Benelux (51) Belgique (12)

Patrouilleurs-dragueurs type A-1

La Sétoise (P651)

La Sétoise. Les patrouilleurs type A-1 du CNB s’en ont librement inspirés

Quand le Corps de Marine est mis sur pied à l’automne 1939, il utilise une flotte hétéroclite de chalutiers et autres navires de différents provenance. Cette flotte est encore présente en mai 1949 sous la forme de six chalutiers qui sont les navires à tout faire du CNB.

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15-Pétroliers et Ravitailleurs Rapides (8)

La Charente

Le ravitailleur rapide La Charente

Le ravitailleur rapide La Charente

-La Charente est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime (ACSM) sis au Trait (Seine-Maritime) le 4 mai 1939 lancé le 12 mai 1941 et admis au service actif le 25 août 1942 à Cherbourg où les ouvriers de la DCN ont assuré des travaux complémentaires, sa mise au point et ses essais.

Il quitte le port bas-normand le 26 août 1942 et rallie Brest en fin de journée, étant affecté au groupement de soutien de la Flotte de l’Atlantique où il doit assurer le ravitaillement à la mer des navires de la 1ère Escadre mais également de la 3ème Escadre Légère.

Du 15 août au 5 octobre 1945, il est échoué dans le bassin n°3 de l’Arsenal de Brest pour son premier grand carénage, subissant une remise en état complète et une modernisation de son système RAM et de sa DCA.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 26 octobre, sortant pour essais les 27 et 28 octobre puis pour remise en condition du 30 octobre au 9 novembre 1945.

Du 8 au 22 mars 1946, le cuirassé Gascogne et les torpilleurs d’escadre Durandal et Dague effectue un entrainement intensif en mer d’Iroise, soutenus par La Charente qui les ravitaille en mer. Il effectue la même chose avec le cuirassé Normandie du 1er au 12 mars 1947.

Le 13 août 1948, il est échoué dans le bassin n°3 de l’Arsenal de Brest pour un nouveau grand carénage censé s’achever début novembre. Le début du second conflit mondial accélère les travaux au bassin qui s’achève avec dix jours d’avance sur le planning initial soit le 30 septembre 1948.

Il est armé pour essais dès le 5 octobre, effectuant une journée d’essais le 6 octobre puis sa remise en condition du 7 au 15 octobre 1948, date à laquelle il peut enfin participer aux opérations de guerre.

La Mayenne

Le ravitailleur rapide La Mayenne dans une livrée originale appliquée peu après le début du conflit

Le ravitailleur rapide La Mayenne dans une livrée originale appliquée peu après le début du conflit

-La Mayenne est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime (ACSM) sis au Trait (Seine-Maritime) le 21 septembre 1939 lancé le 4 octobre 1941 et mis en service le 14 mars 1943 à Cherbourg son port d’armement.

Il quitte la Normandie le 16 mars, charge carburant et munitions à Brest le 17 mars puis reprend la mer le 18 mars, direction Bizerte son port d’attache.

Il fait escale à Casablanca du 23 au 25 mars, franchit quelques heures plus tard les colonnes d’Hercules avant de pénétrer en Méditerranée. Le ravitailleur rapide arrive à Bizerte le 31 mars 1943, son arrivée permettant le désarmement du vieux pétrolier Dordogne.

Il intègre la 6ème Escadre Légère et va principalement assurer le ravitaillement des navires de cette force dont le rôle principal est en temps de guerre de couper les lignes de communications entre l’Italie et sa colonie libyenne.

Le 20 novembre 1943, le ravitailleur rapide La Mayenne quitte Bizerte en compagnie des contre-torpilleurs Mogador Volta et Hoche pour un entrainement de division au large de Dakar où les quatre navires arrivent le 28 novembre. L’exercice à lieu du 1er décembre 1943 au 10 janvier 1944.

Les quatre navires quittent Dakar le 13 janvier, relâchent à Casablanca du 17 au 20 janvier avant de rentrer à Bizerte le 25 janvier 1944.
Le 22 juin 1945, le cuirassé Clemenceau arrive à Bizerte, mouillant au milieu du lac jusqu’au 27 juin date à laquelle il appareille pour faire une nouvelle escale à Sfax du 28 juin au 2 juillet. Le cuirassé de classe Richelieu n’est pas seul, étant accompagné des torpilleurs Rapière et Hallebarde et donc de La Mayenne.

La petite escadre quitte la Tunisie le 2 juillet pour traverser la Méditerranée direction Beyrouth où elle arrive le 7 juillet 1945.
Le cuirassé Clemenceau et ses deux torpilleurs manœuvrent en compagnie de l’aviso-colonial La Grandière, navire-amiral de la DNL.
Du 9 au 15 juillet 1945, les quatre navires subissent un entrainement DAM avant de se ravitailler auprès de La Mayenne qui ses soutes vides cingla vers Haïfa en compagnie de la Grandière pour recompléter ses soutes.
La Mayenne arrive à Haïfa le 17 juillet en compagnie de l’aviso-colonial et recharge aussitôt ses soutes en mazout. Le plein terminé le 18 au soir, le ravitailleur rapide quitte la Palestine mandataire le 19 dans la journée et retrouve le cuirassé et les deux torpilleurs le 21 juillet pour un ravitaillement à la mer, la Rapière ouvrant le bal suivit du Clemenceau avant que la Hallebarde ne termine ce cycle.
L’entrainement se poursuit et s’achève par un entrainement au combat antisurface du cuirassé (22 au 31 juillet), la petite escadre faisant escale à Alexandrie du 1er au 8 août avant de rallier Bizerte le 12  août, le cuirassé et ses deux torpilleurs repartant le 15 pour Toulon.

Le 12 février 1946, le ravitailleur rapide La Mayenne quitte Bizerte en compagnie de la 11ème DCT pour un nouvel entrainement de division au large de Dakar où les quatre navires arrivent le 19 février. A noter que durant le transit, les quatre navires sont régulièrement attaqués par les avions de l’armée de l’air et de l’aéronavale basés en Algérie et au Maroc.

L’entrainement à lieu du 24 février au 12 avril, le ravitailleur rapide La Mayenne ravitaille à plusieurs reprises les contre-torpilleurs, recomplétant ses soutes en puissant dans les réservoirs de la zone militaire du port de Dakar.

La Mayenne aurait du accompagner les contre-torpilleurs dans une mission de présence en Afrique Noire mais il est victime d’une avarie le 15 avril. Il passe au bassin du 18 avril au 5 mai pour inspection et réparations sommaires, un grand carénage étant prévu à l’issue de cette mission. Il sort pour essais du 6 au 8 mai puis reste à Dakar, effectuant de petites sorties au large de Dakar.

Le 24 mai 1946, il retrouve la 11ème DCT avec il quitte Dakar le 27 mai pour rallier Bizerte sans escale le 6 juin 1946.

Du  9 juin au 7 août 1946, La Mayenne est échoué au bassin n°4 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage.

Outre une remise en état complète, il reçoit plusieurs radars. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 28 août, sortant pour essais du 29 au 31 août puis pour remise en condition du 2 au 12 septembre 1946.

Le 30 janvier 1947, le ravitailleur rapide La Mayenne quitte Bizerte et ravitaille en mer les contre-torpilleurs Chevalier Paul et Tartu de la 7ème DCT avant de servir de plastron pour un exercice d’escorte et d’attaque de convois (1er au 8 février). La Mayenne va ensuite ravitailler à plusieurs reprises les deux contre-torpilleurs lors d’un exercice de synthèse mené du 10 au 27 février 1947.

Le 8 janvier 1948, le ravitailleur rapide quitte à nouveau Bizerte en compagnie de la 11ème DCT pour un nouvel entrainement au large de Dakar où ils arrivent le 18 janvier.

Après une école à feux du 21 au 25 janvier, les trois contre-torpilleurs effectuent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 27 janvier au 2 février, protégeant le pétrolier La Mayenne des assauts de l’armée de l’air et de l’Aviation Navale.

La 11ème DCT enchaine par un entrainement au combat antisurface du 4 au 11 février, un entrainement au mouillage de mines du 13 au 16 février et un entrainement ASM du 18 au 23 février contre le sous-marin Agosta.

Après un exercice de synthèse du 25 février au 5 mars, les trois contre-torpilleurs et les ravitailleurs rapides quittent Dakar le 7 mars en compagnie de l’Agosta qu’ils escortent jusqu’à Brest où les quatre navires arrivent le 15 mars.

Les trois contre-torpilleurs et le ravitailleur rapide quittent Brest le 16 mars, relâchent à Casablanca du 20 au 23 mars avant de rentrer à Bizerte le 28 mars 1948.

Le ravitailleur rapide La Mayenne était à Gabès le 5 septembre 1948 et reçoit l’ordre de rallier Bizerte pour préparer les missions de soutien aux actions de la 6ème Escadre Légère.

La Baïse

Le ravitailleur rapide La Baïse

Le ravitailleur rapide La Baïse

-La Baïse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime (ACSM) sis au Trait  le 30 mai 1940 lancé le 14 juillet 1942 et mis en service le 15 janvier 1944 à Cherbourg son port d’armement.

Affecté à la 4ème Escadre avec Mers-El-Kébir comme base, le sixième et dernier ravitailleur rapide de classe L’Adour quitte la Normandie le 17 janvier, charge des munitions, du mazout et du gazole à Brest le 18 janvier puis quitte Brest le 19 janvier, fait une escale à Casablanca du 23 au 25 janvier avant de rallier Mers-El-Kébir le 28 janvier 1944.

Le 17 août 1946, La Baïse quitte Mers-El-Kébir en compagnie du croiseur de bataille Strasbourg et de ses torpilleurs d’escadre Lansquenet et Fleuret.

Au large de l’Espagne, il fait sa jonction avec le croiseur lourd Suffren et le croiseur léger Chateaurenault venus de Toulon. La petite escadre manoeuvre avant une escale à Casablanca le 24 août, escale suivit d’une traversée de l’Atlantique direction Fort de France où elle arrive le 2 septembre 1946.

Elle fait escale à Pointe à Pitre du 7 au 12 septembre, Kingston (Jamaïque) du 14 au 17 septembre, Veracruz (Mexique) du 19 au 22 septembre, La Nouvelle Orléans du 25 au 28 septembre, Miami du 30 septembre au 3 octobre 1946 avant de traverser l’Atlantique faisant escale à Dakar le 7 octobre 1946

Si le Strasbourg et ses deux torpilleurs d’escadre rentrent alors à Mers-El-Kébir, les deux croiseurs et La Baïse poursuivent cette croisière par un déploiement dans le Golfe de Guinée. Ils quittent Dakar le 11 octobre, font escale à Abidjan du 13 au 17 octobre, à Bioko (île de la Guinée Espagnole) du 19 au 21 octobre, à Libreville du 22 au 25 octobre, Abidjan à nouveau du 28 octobre au 2 novembre, Dakar du 4 au 8 novembre, à Casablanca du 11 au 14 novembre avant de rentrer à à Mers-El-Kébir le 18 novembre 1946.

Du 22 février au 2 mai 1947, il est échoué dans le bassin n°2 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 17 mai, sortant pour essais du 18 au 20 mai puis pour remise en condition du 22 mai au 2 juin 1947. Il quitte Bizerte le 3 juin et rentre à Mers-El-Kébir le lendemain 5 mai 1947.

Le 29 octobre 1947, La Baïse quitte Mers-El-Kébir en compagnie des croiseurs légers Latouche-Treville, Gambetta et Condé de la 8ème DC.

Après un exercice de défense aérienne à la mer du 29 octobre au 5 novembre, les trois navires se ravitaillent auprès du Ravitailleur Rapide le 6 novembre, les quatre navires faisant escale à Casablanca du 8 au 12 novembre 1947.

Reprenant la mer, les trois croiseurs se livrent à une série de joutes antisurfaces du 13 au 20 novembre au large des côtes du Maroc et de l’AOF avant de faire escale à Dakar du 21 au 24 novembre.

Les trois croiseurs effectuent une école à feux du 25 novembre au 7 décembre 1947 au polygone de Rufisque avant de faire à nouveau relâche à Dakar du 8 au 11 décembre. Ils repartent le 12 décembre, font escale à Casablanca avec La Baïse du 16 au 18 décembre avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 22 décembre 1947.

Le 5 janvier 1948, le ravitailleur rapide La Baïse quitte Mers-El-Kébir en compagnie des contre-torpilleurs Le Terrible Le Triomphant et L’Indomptable (10ème DCT) et les torpilleurs légers  Kabyle Tonkinois Sakalave Bambara (2ème DT) pour un entrainement au large de Dakar où le groupe occasionnel arrive le 15 janvier 1948.

Durant les écoles à feux, La Baïse sert de ravitailleur mais s’entraine également en solitaire avant de soutenir les deux divisions dans leurs duels antisurface du 5 au 12 février avant une escale du groupe occasionnel à Dakar du 13 au 15 février 1948.

Du 17 au 24 février, la 10ème DCT affronte la 2ème DT qui escortait la Baïse dans un entrainement à l’escorte et à l’attaque de convois. Les rôles sont inversés du 26 février au 5 mars quand la 2ème DT cherche à détruire le pétrolier protégé par les trois contre-torpilleurs.

Ce cycle d’entrainement s’achève par un entrainement à la défense aérienne à la mer commun du 7 au 14 mars puis un entrainement au raid amphibie du 15 au 19 mars, la 2ème DT protégeant la 10ème DCT qui attaquait le port de Dakar.

La 10ème DCT, la 2ème DT et le pétrolier-ravitailleur La Baïse quittent Dakar le 22 mars, relachent à Casablanca du 27 au 30 mars avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 4 avril 1948.

Le 5 septembre 1948, La Baïse était à quai à Mers-El-Kébir.

Caractéristiques Techniques de la classe Adour

Déplacement : standard 4500 tW pleine charge 12125 tonnes 5000 tonnes de port en lourd

Dimensions : longueur hors tout 132m longueur entre perpendiculaires 124.75m largeur 16.36m tirant d’eau : 6.40m

Propulsion : deux groupes de turbines à engrenage Parson alimentées en vapeur par deux chaudières Penhoët dévellopant 5200ch et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale théorique 15 noeuds (14 noeuds en pratique) rayon d’action 6600 miles nautiques à 8 noeuds 5500 miles nautiques à 10 noeuds

Electronique : au cours de leur premier grand carénage ou ultérieurement, les ravitailleurs rapides  reçoivent un radar de navigation

Capacités : les Adour peuvent transporter 6200 mètres cubes de fret et les capacités des soutes à pétrole sont de 5600 tonnes. Deux mats de charge de 5 tonnes à l’avant, trois de 12 tonnes sur le mat arrière et deux de 5 tonnes sur la dunette. Un système de ravitaillement à couple avec un poste tribord et un poste babord.

Armement : deux canons de 100mm modèle 1925 et quatre mitrailleuses de 13.2mm en deux affûts doubles. En 1948, les canons de 100mm sont toujours là mais les mitrailleuses de 13.2mm ont été remplacés par six canons de 37mm modèle 1941 en trois affûts doubles

Equipage : 6 officiers et 82 hommes en temps de paix 6 officiers et 103 hommes en temps de guerre

13-Sous-marins (40) sous-marins classe Phenix (4)

Le Pluviose

-Le Pluviose est  mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine Maritime (ACSM) du Trait le 5 septembre 1942 lancé le 12 décembre 1944 et mis en service le 12 septembre 1946.

Il rallie Dunkerque le lendemain et intègre la 16ème DSM dont il est l’un des trois éléments, les deux autres étant le Fructidor et le Brumaire.

Du 7 au 20 janvier 1948, les sous-marins Pluviose et Fructidor participent à l’entrainement du porte-avions Painlevé et de son escorteur, le cuirassé Lorraine.

La 16ème DSM quitte à nouveau Dunkerque le 8 avril pour un entrainement en mer du Nord en compagnie de la 8ème DCT.

Après un affrontement entre navires de surface et sous-marins du 8 au 17 avril, les trois sous-marins et les deux contre-torpilleurs font escale à Newcastle du 18 au 21 avril.

Reprenant la mer, les deux contre-torpilleurs escortent les sous-marins jusqu’à Dunkerque où les submersibles arrivent le 23 avril 1948.

Quand éclate la deuxième guerre mondiale le 5 septembre 1948, le sous-marin Pluviose est à la mer au large des Pays Bas. A l’annonce des bombardements allemands sur le Danemark, il reçoit l’ordre de patrouiller au large du Jutland.

Le Brumaire

-Le  Brumaire est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 7 septembre 1942 lancé le 21 juin 1944 et mis en service le 5 mai 1946.

Il rallie Dunkerque le lendemain et sa mise en service permet la réactivation de la 16ème DSM qui atteint son format définitif avec la mise en service du Pluviose.

Du 3 au 13 septembre 1947, le sous-marin Brumaire participe à un entrainement ASM au profit du contre-torpilleur Cassard de la 8ème DCT.

La 16ème DSM quitte à nouveau Dunkerque le 8 avril pour un entrainement en mer du Nord en compagnie de la 8ème DCT.

Après un affrontement entre navires de surface et sous-marins du 8 au 17 avril, les trois sous-marins et les deux contre-torpilleurs font escale à Newcastle du 18 au 21 avril.

Reprenant la mer, les deux contre-torpilleurs escortent les sous-marins jusqu’à Dunkerque où les submersibles arrivent le 23 avril 1948.

Le 5 septembre 1948, le Brumaire est à quai entre deux patrouilles. Ne devrant reprendre la mer que le 12 septembre, il accélère néanmoins sa remise en condition et peut appareiller dès le 7 septembre 1948 au matin.

Le Germinal

-Le Germinal est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) du Trait le 20 septembre 1942 lancé le 12 janvier 1945 et mis en service le 4 juillet 1946.

Le Germinal est provisoirement rattaché à la 5ème Escadre, ralliant Brest le 5 juillet 1946 en compagnie du ravitailleur Lassigny. Ils sont rejoints le 16 février 1947 par le Thermidor ce qui permet l’activation de la 23ème DSM.

Le 19 février 1947, la 23ème DSM et le Lassigny quittent Brest pour rallier Haïphong en Indochine, leur nouveau port d’attache. Ils font escale à Fort de France du 26 au 28 février, à Kingston le 3 mars, franchissent le canal de Panama les 7 et 8 mars avant de basculer dans le Pacifique.

Ils font ensuite escale à Pearl Harbor du 17 au 21 mars, à Wake le 26 mars, à Guam le 29 mars, à Cavite en baie de Manille 5 avril avant de rallier Haïphong le 11 avril après presque deux mois de mer.

Ils passent au bassin à Cam-Ranh du 13 avril au 2 mai 1947 pour inspection et travaux rendus nécessaires par une si longue traversée. Ils sortent pour essais le 3 mai puis effectuent une brève remise en condition du 5 au 12 mai date de leur retour à Haïphong.

Du 25 octobre au 2 novembre 1947, les deux sous-marins de la 23ème DSM effectuent un entrainement commun avec les torpilleurs légers Le Savoyard Le Niçois Le Béarnais et Le Catalan de la 7ème DT. Un entrainement similaire à lieu du 8 au 13 février 1948.

Quand la guerre éclate à nouveau en Europe en septembre 1948, la 23ème DSM en est informée et reçoit des consignes de vigilance, le Japon pouvant profiter de l’occasion pour attaquer l’Indochine mais l’Extrême-Orient reste calme.
Le Thermidor

-Le Thermidor est  mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon le 12 janvier 1943 lancé le 1er décembre 1945 et mis en service le 15 février 1947 à Cherbourg.

Il rallie Brest le lendemain 15 février 1947 et le 19 février, appareille en compagnie du Germinal et du Lassigny pour l’Indochine et plus particulièrement Haïphong où il arrive le 11 avril 1947.

Le Thermidor et le Germinal passent au bassin à Cam-Ranh du 13 avril au 2 mai 1947 pour inspection et travaux rendus nécessaires par une si longue traversée. Ils sortent pour essais le 3 mai puis effectuent une brève remise en condition du 5 au 12 mai date de leur retour à Haïphong.

Du 25 octobre au 2 novembre 1947, les deux sous-marins de la 23ème DSM effectuent un entrainement commun avec les torpilleurs légers Le Savoyard Le Niçois Le Béarnais et Le Catalan de la 7ème DT. Un entrainement similaire à lieu du 8 au 13 février 1948.

Quand la guerre éclate à nouveau en Europe en septembre 1948, la 23ème DSM en est informée et reçoit des consignes de vigilance, le Japon pouvant profiter de l’occasion pour attaquer l’Indochine mais l’Extrême-Orient reste calme.

Caractéristiques Techniques de la classe Phenix

Déplacement : surface 925 tonnes plongée 1202 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 74.9m largeur 6.5m tirant d’eau 4m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer ou Schneider de 1500ch et deux moteurs électriques de 635ch entrainant deux lignes d’arbre

Performances : vitesse maximale en surface 16.5 noeuds en plongée 9 noeuds Rayon d’action en surface 3300 miles nautiques à 10 noeuds en plongée 70 miles nautiques à 5 noeuds Immersion maximale 100m

Armement : un canon de 100mm modèle 1934, un affût double de 25mm pour la défense antiaérienne et dix tubes lance-torpilles de 550mm (quatre tubes à l’étrave, deux à l’arrière et deux tourelles mobiles derrière le kiosque)

Equipage : 46 hommes (4 officiers, 9 officiers mariniers et 33 quartiers maitres et matelots).

13-Sous-marins (38) sous-marins classe Phenix (2)

Le  Frimaire

-Le  Frimaire est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 15 octobre 1941 lancé le 29 juin 1943 et mis en service le 12 mars 1945

Accompagné de ses compères Ventôse et Prairial, il quitte Cherbourg le 13 mars en compagnie du mouilleur de mines Pollux.

Les quatre navires font escale à Casablanca du 20 au 22 mars avant de rallier Bizerte le 27 mars 1945. Les trois sous-marins sus-nommés et le Phenix forment alors la 9ème DSM, l’une des divisions de la 3ème FSM, composante sous-marine de la 6ème Escadre Légère.

Du 5 au 12 février 1947, les sous-marins Frimaire et Phenix de la 9ème DSM effectuent un entrainement anti-sous-marin avec les contre-torpilleurs Magon Dunois et La Hire de la 4ème DCT.

Le Frimaire participe ensuite à l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque et ce du 26 avril au 5 mai 1947.

Du 1er mai au 20 juin 1948, le Frimaire est échoué sur le dock-flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 4 juillet 1948, exécutant ses essais officiels du 5 au 7 juillet puis sa remise en condition du 9 au 23 juillet 1948.

Il effectue sa première patrouille post-carénage du 1er au 25 août, date de son retour à Bizerte et achevait sa remise en condition quand éclate le second conflit mondial le 5 septembre 1948. Il appareille le 6 septembre au matin pour surveiller les mouvements de la flotte italienne.

Le Prairial

-Le Prairial est mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon de Nantes en novembre 1941 lancé en décembre 1943 et mis en service le 12 mars 1945.

Accompagné de ses compères Frimaire et Ventôse, il quitte Cherbourg le 13 mars en compagnie du mouilleur de mines Pollux.

Les quatre navires font escale à Casablanca du 20 au 22 mars avant de rallier Bizerte le 27 mars 1945. Les trois sous-marins sus-nommés et le Phenix forment alors la 9ème DSM, l’une des divisions de la 3ème FSM, composante sous-marine de la 6ème Escadre Légère.

Du 21 juin au 1er août 1948, le Prairial est échoué sur le dock-flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 12 août, exécutant ses essais officiels du 13 au 15 août puis sa remise en condition du 17 au 30 août, appareillant pour sa première patrouille le 4 septembre.

Le  Floréal

-Le  Floréal est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine Maritime (ACSM) du Trait le 12 novembre 1941 lancé le 4 janvier 1944 et mis en service le 10 juillet 1945.

Le 11 juillet 1945, le sous-marin Floréal quitte Cherbourg en compagnie de l’aviso Amiens qui profite de cette escorte pour aller tester des équipements en Méditerranée. Les deux navires se ravitaillent à Casablanca le 19 juillet et rallient Bizerte le 25 juillet 1945 dans la matinée.

Le Floréal intègre alors la 28ème DSM, division de la 3ème flottille de sous-marins qui devient 17ème DSM en mars 1947 sans changer de flottille d’appartenance.

Du 3 au 21 mai 1947, il participe avec son compère Nivôse ainsi qu’avec les sous-marins Ile de Brehat et Ile d’Aix à l’exercice «Cordial Agreement», le pendant méditerranéen des exercices Entente Cordiale menés depuis 1944 entre la Home Fleet et la Flotte de l’Atlatnique.

Du 16 décembre 1947 au 22 janvier 1948, le Floréal est échoué sur le bassin de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 5 février 1948, effectuant ses essais officiels du 6 au 8 février puis sa remise en condition du 10 au 24 février. Il effectue sa première patrouille du 1er au 31 mars 1948.

Le 5 septembre 1948, il est à la mer en patrouille depuis cinq jours quand il apprend que le second conflit mondial viens de commencer.

13-Sous-marins (37) sous-marins classe Phenix (1)

N-Sous-marins de moyenne patrouille classe Phenix (type Y4)

Schéma de la classe Phenix

Schéma de la classe Phenix

En guise d’avant propos

Le 15 juin 1939, le sous-marin Phenix (classe Pascal) disparaît accidentellement au large de Cam-Ranh en Indochine.

Dès le 24 juin 1939, un décret-loi autorise la commande d’un sous-marin pour le remplacer numériquement et décision est prise de développer une version «tropicalisée» des Aurore ce qui implique une augmentation de poids dont on profite pour ajouter deux tubes lance-torpilles portant leur nombre à dix tubes, tous de calibre 550mm.

Au Phenix s’ajoutent douze sous-marins de moyenne patrouille dont la construction est décidée par le décret-loi du 29 décembre 1939. Ces sous-marins sont baptisés du nom des mois du calendrier révolutionnaire.

Le Phenix

-Le Phenix est mis sur cale à l’Arsenal de Toulon le 7 novembre 1940 lancé le 14 janvier 1943 et mis en service le 15 juillet 1944.

Il quitte Toulon le 16 juillet 1944 en compagnie de l’Engageante avec laquelle il rallie Bizerte le 19 juillet 1944. Il est placé hors rang au sein de la 3ème flottille de sous-marins, composante sous-marine de la 6ème Escadre Légère. La mise en service simultanée le 12 mars 1945 des Ventôse Frimaire et Prairial permet la réactivation de la 9ème DSM.

Du 5 au 12 février 1947, le sous-marin Phenix accompagné de son sister-ship Frimaire participe à l’entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs Magon Dunois et La Hire de la 4ème DCT.

Du 22 au 30 mai, le Phenix sert de plastron pour l’entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs Mogador et Hoche de la 11ème DCT.

Du 5 août au 20 septembre 1947, Le Phenix est échoué sur le dock-flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 4 octobre 1947.

Ses essais réglementaires ont lieu du 5 au 7 octobre et sa remise en condition est réalisée du 9 au 24 octobre. Sa première patrouille post-carénage est réalisé du 1er au 23 novembre en Méditerranée orientale.

Quand le second conflit mondial éclate, le Phenix est à la mer en patrouille quelque part en Méditerranée orientale.

-Le Vendémiaire

-Le Vendémiaire est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 4 avril 1941 lancé le 12 juin 1943 et mis en service à Cherbourg le 7 mai 1945.

Il quitte Cherbourg le 8 mai 1945 en compagnie de l’Engageante, les deux navires faisant escale à Casablanca du 15 au 17 mai avant de rallier Bizerte le 23 mai 1945 à l’aube. Il est placé hors rang au sein de la 3ème FSM en attendant que la mise en service du Nivôse en juin 1945 n’active la 28ème DSM qui sera ensuite complétée par le Floréal et le Messidor.
Du 19 au 26 décembre 1946, les sous-marins Vendémiaire et Messidor participent à l’entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs de la 7ème DCT Vauquelin Tartu et Chevalier Paul.

Trois mois plus tard, en mars 1947, la 28ème DSM est renumérotée 17ème DSM, la précédente DSM à portée ce numéro ayant été dissoute en septembre 1946.

Du 21 septembre au 30 octobre 1947, le Vendémiaire est échoué sur le dock flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 15 novembre 1947.

Les essais officiels ont lieu du 16 au 18 novembre et sa remise en condition du 20 novembre au 3 décembre 1947. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 10 décembre 1947 au 2 janvier 1948.

Quand le second conflit mondial éclate le 5 septembre 1948, le Vendémiaire venait de rentrer d’une patrouille au cours duquel il avait connu plusieurs problèmes techniques. Il est donc indisponible et ne peut appareiller même après une remise en condition accélérée (il appareilla finalement le 17 septembre).

-Le Ventôse

-Le Ventôse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) du Trait le 22 septembre 1941 lancé le 4 novembre 1943 et mis en service le 12 mars 1945.

Accompagné de ses compères Frimaire et Prairial, il quitte Cherbourg le 13 mars en compagnie du mouilleur de mines Pollux.

Les quatre navires font escale à Casablanca du 20 au 22 mars avant de rallier Bizerte le 27 mars 1945. Les trois sous-marins sus-nommés et le Phenix forment alors la 9ème DSM, l’une des divisions de la 3ème FSM, composante sous-marine de la 6ème Escadre Légère.

Du 10 mars au 30 avril 1948, le Ventôse est échoué sur le dock flottant où il subit son premier grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 12 avril 1948. Il réalise ses essais officiels du 13 au 15 avril puis sa remise en condition du 17 au 30 avril. Sa première patrouille post-carénage à lieu du 7 au 24 mai 1948.

Quand la seconde guerre mondiale éclate, le Ventôse est en escale à Beyrouth après une patrouille orientée dans la surveillance du Dodécannèse alors possession italienne. Il se ravitaille en vivres et en carburant et reprend la mer pour surveiller notamment le canal d’Otrante.

13-Sous-marins (34) sous-marins classe Aurore (2)

L’Africaine

-L’Africaine mis sur cale aux aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime du Trait le 1er septembre 1938 lancé le 2 novembre 1941 et mis en service le 7 octobre 1943 à Cherbourg.

Il quitte la Normandie le 8 octobre 1943 en compagnie du mouilleur de mines Castor, les deux navires faisant escale à Casablanca du 15 au 18 octobre avant de rallier Toulon le 24 octobre 1943.

Son arrivée permet à la 19ème DSM d’atteindre son format définitif à quatre submersibles avec les Astrée Favorite Gorgone et Africaine.

Du 29 juin au 2 juillet 1945, le sous-marin L’Africaine participe avec son compère La Gorgone et le  Venus à un exercice commun avec le croiseur lourd Algérie, la 2ème et la 9ème DCT. Du 22 avril au 2 mai 1946, l’Africaine et La Gorgone participe à l’entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs Bayard Du Guesclin et Turenne.

Du 21 octobre au 2 décembre 1946, il est échoué sur le dock flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Armé pour essais le 17 décembre, il réalise ses officiels du 18 au 20 décembre puis sa remise en condition du 22 décembre 1946 au 5 janvier 1947, ralliant Toulon le 8 janvier pour préparer une nouvelle patrouille (15 au 30 janvier 1947).

Le 5 septembre 1948, le sous-marin L’Africaine est à la mer au large de Bastia, entamant son douzième jour de patrouille. Ayant consommé une bonne partie de son carburant et de ses vivres, il rallie Toulon pour recompléter ses stocks et après une escale de 6h, reprend la mer pour une première patrouille de guerre.

L’Andromaque

-L’Andromaque est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime du Trait le 10 juillet 1939 lancé le 12 septembre 1942 et mis en service le 23 septembre 1944.

Il quitte Cherbourg le 24 septembre 1944 en compagnie du pétrolier-caboteur Durance, faisant escale à Casablanca du 1er au 4 octobre 1944 avant de rallier Mers-El-Kébir le 7 octobre 1944 à l’aube.

Il rejoint la 27ème DSM où il retrouve ses sister-ships Artemis Cornélie et Amirde, division affectée à la 2ème flottille de sous-marins, la composante sous-marine de la 4ème Escadre.

Du 21 au 28 avril 1945, il participe avec son compère Cornélie à l’entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs Vauban et Verdun (4ème DCT).

En octobre 1945, la 27ème DSM est renumérotée 18ème DSM sans que sa composition évolue.

Du 15 octobre au 30 novembre 1947, l’Andromaque est échoué sur le dock flottant de la base de Mers-El-Kébir pour son premier grand carénage.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 12 décembre 1947, sortant pour essais du 13 au 15 décembre puis pour remise en condition du 17 au 31 décembre 1947. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 10 janvier au 1er février 1948.

Le 5 septembre 1948,  il est à la mer au large de Cagliari. Il reçoit l’ordre de surveiller les mouvements de la flotte italienne, prêt à torpiller tout navire italien en cas d’hostilités manifestes.

L’Antigone

-L’Antigone est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saône le 1er août 1939 lancé le 5 septembre 1941 et mis en service le 15 janvier 1943.

Présent à Toulon _port d’armement_, il permet à la 26ème DSM d’atteindre son format définitif, l’Antigone retrouvant ses sister-ships Aurore Créole et La Bayadère. Cette division est renuméroté 13ème DSM en juillet 1943.

Du 29 septembre au 6 octobre 1943, les sous-marins L’Antigone et La Bayadère participent à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Guépard Lion Bison de la 2ème DCT.

L’Antigone participe du 1er au 13 juillet 1945 à l’exercice «Némo» en compagnie des sous-marins L’Antigone Le Glorieux Le Tonnant La Réunion et Le Crozet.

Du 15 février au 25 mars 1946, L’Antigone est échoué au bassin n°4 du Castigneau pour un grand carénage, le premier de sa carrière. Après des travaux complémentaires, il est armé pour essais le 8 avril, effectuant ses essais du 9 au 11 avril et sa remise en condition du 13 au 27 avril 1946. Sa première patrouille post-carénage à lieu du 5 au 20 mai 1946.

Du 27 octobre au 4 novembre 1946, L’Antigone et l’Aurore participent à un entrainement ASM en compagnie des contre-torpilleurs Marceau et Kléber de la 12ème DCT.

Le 5 septembre 1948, l’Antigone était à quai, étant rentré la veille d’une patrouille. Il est entretien et remise en condition et ne peut appareiller immédiatement même si le contexte accélère les travaux.

L’Amirde

-L’Amirde est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime du Trait e le 1er novembre 1939 lancé le 15 août 1942 et mis en service le 8 juillet 1944.

Le 9 juillet 1944, le sous-marin quitte Cherbourg en compagnie du transport-caboteur Coucy qui avait rallié Cherbourg pour charger des torpilles et des pièces détachées pour la base de Mers-El-Kébir. Les deux navires se ravitaillent à Casablanca le 14 juillet 1944 puis rallient Mers-El-Kébir le 17 juillet dans la soirée, intégrant la 27ème DSM.

Du 12 au 28 septembre 1944, le sous-marin Amirde participe à un entrainement commun avec ses compères Artemis Arethuse Sultane et les croiseurs lourds Algérie Dupleix et Henri IV.

La 27ème Division de Sous-Marins (27ème DSM) est renumérotée 18ème DSM en octobre 1945.

Du 21 au 28 avril 1946, l’Amirde participe à l’entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs Vauban et Verdun de la 4ème DCT.

Du 1er décembre 1947 au 15 janvier 1948, l’Amirde est échoué sur le dock-flottant de Mers-El-Kébir pour son premier grand carénage. Armé pour essais le 25 janvier, il sort pour essais du 26 au 28 janvier et pour remise en condition du 30 janvier au 13 février 1948.

Du 15 mai au 20 juin 1948, il participe avec les sous-marins Cornélie Minerve et Junon à un entrainement de grande ampleur avec le porte-avions Commandant Teste, le cuirassé Bretagne, le croiseur de bataille Strasbourg, six torpilleurs d’escadre et les contre-torpilleurs Mogador Volta Hoche de la 11ème DCT.

Le 5 septembre 1948, l’Amirde est à quai à Mers-El-Kébir. Il appareille en début d’après midi pour se positionner au large du port sicilien de Syracuse.

13-Sous-marins (33) sous-marins classe Aurore (1)

M-Sous-marins de moyenne patrouille classe Aurore

De nouveaux sous-marins pour la marine nationale (bis)

Pour renouveler une flotte sous-marine qui vieillissait rapidement, l’amirauté décide de poursuivre sur le modèle choisit après le premier conflit mondial à savoir des sous-marins de grande patrouille plus proches désormais des 2000 que des 1000 tonnes et des sous-marins de moyenne patrouille qui de 600 passaient à 800 tonnes.

Partant des Argonaute, l’ingénieur du Génie Maritime Paoli dessina des submersibles de 800 tonnes qui par rapport à leurs devanciers affichaient les améliorations suivantes :

-Immersion opérationnelle plus importante passant de 80 à 100m

-Armement offensif plus important (canon de 100mm et 9 tubes lance-torpilles)

-Appareil d’écoute et optiques améliorées.

Un premier sous-marin baptisé Aurore est financé à la tranche 1934. Il est suivi par quatre autres submersibles financés à la tranche 1937 (La Créole La Bayadère La Favorite L’Africaine), quatre autres submersibles sont financés à la tranche 1938 (L’Astrée L’Andromède L’Antigone L’Andromaque).

Deux submersibles sont financés par la tranche 1938bis (L’Artemis L’Armirde) et ces deux sous-marins sont suivis par quatre autres sous-marins financés à la tranche 1938ter (Hermione Gorgone Clorinde Cornelie)

Le 24 juin 1939, un décret autorise la construction d’un sous-marins pour remplacer le Phenix perdu en Indochine. Le modèle choisit est le Y4, une version tropicalisée du Y3. Il reprend le nom du sous-marin perdu au large de Cam-Ranh Le 29 décembre 1939, un nouveau décret finance la construction de douze submersibles qui seront du type Y4.

L’Aurore

L'Aurore

L’Aurore

-L’Aurore est mis sur cale à l’Arsenal de Toulon le 1er septembre 1936 lancé le 26 juillet 1939 et mis en service le 20 juin 1940.

Il est d’abord affecté hors rang au sein de la 5ème escadrille qui regroupe tous les sous-marins de moyenne patrouille de la 1ère flottille de sous-marins (1ère FSM).

La mise en service du sous-marin Créole en mars 1942 permet l’activation de la 26ème DSM qui est bientôt rejointe par La Bayadère (mai 1942) et  L’Antigone (janvier 1943).

Le 12 juillet 1943, la 26ème DSM est renuméroté 13ème DSM.

Du 7 juillet au 24 août 1943, le sous-marin L’Aurore est échoué au bassin n°4 du Castigneau pour son premier grand carénage, le premier «800 tonnes» subissant une remise en état complète.

Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 7 septembre 1943, exécutant ses essais réglémentaires du 8 au 10  puis sa remise en condition du 12 au 26 septembre 1943.

Du 1er au 13 juillet 1945, l’Aurore participe à l’exercice «Némo» en compagnie de son compère L’Antigone mais également des sous-marins Le Glorieux et Le Tonnant (1ère DSM) La Réunion et Crozet (3ème DSM).

Du 18 au 23 février 1946, l’amiral Ollive, grand-amiral de la Flotte et commandant chef de la marine nationale passe une inspection des capacités du cuirassé Richelieu et du porte-avions Joffre, les sous-marins L’Aurore et La Bayadère servant de plastron pour l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre et du porte-avions.

Du 15 août au 1er octobre 1946, le sous-marin Aurore subit son deuxième grand carénage sur le slipway du Mourillon. Armé pour essais le 8 octobre, il exécute ses essais réglementaires les 9 et 10 octobre avant sa remise en condition du 12 au 22 octobre. Il participe ensuite avec l’Antigone à un entrainement anti-sous-marin des contre-torpilleurs Marceau et Kléber (12ème DCT).

Du 3 au 12 octobre 1947, le sous-marin Aurore sert de plastron aux torpilleurs d’escadre Rapière et Hallebarde, les trois navires ralliant Toulon le lendemain 13 octobre 1947. Il enchaine ensuite par un entrainement ASM au profit des contre-torpilleurs Marceau Desaix et Kléber de la 12ème DCT.

Quand éclate le second conflit mondial, l’Aurore est à la mer depuis une semaine pour une patrouille. Informé des bombardements allemands, il reçoit l’ordre de se tenir prêt à attaquer les lignes de communications italiennes.

La Favorite
-La Favorite est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime du Trait le 29 juillet 1938 lancé le 3 septembre 1941 et mis en service le 12 août 1943 à Cherbourg.

Il quitte Cherbourg le 13 août 1943 en compagnie de La Gorgone et de l’aviso-dragueur Commandant Dominé pour rallier Toulon. Les trois navires font escale à Casablanca du 18 au 21 août avant de rallier Toulon le 25 août 1943.

L’arrivée de ces deux sous-marins permet l’activation de la 19ème DSM qu’ils forment avec leur sister-ship L’Astrée. Cette division est complétée en octobre 1943 par la mise en service du sous-marin L’Africaine.

Du 12 au 20 janvier 1944, le sous-marin La Favorite accompagné de L’Astrée participe à l’entrainement anti-sous-marin du croiseur léger Chateaurenault et notamment de ses hydravions Dewoitine HD-731.

Du 13 au 21 mars 1945, les sous-marins La Favorite et L’Astrée participent à l’entrainement anti-sous-marine des contre-torpilleurs Turenne et Du Guesclin.

Du 5 au 15 janvier 1946, il participe toujours avec l’Astrée à l’entrainement anti-sous-marin du cuirassé Alsace et de ses deux torpilleurs d’escadre.

Du 5 septembre au 20 octobre 1946, le sous-marin La Favorite est échoué sur le dock-flottant de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage destiné à lui offrir une remise en état complète.

Armé pour essais le 2 novembre 1946, il sort pour essais du 3 au 5 novembre et pour remise en condition du 7 au 21 novembre, ralliant Toulon le 24 novembre 1946. Il effectue sa première patrouille post-carénage du 1er au 20 décembre 1946.

Du 1er au 9 juillet 1948, il participe à un exercice ASM avec le cuirassé Bourgogne et ses torpilleurs d’escadre.

Le 5 septembre 1948, le sous-marin est à la mer pour une patrouille au large de la côte orientale de la Corse et reçoit l’ordre de pister les navires de la Regia Marina.

La Créole
-La Créole est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 29 août 1938 lancée le 8 juin 1940 et mise en service le 5 mars 1942 à Cherbourg.

Il quitte le port bas-normand le 6 mars 1942 en compagnie de l’aviso Somme, les deux navires faisant escale à Casablanca du 13 au 18 mars 1942 avant de rallier Toulon le 22 mars dans la soirée.

Son arrivée permet l’activation de la 26ème DSM qu’il forme avec son sister-ship L’Aurore en attendant l’arrivée de L’Antigone et de la Bayadère. Le 12 juillet 1943, la 26ème DSM est renumérotée 13ème DSM alors qu’elle à atteint son format définitif à quatre submersibles.
Du 8 au 15 septembre 1943, le sous-marin La Créole participe à l’entrainement du croiseur lourd Suffren et plus précisément de ses hydravions embarqués.

Du 10 avril au 30 mai 1945, le sous-marin La Créole est échoué dans le bassin n°4 du Castigneau pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 12 juin, sortant pour essais du 13 au 15 juin puis pour remise en condition du 17 au 30 juin 1945.

Du 14 au 21 mai 1947, il participe à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Marceau Desaix et Kléber de la 12ème DCT en compagnie de son compère La Bayadère mais également d’avions et d’hydravions basés à terre.

Du 21 au 21 août 1947, il participe à l’entrainement anti-sous-marin du contre-torpilleur Gerfaut servant de plastron indocile alors que le contre-torpilleur servait de cible rapide aux torpilleurs du sous-marin.

Du 1er juin au 15 août 1948, le sous-marin La Créole est échoué au bassin Vauban n°6 pour son deuxième grand carénage. Armé pour essais le 20 août, il exécute ses essais officiels les 21 et 22 août puis sa remise en condition du 24 août au 4 septembre.

A peine rentré à Toulon, il se ravitaille aussitôt en carburant, vivres et munitions pour pouvoir appareiller pour sa première patrouille de guerre ce qu’il fait dans la nuit du 5 au 6 septembre 1948.

La Bayadère

-La Bayadère est mise sur cale aux chantiers Auguste Normand le 29 août 1938 lancée le 4 juillet 1940 et mise en service le 10 mai 1942.

Affecté à la 26ème DSM, il quitte Cherbourg le 11 mai 1942 en compagnie de l’aviso-dragueur Commandant Dominé pour rallier Toulon, les deux navires faisant escale à Casablanca du 18 au 21 mai avant d’arriver dans le Var le 25 mai 1942.

La Bayadère désormais sous-marin de la 13ème DSM sort en compagnie de l’Antigone du 29 septembre au 6 octobre 1943 pour l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Guépard Lion et Bison de la 2ème DCT.

Du 1er juin au 17 juillet 1945, le sous-marin La Bayadère est échoué au bassin n°4 du Castigneau pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 27 juillet, effectuant ses essais officiels du 28 au 30 juillet puis sa remise en condition du 1er au 15 août 1945.

Du 7 au 11 octobre 1945, La Bayadère relaie le croiseur lourd Henri IV dans une mission de surveillance des Baléares où la présence de nombreux navires italiens laissait craindre la possible installation d’une base navale italienne.

Du 18 au 23 février 1946, l’amiral Ollive, grand-amiral de la Flotte et commandant chef de la marine nationale passe une inspection des capacités du cuirassé Richelieu et du porte-avions Joffre, les sous-marins L’Aurore et La Bayadère servant de plastron pour l’entrainement ASM des torpilleurs d’escadre et du porte-avions.

Du 14 au 21 mai 1947, il participe à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Marceau Desaix et Kléber de la 12ème DCT en compagnie de son compère L’Aurore mais également d’avions et d’hydravions basés à terre.
Le 16 août 1948, La Bayadère est échoué au bassin Vauban n°6 pour le deuxième grand carénage de sa carrière. Ce grand carénage censé duré jusqu’au 7 octobre est accéléré par le déclenchement du second conflit mondial. Armé pour essais le 8 octobre, il effectue essais et remise en condition jusqu’au 17 octobre date à laquelle il est déclaré disponible.

13-Sous-marins (29) sous-marins classe Rolland Morillot (6)

Le Mayotte

Mayotte

Mayotte

-Le Mayotte est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine Maritime (ACSM) au Trait le 5 septembre 1946 lancé le 12 décembre 1947 et mis en service le 12 juillet 1948.

Le même jour à Cherbourg, le Saint Pierre et Miquelon est mis en service ce qui permet l’activation de la 22ème DSM.

A l’origine cette division devait rallier l’Indochine et renforcer les FNEO mais devant les tensions régnant en Europe, il est décidé d’affecter cette division à la 5ème Escadre.

Ils vont rallier Brest sans escorte le 13 juillet 1948. Au 5 septembre 1948, le Mayotte venait de rentrer à Brest après sa patrouille après avoir été relevé en mer du Nord par le Saint Pierre et Miquelon. Il prépare aussitôt sa première patrouille de guerre.

Le Nouvelle Calédonie

Carte de la Nouvelle-Calédonie

Carte de la Nouvelle-Calédonie

-Le Nouvelle Calédonie  est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine Maritime (ACSM) du Trait le 22 mars 1946 lancé le 8 octobre 1947 et mis en service le 4 août 1948. Il est affecté à la 22ème DSM.

Le 15 août 1948, il appareille pour sa première patrouille qui doit l’occuper jusqu’au 5 septembre 1948, patrouille qui l’envoie en mer du Nord. A l’annonce du bombardement allemand sur Oslo, il reçoit l’ordre de rallier Dunkerque pour se ravitailler en carburant, vivres et munitions pour faire sa patrouille de guerre.

Le Tromelin

Tromelin

Tromelin

-Le Tromelin est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) au Trait le 8 février 1945 lancé le 21 janvier 1947 et mis en service le 12 décembre 1947.

Il quitte Cherbourg le 13 décembre en compagnie du mouilleur de mines Pollux pour rallier Bizerte, faisant escale à Casablanca du 15 au 18 décembre avant d’arriver à Bizerte le 27 décembre 1947.

Affecté à la 10ème DSM, il participe avec le sous-marin Aber Wrach à un entrainement commun avec les croiseurs légers La Galissonnière Jean de Vienne et La Marseillaise de la 2ème DC et l’armée de l’air.

Le 5 septembre 1948, le Tromelin était à quai. A l’annonce des bombardements allemands en Scandinavie, il reçoit l’ordre de mise en alerte, prêt à appareiller en cas de besoin.

13-Sous-marins (28) sous-marins classe Rolland Morillot (5)

L’Aber Wrach

L'Aber Wrach est un fleuve côtier et non une île

L’Aber Wrach est un fleuve côtier et non une île

-L’Aber Wrach  est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 7 juillet 1944 lancé le 14 mars 1946 et mis en service le 5 septembre 1947.

Le sous-marin dont l’achèvement avait été réalisé comme tous les sous-marins par l’Arsenal de Cherbourg quitte la Basse Normandie le 6 septembre 1947 en compagnie du mouilleur de mines Pollux qui va l’escorter jusqu’à Bizerte. Les deux navires font escale à Casablanca du 11 au 14 septembre puis rallient la Tunisie et Bizerte où ils arrivent le 21 septembre 1947.

Placé hors rang au sein de la 3ème FSM, il forme une nouvelle 10ème DSM à partir du 7 octobre 1947, jour de l’admission au service actif de l’Ile de Batz qui était encore à Cherbourg à l’époque.

La 10ème DSM devient donc une réalité seulement le 24 octobre 1947 quand l’Ile de Batz arrive à Bizerte et atteindra son format définitif à la fin du mois de décembre avec l’arrivée en Tunisie du Tromelin.

Du 5 au 15 janvier 1948, les sous-marins Aber Wrach et Tromelin sortent pour un exercice commun avec les croiseurs légers de la 2ème DC et l’armée de l’air, les sous-marins pourchassant les croiseurs avec l’appui ou l’opposition de l’armée de l’air dont la mobilisation permet également d’entrainer les sous-marins et les croiseurs à la défense aérienne à la mer.

Le 5 septembre 1948, l’Aber Wrach venait de rentrer d’une patrouille de trois semaines en Adriatique. Il n’est pas en mesure d’appareiller avant dix jours le temps que le navire soit révisé, ses approvisionnements recomplétés et son équipage reposé.

L’Ile de Batz

Ile de Batz

Ile de Batz

-L’Ile de Batz  est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) au Trait le 12 septembre 1944 lancé le 14 août 1946 et mis en service le 7 octobre 1947.

Le 8 octobre 1947, il quitte Cherbourg en compagnie de l’Engageante, une ancienne canonnière utilisée depuis comme ravitailleur d’hydravions. Les deux navires font escale à Casablanca du 15 au 17 octobre puis rallient Bizerte le 24 octobre 1947 dans la soirée, permettant à la 10ème DSM d’avoir une existence concrète.

Le 5 septembre 1948, le sous-marin Ile de Batz était déployé en Adriatique, ayant relevé l’Aber Wrach. Il reçoit l’ordre de surveiller le nord de l’Adriatique et notamment les ports de Venise et de Trieste.

L’Ile de Porquerolles

Carte de l'Ile de Porquerolles

Carte de l’Ile de Porquerolles

-L’Ile de Porquerolles est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand  le 15 octobre 1945 lancé le 20 septembre 1947 et mis en service le 17 mars 1948.

Sa mise en service permet l’activation de la 11ème DSM, l’une des divisions de la 3ème flottille de sous-marine placée sous l’autorité de la 6ème Escadre Légère, division qu’il forme avec L’Ile de Molène.

Le 18 mars 1948, il quitte Cherbourg en compagnie de l’Engageante, les deux navires faisant escale à Casablanca du 22 au 24 mars avant de rallier Bizerte le 31. La 11ème DSM n’atteindra son format définitif qu’à la fin du mois de juillet avec la mise en service du Clipperton.

Le 5 septembre 1948, l’Ile de Porquerolles était à la mer pour un entrainement. Cet entrainement est annulé et il rallie sa zone de patrouille en l’occurence le Golfe de Syrte pour avoir un œil sur le port de Benghazi en Libye italienne.

L’Ile d’If

Chateau de l'île d'If

Château de l’île d’If

-L’Ile d’If est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) le 2 février 1944 lancé le 14 mars 1946 et mis en service le 15 septembre 1947.

Affecté à la 5ème DSM, l’Ile d’If permet à la division d’atteindre son format définitif à quatre sous-marins.

Le 5 septembre 1948, L’Ile d’If est à quai. Il appareille dans la nuit du 5 au 6 septembre pour prendre position au niveau du Cap Corse.

13-Sous-marins (27) sous-marins classe Rolland Morillot (4)

L’Ile de Brehat

Ile de Brehat

Ile de Brehat

-L’Ile de Brehat est mis sur cale à l’Arsenal de Cherbourg le 5 octobre 1943 lancé le 7 octobre 1945 et mis en service le 12 janvier 1947

L’Ile de Brehat quitte Cherbourg le 12 janvier 1947 en compagnie du mouilleur de mines Castor et fait escale les 13 et 14 janvier à Brest où il retrouve son compère Ile d’Aix, mis en service le 12 janvier ce qui permet l’activation de la 5ème DSM.

Les deux sous-marins quittent Brest en compagnie du mouilleur de mines le 15 janvier 1947, font escale à Casablanca du 19 au 22 janvier avant de rallier Toulon le 26 janvier 1947.

Du 3 au 21 mai 1947, l’Ile de Brehat participe à l’exercice «Cordial Agreement» au large de Malte en compagnie de son compère Ile d’Aix mais également des «800 tonnes» Nivôse et Floréal de la 17ème DSM venus de Bizerte.

Le 5 septembre 1948, l’Ile de Brehat est à la mer en patrouille dans le Golfe de Gênes, recevant des consignes de vigilance.

L’Ile d’Aix

Ile d'Aix

Ile d’Aix

-L’Ile d’Aix est mis sur cale à l’Arsenal de Brest le 7 février 1944 lancé le 12 septembre 1945 et mis en service le 12 janvier 1947

Le 13 janvier 1947, arrivent à Brest le sous-marin Ile de Brehat et le mouilleur de mines Castor qui doivent rallier Toulon en compagnie de l’Ile d’Aix.

Les deux sous-marins quittent Brest en compagnie du mouilleur de mines le 15 janvier 1947, font escale à Casablanca du 19 au 22 janvier avant de rallier Toulon le 26 janvier 1947.

Du 5 au 15 mai 1947, l’Ile d’Aix participe à un exercice avec le croiseur lourd Henri IV. Il participe du 4 au 14 avril 1948 avec le Saint Marcouf à un exercice ASM avec les contre-torpilleurs Bruix, D’Assas et le La Tour d’Auvergne.

Le 5 septembre 1948, l’Ile d’Aix était à quai, revenu la veille d’une patrouille de vingt jours. Il  se prépare aussitôt à repartir pour une nouvelle patrouille de guerre cette fois.

Le Saint Marcouf

Saint Marcouf

Saint Marcouf

-Le Saint Marcouf est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 4 septembre 1943 lancé le 2 octobre 1945 et mis en service le 7 juin 1947 après des travaux à l’Arsenal de Cherbourg à partir du 7 février 1947.

Le Saint Marcouf quitte Cherbourg le 8 juin 1947 en compagnie de l’aviso-dragueur Elan qui lui sert d’escorte. Les deux navires font escale à Casablanca du 14 au 17 juin puis rallient Toulon le 21 juin 1947 à l’aube.

Affecté à la 5ème DSM, le Saint Marcouf participe du 4 au 14 avril 1948 à l’entrainement ASM des contre-torpilleurs Bruix D’Assas et La Tour d’Auvergne en compagnie de son compère Ile d’Aix.

Quand le second mondial éclate le 5 septembre 1948, le Saint Marcouf est à la mer, débutant sa patrouille au large des côtes italiennes. Il est informé des bombardements allemands et reçoit l’ordre de surveiller les mouvements de la flotte italienne en cas d’action concertée entre Rome et Berlin.

L’Ile de Molène

Molène

Molène

-L’Ile de Molène est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (ACSM) au Trait le 20 décembre 1944 lancé le 15 novembre 1946 et mis en service le 21 janvier 1948.

Le 22 janvier 1948, le mouilleur de mines Pollux arrive à Cherbourg (où l’Ile de Molène à terminé ses travaux et sa mise au point) pour escorter le sous-marin jusqu’à Bizerte. Les deux navires quittent la Basse-Normandie le 23 janvier, font escale à Casablanca du 28 janvier au 2 février puis rallient d’une traite Bizerte où ils arrive le 6 février à l’aube.

Placé hors rang au sein de la 3ème flottille de sous-marins composante de la 6ème Escadre Légère, l’Ile de Molène forme la 11ème DSM à partir du 17 mars 1948 quand l’Ile de Porquerolles est mis en service bien que le dit sous-marin ne rallie la Tunisie qu’à la fin du mois.

Le 5 septembre 1948, l’Ile de Molène venait d’arriver à Malte pour une escale après une patrouille de quinze jours. Il reçoit l’ordre de rallier Bizerte pour ravitailler en vivres, carburant et munitions puis d’appareiller pour l’Adriatique avec mission de surveiller le port de Bari.