Pologne et Pays Neutres (98) Pologne (10)

Organisation et Ordre de Bataille

Organisation des grandes unités polonaises

Division d’infanterie (1939)

Défilé d’une unité polonaise

En septembre 1939 l’armée polonaise dispose de trente-neuf divisions d’infanterie dont trente d’active soit un total de 84 régiments d’infanterie de ligne et de six régiments de montagne. Chaque division est organisée de la façon suivante :

-Trois régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie légère à trente-six pièces

-Un bataillon d’artillerie lourde à douze pièces

-Un bataillon du génie

-Une compagnie de transmissions

-Une batterie antiaérienne

Division d’infanterie (Armée Polonaise en France)

Fantassins polonais durant la campagne de France. Les combats sont violents _ le visage des combattants en ait la preuve_ mais le regard montre une grande détermination.

-Un état-major

-Des unités de soutien

-Trois régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment d’artillerie

-Une batterie divisionnaire antichar

-Un bataillon de défense antiaérienne polonais

-Un bataillon du génie

Brigade autonome des chasseurs de Podhale

Brigade autonome des chasseurs de Podhale

-Un état-major

-Deux demi-brigades à deux bataillons d’infanterie à quatre companies chacune

-Un régiment d’artillerie légère

-Une compagnie antichar et antiaérienne

-Une compagnie du génie

-Des unités de soutien

Brigade de cavalerie

Tankette TK-3

Les onze brigades de cavalerie de l’armée polonaise en septembre 1939 sont organisées de la façon suivante :

-Trois ou quatre régiments montés

-Une compagnie blindée avec huit autos blindées et treize tankettes

-Un escadron d’artillerie de douze pièces

-Une batterie antiaérienne

-Une compagnie du génie

-Des services

Unités de chars

Char polonais 7TP. En septembre 1939 il n’à rien à envier aux chars allemands auxquels il fait face

En septembre 1939 l’armée polonaise ne possède pas d’unités motomécanique sur le modèle de la DLM ou de la Panzerdivision. Elle dispose de trois bataillons et de cinq compagnies indépendantes, de deux brigades blindées qui ne sont qu’un regroupement de chars. Les brigades de cavalerie disposent d’une compagnie de chars tout comme onze DI.

Au total l’armée polonaise dispose de 139 7TP, 102 Renault FT, 38 Vickers 6-Ton, 574 chenillettes de reconnaissance, 100 automitrailleuses Wz.

Artillerie

En plus de l’artillerie divisionnaire, on compte des unités d’artillerie indépendantes :

-Vingt-trois groupes d’artillerie lourde

-Trois Groupes d’artillerie super lourde

-Vingt sections d’artillerie légère

Ordre de bataille au 1er septembre 1939

Armée des Carpathes

Elle est créée le 11 juillet 1939 et comprend les grandes unités suivantes :

-2ème brigade de montagne

-3ème brigade de montagne

-Demi-brigade carpathique de défense nationale

-1er régiment d’artillerie motorisée

-9ème régiment d’artillerie lourde

Le plan de mobilisation prévoit la création du Groupe Tarnow composé de la 22ème division d’infanterie de montagne et de la 38ème division d’infanterie. Le 4 septembre trois jours après l’attaque allemande, les 11ème et 24ème DI s’y ajoutent.

Armée de Cracovie

Elle est créée le 23 mars 1939 et comprend cinq divisions d’infanterie, une division d’infanterie de montagne, une brigade de cavalerie motorisée, une brigade de cavalerie et une brigade de montagne :

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-21ème Division d’Infanterie de Montagne

-Brigade de cavalerie de Cracovie

-10ème brigade de cavalerie motorisée

-1ère brigade de montagne

Armée de Lublin

Armée improvisée créée dans l’urgence le 4 septembre 1939 avec une brigade motorisée et différentes petites unités.

Armée de Lodz

Elle est mise sur pied le 23 mars 1939 et doit être placée entre les armées de Cracovie et de Poznan.

Elle dispose de quatre divisions d’infanterie (2ème division d’infanterie légionnaire, la 10ème DI, la 28ème DI et la 30ème dI), les brigades de cavalerie Kresoria et Wolynska et la brigade de Défense Nationale de Sieradz.

Armée de Modlin

Créée le 23 mars 1939, elle doit assurer la défense de Varsovie à l’aide des unités suivantes :

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI)

-Brigade de Cavalerie Nowogradzka

-Brigade de Cavalerie Mazowiecka

-Brigade de Défense Nationale de Varsovie

Armée de Poméranie

Cette arme qui assure la défense du corridor polonais comprend les unités suivantes :

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-9ème Division d’Infanterie (9ème DI)

-15ème Division d’Infanterie (15ème DI)

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI)

-27ème Division d’Infanterie (27ème DI)

-Brigade de Défense Nationale de Poméranie

-Brigade de Défense Nationale de Chelno

-Brigade de Cavalerie de Poméranie

-Unités indépendantes Chojnice et Kosciezyna

Armée de Poznan

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI)

-17ème Division d’Infanterie (17ème DI)

-25ème Division d’Infanterie (25ème DI)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-Brigades de cavalerie Wielkopolska et Podolska

Armée de Prusse

-3ème Division d’Infanterie légionnaire

-12ème Division d’Infanterie (12ème DI)

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-19ème Division d’Infanterie (19ème DI)

29ème Division d’Infanterie (29ème DI)

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI)

-39ème Division d’Infanterie (39ème DI)

-44ème Division d’Infanterie (44ème DI)

-Brigade de cavalerie Willenska

-1er Bataillon de chars

Armée de Varsovie

Créée le 10 septembre 1939

-2ème Division d’Infanterie légionnaire

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-15ème Division d’Infanterie (15ème DI)

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI)

-25ème Division d’Infanterie (25ème DI)

-28ème Division d’Infanterie (28ème DI)

-44ème Division d’Infanterie (44ème DI)

-Brigade de cavalerie combinée

-1er et 2ème régiments tchécoslovaques

Groupe opérationnel Wyszkow

-1ère Division d’Infanterie légionnaire

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI)

-41ème Division d’Infanterie (41ème DI)

-Train blindé Bartosz Glawacki

-Eléments du 2ème régiment d’artillerie lourde

Groupe opérationnel indépendant de la Narew

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-33ème Division d’Infanterie (33ème DI)

-Brigade de cavalerie Podlaska

-Brigade de cavalerie Suwalska

Groupe opérationnel indépendant de Polésie

Ce G.O comprend sept bataillons d’infanterie (Groupe Köbryn), cinq bataillons d’infanterie, deux compagnies de chars légers et deux trains blindés (Groupe Brzesc), trois bataillons d’infanterie (groupe Poleski Drohiczyn), un bataillon d’infanterie (groupe Jasiolda), la flottille fluviale de la marine polonaise. Le 29 septembre ce G.O comprend les 50ème et 60ème DI plus une division de cavalerie de marche.

Organisation de l’Armée Polonaise en France à sa création

-Etat-major installé Compiège

-Régiments d’artillerie lourde

-301ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (301ème RALPol) disposant de canons de 155mm GPF-T

-302ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (302ème RALPol) disposant de canons de 194mm GPF-T

-303ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (303ème RALPol) disposant de canons de 155mm GPF-T

-304ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise (304ème RALPol) disposant de canons de 155mm GPF-T

-Régiments de soutien

-1er Régiment du Génie polonais

-2ème Régiment du Génie polonais

-Deux régiments polonais du train (3ème et 4ème RTPol)

-Deux régiments de transmission (5ème et 6ème RtransPol)

-Deux antennes chirurgicales d’armée

-Deux groupements d’intendance

-1er Corps d’Armée polonais

Daimler Dingo

-Un GRCA (autos blindées Daimler Dingo)

-Un groupement antichar à canons de 47mm

-Un groupement antiaérien à canons de 40mm

-5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP)

-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec Daimer Armoured Car et des AMX-42 à partir d’avril 1949.

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec des Daimler Armoured Car mais les chars légers prévus n’ont pas été livrés avant l’attaque allemande.

-2ème Corps d’Armée polonais

-Un GRCA équipé de Daimler Armoured Car

-Un groupement antichar à canons de 47mm

-Un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm

-6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème DIP)

-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec des Humber Armoured Car mais les AMX-44 prévus n’ont pas été livrés au moment de l’attaque allemande.

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais avec des Daimler Armoured Car mais pas de chars légers quand les allemands attaquent.

-3ème Corps d’Armée polonais

-Un GRCA équipé de Daimler Armoured Car

-Un groupement antichar à canons de 47mm

-Un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais avec des Humber Armoured Car et des AMX-44 livrés en avril 1949

-3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI Pol) avec des Daimler Armoured Car mais à la différence du 9ème GRDI, les chars n’ont pas encore été livrés le 10 mai 1949.

-Corps de Cavalerie polonais (4ème Corps de Cavalerie)

-Un état-major

-Des unités de génie et de soutien

-Un régiment d’artillerie lourde, le 305ème RALPol équipé de canons de 105mm modèle 1941

-10ème Division Blindée

-21ème Division Blindée

NdA pour les unités polonaises placées directement sous commandement français je renvoi aux parties consacrées à la France

21-Armée de terre (40)

Liste des différents G.R.D.I.

Motorisés avec ou sans AM

-1ère GRDI : mis sur pied à partir du 7ème régiment de chasseurs d’Evreux, il est rattaché à la 5ème Division d’Infanterie Motorisée et donc préservé à la démobilisation.

-2ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème régiment de dragons de Limoges, il est rattaché à la 9ème Division d’Infanterie Motorisée et donc préservée à la démobilisation

-3ème GRDI : mis sur pied à partir du 9ème régiment de dragons d’Epernay, il est rattaché à la 12ème Division d’Infanterie Motorisée et préservé à la démobilisation

-4ème GRDI : mis sur pied à partir du 11ème régiment de chasseurs de Vesoul, il est rattaché à la 15ème Division d’Infanterie Motorisée et préservé à la démobilisation.

-5ème GRDI : mis sur pied à partir du 10ème dragon d’Orange, il est rattaché à la 25ème DIM et préservé à la démobilisation

-6ème GRDI : mis sur pied à partir du 6ème groupe d’automitrailleuses de Compiègne, il est rattaché à la 3ème DIM et préservé à la démobilisation

-7ème GRDI :  mis sur pied à partir du 7ème groupe d’automitrailleuses de Saint Omer, il est rattaché à la 1ème DIM et préservé à la démobilisation

Montés

-8ème GRDI : mis sur pied à Moulins au profit de la 17ème Division d’Infanterie. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché.

-11ème GRDI : mis sur pied à Saint Omer au profit de la 2ème DI. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-12ème GRDI : mis sur pied à Compiègne au profit de la 4ème DI. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-13ème GRDI : mis sur pied à Saint Lô au profit de la 6ème DI. Dissous en août 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-14ème GRDI : mis sur pied par le CMC 13 au profit de la 26ème DI. Dissous en juillet 1940 en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-15ème GRDI : mis sur pied à partir du 7ème régiment de chasseurs d’Evreux, il est affecté à la 10ème DI, une unité d’active. Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-16ème GRDI : mis sur pied à partir du 3ème régiment de hussards de Strasbourg, il est affecté à la 11ème DI, une unité d’active. Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-17ème GRDI : mis sur pied à partir du 11ème régiment de chasseurs de Vesoul, il est affecté à la 13ème DI, une unité d’active. Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-18ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème régiment de dragons de Limoges, il est affecté à la 23ème DI, une unité d’active.  Survivant à la démobilisation, il est comme tous les GRDI montés transformés en GRDI motorisé.

-19ème GRDI : mis sur pied par le centre mobilisateur de cavalerie n°8 (CMC8), il est affecté à la 16ème DI, une unité de réserve. Il est dissous en même temps que la division à laquelle il est rattachée.

-20ème GRDI : mis sur pied à partir du 9ème cuirassiers de Lyon, ce groupement est rattaché à la 27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp) et donc survis à la démobilisation, bien qu’il soit transformé en unité motorisée.

-21ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème dragon de Limoges, ce groupement est rattaché à la 19ème Division d’Infanterie et donc survis à la démobilisation, bien qu’il soit transformé en unité motorisée

-22ème GRDI : mis sur pied à partir du 9ème cuirassiers de Lyon, ce groupement est rattaché à la 28ème DIAlp. Ce groupement est  dissous en même temps que la division à laquelle il est rattaché

-23ème GRDI : mis sur pied à partir du 2ème régiment de hussards de Tarbes, ce groupement est rattaché à la 31ème Division d’Infanterie Alpine de Montpelier. Il survit donc à la démobilisation même si il est transformé en groupement motorisé.

-24ème GRDI : mis sur pied à partir le CMC de Pontivy, il est rattaché à la 22ème DI, une unité de mobilisation. Il est donc dissous en même temps que la division à laquelle il est rattaché à l’été 1940.

-25ème GRDI : mis sur pied à partir du 11ème chasseurs de Vesoul, ce groupement est rattaché à la 14ème DI, une unité d’active. Il survit donc à la démobilisation et est transformée en unité motorisée comme tous les GR.

-26ème GRDI : mis sur pied à partir du 10ème régiment de dragons d’Orange, ce groupement est rattaché à la 30ème DIAlp. Il survit à la démobilisation et est transformée en unité motorisée comme tous les GR.

-27ème GRDI : mis sur pied à partir du 20ème dragons de Limoges, ce groupement est rattaché à la 21ème DI, une unité d’active. Il survit donc à la démobilisation et est transformée en unité motorisée comme tous les GR.

-28ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 29 de Bellac, ce groupement est rattaché à la 24ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en août 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-29ème GRDI : mis sur à partir du CMC 18 de Saintes, ce groupement est rattaché à la 35ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en août 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-30ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 9 d’Angers, ce groupement est rattaché à la 18ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en août 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-31ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 24 de Dinan, ce groupement est rattaché à la 20ème DI, une unité de mobilisation qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de ce groupement.

-32ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 20 de Strasbourg, ce groupement est rattaché à la 43ème DI, une unité d’active. L’unité survit à la démobilisation et est transformée en GRDI motorisée.

-33ème GRDI : mis sur pied à partir des CMC 5 d’Orléans et CMC 9 de Niort, ce groupement est rattaché à une unité de mobilisation, la 45ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-34ème GRDI : mis sur pied à partir du 10ème régiment de dragons, ce groupement est rattaché à une unité de mobilisation, le 29ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-35ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 7 de Vesoul-Lure, il est rattaché à une unité de mobilisation, la 47ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-36ème GRDI : mis sur pied à partir du CMC 3 de Saint Lo et du CMC 41 de Melun, il est rattaché à une unité de mobilisation, la 41ème Division d’Infanterie qui est démobilisée en juillet 1940 ce qui entraine la démobilisation de l’unité.

-37ème GRDI : mis sur pied à partir du 30ème dragons de Metz, ce GRDI est rattaché à une unité d’active, la 42ème Division d’Infanterie. Survivant à la démobilisation, ce GRDI est motorisé comme l’ensemble des groupements de ce type.

-38ème GRDI : mis sur pied par les CMC 16 de Carcassonne et CMC 17 d’Auch, ce groupement est affecté à la 32ème Division d’Infanterie, une unité de mobilisation ce qui explique qu’il est dissous le 1er août 1940 en même temps que la division à laquelle il était rattaché.

-39ème GRDI : mis sur pied par le 2ème régiment de hussard de Tarbes, ce groupement est affecté à la 36ème Division d’Infanterie, une unité d’active ce qui explique que le 39ème GRDI est pérénnisé après la démobilisation, étant transformé en groupement motorisé.

-40ème GRDI : mis sur pied par le CMC 4 d’Alençon, ce groupement est affecté à une unité de mobilisation, la 7ème Division d’Infanterie qui est dissoute le 15 juin 1940, entrainant la dissolution du 40ème GRDI.

-41ème GRDI : mis sur pied par le DC 14 de Lyon, ce groupement est affecté à la 44ème Division d’Infanterie qui est dissoute le 15 juillet 1940 entrainant la dissolution du 41ème GRDI.

-42ème GRDI : mis sur pied par le CMC 15 de Tarascon, ce groupement est issu de la fusion des 84ème et 98ème GRDI (mars 1940). Affecté à la 8ème Division d’Infanterie, une unité de mobilisation qui est dissoute le 1er septembre 1940  à la différence du 42ème GRDI transféré en Tunisie au profit de la 84ème DIA.

-44ème GRDI : mis sur pied par le 30ème dragons de Metz, ce groupement est affecté à la Région Fortifié de Metz jusqu’à sa dissolution le 1er juillet 1940.

-45ème GRDI : mis sur pied par le 30ème dragons de Metz, ce groupement est affecté à la Région Fortifié de Metz jusqu’à sa dissolution le 1er juillet 1940.

-46ème GRDI : mis sur pied par le 3ème hussard de Metz, ce groupement affecté à la Région Fortifié du Lauter jusqu’à sa dissolution le 15 juillet 1940

-51ème GRDI : mis sur pied par les CMC 21 (Vincennes) et 41 (Melun), ce groupement est affecté à la 70ème DI, une unité de mobilisation dissoute le 12 août 1940 en même temps que le 51ème GRDI.

-52ème GRDI : mis sur pied par le CMC 17 de Auch, il est rattaché à la 67ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 22 juillet 1940, entrainant la dissolution du 52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie.

-53ème GRDI : mis sur pied par le CMC 16 de Carcassonne, il est rattaché à la 66ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 1er août 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-54ème GRDI : mis sur pied par le CMC 15 de Tarascon et le CMC 17 d’Auch, il est rattaché à la 65ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 10 août 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-55ème GRDI : mis sur pied par le CMC 14 de Vienne, il est rattaché à la 64ème DI, une unité de mobilisation qui est dissoute le 30 août 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-56ème GRDI : mis sur pied par le CMC 13 de Moulins, il est rattaché à la 63ème DI, une unité de mobilisation dissoute le 30 juillet 1940, entrainant la dissolution du groupement.

-57ème GRDI : mis sur pied par le CMC 29 de Bellac, il est rattaché à la 62ème DI, une unité de mobilisation dissoute le 31 juillet 1940, entrainant la dissolution du groupement.
-60ème GRDI : mis sur pied par le CMC 3 de Caen et le CMC 41 de Melun, ce groupement est affecté à la 71ème DI, une unité de mobilisation dissoute dès le 30 mai 1940, entrainant la dissolution du groupement de reconnaissance n°60.

-61ème GRDI : mis sur pied par le CMC 8 de Beaune, ce groupement est affecté à la 58ème DI et dissous en même temps qu’elle le 8 août 1940.

-62ème GRDI : mis sur pied par le CMC 7 de Lure et le CMC 9 de Niort, il est affecté à la 57ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 10 juin 1940

-63ème GRDI : mis sur pied par le CMC 3 de Caen et le CMC 26 d’Épernay, il est affecté à la 56ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 15 juin 1940

-64ème GRDI : mis sur pied par le CMC 5 d’Orléans, il est affecté à la 55ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 20 juin 1940.

-65ème GRDI : mis sur pied par le CMC 4 d’Alençon, il est affecté à la 54ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 25 juin 1940

-66ème GRDI : mis sur pied par le 7ème régiment de chasseurs à cheval d’Évreux et le CMC 3 de Saint Lô, il est affecté à la 53ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 30 juin 1940

-68ème GRDI : mis sur pied par le CMC 24 de Dinan, il est affecté à la 60ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 4 juillet 1940.

-70ème GRDI : mis sur pied par le CMC 1 de Saint-Omer, il est affecté à la 51ème Division d’Infanterie et dissous en même temps qu’elle le 9 juillet 1940.

-71ème GRDI : mis sur pied par le 2ème régiment de hussards et le CMC 18, il est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale. Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-72ème GRDI : mis sur pied par le 10ème régiment de dragons et le CMC 15, il est rattaché à la  2ème Division d’Infanterie Coloniale. Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-73ème GRDI : mis sur pied par le 7ème régiment de chasseurs à cheval ainsi que les CMC 3 et 61, il est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale. Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-74ème GRDI : mis sur pied par le 2ème régiment de hussards ainsi que par les CMC 17 et 18, il est affecté à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale.  Survivant à la démobilisation, il est transformé en GRDI motorisé comme tous les GRDI ayant échappé aux affres de la dissolution.

-75ème GRDI : mis sur pied par les CMC 16 et 17, ce groupement est affecté à la 5ème Division d’Infanterie Coloniale et dissous en même temps qu’elle le 15 juillet 1940.

-76ème GRDI : mis sur pied par le CMC 9, ce groupement est affecté à la 6ème Division d’Infanterie Coloniale et dissous en même temps qu’elle le 20 juillet 1940.