-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadron 9, 57,99 et 215 tous équipés de Bristol Beaumont, les Martin 187 Baltimore et les Vickers Wellington ayant tiré leur révérence.
-11th Medium Bomber Wing (11th MBW) : squadron 115 148 et 149 tous équipés de Bristol Beaumont qui devient le bombardier moyen britannique standard
Bristol Beaufighter
-9th Tactical Air Wing (9th TAW) : squadron 35 (Hawker Fury II), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Fury II en remplacement des Hawker Typhoon) et squadron 616 (Bristol Beaufighter)
-Unités hors rang : squadron 59 (Bristol Buccaneer en remplacement des Westland Lysander), squadron 25 (De Havilland Mosquito) et squadron 2 (Westland Lysander)
Vickers Valetta
-1st Tactical Transport Wing (1st TTW) : squadron 254 (Vickers Valetta) squadron 255 (Douglas DC-3), squadron 256 (Avro York)
-3rd Tactical Transport Wing (3rd TTW) : squadron 257 (Vickers Valetta), squadron 258 (Handley-Page Hasting) et squadron 259 (Vickers VC-1)
Canadian Air Component in France/Composante Aérienne Canadienne en France (CACF)
-5th Canadian Fighter Wing (5th CFW) : squadron 32 34 et 36 volant désormais sur Hawker Fury II, squadron 38 volant désormais sur De Havilland Hornet
De Havilland Hornet.
-6th Canadian Fighter Wing (6th CFW) : squadron 40 42 et 44 volant sur Hawker Fury II, squadron 46 volant sur De Havilland Hornet
-7th Canadian Fighter Wing (7th CFW) : squadron 48 et 50 (Hawker Typhoon) squadron 52 et 95 (Hawker Tempest)
-2nd Canadian Bomber Wing (2nd CBW) : squadron 45 47 et 49 volant désormais sur Amiot 371 Berry
-4th Canadian Bomber Wing (4th CBW) : squadron 51 53 et 55 volant désormais sur Amiot 371 Berry
-3rd Canadian Reconnaissance Wing (3rd CRW) : squadron 57 et 59 volant sur De Havilland Mosquito squadron 61 volant sur Dewoitine D-720C
-2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW) : squadron 63 et 65 volant sur Douglas C-47 Skytrain squadron 67 volant sur Douglas C-54 Skymaster
United States Air Force in Europe (USAFE)
En dépit d’une volonté d’augmenter les unités aériennes en ligne, force est de constater que pour l’opération EQUINOXE, cela n’à pu se produire. Les unités de la 9th Air Force sont donc les mêmes que pour les opérations AVALANCHE et ARCHANGE. Pour avoir de nouvelles venues il faudra attendre l’automne 1952 mais cela ne signifie que tout le monde est en ligne en même temps.
-Un Etat-Major
-70th Fighter Wing (70th FW) : 48th 367th 371th 474th Fighter Group volant tous sur Republic P-47 Thunderbolt
Bell P-39 Airacobra en vol
-84th Fighter Wing (84th FW) : 50th 404th 405th 406th Fighter Group volant tous sur Bell P-39 Airacobra
-2nd Combat Bombardement Wing (2nd CBW) : 389th 445th 453th Combat Bombardement Wing volant sur North American B-25 Mitchell
Martin B-26 Marauder
-20th Combat Bombardement Wing (20th CBW) : 93rd 446th 448th Combat Bombardement volant sur Martin B-26 Marauder
-97th Combat Attack Wing (97th CAW) : 397th 409th 410th Attack Group volant sur Republic P-47 Thunderbolt
–98th Combat Attack Wing (98th CAW) : 322nd 323rd 349th Attack Group volant sur Republic P-47 Thunderbolt
-99th Combat Attack Wing (99th CAW) : 344th 394st 394th Attack Group volant sur Douglas A-26 Invader
Aéronautique Militaire Belge Libre (AMBL)
-Escadron de Chasse n°1/N°448 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40 en remplacement des VG-39
-Escadron de Bombardement n°2/N°449 (Belgian) Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter
-Escadron de Chasse n°3/N°450 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40 en remplacement des VG-39
-Escadron de Reconnaissance n°4/N°451 (Belgian) Squadron : Bloch MB-176bis
-Escadron de Chasse n°5/N°452 (Belgian) Squadron : Bréguet Br700bis
-Escadron de Transport n°6/N°453 (Belgian) Squadron : Douglas C-47 Skytrain
-Escadron de Chasse-bombardement n°7/N°454 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40
-Belgian Training Unit (BTU) : deux Bréguet Br694, douze North American T-6 et 8 Dewoitine D-720
1ère Escadre Aérienne Néerlandaise
-N°434 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°436 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°438 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°440 Squadron (NL) : Bristol Beaufighter Mk IVF
-N°435 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell
-N°437 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell
-N°439 Squadron (NL) : De Havilland Mosquito
N°441 Squadron (NL) : Douglas C-47 Skytrain
Aviation Polonaise en France
-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» et GC IV/21 «Lublin» volant sur Supermarine Spitfire Mk IX (en attendant des Arsenal VG-52 Phenix)
-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant sur Douglas A-20 Havoc
–GR Cracovie et GR Poznan volant sur Bloch MB-176
Unités Aériennes Tchécoslovaques
-22ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque : GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» volant sur Supermarine Spitfire Mk IX
-50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM)/1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque : GB I/50 «Praha» GB II/50
La Composante Aérienne Canadienne en France (Canadian Air Component in France) est toujours là avec les mêmes unités et le même équipement même si l’arrivée d’appareils plus modernes est prévue et planifiée notamment le remplacement des Spitfire par des Fury II, des Bollingbroke et des Wellington par des B-25 et des Amiot 371 Berry.
5th Canadian Fighter Wing (5th CFW)
Squadron 32 : Supermarine Spitfire
Squadron 34 : Supermarine Spitfire
Squadron 36 : Supermarine Spitfire
Bristol Beaufighter
Squadron 38 : Bristol Beaufighter
6th Canadian Fighter Wing (6th CFW)
Squadron 40 : Supermarine Spitfire
Squadron 42 : Supermarine Spitfire
Squadron 44 : Supermarine Spitfire
Squadron 46 : Bristol Beaufighter
7th Canadian Fighter Wing (7th CFW)
Squadron 48 : Hawker Typhoon
Squadron 50 : Hawker Typhoon
Hawker Tempest
Squadron 52 : Hawker Tempest
Squadron 95 : Hawker Tempest
2nd Canadian Bombardment Wing (2nd CBW)
Vickers Wellington
Squadron 45 : Vickers Wellington
Squadron 47 : Bristol Bollingbroke
Squadron 49 : Vickers Wellington
4th Canadian Bombardment Wing (4th CBW)
Bristol Bollingbroke
Squadron 51 : Bristol Bollingbroke
Squadron 53 : Vickers Wellington
Squadron 55 : Vickers Wellington
3rd Canadian Reconnaissance Wing (3rd CRW)
De Havilland Mosquito
Squadron 57 : De Havilland Mosquito
Squadron 59 : De Havilland Mosquito
Squadron 61 : Dewoitine D-720C
2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW)
Squadron 63 : Douglas C-47 Skytrain
Squadron 65 : Douglas C-47 Skytrain
Douglas C-54 Skymaster
Squadron 67 : Douglas C-54 Skymaster
* **
La 9th Air Force (9th AF) est naturellement toujours là avec ses deux wings de chasse, ses deux wings de bombardement et ses trois wings d’attaque.
-Un Etat-Major
-70th Fighter Wing (70th FW) :
48th 367th 371st 474th Fighter Group (Republic P-47 Thunderbolt)
Bell P-39 Airacobra
-84th Fighter Wing (84th FW) :
50th 404th 405th 406th Fighter Group (Bell P-39 Airacobra)
-2nd Combat Bombardment Wing (2nd CBW) :
389th 445th 453th Combat Bombardement Group (North American B-25 Mitchell)
-20th Combat Bombardment Wing (20th CBW) :
93rd 446th 448th Combat Bombardment Group (Martin B-26 Marauder)
-97th Combat Attack Wing (97th CAW) :
397th 409th 410th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt)
-98th Combat Attack Wing (98th CAW) :
322nd 323rd 349th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt)
-99th Combat Attack Wing (99th CAW) :
344th 391st 394th Attack Group (Douglas A-26 Invader)
* **
L’Aéronautique Militaire Belge Libre (AMBL) n’à pas participé à l’opération AVALANCHE car l’Armée Belge Libre (ABL) est restée en réserve. Elle à pu peaufiner sa préparation opérationnelle en attendant d’en découdre avec les allemands.
Arsenal VG-39
-Escadron de Chasse n°1/N°448 Belgian Squadron : Arsenal VG-39
-Escadron de Bombardement n°2/N°449 Belgian Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter
-Escadron de Chasse n°3/N°450 Belgian Squadron : Arsenal VG-39
-Escadron de Reconnaissance n°4/N°451 Belgian Squadron : Bloch MB-176bis
-Escadron de Chasse n°5/N°452 Belgian Squadron : Bréguet Br700bis
-Escadron de Transport n°6/N°453 Belgian Squadron : Douglas C-47 Skytrain
-Escadron de Chasse-Bombardement n°7/N°454 Belgian Squadron : Arsenal VG-40
-Belgian Training Unit (BTU) : deux Bréguet Br694, douze North American T-6 et huit Dewoitine D-720
La 1ère Escadre Aérienne Néerlandaise est comme pour l’AMBL restée en réserve au moment de l’opération AVALANCHE.
-N°434 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°436 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°438 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°440 Squadron (NL) : Bristol Beaufighter Mk IVF
North American B-25 Mitchell
-N°435 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell
-N°437 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell
-N°439 Squadron (NL) : De Havilland Mosquito
-N°441 Squadron (NL) : Douglas C-47 Skytrain
Les unités aériennes alliées se sont également des unités polonaises et tchécoslovaques qui entretiennent une saine rivalité pour montrer aux allemands de quel bois ils se chauffent.
Supermarine Spitfire Mk IX
-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» et GC IV/21 «Lublin» volant tous sur Supermarine Spitfire Mk IX
-22ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque : GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» volant eux aussi Supermarine Spitfire Mk IX
-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant sur Douglas A-20 Havoc pour les deux premiers, sur Douglas DB-7 pour le troisième.
L’élégant Amiot 351
-50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM)/1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque : GB I/50 «Praha» GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec» volant sur Amiot 351 en attendant la disponiblité d’Amiot 371 Berry
Aux côtés des canadiens et des français, les britanniques passent également La Seine avec leur 1st Army (UK). La 1st Infantry Division surnommée The French Division car basée à Lille depuis 1940 attaque la 9.ID mais tape dans le point dur du dispositif allemand. Résultat, la tête de pont est malingre et chétive.
Voilà pourquoi l’engagement de la 52nd Lowland Infantry Division prévu initialement à J+3 est avancé à J+1 et celui de la 4th Infantry Division à J+3 au lieu de J+5.
Néanmoins rien ne va se passer comme prévu avec des ptoblèmes météos, des ordres et contre-ordres. Bref un sacré bordel qui va provoquer son lot de pertes à mon sens évitable.
C’est ainsi que la 1ère division passe entièrement le fleuve seulement le 21 juin, la 4ème division le 23 et la 52ème le 26 juin 1951. Heureusement que les allemands n’avaient pas les moyens d’une offensive de grande style parce que nul doute qu’on aurait pu assister à une scénario périlleux pour les alliés : celui d’une tête de pont solide et indestructible _celle de la 1ère Armée Française_ entourée de zones où les allemands étaient loin d’avoir été vaincus.
La 44th «Home Counties» Division attaque dans le secteur de la 16.ID. Cette dernière est sérieusement bousculée par les britanniques qui engagent plus vite les renforts que dans le secteur de la 1ère division.
En revanche les britanniques reportent au lendemain 19 juin la mise en place des ponts estimant que la situation n’est ni assez sure ni assez stabilisée.
Dans la nuit du 18 au 19 juin, des escarmouches opposent tommies et huns, des patrouilles envoyées par l’un et l’autre camp se tombant dessus pour des combats aussi brefs que violents. Les britanniques en profitent pour élargir leur périmètre. En pleine nuit ils font passer de l’artillerie antichar et antiaérienne.
Le 19 juin les travaux destinés à mettre en place des ponts sont lancés mais la météo retarde la mise en place d’un modèle de pont de conception et de fabrication britannique. En théorie il est plus simple à mettre en place que les PMF et PFL mais en pratique le mauvais temps et quelques raids aériens de la Luftwaffe rendent la mise en place longue et pénible.
Résultat au soir du 19 juin à peine la moitié de la division est sur la rive nord. Le franchissement de la division s’achève le 20 juin au soir. La 50th Northumberland Division passe la Seine du 21 au 23 et la 2ème division d’infanterie du 24 au 27 juin 1951.
Comme en secteur français, les alliés élargissent peu à peu leur tête de pont, nettoie le secteur, réoccupant des positions allemandes pour préparer la phase d’exploitation qui tarde à venir.
La 59.ID est elle assaillie par la 48th «South Middland» Division mais la division allemande attend de pied ferme les Tommies. Les britanniques sont bousculés et même rejetés dans la Seine.
Le haut-commandement britannique prend la décision d’engager très vite la 3rd Infantry Division (UK) pour profiter de la situation incertaine.
C’est un succès et la tête de pont est considérée comme sécurisée le 19 juin à la tombée de la nuit. Il y à bien une ultime contre-attaque allemande dans la nuit du 19 au 20 juin mais il s’agit plus d’un baroud d’honneur qu’autre chose. Les trois divisions du 3ème Corps d’Armée britannique sont ainsi sur la rive nord de la Seine le 25 juin à la nuit tombée.
La couverture, l’éclairage et l’appui des troupes de la 1ère Armée Britannique est assurée par l’Advanced Air Strike Force (AASF).
Supermarine Spitfire Mk IX
Si le 18th Fighter Wing est gardé en réserve, le 17th FW est lui pleinement engagé pour obtenir une supériorité aérienne au dessus de l’AOR (Area of Responsability) de la 1st Army (UK). Si les Supermarine Spitfire mènent des missions d’interception et de supériorité aérienne, les De Havilland Hornet sont plus engagés dans des missions de chasse lourde lointaine voir de chasse-bombardement avec bombes et roquettes.
Hawker Typhoon
Cette dernière mission se fait en bonne intelligence avec le 9th Tactical Air Wing (9th TAW) qui est en théorie chargée de l’appui-feu au profit des troupes au sol. Disposant de quatre modèles différents d’avions (ce qui ne va pas sans poser des problèmes logistiques), le 9th TAW laisse ses Fury II et Hawker Typhoon mener des missions d’appui à la demande (nom de code Black Cab «Taxi noir») pendant que ses Beaufighter et ses Mosquito sont envoyés plus en profondeur pour des missions d’interdiction en liaison avec les Bristol Beaumont du 11st Medium Bomber Wing (11st MBW).
Les Bristol Beaumont, Martin 187 Baltimore et Vickers Wellington du 9th MBW étant eux engagés pour des missions au dessus de la Manche ce qui va poser des problèmes de coordination avec d’autres unités aériennes et provoquer des tirs amis.
De Havilland Mosquito
Pour la reconnaissance, une Task Force à été mis sur pied en puisant dans les moyens fournis par les squadrons 2 et 59 équipés de Westland Lysander et le squadron 25 disposant de De Havilland Mosquito, les deux premiers assurant la coopération, la coordination air-sol et le réglage des tirs d’artillerie alors que le troisième mène des missions de reconnaissance dite opérative soit entre 50 et 200km en arrière du front.
Le transport est assuré par les Douglas C-47 Skytrain du squadron 255 qui vont mener des missions de ravitaillement rapide et des largages sur le front.
La 2ème Armée Française est elle aussi de la partie. Son objectif : les unités du 13.AK qui dépend de la 12.Armee.
La 3ème DIM attaque la première. Division du 5ème CA, elle est particulièrement motivée pour faire taire une blague ou plutôt une rumeur qui circule au sein des autres unités : elle est préservée des combats les plus durs car le général Villeneuve y avait servit comme colonel.
La 41.ID fait les frais de la mauvaise humeur des soldats de la division et ne représente très vite plus qu’une menace limitée mais pas résiduelle, quelques contre-attaques locales devant être durement châtiées.
Dans le milieu de l’après midi, les PFL et PMF sont lancés au travers de la Seine non sans que l’artillerie ou l’aviation allemande ne perturbent les travaux des pontonniers français.
L’introduction de la 7ème DINA est prévu à J+2 alors que la 23ème DI doit attendre le début de l’exploitation, le haut-commandement allié voulant éviter un engagement trop précoce pour éviter une thrombose logistique et opérationnelle.
Le franchissement de la 7ème Division Nord-Africaine commence ainsi le 21 juin 1951 et s’achève trois jours plus tard le 24. La 23ème DI est elle transbordée du 27 juin au 1er juillet 1951.
Si les français sont motivés à l’idée de libérer la Terre de France que dire des polonais qui doivent libérer un pays qui n’est pas le leur dans l’espoir de libérer leur propre terre natale. On sait malheureusement ce qu’il en advint……. .
soldats polonais au combat
Le 1er CA Polonais est lui engagé contre la 45.ID. C’est la 2ème DIP qui est ouvre le bal mais connait un succès moindre que la 3ème DIM, la tête de pont est tout juste sécurisée ce qui empêche certes son annihilation par les allemands mais empêche également la mise en place de ponts ce qui retarde l’engagement de la 3ème DIP.
Il faudra attendre le 22 juin pour que la 3ème Division d’Infanterie Polonaise puisse passer sur la rive nord de la Seine pour augmenter la tête de pont et nettoyer les quelques positions encore occupées par les allemands et qui représentaient davantage une nuisance qu’une menace.
La 10ème DB polonaise disposait de M-4 Sherman à canon de 76mm
La 7ème DIP qui dépend elle du 3ème CA polonais attaque dans le secteur de la 357.ID et connait un meilleur succès que son homologue. La tête de pont est sécurisée mais jugée encore trop limitée pour engager la 10ème DB avant deux ou trois jours.
Celle-ci franchit finalement le fleuve le 23 juin, étant on l’oublie trop souvent la première unité motomécanique alliée à passer La Seine. Pourquoi un tel oubli ? Probablement parce qu’elle doit tenir un secteur opérationnel et non s’enfoncer dans la profondeur du dispositif ennemi.
En revanche les unités du 2ème CA Polonais ne sont pas engagées au grand dam on l’imagine des unités qui espéraient en découdre avec le fridolin. Ce choix est encore aujourd’hui entouré de mystère.
Il faudra attendre le 25 juin 1951 pour que les polonais du 2ème CAPol franchissent le fleuve arrosant Paris, un franchissement qui ne sera aucunement géné par des allemands qui n’étaient plus en état de le faire.
Plus précisément la 1ère DGG passe le fleuve du 25 au 27 juin, la 2ème DGG du 28 juin au 1er juillet 1951.
La couverture, l’éclairage et l’appui-feu des unités de la 2ème Armée est assuré par des unités placées sous l’autorité temporaire du GRAVIA-IIA.
Bloch MB-157. Le MB-159 est une version améliorée du MB-157.
La couverture aérienne est assurée par la 4ème Escadre de Chasse «Normandie» qui comme les autres escadres comprend quatre groupes, trois équipés de monomoteurs Bloch MB-159 (GC I/4 «Le Havre» GC II/4 «Caen» GC III/4 «Rouen») et un groupe équipé de Lockheed H-322 Eclair le GC IV/4 «Cherbourg».
Comme les autres unités de chasse, les «Normands» vont mener des missions de supériorité aérienne et de chasse-bombardement. Les bimoteurs bipoutres aka Lockheed H-322 Eclair vont mener des missions de supériorité aérienne loin dans la profondeur du dispositif ennemi.
Couvrir les troupes au sol c’est bien les appuyer c’est mieux ou c’est tout aussi utile. C’est le rôle de la 40ème Escadre de Bombardement en Piqué (40ème EBp) qui dispose de trois groupes équipés de Loire-Nieuport LN-430 pour deux d’entre-eux et de LN-435 _version améliorée du précédent_ pour le dernier.
Ces bombardiers en piqué se relayent en permanence au dessus du front sous la forme d’un carrousel. Une paire ou une double paire bombardent les points durs du dispositif ennemi avant de rallier un aérodrome plus ou moins préparé pour être réarmés. Les alliés tenteront ainsi de maintenir une permanence sur le front pour éviter que les allemands ne relèvent la tête.
Le Bloch Guyenne plus connu sous le nom de North American B-25 Mitchell
Pour compléter l’action des «French Stukas» comme le disait les anglais (ce qui avait le don d’agacer un poil nos aviateurs), la 32ème Escadre de Bombardement Léger (32ème EBLg) est engagée en soutien de la 2ème Armée avec ses deux groupes (GB I/32 et GB III/32) volant désormais sur North American B-25 Mitchell plus connu sous le nom de Bloch Guyenne.
Ce nom s’explique par le fait que les appareils fabriqués aux Etats-Unis étaient démontés, traversaient l’Atlantique en caisses puis étaient remontés à Mérignac à l’usine Bloch près de Bordeaux soit dans l’ancienne Guyenne britannique. A noter que le GB II/32 était en cours de remontée en puissance mais ne va être engagé que durant la phase d’exploitation.
La 21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 371 Berry est aussi engagée mais de manière épisodique en faveur de la 2ème Armée.
Si la 32ème EBLg opérait sur les arrières immédiats du front, la 21ème EBM ménait davantage des missions d’interdiction loin sur les arrières de l’ennemi. Bien entendu cette distinction n’était pas aussi stricte et rigide.
La 33ème Escadre de Reconnaissance Tactique (33ème ERT) offre ses services à la 3ème comme à la 2ème Armée moins sous la forme des groupes la composant mais de détachements sachant que trois groupes simplement étaint opérationnels, le GR II/33 étant inactif. Ses Bloch MB-175, MB-176 et MB-176bis menant des missions dans un rayon de 100 à 300km en arrière du front.
Ces missions étaient de type «reconnaissance au contact» avec la transmission en phonie d’informations chaudes ou «reconnaissance photographique» de jour et de nuit avec l’utilisation d’appareils photos en soute associés (ou pas) avec des fusées éclairantes.
Il y avait également des missions de «reconnaissance armée» avec deux bombes de 250kg permettant l’attaque de cibles d’opportunité. Ce dernier type de mission était cependant plus courant au sein de l’Aviation Navale qu’au sein de l’Armée de l’Air.
En revanche la 19ème ERT va fournir aux différents EACA (Elements Aériens de Corps d’Armée) des bimoteurs Bloch MB-175 et MB-176, des bimoteurs légers Dewoitine D-720 et des monomoteurs ANF-Les Mureaux ANF-123.
Ces éléments s’adaptaient aux besoins du moment et les EACA ne comportaient pas forcément huit bimoteurs Bloch, douze bimoteurs Dewoitine et quinze ANF-Les Mureaux d’autant qu’il y avait parfois des chasseurs, des bombardiers et des avions d’attaque.
Sur le plan du soutien logistique la 1ère ETM va assurer des missions de transport et de ravitaillement y compris des largages pour les troupes de première ligne.
Dewoitine D-720
Si les Douglas DC-3 mènent les largages les autres transports sont menés par les MB-161 et MB-165. Les D-720 se posent sur des terrains improvisés sous le feu ennemi pour évacuer des blessés graves, des missions dangereuses menées selon les pilotes de la 1ère Escadre de Transport Militaire par les plus dingues.
La 3ème Armée Française est engagé au combat contre le 14.AK. Ce dernier corps d’armée ne comprend que deux divisions d’infanterie. La 3ème Armée à en théorie la partie facile ce qui explique l’engagement des 23ème et 24ème CA et non du 7ème CA qui reste en réserve pour faire face à toute éventualité.
Avec le recul on peut s’étonner du nombre d’unités conservées en réserve surtout quand on sait le temps qu’il à fallu pour sécuriser les têtes de pont. Après il semble que l’engagement de davantage d’unités aurait fait plus de mal que de bien en provoquant de véritables thromboses.
C’est la 5ème DIM qui à l’honneur d’être engagée contre la 49.InfanterieDivision (49.ID). La division allemande est sérieusement bousculée. Elle tente plusieurs contre-attaques et est durement châtiée notamment par l’artillerie lourde et l’aviation. Dès le lendemain la 5ème Division d’Infanterie Motorisée élargit sa tête de pont et prend contact avec la 42ème DI (24ème CA) pour former la plus solide des têtes de pont.
Clairement dès le 19 juin, le 14.AK cesse d’être une unité combattante, plutôt un conglomérat d’unités aux capacités hétérogènes.
La 2ème DI franchit la Seine du 21 au 24 juin suivit par la 56ème DI du 26 au 30 juin, les trois divisions du 23ème CA s’installant sur leurs nouvelles positions, préparant sans attendre la phase d’exploitation de l’opération AVALANCHE.
La 3ème Armée Française peut lancer les ponts et préparer le franchissement des unités de ces trois corps d’armée restées sur la rive sud de la Seine. A noter que le 7ème CA va passer par Paris pour relever et soutenir la 8ème Armée qui rencontre des difficultés inattendues. Cela permet aux hommes du 7ème Corps d’Armée de s’offrir un défilé dans les rues de Paris.
Sur le plan aérien, la 8ème Escadre de Chasse «Flandre» est chargée de missions de couverture aérienne, d’interception et secondairement de chasse-bombardement.
Pour cela elle comprend trois groupes de monomoteurs volant sur Bloch MB-157 (GC I/8 «Dunkerque» GC II/8 «Lille» GC III/8 «Cassel») et un groupe de bimoteurs, le GC IV/8 «Gravelines» volant lui sur Lockheed H-322 Eclair.
Les Bloch MB-157 opéraient soit en configuration lisse ou avec des réservoirs supplémentaires pour durer sur zone. Ils pouvaient être utilisés comme chasseurs-bombardiers avec des bombes, des conteneurs à sous-munitions (copiés sur les allemands) et des roquettes.
Les Lockheed H-322 menaient des missions de chasse sur les arrières du front et parfois des missions de chasse-bombardement.
Bréguet Br695 en mission
En ce qui concerne l’appui-feu cette mission est assurée principalement par la 35ème Escadre de Bombardement d’Assaut (35ème EBA) qui disposait de trois groupes, deux volant sur Bréguet Br697 et un groupe volant encore sur Bréguet Br695. Ces appareils opéraient en semi-piqué, une leçon des opérations du printemps, de l’été et de l’automne 1949.
Son action est relayée par la 12ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) qui dispose de trois groupes de Lioré et Olivier Léo 458bis, l’avant-dernière évolution du Léo 451.
Ces rutilants bimoteurs vont opérer sur l’arrière du front ou réaliser des bombardements en tapis sur la ligne de contact avec des résultats décevants c’est-à-dire plus psychologiques que militairement prégnants notamment en zone urbaine (pertes civils évitables, destructions qui augmentaient les défenses ennemies).
La reconnaissance tactique était menée par la 35ème Escadre de Reconnaissance Tactique (35ème ERT) disposant de trois groupes volant sur Bloch MB-176 pour le premier et le troisième, Bloch MB-176bis pour le deuxième. Pour l’observation et la coopération, les EACA sont alimentés par la 19ème ERT. La 1ère ETM assure également les missions de transport logistique, de soutien et d’évacuation sanitaire.
Clairement dès le 19 juin au soir, AVALANCHE est une réussite. Et pourtant les alliés vont mettre plus de 15 jours pour sécuriser définitivement la rive nord de la Seine. Maigre consolation, le GA n°2 va connaître des difficultés similaires.
Ordre de Bataille allié (5) : Royal Air Force (RAF) et Royal Canadian Air Force (RCAF)
Advanced Air Strike Force (AASF)
Les unités d’origines sont toujours là mais elles vont être rejointes par des unités venues de Grande-Bretagne, l’impossibilité pour les allemands de débarquer dans les îles britanniques permettant à Londres de renforcer ses moyens aériens sur le continent européen.
-Unités hors rang : squadron 59 (Westland Lysander), squadron 25 (De Havilland Mosquito) et squadron 2 (Westland Lysander)
-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)
-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)
Canadian Air Component in France (CACF)
Si les canadiens ont combattu durant la Campagne de France (1949) ils n’ont pas eu la chance de posséder un appui aérien national, la RCAF tardant à s’installer sur le continent. Ce n’est qu’au printemps 1950 que les premiers squadrons de la Composante Aérienne Canadienne en France (CACF) arrivent sur notre territoire, participant à la riposte alliée lors de l’opération NIBELUNGEN.
Cette dernière terminée, le CACF peut se déployer sereinement en France, occupant de nombreux aérodromes et terrains tactiques de Normandie avec des bases arrières en Bretagne.
-3rd Canadian Reconnaisance Wing (3rd CRW) : squadron 57 (De Havilland Mosquito), squadron 59 (De Havilland Mosquito) et squadron 61 (Dewoitine D-720C)
Douglas C-54 Skymaster
-2nd Canadian Transport Wing (2nd CTW) : squadron 63 (Douglas C-47 Skytrain), squadron 65 (Douglas C-47 Skytrain) et squadron 67 (Douglas C-54 Skymaster)
Ordre de Bataille allié (6) : United States Air Forces in Europe (USAFE)
En guise d’avant-propos
Dès le début les américains prévoient d’envoyer d’importantes forces aériennes pour appuyer leurs troupes au sol mais aussi pour participer à la campagne de bombardements stratégiques contre l’Allemagne.
Les premières unités sont déployées en Grande-Bretagne au sein d’une 8th Air Force qui doit initialement regrouper tous les moyens aériens déployés en Europe mais devant la masse d’unités de chasse, de reconnaissance et de bombardement il faut très vite répartir les unités entre la 8ème Force Aérienne essentiellement tournée vers le bombardement stratégique et la 9th Air Force qui à un objectif, un but tactique en appui direct des forces au sol.
Quand les alliés déclenchent l’opération AVALANCHE le 18 juin 1951, les américains n’ont pas déployé toutes les unités prévues. On estime que 65% des unités prévues sont en Europe, en Grande-Bretagne et sur le continent.
8th Air Force
Cette 8ème Force Aérienne regroupe donc les unités à vocation stratégique. Comme le front français à une solidité incertaine, l’USAAF à décidé de baser ses bombardiers lourds, ses unités de chasse de reconnaissance en Grande-Bretagne, les îles britanniques devenant un gigantesque porte-avions incoulable. En juin 1951, cette grande force dispose des moyens suivants :
-Un Etat-Major
-65th Fighter Wing :
Lockheed P-38 Ligthning de l’USAAF
55th 78th 339th 361th Fighter Group (Lockheed P-38)
439th Troop Carrier Group (Curtiss C-46 Commando) 440th 441st 442nd Troop Carrier Group (Douglas C-47 Skytrain) 360 appareils (288 C-47 et 72 C-46)
Total : 1464 appareils
9th Air Force
Si les forces de la 8th Air Force rallient la Grande-Bretagne pour leur immense majorité, la 9th Air Force doit elle gagner le continent et plus précisément la France ce qui ne va pas sans poser de problèmes avec des aérodromes pour certains saturés ce qui ne peut que poser des problèmes de sécurité.
De nouveaux terrains sont aménagés mais il faudra souvent jongler entre aérodromes en durs et terrains sommairement aménagés. Heureusement à l’époque les appareils ne sont pas trop exigeants et se contentent de peu….. .
Au moment où est declenché AVALANCHE, la 9ème Force Aérienne comprend les unités suivantes :
397th 409th 410th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt) 288 appareils
-98th Combat Attack Wing :
322nd 323rd 349th Attack Group (Republic P-47 Thunderbolt) 288 appareils
Douglas A-26 Invader
-99th Combat Attack Wing :
344th 391st 394th Attack Group (Douglas A-26 Invader) 192 appareils
Total : 2112 appareils
NdA les autres unités vont progressivement arriver mais ce n’est qu’au moment de BOREALIS en octobre 1953 que l’USAFE à atteignera l’apogée de sa puissance.
Ordre de Bataille allié (7) : autres unités aériennes alliées
Aéronautique Militaire Belge Libre (AMBL)
Dès la fin de la Campagne de Belgique et dès la certitude que la capitulation des troupes belges le 27 juin 1949 n’annonçait pas celle du gouvernement s’est posée la question de la reconstitution des forces armées belges, un outil forcément dépendant du bon vouloir allié et limité par le contexte et les circonstances.
Si quelques officiers ont voulu profiter de la situation pour créer une armée de l’air indépendante, la majorité préféra conserver une armée de l’air semi-autonome dépendant de l’armée de terre.
Un temps on pensa appeler cette nouvelle entité Forces Aériennes Belges Libres (FABL) avant de choisir un nom plus consensuel à savoir celui d’Aeronautique Militaire Belge Libre (AMBL).
L’AMBL voit officiellement le jour le 27 février 1950 sur la base aérienne de Caen-Carpiquet, une cérémonie symbolique car la montée en puissance de la force aérienne belge se faisait loin des bombes allemandes sur la base aérienne de Montoir de Bretagne près de Saint-Nazaire.
Cette force aérienne est une grosse escadre avec quatre squadrons de chasse, un squadron de bombardement, un squadron de reconnaissance et un squadron de transport. A cela s’ajoute une unité d’entrainement qui dispose d’abord d’appareils ayant survécu à cette ordalie que fût la Campagne de Belgique.
A noter que ces unités disposaient d’une double désignation, une désignation belge et française et une désignation dite Commonwealth dans la série des 400.
Le général Villeneuve dira ainsi sous forme de boutade à un général belge «Donc maintenant c’est George VI votre roi ?» ce qui parait-il à peu fait rire le général en question et que cela à quasiment déclenché un incident diplomatique. Comme le dira le «Général Tornade» à un journaliste du «Plat pays» : «Visiblement on peut rire de tout mais pas avec tout le monde».
Au moment du déclenchement d’Avalanche, les forces aériennes belges comprennent les unités et les moyens suivants :
Arsenal VG-39
-Escadron de Chasse n°1/N°448 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39
-Escadron de Bombardement n°2/n°449 (Belgian) Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter
-Escadron de Chasse n°3/N°450 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39
-Escadron de Reconnaissance n°4/n°451 (Belgian) Squadron : Bloch MB-176bis
-Escadron de Chasse n°5/n°452 (Belgian) Squadron : Bréguet Br700bis
-Escadron de Transport n°6/N°453 (Belgian) Squadron : Douglas C-47 Skytrain
-Escadron de Chasse-bombardement n°7/N°454 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40.
-Belgian Training Unit (BTU) : deux Bréguet Br694, douze North American T-6 et huit Dewoitine D-720
Pour l’opération AVALANCHE, les alliés mobilisent de nouvelles unités notamment des unités néerlandaises. Ceux-ci ont formé en février 1950 l’Escadre Néerlandaise en Grande-Bretagne ce qui donnait en version originale : Nederlandse Vleugel in Groot-Brittannië.
Une fois sur le continent, elle prend le nom de 1ère Escadre Aérienne Néerlandaise ou 1. Nederlandische luchtvleugel. Elle comprend les unités suivantes :
Hawker Fury II sous les couleurs de la FAA
-N°434 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°436 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°438 Squadron (NL) : Hawker Fury II
-N°440 Squadron (NL) : Bristol Beaufighter Mk IVF
-N°435 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell
-N°437 Squadron (NL) : North American B-25 Mitchell
-N°439 Squadron (NL) : De Havilland Mosquito
-N°441 Squadron (NL) : Douglas C-47 Skytrain.
Aviation Polonaise en France (Polskie Siły Powietrzne we Francji)
Comme nous l’avons vu plus haut à l’origine les unités aériennes polonaises en France se composaient de deux escadres de chasse, d’une escadre de bombardement et de deux groupes de reconnaissance indépendants.
Les pertes de la Campagne de France (1949) ont imposé la dissolution d’une escadre de chasse et le transfert de groupes de chasse à l’escadre survivante. Cela nous donne le panorama suivant :
Supermarine Spitfire Mk IX
-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie», GC II/21 «Szczecin» (ex-GC II/23), GC III/21 «Wilno» (ex-GC-IV/23) et GC IV/21 «Lublin», quatre groupes alignant au total 108 Supermarine Spitfire Mk IX.
Douglas DB-7 en vol
-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie», GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant initialement sur 81 Douglas DB-7, appareils remplacés progressivement par des Douglas A-20 Havoc. En juin 1951, le 1er et le 2ème groupe ont terminé leur transformation, le 3ème groupe attendant encore.
-GR «Cracovie» : douze Bloch MB-176
-GR «Poznan» : douze Bloch MB-176
Unités aériennes tchécoslovaques
-22ème Escadre de Chasse (1ère Escadre de Chasse Tchècoslovaque) : GC I/22 «Cechy», GC II/22 «Rus», GC III/22 «Karpathy» soit 81 Supermarine Spitfire Mk IX
L’élégant Amiot 351
-50ème Escadre de Bombardement Moyen (50ème EBM) : GB I/50 «Praha» GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec» 81 Amiot 351 (en attendant les 371)
Ordre de Bataille des Forces Alliées (3) : Forces Aériennes Britanniques et Canadiennes
Advanced Air Strike Force (AASF)
Les unités d’origines sont toujours là mais elles vont être rejointes par des unités venues de Grande-Bretagne, l’impossiblité pour les allemands de débarquer dans les îles britanniques permettant à Londres de renforcer ses moyens aériens sur le continent européen.
Si les canadiens ont combattu durant la Campagne de France (1949) ils n’ont pas eu la chance de posséder un appui aérien national, la RCAF tardant à s’installer sur le continent. Ce n’est qu’au printemps 1950 que les premiers squadrons de la Composante Aérienne Canadienne en France (CACF) arrivent sur notre territoire, participant à la riposte alliée lors de l’opération NIBELUNGEN.
Cette dernière terminée, le CACF peut se déployer sereinement en France, occupant de nombreux aérodromes et terrains tactiques de Normandie avec des bases arrières en Bretagne.
Ordre de Bataille des Forces Alliées (4) : Forces Aériennes Belges Polonaises et Tchécoslovaques
NdA L’Escadre Néerlandaise en Grande-Bretagne ne passe sur le continent qu’à l’automne 1950 donc bien après l’opération NIBELUNGEN.
Aeronautique Militaire Belge Libre (AMBL)
Tout en reconstituant une véritable de force de combat terrestre, le gouvernement belge en exil à Caen se préoccupe de reconstituer une aviation. Si quelques esprits «avancés» (NdA oui mais avancés par rapport à quoi ?) proposent la création d’une aviation indépendante, la majorité s’accorde pour «tout changer pour que rien ne change».
L’aviation belge en exil restera donc une entité de l’armée de terre. A situation exceptionnelle, dénomination exceptionnelle : l’Aéronautique Militaire Belge devient l’Aéronautique Militaire Belge Libre. Il semble que le nom de FABL (Forces Aériennes Belges Libres) à été étudié mais rejeté car donnant l’idée, l’illusion que l’aviation militaire belge devenait indépendante (elle devrai attendre l’après guerre pour cela).
L’AMBL est officiellement créée le 27 février 1950 sur la base aérienne de Caen-Carpiquet, une cérémonie symbolique car la montée en puissance de la force aérienne belge se faisait loin des bombes allemandes sur la base aérienne de Montoir de Bretagne.
Cette force aérienne est une grosse escadre avec quatre squadrons de chasse, un squadron de bombardement, un squadron de reconnaisance et un squadron de transport. A cela s’ajoute une unité d’entrainement qui dispose d’abord d’appareils ayant survécu à cette ordalie que fût la Campagne de Belgique.
A noter que ces unités disposaient d’une double désignation, une désignation belge et française et une désignation dite Commonwealth dans la série des 400. Le général Villeneuve dira ainsi sous forrme de boutade à un général belge «Donc maintenant c’est George VI votre roi ?» ce qui parait-il à peu fait rire le général en question et que cela à quasiment déclenché un incident diplomatique.
Arsenal VG-39
-Escadron de Chasse n°1/N°448 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39
-Escadron de Bombardement n°2/n°449 (Belgian) Squadron : Lioré et Olivier Léo 458ter
-Escadron de Chasse n°3/N°450 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-39
-Escadron de Reconnaissance n°4/n°451 (Belgian) Squadron : Bloch MB-176bis
-Escadron de Chasse n°5/n°452 (Belgian) Squadron : Bréguet Br700bis
-Escadron de Transport n°6/N°453 (Belgian) Squadron : Douglas C-47 Skytrain
-Escadron de Chasse-bombardement n°7/N°454 (Belgian) Squadron : Arsenal VG-40.
A cela s’ajoute la Belgian Training Unit (BTU) qui dispose initialement de deux Bréguet Br694, de deux Renard R-31B, de deux Dewoitine D-720 et de deux Hawker Hurricane. Ces appareils seront remplacés durant le conflit par des North American T-6 et par des Dewoitine D-720.
Aviation Polonaise en France (Polskie Siły Powietrzne we Francji)
Comme nous l’avons vu plus haut à l’origine les unités aériennes polonaises en France se composaient de deux escadres de chasse, d’une escadre de bombardement et de deux groupes de reconnaissance indépendants.
Les pertes de la Campagne de France (1949) ont imposé la dissolution d’une escadre de chasse et le transfert de groupes de chasse à l’escadre survivante. Cela nous donne le panorama suivant :
-21ème Escadre de Chasse/1ère Escadre de Chasse Polonaise : GC I/21 «Varsovie», GC II/21 «Szczecin» (ex-GC II/23), GC III/21 «Wilno» (ex-GC-IV/23) et GC IV/21 «Lublin», quatre groupes alignant au total 108 Supermarine Spitfire Mk IX.
Douglas A-20 Havoc
-37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) : GB I/37 «Poméranie», GB II/37 «Silésie» et GB III/37 «Grande Pologne» volant initialement sur 81 Douglas DB-7, appareils remplacés progressivement par des Douglas A-20 Havoc puis par des North American B-25 Mitchell.
-Deux Groupes de Reconnaissance Indépendants : chaque groupe dispose de douze Bloch MB-175 qui seront remplacés par des Bloch MB-176.
Ces deux groupes initialement connus sous le nom de «GR polonais n°1» et «GR polonais n°2» sont rebaptisés après la Campagne de France avec les noms de groupes de chasse dissous, devenant les «GR Cracovie» et «GR Poznan»
Unités aériennes tchécoslovaques
-22ème Escadre de Chasse (1ère Escadre de Chasse Tchècoslovaque) : GC I/22 «Cechy», GC II/22 «Rus», GC III/22 «Karpathy» soit 81 Supermarine Spitfire Mk IX
L’élégant Amiot 351
-50ème Escadre de Bombardement Moyen (50ème EBM) : GB I/50 «Praha» GB II/50 «Bracislava» et GB III/50 «Liberec» 81 Amiot 351 (en attendant les 371)
-Deux Groupes Indépendants de Reconnaissance : GIR tchécoslovaque n°1 (puis GR I/51 «Tatras») et GIR tchécoslovaque n°2 (puis GR II/51 «Vltava») avec chacun douze Bloch MB-176.
Si la participation des forces terrestres britanniques à l’opération HUBERTUS est limitée en revanche pour l’aviation les anglais sont là. Aucune nouvelle unité n’à été déployée sur le continent mais les unités concernées ont reçu en priorité de nouveaux appareils, de nouveaux pilotes et surtout les unités stationnées en Grande-Bretagne de la chasse-bombardement au bombardement stratégique ont un temps délaissé les frappes sur l’Allemagne au profit d’une intervention plus directe en faveur du corps de bataille.
Vickers Wellington
-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadrons 9, 99, 215 (Vickers Wellington) et 57 (Martin 187 Baltimore)
-17th Fighter Wing : squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk IX) squadron 23 (Bristol Beaufighter Mk IF), le squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk V), le squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk V), squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk V), le squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk V) et le squadron 602 (Spitfire Mk V).
-Unités de coopération placées hors rang : squadron 59 volant (Westland Lysander) squadron 245 (De Havilland Mosquito), squadron 2 (Westland Lysander)
-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)
-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)
Cela represente un total de sept squadrons de chasse (140 appareils _20 Supermarine Spitfire Mk IX 100 Supermarine Spitfire Mk V et 20 Britstol Beaufighter Mk IF), quatre squadrons de chasse-bombardement (40 Hawker Typhoon, 20 De Havilland Mosquito et 20 Bristol Beaufighter 80 appareils), quatre squadrons de bombardement horizontal (60 Vikcers Wellington et 20 Martin 187 Baltimore 80 appareils), trois squadrons de reconnaissance et de coopération (20 De Havilland Mosquito et 40 Westland Lysander) et six squadrons de transport qui étaient déployés en partie en France et le reste en Grande-Bretagne pour des missions de soutien logistique et d’évacuation sanitaire.
Les pertes britanniques n’ont pas été négligeables puisque rien qu’au dessus de la Belgique l’AASF à perdu 32 Spitfire (20 Mk V et 12 Mk IX), 8 Bristol Beaufighter Mk IF, 13 Hawker Typhoon, 8 De Havilland Mosquito, 8 Bristol Beaufighter FB Mk IV, 16 Vickers Wellington, 8 Martin 187 Baltimore, 8 De Havilland Mosquito de reconnaissance et 18 Westland Lysander soit un total de 119 appareils sur 330 et un taux de perte 33.05% hors avions de transport.
Bristol Beaufighter
Des appareils de réserve sont arrivés pour compenser les pertes à savoir 24 Spitfire Mk IX, 8 Bristol Beaufighter Mk IF, 8 Hawker Typhoon, 6 De Havilland Mosquito, 6 Bristol Beaufighter FB Mk IV, 12 Vickers Wellington, 8 De Havilland Mosquito de reconnaissance et 12 Westland Lysander soit un total de 84 appareils livrés pour 119 pertes.
Au moment de l’opération HUBERTUS l’AASF à remonté ses effectifs aux chiffres d’origine mais naturellement les combats ont prélevé leur lot d’appareils, l’AASF perdant 12 Spitfire Mk V, 16 Spitfire Mk IX, 9 Bristol Beaufighter Mk IF, 8 Hawker Typhoon, 12 De Havilland Mosquito, 6 Bristol Beaufighter FB Mk IV, 10 Vickers Wellington, 6 Martin 187 Baltimore, 6 De Havilland Mosquito et 10 Westland Lysander soit un total de 95 appareils.
Une réorganisation majeure
Tirant les leçons de la Campagne de France, l’Armée de l’Air décide de profiter d’une relative accalmie sur le front occidental pour réorganiser ses structures en profondeur. Comme nous l’avons vu elle récupère toutes ses unités de coopération (GAO/GIAR/GIR) et va créer de nouvelles unités jugées mieux adaptées aux futures opérations.
De nouveaux commandements apparaissent où sont pérénnisés avec le CFB (Commandement des Forces de Bombardement), le Commandement des Forces de Chasse et d’Appui (CFCA), le Commandement de la Reconnaissance, de l’Observation et de la Coopération (CROC), le Commandement Supérieur d’Appui-Tactique (CSAT) (unités d’assaut et de bombardement en piqué).
Ces commandements redeviennent des réservoirs de forces et sont chargés de préparer les unités au combat tant sur plan théorique que matériel ou même psychologique.
Pour les opérations, les GRAVIA reprennent sous leur contrôle les unités de chasse, d’attaque, de bombardement et de reconnaissance mais ces entités ne partagent avec les précédentes que le nom. En effet ce sont des états-majors composés d’officiers de l’armée de l’air et de l’armée de terre qui doivent appuyer les troupes au sol en satisfaisant aux demandes des forces terrestres.
C’est donc différent des précédents Groupement d’Aviation qui étaient issus de l’armée de terre avec tout de même des officiers de l’armée de l’air détachés pour certaines opérations.
Les Escadres de Chasse sont toujours composées de Groupes mais décision est prise de répartir différemment les appareils. Exit les trois groupes avec quatre escadrilles (trois de monomoteurs et une de bimoteurs) et place à trois groupes de monomoteurs et un groupe de bimoteurs.
Ces escadres portent toujours des numéros mais décision est prise d’y ajouter une région de France qu’il s’agisse d’une Province telle que définie en 1944 ou d’une région historique ou de géographie physique. Les groupes prennent ensuite des noms de villes ou de régions des dites provinces (NdA vous inquietez pas avec les exemples se sera plus compréhensible).
Faute de moyens certaines escadres seront «mises en sommeil», une mesure transitoire qui devait permettre une reconstitution avec la disponibilité de nouveaux pilotes. Hélas trois hélas certaines escadres seront en sommeil jusqu’à la fin de la guerre.
Si la chasse, le bombardement et l’assaut subissent relativement peu de changement, en revanche la reconnaisance, la coopération et l’observation connaissent un veritable big bang organisationnel avec des créations et des dissolutions d’escadre.
On tend vers l’homogénéité, la multiplication des modèles d’avions si elle à permis d’accélérer la montée en puissance s’est payée au prix fort : nécessité de formations particulières, transferts difficiles d’une unité à l’autre. Voilà pourquoi comme nous l’avons plus haut, le Bloch MB-176 et ses évolutions bis et ter va devenir l’avion de reconnaissance tactique standard, entrainant le retrait du service actif du MB-175 et du Bréguet Br694.
Le Dewoitine D-720 reste là dans des modèles améliorés tout comme l’ANF-123 avec sa déclinaison bis, sa déclinaison ter et enfin dans les dernières semaines de la guerre un ANF-125 qui à défaut de combattre réellement contre l’Allemagne va se montrer utile contre les japonais puis dans les années soixante contre la guérilla viet-minh mais ceci est une autre histoire.
Aux escadres existantes va s’ajouter deux escadres de coopération et d’observation composées de groupes de D-720 et d’ANF-123 dans lesquels on puisait des moyens pour fournir des yeux aux unités terrestres qui disposaient au niveau du corps d’armée d’Elément Aérien de Corps d’Armée (EACA).
Ce système n’était pas du goût de tous et nombreux sont ceux qu’ils soient terriens ou aviateurs ont regretté le concept du GAO.
Soldats belges au début de la seconde guerre mondiale
NdA : liste des corps d’armées selon leur position du nord au sud, des Pays-Bas à la France
-Un état-major
-Réserve stratégique : Quatre Divisions d’Infanterie placées hors rang au sein de la réserve stratégique : 1ère, 14ème, 16ème et 18ème DI, 9ème Corps d’Armée (9ème CA) dit Corps de Cavalerie : 1ère et 2ème Divisions de Cavalerie (divisions dites «pétrole-picotin»)
-2ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 4ème Division d’Infanterie (4ème DI) et 7ème Division d’Infanterie (7ème DI)
-4ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 2ème Division d’Infanterie (2ème DI) et 3ème Division d’Infanterie (3ème DI)
-5ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 12ème Division d’Infanterie (12ème DI) et 15ème Division d’Infanterie (15ème dI)
-7ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 5ème Division d’Infanterie (5ème DI) et 10ème Division d’Infanterie (10ème DI)
-3ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 9ème Division d’Infanterie (9ème DI) et 11ème Division d’Infanterie (11ème DI)
-8ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 6ème Division d’Infanterie (6ème DI) et 8ème Division d’Infanterie (8ème DI)
-6ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 13ème Division d’Infanterie (13ème DI) et 17ème Division d’Infanterie (17ème DI)
Chasseurs Ardennais
-1er Corps d’Armée des Ardennes (1er CAA) : unités d’appui et de soutien, 1ère Division de Chasseurs Ardennais et 2ème Division de Chasseurs Ardennais
Aviation de l’Armée de Terre
-Un état-major
Hawker Hurricane
-1er régiment (chasse) : un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Hawker Hurricane et un groupe de seize Renard R-36M soit un total de soixante-quatre chasseurs
-2ème régiment (chasse) : un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Supermarine Spitfire et un groupe de seize Bréguet Br700C2 soit un totale de soixante-quatre chasseurs.
Douglas DB-7
-3ème régiment (bombardement) : un groupe de seize bombardiers légers Douglas DB-7 et trois groupes de seize Lioré et Olivier Léo 451 soit un total de soixante-quatre appareils
-4ème régiment (attaque) : deux groupes de seize Caproni Ca.313, un groupe de seize Renard R-40A et un groupe de Loire-Nieuport LN-430 soit un total de soixante-quatre appareils.
Renard 31B
-5ème régiment (reconnaissance) : deux groupes de seize Bréguet Br694, un groupe de seize Renard R-31B et un groupe de seize Renard R-40B soit un total de soixante-quatre appareils
-6ème régiment (observation et coopération) : deux groupes de seize Renard R-40B et deux groupes de seize Dewoitine D-720 soit un total de soixante-quatre appareils.
-Des avions d’entrainements
-Des avions de transport fournis à la demande par la Sabena
Corps Naval Belge
-Un état major implanté à Ostende
-Le croiseur-éclaireur Léopold 1er hors rang et navire-amiral du CNB
-2ème et 3ème flottilles de torpilleurs : huit vedettes lance-torpilles chacune, la première disposant des V-1 V-3 V-5 V-7 V-9 V-11 V-13 V-15 et la seconde des V-2 V-4 V-6 V-8 V-10 V-12 V-14 et V-16.
-4ème groupe de patrouilleurs-dragueurs : patrouilleurs-dragueurs A-1, A-2 et A-4.
-Groupe de soutien : pétrolier Wallonie cargo Flaminsch Transport côtier Yser, châlutiers réquisitionnés
hydravion torpilleur Latécoère Laté 298
-Flottillle Aéronavale : quatre Supermarine Walrus et six Latécoère Laté 298
Rappel (2) : unités terrestres alliées engagées en Belgique
En vertu de la manœuvre AUSTERLITZ, les unités alliées du Groupe d’Armées n°1 entrent en Belgique pour une toujours risquée bataille de rencontre avec les unités allemandes.
On espère que les belges vont tenir suffisamment longtemps pour éviter que les DI n’aient à combattre pour s’installer sur la ligne prévue à savoir la rivière Dyle (même si secrètement le général Villeneuve espérait atteindre pourquoi pas la frontière belge!) et attendre de pied ferme le hun/fridolin/boche.
Si la 2ème Armée reste en France, les autres unités (7ème Armée, BEF, 1ère Armée et 9ème Armée) passant en Belgique, couvert par les unités motomécaniques.
7ème Armée
Zone de responsabilité : Dunkerque-Armentières
-407ème, 417ème, 427ème et 437ème régiments de pionniers
-7ème et 17ème compagnies de garde de QG
FCM-42
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°507 (GBCC n°507) : 7ème BCC (45 FCM-42), 17ème BCC : (45 Renault R-40) 32ème BCC (45 FCM-42) et 43ème BCC (45 Renault R-40)
-Parc des engins blindés n°7
-Différentes unités du génie, des transmissions et du train avec trois compagnies hippomobiles et des compagnies de transport équipés de camions, d’autos et d’autocars; des unités d’intendance et de santé ainsi que des unités de gendarmerie pour maintenir l’ordre dans les arrières et gérer les éventuels prisonniers.
-7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC) organisé en un état-major, une batterie hors rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipés de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941
-1er Corps d’Armée (1er CA) : 601ème régiment de pionniers, 1er GRCA (douze AMX-42, seize automitrailleuses AM modèle 1940P + fusiliers motocyclistes), 101ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1936S et un groupe de 155 GPF-T), unités du génie et de soutien
-5ème GRDI : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-12ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (12ème GRDI) : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)
-27ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (27ème GRDI) : vingt FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :
18ème Corps d’Armée (18ème CA) : 618ème régiment de pionniers, 18ème GRCA (douze AMX-42, dix-huit AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 115ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1917S), unités du génie et de soutien.
Canon de 105mm long modèle 1936S
-2ème GRDI : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P
-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)
-68ème GRDI : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P
-60ème Division d’Infanterie (60ème DI) :
-59ème GRDI : vingt chars légers AMX-44 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P
-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)
British Expeditionnary Force (BEF)
-Etat-major implanté à Lille
-Deux régiments d’artillerie légère
-Deux régiments d’artillerie de campagne
-Deux régiments d’artillerie lourde
-Deux brigades antiaériennes
-Trois régiments antichars
-Deux régiments de cavalerie
-1st British Corps : 1st Infantry Division, 1st Canadian (Infantry) Division et 44th «Home Counties» Division
-2nd British Corps : 2nd Infantry Division, 3rd Infantry Division et 48th «South Middland» Division
-3rd British Corps : 4th Infantry Division, 6th Infantry Division 50th «Northumberland» Division et 46th North Middland Division (en réserve)
-1st British Armoured Corps : 1st Armoured Division (UK) et 2nd Armoured Division (UK)
1ère Armée
Secteur opérationnel : Condé sur l’Escaut à Fourmies
-401ème, 411ème et 421ème régiments de pionniers
-1ère et 11ème compagnies de garde de QG
Char léger modèle 1940R dit Renault R-40
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°501 (GBCC n°501) : 1er BCC (45 Renault R-40) 11ème BCC (45 Renault R-35 mod), 24ème BCC (45 FCM-42) et 34ème BCC (45 FCM-42)
-Parc des engins blindés n°1
-Des unités du génie, de transmissions et de soutien logistique
-1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC) organisé comme les autres en un Etat-Major, une Batterie Hors-Rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941
Canon de 155L modèle 1918S mis en oeuvre par les américains
-2ème Corps d’Armée (20ème CA) : 602ème régiment de pionniers, 2ème GRCA ( 20 AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 105ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918), différentes unités du génie et de soutien.
-7ème GRDI (vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P)
-1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM)
-92ème GRDI (vingt AMX-44 et vingt-huit AM modèle 1940P)
-19ème Corps d’Armée (19ème CA) : 619ème Régiment de Pionniers, 19ème GRCA ( 20 AMX-42, 16 automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes), 106ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155L modèle 1945S) et unité du génie et de soutien
-4ème GRDI (vingt chars légers FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P)
-80ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et ving-huit AM modèle 1940P)
-1ère Division Marocaine (1ère DM)
-20ème Corps d’Armée (20ème CA) : 620ème Régiment de Pionniers, 20ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit AM modèle 1940P), 104ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm GPF-T) et unité du génie et de soutien.
-402ème 403ème 445ème et 481ème régiments de pionniers
-9ème et 19ème compagnies de garde de quartier général
-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°509 (GBCC-509) : 5ème BCC (45 légers Renault R-35 mod.), 16ème BCC (45 Renault R-40), 29ème BCC (45 Renault R-40) et 39ème BCC (45 Renault R-40)
-La 3ème brigade de spahis est rattaché directement à l’état-major de la 9ème armée mais peut être mis à disposition pour emploi à l’un des trois corps d’armée.
-102ème Division d’Infanterie de Forteresse
-Unités du génie, des transmissions, de soutien
-9ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (9ème GAAC) organisé en un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941
-3ème Corps d’Armée (3ème CA) : 3ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39, vingt-huit AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 102ème RALA/T (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm GPF-T), 361ème RALP (deux groupes de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm GPF-T), différentes unités du génie et de soutien.
-1er GRDI : (vingt FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P)
-30ème GRDI (vingt FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P)
-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)
-4ème Corps d’Armée (4ème CA) : 604ème Régiment de Pionniers (604ème RP), 4ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39, vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P sans oublier des fusiliers motocyclistes), 111ème RALCH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 1155L modèle 1945S) et des unités du génie et de soutien.
-94ème GRDI : (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P).
-24ème GRDI : (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P)
-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) :
21ème Corps d’Armée (21ème CA) : 621ème Régiment de Pionniers, 21ème GRCA (Hotchkiss H-39 et automitrailleuses AMD-178), 109ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918) plus différentes unités du génie et de soutien.
-66ème GRDI (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit AM modèle 1940P)
-53ème Division d’Infanterie (53ème DI) :
-9ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178)
-61ème Division d’Infanterie (61ème DI)
Rappel (3) : unités aériennes alliées engagées en Belgique
France
Bloch MB-157
-Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA) : 8ème Escadre de Chasse (81 Bloch MB-157 et 27 Lockheed H-322 Eclair), GBA I/35 et II/35 (Bréguet Br691 pour le premier et Bréguet Br693 pour le second), GBp I/40 (Loire-Nieuport LN-430), GBM II/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et GR I/35 (Bloch MB-176)
-Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA) : 2ème Escadre de Chasse (81 Arsenal VG-33 et 27 Lockheed H-322), 3ème Escadre de Chasse (81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2), GBA II/35 et II/51 (équipés respectivement de Bréguet Br695 et de Bréguet Br693), GBp I/42 et GBp II/42 (Bréguet Br698), GBM II/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et le GR II/35 (Bloch MB-176)
-Groupement d’Aviation de la 9ème Armée (GRAVIA-IXA) : 1ère Escadre de Chasse : (81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2), le GBp II/40 (Loire-Nieuport LN-430), le GBA I/51 (Bréguet Br691 et 693), le GBM III/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et le GR III/35 (Bloch MB-176)
L’Armée de l’Air britannique déploie des moyens non négligeables d’abord dépendant directement de l’état-major présent en Grande-Bretagne avant de dépendre d’une force spécifique l’Advanced Air Strike Force (AASF). Cette force occasionnelle comprend les éléments suivants :
Vickers Wellington B. Mk II
-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadrons 9, 99, 215 (Vickers Wellington) et 57 (Martin 187 Baltimore).
NdA bien qu’ayant déjà parlé des unités britanniques plus haut je me dis que répéter ce n’est pas inutile.
British Expedtionnary Forces (BEF)
Zone de responsabilité : Armentières-Condé sur l’Escaut
-Etat-major implanté à Lille
-Deux régiments d’artillerie légère
-Deux régiments d’artillerie de campagne
-Deux régiments d’artillerie lourde
-Deux brigades antiaériennes
-Trois régiments antichars
-Deux régiments de cavalerie
-1st British Corps
Soldats britanniques
-1st Infantry Division
-1st Canadian (Infantry) Division
-44th «Home Counties» Division
-2nd British Corps
-2nd Infantry Division
-3rd Infantry Division
-48th «South Middland» Division
-3rd British Corps
-4th Infantry Division
-6th Infantry Division
-50th «Northumbriand» Division
-(En réserve) 46th «North Middland» Division
-1st British Armoured Corps
Churchill Mk IV
-1st Armoured Division (UK)
-2nd Armoured Division (UK)
Les unités britanniques sous commandement français
Pour célébrer l’Entente Cordiale Londres propose à la France de prendre sous son commandement un ou deux secteurs fortifiés sur la Ligne Maginot. Paris accepte non sans quelques réticences vite balayées par le poids du symbole. Deux corps d’armée sont ainsi mis sur pied, corps logiquement baptisés 4th et 5th British Corps.
4th British Corps
NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont
-Deux régiments d’artillerie légère
-Un régiment d’artillerie de campagne
-Un régiment d’artillerie lourde
-Deux brigades antiaériennes
-51th Highland Division
-58th Northumberland Division
5th British Corps
NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges
-Deux régiments d’artillerie légère
-Un régiment d’artillerie de campagne
-Un régiment d’artillerie lourde
-Une brigade antiaérienne
-5th Infantry Division
-42nd «East Lancashire» Division
Royal Air Force (RAF)
L’Armée de l’Air Royale va déployer des moyens non négligeables sur le continent même si les français les estimeront toujours insuffisants.
Comme pour la Campagne de Norvège (1948), les britanniques vont déployer des unités de chasse, de chasse-bombardement, de bombardement et de reconnaissance sur le continent, conservant ses unités de bombardement lourd en Grande-Bretagne, les Lancaster, Halifax et autres Stirling se posant en France uniquement en cas d’avarie ou pour se ravitailler sur le chemin du retour.
Bomber Command
Avro Lancaster
-1st Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) : squadron 53 59 et 82
-3rd Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) : squadron 107 110 et 114
-5th Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) squadron 10, 51 et 58
-7th Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) squadron 77 78 et 102
Handley-Page Halifax
-9th Heavy Bomber Wing (Handley-Page Halifax): squadron 75, 185 et 226
-11th Heavy Bomber Wing (Handley-Page Halifax) : squadron 90,101 et 139
-15th Heavy Bomber Wing (Short Stirling) squadron 207 610 613
Ces vingt-quatre squadrons de bombardement lourd ne sont pas tous engagés à l’ouest, certains bombardant la Norvège et le Danemark. Si leur usage est normalement stratégique on verra durant la campagne de France ces unités mener des missions plus tactiques ou du moins plus opératives, des missions bien éloignées de celles imaginées à l’origine.
En revanche certaines unités de bombardement moyen vont opérer depuis des aérodromes français pour participer à la grande bataille de rencontre en Belgique.
En septembre 1948 il existe quatre Medium Bomber Wing (MBW) stationnés dans les îles britannqiues :
Vickers Wellington
-1st Medium Bomber Wing (Vickers Wellington) : squadron 9 38 et 115
-3rd Medium Bomber Wing (Vickers Wellington): squadron 37 99 et 148
-5th Medium Bomber Wing (Vickers Wellington) : squadron 149 214 et 215
-7th Medium Bomber Wing (Martin 187 Baltimore) : squadron 18 21 et 57
Dès le mois de septembre 1948 décision est prise de déployer quatre squadrons sur le continent en soutien direct du BEF déployé entre la 7ème et la 1ère Armée au sein du Groupe d’Armées n°1.
Le 9th Medium Bomber Wing (9th MBW) est officiellement activé le 8 octobre 1948 avec les squadrons 9, 99, 215 et 57 équipés pour les trois premiers de Vickers Wellington et pour le dernier de Martin 187 Baltimore.
Des unités de chasse-bombardement vont également rallier le Continent pour soutenir les tommies au plus près. Ils vont former le 9th Tactical Air Wing (9th TAW) en prélevant des unités venant de Grande-Bretagne.
Hawker Typhoon
On trouve ainsi le squadron 35 volant sur Hawker Typhoon, le squadron 88 volant sur De Havilland Mosquito, le squadron 40 volant sur Hawker Typhoon et le squadron 616 volant sur Bristol Beaufighter.
Fighter Command
Naturellement des unités de chasse sont déployées pour couvrir les unités de combat déployées sur le Continent.
Supermarine Spitfire Mk IX
Regroupées au sein du 17th Fighter Wing, ces unités sont au nombre de sept squadrons, le squadron 1 volant sur Supermarine Spitfire Mk IX, le squadron 23 volant sur Bristol Beaufighter Mk IF, le squadron 67 volant sur Supermarine Spitfire Mk V, le squadron 85 volant lui aussi sur Supermarine Spitfire Mk V, le squadron 146 volant sur Spitfire Mk V, le squadron 213 volant sur Spitfire Mk V et le squadron 602 volant sur Spitfire Mk V.
Army Cooperation Command (ACC)
A la différence de la Campagne de Norvège, l’Army Cooperation Command (ACC) va déployer des unités sur le sol de France pour éclairer les unités de la force expéditionnaire britannique :
Westland Lysander
-le squadron 59 volant sur Westland Lysander
-le squadron 245 volant sur De Havilland Mosquito
-le squadron 2 volant sur Westland Lysander
Transport Command
Le Transport Command est aussi engagé dans la Campagne de France, assurant des transports urgents entre les îles britanniques et le continent, des évacuations sanitaires, du transport de personnalité pour des inspections et des visites politiques :
Avro 685 York
-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)
-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)