Pologne et Pays Neutres (120) Turquie (10)

Armement

Armes de l’infanterie

Pistolets et Revolvers

FN modèle 1910

-Pistolets automatiques FN modèle 1910 et 1922

Pistolets Mitrailleurs

-MAT-49

-Sten Mk III

MP-40

-MP-40

Fusils

Fusil Mauser modèle 1898K

-Fusil Mauser 98K

-Fusil Mosin-Nagant modèle 1891

-Fusil Lebel modèle 1892

-Fusil Mannlicher modèle 1895

-Fusil Lee Enfield

Fusils mitrailleurs et mitrailleuses

Fusil mitrailleur Hotchkiss modèle 1922

-Fusils mitrailleurs : FM Madsen modèle 1922 Hotchkiss modèle 1922 (7.92x57mm) FM 1924/29 et ZB vz.26

mitrailleuse MG-08

-Mitrailleuses : MG-08, Breda modèle 1931, ckm wz.30/39T, Maxim M-1910

Armes antichars individuelles

-Des Fire Crossbows livrés par les britanniques durant le conflit

Mortiers

-Mortier de 81mm modèle 1942

Mortier lourd M2 4.2 Inch Mortar

-Mortier lourd M.2 4.2 Inch Mortar

Artillerie de Montagne

-Canon de montagne de 75mm Krupp M.1904 (138 exemplaires commandés en 1905 tous livrés en 1908)

-Canon de 75mm Skoda modèle 1915

-Canon de montagne de 75mm Bofors modèle 1934

-Obusier de montagne de 100mm Skoda modèle 1916

Artillerie de Campagne

-Canon de 76mm modèle 1902

-8cm Feldkanone C/80

-Canon de 105mm Krupp M.1905

Obusier de 105C modèle 1934S

-Obusier de 105C modèle 1934S

Artillerie lourde

-Canon de 120mm Krupp M.1905

15cm Schwere Feldhaubitze 13

-15cm Schwere Feldhaubitze 13

-15cm Hruba Houfnice vzor.3

-15cm Kanone 39 (15cm K-39)

-Canon de 210mm K52

-Canon de 240mm K39

Artillerie antichar

Canon antichar allemand de 37mm conservé au musée militaire d’Helsinki (Finlande)

-Canon de 37mm Pak 36

-Canon de 50mm Pak 41

-Canon de 57mm (QF 6 Pounder)

Artillerie antiaérienne

-Canon de 25mm Hotchkiss modèle 1938

-Canon de 40mm Bofors

Vickers modèle 1931

-Canon antiaérien de 75mm Vickers model 1931

Véhicules

Autos blindées

BA-6

-Soixante BA-6

-Livraison pendant le conflit de M-8 Greyhound (utilisées essentiellement pour l’entrainement), de Daimler Dingo et de Panhard AMD-178

Chars

-Renault FT acquis en 1928 pour l’entrainement et l’initiation à la chose blindée

-Soixante T-26

-Cinq T-27

Renault R-35

-100 Renault R-35 ont été livrés en mars 1940

-Un T-37A

T-28

-Deux T-28

-Deux Hotchkiss H-39 pour un projet de construction sous licence qui ne se concrétisa pas

-La Turquie reçoit des Panzer IV à canon court et à canon long

-Durant le second conflit mondial les Etats-Unis livrent des M-4 Sherman, la France quelques Renault G-1 et la Grande-Bretagne des Cromwell.

Autres véhicules

-Camions Zis-6, Ford, Nag III

-Tracteurs tchèques Praga

Pologne et Pays Neutres (47) Irlande (8)

Organisation

Soldats irlandais avant le changement de tenues durant la Pax Armada

Division

Les deux divisions créées en septembre 1948 n’ont initialement qu’une fonction de coordination des brigades sous leur commandement. Sans être des coquilles vides elles n’auraient eu qu’un rôle limité en cas de combats réels.

Cela change au printemps 1952 quand les deux divisions deviennent de véritables organes de commandement et de combat avec des unités de combat, d’appui et de soutien, les trois brigades se concentrant sur le combat d’infanterie et de cavalerie avec les colúin shochorraithe (un bataillon par brigade).

C’est ainsi qu’à partir de mai (1ère division) et de septembre (2ème division) les divisions de l’armée irlandaise sont organisées de la façon suivante :

-Un état-major

-Un élément logistique

-Une compagnie de transmissions

-Une compagnie du génie

-Un groupe de reconnaissance motorisé

-Un régiment d’artillerie

-Une compagnie antiaérienne et antichar

-Trois brigades organisées en un état-major, deux bataillons d’infanterie, une colonne mobile et une compagnie de mortiers

Brigades

Coeur de la force de manœuvre de l’armée irlandaise, les huit brigades des forces de défense sont organisées initialement de la façon suivante :

-Un état-major

-Une compagnie d’état-major

-Un élément logistique

-Un régiment d’artillerie

-Trois bataillons d’infanterie

-Une compagnie de mortiers

Après le printemps 1952 les brigades sont allégées (certains diraient affaiblies) et organisées de la façon suivante :

-Un état-major

-Une compagnie d’état-major

-Une compagnie de soutien logistique

-Une compagnie de transmissions

-Deux bataillons d’infanterie

-Une colonne mobile dit aussi bataillon mobile

-Une compagnie de mortiers

Bataillon d’infanterie

-Une compagnie de commandement et de soutien

-Trois ou quatre compagnies de fusiliers

-Une compagnie de mitrailleuses

Bataillon/Colonne mobile

Créé pour contrer un débarquement amphibie ou une opération aéroportée, ces bataillons mobiles sont au nombre de six soit par brigade endivisionnée, les brigades indépendantes n’étant pas ainsi modifiées visiblement par manque de temps et/ou de moyens. Chaque bataillon mobile est ainsi organisé de la façon suivante :

-Une compagnie de commandement et de soutien

-Une compagnie de chars légers

Auto blindée Landsverk L-180. Cette auto blindée suédoise à été exportée en Irlande et utilisée par les colonnes mobiles

-Une compagnie d’autos blindées

-Une batterie d’artillerie

-Deux compagnies d’infanterie portée

-Une compagnie du génie

Ces bataillons mobiles ont été vus par certains comme les prémices à la création d’une Rannàn armùrtha (division blindée) mais on ne verra jamais au sein de l’armée irlandaise l’équivalent d’une DLM, d’une DC, d’une Armoured Division ou encore d’une Panzerdivision.

Régiment d’artillerie

Influence britannique oblige, l’armée irlandaise avait comme pièce d’artillerie standard le QF 25 Pounder, le canon-obusier de 25 livres

Les régiments d’artillerie irlandais dépendaient initialement des brigades mais suite à la réorganisation des divisions comme entitées combattantes il y eu une totale réorganisation.

C’est ainsi qu’avant 1952 le régiment d’artillerie ne comportait que deux groupes à deux batteries de quatre pièces soit seize bouches à feu.

Désormais les régiments d’artillerie divisionnaire étaient organisées en un état-major, une batterie de commandement et de soutien, une batterie de conduite de tir et trois groupes à deux batteries de quatre pièces soit vingt-quatre pièces.

Les deux brigades indépendantes continuaient à disposer d’un régiment à seize pièces d’artillerie.

Il y eu le projet d’acquérir des canons lourds pour créer une réserve d’artillerie mais le temps et les moyens ont clairement manqué.

Compagnie de fusiliers

En plein hiver des soldats britanniques mettant en œuvre des mortiers de 2 pouces

-Un Peloton de commandement et de soutien avec un mortier de 2 pouces

-Trois Pelotons à deux groupes de fusiliers disposant d’un fusil mitrailleur et un groupe avec un fusil mitrailleur et un mortier de 2 pouces

-Un peloton de trois fusils mitrailleurs

Compagnie d’infanterie portée

-Un Peloton de commandement et de soutien avec un mortier de 2 pouces

-Trois Pelotons à deux groupes de fusiliers disposant d’un fusil mitrailleur et un groupe avec un fusil mitrailleur et un mortier de 2 pouces

-Un peloton de trois canons antichars légers

Compagnie de chars légers/autos blindées

-Un peloton de commandement et de soutien

-Trois pelotons de quatre chars légers ou de quatre autos blindées

-Un peloton de quatre autos blindées (compagnie de chars légers) ou un peloton d’infanterie portée sur camions (compagnie d’autos blindées)

Compagnie de mitrailleuses

En septembre 1948 la Vickers modèle 1912 était toujours la mitrailleuse standard de l’armée irlandaise

-Un peloton de commandement et de ravitaillement

-Trois pelotons de quatre mitrailleuses moyennes

Compagnie de mortiers

Mortier de 81mm modèle 1927/31

-Un peloton de commandement et de ravitaillement

-Trois pelotons de trois mortiers de 81mm Brandt modèle 1927/31

Compagnie antichar et antiaérienne

-Un peloton de commandement et de ravitaillement

-Deux pelotons de trois canons antichars

-Deux pelotons de quatre canons antiaériens

Compagnie antiaérienne lourde

Les villes de Dublin et de Cork étaient défendues par deux compagnies antiaériennes lourdes organisées de la façon suivante :

-Un peloton de commandement et de soutien

QF 3.7 Inch Gun

-Deux pelotons de quatre canons de 3.7 Inch (94mm)

Affût quadruple de 20mm Polsten

-Deux pelotons de six canons de 20mm Polsten

Groupe de reconnaissance motorisé

-Un peloton de commandement, de transmissions et de soutien

-Un peloton de quatre chars légers

-Deux pelotons de quatre autos blindées.

Compagnie du génie

-Un peloton de commandement et de soutien

-Un peloton de travailleurs (aménagement du terrain)

-Un peloton de minage/déminage

-Un peloton de pontonniers.

Pologne et Pays Neutres (33) Portugal (13)

Armes de l’infanterie

Armes de poing

Beretta modèle 1934

-Pistolet automatique Luger et Beretta M-1934

MP-28

-Pistolet mitrailleur MP-28 en 7.65mm, MP-34 et Sten

FBP

-Dans le second conflit mondial est mis en service un pistolet mitrailleur de conception et de fabrication portugaise, le FBP, une arme produite en petite nombre surtout utilisée par les unités les plus fidèles du régime ainsi que par la police.

C’était une arme en calibre 9mm tirant la cartouche 9x19mm Parabellum. Pesant 3.77kg, elle mesurait 807mm de long tirant à 150m à raison de 500 coups par minute sachant que l’alimentation se fait par des chargeurs de 21 ou de 32 cartouches.

Fusils

Le deuxième fusil en partant du haut est un fusil portugais de type Kropatschek

-Les fusils les plus anciens utilisés par les portugais étaient des fusils type Kropatschek datant de 1886. Si en métropole les modèles destinés à l’infanterie et à la cavalerie n’étaient plus en service, en revanche le modèle destiné à l’artillerie et aux Douanes était toujours utilisé. Tous les modèles étaient encore en service dans les colonies.

On trouvait pas moins de six modèles avec un fusil d’infanterie (Espingarda de Infantaria 8 mm m/1886), une carabine pour l’infanterie légère (Carabina de Caçadores 8 mm m/1886), une carabine de cavalerie (Carabina de Cavalaria 8 mm m/1886), une carabine pour la Douane (Carabina da Guarda Fiscal 8 mm m/1886/88), un fusil pour l’infanterie coloniale (Espingarda de Infantaria 8 mm m/1886/89) et une carabine pour l’artillerie (Carabina de Artilharia 8 mm m/1886/91).

Ce fusil de 1320mm de long (820mm pour le canon) pesait 4.3kg tirant la cartouche 8x56mmR à une distance maximale de 2200m, l’alimentation se faisant par un chargeur tubulaire de 8 coups.

Mannlicher modèle 1895

-Fusil Mannlicher modèle 1895

-Karabiner 98K

Mauser-Vergueiro m/1904-39

-Fusil Mauser-Vergueiro m/1904-39. Ce fusil de conception et de fabrication portugaise reprenant des éléments du Gewehr 1888, du Mauser 98 et du Mannlicher-Schönauer. Cela lui à valu le surnom à l’étranger de Portugese Mauser.

Cette arme à remplacé les fusils type Kropatschek décrits plus haut. Il à été lui même partiellement remplacé par les Karabiner 98K en 1939.

Connu dans la langue de Camoes sous le nom de Espingarda 6.5mm m/1904 (Fusil de 6.5mm modèle 1904), il à été décliné en version carabine (Carabina 6.5mm m/1904).

Cette arme à été produite à 100000 exemplaires pour le Portugal et à 5000 exemplaires en 7x57mm pour la police fédérale brésilienne. En 1915 20000 fusils furent vendus à l’Afrique du Sud pour compenser le manque de Lee-Enfield SMLE. Ultérieurement modernisées ces armes devinrent des Espingarda 6.5mm m/1904-39 et Carabina 6.5mm m/1904-39, le calibre 6.5mm étant remplacé par le 8mm.

L’Espingarda 6.5mm m/1904 était un fusil de 3.92kg mesurant 1225mm (735mm pour le canon) tirant la cartouche 6.5x58mm Vergueiro à une distance maximale de 2000m avec pour alimentation un clip de cinq cartouches.

Fusils mitrailleurs, mitrailleuses et mortiers

Fusil mitrailleur Madsen

-Fusil mitrailleur Madsen modèle 1922

-Mitrailleuses Lewis Vickers modèle 1912 MG-13 et Breda modèle 1937

-Mortier de 81mm modèle 1927/31 et modèle 1942

Mitteleuropa Balkans (15) Hongrie (15)

Organisation

Organisation simplifiée de l’armée hongroise en septembre 1948

Généralités

Suite à la mobilisation entamée dès le 1er septembre 1948 mais officialisée le 10 après un incident de frontière avec la Roumanie dans la région de Cluj-Napoca, l’armée hongroise aligne les unités suivantes :

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Etats Unis (64) Navires légers (3)

Patrouilleurs et Patrouilleurs-Escorteurs

Avant-propos

Durant la période séparant la première guerre mondiale de la guerre de Pologne, les navires dédiées à l’escorte sont largement négligés. Les raisons sont multiples : budgets limités, manque d’intérêt des amiraux, oubli des leçons du conflit.

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Grande-Bretagne (71) Royal Marines

ROYAL MARINES

Historique

Royal Marines en tenue de parade en 1972

Royal Marines en tenue de parade en 1972

Pendant longtemps les batailles navales ressemblaient beaucoup à des combats terrestres. En l’absence d’artillerie, les navires cherchaient à s’aborder pour terminer l’affrontement par un combat entre fantassins, les romains mettant au point le corbeau, une passerelle mobile pour permettre aux légionnaires d’aborder les galères et autres trirèmes ennemies.

Autre mode de combat, la descente. Une flotte mouillait au large d’un port, débarquait des soldats qui détruisaient les dépôts de vivres, de munitions, les navires au mouillage avant que ces ancètres des commandos rembarquaient pour échapper à une éventuelle riposte d’une flotte ennemie.

Le raid sur Cadix de Francis Drake en 1587 retarda de plus d’un an l’envoi de l’Armada au large des côtes britanniques avec le résultat que l’on sait, l’échec de l’Invincible Armada rendant impossible toute restauration catholique en Angleterre.

Ce mode d’action entraina la création d’unités d’infanterie dédiées à ce type de missions comme les Compagnies de la Mer en 1622 pour la France ou le Tercio de Armada pour la marine espagnole.

Quand à la Royal Navy, elle créa une unité spécifique, les Royal Marines qui reçoivent cette apelation seulement en 1802 après plus d’un siècle d’existence.

Le 5 avril 1755, cinquante compagnies sont créées, formant trois divisions (Chatham, Portsmouth, Plymouth) au sein de la force des marines de sa majesté (His Majesty Marine Forces) qui peut cependant faire remonter son existence à 1664 date de la création du Duke of York & Albany Regiment of Foot, un régiment d’infanterie levé par le Lord de l’Amirauté, Jacques Stuart, futur Jacques II d’Angleterre et dernier roi catholique d’Angleterre.

Ces Marines sont embarqués sur des navires pour deux missions : le combat à l’abordage, le tir de précision depuis les matures pour abattre les officiers ennemis et la sécurité des officiers face à un équipage pas toujours composés des éléments sains de la société.

En 1802, la force des Marines obtient le titre Royal de George III, devenant les Royal Marines qui sont rejoints par des artilleurs en 1804, les Royal Marines Artillery, ces derniers se distinguant par un uniforme Bleu d’où leur surnom de Blue Marine aux artilleurs et de Red Marine aux fantassins qui conservaient la tenue rouge classique de l’infanterie britannique.

En 1855, les fantassins des Royal Marines forme le Royal Marines Light Infantry qui devient sept ans plus tard, le Royal Marine Light Infantry. Comme le reste de l’armée britannique, les marines participent à la conquête coloniale.

Quand éclate le premier conflit mondial, les marines sont les premières troupes britanniques déployées sur le continent, les Royal Marines formant une partie de la Naval Division débarquée à Anvers pour protéger ce port d’une occupation allemande mortelle pour Londres.

Les Royal Marines vont participer à toutes les grandes opérations du premier conflit mondial puisqu’ils sont engagés dans les Dardannelles en 1915 mais également sur le front occidental, menant les raids sur Zeebruge en 1916 et 1918.

Quand le premier conflit mondial se termine, les Royal Marines sont 55000 sous les drapeaux mais cet apogée est forcément provisoire puisque le retour de la paix entraine une brutale et brusque déflation des effectifs qui retombent à 15000 hommes en 1922.

Et ce n’est pas fini car en 1923, les deux branches (infanterie et artillerie) fusionnent, entamant une nouvelle baisse des effectifs avec 9500 hommes après que le Trésor eut demandé 6000 hommes voir même une disparition pure et simple !

Perdant son artillerie, les Royal Marines dépendent désormais de la Royal Artillery pour son appui-feu. Le corps serait donc capable de mener des raids limités, une saisie d’objectifs peu défendus mais bien incapables de combattre contre des unités armées et motivées.

En septembre 1939, les Royal Marines sont réduits à quatre bataillons, trois en métropole et un en Egypte.

La mobilisation permet de créer une Royal Marines Naval Brigade destinée à opérer sur le continent ou en Norvège mais comme le conflit se termine rapidement, cette brigade est dissoute en mars 1940.

En septembre 1941, décision est prise d’accroitre et de réorganiser totalement le corps des Royal Marines. Les marines britanniques de l’époque considèrent qu’il s’agit d’une véritable renaissance d’une arme qui va écrire de glorieuses pages dans le second conflit mondial.

Organisation des Royal Marines en septembre 1948

C’est le rapport Taylor-Bowen remis au premier lord de l’Amirauté en mars 1942 qui va piloter la réforme, la réorganisation et l’accroissement des effectifs du Royal Marines Corps (RMC).

Ce rapport distingue clairement désormais les missions de l’infanterie de marine britannique :

-Sécurité des bases navales

-Prise d’objectifs stratégiques

-Participation aux opérations expéditionnaires (on ne parle pas encore d’opérations
amphibies)

Sur le plan de l’organisation, le rapport Taylor-Bowen va créer quatre branches, une organisation simple et claire :

-Royal Marines Security Force (RMSF) : bataillons et compagnies chargées de la protection des bases navales et des dépôts.

-Royal Marines Light Infantry (RMLI) : c’est la force de combat du corps avec des
brigades navales en métropole, Méditerranée et Extrême-Orient.

-Royal Marines Artillery (RMA) : trois bataillons d’artillerie destinés à renforcer l’artillerie des Naval Brigade

-Royal Marines Training Force (RMTF) : C’est cette branche qui gère le recrutement,
l’entrainement et le maintien en condition des Marines.

Royal Marines Security Force (RMSF)

Cette première branche est celle concentra la majorité des effectifs puisque que les Naval Brigades n’ont que des effectifs réduits en temps de paix. Il ne s’agit pas d’unités-cadre mais sur les trois bataillons de chaque brigade, un seul est à effectifs plein, le second à 50% alors que le troisième doit être activé à la mobilisation.

La RMSF est subdivisée en brigades, des brigades territoriales, une pour la métropole, une pour la Méditerranée, une pour le Moyen-Orient, une pour l’Extrême-Orient et une pour les colonies.

Les bases majeures disposent d’un bataillon organisé en un état-major, une compagnie de commandement et de soutien, trois compagnies de sécurité et une compagnie d’appui (mitrailleuses et mortiers). Il s’agit donc de véritables bataillons d’infanterie et non d’une simple force de sécurité.

RMSF-Home Brigade

-1st Battalion RMSF : Rosyth

-3rd Batallion RMSF : Faslane

-5th Batallion RMSF : Chatham

-7th Batallion RMSF : Devonport

-9th Batallion RMSF : Plymouth

-Une compagnie indépendante à Scapa Flow et une autre à Portland

RMSF-Mediterranean Brigade

-2nd Batallion RMSF : Malte

-4th Batallion RMSF : Alexandrie

-Une compagnie indépendante à Gibraltar

RMSF-Middle East

-Un bataillon à trois compagnies de sécurité, une compagnie déployé à Aden avec compagnie de commandement, une compagnie déployée à Bassorah et la troisième compagnie à Bombay. Il reçoit le numéro 6 en 1948 (6th Batallion RMSF).

RMSF-Eastern Fleet

-8th Batallion RMSF : Alor Setar

-10th Batallion RMSF : Singapour

-11th Batallion RMSF : Singapour

-12th Batallion RMSF : Hong-Kong

-Une compagnie indépendante déployée à Kuching

RMSF-Colonial

-Une compagnie déployée aux Bermudes et une autre déployée à Freetown

Royal Marines Light Infantry (RMLI)

Reprenant la désignation historique des unités d’infanterie des Royal Marines, le RMLI se compose de trois brigades organisés en un état-major, une compagnie de commandement et de soutien, une compagnie de soutien logistique, une compagnie de transmission, trois bataillons d’infanterie (un à pleins effectifs, un à 50% et un activé à la mobilisation), un bataillon d’appui (mortiers lourds, mitrailleuses, canons antichars, éclaireurs).

1st Naval Brigade-RMLI (Grande-Bretagne)

-Etat-Major

-Compagnie de Commandement et de Soutien

-Compagnie de soutien logistique

-Compagnie de transmissions

-1st Batallion-RMLI (bataillon d’active)

-3rd Batallion-RMLI (batailon à 50% d’effectifs)

-5th Batallion-RMLI (bataillon à activer)

Suite aux tensions récurentes et à des informations évanescentes sur une possible invasion allemande de la Norvège, la Royal Navy décide d’activer à 50% le 5th Batallion-RMLI ce qui rendit la brigade plus puissante lors de son engagement en Norvège.

-Un bataillon d’appui avec une compagnie de mortiers lourds (106.7mm), une compagnie de mitrailleuses (Vickers de 7.7mm), une compagnie de canons antichars (canons de 6 livres) et une compagnie d’éclaireurs (les ancètres du SBS).

2nd Naval Brigade-RMLI (Méditerranée)

-Etat-Major

-Compagnie de Commandement et de Soutien

-Compagnie de soutien logistique

-Compagnie de transmissions

-2nd Batallion-RMLI (bataillon d’active) stationné à Gibraltar

-4th Batallion-RMLI (bataillon à 50% d’effectifs) stationné à Malte

-6th Batallion-RMLI (bataillon à activer) doit être stationné en Egypte.

-Bataillon d’appui stationné en Egypte

3rd Naval Brigade-RMLI (Extrême-Orient)

-Etat-Major

-Compagnie de Commandement et de Soutien

-Compagnie de soutien logistique

-Compagnie de transmissions

-7th Batallion-RMLI (bataillon d’active) déployé à Singapour

-8th Batallion-RMLI (bataillon à 50% d’effectifs) déployé à Alor Setar

-9th Batallion-RMLI (bataillon à activer) déployé à Singapour
-Bataillon d’appui

Royal Marines Artillery (RMA)

En 1923 pour de basses raisons budgétaires, les Royal Marines avaient perdu leur artillerie, passant d’une véritable force de combat à une simple force de sécurité.

Le rapport Taylor-Bowen préconise de recréer des unités d’artillerie. Pas moins de huit bataillons sont jugés nécessaires mais en raison d’un manque de budgets seulement quatre bataillon sont créés, deux en métropole, un en Méditerranée et un quatrième en Extrême-Orient.

Chaque bataillon d’artillerie est organisé en un état-major, une batterie de commandement et de soutien, une batterie de soutien logistique, une batterie de conduite de tir et trois batteries de six canons de 25 livres.

Le 1st Batallion-RMA est stationné à Inverness, le 2nd Batallion-RMA est stationné à Alexandrie, le 3rd Batallion-RMA est stationné à Chatham et enfin le 4th Batallion-RMA est déployé à Singapour.

Royal Marines Training Force (RMTF)

Installé à Londres, l’état-major de la RMTF gère l’administration, le recrutement, la formation et l’entrainement des Royal Marines.

L’entrainement initial à lieu à Plymouth Barrack à Devonport avant une spécialisation soit à Salisbury pour l’artillerie ou à Exeter pour l’infanterie.

Une fois formées les recrues sont affectées soit à des unités de combat ou à des unités de sécurité en métropole ou en outre-mer.

Pour anticiper une rupture des communications, des camps d’entrainement sont mis sur pied à Chypre pour la Méditerranée, à Karachi aux Indes et à Kuching en Malaisie. Cela permettra aux réservistes ou aux jeunes britanniques de pouvoir devenir des Royal Marines.

Equipement

L’armement est identique à celui de l’armée de terre à l’exception des pistolets mitrailleurs, les Royal Marines disposant de mitraillettes Lanchester inspirées de la MP-28 allemande.

Outre le fusil Lee-Enfield, les Royal Marines disposent de révolvers Webley, de fusils mitrailleurs Bren, de mitrailleurs Vickers, de mortiers de 2 pouces (51mm), de mortiers de 3 pouces (76.2mm) et de mortiers de 4.2 pouces (106.7mm).

Pour ses éclaireurs (Royal Marines Scouts), le RMC à acquis des fusils antichars Boys et des fusils Springfield modèle 1903 pour le tir de précision.

On trouve également des canons antichars de 6 livres (57mm) utilisés pour la lutte antichar mais également comme canon d’infanterie notamment au moment du débarquement et de la prise d’objectifs stratégiques. Des PIAT sont également disponibles pour permettre aux fantassins de se défendre contre des chars.
En ce qui concerne l’artillerie, le seul canon utilisé est le classique 25 livres, le canon-obusier standard de l’artillerie britannique, arme mise en œuvre par les quatre bataillons de la Royal Marines Artillery (RMA).

Les bataillons de sécurité et d’infanterie disposent de camions et de véhicules légers mais pas de blindés.

Ce n’est qu’au cours du conflit que les Royal Marines disposeront d’autos blindées et même de chars amphibies.

D-Armée de terre : une profonde métamorphose : l’armée Villeneuvienne (2)

Quel matériel pour l’armée villeneuvienne ?

A nouvelle doctrine nouveau matériel et le général Villeneuve, suivant l’action menée par son prédecesseur continue la modernisation de l’armement de l’infanterie, de la cavalerie, de l’artillerie et du génie.

Infanterie

 

MAS 36

En juin 1941, le général Villeneuve décide de standardiser le calibre de l’armement individuel des unités de l’armée de terre. Le 8mm apparu à la fin du 19ème siècle avec le Lebel voyait sa production stoppée et les stocks réservés à l’Empire où l’emploi d’un calibre moins performant que le 7.5mm n’était pas un handicap majeur.

Les unités métropolitaines allaient donc disposer uniquement d’armes en calibre 7.5mm, un compromis entre le 7.92mm allemand et le 8mm.

Le MAS-36 devient le fusil standard de l’infanterie, une version courte dite MAS-36/39 équipe la cavalerie et l’artillerie, les unités parachutistes (601ème et 602ème groupe d’infanterie de l’air dépendantes de l’armée de l’air) recevant une version à crosse pliante, le MAS-36CR. En dépit d’une production toujours plus grande, en 1946, on trouvait encore des Berthier modèle 1908 modifié 1915 dans les unités de seconde ligne et les régiments territoriaux.

 

Le MAS 36CR était l’arme de choix de l’infanterie de l’air

Le MAS-36 en dépit de sa modernité fonctionnait encore selon le principe du fusil à répétition alors que certaines armées se dotaient de fusils semi-automatiques. La France décida de suivre cette voie en mettant au point le MAS-40

MAS 40

Ce fusil entra en expérimentation au printemps 1940. Les premiers rapports sont plutôt bons même si certains problèmes de refroidissement et certaines fragilités au niveau de la culasse sont relevées par les unités de la 1ère DIM chargée de l’expérimentation.

Les armes sont donc modifiées et la production de série est lancée en décembre 1940. Il est décidé d’équiper les unités d’infanterie intégrées aux DCR et les dragons portés des DLM, un fusil semi-automatique étant jugé intéressant pour le combat mécanisé.

Cette arme d’abord équipée d’un chargeur de 10 cartouches va évoluer en un MAS-44 équipé d’un chargeur de 25 cartouches et d’un bipied. Des versions à crosse pliable pour parachutiste et des versions pour le tir de précision seront également produites tout comme des versions à canon renforcé pour le tir de grenades à fusil type VB, une arme redoutable quand elle est bien employée.

 

fusil-mitrailleur MAC modèle 1924 modifié 1929

L’arme d’appui principale des fantassins français est le fusil-mitrailleur MAC (Manufacture d’Armes de Châtelleraut) modèle 1924 modifié 1929. Cette arme également utilisé par la cavalerie (comme arme antiaérienne sur les véhicules) et l’artillerie (défense rapprochée des pièces).

Une version légère baptisée SE MA 38 est mise au point par l’armée de l’air, une arme à la mise au point capricieuse et très longue qui se révéléra finalement très bonne, étant mise en service en septembre 1942 au sein des deux groupes d’infanterie de l’air.

Le gros problème de l’infanterie en 1940 était l’absence d’une mitrailleuse moderne pour remplacer les vénérables Hotchkiss modèle 1914 et Saint-Étienne modèle 1907. Différents projets n’aboutissent pas et la production de la Hotchkiss est reprise en 1938 faute de mieux. Le choix du 7.5mm comme calibre standard pousse le haut commandement à réclamer une mitrailleuse moderne de ce calibre.

Si la Hotchkiss modèle 1914 est restée si longtemps en service c’est faute d’une mitrailleuse moderne en calibre 7.5mm pour la remplacer. Ce ne sont pas les candidates qui manquaient qu’il s’agisse d’armes dérivées du Chatelleraut (MAC-31 pour les chars et les ouvrages de la ligne Maginot, MAC-34 pour les avions) ou une proposition privée dédaignée par les services officiels à savoir la Darne, une arme extrêmement moderne pour son époque.

Finalement, le choix des services officiels se porta sur la MAC modèle 1936, une arme extrêmement sophistiqué avec notamment de deux cadences de tir différentes, l’une pour le tir terrestre et une autre pour le tir antiaérien.

La mise au point d’un système d’alimentation fiable et performant retarde la mise en service de l’arme qui n’est officiellement prononcée qu’en septembre 1941, les premières armes étant livrées peu après pour permettre la relève de la Hotchkiss.

A la différence de l’Allemagne, des États-Unis ou de la Grande Bretagne, la France à tardivement introduit le pistolet mitrailleur dans ses unités de combat. La première arme de ce type est le MAS (Manufacture d’Armes de Saint-Étienne) modèle 1938. Bien que réussi sur le plan technique, il est jugé trop compliqué à fabriquer en temps de guerre et sa munition de 7.65mm est jugée faiblarde.

 

pistolet mitrailleur MAS 38

La production de ce pistolet-mitrailleur est donc ralentie puis stoppée au printemps 1942, remplacé par le MAT (Manufacture d’Armes de Tulle) modèle 1942, un pistolet-mitrailleur inspiré du MP-40 allemand qui comme le lui utilisait le 9mm.

 

Le pistolet mitrailleur MAT 42

Cette arme va ainsi équiper les équipages des blindés, les opérateurs d’armes lourdes et tous ceux dont la possession d’un fusil n’était pas nécessaire mais qui avaient besoin de se défendre. Le MAS-38 lui à été relégué aux unités de gendarmerie et aux unités de réserve.

A noter pour l’anecdote qu’un petit nombre de mitraillettes Thompson ont été acquises au printemps 1940. Rendue célèbres par Al Capone, elles furent semble-t-il peu utilisés en dehors des corps Francs qui comprirent l’intérêt de cette arme lors des combats rapprochés notamment la puissance de sa munition de 11.43mm par rapport au 9mm et a fortiori le 7.65mm.

D’autres armes de type pistolets-mitrailleurs ont été utilisés mais en nombre restraint comme le STA modèle 1924, le Petter modèle 1939, l’ETVS, les MP-28 et 34, les EMP, les Steyr, des Suomi M-31 .

 

Le MAS modèle 1892

En ce qui concerne les pistolets et les révolvers, l’une des principales armes de poing française en service en 1940 est le vénérable révolver MAS modèle 1892 en calibre 8mm. Arme fiable et robuste, elle est encore largement en service en 1944 en dépit du choix du calibre 9mm pour les armes de poing. La faute à d’autres priorités dans les armes légères, la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne étant déjà fort prise avec la production des MAS-36 et MAS-40.

Aux côtés de ce pistolet, d’autres armes de poing sont en service en l’occurence des pistolets d’origine espagnole, des Browning modèle 1906 acquis durant le premier conflit mondial en raison d’une pénurie d’armes de poing. Ces armes étaient majoritairement chambrés au 7.65mm.

En 1937 cependant, l’armée de terre avait commandé 10700 pistolets SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques) modèle 1935. Ces pistolets se révélant fiables et robustes, ils vont peu à peu remplacer les pistolets espagnols, des commandes régulières permettant de remplacer totalement le MAS modèle 1892 courant 1946.

pistolet SACM modèle 1935

pistolet SACM modèle 1935

En ce qui concerne les armes lourdes, les unités d’infanterie disposent de mortiers de 60, de 81 et de 120mm ainsi que d’armes antichars qu’il s’agisse du canon de 25mm ou de différents modèles de fusils antichars d’origine étrangère, directement commandés à l’étranger comme le Boys britannique où issus de modifications apportées en France comme le vénérable Mauser T-Gewehr ou le polonais Wz 35.