Le Conflit (20) Norvège (20)

Combined ! Bataille d’Heligoland et Bataille du Cap Nord

Dans cette partie je vais parler de deux grands événements survenus en mer du Nord entre la fin de la Campagne de Norvège et l’opération BOREALIS à savoir la Bataille d’Heligoland (18 juin 1951) en lien avec l’opération AVALANCHE sur le front occidental et surtout la Bataille du Cap Nord (17 juin 1952), le dernier grand affrontement naval entre alliés et allemands, la Kriegsmarine étant par la suite clairement sur la défensive.

Bataille d’Heligoland (18 juin 1951)

Cet affrontement est directement lié à l’opération AVALANCHE, le franchissement de La Seine par les alliés et le début de la libération de la France occupée depuis dix-huit mois puisque la Campagne de France s’est terminée en octobre 1949 après l’échec de l’opération HUBERTUS.

A noter que ce nom est impropre car la bataille à lieu hors de la baie d’Heligoland. Certains préfèrent le terme «Bataille de la mer du Nord» mais ce terme ne fait pas consensus et ne semble pas vraiment glamour.

Les deux camps ont des intérêts divergents dans cette bataille. Les alliés espèrent attirer de grandes unités de la marine allemande pour en faire un mauvais sort alors que les allemands veulent simplement alléger la pression de l’opération AVALANCHE en obligeant les alliés à disperser leurs efforts.

La bataille en question aurait pu avoir lieu en Manche mais il aurait fallu pour cela que les allemands franchissent le champ de mines qui barre le Détroit du Pas de Calais. Ce barrage n’était pas totalement étanche mais les sous-marins qui tentaient ce franchissement le faisait à leurs risques et péril.

Dès le 11 juin 1951 les allemands se doutent de quelque chose. Des informations parcellaires leur parvienne. Depuis la glaciation du front en octobre 1949 il y à eu des opérations locales, des coups de main, des opérations commandos mais ce qui se prépare là est d’une toute autre ampleur.

Certes les alliés ont essayé de masquer au maximum leurs préparatifs mais une telle offensive est impossible à totalement dissimuler aux yeux de l’ennemi.

Reste à savoir si les allemands vont être capables d’analyser finement les indices et en tirer les bonnes conclusions. Les expériences sur le front russe ont montré que le renseignement allemand bon dans la récolte l’était moins dans l’analyse.

Je ne vais pas rentrer dans les détails car ce serait sortir du thème de cette partie mais il est évident que l’offensive avec un grand O est une question de jours au mieux de semaines.

Que faire ? Une attaque préventive ? Tentant mais ce serait gaspiller une réserve stratégique accumulée pour faire face à ce type de situation.

Ce n’est de toute façon pas la solution choisit, les allemands ayant transformé la France occupée en gigantesque Festung avec une succession de lignes fortifiées (ALARIC, ATTILA, LOTHAR,WOLFGANG, GOTHIC et WAGNER). qui doivent encaisser l’énergie cinétique de l’offensive alliée dans l’espoir de décourager français britanniques, américains, belges et néerlandais.

L’aviation et l’artillerie pourraient être engagées mais là encore cela pourrait être contreproductif à savoir des pertes en avions et en pilotes sans compter que l’artillerie française aurait pu en profiter pour détruire des batteries allemandes qui pourraient ainsi se dévoiler.

Et si la solution venait des flots ? La Kriegsmarine bien qu’affaiblie possède encore de solides capacités et pourrait forcer les alliés à disperser leurs efforts et réduire la pression sur le front occidental.

C’est d’autant plus capital qu’à l’époque sur le front russe les meilleures unités allemandes sont profondément engagées dans le Caucase et les steppes russes. Gagner du temps voilà l’impératif.

Décision est prise de lancer une démonstration navale en mer du Nord dans l’espoir d’attirer le maximum d’unités alliées et de leur infliger une défaite sinon décisive du moins dissuasive.

Avec le recul on peut se demander l’intérêt de couler des cuirassés en mer du Nord pour contrer une attaque terrestre mais à l’époque cela ne semble pas heurter les allemands.

Après tout ces derniers étaient convaincus de pouvoir vaindre les soviétiques puis de se retourner contre les alliés donc bon…….. .

C’est l’origine de l’opération Räche del Walkuren (la vengeance des Valkyrie), une démonstration navale comparable aux raids de croiseurs menés par la Hochseeflot sur les côtes britanniques pendant la première guerre mondiale.

Les alliés ne sont pas totalement pris au dépourvu. Non seulement ils connaissent les codes allemands et peuvent anticiper nombre de mouvements de la marine allemande met en plus dans le cadre de l’opération AVALANCHE, ils ont décidé de déployer de nombreux navires en mer du Nord pour empêcher la Kriegsmarine de se lancer dans une folle expédition en Manche même si il aurait fallu pour cela franchir un imposant champ de mines et surtout affronter dans un bras de mer étroit les batteries côtières britanniques, des avions, des navires de surface et des sous-marins. Autant dire pas vraiment une partie de plaisir.

Cette bataille d’Heligoland va opposer des navires français et britanniques aux navires allemands, un combat engageant cuirassés, porte-avions, croiseurs et destroyers.

Le cuirassé Jean Bart à la mer. Le sister-ship du Richelieu va égaler son ainé en coulant le Bismarck ce qui selon son équipage était bien plus difficile que de couler le Vittorio Veneto (ce que les marins du Richelieu démentent bien évidemment avec la dernière énergie)

Côté français on trouve les cuirassés Jean Bart et Gascogne, les porte-avions Painlevé et Anne de Bretagne, le croiseur lourd Foch, les croiseurs légers Sully et Duquesne, les contre-torpilleurs Milan et Epervier mais aussi les torpilleurs d’escadre Opiniâtre Aventurier Mameluk Casque Sabre Claymore

Vue aérienne du cuirassé King George V

Côté britannique on mobilise trois cuirassés en l’occurence le HMS King George V, le HMS Temeraire et le HMS Vanguard, les porte-avions HMS Formidable Ocean Pioneer, les croiseurs lourds HMS Cornwallis et Albermale, les croiseurs légers HMS Sheffield Belfast Minotaur Sirius et Black Prince, des destroyers Pakenham Paladin Obdurate Obedient Petard Porcupine Electra Esk pour ne citer que les principales unités.

Le Bismarck appareillant pour son ultime voyage (même si il ne le sait pas encore)

Face au déploiement de cinq cuirassés, cinq porte-avions, trois croiseurs lourds, sept croiseurs légers, deux contre-torpilleurs et des destroyers les allemands vont engager trois cuirassés (Bismarck Kaiser Wilhelm II), le porte-avions Peter Strasser, les croiseurs lourds Admiral Hipper et Admiral Scheer Admiral Graf Spee, les croiseurs légers Postdam et Magdeburg, des Zerstörer (Z.8 Bruno Heinemann et Z.9 Wolfang Zenker , Z.12 Erich Giese et Z.14 Friedrich Ihn, Z.21 Wilhelm Heidkamp et Z.22 Anton Schmitt, Z.37 et Z.38) et des sous-marins.

Es-ce le début d’une bataille de Jutland ? Pas vraiment car il s’agira d’une série d’affrontements confus étalés sur les journées des 17 et 18 juin 1951.

Si côté allié aucun navire n’est coulé (même si certains sont endommagés) les allemands perdent deux unités majeures, le cuirassé Bismarck et le croiseur lourd ex-cuirassé de poche Admiral Scheer mais aussi deux Zerstörer, les Z.8 et Z.12.

Le premier est surpris par le Jean Bart en début d’après midi le 18 juin 1951. Alors qu’il se repliait vers Wilhelmshaven après avoir échoué à retrouver la flotte alliée, il est encadré par le sister-ship du Richelieu.

Comme le dira un survivant le tir du français est tout de suite «inconfortablement précis» avec trois salves encadrantes qui provoquent des dégâts légers mais des dégâts tout de même, les radars étant par exemple mis hors service. Avec une météo qui se dégrade c’est clairement un handicap pour le Schlachtschift.

Si le Bismack place un coup au but sur le Jean Bart (qui ne provoque que des dégâts limités), ce dernier riposte en plaçant trois obus de 380mm qui vont désemparer le cuirassé. K.O debout le cuirassé allemand tente de se défendre mais encaisse six autres obus de 380mm.

Le navire chavire et coule rapidement pendant que le Jean Bart n’est que légèrement endommagé, deux coups encaissés n’ayant provoqué que de faibles dégâts au final. Il va néanmoins être immobilisé pour réparations jusqu’au début du mois de septembre, son retour au combat n’étant au final effectif qu’au début du mois d’octobre.

KMS Admiral Scheer

L’autre unité majeure qui est coulée est le croiseur lourd anciennement cuirassé de poche Admiral Scheer. Surpris par l’aviation embarquée française ayant décollé du porte-avions léger Anne de Bretagne, il est sérieusement endommagé par deux bombes de 500kg et une torpille.

Il tente de se replier cahin caha pour trouver un abri mais il n’en aura pas le temps. Il tombe en effet sur le sous-marin britannique HMS Safaris qui lance trois torpilles.

Une anguille se perd, une deuxième n’explose pas mais la troisième est suffisante pour provoquer le naufrage du pocket battleship.

Clairement cette bataille est une victoire alliée mais on ne peut pas dire que cela ait changé grand chose à l’opération AVALANCHE au grand dam des allemands et secondairement des alliés.

11-Torpilleurs d’escadre (32)

Le Casque

Le torpilleur d'escadre Le Casque

Le torpilleur d’escadre Le Casque

-Le Casque est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) de La Seyne sur Mer le 30 novembre 1936 et lancé le 2 novembre 1938 avant de subir une période d’achèvement à flot jusqu’au 15 mars 1940 quand il traverse la rade pour rejoindre Toulon et se ravitailler en carburant.

Le 18 mars 1940, le torpilleur d’escadre quitte Toulon, fait escale à Casablanca du 21 au 25 mars avant de rallier Lorient, son port d’armement où il arrive le 28 mars 1940. Il y est rejoint le 24 mai 1940 par son compère Mameluk venu de Nantes.

Le torpilleur d’escadre Casque est officiellement admis au service actif le 23 novembre  1940.

Le 9 décembre 1940, le Casque et le Mameluk quitte Lorient pour rallier leur port d’affectation en l’occurence Toulon. Ils font escale à Casablanca du 13 au 16 décembre avant de rallier Toulon le 19 décembre 1940.

Intégré au groupement de ligne de la 2ème Escadre, ils vont assurer la protection antisurface, antiaérienne et anti-sous-marine du vénérable cuirassé Provence, l’un des deux navires formant la 5ème DL avec son sister-ship Lorraine.

Les torpilleurs Casque et Mameluk sortent pour la première fois avec leur protégé du 26 décembre 1940 au 2 janvier 1941, une sortie d’entrainement de base qui est suivie d’une escale à La Ciotat du 3 au 7 janvier, les trois navires rentrant le lendemain 8 janvier 1941 à Toulon.

Les deux torpilleurs d’escadre vont donc suivre comme leur ombre le cuirassé, étant par exemple indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 2 au 23 juin 1941, sortant avec le Provence pour remise en condition mais également pour la revue navale du 14 juillet 1941 en rade des Vignettes.

Le Provence étant indisponible suite à une avarie du 21 mars au 12 avril 1942, les torpilleurs d’escadre Casque et Mameluk  sortent seuls pour entrainement, effectuant une école à feux du 22 mars au 10 avril, date à laquelle les deux navires rentrent à Toulon.

Du 13 au 16 avril, Le Casque et le Mameluk participent aux essais du cuirassé Provence puis enchainent par la remise en condition opérationnelle du 18 avril au 4 mai, , le cuirassé et les deux torpilleurs faisant escale à Menton du 5 au 8 mai et à Calvi du 9 au 14 mai, rentrant le lendemain à Toulon.

Les deux torpilleurs d’escadre et leur protégé sont indisponibles pour entretien (avec une modernisation de la DCA) et permissions de l’équipage du 13 juin au 4 juillet, sortant pour essais du 5 au 8 juillet puis pour remise en condition du 9 au 25 juillet, les trois navires faisant escale à Marseille du 26 au 30 juillet avant de rentrer le lendemain à Toulon.

Le 12 septembre 1942, la 5ème DL est dissoute, le cuirassé Provence devant rallier Brest pour être reconstruit et transformé en escorteur de porte-avions. Le vénérable cuirassé quitte Toulon le 13 septembre en compagnie de ses deux torpilleurs d’escorte, les trois navires faisant escale à Casablanca du 17 au 20 septembre avant de rallier Brest le 24 septembre 1942.

Alors que Le Provence est en plein travaux, le Casque et le Mameluk sortent pour entrainement du 1er au 28 octobre puis à nouveau du 5 novembre au 7 décembre, les deux torpilleurs faisant escale à Quimper du 8 au 12 décembre avant de rallier Brest le lendemain  et de rester au port jusqu’à la fin de l’année civile.

Alors que le Mameluk est à Cherbourg pour subir son premier grand carénage, le Casque sort pour entrainement à partir du 7 janvier, effectuant une école à feux du 7 au 17 janvier, faisant escale à Lorient du 18 au 21 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 22 au 30 janvier, une escale à Saint-Nazaire du 31 janvier au 3 février avant de rallier Brest le lendemain.

Le 7 février 1943, le Casque quitte Brest pour rallier Cherbourg le lendemain 8 février. Il débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué au bassin du 9 février au 15 mars 1943 pour remise en état complète et modernisation de l’électronique.

Armé pour essais le 2 avril 1943, le Casque sort pour essais du 3 au 7 avril et pour remise en condition du 9 au 24 avril à chaque fois en compagnie du Mameluk, les deux torpilleurs d’escadre font escale au Havre du 25 au 28 avril, à Rouen du 29 avril au 2 mai, à Dunkerque du 4 au 8 mai, à Cherbourg du 9 au 12 mai avant de rallier à Brest le 13 mai 1943.

Le 21 mai 1943, les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque quittent Brest pour entrainement jusqu’au 24 juin 1943, date à laquelle les deux torpilleurs d’escadre rentrent à Brest.

Le Casque sort pour une école à feux du 2 au 9 juillet, faisant escale à La Pallice du 10 au 13 juillet avant de rallier Brest le lendemain.

Il est ensuite indisponible du 16 juillet au 6 août, sortant pour essais (7 au 10 août) et pour remise en condition (12 au 27 août) du Casque, les deux torpilleurs faisant escale à Nantes du 28 au 30 août avant de rentrer à Brest le lendemain.
Le 8 septembre 1943, les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque quittent Brest pour rallier dans la journée le port de Saint-Nazaire. Ils vont prendre en charge la protection du cuirassé Gascogne alors en achèvement.

Le Casque et le Mameluk sortent pour les essais constructeurs du cuirassés du 16 septembre au 4 octobre, le cuirassé et ses torpilleurs d’escadre ralliant Brest le 8 octobre dans la matinée, le cuirassé devant subir une longue phase de travaux jusqu’au 20 janvier 1944.

En attendant la disponibilité du cuirassé, les deux torpilleurs sortent pour entrainement du 15 octobre au 3 décembre 1943, rentrant à Brest le lendemain après avoir escale à Lorient et à Bordeaux. Les deux torpilleurs d’escadre sont à nouveau à la mer du 11 au 17 décembre rentrant à Brest le 22 après une escale à Saint-Malo.

Du 4 au 15 janvier 1944, Le Casque et Le Mameluk sortent pour entrainement, faisant ensuite escale à Lorient du 16 au 20 janvier avant de rallier Brest le lendemain.

Le Casque et le Mameluk participent ensuite aux essais officiels du Gascogne (25 janvier au 15 mars 1944), effectuant ensuite une école à feux du 22 au 30 mars, une escale à Lorient du 31 mars au 3 avril avant de rentrer le lendemain à Brest le 4 avril 1944.

Les deux torpilleurs d’escadre participent ensuite à une école à feux à Rufisque en compagnie du cuirassé, quittant Brest le 11 avril pour arriver à Dakar le 17 avril 1944, les trois navires profitant des installations ouest-africaines du 18 avril au 14 mai, les trois navires ralliant à Brest le 19 mai 1944.

Le Casque et le Mameluk sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 20 mai au 5 juin, participant aux essais du Gascogne du 7 au 13 juin avant de participer à la traversée de longue durée du 15 au 28 juin, rentrant à Brest le 1er juillet 1944.

Le 12 septembre 1944, les torpilleurs d’escadre Dague et Durandal (classe Intrépide) sont admis au service actif et prennent le relais du Mameluk et du Casque qui doivent encore attendre la disponibilité du Provence.

Le Casque et le Mameluk sortent pour entrainement du 16 septembre au 19 octobre avant de participer aux essais et à la remise en condition du cuirassé Provence du 27 octobre au 15 décembre 1944 au large de la Bretagne puis du 22 décembre 1944 au 12 janvier 1945, les trois navires rentrant à Brest le 17.

Le cuirassé Provence est officiellement remis en service le 20 janvier 1945, appareillant de Brest le 21 janvier en compagnie du Casque et du Mameluk pour rallier Toulon le 28 janvier 1945.

Le Mameluk et le Casque sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 15 juillet au 10 août 1945 (en même temps que le Provence et le Joffre), sortant également pour essais du 11 au 15 août, reprenant ensuite l’entrainement avec le cuirassé et le porte-avions.

Du 4 au 15 février 1946, une escadre soviétique est déployé à Toulon comme une réminiscence de la visite de l’escadre tsariste en 1893.

La France décide de rendre la pareille à l’URSS et pour offrir à l’Union Soviétique les plus beaux atours de la marine nationale, on se résout à un petit tour de passe-passe. C’est ainsi que les torpilleurs d’escadre Casque et Mameluk qui escortent habituellement le Provence vont protéger le cuirassé Alsace durant cette croisière diplomatique.
Du 5 au 15 mars, les deux torpilleurs d’escadre sortent avec le cuirassé Alsace pour entrainement à la défense aérienne à la mer, rentrant à Toulon le 16 mars.

Ils participent ensuite à la croisière en URSS, la petite escadre composée du cuirassé Alsace, croiseur lourd Saint Louis, des deux torpilleurs d’escadre, dessous marins La Réunion et Ile d’Oléron et du pétrolier-ravitailleur Liamone quittant Toulon le 20 mars, étant présent en URSS du 4 au 25 avril avant de rentrer à Toulon le 21 mai 1946 après des escales en Méditerranée orientale.

A peine le temps de souffler et les torpilleurs Casque et Mameluk accompagnent le cuirassé Provence et le porte-avions Joffre pour un cycle d’entrainement au large de Dakar et de Rufisque du 13 juin au 26 juillet 1946, rentrant à Toulon le 19 août 1946.

Alors que le Mameluk est immobilisé pour grand carénage, le Casque est indisponible pour permissions de l’équipage du 20 août au 5 septembre, sortant pour essais et entrainement du 7 au 20 septembre, faisant escale à La Ciotat du 21 au 24 septembre avant de rentrer à Toulon le lendemain 25 septembre.

Le Casque est ensuite en grand carénage, étant échoué dans le bassin Vauban n°9 du 26 septembre au 5 novembre 1946.

Armé pour essais le 11 novembre 1946, le Casque sort pour essais du 12 au 15 novembre puis pour remise en condition du 17 novembre au 1er décembre à chaque fois en compagnie du Mameluk, les deux torpilleurs d’escadre faisant escale à l’Ile-Rousse du 2 au 6 décembre avant de rentrer le lendemain  à Toulon.

Du 10 mars 1947 au 2 février 1948, le cuirassé Provence subit un grand carénage, laissant «orphelins» les deux torpilleurs d’escadre Casque et Mameluk vont néanmoins continuer l’entrainement, un entrainement intensif; les deux navires sortant ainsi du 21 mars au 5 mai pour entrainement avant d’enchainer par une tournée de présence en Méditerranée orientale du 6 mai au 29 juin, rentrant à Toulon le 4 juillet.

Le Casque sort pour entrainement, effectuant une école à feux du 11 au 20 juillet, rentrant à Toulon le lendemain 21 juillet. Il est ensuite indisponible du 27 juillet au 17 août, sortant pour essais du 18 au 21 août puis pour remise en condition du 23 août au 6 septembre, à chaque fois en compagnie du Mameluk. Le Casque et le Mameluk sortent pour un nouvel entrainement du 15 septembre 1947 au 21 novembre, date de leur retour à Toulon.

Le Casque et le Mameluk sont indisponibles pour entretien à flot du 22 novembre au 7 décembre 1947, sortant pour essais du 8 au 11 décembre puis pour remise en condition du 13 au 27 décembre, date à laquelle les deux torpilleurs rentrent à Toulon.

Les torpilleurs d’escadre Casque et Mameluk sortent pour les essais du Provence du 10 au 15 janvier 1948 puis pour sa remise en condition du 18 au 24 janvier et du 26 janvier au 2 février. Ils participent ensuite à une école à feux à Rufisque du 18 au 28 février 1948, rentrant à Toulon le 8 mars 1948.

Comme le Provence, les torpilleurs d’escadre Casque et Mameluk sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 20 mai au 12 juin, sortant pour essais et entrainement du 23 au 28 mai et du 2 au 8 juin 1948.

Quand la seconde guerre mondiale éclate le 5 septembre 1948, les torpilleurs Casque et Mameluk sont à Toulon en compagnie du cuirassé Provence.

11-Torpilleurs d’escadre (31)

Le  Mameluk

Le torpilleur d'escadre Mameluk

Le torpilleur d’escadre Mameluk

-Le Mameluk est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) sis à Nantes le 1er mars 1937 et lancé le 18 février 1939 avant de subir une période d’achèvement à flot jusqu’au 24 mai 1940 quand il quitte Nantes pour Lorient, son port d’armement où il retrouve son compère Casque.

Le torpilleur d’escadre Mameluk est officiellement admis au service actif le 7 décembre 1940.

Le 9 décembre 1940, le Mameluk et le Casque quitte Lorient pour rallier leur port d’affectation en l’occurence Toulon. Ils font escale à Casablanca du 13 au 16 décembre avant de rallier Toulon le 19 décembre 1940.
Intégré au groupement de ligne de la 2ème Escadre, ils vont assurer la protection antisurface, antiaérienne et anti-sous-marine du cuirassé Provence, l’un des deux navires formant la 5ème DL avec son sister-ship Lorraine.

Les torpilleurs Mameluk et Casque sortent pour la première fois avec leur protégé du 26 décembre 1940 au 2 janvier 1941, une sortie d’entrainement de base qui est suivie d’une escale à La Ciotat du 3 au 7 janvier, les trois navires rentrant le lendemain 8 janvier 1941 à Toulon.

Les deux torpilleurs d’escadre vont donc suivre comme leur ombre le cuirassé, étant par exemple indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 2 au 23 juin 1941, sortant avec le Provence pour remise en condition mais également pour la revue navale du 14 juillet 1941 en rade des Vignettes.

Le Provence étant indisponible suite à une avarie du 21 mars au 12 avril 1942, les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque sortent seuls pour entrainement, effectuant une école à feux du 22 au 30 mars puis après une escale à Sète du  31 mars au 3 avril un entrainement à la défense aérienne du 4 au 10 avril, rentrant en fin de journée à Toulon.

Réparé, le vénérable cuirassé sort pour essais du 13 au 16 avril puis pour remise en condition du 18 avril au 4 mai, à chaque fois en compagnie de ses garde du corps, le cuirassé et les deux torpilleurs faisant escale à Menton du 5 au 8 mai et à Calvi du 9 au 14 mai, rentrant le lendemain  à Toulon.

Le Mameluk, le Casque et le cuirassé Provence sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 13 juin au 4 juillet, sortant pour essais du 5 au 8 juillet puis pour remise en condition du 9 au 25 juillet, les trois navires faisant escale à Marseille du 26 au 30 juillet avant de rentrer le lendemain 31 juillet 1942 à Toulon.

A noter que durant cette indisponibilité estivale, les deux torpilleurs voient leur DCA modernisée avec six canons de 37mm Schneider modèle 1941 en trois affûts doubles et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 en affûts simples.

Le 12 septembre 1942, la 5ème DL est dissoute, le cuirassé Provence devant rallier Brest pour être reconstruit et transformé en escorteur de porte-avions. Le vénérable cuirassé quitte Toulon le 13 septembre en compagnie de ses deux torpilleurs d’escorte, les trois navires faisant escale à Casablanca du 17 au 20 septembre avant de rallier Brest le 24 septembre 1942.

Alors que Le Provence est en plein travaux, le Mameluk et le Casque sortent pour entrainement le 1er octobre, effectuant une école à feux du 1er au 8 octobre, faisant escale à Cherbourg du 9 au 12 octobre, au Havre du 13 au 17 octobre avant d’effectuer un entrainement à la défense aérienne à la mer du 18 au 27 octobre, les deux torpilleurs rentrant à Brest le lendemain.

Le Mameluk et le Casque sortent à nouveau pour entrainement à partir du 5 novembre, date de leur départ de Brest. Ils effectuent une école à feu en mer d’Iroise du 5 au 10 novembre, avant de faire escale à Lorient du 11 au 15 novembre puis d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 16 au 23 novembre, une escale à Saint-Nazaire du 24 au 27 novembre et un entrainement à la défense aérienne à la mer du 28 novembre au 7 décembre, les deux torpilleurs faisant escale à Quimper du 8 au 12 décembre avant de rallier Brest le lendemain  et de rester au port jusqu’à la fin de l’année civile.

Le 2 janvier 1943, le Mameluk quitte Brest pour Cherbourg où il va subir son premier grand carénage dans cet Arsenal plus habitué à caréner des sous-marins que des navires de surface. Il est mis au sec le 4 janvier et va y rester jusqu’au 8 février 1943.
Remplacé au bassin par son sister-ship Le Casque, Le Mameluk subit des travaux complémentaires à quai du 9 au 24 février, étant armé pour essais le 25 février, sortant en mer du 26 février au 1er mars puis pour remise en condition du 3 au 18 mars, date à laquelle il rallie Brest.

Après une école à feux du 23 au 30 mars, le Mameluk se ravitaille à Brest puis rallie Cherbourg le 2 avril pour participer aux essais et à la remise en condition du Casque.

Le Mameluk sort pour les essais du Casque du 3 au 7 avril puis pour sa remise en condition du 9 au 24 avril, les deux torpilleurs d’escadre font escale au Havre du 25 au 28 avril, à Rouen du 29 avril au 2 mai, à Dunkerque du 4 au 8 mai, à Cherbourg du 9 au 12 mai avant de rallier à Brest le 13 mai 1943.

Le 21 mai 1943, les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque quittent Brest pour entrainement, effectuant une école à feux du 21 au 27 mai, une escale à Lorient du 28 mai au 2 juin avant un entrainement au combat antisurface du 3 au 10 juin, une escale à La Pallice du 11 au 15 juin avant un entrainement à la défense aérienne à la mer du 16 au 23 juin, rentrant le lendemain à Brest.

Le Mameluk est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 25 juin au 15 juillet, sortant pour essais du 16 au 18 juillet puis pour remise en condition du 20 juillet au 4 août. Il participe ensuite aux essais (7 au 10 août) et à la remise en condition (12 au 27 août) du Casque, les deux torpilleurs faisant escale à Nantes du 28 au 30 août avant de rentrer à Brest le lendemain 31 août 1943.

Le 8 septembre 1943, les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque quittent Brest pour rallier dans la journée le port de Saint-Nazaire.

Ils vont prendre en charge la protection du cuirassé Gascogne alors en achèvement. A terme, la protection de cet unique cuirassé doit être assuré par les Durandal et Dague mais la mise en service de ces derniers n’est pas prévu avant au moins un an………. .

Le Mameluk et le Casque sortent pour les essais constructeurs du cuirassé du 16 septembre au 4 octobre, le cuirassé et ses torpilleurs d’escadre ralliant Brest le 8 octobre dans la matinée, le cuirassé devant subir une longue phase de travaux jusqu’au 20 janvier 1944.

En attendant la disponibilité du cuirassé, les deux torpilleurs sortent pour entrainement à partir du 15 octobre 1943.

Après une école à feux du 15 au 22 octobre, les deux torpilleurs font escale à Lorient du 23 au 27 octobre puis enchainent par un entrainement au combat antisurface du 28 octobre au 5 novembre, une escale à Bordeaux du 6 au 12 novembre, un entrainement à la défense aérienne à la mer du 13 au 20 novembre, une escale à Lorient du 21 au 25 novembre avant un entrainement ASM du 26 novembre au 3 décembre 1943 contre les sous-marins Argo et Henri Poincaré, les deux torpilleurs rentrant à Brest le lendemain.

Le Mameluk et le Casque sortent à nouveau en mer pour une école à feu du 11 au 17 décembre, faisant escale à Saint-Malo du 18 au 21 décembre avant de rentrer à Brest le lendemain 22 décembre 1943.

Du 4 au 15 janvier 1944, le Mameluk et le Casque sortent pour entrainement, faisant ensuite escale à Lorient du 16 au 20 janvier avant de rallier Brest le 21 janvier 1944.

Le Mameluk et le Casque participent ensuite aux essais officiels du Gascogne (25 janvier au 15 mars 1944), effectuant ensuite une école à feux du 22 au 30 mars, une escale à Lorient du 31 mars au 3 avril avant de rentrer le lendemain à Brest.

Les deux torpilleurs d’escadre participent ensuite à une école à feux à Rufisque en compagnie du cuirassé, quittant Brest le 11 avril pour arriver à Dakar le 17 avril 1944, les trois navires profitant des installations ouest-africaines du 18 avril au 14 mai, les trois navires ralliant à Brest le 19 mai 1944.

Le Mameluk et le Casque sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 20 mai au 5 juin, participant aux essais du Gascogne du 7 au 13 juin avant de participer à la traversée de longue durée du 15 au 28 juin, rentrant à Brest le 1er juillet 1944.

Le 12 septembre 1944, les torpilleurs d’escadre Dague et Durandal (classe Intrepide) sont admis au service actif et prennent le relais du Mameluk et du Casque qui doivent encore attendre la disponibilité du Provence.

Le Mameluk et le Casque sortent pour entrainement à partir du 16 septembre, effectuant une école à feux du 16 au 23 septembre, faisant escale à Royan du 24 au 27 septembre avant un entrainement à la défense aérienne à la mer du 28 septembre au 4 octobre, une escale à Lorient du 5 au 10 octobre avant un entrainement au combat antisurface du 11 au 18 octobre, rentrant à Brest le lendemain.

Le 20 octobre 1944, le cuirassé Provence métamorphosé est remise à flot. Le Mameluk et le Casque participent aux essais et à la mise en condition du cuirassé du 27 octobre au 15 décembre 1944, les trois navires quittant Brest pour Rufisque le 17 décembre, le cuirassé et les deux torpilleurs effectuant une école à feux du 22 décembre 1944 au 12 janvier 1945, rentrant à Brest le 17 janvier 1945.

Le cuirassé Provence est officiellement remis en service le 20 janvier 1945, le cuirassé appareillant de Brest le lendemain en compagnie du Mameluk et du Casque pour rallier Toulon le 28 janvier 1945.

Le Mameluk et le Casque sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 15 juillet au 10 août 1945 (en même temps que le Provence et le Joffre), sortant également pour essais du 11 au 15 août, reprenant ensuite l’entrainement avec le cuirassé et le porte-avions.

A sa mise en service le 7 avril 1945, le cuirassé Alsace était protégé par les torpilleurs Basque et Forbin de classe L’Adroit, des torpilleurs anciens qui doivent être remplacés par les modernes Mousquet et Bombardier dont la mise en service doit avoir lieu respectivement en mars et en juin 1946.

Du 4 au 15 février 1946, une escadre soviétique est déployé à Toulon comme une réminiscence de la visite de l’escadre tsariste en 1893. La France décide de rendre la pareille à l’URSS et pour offrir à l’Union Soviétique les plus beaux atours de la marine nationale, on se résout à un petit tour de passe-passe.

C’est ainsi que les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque qui escortent habituellement le Provence vont un temps protéger le cuirassé Alsace.

Du 5 au 15 mars, les deux torpilleurs d’escadre sortent avec le cuirassé pour entrainement à la défense aérienne à la mer, rentrant à Toulon le 16 mars.

Ils participent ensuite à la croisière en URSS, la petite escadre (cuirassé Alsace, croiseur lourd Saint Louis, deux sous marins et pétrolier-ravitailleur Liamone) quittant Toulon le 20 mars, étant présent en URSS du 4 au 25 avril avant de rentrer à Toulon le 21 mai 1946 après des escales en Méditerranée orientale.

A peine le temps de souffler et les torpilleurs Mameluk et Casque accompagnent le cuirassé Provence et le porte-avions Joffre pour un cycle d’entrainement au large de Dakar et de Rufisque du 13 juin au 26 juillet 1946, rentrant à Toulon le 19 août 1946.

Les deux torpilleurs d’escadre vont alors subir à tour de rôle un grand carénage à Toulon. Le Mameluk est ainsi échoué dans le bassin Vauban n°9 du 20 août au 25 septembre 1946 pour une remise en état complète, une modernisation de l’électronique et une amélioration de la DCA avec la modification des tourelles de 130mm pour tirer contre avion et l’augmentation de la DCA composée désormais de dix canons de 37mm Schneider modèle 1941 en cinq affûts doubles modèle 1943.

Armé pour essais le 1er octobre 1946, il sort pour essais du 2 au 5 octobre et pour remise en condition du 7 au 21 octobre 1946.

Rentré à Toulon le 22 octobre 1946, le Mameluk reprend la mer pour une école à feux du 26 octobre au 2 novembre, faisant escale à Marseille du 3 au 7 novembre, rentrant à Toulon le lendemain.

Il participe ensuite aux essais (12 au 15 novembre) et à la remise en condition (17 novembre au 1er décembre) du Casque, les deux torpilleurs d’escadre faisant escale à l’Ile-Rousse du 2 au 6 décembre avant de rentrer le lendemain 7 décembre à Toulon.

Du 10 mars 1947 au 2 février 1948, le cuirassé Provence subit un grand carénage, laissant «orphelins» les deux torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque vont néanmoins continuer l’entrainement, un entrainement intensif.

Le 21 mars 1947, les deux torpilleurs d’escadre quittent Toulon pour ce qu’on pourrait appeler un «entrainement de division». Après une école à feux du 21 au 29 mars, les deux torpilleurs font escale à Tanger du 30 mars au 2 avril, enchainant ensuite par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 3 au 12 avril.

Après un ravitaillement à Mers-El-Kébir le 13 avril, les deux torpilleurs effectuent un entrainement au combat antisurface du 14 au 21 avril avant une escale à Tunis du 22 au 25 avril et un entrainement ASM contre le sous-marin Frimaire  du 26 avril au 5 mai.

Les deux torpilleurs effectuent dans la foulée une tournée en Méditerranée orientale. Quittant Bizerte le 6 mai, les deux torpilleurs font escale à Héraklion du 8 au 11 mai, au Pirée du 12 au 15 mai, à Thessalonique du 16 au 19 mai, à Istanbul du 20 au 23 mai, à Izmir du 24 au 27 mai, à Antalya du 28 mai au 1er juin, à Lattaquié du 3 au 7 juin, à Beyrouth du 8 au 12 juin, à Haïfa du 14 au 17 juin, à Alexandrie du 19 au 22 juin, à Tunis du 26 au 29 juin avant de rallier Toulon le 4 juillet 1947.

Le Mameluk est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 5 au 26 juillet 1947, sortant pour essais du 27 au 30 juillet puis pour remise en condition du 1er au 15 août. Il participe ensuite aux essais (18 au 21 août) et à la remise en condition (23 août au 6 septembre) du Casque.

Le Mameluk et le Casque sortent pour un nouvel entrainement à partir du 15 septembre 1947 quand ils commencent une école à feux qui s’étend du 15 au 22 septembre avant une escale à Nice du 23 au 27 septembre, escale suivie par un entrainement au combat antisurface du 28 septembre au 3 octobre et d’une escale à Bastia du 4 au 10 octobre.

Reprenant la mer, les deux torpilleurs d’escadre effectuent un entrainement de défense aérienne à la mer du 11 au 18 octobre avant une escale à Sète du 19 au 24 octobre,  un entrainement anti-sous-marin contre le sous-marin Le Tonnant du 25 octobre au 2 novembre, un ravitaillement à Toulon le 3 novembre avant un exercice de synthèse du 4 au 14 novembre, les deux torpilleurs rentrant à Toulon le 21 novembre après une escale à Marseille du 15 au 20 novembre.

Le Mameluk et le Casque sont indisponibles pour entretien à flot du 22 novembre au 7 décembre 1947, sortant pour essais du 8 au 11 décembre puis pour remise en condition du 13 au 27 décembre, date à laquelle les deux torpilleurs rentrent à Toulon.

Le Mameluk et le Casque sortent pour les essais du Provence du 10 au 15 janvier 1948 puis pour sa remise en condition du 18 au 24 janvier et du 26 janvier au 2 février. Ils participent ensuite à une école à feux à Rufisque du 18 au 28 février 1948, rentrant à Toulon le 8 mars 1948.

Comme le Provence, les torpilleurs d’escadre Mameluk et Casque sont indisponibles pour entretien et permissions de l’équipage du 20 mai au 12 juin, sortant pour essais et entrainement du 23 au 28 mai et du 2 au 8 juin 1948.

Quand la seconde guerre mondiale éclate le 5 septembre 1948, les torpilleurs Mameluk et Casque sont à Toulon en compagnie du cuirassé Provence.