Le Conflit (145) Europe Occidentale (110)

Ordre de Bataille au moment de l’opération ECLIPSE

Situation des forces terrestres alliées au moment de l’opération ECLIPSE

21st Army Group

-Un Etat-major

-1st Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Réserve d’armée :

1st Infantry Division (1st ID) , 1st Armoured Division (UK) 44th «Home Counties» Division et 3rd Infantry Division

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-52nd Lowland Infantry Division

-4th Infantry Division (4th ID)

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment antiaérien

-2nd Armoured Division (UK)

-8th Independent Armoured Brigade

-10th Independent Armoured Brigade

2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

2nd Infantry Division (2nd ID)

-50th Northumberland Division

3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-6th Infantry Division (6th ID)

-48th «South Middland» Division

-1ère Armée Canadienne/1st Canadian Army

Etat-major de l’ACF implanté à Bruxelles

Au repos :

1st Canadian (Infantry) Division) et 2nd Canadian (Infantry) Division)

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisée (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-3rd Canadian (Infantry) Division

-2nd Canadian Armoured Division

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1st Canadian Armoured Division

-4th Canadian (Infantry) Division

-2nd Army [UK]

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-En réserve d’Armée :

51st Highland Division, 54th East Anglian Infantry Division et 38th (Welsh) Infantry Division

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Infantry Division

-42nd East Lancashire Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-46th «North Middland» Division

Groupe d’Armées Françaises du Rhin (GAF-R)

-Un Etat-major

-En Réserve de Groupe d’Armées :

2ème et 8ème Armée + Armée Belge Libre

-1ère Armée Française

-Un Etat-major

-Unités dépendant de la 1ère Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement d’Aviation de la 1ère Armée (GRAVIA-IA)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 1ère Armée (GAAC-IA)

-Groupement de Bataillons de Chars n°501 (GBCC-501)

-En Réserve d’Armée : 21ème Division d’Infanterie (21ème DI)

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501):

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème RALT

-Element Aérien de Corps d’Armée 505 (EACA-505)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-En Réserve d’Armée : 2ème Division d’Infanterie (2ème DI), 2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC) et 67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (EACA-523)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Grandes Unités en Réserve d’Armée : 53ème Division d’Infanterie (53ème DI), 2ème Division Légère d’Infanterie Tchècoslovaque (2ème DLIT) et 8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)

-142ème RALT

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-Grandes Unités en Réserve d’Armée : 13ème DI, 40ème DI et 27ème DIAlp

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-1ère Division Légère d’Infanterie Tchécoslovaque (1ère DLIT)

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-54ème DI

-1er CCB

NdA : le 1er Corps de Cavalerie Blindé est placé dans la zone de responsabilité de la 1ère Armée pour exploiter une percée des corps d’armée d’infanterie.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952

-1ère Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-1er Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Lorraine 39L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur toujours pas disponible au moment de l’opération ECLIPSE.

-1er Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de Chasseurs de chars modèle 1951A.

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 7ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-305ème Régiment d’Artillerie Autoportée (305ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 25ème, 26ème (char moyen modèle 1943R/G-1R) et 42ème BCC lui équipé de chars moyens modèle 1949R (G-2R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 28ème, 37ème et 41ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 3ème, 5ème et 7ème BCP utilisant des VBI modèle 1950.

-9ème Bataillon du Génie

-3ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-3ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault VBCP-40 équipé d’un bitube de 25mm en tourelle ouverte.

-3ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : En dépit de leurs qualités, les Laffly W17TCC ont été remplacés en septembre 1952 par des chasseurs de chars modèle 1951B (châssis de Somua S-45 avec un canon de 90mm en superstructure)

-Un régiment de découverte, le 6ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-3ème Régiment d’Artillerie Autoportée (3ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, le 4ème bataillon de cuirassiers, le 18ème bataillon de dragons et le 3ème bataillon de chasseurs à cheval, le premier est encore équipé de Somua S-45 mais les deux derniers ont été transformés sur chars moyens modèle 1949R.
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 49ème, 50ème et 52ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 3ème, 14ème et 15ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-1er Bataillon du Génie

-5ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-5ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur qui n’est toujours pas là en mars 1953

-5ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A (châssis de Renault G1R avec un canon de 90mm en superstructure)

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-309ème Régiment d’Artillerie Autoportée (309ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 14ème, 27ème (char moyen modèle 1949R) et 57ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 8ème, 15ème et 56ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 6ème, 14ème et 17ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950

-10ème Bataillon du Génie

-2ème CCB

NdA : le 2ème Corps de Cavalerie Blindée est placé dans la zone de responsabilité de la 4ème Armée Française

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952

-4ème Division Blindée

-Un Etat-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-4ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur

-4ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-322ème Régiment d’Artillerie Autoportée (322ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 19ème, 44ème (char moyen modèle 1949R) et 55ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 46ème, 47ème et 54ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 11ème, 12ème et 18ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950

-12ème Bataillon du Génie

-6ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-6ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L disposant soit d’un bitube de 25mm ou d’un unique canon de 37mm.

-6ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 1er Régiment de Hussards : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-6ème Régiment d’Artillerie Autoportée (6ème RAAP ex-75ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 1er bataillon de chasseurs à cheval, le 8ème bataillon de chasseurs à cheval et le 8ème bataillon de dragons. Le premier est encore équipé de Somua S-45, les deux autres de chars moyens modèle 1949R

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : , 7ème, 17ème et 32ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 5ème, 7ème et 19ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-3ème Bataillon du Génie

-7ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-7ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm ou un canon unique de 37mm, à chaque fois sous un bouclier

-7ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 11ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-7ème Régiment d’Artillerie Autoportée (7ème RAAP ex-72ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, 6ème bataillon de dragons, 3ème et 4ème bataillon de hussards, le premier encore équipé de Somua S-45 alors que les deux autres combattent sur char moyen modèle 1949R

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 45ème, 51ème et 53ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 2ème, 8ème et 13ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-5ème Bataillon du Génie

-3ème CCB

NdA : Le 3ème Corps de Cavalerie Blindée (3ème CCB) est placé dans la zone de responsabilité de la 6ème Armée

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de G1R Au-155S (châssis de Renault G-1R et canon de 155L modèle 1945S)

-2ème Divisions Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-2ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault 40L avec un bitube de 25mm sous bouclier

-2ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951A.

-Un régiment de découverte, le 8ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-2ème Régiment d’Artillerie Autoportée (2ème RAAP ex-71ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 5ème bataillon de dragons disposant encore de Somua S-45, les 13ème bataillon de dragons et 29ème bataillon de dragons combattant eux sur chars moyens modèle 1949R.

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 1er, 11ème et 24ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 1er, 6ème et 14ème bataillons de dragons portés combattant sur VBI modèle 1950

-2ème Bataillon du Génie

-8ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-8ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm sous bouclier ou un unique canon de 37mm également protégé par un bouclier

-8ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 2ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-8ème Régiment d’Artillerie Autoportée (8ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 4ème bataillon de dragons (char moyen modèle 1949R), le 11ème bataillon de chasseurs à cheval (Somua S-45) et 2ème bataillon de hussards (char modèle 1949R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 5ème, 16ème et 34ème BCC (NdA ces numéros ont été libérés par la transformation des BCC des GBCC en bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut) (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 9ème, 10ème et 12ème Bataillon de Dragons Portés combattant sur VBI modèle 1950.

-6ème Bataillon du Génie

Le Conflit (138) Europe Occidentale (103)

Phase 4 : Belgique, Pays-Bas et Luxembourg libérés délivrés !

Situation des alliés en mars 1952

Après la réussite de l’opération ARCHANGE, les alliés sont parvenus à la frontière belge pour la nouvelle année 1952. Es-ce la préparation d’une nouvelle opération ? Oui et non car il faut d’abord nettoyer les territoires libérés d’éléments isolés voit d’éléments infiltrés (dans l’espoir de mener une guérilla sanglante) puis préparer l’infrastructure nécessaire à une offensive moderne gourmande en munitions, carburant, vivres et pièces détachées.

Sur le plan militaire, les unités en réserve pour l’opération ARCHANGE sont remontées en ligne pour relever certaines unités même si certaines Grandes Unités restent en ligne pour des raisons de réservoir humain limité (cas canadien) et politique (cas belgo-néerlandais). L’équipement à aussi évolué avec des armes, des véhicules et des avions plus modernes.

NdA voir «ordre de bataille de l’opération EQUINOXE» pour le détail de la composition des forces armées alliées.

Situation des allemands en mars 1952

Alors que les alliés se preparent à repasser à l’attaque quelle est la situation militaire allemande ?

Elle est mitigée mais pas totalement désespérée pour la simple et bonne raison que le haut-commandement militaire allemand prépare une offensive d’envergure en…..Russie pour dégager la ville de Smolensk.

C’est l’opération CITADELLE/ZITADEL dans laquelle les allemands placent énormément d’espoir. Divulgachâge, ce sera une demi-réussite ou un demi-échec et consommera des unités mobiles qui ne seront pas là pour une autre contre-offensive.

Si les meilleures unités allemandes sont sur le front russe, sur le front occidental il n’y à pas que des unités de seconde ordre, certaines sont très solides ayant survécu depuis juin 1951 aux différentes ordalies.

Elles sont de plus motivées à l’idée de défendre le Vaterland contre l’ennemi. Tous on en tête une affiche de propagande célèbre «Tout soldat ennemi tué en Belgique c’est un violeur de moins pour les femmes allemandes ! Tout soldat ennemi tué en Belgique c’est un tueur de moins pour les enfants d’Allemagne ! Soldat allemand fais ton devoir !».

Quel plan d’attaque ?

Clairement en ce début d’année 1952 les alliés ont l’initiative et ne vont plus la lâcher. Ils sont surs de leurs forces et savent que désormais les allemands au delà d’offensives locales et tactiques ne sont plus en mesure de leur disputer la préeminence stratégique sur le front occidental.

Reste à savoir où quand et comment frapper. C’est là que cela se complique. Moins en raison de la puissance des fortifications allemandes _les alliés savent comment percer un front défensif multicouches et ne se laissent pas abuser par la propagande allemande qui présente la ligne WAGNER comme «un nouveau limes séparant les «combattants de la liberté» (sic) contre les «milices de la lèpre judéo-bolchévique» (re-sic)- que de querelles de préséance, d’impensées politiques.

Comme il le confiera plus tard, le général Villeneuve à détesté cette époque «Je n’étais plus chef de guerre mais chef de gare. Je devais trancher des querelles minables, picrocholines entre telle unité et telle autre. Je devais entendre les supplications des politiques, les sollicitations pour l’après guerre, les demandes de décoration…..»

A plusieurs reprises il envisagea non pas de démissionner mais de demander son remplacement officiellement pour raison de santé. Finalement le «général Tornade» va se reprendre mais à partir du printemps 1952 ne souhaite qu’une chose : en finir au plus vite avec ce maudit conflit. Hélas pour lui et pour ses nerfs, il faudra encore deux ans de combat pour mettre fin au volet européen de la deuxième guerre mondiale.

La Deuxième Campagne de France terminée, il est de temps de savoir si on pénétre directement en Allemagne où si il faut s’occuper d’abord de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg.

L’audace militaire pourrait conduire à une offensive directe vers l’Allemagne «un glaive vengeur dans le cœur de l’ours allemand» pour reprendre les termes de la propagande française de l’époque mais pour des raisons politiques c’est impossible.

Primo cela pourrait donner le beau rôle aux américains mieux placés que les alliés avec le 1er groupe d’armées américain et ça les français et dans une moindre mesure les britanniques ne le veulent pas.

Secundo il faut tenir compte du poids politique des autorités belges, néerlandaises et luxembourgeoises, du poids politique et médiatique. Nul doute qu’une offensive délaissant le Benelux serait fort mal vécue par les gouvernements en exil qui disposent de relais dans la presse britannique, française et surtout américaine.

Tercio même le chef politique le plus audacieux est toujours réticent à laisser son flanc sous la menace d’une contre-attaque ennemie. Alors oui certes si le 1er groupe d’armées américain et le GA n°2 attaquaient sur le Rhin il y aurait le GA n°1 pour couvrir mais tout de même….. .

Très vite donc le général Villeneuve demande une offensive dans les plaines belges avant toute action sur le territoire allemand.

Les officiers planificateurs vont phosphorer même si les options sont au final pas si nombreuses que cela. En dépit de la volonté de certains, un débarquement amphibie dans l’estuaire de l’Escaut ou aux Pays-Bas est rapidement écarté car jugé trop risqué. Ce sera donc une offensive classique et donc une offensive attendue.

Côté allemand on ne sait naturellement que les alliés se préparent à l’assaut mais on ne sait ni quand ni où. Si certains craignent une attaque directe sur le Rhin, la majorité des officiers allemands pensent que les alliés vont d’abord chercher à reconquérir le Benelux avant de basculer en Allemagne ce qui va imposer un périlleux franchissement du Rhin.

Faute de mieux on renforce les fortifications, on remplume les unités en faisant la chasse aux planqués.

Cela n’empêchera pas jusqu’au bout les exemptions de complaisance ce qui n’améliorera pas la réputation des hiérarques du régime alias les «faisans dorés» très va-t’en guerre dans les discours, très virulents dans les menaces contre les «défaitistes» mais nettement moins énergiques quand il s’agissait d’aller combattre sur le front.

Les plans alliés n’ont naturellement pas été décidés sur un coin de table. L’expérience acquise par les états-majors à permis d’aller bien plus vite dans la planification. Très vite les grandes lignes de l’opération EQUINOXE sont arrêtées :

-Le 1er Groupe d’Armées Américain et le GA n°2 vont fixer les allemands en Rhénanie et sur le Rhin en multipliant les coups de sonde, les reconnaissance en force mais sans assaut majeur. Néanmoins comme il faut saisir toute éventualité, le 3ème CCB est placé de telle façon qu’il pourrait profiter de toute opportunité pour foncer dans les plaines d’Allemagne.

-Le GA n°1 qui comprend des unités françaises, canadiennes, britanniques et belgo-néerlandaises (initialement l’Armée Belge Libre devait repasser en réserve mais il à été jugé politiquement malvenu de libérer la Belgique et les Pays-Bas sans participation de troupes des pays concernées alors que celles-ci si elles ont été entamées ne sont pas pour autant trop affaiblies) doit foncer dans les plaines du Benelux pour border le plus vite possible le Rhin et empêcher les allemands de défendre de manière ferme un fleuve qui représente beaucoup dans l’imaginaire allemand.

Plus encore que les autres l’opération EQUINOXE va tenter d’appliquer les principes de l’art opératif mais avec toujours des limites propres aux pensées militaires des pays occidentaux notamment la difficulté à appréhender réellement l’incertitude, à être capable de faire rapidement face à un événement imprévu.

Le plan prévoit ainsi des attaques échelonnées sur sept jours pour empêcher les allemands de déplacer leurs réserves d’un point à l’autre.

D’un dès qu’un point faible sera détecté, les unités motomécaniques alliées et surtout françaises devront foncer vers le Rhin et si possible le franchir dans la foulée. Ensuite il sera toujours l’occasion d’aviser en fonction de la situation.

Ordre de Bataille Allié de l’opération EQUINOXE (1) : forces terrestres

-Armée Canadienne en France (ACF)

Malgré des violents combats, l’ACF est moins entamée que d’autres armées. Sa mise en réserve à été étudiée mais finalement on préfère réorganiser les différents corps d’armée en mettant au repos les divisions à tour de rôle. Exit donc les deux corps d’armée d’infanterie et le corps d’armée blindé et place à deux corps d’armée qui comprend généralement au moins une des deux divisions blindées.

Etat-major de l’ACF implanté à Deauville

Au repos :

3rd Canadian (Infantry) Division et 1st Canadian Armoured Division

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Canadienne (1st Canadian (Infantry) Division)

-2nd Canadian Armoured Division

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers


-2ème Division Canadienne (2nd Canadian (Infantry) Division)

-4ème Division Canadienne (4th Canadian (Infantry) Division)

1ère Armée Française

Après une période en réserve pour régénération, réentrainement et rééquipement la 1ère Armée française remonte en ligne pour s’insérer entre l’Armée Canadienne en France et l’Armée Belge Libre.

Sa composition évolue puisque le 17ème Corps d’Armée va rallier l’Asie du Sud-Est pour participer aux combats contre les japonais notamment en Birmanie. Exit donc la 15ème DIM et la 3ème DIC tandis que la 24ème DI est placée en réserve d’armée. Cette décision provoque de sérieux murmures dans les rangs de cette division qui se voyait déjà connaître l’Asie et ses mystères.

La 1ère Armée est donc provisoirement réduite à deux corps d’armée mais avec tout de même six (plus une) division c’est largement suffisant pour faire face à des troupes allemandes passablement affaiblies.

Finalement les français décident de renforcer la 1ère Armée Française via un corps d’armée issu de la 2ème Armée passée en réserve. C’est donc le 5ème CA moins entamé que ces confrères polonais qui est sélectionné.

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement d’Aviation de la 1ère Armée (GRAVIA-IA)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 1ère Armée (GAAC-IA)

-Groupement de Bataillons de Chars n°501 (GBCC-501)

-En Réserve d’Armée :

24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501):

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)

1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème RALT :

-Element Aérien de Corps d’Armée 505 (EACA-505)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

Armée Belge Libre (ABL)

Engagée depuis l’opération ARCHANGE, l’Armée Belge Libre devait être relevée pour la future opération EQUINOXE mais cette mesure de bon sens se heurte à des considérations politiques et diplomatiques.

Finalement les trois corps d’armée néerlando-belges sont maintenus en ligne pour participer à la libération de tout ou partie du Benelux.

-Un Etat-Major d’Armée

-Groupement des Volontaires luxembourgeois (GVL)

-Un Groupement de Soutien Logisitique d’Armée

-Un Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC)

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée

-Un Régiment d’Artillerie Lourde

-1ère Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105mm belges et deux groupes de 155mm néerlandais.

-3ème Division d’Infanterie (BEL)

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Corps d’Armée Néerlando-Belge (CA-NLBE)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant de chars légers M-24 Chaffee fournis par la Belgique et d’autos blindées Daimler Armoured Car fournis par les Pays-Bas

-Un Régiment d’Artillerie Lourde néerlandais disposant de canons de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (Néerlandaise)

-4ème Division d’Infanterie (Belgique)

-1ère Division Blindée Néerlandaise/Division «Princesse Irène»

1st Army (UK)

Sans surprise la 1ère Armée britannique remonte en ligne pour remplacer la 2nd Army (UK) qui repasse en réserve. De nouvelles unités arrivent en France, deux brigades blindées pour relever une division blindée. Des divisions d’infanterie passe en réserve d’armée pour ménager un outil militaire de plus en plus tendu.

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Réserve d’armée :

52nd Lowland Infantry Division, 2nd Armoured Division (UK), 2nd Infantry Division (2nd ID) et 6th Infantry Division (6th ID)

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment antiaérien

-1st Armoured Division (UK)

-8th Independent Armoured Brigade

-10th Independent Armoured Brigade

2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-3rd Infantry Division

-48th «South Middland» Division

4ème Armée Française

Cette armée relève la 3ème Armée qui passe en réserve. Elle couvre le flanc oriental de la 1ère armée britannique et tend la main au First US Armies Group, le 1er Groupe d’Armée américain dont elle couvre le flanc occidental.

Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-Un Etat-Major d’Armée

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-2ème Division d’Infanterie Tchècoslovaque (2ème DIT)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)
-142ème RALT

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

Le Conflit (134) Europe Occidentale (99)

Fixer, Percer et Manoeuvrer…..pour mieux se retrouver bloqués

Une fois la ligne ALARIC totalement nettoyée de toute présence allemande, les alliés s’installent «confortablement» en vue de l’exploitation qui doit être menée par les unités motomécaniques françaises, canadiennes, britanniques et américaines.

Le 3 juillet le 3rd Canadian Army Corps franchit enfin La Seine. Ce corps d’armée est un corps motomécanique composé notamment de deux divisions blindées, les 1st & 2nd Canadian Armoured Division.

Ce corps va s’installer entre les deux corps d’armée canadiens déjà sur la rive nord de la Seine pour foncer le plus au nord possible, l’objectif étant si possible de libérer la Picardie et les Flandres Françaises puis de basculer en Belgique voir aux Pays-Bas.

Ce transfert se passe sans autres problèmes que les pannes mécaniques et les ruptures de pont, l’aviation alliée montant une garde vigilante face à une Luftwaffe qui telle une bête plessée léche ses plaies en attendant de pouvoir griffer et mordre à nouveau tout en sachant que ces crocs ne sont plus si aiguisés que deux ans plus tôt.

Ce transfert qui s’est achevé le 6 juillet est concomitant du passage au nord de la Seine du 1er Corps de Cavalerie Blindée (1er CCB), une unité motomécanique française qui passe La Seine du 4 au 7 juillet 1951.

Tel un Bolero les mouvements alliés s’accelèrent. Les allemands qui ont laissé quelques sonnettes en avant de la ligne ATTILA ne se sont aucune illusion : les alliés vont bientôt lâcher les chiens et cela va faire très mal.

Après les unités motomécaniques canadiennes et françaises ce sont les britanniques du 1st British Armored Corps (1st BAC) qui passent La Seine du 8 au 11 juillet 1951. Si dans un premier temps le 3ème CCB reste en réserve, à l’est de Paris les deux divisions blindées américaines sont engagées tandis que le 2ème CCB s’insère dans le secteur de la 4ème Armée en vue d’une chevauchée que l’on espère glorieuse et mémorable. Tout ce petit monde est en place le 12 juillet 1951.

Une semaine plus tard, le 19 juillet 1951 l’opération TEMPÊTE est lancée. Les unités motomécaniques doivent forcer le passage en étant aidées par les différentes armées qui doivent également préparer leur relève par des unités fraiches ! Autant dire que les officiers d’état-major ne manquent ni de travail ni de stress.

L’objectif de cette opération TEMPÊTE est de forcer la ligne ATTILA et surtout d’éviter que les allemands se replient en bon ordre sur les lignes fortifiées successives qui sont du sud au nord LOTHAR WOLFGANG (qui suit le cours de la Somme), GOTHIC et enfin WAGNER qui suite la frontière franco-belge avant de se connecter au WESTWALL qui va devoir être profondément régénéré et réarmé.

La tactique, le mode opératoire est classique : frappes aériennes ciblées avec quelques exemple de carpet bombing pour assomer les allemands avant que l’artillerie lourde ne prenne le relais.

La percée doit être réalisée par les unités en ligne (Armée Canadienne en France, 1ère Armée Française, 1ère Armée Britannique, 2ème et 3ème Armée Française mais aussi 3ème Armée Américaine, 4ème et 6ème Armée Française) avant que les unités motomécaniques ne s’enfoncent dans un dispositif ennemi fracassé et fragmenté.

L’objectif final est la Somme. La légende veut que certains officiers originaires de la région aurait dit avec un humour noir «Mais bon sang qu’es-ce qu’on vous à fait pour que tout le monde veuille s’étriper chez nous ?»

Les canadiens sont les premiers à être engagés. Les canucks ont la pression. Décevants lors de l’opération AVALANCHE ils se savent attendus au tournant. Es-ce pour cela qu’ils vont se montrer particulièrement virulents ? C’est pas impossible, les allemands sont bousculés, culbutés, fort peu de prisonniers sont faits.

Les combats sont si rapprochés que l’artillerie comme l’aviation doivent retenir leurs coups de peur de toucher des troupes amies. On assiste à des combats à mains nues, de féroces charges à la baïonette, bref un combat rappelant davantage le premier que le second conflit mondial.

La 1.VolksGrenadierDivision résiste bien, galvanisée par un chef de corps qui n’hésite pas à monter en première ligne en dépit des problèmes de coordination que cela pose même si l’état-major peut gérer la majeure partie des opérations surtout dans une armée qui valorise l’initiative individuelle.

Malheureusement à sa gauche la 15.S.S GrenadierDivision (Ungarische n°1) se liquéfie très vite. Il faut dire que ces hommes se demandent bien ce qu’ils font là à combattre en France pour un allié dont le mépris est de notoriété publique puisque les alliés (qu’ils soient hongrois, bulgares, italiens ou roumains) sont pour la caste militaire allemande un bouc émissaire commode.

Le 7.AK aurait pu être totalement détruit sans l’action de la 2.PanzerDivision. Considérée comme la meilleure panzerdivision du front occidental, elle mène de vigoureuses contre-attaques pour soutenir l’infanterie. Cela stablise la situation mais seulement pour un temps.

En effet dès le lendemain 20 juillet, le 3rd Canadian Army Corps est engagé dans les brèches créées par les deux autres corps d’armée canadiens. Les chars à l’érable foncent dans les plaines de Picardie, forcent la ligne LOTHAR le 24 juillet et atteignent la Somme le 2 août 1951.

Le 7.ArmeeKorps lui est considéré comme détruit, seulement des éléments épars parviennent à franchir la Somme dans une ambiance apocalyptique, sous le feu de l’artillerie de l’aviation qui empêche surtout le franchissement des chars et des véhicules. Les fantassins peuvent eux franchir à la nage (même si c’est une gageure nous sommes d’accord) ou sur de petites embarcations.

En fait ce qui sauve les allemands c’est aussi que les alliés manquent d’énergie pour continuer sans s’arrêter. Comme le dira le général Villeneuve en petit comité «Les canadiens ont fait mieux sous la tempête que dans une avalanche mais je pense qu’ils auraient pu mieux faire».

Ces propos vont arriver aux oreilles des canadiens qui ne le prendront pas mal à la fois par un constat lucide mais aussi parce qu’ils connaissaient parfaitement le généralissime des forces alliées.

Es-ce le début d’une période dorée pour les forces armées alliées ? Hélas non car les allemands se sont ressaisis en s’installant sur la ligne WOLFGANG pour une partie de leurs unités, celles faisant face à l’Armée Canadienne en France (ACF), unités passablement fatiguées, passablement démotivées mais tiennent encore pour des raisons multiples et qui ne sont pas uniquement de l’ordre du coercitif contrairement à ce qu’on à longtemps cru.

La 1ère Armée Française passe à l’attaque le même jour que l’armée canadienne en France mais à moins de succès que l’ACF puisqu’elle ne peut forcer la ligne LOTHAR créant donc un saillant menacé à l’ouest par la 1ère Armée et à l’est par la 1ère Armée britannique. Il faut dire que le 1er CCB à tapé dans le point dur du dispositif allemand et va subir de lourdes pertes.

Le 5.ArmeeKorps (5.AK) va résister pied à pied. Bien que ne disposant pas d’unités blindées contrairement au 9.AK, le corps d’armée dispose de trois solides divisions d’infanterie (262.ID 6.ID 26.ID) qui connaissent parfaitement le terrain et vont imposer une guerre d’usure aux 1er et 17ème CA, le 18ème CA restant en réserve pour faire face à toute éventualité, décision qui sera beaucoup reprochée au commandant de la 1ère Armée.

En dépit d’une situation incertaine, de brèches non colmatées mais corsetées par les allemands, le 1er CCB est engagé. Les premiers combats sont prometteurs mais très vite la défense allemande se raidit, les pertes en chars sont lourdes, l’infanterie portée peinant à neutraliser les positions antichars, les sapeurs du génie en nombre insuffisant peinant à la fois à déminer les axes de progression et à aménager le terrain. Heureusement l’artillerie tient son rang et éviter bien des déconvenues aux cavaliers motomécaniques français.

Résultat malgré les efforts des troupes françaises, malgré l’engagement du 18ème CA, la 1ère Armée française ne parvient pas à forcer la ligne LOTHAR créant un saillant séparant l’ACF de la 1ère Armée britannique.

Cette situation parait-il aurait discrètement rejouit certains officiers britanniques qui malgré la fraternité d’armes franco-britannique n’avaient oublié ni Crecy, ni Azincourt, ni Trafalgar et encore moins Waterloo.

La 1st Army (UK) parvient elle à percer la ligne ATTILA, à déborder la ligne LOTHAR non sans mal et après de violents combats, elle parvient à border la ligne WOLFGANG.

Comme la première armée française, la 1ère armée britannique n’engage que deux corps d’armée d’infanterie, les 1st et 3rd BC, laissant le 2nd BC en réserve pour faire face à toute éventualité. Quand au 1st British Armoured Corps, il doit être engagé pour l’exploitation que l’on espère rapide.

Les allemands du 9.ArmeeKorps tentent de résister pied à pied mais sont très vite débordés malgré les efforts de la 13.PanzerDivision qui par d’incessants coups de sonde, par l’utilisation habile du terrain tente de freiner l’avancée britannique et surtout retarder l’engagement du 1st BAC.

La 9.ID assaillit par le 1st BC doit très vite décrocher même si elle laisse quelques «enfants perdus» pour rendre la poursuite difficile, pénible et sanglante.

La 59.ID elle doit encaisser le choc du 3rd BC, choc plutôt bien digéré en partie grâce aux efforts de la 13.PzD qui montre que Panther et Tigre bien menés sont supérieurs aux Churchill et Cromwell du Royal Tank Corps. Malheureusement pour les allemands et heureusement pour les britanniques, la 13ème division blindée allemande n’est pas la meilleure du Panzerkorps.

Après cinq jours de féroces combats, les britanniques débordent la ligne LOTHAR et fonce vers la Somme qu’ils tentent de border mais ils sont gênés par une 1ère Armée Française coincée sur la ligne qu’ils venaient de déborder. Ils doivent donc faire pivoter leur axe de progression de 90° vers la gauche pour éviter une attaque de flanc allemande.

En réalité ce saillant n’est un cadeau ni pour les alliés qui ne parviennent pas à obtenir un front homogène et pour les allemands qui doivent étaler des forces affaiblies et qui sont en plus à la merci d’un double enveloppement venu de l’est et de l’ouest. Affaire à suivre comme on dit

La 2ème Armée Française passe à l’attaque le 20 juillet seulement pour des questions d’ordre logistique et pour maintenir les allemands sous pression.

A la différence de la 1ère Armée, les quatre corps d’armée sont successivement engagés, certains disant que c’était pour éviter une mutinerie chez les polonais.

Le 5ème CA bouscule la 2.VolksgrenadierDivision qui très vite ne représente plus qu’une nuisance à défaut d’une vrai menace. Elle est cependant surveillée par le corps d’armée français comme on surveille le lait sur le feu.

Le 1er CA polonais attaque lui la 11.S.S Division «Frunsberg». Les combats sont violents, impitoyables on ne se fait aucun cadeau. C’est bien simple les blessés préfèrent se faire sauter à la grenade plutôt que se rendre. La division S.S est rapidement débordée mais parvient à se replier en bon ordre.

Le 2ème CA polonais attaque lui le secteur de la 45.ID qui resiste bien mieux que prévu. Le 2ème CAPol doit même demander de l’aide au 3ème Corps d’Armée polonais pour venir à bout de cette division particulièrement dure à casser.

La 2ème Armée française perce donc très vite la ligne ATTILA et alors que les allemands s’attendent à une pause foncent vers la ligne LOTHAR surprenant les troupes allemandes en pleine retraite. C’est une course entre les unités de ligne et le 3ème CCB qui d’abord en réserve va être rapidement engagé.

Les allemands sont bousculés culbutés par des troupes françaises littéralement enragées. Un officier de liaison italien parlant de la célèbre furia francese apparue durant les guerres d’Italie.

A la différence du 1er CCB qui avait eu toutes les peines du monde à forcer le passage, le 3ème CCB joue sur du velours et empêche les allemands de se rétablir avant la ligne WOLFGANG.

En ce qui concerne les troupes allemandes, le 14.ArmeeKorps (14.AK) souffre sous les coups de notre deuxième armée.

Si la 357.ID parvient à se replier en bon ordre, la 49.ID est littéralement pulverisée alors que la 271.ID parvient à se replier en bon ordre tout en étant sérieusement affaiblie.

La 3ème Armée Française attaque en même temps que la 2ème pour maintenir les allemands sous pression. De toute façon les allemands étaient tellement bousculés que je ne suis pas certain qu’une 3ème Armée française restant l’arme au pied aurait changé quoi que ce soit.

A l’origine elle ne disposait pas d’unités motomécaniques type corps d’armée blindée ou corps de cavalerie blindée mais pour cette opération TEMPÊTE le GBCC-502 à été transféré à la 3ème Armée devenant donc le GBCC-503, les ARL-44 accompagnant les unités d’infanterie non pas en appui direct mais en formant des groupements occasionnels avec les canons d’assaut et les chasseurs de chars pour empêcher les allemands de se rétablir sur une position dure.

Au combat, les ARL-44 maintenaient les chars allemands plus légers à distance avec l’allonge et la puissance de son canon de 90mm pendant que les canons d’assaut collaient aux unités d’infanterie, les chasseurs de chars créant des écrans ou flanquant les unités d’infanterie qui avaient reçut l’ordre de foncer sans se préoccuper d’éventuelles poches de résistance qui seraient nettoyées plus tard.

Certains estimaient que cela allait à l’encontre du bon sens militaire ce à quoi le général Villeneuve répondit que ces hommes fatigués, blessés, démotivés seraient incapables de combattre longtemps , une chose que les soviétiques ont théorisé dans leur art opératif en montrant qu’en cassant le dispositif ennemi tu rend les choses plus compliquées puisque les isolés, les trainards posaient d’avantage de problèmes à l’ennemi qu’à tes propres forces.

Le 23.AK encaisse l’énergie cinétique de la 3ème Armée. La 3.VolksgrenadierDivision est pulverisée, anéantie mais les deux autres divisions sont certes affaiblies mais parviennent à se replier en bon ordre pour éviter l’encerclement et la submersion par les troupes alliées.

Sans surprise les trois corps d’armée français s’installent sur la rive sud de la Somme, couvrant le flanc gauche de la 8ème Armée qui à été finalement maintenue alors qu’on envisageait sérieusement de la dissoudre surtout après une performance médiocre lors de l’opération AVALANCHE.

Cette fois seulement deux corps d’armée sont engagés, les 7ème et 31ème CA, le 6ème CA restant en réserve pour profiter la moindre opportunité. Comme à chaque fois certaines estiment qu’un engagement des trois corps d’armée aurait permis d’obtenir de meilleurs résultats mais c’est oublier un peu vite les questions logistiques et la réaction de l’ennemi.

Le 3.AK doit donc affronter deux corps d’armée français. Elle s’en tire avec les honneurs mais peut se replier en bon ordre bien couvert par le 4.Panzerkorps qui réalise de véritables prodiges pour soutenir le 3ème corps d’armée mais aussi les unités assaillies par la 3ème armée américaine.

La 3rd US Army passe à l’attaque le 20 juillet 1951. Dans un premier temps cela se passe très bien. La ligne ATTILA est facilement percée, perforée, l’artillerie et l’aviation ayant provoqué de terribles pertes aux allemands qui tentent avec plusieurs contre-attaques de freiner l’avancée des américains qui sont sur le point de déborder la ligne LOTHAR mais les allemands bloquent la percée américaine.

Résultat les allemands vont obtenir un saillant qui avec celui séparant l’ACF et la 2ème Armée Française pourrait permettre aux allemands d’encercler les 2ème et 3ème Armée. Seulement voilà les allemands n’ont ni le temps ni les moyens de percer pour provoquer une terrible défaite aux alliés et retarder l’ineluctable : l’invasion du Vaterland.

Les trois corps d’armée américains ont été engagés avec des résultats contrastés. Si le 3rd Army Corps à rempli sa part du boulot ce n’est pas vraiment le cas du 8th et du 12th CA qui ont plus de mal.

Côté allemand, le 15.AK encaisse le choc de la 3ème Armée américaine. Si la 34.ID s’en sort comme on dit avec les honneurs en revanche la 36.ID est très affaiblie. Elle doit sa survie à l’action décidée de la 17.S.S GrenadierDivision (Galician n°1) qui littéralement se sacrifie pour empêcher les américains de déborder totalement le 15ème Corps d’Armée allemands. Ce dernier peut se replier en bon ordre au nord de la ligne LOTHAR ce qui est tout sauf une bonne position.

La 4ème Armée Française s’élance en même temps que l’armée américaine. Les débuts sont prometteurs mais très vite la résistance allemande ferme et intelligente se raidit. Résultat si la ligne LOTHAR est rapidement percée (après guerre les allemands réécriront l’histoire en affirmant que cette ligne n’était pas destinée à être solidement tenue ce dont on peut très légitimement douter), la ligne WOLFGANG va rester hors de portée.

Pour éviter une thrombose logistique, décision est prise de n’engager que les 25ème et 16ème CA en laissant les 26ème et 8ème en réserve mais toujours dans l’optique de profiter de la moindre opportunité.

Le 16.ArmeeKorps (16.AK) encaisse l’assaut de la 4ème Armée française mais réagit avec maitrise et intelligence, échangeant (un peu) de terrain contre beaucoup _tout est relatif_ de temps.

La 4.VolksgrenadierDivision résiste mieux que la 44.ID qui se désintègre. Certaines unités abandonnent rapidement le combat mais d’autres se font tuer sur place.

La 6ème Armée Française passe à l’attaque le 21 juillet dans l’espoir de profiter d’un certain desarroi, d’un certain flottement côté allemand. Hélas les fridolins attendent les français de pied ferme.

En effet outre l’engagement de la 5.Fallsschirmjäger Division une nouvelle division allemande est engagée, une 5.VolksGrenadierDivision tout juste créée. Ses capacités sont limitées mais les allemands n’ont pas vraiment le choix.

En dépit de moyens limités qui rélèvent souvent du bricolage, ces deux unités résistent pied à pied aux français passablement déconcertés par une telle résistance. Il faut dire que seules les 9ème et 28ème CA sont engagés, le 12ème CA restant en réserve.

Les combats sont durs, violents, impitoyables même. On ne compte plus les exactions contre les prisonniers qui sont d’ailleurs de moins en moins de nombreux et de plus en plus mal en point.

Le taux de mortalité dans les camps provisoires est effroyable et l’Allemagne à pu dire que les alliés laissent leurs prisonniers sans soins ce qui est faux mais à la guerre la première victime c’est la vérité.

La ligne ATTILA est forcée le 24 juillet et la ligne LOTHAR est atteinte une semaine plus tard le 31 juillet 1951. Elle est percée à plusieurs endroits mais malgré les efforts des unités de la 6ème Armée, la ligne WOLFGANG ne peut être atteinte, laissant les allemands se replier tant bien que mal en ne laissant derrière que des ruines, des larmes et du sang.

Dans les airs les combats se font moins violents, les alliés sans disposer d’une maitrise absolue de l’espace aérien peuvent se permettre des choses qui auraient été impossibles sous un ciel disputé.

Les rares avions portant la Balkenkreuze qui osent décoller sont impitoyablement pourchassés et envoyés au sol. Les allemands sont réduits à opérer de nuit avec toutes les limites qui sied à ce genre d’opérations en des temps où il est illusoire de vouloir voler par tous les temps. De plus les alliés disposent d’unités de chasse de nuit bien équipées, expérimentées et entrainées.

En ce qui concerne le bombardement et l’attaque, les français et leurs alliés vont combattre soit en soutien des troupes au sol ou selon un agenda qui leur est propre pour casser les infrastructures et l’industrie allemande dans l’espoir d’accélérer la chute de l’Allemagne.

Les différentes villes françaises sont libérées. De nombreuses villes sont ruinées mais moins que celles situées sur la ligne de front à savoir Le Havre et Rouen. Parmi les principales villes libérées citons Fecamp le 4 juillet, Dieppe le 10 juillet et Beauvais pour ce que les anglo-saxons appellent Bastille Day (14 juillet 1951).

A chaque fois ce sont les mêmes scènes, la joie délirante puis les règlements de compte entre de pseudos résistants et ceux accusés d’avoir collaboré avec les allemands. Heureusement derrière les armées, les forces de gendarmerie vont rapidement mettre au pas de pseudos justiciers. Cela laisse songeur si l’état français s’était effondré et n’avait pas disposé de forces de police suffisantes pour maintenir l’ordre après la libération des territoires par les forces militaires.

Le front se stabilise en septembre 1951. Cela ne veut pas dire que les combats sont terminés mais il s’agit d’avantage de combats locaux, d’escarmouches que d’offensives grande style.

Il suit à nouveau le cours de la Somme (mais Amiens comme Abbeville restent aux mains des allemands), coupe l’Oise au sud de Saint Quentin, remonte un peu vers le nord puis redescend vers le sud pour suivre une partie du cours de la Marne, coupe la Saone aux prémices de son bassin versant avant de longer l’extrême sud de la frontière allemande et se terminer au niveau du lac Leman.

Si le rythme des combats ralentit c’est à la fois pour des questions logistiques mais aussi parce que la météo n’aide guère les combattants. La pluie tombe en abondance détrempant les sols, rendant pénible la tenue du front. Les températures sont heureusement clémentes pour ce début d’automne.

Comme je l’ai écris plus haut les alliés étaient dans une situation inconfortable : devoir avancer tout en préparant l’engagement de leurs unités en réserve pour permettre aux unités combattant en première ligne de souffler une semaine, quinze jours voir plus et ainsi pouvoir reprendre la lutte après avoir soigné les corps et les esprits.

Craignant une réaction allemande plus vive qu’escomptée, le général Villeneuve étudie une opération de diversion ou une opération de couverture. Finalement décision est prise d’engager la 11ème Division Parachutiste (11ème DP) sous la forme de sauts tactiques pour tenter d’éliminer les deux saillants allemands.

Cette décision est loin de faire l’unanimité. Certains estiment qu’il faudrait engager davantage de troupes aéroportées voir mener une opération motomécanique pour éliminer ces saillants tout en couvrant la relève des troupes en ligne.

L’opération GIBOULEE est finalement lancée le 4 octobre 1951 après plusieurs reports en raison de problèmes météorologiques.

La division parachutiste française est larguée en ordre dispersé. Très vite malgré leur agressivité et leur bravoure les héritiers de l’infanterie de l’air se heurtent à de sérieuses difficultés montrant les avantages et surtout les limites des troupes aéroportées notamment face à un ennemi retranché.

Après seulement trois jours de combat force est de constater que l’opération GIBOULEE est un échec. Les saillants n’ont pas été éliminés et les paras français ont subit des pertes non négligeables.

Seul point positif, les allemands ont décidé d’évacuer les deux saillants pour raccourcir le front mais il le font en menant la politique de la terre brulée en dévastant tout sur leur passage. Ils vont se replier sur la ligne WOLFGANG pour une partie de leurs forces mais les unités faisant face aux 4ème et 6ème Armées françaises reçoivent l’ordre de tenir leur position vraisemblablement pour ralentir encore un peu la chevauchée alliée vers l’Allemagne qui semble ne jamais avoir été aussi proche.

Pendant ce temps les premières relèves ont eu lieu. Si l’Armée Canadienne en France (ACF) reste en ligne, la 1ère Armée Française est relevée par l’Armée Belge Libre (ABL), la 2ème Armée Britannique relève la 1st Army (UK) mais les deux autres armées française, les 2ème et 3ème Armée restent en ligne à la différence de la 8ème Armée qui passe en réserve.

La 7th US Army monte en ligne formant le First US Army Group (FUSAG) avec la 3rd US Army permettant aux armées américaines d’opérer sous un commandement national. Si la 6ème Armée Française reste en ligne en revanche la 4ème Armée Française passe en réserve pour régénération.

Le Conflit (127) Europe Occidentale (92)

1ère Armée Britannique

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

-2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

-3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-3rd Infantry Division (3rd ID)

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

NdA Ce corps d’armée dépendait jadis de la Réserve d’Armée de la 8ème Armée. Mise en alerte lors d’AVALANCHE, il n’est finalement pas engagé puis transféré à la 3ème Armée qui ne disposait plus que de deux corps d’armée suite au maintien de la 8ème Armée.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-8ème Armée Française

Un temps menacée de disparition, elle est finalement pérénisée et placée sous l’autorité du GA n°1 non sans que le GA n°2 l’ait réclamée pour son propre compte. Cette armée comprend les éléments suivants :

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Renforts d’Artillerie : 346ème RALC 184ème RALT et 702ème régiment de lance-roquettes multiples

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT qui à absorbé les hommes et non les armes du 160ème RAP.

-EACA-531

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) qui à absorbé la 42ème DBMC

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) qui à absorbé le 148ème RIF

-1er Corps de Combat Blindé

NdA pour des raisons de clarté je présente ici le 1er CCB qui est placé sous l’autorité directe du GA n°1 tout comme le 3ème CCB. Sur le plan géographique, le 1er CCB est engagé dans le secteur de la 1ère Armée Française, le 3ème CCB dans celui de la 3ème Armée Française.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-145ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (145ème RALT)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 501 (GBCC-501) : 71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44.

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

-3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (116ème RALT)

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

Le Conflit (76) Europe Occidentale (42)

La 7ème Armée qui avait son flanc occidental couvert par la Mer du Nord est la première à se replier mais un repli en combattant. Ce n’est pas le 601ème Régiment de Pionniers (601ème RP) qui dira le contraire.

Les pionniers étaient dans l’armée française des unités de travailleurs armés, pour certain une infanterie de seconde zone à laquelle on ne pouvait pas confier des missions trop compliquées.

«A part la sécurité d’un dépôt et creuser des trous les pionniers sont des incapables» dira un officier français anonyme.

Le 601ème RP reçoit pour mission avec le 1er GRCA de couvrir le port de Calais pour évacuer ce qui est évacuable puis pour couvrir les sabotages des fortifications et des installations portuaires.

Les pionniers vont tenir la ville du 17 au 21 juillet, se faisant tuer sur place même si les allemands vont éviter un combat urbain préférant utiliser l’artillerie et l’aviation pour anéantir la ville et ses défenseurs. Le 1er GRCA mène quelques contre-attaque pour alléger la pression. Ces deux unités sont anéanties mais seront après moultes hésitations reconstituées au sein d’un nouveau 1er CA.

Parmi les unités évacuées depuis Calais on trouve l’état-major du 1er CA en direction de l’Angleterre, état-major qui va participer à la renaissance de l’armée française.

Le 101ème RALT parvient à se replier vers la Somme non sans mal, certaines pièces surprises par l’aviation en plein jour étant détruites les servants tués. Cela vaudra à son chef de corps une mémorable algarade du général Villeneuve «Depuis quand Monsieur on déplace ses pièces de jour quand le ciel est dominé par l’ennemi ! Ressaisissez-vous ou je vous renvoie à l’Ecole d’Artillerie pour réapprendre les bases de votre métier !». Par la suite la consigne est passée de déplacer de tels convois de nuit pour limiter leur vulnérabilité (ce qui va poser d’autres problèmes entre tirs fratricides et difficultés à se mouvoir une fois le soleil couché).

Comme nous l’avons vu la 21ème DI avait été placée en couverture de la 25ème DIM défendant Dunkerque. Quand la cité de Jean Bart tombe la 21ème Division d’Infanterie couvre le repli des éléments de la 25ème DIM créant des groupement occasionnels adaptés aux besoins du moment.

La division parvient avec son 27ème GRDI à se replier sur la Somme. Avec le 101ème RALT ils vont se placer sous l’autorité du 18ème CA qui à conservé son 618ème RP qui va effectuer un travail de romain pour fortifier les rives de la Somme en compagnie d’autres unités du génie et des unités de travailleurs (au sein desquelles on parlait beaucoup la langue de Cervantès).

Le 18ème GRCA à couvert le repli des unités du 18ème Corps d’Armée (18ème CA) mais n’à pu éviter la destruction du 115ème RALH dont les survivants sont renvoyés dans le Sud-Ouest hors de portée des combats pour être reconstitué sous la forme d’un RALT suivant la décision du 1er octobre 1948 de ne créer que des régiments d’artillerie automobile.

La 9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) et le 68ème GRDI sont toujours là sur la Somme mais le 2ème GRDI et la 60ème DI très affaiblis sont retirés du front pour être reconstitués en Bretagne.

Cela veut dire que le 18ème CA va comprendre sur La Somme le 618ème RP, le 18ème GRCA, le 101ème RALT, le 27ème GRDI, la 21ème DI, le 68ème GRDI, la 9ème DIM.

Le 14ème Corps d’Armée (14ème CA) à souffert mais parvient à conserver l’essentiel de ses moyens de combat et peur se replier en bon ordre sur la Somme. Néanmoins le 614ème RP est détruit et le 14ème GRCA sérieusement affaiblit par les combats pour Abbeville qui tombe le 6 août 1949 jour où les troupes alliées sont en plein repli sur la Somme, repli effectif et complet deux jours plus tard.

Le 125ème RALT parvient lui à se replier en bon ordre, ses pièces de 105mm (105L modèle 1941T) et de 155mm ( 155 GPF-T) et qui depuis la rive sud de la Somme vont empêcher les allemands de border trop vite cette rivière qui décidément symbolise la violence de la guerre avec deux batailles homériques en l’espace de trente ans. Ce régiment va recevoir le renfort du 190ème RALT qui dispose de quatre groupes de 220mm court modèle 1916.

Le 6ème GRDI est mené avec l’allant qui sied à la cavalerie, avec une témérité que n’aurait pas renier un Murat ou un Lassale aux temps glorieux de la Grande Armée. Voilà pourquoi il ne possède plus que 60% de ses capacités ce qui en fait certes une unité affaiblie mais si il ne fait guère de doutes que l’expérience accumulée compense au moins en partie les pertes matérielles et humaines.

La 3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM) dispose encore de sérieuses capacités, certaines mauvaises langues estimant que cette unité au sein de laquelle avait servit le colonel Villeneuve n’à pas été engagée dans les secteurs les plus chauds. Inutile de préciser qu’une telle remarque adressée aux soldats de l’unité concernée déclenchait une bagarre homérique au grand dam des tenanciers de bars et de l’unité de gendarmerie du coin.

Le 28ème GRDI à été engagé pour éclairer/flanquer/couvrir la 24ème DI. Ces deux unités conservent néanmoins l’essentiel de leurs capacités et peuvent s’installer sur La Somme sans trop de problèmes, attendant la soldatesque allemande de pied ferme.

D’autres unités dépendaient de la 7ème Armée, des unités qui pour beaucoup avaient combattu en Belgique ce qui nécessitait un rééquipement et une régénération avant un éventuel réengagement en première ligne.

Le 12ème GRDI qui éclairait la 4ème DI sont maintenus au sud de la Somme et ne participent donc pas aux premiers combats sur la terre de France. Ces unités vont avoir l’occasion de se rattraper sous l’autorité du 1er CAC lors de la bataille qui à rendu célèbre ce Corps Cuirassé.

En revanche le 59ème GRDI et la 68ème DI très affaiblis voir pour ainsi dire détruits par les combats en Belgique sont en cours de reconstitution dans le Sud-Ouest et vont intégrer le futur 1er CA de la 1ère Armée quand les alliés vont tenir fermement la rive méridionale de La Seine c’est-à-dire après l’opération HUBERTUS.

Suite à la décision d’intégrer les GRDI aux DI, le 59ème GRDI devient le 68ème GRC (68ème Groupement de Reconnaissance au Contact) au sein de la 68ème DI.

Le 364ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale (364ème RALC) issu de la Réserve Générale à été placé sous l’autorité du 1er CA pour renforcer sa puissance de feu et couvrir Calais et Dunkerque notamment.

Les hommes sont évacués vers l’Angleterre mais toutes les pièces (105L modèle 1936S et 155 GPF-T) doivent être sabotées. Certaines pièces incomplètement sabotées seront récupérées par les allemands, remises en état et réutilisées notamment pour la défense côtière.

Le 401ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (401ème RAAC) débloqué de la Réserve Générale est déployé en soutien de la 7ème Armée pour créer des «kill zone» pour détruire le plus de chars possibles.

Ce régiment parvient à se replier vers la Somme en conservant toutes ses pièces ! Si ça ce n’est pas une gageure je ne sais pas ce que sait hein….. . De nouvelles Positions Anti-Chars de Campagne (PACC) sont aménagées sur la rive sud de La Somme pour accueillir les allemands avec chaleur.

Que deviennent les autres unités dépendant de la 7ème Armée ? Comme pour celles des Corps d’Armée certaines sont totalement détruites, d’autres sont affaiblies et d’autres conservent l’essentiel de leurs capacités et peuvent continuer à combattre notamment sur la Somme.

Les deux régiments de pionniers (407ème et 417ème) s’illustrent moins que le 614ème RP mais ne déméritent pas. Comme toute unité de l’ombre, ces deux régiments sont rarement mis en valeur par les communiqués du quartier général.

Ce qui est certain c’est que les pertes imposent la dissolution du 417ème pour recompléter les forces du 407ème régiment de pionniers qui sur la Somme va creuser encore et toujours pour permettre aux troupes de première ligne de s’installer au mieux. Il leur fallut parfois faire le coup de feu qui entrainera le renforcement de leur armement avec plus d’armes automatiques, quelques mortiers et même des LRP (Lance-Roquettes Portables).

En ce qui concerne les bataillons de chars nous avons vu que le 43ème BCC à été virtuellement éliminé par les combats pour la défense de Dunkerque. Les autres s’en sortent un peu mieux que ce soit le 7ème, le 17ème et le 32ème BCC.

Le 7ème BCC disposait le 22 juin 1949 de trente-deux FCM-42. Quand il se replie sur la Somme il n’y à plus que douze chars légers ce qui entraine sa mise en réserve d’armée.

Le 17ème BCC lui disposait de vingt-quatre Renault R-40 au 22 juin 1949. Après de durs combats, l’unité est virtuellement dissoute puisqu’aucun char de l’unité ne parvient à passer La Somme. En revanche la plupart des hommes de l’unité peuvent rallier une zone sous contrôle allié pour reprendre ultérieurement le combat.

Le 32ème BCC disposait le 22 juin 1949 de 28 FCM-42. Seuls douze chars peuvent repasser la Somme, les autres ayant été détruits ou sabotés même si certains véhicules ont été récupérés par les allemands (ces derniers vont les utiliser pour le maintien de l’ordre et la lutte anti-partisans). Le bataillon reste en ligne avec seize chars.

En ce qui concerne le 7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC) les pertes en matériel ont été lourdes. Si le personnel à pu être évacué vers l’Angleterre depuis Calais et Dunkerque l’essentiel des canons à été laissé sur place plus ou moins bien sabotés. Le 7ème GAAC est virtuellement dissous, le personnel renvoyé en France devant intégrer de nouvelles unités de DCA.

Couvrant le flanc oriental de la 7ème Armée nous trouvons nos amis britanniques (NdA pourquoi ça rigole dans le fond ?) qui eux aussi ont souffert des combats menés sur le sol de France.

Si certains ont pu penser que les britanniques ne voulaient pas s’éloigner des ports pour pouvoir se carapater dès que possible très vite les autorités militaires britanniques ont fait preuve de fermeté en montrant qu’il était hors de question d’abandonner un allié qui joue sa survie. Bon on est pas obligés de les croire sur parole hein……… .

Les Tommies vont combattre avec une vigueur et une énergie comparable à leurs ainés du premier conflit mondial. Malgré cette vigueur les villes qui devaient être défendues par les britanniques tombent les unes après les autres.

C’est ainsi que Valenciennes tombe dès le 15 juillet 1949 mais les allemands ne peuvent immédiatement déboucher. Voilà pourquoi Lens et ses mines, Lens et ses corons vont tenir jusqu’au 18 juillet 1949. Cela laissera le temps aux alliés de préparer quelques sympathiques comités d’accueils pour l’armée allemande.

Le 19 le 1st British Armoured Corps lance une contre-offensive mais mal coordonnée avec l’aviation, l’artillerie et plus important avec les français elle échoue dans son objectif de reprendre la ville de Lens. On raconte que les échanges téléphoniques entre le général Villeneuve et le général Brooke ont été particulièrement tendus (alors que les deux hommes ont une estime réciproque).

Encore aujourd’hui on se demande pourquoi une telle action si mal conçue. Faute de preuve les historiens en sont réduits aux conjectures.

Cela surprend néanmoins les allemands qui doivent stopper leur avance pour réorganiser leur dispositif. Voilà pourquoi Douai va tenir jusqu’au 21 et Arras jusqu’au 23 juillet 1949.

Comme la nouvelle ligne d’arrêt est la Somme les britanniques ont pour mission de tenir Amiens le plus longtemps possible. Au général Villeneuve, le général Hancock commandant du BEF lui promet de tenir une semaine. En réalité le BEF va tenir jusqu’au 8 août quand il reçoit l’ordre de se replier au sud de la Somme. Reste encore à savoir si les allemands ont mis le paquet pour détruire le corps expéditionnaire britannique.

Dans le domaine des unités d’appui, le BEF perd un régiment d’artillerie légère virtuellement anéantit (cela veut dire que le matériel à été perdu mais comme les hommes ont pour leur majorité pu rejoindre les zones sous contrôle allié la perte est minime).

En revanche le régiment d’artillerie de campagne et le régiment d’artillerie lourde ne sont qu’affaiblis, ayant pu évacuer quelques pièces qui par un feu précis va couvrir le repli des troupes de mêlée et dissuader les allemands ne se montrés trop pressants.

La brigade antiaérienne est elle aussi affaiblie mais parvient à sauver une partie de ses pièces (qui vont parfois tirer contre terre) et surtout son personnel qui ne tarde pas à recevoir de nouveaux canons pour reprendre le combat.

C’est plus compliqué pour les deux régiments antichars qui ayant subit de lourdes pertes doivent fusionner en un régiment de marche, une mesure provisoire en attendant que le temps et les moyens permettent la reconstitution de deux régiments à effectifs pleins.

Le régiment de cavalerie est toujours là, à subit des pertes mais à montré sa valeur ce qui est d’autant plus important dans une armée où l’arme montée n’à pas la même aura que l’infanterie (avant la première guerre mondiale les meilleurs officiers sortis de Sandhurst choisissait l’infanterie et non la cavalerie à la différence par exemple de la France).

En ce qui concerne les unités de mêlée, le 1st British Corps est toujours là mais la 44th «Home Counties» Division à relevé la 1st Infantry Division affaiblie par les durs combats pour la défense de Lille. En revanche la 1st Canadian Division est toujours là, ayant montré aux allemands que les jeunes canucks étaient dignes de leurs ainés de Vimy et de Passchendaele.

Si le 2nd British Corps (2nd et 3rd Infantry Division) est toujours en réserve (mais pouvant être engagé à court préavis), le 1er Corps d’Armée Canadien est toujours là avec ses 2ème et 3ème divisions canadiennes.

Le 3rd British Corps est toujours en ligne mais sa composition évolue avec la 6th Infantry Division et la 46th «North Middland» Division, la 50th Northumberland Division étant placée en repos. Le 1st British Armoured Corps est toujours là avec ses deux divisions blindées et leurs unités d’appui, deux divisions ayant souffert des combats mais surtout sur le plan matériel.

Que deviens la 1ère Armée après les rudes combats de la première phase de la Bataille de France ? (notamment ceux pour la ville de Saint Quentin).

Le 401ème Régiment de Pionniers est toujours là mais est clairement affaiblit. Cet affaiblissement est «compensé» par la récupération de soldats isolés, de permissionnaires ne parvenant pas à rejoindre leur unité. Cette situation va perdurer jusqu’à l’automne 1949 quand la situation sera normalisée.

Le 1er BCC (Bataillon de Chars de Combat) ne possédait plus que dix-huit Renault R-40 le 22 juin 1949 (date de lancement de l’opération TIGER). Après de rudes combats le nombre de chars est tombé à huit ce qui explique que le bataillon est placé en réserve d’armée en attendant de recevoir de nouveaux chars et surtout de permettre aux hommes de récupérer de la dureté des combats.

Le 11ème BCC placé en réserve d’armée à la mi-juin est en cours de transformation sur R-40. Il va pouvoir être réengagé sur la Somme au début du mois d’août.

Le 24ème BCC possédait trente-deux FCM-42 le 22 juin 1949 mais sur la Somme il n’en restera plus que dix-huit véhicules.

Le 34ème BCC alignait lui quarante FCM-42 après l’arrivée de chars issus des immenses stocks accumulés durant la Pax Armada. Quand il se replie sur la Somme, le bataillon ne possèdait plus que vingt-huit chars légers.

Le 1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC) est toujours là mais avec désormais deux batteries mixtes de campagne qui avec leurs canons de 37 et de 75mm vont tirer contre-avions mais aussi contre-terre le 37mm contre l’infanterie et les véhicules légers, le 75mm contre les chars peu de Panzer résistants à un obus de ce calibre.

Le 402ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (402ème RAAC) est affecté à la 1ère Armée et va dispatcher ses moyens entre les différents corps d’armée sachant que le régiment disposait de douze batteries (six de 47mm et six de 75mm).

Le 2ème Corps d’Armée (2ème CA) qui avait été placé au repos à la fin du mois de juin après avoir été relevé par le 1er Corps d’Armée polonais relève le 19ème CA. Les effectifs et les équipements ont été dans la mesure du possible recomplétés.

Ce corps d’armée comprend le 602ème RP (602ème Régiment de Pionniers), le 2ème GRCA (16 AMX-44 et 16 AM modèle 1940P), le 105ème RALH (qui doit à terme devenir un régiment d’artillerie lourde à tracteurs), le 191ème RALT (issu de la Réserve Générale avec quatre groupes de 220C), le 7ème GRDI (16 AMX-44 et 16 AM modèle 1940P), la 1ère DIM, le 92ème GRDI (16 AMX-44 et 16 AM modèle 1940P) et la 2ème DINA.

Le 20ème Corps d’Armée (20ème CA) est toujours là avec le 620ème Régiment de Pionniers, le 20ème GRCA (seize Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P), le 104ème RALT (deux groupes de 105L et un groupe de 155L), le 3ème GRDI (seize AMX-42 et dix-huit AM modèle 1940P), la 12ème DIM, le 95ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et dix-huit AMD-178D) et la 5ème DINA.

Le 1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol) à combattu durement sur la terre de France même si les combats n’ont pas été aussi médiatisés que ceux pour Reims. Qui dit violents combats dit pertes.

Les deux groupements _antichars et antiaériens_ doivent être regroupés en un groupement de marche. En revanche le Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) est toujours là avec des autos blindées Daimler Armoured Car en attendant potentiellement des chars légers.

Le 1er Bataillon du 1er Régiment du Génie Polonais est toujours là pour aménager et détruire.

Le 301ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise est toujours là avec deux groupes de 155mm et le groupe de 194mm fournit par le 302ème RALPol.

En ce qui concerne les unités de mêlée on trouve le 5ème GRDI Pol avec douze Daimler Dingo et huit AMX-42 qui flanquent/éclairent/appui la 5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP) mais aussi le 6ème GRDI Pol avec le même équipement qui flanque/éclaire/appui la 1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG).

En revanche le 19ème Corps d’Armée (19ème CA) est placé en repos. Oh ce n’est pas les vacances mais au moins les soldats éprouvés par les combats au nord de la Somme ne sont pas en première ligne.

On trouve un 619ème RP très affaiblit, un 19ème GRCA lui aussi très affaiblit avec seulement huit AMX-42, dix AM modèle 1940P et un escadron de motocycliste, le 106ème RALH (qui ne possède plus qu’un groupe de 105L et un groupe de 155L modèle 1945S), le 4ème GRDI (dix FCM-42 et huit AM modèle 1940P), la 15ème DIM, le 80ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et la 1ère Division Marocaine (1ère DM).

Le Conflit (60) Europe Occidentale (26)

La Belgique comme en 1914 !

Rappel (1) : ordre de bataille de la Belgique

Armée de Terre

NdA : liste des corps d’armées selon leur position du nord au sud, des Pays-Bas à la France

-Un état-major

-Réserve stratégique : Quatre Divisions d’Infanterie placées hors rang au sein de la réserve stratégique : 1ère, 14ème, 16ème et 18ème DI, 9ème Corps d’Armée (9ème CA) dit Corps de Cavalerie : 1ère et 2ème Divisions de Cavalerie (divisions dites «pétrole-picotin»)

-2ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 4ème Division d’Infanterie (4ème DI) et 7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-4ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 2ème Division d’Infanterie (2ème DI) et 3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-5ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 12ème Division d’Infanterie (12ème DI) et 15ème Division d’Infanterie (15ème dI)

-7ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 5ème Division d’Infanterie (5ème DI) et 10ème Division d’Infanterie (10ème DI)

-3ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 9ème Division d’Infanterie (9ème DI) et 11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-8ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 6ème Division d’Infanterie (6ème DI) et 8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-6ème Corps d’Armée : unités d’appui et de soutien, 13ème Division d’Infanterie (13ème DI) et 17ème Division d’Infanterie (17ème DI)

-1er Corps d’Armée des Ardennes (1er CAA) : unités d’appui et de soutien, 1ère Division de Chasseurs Ardennais et 2ème Division de Chasseurs Ardennais

Aviation de l’Armée de Terre

-Un état-major

-1er régiment (chasse) : un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Hawker Hurricane et un groupe de seize Renard R-36M soit un total de soixante-quatre chasseurs

-2ème régiment (chasse) : un groupe de seize Morane-Saulnier MS-410, deux groupes de seize Supermarine Spitfire et un groupe de seize Bréguet Br700C2 soit un totale de soixante-quatre chasseurs.

-3ème régiment (bombardement) : un groupe de seize bombardiers légers Douglas DB-7 et trois groupes de seize Lioré et Olivier Léo 451 soit un total de soixante-quatre appareils

-4ème régiment (attaque) : deux groupes de seize Caproni Ca.313, un groupe de seize Renard R-40A et un groupe de Loire-Nieuport LN-430 soit un total de soixante-quatre appareils.

-5ème régiment (reconnaissance) : deux groupes de seize Bréguet Br694, un groupe de seize Renard R-31B et un groupe de seize Renard R-40B soit un total de soixante-quatre appareils

-6ème régiment (observation et coopération) : deux groupes de seize Renard R-40B et deux groupes de seize Dewoitine D-720 soit un total de soixante-quatre appareils.

-Des avions d’entrainements

-Des avions de transport fournis à la demande par la Sabena

Corps Naval Belge

-Un état major implanté à Ostende

-Le croiseur-éclaireur Léopold 1er hors rang et navire-amiral du CNB

-La 1ère flottille de torpilleurs : torpilleurs légers Genk Liège Bruxelles Zeebrugge

-2ème et 3ème flottilles de torpilleurs : huit vedettes lance-torpilles chacune, la première disposant des V-1 V-3 V-5 V-7 V-9 V-11 V-13 V-15 et la seconde des V-2 V-4 V-6 V-8 V-10 V-12 V-14 et V-16.

-4ème groupe de patrouilleurs-dragueurs : patrouilleurs-dragueurs A-1, A-2 et A-4.

-Groupe de soutien : pétrolier Wallonie cargo Flaminsch Transport côtier Yser, châlutiers réquisitionnés

-Flottillle Aéronavale : quatre Supermarine Walrus et six Latécoère Laté 298

Rappel (2) : unités terrestres alliées engagées en Belgique

En vertu de la manœuvre AUSTERLITZ, les unités alliées du Groupe d’Armées n°1 entrent en Belgique pour une toujours risquée bataille de rencontre avec les unités allemandes.

On espère que les belges vont tenir suffisamment longtemps pour éviter que les DI n’aient à combattre pour s’installer sur la ligne prévue à savoir la rivière Dyle (même si secrètement le général Villeneuve espérait atteindre pourquoi pas la frontière belge!) et attendre de pied ferme le hun/fridolin/boche.

Si la 2ème Armée reste en France, les autres unités (7ème Armée, BEF, 1ère Armée et 9ème Armée) passant en Belgique, couvert par les unités motomécaniques.

7ème Armée

Zone de responsabilité : Dunkerque-Armentières

-407ème, 417ème, 427ème et 437ème régiments de pionniers

-7ème et 17ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°507 (GBCC n°507) : 7ème BCC (45 FCM-42), 17ème BCC : (45 Renault R-40) 32ème BCC (45 FCM-42) et 43ème BCC (45 Renault R-40)

-Parc des engins blindés n°7

-Différentes unités du génie, des transmissions et du train avec trois compagnies hippomobiles et des compagnies de transport équipés de camions, d’autos et d’autocars; des unités d’intendance et de santé ainsi que des unités de gendarmerie pour maintenir l’ordre dans les arrières et gérer les éventuels prisonniers.

-7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC) organisé en un état-major, une batterie hors rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipés de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-1er Corps d’Armée (1er CA) : 601ème régiment de pionniers, 1er GRCA (douze AMX-42, seize automitrailleuses AM modèle 1940P + fusiliers motocyclistes), 101ème RALT (deux groupes de
105L modèle 1936S et un groupe de 155 GPF-T), unités du génie et de soutien

-5ème GRDI : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-25ème Division d’Infanterie Motorisée (25ème DIM) 

-12ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (12ème GRDI) : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (27ème GRDI) : vingt FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) :

18ème Corps d’Armée (18ème CA) : 618ème régiment de pionniers, 18ème GRCA (douze AMX-42, dix-huit AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 115ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1917S), unités du génie et de soutien.

-2ème GRDI : vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) 

-68ème GRDI : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P

-60ème Division d’Infanterie (60ème DI) :

-59ème GRDI : vingt chars légers AMX-44 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI) 

British Expeditionnary Force (BEF)

-Etat-major implanté à Lille

-Deux régiments d’artillerie légère

-Deux régiments d’artillerie de campagne

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-Trois régiments antichars

-Deux régiments de cavalerie

-1st British Corps : 1st Infantry Division, 1st Canadian (Infantry) Division et 44th «Home Counties» Division

-2nd British Corps : 2nd Infantry Division, 3rd Infantry Division et 48th «South Middland» Division

-3rd British Corps : 4th Infantry Division, 6th Infantry Division 50th «Northumberland» Division et 46th North Middland Division (en réserve)

-1st British Armoured Corps : 1st Armoured Division (UK) et 2nd Armoured Division (UK)

1ère Armée

Secteur opérationnel : Condé sur l’Escaut à Fourmies

-401ème, 411ème et 421ème régiments de pionniers

-1ère et 11ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°501 (GBCC n°501) : 1er BCC  (45 Renault R-40) 11ème BCC (45 Renault R-35 mod), 24ème BCC (45 FCM-42) et 34ème BCC (45 FCM-42)

-Parc des engins blindés n°1

-Des unités du génie, de transmissions et de soutien logistique

-1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC) organisé comme les autres en un Etat-Major, une Batterie Hors-Rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-2ème Corps d’Armée (20ème CA) : 602ème régiment de pionniers, 2ème GRCA ( 20 AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 105ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918), différentes unités du génie et de soutien.

-7ème GRDI (vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P)

-1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM) 

-92ème GRDI (vingt AMX-44 et vingt-huit AM modèle 1940P)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA) 

-19ème Corps d’Armée (19ème CA) : 619ème Régiment de Pionniers, 19ème GRCA ( 20 AMX-42, 16 automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes), 106ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de canons de 155L modèle 1945S) et unité du génie et de soutien

-4ème GRDI (vingt chars légers FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P)

-15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM) 

-80ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et ving-huit AM modèle 1940P)

-1ère Division Marocaine (1ère DM) 

-20ème Corps d’Armée (20ème CA) : 620ème Régiment de Pionniers, 20ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39 et vingt-huit AM modèle 1940P), 104ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm GPF-T) et unité du génie et de soutien.

-3ème GRDI (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P)

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) 

-95ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B)

-5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (5ème DINA) 

9ème Armée

NdA Secteur opérationnel : Fourmies-Sedan

-402ème 403ème 445ème et 481ème régiments de pionniers

-9ème et 19ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°509 (GBCC-509) : 5ème BCC  (45 légers Renault R-35 mod.), 16ème BCC  (45 Renault R-40), 29ème BCC  (45 Renault R-40) et 39ème BCC  (45 Renault R-40)

-La 3ème brigade de spahis est rattaché directement à l’état-major de la 9ème armée mais peut être mis à disposition pour emploi à l’un des trois corps d’armée.

-102ème Division d’Infanterie de Forteresse

-Unités du génie, des transmissions, de soutien

-9ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (9ème GAAC) organisé en un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique, deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944 et deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-3ème Corps d’Armée (3ème CA) : 3ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39, vingt-huit AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 102ème RALA/T (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm GPF-T), 361ème RALP (deux groupes de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm GPF-T), différentes unités du génie et de soutien.

-1er GRDI : (vingt FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM) :

-30ème GRDI (vingt FCM-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI) 

-4ème Corps d’Armée (4ème CA) : 604ème Régiment de Pionniers (604ème RP), 4ème GRCA (vingt Hotchkiss H-39, vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P sans oublier des fusiliers motocyclistes), 111ème RALCH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 1155L modèle 1945S) et des unités du génie et de soutien.

-94ème GRDI : (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P).

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA) 

-24ème GRDI : (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) :

21ème Corps d’Armée (21ème CA) : 621ème Régiment de Pionniers, 21ème GRCA (Hotchkiss H-39 et automitrailleuses AMD-178), 109ème RALH (deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1918) plus différentes unités du génie et de soutien.

-66ème GRDI (vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit AM modèle 1940P)

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI) :

-9ème GRDI (vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178)

-61ème Division d’Infanterie (61ème DI)

Rappel (3) : unités aériennes alliées engagées en Belgique

France

-Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA) : 8ème Escadre de Chasse  (81 Bloch MB-157 et 27 Lockheed H-322 Eclair), GBA I/35 et II/35 (Bréguet Br691 pour le premier et Bréguet Br693 pour le second), GBp I/40 (Loire-Nieuport LN-430), GBM II/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et GR I/35 (Bloch MB-176)

-GAO n°501 (Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°518 (Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA) : 2ème Escadre de Chasse (81 Arsenal VG-33 et 27 Lockheed H-322), 3ème Escadre de Chasse (81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2), GBA II/35 et II/51 (équipés respectivement de Bréguet Br695 et de Bréguet Br693), GBp I/42 et GBp II/42 (Bréguet Br698), GBM II/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et le GR II/35 (Bloch MB-176)

-GAO n°502 : (Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°519 : (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°520 : (Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-Groupement d’Aviation de la 9ème Armée (GRAVIA-IXA) : 1ère Escadre de Chasse : (81 Arsenal VG-33 et 27 Bréguet Br700C2), le GBp II/40 (Loire-Nieuport LN-430), le GBA I/51 (Bréguet Br691 et 693), le GBM III/12 (Lioré et Olivier Léo 451) et le GR III/35 (Bloch MB-176)

-GAO n°503 (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°504 (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

-GAO n°521 (Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123)

Royal Air Force (RAF)

L’Armée de l’Air britannique déploie des moyens non négligeables d’abord dépendant directement de l’état-major présent en Grande-Bretagne avant de dépendre d’une force spécifique l’Advanced Air Strike Force (AASF). Cette force occasionnelle comprend les éléments suivants :

-9th Medium Bomber Wing (9th MBW) : squadrons 9, 99, 215 (Vickers Wellington) et 57 (Martin 187 Baltimore).

-9th Tactical Air Wing (9th TAW) : squadron 35 (Hawker Typhoon), squadron 88 (De Havilland Mosquito), squadron 40 (Hawker Typhoon), squadron 616 (Bristol Beaufighter)

-17th Fighter Wing : squadron 1 (Supermarine Spitfire Mk IX) squadron 23 (Bristol Beaufighter Mk IF), le squadron 67 (Supermarine Spitfire Mk V), le squadron 85 (Supermarine Spitfire Mk V), squadron 146 (Supermarine Spitfire Mk V), le squadron 213 (Supermarine Spitfire Mk V) et le squadron 602 (Spitfire Mk V).

-Unités de coopération : squadron 59 volant (Westland Lysander) squadron 245 (De Havilland Mosquito), squadron 2 (Westland Lysander)

-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)

-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)