Le Conflit (208) Balkans (42)

La position des allemands est hautement inconfortable. Non seulement ils se savent sur le reculoir, non seulement ils savent qu’ils ne recevront aucun renfort _le front balkanique est hautement secondaire dans la stratégie allemande_ mais en plus ils savent que leurs flancs sont protégés par des troupes en lesquelles ils n’ont guère confiance que ce soit les italiens (qui plus est démotivés) ou les bulgares. Autant dire qu’à Belgrade à l’état-major du Heeresgruppe E c’est pas vraiment la joie qui règne.

Comment tenir ? En profitant d’une géographie compliquée, de moyens alliés limités et surtout en profitant de ce qu’offre Dame nature pour fortifier et rendre la reconquête aussi indigeste que possible mais aucun officier du Groupe d’Armées E ne se fait d’illusion : comme ailleurs les alliés vont l’emporter. Ce n’est qu’une question de temps.

Bien entendu ce discours est tenu en tout petit comité et si possible à l’abri des oreilles indiscrètes mais cela n’empêche pas certains officiers de disparaître du jour au lendemain.

Officiellement ils sont en permission ou ont obtenu une promotion mais curieusement on les revoie jamais ce qui ne manque d’augmenter encore davantage la peur qui traverse les état-majors qui sont parfois amenés à prendre des décisions aberrantes.

Si le duo Heydrich/Himmler espérait augmenter la motivation de leurs subordonnés pas certains que ce soit la meilleure façon de faire.

Le dispositif terrestre allemand n’évolue qu’à la marge avec toujours une 12ème armée (12.Armee) chargée de la défense de la Yougoslavie et une 15ème armée (15.Armee) jadis chargée de défendre la Grèce et qui désormais doit également défendre l’ancien royaume de Pierre II.

Il fût ainsi question de fusionner les deux armées pour simplifier l’organisation mais comme il restait suffisamment de divisions en ligne on à maintenu ces deux armées également pour une question d’egos et de rivalités personnelles.

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-Réserve d’armée : 4ème division de cavalerie S.S (unité de recrutement hongrois)

-33.ArmeeKorps (33.AK)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-13.division de montagne S.S «Handschar» (Croatische n°1) (division disposant de soldats croates avec un encadrement partiellement allemand)

-1.GebirgjägerDivision

-9.Division S.S de montagne «Prinz Eugen»

-34.ArmeeKorps (34.AK)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

-Un Etat-Major d’Armée

-35.PzK

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-1.PanzerDivision (1.PzD)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-18.Gebirgskorps

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-31.ArmeeKorps (31.AK)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-5.Leichte Division

-31.InfanterieDivision (31.ID)

Si les forces terrestres allemandes sont affaiblies mais gardent tout de même une certaine allure on ne peut pas dire autant des forces aériennes qui ont subit une véritable saignée au dessus de la Grèce pour tenter de retarder l’inéluctable.

Les alliés ne vont cependant pas faire l’erreur de sous-estimer les survivants qui sont un mélange détonnant de pilotes confirmés et de «bleus» envoyés après une formation loin d’être aussi poussée que jadis.

A la différence des forces terrestres, les deux Fliegerkorps ont fusionné pour faciliter la coopération avec les italiens, les croates et les bulgares.

-JG-28 (Messerschmitt Me-109M)

-I./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-410

-I./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-IV./KpfG-42 : Focke-Wulf Fw-190D

-III./StkpG-77 : Junkers Ju-187

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen mixte disposant de Dornier Do-217P, de Focke-Wulf Fw-189 et d Fieseler Fi-156

Les troupes bulgares n’ont guère brillé durant la Campagne de Grèce mais doivent s’employer davantage pour affermir leur domination sur la région de Thessalonique et d’Alexandropoulis, sur Lemnos, des territoires que Sofia espère annexer une fois le conflit terminé.

Rien ne va se passer comme prévu. Non seulement le conflit se déroule mal pour l’Axe mais en plus Heraklion à clairement fait comprendre à Sofia qu’elle n’accepterait jamais une annexion d’un territoire grec.

A cela s’ajoute une résistance remuante qui impose plusieurs opérations de ratissage et de nettoyage avec son lot d’exactions diverses et variées.

A la différence des allemands et des italiens, les troupes bulgares sont moins entamées quand commence l’année 1953. Du moins sur le plan numérique, sur le plan du mental et du moral c’est une autre paire de manche.

NdA armée déployée en Macédoine yougoslave

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI)

-1ère Division de Cavalerie

-1ère brigade de chasseurs (opérations anti-guerilla)

NdA armée repliée sur la frontière greco-bulgare

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI) (remplacement de la 1ère DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI) (remplacement de la 5ème DI)

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-2ème Division de Cavalerie _dissoute de facto mais non de jure (ce qui va troubler les SR alliés)_

-11ème Brigade Blindée

-2ème Brigade de Chasseurs

Les unités bulgares ont souffert durant les combats les opposants aux alliés lors de l’opération ANVIL. De plus l’aviation soviétique commence à faire son apparition dans le ciel bulgare imposant un redéploiement d’unités de chasse ce qui se fait au détriment du front balkanique.

Au moment où commence l’année 1953 le 4.Orlyak comprend les unités suivantes :

-Deux yatos de chasse volant sur Messerschmitt Me-109G et un troisième yato volant sur Messerschmitt Me-109K

-Un yato de bombardement (Avia B.71)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

Le 2.Orlyak lui couvre la Macédoine yougoslave (même si pour les bulgares c’est un territoire….bulgare)

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109K et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)

-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)

En novembre 1952, la Garde Nationale et l’Armée Nationale fusionnent pour former les Hrvatske oruzane snage (Forces Armées Croates). Elle se compose des unités suivantes :

-Trois Divisions d’Infanterie (trois bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie, un escadron de cavalerie, une compagnie antichar, une compagnie antiaérienne et des unités de soutien)

-Une brigade motorisée (un état-major, deux bataillons d’infanterie, un bataillon de chars légers et un bataillon d’artillerie)

-Deux brigades de montagne

-Un bataillon de chasseurs

-Un régiment de cavalerie

-Quatre bataillons du génie

-Six bataillons d’artillerie

En août 1952 les croates ont mis à une situation aussi ubuesque qu’absurde : deux armées de l’air distinctes et concurrentes, l’une opérant en Croatie et la seconde opérant sur le front russe, la première étant baptisée Zrakorplovstvo Nezavisme Drzave Hravtske (ZNDH) et la seconde la Légion Aérienne Croate (Hrvatska Zrakoplovvna Legija). La ZNDH est alors organisée de la façon suivante :

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon parachutiste (une compagnie de commandement, de transmission et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes)

-Huit groupes de chasse, six monomoteurs volant sur Messerschmitt Me-109K et deux bimoteurs volant sur Messerschmitt Me-110E/F

-Quatre groupes de bombardement volant sur Junkers Ju-288

-Deux groupes de lutte anti-guerilla volant sur Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et Henschel Hs-126

-Deux groupes de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R

-Un groupe de transport et de liaison disposant de Junkers Ju-52/3m et Fieseler Fi-156 Storch

Pour protéger les côtes sous leur contrôle, les croates disposent d’une petite marine qui ne se révélera pas d’une grande efficacité pour de multiples raisons. A noter que certains navires ex-yougoslaves capturés par les italiens en 1949 et qui avaient survécu à presque quatre années de combat vont rallier les rangs de la légion navale croate. J’en parlerai en temps voulu.

Elle comprend début 1953 les navires suivants :

-Destroyers Osijek et Slavonija (ex-Lubjana)

-Mouilleurs de mines Jastreb

-Dragueurs de mines D-2 et D-4

-Monitors Sava

-Des chalutiers réquisitionnés utilisés comme patrouilleurs

-Batteries côtières et champs de mines

-Création d’une aéronavale rendue impossible en raison du manque de pilotes et des pressions des deux armées de l’air croates.

Les troupes hongroises ont participé à la Campagne de Yougoslavie (1949) mais n’ont pas participé à la Campagne de Grèce non par manque d’envie mais parce que les bulgares ne voulaient pas d’un nouveau renard dans leur poulailler.

De toute façon les hongrois avaient déjà fort à faire en Voïvodine où leur grand désarroi la population magyarophone n’était pas franchement emballée de les voir.

Très rapidement ces serbes parlant hongrois ont vu les unités de la 3ème Armée comme des occupants et non comme des libérateurs.

Pour ne rien arranger, des opérations de sécurisation et de nettoyage ont généré leur lot de «dérapages» euphémisme couvrant une réalité qui était bien plus atroce : femmes violées, enfants et vieillards massacrés, villages incendiés…… .

Pas étonnant que les premiers actes de résistance ont eu lieu dès l’automne 1949 dans cette zone et que les hongrois ont tout de suite compris que ce serait certes moins dur qu’en Grèce ou en URSS mais que ce n’était pas la sinécure espérée, escomptée.

-Un état-major

-1er régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-1er bataillon antichar et antiaérien

-1er bataillon du génie

-1er escadron d’autos blindées

-1er escadron cycliste

-16ème DI

-21ème DI

-25ème DI

-Un état-major

-2ème régiment d’artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-2ème bataillon antichar et antiaérien

-2ème bataillon du génie

-2ème escadron d’autos blindées

-2ème escadron cycliste

-17ème DI

-22ème DI

-26ème DI

-Un Etat-Major

-3ème régiment d’artillerie (un bataillon lourd et un bataillon léger)

-3ème bataillon antichar et antiaérien

-3ème bataillon du génie

-3ème escadron d’autos blindées

-3ème escadron de canons d’assaut

-18ème DI

-24ème DI

-27ème DI

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antiaérien

-Un squadron de chasse (Messerschmitt Me-109G),

-Un squadron de chasse-bombardement (Messerschmitt Me-110)

-Un squadron de bombardement (Junkers Ju-188)

-Un squadron de reconnaissance et de coopération (Caproni Ca-135 et de Fieseler Fi-156 Storch)

-Un squadron de lutte anti-guerilla (Fiat CR-42).

Le Conflit (194) Balkans (28)

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-Réserve d’armée : 1.PanzerDivision et 4ème division de cavalerie S.S (unité de recrutement hongrois)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-13.division de montagne S.S «Handschar» (Croatische n°1) (division disposant de soldats croates avec un encadrement partiellement allemand)

-1.GebirgjägerDivision

-9.Division S.S de montagne «Prinz Eugen»

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-5.Leichte Division

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.FallschirmjägerDivision

-31.InfanterieDivision (31.ID)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72.InfanterieDivision (72.ID)

-77.InfanterieDivision (77.ID)

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NdA couvre la Yougoslavie

-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109M)

-I. et II./JG-28 (Messerschmitt Me-109M)

-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-110G

-I./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-IV./StkpG-77 : Junkers Ju-187

NdA couvre la Grèce occupée

-III et IV/JG-28 (Messerschmitt Me-109M)

-II et III./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-I./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-III./ZG-3 : Messerschmitt Me-210B

-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D

-II. et III./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-III./StkpG-77 : Junkers Ju-187

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen mixte disposant de Dornier Do-217P, de Focke-Wulf Fw-189 et d Fieseler Fi-156

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Une Flottille Allemande de la mer Egée (Deutsche Ägäis-Flottille)

-Un navire de transport et de commandement, le Gothland

-Six navires de transport côtier (GkT-2/4/5/6/7/8)

-Dix S-Boot (SG-1/3/4/7/9/11/12/14/15/16)

-Huit R-Boote (RG-1/2/4/6/9/10/11/12)

-Sept patrouilleurs auxiliaires (HpB-1/3/5/7/9/10/12)

-Deux mouilleurs de mines auxiliaires (HmL-1 et 4)

-Des batteries côtières couvrent Le Pirée et certaines îles des Cyclades. Les canons sont souvent issus d’unités grecques capturées ou même de pièces d’artillerie terrestres capturées sous réserve de stocks suffisants de munitions.

-Les champs de mines sont composés de mines allemandes, italiennes mais aussi de mines grecques capturées !

En novembre 1952, la Garde Nationale et l’Armée Nationale fusionnent pour former les Hrvatske oruzane snage (Forces Armées Croates). Elle se compose des unités suivantes :

-Trois Divisions d’Infanterie (trois bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie, un escadron de cavalerie, une compagnie antichar, une compagnie antiaérienne et des unités de soutien)

-Une brigade motorisée (un état-major, deux bataillons d’infanterie, un bataillon de chars légers et un bataillon d’artillerie)

-Deux brigades de montagne

-Un bataillon de chasseurs

-Un régiment de cavalerie

-Quatre bataillons du génie

-Six bataillons d’artillerie

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En dépit de moyens humains, matériels et financiers limités, les croates vont créer deux armées de l’air distinctes et concurrentes, l’une opérant en Croatie et la seconde opérant sur le front russe, la première étant baptisée Zrakorplovstvo Nezavisme Drzave Hravtske (ZNDH) et la seconde la Légion Aérienne Croate (Hrvatska Zrakoplovvna Legija).

En août 1952 les unités croates sont rapatriées en Croatie qu’il s’agisse des unités terrestres ou des unités aériennes qui vont enfin fusionner pour mettre fin à cette dichotomie absurde.

Cette unité va combattre en Russie jusqu’en août 1952 quand elle rentre en Croatie pour être fusionnée avec la ZNDH, suivant en cela le même processus que les forces terrestres.

A la même époque des appareils modernes sont enfin livrés sous la forme de chasseurs Me-109K et Me-110E/F, de bombardiers bimoteurs Junkers Ju-288, d’avions de reconnaissance tactique Junkers Ju-188R ainsi que des avions destinés à la lutte anti-guerilla (Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et 126) pour remplacer les antiques Potez 25 et Bréguet 19.

Les unités sont réorganisées en essayant de méler pilotes de la ZNDH et de la HZL mais ce mélange censer infuser l’expérience opérationnelle de la Légion Aérienne Croate va donner des fruits amers puisque la Légion trouvait Pavelic trop mou ! Cela nous donne le panorama opérationnel suivant :

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon parachutiste (une compagnie de commandement, de transmission et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes)

-Huit groupes de chasse, six monomoteurs volant sur Messerschmitt Me-109K et deux bimoteurs volant sur Messerschmitt Me-110E/F

-Quatre groupes de bombardement volant sur Junkers Ju-288

-Deux groupes de lutte anti-guerilla volant sur Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et Henschel Hs-126

-Deux groupes de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R

-Un groupe de transport et de liaison disposant de Junkers Ju-52/3m et Fieseler Fi-156 Storch

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Une Légion Navale Croate est mise sur pied en décembre 1949 avec des navires hérités de la marine yougoslave quand bien entendu les italiens et les allemands ne les détournaient pas à leur profit.

On trouve le destroyer Osijek, le destroyer Lubjana, les mouilleurs de mines Orao Jastreb Mayan Mlpet, les dragueurs de mines D-2 et D-4 ainsi que les monitors Sava et Drava.

En gros pas grand chose surtout quand on connait l’étendu du littoral croate. Des chalutiers seront réquisitionnés pour servir de patrouilleurs improvisés. On peut ajouter quelques petits navires construits pour des missions de transport et de soutien.

Il y eut une tentative de création d’une aéronavale mais faute de pilotes et en raison des pressions des deux armées de l’air croates, ce projet ne vit jamais le jour.

Quelques batteries côtières sont également mises sur pied pour protéger les accès des ports.

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-1ère Division de Cavalerie

-1ère brigade de chasseurs (opérations anti-guerilla)

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI)

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-2ème Division de Cavalerie

-11ème Brigade Blindée

-2ème Brigade de Chasseurs

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Pour couvrir le dispositif terrestre déployé en Grèce, les troupes aériennes royales bulgares dépendent du 4.Orlyak (quatrième escadre) qui comprend les éléments suivants :

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Avia B.71)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

-Un yato de Fiat RS.16 de surveillance maritime

Le 4.Orlyak peut aussi bénéficier de la Réserve Stratégique qui comprend les moyens suivants au début de la guerre :

-Six yatos de chasse : quatre de Messerschmitt Me-109K, un de Messerschmitt Me-109G et un dernier volant sur Messerschmitt Me-110.

-Quatre yatos de bombardement : un volant sur Avia B-71, trois volant sur Junkers Ju-88

-Deux yatos de reconnaissance (un volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un volant sur Fieseler Fi-156 Storch)

-Un yato de transportant volant sur Junkers Ju-52/3m

Ce yato peut aussi opérer en soutien des unités aériennes déployées en Macédoine, unités qui forment le 2.Orlyak :

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109K et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)

-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)

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Les moyens navals bulgares sont regroupés sous l’autorité d’une «flottille spéciale» soit en version originale специална флотилия (spetsialna flotiliya) avec un assemblage baroque de navires militaires et de navires civils militarisés. Certains navires sont mêmes construits en Bulgarie, démontés puis remontés en Grèce !

Au 1er janvier 1952, la flottille spéciale dispose des moyens suivants :

-Trois torpilleurs (T-2/3/4)

-Deux escorteurs (P-6 et P-8)

-Sept patrouilleurs auxiliaires (SPK-1/3/4/5/6/7/8)

-Quatre dragueurs de mines (M-1 M-3 M-5 M-6)

-Huit petits caboteurs de transport (Lekotovarni Korabi LK-1/3/4/8/9/10/11/12)

-Six chalutiers armés (Vuoruzheni Trauleri VT-1/2/3/4/5/6)