichar, les canons de 47mm sont retirés du front occidental car même si il peut encore traité les Panzer IV il devient insuffisant face aux Panther, au Tigre et au Tigre II sans parler des différents canons d’assaut et des chasseurs de chars dérivés des chars sus-nommés.
Certains régiments d’artillerie antichar vont recevoir des chasseurs de chars en remplacement des pièces tractées mais le conflit s’achevera en Europe avec encore des RAAC tractés.
Les unités de lance-roquettes multiples sont toujours là avec des modèles améliorés et des modèles plus lourds.
-185ème Régiment d’Artillerie Lourde (185ème RAL) : canons automoteurs G1R Au-155S (châssis renforcé de Renault G-1R avec un canon de 155L modèle 1945S puis à la fin du conflit de 155L modèle 1952).
-351ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (351ème RALT) : canons de 105L modèle 1936S
-356ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (356ème RALT) : canons de 105L modèle 1936S
-357ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (357ème RALT) : canons de 105L modèle 1941T
-700ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 150mm modèle 1950
-701ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 240mm modèle 1952
-702ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 150mm modèle 1950
-703ème régiment de lance-roquettes multiples : lance-roquettes multiples de 240mm modèle 1952
US Army Artillery Group
La Réserve Générale d’Artillerie Américaine comprend toujours les mêmes moyens que précédement. L’envoi de nouvelles unités d’artillerie à été étudiée mais finalement ne s’est pas produit essentiellement pour des raisons de logistique et d’utilité opérationnelle.
On trouve encore les 16 groupes légers (six équipés de canons de 75mm et dix d’obusiers de 105mm dont six automoteurs) qui vont être détachés aux différents corps d’armée, aux différentes divisions.
On trouve également 34 groupes moyens en l’occurence dix groupes automouvants de 105mm (les groupes de 155mm sont placés sous les ordres des armées et des corps d’armée) et vingt-quatre groupes remorqués (4 groupes de 105mm et 20 obusiers de 105mm).
Canon de 155mm « Long Tom »
En ce qui concerne les groupes lourds on n’en trouve plus que huit groupes de 155mm remorqués mais ils vont être rejoints par huit groupes de lance-roquettes multiples.
Génie
Unités françaises
-Le 7ème régiment du génie stationné à Avignon est engagé en Méditerranée jusqu’à la fin du conflit et ne va plus donc être concerné par la Campagne de France.
-Les autres régiments de Réserve Générale sont soient conservés en réserve pour faire masse ou détachés auprès des différentes armées pour renforcer les bataillons divisionnaires du génie.
Cela entraine une profonde réorganisation. Si la 1ère brigade du génie est maintenue, elle regroupe désormais les régiments encore en réserve à savoir les 15ème, 18ème, 3ème,4ème et 6ème RG. Les autres sont mises en sommeil.
Les autres régiments sont placés sous l’autorité des différentes armées en ligne à savoir le 5ème régiment du génie sous l’autorité du 1er CCB, le 8ème régiment du génie sous l’autorité de la 1ère Armée, le 10ème régiment du génie sous le commandement du 2ème CCB, le 1er régiment du génie est placé sous l’autorité de la 3ème Armée, le 2ème régiment du génie sous le commandement de la 4ème Armée, le 28ème régiment du génie sous l’autorité de la 6ème Armée. Enfin le 38ème régiment du génie est rattaché au 3ème Corps de Cavalerie Blindée (3ème CCB)
Unités américaines
Les 6th et 8th Engineer Brigade sont détachés au profit respectivement de la 3ème et de la 7ème Armée ce qui explique le maintien de la structure avec trois bataillons d’aide au franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.
Train
France
Les différents Groupement de Transport du Train (GTT) sont toujours là avec un équipement qui évolue notamment des camions plus modernes et surtout disposant d’une capacité supérieure.
La répartition reste la même entre ceux opérant hors zone des armées (8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT) et ceux opérant à proximité immédiate du front faisant des aller et retour entre les dépôts et les unités en ligne.
Ils sont placés pour emploi auprès des armées et des corps d’armées blindées selon le schéma suivant :
-1er CCB : 1er et 4ème GTT
-2ème CCB : 2ème et 5ème GTT
-3ème CCB : 3ème et 6ème GTT
-1ère Armée : 7 et 13ème GTT
-3ème Armée : 12ème et 14ème GTT
-4ème Armée : 15ème et 16ème GTT
-6ème Armée : 17ème et 101ème GTT
-En Réserve de Groupe d’Armée (GAF-R) : 103ème, 105ème 106ème et 112ème GTT
Etats-Unis
Chaque Armée du First United States Group dispose d’un Groupement de Transport nom de code Red Ball Express et Blue Ball Express, le premier est chargé de soutenir la 3ème Armée, le second est chargé de soutenir la 7ème Armée.
Ces groupements disposent de camions cargos, de camions citernes, de camions porte-chars, de véhicules de dépannage et de véhicules légers pour aider à la circulation et à la sécurité.
-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)
-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :
-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)
-Unités du génie et de soutien
-43ème DI
-54ème DI
-1er CCB
NdA : le 1er Corps de Cavalerie Blindé est placé dans la zone de responsabilité de la 1ère Armée pour exploiter une percée des corps d’armée d’infanterie.
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Un groupement de soutien logistique
-635ème Régiment de Pionniers
-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :
fusiliers motocyclistes
seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).
-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :
deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952
-1ère Division Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-1er Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Lorraine 39L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur toujours pas disponible au moment de l’opération ECLIPSE.
-1er Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de Chasseurs de chars modèle 1951A.
-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 7ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.
-305ème Régiment d’Artillerie Autoportée (305ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
G-1R
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 25ème, 26ème (char moyen modèle 1943R/G-1R) et 42ème BCC lui équipé de chars moyens modèle 1949R (G-2R)
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 28ème, 37ème et 41ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 3ème, 5ème et 7ème BCP utilisant des VBI modèle 1950.
-9ème Bataillon du Génie
-3ème Division Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-3ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault VBCP-40 équipé d’un bitube de 25mm en tourelle ouverte.
-3ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : En dépit de leurs qualités, les Laffly W17TCC ont été remplacés en septembre 1952 par des chasseurs de chars modèle 1951B (châssis de Somua S-45 avec un canon de 90mm en superstructure)
-Un régiment de découverte, le 6ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.
-3ème Régiment d’Artillerie Autoportée (3ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, le 4ème bataillon de cuirassiers, le 18ème bataillon de dragons et le 3ème bataillon de chasseurs à cheval, le premier est encore équipé de Somua S-45 mais les deux derniers ont été transformés sur chars moyens modèle 1949R. -Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 49ème, 50ème et 52ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Dragons Portés : 3ème, 14ème et 15ème BDP combattant sur VBI modèle 1950
-1er Bataillon du Génie
-5ème Division Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-5ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur qui n’est toujours pas là en mars 1953
-5ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A (châssis de Renault G1R avec un canon de 90mm en superstructure)
-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-309ème Régiment d’Artillerie Autoportée (309ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 14ème, 27ème (char moyen modèle 1949R) et 57ème BCC (char moyen modèle 1943R)
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 8ème, 15ème et 56ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 6ème, 14ème et 17ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950
-10ème Bataillon du Génie
-2ème CCB
NdA : le 2ème Corps de Cavalerie Blindée est placé dans la zone de responsabilité de la 4ème Armée Française
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Un groupement de soutien logistique
-638ème Régiment de Pionniers
-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :
seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)
-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :
deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952
-4ème Division Blindée
-Un Etat-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-4ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur
-4ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A
-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.
-322ème Régiment d’Artillerie Autoportée (322ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 19ème, 44ème (char moyen modèle 1949R) et 55ème BCC (char moyen modèle 1943R)
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 46ème, 47ème et 54ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 11ème, 12ème et 18ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950
-12ème Bataillon du Génie
-6ème Division Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-6ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L disposant soit d’un bitube de 25mm ou d’un unique canon de 37mm.
-6ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B
-Un régiment de découverte, le 1er Régiment de Hussards : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.
-6ème Régiment d’Artillerie Autoportée (6ème RAAP ex-75ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 1er bataillon de chasseurs à cheval, le 8ème bataillon de chasseurs à cheval et le 8ème bataillon de dragons. Le premier est encore équipé de Somua S-45, les deux autres de chars moyens modèle 1949R
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : , 7ème, 17ème et 32ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Dragons Portés : 5ème, 7ème et 19ème BDP combattant sur VBI modèle 1950
-3ème Bataillon du Génie
-7ème Division Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-7ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm ou un canon unique de 37mm, à chaque fois sous un bouclier
-7ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B
-Un régiment de découverte, le 11ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.
-7ème Régiment d’Artillerie Autoportée (7ème RAAP ex-72ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
Somua S-45
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, 6ème bataillon de dragons, 3ème et 4ème bataillon de hussards, le premier encore équipé de Somua S-45 alors que les deux autres combattent sur char moyen modèle 1949R
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 45ème, 51ème et 53ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Dragons Portés : 2ème, 8ème et 13ème BDP combattant sur VBI modèle 1950
-5ème Bataillon du Génie
-3ème CCB
NdA : Le 3ème Corps de Cavalerie Blindée (3ème CCB) est placé dans la zone de responsabilité de la 6ème Armée
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Un Groupement de Soutien Logistique
-636ème Régiment de Pionniers
-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :
seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).
-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :
deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de G1R Au-155S (châssis de Renault G-1R et canon de 155L modèle 1945S)
-2ème Divisions Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-2ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault 40L avec un bitube de 25mm sous bouclier
-2ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951A.
-Un régiment de découverte, le 8ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.
-2ème Régiment d’Artillerie Autoportée (2ème RAAP ex-71ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 5ème bataillon de dragons disposant encore de Somua S-45, les 13ème bataillon de dragons et 29ème bataillon de dragons combattant eux sur chars moyens modèle 1949R.
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 1er, 11ème et 24ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)
-Trois Bataillons de Dragons Portés : 1er, 6ème et 14ème bataillons de dragons portés combattant sur VBI modèle 1950
-2ème Bataillon du Génie
-8ème Division Blindée
-Un état-major divisionnaire
-Un groupement de soutien logistique
-Une compagnie de transmissions
-8ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm sous bouclier ou un unique canon de 37mm également protégé par un bouclier
-8ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B
-Un régiment de découverte, le 2ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.
-8ème Régiment d’Artillerie Autoportée (8ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.
-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 4ème bataillon de dragons (char moyen modèle 1949R), le 11ème bataillon de chasseurs à cheval (Somua S-45) et 2ème bataillon de hussards (char modèle 1949R)
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 5ème, 16ème et 34ème BCC (NdA ces numéros ont été libérés par la transformation des BCC des GBCC en bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut) (char lourd modèle 1944 ARL)
VBI modèle 1950
-Trois Bataillons de Dragons Portés : 9ème, 10ème et 12ème Bataillon de Dragons Portés combattant sur VBI modèle 1950.
Comme nous l’avons vu plus haut, de nombreuses unités d’artillerie, du génie et du train ont été détachées auprès des unités du GA n°1 et du GA n°2. Certaines n’ont pas été engagées pour ménager un outil militaire certes puissant mais qui ne disposait pas de ressources inépuisables.
Artillerie lourde
-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires. A cela s’ajoute la sécurité rapprochée des pièces après plusieurs raids des Brandebourgeois destinées à neutraliser les pièces de l’ALVF plus pour le symbole que pour l’efficacité militaire qui était certes réelle mais pas plus que d’autres unités d’artillerie ou l’aviation.
Obusier de 400mm modèle 1916, la plus puissante pièce de l’ALVF en service
-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.
Ce régiment est resté sous le contrôle de la Réserve Générale mais ses pièces ont tiré au profit des unités du GA n°1.
-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.
Ce régiment est resté sous le contrôle de la Réserve Générale mais ses pièces ont tiré au profit des unités du GA n°2
A ces trois régiments (dont deux de feu) de l’ALVF s’ajoutent des régiments d’artillerie issus de corps d’armée dissous ou mis en sommeil.
-111ème RALCT (111ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur) (ex-111ème RALCH) : trois groupes de trois batteries de six 155L modèle 1945S
-141ème RALH : doit être à terme transformé en RALT avec deux groupes de trois batteries de six 105L modèle 1941T et un groupe de trois batteries de six 155L modèle 1945S (NdA transformation toujours pas réalisée au 18 juin 1951)
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-104ème RALT : trois groupes de trois batteries de six pièces (deux groupes de 155L GPF-T et un groupe de 105L modèle 1936S)
-109ème RALH : doit être à terme transformé en RALT avec trois groupes de trois batteries de six 105L modèle 1936S (NdA même remarque que pour le 141ème RALH)
-180ème RALT : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1941T
Artillerie antichar
Les quatre régiments antichars (402ème 403ème 405ème 406ème RAAC) n’ont pas été engagé dans la phase initiale de l’opération AVALANCHE. Ils ne vont être engagés qu’à partir de la phase d’exploitation pour sécuriser le front en cas de percée blindée allemande.
Canon de 75mm TAZ modèle 1939. Pièce de campagne initialement mais qui va peu à peu devenir un canon antichar laissant l’appui des divisions à des obusiers de 105mm et des canons de 155mm.
Leur composition n’évolue pas avec trois groupes à trois batteries (deux batteries de huit canons de 47mm et une batterie de six canons de 75mm) soit un total de 66 pièces par régiment et une puissance globale 264 canons antichars. Les pièces restent tractées même si leur remplacement par des chasseurs de chars chenillés ou à roues à été étudié mais n’à pas (encore ?) aboutit.
Le 402ème RAAC est déployé dans le secteur de la 1ère Armée, le 403ème dans le secteur de la 3ème Armée, le 405ème RAAC dans le secteur de la 8ème Armée alors que le 406ème RAAC est déployé dans le secteur de la 4ème Armée.
Unités de Lance-Roquettes Multiples.
-701ème régiment de lance-roquettes multiples : 2ème bataillon
-703ème régiment de lance-roquettes multiples
Ces trois bataillons de lance-roquettes multiples restent en réserve d’armée pour faire face à tout éventualité ce qui on s’en doute frustre énormément ses membres.
Une fois l’exploitation entamée, ces bataillons vont être placés respectivement sous l’autorité de la 8ème, de la 4ème et de la 6ème Armée.
Réserve Générale d’Artillerie Américaine
Canon de 240mm M-1 américain
L’artillerie américaine à mis sur pied 270 groupes d’artillerie pour ses Grandes Unités (GU) et 395 groupes non endivisionnés, des groupes légers (124) équipés de canons de 75mm (pour les divisions aéroportées et la division de montagne) et de 105mm, des groupes moyens au nombre de 140 équipés de canons de 105 et de 155mm et enfin 120 groupes lourds équipés de canons de 155mm, d’obusiers de 203mm et de canons de 240mm.
Sur les 124 groupes légers, on trouve 43 groupes équipés de canons de 75mm et 81 équipés de canons ou plutôt d’obusiers de 105mm. Parmi ses 81 groupes, 16 sont automoteurs
Sur les 140 groupes moyens, 108 sont tractés et 32 sont automoteurs/automouvants (20 équipés de canons de 105mm automoteurs et 12 équipés de canons de 155mm automouvants).
Obusier de 155mm automoteur
Sur les 120 groupes lourds, 48 sont équipés de canons de 155mm, 48 équipés de canons et d’obusiers de 203mm (à parts égales) et 24 d’obusiers de 240mm, tous en version tractée, les versions automotrices ne voyant le jour qu’après guerre.
A ce chiffre de 384 groupes s’ajoutent des groupes de lance-roquettes au nombre de soixante-douze, des groupes affectés aux corps d’armées ou aux divisions en fonction des besoins.
Cette augmentation remarquable des effectifs et des moyens s’explique par la déflation de l’artillerie côtière et la réduction des unités de DCA non-endivisionnées (qui passent de 120 groupes à 72 à la fin du conflit) mais les problèmes de production de canons et de munitions ne seront jamais complètement réglés. Même l’industrie américaine à ses limites……. .
Naturellement tous ces groupes ne vont pas rallier l’Europe, certains devant opérer dans le Pacifique, d’autres en Méditerranée. De plus le nombre maximal 384 ne va être atteint qu’en septembre 1953, un an avant la fin du conflit.
Pour l’opération AVALANCHE, la 3ème Armée Américaine en particulier et les unités alliées en général vont bénéficier du soutien de 16 groupes légers (6 équipés de canons de 75mm et 10 équipés d’obusiers de 105mm _6 automoteurs_), 48 groupes moyens (16 automoteurs/automouvants _6 équipés de canons de 155mm et 10 équipés d’obusiers de 105mm_ et 32 remorqués _12 équipés de canons de 155mm et 20 équipés d’obusiers de 105mm_) et 24 groupes lourds (8 équipés de canons de 155mm, 8 équipés d’obusiers de 203mm et 8 équipés de canons de 240mm) soit un total de 88 groupes.
Si les pièces lourdes sont détachés auprès de la 3ème Armée, les unités plus légères restent pour le moment en réserve. Une fois la phase 1 de l’opération AVALANCHE terminée les unités d’artillerie de réserve américaines vont monter en ligne pour écraser sous un déluge de feu les unités allemandes en espérant obtenir un succès décisif. Cela n’à pas marché durant la première guerre mondiale, peut être que pour la seconde……. .
Pour la phase d’exploitation, les différents groupes sont engagés sous l’autorité de la 3ème Armée américaine. Tous ne sont pas en ligne moins pour ménager un outil qui est très extensible mais pour éviter la thrombose logistique.
C’est ainsi que sur les 16 groupes légers disponibles on va trouver en ligne quatre groupes de 75mm et quatre groupes d’obusiers de 155mm _deux tractés et deux automoteurs_), 24 groupes moyens sur 48 (3 groupes de 155mm et 5 groupes de 105mm tous automouvants mais aussi 8 groupes de 155mm tractés et 8 groupes de 105mm tractés) et 12 groupes lourds (6 groupes de 155mm, 3 groupes de 203mm et 3 groupes de 240mm).
Génie
-La 1ère Brigade du Génie comprend le 5ème régiment du génie, le 8ème régiment du génie et le 10ème régiment du génie. Elle est détachée auprès du GA n°1 et plus précisément auprès de la 1ère Armée Française.
-La 2ème Brigade du Génie comprend le 1er, le 15ème et le 18ème régiment du génie. Elle est détachée auprès de la 3ème Armée Française.
-La 3ème Brigade du Génie comprend les 2ème, 3ème et 28ème régiment du génie. Elle est détachée auprès de la 4ème Armée Française.
-La 4ème Brigade du Génie comprend les 4ème, 6ème et 38ème régiment du génie. Non engagée mais prête à toute éventualité. Cette éventualité va arriver avec l’exploitation et la brigade est lacée sous l’autorité de la 6ème Armée confrontée à de sérieux obstacles (mines, pièges divers et variés)
Groupements de Transport du Train (GTT)
Après la mobilisation des Groupements de Transport du Train (GTT) ont été chargés de transporter troupes et matériel entre l’arrière et le front à l’aide de camions routiers et de camions tout-chemin.
Ils sont au nombre de trente-quatre, les dix-sept d’origine et ceux issus du dédoublement des premiers nommés. Ces nouveaux groupes portent le numéro de leur région d’origine augmenté de cent. Cela nous donne la situation suivante :
Tous les groupes ne peuvent être préservés faute de moyens matériels et de moyens humains. De plus certains groupes sont renvoyés vers l’arrière pour soutenir les unités défendant les frontières alpines et méridionales.
Ces nouveaux GTT sont organisés de la façon suivante :
-Un Etat-Major
-Un groupe de protection
-Un groupe de soutien logistique
-Quatre groupes de transport.
A l’issue de ce nouveau big-bang organisationnel, l’organisation des GTT est la suivante :
-Groupements de Transport du Train affectés au front : 1er,2ème, 3ème,4ème, 5ème,6ème, 7ème,12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème, 101ème, 103ème, 105ème, 106ème, et 112ème GTT.
-Groupements de Transport du Train affectés hors zone des armées : 8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT.
Concrètement les 1er, 2ème et 4ème GTT sont engagées en soutien de la 1ère Armée Française, les 3ème et 5ème GTT pour la 2ème Armée, le 6ème et le 12ème GTT pour la 3ème Armée, les 7ème et 13ème GTT pour la 4ème Armée, les 14ème et 16ème GTT pour la 6ème Armée.
Les 15ème et 17ème GTT vont soutenir l’Armée Canadienne en France (ACF), les 101ème 103ème, 105ème, 106ème et 112ème GTT vont aider à la montée en ligne de l’ABL.
Unités de Soutien Américaines
Génie
En septembre 1950, l’US Army décide de créer huit Engineer Brigade, huit brigades du génie organisées en un état-major, une compagnie d’état-major, une compagnie de transmission, un squadron de reconnaissance (autos blindées) et huit bataillons spécialisés.
Sur les soixante-quatre Engineer Batallion de Réserve Générale, vingt-quatre étaient consacrés au franchissement, vingt-quatre au minage et déminage et enfin seize pour le combat.
Trois brigades sont envoyées dans le Pacifique (1st 3rd 5th Engineer Brigade), deux en Méditerranée, (2nd et 4th Engineer Brigade), une reste aux Etats-Unis (7th Engineer Brigade) et deux sont envoyées en Europe Occidentale en l’occurrence les 6th et 8th Engineer Brigade.
La 6ème brigade du génie comprend trois bataillons de franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.
La 8ème brigade du génie comprend trois bataillons de franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.
Il est en théorie possible que des bataillons passent d’une brigade à l’autre pour spécialiser davantage une brigade.
Pour l’opération AVALANCHE seule la 6th Engineer Brigade est engagée, la 8th Engineer Brigade est préservée pour de futures opérations. Elle sera placée sous l’autorité de la 7th US Army.
Transmissions
Deux compagnies de transmission stratégiques sont envoyées en Europe pour offrir une autonomie en terme de communications.
Soutien Logistique
Un Groupement Général de Soutien Logistique est la première entité américaine à arriver en Europe dès le mois de juin pour préparer l’arrivée des troupes américaines. Des antennes sont implantées à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Nantes, La Pallice et le Verdon (le port de Bordeaux) pour organiser l’arrivée des navires de leur chargement. Ces antennes sont composées de logisticiens et de marins.
Des dépôts poussent très vite comme des champignons permettant aux soldats américains de ne manquer de rien après leur rude et éprouvante traversée de l’Atlantique.
Outre les groupements logistiques attachés aux unités de combat, on trouve un Groupement de l’Arrière qui fait la liaison entre les dépôts de l’arrière et les dépôts à l’immédiat du front.
-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-1st Infantry Division (1st ID)
-4th Infantry Division (4th ID)
-52nd Lowland Infantry Division
-1st British Armoured Corps (1st BAC)
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et de soutien logistique
-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun
Canon de 17 livres en action comme pièce de campagne
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-1st Armoured Division (UK)
-2nd Armoured Division (UK)
-2nd British Corps (2nd BC)
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et du soutien logistique
-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
Humber Armoured Car
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-44th «Home Counties» Division
-50th Northumberland Division
-2nd Infantry Division (2nd ID)
-3rd British Corps
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et du soutien logistique
-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
QF 3.7 Inch AA Gun
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-3rd Infantry Division (3rd ID)
-48th «South Middland» Division
-6th Infantry Division (6th ID)
2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)
-Un état-major
-Unités dépendant directement de la 2ème Armée
-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)
Canon de 37mm Schneider modèle 1941
-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
Quelques ARL-44 ont été préservés dans des musées et comme « pots de fleurs » à l’entrée des casernes
-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.
-5ème Corps d’Armée (5ème CA)
-Un Etat-Major
-605ème Régiment de Pionniers
FCM-42
-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).
-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)
-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)
-3ème Armée Française
-Un état-major
-Unités dépendant directement de la 3ème Armée
-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)
-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
-23ème Corps d’Armée (23ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-623ème Régiment de Pionniers
-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)
-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)
-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)
-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)
-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)
-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)
-24ème Corps d’Armée (24ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-624ème Régiment de Pionniers
fusiliers motocyclistes
-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)
-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)
-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)
-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)
-34ème Corps d’Armée (34ème CA)
NdA Ce corps d’armée dépendait jadis de la Réserve d’Armée de la 8ème Armée. Mise en alerte lors d’AVALANCHE, il n’est finalement pas engagé puis transféré à la 3ème Armée qui ne disposait plus que de deux corps d’armée suite au maintien de la 8ème Armée.
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)
-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)
-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)
-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)
chasseurs alpins
-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)
-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)
-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)
-8ème Armée Française
Un temps menacée de disparition, elle est finalement pérénisée et placée sous l’autorité du GA n°1 non sans que le GA n°2 l’ait réclamée pour son propre compte. Cette armée comprend les éléments suivants :
-Un état-major
-Unités dépendant directement de la 8ème Armée
-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)
canon de 75mm modèle 1944
-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
-Renforts d’Artillerie : 346ème RALC 184ème RALT et 702ème régiment de lance-roquettes multiples
-7ème Corps d’Armée (7ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-607ème Régiment de Pionniers
-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)
-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)
-144ème RALT qui à absorbé les hommes et non les armes du 160ème RAP.
-EACA-531
-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) qui à absorbé la 42ème DBMC
-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) qui à absorbé le 148ème RIF
-1er Corps de Combat Blindé
NdA pour des raisons de clarté je présente ici le 1er CCB qui est placé sous l’autorité directe du GA n°1 tout comme le 3ème CCB. Sur le plan géographique, le 1er CCB est engagé dans le secteur de la 1ère Armée Française, le 3ème CCB dans celui de la 3ème Armée Française.
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Un Groupement de Soutien Logistique
-635ème Régiment de Pionniers
-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :
-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T
-145ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (145ème RALT)
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 501 (GBCC-501) : 71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44.
Phase 1 : franchissement et sécurisation ça cogne fort !
Préparatifs et diversion
Un mois avant le jour J, les alliés préparent vraiment l’opération AVALANCHE, les troupes commencent leurs mouvements (quasi exclusivement de nuit), les dépôts sont établis, les chemins sont préparés, la batelerie et les pontons rassemblés le plus discrètement possible en espérant que les allemands regardent ailleurs.
Les travaux sont herculéens, on ne compte plus les kilomètres de voie ferrée, de route, les ponts doublés, triplés ou renforcés, les dépôts aménagés. Les pièces d’artillerie rallient leurs positions aux côtés de pièces leurres.
Au 30 mai 1951 l’essentiel des troupes prévues pour cette opération majeure est en place. Les unités de Réserve Stratégique rallient les zones d’attente sauf celles qui sont appelées à jouer un rôle majeur dans la phase 1 de l’opération AVALANCHE.
C’est ensuite la phase de préparation avec l’engagement d’unités aériennes et d’unités d’artillerie lourde pour comme dit le général Villeneuve en privé «attendrir le fridolin».
Les premières frappes aériennes liées directement à l’opération AVALANCHE ont lieu dans la nuit du 3 au 4 juin 1951. Il s’agit d’isoler les troupes allemandes de leur hinterland.
On espère ainsi faciliter le franchissement de La Seine, la sécurisation des têtes de pont et surtout l’exploitation qui doit être menée par deux corps blindés français et un corps blindé britannique.
Sont visées les ponts, les routes, les voies de chemin de fer, les gares de triages, les gares de voyageur, les casernes….. .
Les opérations sont menées de jour et de nuit. Les résultats sont médiocres en dépit des efforts de planification et bien entendu du courage des pilotes. Il faut aussi ajouter que la Luftwaffe bien que très engagée à l’est conservait des moyens non négligeables à l’ouest ne serais-ce pour protéger le glacis qui lui même protégeait le Vaterland.
Néanmoins l’impact des attaques aériennes fait l’effet d’un acide à effet lent. Je m’explique, la destruction des infrastructures rendait difficile le ravitaillement des unités de première ligne mais aussi l’envoi rapide de renforts.
Plus que jamais la guerre moderne est une question de vitesse, plus vous allez vite et plus l’ennemi sera dans l’incapacité de rétablir un front ou du moins un dispositif cohérent.
Du 3 au 10 juin 1951, les frappes sont régulières mais leur intensité ne surprend pas les allemands qui se demandent alors si ils ne se sont pas trompés et si les alliés (les allemands ont fait prisonnier des pilotes canadiens, français et britanniques) n’ont mené qu’une opération aérienne de longue durée pour user le Heeresgruppe D en vue d’une opération qui ne serait déclenchée qu’à moyen terme.
Dès le 11 juin ils se rendent compte de leur erreur. Les opérations aériennes sont nettement plus intenses et certaines unités de bombardement venues de Grande-Bretagne abandonnent un temps la destruction de l’industrie et des villes allemandes au profit de bombardement sur le sol de France. Si on ignore la réaction des pilotes britanniques et du Commonwealth, nul doute que les pilotes français n’ont pas décollé de gaïeté de ccoeur en sachant qu’ils allaient bombarder des villes de France.
A cela s’ajoute à partir du 12 des tirs d’artillerie qui ressemblent d’abord à des tirs de réglage avant d’être des tirs nettement plus soutenus sans pour autant être aussi puissants et vigoureux qu’à l’aube d’une attaque massive.
Si dans les état-majors on se perd en conjectures, sur le front les Westkampfer («combattants de l’ouest») les plus expérimentés sont convaincus que la Grande Explication est pour bientôt.
En profitant de la grande autonomie laissée aux officiers subalternes et aux sous-officiers, l’armée allemande permet aux unités qui le souhaite de prendre des mesures de précaution comme par exemple évacuer rapidement les avant-poste sur le front pour se replier sur la deuxième ligne dans l’espoir que l’artillerie ennemie se concentre sur les AP en oubliant l’arrière.
Es-ce efficace comme tactique ? Probablement pas autant qu’espéré pour la simple et bonne raison que les alliés se sont déjà retrouvés dans la situation d’attendre l’assaut ennemi.
BL 4.5 Inch Medium Field Gun
L’intensité des tirs d’artillerie est très variable. Tant que la préparation est limitée à quelques salves de pièces lourdes et super lourdes les allemands ne s’inquiètent pas mais quand les canons de 105 et de 155mm des corps d’armée français, les canons de 4.5 et de 5.5 pouces des corps d’armée britanniques et du Commonwealth ouvrent le feu l’inquiétude monte d’un cran.
L’inquiétude atteint un tel niveau que les unités de première ligne réclament un tir de contre-préparation mais le haut-commandement refuse de dilapider une ressource d’autant plus limitée que le ravitaillement est difficile et que les usines situées en Allemagne si elles tournent à plein régime doivent d’abord alimenter un front de l’est très gourmand en munitions.
Dans la nuit du 16 au 17 juin 1951 quelques infiltrations d’éléments ennemis sont signalées côté allemand. Officiellement selon la propagande du Reich, les unités ennemies ont été repoussées avec de lourdes pertes de leur côté.
Qu’en est-il réellement ? Outre l’infiltration de commandos pour semer la discorde chez l’ennemi, des sapeurs du génie ont franchit La Seine pour tenter de supprimer des pièges et de préparer quelques passages qu’il sera toujours temps d’élargir.
Ces opérations rencontrent un succès variable en fonction des secteurs. A cela s’ajoute le fait que certains secteurs sont marqués comme faussement déminés pour tromper l’ennemi mais hélas trois hélas cela provoquera de terribles confusions.
La journée du 17 juin 1951 est marqué par de violentes attaques aériennes alliées et quelques attaques aériennes allemandes même si les raids sur les aérodromes ont provoqué des pertes et surtout une belle confusion. On signale également quelques duels d’artillerie dans le secteur du GA n°1 mais aussi du GA n°2 pour maintenir les allemands dans un total état d’incertitude.
Comme à chaque fois ces diversions remportent un succès médiocre. Les allemands ont repéré les barges plus ou moins camouflées, des pontons motorisés, des éléments de ponts pour franchir la Seine. Ils sont convaincus que l’effort principal allié sera mené entre Paris et la Manche et non entre Paris et le lac Léman.
La nuit du 17 au 18 juin 1951 c’est clairement une veillée d’arme. Peu de soldats dorment cette nuit là. Il faut dire que les premières opérations vont commencer à l’aube en profitant d’un soleil qui se lève très tôt (05h09).
Dès minuit, les hommes se préparent au combat. Le matériel est vérifié et vérifié à nouveau. Des hommes prient, d’autres écrivent une dernière lettre confiée au vaguemestre.
Les derniers ordres sont également donnés, les consignes en cas d’imprévus même si on sait qu’à la guerre la première victime est le plan…. .
Obusier de 400mm modèle 1916, la plus puissante pièce de l’ALVF en service
A 00.30, les premières salves d’artillerie partent du camp allié en direction du camp allemand. Ce sont les canons lourds sur voie ferrée qui font les basses avant d’être relayé par des canons plus légers venant de la Réserve Stratégique, les canons de l’artillerie de corps d’armée préservant leurs tubes et leurs munitions pour une autre phase de la préparation celle précédant l’engagement des fantassins.
La préparation à été orchestrée comme une symphonie, chaque batterie ayant une liste de cibles à traiter à une période donnée. Ordre est donnée de ménager les pièces et rares sont les batteries qui font tirer en même temps toutes leurs pièces.
De toute façon en cas de besoin des pièces de réserve ont été accumulées à l’arrière du front pour remplacer des pièces usées et/ou détruites.
Les obus tirés sont à la fois des explosifs mais aussi des fumigènes et des éclairants pour provoquer une belle pagaille chez les allemands qui se terrent dans leurs abris en attendant de pouvoir riposter.
Et l’artillerie allemande dans tout ça ? Elle tente de riposter et contrebattre l’artillerie alliée avec des résultats décevants, les artilleurs allemands manquant d’informations sur l’origine des tirs (les radars de contrebatterie n’existent pas encore et la destruction des transmissions gênent l’afflux des informations).
Pour ne rien arranger côté allemand l’aviation alliée va relayer l’action des artilleurs en prolongeant leur action. Les infrastructures sont systématiquement matraquées, les ponts, les routes, les voies ferrées sont visées pour «encager» les unités allemandes et empêcher l’arrivée des renforts allemands qui vont devoir faire mouvement sous un ciel disputé.
L’artillerie alliée ouvrent le feu de manière continue ou peu s’en faut de 00.30 à 02.30 avant une pause jusqu’à 03.30 quand l’artillerie et l’aviation combinent leur puissance de feu pour faire baisser la tête aux allemands et couvrir l’engagement des premières unités alliées et contrairement à ce qu’on pouvait penser ne sont pas engagées sur la Seine….. .
Diversion vous avez dit diversion
Opération AVALANCHE
Dans le domaine de la diversion/déception les maitres sont clairement les russes avec le concept de déception appelé maskirovka que l’ont peut traduire par déception et tromperie. Il s’agit de camoufler les préparatifs à l’ennemi mais aussi lui montrer ce qu’on veut qu’il sache. Reste à savoir si l’ennemi va mordre à l’hameçon.
Dès le début de la planification des diversions sont prévues. Moultes opérations sont envisagées, étudiées et pour beaucoup abandonnées.
Finalement deux diversions vont être menées : des raids courts et brutaux sur les côtes du Nord et de la Picardie et surtout une offensive baptisée GLACIATION menée depuis la Poche de Paris avec les unités défendant la capitale et le 6ème Corps d’Armée qui couvre la capitale face au 25.AK allemand.
Plusieurs raids amphibies vont être menés par les Royal Marines britanniques, les fusiliers marins commandos français et plus étonnant la Demi-Brigade de Marche des Chasseurs Pyrenéens, des montagnards qui débarquent sur les plages de la Manche pour des raids cours et brutaux.
A l’aube du 18 juin 1951, des navires français et britanniques approchent de l’estuaire de la Somme.
Le HMS Southampton
Sous l’autorité du croiseur léger HMS Southampton nous trouvons le contre-torpilleur pardon l’escorteur d’escadre Dupetit-Thouars, le destroyer polonais ORP Warszawa, les torpilleurs légers Le Parisien et Le Provencal, les destroyers légers HMS Exemoor et Derwent qui couvrent le mouilleur de mines HMS Abdiel et des navires amphibies transportant les troupes d’assaut.
Le tout est accompagné par les sous-marins La Praya et Ile de Ré chargé de faire écran vers le nord pour le premier et vers le sud pour le second mais aussi par un dispositif aérien composé des hydravions Bréguet Br790 de l’escadrille 1R, des hydravions Potez-CAMS 143 de la 5E, des avions Bloch MB-175T de l’escadrille 1B ainsi que des chasseurs Arsenal VG-36 et Farman F.275 Frelon de la 2ème Escadre de Chasse.
Le croiseur léger, l’escorteur d’escadre et le destroyer polonais mènent un bombardement court et violent mélant obus explosifs et fumigènes.
Profitant de la confusion créé par le bombardement, l’Abdiel met à l’eau les troupes d’assaut dans des chalands de débarquement pendant que d’autres navires amphibies au tirant d’eau plus faible avancent dans l’estuaire du fleuve picard.
De petits groupes de combat débarquent à Abbeville pour semer la discorde chez l’ennemi. Ces groupes sont composés de Royal Marines Commandos, de fusiliers-marins commandos et plus étonnant de chasseurs pyrénéens qui trouvent enfin l’occasion d’en découdre eux qui se morfondaient dans leurs belles montagnes.
En dépit des consignes données aux abbevillois de rester chez eux (ce n’est qu’un raid pas la libération attendue depuis presque deux ans), des civils accueillent chaleureusement soldats français et britanniques. Certains tommies vont ainsi repartir au pays avec du maroilles, des bouteilles d’alcool local que certains soldats britanniques ont trouvé plus fait pour récurer les cuivres que pour soulager des gosiers assoiffés.
Sur le plan militaire, les soldats français et britanniques ont pour mission de neutraliser le port et les défenses côtières mais aussi toutes les unités allemandes présentes sur les côtes, des unités généralement de seconde zone, loin des meilleures logiquement déployées sur le front.
Après une journée de combat, les soldats français et britanniques rembarquent direction Douvres où ils parviennent sans encombre dans la soirée.
Deux autres opérations sont menées dans la phase I de l’opération AVALANCHE, un raid sur Dieppe le 20 juin 1951 et un autre contre Boulogne le 23 juin 1951.
Le premier voit le port normand être sérieusement endommagé mais au prix de pertes sérieuses pour les unités d’assaut. Plusieurs navires sont légèrement endommagés mais cela aurait pu être pire, l’aviation britannique déployée dans le sud du pays se mettant en quatre pour empêcher la Luftwaffe de faire un sort aux navires d’assaut (les mêmes que pour le raid sur Abbeville) et aux troupes embarqués.
Le raid sur Boulogne est lui un raid réduit mené uniquement par les Royal Marines Commandos qui déposés par des vedettes lance-torpilles (débarrassées de leurs anguilles) vont tenter de saboter des navires allemands. Attendus de pied ferme, ils sont violement repoussés ce qui poussera le haut-commandement allié à abandonner des raids plus ambitieux contre Zeebruge ou le Helder au grand dam des belges et des néerlandais qui espéraient y participer avec leurs forces aériennes, navales et terrestres.
En dépit de la bravoure des soldats alliés ces opérations n’ont donc pas eu un impact démentiel sur le cours des combats menés depuis le 18 juin 1951. De l’utilité et des limites des diversions…… .
Alors que les fusiliers marins commandos, les Royal Marines et les chasseurs pyrenéens opèrent sur les côtes de la Manche, des soldats français sont engagés depuis la Poche de Paris.
Deux corps d’armée sont engagés, les 6ème et 31ème CA (ex-Garnison de Paris) regroupés sous l’autorité de la 8ème Armée réactivée pour l’occasion, une réactivation normalement temporaire et éphémère.
Cette 8ème armée nouvelle version comprend les éléments suivants :
-6ème Corps d’Armée (6ème CA) :
606ème régiment de pionniers, 6ème GRCA (FCM-42, AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 118ème RALT (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm équipés respectivement 105L modèle 1936S et 155L modèle 1945S), EACA-506, 1ère DIC, 3ème DINA, 55ème DI. Ce corps d’armée reçoit les renforts du 346ème RALC (24 canons de 105mm et 12 canons de 155mm) et du 184ème RALT (36 canons de 194L GPF-T).
-31ème Corps d’Armée (31ème CA) :
42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC), 148ème RIF, 160ème RAP, 31ème GRCA (AMX-42, AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 144ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1945S), 6ème DIC et 12ème DIM.
Ces deux corps d’armée doivent fixer puis déborder le 25.ArmeeKorps (25.AK) et faciliter la progression tant du GA n°1 et du GA n°2. Ensuite il sera toujours temps d’envisager une autre opération probablement sous le contrôle de l’un des GA.
Comme nous le savons rien ne va se passer comme prévu. En dépit d’une supériorité écrasante, les deux corps d’armée vont faire preuve d’une prudence telle que le général Villeneuve envisagera de relever ses commandants avant d’y renoncer probablement pour des raisons de moral et de propagande.
Avec un art consommé du combat défensif, les troupes du général Grecht commandant le 25.AK et les troupes qui lui sont rattachés pour l’occasion vont empêcher tout débouché allié depuis Paris et éviter le scénario catastrophe de deux Groupes d’Armées séparées et ne pouvant se soutenir mutuellement en cas de besoin.
Nul doute qu’un tel scénario aurait changé le cours de la guerre. Certains pensent que la guerre aurait pu être racccourcie de plusieurs mois mais ce ne sont que des hypothèses qui ne prennent pas en compte nombre de paramètres.
De toute façon il devient évident que le sort de la guerre ne va pas se jouer depuis la Poche de Paris mais depuis la Seine voir depuis le Morvan mais là encore tout ne va pas se passer comme prévu.
Par rapport à la situation prévalant au moment de NIBELUNGEN, il n’y à pas d’évolution notable si ce n’est l’arrivée en force d’unités d’artillerie américaine, les britanniques concentrant leur artillerie au niveau des corps d’armée et les alliés canadiens, belges et néerlandais ne disposant que de moyens fort limités les obligeant à faire des choix. La logisitique alliée va aussi bénéficier à fond de la puissance industrielle américaine.
Artillerie lourde
Pour rappel après la Campagne de France, l’artillerie français à décidé de réorganiser ses différents régiments dits de Réserve Générale selon trois types :
-Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (de Corps d’Armée) : trois groupes à trois batteries de quatre ou six pièces soit 36 ou 54 canons ou obusiers de 105, de 155 et de 194mm.
-Régiment d’Artillerie Lourde Portée (RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 canons ou obusiers d’un calibre supérieur à 194mm et inférieur ou égal à 280mm.
-Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (RALVF) : deux régiments regroupant des canons de 240mm, de 320mm et de 400mm,les autres pièces étant retirées du service et ferraillées.
Au moment de l’opération AVALANCHE, la Réserve Générale dispose des moyens suivants :
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) : deux groupes de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de canons de 155mm GPF-T.
-184ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (184ème RALT) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 194 GPF-T (NdA en remplacement des 194 sur affût Rimailho)
-185ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (185ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six canons de 155 GPF-T
-351ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (351ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S
-356ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (356ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S
-357ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (357ème RALT) : trois groupes de trois batteries de six canons de 105L modèle 1941T
-364ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (364ème RALT) : trois groupes de trois batteries de six canons de 155L GPF-T.
-191ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (191ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (194ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
-196ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (196ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
Mortier de 280C modèle 1914
-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (171ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 mortiers de 280mm Schneider TR
-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (174ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires.
Canons de 320mm sur voie ferrée
-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.
-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.
Ces différents régiments vont d’abord servir à «attendrir le fridolin» comme le dira le général Villeneuve avant d’être placés pour certains régiments en soutien direct des unités de combat quand la résistance allemande se faisait trop forte.
Artillerie antichar
La création des Régiments Autonomes Antichars (RAAC) avait suscité avant guerre un certain scepticisme. Ce scepticisme qui cachait souvent mal des querelles de personne (en clair certains officiers dénigraient cette décision par antipathie envers le «General Tornade») à clairement disparu, les troupes de mêlée saluant la présence des PDAC ou Positions de Défense Antichar de Campagne qui ont su à plusieurs reprises stopper une avancée blindée ennemie.
En juin 1951 il reste quatre régiments qui continuent à mettre en œuvre des canons de 47mm et de 75mm en dépit du fait que le premier nommé commençait à souffrir face aux chars allemands les plus récents.
Canon de 47mm APX modèle 1937
-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
Autres unités d’artillerie
Aux régiments d’artillerie lourde et d’artillerie antichar que je viens de présenter s’ajoutent des régiments venant de corps d’armée dissous. Certains ont été reconstitués ou préserver pour renforcer la RG, d’autres dissous.
Quant aux RAD des divisions dissoutes, ils n’ont pas été reconstitués, le personnel transféré aux régiments préservés non sans que cela provoque des tiraillements et des mouvements d’humeur que le haut-commandement tentait de préserver en accédant peut être plus facilement aux demandes des artilleurs concernés qui comme beaucoup de soldats voulaient «rester avec les copains».
Au moment de l’opération AVALANCHE, cette partie de la Réserve Générale comprend les régiments suivants :
-102ème RALT (3ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (un groupe de 155 GPF-T et deux groupes de 105L modèle 1936S)
-111ème RALCT (111ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur) (ex-111ème RALCH) (4ème CA) : trois groupes de trois batteries de six 155L modèle 1945S
-141ème RALH (15ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec deux groupes de trois batteries de six 105L modèle 1941T et un groupe de trois batteries de six 155L modèle 1945S (NdA transformation toujours pas réalisée au 18 juin 1951)
-104ème RALT (20ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (deux groupes de 155L GPF-T et un groupe de 105L modèle 1936S)
-109ème RALH (21ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec trois groupes de trois batteries de six 105L modèle 1936S (NdA même remarque que pour le 141ème RALH)
-180ème RALT (22ème CA) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1941T
-116ème RALT (ex-116ème RALH) (27ème CA) : Trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S
-145ème RALT (ex-145ème RALH) (32ème CA) : Trois groupes à trois batteries de six pièces (deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S).
A ces habitués s’ajoutent bientôt de nouveaux venus, des unités lance-fusées très vite rebaptisées
Unités de Lance-Roquettes Multiples.
Initialement on trouvait quatre puis huit bataillon indépendants mais au moment de l’opération AVALANCHE, on trouvera quatre régiments à quatre groupes de trois batteries de six lanceurs soit une force 288 lanceurs. Une force modeste mais qui va peu à peu augmenter au détriment de certaines unités notamment l’ALVF.
Ces bataillons reçoivent des numéros très élevés probablement pour faire croire à l’ennemi que de nombreuses autres unités existaient mais il est peu probable que cela ait dupé les allemands. Il existe bien les 700, 701,702,703,704,705,706 et 707ème bataillons de lance-roquettes multiples mais on serait bien en peine de trouver un 500ème, un 227ème ou un 115ème bataillon….. .
Le 18 juin 1951 la Force d’Artillerie Spéciale (FAS) affiche le visage suivant :
-700ème régiment de lance-roquettes multiple
-701ème régiment de lance-roquettes multiples
-702ème régiment de lance-roquettes multiples
-703ème régiment de lance-roquettes multiples
les 704ème, 705ème et 706ème et 707ème ne sont pas officiellement dissous mais sont maintenus dans les organigrammes pour des rôles de déception et d’intoxication avec toujours les limites de ce type de tactique.
Réserve Générale d’Artillerie Américaine
Après avoir envisagé de regrouper l’artillerie américaine sous l’autorité française, le général Villeneuve bien conscient du poids politique et économique américain y à renoncé. Les américains ont néanmoins accepté que leur artillerie de réserve soit placé au sein d’une unité interalliée à la fois pour (re)apprendre et pour le symbole politique.
Canon de 240mm américain
L’artillerie américaine à mis sur pied 270 groupes d’artillerie pour ses Grandes Unités (GU) et 395 groupes non endivisionnés, des groupes légers (124) équipés de canons de 75mm (pour les divisions aéroportées et la division de montagne) et de 105mm, des groupes moyens au nombre de 140 équipés de canons de 105 et de 155mm et enfin 120 groupes lourds équipés de canons de 155mm, d’obusiers de 203mm et de canons de 240mm.
Sur les 124 groupes légers, on trouve 43 groupes équipés de canons de 75mm et 81 équipés de canons ou plutôt d’obusiers de 105mm. Parmi ses 81 groupes, 16 sont automoteurs
Sur les 140 groupes moyens, 108 sont tractés et 32 sont automoteurs/automouvants (20 équipés de canons de 105mm automoteurs et 12 équipés de canons de 155mm automouvants).
Sur les 120 groupes lourds, 48 sont équipés de canons de 155mm, 48 équipés de canons et d’obusiers de 203mm (à parts égales) et 24 d’obusiers de 240mm, tous en version tractée, les versions automotrices ne voyant le jour qu’après guerre.
A ce chiffre de 384 groupes s’ajoutent des groupes de lance-roquettes au nombre de soixante-douze, des groupes affectés aux corps d’armées ou aux divisions en fonction des besoins.
Cette augmentation remarquable des effectifs et des moyens s’explique par la déflation de l’artillerie côtière et la réduction des unités de DCA non-endivisionnées (qui passent de 120 groupes à 72 à la fin du conflit) mais les problèmes de production de canons et de munitions ne seront jamais complètement réglés. Même l’industrie américaine à ses limites……. .
Naturellement tous ces groupes ne vont pas rallier l’Europe, certains devant opérer dans le Pacifique, d’autres en Méditerranée. De plus le nombre maximal 384 ne va être atteint qu’en septembre 1953, un an avant la fin du conflit.
Pour l’opération AVALANCHE, la 3ème Armée Américaine en particulier et les unités alliées en général vont bénéficier du soutien de 16 groupes légers (6 équipés de canons de 75mm et 10 équipés d’obusiers de 105mm _6 automoteurs_), 48 groupes moyens (16 automoteurs/automouvants _6 équipés de canons de 155mm et 10 équipés d’obusiers de 105mm_ et 32 remorqués _12 équipés de canons de 155mm et 20 équipés d’obusiers de 105mm_) et 24 groupes lourds (8 équipés de canons de 155mm, 8 équipés d’obusiers de 203mm et 8 équipés de canons de 240mm) soit un total de 88 groupes.
Si les pièces lourdes sont détachés auprès de la 3ème Armée, les unités plus légères restent pour le moment en réserve du moins pour une partie.
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Génie
La Réserve Générale comprend également des unités du génie, d’abord deux brigades spécialisées (Brigade des Chemins de Fer et Brigade des Télégraphistes) et sept régiments de réserve générale.
Ces unités ont largement combattu durant la Campagne de France subissant des pertes non négligeables. Ils n’ont donc ménagé ni leur peine, ni leur sang ni leur sueur pour aménager et détruire, creuser et combler.
A l’issue de la Campagne de France (1949) le génie doit réorganiser ces moyens en vue de la future contre-offensive générale.
Après des hésitations, des débats et des querelles décision est prise de mettre sur pied quatre Brigades du Génie, des brigades polyvalentes pouvant s’occuper de tout le spectre des missions du génie. Seule exception le 7ème régiment du génie reste à Avignon pour aider soit l’Armée des Alpes ou le DASO.
En ce qui concerne les ressources humaines, les régiments du génie sont remplumés par les bataillons du génie issus là encore des divisions dissoutes.
-La 1ère Brigade du Génie comprend le 5ème régiment du génie, le 8ème régiment du génie et le 10ème régiment du génie.
-La 2ème Brigade du Génie comprend le 1er, le 15ème et le 18ème régiment du génie
-La 3ème Brigade du Génie comprend les 2ème, 3ème et 28ème régiment du génie
-La 4ème Brigade du Génie comprend les 4ème, 6ème et 38ème régiment du génie
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Après la mobilisation des Groupements de Transport du Train (GTT) ont été chargés de transporter troupes et matériel entre l’arrière et le front à l’aide de camions routiers et de camions tout-chemin.
Ils sont au nombre de trente-quatre, les dix-sept d’origine et ceux issus du dédoublement des premiers nommés. Ces nouveaux groupes portent le numéro de leur région d’origine augmenté de cent. Cela nous donne la situation suivante :
-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train
-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train
-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train
-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train
-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train
-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train
-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train
-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train
-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train
-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train
-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train
-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train
-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train
-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train
-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train
-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train
-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train
Tous les groupes ne peuvent être préservés faute de moyens matériels et de moyens humains. De plus certains groupes sont renvoyés vers l’arrière pour soutenir les unités défendant les frontières alpines et méridionales.
Ces nouveaux GTT sont organisés de la façon suivante :
-Un Etat-Major
-Un groupe de protection
-Un groupe de soutien logistique
-Quatre groupes de transport.
A l’issue de ce nouveau big-bang organisationnel, l’organisation des GTT est la suivante :
-Groupements de Transport du Train affectés au front : 1er,2ème, 3ème,4ème, 5ème,6ème, 7ème,12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème, 101ème, 103ème, 105ème, 106ème, et 112ème GTT.
-Groupements de Transport du Train affectés hors zone des armées : 8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT.
Unités de Soutien Américaines
Génie
En septembre 1950, l’US Army décide de créer huit Engineer Brigade, huit brigades du génie organisées en un état-major, une compagnie d’état-major, une compagnie de transmission, un squadron de reconnaissance (autos blindées) et huit bataillons spécialisés.
Sur les soixante-quatre Engineer Batallion de Réserve Générale, vingt-quatre étaient consacrés au franchissement, vingt-quatre au minage et déminage et enfin seize pour le combat.
Trois brigades sont envoyées dans le Pacifique (1st 3rd 5th Engineer Brigade), deux en Méditerranée, (2nd et 4th Engineer Brigade), une reste aux Etats-Unis (7th Engineer Brigade) et deux sont envoyées en Europe Occidentale en l’occurence les 6th et 8th Engineer Brigade.
La 6ème brigade du génie comprend trois bataillons de franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.
La 8ème brigade du génie comprend trois bataillons de franchissement, trois bataillons de minage/déminage et deux bataillons de combat.
Il est en théorie possible que des bataillons passent d’une brigade à l’autre pour spécialiser davantage une brigade.
Transmissions
Deux compagnies de transmission stratégiques sont envoyées en Europe pour offrir une autonomie en terme de communications.
Soutien Logistique
Un Groupement Général de Soutien Logistique est la première entitée américaine à arriver en Europe dès le mois de juin pour préparer l’arrivée des troupes américaines.
Des antennes sont implantées à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Nantes, La Pallice et le Verdon (le port de Bordeaux) pour organiser l’arrivée des navires de leur chargement. Ces antennes sont composées de logisticiens et de marins.
Des dépôts poussent très vite comme des champignons permettant aux soldats américains de ne manquer de rien après leur rude et éprouvante traversée de l’Atlantique.
Outre les groupements logistiques attachés aux unités de combat, on trouve un Groupement de l’Arrière qui fait la liaison entre les dépôts de l’arrière et les dépôts à l’immédiat du front.
Ce Groupe d’Armées n°2 était initialement tendu par trois armées françaises à savoir les 3ème, 4ème et 6ème Armées. Durant l’opération NIBELUNGEN elles ont multiplié les attaques locales courtes et brutales pour fixer le maximum de troupes ennemies et éviter leur transfert vers la Seine.
Une fois l’ultime offensive stratégique allemande à l’ouest terminée, ce groupe d’armées n°2 est profondément transformé par l’arrivée de la 3ème Armée US qui va remplacer la 3ème Armée qui après un temps en réserve va prendre un créneau capital sur le front puisque couvrant notamment la Ville Lumière.
Après le déclenchement d’AVALANCHE, de nouvelles divisions blindées et d’infanterie vont arriver en France permettant la création d’une 7ème Armée US ce qui par corollaire entrainera la création du 1st USAG (First United States Armies Group) mais ceci est une autre histoire qu’il sera utile de raconter en temps voulu.
-3ème Armée US
-Un Etat-Major
-Unités du génie et de soutien logistique
-Groupement d’Artillerie Lourde
Canon de 240mm
Huit groupes d’obusiers de 203mm et huit groupes de canons de 240mm
-Groupement de Bataillons de Chars
M-26 Pershing
-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing
-Groupement de chasseurs de chars
chasseur de chars M-18 Hellcat en action
Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson
-3rd US Corps
-Un Etat-Major
-Un Groupement de Soutien Logistique
M-1 Long Tom
-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»
-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.
-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17
-1st Armored Division
-24th Infantry Division (US)
-58th Infantry Division (US)
-8th US Corps
-Un Etat-Major
-Un Groupement de Soutien Logistique
-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»
M-36 Jackson
-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson
-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17
« The Big Red One
-1st Infantry Division (US)
-42nd Infantry Division (US)
-12th US Corps
-Un Etat-Major
-Un Groupement de Soutien Logistique
-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»
-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat
M-24 Chaffee
-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17
-10th Armored Division (US)
-38th Infantry Division (US)
-52th Infantry Division (US)
4ème Armée Française
-Un Etat-Major d’Armée
-Unités dépendant directement de la 4ème Armée
-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 4ème Armée (GAAC-IV) :
Après l’opération NIBELUNGEN, il est réorganisé sur le même modèle que les GAAC du GA n°1 à savoir des batteries polyvalentes regroupant pièces lourdes et pièces légères pour tenter de créer un barrage aux avions ennemis.
Canon de 90mm CA modèle 1939
Initialement il y avait huit batteries, quatre lourdes (deux de 75mm et deux de 90mm) et quatre légères disposant de canons de 37mm. Comme désormais il n’y aura plus que trois corps d’armée en ligne au lieu de quatre, le nombre de batteries va donc tomber à trois au lieu de quatre initialement prévues, deux batteries disposant de 75mm et de 37mm, une disposant de canons de 90mm et de 37mm, les pièces et les artilleurs en surnombre étant transférées vers d’autres unités.
-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)
-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504 :
74ème, 76ème et 77ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 102 chars.
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
-25ème Corps d’Armée
Ce Corps d’Armée est en réserve d’armée au moment du déclenchement de l’opération AVALANCHE et ne doit monter en ligne qu’une fois le front fermement stabilisé au nord de Paris mais bien entendu tout se passe rarement comme les planificateurs l’ont prévu. Ce corps d’armée comprend les moyens suivants :
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-625ème RP
-25ème GRCA : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-181ème RALT : deux groupes de 105mm équipés de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T
-EACA 525
-1ère DIM
-47ème DI
-61ème DI
-26ème Corps d’Armée (26ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)
-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T
-Unités du génie et de soutien
-Elément Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)
-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)
-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)
-53ème Division d’Infanterie (53ème DI)
-8ème Corps d’Armée (8ème CA)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-608ème Régiment de Pionniers
-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.
-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T
-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-142ème RALT (ex-142ème RALH) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L modèle 1945S
-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 6ème Armée (GAAC-VIA) :
Canon de 75mm CA modèle 1944
Réorganisé selon un modèle proche de celui de la 4ème Armée, le 6ème GAAC est organisé désormais en un état-major et trois batteries polyvalentes disposant chacune de canons de 75mm et de canons de 37mm pour protéger les trois corps d’armée en ligne, le quatrième étant mis en réserve d’armée pour ménager une ressource humaine que l’on sait difficilement extensible.
-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)
-Unités du génie et de soutien logistique
-34ème Corps d’Armée
Ce Corps d’Armée est placé en réserve d’armée pour faire face à une nouvelle attaque allemande ou plutôt pour relever un CA en ligne pour préserver un réservoir humain qu’il convient déjà de ménager. Il comprend les éléments suivants :
-Un Etat-major de corps d’armée
-634ème RP
-34ème GRCA : douze chars légers AMX-42, douze automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T.
-EACA-534
-Unités du génie et de soutien
chasseurs alpins
-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)
-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)
-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)
-9ème Corps d’Armée (9ème CA)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-609ème Régiment de Pionniers
-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L modèle 1945S
-Elément Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)
-Unités du génie et de soutien
-31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp)
-32ème Division d’Infanterie (32ème DI)
-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)
-12ème Corps d’Armée (12ème CA)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)
-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (ex-122ème RALH) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm
-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) : douze chars légers AMX-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) : deux groupes de 105 équipés de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T.
-Elément Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)
-Unités du génie et de soutien
-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)
-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)
-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)
2ème Corps de Combat Blindé (2ème CCB)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Un groupement de soutien logistique
-638ème Régiment de Pionniers
-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :
fusiliers motocyclistes armés d’un fusil MAS 36 et d’un fusil mitrailleur modèle 1924/29
seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)
-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :
deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T
NdA : par rapport au dispositif en place lors de l’opération NIBELUNGEN, le corps blindé est placé en arrière pour contre-attaquer, obligeant les trois corps d’armée d’infanterie à augmenter leur zone de responsabilité (AOR)
-Un Etat-Major d’Armée
-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée
1st British Corps (1st BC)
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et du soutien logistique
BL 4.5 Inch Medium Field Gun
-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-1st Infantry Division (1st ID)
-4th Infantry Division (4th ID)
-52nd Lowland Infantry Division
-2nd British Corps (2nd BC)
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et du soutien logistique
-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
Canon de 17 livres en action
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-44th «Home Counties» Division
-50th Northumberland Division
-2nd Infantry Division (2nd ID)
-3rd British Corps
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et du soutien logistique
-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
Humber Armoured Car
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
-3rd Infantry Division (3rd ID)
-48th «South Middland» Division
-6th Infantry Division (6th ID)
-1st British Armoured Corps (1st BAC)
-Un Etat-Major
-Des unités du génie et de soutien logistique
-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)
-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)
-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car
Char Cromwell
-1st Armoured Division (UK)
-2nd Armoured Division (UK)
2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)
NdA : Située à l’est de la 1ère Armée britannique, elle perd le contrôle du corps d’armée qui couvre Paris qui passe sous l’autorité de la 3ème Armée.
-Un état-major
-Unités dépendant directement de la 2ème Armée
-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)
Canon de 37mm Schneider modèle 1941
-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 :
ARL-44
70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.
-5ème Corps d’Armée (5ème CA)
-Un Etat-Major
-605ème Régiment de Pionniers
FCM-42
-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).
-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939
-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA), le 1er GRCA polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.
-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol) disposant de deux groupes de 155L GPF-T et de deux groupes de 194 GPF-T.
-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)
-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)
-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :
-Un état-major de corps d’armée
-Un groupement de soutien logistique
Canon de 47mm Puteaux modèle 1937
-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939
-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors
-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (deux groupes de 155L et deux groupes de 194L)
-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) le 3ème GRCA Polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.
-10ème Division Blindée (10ème DB)
-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).
-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)
-Un Etat-Major
-Un Groupement de Soutien Logistique
-Un Groupement Antichar avec des chasseurs de chars Laffly W17TCC (6×6 à canon de 75mm)
Canon de 40mm Bofors
-Un Groupement Antiaérien avec des canons de 40mm Bofors remorqués en attendant l’arrivée potentielle de canons antiaériens automoteurs
-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol) disposant de douze chars légers AMX-44 et de douze Humber Armoured Car.
-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol) deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T et deux groupes de 194mm équipés de 194 GPF-T.
-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)
-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)
3ème Armée Française
Initialement déployée à l’est de Paris, cette armée après avoir été relevée par les troupes américaines passe un temps en Réserve Stratégique avant de monter au front et de s’insérer entre la 2ème Armée et la ville de Paris, prenant sous son autorité le corps d’armée couvrant Paris défendu par une garnison.
-Un état-major
-Unités dépendant directement de la 3ème Armée
-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)
-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée :
Canon de 75mm CA modèle 1944
six batteries disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
-23ème Corps d’Armée (23ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-623ème Régiment de Pionniers
-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA) (seize AMX-42, seize AM modèle 1940P, fusiliers motocyclistes)
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)
-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)
-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)
-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)
-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)
-24ème Corps d’Armée (24ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-624ème Régiment de Pionniers
-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)
-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)
-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)
infanterie coloniale et tirailleurs sénégalais
-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)
-7ème Corps d’Armée (7ème CA)
-Etat-Major de Corps d’Armée
-607ème Régiment de Pionniers
-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1941T) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)
NdA couvre Paris et sa garnison. Doit jouer un rôle important dans l’opération AVALANCHE.
-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)
fusiliers motocyclistes
-6ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (6ème GRCA) : seize FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.
-118ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteur (118ème RALT) (ex-118ème RALH) reconstitué avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1945S
Si le 6ème Corps d’Armée (6ème CA) couvre les approches de Paris, les alliés sont bien décidés à tenir la ville avec une garnison qui constitue une unité spécifique. C’est aussi un habile jeu de propagande puisque cela signifie que la ville est toujours sous contrôle allié.
-Un Etat-Major fournit par le 31ème CA (NdA ce qui signifie qu’en cas d’engagement des forces, la Garnison de Paris pourrait fournir un 31ème CA)
-Un groupement de soutien logistique
-42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC)
-148ème RIF
-160ème RAP : deux groupes de 155L modèle 1946S
-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) : douze chars légers AMX-42 (NdA qui n’ont finalement pas été remplacés par des canons d’assaut), douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.
-144ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (144ème RALT) (ex-144ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S.
-1er Régiment de Paris : régiment fournit par la Garde Républicaine et qui assure le maintien de l’ordre à Paris.
NdA ces deux divisions ont été réorganisées selon le nouveau modèle issu du RETEX de la Campagne de France.
1er Corps de Combat Blindé (1er CCB)
Initialement les CCB devaient dépendre de la Réserve Stratégique Interalliée mais après mure réflexion, décision est prise de répartir les trois CCB entre les deux Groupes d’Armées, les 1er et 3ème CCB sous l’autorité du GA n°1, le 2ème CCB sous l’autorité du GA n°2.
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Un groupement de soutien logistique
-635ème Régiment de Pionniers
-1ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :
seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).
-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :
deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T
Maquette du Renault G1R dans sa configuration initiale
-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :
seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).
-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :
deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.
NdA l’organisation est la même que celle au moment de l’opération NIBELUNGEN à la différence que la 3ème Armée Française après sa relève par les troupes américaines est passé sous le commandement du GA n°1.
Pour le schéma voici la légende : GR = Groupe de reconnaissance P = Pionniers AL = Artillerie Lourde EACA = Elément Aérien de Corps d’Armée, LRM = Lance-Roquettes Multiples G = Génie GRAVIA = Groupement d’Aviation d’Armée GAAC = Groupement Antiaérien de Campagne GBCC = Groupement des Bataillons de Chars de Combat ATK = Artillerie Antichar AA= Artillerie Antiaérienne
Armée Canadienne en France (ACF)
En dépit de la volonté britannique de placer sous le commandement de Londres toutes les troupes de Commonwealth, les canadiens encouragés par les français ont accepté la proposition du général Villeneuve de tenir une portion sensible du front à savoir l’estuaire de la Seine. La composition de l’ACF/CAF (Canadian Army in France) est la même qu’un an plus tôt :
-Un état-major implanté d’abord à Salisbury puis à Orléans
-1er Corps d’Armée Canadien (1er CACAN) :
-Un état-major
-Unités du génie et de soutien logistique
-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers Tetrach II et autos blindées Daimler Armoured Car)
-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un bataillon de lance-roquettes multiples équipé de lance-roquettes multiples Land Matress
-Un bataillon de pontonniers
-1ère Division Canadienne (1st Canadian (Infantry) Division)
-3ème Division Canadienne (3rd Canadian (Infantry) Division)
-2ème Corps d’Armée Canadien (2ème CACAN)
-Un état-major
-Unités du génie et de soutien logistique
-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers Tetrach II et autos blindées Daimler Armoured Car)
-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun
-Un bataillon de lance-roquettes multiples Land Matress
-Un bataillon de pontonniers
-2ème Division Canadienne (2nd Canadian (Infantry) Division)
-4ème Division Canadienne (4th Canadian (Infantry) Division)
-3ème Corps d’Armée Canadien (3ème CACAN)
-Un état-major
-Unités du génie et de soutien logistique
-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers Tetrach II et autos blindées Daimler Dingo)
-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun
-Un bataillon de lance-roquettes multiples Land Matress
-Un bataillon de pontonniers
Char lourd Churchill avec canon de 75mm en tourelle et mitrailleuse de caisse
-1ère Division Blindée Canadienne (1st Canadian Armoured Division) disposant de chars moyens M-4 Sherman et de chars lourds Churchill
-2ème Division Blindée Canadienne (2nd Canadian Armoured Division) disposant de chars moyens M-4 Sherman et de chars lourds Churchill.
1ère Armée Française
Cette 1ère Armée couvre donc le flanc oriental de l’ACF/CAF et doit jouer un rôle capital soit en cas de nouvelle tentative allemande de franchissement ou lorsque l’offensive avec un grand O sera lancée. Elle à donc bénéficié de la priorité pour l’arrivée de renforts et de matériels modernes.
-Un état-major implanté à Dreux
-Unités dépendant directement de la 1ère Armée
-GRAVIA-IA (Groupement d’Aviation de la 1ère Armée) :
Etat-major chargé comme nous le savons de prendre sous son contrôle les unités de chasse, de chasse lourde, d’attaque, de bombardement en piqué, de bombardement et de reconnaissance destinées à la couverture, à l’éclairage et à l’appui de la 1ère Armée. A l’usage on essayera dans la mesure du possible de confier aux mêmes unités aériennes le soutien des unités terrestres pour créer des automatismes entre appuyant et appuyés.
Canon de 75mm modèle 1944
-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 1ère Armée (GAAC-IA) :
Ce Groupement six batteries polyvalentes avec pour chacune d’entre-elles huit canons de 75mm modèle 1944 et douze canons de 37mm modèle 1950 soit un total de cent vingt pièces pour l’ensemble du GAAC.
-Groupement de Soutien Logistique d’Armée
-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 501 :
ARL-44
71ème, 73ème et 75ème BCC disposant chacun de trente-quatre ARL-44 soit un total de 102 chars lourds.
-1er Corps d’Armée (1er CA)
-Un état-major
-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)
-1er GRCA : seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipé de canons de 155 GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)
-Unités du génie et de soutien
-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501): remplace le GAO-501 mais comme le GRAVIA-IA il est un simple état-major qui prend son autorité des avions essentiellement de reconnaissance et d’observation mais on verra des chasseurs et des avions d’attaque passer sous son contrôle.
-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)
-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)
-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :
-18ème Corps d’Armée (18ème CA)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-618ème régiment de pionniers
-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.
-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT) deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T
-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 19940P et un escadron de fusiliers motocyclistes
-143ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (143ème RALT) (ex-143ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1945S (NdA pièce initialement hippomobile mais devenue ensuite automobile)
-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé
Au sein de la Réserve Générale, on trouve pour l’armée de terre française des unités d’artillerie, du génie et du train.
La réorganisation liée au redéploiement sur la Seine à également touché la RG avec la dissolution de certains régiments, la réaffectation d’autres (notamment pour offrir aux forces armées des lance-roquettes multiples), le rééquipement d’autres (surtout quand les modèles sont retirés du service car obsolètes)…. .
Si sur le plan matériel il n’y à guère de problèmes au niveau de l’approvisionement (au delà de délais liés à la réorganisation du tissu industriel) en revanche pour la ressource humaine c’est plus compliqué suite aux pertes.
Néanmoins ces régiments bénéficient dans un premier temps d’artilleurs issus de régiments dissous notamment ceux des divisions qui ne sont pas reconstituées ou qui ont été dissoutes.
En ce qui concerne le génie, les brigades présentes originellement sont remplacées par quatre brigades multirôles capables de construire mais aussi de détruire.
En ce qui concerne le train, les groupements de transport sont regroupés et réorganisés avec l’intégration de moyens de dépannage et de protection pour en faire des unités autonomes.
Commençons d’abord par l’artillerie lourde qui dépend de l’armée et du corps d’armée. Trois types de régiments sont mis sur pied :
-Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (de Corps d’Armée) : trois groupes à trois batteries de quatre ou six pièces soit 36 ou 54 canons ou obusiers de 105, de 155 et de 194mm.
-Régiment d’Artillerie Lourde Portée (RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 canons ou obusiers d’un calibre supérieur à 194mm et inférieur ou égal à 280mm.
-Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (RALVF) : deux régiments regroupant des canons de 240mm, de 320mm et de 400mm,les autres pièces étant retirées du service et ferraillées.
Au moment de l’opération NIBELUNGEN, la Réserve Générale affiche le visage suivant. Tous ces régiments dépendent de l’état-major de la RG mais le déclenchement de l’offensive allemande entrainera naturellement le débloquage de moyens pour renforcer les moyens d’appui-feu des divisions de première ligne.
Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider
-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) : ddeux groupes de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155mm GPF-T.
-184ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (184ème RALT) : trois groupes de trois batteries de quatre canons de 194 GPF-T (NdA en remplacement des 194 sur affût Rimailho)
-185ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (185ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six canons de 155 GPF-T
-191ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (191ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
-Le 194ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (194ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
-196ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (196ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
Mortier de 280C modèle 1914
-Le 171ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (171ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit 24 mortiers de 280mm Schneider TR
-Le 174ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (174ème RALP) : trois groupes à deux batteries de quatre pièces de 220L modèle 1950S
-351ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (351ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S
-356ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (356ème RALT) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S
-357ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (357ème RALT) : trois groupes de trois batteries de six canons de 105L modèle 1941T
-364ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (364ème RALP) : trois groupes de trois batteries de six canons de 155L GPF-T.
-370ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (370ème RAVLF) : entretien et aménagement des voies nécessaires.
Obusier de 400mm modèle 1916, la plus puissante pièce de l’ALVF en service
-372ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (372ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.
-374ème Régiment d’Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (374ème RALVF) : 1er groupe avec huit obusiers de 400mm modèle 1915, 2ème groupe avec huit canons de 320mm et 3ème groupe avec huit canons de 240mm TAZ modèle 1944.
-402ème Régiment Autonome Antichar (402ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
Canon de 75mm TAZ modèle 1939. Déclassée comme pièce de campagne et désormais surtout utilisée comme canon antichar
-403ème Régiment Autonome Antichar (403ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
-405ème Régiment Autonome Antichar (405ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
-406ème Régiment Autonome Antichar (406ème RAAC) : trois groupes à trois batteries (deux de huit canons de 47mm et une de six 75mm) soit un total de 66 canons antichars
A ces différents régiments s’ajoutent les régiments issus des corps d’armées qui ont été dissous suite à la réorganisation du dispositif allié sur la Seine. Du moins les régiments qui ont survécu au grand big-bang organisationnel entamé à la fin de la Campagne de France (1949).
-105ème RALH (2ème CA) : dissous et non reconstitué
-102ème RALT (3ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (un groupe de 155 GPF-T et deux groupes de 105L modèle 1936S)
-111ème RALCT (111ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur) (ex-111ème RALCH) (4ème CA) : trois groupes de trois batteries de six 155L modèle 1945S
-113ème RALH (10ème CA) : dissous et non reconstitué
-114ème RALH (11ème CA) : dissous et non reconstitué
-141ème RALH (15ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec deux groupes de trois batteries de six 105L modèle 1941T et un groupe de trois batteries de six 155L modèle 1945S.
-106ème RALH (19ème CA) : dissous et non reconstitué
-104ème RALT (20ème CA) : trois groupes de trois batteries de six pièces (deux groupes de 155L GPF-T et un groupe de 105L modèle 1936S)
-109ème RALH (21ème CA) : doit être à terme transformé en RALT avec trois groupes de trois batteries de six 105L modèle 1936S
-180ème RALT (22ème CA) : trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1941T
-116ème RALH (27ème CA) : doit être à terme transformé en RALT. trois groupes à trois batteries de six 105L modèle 1936S
-145ème RALH (32ème CA) : doit être à terme transformé en RALT. Trois groupes à trois batteries de six pièces (deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S).
A ces habitués s’ajoutent bientôt de nouveaux venus, des unités lance-fusées très vite rebaptisées Unités de Lance-Roquettes Multiples. Initialement on trouvait quatre puis huit bataillon indépendants mais au moment de l’opération AVALANCHE, on trouvera quatre régiments à quatre groupes de trois batteries de six lanceurs soit une force 288 lanceurs. Une force modeste mais qui va peu à peu augmenter.
Ces bataillons reçoivent des numéros très élevés probablement pour faire croire à l’ennemi que de nombreuses autres unités existaient mais il est peu probable que cela ait dupé les allemands. Il existe bien les 700, 701,702,703,704,705,706 et 707ème bataillons de lance-roquettes multiples mais on serait bien en peine de trouver un 500ème, un 227ème ou un 115ème bataillon….. .
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Si l’artillerie est le volet le plus connu de la Réserve Générale, ce n’est pas le seul avec également des moyens non négligeables issus de l’autre «arme savante» à savoir le génie. Ces moyens sont les suivants :
-La Brigade des chemins de fer de Versailles dispose du 5ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Versailles et le 15ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Toul.
-La Brigade des télégraphistes de Paris dispose du 8ème régiment de sapeurs-télégraphistes à Versailles, le 18ème à Nancy, le 28ème à Montpellier et le 38ème à Montargis.
On trouve également sept régiments de réserve générale, des régiments de sapeurs-mineurs, le 1er stationné à Strasbourg, le 2ème à Metz, le 3ème à Arras, le 4ème à Grenoble, le 6ème à Angers, le 7ème à Avignon et le 10ème à Besançon.
Ces unités ont largement combattu durant la Campagne de France subissant des pertes non négligeables. Ils n’ont donc ménagé ni leur peine, ni leur sang ni leur sueur pour aménager et détruire, creuser et combler.
A l’issue de la Campagne de France (1949) le génie doit réorganiser ces moyens en vue de la future contre-offensive générale.
Après des hésitations, des débats et des querelles décision est prise de mettre sur pied quatre brigades du génie, des brigades polyvalentes pouvant s’occuper de tout le spectre des missions du génie. Seule exception le 7ème régiment du génie reste à Avignon
En ce qui concerne les ressources humaines, les régiments du génie sont remplumés par les bataillons du génie issus là encore des divisions dissoutes.
-La 1ère Brigade du Génie comprend le 5ème régiment du génie, le 8ème régiment du génie et le 10ème régiment du génie.
-La 2ème Brigade du Génie comprend le 1er, le 15ème et le 18ème régiment du génie
-La 3ème Brigade du Génie comprend les 2ème, 3ème et 28ème régiment du génie
-La 4ème Brigade du Génie comprend les 4ème, 6ème et 38ème régiment du génie
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Après la mobilisation des Groupements de Transport du Train (GTT) ont été chargés de transporter troupes et matériel entre l’arrière et le front à l’aide de camions routiers et de camions tout-chemin.
Ils sont au nombre de trente-quatre, les dix-sept d’origine et ceux issus du dédoublement des premiers nommés. Ces nouveaux groupes portent le numéro de leur région d’origine augmenté de cent. Cela nous donne la situation suivante :
-La 1ère région militaire correspond à la Province d’Ile de France (Paris) et met sur pied les 1er et 101ème groupements de transport du train
-La 2ème région militaire correspond à la Province de Flandre-Picardie (Lille) et met sur pied les 2ème et 102ème groupements de transport du train
-La 3ème région militaire correspond à la Province de Normandie (Rouen) et met sur pied les 3ème et 103ème groupements de transport du train
-La 4ème région militaire correspond à la Province de Bretagne (Nantes) et met sur pied les 4ème et 104ème groupements de transport du train
-La 5ème région militaire correspond à la Province du Poitou (Poitiers) et met sur pied les 5ème et 105ème groupements de transport du train
-La 6ème région militaire correspond à la Province d’Aquitaine (Bordeaux) et met sur pied les 6ème et 106ème groupements de transport du train
-La 7ème région militaire correspond à la Province d’Occitanie (Toulouse) et met sur pied les 7ème et 107ème groupements de transport du train
-La 8ème région militaire correspond à la Province du Languedoc (Montpelier) et met sur pied les 8ème et 108ème groupements de transport du train
-La 9ème région militaire correspond à la Province de Provence (Marseille) et met sur pied les 9ème et 109ème groupements de transport du train
-La 10ème région militaire correspond à la Province Alpine (Grenoble) et met sur pied les 10ème et 110ème groupements de transport du train
-La 11ème région militaire correspond à la Province du Val de Rhône (Lyon) et met sur pied les 11ème et 111ème groupements de transport du train
-La 12ème région militaire correspond à la Province de Bourgogne (Dijon) et met sur pied les 12ème et 112ème groupements de transport du train
-La 13ème région militaire correspond à la Province d’Auvergne (Clermont-Ferrand) et met sur pied les 13ème et 113ème groupements de transport du train
-La 14ème région militaire correspond à la Province du Val de Loire (Tours) et met sur pied les 14ème et 114ème groupements de transport du train
-La 15ème région militaire correspond à la Province de Champagne (Chalons en Champagne) et met sur pied les 15ème et 115ème groupements de transport du train
-La 16ème région militaire correspond à la Province d’Alsace (Strasbourg) et met sur pied les 16ème et 116ème groupements de transport du train
-La 17ème région militaire correspond à la Province de Lorraine (Metz) et met sur pied les 17ème et 117ème groupements de transport du train
Tous les groupes ne peuvent être préservés faute de moyens matériels et de moyens humains. De plus certains groupes sont renvoyés vers l’arrière pour soutenir les unités défendant les frontières alpines et méridionales.
Ces nouveaux GTT sont organisés de la façon suivante :
-Un Etat-Major
-Un groupe de protection
-Un groupe de soutien logistique
-Quatre groupes de transport.
A l’issue de ce nouveau big-bang organisationnel, l’organisation des GTT est la suivante :
-Groupements de Transport du Train affectés au front : 1er,2ème, 3ème,4ème, 5ème,6ème, 7ème,12ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème, 17ème, 101ème, 103ème, 105ème, 106ème, et 112ème GTT.
-Groupements de Transport du Train affectés hors zone des armées : 8ème, 9ème, 10ème, 11ème, 109ème et 110ème GTT.