Le Conflit (145) Europe Occidentale (110)

Ordre de Bataille au moment de l’opération ECLIPSE

Situation des forces terrestres alliées au moment de l’opération ECLIPSE

21st Army Group

-Un Etat-major

-1st Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Réserve d’armée :

1st Infantry Division (1st ID) , 1st Armoured Division (UK) 44th «Home Counties» Division et 3rd Infantry Division

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-52nd Lowland Infantry Division

-4th Infantry Division (4th ID)

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment antiaérien

-2nd Armoured Division (UK)

-8th Independent Armoured Brigade

-10th Independent Armoured Brigade

2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

2nd Infantry Division (2nd ID)

-50th Northumberland Division

3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-6th Infantry Division (6th ID)

-48th «South Middland» Division

-1ère Armée Canadienne/1st Canadian Army

Etat-major de l’ACF implanté à Bruxelles

Au repos :

1st Canadian (Infantry) Division) et 2nd Canadian (Infantry) Division)

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisée (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-3rd Canadian (Infantry) Division

-2nd Canadian Armoured Division

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1st Canadian Armoured Division

-4th Canadian (Infantry) Division

-2nd Army [UK]

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-En réserve d’Armée :

51st Highland Division, 54th East Anglian Infantry Division et 38th (Welsh) Infantry Division

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Infantry Division

-42nd East Lancashire Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-46th «North Middland» Division

Groupe d’Armées Françaises du Rhin (GAF-R)

-Un Etat-major

-En Réserve de Groupe d’Armées :

2ème et 8ème Armée + Armée Belge Libre

-1ère Armée Française

-Un Etat-major

-Unités dépendant de la 1ère Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement d’Aviation de la 1ère Armée (GRAVIA-IA)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 1ère Armée (GAAC-IA)

-Groupement de Bataillons de Chars n°501 (GBCC-501)

-En Réserve d’Armée : 21ème Division d’Infanterie (21ème DI)

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-Un état-major

-601ème Régiment de Pionniers (601ème RP)

-1er GRCA

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 501 (EACA-501):

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-24ème Division d’Infanterie (24ème DI)

-18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA)

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (115ème RALT)

-Différentes unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 518 (EACA-518)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM)

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC)

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème RALT

-Element Aérien de Corps d’Armée 505 (EACA-505)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-En Réserve d’Armée : 2ème Division d’Infanterie (2ème DI), 2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC) et 67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (EACA-523)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Grandes Unités en Réserve d’Armée : 53ème Division d’Infanterie (53ème DI), 2ème Division Légère d’Infanterie Tchècoslovaque (2ème DLIT) et 8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)

-142ème RALT

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-Grandes Unités en Réserve d’Armée : 13ème DI, 40ème DI et 27ème DIAlp

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-1ère Division Légère d’Infanterie Tchécoslovaque (1ère DLIT)

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-54ème DI

-1er CCB

NdA : le 1er Corps de Cavalerie Blindé est placé dans la zone de responsabilité de la 1ère Armée pour exploiter une percée des corps d’armée d’infanterie.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952

-1ère Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-1er Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Lorraine 39L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur toujours pas disponible au moment de l’opération ECLIPSE.

-1er Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de Chasseurs de chars modèle 1951A.

-Un régiment de découverte (chars légers et automitrailleuses puissantes), le 7ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-305ème Régiment d’Artillerie Autoportée (305ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 25ème, 26ème (char moyen modèle 1943R/G-1R) et 42ème BCC lui équipé de chars moyens modèle 1949R (G-2R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 28ème, 37ème et 41ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 3ème, 5ème et 7ème BCP utilisant des VBI modèle 1950.

-9ème Bataillon du Génie

-3ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-3ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault VBCP-40 équipé d’un bitube de 25mm en tourelle ouverte.

-3ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : En dépit de leurs qualités, les Laffly W17TCC ont été remplacés en septembre 1952 par des chasseurs de chars modèle 1951B (châssis de Somua S-45 avec un canon de 90mm en superstructure)

-Un régiment de découverte, le 6ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-3ème Régiment d’Artillerie Autoportée (3ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians équipés de Somua S-45, le 4ème bataillon de cuirassiers, le 18ème bataillon de dragons et le 3ème bataillon de chasseurs à cheval, le premier est encore équipé de Somua S-45 mais les deux derniers ont été transformés sur chars moyens modèle 1949R.
-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 49ème, 50ème et 52ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 3ème, 14ème et 15ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-1er Bataillon du Génie

-5ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-5ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur qui n’est toujours pas là en mars 1953

-5ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A (châssis de Renault G1R avec un canon de 90mm en superstructure)

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-309ème Régiment d’Artillerie Autoportée (309ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 14ème, 27ème (char moyen modèle 1949R) et 57ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 8ème, 15ème et 56ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 6ème, 14ème et 17ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950

-10ème Bataillon du Génie

-2ème CCB

NdA : le 2ème Corps de Cavalerie Blindée est placé dans la zone de responsabilité de la 4ème Armée Française

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1952

-4ème Division Blindée

-Un Etat-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-4ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) disposant de trois batteries de Renault 40L à bitube de 25mm en attendant un véritable canon antiaérien automoteur

-4ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) disposant de trois groupes de chasseurs de chars modèle 1951A

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-322ème Régiment d’Artillerie Autoportée (322ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians : 19ème, 44ème (char moyen modèle 1949R) et 55ème BCC (char moyen modèle 1943R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 46ème, 47ème et 54ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Chasseurs Portés : 11ème, 12ème et 18ème BCP combattant sur des VBI modèle 1950

-12ème Bataillon du Génie

-6ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-6ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L disposant soit d’un bitube de 25mm ou d’un unique canon de 37mm.

-6ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 1er Régiment de Hussards : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-6ème Régiment d’Artillerie Autoportée (6ème RAAP ex-75ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 1er bataillon de chasseurs à cheval, le 8ème bataillon de chasseurs à cheval et le 8ème bataillon de dragons. Le premier est encore équipé de Somua S-45, les deux autres de chars moyens modèle 1949R

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : , 7ème, 17ème et 32ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 5ème, 7ème et 19ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-3ème Bataillon du Génie

-7ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-7ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm ou un canon unique de 37mm, à chaque fois sous un bouclier

-7ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 11ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-7ème Régiment d’Artillerie Autoportée (7ème RAAP ex-72ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, 6ème bataillon de dragons, 3ème et 4ème bataillon de hussards, le premier encore équipé de Somua S-45 alors que les deux autres combattent sur char moyen modèle 1949R

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 45ème, 51ème et 53ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 2ème, 8ème et 13ème BDP combattant sur VBI modèle 1950

-5ème Bataillon du Génie

-3ème CCB

NdA : Le 3ème Corps de Cavalerie Blindée (3ème CCB) est placé dans la zone de responsabilité de la 6ème Armée

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de G1R Au-155S (châssis de Renault G-1R et canon de 155L modèle 1945S)

-2ème Divisions Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-2ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Renault 40L avec un bitube de 25mm sous bouclier

-2ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951A.

-Un régiment de découverte, le 8ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-2ème Régiment d’Artillerie Autoportée (2ème RAAP ex-71ème RADLM) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 5ème bataillon de dragons disposant encore de Somua S-45, les 13ème bataillon de dragons et 29ème bataillon de dragons combattant eux sur chars moyens modèle 1949R.

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 1er, 11ème et 24ème BCC (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 1er, 6ème et 14ème bataillons de dragons portés combattant sur VBI modèle 1950

-2ème Bataillon du Génie

-8ème Division Blindée

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-8ème Bataillon Antiaérien Divisionnaire Blindé (BAADB) : Lorraine 39L avec un bitube de 25mm sous bouclier ou un unique canon de 37mm également protégé par un bouclier

-8ème Bataillon Divisionnaire Antichar Blindé (BDAC) : trois groupes équipés de chasseurs de chars modèle 1951B

-Un régiment de découverte, le 2ème Régiment de Cuirassiers : un escadron de commandement et de soutien, un escadron de chars légers AMX-44 et deux escadrons d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1950P.

-8ème Régiment d’Artillerie Autoportée (8ème RAAP) avec trois groupes de Renault R-40 Au-105B.

-Trois Bataillons de Chars de Combat médians, le 4ème bataillon de dragons (char moyen modèle 1949R), le 11ème bataillon de chasseurs à cheval (Somua S-45) et 2ème bataillon de hussards (char modèle 1949R)

-Trois Bataillons de Chars de Combat lourds : 5ème, 16ème et 34ème BCC (NdA ces numéros ont été libérés par la transformation des BCC des GBCC en bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut) (char lourd modèle 1944 ARL)

-Trois Bataillons de Dragons Portés : 9ème, 10ème et 12ème Bataillon de Dragons Portés combattant sur VBI modèle 1950.

-6ème Bataillon du Génie

Le Conflit (135) Europe Occidentale (100)

Après les relèves vues dans la partie précédente, cela nous donne le dispositif général suivant :

-Groupe d’Armées n°1 (GA n°1) :

-Armée Canadienne en France (ACF)

Le dispositif canadien faute de réserve ne change pas avec un corps blindé encadré par deux corps d’armée d’infanterie une façon de protéger les flancs d’une éventuelle percée lorsque les combats vont reprendre côté allié. Cela nous donne la situation suivante :

Etat-major de l’ACF implanté à Deauville

1st Canadian Army Corps/1er Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Canadienne (1st Canadian (Infantry) Division)

-3ème Division Canadienne (3rd Canadian (Infantry) Division)

3rd Canadian Army Corps/3ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-1ère Division Blindée Canadienne (1st Canadian Armoured Division)

-2ème Division Blindée Canadienne (2nd Canadian Armoured Division)

2nd Canadian Army Corps/2ème Corps d’Armée Canadien

-Un état-major

-Unités de soutien logistique

-Un bataillon de reconnaissance motorisé (chars légers et autos blindées)

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon de lance-roquettes multiples

-Un bataillon de pontonniers

-2ème Division Canadienne (2nd Canadian (Infantry) Division)

-4ème Division Canadienne (4th Canadian (Infantry) Division)

-Armée Belge Libre (ABL)

Après des mois d’attente, les belgo-néerlandais vont enfin être engagés en relève de la 1ère Armée Française qui à bien besoin de souffler. C’est ainsi que le 1er Corps d’Armée belge relève le 1er CA français, le 2ème Corps d’Armée belge va relever le 18ème CA alors que le corps d’armée néerlando-belge va relever le 17ème CA. Cela nous donne au final le panorama suivant :

-Un Etat-major

-Groupement des Volontaires Luxembourgeois (GVL)

-Groupement Antiaérien de Campagne fourni par les Pays-Bas

-1er Corps d’Armée Belge

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (Daimler Armoured Car et M-24 Chaffee)

-Un Régiment d’Artillerie Lourde (deux groupes de 105 et deux groupes de 155mm)

-1ère Division d’Infanterie (Belge)

-2ème Division d’Infanterie (Belge)

-2ème Corps d’Armée Belge

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (Daimler Armoured Car et M-24 Chaffee)

-Un Régiment d’Artillerie Lourde (deux groupes de 105 belges et deux groupes de 155mm néerlandais)

-3ème Division d’Infanterie (belge)

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Corps d’Armée Néerlando-Belge (CA-NLBE)

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (Daimler Armoured Car néerlandaises et M-24 Chaffee belges)

-Un Régiment d’Artillerie Lourde (155mm M1A1 servis par des néerlandais)

-1ère Division d’Infanterie (NL)

-4ème Division d’Infanterie (Belge)

-1ère Division Blindée Néerlandaise/Division Blindée «Princesse Irène»

-2ème Armée britannique

La 2nd Army (UK) relève la 1st Army (UK) mais récupère le 1st British Armoured Corps (1st BAC) qui n’à pas d’équivalent au sein de la 2ème Armée britannique. Cela nous donne le panorama suivant :

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment d’artillerie antiaérienne

-Un régiment d’artillerie antichar

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un régiment équipé de canons de 5.5 pouces)

-51st Highland Division

-58th Northumbrian Division

-49th (West Ridding) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment d’artillerie antiaérienne

-Un régiment d’artillerie antichar

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un régiment équipé de canons de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Division

-42nd East Lancashire

-54th East Anglian Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment d’artillerie antiaérienne

-Un régiment d’artillerie antichar

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un régiment équipé de canons de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division (5th ID)

-38th (Welsh) Division

-46th North Middland Division

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) :

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-67ème Division d’Infanterie (68ème DI)

Le Conflit (124) Europe Occidentale (89)

Aux côtés des canadiens et des français, les britanniques passent également La Seine avec leur 1st Army (UK). La 1st Infantry Division surnommée The French Division car basée à Lille depuis 1940 attaque la 9.ID mais tape dans le point dur du dispositif allemand. Résultat, la tête de pont est malingre et chétive.

Voilà pourquoi l’engagement de la 52nd Lowland Infantry Division prévu initialement à J+3 est avancé à J+1 et celui de la 4th Infantry Division à J+3 au lieu de J+5.

Néanmoins rien ne va se passer comme prévu avec des ptoblèmes météos, des ordres et contre-ordres. Bref un sacré bordel qui va provoquer son lot de pertes à mon sens évitable.

C’est ainsi que la 1ère division passe entièrement le fleuve seulement le 21 juin, la 4ème division le 23 et la 52ème le 26 juin 1951. Heureusement que les allemands n’avaient pas les moyens d’une offensive de grande style parce que nul doute qu’on aurait pu assister à une scénario périlleux pour les alliés : celui d’une tête de pont solide et indestructible _celle de la 1ère Armée Française_ entourée de zones où les allemands étaient loin d’avoir été vaincus.

La 44th «Home Counties» Division attaque dans le secteur de la 16.ID. Cette dernière est sérieusement bousculée par les britanniques qui engagent plus vite les renforts que dans le secteur de la 1ère division.

En revanche les britanniques reportent au lendemain 19 juin la mise en place des ponts estimant que la situation n’est ni assez sure ni assez stabilisée.

Dans la nuit du 18 au 19 juin, des escarmouches opposent tommies et huns, des patrouilles envoyées par l’un et l’autre camp se tombant dessus pour des combats aussi brefs que violents. Les britanniques en profitent pour élargir leur périmètre. En pleine nuit ils font passer de l’artillerie antichar et antiaérienne.

Le 19 juin les travaux destinés à mettre en place des ponts sont lancés mais la météo retarde la mise en place d’un modèle de pont de conception et de fabrication britannique. En théorie il est plus simple à mettre en place que les PMF et PFL mais en pratique le mauvais temps et quelques raids aériens de la Luftwaffe rendent la mise en place longue et pénible.

Résultat au soir du 19 juin à peine la moitié de la division est sur la rive nord. Le franchissement de la division s’achève le 20 juin au soir. La 50th Northumberland Division passe la Seine du 21 au 23 et la 2ème division d’infanterie du 24 au 27 juin 1951.

Comme en secteur français, les alliés élargissent peu à peu leur tête de pont, nettoie le secteur, réoccupant des positions allemandes pour préparer la phase d’exploitation qui tarde à venir.

La 59.ID est elle assaillie par la 48th «South Middland» Division mais la division allemande attend de pied ferme les Tommies. Les britanniques sont bousculés et même rejetés dans la Seine.

Le haut-commandement britannique prend la décision d’engager très vite la 3rd Infantry Division (UK) pour profiter de la situation incertaine.

C’est un succès et la tête de pont est considérée comme sécurisée le 19 juin à la tombée de la nuit. Il y à bien une ultime contre-attaque allemande dans la nuit du 19 au 20 juin mais il s’agit plus d’un baroud d’honneur qu’autre chose. Les trois divisions du 3ème Corps d’Armée britannique sont ainsi sur la rive nord de la Seine le 25 juin à la nuit tombée.

La couverture, l’éclairage et l’appui des troupes de la 1ère Armée Britannique est assurée par l’Advanced Air Strike Force (AASF).

Si le 18th Fighter Wing est gardé en réserve, le 17th FW est lui pleinement engagé pour obtenir une supériorité aérienne au dessus de l’AOR (Area of Responsability) de la 1st Army (UK). Si les Supermarine Spitfire mènent des missions d’interception et de supériorité aérienne, les De Havilland Hornet sont plus engagés dans des missions de chasse lourde lointaine voir de chasse-bombardement avec bombes et roquettes.

Cette dernière mission se fait en bonne intelligence avec le 9th Tactical Air Wing (9th TAW) qui est en théorie chargée de l’appui-feu au profit des troupes au sol. Disposant de quatre modèles différents d’avions (ce qui ne va pas sans poser des problèmes logistiques), le 9th TAW laisse ses Fury II et Hawker Typhoon mener des missions d’appui à la demande (nom de code Black Cab «Taxi noir») pendant que ses Beaufighter et ses Mosquito sont envoyés plus en profondeur pour des missions d’interdiction en liaison avec les Bristol Beaumont du 11st Medium Bomber Wing (11st MBW).

Les Bristol Beaumont, Martin 187 Baltimore et Vickers Wellington du 9th MBW étant eux engagés pour des missions au dessus de la Manche ce qui va poser des problèmes de coordination avec d’autres unités aériennes et provoquer des tirs amis.

Pour la reconnaissance, une Task Force à été mis sur pied en puisant dans les moyens fournis par les squadrons 2 et 59 équipés de Westland Lysander et le squadron 25 disposant de De Havilland Mosquito, les deux premiers assurant la coopération, la coordination air-sol et le réglage des tirs d’artillerie alors que le troisième mène des missions de reconnaissance dite opérative soit entre 50 et 200km en arrière du front.

Le transport est assuré par les Douglas C-47 Skytrain du squadron 255 qui vont mener des missions de ravitaillement rapide et des largages sur le front.

La 2ème Armée Française est elle aussi de la partie. Son objectif : les unités du 13.AK qui dépend de la 12.Armee.

La 3ème DIM attaque la première. Division du 5ème CA, elle est particulièrement motivée pour faire taire une blague ou plutôt une rumeur qui circule au sein des autres unités : elle est préservée des combats les plus durs car le général Villeneuve y avait servit comme colonel.

La 41.ID fait les frais de la mauvaise humeur des soldats de la division et ne représente très vite plus qu’une menace limitée mais pas résiduelle, quelques contre-attaques locales devant être durement châtiées.

Dans le milieu de l’après midi, les PFL et PMF sont lancés au travers de la Seine non sans que l’artillerie ou l’aviation allemande ne perturbent les travaux des pontonniers français.

L’introduction de la 7ème DINA est prévu à J+2 alors que la 23ème DI doit attendre le début de l’exploitation, le haut-commandement allié voulant éviter un engagement trop précoce pour éviter une thrombose logistique et opérationnelle.

Le franchissement de la 7ème Division Nord-Africaine commence ainsi le 21 juin 1951 et s’achève trois jours plus tard le 24. La 23ème DI est elle transbordée du 27 juin au 1er juillet 1951.

Si les français sont motivés à l’idée de libérer la Terre de France que dire des polonais qui doivent libérer un pays qui n’est pas le leur dans l’espoir de libérer leur propre terre natale. On sait malheureusement ce qu’il en advint……. .

Le 1er CA Polonais est lui engagé contre la 45.ID. C’est la 2ème DIP qui est ouvre le bal mais connait un succès moindre que la 3ème DIM, la tête de pont est tout juste sécurisée ce qui empêche certes son annihilation par les allemands mais empêche également la mise en place de ponts ce qui retarde l’engagement de la 3ème DIP.

Il faudra attendre le 22 juin pour que la 3ème Division d’Infanterie Polonaise puisse passer sur la rive nord de la Seine pour augmenter la tête de pont et nettoyer les quelques positions encore occupées par les allemands et qui représentaient davantage une nuisance qu’une menace.

La 7ème DIP qui dépend elle du 3ème CA polonais attaque dans le secteur de la 357.ID et connait un meilleur succès que son homologue. La tête de pont est sécurisée mais jugée encore trop limitée pour engager la 10ème DB avant deux ou trois jours.

Celle-ci franchit finalement le fleuve le 23 juin, étant on l’oublie trop souvent la première unité motomécanique alliée à passer La Seine. Pourquoi un tel oubli ? Probablement parce qu’elle doit tenir un secteur opérationnel et non s’enfoncer dans la profondeur du dispositif ennemi.

En revanche les unités du 2ème CA Polonais ne sont pas engagées au grand dam on l’imagine des unités qui espéraient en découdre avec le fridolin. Ce choix est encore aujourd’hui entouré de mystère.

Il faudra attendre le 25 juin 1951 pour que les polonais du 2ème CAPol franchissent le fleuve arrosant Paris, un franchissement qui ne sera aucunement géné par des allemands qui n’étaient plus en état de le faire.

Plus précisément la 1ère DGG passe le fleuve du 25 au 27 juin, la 2ème DGG du 28 juin au 1er juillet 1951.

La couverture, l’éclairage et l’appui-feu des unités de la 2ème Armée est assuré par des unités placées sous l’autorité temporaire du GRAVIA-IIA.

La couverture aérienne est assurée par la 4ème Escadre de Chasse «Normandie» qui comme les autres escadres comprend quatre groupes, trois équipés de monomoteurs Bloch MB-159 (GC I/4 «Le Havre» GC II/4 «Caen» GC III/4 «Rouen») et un groupe équipé de Lockheed H-322 Eclair le GC IV/4 «Cherbourg».

Comme les autres unités de chasse, les «Normands» vont mener des missions de supériorité aérienne et de chasse-bombardement. Les bimoteurs bipoutres aka Lockheed H-322 Eclair vont mener des missions de supériorité aérienne loin dans la profondeur du dispositif ennemi.

Couvrir les troupes au sol c’est bien les appuyer c’est mieux ou c’est tout aussi utile. C’est le rôle de la 40ème Escadre de Bombardement en Piqué (40ème EBp) qui dispose de trois groupes équipés de Loire-Nieuport LN-430 pour deux d’entre-eux et de LN-435 _version améliorée du précédent_ pour le dernier.

Ces bombardiers en piqué se relayent en permanence au dessus du front sous la forme d’un carrousel. Une paire ou une double paire bombardent les points durs du dispositif ennemi avant de rallier un aérodrome plus ou moins préparé pour être réarmés. Les alliés tenteront ainsi de maintenir une permanence sur le front pour éviter que les allemands ne relèvent la tête.

Pour compléter l’action des «French Stukas» comme le disait les anglais (ce qui avait le don d’agacer un poil nos aviateurs), la 32ème Escadre de Bombardement Léger (32ème EBLg) est engagée en soutien de la 2ème Armée avec ses deux groupes (GB I/32 et GB III/32) volant désormais sur North American B-25 Mitchell plus connu sous le nom de Bloch Guyenne.

Ce nom s’explique par le fait que les appareils fabriqués aux Etats-Unis étaient démontés, traversaient l’Atlantique en caisses puis étaient remontés à Mérignac à l’usine Bloch près de Bordeaux soit dans l’ancienne Guyenne britannique. A noter que le GB II/32 était en cours de remontée en puissance mais ne va être engagé que durant la phase d’exploitation.

La 21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 371 Berry est aussi engagée mais de manière épisodique en faveur de la 2ème Armée.

Si la 32ème EBLg opérait sur les arrières immédiats du front, la 21ème EBM ménait davantage des missions d’interdiction loin sur les arrières de l’ennemi. Bien entendu cette distinction n’était pas aussi stricte et rigide.

La 33ème Escadre de Reconnaissance Tactique (33ème ERT) offre ses services à la 3ème comme à la 2ème Armée moins sous la forme des groupes la composant mais de détachements sachant que trois groupes simplement étaint opérationnels, le GR II/33 étant inactif. Ses Bloch MB-175, MB-176 et MB-176bis menant des missions dans un rayon de 100 à 300km en arrière du front.

Ces missions étaient de type «reconnaissance au contact» avec la transmission en phonie d’informations chaudes ou «reconnaissance photographique» de jour et de nuit avec l’utilisation d’appareils photos en soute associés (ou pas) avec des fusées éclairantes.

Il y avait également des missions de «reconnaissance armée» avec deux bombes de 250kg permettant l’attaque de cibles d’opportunité. Ce dernier type de mission était cependant plus courant au sein de l’Aviation Navale qu’au sein de l’Armée de l’Air.

En revanche la 19ème ERT va fournir aux différents EACA (Elements Aériens de Corps d’Armée) des bimoteurs Bloch MB-175 et MB-176, des bimoteurs légers Dewoitine D-720 et des monomoteurs ANF-Les Mureaux ANF-123.

Ces éléments s’adaptaient aux besoins du moment et les EACA ne comportaient pas forcément huit bimoteurs Bloch, douze bimoteurs Dewoitine et quinze ANF-Les Mureaux d’autant qu’il y avait parfois des chasseurs, des bombardiers et des avions d’attaque.

Sur le plan du soutien logistique la 1ère ETM va assurer des missions de transport et de ravitaillement y compris des largages pour les troupes de première ligne.

Si les Douglas DC-3 mènent les largages les autres transports sont menés par les MB-161 et MB-165. Les D-720 se posent sur des terrains improvisés sous le feu ennemi pour évacuer des blessés graves, des missions dangereuses menées selon les pilotes de la 1ère Escadre de Transport Militaire par les plus dingues.

La 3ème Armée Française est engagé au combat contre le 14.AK. Ce dernier corps d’armée ne comprend que deux divisions d’infanterie. La 3ème Armée à en théorie la partie facile ce qui explique l’engagement des 23ème et 24ème CA et non du 7ème CA qui reste en réserve pour faire face à toute éventualité.

Avec le recul on peut s’étonner du nombre d’unités conservées en réserve surtout quand on sait le temps qu’il à fallu pour sécuriser les têtes de pont. Après il semble que l’engagement de davantage d’unités aurait fait plus de mal que de bien en provoquant de véritables thromboses.

C’est la 5ème DIM qui à l’honneur d’être engagée contre la 49.InfanterieDivision (49.ID). La division allemande est sérieusement bousculée. Elle tente plusieurs contre-attaques et est durement châtiée notamment par l’artillerie lourde et l’aviation. Dès le lendemain la 5ème Division d’Infanterie Motorisée élargit sa tête de pont et prend contact avec la 42ème DI (24ème CA) pour former la plus solide des têtes de pont.

Clairement dès le 19 juin, le 14.AK cesse d’être une unité combattante, plutôt un conglomérat d’unités aux capacités hétérogènes.

La 2ème DI franchit la Seine du 21 au 24 juin suivit par la 56ème DI du 26 au 30 juin, les trois divisions du 23ème CA s’installant sur leurs nouvelles positions, préparant sans attendre la phase d’exploitation de l’opération AVALANCHE.

La 3ème Armée Française peut lancer les ponts et préparer le franchissement des unités de ces trois corps d’armée restées sur la rive sud de la Seine. A noter que le 7ème CA va passer par Paris pour relever et soutenir la 8ème Armée qui rencontre des difficultés inattendues. Cela permet aux hommes du 7ème Corps d’Armée de s’offrir un défilé dans les rues de Paris.

Sur le plan aérien, la 8ème Escadre de Chasse «Flandre» est chargée de missions de couverture aérienne, d’interception et secondairement de chasse-bombardement.

Pour cela elle comprend trois groupes de monomoteurs volant sur Bloch MB-157 (GC I/8 «Dunkerque» GC II/8 «Lille» GC III/8 «Cassel») et un groupe de bimoteurs, le GC IV/8 «Gravelines» volant lui sur Lockheed H-322 Eclair.

Les Bloch MB-157 opéraient soit en configuration lisse ou avec des réservoirs supplémentaires pour durer sur zone. Ils pouvaient être utilisés comme chasseurs-bombardiers avec des bombes, des conteneurs à sous-munitions (copiés sur les allemands) et des roquettes.

Les Lockheed H-322 menaient des missions de chasse sur les arrières du front et parfois des missions de chasse-bombardement.

En ce qui concerne l’appui-feu cette mission est assurée principalement par la 35ème Escadre de Bombardement d’Assaut (35ème EBA) qui disposait de trois groupes, deux volant sur Bréguet Br697 et un groupe volant encore sur Bréguet Br695. Ces appareils opéraient en semi-piqué, une leçon des opérations du printemps, de l’été et de l’automne 1949.

Son action est relayée par la 12ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) qui dispose de trois groupes de Lioré et Olivier Léo 458bis, l’avant-dernière évolution du Léo 451.

Ces rutilants bimoteurs vont opérer sur l’arrière du front ou réaliser des bombardements en tapis sur la ligne de contact avec des résultats décevants c’est-à-dire plus psychologiques que militairement prégnants notamment en zone urbaine (pertes civils évitables, destructions qui augmentaient les défenses ennemies).

La reconnaissance tactique était menée par la 35ème Escadre de Reconnaissance Tactique (35ème ERT) disposant de trois groupes volant sur Bloch MB-176 pour le premier et le troisième, Bloch MB-176bis pour le deuxième. Pour l’observation et la coopération, les EACA sont alimentés par la 19ème ERT. La 1ère ETM assure également les missions de transport logistique, de soutien et d’évacuation sanitaire.

Clairement dès le 19 juin au soir, AVALANCHE est une réussite. Et pourtant les alliés vont mettre plus de 15 jours pour sécuriser définitivement la rive nord de la Seine. Maigre consolation, le GA n°2 va connaître des difficultés similaires.

Le Conflit (117) Europe Occidentale (82)

Ordre de Bataille allié (3) : Réserve stratégique

En guise d’avant-propos

Cette Réserve Stratégique Interalliée comprend au moment d’Avalanche, l’Armée Belge Libre, la 2ème Armée Britannique, la 1ère Armée Aéroportée Alliée, une Demi-Brigade de Marche de Chasseurs Pyrénéens et des unités du génie, d’artillerie et du train.

Armée Belge Libre

Cette Armée Belge Libre (ABL) regroupe sous ce nom des unités belges et néerlandaises avec une participation symbolique du Luxembourg.

-Un Etat-Major d’Armée

-Groupement des Volontaires luxembourgeois (GVL)

Le GVL est une entité de la taille d’un bataillon avec un état-major, une compagnie d’autos blindées (quatorze AMD-178), une compagnie d’infanterie motorisée (un état-major, une section de commandement et de soutien, trois sections de combat et une section d’appui) et une batterie d’artillerie de campagne (six canons de 75mm TAZ modèle 1939). Ce GVL assure la protection de l’état-major de l’ABL en attendant mieux.

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Un Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) :

Il est fourni par les Pays-Bas avec deux batteries équipées de canons de 75mm Vickers model 1931 et deux batteries équipées de canons de 40mm Bofors.

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105L modèle 1947 (version améliorée du 105L modèle 1936S) et de deux groupes de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Division d’Infanterie (BEL)

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car Mk II et de chars légers M-24 Chaffee

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de deux groupes de 105mm belges et deux groupes de 155mm néerlandais.

-3ème Division d’Infanterie (BEL)

-1ère Division Cuirassée Belge/Division Blindée «Piron»

-Corps d’Armée Néerlando-Belge (CA-NLBE)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée disposant de chars légers M-24 Chaffee fournis par la Belgique et d’autos blindées Daimler Armoured Car fournis par les Pays-Bas

-Un Régiment d’Artillerie Lourde néerlandais disposant de canons de 155mm M1A1.

-1ère Division d’Infanterie (Néerlandaise)

-4ème Division d’Infanterie (Belgique)

-1ère Division Blindée Néerlandaise/Division «Princesse Irène»

2ème Armée Britannique (2nd Army [UK])

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-4th British Corps (4th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde (un régiment équipé de canons de 4.5 pouces un autre de 5.5 pouces)

-51st Highland Division

-58th Northumbrian Division

-49th (West Riding Infantry) Infantry Division

-5th British Corps (5th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-55th West Lancashire Infantry Division

-42nd East Lancashire Division

-54th East Anglian Infantry Division

-6th British Corps (6th BC)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un régiment antiaérien disposant de canons de 40mm et de 94mm Vickers

-Un régiment antichar disposant de canons de 6 et de 17 livres

-Deux régiments d’artillerie lourde ‘un régiment équipé de canons de 4.5 pouces et un autre de 5.5 pouces)

-5th Infantry Division

-38th (Welsh) Infantry Division

-46th «North Middland» Division

-1ère Armée Aéroportée Alliée

Suite à la décision de mettre sur pied une réserve aéroportée, les français, les britanniques et les américains ont décidé de placer au sein de la Réserve Stratégique Interalliée les différentes divisions parachutistes plutôt que de les conserver sous commandement national.

C’est l’acte de naissance le 17 février 1951 de la 1ère Armée Aéroportée Alliée (1ère AAA) ou en anglais First Allied Airborne Army (1st AAA).

Elle va comprendre les deux divisions parachutistes françaises, les deux divisions aéroportées américaines et deux divisions aéroportées britanniques. Elle est organisée de la façon suivante :

-Un Etat-major interallié installé à Orléans.

Le premier commandant est un général américain, Maxwell Taylor assisté par un général britannique et par un général français.

-Un Groupement d’Entrainement et de Soutien Logistique

Formation des nouveaux parachutistes que ce soit des recrues fraichements émoulues des divisions fantômes françaises, des camps britanniques et américains ou des soldats aguerris choisissant de donner un nouveau souffle à leur carrière militaire.

Entretien du matériel spécifique

Gestion des stocks de munitions, de carburant et des véhicules

Soutien sanitaire

-4ème Corps d’Armée (4ème CA)/1er Corps d’Armée Parachutiste

-Un Etat-major

-11ème Division Parachutiste (11ème DP)

-25ème Division Parachutiste (25ème DP)

-11th British Corps (Airborne)

-Un Etat-major

-1st Airborne Division (UK)

-6th Airborne Division (UK)

-XVIII Airborne Corps

-Un Etat-major

-82nd Airborne «All American»

-101st Airborne «Screaming Eagle»

Demi-Brigade de Marche de Chasseurs Pyrénéens

Pour des questions symboliques, le DASO (Détachement d’Armées du Sud-Ouest) est sollicité pour fournir de nouvelles unités. Ce dernier est d’abord réticent mais finit par accepter de fournir plusieurs bataillons de chasseurs pyrénéens et d’unités de mitrailleurs au sein d’une Demi-Brigade de Marche de Chasseurs Pyrénéens. Inutile de préciser qu’il y aura plus de volontaires que de places disponibles.

Cette DBCPyr placé en Réserve Stratégique doit être engagée dès que possible se compose de trois bataillons de chasseurs pyrénéens en l’occurrence les 3ème, 7ème et 9ème Bataillons de Chasseurs Pyrénéens et trois bataillons de mitrailleurs, les I/7ème RM, II/11ème RM et III/14ème RM qui forment un Régiment de Mitrailleurs des Pyrénées.

«Divisions fantômes/Phantom Divisions»

Les divisions françaises non reconstituées après la Campagne de France (1949) vont jouer un double rôle : donner un nom symbolique aux divisions chargées d’entrainer les nouvelles recrues et les nouveaux appelés et servir à intoxiquer l’ennemi en rendant crédible une opération de diversion. En revanche les français n’iront pas jusqu’à créer des divisions entièrement fictives.

Jusqu’à NIBELUNGEN, les état-major d’armée, de corps d’armée, les divisions étaient présentes en ordre dispersé. Désormais les armées, les corps d’armée et les divisions sont structurées et hierarchisées. Cela nous donne le panorama suivant :

-7ème Armée

-2ème CA : 7ème DI et 36ème DI

-32ème CA : 41ème DI, 57ème DI et 58ème DI

-9ème Armée

-3ème CA : 62ème DI et 63ème DI

-27ème CA : 71ème DI, 5ème DINA et 7ème DIC

-Autres Corps d’Armée

Après cette réorganisation, il reste sept état-majors de corps d’armée. Si le 4ème CA va engerber les deux divisions parachutistes, les 10ème, 11ème, 15ème, 19ème, 20ème, 21ème et 22ème CA servent d’état-majors fantômes pour diversion et pour préparer de nouvelles opérations.

Le Conflit (115) Europe Occidentale (81)

1ère Armée Britannique

NdA : par rapport au dispositif en place lors de l’opération NIBELUNGEN, le corps blindé est placé en arrière pour contre-attaquer, obligeant les trois corps d’armée d’infanterie à augmenter leur zone de responsabilité (AOR)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

-2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

-3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-3rd Infantry Division (3rd ID)

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)

NdA : Située à l’est de la 1ère Armée britannique, elle perd le contrôle du corps d’armée qui couvre Paris qui passe sous l’autorité de la 3ème Armée.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 :

70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA), le 1er GRCA polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol) disposant de deux groupes de 155L GPF-T et de deux groupes de 194 GPF-T.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (deux groupes de 155L et deux groupes de 194L)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) le 3ème GRCA Polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar avec des chasseurs de chars Laffly W17TCC (6×6 à canon de 75mm)

-Un Groupement Antiaérien avec des canons de 40mm Bofors remorqués en attendant l’arrivée potentielle de canons antiaériens automoteurs

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol) disposant de douze chars légers AMX-44 et de douze Humber Armoured Car.

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol) deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T et deux groupes de 194mm équipés de 194 GPF-T.

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

3ème Armée Française

Initialement déployée à l’est de Paris, cette armée après avoir été relevée par les troupes américaines passe un temps en Réserve Stratégique avant de monter au front et de s’insérer entre la 2ème Armée et la ville de Paris, prenant sous son autorité le corps d’armée couvrant Paris défendu par une garnison.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée :

six batteries disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA) (seize AMX-42, seize AM modèle 1940P, fusiliers motocyclistes)


-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1941T) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

NdA couvre Paris et sa garnison. Doit jouer un rôle important dans l’opération AVALANCHE.

-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)

-6ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (6ème GRCA) : seize FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-118ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteur (118ème RALT) (ex-118ème RALH) reconstitué avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1945S

-Unités de génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 506 (EACA-506)

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-Garnison de Paris

Si le 6ème Corps d’Armée (6ème CA) couvre les approches de Paris, les alliés sont bien décidés à tenir la ville avec une garnison qui constitue une unité spécifique. C’est aussi un habile jeu de propagande puisque cela signifie que la ville est toujours sous contrôle allié.

-Un Etat-Major fournit par le 31ème CA (NdA ce qui signifie qu’en cas d’engagement des forces, la Garnison de Paris pourrait fournir un 31ème CA)

-Un groupement de soutien logistique

-42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC)

-148ème RIF

-160ème RAP : deux groupes de 155L modèle 1946S

-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) : douze chars légers AMX-42 (NdA qui n’ont finalement pas été remplacés par des canons d’assaut), douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.

-144ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (144ème RALT) (ex-144ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S.

-1er Régiment de Paris : régiment fournit par la Garde Républicaine et qui assure le maintien de l’ordre à Paris.

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC)

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM)

NdA ces deux divisions ont été réorganisées selon le nouveau modèle issu du RETEX de la Campagne de France.

1er Corps de Combat Blindé (1er CCB)

Initialement les CCB devaient dépendre de la Réserve Stratégique Interalliée mais après mure réflexion, décision est prise de répartir les trois CCB entre les deux Groupes d’Armées, les 1er et 3ème CCB sous l’autorité du GA n°1, le 2ème CCB sous l’autorité du GA n°2.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

Le Conflit (51) Europe Occidentale (17)

Ordre de Bataille (5) Grande-Bretagne

NdA bien qu’ayant déjà parlé des unités britanniques plus haut je me dis que répéter ce n’est pas inutile.

British Expedtionnary Forces (BEF)

Zone de responsabilité : Armentières-Condé sur l’Escaut

-Etat-major implanté à Lille

-Deux régiments d’artillerie légère

-Deux régiments d’artillerie de campagne

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-Trois régiments antichars

-Deux régiments de cavalerie

-1st British Corps

-1st Infantry Division

-1st Canadian (Infantry) Division

-44th «Home Counties» Division

-2nd British Corps

-2nd Infantry Division

-3rd Infantry Division

-48th «South Middland» Division

-3rd British Corps

-4th Infantry Division

-6th Infantry Division

-50th «Northumbriand» Division

-(En réserve) 46th «North Middland» Division

-1st British Armoured Corps

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

Les unités britanniques sous commandement français

Pour célébrer l’Entente Cordiale Londres propose à la France de prendre sous son commandement un ou deux secteurs fortifiés sur la Ligne Maginot. Paris accepte non sans quelques réticences vite balayées par le poids du symbole. Deux corps d’armée sont ainsi mis sur pied, corps logiquement baptisés 4th et 5th British Corps.

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

Royal Air Force (RAF)

L’Armée de l’Air Royale va déployer des moyens non négligeables sur le continent même si les français les estimeront toujours insuffisants.

Comme pour la Campagne de Norvège (1948), les britanniques vont déployer des unités de chasse, de chasse-bombardement, de bombardement et de reconnaissance sur le continent, conservant ses unités de bombardement lourd en Grande-Bretagne, les Lancaster, Halifax et autres Stirling se posant en France uniquement en cas d’avarie ou pour se ravitailler sur le chemin du retour.

Bomber Command

-1st Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) : squadron 53 59 et 82

-3rd Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) : squadron 107 110 et 114

-5th Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) squadron 10, 51 et 58

-7th Heavy Bomber Wing (Avro Lancaster) squadron 77 78 et 102

-9th Heavy Bomber Wing (Handley-Page Halifax): squadron 75, 185 et 226

-11th Heavy Bomber Wing (Handley-Page Halifax) : squadron 90,101 et 139

-13th Heavy Bomber Wing (Short Stirling) : squadron 150 609 218

-15th Heavy Bomber Wing (Short Stirling) squadron 207 610 613

Ces vingt-quatre squadrons de bombardement lourd ne sont pas tous engagés à l’ouest, certains bombardant la Norvège et le Danemark. Si leur usage est normalement stratégique on verra durant la campagne de France ces unités mener des missions plus tactiques ou du moins plus opératives, des missions bien éloignées de celles imaginées à l’origine.

En revanche certaines unités de bombardement moyen vont opérer depuis des aérodromes français pour participer à la grande bataille de rencontre en Belgique.

En septembre 1948 il existe quatre Medium Bomber Wing (MBW) stationnés dans les îles britannqiues :

-1st Medium Bomber Wing (Vickers Wellington) : squadron 9 38 et 115

-3rd Medium Bomber Wing (Vickers Wellington): squadron 37 99 et 148

-5th Medium Bomber Wing (Vickers Wellington) : squadron 149 214 et 215

-7th Medium Bomber Wing (Martin 187 Baltimore) : squadron 18 21 et 57

Dès le mois de septembre 1948 décision est prise de déployer quatre squadrons sur le continent en soutien direct du BEF déployé entre la 7ème et la 1ère Armée au sein du Groupe d’Armées n°1.

Le 9th Medium Bomber Wing (9th MBW) est officiellement activé le 8 octobre 1948 avec les squadrons 9, 99, 215 et 57 équipés pour les trois premiers de Vickers Wellington et pour le dernier de Martin 187 Baltimore.

Des unités de chasse-bombardement vont également rallier le Continent pour soutenir les tommies au plus près. Ils vont former le 9th Tactical Air Wing (9th TAW) en prélevant des unités venant de Grande-Bretagne.

On trouve ainsi le squadron 35 volant sur Hawker Typhoon, le squadron 88 volant sur De Havilland Mosquito, le squadron 40 volant sur Hawker Typhoon et le squadron 616 volant sur Bristol Beaufighter.

Fighter Command

Naturellement des unités de chasse sont déployées pour couvrir les unités de combat déployées sur le Continent.

Regroupées au sein du 17th Fighter Wing, ces unités sont au nombre de sept squadrons, le squadron 1 volant sur Supermarine Spitfire Mk IX, le squadron 23 volant sur Bristol Beaufighter Mk IF, le squadron 67 volant sur Supermarine Spitfire Mk V, le squadron 85 volant lui aussi sur Supermarine Spitfire Mk V, le squadron 146 volant sur Spitfire Mk V, le squadron 213 volant sur Spitfire Mk V et le squadron 602 volant sur Spitfire Mk V.

Army Cooperation Command (ACC)

A la différence de la Campagne de Norvège, l’Army Cooperation Command (ACC) va déployer des unités sur le sol de France pour éclairer les unités de la force expéditionnaire britannique :


-le squadron 59 volant sur Westland Lysander

-le squadron 245 volant sur De Havilland Mosquito

-le squadron 2 volant sur Westland Lysander

Transport Command

Le Transport Command est aussi engagé dans la Campagne de France, assurant des transports urgents entre les îles britanniques et le continent, des évacuations sanitaires, du transport de personnalité pour des inspections et des visites politiques :

-1st Tactical Transport Wing : Squadron 254 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 255 (Douglas DC-3) et Squadron 256 (Avro York)

-3rd Tactical Transport Wing : Squadron 257 (Vickers Valetta Mk I) Squadron 258 (Handley-Page Hasting) et Squadron 259 (Vickers VC-1)

Le Conflit (40) Europe Occidentale (6)

Ordre de Bataille (2) : France armée de terre

Groupe d’Armées n°1

Le Groupe d’Armées n°1 est l’aile marchante du dispositif allié. Couvrant une zone immense allant de la mer du Nord à Longwy, elle comprend quatre armées françaises (1ère, 2ème, 7ème, 9ème armées) et le Corps Expéditionnaire Britannique, la British Expeditionnary Force (BEF).

Si les 1ère, 7ème et 9ème armées pénètrent en Belgique accompagnées par le BEF pour se confronter aux unités allemandes, la 2ème armée doit tenir fermement son secteur dans les Ardennes pour faire la jonction entre l’aile marchante et le socle, le Groupe d’Armées n°2.

A ces armées s’ajoute des unités de chars, des unités de DCA, des unités aériennes (GRAVIA) et surtout deux Corps de Cavalerie avec quatre des huit Divisions Légères Mécaniques (DLM).

7ème Armée

Zone de responsabilité : Dunkerque-Armentières

-407ème, 417ème, 427ème et 437ème régiments de pionniers

-7ème et 17ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°507 (GBCC n°507)

-7ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-17ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-32ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 (M)

-43ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-Parc des engins blindés n°7

-Des unités du génie et de soutien

-Différentes unités du génie, des transmissions et du train avec trois compagnies hippomobiles et des compagnies de transport équipés de camions, d’autos et d’autocars; des unités d’intendance et de santé ainsi que des unités de gendarmerie pour maintenir l’ordre dans les arrières et gérer les éventuels prisonniers.

-7ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (7ème GAAC)

-Un Etat-Major

-Une Batterie Hors-Rang (soutien logistique)

-Deux batteries de 75mm équipés de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-Groupement d’Aviation de la 7ème Armée (GRAVIA-VIIA)

-8ème Escadre de Chasse : 81 Bloch MB-157 et 27 Lockheed H-322 Eclair

-Deux groupes de bombardement d’assaut, les GBA I/35 et II/35 volant respectivement sur Bréguet Br691 et Bréguet Br693.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GB I/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement Median, le GBM II/12 volant sur Lioré et Olivier Léo 451

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/35 volant sur Bloch MB-176

-1er Corps d’Armée (1er CA)

-L’état-major de ce corps d’armée à été mis sur pied par la 1ère région militaire (Paris)

-601ème régiment de pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (1er GRCA) : douze chars légers AMX-42, seize automitrailleuses AM modèle 1940P + fusiliers motocyclistes

-101ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (101ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et un groupe de 155mm équipé de canons de 155 GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)

-Unités du génie et de soutien : Quatre compagnies de génie, intégré au 101ème bataillon avec les 1ère et 2ème compagnies de sapeurs mineurs, la 16ème compagnie d’équipage de pont et la 21ème compagnie de parc du génie.

81ème compagnie télégraphiste et 82ème compagnie radio, 351/1ère compagnie automobile de quartier général, 384/1ère compagnie automobile de transport, 101/1er groupe d’exploitation motorisé et 201/1ère compagnie de ravitaillement en viande

-1ère ambulance motorisée, 201ème ambulance chirurgicale légère motorisée, 1er groupe sanitaire de ravitaillement motorisé et 1ère section hygiène, lavage et désinfection.

-Groupe Aérien d’Observation n°501 (GAO n°501) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (5ème GRDI) : cette unité est équipée de vingt chars légers Hotchkiss H-39 et de 28 automitrailleuses puissantes AM modèle 1940 P (16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC).

-25ème Division d’Infanterie Motorisée (25ème DIM) : Elle dispose notamment de trois régiments d’infanterie de ligne (38ème, 92ème et 121ème RI), de deux régiments d’artillerie (16ème RAD et 216ème RALD), de la 625ème batterie divisionnaire antichar, du 25ème bataillon de défense antiaérienne, du 21ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

-12ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (12ème GRDI) : cette unité est équipée de vingt chars légers Hotchkiss H-39 et de 28 automitrailleuses puissantes AM modèle 1940 P (16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC).

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI) : Cette division dispose notamment de trois régiments d’infanterie de ligne (45ème, 72ème et 124ème RI), , de deux régiments d’artillerie (29ème RAD et 229ème RALD), de la 604ème batterie divisionnaire antichar, du 4ème bataillon de défense antiaérienne et du 66ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

-27ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (27ème GRDI) : cette unité est équipée de vingt chars légers FCM-42 et de 28 automitrailleuses puissantes AM modèle 1940 P (16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC).

-21ème Division d’Infanterie (21ème DI) : Cette division dispose notamment de trois régiments d’infanterie de ligne (48ème, 65ème et 137ème RI), de deux régiments d’artillerie (35ème RAD et 235ème RALD), de la 605ème batterie divisionnaire antichar, du 21ème bataillon de défense antiaérienne et du 29ème bataillon du génie ainsi que de diverses unités logistiques et de soutien.

18ème Corps d’Armée (18ème CA)

-L’état-major de ce corps d’armée à été mis sur pied par la 1ère région militaire (Paris)

-618ème régiment de pionniers

-18ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (18ème GRCA) : douze chars légers AMX-42 seize automitrailleuses AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.

-115ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (115ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S

-Unités du génie et de soutien : 16ème parc d’artillerie avec une compagnie d’ouvriers et deux sections de munitions automobiles, 118/21ème compagnie de parc du génie, 118ème/81ème compagnie télégraphiste, 118ème/82ème compagnie radio, 268ème/6ème compagnie hippomobile de transport, 368ème/16ème compagnie automobile de transport, 118ème/18ème groupe d’exploitation, 218ème/18ème compagnie de ravitaillement en viande, 18ème ambulance médicale hippomobile, 218ème ambulance chirurgicale légère, 18ème groupe sanitaire de ravitaillement hippomobile et 18ème section hygiène, lavage et désinfection.

-Groupe Aérien d’Observation n°518 : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (2ème GRDI) : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC)

-9ème Division d’Infanterie Motorisée (9ème DIM) : Elle dispose notamment de trois régiments d’infanterie de ligne (13ème, 95ème et 131ème RI), de deux régiments d’artillerie (30ème RAD et 230ème RALD), de la 609ème batterie divisionnaire antichar, du 9ème bataillon de défense antiaérienne et du 18ème bataillon du génie ainsi que de diverses unités logistiques et de soutien.

-68ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (68ème GRDI) : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC)

-60ème Division d’Infanterie (60ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (241ème, 270ème et 271ème RI), de deux régiments d’infanterie (50ème RAD et 250ème RALD), de la 660ème batterie divisionnaire antichar, du 60ème bataillon de défense antiaérienne et du 67ème bataillon du génie ainsi que de diverses unités logistiques et de soutien.

-59ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (59ème GRDI) : vingt chars légers AMX-44 (FCM-36 à titre provisoire) et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC)

-68ème Division d’Infanterie (68ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (224ème, 225ème et 341ème RI), de deux régiments d’artillerie (89ème RAD et 289ème RALD), de la 668ème batterie divisionnaire antichar, du 68ème bataillon de défense antiaérienne et du 68ème bataillon du génie ainsi que de diverses unités logistiques et de soutien.

British Expeditionnary Force (BEF)

Zone de responsabilité : Armentières-Condé sur l’Escaut

-Etat-major implanté à Lille

-Deux régiments d’artillerie légère

-Deux régiments d’artillerie de campagne

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-Trois régiments antichars

-Deux régiments de cavalerie

-1st British Corps

-1st Infantry Division

-1st Canadian (Infantry) Division

-44th «Home Counties» Division

-2nd British Corps

-2nd Infantry Division

-3rd Infantry Division

-48th «South Middland» Division

-3rd British Corps

-4th Infantry Division

-6th Infantry Division

-50th «Northumbrian» Division

-(En réserve) 46th North Middland Division

-1st British Armoured Corps

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

1ère Armée

Secteur opérationnel : Condé sur l’Escaut à Fourmies

-401ème, 411ème et 421ème régiments de pionniers

-1ère et 11ème compagnies de garde de QG

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°501 (GBCC n°501)

-1er BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-11ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-24ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-34ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-Parc des engins blindés n°1

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Des unités de soutien dépendant de l’artillerie en l’occurrence le parc de réparation d’artillerie n°1 associé à la 501ème compagnie d’ouvriers, le parc de réparation des équipages et ferrures n°1 associé à la 511ème compagnie d’ouvriers, le parc de réparation auto n°1 associées à la 521ème compagnie de triage et 531ème compagnie de parc, le parc d’essence et d’ingrédients d’armée n°1 avec quatre compagnies de dépôts (561ème compagnie de dépôt principal, 571ème 581ème et 591ème compagnies de dépôt secondaire) et enfin le parc de munitions d’armée n°1 avec mes 601ème, 611ème et 621ème compagnie de munitions.

-On trouve également plusieurs unités du génie avec le 268/1ère chefferie du génie d’armée, le 269/1ère chefferie d’étapes d’armée, les 151ème et 351ème bataillons de génie d’armée, un bataillon spécial du 3ème régiment du génie, le 251ème parc du génie d’armée (251ème compagnie de parc, 251/1ère et 2ème compagnies auxiliaires du génie), 399/1ère compagnie de sapeurs forestiers, 326/2ème et 12ème compagnies de ponts lourds, 531ème compagnie de construction et la régulatrice routière n°11.

-Les transmissions déploient sous l’autorité de la 1ère armée le 801ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 816ème parc de transmissions d’armée, la 952/1ère section technique de télégraphistes militaires et le 953/1er détachement d’ouvriers de lignes télégraphiques.

-Le train fournit de nombreuses unités de transport avec le 11ème groupement régional (quatre compagnies numérotés 5 à 8), sept compagnies hippomobiles, cinq compagnies automobiles six compagnies automobiles sanitaires et deux compagnies de camion citerne.

-L’intendance et le service de santé fournissent fournissent des unités de soutien en compagnie du service vétérinaire, du service des remontes.

-La gendarmerie dispose de la 4ème légion de la gendarmerie républicaine mobile.

-1er Groupement Anti-Aérien de Campagne (1er GAAC)

-Un Etat-Major

-Une Batterie Hors Rang (soutien logistique)

-Deux batteries de 75mm équipées de canons de 75mm contre avions modèle 1944

-Deux batteries de 37mm équipés de canons de 37mm Schneider modèle 1941

-Groupement d’Aviation de la 1ere Armée (GRAVIA-IA)

-2ème Escadre de Chasse : 81 Arsenal VG-33 et 27 Lockheed H-322 répartis en trois groupes de trente-six appareils

-3ème Escadre de Chasse : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 répartis en trois groupes de trente-six appareils

-Deux groupes de bombardement d’assaut, les GBA II/35 et II/51 volant respectivement sur Bréguet Br695 et Bréguet Br693

-Deux groupes de bombardement en piqué, les GBp I/42 et GBp II/42 volant sur Bréguet Br698

-Un groupe de bombardement moyen, le GB II/12 volant sur Lioré et Olivier Léo 451

-Un Groupe de reconnaissance, le GR II/35 volant sur Bloch MB-176

-2ème Corps d’Armée (2ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 2ème Région Militaire (Lille)

-602ème régiment de pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (2ème GRCA) : vingt chars légers AMX-44 et seize AM modèle 1940P. Comme les chars légers ne sont pas encore disponibles, provisoirement des FCM-36 sont utilisés et ce jusqu’en avril 1949 quand les AMX-44 remplacent les FCM-36 qui vont rejoindre Gien où sont rassemblés nombre de véhicules destinés si besoin est à recompléter les unités.

-105ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (105ème RALH) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1918.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°502 (GAO-502) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (7ème GRDI) équipé de vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC)

-1ère Division d’Infanterie Motorisée (1ère DIM) : Elle comprend comme principales unités trois régiments d’infanterie de ligne (1er, 43ème et 110ème RI), de deux régiments d’artillerie (15ème RAD et 215ème RALD), de la 601ème batterie divisionnaire antichar, du 1er bataillon de défense antiaérienne et du 15ème bataillon du génie ainsi que de diverses unités logistiques et de soutien.

-92ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (92ème GRDI) équipé de vingt chars légers AMX-44 et et vingt-huit automitrailleuses AM modèle 1940P ( 16 AMP, 8 AMP-S, 2 véhicules de dépannage,2 véhicules PC)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA) : Elle comprend comme principales unités trois régiments d’infanterie avec deux régiments de tirailleurs algériens, les 13ème et 22ème RTA et un régiment de zouaves, le 11ème régiment de zouaves; de deux régiments d’artillerie (40ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain et 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain), de la 602ème batterie divisionnaire antichar nord-africaine, du 2ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain et du 36ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

-19ème Corps d’Armée (19ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 2ème RM

-619ème Régiment de Pionniers

-19ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (19ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-106ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (106ème RALH) équipé de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945.

-Unité du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°519 (GAO-519) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (4ème GRDI) équipé de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-15ème Division d’Infanterie Motorisée (15ème DIM) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (4ème, 27ème et 134ème RI), de deux régiments d’artillerie (1er RAD et 201ème RAD), de la 615ème batterie divisionnaire antichar, du 15ème bataillon de défense antiaérienne, du 20ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

-80ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (80ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 (reçus à son arrivée en France en remplacement de ses AMR-33 et 35) et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B à canon de 47mm remplacées à partir de novembre par des AM modèle 1940P.

-1ère Division Marocaine (1ère DM) : Elle dispose de trois régiments de tirailleurs marocains (1er, 2ème et 7ème RTM), de deux régiments d’artillerie (64ème RAD et 264ème RALD), de la 601ème batterie divisionnaire antichar marocaine, du 1er bataillon de défense antiaérienne marocain et du 43ème bataillon du génie ainsi que diverses unités logistiques et de soutien.

-20ème Corps d’Armée (20ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 3ème Region Militaire (Rouen)

-620ème Régiment de Pionniers

-20ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (20ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P en différents modèles

-104ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (104ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T (Grande Puissance Filloux-Touzard)

-Unité du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°520 (GAO-520) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (3ème GRDI) : vingt chars légers AMX-42 et vingt-huit automitrailleuses modèle 1940P.

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) : Cette division dispose de de deux régiments d’infanterie de ligne (106ème et 150ème RI) et d’un régiment de zouaves (8ème régiment de zouaves); de deux régiments d’artillerie (25ème RAD et 225ème RALD), de la 612ème batterie divisionnaire antichar, du 12ème bataillon de défense antiaérienne, du 19ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-95ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (95ème GRDI) : vingt chars légers Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P, ces automitrailleuses n’étant toujours pas arrivées le 10 mai 1949.

-5ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (5ème DINA) : Cette division de trois régiments d’infanterie avec le 8ème régiment de tirailleurs algériens, le 10ème et le 11ème régiment de tirailleurs marocains; deux régiments d’artillerie (22ème RAD et 222ème RALD), de la 605ème batterie divisionnaire antichar nord-africaine, du 605ème bataillon de défense antiaérienne nord-africaine, d’u 69ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Le Conflit (33) Norvège (33)

Jutland et Danemark

Fortifications allemandes

Plus encore que la Norvège la position du Danemark est stratégique pour la défense allemande puisque le pays des Dans contrôle le Skagerrak et le Kattegat permettant d’accéder à la mer Baltique, une mer censée être une mare germanicum ce qui est moins vrai avec la montée en puissance de la Flotte de la Baltique.

De solides fortifications vont protéger la côte occidentale du Danemark et les accès à la mer Baltique en liaison avec des fortifications situées dans le sud de la Norvège notamment du côté de Kristiansand et d’Oslo.

10, 5 cm Krupp, Odderøya

La défense du Skagerrak est assuré côté danois par plusieurs batteries comme les deux Batteries de Hirtshals qui comprennent quatre canons de 105mm sous béton, le tout associé à des postes d’observation, des soutes à munitions souterraines, des abris pour les troupes.

La défense rapprochée est assurée par des pièces légères de DCA (20 et 37mm) et par des tourelles de char démontées, des tourelles de Panzer II (canon de 20mm et mitrailleuse de 7.92mm).

Batterie de 380mm de quoi calmer bien des témérités (ou pas)

A Hanstholm se trouve une puissance batterie de défense côtière qui verrouille le Skagerrak avec la batterie de Vara en Norvège. Elle comprend quatre canons de 380mm sous béton.

Des pièces plus légères sont également présentes comme quatre canons de 170mm, quatre canons de 105mm et quatre canons de 88mm, le tout sous béton. On trouve également des postes de commandement et d’observation sous béton, des abris pour troupes, des dépôts de munitions, des blockhaus d’infanterie disposant de mitrailleuses et de canons antichars associés à des tourelles de char déclassées.

La presqu’ile de Skagen qui marque la limite entre la mer du Nord et la mer Baltique est défendue par une batterie disposant de quatre canons de 120mm modèle 1913, des canons danois retrouvés dans les dépôts de la marine danoise.

Montés sur plate-formes rotatives protégées par du béton, elles disposaient comme de coutumes de postes d’observation, de postes de commandement, d’abris pour la troupe et pour les munitions.

La défense rapprochée de cette batterie est assurée par deux tourelles de Panzer II et par quatre blockhaus d’infanterie disposant chacun d’un canon antichar de 47mm et de deux mitrailleuses de 7.92mm, le tout couvert par des mortiers de 81mm.

En septembre 1952 en raison de la pénurie d’obus de 120mm, ces canons sont remplacés par des canons de 127mm allemands.

Au sud de Skagen on trouve la ville de Frederikshvan avec un dispositif étoffé se composant de soixante-douze bunkers de différente taille, des postes d’observation, des postes de commandement, des abris pour servants, des soutes à munitions bétonnées et bien entendu des blockhaus d’infanterie pour défendre les canons contre un coup de main.

La puissance de feu est conséquente avec six canons de 120mm danois puis six canons de 150mm allemands, des canons antiaériens de 105mm, des canons antiaériens de 20 et de 37mm, des blockhaus d’infanterie disposant d’un canon antichar et de deux mitrailleuses, des tourelles de chars déclassées.

La côte occidentale du Danemark, le Jutland est naturellement sérieusement modifiée car vue comme le meilleur moyen pour les alliés de prendre pied au Danemark (comme nous l’avons vu ce n’est pas si évident que cela).

Des batteries sont implantées à Thyboron, à Agger, à Stavning, à Esjberg, à Oxby et sur l’île de Fano.

A Thyboron on trouve deux canons de 105mm sous masque avec des pièces légères de DCA, des blockhaus d’infanterie et des tourelles de chars déclassées.

A Agger on trouve deux canons de 150mm sous masque, deux canons de 75mm belges eux aussi sous masque, des pièces légères de DCA (20 et de 37mm), deux blockhaus d’infanterie (canon antichar de 37mm tchèque et une mitrailleuse de 7.92mm) et deux tourelles de Panzer II.

A Stavning on trouve quatre canons de 105mm sous masque montés sur plate-formes rotatives le tout protégées par une épaisse couche de béton armé.

On trouve deux postes d’observation, un poste de commandement, quatre abris pour les servants, quatre soutes à munitions (une par pièce) associées à une soute centrale.

On trouve également huit canons de 37mm antiaériens et deux blockhaus d’infanterie (un canon antichar de 37mm tchèque et une mitrailleuse de 7.92mm).

Le port d’Esjberg est couvert par six points d’appui disposant chacun de deux canons de 105mm associés à des pièces légères de DCA (37 et 20mm), des blockhaus d’infanterie (canons antichars et mitrailleuses), des mortiers de 81mm en fosse et des tourelles de Panzer III.

A Oxby il était prévu deux tourelles doubles de 380 et de 406mm mais au final seule une tourelle de 380mm à été aménagée pour repousser au loin la flotte ennemie. L’action de ces canons est relayé par deux canons de 170mm et quatre canons de 150mm.

Cette position est protégée par une solide DCA (canons de 88mm, de 37 et de 20mm), des blockhaus d’infanterie et des tourelles de char déclassées.

Sur l’île de Fano, on trouve quatre canons de 105mm et deux canons de 150mm sous masque montés sur plate-formes rotatives, le tout protégé par du béton. Ces canons sont associés à des pièces de DCA légère (20 et 37mm) et des blockhaus d’infanterie.

A Aalborg une base de sous-marine bétonnée devait être construite mais quand les alliés attaquent on trouve simplement deux alvéoles immergeables et asséchables plus quatre autres encore en travaux, travaux stoppés et qui ne seront jamais repris.

Après guerre la marine danoise envisage d’utiliser cette installation mais y renonce rapidement en raison de nombreuses malfaçons. Les installations sont abandonnées puis détruites non sans mal dans les années quatre-vingt.

La défense de cette base sous-marine est assurée par deux batteries légères à l’entrée du port d’Aalborg, chacune disposant de deux canons de 105mm, de pièces de DCA légères et de blockhaus d’infanterie.

Sur le papier ce dispositif est impressionant, rassurant les allemands et inquiétant les alliés même si on le saura plus tard toutes les batteries ne furent pas toutes armées faute de personnel disponible.

Unités allemandes déployées

Le destroyer Z.15 Erich Steinbrick

-Destroyer Z.15 Erich Steinbrick basé à Aalborg

-Torpilleur T.52 stationné à Aalborg

-Escorteur G.27 stationné à Copenhague

-17. R.-Flottille : R.86 R.90 R.92 à Aalborg R.88 R.94 R.96 à Copenhague

-Dragueurs de mines M.63 M.66 M.107 à Copenhague, M.67 et M.68 à Aalborg

-1. U-Flottille stationnée à Aalborg : U-32 U-34 U-48 U-248 U-250 U-252 U-289 U-290

-Un transport armé et un forceur de blocus

-MIS-6 à Copenhague MIS-7 à Aalborg

-12. Marine Aufklärung Staffel : douze Blohm & Voss Bv-138M stationnés à Esjberg

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Les forces aériennes allemandes déployées au Danemark sont regroupées au sein du X. Fliegerkorps appelé également Fliegerkorps Danmark. Il regroupe les moyens suivants :

Schéma d’un Me-109K

-Jagdgeschwader 10 : 1er groupe volant sur Messerschmitt Me-109K, 2ème groupe volant sur Messerschmitt Me-109L, 3ème groupe volant sur Messerschmitt Me-109L, 4ème groupe volant sur Messerschmitt Me-410 Hornisse.

Dornier Do-217 en vol

-Kampfgeschwader 10 : 1er groupe volant sur Dornier Do-217, 2ème groupe volant sur Dornier Do-217, 3ème groupe volant sur Junkers Ju-388, 4ème groupe volant sur Heinkel He-119

-Aufklärunggeschwader 10 : 1er groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189 2ème groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189, 3ème groupe volant sur Fieseler Fi-156 Storch 4ème groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189

-Transport Gruppen Danmark : Junkers Ju-52/3m et Junkers Ju-90

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Les troupes de la Heer assurant la défense du Danemark sont placées sous le commandement de la 6.Armee. Ces moyens sont les suivants :

-Un état-major implanté à Copenhague

Panzer VI Tiger

-La 34. PanzerDivision une unité créé au printemps 1953 et donc largement inexpérimentée et à l’équipement largement perfectible puisqu’elle ne dispose que de 70% de ses chars 45% de ses semi-chenillés ou encore 54% de son artillerie. Son positionnement loin du Jutland sera critique après guerre mais pas certain que sa présence y aurait changé quoi que ce soit.

canon automoteur Hummel

Sur le plan matériel l’unité dispose de Panzer V Panther et de Panzer VI Tiger, de semi-chenillés Sdkfz 250 et d’automoteurs de 150mm Hummel.

-60ème Corps d’Armée (LX. ArmeeKorps) : 275ème division d’infanterie, 277ème division d’infanterie, le 717ème bataillon de canons d’assaut, un régiment d’artillerie lourde, un régiment antiaérien, un régiment antichar et un bataillon du génie

-61ème Corps d’Armée (LXI ArmeeKorps) : 276ème division d’infanterie, 278ème division d’infanterie, le 718ème bataillon de canons d’assaut, un régiment d’artillerie lourde, un régiment antiaérien, un régiment antichar et un bataillon du génie.

Si le 60ème CA couvre le Jutland, le 61ème est davantage déployé sur la frontière en couverture des unités qui combattent les alliés en Allemagne.

-Festung Copenhaguen : «garnison» de Copenhague composée de deux bataillons composites de faible valeur militaire associé à deux batteries d’artillerie lourde et une compagnie du génie. Les fortifications sont essentiellement celles héritées du Danemark avec quelques blockhaus mais rien de bien extraordinaire.

-Des garnisons dispersées sur les îles danoises là aussi de faible valeur militaire, ne dépassant le volume de la compagnie renforcée.

Ces garnisons sont présentes à Laeso et Anholt (Kattegat), à Samso Endelave et Sejero (entre la péninsule du Jutland et l’île de Sjaelland) ainsi qu’à Bornholm en Baltique.

Unités alliées déployées

La Jutland Task Force placée sous commandement américain comprend les moyens navals suivants :

USS Arizona (BB-39)

-Cuirassés USS Arizona (BB-39) et HMS Iron Duke

-Porte-avions USS Block Island (CVL-34)

-Croiseur lourd USS Toledo (CA-78)

Le USS Brooklyn (CL-40)

-Croiseurs légers USS Brooklyn (CL-40) USS Raleigh (CL-113) HMS Minotaur Defence et Duquesne

-Escorteur d’escadre (ex-Contre-torpilleur) Guepratte

-Destroyers USS Farragut (DD-348) USS Worden (DD-352) USS Aylwin (DD-355) USS Preston (DD-379) HDMS Zealand Bornholm et HMCS Chippewa

-Sous-marins Martinique Mayotte HMS Virtus et Visigoth

-Transport et escorte de la force d’assaut : quatre transports d’assaut  USS Craighead (AK-144) USS Dodridge (AK-145) USS Faribaut (AK-148) Fentress (AK-149), douze LST (dont six canadiens), sept LCI et six LCT canadiens, huit LSL et six LSM le tout escortés par quatre type Hunt IV (HMS Answer Antaeus Ardent Argosy) et deux frégates de classe River, les HMS Plym et Wye.

-Pétrolier RFA Arndale

-Transports rapide HMS Latonna et RFA Fort Beauharnais

Le dispositif aérien est étoffée avec des moyens fournis par la Grande-Bretagne et surtout par les Etats-Unis.

Consolidated Catalina britannique approchant de l’île de Malte

La couverture de la force de combat et de transport est assurée par le Coastal Command avec les hydravions du squadron 212 en l’occurrence des Consolidated Catalina et des bimoteurs du squadron 269 en l’occurence les Blackburn Buccaneer.

Grumman F8F Bearcat

A bord du USS Block Island (CVL-34) on trouve le Carrier Air Group Thirty-Four (CAG-34) qui se composait de deux flottilles de chasse volant sur Grumman F8F Bearcat, une flottille de bombardement en piqué volant sur Curtiss SB2C Helldiver et une flottille de bombardement-torpillage volant sur Grumman TBF Avenger.

Des unités aériennes basées à terre sont également de la partie pour couvrir, éclairer et appuyer les troupes au sol. Ces unités sont fournies par les Etats-Unis et le Danemark.

Republic P-47 Thunderbolt

Côté américain on trouve d’abord quatre groupes de chasse, le 48th Fighter Group volant sur Republic P-47 Thunderbolt, le 361th Fighter Group volant sur Lockheed P-38 Lightning, le 364th Fighter Group volant sur North American P-51 Mustang et le 406th Fighter Group volant sur Bell P-39 Airacobra.

Douglas A-26 Invader

Deux unités d’attaque sont également engagées, le 394th Attack Group volant sur Douglas A-26 Invader et le 410th Attack Group volant sur Republic P-47 Thunderbolt.

North American B-25 Mitchell

Deux unités de bombardement médian sont également engagées, le 44th Combat Bombardement Group volant sur North American B-25 Mitchell et le 467th Combat Bombardement Group volant sur Martin B-26 Marauder.

Lockheed F.7 Lightning

Une unité de reconnaissance est également engagée, le 10th Photo Reconnaissance Group volant sur Lockheed F.7 Lightning.

Supermarine Spitfire Mk IX

Les deux unités danoises de la RAF sont également engagées, le N°464 Squadron (Danish)  volant sur Supermarine Spitfire Mk IX et le N°465 Squadron (Danish)  volant sur des Bristol Beaumont Mk IIID.

Les unités terrestres engagées au Danemark sont les suivantes :

-1ère Brigade mobile danoise (1. Dansk Mobilbrigade)

-Un régiment blindé indépedant, le Régiment des Dragons du Jutland

-Un régiment d’artillerie danois et un groupe d’artillerie norvégien

-1er bataillon de Rangers

-31st Infantry Division (US)

-Eléments blindés fournis par la 1ère division blindée française, un groupement de marche composé de deux escadrons de chars moyens Renault G-2R (appelation officielle : char moyen modèle 1949R), un bataillon d’infanterie mécanisée disposant de VBCI Renault modèle 1949 et un groupe d’artillerie automotrice de 105mm.

-La 11ème division parachutiste (11ème DP) est transportée par voie maritime pour l’exploitation et non parachutée à la grande déception des rivaux de la 25ème DP.

A l’assaut ! (épisode 5)

La préparation du débarquement est classique pour une opération amphibie avec de nombreuses frappes aériennes menées depuis la Grande-Bretagne et même depuis l’Allemagne pour obliger les allemands à disperser leurs moyens de défense.

Les aérodromes sont pilonnés tout comme les sites stratégiques. Les défenses côtières sont naturellement visées via notamment des raids commandos pour neutraliser le maximum de pièces, des opérations «choc et effroi» mais aussi des opérations plus subtiles comme le sabotage des groupes électrogènes, des optiques, des réservoirs de carburant…… .

A l’aube l’aviation en remet une couche pour secouer les défenses allemandes, perturber les communications et gener les mouvements des troupes allemandes.

Les alliés ont envisagé l’engagement des bombardiers lourds de la 8th Air Force pour créer un effet sidération avant d’y renoncer pour une raison obscure. Plusieurs hypothèses peuvent être émises comme la crainte de toucher les civils danois, de trop bouleverser le terrain sans compter les réticences des « gros» à être gaspillés sur le plan tactique.

Alors que les batteries côtières sont à peine remises d’un bombardement aérien plus efficace qu’ailleurs, la flotte ouvre le feu. Les deux cuirassés peuvent quasiment vider leurs soutes pour neutraliser les batteries lourdes, laissant aux croiseurs les batteries médianes et légères.

Enfin les troupes au sol sont mises à terre. Politique oblige c’est la Dansk Mobilbrigade qui est mise à terre en premier pour s’emparer d’une tête de pont dans la direction d’Esjberg.

Les combats sont violents mais les soldats danois submergent les défenses côtières et s’installent solidement en défense. En deuxième vague des éléments blindés fournis par la 1ère Division Blindée française sont mis à terre en compagnie d’éléments du régiment d’artillerie danois.

Cela permet de contrer plusieurs contre-attaques allemandes avec l’aide de l’aviation et de l’artillerie de marine. Très vite les allemands renoncent à rejeter les alliés à la mer préférant couvrir les accès en direction de la frontière allemande et de Copenhague. En clair ils s’enterrent pour contrer l’attaque alliée qui ne vient pas immédiatement.

En effet les alliés décident d’attendre la mise à terre de la 31st Infantry Division (US) mais aussi du régiment de Dragons du Jutland et même de la 11ème Divisison Parachutiste (11ème DP) qui va opérer comme une unité d’infanterie de ligne ce qui ne plut guère aux principaux intéressés.

Ce n’est que le 15 octobre 1953 que les alliés vont reprendre leur avancée sous la forme de trois groupements, un groupement Nord, un groupement Centre et un groupement Sud.

On trouve un groupement Nord sous commandement danois comprenant la 1. Danske Brigade associé à un escadron de dragons, à un régiment d’infanterie américain, un régiment de paras français et un groupe d’artillerie danois.

Ce groupe nord va mettre cap sur Herning puis sur Alborg pour sécuriser tout le nord du Danemark. Il va réaliser également des coups de main vers les îles de Laeso et d’Anholt. Il y rencontre moins de résistance qu’ailleurs et peu ensuite renforcer les deux autres groupes qui se heurtent à davantage de résistance.

Un groupement Centre sous commandement américain comprend un régiment d’infanterie américain, un régiment de parachutistes français un escadron de dragons, quelques éléments de la 1ère division blindée française ainsi que le groupe d’artillerie norvégien. Il met cap sur Vejle et Arhus.

Un groupement Sud sous commandement américain comprend un régiment d’infanterie américain, le reliquat du régiment de dragons, un régiment de paras français et des éléments d’appui américains et danois (notamment le reste du régiment d’artillerie danois). Ses objectifs sont Odense et Copenhague.

Le temps du débarquement est terminé, le temps de l’exploitation est venu.

Revenons un peu en arrière et parlons des pertes navales dans les deux camps. Des pertes lourdes chez les allemands, plus légères chez les alliés.

Côté allemand, les forces navales sont pour ainsi dire anéanties sous les coups de l’aviation et des navires alliés.

Le destroyer Z.15 Erich Steinbrick appareille à l’aube dans l’espoir de surprendre une partie de la flotte alliée, de détruire le maximum de navire et tel un corsaire de disparaître en direction d’eaux moins mal fréquentées. Il n’en aura pas le temps. Son appareillage n’à pas échappé aux alliés qui vont l’attendre de pied ferme.

Après avoir tiré quelques obus de 127mm et lancé une torpille qui ne toucha aucune cible, le destroyer est coulé par les avions du USS Block Island (CVL-34), les F8F Bearcat mitraillant les pièces d’artillerie pendant que les avions d’assaut Curtiss SB2C Helldiver et Grumman Avenger ne passent à l’attaque, le destroyer disparaissant dans un énorme boule de feu, touché selon toute vraisemblance par quatre bombes et deux torpilles !

Le torpilleur T.52 stationné à Aalborg est capturé par les danois, coulé droit dans le port après avoir été sabordé par les allemands dans l’espoir de bloquer le port. Le navire est relevé, inspecté en vue d’une éventuelle remise en service mais très vite les danois comprennent que ce serait un gaspillage de temps et d’argent et préfèrent donc l’envoyer directement à la casse.

L’escorteur G.27 est coulé le 11 octobre 1953 par des Spitfire danois qui le surprennent en plein mer, le détruisant à l’aide de roquettes et de bombes perforantes.

En ce qui concerne les R-Boot, deux sont capturés par les danois et réutilisés par ces derniers (R.86 R.94), deux autres sont victimes de l’aviation américaine (R.88 R.90), le R.92 est frappé par une bombe qui ne lui laisse aucune chance alors que le R.96 est sabordé.

En ce qui concerne les dragueurs de mines, les M-Boote, le M.63 est coulé par un Blackburn Buccaneer du Coastal Command, les M.66 et M.67 sont victimes de mines posées par la Luftwaffe sans que la Kriegsmarine soit au courant (!), le M.68 capturé est remis en service et utilisé par la Danske Marinen jusqu’en 1967 alors que le M.107 est surpris et coulé par le destroyer HDMS Zealand.

Les sous-marins stationnés à Aalborg ne sont comme leurs homologues norvégiens pas tous engagés dans l’opération BOREALIS.

Le U-32 en mer surprend un LST qu’il coule à la torpille. Hélas pour les allemands non seulement ce navire était vide mais en plus le sous-marin est victime des charges de profondeur d’un Consolidated Catalina qui veillait au grain (ou presque).

Le U-34 est lui aussi victime d’un Catalina le 11 octobre 1953 alors qu’il tentait de trouver une position de tir dans l’espoir de couler le USS Faribaut (AK-148) et si jamais l’hydravion américain n’avait pas fait mouche, plusieurs escorteurs fonçaient à pleine vitesse en direction l’importun.

Le U-48 immobilisé pour réparations est sabordé à Aalborg. L’épave est relevée après guerre mais trop dégradée, elle est rapidement envoyée à la ferraille.

Les autres sous-marins sont déployés loin du Danemark que ce soit dans l’Atlantique (U-248 et U-250 coulés respectivement les 5 et 9 novembre 1953) ou dans l’Arctique (U-252 U-289 U-290), ces trois derniers sous-marins étant coulés respectivement le 2 décembre 1953 (un hydravion soviétique), le 21 novembre 1953 (mine) et entre le 8 et le 13 octobre 1953 (cause inconnue)

-Le transport armé et le forceur de blocus incapables de prendre la mer sont sabordés pour embouteiller le port d’Aalborg.

Le MIS-6 capturé par les américains est cédé aux britanniques alors que le MIS-7 est coulé par les Bristol Beaumont Mk IIID.

Les alliés souffrent aussi des coups de l’ennemi mais naturellement à un degré moindre. Le destroyer HMCS Chippewa à pour triste privilège d’être la seule unité à être coulée. Le responsable est un bimoteur Junkers Ju-388, ultime déclinaison (le Ju-488 ne dépassa pas le stade prototypal) du Ju-88. Surgissant d’un trou dans la couche nuageuse, le bimoteur place deux bombes dont l’une explose sur une plate-forme lance-torpilles. Le navire coule rapidement après avoir été coupé en deux.

Deux LSM et un LST sont également coulés par des batteries côtières, les coastal battery représentant jusqu’au bout une menace ou du moins une nuisance. D’autres navires amphibies sont perdus notamment un LST canadien, deux LCI, un LST et quatre LCM eux aussi canadiens.

Un certain nombre de navires vont être endommagés comme le croiseur léger USS Raleigh (CL-113) ou encore le HDMS Zealand.

D’autres navires sont endommagés que ce soit accidentellement (échouage sans gravité du destroyer américain Aylwin) ou sous les coups de l’ennemi comme le croiseur léger français Duquesne touché par une bombe et des roquettes ce qui lui impose plusieurs semaines de réparations.

Le sous-marin Mayotte est secoué par l’explosion d’une mine. Il parvient à rallier non sans mal Chatham mais la guerre est finie pour lui, les travaux se terminant en juin 1954 et sa carrière sera naturellement raccourcie par rapport à d’autres submersibles.

Le Conflit (30) Norvège (30)

Namsos

Fortifications allemandes

Le port de Namsos est lui aussi protégé par des fortifications de défense côtière, des défenses moins puissantes qu’ailleurs mais qui ne sont pas négligeables.

Canon de 150mm de l’Atlantikwall

Au nord on trouve deux batteries disposant pour la première de deux canons de 150mm et la seconde de quatre canons de 105mm, des pièces installées sur des plate-formes rotatives protégées par du béton. A cela s’ajoute des postes d’observation, des postes de commandement, des abris pour la troupe et les munitions. A cela s’ajoute une batterie lance-torpilles de 533mm à quatre tubes.

Au sud on trouve également deux batteries disposant d’un total de six canons de 155mm et deux canons de 170mm datant du premier conflit mondial.

Comme pour les batteries du Nord, ces canons sont installés sous béton tout comme les soutes à munitions, les postes de commandement, les postes d’observation, les casernements pour la troupe.

La construction d’une batterie lance-torpilles lancée en août 1953 n’à pas été achevée en octobre quand les alliés déclenchent l’opération BOREALIS.

La défense rapprochée de ces batteries est assurée par des blockhaus d’infanterie armés de mitrailleuses et de canons antichars de 47mm de prise (ici des canons de 47mm venant de Belgique), blockhaus reliés entre-eux par des tranchées semi-couvertes. On trouve également des fosses avec des mortiers de 81mm.

Côté terre ferme, des blockhaus ont été coulés pour assurer la protection des approches au cas où l’ennemi débarquerait loin de Namsos pour attaquer la ville par la terre ferme. Le haut commandement allemand est cependant lucide : ce n’est pas cette demi-douzaine de blockhaus qui va empêcher la prise de la ville. Ces blockhaus sont armés de mitrailleuses et de canons antichars.

Unités allemandes déployées

Comme à Narvik des moyens navals, aériens et terrestres sont déployés pour défendre Namsos. Ils ne sont pas négligeables mais ne sont pas extraordinaires non plus.

Sur le plan naval et aéronaval, on trouve les moyens suivants :

-Destroyer Z.66

-Escorteur (Neue Geleitboote) G.36

S-Boote en mer

-12. Schnellbootflottille : S.102/104/106/108/110/112/114/116

-Navire amphibie MIS-4

-Un transport armé

Junkers Ju-288

16. KFK-Kampfgruppe qui dispose de trente-six bombardiers-torpilleurs Junkers Ju-288

Sur le plan aérien la Luftwaffe déploie le XII. Fliegerkorps qui comprend les unités suivantes :

Schéma du Messerschmitt Me-109K (« Karl »)

-Jagdgeschwader 12 : 1er groupe volant sur Messerschmitt Me-109K, 2ème groupe volant sur Messerschmitt Me-109H, 3ème groupe volant sur Messerschmitt Me-109H et 4ème groupe volant sur Messerschmit Me-410 Hornisse

-Kampfgeschwader 12 : 1er groupe volant sur Heinkel He-119, 2ème groupe volant sur Junkers Ju-288 et 3ème groupe volant lui aussi sur Ju-288.

Focke-Wulf Fw-189

-Aufklärunggeschwader 12 : 1er groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189 2ème groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189 et 3ème groupe volant sur Fieseler Fi-156 Storch.

La défense de Namsos sur le plan terrestre est du ressort du 73. ArmeeKorps (73.AK) qui comprend les unités suivantes :

-Deux divisions d’infanterie : 208ème division d’infanterie et 2ème division de chasseurs

Panzer IV Ausf G

-Un bataillon de chars, le 219ème bataillon de chars (Panzer IV)

Sturmgeschütz III

-Un bataillon de canons d’assaut le 719ème bataillon de canons d’assaut (Stug III)

-un régiment antichar

-un régiment antiaérien

-un bataillon du génie.

A cela peut s’ajouter les éléments dépendant de la 21ème armée à savoir un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm et de 210mm), un régiment de Nebelwerfer (lance-roquettes multiples), le 217ème bataillon de Panzers (Panzer IV Ausf H), le 717ème bataillon de canons d’assaut (Stug IV), un régiment antichar (canons de 75mm), un régiment antiaérien (canons de 88mm) et un bataillon du génie mais ces moyens doivent aussi soutenir les deux autres corps d’armée.

Unités alliées déployées

Pour transporter, escorter et appuyer les troupes engagées à Namsos, la Royale et ses alliés effectuent un effort important en déployant les moyens suivants :

-Cuirassé Moselle (navire-amiral)

Schéma originel du cuirassé Gascogne qui restera unique

-Cuirassé Gascogne

-Porte-avions Anne de Bretagne

-Croiseur lourd HMS Albermale

Le HMS Belfast

-Croiseurs légers Waldeck Rousseau (détaché de la force de réserve) Montcalm Sully Lamotte-Picquet HMS Belfast et HMNoS Bergen

Le contre-torpilleur Milan

-Escorteurs d’escadre (ex-contre torpilleurs) Milan Le Triomphant Ronar ‘ch D’Estaing Vautour Cassard

-Escorteurs rapides Le Foudroyant L’Ouragan Le Sirocco La Palme La Tempête

-Escorteurs rapides (ex-torpilleurs d’escadre) Durandal Dague

-Escorteurs rapides (ex-Torpilleurs légers) classe Kabyle L’Algérien Le Sénégalais L’Arabe Le Marocain

-Avisos-dragueurs L’Impétueuse La Boudeuse La Trompeuse La Sérieuse

-Corvettes ASM La Malouine La Versaillaise La Nimoise L’Agenaise

-Patrouilleurs Coléoptère Sauterelle Araignée Scorpion

Le USS Casa Grande (LSD-13) est le navire tête de liste d’une classe de LSD. Le Foudre et l’Harmattan sont similaires

Le transport des troupes mises à terre est assurée par les deux LSD de la Marine Nationale, le Foudre et l’Harmattan, huit Bâtiments de Débarquement de Chars (BDC/LST), huit Bâtiments de Débarquement Médian (BDM/LSM) et douze Bâtiments de Débarquement d’Infanterie (BDI/LSL).

A cela s’ajoute deux transports d’assaut canadiens, les HMCS Canadian Star et Newfoundland

Deux sous-marins sont chargées de protéger la force d’assaut contre leurs congénères allemands à savoir les vétérans Casabianca et Ile de Ré.

Le soutien logistique est assuré par le pétrolier-ravitailleur Dordogne et le ravitailleur rapide Lot.

La marine canadienne assure également la guerre des mines en mobilisant plusieurs dragueurs de mine en l’occurence les HMCS Winnipeg Boniface Middlesex Rocklife.

L’appui aérien est assuré à la fois par l’Armée de l’Air et par l’Aviation Navale.

Consolidated B-32 Dominator

On trouve tout d’abord la 56ème Escadre de Bombardement ex-Escadre de Bombardement du Nord, escadre regroupant trois groupes, les deux premiers (I/56 et II/56) volant sur Consolidated modèle 33F Géant II alors que le troisième (III/56) volant sur Amiot Berry.

La 31ème Escadre de Bombardement Moyen (31ème EBM) est également de la partie avec trois groupes homogènes volant sur Lioré et Olivier Léo 458ter.

Ces bombardiers bi et quadrimoteurs ont été engagés au début pour affaiblir les défenses allemandes à la différence des unités d’assaut et de bombardement en piqué qui vont opérer pour appuyer les troupes au sol en l’occurence le GBA II/35 volant sur Bréguet Br697 et le GBA II/40 volant sur Loire-Nieuport LN-435 (ultime évolution du LN-430).

On trouve également des unités de chasse, une escadre (en attendant une deuxième début novembre) avec des monomoteurs et des bimoteurs. Si les bimoteurs sont déployés dès le début, les monomoteurs vont être essentiellement déployés dès que les aérodromes norvégiens furent sécurisés.

L’escadre en question est la 8ème Escadre de Chasse qui comprend quatre groupes, trois groupes de monomoteurs (GC I/8 GC II/8 GC III/8) et un groupe de bimoteurs (GC IV/8). C’est donc ce dernier volant sur Farman F.275 Frelon qui opère en premier en attendant l’engagement des trois autres qui volaient sur Bloch MB-157ter, ultime évolution du MB-157 et dernier chasseur à moteur à piston de la firme de Marcel Bloch.

Bloch MB-157

Ultérieurement une nouvelle escadre va appuyer la 8ème EC en l’occurrence la 1ère EC, escadre de tous les combats depuis septembre 1948. Cette escadre comprend un groupe de Farman F.275 Frelon et trois groupes d’Arsenal VG-52 Phenix, ultime évolution d’une famille née avec le VG-33.

chasseur biplace bimoteur Hanriot NC-600

Deux groupes de chasse de nuit vont d’abord protéger la Grande-Bretagne contre les (rares) incursions allemandes, les GC I/23 et II/23, deux groupes volant sur Hanriot NC-600ter, évolution du NC-600 avec un radar et quatre canons de 30mm.

La reconnaissance n’est pas oubliée avec le GR II/36 disposant de Bloch MB-176ter.

De son côté l’Aviation Navale déploie un groupe aérien embarqué, la 12ème Flottille d’Aviation Navale (12ème FAN) embarquée sur le porte-avions Anne de Bretagne avec deux escadrilles de chasse (18C et 22C) disposant de Dewoitine D-795ter, une escadrille de bombardement en piqué (9B) volant sur Loire-Nieuport LN-425 et une escadrille de bombardement-torpillage (25T) volant sur Latécoère Laté 299-5ter.

Bréguet Br790

On trouve également deux escadrilles directement impliquées dans la protection du groupe occasionnel Namsos à savoir l’escadrille 1T (Latécoère Laté 299-7) et l’escadrille 3R avec des Bréguer Br790.

En ce qui concerne les troupes au sol, la principale unité engagée est la 27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp) une véritable unité d’élite qui va opérer aux côtés de la 2. Norske Lysbrigader (2ème brigade légère norvégienne), du Corps Franc du Nord (CFN), d’un groupement blindé fournit par la 1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée), d’éléments d’artillerie (dont un groupe norvégien) et du génie. Pour l’exploitation la 1ère Division Légère d’Infanterie (1ère DLI) sera mise à terre.

A l’assaut ! (épisode 2)

Comme ailleurs c’est l’aviation française qui ouvre le bal en visant d’abord les aérodromes pour empêcher la Luftwaffe de perturber l’opération.

C’est un succès ce qui explique que l’aviation allemande à nettement moins perturbé les opérations de débarquement qu’ailleurs et quand les avions à la Balkenkreuze sont intervenus le comité d’accueil était musclé et sur le pied de guerre.

Es-ce à dire que l’aviation à épargné les batteries côtières ? Non bien sur mais c’est l’aviation embarqué qui à précédé le tir de barrage des cuirassés et des croiseurs qui ont sérieusement malmené les défenses côtières non sans que ces dernières ne rendent les coups.

Le calvaire des artilleurs de marine (dépendant de la Kriegsmarine) et des artilleurs côtiers (dépendant de la Heer) n’est pas finit car les hommes encore opérationnels sont assaillis par les hommes du Corps Franc du Nord (CFN) habitué à harceler depuis sa création batteries côtières, stations radars et aérodromes.

Cette tactique que les français ont proposé de généraliser à l’ensemble de l’opération explique en grande partie pourquoi à Namsos le débarquement à été rapidement considéré comme une réussite et que le haut-commandement allemand à estimé au bout de seulement quelques heures que rejeter les français à la mer était du domaine de l’impossible.

Pour le symbole c’est la 2ème brigade légère norvégienne qui est mise à terre la première ce qui fût très apprécié de la part du gouvernement en exil mais aussi des populations ravies de voir des hommes portant certes le battle dress britannique mais avec un petit drapeau norvégien cousu sur la manche droite.

Les combats sont assez violents, les soldats norvégiens plient mais ne rompent pas en partie parce qu’ils sont galvanisés par l’appui-feu des navires et des avions français mais surtout par la mise à terre en deuxième vague des «hommes à la tarte» de la 27ème DIAlp.

La ville et le port de Namsos sont sécurisés dès le lendemain 12 octobre 1953, plusieurs contre-attaque sont brisées par la tenacité des troupes franco-norvégiennes bien appuyées par l’artillerie qu’elle soit navale ou terrestre puisqe les appuis (artillerie et chars de combat de la 1ère Division Blindée) ont été mis à terre très vite à tel point que le commandement à sollicité d’enclencher très vite l’exploitation vers le nord ou le sud.

Le haut-commandement américain à refusé demandant d’attendre la mise à terre des voltigeurs de la 1ère DLI chargée de l’exploitation.

Selon certains historiens si le haut-commandement avait accepté la demande française la Campagne de Norvège (1953/54) se serait achevée bien plus tôt et avec elle la guerre mais bien entendu on ne refait pas l’histoire à moins de se livrer au jeu dangereux et immature de l’uchronie.

Les navires allemands présents à Namsos subissent de très lourdes pertes. Le destroyer Z.66 qui appareille dès que le radar alerte sur le survol d’avions français tente de répérer la flotte d’invasion alliée.

Après des échanges incertains qui endommagent plusieurs LST et provoquant la mort de soldats et de marins embarqués, le destroyer est surpris par l’aviation, deux Laté 299-5ter disposant d’une torpille pour attaquer des navires ayant quitté Namsos ou un fjord avoisinant attaquent le Zerstörer qui encaissent deux torpilles même si un appareil est abattu et son équipage tué.

Le G.36 est attaqué par des Loire-Nieuport LN-425 qui le voyant tenter d’appareiller se détourne des cibles initiales. Certes les bombes explosives ne sont pas les meilleures pour attaquer des navires mais elles provoquent de sérieux dégâts et un début de panique parmi l’équipage peu expérimenté ce qui provoque le naufrage du navire à quai, l’épave étant relevée dès le mois de mars, remorquée en haute mer puis sabordée.

Sur les huit vedettes lance-torpilles basées à Namsos (S-102/104/106/108/110/112/114/116), deux sont saisies après l’opération par les norvégiens, les S-102 et S-116 devenues les O-1 et O-4. Les autres ont été coulées par l’aviation (S-104 et S-106) et par des navires de surface (S-108 S-110 S-112 S-114).

Le transport amphibie MarineInfanterieSchift 4 (MIS-4) était immobilisé par une avarie depuis quinze jours. Ne pouvant appareiller, il est remorqué pour être sabordé et géner l’accès au port de Namsos mais le transport armé qui assurait le remorquage est touché par l’aviation et incendié, entrainant le naufrage du MIS-4, naufrage qui ne gêne aucunement la navigation.

De leur côté les alliés ont également laissé des plumes dans cette opération avec des navires endommagés et deux navires coulés.

Le Triomphant à la mer

Deux bâtiments de la Royale sont victimes des batteries côtières, le premier est le contre-torpilleur Le Triomphant qui est sévèrement endommagé par deux obus de 150mm et deux obus de 105mm.

En dépit des efforts des marins, le navire finit par sombrer dans la soirée après une lente et longue agonie.

C’est plus rapide pour le patrouilleur Scorpion coulé par un obus de 127mm qui ne lui laisse aucune chance, l’obus mettant le feu au navire qui sombre après un sinistre terrifiant.

Le Winnipeg est coulé par un chasseur-bombardier allemand qui plaçant une bombe de 250kg ne lui laisse aucune chance, bombe le coupant en deux. Maigre consolation, le chasseur et son pilote n’y survivent pas.

Les autres navires ne sont qu’endommagés que ce soit le Waldeck-Rousseau par une batterie côtière (un obus de 105mm), le Vautour (une bombe de 250kg lancé par un avion en maraude), le Cassard (un obus de 155mm).

Pologne et Pays Neutres (120) Turquie (10)

Armement

Armes de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

FN modèle 1910

-Pistolets automatiques FN modèle 1910 et 1922

Pistolets Mitrailleurs

-MAT-49

-Sten Mk III

MP-40

-MP-40

Fusils

Fusil Mauser modèle 1898K

-Fusil Mauser 98K

-Fusil Mosin-Nagant modèle 1891

-Fusil Lebel modèle 1892

-Fusil Mannlicher modèle 1895

-Fusil Lee Enfield

Fusils mitrailleurs et mitrailleuses

Fusil mitrailleur Hotchkiss modèle 1922

-Fusils mitrailleurs : FM Madsen modèle 1922 Hotchkiss modèle 1922 (7.92x57mm) FM 1924/29 et ZB vz.26

mitrailleuse MG-08

-Mitrailleuses : MG-08, Breda modèle 1931, ckm wz.30/39T, Maxim M-1910

Armes antichars individuelles

-Des Fire Crossbows livrés par les britanniques durant le conflit

Mortiers

-Mortier de 81mm modèle 1942

Mortier lourd M2 4.2 Inch Mortar

-Mortier lourd M.2 4.2 Inch Mortar

Artillerie de Montagne

-Canon de montagne de 75mm Krupp M.1904 (138 exemplaires commandés en 1905 tous livrés en 1908)

-Canon de 75mm Skoda modèle 1915

-Canon de montagne de 75mm Bofors modèle 1934

-Obusier de montagne de 100mm Skoda modèle 1916

Artillerie de Campagne

-Canon de 76mm modèle 1902

-8cm Feldkanone C/80

-Canon de 105mm Krupp M.1905

Obusier de 105C modèle 1934S

-Obusier de 105C modèle 1934S

Artillerie lourde

-Canon de 120mm Krupp M.1905

15cm Schwere Feldhaubitze 13

-15cm Schwere Feldhaubitze 13

-15cm Hruba Houfnice vzor.3

-15cm Kanone 39 (15cm K-39)

-Canon de 210mm K52

-Canon de 240mm K39

Artillerie antichar

Canon antichar allemand de 37mm conservé au musée militaire d’Helsinki (Finlande)

-Canon de 37mm Pak 36

-Canon de 50mm Pak 41

-Canon de 57mm (QF 6 Pounder)

Artillerie antiaérienne

-Canon de 25mm Hotchkiss modèle 1938

-Canon de 40mm Bofors

Vickers modèle 1931

-Canon antiaérien de 75mm Vickers model 1931

Véhicules

Autos blindées

BA-6

-Soixante BA-6

-Livraison pendant le conflit de M-8 Greyhound (utilisées essentiellement pour l’entrainement), de Daimler Dingo et de Panhard AMD-178

Chars

-Renault FT acquis en 1928 pour l’entrainement et l’initiation à la chose blindée

-Soixante T-26

-Cinq T-27

Renault R-35

-100 Renault R-35 ont été livrés en mars 1940

-Un T-37A

T-28

-Deux T-28

-Deux Hotchkiss H-39 pour un projet de construction sous licence qui ne se concrétisa pas

-La Turquie reçoit des Panzer IV à canon court et à canon long

-Durant le second conflit mondial les Etats-Unis livrent des M-4 Sherman, la France quelques Renault G-1 et la Grande-Bretagne des Cromwell.

Autres véhicules

-Camions Zis-6, Ford, Nag III

-Tracteurs tchèques Praga