Le Conflit (84) Europe Occidentale (50)

Et on (re)découvrit le combat en ville

Aux combats en rase campagne vont s’ajouter les combats urbains, des combats que n’importe quel bidasse redoute tant c’est une guerre sale, une guerre atroce, une guerre où il est difficile de s’illustrer de manière «noble» si je puis parler ainsi.

Impossible de mener des tactiques classiques bonnes pour le terrain ouvert. Là où il fallait faire attention devant et sur les flancs, en zone urbaine la menace peut venir de devant, de l’arrière, des côtés, du dessus et même du dessous puisqu’on verra des unités françaises combattre dans les égouts pour surprendre les allemands et accentuer leur sentiment d’insécurité.

Comme toujours au combat, la sélection naturelle est impitoyable : vous vous adaptez ou vous périssez. Les unités s’adaptent tant sur le plan des structures (groupes d’assaut et groupes d’exploitation à la place des groupes de combat, sections et compagnies) que de l’armement, le fusil était souvent abandonné au profit du pistolet mitrailleur, des grenades et des armes blanches.

On note tout de même l’utilisation accrue d’armes automatiques (certains groupes d’assaut utilisaient jusqu’à trois fusils mitrailleurs employés de manière très agressive à la hanche) et de fusils à lunette tant pour l’observation et le renseignement que pour le tir. La encore la simple présence d’un tireur de précision peut paralyser bien des volontés.

Les français ont semble-t-il hésiter à combattre dans les villes à la fois parce que le combat urbain est sanglant mais probablement aussi pour éviter d’infliger des souffrances supplémentaires à la population civile. Finalement décision est prise de s’appuyer sur les villes comme autant de récifs sur lesquels les vagues allemandes peuvent se briser.

Problème si certaines villes possèdent quelques fortifications héritées du 19ème siècle (système Serré de Rivière), beaucoup n’ont plus de remparts qui de toute façon n’auraient pas été d’une grande utilité. Il faudra donc construire blockhaus et tranchées, fossés et postes de tir pour permettre aux unités françaises, polonaises et britanniques de tenir le plus longtemps possible.

Selon la configuration de la ville, les combats pouvaient être plus ou moins longs. Le décrochage se faisait de nuit et même après l’encerclement certains éléments isolés parvenaient à rejoindre les lignes alliées pour continuer le combat.

La première grande ville de l’est de la France à tomber aux mains des allemands est la ville de Luneville qui voit la svastika remplacer le drapeau tricolore le 2 août 1949 après plusieurs de violents combats qui ont détruit la ville à 75% et laissé exsangue nombre d’unités qu’elles soient allemandes ou alliées.

Certains lecteurs vont me parler de Strasbourg mais la capitale alsacienne à été évacuée dès le 8 juillet 1949 sans réels combats, les troupes françaises gardant simplement les accès pour empêcher les allemands de déboucher. Il n’y à donc pas eu de «Bataille de Strasbourg».

C’est par exemple le cas des unités du 26ème Corps d’Armée (26ème CA). C’est bien simple le 626ème Régiment de Pionniers est anéantit après s’être battu jusqu’à la limite de ses forces faisant taire ceux qui considéraient les pionniers comme des fantassins de second ordre.

Certes ils ont conscience de ne pas être l’égal des chasseurs à pied ou des meilleurs régiments de ligne mais bien commandés les pionniers sont loin de pouvoir faire de la figuration.

Le 26ème GRCA est lui aussi très affaiblit après avoir mené moins des missions d’éclairage que des missions de freinage pour user les pointes allemandes et soulager les unités au contact. Le 182ème RALT lui à montré aux allemands qui en doutaient encore que le «noble art de l’artillerie» n’avait pas de secret pour les français.

Le 10ème GRDI est tout aussi affaiblit que le 26ème GRCA à tel point qu’il est retiré du front en vue d’être reconstitué. En revanche le 13ème GRDI reste en ligne pour appuyer la 6ème et la 52ème DI qui bien qu’affaiblies par les combats ont encore de beaux restes.

Dans l’autre camp l’armée allemande à connu des pertes sensibles mais elles sont moindres que celles qu’à connu la France.

Pendant que deux divisions du 15.AK (34. et 36.InfanterieDivision) surveillent le flanc oriental et soutiennent le 3.AK attaquant en Sarre, la 38.InfanterieDivision donne l’assaut en liaison avec le 16.ArmeeKorps (16.AK) composé des 40, 42 et 44.InfanterieDivision.

Si la 38.ID à souffert et va longtemps rester en retrait de la manœuvre générale tout en restant en ligne (les divisions de remplacement sont jugées encore trop peu matures que ce soit la 274 ou la 276.ID), les autres peuvent tenir la ligne sans trop de difficultés en raison de pertes plus légères que du côté français.

Le 8 août 1918 Ludendorff avait écrit que ce jour était un jour noir pour l’armée allemande. Acmé de l’offensive de 100 jours, il marquait clairement le début de la fin pour le Kaiser. Trente et un ans plus tard on peut dire toutes proportions gardées que les allemands ont eu leur revanche puisque ce jour là Abbeville, Verdun et Nancy sont tombés aux mains des allemands à chaque fois après de violents combats qui ont laissé des traces.

La chute de Verdun est hautement symbolique car en 1916 l’armée impériale s’y était cassé les dents après avoir comme disait Von Falkenhayn «saigner à blanc l’armée française». Les Furieux dignes descendants des Poilus vont hélas devoir rompre.

La prise de la ville qui symbolise plus que tout autre la violence du premier conflit mondial est habilement exploitée par la propagande allemande qui n’hésite pas à mettre en place une garde d’honneur autour de la tombe du Maréchal Pétain.

Cette ville dispose certes de forts mais ces forts Serré de Rivière ne sont plus de première jeunesse et si quelques travaux ont bien été menés durant la Pax Armada et durant la période septembre 1948-mai 1949, ils sont loin d’être suffisants.

Un régiment d’artillerie de la réserve générale le 43ème RLA à déployé ses canons de 75mm TAZ modèle 1939 pour tenir cette ville en liaison avec des unités de ligne.

Ces unités sont placées sous le commandement de la 3ème Armée et plus précisément du 7ème CA qui à fort à faire car il doit couvrir Verdun mais aussi faire la jonction avec le GA n°1 autant dire une véritable gageure.

Ce Corps d’Armée comprend les éléments classiques d’un corps d’armée à la française avec un régiment de pionniers le 607ème, un groupement de reconnaissance (7ème GRCA), un régiment d’artillerie lourde le 107ème RALT, deux groupements de reconnaissance de division d’infanterie, le 39ème GRDI et le 1er GRDI Polonais qui éclairent/flanquent/appui respectivement la 36ème DI et la 1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) qui avant d’entrer dans la légende à Reims va s’illustrer à Verdun.

Le sergent Pitchek raconta dans ses mémoires «Combattre à Verdun ce n’était pas se battre dans une ville quelconque. Cette ville rappelait la violence des combats du premier conflit mondial. Je me souviens que juste avant le début des combats nous nous sommes tous rendus à l’ossuaire de Douaumont. Beaucoup ne parlèrent pas, certains prièrent pour espérer l’aide de Dieu. Ce fût mon cas».

Le 7ème CA va bénéficier du soutien des pièces d’artillerie sur voie ferrée du 371ème RALVF qui vont relayer l’action de l’aviation moins pour mattraquer les points que pour frapper l’arrière et ainsi désorganiser la logistique, un domaine où les allemands n’ont jamais brillé tant ils étaient obnubilés par la bataille, le combat, la manœuvre.

Pour la logistique c’était comme aurait dit le général Canrobert au moment de la guerre d’Italie de 1859 «l’intendance suivra !».

A cela s’ajoute également le 402ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (402ème RAAC) qui bien qu’affecté à la 3ème Armée va surtout appuyer le 7ème CA.

En face les allemands vont mobiliser le 17.ArmeeKorps (17.AK) composé notamment de trois divisions d’infanterie, les 46, 48 et 50.InfanterieDivision. A cela s’ajoutait naturellement des unités d’appui et de soutien (artillerie lourde, canons d’assaut, génie…..).

Les premiers combats pour l’une des deux sous-préfectures de la Meuse (l’autre étant Commercy, la préfecture de la Meuse étant Bar-le-Duc) commencent le 4 août 1949 par des escarmouches entre unités d’éclairage et de reconnaissance.

Les allemands mènent plusieurs opérations de reconnaissance en force mais les français appliquant la défense élastique ne se laissent pas déborder. Quand ils plient trop, les français donnent leur artillerie pour faire baisser la tête aux allemands.

Le 5 août 1949 les français engagent le 3ème Corps de Cavalerie pour repousser le plus loin possible le 17.AK. Les unités allemandes sont surprises par cette contre-offensive et quelques mouvements de panique sont à signaler même si très vite les allemands se ressaisissent et bloquent l’avancée des DLM qui le 7 août 1949 doivent se replier à l’ouest de Verdun, laissant l’infanterie seule face aux allemands.

La ville tombera le lendemain après de violents combats qui empêchent les allemands d’exploiter immédiatement la prise de cette ville.

Le 7ème CA se replie en bon ordre. Il est certes entamé mais peu d’unités sont totalement hors de combat. Le 607ème RP est réduit mais tiens encore son rang tout comme le 7ème GRCA. Si le 107ème RALT à perdu un groupe de 105mm, le 39ème GRDI n’à perdu qu’une partie de ses moyens tout comme le 1er GRDIPol. Les deux divisions d’infanterie disposent d’une bonne partie de leurs capacités de combat.

Le même jour, la ville de Nancy tombe à son tour. Contrairement au premier conflit mondial, feu la capitale du Duché de Lorraine va être occupée par l’Allemagne.

Les troupes alliées n’ont cependant pas démérité notamment le 25ème Corps d’Armée (25ème CA), unité de la 4ème Armée qui va combattre avec acharnement mais aura moins de succès que pour le 20ème CA durant le premier conflit mondial.

Ce Corps d’Armée dispose du 625ème régiment de pionniers qui sort affaiblit de cette campagne car comme le dira son chef «nous étions les premiers et les derniers au feu», du 25ème GRCA qui appui et éclaire les divisions du corps d’armée en l’occurrence la 11ème DIM et la 47ème DI. A cela s’ajoute le 181ème RALT, les 16ème et 35ème GRDI.

En face les allemands ont engagé le 3.ArmeeKorps (3.AK) qui venait de combattre en Sarre mais aussi les 34. et 36.InfanterieDivision.

En dépit de cette supériorité en effectifs, les allemands ont eu du mal à s’emparer de la ville qui tombe le 8 août 1949 après cinq jours de combat.

Les troupes françaises peuvent cependant se replier en bon ordre sans que les allemands ne les poursuivent, la Heer préférant sécuriser la ville plutôt que de poursuivre leur avancée.

Le lendemain 9 août c’est la ville de Metz qui tombe aux mains des allemands mais heureusement pour l’armée française cela se passe un peu mieux qu’en 1870.

La défense de cette ville était assurée par le 5th British Corps et le 8ème Corps d’Armée (8ème CA) mais ces deux corps avaient été affaiblis par les combats précédents ce qui explique que le 2.ArmeeKorps (2.AK) (68 et 69.InfanterieDivision et 11. Panzerdivision S.S) à pu s’emparer de la ville sans trop de difficultés même si tout est relatif. Néanmoins les deux corps alliés conservent leur substance opérationnelle et peuvent tenir solidement le front.

Concernant les Tommies l’artillerie à clairement souffert en perdant de nombreuses pièces non sans avoir fait payer une rude note aux allemands. A plusieurs reprises les pièces on tiré à hausse 0 pour stopper des chars ou un assaut massif de l’infanterie allemande qui connu de sérieux déboires.

Quand l’ordre de retraite est donné, il ne reste plus que l’équivalent d’un régiment renforcé mais si nombre de pièces ont été perdues, fort heureusement les pertes humaines sont plus faibles. Très vite les artilleurs en surnombre vont recréer de nouveaux régiments avec des pièces venues directement de Grande-Bretagne. En revanche la brigade antiaérienne à limité la casse.

En ce qui concerne les unités de mêlée si la 5th Infantry Division à souffert en revanche la 42nd «East Lancashire» Division est moins entamée.

Côté français les pertes ont été importantes mais le 8ème Corps d’Armée conserve sa cohésion et plus qu’une simple capacité de nuisance. Le 608ème Régiment de Pionniers à réalisé des prouesses, effectuant un dépassement de fonction, prouvant encore à ceux qui en doutaient que les pionniers n’étaient pas des fantassins de second ordre.

Le 8ème GRCA à fait honneur aux plus belles traditions de la cavalerie en étant le premier et le dernier au feu ce qui à entrainé des pertes sensibles tant en hommes qu’en matériel, les premières étant plus difficiles à compenser.

Le 108ème RALT à pu conserver une bonne partie de ses pièces même si certaines ont du être abandonnées en rase campagne sans forcément avoir été sabotées faute de temps.

Le 33ème GRDI à subit des pertes assez sensibles pour éclairer et appuyer la 45ème DI qui à été particulièrement agressive et acharnée à ne pas se laisser déborder par les allemands. Inutile de préciser que la 2ème DIP et le 2ème GRDI polonais n’ont pas été moins agressifs et vigoureux dans l’effort.

Dès cette époque il devient évident qu’au mieux on arrêtera les allemands sur la Seine. Il faut donc gagner du temps, le plus possible, affaiblir les dents de la machine de guerre allemande pour qu’elle ne puisse mordre trop fortement. Il sera toujours temps de repasser à la contre-offensive plus tard.

En première ligne les unités sont à la fois déçues qu’on ne pense qu’à retraiter mais rassurées par le fait que sur le grand fleuve qui arrose Le Havre, Rouen et Paris on prépare de solides fortifications de campagne pour permettre un repli en bon ordre.

«Si ils aménagent de telles défenses c’est bien pour tenir SUR La Seine et pas simplement ralentir les allemands.» voilà la mentalité de nombre de militaires français et alliés.

Les allemands espéraient que la chute des premières villes majeures de l’est de la France allait démoraliser le soldat allié. Ils doivent très vite admettre que cela le rend encore plus enragé si cela était humainement possible.

Un signe ne trompe pas : le nombre de prisonniers ne cesse de décroitre, les hommes combattent jusqu’au bout puis décrochent quand ils le peuvent bien entendu. Plus le temps passe et plus les prisonniers sont des blessés intransportables qui paieront parfois de leur vie la fureur de la soldatesque teutone.

La ville suivante à tomber aux mains des allemands c’est la ville de Bar-le-Duc qui tombe le 12 août 1949 malgré la résistance du 26ème CA. Ce dernier en ressort très affaiblit. Il reste néanmoins en ligne mais son remplacement par un Corps d’Armée du dispositif NorBourg est acté.

Ce sera chose faite quelques jours plus tard quand le 16ème CA (616ème RP/16ème GRCA/142ème RALH/96ème GRDI/6ème DINA/98ème GRDI/8ème DINA) monte en ligne, juste à temps pour juguler la percée allemande en Champagne.

Le 26ème CA est lui renvoyé de l’autre côté de la Seine en vue de reconstituer ses moyens militaires et matériels. En dépit des efforts du haut-commandement allié, pour le 26ème Corps d’Armée, la Campagne de France est déjà terminée.

Le lendemain 13 août 1949 c’est la ville vosgienne de Saint-Dizier qui tombe à son tour entre les griffes allemandes. Le 9ème Corps d’Armée (6ème Armée) n’à pourtant pas démérité mais après avoir tenu tête à l’infanterie allemande à du succomber à l’intervention du 4. Panzerkorps (4.PzK).

Il n’y à cependant aucune panique et les allemands qui espéraient déchirer le front pour enfin avancer après des semaines de combats d’usure doivent encore déchanter : les alliés se replient certes mais toujours en bon ordre sans succomber à la panique malgré l’arrivée des chars ainsi que l’intervention de l’aviation.

C’est clairement l’entrainement et la préparation psychologique qui payent. Les hommes sont bien entrainés (à la différence de l’hiver 1939-40, l’hiver 1948-49 à été bien plus consacré à l’entrainement qu’à d’autres activités), bien encadrés (les inaptes ont été renvoyés à l’arrière ou même renvoyés de l’armée tout court) et surtout motivés car ils savent qu’ils ont un chef, un vrai à leur tête. A cela s’ajoute le fait qu’ils se battent pour défendre leur pays.

Si le 609ème RP est affaiblit, le 9ème GRCA possède encore de bonnes capacités d’éclairage et de flanquement, menant même quelques attaques locales quand les allemands n’étaient pas trop installés pour permettre à des soldats isolés, coupés de leurs unités de rejoindre le front et continuer le combat plutôt que de finir dans un stalag (un oflag pour les officiers).

Le 121ème RALH est réduit à deux groupes, son caractère hippomobile rendant difficile la sortie de batterie des pièces. Le 17ème GRDI est lui très affaiblit au point qu’il est de facto mis en réserve d’armée. Il est remplacé par le 23ème GRDI venu avec la 31ème DIAlp.

La 13ème Division d’Infanterie (13ème DI) à été saignée à blanc au point que très vite le haut-commandement sollicite son remplacement par une autre grande unité.

Les choses vont très vite et le 16 août elle est officiellement mise en réserve d’armée et remplacée par la 31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp) venue de Montpellier et qui après des mois à attendre une aujourd’hui fantasmagorique attaque espagnole brûle d’en découdre. En revanche le 38ème GRDI et la 32ème DI sont peu entamés par les combats.

Le 14 août c’est la ville de Vitry-le-François qui est perdue par les français. Le 23ème Corps d’Armée n’à pas démérité comme toute l’armée française mais les allemands étaient trop nombreux, trop puissants et malgré l’aide des autres unités situées au nord et au sud, cela n’à pas suffit.

A l’issue de cette bataille le 623ème RP est affaiblit mais encore considéré comme une unité opérationnelle. Ces effectifs sont mêmes complétés par des isolés d’autres unités qui ne voulant ou ne pouvant rejoindre leur corps d’origine sont amalgamés à cette unité.

Si certains fantassins voient cet amalgame comme un déshonneur, très vite ils comprennent que les pionniers ne sont pas des fantassins de troisième classe que certains se plaisaient à décrire.

Le 23ème GRCA à fait honneur à son «régiment-mère» à savoir le 20ème dragon (qui s’était illustré aux Pyramides, à Iena et à Friedland notamment) en tenant les allemands à distance, en les tenant en respect pour éviter que les unités d’infanterie ne cèdent à la panique ce qui pouvait arriver quand la pression était trop forte.

Il va être pour cela aidé par les 11ème et 63ème GRDI chargés normalement d’éclairer respectivement les 2ème et 56ème DI. Ces quatre unités conservent encore de solides capacités opérationnelles.

Le 15 août 1949 c’est la ville de Troyes qui est occupée par les allemands. Encore le même scénario ? Eh bien non car la ville va être reprise le lendemain par le 12ème Corps d’Armée (12ème CA).

Ce corps d’armée qui dépendait de la 6ème Armée comprennait le 612ème RP, le 12ème GRCA, 112ème RALH, le 29ème GRDI, la 35ème DI, le 43ème GRDI et la 40ème DI.

A notez que les deux divisions d’infanterie disposaient pour la première de deux régiments de ligne (11ème et 123ème RI) et d’un régiment de la Légion Etrangère (8ème REI composé essentiellement d’espagnols républicains et d’italiens antifascistes) et la deuxième était composée de trois demi-brigades de chasseurs à pied. En clair des unités d’infanterie d’élite ou qui se considéraient comme telles.

Le corps d’armée était commandé par le général De Bessières. Celui-ci à combattu avec tous ces moyens, sans regarder à la dépense si je puis utiliser cette expression mais doit abandonner la ville tout en la tenant sous son feu notamment avec son artillerie lourde.

Très vite tous les rapports convergent : l’emprise allemande est encore assez lâche. Sans attendre l’ordre du haut-commandement, le général De Bessières prépare la reprise de la ville champenoise.

A ceux qui lui reprocheront de ne pas avoir sanctionné son subordonné, le général Villeneuve aura cette magnifique formule «Je préfère un subordonné qui échoue en osant plutôt qu’un qui échoue en ne faisant rien».

Le lendemain matin à l’aube les allemands sidérés voient les alliés déclencher une puissante attaque menée par la 35ème DI soutenue par les moyens d’appui du corps mais aussi par ceux de la 6ème Armée.

La ville tenue par quelques unités d’éclairage et par une division affaiblie (la 50.InfanterieDivision) est bombardée par l’artillerie et par l’aviation.

Les fantassins français galvanisés à l’idée de reprendre une ville majeure (58805 habitants en 1946 tout de même) ne font aucun quartier : grenades dans un espace clos, charge à la baïonnette sèment la panique dans les rangs allemands.

Es-ce le début de la contre-offensive tant espérée ? Hélas non car les allemands se reprennent en faisant d’abord donner l’aviation puis l’artillerie pour contenir l’attaque française qui s’essouffle assez vite au point que le général de Bessières renonce dès le 17 à poursuivre son plan à savoir de reprendre Chaumont ville située à 90km de là.

Le 12ème CA reçoit l’ordre de se retrancher et de tenir Troyes le plus longtemps possible. Les preux du 12ème Corps d’Armée vont ainsi tenir jusqu’au 20 août quand après deux attaques infructueuses les allemands parviennent à reprendre une ville détruite à 80%.

Le 18 août 1949 les allemands parviennent à percer en Champagne à la jointure des GA n°1 et GA n°2 menaçant de disloquer le dispositif allié.

Es-ce la fin pour les alliés ? Heureusement non car très vite le général Villeneuve réagit en décidant d’engager comme on à vu le 16ème CA et surtout de faire donner les unités motomécaniques disponibles à chaque fois sous la forme de groupements occasionnels adaptés à une mission précise.

A notez que pour des raisons logistiques, on essayait dans la mesure du possible de ne pas multiplier les modèles de véhicules au sein d’un groupement pour faciliter le travail du train et des mécaniciens.

Le Conflit (69) Europe Occidentale (35)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (2) : Groupe d’Armées n°2

NdA : comme le GA n°2 n’à pas été encore engagé je rappelle juste sa composition pour information

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de la Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 qui ont remplacé les Renault R-35 utilisés à la mobilisation. Ces derniers ont rejoint un dépôt pour être soit réutilisés (cas peu probable) ou être transformés en blindés spécialisés du génie ou comme châssis pour des canons d’assaut et ou chasseurs de chars

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm modèle 1944 et huit canons de 37mm modèle 1941.

Unités du génie et de soutien :

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu quatre Bréguet Br700C2 (deux abattus par la chasse et deux par la DCA) et huit Curtiss H-81 (un par accident, trois par la Flak et quatre par la chasse). Le nombre d’appareils est remonté à 25 Br700C2 et à 77 Curtiss H-81 soit un déficit de deux et de quatre respectivement.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre perd deux Bréguet Br700C2 (deux victimes de la chasse allemande) et six Dewoitine D-520 (deux victimes de la DCA et quatre victimes de la chasse). Des appareils de remplacement sont arrivés permettant à la 7ème EC de retrouver son niveau avant combats.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351. Les deux groupes ont perdu au total six avions mais ces appareils pour une raison inconnue n’ont pas été remplacés avant le début de l’opération TIGER ce que les chefs de groupe déplorent.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175. Les opérations au dessus de l’Allemagne ont prélevé quatre appareils (deux abattus par la chasse, un abattu par la DCA et un autre victime d’accident). Les appareils n’ont pas été immédiatement remplacés.

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 (en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là en juin 1949) et de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) 

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949, motorisation achevée début juin avec des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers Hotchkiss H-39.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) 

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) :

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) 

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) 

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC) :

Un état-major, une batteries hors rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA) :

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu dix Dewoitine D-520 (deux par accident, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la DCA) et six Lockheed H-322 (deux par accident, deux par la chasse et deux par la Flak). L’escadre reçoit six D-520 mais aucun H-322 réduisant donc l’escadre à 75 D-520 et 21 H-322 soit un total de 96 appareils.

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2.

L’escadre à perdu six Dewoitine D-551 (deux par accident, trois par la Flak et un par la chasse), trois Lockheed H-322 ont été perdus sous les coups de la DCA allemande alors que les trois Bréguet Br700C2 ont été perdus suite à un accident pour un et pour la Flak pour les deux autres.

Quatre D-551, trois H-322 et trois Br700C2 ont été livrés à l’unité pour compenser les pertes ce qui permet à la 19ème EC de retrouver quasiment toute son efficacité.

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br697

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes). Cette escadre va perdre trois Amiot 354 (deux abattus par la chasse et un appareil victime d’un accident) et deux Amiot 356 victimes de la DCA allemande. Ces appareils ne sont pas remplacés.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur trente six Bloch MB-175. Quatre appareils sont perdus (une par la chasse, un par accident et deux victimes de la Flak) et non remplacés.

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B («Pan Pan» à canon de 47mm).

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande. En revanche au moment de l’opération TIGER, les polonais peuvent aligner des AMD-178 à canon de 25mm avec lesquelles ils vont s’illustrer.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) 

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) 

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI)

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) 

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B.

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

6ème Armée

NdA : couvre la frontière entre Colmar et Montbéliard soit les secteurs fortifiés de Colmar, de Mulhouse et d’Altkirch

-406ème, 416ème, 426ème et 436ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°506 (GBCC n°506)

-6ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-20ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-31ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-40ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne disposant de quatre canons de 75mm et de huit canons de 37mm.

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°6, parc de réparation des équipages et des ferrures n°6, le parc de réparation automobile n°6, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°6 et le parc de munitions d’armée n°6).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 806me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 820ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la sixième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 6ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-14ème Escadre de Chasse (14ème EC) : cinquante-quatre Arsenal VG-33, vingt-sept VG-36 et vingt-sept Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre Arsenal VG-33 (deux sous les coups de la chasse et deux sous les coups de la Flak), deux Arsenal VG-36 (deux sous les coups de la chasse) et quatre Bréguet Br700C2 (un par accident, deux sous les coups de la chasse et un victime de la Flak au dessus de Khel). Les appareils n’ont pas été remplacés.

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB III/32 volant sur Douglas DB-7

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB I/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Deux Groupes de Bombardement Median, les GB I/11 et III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458 qui perd dix appareils (deux endommagés par les coups de la DCA et réformés, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la Flak), le GB I/11 était tombé à 21 avant de remonter à 24 alors que le GB II/11 est tombé à 23 avant de remonter à 27.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR III/33 volant sur trente-six Bloch MB-175 perd six appareils (trois victimes de la chasse, deux victimes de la Flak et un victime d’un accident), appareils non remplacés avant l’attaque allemande.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Colmar

-609ème régiment de pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’Automitrailleuses modèle 1940P. A cela s’ajoute des fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (121ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°509 (GAO-509) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-17ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (17ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-38ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (38ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI) 

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Mulhouse

-612ème régiment de pionniers

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) disposant de chars légers AMX-44, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (112ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 512 (GAO n°512) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-29ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (29ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI) 

-43ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (43ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) Panhard AMD-178B

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

NdA : Ce corps couvre le secteur Fortifié d’Altkirch

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) qui dispose de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Un temps le commandant conservera ses automitrailleuses de découverte avant que sa hiérarchie lui rappelle que ces véhicules doivent rallier le dépôt pour inspection avant réforme ou réutilisation.

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) qui dispose de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°528 (GAO-528) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-32ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (32ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-20ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (20ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

8ème Armée

NdA cette armée couvre les secteurs fortifiés de Montbéliard et du Jura

-408ème, 418ème, 428ème, 438ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°508 (GBCC n°508)

-9ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-22ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-33ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-48ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-8ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (8ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm et huit canons de 37mm chacune.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°8, parc de réparation des équipages et des ferrures n°8, le parc de réparation automobile n°8, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°8 et le parc de munitions d’armée n°8).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 808me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 821ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 8ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 8ème Armée (GRAVIA-VIIIA) :

-15ème Escadre de Chasse (15ème EC) : deux groupes volant sur Arsenal VG-36 et Bréguet Br700C2, un troisième groupe volant sur Arsenal VG-39 et Bréguet Br700C2 soit un total de cinquante-quatre Arsenal VG-36, 27 Arsenal VG-39 et 27 Bréguet Br700C2.

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre VG-36 (deux sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse allemande), deux VG-39 (un sous les coups de la chasse et un autre accidentellement) et deux Bréguet Br700C2 victimes d’une collision en plein vol. Ces pertes ont été partiellement compensées avec l’arrivée de deux VG-36 et de deux VG-39.

-Un Groupe de Bombardement Médian, le GB III/11 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 458, quatre appareils étant perdus (deux sous les coups de la DCA et deux sous les coups de la chasse), ces appareils étant promptement remplacés.

-Deux Groupes de Bombardements légers, les GB II et III/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR IV/33 volant sur trente-six Bloch MB-175. Cette unité perd huit appareils (deux par accident, quatre sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse) et reçoit quatre appareils de remplacement.

-10ème Corps d’Armée (10ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié de Montbéliard

-610ème Régiment de Pionniers (610ème RP)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (10ème GRCA) disposant de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-113ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (113ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°510 (GAO-510) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-61ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (61ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-58ème Division d’Infanterie (58ème DI) 

-1er Groupe de cavalerie tchèque : unité montée qui doit être motorisée mais ce n’est pas encore le cas en mai 1949 en raison de problèmes d’approvisionnement et de la priorité donnée aux unités françaises. En juin l’unité est quasiment motorisée avec des Panhard AMD-178 mais les chars légers se font encore désirer.

-1ère Division d’Infanterie Tchèque (1ère DIT) 

11ème Corps d’Armée (11ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié du Jura

-611ème Régiment de Pionniers (611ème RP)

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas été remplacés par des AMP.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°511 (GAO-511) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

-62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-57ème Division d’Infanterie (57ème DI)

27ème Corps d’Armée (27ème CA)

NdA : en réserve locale pour par exemple aider la Suisse à faire face à une agression allemande

-627ème Régiment de Pionniers (627ème RP)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°527 (GAO-527) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

3ème Corps de Cavalerie

-637ème régiments de pionniers (637ème RP)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (37ème GRCA) :

chars légers AMX-42, automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes

-339ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteur (339ème RATTT) :

Trois groupes de 105mm équipés de canons de 105mm en l’occurence des canons de 105L modèle 1936S

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie, deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 8ème régiment de cuirassiers équipé d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 13ème Régiment de Dragons (13ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 1er Régiment de Dragons Portés (1er RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 3ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 3ème escadron antichar (Laffly W15TCC), le 3ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 associé à un bitube de 25mm sous masque) et le 3ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-4ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 29ème Régiment de Dragons (29ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 6ème Régiment de Dragons Portés (6ème RDP) disposant comme les autres de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 4ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 4ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 4ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 4ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon à savoir le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont), deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 5ème régiment de cuirassiers disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-7ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 8ème Régiment de Dragons (8ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 3ème Régiment de Dragons Portés (3ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 7ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 7ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 7ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 7ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-8ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 18ème Régiment de Chasseurs à Cheval (18ème Rch) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 7ème Régiment de Dragons Portés (7ème RDP) disposant comme les autres RDP de motos side-cars, de VDP Laffly S20T et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 8ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 8ème escadron antichar porté (Laffly W15TCC), le 8ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 8ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Un Régiment d’Artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B.

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Unités du génie et de soutien : Un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont), une compagnie télégraphique et une compagnie radio, deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

-Un régiment de découverte, le 3ème régiment de cuirassiers disposant d’AM modèle 1940P

-15ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) disposant encore de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 13ème Régiment de Dragons Portés (13ème RDP) qui disposait de motos side-cars, de Laffly S20T et de chars légers AMX-44 accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 15ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 15ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et le 15ème groupe de reconnaissance qui disposait lui aussi de chars légers AMX-44.

-16ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 3ème Régiment de Chasseurs à cheval (3ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés le 14ème Régiment de Dragons Portés (14ème RDP) qui comme les autres RDP disposait de Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-44, le tout appuyé et protégé par le 16ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 16ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 16ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.

-Un Régiment d’Artillerie, Le 77ème Régiment d’Artillerie de DLM (77ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

2ème Corps d’Armée Cuirassé (2ème CAC)/39ème Corps d’Armée (39ème CA)

Le 2ème CAC qui dépendait directement du chef d’état-major de l’armée de terre est placée sous l’autorité du commandant du GA n°2 quand débute l’opération TIGER, l’offensive allemande.

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC bénéficie pour l’éclairer du 2ème Groupe Indépendant de Reconnaissance (2ème GIR) disposant de quatre escadrilles de neuf Bréguet Br694.

-2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42

-2ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 14ème BCC équipé de Renault G1 et le 8ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40

-18ème Groupe de Canons d’assaut (ARL V-39)

-18ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-18ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-18ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-4ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 27ème BCC équipé de Renault G1 et le 15ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40

-20ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-20ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-20ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-20ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.

-6ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 19ème BCC équipé de Renault G1, et le 46ème BCC équipé d’ARL-44,

-Un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 ,

-22ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-22ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-22ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-22ème Groupe de Reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-8ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 44ème BCC équipé de Renault G1 et le 47ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-24ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-24ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-24ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-24ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème RCui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44.

-10ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 55ème BCC équipé de Renault G1 et le 54ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP  dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.

-26ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-26ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-26ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-26ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-12ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 57ème BCC équipé de Renault G1, et le 56ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-28ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-28ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-28ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-28ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

Le Conflit (42) Europe Occidentale (8)

Groupe d’Armées n°2

NdA : secteur Longuyon-Lac Léman

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 (unité de mobilisation qui doit ensuite recevoir des AMX-44)

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-Etat-Major mis sur pied par la 7ème Région Militaire de Toulouse

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P (qui ne sont toujours pas là en mai 1949). Comme les autres GRCA, il dispose de fusiliers motocyclistes.

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) : Cette division dispose de de trois régiments d’infanterie de ligne (14ème, 18ème et 57ème RI), de deux régiments d’artillerie (24ème et 224ème RALD), de la 636ème batterie divisionnaire antichar, du 636ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie appelés grenadiers, le 1er régiment de grenadiers de Varsovie (1er RIP), le 2ème régiment de grenadiers de Grande Pologne (2ème RIP) et le 3ème régiment de grenadiers de Silésie (3ème RIP);

L’appui des régiments d’infanterie est assurée par deux régiments d’artillerie (1er Régiment d’artillerie polonaise ou régiment d’artillerie légère de Vilnius et le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise ou régiment d’artillerie lourde de Poméranie).

Quand à la lutte antichar et à la lutte antiaérienne, elle est du ressort de la 1er batterie divisionnaire antichar polonaise et du 1er bataillon de défense antiaérienne polonais.

On trouve également un bataillon du génie (1er BGPol ou 76ème BG) et diverses unités de soutien.

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-Etat-Major mis sur pied par la 6ème Région Militaire (Bordeaux)

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (33ème, 73ème et 127ème RI), de deux régiments d’artillerie (34ème RAD et 234ème RALD), de la 602ème batterie divisionnaire antichar, du 602ème bataillon de défense antiaérienne, du 77ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (294ème, 306ème et 332ème RI), de deux régiments d’artillerie (26ème RAD et 226ème RALD), de la 656ème batterie divisionnaire antichar, du 656ème bataillon de défense antiaérienne, du 78ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-Etat-major mis sur pied par la 7ème Région Militaire (Toulouse)

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P qui ont remplacé les AMD en mars 1949. Le 24ème GRCA dispose également de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (86ème, 98ème et 105ème RI), de deux régiments d’artillerie (36ème RAD et 236ème RALD), de la 626ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 626ème bataillon de défense antiaérienne, du 79ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) : Elle dispose du 80ème régiment d’infanterie alpine (80ème RIA), de deux régiments d’infanterie de ligne (94ème et 151ème RI), de deux régiments d’artillerie (61ème RAD et 261ème RALD), de la 642ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 642ème bataillon de défense antiaérienne, du 30èmebataillon du génie et de diverses unités de soutien.

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 qui ont remplacé les Hotchkiss H-39 mis en œuvre à la mobilisation (M)

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br696

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes)

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur Bloch MB-175

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-Etat-major mis sur pied par la 8ème Région Militaire (Montpellier)

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui ne sont toujours pas là au 10 mai 1949.

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (31ème, 85ème et 113ème RI), de deux régiments d’artillerie (55ème RAD et 255ème RAD), de la 645ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 645ème bataillon de défense antiaérienne, du 80ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème RIP connus également sous le nom de 1er, 2ème et 3ème régiments de chasseurs), de deux régiments d’artillerie (2ème régiment d’artillerie polonais et 202ème régiment d’artillerie polonais), de la 2ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 2ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-Etat-major mis sur pied par la 8ème Région Militaire (Montpellier)

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie (26ème et 170ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (1ère demi-brigade de chasseurs à pied); de deux régiments d’artillerie (8ème RAD et 208ème RALD); de la 611ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 611ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant à la mobilisation de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte qui sont remplacées durant l’hiver par des chars légers FCM-42 et par des automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (44ème et 109ème RI), de la 2ème demi-brigade de chasseurs à pied (41ème, 45ème et 49ème BCP); de deux régiments d’artillerie (5ème RAD et 205ème RALD), de la 647ème batterie divisionnaire Antichar, du 647ème bataillon de défense antiaérienne, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdAA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-Etat-major mis sur pied par la 9ème Région Militaire (Marseille)

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (291ème et 348ème RI), de la 5ème demi-brigade de chasseurs à pied (42ème, 46ème et 50ème BCP); de deux régiments d’artillerie (17ème RAD et 217ème RALD), de la 652ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 652ème Bataillon de défense antiaérienne, du 82ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (qui ne sont toujours pas là en mai 1949).

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (36ème, 74ème et 119ème RI), de deux régiments d’artillerie (43ème et 243ème RALD), de la 606ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 606ème Bataillon de défense antiaérienne, du 83ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

22-Armée de terre : armement et matériel (79) ordre de bataille (13)

-7ème Corps d’Armée

-Outre les deux divisions sous ses ordres, le 7ème Corps d’Armée qui occupe la partie occidentale de la zone de responsabilité de la troisième armée dispose d’unités qui lui sont directement rattachées en l’occurence les suivantes :

-607ème régiment de pionniers (défense du poste de commandement, travaux d’infrastructure)

Panhard AMD-178 affectueusement surnomée "Pan Pan" à cause du bruit de son moteur deux temps

Panhard AMD-178 affectueusement surnommée « Pan Pan » à cause du bruit de son moteur deux temps

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) avec des chars
légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses de découverte AMD 178.

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde Tractée (RALT) disposant de deux groupes de 105L
Schneider modèle 1936 et de deux groupes de 155 GPF-T

-Diverses unités du génie, des transmissions, du train, de l’intendance, de la santé.

Bloch MB-175

Bloch MB-175

-L’armée de l’air détache au profit du 7ème CA, le Groupe Aérien d’Observation n°507 équipé comme les autres unités de de ce type de Bloch MB-175, de Dewoitine D-720 et d’ANF-Les Mureaux ANF-123.

-La 36ème Division d’Infanterie est une division d’infanterie type Nord-Est, une division d’active donc dont l’état-major est en temps de paix installé loin d’ici à Bayonne.

Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (14ème, 18ème et 57ème RI), de deux régiments d’artillerie (24ème et 224ème RALD), de la 636ème batterie divisionnaire antichar, du 636ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) qui dispose de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-La 1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) est une division composée essentiellement de polonais vivant en France qui après la mobilisation auraient du rallier leur pays d’origine mais la défaite foudroyante de la Pologne ne le permis pas.

Levée et entrainée en France, équipée entièrement de matériel français, la 1ère DIP est intégrée au 7ème Corps d’Armée en compagnie d’une division d’active, la 36ème DI.

Elle dispose de trois régiments d’infanterie appelés grenadiers, le 1er régiment de grenadiers de Varsovie (1er RIP), le 2ème régiment de grenadiers de Grande Pologne (2ème RIP) et le 3ème régiment de grenadiers de Silésie (3ème RIP);

L’appui des régiments d’infanterie est assurée par deux régiments d’artillerie (1er Régiment d’artillerie polonaise ou régiment d’artillerie légère de Vilnius et le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise ou régiment d’artillerie lourde de Poméranie).

Quand à la lutte antichar et à la lutte antiaérienne, elle est du ressort de la 1er batterie divisionnaire antichar polonaise et du 1er bataillon de défense antiaérienne polonais.

On trouve également un bataillon du génie (1er BGPol ou 76ème BG) et diverses unités de soutien.

Elle bénéficie du soutien du 8ème régiment de Uhlans qui assure le même rôle que les GRDI à la différence qu’ici, cette unité reste une unité montée et n’est que partiellement motorisée.

Sa motorisation est prévue au printemps 1949. En attendant les cavaliers polonais ne disposent que de quelques camions légers pour remorquer et/ou transporter les pièces antichars.

-23ème Corps d’Armée ou Corps d’Armée Colonial (CACol)

En dépit de sa dénomination, seule la présence du 11ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (11ème RALCH) atteste du caractère colonial de ce corps d’armée.

Au sein du dispositif de la 3ème armée, il s’installe à l’est du 7ème CA, encadrant le 4th British Corps avec le 24ème Corps d’Armée.

Outre les deux divisions d’infanterie, nous trouvons le 623ème régiment de pionniers, le 23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P, le 11ème RALCH qui dispose de deux groupes de 105L modèle 1936 et deux groupes de 155L modèle 1917.

On trouve également des unités du génie et de soutien ainsi qu’un groupe aérien d’observation, le GAO n°523.

-La 2ème division d’infanterie est une unité de série A composée de réservistes jeunes, souvent des appelés libérés depuis moins de cinq ans.

Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (33ème, 73ème et 127ème RI), de deux régiments d’artillerie (34ème RAD et 234ème RALD), de la 602ème batterie divisionnaire antichar, du 602ème bataillon de défense antiaérienne, du 77ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD 178.

-La 56ème division d’infanterie est une unité de série B composée de réservistes plus âgés que la précédente. Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (294ème, 306ème et 332ème RI), de deux régiments d’artillerie (26ème RAD et 226ème RALD), de la 656ème batterie divisionnaire antichar, du 656ème bataillon de défense antiaérienne, du 78ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD 178.

22-Armée de terre : armement et matériel (39)

Panhard 201 (AutoMitrailleuse Puissante AM modèle 40 P)

Automitrailleuse Puissante Panhard 201 ou AM modèle 1940P

Automitrailleuse Puissante Panhard 201 ou AM modèle 1940P

Développement

Le 3 mai 1938, un programme d’AutoMitrailleuse Puissante est lancée pour équiper l’armée de terre d’un véhicule de reconnaissance rapide, bien protégé et bien armé.

La rapidité est une caractéristique commune avec les AMD mais leur blindage est nettement plus important avec 40mm (identique aux chars légers de l’époque) tout comme l’armement avec un canon de 37mm semi-automatique modèle 1938, le nouveau canon standard des chars légers.

L’AMP va remplacer à la fois l’AMR et l’AMD suite à la décision prise le 27 février 1940 par le général Gamelin de cesser la production des véhicules de combat peu blindé, signant l’arrêt de mort de la Gendron-Somua et de la voiture spéciale modèle 178.

Le programme demande une voiture de 7 tonnes en ordre de marche, blindée à 40mm, armée d’un canon de 37mm et d’une mitrailleuse, pouvant circuler en tout-terrain (25 à 40 km/h) et sur route de 80 à 100 km/h.

Bucciali et Laffly sont consultés mais ne dépassent pas le stade de l’avant projet, laissant Gendron et Panhard continuer même si la première firme n’ayant pas les reins solides, elle laissa Panhard poursuivre seul le dévellopement d’une AMP qui devait désormais avoir un blindage de 60mm et un canon de 47mm comme les chars légers appelés à remplacer les AMR à mitrailleuses.

Le prototype de la Panhard 201 est présenté au printemps 1940, une première commande de 600 exemplaires étant passée le 1er mai 1940 mais la production ne commence qu’en septembre, la Panhard AM modèle 1940 P remplaçant alors son ainée «Pan Pan» sur les chaines de montage.

La montée en puissance va se faire progressivement avec vingt exemplaires produits par mois entre septembre 1940 et juin  1941, vingt-cinq entre juillet et décembre 1941, portant alors le total de véhicules produits à 350 sur les 600 de la commande initiale.

La production passe alors à trente véhicules par mois permettant à Panhard d’honorer cette première commande en septembre 1942.

Une deuxième commande est passée en septembre 1941 pour à nouveau 600 exemplaires pour équiper les régiments de découverte des DLM (384 exemplaires) et pour rééquiper les GRDI motorisés encore équipés d’AMD 178 Panhard (175 exemplaires) soit un total de 559 exemplaires auxquels s’ajoutent 41 exemplaires qui vont rejoindre le stock de réserve.

Ces véhicules suivent sur la chaine de montage les véhicules de la première commande, toujours au rythme de trente-véhicules par mois, commande qui est donc honorée en avril 1944, la chaine de montage continuant à sortir d’autres véhicules, des versions spécialisées de l’AMP.

En mars 1943, Panhard propose une version PC avec superstructure (et en temps de guerre, un canon factice dont on peut douter de l’efficacité en terme de camouflage) ainsi qu’une version d’appui rapproché disposant d’un obusier court de 75mm inspiré de l’obusier de montagne modèle 1942.

La commande est passée en janvier 1944 pour 328 AMP-Support (200 pour les GRDI et 128 pour les régiments de découverte), 43 véhicules PC (un par GRDI et un par RD) et 82 véhicules de dépannage soit un total de 443 véhicules qui vont être livrés entre septembre 1944 et novembre 1945, marquant la fin de la production pour équiper les unités en ligne.

Ces deux versions ainsi qu’une version de dépannage sont commandés en série par l’armée de terre à la différence d’une version antiaérienne (bitube de 25mm) et d’une version équipée d’un mortier de 120mm.

Après ces 1643 véhicules produits, la production va continuer à rythme réduit (dix par mois de décembre 1945 à juillet 1948) soit un total de 320 véhicules produits, les ¾ soit 240 véhicules étant en version AMP, 60 en version AMP-S, 10 en version PC et 10 en version dépannage.

La production va dès août 1948 reprendre à plus grande échelle, 30 et parfois même 40 véhicules par mois, montée en puissance facilitée par l’ouverture d’une deuxième chaine de montage chez Delaunay-Belville et par la commande massive d’acier à blindage en Grande Bretagne et aux Etats-Unis.

Unités équipées

Suite à la démobilisation de l’été 1940, décision est prise de motoriser tous les GRDI survivants pour en faire de petites unités à vocation interarmes. Elles doivent toujours avoir comme mission prioritaire la reconnaissance au profit de leur division de rattachement mais elles doivent également pouvoir mener des combats retardateurs notamment en combat défensif.

Les premières AM modèle 1940 P vont donc équiper les GRDI de type normal avant même les régiments de découverte ainsi que les GRDI motorisés équipés d’AMD 178.

Tout ceci concerne la métropole, les GRDI du Levant et d’Afrique du Nord recevant des AMD 178 de fabrication neuve tout comme les trois GRDI rattachés aux trois Divisions d’Infanterie Alpine.

Les premières automitrailleuses sortent des chaines de production au mois d’octobre et dès le mois de novembre, les premières unités vont recevoir leurs automitrailleuses début 1941.

Chaque GRDI reçoit un groupe d’escadrons de découverte avec un escadron d’automitrailleuses, chaque escadron disposant d’un véhicule PC, d’une AMP pour le chef de corps et de quatre pelotons à quatre automitrailleuses.

Ultérieurement, s’ajoutent deux AMP d’appui aux quatre AMP de reconnaissance plus deux véhicules de dépannage. Cela porte le total à 24 automitrailleuses (16 AMP et 8 AMP d’appui) plus un véhicule PC, une AMP pour le chef de corps et deux véhicules de dépannage soit un total de 28 véhicules.

Le 15ème GRDI rattaché à la 10ème Division d’Infanterie est le premier groupe à recevoir le nouveau fleuron de la cavalerie française, ses vingt-cinq véhicules étant livrés en janvier 1941.

Le 16ème GRDI chargé d’éclairer la 11ème DI est équipé en février 1941 suivit en mars par le 17ème GRDI rattaché à la 13ème DI.

Le 18ème GRDI chargé d’éclairer la 23ème DI est équipé en avril suivit en mai du 21ème GRDI (19ème DI) et en juin du 25ème GRDI chargé d’éclairer la 14ème DI.

Ce n’est ensuite qu’en septembre que l’équipement se poursuit, le 27ème GRDI chargé d’éclairer la 21ème DI recevant ses véhicules en septembre suivit en octobre du 32ème GRDI (43ème DI), du 37ème GRDI (42ème DI) en novembre et du 39ème GRDI (36ème DI) en décembre 1941.

A l’issue de cette première année de livraison et de ces quinze mois de production, Panhard à sortit 350 véhicules de son usine de la rue d’Ivry, 250 véhicules étant en service au sein des GRDI, les cent autres stockés attendant soit d’être mis en service en unités ou utilisés pour les essais et la formation.

Le 71ème GRDI chargé d’éclairer la 1ère Division d’Infanterie Coloniale reçoit ses vingt-cinq véhicules en janvier 1942 tout comme le 72ème GRDI de la 2ème DIC, laissant cinquante véhicules en réserve, chiffre montant à quatre-vingt avec la production du mois.

Le 73ème GRDI chargé d’éclairer la 3ème Division d’Infanterie Coloniale reçoit ses vingt-cinq véhicules en février 1942 suivit au mois de mars par le 74ème GRDI qui lui éclaire la 4ème Division d’Infanterie Coloniale.

Au 1er avril 1942, on trouve en ligne un total de 350 AM modèle 1940 P en service sur les 440 véhicules sortis d’usine ce qui laisse en réserve 90 véhicules.

En avril 1942, c’est le 91ème GRDI qui reçoit ses véhicules pour lui permettre d’éclairer la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine. Il est suivit en mai 1942 par le 92ème GRDI (2ème DINA), en juin par le 93ème GRDI (3ème DINA) et enfin par le 94ème GRDI chargé d’éclairer la 4ème DINA qui reçoit ses véhicules en juillet 1942.

450 véhicules sont en ligne, la production de la première commande s’achevant en septembre 1942, elle laisse donc sur le papier 150 véhicules, je dis bien sur le papier car dans les faits la situation est plus compliquée.

Les régiments de découverte des Divisions Légères Mécaniques vont alors commencer leur rééquipement avec une automitrailleuse puissante, chaque régiment de découverte disposant de deux groupes d’escadrons avec deux escadrons d’automitrailleuses.

Chaque escadron dispose de quatre pelotons de cinq voitures auxquelles il faut ajouter une voiture pour le commandant de l’escadron soit 21 voitures, 42 en cumulant les AMP des deux GE, laissant une voiture pour le commandant du régiment, une pour son adjoint et quatre voitures de réserve soit un total de 48 AMP en attendant les AMP-S et les versions commandement et dépannage.

Le 6ème cuirassier, régiment de découverte de la 1ère DLM commence son rééquipement en septembre 1942 et l’achève au mois d’octobre avec un total de 48 véhicules prélevés sur les stocks de réserve qui tombent au 31 octobre à 102 véhicules, les trente véhicules produits en septembre et les trente véhicules produits en octobre ayant servit à équiper complètement un autre régiment de découverte et partiellement un troisième.

L’autre régiment de découverte en question est le 8ème régiment de cuirassiers, le régiment de découverte de la 2ème DLM qui reçoit ses quarante-huit véhicules en octobre et en novembre 1942.

Le 1er régiment de hussards, régiment de découverte de la 3ème DLM reçoit ses véhicules entre novembre 1942 et janvier 1943. Il est suivit par le 5ème régiment de cuirassiers _régiment de découverte de la 4ème DLM_ qui reçoit ses véhicules en janvier et février 1943.

Le 11ème cuirassiers qui est le régiment de découverte de la 5ème DLM reçoit ses véhicules en mars et avril 1943.

Au 30 avril 1943, un total de 18 GRDI et de cinq régiments de découverte sont équipés de l’AM modèle 1940 P soit un total de véhicules en ligne de 690 sur un total produit de 800 véhicules.

Le 2ème cuirassiers, régiment de découverte de la 6ème DLM reçoit ses véhicules en mai et juin 1943, la dernière DLM à être équipée en attendant la création à l’époque encore hypothétique de deux DLM.

Cela porte le nombre de véhicules en ligne à 738 sur un total produit de 860 véhicules, laissant donc 122 véhicules en réserve.

C’est ensuite au tour des sept GRDI motorisés, encore équipés d’AMD-178 de suivre le chemin du rééquipement, le 1er GRDI recevant ses vingt-cinq véhicules en juillet, le 2ème GRDI en août, le 3ème GRDI en septembre, le 4ème GRDI en octobre, le 5ème GRDI en novembre, le 6ème en décembre 1943 et le 7ème GRDI en janvier 1944.

Cela porte le total de véhicules produits à 1070 véhicules avec en ligne 913 véhicules, laissant un total de 157 véhicules en réserve, réserve qui gonfle avec la fin de production de véhicules prévus pour deux nouvelles DLM, la réserve atteignant le chiffre respectable de 287 véhicules qui permettra d’équiper les RD des deux DLM (96 véhicules) ainsi que servir de volant de fonctionnement.

La production et la livraison vont alors concerner les versions spécialisées de l’AM modèle 1940 P (appui-rapproché, dépannage,PC), les GRDI étant servis en premier avant les RD. Les 443 véhicules sont livrés entre septembre 1944 et novembre 1945.

Après ces 1643 véhicules produits, la production va continuer à rythme réduit (quinze par mois de décembre 1945 à juillet 1948) soit un total de 480 véhicules produits, les 2/3 soit 320 véhicules étant en version AMP, 100 en version AMP-S, 30 en version PC et 30 en version dépannage.

La production va dès août 1948 reprendre à plus grande échelle, 30 et parfois même 40 véhicules par mois, montée en puissance facilitée par l’ouverture d’une deuxième chaine de montage chez Delaunay-Belville et par la commande massive d’acier à blindage en Grande Bretagne et aux Etats-Unis.

Quand éclate le second conflit mondial en septembre 1948, on trouve un total de 1356 véhicules en ligne plus 671 véhicules de réserve donc beaucoup vont rejoindre les unités de mobilisation.

Caractéristiques Techniques de l’AutoMitrailleuse modèle 1940 P

Poids en ordre de combat : 9750 kg

Dimensions : longueur 4.45m largeur 2.00m Hauteur 1.80m

Motorisation : un moteur Panhard SK 6 C12 délivrant 92ch

Performances : vitesse maximale sur route 80 à 100 km/h vitesse maximale sur terrain varié 25 à 40 km/h Autonomie 400km (145 litres de carburant)

Blindage : 60mm maximum

Armement : tourelle monoplace avec un canon de 47mm semi-automatique modèle 1935 avec 90 obus associé à une mitrailleuse de 7.5mm MAC 31 avec 3500 cartouches

Equipage : un mécanicien-pilote et un chef-de char tireur

22-Armée de terre : armement et matériel (28)

FCM-42 et 44

A l’origine, le FCM-36…..

Char léger modèle 1936FCM dit FCM-36

Char léger modèle 1936FCM dit FCM-36

Les Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) est une entreprise créée en 1853, spécialisée à l’origine dans la construction navale et militaire. Au cours du premier conflit mondial, elle fabriqua même des chars d’assaut comme le FCM 1A (resté à l’état de prototype) ou le FCM 2C produit à douze exemplaires en raison de la fin du conflit.

La firme dont le chantier historique était installée à La Seyne sur Mer poursuivit la mise au point de chars d’assaut, semblant de se spécialiser dans les chars très lourds, de véritables cuirassés terrestres ce qui tout sauf étonnant pour un chantier ayant construit le Paris,le quatrième navire de classe Courbet.

Il participa ainsi à la combinaison industrielle née des «accords Estienne» destiné à produire un char de bataille à 1000 exemplaires, un char à canon puissant en caisse, le futur B1. Cette combinaison industrielle qui mêlait Renault, Schneider, Saint Chamond, Delaunay-Belville et donc les FCM rappelait celle du Renault FT sauf que le dessin du char lourd appartenait à l’état.

Néanmoins, ce n’est pas ça qui pouvait faire vivre le constructeur car au grand dam du général Estienne, les plus gros besoins de l’armée concernaient le char léger qui à défaut de surclasser l’ennemi par sa masse, pouvait le submerger par le nombre.

Un programme pour un char léger de six tonnes est lancé le 2 août 1933 et modifié en mai 1934, programme destiné à remplacer le Renault FT si possible selon  un ratio de un pour un.

Le char produit par les Forges et Chantiers de la Méditerranée se distingue des autres modèles par des solutions techniques audacieuses notamment un blindage laminé-soudé (ce qui le rend étanche aux gaz de combat) et un moteur diesel lui donnant une autonomie remarquable de 16 heures.

Quand à l’armement, il est identique aux autres chars en l’occurence le canon de 37mm SA modèle 1918 hérité du Renault FT, bien adapté au soutien de l’infanterie mais beaucoup moins au combat antichar.

Ce char est produit à seulement 100 exemplaires, la construction de 200 exemplaires supplémentaires étant abandonné au moment de la guerre de Pologne pour permettre  aux FCM de se concentrer sur la sortie massive du B1bis et rationaliser à la fois la production de guerre et le parc de chars légers.

Du char de 20 tonnes au FCM-42

Au début des années trente, la motorisation des divisions d’infanterie est à l’ordre du jour et pour assurer leur sûreté, émerge le besoin d’un char rapide, puissant et très mobile en tout terrain, un portrait robot qui colle parfaitement au Somua S-35 qu’aurait pu adopter l’infanterie si elle n’avait pas émis des réserve sur la capacité à franchir les obstacles en tout-terrain d’un train de roulement conçu pour aller vite sur tout.

Un projet de char moyen d’infanterie de 20 tonnes est officiellement lancé le 16 décembre 1935 dont une partie des spécifications est clairement calqué sur le S-35. De nombreux constructeurs vont proposer leurs projets dont les FCM.

Après de multiples péripéties (que nous verrons dans la partie idoine), on aboutit à un char à double armement, un canon de 75 en casemate et un canon de 47mm en tourelle.

Le projet est une reprise du FCM-36, un modèle 1936 plus gros et ayant résolu un certain nombre de soucis constatés par les utilisateurs du modèle 1936 notamment le bourrage de terre pouvant gêner l’avancée de la chenille ainsi que des vitesses et des embrayages délicats.

Le 1er février 1938, la direction de l’arme des chars de l’infanterie modifie officiellement l’appel d’offres en portant la masse maximale à 35 tonnes, entérinant l’impossibilité d’installer un armement type char B dans un char d’une masse maximale de 20 tonnes.

Les FCM vont cependant abandonner ce projet en février 1938 pour se concentrer sur le futur char de forteresse FCM F1, semblant revenir à ses premières amours, les chars très lourds, les cuirassés terrestres même si sa tourelle F1 à canon de 75mm continuera à être développé pour les chars encore en course.

Il semblait dit que les Forges et Chantiers de la Méditerranée n’avaient fait qu’une courte incursion dans le domaine des chars légers avec le FCM-36 mais l’histoire allait faire mentir cette prédiction.

En effet comme nous l’avons vu, en juin 1941 est lancé un  programme pour un char léger de nouvelle génération. Le bureau d’études de la firme de la Seyne part de plus loin que l’AMX qui bénéficiait de l’expérience AMX-40 mais le FCM-36 était suffisamment mature avec les modifications apportés au sein des 4ème et 7ème BCC pour obtenir une bonne base d’étude.

Le nouveau char s’inspire fortement du FCM-36 reprenant le design général avec une nouvelle suspension librement inspirée du système Christie, une caisse élargie et allongée, un moteur plus puissant et une tourelle biplace (ou triplace au choix) avec un canon de 47mm SA modèle 1935 ou SA modèle 1937 et une mitrailleuse coaxiale MAC modèle 1931 plus une mitrailleuse antiaérienne MAC modèle 1934.

Le prototype est présenté en janvier 1942 et testé intensivement par la commission qui décide de l’adopter sous le nom de char léger modèle 1942 FCM avec la tourelle biplace et comme pour l’AMX-42, il est prévu une version «améliorée» baptisée FCM-44 (officiellement char léger modèle 1944 FCM) avec une tourelle triplace soit quatre hommes d’équipage au lieu de trois.

Unités équipées du FCM-42

Sélectionné en deuxième position derrière l’AMX-42, le FCM-42 va être commandé en moins grand nombre que son concurrent pour équiper des Bataillons de Chars de Combat, les régiments de découverte et les groupes de reconnaissance des Divisions Cuirassées ainsi que neuf GRDI.

Face à ces commandes massives et surtout l’urgence des livraisons, les FCM outre leurs usines de la Seyne sur Mer et du Havre _deux usines contigües à leurs chantiers navals_ vont sous-traiter la fabrication de gros éléments à des entreprises de mécanique de l’ouest de la France. Cela explique que les FCM seront capable de sortir une moyenne de 28 chars par mois avec parfois des piques à 32/36, une cadence digne d’une mobilisation du temps de guerre.

Le char léger modèle 1942 FCM va d’abord équiper les GRDI, les livraisons commençant dès septembre 1942, une industrialisation menée tambour battant, montrant l’amélioration des capacités de l’industrie de l’armement de notre pays.

Le 1ère GRDI reçoit ses vingt chars en octobre 1942, le 4ème GRDI est livré en novembre 1942, le 6ème GRDI en janvier 1943, le 16ème GRDI en février 1943, le 20ème GRDI en mars 1943, le 25ème GRDI en mai 1943, le 27ème GRDI en juin 1943, le 37ème GRDI en septembre 1943 et enfin le 39ème GRDI en octobre 1943 soit un total de 180 chars équipant ces neuf groupements.

Le 24ème BCC est l’unité suivante à être rééquipée, recevant ses 45 chars entre mars et mai 1944, suivit non pas par d’autres BCC mais par des unités des Divisions Cuirassées, les régiments de découverte et les groupes de reconnaissance.

La 1ère DC reçoit ses soixante et onze chars entre juin et septembre 1944, la 3ème DC reçoit ses FCM-42 entre octobre 1944 et janvier 1945 et la 5ème DC entre février et mai 1945 soit un total de 213 chars en ligne au sein des trois unités.

Enfin, quatre autres Bataillons de Chars de Combat vont recevoir ce blindé, le 9ème BCC recevant ses chars entre septembre et novembre 1945, le 10ème BCC est équipé entre mars et mai 1946 et enfin les 4ème et 7ème BCC reçoivent leurs nouveaux chars entre mars et juin 1948 pour le premier et en juillet et août 1948 pour le second.

Le total de chars en ligne atteint le chiffre respectable de 618 exemplaires auxquels s’ajoutent 124 chars en réserve, utilisés comme volant de fonctionnement, pour des tests ou pour l’écolage. La production se poursuit parallèlement au FCM-44, le modèle 1942 sortant de l’usine du Havre et le modèle 1944 de l’usine de la Seyne sur Mer tandis qu’une troisième chaine installée à La Ciotat doit entrer en fonction au printemps 1949.

Au total quand éclate la seconde guerre mondiale, on trouve 618 chars en ligne et 210 chars en réserve qui vont être utilisés pour la mise sur pied de quatre bataillons de mobilisation en l’occurence les 18ème, 32ème, 34ème et 38ème BCC soit 180 chars en ligne en plus portant le total à 798 chars en ligne et seulement 12 en réserve pour l’instruction notamment.

Caractéristiques Techniques du char léger modèle 1942 FCM

Poids total : 16 tonnes

Dimensions : Longueur totale 5.20m  Largeur totale 2.75m Hauteur totale 2.30m

Motorisation : un moteur diesel Aster 4 cylindres développant 190ch Boite à quatre vitesses et une marche arrière

Vitesse maximale : 45 km/h  Pente : 80%  Autonomie : 235km  

Blindage : 60mm maximum 20mm minimum

Armement : un canon de 47mm modèle 1937 en tourelle biplace, canon alimenté à 180 obus et deux mitrailleuses de 7.5mm (MAC 31 coaxiale et MAC 34 antiaérienne) avec 4000 cartouches pour les deux

Equipage : mécanicien pilote en caisse, un chef de char tireur et un pourvoyeur en tourelle

Unités équipées du FCM-44

Comme l’AMX-44 est la version améliorée de l’AMX-42 ou plutôt une version à tourelle triplace, le  char léger modèle 1944 FCM est une version à tourelle triplace du FCM-42 qui lui dispose d’une tourelle biplace.

Le FCM-44 est officiellement adopté en mars 1944 et sa production démarre aussitôt pour équiper trois DLM (1ère, 3ème et 5ème en attendant la 7ème créée seulement en septembre 1947) à raison de vingt-six blindés pour les groupes de reconnaissance (deux fois treize) et pour les dragons portés à savoir soixante-trois blindés par régiment soit cent-vingt pour la division et cent cinquante deux pour la division.

La 1ère DLM reçoit ses blindés entre avril 1944 et février 1945, la 3ème DLM reçoit ses FCM-44 entre mars 1945 et janvier 1946, la 5ème DLM reçoit ses blindés entre février 1946 et avril 1947 avant que la 7ème DLM ne boucle la boucle recevant ses blindés entre octobre 1947 et août 1948, juste à temps pour le déclenchement du second conflit mondial.

Outre les 608 chars en ligne, on trouve 120 en stock pour remplacer les véhicules détruits, armer de nouvelles unités et servir à l’écolage. 96 chars supplémentaires produits en octobre et novembre 1948 sont envoyés en Indochine pour équiper le 1er régiment de dragons portés coloniaux de la 2ème DLC soit 63 chars en ligne et 33 en réserve de fonctionnement.

Caractéristiques Techniques du char léger modèle 1944 FCM

Poids total : 16.4 tonnes

Dimensions : Longueur totale 5.20m  Largeur totale 2.75m Hauteur totale 2.30m

Motorisation : un moteur diesel Aster 4 cylindres dévellopant 190ch Boite à quatre vitesses et une marche arrière

Vitesse maximale : 40 km/h  Pente : 80%  Autonomie : 230km  

Blindage : 60mm maximum 20mm minimum

Armement : un canon de 47mm modèle 1937 en tourelle  triplace, canon alimenté à 180 obus et deux mitrailleuses de 7.5mm (MAC 31 coaxiale et MAC 34 antiaérienne) avec 4000 cartouches pour les deux

Equipage : mécanicien pilote en caisse, un chef de char, un tireur et un pourvoyeur en tourelle

Les prototypes et les constructions limitées

Outre les différents chars légers que nous venons de voir, il à existé des chars restés à l’état de prototype à la fois parce que les budgets n’ont pas suivis, parce que les priorités ont changé, parce qu’ils n’étaient pas techniquement au point ou tout simplement parce que c’était leur destin puisqu’une politique de prototypes à été lancée en 1946 pour préparer le futur au delà des véhicules en production et des véhicules dont l’industrialisation était en cours.

Les prototypes (1918-1946)

On trouve d’abord les avatars du Renault FT, les trois modèles NC destinés à améliorer la mobilité stratégique du «char de la victoire». Ces essais n’ont donc pas aboutit à une production en série comme nous l’avons vu dans l’introduction sur le char D1 qui descendait en droite ligne du FT.

Pour rappel citons le Renault NC-1 produit à trois exemplaire pour la France,, le Renault NC 2 produit à un unique exemplaire  et remis ensuite sur chenilles NC et le Renault NC 3 produit à un exemplaire pour la Suède, un pour la Pologne et vingt-trois pour Japon.

Plus important à été le Renault FT à chenilles Kergresse. Vingt-trois exemplaires ont été modifiés en 1924 dont très engagés au Maroc dans la guerre du Rif suivis en 1928 de six autres avec des chenilles métalo-plastique et même d’un moteur diesel.

En 1926, le programme de construction de chars définit cinq types, un char lourd de 70 tonnes, le char de bataille _futur B1bis_, le char léger _futur D1 issu en ligne directe du Renault FT_, un char léger à roues et un char colonial.

Renault propose son Renault VA qui reçoit la dénomination officielle de D3. Le prototype réalisé en acier doux est une version allégée du char puissant Renault D2 avec un poids de 12 tonnes, un blindage limité à 20mm et une vitesse espérée de 30 à 35 km/h.

Le prototype présenté le 30 avril 1932 ne débouche pas sur la production du série en raison de nombreuses déficiences. Il servira de base à un canon d’assaut de 75mm auquel il transmit ses tares puisque lui non plus ne dépassa le stade du prototype.

De ce projet D3 aboutira si l’on peut dire un projet de char rapide pour l’exportation, deux projets en réalité mais un même nom de code _Renault VO_ .

Le premier aurait été une version du D3 avec 14 galets au lieu de seize, un blindage de 16mm pour un poids de 9 tonne avec une tourelle armée de mitrailleuses. Le second aurait été une adaptation de la chenillette de reconnaissance Renault YR à six galets, ces deux projets n’ont pas dépassé le stade de la planche à dessin.

Le lancement le 2 août 1933 d’un programme pour un char léger de 6 tonnes destiné à remplacer le Renault FT à entrainé comme on l’à vu l’adoption du Renault R-35, du FCM-36 et du Hotchkiss H-35.

D’autres constructeurs ont tenté leur chance mais sans succès : Batignolles-Châtillon, Delaunay-Belville (pas construit) et APX, classé hors concours car matériel d’Etat même si sa tourelle sera utilisée sur le R-35 et le H-35.

Dans le cadre du programme AMR qui vit le choix du modèle Renault VM puis de sa variante améliorée Renault ZT, la firme Citroën proposa sa P103 dans l’espoir de concurrencer Billancourt mais le quai de Javel n’obtint pas le succès escompté et le constructeur abandonna aux limbes son projet qui n’apportait semble-t-il pas de progrès par rapport aux AMR 33 et 35.

On trouve également à la fin des années trente, un projet de char léger proposé par AMX, l’AMX-38 et l’AMX-39 _deux variantes d’un même projet_ et qui comme l’AMX-40 allaient servir de démonstrateur technologique pour le Somua S-45 qui triompha du Renault DAC-1 qui avait lui même été préféré aux deux projets AMX.

Là encore, il s’agit de l’oeuvre de l’Ingénieur Général de l’Armement Joseph Molinié, le brillant chef du bureau d’étude de l’Atelier d’Issy les Moulineaux issu de la nationalisation de l’atelier de montagne de chars de combat et de chenillettes de Renault.

Alors que l’atelier est chargé de la production entre-autres du R-35, le bureau d’études est chargé d’étudier l’amélioration de leurs performances en tout-terrain ce qui aboutit au R-40 qui succède au modèle 1935 sur les chaines de montage.

Les ambitions du jeune atelier ne s’arrête pas à l’amélioration. Il souhaite produire ses propres chars légers et concurrencer voir à terme supplanter les manufacturiers privés. Le prototype n°1 ou AMX-38 présenté au printemps 1939 donne ainsi un char d’un poids semblable à celui du FCM-36, propulsé par un moteur diesel avec pour armement un canon de 37mm SA modèle 1938.

Le prototype AMX-39

Le prototype AMX-39

Ce premier projet n’est qu’un galop d’essais puis-qu’aussitôt est mis en chantier un prototype n°2 baptisé AMX-39 plus lourd, mieux protégé et mieux armé avec un canon de 47mm SA modèle 1935 (identique à celui du S-35).

Ce prototype présenté au printemps 1940 ne débouchera par sur une commande série à la fois car il avait été décidé de privilégier la production de chars existants et que le Renault DAC-1 appelé parfois Somua de Billancourt lui fût préféré dans le but non plus de mettre au point un nouveau char léger mais un char moyen appelé à terme à remplacer le S-35 et le S-40 mais comme nous le verrons ultérieurement, ce ne sera pas le cas.

Dans le domaine des prototypes citons également le domaine particulier des chars amphibies dont le premier exemplaire en France est sans surprise un Renault FT modifié à cet effet mais sans tourelle testé sur la Seine le 15 janvier 1919.

C’est ensuite la firme Batignolles-Châtillons qui se lance dans la production d’une automitrailleuse amphibie destinée à la cavalerie qui souhaite disposer pour ses avant garde d’un véhicule capable de franchir les coupures humides et de combattre aussitôt.

Le premier modèle baptisé DP-2 est un échec mais au printemps 1940, les essais d’une DP-3 armée d’un canon de 25mm et d’une mitrailleuse de 7.5mm est satisfaisante.

Néanmoins dans l’immédiat, le dévellopement n’est pas poursuivit, l’armée souhaitant donner la priorité à la construction des véhicules existants et ceux en dévellopement dans des domaines d’utilisation plus communs.

Il faudra donc attendre la relance d’une politique de prototypes décidée par le général Villeneuve en mars 1946 pour le projet d’un véhicule de combat amphibie devienne plus prégnant, plus palpable.

Les prototypes (1946-1948)

En mars 1946, alors que l’industrie française produit des quantités considérables de chars de combat (jusqu’à 30 par mois pour certains blindés), le général Villeneuve se préoccupe de garder une longueur d’avance sur l’Allemagne en prévoyant le coup d’après.

Des chars légers amphibies sont ainsi mis au point par l’entreprise Batignolles-Châtillon qui avait mis au point les DP2 et DP3 qui étaient plus des automitrailleuses que de véritables chars.

La firme installée dans la région parisienne met au point un char léger amphibie DP-4, un char de 15 tonnes disposant d’un canon de 47mm SA modèle 1935 et d’une mitrailleuse avec un équipage de trois hommes.

Six prototypes sortent entre septembre et novembre 1946 avant une petite série de douze véhicules au printemps 1948, le tout formant un escadron amphibie indépendant de dix huit chars déployés en Alsace en cas d’assaut sur le Rhin.

Des projets de chasseurs de chars sont également mis au point. Se rappelant du premier conflit mondial et la perte des industries du Nord, le général Villeneuve veut pouvoir construire rapidement des «chars», des véhicules de combat dans des entreprises peu ou pas habituées à produire du matériel militaire.

La production de char étant difficile avec la tourelle, l’idée est de produire des chassis chenillés sur lesquels ont installerait des canons d’un calibre suffisant pour appuyer l’infanterie ou pour combattre les chars.

Plusieurs projets sont mis au point par l’Entrepôt de Réserve Général du Matériel de Gien (Loiret) pour être produit rapidement. Ces projets sont baptisés GPM (Gien Projet Militaire) suivit d’un numéro.

Dans le domaine des chasseurs de chars notons le projet GPM 1 d’un chassis de Renault R-35 avec un canon de 47mm SA modèle 1941 en superstructure, d’un GPM 3 combinant un chassis de Somua S-35 avec un canon de 75mm TAZ modèle 1939 en superstructure, d’un GPM 5 combinant un chassis d’AMX-42 avec un canon de 90mm modèle 1939 adapté à l’antichar.

Dans le domaine des canons d’assaut, notons le projet GPM 2 combinant le chassis de Renault R-35 avec un canon de 75mm en superstructure _plus simple à produire que les canons d’assaut Somua SA u 40 ou ARL V-39_ , le projet GPM 4 combinant un chassis de Hotchkiss H-39 avec un obusier de 105C modèle 1935B et enfin le projet GPM 6 combinant un chassis Renault G1 avec un canon de 155mm modèle 1946.

Tous ces projets n’existent qu’à deux ou trois exemplaires mais pourraient vite se multiplier en raison de la présence d’un nombre conséquent de chars déclassés ou stockés pour servir de volant de fonctionnement.

Deux projets de chars coloniaux ou tropicaux sont envisagés pour combattre en Afrique Noire ou en Asie du Sud-Est face à des adversaires _Italie et Japon_ ne disposant pas de chars puissants.

Un projet dérivé du H-39 voit le montage d’une tourelle pouvant combiner soit d’un canon de 47mm et d’une mitrailleuse de 7.5mm ou d’un canon de 25mm et d’une mitrailleuse voir de deux mitrailleuses.

Le second reprend pour base le chassis de l’AMX-44 avec une tourelle à canon de 25mm et une mitrailleuse de 7.5mm. Deux prototypes de chaque modèle sont réalisés mais sans qu’une réalisation en série soit envisagée.

Des versions austere des AMX-44 et FCM-44 sont étudiés pour l’export mais la guerre ayant éclaté entre-temps, ces études n’ont pas dépassé le stade de la planche à dessin.

Des démonstrateurs technologiques sont également mis au point notamment le char léger AMX-46 qui combine un moteur diesel turbo, des chenilles souples, une suspension hydropneumatique, un blindage incliné laminé-soudé de nouvelle génération et une tourelle fabriquée en aluminium avec un canon de 47mm SA modèle 1946 à haute vitesse initiale.

La production en série de l’AMX-46 n’est pas prévue mais doit permettre de développer des briques technologiques pour améliorer les chars existants ou développer de nouveau même si l’idée de nouveaux chars légers va paraître de moins crédible au fur et à mesure que la guerre va se prolonger.

Et comme parallèlement, l’augmentation du poids des chars fait craindre la mise au point de monstres patauds peu efficients, une idée révolutionnaire émerge : celle d’un char polyvalent appelé dans la langue de Shakespeare Main Battle Tank (MBT) et traduit dans celle de Molière comme Char Principal de Combat (CPC). Une idée qui serait parue farfelue quelques années plus tôt mais entre l’acceptation et la production…. .

21-Armée de terre (40)

Liste des différents G.R.D.I.

Motorisés avec ou sans AM

-1ère GRDI : mis sur pied à partir du 7ème régiment de chasseurs d’Evreux, il est rattaché à la 5ème Division d’Infanterie Motorisée et donc préservé à la démobilisation.

-2ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème régiment de dragons de Limoges, il est rattaché à la 9ème Division d’Infanterie Motorisée et donc préservée à la démobilisation

-3ème GRDI : mis sur pied à partir du 9ème régiment de dragons d’Epernay, il est rattaché à la 12ème Division d’Infanterie Motorisée et préservé à la démobilisation

-4ème GRDI : mis sur pied à partir du 11ème régiment de chasseurs de Vesoul, il est rattaché à la 15ème Division d’Infanterie Motorisée et préservé à la démobilisation.

-5ème GRDI : mis sur pied à partir du 10ème dragon d’Orange, il est rattaché à la 25ème DIM et préservé à la démobilisation

-6ème GRDI : mis sur pied à partir du 6ème groupe d’automitrailleuses de Compiègne, il est rattaché à la 3ème DIM et préservé à la démobilisation

-7ème GRDI :  mis sur pied à partir du 7ème groupe d’automitrailleuses de Saint Omer, il est rattaché à la 1ème DIM et préservé à la démobilisation

Montés

-8ème GRDI : mis sur pied à Moulins au profit de la 17ème Division d’Infanterie. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché.

-11ème GRDI : mis sur pied à Saint Omer au profit de la 2ème DI. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-12ème GRDI : mis sur pied à Compiègne au profit de la 4ème DI. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-13ème GRDI : mis sur pied à Saint Lô au profit de la 6ème DI. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-14ème GRDI : mis sur pied par le CMC 13 au profit de la 26ème DI. Dissous en juillet 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-15ème GRDI : mis sur pied à partir du 7ème régiment de chasseurs d’Evreux, il est affecté à la 10ème DI, une unité d’active. Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-16ème GRDI : mis sur pied à partir du 3ème régiment de hussards de Strasbourg, il est affecté à la 11ème DI, une unité d’active. Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-17ème GRDI : mis sur pied à partir du 11ème régiment de chasseurs de Vesoul, il est affecté à la 13ème DI, une unité d’active. Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-18ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème régiment de dragons de Limoges, il est affecté à la 23ème DI, une unité d’active.  Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-19ème GRDI : mis sur pied par le centre mobilisateur de cavalerie n°8 (CMC8), il est affecté à la 16ème DI, une unité de réserve. Il est dissous en même temps que la division à laquelle il est rattachée.

-20ème GRDI : mis sur pied à partir du 9ème cuirassiers de Lyon, ce groupement est rattaché à la 27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp) et donc survis à la démobilisation, bien qu’il soit transformé en unité motorisée.

-21ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème dragon de Limoges, ce groupement est rattaché à la 19ème Division d’Infanterie et donc survis à la démobilisation, bien qu’il soit transformé en unité motorisée

-22ème GRDI : mis sur pied à partir du 9ème cuirassiers de Lyon, ce groupement est rattaché à la 28ème DIAlp. Ce groupement est  dissous en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-23ème GRDI : mis sur pied à partir du 2ème régiment de hussards de Tarbes, ce groupement est rattaché à la 31ème Division d’Infanterie Alpine de Montpelier. Il survit donc à la démobilisation même si il est transformé en groupement motorisé.

-24ème GRDI : mis sur pied à partir le CMC de Pontivy, il est rattaché à la 22ème DI, une unité de mobilisation. Il est donc dissous en même temps que la division à laquelle il est rattaché à l’été 1940.

-25ème GRDI : mis sur pied à partir du 11ème chasseurs de Vesoul, ce groupement est rattaché à la 14ème DI, une unité d’active. Il survit donc à la démobilisation et est transformée en unité motorisée comme tous les GR.

-26ème GRDI : mis sur pied à partir du 10ème régiment de dragons d’Orange, ce groupement est rattaché à la 30ème DIAlp. Il survit à la démobilisation et est transformée en unité motorisée comme tous les GR.

-27ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème dragons de Limoges, ce groupement est rattaché à la 21ème DI, une unité d’active. Il survit donc à la démobilisation et est transformée en unité motorisée comme tous les GR.

-28ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 29 de Bellac, ce groupement est rattaché à la 24ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en août 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-29ème GRDI : mis sur à partir du CMC 18 de Saintes, ce groupement est rattaché à la 35ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en août 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-30ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 9 d’Angers, ce groupement est rattaché à la 18ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en août 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-31ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 24 de Dinan, ce groupement est rattaché à la 20ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-32ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 20 de Strasbourg, ce groupement est rattaché à la 43ème DI, une unité d’active. L’unité survit à la démobilisation et est transformée en GRDI motorisée.

-33ème GRDI : mis sur pied à partir des CMC 5 d’Orléans et CMC 9 de Niort, ce groupement est rattaché à une unité de mobilisation, la 45ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-34ème GRDI : mis sur pied à partir du 10ème régiment de dragons, ce groupement est rattaché à une unité de mobilisation, le 29ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-35ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 7 de Vesoul-Lure, il est rattaché à une unité de mobilisation, la 47ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-36ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 3 de Saint Lo et du CMC 41 de Melun, il est rattaché à une unité de mobilisation, la 41ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-37ème GRDI : mis sur pied à partir du 30ème dragons de Metz, ce GRDI est rattaché à une unité d’active, la 42ème Division d’Infanterie. Survivant à la démobilisation, ce GRDI est motorisé comme l’ensemble des groupements de ce type.

-38ème GRDI : mis sur pied par les CMC 16 de Carcassonne et CMC 17 d’Auch, ce groupement est affecté à la 32ème Division d’Infanterie, une unité de mobilisation ce qui explique qu’il est dissous le 1er août 1940 en même temps que la division à laquelle il était rattaché.

-39ème GRDI : mis sur pied par le 2ème régiment de hussard de Tarbes, ce groupement est affecté à la 36ème Division d’Infanterie, une unité d’active ce qui explique que le 39ème GRDI est pérénnisé après la démobilisation, étant transformé en groupement motorisé.

-40ème GRDI : mis sur pied par le CMC 4 d’Alençon, ce groupement est affecté à une unité de mobilisation, la 7ème Division d’Infanterie qui est dissoute le 15 juin 1940, entrainant la dissolution du 40ème GRDI.

-41ème GRDI : mis sur pied par le DC 14 de Lyon, ce groupement est affecté à la 44ème Division d’Infanterie qui est dissoute le 15 juillet 1940 entrainant la dissolution du 41ème GRDI.

-42ème GRDI : mis sur pied par le CMC 15 de Tarascon, ce groupement est issu de la fusion des 84ème et 98ème GRDI (mars 1940). Affecté à la 8ème Division d’Infanterie, une unité de mobilisation qui est dissoute le 1er septembre 1940  à la différence du 42ème GRDI transféré en Tunisie au profit de la 84ème DIA.

-44ème GRDI : mis sur pied par le 30ème dragons de Metz, ce groupement est affecté à la Région Fortifié de Metz jusqu’à sa dissolution le 1er juillet 1940.

-45ème GRDI : mis sur pied par le 30ème dragons de Metz, ce groupement est affecté à la Région Fortifié de Metz jusqu’à sa dissolution le 1er juillet 1940.

-46ème GRDI : mis sur pied par le 3ème hussard de Metz, ce groupement affecté à la Région Fortifié du Lauter jusqu’à sa dissolution le 15 juillet 1940

-51ème GRDI : mis sur pied par les CMC 21 (Vincennes) et 41 (Melun), ce groupement est affecté à la 70ème DI, une unité de mobilisation dissoute le 12 août 1940 en même temps que le 51ème GRDI.

-52ème GRDI : mis sur pied par le CMC 17 de Auch, il est rattaché à la 67ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 22 juillet 1940, entrainant la dissolution du 52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie.

-53ème GRDI : mis sur pied par le CMC 16 de Carcassonne, il est rattaché à la 66ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 1er août 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-54ème GRDI : mis sur pied par le CMC 15 de Tarascon et le CMC 17 d’Auch, il est rattaché à la 65ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 10 août 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-55ème GRDI : mis sur pied par le CMC 14 de Vienne, il est rattaché à la 64ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 30 août 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-56ème GRDI : mis sur pied par le CMC 13 de Moulins, il est rattaché à la 63ème DI, une unité de mobilisation dissoute le 30 juillet 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-57ème GRDI : mis sur pied par le CMC 29 de Bellac, il est rattaché à la 62ème DI, une unité de mobilisation dissoute le 31 juillet 1940, entrainant la dissolution du groupement.
-60ème GRDI : mis sur pied par le CMC 3 de Caen et le CMC 41 de Melun, ce groupement est affecté à la 71ème DI, une unité de mobilisation dissoute dès le 30 mai 1940, entrainant la dissolution du groupement de reconnaissance n°60.

-61ème GRDI : mis sur pied par le CMC 8 de Beaune, ce groupement est affecté à la 58ème DI et dissous en même temps qu’elle le 8 août 1940.

-62ème GRDI : mis sur pied par le CMC 7 de Lure et le CMC 9 de Niort, il est affecté à la 57ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 10 juin 1940

-63ème GRDI : mis sur pied par le CMC 3 de Caen et le CMC 26 d’Épernay, il est affecté à la 56ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 15 juin 1940

-64ème GRDI : mis sur pied par le CMC 5 d’Orléans, il est affecté à la 55ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 20 juin 1940.

-65ème GRDI : mis sur pied par le CMC 4 d’Alençon, il est affecté à la 54ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 25 juin 1940

-66ème GRDI : mis sur pied par le 7ème régiment de chasseurs à cheval d’Évreux et le CMC 3 de Saint Lô, il est affecté à la 53ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 30 juin 1940

-68ème GRDI : mis sur pied par le CMC 24 de Dinan, il est affecté à la 60ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 4 juillet 1940.

-70ème GRDI : mis sur pied par le CMC 1 de Saint-Omer, il est affecté à la 51ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 9 juillet 1940.

-71ème GRDI : mis sur pied par le 2ème régiment de hussards et le CMC 18, il est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale. Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-72ème GRDI : mis sur pied par le 10ème régiment de dragons et le CMC 15, il est rattaché à la  2ème Division d’Infanterie Coloniale. Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-73ème GRDI : mis sur pied par le 7ème régiment de chasseurs à cheval ainsi que les CMC 3 et 61, il est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale. Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-74ème GRDI : mis sur pied par le 2ème régiment de hussards ainsi que par les CMC 17 et 18, il est affecté à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale.  Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-75ème GRDI : mis sur pied par les CMC 16 et 17, ce groupement est affecté à la 5ème Division d’Infanterie Coloniale et dissous en même temps qu’elle le 15 juillet 1940.

-76ème GRDI : mis sur pied par le CMC 9, ce groupement est affecté à la 6ème Division d’Infanterie Coloniale et dissous en même temps qu’elle le 20 juillet 1940.