-Revolver Nagant modèle 1895 utilisé par la Pologne sous la désignation de wz.30 et de wz.32.
-Pistolet Roth-Steyr M-1907
-Pistolet Steyr M-1912
-Pistolet automatique Ruby
-Pistolet automatique Radom (Vis wz.35), un pistolet type Browning de conception et de fabrication polonaise mis en service en 1935 dans l’armée polonaise. Produit à plus de 360000 exemplaires, il tirait la cartouche 9x19mm Parabellum, pesait 0.950kg à vide et 1.1223kg chargé, l’alimentation se faisant par un chargeur de huit coups.
Armée polonaise reconstituée
Pistolet automatique SACM modèle 1935
-SACM modèle 1935S
-Pistolet Webley
-Les unités polonaises sous commandement soviétique disposaient de revolvers Makarov et naturellement de l’incontournable pistolet automatique Tokarev TT-33
Pistolets mitrailleurs
Avant 1939
-Suomi KP/-31 utilisés essentiellement par la police polonaise
Armée polonaise reconstituée
-Sten Mk III
-Quelques Thompson ont également été acquises
-Les unités polonaises sous commandement soviétique utilisaient essentiellement le PPSh-41
Fusils
Avant 1939
-Fusil Mosin-Nagant modèle 1891
-Carabine modèle 1891/98/23 adaptation en carabine du fusil précédent
-Fusil Mannlicher modèle 1895 hérité de l’armée austro-hongroise
-Karabiner 98K
-Carabine modèle 1898a : adaptation polonaise du précédent
-Karabinek wz.1929 : Ce fusil à court recul est un fusil polonais ayant pour origine la Karabiner 98K mis en service en 1930.
Tirant la cartouche 8x57mm IS, d’un calibre de 7.92mm, il mesurait 1100mm de long (600mm pour le canon) pouvant tirer à 15 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de cinq cartouches.
-Le Kbsp wz. 1938M ( Karabin samopowtarzalny wzór 38M) est un prototype de fusil semi-automatique mis au point à partir de 1934 et mis en service en petit nombre (environ 150 exemplaires) pour la guerre de Pologne. Contrairement à certaines armes la production n’est pas reprise par les allemands.
Cette arme pèse 4.5kg chargée, mesurant 1134mm de long (625mm pour le canon), tirant la cartouche 7.92x57mm Mauser à une distance maximale de 2000m, l’alimentation se faisait par un chargeur interne de dix coups.
Armée polonaise reconstituée
-Fusil MAS 36
-Quelques MAS-40 ont été utilisés à la fin du conflit
-Les unités polonaises sous commandement soviétique utilisaient le Mosin-Nagant modèle 1891 modifié 30 et quelques Tokarev semi-automatiques.
-Fusil mitrailleur wz.28 version polonaise du Browning Automatic Rifle (BAR) M1918
Armée polonaise reconstituée
Le fusil mitrailleur Manufacture d’Armes de Chatellerault modèle 1924 modifié 29 dit FM modèle 1924/29
-Fusil mitrailleur Chatellerault modèle 1924/29 et modèle 1924/42 pour les unités polonaises combattant sous commandement allié.
-Fusil mitrailleur Degtyarev DP-27 pour les unités polonaises sous commandement soviétique
Mitrailleuses
Avant 1939
-Mitrailleuse moyenne sMG-08
-Mitrailleuse moyenne Maxim M-1910
-Mitrailleuse de 7.7mm CKM wz.30, copie polonaise de la Browning M1917
-Mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929
Armée polonaise reconstituée
-Mitrailleuse moyenne MAC-36
-Mitrailleuse de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929
-Les militaires polonais combattant sous commandement soviétique n’étaient pas trop dépaysés puisqu’ils mettaient en œuvre la Maxim M-1910.
Mortiers
DCF 1.0
-Le Granatnik wz.36 est un lance-grenades/mortier léger de conception et de fabrication polonaise mis en service en 1936, le wz.36 étant une évolution du wz.30. Naturellement l’arme était toujours en service en septembre 1939.
Il semble que les unités polonaises auraient voulu continuer à l’utiliser mais il manquait d’exemplaires et de munitions. C’est donc le lance-grenades de 50mm Brandt modèle 1937 qui l’à remplacé en compagnie du mortier de 60mm modèle 1935.
Produite à 3850 exemplaires, utilisés à 81 exemplaires par division et 3 par compagnies, cette arme pèse 8kg, mesurant 65cm de long (39cm pour le tube) tirait des projectiles de 46mm pesant 0.76kg à une distance maximale de 800m à raison de 15 coups par minute à une distance effective comprise entre 100 et 800m.
La Yougoslavie à été un temps intéressée par cette arme pour une production sous licence mais ce projet n’à pas aboutit.
-Lance-grenades de 50mm modèle 1937
-Mortier de 60mm modèle 1935
-Mortier de 81mm Brandt modèle 1927/31 avant et après 1939
-Les divisions d’infanterie polonaises sous commandement soviétique disposaient de mortiers de 50mm RM-38, de 82mm BM-38 et de 120mm M1938.
Armes antichars individuelles
Avant 1939
-Fusil antichar wz.35
Armée polonaise reconstituée
-Fusil antichar modèle 1942, adaptation au calibre français (7.5mm) du fusil antichar wz.35
Le revolver Nagant modèle 1895 est une arme de conception belge destinée à l’armée impériale russe mais qui en septembre 1939 était l’arme de poing standard de la RKKA (l’Armée Rouge des Ouvriers et Paysans ou Rabochny Krest’yanskaya Krasnaya Armiya).
Arme fonctionnant à l’emprunt de gaz, il est l’oeuvre de Léon Nagant qui avec son frère Emile avait participé à la mise au point du célèbre fusil Mosin-Nagant modèle 1891.
La production de ce puissant revolver commença à Liège mais dès 1898 l’Arsenal de Tula prit le relais, produisant 20000 exemplaires par an.
Jusqu’en 1918 le revolver fût produit en deux versions : une version à double action pour les officiers et une à simple action pour les hommes du rang.
La production continua après le changement de régime. La datation des armes est facile puisque les armes produites sous la période soviétique ont une étoile gravée dans la crosse, symbole que ne possèdent bien entendu pas les armes produites sous les Romanov.
A partir de 1933, le pistolet semi-automatique Tokarev commence à remplacer le vénérable revolver dont la production cesse en 1945 après la sortie de 2 millions d’exemplaires.
Si les Nagant russes utilisaient le 7.62mm, d’autres armes furent produites dans des calibres différents, certains en calibre .32, d’autres en 7.5mm pour la Suède.
L’arme à été utilisée par la Russie et l’URSS, la Suède, la Norvège, la Pologne, la Grèce, l’Afghanistan, la Belgique, le Canada (armes capturées sur des bolchéviques lors de la guerre civile russe), la Géorgie, la Biélorussie, l’Iran, le Japon (armes capturées lors de la guerre russo-japonaise et de l’intervention en Sibérie), le Laos, la Lettonie, la Lituanie, la Mongolie, l’Allemagne (armes capturées durant les deux conflits mondiaux), la Corée, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l’Espagne, le Vietnam, la Yougoslavie.
La Grèce à récupéré cette arme durant le premier conflit mondial et surtout après quand la liquidation des surplus du conflit qui venait de s’achever offrait la possibilité de récupérer à bas prix des armes en grande quantité. L’autre possibilité fût l’intervention grecque en Crimée.
Comme souvent à l’époque cette arme étant quasi-exclusivement utilisée par les officiers pour mener leurs troupes à l’assaut voir pour faire cesser un début de panique.
En dépit de son âge cette arme était toujours en service en septembre 1948. Employée dans l’opération MARITSA mais aussi durant la guerre gréco-italienne, elle ne fût pas employée dans la nouvelle armée grecque remplacée par des armes plus modernes.
Le revolver Nagant modèle 1895 était un revolver à barillet de 7.62mm, pesant 0.8kg à vide, mesurant 235mm de long dont 114mm pour le tube, tirant la cartouche russe standard de 7.62x38mmR (barillet de sept cartouches) à une distance maximale de 46m pour une cadence de tir de 14 à 21 coups par minute.
FN modèle 1910 et modèle 1922
En juillet 1949 au moment de l’opération MARITSA, le principal pistolet de l’armée grecque est le FN M.1922 plus connu sous le nom de Pistolet Automatique FN modèle 1922. Il est issu du FN modèle 1910, une autre création de l’armurier prolifique que fût John Browning.
D’abord produite aux Etats-Unis par la Colt Firearms, elle est ensuite produite en Europe, le Vieux Continent devenant la seule zone de production de cette arme au fonctionnement semblable à celui des Walter PPK et Makarov.
Après le modèle 1910 est apparu un modèle 1910/22 puis le modèle 1922. Outre la Belgique pays producteur, le pistolet automatique allait être utilisé par la Yougoslavie, les Pays-Bas, la Grèce, la Turquie, la Roumanie, la France, la Finlande, le Danemark, le Japon, le Pérou et le Venezuela ainsi qu’après guerre les Nouveaux Pays Allemands.
L’armée grecque disposait en septembre 1948 de 9980 pistolets de ce type. C’était la principale arme de poing des officiers de l’armée de terre. Il semble que si un pistolet plus moderne avait été acquis, ce modèle aurait été rétrocédé aux servants d’armes lourdes.
Le FN modèle 1922 était un pistolet automatique pesant 700g à vide, mesurant 178mm (114mm pour le canon) et tirant la cartouche 9x17mm Browning, l’alimentation se faisant par des chargeurs de 6 à 9 coups selon les modèles et les calibres. La portée maximale effective est de 40m et la cadence de tir pratique est de 18 coups par minute.
Pistolet Ruby
-Le pistolet Ruby était un pistolet de poche originellement acquis par la France via l’Espagne. En effet au début du premier conflit mondial l’armée française fait feu de tout bois pour s’équiper en armes, la guerre courte (nombre de soldats espéraient être rentrés pour les moissons voir au pire pour Noël) se transformant en une abominable guerre d’usure qui allait marquer les acteurs mais aussi leurs descendants.
Paris se tourne vers des pays encore neutres comme les Etats-Unis (au point d’acheter des carabines Winchester !) et l’Espagne, Madrid fournissant une quantité colossale de pistolets et de revolvers.
A la fin du premier conflit mondial l’armée française possédait encore 580000 pistolets automatiques de 7.65mm genre Ruby.
Ce pistolet apparu en 1905 s’inspirait d’un pistolet compact inventé par le prolifique John Browning. Avec une telle production inutile de préciser que la qualité n’était pas toujours au rendez-vous avec notamment des problèmes au niveau des chargeurs (impossibilité d’insérer un autre chargeur, chargeur se détachant en plein combat, finition extérieure médiocre).
Le Ruby à aussi été utilisé par la Belgique, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie, la Finlande et l’Espagne. Le nombre acquis par la Grèce est inconnu et si quelques officiers l’ont conservé lors de la création de l’AGL c’était plus par coquetterie et snobisme qu’autre chose.
Caractéristiques Techniques
Calibre : 7.65mm Projectile : 7.65x17mm (.32ACP) Poids : 0.850kg Longueur 170 à 210mm selon les versions (80 à 120mm pour le canon) Portée maximale : nc Cadence de tir : nc Alimentation : chargeur détachable de 9 cartouches
Pistolets mitrailleurs
MP-34
Le Maschinenpistole 34 (pistolet mitrailleur modèle 1934) est un pistolet mitrailleur de conception allemande, essentiellement fabriqué par la société d’armes Steyr (Waffenfabrik Steyr) sous la désignation initiale de Steyr-Solothurn S1-100 en raison des restrictions imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles.
Cette arme initialement utilisée par la gendarmerie autrichienne va connaître une longue carrière dans différents pays que ce soit l’Allemagne, la Bolivie (dans la guerre du Chaco), le Chili, la Chine, la Grèce (police et gendarmerie), le Salvador, l’Ethiopie, la Hongrie, le Japon, le Pérou, le Portugal, la Suède, l’Uruguay, le Venezuela, l’Etat indépendant de Croatie et les différents mouvements de résistance yougoslave.
Ce pistolet mitrailleur solidement construit ressemblant davantage à un fusil à répétition qu’à un pistolet mitrailleur moderne à été utilisé en Grèce par le gendarmerie qui fit le coup de feu contre les unités de l’Axe, la gendarmerie grecque étant une unité militaire avant d’être une force de police.
Un certain nombre d’armes à été capturé par les allemands mais il n’est pas certain que ces derniers les aient réutilisées. Il est plus vraisemblable que les armes grecques ont été démontées pour alimenter le stock de pièces détachées.
Le MP-34 pesait 4.25kg à vide (et 4.48kg chargé), mesurait 850mm de long (dont 200m pour le canon) et tirait la cartouche de 9x19mm Luger à une distance maximale de 150 à 200m à raison de 600 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de 20 à 32 cartouches.
MP-40
MP-40
Jusqu’à une période relativement récente les armes à feu étaient produites en masse mais tout en respectant un cahier des charges imposant l’utilisation de matériaux de première ordre et une faible tolérance.
Cela donnait des armes parfaitement construites, très robustes mais avec pour inconvénient d’en renchérir sérieusement le coût.
Déjà durant le premier conflit mondial on assista à l’utilisation de techniques de fabrication favorisant la simplicité et la rapidité au détriment de la finition ce qui donnait des armes dont l’esthétisme n’était pas la qualité première. Cela avait tendance à faire sursauter d’horreur les amoureux des belles armes même si cela virait parfois à un snobisme de mauvais aloi.
Le MP-40 faisait partie de cette catégorie d’arme, une arme utilisant la tole et l’emboutissage ce qui permettait de produire rapidement une arme solide, robuste et mine de rien pas si moche que cela.
Comme tous les pistolets mitrailleurs de l’époque, cette arme à été initialement conçue pour être utilisée par les sous-officiers, les servants d’armes lourdes ainsi que les équipages de blindés. Très vite les fantassins vont l’utiliser en combat rapproché et dans le combat urbain. L’évolution du MP-40 au sein de l’armée roumaine est assez similaire.
Cette arme fût utilisée également par la Chine, la Croatie, Chypre, la Tchécoslovaquie (après guerre), la France (armes capturées), la Grèce, le Guatemala (ex-Tchécoslovaquie), la Hongrie, l’Indonésie, le Japon, la Norvège, la Pologne, la Roumanie, l’URSS, l’Espagne (copie pirate et quelques exemplaires fournis par l’Allemagne), le Vietnam, la Corée, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (armes capturées).
Les grecs ont reçu un petit lot de ces armes courant 1941 avant d’en récupérer davantage notamment durant la campagne de Grèce. Certaines de ces armes sont parvenues jusqu’en Egypte mais n’ont pas connu une grande carrière puisque l’AGL avait choisit comme pistolet mitrailleur la Sten Mk III.
Le Maschinenpistole 40 (MP-40) était un pistolet de conception et de fabrication allemande pesant 3.97kg à vide mesurant 833mm de long (630mm crosse repliée) dont 251mm pour le canon. Tirant la cartouche 9x19mm Parabellum, l’arme pouvait toucher sa cible à 200m (portée effective) à raison de 500 à 550 coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par des chargeurs de 32 ou 64 cartouches.
Sten Mk III
Sten et Thompson
La Sten est issue d’une demande de l’armée de terre britannique pour une arme facile à produire et à utiliser, la British Army choisissant une autre position que celle de la Royal Navy et de la Royal Air Force (RAF) qui avait préféré demander à la firme Sterling une copie de la MP-28, la Lanchester, une bonne arme sans aucune doute mais qui demandait beaucoup de temps pour être produite. Ce choix s’explique probablement par le fait que la marine comme l’armée de l’air n’avaient pas des besoins gigantesques à satisfaire.
C’est l’acte de naissance de la Sten Mk I, ce nom venant des initiales des concepteurs (Shepperd Turpin) avec les deux premières lettres de la manufacture d’Enfield.
C’est une arme usinée, de facture moderne _laide dirons certains à l’époque_ rappelant le MP-40 allemand dont les premiers exemplaires sont livrés au printemps 1941, la manufacture d’arme d’Enfield ayant d’autres productions plus urgentes à exécuter.
Avant le déclenchement du conflit, plusieurs modèles furent produits (Mk II, Mk III et IV) mais en septembre 1948,un Mk V était en cours de production avec la possibilité de fixer une baïonnette ou un silencieux ainsi que de changer la crosse pleine introduite avec le Mk III par une crosse repliable.
Cette arme à également été vendue aux Dominions (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud), à l’armée indienne, à l’Irlande, à la Grèce, à la Force Publique du Congo Belge et au Danemark.
Comme souvent à l’époque cette arme fût d’abord destinée aux servants d’armes lourdes et aux opérateurs radios qui ne pouvaient s’encombrer d’un fusil avant de voir son champ d’utilisation élargie en direction des fantassins pour le combat rapproché.
Après avoir évalué la M-1 (évolution de la Thompson dont quelques exemplaires équipait la police grecque avant guerre) et le MAT-49, la Grèce choisit la Sten. Les premiers hommes équipés sont ceux du Bataillon Sacré avant que les evzones, les servants d’armes lourdes, les opérateurs radios, les conducteurs et les officiers ne suivent.
Le nombre exact d’arme livré à l’Armée Grecque de Libération (AGL) est incertain mais selon les différentes sources ont tournerait entre 7500 et 11250 armes.
La Sten Mk III pèse à vide 3.16kg (3.86kg chargé), est d’un calibre de 9mm, mesure 762mm de long dont 196 pour le canon, peut toucher une cible à 50m avec une cadence de tir maximale de 550 coups par minute sachant que le chargeur peut contenir au maximum 32 cartouches.
-En septembre 1948, le pistolet automatique standard de l’armée danoise est le FN modèle 1910 ainsi que ses évolution les modèle 1910/22 et modèle 1922.
Cette armée est une autre création de John Browning produite aux Etats-Unis par Colt Firearms et en Europe par la Fabrique Nationale d’armes implantée à Herstal en Belgique. Rapidement la firme Colt stoppa la production et le pistolet américain fût produit uniquement en Europe. Son mode de fonctionnement est semblable à celui des Walter PPK et Makarov.
-En septembre 1948, l’une des principales armes de poing de l’armée norvégienne est le Revolver Nagant modèle 1895, un revolver d’origine belge, Léon Nagant étant également connu pour avoir participé à la mise au point du fusil standard de l’armée russe, le Mosin-Nagant modèle 1891. Les armes norvégiennes utilisaient comme calibre le 7.5mm comme la Suède.
En mai 1949, l’armée de terre belge utilise deux modèles principaux de pistolets automatiques, le Browning Grande Puissance (GP) modèle 1935 et une arme plus ancienne, le FN modèle 1910.
L’armée néerlandaise utilise plusieurs modèles d’armes de poing, des armes souvent anciennes comme une bonne partie de l’armement néerlandais à la fin des années trente.
Chamelot-Devigne modèle 1873
-On trouve ainsi le revolver français Chamelot-Devigne modèle 1873, un revolver de calibre 11mm, le calibre du fusil Gras. Le revolver mesure 242mm avec un canon de 114mm, pesant à vide 1.195kg. Il dispose d’un barillet de six cartouches permettant un tir pratique jusqu’à 25m.
Les néo-zélandais utilisent principalement deux armes de poing, le Webley Revolver et un pistolet automatique, le Browning GP (Grande Puissance) de conception belge mais essentiellement fabriqué au Canada.
La principale arme de poing du soldat australien est le revolver Enfield n°2 Mk I. C’est un revolver de conception classique issu du Mk I qui tirait une lourde cartouche de 11.6mm (.476 Enfield), arme en service de 1880 à 1911 avant d’être remplacée par le n°2 Mk I qui tirait une cartouche plus légère en calibre .38. L’arme mesurait 292mm de long dont 146 pour le canon, pouvait tirer à 22m dix-huit coups par minute sachant que l’alimentation se faisait par un barillet de 6 coups.