Pologne et Pays Neutres (120) Turquie (10)

Armement

Armes de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

FN modèle 1910

-Pistolets automatiques FN modèle 1910 et 1922

Pistolets Mitrailleurs

-MAT-49

-Sten Mk III

MP-40

-MP-40

Fusils

Fusil Mauser modèle 1898K

-Fusil Mauser 98K

-Fusil Mosin-Nagant modèle 1891

-Fusil Lebel modèle 1892

-Fusil Mannlicher modèle 1895

-Fusil Lee Enfield

Fusils mitrailleurs et mitrailleuses

Fusil mitrailleur Hotchkiss modèle 1922

-Fusils mitrailleurs : FM Madsen modèle 1922 Hotchkiss modèle 1922 (7.92x57mm) FM 1924/29 et ZB vz.26

mitrailleuse MG-08

-Mitrailleuses : MG-08, Breda modèle 1931, ckm wz.30/39T, Maxim M-1910

Armes antichars individuelles

-Des Fire Crossbows livrés par les britanniques durant le conflit

Mortiers

-Mortier de 81mm modèle 1942

Mortier lourd M2 4.2 Inch Mortar

-Mortier lourd M.2 4.2 Inch Mortar

Artillerie de Montagne

-Canon de montagne de 75mm Krupp M.1904 (138 exemplaires commandés en 1905 tous livrés en 1908)

-Canon de 75mm Skoda modèle 1915

-Canon de montagne de 75mm Bofors modèle 1934

-Obusier de montagne de 100mm Skoda modèle 1916

Artillerie de Campagne

-Canon de 76mm modèle 1902

-8cm Feldkanone C/80

-Canon de 105mm Krupp M.1905

Obusier de 105C modèle 1934S

-Obusier de 105C modèle 1934S

Artillerie lourde

-Canon de 120mm Krupp M.1905

15cm Schwere Feldhaubitze 13

-15cm Schwere Feldhaubitze 13

-15cm Hruba Houfnice vzor.3

-15cm Kanone 39 (15cm K-39)

-Canon de 210mm K52

-Canon de 240mm K39

Artillerie antichar

Canon antichar allemand de 37mm conservé au musée militaire d’Helsinki (Finlande)

-Canon de 37mm Pak 36

-Canon de 50mm Pak 41

-Canon de 57mm (QF 6 Pounder)

Artillerie antiaérienne

-Canon de 25mm Hotchkiss modèle 1938

-Canon de 40mm Bofors

Vickers modèle 1931

-Canon antiaérien de 75mm Vickers model 1931

Véhicules

Autos blindées

BA-6

-Soixante BA-6

-Livraison pendant le conflit de M-8 Greyhound (utilisées essentiellement pour l’entrainement), de Daimler Dingo et de Panhard AMD-178

Chars

-Renault FT acquis en 1928 pour l’entrainement et l’initiation à la chose blindée

-Soixante T-26

-Cinq T-27

Renault R-35

-100 Renault R-35 ont été livrés en mars 1940

-Un T-37A

T-28

-Deux T-28

-Deux Hotchkiss H-39 pour un projet de construction sous licence qui ne se concrétisa pas

-La Turquie reçoit des Panzer IV à canon court et à canon long

-Durant le second conflit mondial les Etats-Unis livrent des M-4 Sherman, la France quelques Renault G-1 et la Grande-Bretagne des Cromwell.

Autres véhicules

-Camions Zis-6, Ford, Nag III

-Tracteurs tchèques Praga

Pologne et Pays Neutres (99) Pologne (11)

Armes, Artillerie et Véhicules

Armes de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

Avant 1939

-Revolver Nagant modèle 1895 utilisé par la Pologne sous la désignation de wz.30 et de wz.32.

-Pistolet Roth-Steyr M-1907

-Pistolet Steyr M-1912

-Pistolet automatique Ruby

-Pistolet automatique Radom (Vis wz.35), un pistolet type Browning de conception et de fabrication polonaise mis en service en 1935 dans l’armée polonaise. Produit à plus de 360000 exemplaires, il tirait la cartouche 9x19mm Parabellum, pesait 0.950kg à vide et 1.1223kg chargé, l’alimentation se faisant par un chargeur de huit coups.

Armée polonaise reconstituée

Pistolet automatique SACM modèle 1935

-SACM modèle 1935S

-Pistolet Webley

-Les unités polonaises sous commandement soviétique disposaient de revolvers Makarov et naturellement de l’incontournable pistolet automatique Tokarev TT-33

Pistolets mitrailleurs

Avant 1939

-Suomi KP/-31 utilisés essentiellement par la police polonaise

Armée polonaise reconstituée

-Sten Mk III

-Quelques Thompson ont également été acquises

-Les unités polonaises sous commandement soviétique utilisaient essentiellement le PPSh-41

Fusils

Avant 1939

-Fusil Mosin-Nagant modèle 1891

-Carabine modèle 1891/98/23 adaptation en carabine du fusil précédent

-Fusil Mannlicher modèle 1895 hérité de l’armée austro-hongroise

-Karabiner 98K

-Carabine modèle 1898a : adaptation polonaise du précédent

-Karabinek wz.1929 : Ce fusil à court recul est un fusil polonais ayant pour origine la Karabiner 98K mis en service en 1930.

Tirant la cartouche 8x57mm IS, d’un calibre de 7.92mm, il mesurait 1100mm de long (600mm pour le canon) pouvant tirer à 15 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de cinq cartouches.

-Le Kbsp wz. 1938M ( Karabin samopowtarzalny wzór 38M) est un prototype de fusil semi-automatique mis au point à partir de 1934 et mis en service en petit nombre (environ 150 exemplaires) pour la guerre de Pologne. Contrairement à certaines armes la production n’est pas reprise par les allemands.

Cette arme pèse 4.5kg chargée, mesurant 1134mm de long (625mm pour le canon), tirant la cartouche 7.92x57mm Mauser à une distance maximale de 2000m, l’alimentation se faisait par un chargeur interne de dix coups.

Armée polonaise reconstituée

-Fusil MAS 36

-Quelques MAS-40 ont été utilisés à la fin du conflit

-Les unités polonaises sous commandement soviétique utilisaient le Mosin-Nagant modèle 1891 modifié 30 et quelques Tokarev semi-automatiques.

Fusils mitrailleurs

Avant 1939

-11000 fusils mitrailleurs modèle 1915 CSRG («Chauchat»)

-Fusil mitrailleur ou mitrailleuse légère Lewis

-Fusil mitrailleur wz.28 version polonaise du Browning Automatic Rifle (BAR) M1918

Armée polonaise reconstituée

Le fusil mitrailleur Manufacture d’Armes de Chatellerault modèle 1924 modifié 29 dit FM modèle 1924/29

-Fusil mitrailleur Chatellerault modèle 1924/29 et modèle 1924/42 pour les unités polonaises combattant sous commandement allié.

-Fusil mitrailleur Degtyarev DP-27 pour les unités polonaises sous commandement soviétique

Mitrailleuses

Avant 1939

-Mitrailleuse moyenne sMG-08

-Mitrailleuse moyenne Maxim M-1910

-Mitrailleuse de 7.7mm CKM wz.30, copie polonaise de la Browning M1917

-Mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929

Armée polonaise reconstituée

-Mitrailleuse moyenne MAC-36

-Mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929

-Les militaires polonais combattant sous commandement soviétique n’étaient pas trop dépaysés puisqu’ils mettaient en œuvre la Maxim M-1910.

Mortiers

DCF 1.0

-Le Granatnik wz.36 est un lance-grenades/mortier léger de conception et de fabrication polonaise mis en service en 1936, le wz.36 étant une évolution du wz.30. Naturellement l’arme était toujours en service en septembre 1939.

Il semble que les unités polonaises auraient voulu continuer à l’utiliser mais il manquait d’exemplaires et de munitions. C’est donc le lance-grenades de 50mm Brandt modèle 1937 qui l’à remplacé en compagnie du mortier de 60mm modèle 1935.

Produite à 3850 exemplaires, utilisés à 81 exemplaires par division et 3 par compagnies, cette arme pèse 8kg, mesurant 65cm de long (39cm pour le tube) tirait des projectiles de 46mm pesant 0.76kg à une distance maximale de 800m à raison de 15 coups par minute à une distance effective comprise entre 100 et 800m.

La Yougoslavie à été un temps intéressée par cette arme pour une production sous licence mais ce projet n’à pas aboutit.

-Lance-grenades de 50mm modèle 1937

-Mortier de 60mm modèle 1935

-Mortier de 81mm Brandt modèle 1927/31 avant et après 1939

-Les divisions d’infanterie polonaises sous commandement soviétique disposaient de mortiers de 50mm RM-38, de 82mm BM-38 et de 120mm M1938.

Armes antichars individuelles

Avant 1939

-Fusil antichar wz.35

Armée polonaise reconstituée

-Fusil antichar modèle 1942, adaptation au calibre français (7.5mm) du fusil antichar wz.35

-Des Lance-Roquettes Portables (LRP).

Pologne et Pays Neutres (11) Espagne (11)

Armes et Véhicules

Armes de l’infanterie (1) : armes individuelles

Pistolets et Revolvers

-L’armée espagnole à utilisé le Bergmann-Bayard modèle 1903 adopté par l’armée espagnole en 1905. Les 3000 exemplaires sont commandés en 1908 fabriqués en Belgique et livrés entre 1908 et 1910. Ce Pistola Bergmann de 9mm modelo 1908 pesait 1.02kg, mesurait 254mm de long (dont 101mm pour le canon), tirant à 100m la cartouche espagnole standard (9x23mm Largo) sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs contenant six à dix cartouches.

-Pistolets Ruby

-Pistolets Beretta M-1923 et M-1934

-Revolver Nagant modèle 1895

-L’armée espagnole à utilisé également plusieurs modèles de pistolets de conception nationale. Outre le Ruby mentionné plus haut on trouve également plusieurs modèles Astra.

Pistolet Ruby

L’Astra modelo 400 apparu en 1921 et produit à environ 106000 exemplaires était un pistolet de 1.14kg mesurant 225mm de long (dont 150mm pour le canon) et étant alimenté par des chargeurs droits de huit coups. Si cette arme tire la cartouche espagnole standard (9x23mm Largo), le modelo 600 tirait la cartouche 9x19mm Parabellum, la cartouche standard de l’armée allemande.

Si la majeure partie des pistolets fabriqués ont été utilisés par l’Allemagne, quelques exemplaires se sont retrouvés dans les rangs espagnols avec une bande rouge sur la crosse pour éviter les incidents liées à une erreur de munitions. Ce modèle pesait 1.08kg mesurait 205mm de long dont 135mm pour le canon, son alimentation se faisait toujours par des chargeurs de huit coups.

L’Astra modelo 900 était une copie du Mauser C-96. 35076 exemplaires ont été produits, cette arme pesant 1.275kg, mesurait 308mm de long (dont 160mm pour le canon), tirant soit la cartouche 7.63x25mm Mauser ou 9x23mm Largo à une portée maximale de 100m avec des chargeurs de 10 ou 20 coups.

-Le JO.LO.AR était un pistolet semi-automatique destiné normalement aux missions de police mais qui fût également utilisé pour des missions militaires durant la guerre d’Espagne. C’était une arme disponible en plusieurs calibres comme le 6.35x16mm (.25 ACP), le 7.65x17mm (.32 ACP), le 9x17mm (.380ACP), le 9x23mm Largo ou encore pour un contrat péruvien le 11.43x25mm (.45ACP)

Pistolets mitrailleurs

MP-28

-MP-28

-MP-35

-MP-40 (quelques exemplaires fournis par les allemands + copie pirate)

Suomi KP-31

-Suomi KP-31

Star

-L’armée espagnole va également utiliser un pistolet mitrailleur de conception nationale, le Star model Z45, une arme fortement inspirée du MP-40 (mais qui n’est pas une simple copie).

Cette arme pèse 3.5kg à vide (et 4.54kg chargée), mesure crosse déployée 850mm (mais 610mm quand la crosse est rentrée) avec un canon de 210mm. Tirant la cartouche espagnole 9x23mm Largo, elle était alimentée par des chargeurs de 30 coups tout en sachant que la portée maximale était de 100 à 200m et la cadence de tir de 450 coups par minute.

-Après leur victoire du printemps 1939 les franquistes vont mettre la main sur une partie du stock d’armes de feu l’armée républicaine et notamment quelques exemplaires d’un pistolet mitrailleur de conception catalane, le Labora-Fontberrat M-1938, une arme pesant 4.38kg à vide, mesurant 806mm de long (dont 202mm pour le canon), tirant la cartouche de 9x23mm Largo via des chargeurs de 36 cartouches sachant que la cadence de tir était de 750 coups par minute.

Fusils

-Mannlicher modèle 1888

-Mosin-Nagant modèle 1891

-Mauser modèle 1893 («Spanish Mauser»)

-Mauser Gewehr modèle 1895

-Mauser Geweher modèle 1898

-Karabiner 98K

-ZB vzor 1924 (achetés par l’URSS pour les républicains)

-En plus de ces différents modèles d’autres armes plus anciennes ont également utilisées comme le Remington Rolling Block Rifle, un fusil produit de 1867 à 1918 dans de nombreux calibres, les armes acquises par l’Espagne l’étant en calibre .43 Spanish (11.15x58mmR). C’était un fusil pesant 4.20kg mesurant 1280mm à 1350mm de long selon les modèles avec un canon de 910 à 950mm.

L’Ejercito de Tierra à utilisé cette arme de 1869 à 1893 dans ses unités de première ligne et ensuite dans la réserve. Les quelques fusils utilisés ont visiblement été récupérés par les milices républicaines lors du pillage des casernes insurgées mais sans que cela soit sur. Quelques témoignages attestent de son utilisation par les franquistes mais visiblement dans la fièvre du champ de bataille.

Le Fucile Tigre (Fusil Tigre) était une copie basque espagnole produite à Eibar de 1915 à 1898 de la carabine Winchester modèle 1892. Cette arme de 2.9kg mesurant 995mm de long (dont 552mm pour le canon) était normalement réservée à des missions de police mais elle fût brièvement utilisée militairement parlant sur le champ de bataille de la guerre d’Espagne.

Armes de l’infanterie (2) : armes collectives

Fusils mitrailleurs

Fusil mitrailleur Hotchkiss modèle 1922

-Fusil mitrailleur Hotchkiss modèle 1922 (3000 exemplaires en 7x57mm)

-Fusil mitrailleur Madsen modèle 1922

Soldats tchecoslovaques servant un fusil mitrailleur ZB vz.26

-ZB vz.26 et sa copie espagnole le Fucile Ametrallador Oviedo

-Fusil mitrailleur Degtyarev DP modèle 1927

Mitrailleuses

-Schwarzlose M.7

– sMG-08

-Maxim M1910

Mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914

-Hotchkiss modèle 1914

-Ckm wz.30a (copie pirate polonaise de la Browning M1917A1)

-Mitrailleuses lourdes de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929 et Breda modèle 1931 (ce dernier modèle est la version produite sous licence de la Hotchkiss)

-Les espagnols ont également mis au point une mitrailleuse de conception nationale, l’Alfa M-44.

Développée durant la Pax Armada, elle avait pour base technique le fusil mitrailleur ZB vz.26 et devait remplacer les Hotchkiss modèle 1914 encore en service. Tout comme le fusil mitrailleur tchécoslovaque, elle utilisait le 7.92x57mm Mauser. Cette mitrailleuse qui fût ensuite rechambrée en 7.62mm à été exportée en Egypte.

Cette arme pesait 13kg, mesurait 1450mm de long (dont 750mm pour le seul canon), fonctionnant par emprunt de gaz avec une alimentation par bandes et une cadence de tir de 780 coups par minute.

Mortiers

Soldats français maniant un mortier de 81mm. Comme le dira un chasseur alpin anonyme engagé en Norvège « Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est la guerre sans avoir été pris sous un tir de mortiers. L’enfer c’est une partie de rigolade à côté ».

-Mortier de 81mm modèle 1942 (évolution du Brandt modèle 1927-31)

Mitteleuropa Balkans (187) Grèce (31)

Armes de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

Nagant modèle 1895

Le revolver Nagant modèle 1895 est une arme de conception belge destinée à l’armée impériale russe mais qui en septembre 1939 était l’arme de poing standard de la RKKA (l’Armée Rouge des Ouvriers et Paysans ou Rabochny Krest’yanskaya Krasnaya Armiya).

Arme fonctionnant à l’emprunt de gaz, il est l’oeuvre de Léon Nagant qui avec son frère Emile avait participé à la mise au point du célèbre fusil Mosin-Nagant modèle 1891.

La production de ce puissant revolver commença à Liège mais dès 1898 l’Arsenal de Tula prit le relais, produisant 20000 exemplaires par an.

Jusqu’en 1918 le revolver fût produit en deux versions : une version à double action pour les officiers et une à simple action pour les hommes du rang.

La production continua après le changement de régime. La datation des armes est facile puisque les armes produites sous la période soviétique ont une étoile gravée dans la crosse, symbole que ne possèdent bien entendu pas les armes produites sous les Romanov.

A partir de 1933, le pistolet semi-automatique Tokarev commence à remplacer le vénérable revolver dont la production cesse en 1945 après la sortie de 2 millions d’exemplaires.

Si les Nagant russes utilisaient le 7.62mm, d’autres armes furent produites dans des calibres différents, certains en calibre .32, d’autres en 7.5mm pour la Suède.

L’arme à été utilisée par la Russie et l’URSS, la Suède, la Norvège, la Pologne, la Grèce, l’Afghanistan, la Belgique, le Canada (armes capturées sur des bolchéviques lors de la guerre civile russe), la Géorgie, la Biélorussie, l’Iran, le Japon (armes capturées lors de la guerre russo-japonaise et de l’intervention en Sibérie), le Laos, la Lettonie, la Lituanie, la Mongolie, l’Allemagne (armes capturées durant les deux conflits mondiaux), la Corée, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l’Espagne, le Vietnam, la Yougoslavie.

La Grèce à récupéré cette arme durant le premier conflit mondial et surtout après quand la liquidation des surplus du conflit qui venait de s’achever offrait la possibilité de récupérer à bas prix des armes en grande quantité. L’autre possibilité fût l’intervention grecque en Crimée.

Comme souvent à l’époque cette arme étant quasi-exclusivement utilisée par les officiers pour mener leurs troupes à l’assaut voir pour faire cesser un début de panique.

En dépit de son âge cette arme était toujours en service en septembre 1948. Employée dans l’opération MARITSA mais aussi durant la guerre gréco-italienne, elle ne fût pas employée dans la nouvelle armée grecque remplacée par des armes plus modernes.

Le revolver Nagant modèle 1895 était un revolver à barillet de 7.62mm, pesant 0.8kg à vide, mesurant 235mm de long dont 114mm pour le tube, tirant la cartouche russe standard de 7.62x38mmR (barillet de sept cartouches) à une distance maximale de 46m pour une cadence de tir de 14 à 21 coups par minute.

FN modèle 1910 et modèle 1922

En juillet 1949 au moment de l’opération MARITSA, le principal pistolet de l’armée grecque est le FN M.1922 plus connu sous le nom de Pistolet Automatique FN modèle 1922. Il est issu du FN modèle 1910, une autre création de l’armurier prolifique que fût John Browning.

D’abord produite aux Etats-Unis par la Colt Firearms, elle est ensuite produite en Europe, le Vieux Continent devenant la seule zone de production de cette arme au fonctionnement semblable à celui des Walter PPK et Makarov.

Après le modèle 1910 est apparu un modèle 1910/22 puis le modèle 1922. Outre la Belgique pays producteur, le pistolet automatique allait être utilisé par la Yougoslavie, les Pays-Bas, la Grèce, la Turquie, la Roumanie, la France, la Finlande, le Danemark, le Japon, le Pérou et le Venezuela ainsi qu’après guerre les Nouveaux Pays Allemands.

L’armée grecque disposait en septembre 1948 de 9980 pistolets de ce type. C’était la principale arme de poing des officiers de l’armée de terre. Il semble que si un pistolet plus moderne avait été acquis, ce modèle aurait été rétrocédé aux servants d’armes lourdes.

Le FN modèle 1922 était un pistolet automatique pesant 700g à vide, mesurant 178mm (114mm pour le canon) et tirant la cartouche 9x17mm Browning, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 6 à 9 coups selon les modèles et les calibres. La portée maximale effective est de 40m et la cadence de tir pratique est de 18 coups par minute.

Pistolet Ruby

-Le pistolet Ruby était un pistolet de poche originellement acquis par la France via l’Espagne. En effet au début du premier conflit mondial l’armée française fait feu de tout bois pour s’équiper en armes, la guerre courte (nombre de soldats espéraient être rentrés pour les moissons voir au pire pour Noël) se transformant en une abominable guerre d’usure qui allait marquer les acteurs mais aussi leurs descendants.

Paris se tourne vers des pays encore neutres comme les Etats-Unis (au point d’acheter des carabines Winchester !) et l’Espagne, Madrid fournissant une quantité colossale de pistolets et de revolvers.

A la fin du premier conflit mondial l’armée française possédait encore 580000 pistolets automatiques de 7.65mm genre Ruby.

Ce pistolet apparu en 1905 s’inspirait d’un pistolet compact inventé par le prolifique John Browning. Avec une telle production inutile de préciser que la qualité n’était pas toujours au rendez-vous avec notamment des problèmes au niveau des chargeurs (impossibilité d’insérer un autre chargeur, chargeur se détachant en plein combat, finition extérieure médiocre).

Le Ruby à aussi été utilisé par la Belgique, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie, la Finlande et l’Espagne. Le nombre acquis par la Grèce est inconnu et si quelques officiers l’ont conservé lors de la création de l’AGL c’était plus par coquetterie et snobisme qu’autre chose.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 7.65mm Projectile : 7.65x17mm (.32ACP) Poids : 0.850kg Longueur 170 à 210mm selon les versions (80 à 120mm pour le canon) Portée maximale : nc Cadence de tir : nc Alimentation : chargeur détachable de 9 cartouches

Pistolets mitrailleurs

MP-34

Le Maschinenpistole 34 (pistolet mitrailleur modèle 1934) est un pistolet mitrailleur de conception allemande, essentiellement fabriqué par la société d’armes Steyr (Waffenfabrik Steyr) sous la désignation initiale de Steyr-Solothurn S1-100 en raison des restrictions imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles.

Cette arme initialement utilisée par la gendarmerie autrichienne va connaître une longue carrière dans différents pays que ce soit l’Allemagne, la Bolivie (dans la guerre du Chaco), le Chili, la Chine, la Grèce (police et gendarmerie), le Salvador, l’Ethiopie, la Hongrie, le Japon, le Pérou, le Portugal, la Suède, l’Uruguay, le Venezuela, l’Etat indépendant de Croatie et les différents mouvements de résistance yougoslave.

Ce pistolet mitrailleur solidement construit ressemblant davantage à un fusil à répétition qu’à un pistolet mitrailleur moderne à été utilisé en Grèce par le gendarmerie qui fit le coup de feu contre les unités de l’Axe, la gendarmerie grecque étant une unité militaire avant d’être une force de police.

Un certain nombre d’armes à été capturé par les allemands mais il n’est pas certain que ces derniers les aient réutilisées. Il est plus vraisemblable que les armes grecques ont été démontées pour alimenter le stock de pièces détachées.

Le MP-34 pesait 4.25kg à vide (et 4.48kg chargé), mesurait 850mm de long (dont 200m pour le canon) et tirait la cartouche de 9x19mm Luger à une distance maximale de 150 à 200m à raison de 600 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de 20 à 32 cartouches.

MP-40

MP-40

Jusqu’à une période relativement récente les armes à feu étaient produites en masse mais tout en respectant un cahier des charges imposant l’utilisation de matériaux de première ordre et une faible tolérance.

Cela donnait des armes parfaitement construites, très robustes mais avec pour inconvénient d’en renchérir sérieusement le coût.

Déjà durant le premier conflit mondial on assista à l’utilisation de techniques de fabrication favorisant la simplicité et la rapidité au détriment de la finition ce qui donnait des armes dont l’esthétisme n’était pas la qualité première. Cela avait tendance à faire sursauter d’horreur les amoureux des belles armes même si cela virait parfois à un snobisme de mauvais aloi.

Le MP-40 faisait partie de cette catégorie d’arme, une arme utilisant la tole et l’emboutissage ce qui permettait de produire rapidement une arme solide, robuste et mine de rien pas si moche que cela.

Comme tous les pistolets mitrailleurs de l’époque, cette arme à été initialement conçue pour être utilisée par les sous-officiers, les servants d’armes lourdes ainsi que les équipages de blindés. Très vite les fantassins vont l’utiliser en combat rapproché et dans le combat urbain. L’évolution du MP-40 au sein de l’armée roumaine est assez similaire.

Cette arme fût utilisée également par la Chine, la Croatie, Chypre, la Tchécoslovaquie (après guerre), la France (armes capturées), la Grèce, le Guatemala (ex-Tchécoslovaquie), la Hongrie, l’Indonésie, le Japon, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l’URSS, l’Espagne (copie pirate et quelques exemplaires fournis par l’Allemagne), le Vietnam, la Corée, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (armes capturées).

Les grecs ont reçu un petit lot de ces armes courant 1941 avant d’en récupérer davantage notamment durant la campagne de Grèce. Certaines de ces armes sont parvenues jusqu’en Egypte mais n’ont pas connu une grande carrière puisque l’AGL avait choisit comme pistolet mitrailleur la Sten Mk III.

Le Maschinenpistole 40 (MP-40) était un pistolet de conception et de fabrication allemande pesant 3.97kg à vide mesurant 833mm de long (630mm crosse repliée) dont 251mm pour le canon. Tirant la cartouche 9x19mm Parabellum, l’arme pouvait toucher sa cible à 200m (portée effective) à raison de 500 à 550 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de 32 ou 64 cartouches.

Sten Mk III

Sten et Thompson

La Sten est issue d’une demande de l’armée de terre britannique pour une arme facile à produire et à utiliser, la British Army choisissant une autre position que celle de la Royal Navy et de la Royal Air Force (RAF) qui avait préféré demander à la firme Sterling une copie de la MP-28, la Lanchester, une bonne arme sans aucune doute mais qui demandait beaucoup de temps pour être produite. Ce choix s’explique probablement par le fait que la marine comme l’armée de l’air n’avaient pas des besoins gigantesques à satisfaire.

C’est l’acte de naissance de la Sten Mk I, ce nom venant des initiales des concepteurs (Shepperd Turpin) avec les deux premières lettres de la manufacture d’Enfield.

C’est une arme usinée, de facture moderne _laide dirons certains à l’époque_ rappelant le MP-40 allemand dont les premiers exemplaires sont livrés au printemps 1941, la manufacture d’arme d’Enfield ayant d’autres productions plus urgentes à exécuter.

Avant le déclenchement du conflit, plusieurs modèles furent produits (Mk II, Mk III et IV) mais en septembre 1948,un Mk V était en cours de production avec la possibilité de fixer une baïonnette ou un silencieux ainsi que de changer la crosse pleine introduite avec le Mk III par une crosse repliable.

Cette arme à également été vendue aux Dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud), à l’armée indienne, à l’Irlande, à la Grèce, à la Force Publique du Congo Belge et au Danemark.

Comme souvent à l’époque cette arme fût d’abord destinée aux servants d’armes lourdes et aux opérateurs radios qui ne pouvaient s’encombrer d’un fusil avant de voir son champ d’utilisation élargie en direction des fantassins pour le combat rapproché.

Après avoir évalué la M-1 (évolution de la Thompson dont quelques exemplaires équipait la police grecque avant guerre) et le MAT-49, la Grèce choisit la Sten. Les premiers hommes équipés sont ceux du Bataillon Sacré avant que les evzones, les servants d’armes lourdes, les opérateurs radios, les conducteurs et les officiers ne suivent.

Le nombre exact d’arme livré à l’Armée Grecque de Libération (AGL) est incertain mais selon les différentes sources ont tournerait entre 7500 et 11250 armes.

La Sten Mk III pèse à vide 3.16kg (3.86kg chargé), est d’un calibre de 9mm, mesure 762mm de long dont 196 pour le canon, peut toucher une cible à 50m avec une cadence de tir maximale de 550 coups par minute sachant que le chargeur peut contenir au maximum 32 cartouches.

Mitteleuropa Balkans (54) Bulgarie (18)

Armement

Armes de l’infanterie (1) : armes individuelles

Pistolets et Revolvers

Comme souvent à l’époque l’armée bulgare disposait de plusieurs modèles de pistolets et de revolvers. Ces armes de poing étaient l’apanage des officiers, des sous-officiers et des servants d’armes lourdes.

En théorie les hommes du rang n’avaient pas le droit à avoir une arme de poing mais des photos et des témoignages montrent que le haut-commandement bulgare faisait preuve d’une grande souplesse dans ce domaine.

La principale arme de poing utilisé par les bulgares était le célèbre Luger P.08, un pistolet automatique reconnaissable entre tous au point qu’il faisait parti des reliques les plus recherchés par les soldats alliés sur le champ de bataille.

Vous pouviez être sur qu’un prisonnier allemand qui possédait encore un P.08 sur lui le perdait rapidement au profit du soldat le fouillant.

Pas moins de 12500 exemplaires de ce pistolet furent livrés à l’armée bulgare à partir de 1912, armée qui l’utilisa jusqu’à la fin du second conflit mondial. En revanche quand l’armée bulgare fût reconstituée sous le régime communiste, le Luger n’eut plus loisir de servir, remplacé par des Tokarev TT.33 et son successeur le Makarov.

Le Luger P.08 était un pistolet automatique calibre 9mm (9x19mm Parabellum) mesurant 222mm de long (dont 130mm pour le canon) tirant une cartouche de 9.8g à une distance maximale effective de 50m à raison de vingt coups par minute sachant que le chargeur comprend théoriquement huit cartouches.

-L’autre pistolet automatique utilisé par l’armée bulgare est une autre arme allemande, le Walter PP. Le modèle original baptisé Walter Polizeipistole (Walter PP) est apparu en 1929 et avait pour fonction première l’équipement des forces de police.

Très vite les armées du monde entier se sont montrées intéressées par ce pistolet de bon facture ce qui entraîna la mise au point de plusieurs modèles comme le Walter PPK (Polizeipistole Kriminal) plus compact pour pouvoir être porté discrètement sous une tenue civile. D’autres modèles ont vu ensuite le jour en fonction des besoins et des désidératas des clients.

L’armée bulgare n’à d’abord utilisé que le Walter PP mais il semble que quelques PPK ont été exportés en Bulgarie pour équiper certaines unités de police notamment celles assurant la protection rapprochée de personnalités menacées.

Le Walter PP pesait 665g à vide et tirait pour l’armée bulgare non pas la célèbre cartouche 9x19mm Parabellum, un calibre et une cartouche devenus pour ainsi dire des standards mais la 9x17mm Short. Mesurant 170mm de long (155mm pour le PPK) dont 98mm pour le canon (83mm pour le canon du PPK), il pouvait toucher une cible à 50m avec pour système d’alimentation un chargeur de sept cartouches.

-Outre ces deux pistolets les soldats bulgares ont utilisé des revolvers et des pistolets automatiques de prise que ce soit le Tokarev TT-33 soviétique, le Webley britannique ou même le SACM modèle 1935S français.

Pistolets mitrailleurs

Le pistolet mitrailleur est apparu à la fin du premier conflit mondial. Il s’agissait à l’époque de résoudre le problème du combat dans les tranchées ou plus que la précision c’était la puissance de feu qui comptait.

Si ce terrifiant conflit se termine avant la mise en service massive de ce que les anglo-saxons appellent une submachine gun en revanche ce concept est largement développé durant l’entre-deux-guerre, rares étant les armées à snober le pistolet mitrailleur.

Cette arme était souvent utilisée par les sous-officiers et les servants d’armes lourdes mais très vite au combat, nombre de soldats notamment en combat urbain n’hésitaient pas à abandonner leur lourd et encombrant fusil pour un pistolet mitrailleur nettement plus maniable.

Sous l’empire austro-hongrois, la firme Skoda était rénomée pour la qualité de ses armes notamment dans le domaine de l’artillerie.

Cette réputation se poursuivit sous l’égide de la République Tchécoslovaque qui continua à faire confiance à ce fabriquant tout en laisser se développer d’autres fabricants comme la Československá zbrojovka akc.spol, installée à Brno. Cette dernière proposa un pistolet mitrailleur à l’armée tchécoslovaque qui l’accepta.

Arme de facture classique la ZK-383 elle se distinguait par la présence d’un bipied en vue d’une utilisation comme mitrailleuse légère ! Ai-je besoin de préciser que cet usage n’aurait été guère concluant au combat……….. .

Outre l’armée tchécoslovaque, cette arme à été utilisée par l’Allemagne (reprise de la production après la disparition de la Tchécoslovaquie), la Bulgarie, la Bolivie, le Brésil, la Roumanie, la Slovaquie, le Venezuela mais aussi différents groupes de partisans et de maquisards qui réutilisaient toutes les armes capturées.

Au sein de l’armée bulgare qui reçut 6500 armes de ce type (sur une production globale estimée 57000 armes) elle était surtout utilisée par les sous-officiers même si au combat on verra quelques fantassins utiliser ce pistolet mitrailleur qui resta en service jusque dans les années soixante-dix, cohabitant avec des armes d’origine soviétique.

Pistolet standard de la Bulgaria Armiya, le ZK-383 était une arme pesant 4.83kg d’un calibre de 9mm (9x19mm Parabellum), mesurant 875mm de long (325mm pour le canon) et pouvant toucher une cible à une distance maximale théorique de 250m (70m en pratique) à raison de 500 à 700 coups par minute (120 coups en pratique) sachant que le chargeur comprend 30 à 40 cartouches.

-Outre ce pistolet mitrailleur tchèque l’armée bulgare à utilisé d’autres armes de ce type que ce soit des armes acquises légalement ou des armes capturées sur le champ de bataille.

Parmi les armes de la première catégorie nous trouvons le MP-34 mais pas l’arme qui vous croyez puisqu’il s’agit d’une armes autrichienne fabrquée par la célèbre firme Steyr. C’est une évolution du MP-18 qui allait être utilisée par la suite par de nombreux pays.

Le traité de Versailles interdisant la production d’armes automatiques (pas d’arme disposant d’un canon de plus de 102mm et d’un chargeur de plus de huit cartouches), la firme Rheinmetall s’exila en achetant la compagnie suisse Waffenfabrik Solothurn en 1929 et entama la production de cette arme sous la désignation de Solothurn S-1-100.

Comme l’usine suisse ne pouvait fabriquer en masse, Rheinmetall acheta la firme Steyr et installa une usine dédiée en Autriche. Fusionnant son usine suisse et son usine allemande, la firme rhénane donna naissance à Steyr-Solothurn Waffen AG.

Le premier client fût la police autrichienne qui mit en service cette arme sous la désignation de Steyr MP-30 avec pour calibre celui standard en autriche à savoir le 9x23mm Steyr. Cette arme allait ensuite connaître un grand succès à l’export avec des calibres adaptés aux besoins des différents clients.

Après la police c’est la Bundesheer, l’armée de la République d’Autriche qui adopta cette arrme sous la désignation de Steyr MP-34 avec pour calibre toujours le 9mm mais avec une munition différente le 9x25mm Mauser.

Après l’Anschluss cette arme fût utilisée par l’Allemagne qui adapta les armes à sa cartouche standard (9x19mm) donnant naissance au MP-34(ö).

La firme Steyr produit cette arme jusqu’au milieu des années quarante, passant à partir de 1944 à la production du MP-40 plus moderne ou du moins moins long et moins coûteux à produire.

Outre l’Autriche et l’Allemagne, cette arme à été utilisée par la Grèce, le Portugal, le Japon, la Bolivie, le Chili, la Chine, le Salvador, l’Ethiopie, le Pérou, la Suède, l’Uruguay, le Venezuela, la Croatie et donc la Bulgarie.

Le nombre d’armes acquis par Sofia est inconnu mais nombre de spécialistes de la question s’accordent sur une fourchette comprise entre 2500 et 4000 armes qui tiraient les mêmes cartouches que le ZK-383 pour d’évidentes raisons de communauté logistique.

Son utilisation fût identique mais contrairement au ZK-383, la MP-34 fût retirée du service dès la fin du second conflit mondial.

Le MP-34 était un pistolet mitrailleur pesant 4.25kg à vide et 4.48kg en ordre de combat, mesurant 850mm de long (dont 200mm pour le canon), d’un calibre 9mm tirant la cartouche 9x19mm Parabellum. D’un portée maximale pratique de 150 à 200m, cette arme pouvait tirer en théorie jusqu’à 600 coups par minute sachant que le chargeur contient 20 ou 32 cartouches.

La Bulgarie à également utilisé le Maschinenpistole 40 (MP-40), un pistolet mitrailleur qui marquait une rupture avec les PM précédents dont l’aspect extérieur devait encore beaucoup aux fusils à répétition à savoir un fût en bois et un extérieur soignée.

Le MP-40 utilisait uniquement de la tolle emboutie ce qui faisait sursauter d’horreur les plus conservateurs. Issu du MP-38, le MP-40 fût ensuite décliné dans différentes variantes comme le MP-40/I et le MP-41. Près de deux millions d’armes ont été produites de 1940 à 1954.

Cette arme à été initialement utilisée par les sous-officiers, les servants d’armes lourdes ainsi que les équipages de blindés. Très vite les fantassins vont l’utiliser en combat rapproché et dans le combat urbain. L’évolution du MP-40 au sein de l’armée bulgare est assez similaire.

Cette arme fût utilisée également par la Chine, la Croatie, Chypre, la Tchécoslovaquie (après guerre), la France (armes capturées), la Grèce, le Guatemala (ex-Tchécoslovaquie), la Hongrie, l’Indonésie, le Japon, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l’URSS, l’Espagne (copie pirate et quelques exemplaires fournis par l’Allemagne), le Vietnam, la Corée, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (armes capturées).

Le MP-40 était un pistolet mitrailleur pesant 3.97kg à vide, mesurant 833mm crosse déployée (630mm crosse rentrée) avec un canon de 251mm permettant le tir d’une cartouche de 9x19mm Parabellum. La portée maximale est de 250m (100 à 200m) en pratique avec une cadence de tir de 500 à 550 coups. L’alimentation est assurée par un chargeur de 32 ou de 64 cartouches.

-L’armée bulgare à aussi utilisé des pistolets mitrailleurs soviétiques comme le PPSh-41 mais aussi le MAT-49 et la Sten, ces dernières armes étant capturées sur le front balkanique.

Fusils

-En dépit d’une modernisation de son armement durant la Pax Armada, l’armée bulgare avait encore en septembre 1948 comme fusil standard une arme datant du XIXème siècle en l’occurrence une évolution du Mannlicher M.1895, le fusil standard de l’armée austro-hongroise.

Le calibre initial était le 8mm avec la cartouche 8x50mmR Mannlicher mais très vite d’autres calibres ont été dévellopés pour satisfaire aux demandes de clients étrangers. Même les armes en calibre 8mm furent modifiées pour utiliser une cartouche plus puissante (8x56mmR).

Si le premier client fût l’armée de la Double-Monarchie le fusil à très vite connu le succès à l’export, le premier et plus important client étranger étant l’armée bulgare qui l’utilisa durant les deux guerres balkaniques et les deux conflits mondiaux.

Après la disparition de l’Autriche-Hongrie le fusil à équipé les armées des pays ayant succédé à la Double-Monarchie mais aussi certains anciens pays ennemis comme l’Italie. Des armes ont également été livrées à différents groupes irréguliers.

Outre le fusil standard, le Mannlicher M1895 à été dévellopé en une version courte (Stutzen), en version carabine et en version tireur de précision.

Dans les années trente les fusils furent modernisés par leurs différents utilisateurs comme l’Autriche qui met au point le M95/30 qui utilisait la cartouche 8x56mmR. Ce fusil fût utilisé par la Bundesheer jusqu’à l’Anschluss. Après la dissolution de l’armée de la Deutsche Osterreich, les fusils ne furent pas réutilisés par les allemands mais cédés à la Bulgarie. On trouve également le M95/31 ou 31.M hongrois et le M95M ou M95/24 yougoslave rechambré en 7.92x57mm Mauser.

Le Mannlicher M.1895 et ses variantes va être utilisé également par l’Albanie, la Tchécoslovaquie, la Slovaquie, le protectorat de Bohème-Moravie, la Finlande, l’Ethiopie, l’Allemagne (force de police uniquement), la Grèce, le Kenya, l’empire ottoman, la Pologne, le Portugal, la Chine, l’Espagne, la Roumanie, la Russie,la Serbie, la Somalie et le Yémen.

La Bulgarie va acquérir ses premiers M.1895 en 1898 en important des armes produites d’abord en Cisleithanie puis Transleithanie.

Environ 83000 fusils et 2000 carabines ont été importées par Sofia pour équiper ses troupes. D’autres armes ont été ensuite récupérées et en septembre 1948 l’armée bulgare possédait 225000 exemplaires.

Le Puskha M.95 était un fusil à répétition de 3.78kg mesurant 1272mm de long (765mm pour le canon), tirant la cartouche 8x56mmR à une distance maximale de 2000m (800m en pratique) à raison de 15 coups par minute sachant que l’alimentation se faisant par des clips de cinq cartouches.

L’armée bulgare va également utilisé 73000 Carabiner M.95, la version carabine de cavalerie du M.1895. Cette carabine pesait 3.09kg mesurant 1003mm de long (dont 500mm pour le canon) tirant la cartouche de 8x56mmR à une distance maximale de 1800m (600m pour le canon) à raison de 15 coups par minute, l’alimentation se faisant également par des clips de cinq cartouches soit le même système que le fusil Mannlicher.

-Aux côtés des Mannlicher M.1895 l’armée bulgare va utiliser des fusils allemands en l’occurrence le Karabiner 98K, une version raccourcie du fusil standard de l’armée impériale allemande durant la première guerre mondiale, le Gewehr M.1898, une autre réussite de la maison Mauser.

Ce fusil reste en service dans la Reichswehr mais à partir de 1935 une version raccourcie et modernisée baptisée Karabiner 98K est mise en service. Cette carabine est issue de modèles plus anciens baptisés Karabiner 98a et b.

Es-ce la fin de la carrière du modèle 1898 ? Oui et non puisque le remplacement dans les unités de première ligne va prendre du temps et quand la mobilisation sera entamée en 1948 des unités de création récente recevront des Gewehr modèle 1898 en attendant des armes plus modernes.

Encore que c’est même plus compliqué puisque la variante tir de précision était toujours en service en septembre 1948.

La Karabiner 98K sera l’ultime déclinaison du Mauser modèle 1898. Cette arme qui sera exportée dans différents pays avec un calibre adapté aux désideratas des clients qu’il s’agisse de la Turquie, de la Chine, de la Belgique, de la Tchécoslovaquie, Espagne,Suède, Serbie,Chili ou du Mexique sera toujours en service en septembre 1948.

Arme clairement inférieure au MAS-40 et au MAS-44 elle sera partiellement remplacée au cours du second conflit mondial par des armes plus modernes. Outre la version standard, une version tireur d’élite et pour parachutiste fût également produite.

La production ne cessa qu’en 1953 suite à la destruction de l’usine par un bombardement aérien mais dès 1950 un modèle de guerre dit Kriegsmodell avait remplacé le modèle d’origine, le «modèle de guerre» étant simplifié en supprimant tout ce qui était accessoire et en utilisant des matériaux de moindre qualité ce qui en faisait des armes inférieures.

Outre l’Allemagne et la Bulgarie, cette arme à été utilisée par le Portugal, la Chine, le Japon, la Suède, l’URSS (armes capturées dont certaines allaient se retrouver aux mains des guerilleros vietnamiens et yougoslaves), l’Autriche, la Bolivie, la Croatie, la Tchécoslovaquie, le Danemark, l’Egypte (armes tchèques), la Finlande, l’Irak, l’Italie,le Luxembourg, le Mandchoukouo, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Roumanie, le Salvador, la Serbie, la Slovaquie, la Turquie.

La Bulgarie à utilisé la Karabiner 98K jusqu’à la fin du second conflit mondial au sein des unités de première ligne puis après guerre comme arme de parade et ce jusqu’en 1995 quand il à été remplacé comme arme de parade par des carabines soviétiques SKS.

La Karabiner 98K pesait 3.50kg, mesurant 11110mm de long (600mm) tirant une cartouche de de 7.92mm à une distance maximale efficace de 500m (1000m avec une optique de précision) avec pour système d’alimentation un chargeur interne de cinq coups.

-D’autres fusils ont été utilisés par la Bulgarie mais il s’agissait d’armes capturées dont l’utilisation fût temporaire sur le champ de bataille. Des photos et des témoignages prouvent sans l’ombre d’un doute que les bulgares ont utilisé des Mosin-Nagant modèle 1891/30 soviétiques, des Lee-Enfield Mk 4 britanniques et des MAS-36 et MAS-40 français.

Mitteleuropa Balkans (16) Hongrie (16)

Armes

Armes de l’infanterie (1) : armes individuelles

Pistolets et Revolvers

L’armée de terre hongroise utilise principalement deux modèles de pistolets, le Pisztoly 19M et le Pisztoly 37M.

PISZTOLY 19M (Hongrie)

Pisztoly 19M

Le premier est un pistolet mis au point par l’entreprise Frommer-Stop en 1919. Produit à 90000 exemplaires c’était un pistolet pesant 600g en ordre de combat d’un calibre de 7.65mm, tirant la cartouche de 7.65x17mm qui pesait 5g. Mesurant 165mm de long (96mm pour le tube), il avait une portée maximale effective de 50m avec une cadence de tir de 20 coups par minute, l’alimentation se faisant par un chargeur de 7 cartouches.

Lire la suite

Scandinavie (78) Finlande (16)

Armes

Avant-propos

Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, l’armée finlandaise était une armée pauvrement équipée avec un manque cruel d’armes modernes, une pénurie permanente des armements nécessaires à une guerre de haute intensité.

Lire la suite

Scandinavie (15) Norvège (15)

Armes et Véhicules

Armes individuelles de l’Infanterie

Pistolets et Revolvers

Nagant M1895

 

-En septembre 1948, l’une des principales armes de poing de l’armée norvégienne est le Revolver Nagant modèle 1895, un revolver d’origine belge, Léon Nagant étant également connu pour avoir participé à la mise au point du fusil standard de l’armée russe, le Mosin-Nagant modèle 1891. Les armes norvégiennes utilisaient comme calibre le 7.5mm comme la Suède.

Lire la suite

Benelux (56) Belgique (17)

Armement et Véhicules

Armes de l’infanterie (1) : Armes individuelles

Pistolets et Revolvers

Browning HP 4

Browning Grande Puissance (GP) modèle 1935

En mai 1949, l’armée de terre belge utilise deux modèles principaux de pistolets automatiques, le Browning Grande Puissance (GP) modèle 1935 et une arme plus ancienne, le FN modèle 1910.

Lire la suite

Benelux (31) Pays-Bas (31)

Armement &Véhicules

Armes individuelles de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

L’armée néerlandaise utilise plusieurs modèles d’armes de poing, des armes souvent anciennes comme une bonne partie de l’armement néerlandais à la fin des années trente.

MAS modèle 1873 4

Chamelot-Devigne modèle 1873

-On trouve ainsi le revolver français Chamelot-Devigne modèle 1873, un revolver de calibre 11mm, le calibre du fusil Gras. Le revolver mesure 242mm avec un canon de 114mm, pesant à vide 1.195kg. Il dispose d’un barillet de six cartouches permettant un tir pratique jusqu’à 25m.

Lire la suite