Le Conflit (188) Balkans (22)

Après un temps d’hésitation, les troupes germano-italo-bulgares vont être regroupées sous un commandement unique celui du Heeresgruppe E (Groupe d’Armées E) avec les italiens déployés à l’ouest, les allemands au centre et les bulgares à l’est.

-20ème DI (ITA) et 18ème DI (ITA)

-Les autres divisions sont repliés en Albanie pour défendre l’ancien royaume du roi Zog 1er voir pour rallier d’autres fronts : 15ème DI, 1ère Division Alpine, 3ème Division de Cavalerie et 49ème DI.

-Groupement de bataillons de chars : deux bataillons de chars équipés de M-15/42

-Réserve d’Armée : Division Blindée «Littorio» et 2ème Division de Cavalerie «Emanuele Filiberto Testa di Ferro»

-Fin 1950, deux divisions de sécurité sont mises sur pied pour protéger les arrières du dispositif et soulager les unités de première ligne. Ce sont les 154ème DI «Murge» et 155ème DI «Emilio».

NdA déployé en Thessalie

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers (qui doivent à terme être remplacés par des canons d’assaut)

-23ème DI «Ferrara»

-28ème DI «Aosta»

NdA déployé sur la rive nord du Golfe de Patras

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers (qui doivent à terme être remplacés par des canons d’assaut)

-29ème DI «Piemonte»

-30ème DI «Sabaudo»

NdA déployé sur la rive nord du Golfe de Corinthe

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers (qui doivent à terme être remplacés par des canons d’assaut)

-48ème DI «Bari»

-47ème DI «Taro»

NdA occupe le centre de la Grèce avec des éléments détachés sur l’île d’Eubée et dans les Cyclades

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-5.Leichte Division

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

NdA le 30.AK est transféré en Pologne pour participer à l’opération BARBAROSSA avec les 14.ID et 25.ID

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.FallschirmjägerDivision (utilisée comme division d’infanterie classique)

-31.InfanterieDivision (31.ID)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72.InfanterieDivision (72.ID)

-77.InfanterieDivision (77.ID)

La Bulgarie si elle ne participe à la conquête de la Yougoslavie va rapidement déployer des divisions en Macédoine, région qu’elle considère comme une région à intégrer la Grande Bulgarie. Ces unités forment la 4ème Armée qui comprend les unités suivantes :

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’Armée : 1ère Division de Cavalerie, 1ère Brigade blindée, une brigade d’artillerie lourde

-5ème Division d’Infanterie

-6ème Divsion d’Infanterie

-11ème Division d’Infanterie

-1ère Brigade de Chasseurs (opérations de lutte anti-guerilla)

En attendant de créer une 5ème Armée (été 1951), la Bulgarie va déployer des divisions dans le nord de la Grèce notamment la région de Thessalonique que Sofia espère annexer à terme :

-Un Etat-Major de Défense

-Unités d’appui et de soutien

-Des unités de recrutement local pour des missions de surveillance et de défense statique

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-2ème Division de Cavalerie

*
**

Des unités aériennes sont naturellement déployées pour couvrir les troupes italo-germano-bulgares et comme pour les unités terrestres, certaines unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance vont rallier d’autres fronts notamment la frontière russe. C’est un euphémisme de dire que ce retaillage est loin de faire l’unanimité.

Pour protéger l’Albanie et la partie de la Grèce occupée, la Regia Aeronautica va maintenir des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance. Ces unités sont soient issues du Comando Aero Albania (Commandement Aérien Albanie) ou venues d’Italie vont opérer de manière prolongée en Grèce.

La 7ème Division mixte (Comando Aero Albania) voit ses moyens se réduire avec un groupe de chasse (Macchi C-202), un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I et un groupe indépendant de reconnaissance volant sur Reggiane Re-2003.

Un Comando Aero Greccia est activé le 30 mars 1950 et installé à Larissa pour prendre sous son aile les unités déployées de manière pérenne en Grèce mais aussi les unités déployées de manière temporaire.

Cela nous donne à l’été 1950, le panorama suivant :

-18ème division mixte : un groupe de chasse volant sur Reggiane Re-2002, deux groupes de CANSA FC-20 et un groupe de reconnaissance de création nouvelle volant sur Reggiane Re-2003.

-19ème division mixte : un groupe de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-79, un groupe volant sur Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I, deux groupes de chasse volant sur Macchi C-202 (dont un de création nouvelle) et un groupe mixte de reconnaissance (Reggiane Re-2003 et Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II)

-20ème division aérienne spéciale : un groupe de chasse volant sur Reggiane Re-2001, un groupe de lutte anti-guerilla volant sur Reggiane Re-2003 et un groupe d’attaque légère volant sur Caproni Ca-313

Suite à la fin de la Campagne de Grèce, le dispositif allemand est réorganisé. Si le XVII.Fliegerkorps reste en Yougoslavie, le XVIII.Fliegerkorps est activé le 4 avril 1950 pour prendre sous son contrôle les unités déployées en Grèce.

Pour rappel le 17ème Corps Aérien comprenait les moyens suivants au début de l’opération MARITSA :

-Un Etat-Major implanté à Graz

-Unités de chasse :

-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109F)

-Jagdgeschwader 28 : quatre gruppen volant tous sur Messerschmitt Me-109F

-Jagdgeschwader 29 : quatre gruppen volant tous sur Focke-Wulf Fw-190D

-III./ZG-3 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-210B

-III./ZG-76 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-110G

-Unités de bombardement et d’attaque

-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D

-KampfGeschawader 44 : trois gruppen volant sur Ju-188 (quelques Ju-88 sont encore là mais ne sont pas censés mener des opérations de combat)

-III. & IV./StkpG-77 : deux gruppen de bombardement en piqué volant sur Junkers Ju-87R

-Unités de reconnaissance

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen de Dornier Do-217P pour la reconnaissance tactique et stratégique. Des Fieseler Fi-156 intègrent temporairement l’unité.

A l’été 1950 le dispositif aérien balkanique de la Luftwaffe affiche le visage suivant :

XVII.Fliegerkorps

-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109F en cours de remplacement par des Me-109M)

-I. et II./JG-28 (Messerschmitt Me-109F en cours de remplacement par des Me-109M)

-I./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-III./ZG-76 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-110G

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-I./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-IV./StkpG-77 : Junkers Ju-87R en attendant des Ju-187

XVIII.Fliegerkorps

-III et IV/JG-28 (Messerschmitt Me-109F en cours de remplacement par des Me-109M)

-II et III./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

Nda le IV./JG-29 est transféré sur le futur front russe

-III./ZG-3 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-210B

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-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D

-II. et III./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-III./StkpG-77 : deux gruppen de bombardement en piqué volant sur Junkers Ju-87R

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen de Dornier Do-217P pour la reconnaissance tactique et stratégique. Des Fieseler Fi-156 intègrent temporairement l’unité.

Pour couvrir le dispositif terrestre déployé en Grèce, les troupes aériennes royales bulgares dépendent du 4.Orlyak (quatrième escadre) qui comprend les éléments suivants :

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Avia B.71)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

-Un yato de Fiat RS.16 de surveillance maritime

Le 4.Orlyak peut aussi bénéficier de la Réserve Stratégique qui comprend les moyens suivants au début de la guerre :

-Six yatos de chasse : quatre de Messerschmitt Me-109K, un de Messerschmitt Me-109G et un dernier volant sur Messerschmitt Me-110.

-Quatre yatos de bombardement : un volant sur Avia B-71, trois volant sur Junkers Ju-88

-Deux yatos de reconnaissance (un volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un volant sur Fieseler Fi-156 Storch)

-Un yato de transportant volant sur Junkers Ju-52/3m

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En ce qui concerne les moyens navals déployés en mer Egée ils sont particulièrement réduits et se composent uniquement de moyens légers pour la patrouille, l’escorte et le dragage de mines. Ils sont bulgares mais aussi allemands, les italiens assurant la défense de la mer Ionienne.

On trouve également des batteries côtières et des champs de mines pour créer des corridors protégés.

La base principale est Thessalonique pour les bulgares et Le Pirée pour les allemands. Des installations sommaires dans un premier temps avant que des infrastructures plus durables et mieux protégées soient construites pour permettre à la «poussière navale» de l’Axe de durer.

Une Flottille Allemande de la mer Egée (Deutsche Ägäis-Flottille) est créée en septembre 1950 avec les navires suivants :

-Un navire de transport et de commandement, le Gothland

-Huit navires de transport côtier (Griechischer Küstentransport) immatriculés GkT-1 à 8

-Seize S-Boot (SG-1 à 16)

-Douze R-Boote (RG-1 à 12)

-Douze patrouilleurs auxiliaires (Hilfspatrouillenboot 1 à 12)

-Quatre mouilleurs de mines auxiliaires (Hilfsminenleger 1 à 4)

Des batteries côtières couvrent Le Pirée et certaines îles des Cyclades. Les canons sont souvent issus d’unités grecques capturées ou même de pièces d’artillerie terrestres capturées sous réserve de stocks suffisants de munitions.

Les champs de mines sont composés de mines allemandes, italiennes mais aussi de mines grecques capturées !

Les moyens navals bulgares sont regroupés sous l’autorité d’une «flottille spéciale» soit en version originale специална флотилия (spetsialna flotiliya) avec un assemblage baroque de navires militaires et de navires civils militarisés. Certains navires sont mêmes construits en Bulgarie, démontés puis remontés en Grèce !

On trouve ainsi quatre «torpilleurs» (Torpedonosets 1 à 4) _même si ils n’ont pas grande chose à voir par exemple avec nos Le Fier_, quatre escorteurs (Pridruzkiteli 5 à 8), huit patrouilleurs auxiliaires (Sponagatelni Patrulni Kateri SPK-1 à 8), six petits dragueurs de mines (Minochistachi M-1 à M-6) et une flottille de transport aux capacités limitées à du ravitaillement de garnisons sur les îles occupées par les bulgares (Lekotovarni Korabi LK-1 à 12).

Le Conflit (169) Balkans (3)

Quand débute la 49ème année du siècle, le second conflit mondial entre dans son cinquième mois soit deux de plus que la Guerre de Pologne neuf ans plus tôt.

Seule l’Europe est pour le moment concernée par les combats même si le reste du monde est touché par le conflit.

La Scandinavie est occupée par les allemands après le succès de l’opération WESERÜBUNG au Danemark et en Norvège. Ces deux pays sont immédiatement fortifiés et transformés en forteresses pour projeter de la puissance en Mer du Nord voir dans l’Atlantique.

En Méditerranée, la Sardaigne à été occupée par la France (opération SCIPION) et les marines franco-britanniques se montrent particulièrement agressives contre une Regia Marina qui hésite à relever le gant tant elle sait que son industrie ne pourrait remplacer les navires perdus.

L’année 1949 s’ouvre donc sur une sorte de match nul, victoire de l’Axe en Scandinavie et victoire alliée en Méditerranée en attendant de futures opérations (opération MERKUR en Méditerranée et opération FALL GELB sur le front ouest)

Cette armée est venue de Vénétie et doit foncer vers le sud pour s’emparer le plus vite possible de l’Istrie et de la Dalmatie quitte à priver les oustachis de tout accès à l’Adriatique.

quatre bataillons de chars moyens (deux de M-14/41 et deux de M-15/42)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-3ème Division d’Infanterie Alpine «Julia»

-5ème Division d’Infanterie «Cosseria»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-14ème DI «Isonzo»

-17ème DI «Pavia»

47ème DI «Taro» et 48ème Division d’Infanterie «Bari»

Ce Gruppi Armati de Albania regroupe deux armées, la 3ème Armée déjà présente en Albanie et la 8ème venue d’Italie à travers l’Adriatique non sans mal car l’aviation et les sous-marins alliés ont pu lancer plusieurs attaques, entrainant la perte de plusieurs navires de charge avec les fantassins embarqués, les fournitures et le ravitaillement. A cela s’ajoute l’impact sur la psychologie et le moral des survivants.

la 49ème DI «Parma» doit assurer la défense de l’Albanie et la Division Blindée «Littorio» doit exploiter la percée acquise par les unités des 3ème et 8ème Armée.

-Groupement de Bataillons de Chars : trois bataillons de chars (un de M-13/40, un de M-14/41 et un de M-15/42)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars équipés de M-15/42

-15ème DI «Bergamo» et 18ème DI «Messina»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars équipés de M-15/42

-20ème DI «Friuli» et 1ère Division d’Infanterie Alpine «Taurinense»

-Groupement de bataillons de chars : trois bataillons de chars (deux équipés de M-15/42 et un équipé de M-14/41)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers équipés de M-14/41

-23ème DI «Ferrara» et 28ème DI «Aosta»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers équipés de M-13/40

-29ème DI «Piemonte» et 30ème DI «Sabaudo»

*
**

Naturellement la Regia Aeronautica déploie des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance pour appuyer les troupes au sol.

Les unités destinées à l’appui et la protection de l’opération CAESAR sont d’abord fournies par le Comando Aero Albania ou Commandement Aérien Albanie qui comprend les éléments suivants (sachant que tous ne sont pas engagés dans l’opération puisqu’il faut également assurer la protection du territoire envahit et annexé en avril 1939) :

-7ème Division Mixte :

-Une escadre de bombardement et d’attaque au sol disposant d’un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I et deux groupes CANSA FC-20. Quand l’opération CAESAR sera déclenchée, un groupe de CANSA FC-20 sera conservé en Albanie pour faire face à toute éventualité.

-Une escadre de chasse disposant d’un groupe de Macchi C-202 et un groupe de Reggiane Re-2002

-Groupe Indépendant de Reconnaissance (GIR) : Reggiane Re-2003

Impossible donc de mener une opération digne de ce nom contre la Grèce avec ces moyens en dépit du fait que la menace aérienne grecque est limitée et qu’il est probable que nombre d’unités hellènes seront amenées à défendre Athènes et Thessalonique, la première parce que capitale, la seconde parce que port et ville industrielle grecque majeure.

Des renforts vont donc être fournis par les unités de la 4ème Région Aérienne dont l’état-major est implanté à Bari. Elle comprend les unités suivantes :

-12ème Division Mixte

-Une escadre de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-79

-Une escadre de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I

-Une escadre de chasse disposant de deux groupes de Macchi C-202 et un groupe de Reggiane Re-2001

-Groupe Indépendant de Bombardement (GIB) : Piaggio P-108B

-Groupe Indépendant de Reconnaissance (GIR) : Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

Sur toutes ces unités seule une partie passe en Albanie _les avions en vol, les échelons sols par bateau avec comme on dit de la perte en ligne liée aux avions et aux sous-marins ennemis_ en l’occurrence les éléments suivants :

-Deux groupes de Savoia-Marchetti SM-79

-Un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

-Un groupe de Macchi C-202 et un groupe de Reggianre Re-2001

-Le groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

A cela s’ajoute des moyens fournis par l’Aviazione Navale Operativa per la Regia Marina plus précisément les unités de la Divisione Egeo qui dispose de deux squadriglia, les 147. et 185. qui disposent d’hydravions CANT Z-511.

Eventuellement des unités de la Divisione Iono basée dans la région de Tarente même si la pression alliée dans la région rend cette possibilité peu évidente de prime abord.

Ces moyens sont relativement importants mais ne sont pas non plus écrasants ce qui rend les grecs optimistes dans la possibilité de disputer durablement le ciel national aux avions italiens.

—*-

Les unités engagées pour l’opération MARITSA sont essentiellement fournies par la 1ère Région Aérienne dont l’état-major est installé à Milan. Un état-major spécifique est installé à Venise pour coopérer au mieux avec la 2ème Armée.

Toutes les unités présentes en septembre 1948 ne sont pas engagées, la Regia Aeronautica devant également protéger le «triangle d’or» Milan-Turin-Gênes où se trouvent nombre d’industries stratégiques.

C’est ainsi que la 2ème division de chasse disposait de deux escadres à quatre groupes de Macchi C-205, une escadre à trois groupes de Macchi C-202 et un groupe de bimoteurs Savoia-Marchetti SM-91 soit douze groupes de chasse et un total de 232 chasseurs (160 Macchi C-205, 60 Macchi C-202 et 12 Savoia-Marchetti SM-91).

Sur ces 232 chasseurs, sur ces douze groupes sont engagés au dessus de la Yougoslavie quatre groupes de Macchi C-205 et deux groupes de Macchi C-202 soit un total de 120 chasseurs.

C’est ainsi que la 4ème division de bombardement disposait d’une escadre de trois groupes de Fiat BR-20 (54 exemplaires), d’une escadre de trois groupes de CANT Z-1017 (54 exemplaires) et d’une escadre de CANT Z-1018 (54 exemplaires) soit 162 bombardiers.

Initialement un groupe de Fiat BR-20 est engagé contre la Yougoslavie aux côtés d’un groupe de Z-1017 et d’un groupe de Z-1018, les autres groupes vont rester en «réserve stratégique» ou vont mener des raids sur la France avec des résultats décevants.

La 6ème division de bombardement comprend une escadre de trois groupes de Fiat BR-20 (54 exemplaires), une escadre de trois groupes de CANSA FC-20 (54 exemplaires) et une escadre de CANT Z-1018 Leone (54 exemplaires) soit un total de 162 bombardiers et d’avions d’assaut.

Un groupe de Fiat BR-20 mène des frappes «en profondeur» en Yougoslavie, un groupe de CANSA FC-20 va assurer l’appui des troupes au sol et un groupe de CANT Z-1018 Leone vont mener des missions d’interdiction pour géner la montée en ligne des renforts yougoslaves.

Le Groupe Indépendant de Reconnaissance disposant de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II va mener des missions de reconnaissance et d’observation au dessus de l’ancien Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Des unités de la 3ème Région Aérienne (Rome) sont également engagées notamment le groupe des Piaggio P-108B de la 5ème division de bombardement et un groupe de chasse lourde volant sur Savoia-Marchetti SM-91, un groupe issus de la 8ème division de chasse.

On trouve également une Brigata aerea de Cooperazione (Brigade Aérienne de Coopération) disposant de trois groupes de quatre escadrilles soit douze escadrilles (quatre volant sur Ro-37, deux volant sur Ca-313, deux volant sur Ca-311 et quatre volant sur Re-2003).

Des unités aéronavales sont également utilisées, des unités de l’Aviazione Navale Operativa per la Regia Marina.

On trouve tout d’abord le 2ème Groupe Aérien Embarqué du porte-avions Don Juan de Austria soit deux squadriglie de chasse (14 et 16) volant sur Reggiane Re-2005M, deux squadriglie de reconnaissance et de torpillage (17 et 19) volant sur Reggiane Re-2003B et un squadriglie de bombardement en piqué (21) volant sur Junkers Ju-87C.

On trouve également les hydravions embarqués sur les croiseurs et les cuirassés (Reggiane Re-2003C) et des hydravions et des bombardiers-torpilleurs de la Divisione Adriatico en l’occurence le 142 Squadriglia Ricognizione volant sur CANT Z-506 et le 41 Squadriglia Aerosiluranti volant sur CANT Z-1018 Leone.

*
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Pour assurer le succès de l’opération CAESAR, la Regia Marina va déployer des moyens importants pour déjà couvrir le passage des troupes de l’Italie péninsulaire à l’Albanie puis assurer la couverture du flanc occidental du dispositif contre une intervention soit de la marine grecque ou des marines alliées.

-Porte-avions Don Juan de Austria

-Cuirassés Giulio Cesare et Roma

-Croiseurs lourds Gorizia Bolzano Ragusa

-Croiseurs légers Muzzio Atendolo et Eugenio di Savoia

-Croiseur léger antiaérien Etna

-Croiseurs éclaireurs Giulio Germanico et Claudio Druso

Cacciatorpidiniere Castelfidardo Quintino Sella (escorte du Don Juan de Austria) Freccia Dardo (escorte du Giulio Cesare) Confienza Monzanbano (escorte du Roma) Artigliere Geniere (missions recherche et destruction)

-Sous-marins Acciaoio Ondino Corridoni

-Vedettes lance-torpilles de la 3a Flottiglia MAS

-Torpilleurs légers Angelo Barssini Enrico Cosenz et Nicola Fabrezi

-Navires de soutien : pétrolier Cocito transport d’eau/navire amphibie Garigliano Transport Cherso

-Mouilleur de mines Gallipoli

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La Regia Marina va déployer des forces non négligeables pour assurer la protection, l’appui et le soutien des forces envahissant la Yougoslavie. Elle craint moins la marine yougoslave qu’une intervention décidée des marines françaises et britanniques en Adriatique. Certains navires ont participé également à l’opération CAESAR.

-Porte-avions Don Juan de Austria

-Cuirassés Francesco Caracciolo Giulio Cesare et Impero

-Croiseurs lourds Gorizia Bolzano Napoli

-Croiseurs légers Muzzio Atendolo Emanuele Filiberto Duca d’Aosta et Eugenio di Savoia

-Croiseurs éclaireurs Scipione Africano et Attilio Regolo

-Des destroyers chargés principalement de la protection du porte-avions et des cuirassés contre les sous-marins, l’aviation et leurs homologues ennemis qu’ils soient yougoslaves, français ou britanniques.

On trouve au total dix cacciatorpidiniere. Si les Lampo et Baleno sont destinés à des missions «recherche et destruction», les autres assurent la protection des grandes unités déployées par la marine royale italienne en l’occurence les Freccia et Dardo (cuirassé Giulio Cesare), les Ascari et Lanciere (cuirassé Francesco Caracciolo), les Calafini et Francesco Crispi (cuirassé Impero), les Castelfidardo et Quintino Sella (porte-avions Don Juan de Austria).

-Des sous-marins sont également déployés, des sous-marins issus du 4° Grupo Sommergibili déployé à Tarente. Ces sous-marins doivent empêcher l’intervention des flottes franco-britanniques dans l’Adriatique, mener des missions de surveillance voir d’attaque contre la marine royale yougoslave.

Sont ainsi engagés les sous-marins Acciaoio, Argento, Reginaldo Giuliani, Brin, Bronzo, Ondino et Corridoni soit un total de huit sous-marins immédiatement déployés, d’autres «torpilleurs submersibles» se tenant prêts à prendre la mer pour remplacer ou renforcer leurs congénères.

-Des navires légers de combat sont également déployées pour protéger des navires de transport, des navires de soutien et lutter contre les vedettes lance-torpilles yougoslaves.

On trouve ainsi les torpilleurs Ariete et Stella Polare, les torpilleurs légers Impetuoso et Impavido

-Huit vedettes lance-torpilles venues de Tarente

-Des transports et des pétroliers qui vont suivre la progression des troupes au sol. On trouve le ravitailleur d’hydravions Giuseppe Miraglia, le pétrolier Isonzo, le ravitailleur de sous-marins Paccinotti et quatre cargos réquisitionnés aux côtés de deux transports de troupes.

Mitteleuropa Balkans (31) Hongrie (31)

Avions

Chasse et Chasse-bombardement

Fiat CR-32 Freccia

Fiat CR32

Comme toutes les armées de l’air, l’armée de l’air italienne à été marquée en profondeur par les leçons du premier conflit mondial.

En matière de chasse, la Regia Aeronautica continue d’avoir une vision romantique et chevaleresque du combat aérien où une poignée d’hommes courageux se battaient tels les chevaliers du Moyen-Age, une vision qui était parfaitement adaptée à la propagande fasciste.

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Italie (81) Regia Aeronautica (3)

Les avions de la Regia Aeronautica (1) : les chasseurs

Avant-propos

Quand éclate la guerre de Pologne en septembre 1939 la chasse italienne est encore largement composée de biplans, des Fiat CR-32 et des Fiat CR-42 autant dire des appareils totalement dépassés, surclassés par le Messerschmitt Me-109, le Hawker Hurricane ou encore le Supermarine Spitfire.

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Italie (80) Regia Aeronautica (2)

Organisation

Avant-propos

La Regia Aeronautica à la différence des armées de l’air françaises et britanniques _la première s’inspira de la seconde pour sa grande réforme de 1944_ à choisit une structure territoriale et non une structure spécialisée.

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