Pologne et Pays Neutres (99) Pologne (11)

Armes, Artillerie et Véhicules

Armes de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

Avant 1939

-Revolver Nagant modèle 1895 utilisé par la Pologne sous la désignation de wz.30 et de wz.32.

-Pistolet Roth-Steyr M-1907

-Pistolet Steyr M-1912

-Pistolet automatique Ruby

-Pistolet automatique Radom (Vis wz.35), un pistolet type Browning de conception et de fabrication polonaise mis en service en 1935 dans l’armée polonaise. Produit à plus de 360000 exemplaires, il tirait la cartouche 9x19mm Parabellum, pesait 0.950kg à vide et 1.1223kg chargé, l’alimentation se faisant par un chargeur de huit coups.

Armée polonaise reconstituée

Pistolet automatique SACM modèle 1935

-SACM modèle 1935S

-Pistolet Webley

-Les unités polonaises sous commandement soviétique disposaient de revolvers Makarov et naturellement de l’incontournable pistolet automatique Tokarev TT-33

Pistolets mitrailleurs

Avant 1939

-Suomi KP/-31 utilisés essentiellement par la police polonaise

Armée polonaise reconstituée

-Sten Mk III

-Quelques Thompson ont également été acquises

-Les unités polonaises sous commandement soviétique utilisaient essentiellement le PPSh-41

Fusils

Avant 1939

-Fusil Mosin-Nagant modèle 1891

-Carabine modèle 1891/98/23 adaptation en carabine du fusil précédent

-Fusil Mannlicher modèle 1895 hérité de l’armée austro-hongroise

-Karabiner 98K

-Carabine modèle 1898a : adaptation polonaise du précédent

-Karabinek wz.1929 : Ce fusil à court recul est un fusil polonais ayant pour origine la Karabiner 98K mis en service en 1930.

Tirant la cartouche 8x57mm IS, d’un calibre de 7.92mm, il mesurait 1100mm de long (600mm pour le canon) pouvant tirer à 15 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de cinq cartouches.

-Le Kbsp wz. 1938M ( Karabin samopowtarzalny wzór 38M) est un prototype de fusil semi-automatique mis au point à partir de 1934 et mis en service en petit nombre (environ 150 exemplaires) pour la guerre de Pologne. Contrairement à certaines armes la production n’est pas reprise par les allemands.

Cette arme pèse 4.5kg chargée, mesurant 1134mm de long (625mm pour le canon), tirant la cartouche 7.92x57mm Mauser à une distance maximale de 2000m, l’alimentation se faisait par un chargeur interne de dix coups.

Armée polonaise reconstituée

-Fusil MAS 36

-Quelques MAS-40 ont été utilisés à la fin du conflit

-Les unités polonaises sous commandement soviétique utilisaient le Mosin-Nagant modèle 1891 modifié 30 et quelques Tokarev semi-automatiques.

Fusils mitrailleurs

Avant 1939

-11000 fusils mitrailleurs modèle 1915 CSRG («Chauchat»)

-Fusil mitrailleur ou mitrailleuse légère Lewis

-Fusil mitrailleur wz.28 version polonaise du Browning Automatic Rifle (BAR) M1918

Armée polonaise reconstituée

Le fusil mitrailleur Manufacture d’Armes de Chatellerault modèle 1924 modifié 29 dit FM modèle 1924/29

-Fusil mitrailleur Chatellerault modèle 1924/29 et modèle 1924/42 pour les unités polonaises combattant sous commandement allié.

-Fusil mitrailleur Degtyarev DP-27 pour les unités polonaises sous commandement soviétique

Mitrailleuses

Avant 1939

-Mitrailleuse moyenne sMG-08

-Mitrailleuse moyenne Maxim M-1910

-Mitrailleuse de 7.7mm CKM wz.30, copie polonaise de la Browning M1917

-Mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929

Armée polonaise reconstituée

-Mitrailleuse moyenne MAC-36

-Mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929

-Les militaires polonais combattant sous commandement soviétique n’étaient pas trop dépaysés puisqu’ils mettaient en œuvre la Maxim M-1910.

Mortiers

DCF 1.0

-Le Granatnik wz.36 est un lance-grenades/mortier léger de conception et de fabrication polonaise mis en service en 1936, le wz.36 étant une évolution du wz.30. Naturellement l’arme était toujours en service en septembre 1939.

Il semble que les unités polonaises auraient voulu continuer à l’utiliser mais il manquait d’exemplaires et de munitions. C’est donc le lance-grenades de 50mm Brandt modèle 1937 qui l’à remplacé en compagnie du mortier de 60mm modèle 1935.

Produite à 3850 exemplaires, utilisés à 81 exemplaires par division et 3 par compagnies, cette arme pèse 8kg, mesurant 65cm de long (39cm pour le tube) tirait des projectiles de 46mm pesant 0.76kg à une distance maximale de 800m à raison de 15 coups par minute à une distance effective comprise entre 100 et 800m.

La Yougoslavie à été un temps intéressée par cette arme pour une production sous licence mais ce projet n’à pas aboutit.

-Lance-grenades de 50mm modèle 1937

-Mortier de 60mm modèle 1935

-Mortier de 81mm Brandt modèle 1927/31 avant et après 1939

-Les divisions d’infanterie polonaises sous commandement soviétique disposaient de mortiers de 50mm RM-38, de 82mm BM-38 et de 120mm M1938.

Armes antichars individuelles

Avant 1939

-Fusil antichar wz.35

Armée polonaise reconstituée

-Fusil antichar modèle 1942, adaptation au calibre français (7.5mm) du fusil antichar wz.35

-Des Lance-Roquettes Portables (LRP).

Pologne et Pays Neutres (75) Suède (10)

Armes de l’infanterie

Pistolet

Pistol m/40 & m/40b : 100000 exemplaires du pistolet finlandais Lahti L-35 produit sous licence.

Pistolets mitrailleurs

MP-18

Suomi KP/-31

Kpist m/37 : version produite sous licence de 35000 exemplaires du pistolet mitrailleur finlandais Suomi KP/-31

Carl Gustav M-45

Kpist m/45 : pour compléter le pistolet mitrailleur finlandais la Suède va mettre au point un pistolet mitrailleur moderne, le Carl Gustav, une arme produite à 300000 exemplaires entre 1945 et 2007.

Cette arme qui à été produite sous licence en Egypte et qui à aussi été utilisée par les américains est une arme qui s’est inspirée des MP-40, des Sten et des différents modèles de pistolets mitrailleurs soviétiques.

Le Carl Gustaf M-45 est une arme de conception et de fabrication suédoise pesant 3.35kg à vide (4.2kg chargée) mesurant 808mm (550mm crosse repliée) avec un canon de 212mm de long. Il tire la cartouche 9x19mm Parabellum à une distance maximale de 250mm et une cadence de tir maximale de 600 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par un chargeur de 36 cartouches.

MP-35

-Kpist m/39 : désignation suédoise du pistolet mitrailleur allemand MP-35

Fusils

Fusil suédois Mauser modèle 1938

-Swedish Mauser

Sous cette désignation de Mauser suédois se trouve en réalité toute une famille de fusils de type Mauser utilisée par l’Armen aux côtés d’autres fusils plus (Automatgevär m/42) ou moins (Karabiner 98K) modernes.

Inspiré du Mauser modèle 1893 cette arme se distingue par son calibre (6.5mm) et une construction plus robuste avec des matériaux de très haute qualité.

Après des essais menés par un modèle 1892, le premier modèle mis en service est la Carabine modèle 1894 produite à 127000 exemplaires de 1898 à 1918 puis sporadiquement jusqu’en 1932 date à laquelle la production cesse complètement.

Elle est suivie par un fusil modèle 1896 produit à 535000 exemplaires, un fusil raccourci modèle 1938 produit à 143230 exemplaires (NdA par raccourci j’entends non pas une nouvelle version type carabine mais un fusil dont l’encombrement s’éloigne des fusils à répétition de la fin du 19ème siècle pour celui des fusils mis au point dans les années trente comme notre MAS 36) et enfin un fusil de sniper modèle 1941.

Ces différents modèles sont toujours en service en septembre 1948 aux côtés des armes citées plus haut. Les unités d’active cessent de les utiliser au début des années soixante mais certaines unités de réserve vont l’utiliser jusqu’en 1983. Le modèle 1938 est encore aujourd’hui l’arme de parade et de cérémonie de la Garde Royale suédoise.

Le fusil pèse 4kg et la carabine 3.4kg. Les dimensions varient également en fonction du modèle avec une longueur totale de 1260m pour le m/96 mais de 1120mm pour le m/38 et de 950mm pour le m/94.

Même chose pour le canon qui mesure 739mm pour le modèle 1896, 610mm pour le modèle 1938 et 450mm pour le modèle 1894. Les différents modèles tirent la cartouche suédoise standard (6.5x55mm) à une distance maximale de 600 à 800m sachant que l’alimentation se fait par des chargeurs de cinq coups.

Karabiner 98K

Automatgevär m/42

Automatgevär m/42

L’Automatgevär m/42 (fusil automatique modèle 1942) est un fusil automatique de conception et de fabrication suédoise destiné à remplacé les Swedish Mauser mais qui en raison de problèmes de mise au point ne le fit que partiellement. En effet avec seulement 30000 exemplaires produits on peut difficilement le considérer comme le fusil standard de l’infanterie suédoise.

En septembre 1948 les 30000 fusils sont en service mais la production à été suspendue le temps de trouver (ou pas) une solution sur les problèmes techniques. La production reprend en septembre 1949 avec une version modifiée baptisée Automatgevär m/42B qui sera produite à 45000 exemplaires jusqu’en mars 1955 quand elle cesse définitivement. Ces armes seront remplacées par un fusil d’assaut d’origine allemande.

Outre la Suède ce fusil va être utilisé en petit nombre par le Danemark, l’Irak, l’Egypte et la Norvège.

L’Automatgevär m/42 est un fusil de conception et de fabrication suédoise pèse 4.71kg mesurant 1214mm de long dont 622mm pour le canon permettant le tir d’une cartouche de 6.5x55mm à une distance maximale de 500 à 800m, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 10 cartouches.

Fusils mitrailleurs

-M1918 Browning Automatic Rifle (BAR)

-Kulsprutegevär m/1940

Le Kulsprutegevär m/40 (Kg m/40) est un fusil automatique lourd pouvant être considéré comme un fusil mitrailleur. Comparable au FG-42, ce fusil à été produit en petit nombre pour l’Allemagne qui ne l’utilisa guère pour des raisons obscurces.

La production est lancée à partir du 22 novembre 1933 pour cette arme disposant d’un double système d’emprunt de gaz et d’une double gachette.

Cette arme est mise en service à la fin des années trente produite à un nombre appréciable (les sources incertaines varient entre 25000 et 57000 exemplaires !). Elle est utilisée comme fusil mitrailleur aux côtés du Browning Automatic Rifle (BAR).

Le Kulsprutegevär m/40 est fusil lourd/fusil mitrailleur de conception et de fabrication suédoise pesant 8.5kg, mesurant 1257mm de long (685mm pour le canon), tirant la cartouche suédoise standard (6.5x55mm) à une distance maximale de 2000m à raison de 480 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de 20 coups.

Mitrailleuses

-Kulspruta m/1914 : De 1914 à 1930 la Suède à produit sous licence 1300 mitrailleuses austro-hongroises Schwarzlose en calibre 6.5x55mm. Certaines étaient toujours en service en septembre 1948 mais pas au sein des unités d’infanterie.

Kulspruta m/36 désignation suédoise de la mitrailleuse moyenne américaine à refroidissement par eau Browning M1917 en calibre 8x63mm, les mitrailleuses de ce type produites en 6.5mm portant la désignation de Kulspruta m/14-29.

Kulspruta m/42

Sous cette désignation figure une version modifiée de la Browning M1919A6, une mitrailleuse tirant d’abord la cartouche suédoise standard (6.5x55mm) puis une cartouche plus lourde (8x63mm) en attendant la nouvelle cartouche standard du monde occidental (7.62x51mm). Après un premier modèle, un deuxième modèle plus léger à été produit sous la désignation de Ksp m/42B.

Cette mitrailleuse moderne à été produite de 1937 à 1947 à 15700 exemplaires pour armer aussi bien l’infanterie, que la cavalerie ou l’artillerie (défense antiaérienne rapprochée des batteries). Elle est restée en service jusqu’en 1962 quand elle à été remplacée par une mitrailleuse plus moderne.

La Kulspruta m/42 est une mitrailleuse moyenne pesant 16kg, mesurant 1351mm de long, disposant d’un canon de 607mm. Fonctionnant par court recul, elle peut tirer 600 à 720 coups par minute sachant que la portée maximale se faisant de 1800 à 2000m avec pour alimentation un système de bandes.

Mortiers

Granatkastare m/40

-Le mortier léger standard de l’Armen est le GRANATKASTARE m/40, une arme de conception et de fabrication suédoise mise en service en 1941.

Servie par trois hommes (chef de pièce, tireur et pourvoyeur), il était d’un calibre inhabituel pour un mortier (47mm). Disposant d’un tube de 669mm, il pesait 11.7kg pouvait tirer un projectile à une distance comprise entre 100 et 480m.

Granatkastare m/29

-Le mortier medium standard de l’armée suédoise durant le second conflit mondial était le GRANATKASTARE m/29, un mortier de type Stokes-Brandt bien modifié par la firme suédoise Tampella.

Cette arme était servie par cinq hommes, pesait 61kg en ordre de combat, disposait d’un tube de 994mm d’un diamètre standard de 81.4mm tirant un projectile de 3.25kg à une distance comprise entre 100 et 2650m à raison de 12 à 18 coups par minute, l’arme pointant en site de +40° à +90° et en azimut de 8° à 12°.

Granatkastare m/41

-Le mortier lourd standard de l’armée suédoise est le GRANATKASTARE m/41, un mortier de conception et de fabrication suédoise, un produit de la firme Tampella. Mis en service en 1941, il à été produit à 596 exemplaires.

Servit par huit hommes, d’un calibre de 120mm, il pesait 269kg en position de combat mais 625kg en configuration transport (avec un affût à deux roues), disposant d’un tube de 1890mm permettant le tir d’un projectile de 12.5kg à une distance comprise entre 600 et 5300m à raison de dix à huit coups par minute sachant que l’arme peut pointer en site de +45° à +85° et en azimut sur 35°

Pologne et Pays Neutres (60) Suisse (10)

Pistolets mitrailleurs

Pistolet mitrailleur 19

NdA je n’ai trouvé aucune information sur internet si un lecteur à des infos je suis prenneur

Pistolet mitrailleur Suomi KP/-31

Suomi KP/-31

Pistolet mitrailleur Bergmann MP-28

MP-28

Pistolet mitrailleur SIG MKMO

Le SIG MKMO (M = Maschinen K = Karabiner M = Miltär O = Oben _éjection par le haut_) est un pistolet mitrailleur de conception et de fabrication suisse. Produite à seulement 1228 exemplaires, elle fût utilisée en petit nombre par l’armée et la police suisse ainsi que la garde suisse pontificale. Il fût également exporté en Finlande (282 exemplaires) où l’arme fit le coup de feu contre l’URSS. La production s’est arrêtée en 1941 et l’armée retirée du service par la Finlande en 1960, par la garde suisse pontificale en 1972 et par la Suisse en 1967.

Le SIG MKMO est une arme tirant la cartouche suisse 7.65x21mm, pesant 4.25kg, mesurant 1025mm, disposant d’un canon de 500mm. Elle était alimentée par un chargeur détachable de 40 cartouches.

Pistolet mitrailleur Lmg.-Pistole Mod. 1941/44

Le premier pistolet mitrailleur suisse est le Lmg.-Pistole Mod. 1941/44 également connu sous les désignations de Furrer MP-41/44, de MP-41/44 ou encore de LMG-Pistole.

Arme complexe à produire à et à utiliser elle ne laissa pas un très bon souvenir à ses utilisateurs, certains regrettant l’abandon d’un projet concurrent proposé par la SIG (MP-41). Rien d’étonnant car le colonel Furrer son concepteur très lié avec l’armée suisse se livra à un lobbying très actif pour imposer une arme issue d’un fusil-mitrailleur (ce qui explique peut être sa complexité et son poids).

Produite à 9908 exemplaires elle fût supplantée par le pistolet mitrailleur Suomi KP-31 produit sous licence sous la désignation de MP-43/44 (1000 exemplaires acquis auprès de la Finlande et 10000 produits sous licence).

Après une carrière confidentielle ce pistolet mitrailleur à été retiré du service à la fin des années cinquante. Les armes encore en état furent stockées et celles encore disponibles furent soient envoyées à la ferraille en 1995 ou vendues à des collectionneurs et des musées après avoir été neutralisées.

Le Lmg.-Pistole Mod. 1941/44 était un pistolet mitrailleur de conception et de fabrication suisse pesant 5.2kg. Mesurant 760mm de long, disposant d’un canon de 20mm, il tirait la cartouche 9x19mm Parabellum à une distance maximale effective de 200m à une cadence de tir de 900 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par un chargeur détachable de 40 coups.

Mitteleuropa Balkans (135) Yougoslavie (23)

Armes de l’infanterie

Armes de poing

Nagant modèle 1895

Le revolver Nagant modèle 1895 est une arme de conception belge destinée à l’armée impériale russe mais qui en septembre 1939 était l’arme de poing standard de la RKKA (l’Armée Rouge des Ouvriers et Paysans ou Rabochny Krest’yanskaya Krasnaya Armiya).

Arme fonctionnant à l’emprunt de gaz, il est l’oeuvre de Léon Nagant qui avec son frère Emile avait participé à la mise au point du célèbre fusil Mosin-Nagant modèle 1891.

La production de ce puissant revolver commença à Liège mais dès 1898 l’Arsenal de Tula prit le relias, produisant 20000 exemplaires par an.

Jusqu’en 1918 le revolver fût produit en deux versions : une version à double action pour les officiers et une à simple action pour les hommes du rang.

La production continua après le changement de régime. La datation des armes est facile puisque les armes produites sous la période soviétique ont une étoile gravée dans la crosse, symbole que ne possèdent bien entendu as les armes produites sous les Romanov.

A partir de 1933, le pistolet semi-automatique Tokarev commence à remplacer le vénérable revolver dont la production cesse en 1945 après la sortie de 2 millions d’exemplaires.

Si les Nagant russes utilisaient le 7.62mm, d’autres armes furent produites dans des calibres différents, certains en calibre .32, d’autres en 7.5mm pour la Suède.

L’arme à été utilisée par la Russie et l’URSS, la Suède, la Norvège, la Pologne, la Grèce, l’Afghanistan, la Belgique, le Canada (armes capturées sur des bolchéviques lors de la guerre civile russe), la Géorgie, la Biélorussie, l’Iran, le Japon (armes capturées lors de la guerre russo-japonaise et de l’intervention en Sibérie), le Laos, la Lettonie, la Lituanie, la Mongolie, l’Allemagne (armes capturées durant les deux conflits mondiaux), la Corée, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l’Espagne, le Vietnam, la Yougoslavie.

La Yougoslavie à acquis cette arme via l’armée austro-hongroise qui avait capturé des exemplaires pendant le premier conflit mondial mais aussi via la police quand cette dernière saisissait des armes lors de descentes de police dans les milieux communistes.

En raison d’un calibre peu courant, cette arme ne devint jamais une arme standard ou de diffusion importante. Elle fût réservée aux officiers généraux qui avaient peu de chance de l’utiliser pour se défendre.

Quelques exemplaires ont survécu à l’opération MARITSA et quand la Yougoslavie bascula dans le camp communiste, quelques vénérables Nagant furent pieusement ressortis par les nouveaux maitres du pays des Slaves du Sud.

Le revolver Nagant modèle 1895 était un revolver à barillet de 7.62mm, pesant 0.8kg à vide, mesurant 235mm de long dont 114mm pour le tube, tirant la cartouche russe standard de 7.62x38mmR (barillet de sept cartouches) à une distance maximale de 46m pour une cadence de tir de 14 à 21 coups par minute.

Roth-Steyr M1907

Le Roth-Steyr M1907 était un pistolet automatique de conception et de fabrication austro-hongroise même si son inventeur était l’ingénieur tchèque Karel Krnka. Destinée initialement à la cavalerie, cette arme était le premier pistolet semi-automatique dévellopé en Europe.

La production est assurée par la Österreichische Waffenfabriksgesellschaft (OEWG) à Steyr et par la FEG à Budapest.

De 1908 à 1914 environ 99000 armes furent produites. Suite à la disparition de l’Autriche-Hongrie l’arme fût réutilisée par les pays successeurs comme l’Autriche, la Hongrie, la Tchécoslovaquie ou encore la Pologne et la Yougoslavie. L’Italie à également reçut des exemplaires au titre des dommages de guerre.

L’armée yougoslave à donc récupéré cette arme de feu l’armée austro-hongroise. Il n’à pas été longtemps l’arme de poing standard car très vite remplacée par des FN modèle 1910 et modèle 1922. Il à cependant été conservé par certains officiers qui le préférait au Nagant voir au Browning.

Le Roth-Steyr M1907 était un pistolet semi-automatique d’un calibre de 8mm pesant 1.03kg chargé et mesurant 230mm (130mm pour le canon). D’une portée maximale oscillant entre 50 et 100m, il pouvait tirer 10 à 20 coups par minute via un chargeur de 10 coups.

FN modèle 1910 et modèle 1922

En juillet 1949 au moment de l’opération MARITSA, le principal pistolet de l’armée yougoslave est le FN M.1922 plus connu sous le nom de Pistolet Automatique FN modèle 1922. Il est issu du FN modèle 1910, une autre création de l’armurier prolifique que fût John Browning.

D’abord produite aux Etats-Unis par la Colt Firearms, elle est ensuite produite en Europe, le Vieux Continent devenant la seule zone de production de cette arme au fonctionnement semblable à celui des Walter PPK et Makarov.

Après le modèle 1910 est apparu un modèle 1910/22 puis le modèle 1922. Outre la Belgique pays producteur, le pistolet automatique allait être utilisé par la Yougoslavie, les Pays-Bas, la Grèce, la Turquie, la Roumanie, la France, la Finlande, le Danemark, le Japon, le Pérou et le Venezuela ainsi qu’après guerre les Nouveaux Pays Allemands.

La Yougoslavie à acquis 60000 exemplaires de cette arme (principalement des modèle 1922 mais aussi des modèle 1910 qui était utilisé principalement par les officiers et par les servants d’armes lourdes.

Certains officiers ont conservé cette arme au moment de la reconstitution de l’armée yougoslave en Egypte mais plus par snobisme qu’autre chose.

Le FN modèle 1922 était un pistolet automatique pesant 700g à vide, mesurant 178mm et tirant la cartouche 9x17mm Browning, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 6 à 9 coups selon les modèles et les calibres. La portée maximale effective est de 50m et la cadence de tir pratique est de 18 coups par minute.

Beretta M1923

Ce pistolet automatique à été utilisé par l’armée de terre italienne de 1923 à 1954. C’est une version améliorée du Beretta M-1915. Sa production à cependant cessée en 1945. Outre l’Italie le pistolet à été utilisé par l’Allemagne, l’Espagne et la Yougoslavie. Il à principalement remplacé le Beretta M-1915.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 9mm (9mm Gisenti) Poids : 800g Longueur total 177mm longueur du tube 87mm Portée maximale effective 50mm

MAC modèle 1950

Comme nous l’avons vu plus haut les alliés se partagent les rôles pour reconstituer une armée yougoslave digne de ce nom. La France reçoit comme principale tâche de reconstituer des unités d’infanterie en l’occurence quatre divisions.

Qui dit divisions dit armements. La première arme à laquelle on pense quand on parle des fantassins peut être le fusil mais on peut aussi penser au pistolet automatique et au revolver.

Les besoins yougoslaves sont importants puisque désormais il s’agit de doter chaque fantassin qu’il soit fusilier, grenadier, porteur d’armes lourdes d’un pistolet. Après évaluation le choix yougoslave se porte sur le MAC (Manufacture d’Armes de Chatelleraut) modèle 1950.

Ce pistolet est une évolution du MAS modèle 1935S, un pistolet automatique caibre 7.65mm long qui allait compléter le SACM modèle 1935A avec un peu de moins de 15000 exemplaires produits en raison de la surcharge de la Manufacture d’Armes de Saint Etienne (MAS).

Le MAC modèle 1950 se distingue par son calibre, la France ayant abandonné le 7.65mm au profit du 9mm plus puissant. Les premières armes sortent début 1950, les belges étant les premiers servis avant même les français, les yougoslaves suivant peu après les premières unités françaises.

Arme fiable et robuste, elle était très appréciée par le troupier yougoslave qui aimait savoir qu’en cas de perte du fusil il pouvait toujours compter sur un pistolet qui ne lâcherait pas au moment voulu.

Ce pistolet est resté en service en Yougoslavie jusqu’au début des années soixante quand le basculement dans le camp communiste entraina son remplacement par une arme plus compatible avec la nouvelle orientation idéologique du pouvoir en place à Belgrade.

Le MAC modèle 1950 est un pistolet automatique de 9mm mesurant 195mm de long (dont 111mm pour le canon), un poids à vide de 0.860kg (et 1.047kg chargé), un chargeur droit de 9 cartouches, une cadence pratique de 18 coups par minute et une portée pratique de 50m.

Pistolets mitrailleurs

Beretta Modèle 1938

Appelé également MAB 38 (Moschetto Automatico Beretta Modello 1938), le Beretta modèle 1938 est un élégant pistolet mitrailleur mis en service comme son nom l’indique en 1938 au sein des forces armées italiennes.

L’arme fût très appréciée tant de ses utilisateurs que de ses ennemis qui n’hésitèrent pas à retourner les modello 1938 contre leurs anciens propriétaires. Outre l’Italie, l’arme à été utilisée de manière officielle par la Roumanie, l’Argentine et l’Allemagne.

Après une première variante appelée modèle 1938, des variantes simplifiées furent produites comme le modèle 1938/42 mis en service comme son nom l’indique en 1942 et le modèle 1938/49 mis en service au printemps 1949.

Cette arme fût distribuée en prioritée aux Paracadutisti, aux Alpini et aux bersaglieri des divisioni corazzate où ils servaient comme infanterie portée. Le bataillon «San Marco» fût également équipé tout comme certaines unités de Chemises Noires ou mêmes certaines unités d’infanterie de ligne.

En dépit d’une production importante, les usines Beretta furent dans l’incapacité de produire suffisamment d’armes pour les forces armées italiennes.

Voilà pourquoi des projets d’armes beaucoup plus simples furent lancés, projets aboutissant après le basculement italien dans le camp allié au profit du Nouvel Etat Fasciste. Quand au Beretta modèle 1938/49, la production se poursuivit pour les forces allemandes déployées en Italie qui recevaient de moins en moins d’armes d’Allemagne.

A la fin du conflit la production de cette arme fût brièvement interrompue mais reprit dès le printemps 1955 pour équiper la nouvelle armée italienne qui préférait le MAB 38 à des pistolets mitrailleurs qui pour les plus esthètes ressemblaient davantage à des outils de garagiste qu’à de véritables armes.

Outre l’Italie, le MAB 38 à été utilisé par l’Albanie, le Costa Rica, la République Dominicaine, le Japon (petit nombre pour tests), l’Ethiopie, l’Allemagne, le Maroc (surplus italiens dans les années soixante), Roumanie, Yougoslavie, Yemen et Syrie, ces deux états utilisant des armes de troisième main puisqu’il s’agissait d’armes italiennes capturées par les yougoslaves et livrées à des guerilla via d’obscurs intermédiaires.

Les yougoslaves ont en effet utilisé ce pistolet mitrailleur en le capturant sur le champ de bataille durant l’opération MARITSA. Le nombre n’est pas connu avec certitude mais le recoupement de différents témoignages fait état d’un bon millier d’armes ce qui énorme surtout pour un pays attaqué et qui résistait à grand peine à l’assaut germano-italo-hongrois.

Avec des munitions en quantité suffisante (via notamment la capture de convois logistiques), les yougoslaves purent utiliser ces armes contre l’ennemi et même un temps après la reconstitution des forces armées le temps que les français fournissent suffisamment de pistolets mitrailleurs.

Le Beretta modèle 1938 était un pistolet mitrailleur pesant 4.2kg à vide et 5kg chargé d’un calibre de 9mm, mesurant 946mm de long dont 315mm pour le canon, tirant la cartouche aujourd’hui standard 9x19mm Parabellum à une distance maximale effective de 200m, la cadence de tir atteignant 600 coups par minute via des chargeurs de dix, vingt, trente ou quarante coups.

TZ-45

Le pistolet mitrailleur TZ-45 est apparu dès 1945 mais sa production n’à été lancée en masse qu’à partir de 1950 quand il devint évident que Beretta ne pourrait fournir suffisamment de MAB modèle 1938.

Produite entre 1950 et 1954 à 8000 exemplaires, cette arme à été utilisée par l’Italie, l’Allemagne, la Yougoslavie, la Hongrie, la Roumanie et après guerre par la Birmanie et la Thaïlande.

Le pistolet mitrailleur TZ-45 à aussi été utilisé de manière détournée par les yougoslaves qui capturèrent des exemplaires sur le champ de bataille. Son utilisation est cependant moins documentée que celle du Beretta. Son utilisation cessa à la fin de la Campagne de Yougoslavie.

Le pistolet mitrailleur TZ-45 était un pistolet mitrailleur de 3.2kg d’un calibre de 9mm (9mm Parabellum ou Fiocchi) mesurant 845mm (crosse déployée) et 550mm (crosse repliée), disposant d’un canon de 230mm, tirant les quarante cartouches de son chargeur à une distance maximale effective de 150m pour une cadence de tir de 800 coups par minute.

Manufacture d’Armes de Tulle (MAT) modèle 1942

Le pistolet mitrailleur MAT 42

Contrairement à ce qu’on lit parfois l’armée française avait parfaitement cerné les potentialités du pistolet mitrailleur mais une volonté absurde de perfectionnisme avait conduit au fait qu’en septembre 1939 aucun PM n’était en service dans les rangs français, le MAS-38 ayant vu sa production tout juste lancé et pour faire face au conflit qui venait de débuter on commanda des Thompson aux américains et on récupéra les armes laissées par les républicains espagnols qui s’étaient réfugiés en France lors de la Gran Retirada (La Grande Retraite).

Cela va changer durant la Pax Armada. Le MAS-38 était une arme fiable mais difficile à produire en masse en temps de guerre. De plus des doutes sur la puissance de la cartouche de 7.65mm s’était fait jour. Parallèlement, quelques MP-40 capturés au cours d’une descente contre un entrepôt clandestin d’armes en Alsace furent étudiés avec intérêt par l’armée française.

Tout ces facteurs allaient concourir à la naissance d’un pistolet mitrailleur fiable et facile à produire, le principal reproche qu’on pourrait lui faire étant un esthétisme qui tranchait avec les armes antérieures.

C’est la Manufacture d’Armes de Tulle (MAT) qui est chargée de mettre au point une arme destinée surtout aux sous-officiers et aux servants d’armes lourdes, les MAS-38 devant être rétrocédés à la Gendarmerie pour des tâches de sécurité.

Les premiers prototypes sont présentés en septembre 1941. Les tests officiels sont concluants mais une véritable ordalie attend la nouvelle arme qui va être littéralement maltraitée par les hommes du 65ème RI de Nantes et du 601ème GIA.

Cette fois pas de simples tests au champ de tir mais des tests en condition réelle lors de manœuvres où la consigne est claire : ne pas ménager les armes. Quelques problèmes sont relevés mais aucun qui menace l’avenir de l’arme.

La production en série est lancée en septembre 1942, les premières armes étant livrées avant la fin de l’année.

Le nouveau pistolet mitrailleur est baptisé MAT modèle 1942 rapidement simplifié en MAT-42. Il va principalement équiper le chef de section des compagnies d’infanterie, les corps francs _unités créées uniquement en temps de guerre avec les meilleurs éléments du régiment_, et les GRDI. De plus chaque régiment d’infanterie recevait à la mobilisation un stock à utiliser selon le bon vouloir du chef de corps.

Les yougoslaves vont recevoir des MAT-42 quand leur armée est reconstituée en Afrique du Nord en 1950. Les troupes de Belgrade ne vont pas faire preuve d’innovation dans l’utilisation de cette arme puisqu’elle va équiper les sous-officiers, les porteurs d’armes lourdes, des unités de choc comme l’infanterie portée. Toujours en service à la fin du conflit ce pistolet mitrailleur à été remplacé en 1960 par des armes de conception soviétique.

Le MAT-42 était un pistolet de conception et de fabrication française pesant 3.5kg à vide mais 4kg chargé, mesurant 630mm de long 220mm pour le canon. Tirant la cartouche 9x19mm Parabellum, cette arme pouvait toucher une cible à 200m (100m en pratique) à raison de 600 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de trente-deux cartouches.

Mitteleuropa Balkans (92) Roumanie (22)

Armes de l’infanterie (2) : pistolets mitrailleurs

ZK-383

Le pistolet mitrailleur est apparu à la fin du premier conflit mondial. Il s’agissait à l’époque de résoudre le problème du combat dans les tranchées ou plus que la précision c’était la puissance de feu qui comptait.

Si ce terrifiant conflit se termine avant la mise en service massive de ce que les anglo-saxons appellent une submachine gun en revanche ce concept est largement dévellopé durant l’entre-deux-guerre, rares étant les armées à snober le pistolet mitrailleur.

Certains pays vont cependant mettre du temps à l’adopter à la fois par crainte de ne pouvoir fournir suffisamment de munitions ou par une volonté de perfectionnisme qui pouvait confiner à l’absurde (NdA je ne vais citer aucun pays pour éviter de froisser les fiertés nationales).

Cette arme était souvent utilisée par les sous-officiers et les servants d’armes lourdes mais très vite au combat, nombre de soldats notamment en combat urbain n’hésitaient pas à abandonner leur lourd et encombrant fusil pour un pistolet mitrailleur nettement plus maniable.

Sous l’empire austro-hongrois, la firme Skoda était rénomée pour la qualité de ses armes notamment dans le domaine de l’artillerie.

Cette réputation se poursuivit sous l’égide de la République Tchécoslovaque qui continua à faire confiance à ce fabriquant tout en laisser se développer d’autres manufacturiers comme la Československá zbrojovka akc.spol, installée à Brno. Cette dernière proposa un pistolet mitrailleur à l’armée tchécoslovaque qui l’accepta.

Arme de facture classique la ZK-383 elle se distinguait par la présence d’un bipied en vue d’une utilisation comme mitrailleuse légère ! Ai-je besoin de préciser que cet usage n’aurait été guère concluant au combat…….. .

Outre l’armée tchécoslovaque, cette arme à été utilisée par l’Allemagne (reprise de la production après la disparition de la Tchécoslovaquie), la Bulgarie, la Bolivie, le Brésil, la Roumanie, la Slovaquie, le Venezuela mais aussi différents groupes de partisans et de maquisards qui réutilisaient toutes les armes capturées.

La production totale est estimée à 57000 armes et selon la plupart des sources l’armée roumaine en à utilisé environ 8000. Cette arme à donc d’abord été utilisée par les servants d’armes lourdes, les sous-officiers voir les officiers mais au combat certains fantassins (unités d’assaut, éclaireurs, infanterie portée) n’hésitèrent pas à l’employer surtout quand ils avaient besoin davantage de puissance de feu que de portée et de précision.

Quelques armes ont survécu au second conflit mondial et ont fini par être stockées dans les dépôts de l’armée roumaine. Lors d’un inventaire réalisé en 1990 après la chute du régime communiste on à retrouvé 124 ZK-383 dont certains encore en parfait état de marche ! Si certaines armes ont été envoyés à la ferraille, certaines ont été neutralisées pour être exposées dans des musées en Roumanie ou à l’étranger.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 9mm (9x19mm Parabellum) Poids 4.83kg Longueur 875mm Longueur du tube : 325mm Portée maximale théorique 250m (70m en pratique) Cadence de tir 500 à 700 coups/minute (120 coups en pratique) Alimentation : chargeurs de trente ou quarante cartouches

Beretta modèle 1938

Appelé également MAB 38 (Moschetto Automatico Beretta Modello 1938), le Beretta modèle 1938 est un élégant pistolet mitrailleur mis en service comme son nom l’indique en 1938 au sein des forces armées italiennes. L’arme fût très appréciée tant de ses utilisateurs que de ses ennemis qui n’hésitèrent pas à retourner les modello 1938 contre leurs anciens propriétaires.

Après une première variante appelée modèle 1938, des variantes simplifiées furent produites comme le modèle 1938/42 mis en service comme son nom l’indique en 1942 et le modèle 1938/49 mis en service au printemps 1949.

Cette arme fût distribuée en priorité aux Paracadutisti, aux Alpini et aux bersagliers des divisioni corazzate où ils servaient comme infanterie portée. Le bataillon «San Marco» fût également équipé tout comme certaines unités de Chemises Noires ou mêmes certaines unités d’infanterie de ligne.

En dépit d’une production importante, les usines Beretta furent dans l’incapacité de produire suffisamment d’armes pour les forces armées italiennes.

Voilà pourquoi des projets d’armes beaucoup plus simples furent lancés, projets aboutissant après le basculement italien dans le camp allié au profit du Nouvel Etat Fasciste. Quand au Beretta modèle 1938/49, la production se poursuivit pour les forces allemandes déployées en Italie qui recevaient de moins en moins d’armes d’Allemagne.

A la fin du conflit la production de cette arme fût brièvement interrompue mais reprit dès le printemps 1955 pour équiper la nouvelle armée italienne qui préférait le MAB 38 à des pistolets mitrailleurs qui pour les plus esthètes ressemblaient davantage à des outils de garagiste qu’à de véritables armes.

Outre l’Italie, le MAB 38 à été utilisé par l’Albanie,l’Argentine, le Costa Rica, la République Dominicaine, le Japon (petit nombre pour tests), l’Ethiopie, l’Allemagne, le Maroc (surplus italiens dans les années soixante), Roumanie, Yougoslavie, Yemen et Syrie, ces deux états utilisants des armes de troisième main puisqu’il s’agissait d’armes italiennes capturées par les yougoslaves et livrées à des guerilla via d’obscurs intermédiaires.

La Roumanie à reçu 5000 exemplaires de cette arme généralement utilisée par les sous-officiers et les servants d’armes lourdes même si comme toujours en temps de guerre certains fantassins abandonnaient leurs fusils standards pour des armes plus compactes quand la situation l’exigeait comme lors du combat urbain. Cette arme n’à pas été conservée dans la nouvelle armée communiste en raison du manque de pièces détachées et d’un calibre peu utilisé par les soviétiques.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 9mm (9x19mm Parabellum) Poids à vide : 4.2kg (3.25kg pour le modèle 1938/42 et 3.25kg pour le modèle 1938/49) 5kg chargé Longueur 946mm (modèle 1938) 800mm (modèle 1938/42) 798mm (modèle 1938/49) Longueur du tube : 315mm modèle 1938, 213mm pour le modèle 1938/42, 210mm pour le modèle 1938/49 Portée maximale effective 200m Cadence de tir 600 coups/minute Alimentation : chargeurs de dix, vingt, trente ou quarante coups

MP-40

MP-40

Jusqu’à une période relativement récente les armes à feu étaient produites en masse mais tout en respectant un cahier des charges imposant l’utilisation de matériaux de première ordre et une faible tolérance. Cela donnait des armes parfaitement construites, très robustes mais avec pour inconvénient d’en renchérir sérieusement le coût.

Déjà durant le premier conflit mondial on assista à l’utilisation de techniques de fabrication favorisant la simplicité et la rapidité au détriment de la finition ce qui donnait des armes dont l’esthétisme n’était pas la qualité première. Cela avait tendance à faire sursauter d’horreur les amoureux des belles armes même si cela virait parfois à un snobisme de mauvais aloi.

Le MP-40 faisait partie de cette catégorie d’arme, une arme utilisant la tole et l’emboutissage ce qui permettait de produire rapidement une arme solide, robuste et mine de rien pas si moche que cela.

Comme tous les pistolets mitrailleurs de l’époque, cette arme à été initialement conçue pour être utilisée par les sous-officiers, les servants d’armes lourdes ainsi que les équipages de blindés. Très vite les fantassins vont l’utiliser en combat rapproché et dans le combat urbain. L’évolution du MP-40 au sein de l’armée roumaine est assez similaire.

Cette arme fût utilisée également par la Chine, la Croatie, Chypre, la Tchécoslovaquie (après guerre), la France (armes capturées), la Grèce, le Guatemala (ex-Tchécoslovaquie), la Hongrie, l’Indonésie, le Japon, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l’URSS, l’Espagne (copie pirate et quelques exemplaires fournis par l’Allemagne), le Vietnam, la Corée, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (armes capturées).

Caracteristiques Techniques

Calibre : 9mm (9x19mm Parabellum) Poids à vide : 3.97kg Longueur 833mm (crosse repliée 630mm) Longueur du tube : 251mm Portée maximale effective 200m Cadence de tir 500 à 550 coups/minute Alimentation : chargeurs de trente-deux ou de soixante-quatre cartouches

TZ-45

Le pistolet mitrailleur TZ-45 est apparu dès 1945 mais sa production n’à été lancée en masse qu’à partir de 1950 quand il devint évident que Beretta ne pourrait fournir suffisamment de MAB modèle 1938.

A la différence du Beretta modèle 1938 c’était une arme de conception simple conçue pour être produite rapidement dans des ateliers pas forcément bien outillés et par un personnel à la formation sommaire. En somme tout le contrainre des armes Beretta réputées pour la qualité de leur fabrication.

En dépit de ces précautions seulement 8000 exemplaires ont été produits, armes qui vont équiper l’Italie, l’Allemagne, la Yougoslavie, la Hongrie, la Roumanie et après guerre par la Birmanie et la Thaïlande.

La Roumanie à récupéré 2400 armes, des armes essentiellement issues du Corpo Speditionnario Italiano in Russia (CSIR) lors de son rapatriement en 1952. Ces armes étaient pour beaucoup en relatif mauvais état en raison d’une utilisation intensive ce qui explique probablement pourquoi leur utilisation dans l’armée roumaine à été assez limité.

Une poignée d’armes de ce type à survécu au conflit mais pour peu de temps puisqu’elles ont été envoyés à la ferraille ou revendus dans des conditions assez obscures. Pas impossible que des TZ-45 aient fini aux mains de différents groupes armés aux motivations plus ou moins avouables.

Caractéristiques Techniques

Calibre : 9mm (9x19mm Parabellum 9mm Fiocchi) Poids : 3.2kg Longueur 845mm (crosse déployée) 550mm (crosse repliée) Longueur du tube 230mm Portée maximale effective 150m Cadence de tir 800 coups par minute Alimentation : chargeurs de 40 cartouches

Orita M1951

Durant la période de la Pax Armada la Roumanie chercha à augmenter son autonomie en matière de fourniture d’équipements militaires en développant une industrie nationale de défense avec une certaine réussite même si le rêve d’une armée roumaine équipée à 100% d’armes fabriquées en Roumanie resta du domaine du rêve voir de la chimère.

Parmi les priorités relevées figure un pistolet mitrailleur de conception et de fabrication nationale pour compléter les armes étrangères en service comme le Beretta M1938, le ZK-383 ou encore le MP-40.

Les travaux commencent en 1947 mais ne vont aboutir qu’en 1950. La production est lancée début 1951, les premiers des 6750 exemplaires produits jusqu’en janvier 1954 arrivent à temps pour équiper les unités roumaines engagées dans l’opération FRIEDRICH.

L’Orita M1951 était ce qu’on pourrait appeler une honnête arme sans défauts importants mais sans qualités extraordinaires. En même temps on demande à une arme de fonctionner correctement par tous les temps et non d’avoir des performances sensationnelles.

Comme les autres pistolets mitrailleurs ils ont été utilisés par les servants d’armes lourdes, les cadres (officiers et sous-officiers) mais aussi par l’infanterie notamment l’infanterie portée accompagnant les chars roumains.

Cette armée est restée en service après guerre dans les unités de la Milice Populaire et dans les unités spéciales de la redoutable police secrète roumaine, la tristement célèbre Securitate. Ces armes ont été retirées du service au cours des années soixante-dix. Quelques exemplaires ont fini dans les musées.

Caracteristiques Techniques

Calibre : 9mm (9x19mm Parabellum) Poids en ordre de combat 4kg Longueur 894mm longueur du canon 278mm Poids Portée maximale 200m (150m pratique) Cadence de tir 600 coups par minute (200 coups en pratique) Alimentation : chargeurs de trente-deux coups.

Mitteleuropa Balkans (54) Bulgarie (18)

Armement

Armes de l’infanterie (1) : armes individuelles

Pistolets et Revolvers

Comme souvent à l’époque l’armée bulgare disposait de plusieurs modèles de pistolets et de revolvers. Ces armes de poing étaient l’apanage des officiers, des sous-officiers et des servants d’armes lourdes.

En théorie les hommes du rang n’avaient pas le droit à avoir une arme de poing mais des photos et des témoignages montrent que le haut-commandement bulgare faisait preuve d’une grande souplesse dans ce domaine.

La principale arme de poing utilisé par les bulgares était le célèbre Luger P.08, un pistolet automatique reconnaissable entre tous au point qu’il faisait parti des reliques les plus recherchés par les soldats alliés sur le champ de bataille.

Vous pouviez être sur qu’un prisonnier allemand qui possédait encore un P.08 sur lui le perdait rapidement au profit du soldat le fouillant.

Pas moins de 12500 exemplaires de ce pistolet furent livrés à l’armée bulgare à partir de 1912, armée qui l’utilisa jusqu’à la fin du second conflit mondial. En revanche quand l’armée bulgare fût reconstituée sous le régime communiste, le Luger n’eut plus loisir de servir, remplacé par des Tokarev TT.33 et son successeur le Makarov.

Le Luger P.08 était un pistolet automatique calibre 9mm (9x19mm Parabellum) mesurant 222mm de long (dont 130mm pour le canon) tirant une cartouche de 9.8g à une distance maximale effective de 50m à raison de vingt coups par minute sachant que le chargeur comprend théoriquement huit cartouches.

-L’autre pistolet automatique utilisé par l’armée bulgare est une autre arme allemande, le Walter PP. Le modèle original baptisé Walter Polizeipistole (Walter PP) est apparu en 1929 et avait pour fonction première l’équipement des forces de police.

Très vite les armées du monde entier se sont montrées intéressées par ce pistolet de bon facture ce qui entraîna la mise au point de plusieurs modèles comme le Walter PPK (Polizeipistole Kriminal) plus compact pour pouvoir être porté discrètement sous une tenue civile. D’autres modèles ont vu ensuite le jour en fonction des besoins et des désidératas des clients.

L’armée bulgare n’à d’abord utilisé que le Walter PP mais il semble que quelques PPK ont été exportés en Bulgarie pour équiper certaines unités de police notamment celles assurant la protection rapprochée de personnalités menacées.

Le Walter PP pesait 665g à vide et tirait pour l’armée bulgare non pas la célèbre cartouche 9x19mm Parabellum, un calibre et une cartouche devenus pour ainsi dire des standards mais la 9x17mm Short. Mesurant 170mm de long (155mm pour le PPK) dont 98mm pour le canon (83mm pour le canon du PPK), il pouvait toucher une cible à 50m avec pour système d’alimentation un chargeur de sept cartouches.

-Outre ces deux pistolets les soldats bulgares ont utilisé des revolvers et des pistolets automatiques de prise que ce soit le Tokarev TT-33 soviétique, le Webley britannique ou même le SACM modèle 1935S français.

Pistolets mitrailleurs

Le pistolet mitrailleur est apparu à la fin du premier conflit mondial. Il s’agissait à l’époque de résoudre le problème du combat dans les tranchées ou plus que la précision c’était la puissance de feu qui comptait.

Si ce terrifiant conflit se termine avant la mise en service massive de ce que les anglo-saxons appellent une submachine gun en revanche ce concept est largement développé durant l’entre-deux-guerre, rares étant les armées à snober le pistolet mitrailleur.

Cette arme était souvent utilisée par les sous-officiers et les servants d’armes lourdes mais très vite au combat, nombre de soldats notamment en combat urbain n’hésitaient pas à abandonner leur lourd et encombrant fusil pour un pistolet mitrailleur nettement plus maniable.

Sous l’empire austro-hongrois, la firme Skoda était rénomée pour la qualité de ses armes notamment dans le domaine de l’artillerie.

Cette réputation se poursuivit sous l’égide de la République Tchécoslovaque qui continua à faire confiance à ce fabriquant tout en laisser se développer d’autres fabricants comme la Československá zbrojovka akc.spol, installée à Brno. Cette dernière proposa un pistolet mitrailleur à l’armée tchécoslovaque qui l’accepta.

Arme de facture classique la ZK-383 elle se distinguait par la présence d’un bipied en vue d’une utilisation comme mitrailleuse légère ! Ai-je besoin de préciser que cet usage n’aurait été guère concluant au combat……….. .

Outre l’armée tchécoslovaque, cette arme à été utilisée par l’Allemagne (reprise de la production après la disparition de la Tchécoslovaquie), la Bulgarie, la Bolivie, le Brésil, la Roumanie, la Slovaquie, le Venezuela mais aussi différents groupes de partisans et de maquisards qui réutilisaient toutes les armes capturées.

Au sein de l’armée bulgare qui reçut 6500 armes de ce type (sur une production globale estimée 57000 armes) elle était surtout utilisée par les sous-officiers même si au combat on verra quelques fantassins utiliser ce pistolet mitrailleur qui resta en service jusque dans les années soixante-dix, cohabitant avec des armes d’origine soviétique.

Pistolet standard de la Bulgaria Armiya, le ZK-383 était une arme pesant 4.83kg d’un calibre de 9mm (9x19mm Parabellum), mesurant 875mm de long (325mm pour le canon) et pouvant toucher une cible à une distance maximale théorique de 250m (70m en pratique) à raison de 500 à 700 coups par minute (120 coups en pratique) sachant que le chargeur comprend 30 à 40 cartouches.

-Outre ce pistolet mitrailleur tchèque l’armée bulgare à utilisé d’autres armes de ce type que ce soit des armes acquises légalement ou des armes capturées sur le champ de bataille.

Parmi les armes de la première catégorie nous trouvons le MP-34 mais pas l’arme qui vous croyez puisqu’il s’agit d’une armes autrichienne fabrquée par la célèbre firme Steyr. C’est une évolution du MP-18 qui allait être utilisée par la suite par de nombreux pays.

Le traité de Versailles interdisant la production d’armes automatiques (pas d’arme disposant d’un canon de plus de 102mm et d’un chargeur de plus de huit cartouches), la firme Rheinmetall s’exila en achetant la compagnie suisse Waffenfabrik Solothurn en 1929 et entama la production de cette arme sous la désignation de Solothurn S-1-100.

Comme l’usine suisse ne pouvait fabriquer en masse, Rheinmetall acheta la firme Steyr et installa une usine dédiée en Autriche. Fusionnant son usine suisse et son usine allemande, la firme rhénane donna naissance à Steyr-Solothurn Waffen AG.

Le premier client fût la police autrichienne qui mit en service cette arme sous la désignation de Steyr MP-30 avec pour calibre celui standard en autriche à savoir le 9x23mm Steyr. Cette arme allait ensuite connaître un grand succès à l’export avec des calibres adaptés aux besoins des différents clients.

Après la police c’est la Bundesheer, l’armée de la République d’Autriche qui adopta cette arrme sous la désignation de Steyr MP-34 avec pour calibre toujours le 9mm mais avec une munition différente le 9x25mm Mauser.

Après l’Anschluss cette arme fût utilisée par l’Allemagne qui adapta les armes à sa cartouche standard (9x19mm) donnant naissance au MP-34(ö).

La firme Steyr produit cette arme jusqu’au milieu des années quarante, passant à partir de 1944 à la production du MP-40 plus moderne ou du moins moins long et moins coûteux à produire.

Outre l’Autriche et l’Allemagne, cette arme à été utilisée par la Grèce, le Portugal, le Japon, la Bolivie, le Chili, la Chine, le Salvador, l’Ethiopie, le Pérou, la Suède, l’Uruguay, le Venezuela, la Croatie et donc la Bulgarie.

Le nombre d’armes acquis par Sofia est inconnu mais nombre de spécialistes de la question s’accordent sur une fourchette comprise entre 2500 et 4000 armes qui tiraient les mêmes cartouches que le ZK-383 pour d’évidentes raisons de communauté logistique.

Son utilisation fût identique mais contrairement au ZK-383, la MP-34 fût retirée du service dès la fin du second conflit mondial.

Le MP-34 était un pistolet mitrailleur pesant 4.25kg à vide et 4.48kg en ordre de combat, mesurant 850mm de long (dont 200mm pour le canon), d’un calibre 9mm tirant la cartouche 9x19mm Parabellum. D’un portée maximale pratique de 150 à 200m, cette arme pouvait tirer en théorie jusqu’à 600 coups par minute sachant que le chargeur contient 20 ou 32 cartouches.

La Bulgarie à également utilisé le Maschinenpistole 40 (MP-40), un pistolet mitrailleur qui marquait une rupture avec les PM précédents dont l’aspect extérieur devait encore beaucoup aux fusils à répétition à savoir un fût en bois et un extérieur soignée.

Le MP-40 utilisait uniquement de la tolle emboutie ce qui faisait sursauter d’horreur les plus conservateurs. Issu du MP-38, le MP-40 fût ensuite décliné dans différentes variantes comme le MP-40/I et le MP-41. Près de deux millions d’armes ont été produites de 1940 à 1954.

Cette arme à été initialement utilisée par les sous-officiers, les servants d’armes lourdes ainsi que les équipages de blindés. Très vite les fantassins vont l’utiliser en combat rapproché et dans le combat urbain. L’évolution du MP-40 au sein de l’armée bulgare est assez similaire.

Cette arme fût utilisée également par la Chine, la Croatie, Chypre, la Tchécoslovaquie (après guerre), la France (armes capturées), la Grèce, le Guatemala (ex-Tchécoslovaquie), la Hongrie, l’Indonésie, le Japon, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l’URSS, l’Espagne (copie pirate et quelques exemplaires fournis par l’Allemagne), le Vietnam, la Corée, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (armes capturées).

Le MP-40 était un pistolet mitrailleur pesant 3.97kg à vide, mesurant 833mm crosse déployée (630mm crosse rentrée) avec un canon de 251mm permettant le tir d’une cartouche de 9x19mm Parabellum. La portée maximale est de 250m (100 à 200m) en pratique avec une cadence de tir de 500 à 550 coups. L’alimentation est assurée par un chargeur de 32 ou de 64 cartouches.

-L’armée bulgare à aussi utilisé des pistolets mitrailleurs soviétiques comme le PPSh-41 mais aussi le MAT-49 et la Sten, ces dernières armes étant capturées sur le front balkanique.

Fusils

-En dépit d’une modernisation de son armement durant la Pax Armada, l’armée bulgare avait encore en septembre 1948 comme fusil standard une arme datant du XIXème siècle en l’occurrence une évolution du Mannlicher M.1895, le fusil standard de l’armée austro-hongroise.

Le calibre initial était le 8mm avec la cartouche 8x50mmR Mannlicher mais très vite d’autres calibres ont été dévellopés pour satisfaire aux demandes de clients étrangers. Même les armes en calibre 8mm furent modifiées pour utiliser une cartouche plus puissante (8x56mmR).

Si le premier client fût l’armée de la Double-Monarchie le fusil à très vite connu le succès à l’export, le premier et plus important client étranger étant l’armée bulgare qui l’utilisa durant les deux guerres balkaniques et les deux conflits mondiaux.

Après la disparition de l’Autriche-Hongrie le fusil à équipé les armées des pays ayant succédé à la Double-Monarchie mais aussi certains anciens pays ennemis comme l’Italie. Des armes ont également été livrées à différents groupes irréguliers.

Outre le fusil standard, le Mannlicher M1895 à été dévellopé en une version courte (Stutzen), en version carabine et en version tireur de précision.

Dans les années trente les fusils furent modernisés par leurs différents utilisateurs comme l’Autriche qui met au point le M95/30 qui utilisait la cartouche 8x56mmR. Ce fusil fût utilisé par la Bundesheer jusqu’à l’Anschluss. Après la dissolution de l’armée de la Deutsche Osterreich, les fusils ne furent pas réutilisés par les allemands mais cédés à la Bulgarie. On trouve également le M95/31 ou 31.M hongrois et le M95M ou M95/24 yougoslave rechambré en 7.92x57mm Mauser.

Le Mannlicher M.1895 et ses variantes va être utilisé également par l’Albanie, la Tchécoslovaquie, la Slovaquie, le protectorat de Bohème-Moravie, la Finlande, l’Ethiopie, l’Allemagne (force de police uniquement), la Grèce, le Kenya, l’empire ottoman, la Pologne, le Portugal, la Chine, l’Espagne, la Roumanie, la Russie,la Serbie, la Somalie et le Yémen.

La Bulgarie va acquérir ses premiers M.1895 en 1898 en important des armes produites d’abord en Cisleithanie puis Transleithanie.

Environ 83000 fusils et 2000 carabines ont été importées par Sofia pour équiper ses troupes. D’autres armes ont été ensuite récupérées et en septembre 1948 l’armée bulgare possédait 225000 exemplaires.

Le Puskha M.95 était un fusil à répétition de 3.78kg mesurant 1272mm de long (765mm pour le canon), tirant la cartouche 8x56mmR à une distance maximale de 2000m (800m en pratique) à raison de 15 coups par minute sachant que l’alimentation se faisant par des clips de cinq cartouches.

L’armée bulgare va également utilisé 73000 Carabiner M.95, la version carabine de cavalerie du M.1895. Cette carabine pesait 3.09kg mesurant 1003mm de long (dont 500mm pour le canon) tirant la cartouche de 8x56mmR à une distance maximale de 1800m (600m pour le canon) à raison de 15 coups par minute, l’alimentation se faisant également par des clips de cinq cartouches soit le même système que le fusil Mannlicher.

-Aux côtés des Mannlicher M.1895 l’armée bulgare va utiliser des fusils allemands en l’occurrence le Karabiner 98K, une version raccourcie du fusil standard de l’armée impériale allemande durant la première guerre mondiale, le Gewehr M.1898, une autre réussite de la maison Mauser.

Ce fusil reste en service dans la Reichswehr mais à partir de 1935 une version raccourcie et modernisée baptisée Karabiner 98K est mise en service. Cette carabine est issue de modèles plus anciens baptisés Karabiner 98a et b.

Es-ce la fin de la carrière du modèle 1898 ? Oui et non puisque le remplacement dans les unités de première ligne va prendre du temps et quand la mobilisation sera entamée en 1948 des unités de création récente recevront des Gewehr modèle 1898 en attendant des armes plus modernes.

Encore que c’est même plus compliqué puisque la variante tir de précision était toujours en service en septembre 1948.

La Karabiner 98K sera l’ultime déclinaison du Mauser modèle 1898. Cette arme qui sera exportée dans différents pays avec un calibre adapté aux désideratas des clients qu’il s’agisse de la Turquie, de la Chine, de la Belgique, de la Tchécoslovaquie, Espagne,Suède, Serbie,Chili ou du Mexique sera toujours en service en septembre 1948.

Arme clairement inférieure au MAS-40 et au MAS-44 elle sera partiellement remplacée au cours du second conflit mondial par des armes plus modernes. Outre la version standard, une version tireur d’élite et pour parachutiste fût également produite.

La production ne cessa qu’en 1953 suite à la destruction de l’usine par un bombardement aérien mais dès 1950 un modèle de guerre dit Kriegsmodell avait remplacé le modèle d’origine, le «modèle de guerre» étant simplifié en supprimant tout ce qui était accessoire et en utilisant des matériaux de moindre qualité ce qui en faisait des armes inférieures.

Outre l’Allemagne et la Bulgarie, cette arme à été utilisée par le Portugal, la Chine, le Japon, la Suède, l’URSS (armes capturées dont certaines allaient se retrouver aux mains des guerilleros vietnamiens et yougoslaves), l’Autriche, la Bolivie, la Croatie, la Tchécoslovaquie, le Danemark, l’Egypte (armes tchèques), la Finlande, l’Irak, l’Italie,le Luxembourg, le Mandchoukouo, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Roumanie, le Salvador, la Serbie, la Slovaquie, la Turquie.

La Bulgarie à utilisé la Karabiner 98K jusqu’à la fin du second conflit mondial au sein des unités de première ligne puis après guerre comme arme de parade et ce jusqu’en 1995 quand il à été remplacé comme arme de parade par des carabines soviétiques SKS.

La Karabiner 98K pesait 3.50kg, mesurant 11110mm de long (600mm) tirant une cartouche de de 7.92mm à une distance maximale efficace de 500m (1000m avec une optique de précision) avec pour système d’alimentation un chargeur interne de cinq coups.

-D’autres fusils ont été utilisés par la Bulgarie mais il s’agissait d’armes capturées dont l’utilisation fût temporaire sur le champ de bataille. Des photos et des témoignages prouvent sans l’ombre d’un doute que les bulgares ont utilisé des Mosin-Nagant modèle 1891/30 soviétiques, des Lee-Enfield Mk 4 britanniques et des MAS-36 et MAS-40 français.

Mitteleuropa Balkans (16) Hongrie (16)

Armes

Armes de l’infanterie (1) : armes individuelles

Pistolets et Revolvers

L’armée de terre hongroise utilise principalement deux modèles de pistolets, le Pisztoly 19M et le Pisztoly 37M.

PISZTOLY 19M (Hongrie)

Pisztoly 19M

Le premier est un pistolet mis au point par l’entreprise Frommer-Stop en 1919. Produit à 90000 exemplaires c’était un pistolet pesant 600g en ordre de combat d’un calibre de 7.65mm, tirant la cartouche de 7.65x17mm qui pesait 5g. Mesurant 165mm de long (96mm pour le tube), il avait une portée maximale effective de 50m avec une cadence de tir de 20 coups par minute, l’alimentation se faisant par un chargeur de 7 cartouches.

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Dominions (49) Afrique du Sud (14)

Armes et Véhicules de l’Armée Sud-Africaine

En dépit de relations souvent conflictuelles et ambivalentes avec Londres, la quasi-totalité des armes de l’Armée de Terre sud-africaines sont d’origine et de fabrication britannique.

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Italie (66) Regia Esercito (16)

Armes du Regio Esercito Italiano (1) : les armes individuelles

Avant-propos

Comme nous l’avons vu plus haut l’Italie est le belligérant le moins bien préparé en septembre 1948 la faute à de nombreux facteurs qu’ils soient structurels ou résultant de choix politiques et idéologiques.

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Allemagne (47) Armée de terre (4)

Pistolets automatiques

Luger P08

Luger P08

Luger P08

-Ce pistolet à la forme reconnaissable entre toutes à été conçu en 1893 par Hugo Borchardt puis perfectionné en 1898 par Georg Luger. Sa production à ensuite été assurée par la Deutsche Waffen-und Munitionsfabriken (DWM) à partir de 1900. Produit d’abord dans une version 7.65x22mm, le pistolet fût ensuite rechambré avec une cartouche plus puissante, la 9x19mm Parabellum.

-Le premier client est l’armée suisse qui l’adopta dès 1900, quatre ans avant la Kaiserliche Marine et huit ans avant l’armée de terre. C’est cette dernière qui imposa le changement de calibre du 7.65 au 9mm.

Outre le pistolet automatique, on trouve un «pistolet d’artillerie», le Lange Pistole 08 qui peut être considéré comme l’ancêtre des Personal Defense Weapon (PDW) avec un canon long, une mire permettant de cibler à 800m, une crosse courte et un chargeur tambour de 32 cartouches qui sera également utilisé par le MP-18.

Cette arme est restée en service au sein de la nouvelle Reichswehr et à été exportée en Bulgarie, en Finlande ainsi qu’aux Etats-Unis pour des tests au début du siècle.
Elle équipe encore les rangs de la Deutsche Heer en septembre 1939 mais peu à peu, cette arme est remplacée par le P38. Non qu’elle est démérité mais que sa fabrication était couteuse et nécessitait trop de matières premières. La production cesse courant 1943 et en septembre 1948, seuls des officiers nostalgiques ont préféré cette arme au Walter P38.

Caractéristiques Techniques du Luger P08

Calibre : 7.65x22mm ou 9x19mm Parabellum Poids : (vide) 871g Longueur 222mm Longueur du canon 103mm Portée effective 50m Capacité du chargeur : 8 coups pour le chargeur droit, 32 pour le chargeur tambour.

Walter P.38

Walter P38

Walter P38

-La firme Walter Waffenfabrick était réputée pour ses armes légères avec notamment ses pistolets PP (Polizei Pistole) et PPK (Polizei Pistole Kurz). Elle est sélectionné en 1938 pour produire un nouveau PA destiné à remplacer le Luger P08.

-Le premier projet baptisé Armee-Pistole (AP) donne naissance au Heeres-Pistole (HP) qui lui même  fût à l’origine du P-38. La version HP fût réservée au marché civil mais la demande ayant été faible, la production l’à été tout autant, les pistolets produits rejoignant les stocks de l’armée.

Cette arme de poing était utilisé par les officiers et principalement par les équipages de véhicules blindés (même si ces derniers disposaient également de pistolets mitrailleurs).

Cette arme était le pistolet standard de l’armée allemande en septembre 1948 et sa production continue durant tout le conflit.

Caractéristiques Techniques du Walter P.38

Calibre : 9x19mm Longueur totale 219mm Longueur du canon 124mm Poids : 0.960kg Capacité du chargeur 8 coups

Walter PP et PPK

Walter PP

Walter PP

Le Walter PP (Police Polizei) apparaît en 1929. C’est une arme compacte car son usage policier en impose. Cette arme est diffusée auprès de nombreuses forces de police en Europe et dans le Monde.

Après 1939, les différentes forces de police liées à l’armée ont adopté le Walter PP et sa variante courte (Walter PPK), pistolet également utilisé par les pilotes de la Luftwaffe en remplacement du Luger P.08 de préférence au Walter P.38 jugé trop  encombrant dans un cockpit.

Si la majorité des modèles tiraient la cartouche 9x19mm Parabellum, d’autres utilisaient le 7.65mm, le 22.LR (5.56mm) ou le 6.35mm.

Cette arme était toujours produite en septembre 1948 pour équiper les forces de police, les forces paramilitaires et des unités militaires, les besoins en pistolet nécessitant de produire toujours plus de pistolets automatiques.

Caractéristiques Techniques du Walter PP

Calibre : 9x19mm principalement Longueur totale 173mm Longueur du canon 99mm Poids : 0.682kg Chargeur de 8 coups

Caractéristiques Techniques du Walter PPK

Calibre : 9x19mm principalement Longueur totale 155mm Longueur du canon 86mm Poids : 0.568kg Chargeur de 7 coups

Les autres modèles de pistolets et de revolvers

-En dépit de la production importante de Walter P.38, PP et PPK, les stocks des forces armées allemandes disposaient de modèles de pistolets plus anciens ou récupérés dans les pays annexés avant guerre (Autriche, Tchécoslovaquie) ou conquis comme la Pologne.

-Ces pistolets servaient essentiellement pour les troupes de l’arrière ou pour l’instruction des recrues mais étaient peu utilisées en première ligne.

-On retrouve dans les stocks en septembre 1948 quelques antiquités comme des révolvers modèle 1878-93 (calibre 10.55mm, longueur 259mm, poids 870g 6 cartouches dans le barillet) mais ces armes ne sont pas réutilisés.

-Le Mauser modèle 1896/12 (calibre 7.63mm longueur 295mm poids 1140g chargeur de 10 cartouches) est produite à 270000 exemplaires. Ce pistolet à aussi été utilisé par la marine italienne et en Asie. Une version raccourcie est produite après guerre sous le nom de Bolo Mauser.

Cette arme est peu à peu supplantée par le Luger P.08 puis par les différentes armes Walter P.38, PP et PPK. Il en reste suffisamment en réserve pour pouvoir armer les unités de réserve et de mobilisation en attendant la disponibilité de pistolets automatiques plus modernes.

-Le pistolet automatique Mauser modèle 1932 (calibre 7.63mm longueur 298mm poids 1225g chargeurs de dix ou vingt cartouches) connu sous le nom de Schnellfeuerpistole (Pistolet à tir rapide) est produit jusqu’en 1938 à 95000 exemplaires avec 70000 exportés en Chine, le reliquat étant utilisé par les forces de sécurité. Il à été peu utilisé par de véritables unités militaires.

-Le pistolet automatique Sauer & Sohn modèle 1938 (calibre 7.65mm longueur 160mm poids 725g Chargeur de 8 cartouches) est produit à 250000 exemplaires au profit de l’armée de terre, de la Luftwafe et de la police.

Une production importante mais bien faible par rapport aux différents pistolets automatiques de la firme Walter dont la production se compte en millions avec 2.5 millions d’exemplaires pour les différents modèles.

-Les pistolets austro-hongrois Mannlicher modèle 1905 (calibre 7.63mm longueur 240mm poids 1000 grammes chargeur de dix cartouches)  et Roth Steyr modèle 1907 (calibre 9mm longueur 215mm poids 945g chargeur de 12 cartouches) sont conservés après guerre par les pays héritiers de la Double Monarchie.

Après l’Anschluss, l’armée autrichienne est «digérée» et ses équipements rejoignent les stocks de la Deutsche Heer et ces pistolets vont équiper certaines unités de seconde ligne.

Steyr modèle 1912

Steyr modèle 1912

-Le pistolet automatique Steyr modèle 1912 (calibre 9mm longueur 215mm poids 945g Chargeur de douze cartouches) utilisé par les armées austro-hongroises (puis autrichiennes et hongroises) sans compter sa vente à la Roumanie est également utilisé en petit nombre par l’armée allemande, certains exemplaires de ce pistolet étant rechambrés pour tirer au 9mm Parabellum en remplacement du 9mm Steyr.

-Le pistolet automatique Dreyse modèle 1907 (calibre 7.65mm longueur 160mm poids 650g chargeur de sept cartouches) est un pistolet de poche utilisé comme arme personnelle par les officiers allemands et après le premier conflit mondial par l’armée tchécoslovaque.

Les «vieux» officiers allemands ont conservé leur arme et des armes anciennement tchèques ont été saisies en 1938 et 1939 et réutilisées lors de la mobilisation.

-Le pistolet autrichien Steyr modèle 1934 (calibre 7.65mm longueur 162mm poids 605g chargeur 7 cartouches) conçu par une firme belge et fabriqué sous licence par Steyr sous le nom de Steyr modèle 1909.

Le modèle 1934 en est une version améliorée utilisée d’abord par l’armée autrichienne puis après l’Anschluss par l’armée et la police allemande.

-Le pistolet polonais VIS modèle 1935 (calibre 9mm longueur 205mm poids 1010g chargeur 8 cartouches) inspiré du Browning modèle 1911 est produit à 35000 exemplaires pour l’armée polonaise, la production se poursuit au profit de l’armée allemande en Pologne mais également chez Steyr en Autriche.

Pistolet automatique tchèque CZ vz 27

Pistolet automatique tchèque CZ vz 27

-Les pistolets tchécoslovaques CZ modèle 1927 (calibre 9mm longueur 190mm _362mm avec silencieux_ poids 728g _1038g avec le silencieux_ Chargeur de 8 cartouches) et modèle 1938 _deux armes différentes_ (calibre 9mm court longueur 195mm poids 900g Chargeur de 9 cartouches) sont récupérés par l’armée allemande après les annexions de 1938 et de 1939.