Le Conflit (84) Europe Occidentale (50)

Et on (re)découvrit le combat en ville

Aux combats en rase campagne vont s’ajouter les combats urbains, des combats que n’importe quel bidasse redoute tant c’est une guerre sale, une guerre atroce, une guerre où il est difficile de s’illustrer de manière «noble» si je puis parler ainsi.

Impossible de mener des tactiques classiques bonnes pour le terrain ouvert. Là où il fallait faire attention devant et sur les flancs, en zone urbaine la menace peut venir de devant, de l’arrière, des côtés, du dessus et même du dessous puisqu’on verra des unités françaises combattre dans les égouts pour surprendre les allemands et accentuer leur sentiment d’insécurité.

Comme toujours au combat, la sélection naturelle est impitoyable : vous vous adaptez ou vous périssez. Les unités s’adaptent tant sur le plan des structures (groupes d’assaut et groupes d’exploitation à la place des groupes de combat, sections et compagnies) que de l’armement, le fusil était souvent abandonné au profit du pistolet mitrailleur, des grenades et des armes blanches.

On note tout de même l’utilisation accrue d’armes automatiques (certains groupes d’assaut utilisaient jusqu’à trois fusils mitrailleurs employés de manière très agressive à la hanche) et de fusils à lunette tant pour l’observation et le renseignement que pour le tir. La encore la simple présence d’un tireur de précision peut paralyser bien des volontés.

Les français ont semble-t-il hésiter à combattre dans les villes à la fois parce que le combat urbain est sanglant mais probablement aussi pour éviter d’infliger des souffrances supplémentaires à la population civile. Finalement décision est prise de s’appuyer sur les villes comme autant de récifs sur lesquels les vagues allemandes peuvent se briser.

Problème si certaines villes possèdent quelques fortifications héritées du 19ème siècle (système Serré de Rivière), beaucoup n’ont plus de remparts qui de toute façon n’auraient pas été d’une grande utilité. Il faudra donc construire blockhaus et tranchées, fossés et postes de tir pour permettre aux unités françaises, polonaises et britanniques de tenir le plus longtemps possible.

Selon la configuration de la ville, les combats pouvaient être plus ou moins longs. Le décrochage se faisait de nuit et même après l’encerclement certains éléments isolés parvenaient à rejoindre les lignes alliées pour continuer le combat.

La première grande ville de l’est de la France à tomber aux mains des allemands est la ville de Luneville qui voit la svastika remplacer le drapeau tricolore le 2 août 1949 après plusieurs de violents combats qui ont détruit la ville à 75% et laissé exsangue nombre d’unités qu’elles soient allemandes ou alliées.

Certains lecteurs vont me parler de Strasbourg mais la capitale alsacienne à été évacuée dès le 8 juillet 1949 sans réels combats, les troupes françaises gardant simplement les accès pour empêcher les allemands de déboucher. Il n’y à donc pas eu de «Bataille de Strasbourg».

C’est par exemple le cas des unités du 26ème Corps d’Armée (26ème CA). C’est bien simple le 626ème Régiment de Pionniers est anéantit après s’être battu jusqu’à la limite de ses forces faisant taire ceux qui considéraient les pionniers comme des fantassins de second ordre.

Certes ils ont conscience de ne pas être l’égal des chasseurs à pied ou des meilleurs régiments de ligne mais bien commandés les pionniers sont loin de pouvoir faire de la figuration.

Le 26ème GRCA est lui aussi très affaiblit après avoir mené moins des missions d’éclairage que des missions de freinage pour user les pointes allemandes et soulager les unités au contact. Le 182ème RALT lui à montré aux allemands qui en doutaient encore que le «noble art de l’artillerie» n’avait pas de secret pour les français.

Le 10ème GRDI est tout aussi affaiblit que le 26ème GRCA à tel point qu’il est retiré du front en vue d’être reconstitué. En revanche le 13ème GRDI reste en ligne pour appuyer la 6ème et la 52ème DI qui bien qu’affaiblies par les combats ont encore de beaux restes.

Dans l’autre camp l’armée allemande à connu des pertes sensibles mais elles sont moindres que celles qu’à connu la France.

Pendant que deux divisions du 15.AK (34. et 36.InfanterieDivision) surveillent le flanc oriental et soutiennent le 3.AK attaquant en Sarre, la 38.InfanterieDivision donne l’assaut en liaison avec le 16.ArmeeKorps (16.AK) composé des 40, 42 et 44.InfanterieDivision.

Si la 38.ID à souffert et va longtemps rester en retrait de la manœuvre générale tout en restant en ligne (les divisions de remplacement sont jugées encore trop peu matures que ce soit la 274 ou la 276.ID), les autres peuvent tenir la ligne sans trop de difficultés en raison de pertes plus légères que du côté français.

Le 8 août 1918 Ludendorff avait écrit que ce jour était un jour noir pour l’armée allemande. Acmé de l’offensive de 100 jours, il marquait clairement le début de la fin pour le Kaiser. Trente et un ans plus tard on peut dire toutes proportions gardées que les allemands ont eu leur revanche puisque ce jour là Abbeville, Verdun et Nancy sont tombés aux mains des allemands à chaque fois après de violents combats qui ont laissé des traces.

La chute de Verdun est hautement symbolique car en 1916 l’armée impériale s’y était cassé les dents après avoir comme disait Von Falkenhayn «saigner à blanc l’armée française». Les Furieux dignes descendants des Poilus vont hélas devoir rompre.

La prise de la ville qui symbolise plus que tout autre la violence du premier conflit mondial est habilement exploitée par la propagande allemande qui n’hésite pas à mettre en place une garde d’honneur autour de la tombe du Maréchal Pétain.

Cette ville dispose certes de forts mais ces forts Serré de Rivière ne sont plus de première jeunesse et si quelques travaux ont bien été menés durant la Pax Armada et durant la période septembre 1948-mai 1949, ils sont loin d’être suffisants.

Un régiment d’artillerie de la réserve générale le 43ème RLA à déployé ses canons de 75mm TAZ modèle 1939 pour tenir cette ville en liaison avec des unités de ligne.

Ces unités sont placées sous le commandement de la 3ème Armée et plus précisément du 7ème CA qui à fort à faire car il doit couvrir Verdun mais aussi faire la jonction avec le GA n°1 autant dire une véritable gageure.

Ce Corps d’Armée comprend les éléments classiques d’un corps d’armée à la française avec un régiment de pionniers le 607ème, un groupement de reconnaissance (7ème GRCA), un régiment d’artillerie lourde le 107ème RALT, deux groupements de reconnaissance de division d’infanterie, le 39ème GRDI et le 1er GRDI Polonais qui éclairent/flanquent/appui respectivement la 36ème DI et la 1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) qui avant d’entrer dans la légende à Reims va s’illustrer à Verdun.

Le sergent Pitchek raconta dans ses mémoires «Combattre à Verdun ce n’était pas se battre dans une ville quelconque. Cette ville rappelait la violence des combats du premier conflit mondial. Je me souviens que juste avant le début des combats nous nous sommes tous rendus à l’ossuaire de Douaumont. Beaucoup ne parlèrent pas, certains prièrent pour espérer l’aide de Dieu. Ce fût mon cas».

Le 7ème CA va bénéficier du soutien des pièces d’artillerie sur voie ferrée du 371ème RALVF qui vont relayer l’action de l’aviation moins pour mattraquer les points que pour frapper l’arrière et ainsi désorganiser la logistique, un domaine où les allemands n’ont jamais brillé tant ils étaient obnubilés par la bataille, le combat, la manœuvre.

Pour la logistique c’était comme aurait dit le général Canrobert au moment de la guerre d’Italie de 1859 «l’intendance suivra !».

A cela s’ajoute également le 402ème Régiment d’Artillerie Anti-Char (402ème RAAC) qui bien qu’affecté à la 3ème Armée va surtout appuyer le 7ème CA.

En face les allemands vont mobiliser le 17.ArmeeKorps (17.AK) composé notamment de trois divisions d’infanterie, les 46, 48 et 50.InfanterieDivision. A cela s’ajoutait naturellement des unités d’appui et de soutien (artillerie lourde, canons d’assaut, génie…..).

Les premiers combats pour l’une des deux sous-préfectures de la Meuse (l’autre étant Commercy, la préfecture de la Meuse étant Bar-le-Duc) commencent le 4 août 1949 par des escarmouches entre unités d’éclairage et de reconnaissance.

Les allemands mènent plusieurs opérations de reconnaissance en force mais les français appliquant la défense élastique ne se laissent pas déborder. Quand ils plient trop, les français donnent leur artillerie pour faire baisser la tête aux allemands.

Le 5 août 1949 les français engagent le 3ème Corps de Cavalerie pour repousser le plus loin possible le 17.AK. Les unités allemandes sont surprises par cette contre-offensive et quelques mouvements de panique sont à signaler même si très vite les allemands se ressaisissent et bloquent l’avancée des DLM qui le 7 août 1949 doivent se replier à l’ouest de Verdun, laissant l’infanterie seule face aux allemands.

La ville tombera le lendemain après de violents combats qui empêchent les allemands d’exploiter immédiatement la prise de cette ville.

Le 7ème CA se replie en bon ordre. Il est certes entamé mais peu d’unités sont totalement hors de combat. Le 607ème RP est réduit mais tiens encore son rang tout comme le 7ème GRCA. Si le 107ème RALT à perdu un groupe de 105mm, le 39ème GRDI n’à perdu qu’une partie de ses moyens tout comme le 1er GRDIPol. Les deux divisions d’infanterie disposent d’une bonne partie de leurs capacités de combat.

Le même jour, la ville de Nancy tombe à son tour. Contrairement au premier conflit mondial, feu la capitale du Duché de Lorraine va être occupée par l’Allemagne.

Les troupes alliées n’ont cependant pas démérité notamment le 25ème Corps d’Armée (25ème CA), unité de la 4ème Armée qui va combattre avec acharnement mais aura moins de succès que pour le 20ème CA durant le premier conflit mondial.

Ce Corps d’Armée dispose du 625ème régiment de pionniers qui sort affaiblit de cette campagne car comme le dira son chef «nous étions les premiers et les derniers au feu», du 25ème GRCA qui appui et éclaire les divisions du corps d’armée en l’occurrence la 11ème DIM et la 47ème DI. A cela s’ajoute le 181ème RALT, les 16ème et 35ème GRDI.

En face les allemands ont engagé le 3.ArmeeKorps (3.AK) qui venait de combattre en Sarre mais aussi les 34. et 36.InfanterieDivision.

En dépit de cette supériorité en effectifs, les allemands ont eu du mal à s’emparer de la ville qui tombe le 8 août 1949 après cinq jours de combat.

Les troupes françaises peuvent cependant se replier en bon ordre sans que les allemands ne les poursuivent, la Heer préférant sécuriser la ville plutôt que de poursuivre leur avancée.

Le lendemain 9 août c’est la ville de Metz qui tombe aux mains des allemands mais heureusement pour l’armée française cela se passe un peu mieux qu’en 1870.

La défense de cette ville était assurée par le 5th British Corps et le 8ème Corps d’Armée (8ème CA) mais ces deux corps avaient été affaiblis par les combats précédents ce qui explique que le 2.ArmeeKorps (2.AK) (68 et 69.InfanterieDivision et 11. Panzerdivision S.S) à pu s’emparer de la ville sans trop de difficultés même si tout est relatif. Néanmoins les deux corps alliés conservent leur substance opérationnelle et peuvent tenir solidement le front.

Concernant les Tommies l’artillerie à clairement souffert en perdant de nombreuses pièces non sans avoir fait payer une rude note aux allemands. A plusieurs reprises les pièces on tiré à hausse 0 pour stopper des chars ou un assaut massif de l’infanterie allemande qui connu de sérieux déboires.

Quand l’ordre de retraite est donné, il ne reste plus que l’équivalent d’un régiment renforcé mais si nombre de pièces ont été perdues, fort heureusement les pertes humaines sont plus faibles. Très vite les artilleurs en surnombre vont recréer de nouveaux régiments avec des pièces venues directement de Grande-Bretagne. En revanche la brigade antiaérienne à limité la casse.

En ce qui concerne les unités de mêlée si la 5th Infantry Division à souffert en revanche la 42nd «East Lancashire» Division est moins entamée.

Côté français les pertes ont été importantes mais le 8ème Corps d’Armée conserve sa cohésion et plus qu’une simple capacité de nuisance. Le 608ème Régiment de Pionniers à réalisé des prouesses, effectuant un dépassement de fonction, prouvant encore à ceux qui en doutaient que les pionniers n’étaient pas des fantassins de second ordre.

Le 8ème GRCA à fait honneur aux plus belles traditions de la cavalerie en étant le premier et le dernier au feu ce qui à entrainé des pertes sensibles tant en hommes qu’en matériel, les premières étant plus difficiles à compenser.

Le 108ème RALT à pu conserver une bonne partie de ses pièces même si certaines ont du être abandonnées en rase campagne sans forcément avoir été sabotées faute de temps.

Le 33ème GRDI à subit des pertes assez sensibles pour éclairer et appuyer la 45ème DI qui à été particulièrement agressive et acharnée à ne pas se laisser déborder par les allemands. Inutile de préciser que la 2ème DIP et le 2ème GRDI polonais n’ont pas été moins agressifs et vigoureux dans l’effort.

Dès cette époque il devient évident qu’au mieux on arrêtera les allemands sur la Seine. Il faut donc gagner du temps, le plus possible, affaiblir les dents de la machine de guerre allemande pour qu’elle ne puisse mordre trop fortement. Il sera toujours temps de repasser à la contre-offensive plus tard.

En première ligne les unités sont à la fois déçues qu’on ne pense qu’à retraiter mais rassurées par le fait que sur le grand fleuve qui arrose Le Havre, Rouen et Paris on prépare de solides fortifications de campagne pour permettre un repli en bon ordre.

«Si ils aménagent de telles défenses c’est bien pour tenir SUR La Seine et pas simplement ralentir les allemands.» voilà la mentalité de nombre de militaires français et alliés.

Les allemands espéraient que la chute des premières villes majeures de l’est de la France allait démoraliser le soldat allié. Ils doivent très vite admettre que cela le rend encore plus enragé si cela était humainement possible.

Un signe ne trompe pas : le nombre de prisonniers ne cesse de décroitre, les hommes combattent jusqu’au bout puis décrochent quand ils le peuvent bien entendu. Plus le temps passe et plus les prisonniers sont des blessés intransportables qui paieront parfois de leur vie la fureur de la soldatesque teutone.

La ville suivante à tomber aux mains des allemands c’est la ville de Bar-le-Duc qui tombe le 12 août 1949 malgré la résistance du 26ème CA. Ce dernier en ressort très affaiblit. Il reste néanmoins en ligne mais son remplacement par un Corps d’Armée du dispositif NorBourg est acté.

Ce sera chose faite quelques jours plus tard quand le 16ème CA (616ème RP/16ème GRCA/142ème RALH/96ème GRDI/6ème DINA/98ème GRDI/8ème DINA) monte en ligne, juste à temps pour juguler la percée allemande en Champagne.

Le 26ème CA est lui renvoyé de l’autre côté de la Seine en vue de reconstituer ses moyens militaires et matériels. En dépit des efforts du haut-commandement allié, pour le 26ème Corps d’Armée, la Campagne de France est déjà terminée.

Le lendemain 13 août 1949 c’est la ville vosgienne de Saint-Dizier qui tombe à son tour entre les griffes allemandes. Le 9ème Corps d’Armée (6ème Armée) n’à pourtant pas démérité mais après avoir tenu tête à l’infanterie allemande à du succomber à l’intervention du 4. Panzerkorps (4.PzK).

Il n’y à cependant aucune panique et les allemands qui espéraient déchirer le front pour enfin avancer après des semaines de combats d’usure doivent encore déchanter : les alliés se replient certes mais toujours en bon ordre sans succomber à la panique malgré l’arrivée des chars ainsi que l’intervention de l’aviation.

C’est clairement l’entrainement et la préparation psychologique qui payent. Les hommes sont bien entrainés (à la différence de l’hiver 1939-40, l’hiver 1948-49 à été bien plus consacré à l’entrainement qu’à d’autres activités), bien encadrés (les inaptes ont été renvoyés à l’arrière ou même renvoyés de l’armée tout court) et surtout motivés car ils savent qu’ils ont un chef, un vrai à leur tête. A cela s’ajoute le fait qu’ils se battent pour défendre leur pays.

Si le 609ème RP est affaiblit, le 9ème GRCA possède encore de bonnes capacités d’éclairage et de flanquement, menant même quelques attaques locales quand les allemands n’étaient pas trop installés pour permettre à des soldats isolés, coupés de leurs unités de rejoindre le front et continuer le combat plutôt que de finir dans un stalag (un oflag pour les officiers).

Le 121ème RALH est réduit à deux groupes, son caractère hippomobile rendant difficile la sortie de batterie des pièces. Le 17ème GRDI est lui très affaiblit au point qu’il est de facto mis en réserve d’armée. Il est remplacé par le 23ème GRDI venu avec la 31ème DIAlp.

La 13ème Division d’Infanterie (13ème DI) à été saignée à blanc au point que très vite le haut-commandement sollicite son remplacement par une autre grande unité.

Les choses vont très vite et le 16 août elle est officiellement mise en réserve d’armée et remplacée par la 31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp) venue de Montpellier et qui après des mois à attendre une aujourd’hui fantasmagorique attaque espagnole brûle d’en découdre. En revanche le 38ème GRDI et la 32ème DI sont peu entamés par les combats.

Le 14 août c’est la ville de Vitry-le-François qui est perdue par les français. Le 23ème Corps d’Armée n’à pas démérité comme toute l’armée française mais les allemands étaient trop nombreux, trop puissants et malgré l’aide des autres unités situées au nord et au sud, cela n’à pas suffit.

A l’issue de cette bataille le 623ème RP est affaiblit mais encore considéré comme une unité opérationnelle. Ces effectifs sont mêmes complétés par des isolés d’autres unités qui ne voulant ou ne pouvant rejoindre leur corps d’origine sont amalgamés à cette unité.

Si certains fantassins voient cet amalgame comme un déshonneur, très vite ils comprennent que les pionniers ne sont pas des fantassins de troisième classe que certains se plaisaient à décrire.

Le 23ème GRCA à fait honneur à son «régiment-mère» à savoir le 20ème dragon (qui s’était illustré aux Pyramides, à Iena et à Friedland notamment) en tenant les allemands à distance, en les tenant en respect pour éviter que les unités d’infanterie ne cèdent à la panique ce qui pouvait arriver quand la pression était trop forte.

Il va être pour cela aidé par les 11ème et 63ème GRDI chargés normalement d’éclairer respectivement les 2ème et 56ème DI. Ces quatre unités conservent encore de solides capacités opérationnelles.

Le 15 août 1949 c’est la ville de Troyes qui est occupée par les allemands. Encore le même scénario ? Eh bien non car la ville va être reprise le lendemain par le 12ème Corps d’Armée (12ème CA).

Ce corps d’armée qui dépendait de la 6ème Armée comprennait le 612ème RP, le 12ème GRCA, 112ème RALH, le 29ème GRDI, la 35ème DI, le 43ème GRDI et la 40ème DI.

A notez que les deux divisions d’infanterie disposaient pour la première de deux régiments de ligne (11ème et 123ème RI) et d’un régiment de la Légion Etrangère (8ème REI composé essentiellement d’espagnols républicains et d’italiens antifascistes) et la deuxième était composée de trois demi-brigades de chasseurs à pied. En clair des unités d’infanterie d’élite ou qui se considéraient comme telles.

Le corps d’armée était commandé par le général De Bessières. Celui-ci à combattu avec tous ces moyens, sans regarder à la dépense si je puis utiliser cette expression mais doit abandonner la ville tout en la tenant sous son feu notamment avec son artillerie lourde.

Très vite tous les rapports convergent : l’emprise allemande est encore assez lâche. Sans attendre l’ordre du haut-commandement, le général De Bessières prépare la reprise de la ville champenoise.

A ceux qui lui reprocheront de ne pas avoir sanctionné son subordonné, le général Villeneuve aura cette magnifique formule «Je préfère un subordonné qui échoue en osant plutôt qu’un qui échoue en ne faisant rien».

Le lendemain matin à l’aube les allemands sidérés voient les alliés déclencher une puissante attaque menée par la 35ème DI soutenue par les moyens d’appui du corps mais aussi par ceux de la 6ème Armée.

La ville tenue par quelques unités d’éclairage et par une division affaiblie (la 50.InfanterieDivision) est bombardée par l’artillerie et par l’aviation.

Les fantassins français galvanisés à l’idée de reprendre une ville majeure (58805 habitants en 1946 tout de même) ne font aucun quartier : grenades dans un espace clos, charge à la baïonnette sèment la panique dans les rangs allemands.

Es-ce le début de la contre-offensive tant espérée ? Hélas non car les allemands se reprennent en faisant d’abord donner l’aviation puis l’artillerie pour contenir l’attaque française qui s’essouffle assez vite au point que le général de Bessières renonce dès le 17 à poursuivre son plan à savoir de reprendre Chaumont ville située à 90km de là.

Le 12ème CA reçoit l’ordre de se retrancher et de tenir Troyes le plus longtemps possible. Les preux du 12ème Corps d’Armée vont ainsi tenir jusqu’au 20 août quand après deux attaques infructueuses les allemands parviennent à reprendre une ville détruite à 80%.

Le 18 août 1949 les allemands parviennent à percer en Champagne à la jointure des GA n°1 et GA n°2 menaçant de disloquer le dispositif allié.

Es-ce la fin pour les alliés ? Heureusement non car très vite le général Villeneuve réagit en décidant d’engager comme on à vu le 16ème CA et surtout de faire donner les unités motomécaniques disponibles à chaque fois sous la forme de groupements occasionnels adaptés à une mission précise.

A notez que pour des raisons logistiques, on essayait dans la mesure du possible de ne pas multiplier les modèles de véhicules au sein d’un groupement pour faciliter le travail du train et des mécaniciens.

Le Conflit (79) Europe Occidentale (45)

Sur le front de l’est l’opération TIGER à permis aux allemands de s’emparer de deux solides têtes de pont au nord et au sud non sans mal, non sans pertes. Les alliés veulent tenir le plus longtemps possible pour éviter un «coup de faux» soit mené depuis la tête de pont en direction soit de la Suisse voir de La Manche si les allemands voulaient tenter une nouvelle «course à la mer».

Après avoir contenu le plus possible les allemands, les alliés se replient vers l’ouest couverts par les différentes unités motomécaniques. «On accroche et on tient puis on se replie» comme le dira un caporal français anonyme d’un GRDI.

Ce repli laisse les troupes de forteresse seules dans leurs blockhaus avec aucune troupe d’intervalles ce qui rappelle à certains soldats issus des troupes coloniales les postes isolés dans l’Empire.

Vont-ils rester ainsi isolés en espérant se faire oublier par l’ennemi ? Que nenni les «fantassins du béton» vont opérer toutes proportions gardées comme les forces spéciales d’aujourd’hui à savoir d’effectuer des opérations rudes et brutales, des sorties pour attaquer la logistique et des éléments ennemis isolés.

On verra même certains ouvrages simuler leur neutralisation pour tromper l’ennemi pour mieux les attaquer le moment venu. Cela rendra les allemands à la fois plus prudents mais aussi moins chevaleresques si vous voyez ce que je veux dire……. .

Mi-août la majorité des ouvrages ont été pris, neutralisés ou évacués par leurs garnisons. Des ouvrages isolés vont continuer la lutte jusqu’à la fin du mois d’août voir même début septembre. Ils vont se rendre, recevront les honneurs militaires avant de rallier oflags et stalags sur le territoire allemand.

Les villes de l’est vont tomber successivement avec Luneville le 2 août, Nancy le 8 août, Verdun le 8 août également (malgré l’intervention du 3ème Corps de Cavalerie), Bar le Duc le 12 août, St Dizier le 13 août, Vitry le François le 14 août,

Troyes occupée par les allemands le 15 août est repris le lendemain par les troupes françaises du 12ème CA qui tentent de pousser vers Chaumont mais les allemands sont trop forts. Troyes sera finalement reprise par la Heer le 20 après trois attaques.

Le 18 août 1949 les allemands parviennent à percer en Champagne et menacent de disloquer le dispositif allié en séparant les deux Groupes d’Armées, le GA n°1 d’un côté et le GA n°2 de l’autre.

Les combats sont violents, acharnés, impitoyables, on se rend coup pour coup à l’arme à feu, à l’arme blanche, à la grenade.

Une bataille symbolise cette violence, la Bataille de Reims (20-24 août 1949) où la 1ère DIP (1ère Division d’Infanterie Polonaise) va s’illustrer. Mieux que ça elle va entrer dans la légende.

Encore aujourd’hui ses faits d’armes sont pieusement préservés en France mais aussi en Pologne. Même sous le régime communiste cette bataille de Reims était citée comme un fait d’arme majeur de l’histoire polonaise même si on taisait le caractère iminement religieux de la lutte.

Cette bataille est en effet considérée comme une véritable croisade, l’archevêque de Reims ayant accordé le statut de croisé aux soldats polonais.

«Fils de Pologne ! Enfants du Christ ! Soyez digne de vos ancêtres ! Luttez contre ces païens qui menacent notre civilisation chrétienne ! Combattez et vous prendrez place à la droite de notre Seigneur Jesus-Christ».

Ce discours impressionna naturellement les polonais mais aussi les français qu’ils soient croyants ou non. On verra même certains soldats libre-penseurs se faire baptiser dans la foulée de cette bataille après avoir connu une illumination digne de St Paul sur le chemin de Damas.

Cela explique la violence des combats. La gare de Reims est prise et reprise à douze reprises ! Les combats se font au corps à corps au couteau, à la baïonnette et à la grenade. La cathédrale de Reims déjà endommagée pendant le premier conflit mondial l’est à nouveau.

Cependant à la différence du premier conflit mondial la cathédrale va être détruite par des bombardements aériens, des tirs d’artillerie et des combats d’infanterie !

Les polonais sont particulièrement motivés à l’idée de défendre la cathédrale où étaient sacrés les rois de France (à l’exception d’Henri IV _sacré à Chartres_ et de Louis XVIII _jamais sacré_). Comme le dira le lieutenant Jaczonek de la 1ère DIP «L’un de vos rois à été roi de Pologne et ça ça compte !».

C’est alors qu’on passe de l’histoire à la légende voir au surnaturel. Des flots de sang vont maculer le sol de la cathédrale martyre. Malgré le nettoyage effectué par des reimois réquisitionnés par l’occupant allemand, du sang à coulé dans la crypte.

On parle de phénomènes étranges, de fantômes, de soldats allemands foudroyés alors qu’ils visitent l’édifice mais surtout de miracles dignes de ceux survenus à Lourdes.

En dépit des menaces allemandes nombre de chrétiens viendront y chercher dans ces ruines en ces temps difficiles un précieux réconfort. Des miracles ont été recensés par le Vatican. Encore aujourd’hui Reims est un haut lieu de pèlerinage qu’il soit chrétien ou militaire.

Chaque 24 août (qui est aussi la date de la Saint Barthelemy) un détachement franco-polonais effectue une marche au flambeau dans les rues de Reims.

Une vasque du souvenir est rallumé à la nuit tombée sur le parvis de la cathédrale. Six soldats _ trois polonais et trois français_ montent la garde durant la nuit avant d’éteindre la flamme à l’aube.

Cette vasque à été inaugurée en 1959 pour les dix ans de cette bataille. Sur un support en granit rose de 80cm de haut, une vasque faite avec le bronze des cloches de la cathédrale. Devant cette vasque une plaque en pophyre noir avec le discours de l’archevêque.

La Cathédrale sera reconstruite après guerre, les travaux entamés en 1956 ne s’achevant qu’en 1980 !

Face à la pression allemande, le général Villeneuve ordonne au 2ème Corps d’Armée Cuirassé (2ème CAC) et au 3ème Corps de Cavalerie (3ème C.C) de lancer une grande offensive pour préparer le repli sur La Seine.

Cette bataille à lieu du 25 au 30 août 1949 contre les 1. et 4. Panzerkorps soit cinq divisions blindées et une division S.S contre six divisions motomécaniques. Les unités environnantes qu’elles soient allemandes ou alliées fixent leurs homologues pour «encager» le champ de bataille.

Certes les grandes batailles de chars qui ont marqué l’imaginaire collectif ont eu lieu sur le front de l’est mais cette Bataille de Mourmelon à été particulièrement intense.

Les deux adversaires se rendent coup pour coup, des manœuvres tactiques de génie impressionnent alliés comme ennemis.

Les pertes en chars et en véhicules sont lourdes même si les allemands parviennent à récupérer davantage de véhicules endommagés que les alliés qui souvent doivent se résoudre à incendier et/ou à saboter des véhicules qui en théorie étaient récupérables et réparables dans des délais plus ou moins longs.

Le général Villeneuve demandera une étude sur cette récupération impossible et des réformes permettront d’accélérer le retour en ligne des chars endommagés.

A l’issue de cette bataille les allemands restent maitre du terrain pour la simple et bonne raison que cette bataille était destinée à permettre un repli général sur La Seine et le Morvan.

Cette hypothèse était loin de faire l’unanimité pour la simple et bonne raison que nombre de politiques et de généraux craignaient un découragement de la troupe.

Certes celle-ci avaient conscience d’avoir infligé de lourdes pertes à l’ennemi mais ne comprennait pas toujours ce repli permanent depuis plusieurs semaines. Quelques «mouvements d’humeur» sont signalés ici et là.

Le conseil militaire interallié organisé à Tours le 20 août 1949 prend la décision de faire de La Seine une véritable ligne d’arrêt et la base d’une contre-offensive générale à moyen terme. Cette décision dont la troupe à conscience même de manière implicite fait remonter le moral en flèche même si certains sceptiques restent dubitatifs.

Le général Villeneuve n’à pas attendu les décisions politiques pour prendre des mesures. Dès le 19 août il fait repasser La Seine aux corps d’armée de la Réserve Stratégique qui n’ont pas été encore engagés mais aussi toutes les unités au repos et ou en reconstitution même si ces dernières se trouvaient surtout en Bretagne ou dans le Sud-Ouest.

En ce qui concerne les Corps de la Réserve Stratégique deux autres sont montés en ligne, le 16ème CA pour contrer la percée allemande en Champagne et le 34ème CA pour couvrir le repli des unités du GA n°2 sur le Morvan avec une question cruciale : doit-on tenir ou non Dijon ?

Ces deux corps d’armée vont contenir l’avancée allemande mais ne vont pas connaître des combats aussi violents que ces devanciers.

Cela signifie que les 17ème CA, les 31ème, 33ème CA, les 2ème, 3ème et 4ème CA armée polonais (ce dernier est un Corps de Cavalerie) vont repasser La Seine sans connaître le feu au grand dam des principaux intéressés qui ont eu l’impression d’être des soldats de «deuxième classe».

Autant dire que quand ils auront l’occasion de combattre ils le feront avec vigueur, agressivité voir même témérité, générant des pertes qui auraient peut être pu être évitées.

Surtout il fait transformer La Seine en corridor fortifié avec des fortifications de campagne sur la rive sud mais aussi sur la rive nord. Il prépare des ponts, rassemble tout ce qui peut flotter pour faire passer un fleuve qui n’est pas toujours bon compagnon, l’accueil de civils fuyant les combats avec l’aide de la Croix Rouge, fait accélérer la production des usines de l’arrière….. .

Debout 20h par jour, dormant peu mais usant et abusant de café (au point qu’un célèbre bar de Londres donnera le nom de Villeneuve à un produit de sa carte à savoir un café servit avec une crème fouettée au cidre de Normandie), il impressionne tout le monde par son énergie, sa vitalité. Il sait se faire bonhomme et pince sans rire, rangeant sa panoplie de chef colérique et tonitruant. Comme il le raconte dans ses mémoires :

«Je ne vais pas vous mentir, il y avait une part de bluff et de théâtre dans mes démonstrations de colère, je surjouai, cela plaisait à mes subordonnés, aux journalistes et cela faisait peur aux politiques. Avec l’invasion du territoire j’ai compris qu’il fallait rassurer, montrer une façade optimiste. Je pourrai toujours me remettre en colère plus tard».

Pour tenir ces positions il fait appel aux régiments territoriaux composés de soldats trop âgés pour servir pour en première ligne, de jeunes recrues à l’instruction.

Cela doit permettre aux unités qui combattent pour certaines quasiment non-stop depuis le 10 mai de souffler, de recevoir un nouvel armement, d’intégrer de jeunes recrues ou des blessés de retour de convalescence.

Son épouse Agnès de Villeneuve prend une nouvelle dimension. Elle ne peut naturellement pas combattre en première ligne mais peu offrir son réconfort aux blessés et encourager toutes les femmes de France à aider les soldats en envoyant lettres et colis, le système des Marraines de Guerre étant à nouveau à l’œuvre pour que les Furieux se sentent pleinement soutenus.

L’ordre de repli est transmis aux organes de commandement le 21 août pour une exécution prévue dans un délai maximal de 10 jours. Comme d’habitude les unités motomécaniques doivent couvrir le repli des unités d’infanterie. Les unités motomécaniques vont de plus en plus combattre en groupements de circonstance plutôt qu’en unités constituées.

A l’époque (mi-août) le front soit (très) grossièrement une ligne Abbeville-Amiens-Soisson-Reims-Troyes-Chaumont-Mulhouse. Cela ne va hélas pas durer….. .

Les allemands ont bien conscience de ce répli car si les alliés prennent le maximum de précautions il est impossible de tout masquer de tout camoufler. Ils vont donc tenter de prendre les alliés de vitesse.

Si atteindre La Seine et bloquer le repli allié est de l’ordre du fantasme et de l’irréalisme en revanche gagner des têtes de pont pour empêcher de franchir aisement le fleuve c’est du domaine du possible.

Plusieurs unités allemandes parviennent à atteindre La Seine mais ne peuvent se maintenir étant violement combattus par l’artillerie stationnée sur la rive sud, l’aviation mais aussi quelques unités motomécaniques détachées du front. Pour certains historiens c’est le premier exemple d’un combat lacunaire sans front fixe (pour d’autres c’est la guerre civile russe).

Paris est un temps menacée par les allemands. On craint à plusieurs reprises un raid motorisé surprenant les défenseurs de la place de Paris (qui dépendaient de la 9ème Armée). Il y à certes la Ligne Chauvineau mais malgré des travaux constants ce n’est qu’un ersatz de la Ligne Maginot.

En théorie rien n’aurait pu empêcher les allemands de s’emparer de la capitale mais jamais la svatiska ne flottera sur Paris moins à cause de la résistance française que du refus allemand de s’engager dans une nouvelle guerre urbaine. Au final une poche se forme le 26 septembre 1949.

Il faut dire que le 27 septembre 1949 la ville du Havre est tombée aux mains des allemands après des combats dantesques contre les troupes canadiennes.

La logique aurait voulu que ce soit la 7ème armée qui assure la défense du Havre mais cette armée est passablement affaiblie et le général Villeneuve décide de lui faire passer la Seine pour couvrir les canadiens qui devront assurer la défense de la ville fondée par François 1er. En revanche les autres armées du GA n°1 vont combattre jusqu’au bout sur la rive nord de La Seine.

La ville à été bombardée par l’aviation et la marine, les installations du port et des chantiers navals sont méthodiquement sabotées. Deux jours plus tôt le 25 septembre c’est Rouen la ville du martyre de Sainte Jeanne d’Arc qui est tombée aux mains des allemands.

Les combats pour Rouen ont été moins violents, le BEF se concentrant sur Le Havre, donnant l’ordre à la 50th Northumberland Division de tenir le temps que tout ce qui peut et doit être saboté soit détruit que ce soit le pont transbordeur, les installations portuaires, des usines….. . Elle devra ensuite soit se replier sur Le Havre ou franchir la Seine.

Elle n’aura le temps de faire ni l’un ni l’autre car elle de désintègre et ce sont des éléments isolés et épars qui pour certains vont aider les canadiens au Havre de Grâce et pour d’autres vont être évacués au sud de La Seine avant de rejoindre des unités en cours de reconstitution. L’évacuation se faisant de manière acrobatique avec tout ce qui pouvait flotter pour passer La Seine.

Cette nouvelle expérience de ratkrieg dissuade les allemands de s’emparer de Paris plus qu’une secrète admiration des officiers allemands envers les monuments parisiens qu’ils ne voulaient pas détruire (NdA toujours se méfier des mémoires écrites après guerre où il faut se montrer sous son meilleur jour surtout quand on appartient au camp des vaincus).

A l’époque le général Villeneuve s’est installé à Paris dans un lieu tenu secret (on apprendra après guerre qu’un blockhaus de commandement avait été aménagé dans le jardin de l’Hôtel des Invalides, bunker transformé en musée dans les années quatre-vingt après des années d’abandon) estimant que le rôle d’un chef est d’être en première ligne même si la guerre moderne rend plus délicate une telle exposition.

Si le «Général Tornade» à la confiance du politique, certains n’hésitent pas à prononcer mezzo voce l’idée d’une paix avec l’Allemagne. Certains tentent de remplacer le général Villeneuve rendu responsable de la situation militaire. Ces deux manœuvres échouent lamentablement. Certains responsables seront placés en résidence surveillée jusqu’à la fin du conflit.

A la fin du mois de septembre la majeure partie des troupes alliées à franchit La Seine avant de se retrancher sur la rive sud après avoir relevé les régiments territoriaux. Cela est facilité par le fait que les allemands ont privilégié la progression à l’est avec la prise de Dijon le 24 septembre et Besançon le 25.

Pour faciliter la transition, chaque régiment territorial avait été adossé à un régiment d’active, permettant par exemple aux jeunes recrues entrainées par les territoriaux de mieux intégrer les régiments d’active.

C’est à cette période que le général Villeneuve reçoit l’ordre IMPERATIF d’évacuer à Paris. Dans la nuit du 29 au 30 septembre 1949 avec son aide de camp et quatre «garde du corps» il repasse La Seine et rallie par la route la ville de Bourges où il va s’installer dans un nouveau PC souterrain comparable à l’ancien PC ATLANTIDE devenu un tas de ruines fumantes.

Vingt minutes après son passage, le lieu d’embarquement est bombardé par l’artillerie allemande (sans que l’on sache si les artilleurs teutons étaient au courant qu’ils auraient pu porter un coup mortel à l’effort de guerre allié). Vous avez dit baraka ?

Le repli des dernières unités au sud de La Seine est épique, digne de l’Anabase de Xénophon. Le fleuve qui arrose Paris est franchit sous le feu ennemi façon opération amphibie. Des ponts de bateaux sont détruits et reconstruits sans arrêt, les pontonniers français et britanniques se montrant digne de ceux du général Elbée à la Berezina.

Très vite la priorité est donnée aux hommes au détriment du matériel. Si les canons sauf les pièces les plus lourdes et/ou les plus anciennes sont évacués en revanche pour les chars c’est moins évident notamment pour les plus lourds comme l’ARL-44 Estienne ou le B-1ter.

Ces derniers sont plus ou moins cachés, plus ou moins sabotés. Si certains seront récupérés par les allemands, d’autres seront retrouvés par les alliés au moment de l’opération AVALANCHE.

Es-ce la fin de la Campagne/Bataille de France ? Les alliés l’espère pour enfin souffler et préparer la future contre-offensive. Reste à savoir si les allemands sont du même avis…… .

Le Conflit (69) Europe Occidentale (35)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (2) : Groupe d’Armées n°2

NdA : comme le GA n°2 n’à pas été encore engagé je rappelle juste sa composition pour information

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de la Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 qui ont remplacé les Renault R-35 utilisés à la mobilisation. Ces derniers ont rejoint un dépôt pour être soit réutilisés (cas peu probable) ou être transformés en blindés spécialisés du génie ou comme châssis pour des canons d’assaut et ou chasseurs de chars

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm modèle 1944 et huit canons de 37mm modèle 1941.

Unités du génie et de soutien :

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu quatre Bréguet Br700C2 (deux abattus par la chasse et deux par la DCA) et huit Curtiss H-81 (un par accident, trois par la Flak et quatre par la chasse). Le nombre d’appareils est remonté à 25 Br700C2 et à 77 Curtiss H-81 soit un déficit de deux et de quatre respectivement.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre perd deux Bréguet Br700C2 (deux victimes de la chasse allemande) et six Dewoitine D-520 (deux victimes de la DCA et quatre victimes de la chasse). Des appareils de remplacement sont arrivés permettant à la 7ème EC de retrouver son niveau avant combats.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351. Les deux groupes ont perdu au total six avions mais ces appareils pour une raison inconnue n’ont pas été remplacés avant le début de l’opération TIGER ce que les chefs de groupe déplorent.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175. Les opérations au dessus de l’Allemagne ont prélevé quatre appareils (deux abattus par la chasse, un abattu par la DCA et un autre victime d’accident). Les appareils n’ont pas été immédiatement remplacés.

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 (en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là en juin 1949) et de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) 

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949, motorisation achevée début juin avec des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers Hotchkiss H-39.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) 

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) :

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) 

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) 

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC) :

Un état-major, une batteries hors rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA) :

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu dix Dewoitine D-520 (deux par accident, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la DCA) et six Lockheed H-322 (deux par accident, deux par la chasse et deux par la Flak). L’escadre reçoit six D-520 mais aucun H-322 réduisant donc l’escadre à 75 D-520 et 21 H-322 soit un total de 96 appareils.

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2.

L’escadre à perdu six Dewoitine D-551 (deux par accident, trois par la Flak et un par la chasse), trois Lockheed H-322 ont été perdus sous les coups de la DCA allemande alors que les trois Bréguet Br700C2 ont été perdus suite à un accident pour un et pour la Flak pour les deux autres.

Quatre D-551, trois H-322 et trois Br700C2 ont été livrés à l’unité pour compenser les pertes ce qui permet à la 19ème EC de retrouver quasiment toute son efficacité.

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br697

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes). Cette escadre va perdre trois Amiot 354 (deux abattus par la chasse et un appareil victime d’un accident) et deux Amiot 356 victimes de la DCA allemande. Ces appareils ne sont pas remplacés.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur trente six Bloch MB-175. Quatre appareils sont perdus (une par la chasse, un par accident et deux victimes de la Flak) et non remplacés.

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B («Pan Pan» à canon de 47mm).

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande. En revanche au moment de l’opération TIGER, les polonais peuvent aligner des AMD-178 à canon de 25mm avec lesquelles ils vont s’illustrer.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) 

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) 

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI)

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) 

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B.

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

6ème Armée

NdA : couvre la frontière entre Colmar et Montbéliard soit les secteurs fortifiés de Colmar, de Mulhouse et d’Altkirch

-406ème, 416ème, 426ème et 436ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°506 (GBCC n°506)

-6ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-20ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-31ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-40ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne disposant de quatre canons de 75mm et de huit canons de 37mm.

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°6, parc de réparation des équipages et des ferrures n°6, le parc de réparation automobile n°6, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°6 et le parc de munitions d’armée n°6).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 806me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 820ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la sixième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 6ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-14ème Escadre de Chasse (14ème EC) : cinquante-quatre Arsenal VG-33, vingt-sept VG-36 et vingt-sept Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre Arsenal VG-33 (deux sous les coups de la chasse et deux sous les coups de la Flak), deux Arsenal VG-36 (deux sous les coups de la chasse) et quatre Bréguet Br700C2 (un par accident, deux sous les coups de la chasse et un victime de la Flak au dessus de Khel). Les appareils n’ont pas été remplacés.

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB III/32 volant sur Douglas DB-7

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB I/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Deux Groupes de Bombardement Median, les GB I/11 et III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458 qui perd dix appareils (deux endommagés par les coups de la DCA et réformés, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la Flak), le GB I/11 était tombé à 21 avant de remonter à 24 alors que le GB II/11 est tombé à 23 avant de remonter à 27.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR III/33 volant sur trente-six Bloch MB-175 perd six appareils (trois victimes de la chasse, deux victimes de la Flak et un victime d’un accident), appareils non remplacés avant l’attaque allemande.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Colmar

-609ème régiment de pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’Automitrailleuses modèle 1940P. A cela s’ajoute des fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (121ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°509 (GAO-509) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-17ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (17ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-38ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (38ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI) 

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Mulhouse

-612ème régiment de pionniers

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) disposant de chars légers AMX-44, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (112ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 512 (GAO n°512) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-29ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (29ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI) 

-43ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (43ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) Panhard AMD-178B

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

NdA : Ce corps couvre le secteur Fortifié d’Altkirch

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) qui dispose de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Un temps le commandant conservera ses automitrailleuses de découverte avant que sa hiérarchie lui rappelle que ces véhicules doivent rallier le dépôt pour inspection avant réforme ou réutilisation.

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) qui dispose de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°528 (GAO-528) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-32ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (32ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-20ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (20ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

8ème Armée

NdA cette armée couvre les secteurs fortifiés de Montbéliard et du Jura

-408ème, 418ème, 428ème, 438ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°508 (GBCC n°508)

-9ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-22ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-33ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-48ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-8ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (8ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm et huit canons de 37mm chacune.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°8, parc de réparation des équipages et des ferrures n°8, le parc de réparation automobile n°8, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°8 et le parc de munitions d’armée n°8).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 808me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 821ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 8ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 8ème Armée (GRAVIA-VIIIA) :

-15ème Escadre de Chasse (15ème EC) : deux groupes volant sur Arsenal VG-36 et Bréguet Br700C2, un troisième groupe volant sur Arsenal VG-39 et Bréguet Br700C2 soit un total de cinquante-quatre Arsenal VG-36, 27 Arsenal VG-39 et 27 Bréguet Br700C2.

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre VG-36 (deux sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse allemande), deux VG-39 (un sous les coups de la chasse et un autre accidentellement) et deux Bréguet Br700C2 victimes d’une collision en plein vol. Ces pertes ont été partiellement compensées avec l’arrivée de deux VG-36 et de deux VG-39.

-Un Groupe de Bombardement Médian, le GB III/11 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 458, quatre appareils étant perdus (deux sous les coups de la DCA et deux sous les coups de la chasse), ces appareils étant promptement remplacés.

-Deux Groupes de Bombardements légers, les GB II et III/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR IV/33 volant sur trente-six Bloch MB-175. Cette unité perd huit appareils (deux par accident, quatre sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse) et reçoit quatre appareils de remplacement.

-10ème Corps d’Armée (10ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié de Montbéliard

-610ème Régiment de Pionniers (610ème RP)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (10ème GRCA) disposant de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-113ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (113ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°510 (GAO-510) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-61ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (61ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-58ème Division d’Infanterie (58ème DI) 

-1er Groupe de cavalerie tchèque : unité montée qui doit être motorisée mais ce n’est pas encore le cas en mai 1949 en raison de problèmes d’approvisionnement et de la priorité donnée aux unités françaises. En juin l’unité est quasiment motorisée avec des Panhard AMD-178 mais les chars légers se font encore désirer.

-1ère Division d’Infanterie Tchèque (1ère DIT) 

11ème Corps d’Armée (11ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié du Jura

-611ème Régiment de Pionniers (611ème RP)

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas été remplacés par des AMP.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°511 (GAO-511) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

-62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-57ème Division d’Infanterie (57ème DI)

27ème Corps d’Armée (27ème CA)

NdA : en réserve locale pour par exemple aider la Suisse à faire face à une agression allemande

-627ème Régiment de Pionniers (627ème RP)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°527 (GAO-527) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

3ème Corps de Cavalerie

-637ème régiments de pionniers (637ème RP)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (37ème GRCA) :

chars légers AMX-42, automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes

-339ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteur (339ème RATTT) :

Trois groupes de 105mm équipés de canons de 105mm en l’occurence des canons de 105L modèle 1936S

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie, deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 8ème régiment de cuirassiers équipé d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 13ème Régiment de Dragons (13ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 1er Régiment de Dragons Portés (1er RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 3ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 3ème escadron antichar (Laffly W15TCC), le 3ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 associé à un bitube de 25mm sous masque) et le 3ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-4ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 29ème Régiment de Dragons (29ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 6ème Régiment de Dragons Portés (6ème RDP) disposant comme les autres de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 4ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 4ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 4ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 4ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon à savoir le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont), deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 5ème régiment de cuirassiers disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-7ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 8ème Régiment de Dragons (8ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 3ème Régiment de Dragons Portés (3ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 7ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 7ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 7ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 7ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-8ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 18ème Régiment de Chasseurs à Cheval (18ème Rch) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 7ème Régiment de Dragons Portés (7ème RDP) disposant comme les autres RDP de motos side-cars, de VDP Laffly S20T et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 8ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 8ème escadron antichar porté (Laffly W15TCC), le 8ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 8ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Un Régiment d’Artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B.

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Unités du génie et de soutien : Un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont), une compagnie télégraphique et une compagnie radio, deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

-Un régiment de découverte, le 3ème régiment de cuirassiers disposant d’AM modèle 1940P

-15ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) disposant encore de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 13ème Régiment de Dragons Portés (13ème RDP) qui disposait de motos side-cars, de Laffly S20T et de chars légers AMX-44 accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 15ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 15ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et le 15ème groupe de reconnaissance qui disposait lui aussi de chars légers AMX-44.

-16ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 3ème Régiment de Chasseurs à cheval (3ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés le 14ème Régiment de Dragons Portés (14ème RDP) qui comme les autres RDP disposait de Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-44, le tout appuyé et protégé par le 16ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 16ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 16ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.

-Un Régiment d’Artillerie, Le 77ème Régiment d’Artillerie de DLM (77ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

2ème Corps d’Armée Cuirassé (2ème CAC)/39ème Corps d’Armée (39ème CA)

Le 2ème CAC qui dépendait directement du chef d’état-major de l’armée de terre est placée sous l’autorité du commandant du GA n°2 quand débute l’opération TIGER, l’offensive allemande.

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC bénéficie pour l’éclairer du 2ème Groupe Indépendant de Reconnaissance (2ème GIR) disposant de quatre escadrilles de neuf Bréguet Br694.

-2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42

-2ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 14ème BCC équipé de Renault G1 et le 8ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40

-18ème Groupe de Canons d’assaut (ARL V-39)

-18ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-18ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-18ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-4ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 27ème BCC équipé de Renault G1 et le 15ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40

-20ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-20ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-20ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-20ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.

-6ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 19ème BCC équipé de Renault G1, et le 46ème BCC équipé d’ARL-44,

-Un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 ,

-22ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-22ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-22ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-22ème Groupe de Reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-8ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 44ème BCC équipé de Renault G1 et le 47ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-24ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-24ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-24ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-24ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème RCui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44.

-10ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 55ème BCC équipé de Renault G1 et le 54ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP  dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.

-26ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-26ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-26ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-26ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-12ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 57ème BCC équipé de Renault G1, et le 56ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-28ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-28ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-28ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-28ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

Le Conflit (61) Europe Occidentale (27)

Rappel (4) : ordre de bataille des unités de la Heer engagées contre la Belgique

HeeresGruppe A

5ème Armée

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique et un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-12ème division d’infanterie (12.ID InfanterieDivision) 13ème division d’infanterie (13.ID InfanterieDivision) et 1. S.S Division «Leibstandarte Adolf Hitler»

  1. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-30ème division d’infanterie (30. InfanterieDivision), 2. S.S Division «Deutschland» et 27ème division d’infanterie (27.InfanterieDivision)

Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 262. et 264 InfanterieDivision.

12ème Armée

  1. S.S ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-4. S.S Division «Der Fuhrer» et 1. S.S Panzerdivision

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-51ème division d’infanterie (51. InfanterieDivision) 53ème division d’infanterie (53. InfanterieDivision) et 55ème division d’infanterie (55. InfanterieDivision)

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-57ème division d’infanterie (57.InfanterieDivision), 59ème division d’infanterie (59. InfanterieDivision) et 61ème division d’infanterie (61. InfanterieDivision)

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 266. et 268 InfanterieDivision.

HeeresGruppe B

4ème Armée

-9. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-15ème division d’infanterie (15.InfanterieDivision), 17ème division d’infanterie (17.InfanterieDivision) et 19ème division d’infanterie (19.InfanterieDivision)

-11. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-16ème division d’infanterie (16.InfanterieDivision), 18ème division d’infanterie (18.InfanterieDivision) et 29ème division d’infanterie (29.InfanterieDivision)

-3. Panzerkorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-4ème division blindée (4. Panzerdivision) (Panzer V Panther + un bataillon de chars Tigre), 9ème division blindée (9. Panzerdivision) (Panzer III et IV + un bataillon de chars Tigre) et 11ème division blindée (11. Panzerdivision) (Panzer III et IV + bataillon de chars Tigre)

-Réserve d’armée : Réserve d’armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 265. et 267 InfanterieDivision.

6ème Armée

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-33ème division d’infanterie (33. InfanterieDivision), 37ème division d’infanterie (37. InfanterieDivision) et 3ème division S.S «Germania»

13.ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-39ème division d’infanterie (39. InfanterieDivision), 41ème division d’infanterie (41. InfanterieDivision) et 43ème division d’infanterie (43. InfanterieDivision)

-14. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-45ème division d’infanterie (45. InfanterieDivision), 47ème division d’infanterie (47. InfanterieDivision) et 49ème division d’infanterie (49. InfanterieDivision)

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 269. et 271 InfanterieDivision.

8ème Armée

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-63ème division d’infanterie (63. InfanterieDivision), 65ème division d’infanterie (65. InfanterieDivision) et 67ème division d’infanterie (67. InfanterieDivision)

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-54ème division d’infanterie (54. InfanterieDivision) 56ème division d’infanterie (56. InfanterieDivision) et 5ème division S.S «Totenkopf»

  1. ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-58ème division d’infanterie (58. InfanterieDivision) 60ème division d’infanterie (60. InfanterieDivision) et 62ème division d’infanterie (62. InfanterieDivision)

-Réserve d’Armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 270. et 272 InfanterieDivision.

Rappel (5) : ordre de bataille des unités de la Luftwaffe engagées contre la Belgique

XIV. FliegerKorps

-Six grupen de chasse : les I. et II/JG-52 volant sur Focke-Wulf Fw-190G, les I. et II./JG-2 volant sur Focke-Wulf Fw-190E, les II. et IV./JG-54 volant sur Messerschmitt Me-109F.

-Trois gruppen de chasse lourde : les I./ZG-76 (Me-110G), I./ZG-2 (Me-110D) et I./ZG-3 (Me-210B).

-Sept gruppen de bombardement et d’attaque : III./Kpfg-1 (Dornier Do-217), I./Kpfg-2 (Dornier Do-217), I./Kpfg-3 (Junkers Ju-188) III./Kpfg-53 : (Heinkel He-111) III./Kpfg-41 : (Focke-Wulf Fw-190D), III./Kpfg-42 (Focke-Wulf Fw-190D) et I./Kpfg-45 (Focke-Wulf Fw-190D)

-Deux gruppen de bombardement en piqué en l’occurrence les I./Stkpfg-2 et I./Stkpfg-3 volant respectivement sur Ju-87B et Ju-87D.

-Un gruppen de reconnaissance le Aufklarunggruppe 32 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156

-Deux groupes de transport, le III./TrG-1 volant sur Junkers Ju-90 et le II./TrG-2 disposant de Messerschmitt Me-323 Giant et de Focke-Wulf Fw-200 Condor

XV. FliegerKorps

-Six gruppen de chasse : I. II. III./JG-27 : Messerschmitt Me-109F, IV./JG-53 : Focke-Wulf Fw-190A et
I. et II./JG-77 : Messerschmitt Me-109F

-Trois gruppen de chasse lourde : II./ZG-2 : (Me-110D), III./ZG-2 : (Me-110D) et IV./ZG-2 : (Me-110D)

-Neuf gruppen d’attaque et de bombardement : II./Kpfg-2 : Dornier Do-217, III./Kpfg-2 : Dornier Do-217, II./Kpfg-53 : Heinkel He-111, I./Kpfg-4 : Dornier Do-217, IV./Kpfg-41 : Focke-Wulf Fw-190D, I./Kpfg-42 : Focke-Wulf Fw-190D, II./Kpfg-45 : Focke-Wulf Fw-190D, II./Kpfg-46 : Henschel Hs-129 et II./Kpfg-47 : Heinkel He-179.

-Deux groupes de bombardement en piqué : IV./Stkpfg-1 et IV./Stkpfg-2 volant respectivement sur Ju-87D et Ju-87B.

-Un gruppen de reconnaissance, l’Aufklärunggruppe 122 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156

-Un gruppen de transport, le III./TransportGeschwader 3 volant sur Junkers Ju-52/3m

Des combats symboliques : le Luxembourg

Le Grand-Duché du Luxembourg est depuis 1867 un pays neutre sans armée digne de ce nom. De toute façon sa position géographique rend impossible toute défense durable. Impossible que le pays reste un ilôt d’indépendance si la France ou l’Allemagne décide de l’envahir.

Au 10 mai 1949 rappelons le volume des forces armées luxembourgeoises :

Quand les allemands attaquent la défense du Grand-Duché est assuré par le Corps des Volontaires Luxembourgeois (CVL), petite unité d’infanterie composée des éléments suivants :

-Un état-major de 25 hommes (plus destiné à l’administration et à l’approvisionnement qu’au commandement au combat)

-Une compagnie montée (cavalerie à cheval) de 75 hommes

-Quatre Compagnies d’infanterie de 110 hommes chacune avec pour armement des revolvers, des fusils et des mitrailleuses

En face l’Allemagne mobilise une partie de la 8ème Armée (Heeresgruppe B) pour neutraliser le plus vite possible le grand-duché et obtenir une nouvelle base de départ pour pourquoi pas déboder les alliés en les frappant dans une zone plus difficile d’accès.

A l’aube le 10 mai l’artillerie lourde du 22.ArmeeKorps (22.AK) ouvre le feu sur le territoire grand-ducal jugé trop petit pour être bombardé par l’aviation. Ces tirs sont davantage destinés à effrayer plutôt qu’à détruire.

Sous ces tirs d’artillerie les sapeurs tentent de supprimer les obstacles installés par le Luxembourg pour tenter d’empêcher les allemands d’envahir le territoire. Ils subissent quelques pertes sous les tirs des volontaires luxembourgeois bien décidés à résister au moins symboliquement.

Des itinéraires sont ouverts permettant le passage du bataillon d’éclairage (Aufklärung Abteilung) et notamment des autos blindées qui équipe l’unité, les Panzer III Ausf L à canon de 20mm étant gardés en réserve prêts à intervenir moins contre les luxembourgeois que contre les belges et les français qui pourraient intervenir plus vite que prévu par la planification militaire allemande.

Face à ces autos blindées, les luxembourgeois n’ont aucune arme «légale» à y opposer mais certains volontaires débrouillard parviendront à détruire l’un de ces véhicules à l’aide d’un cocktail molotov de leur composition.

A lui tout seul l’Aufklärung Abteilung ne pouvait occuper tout le grand-duché. Voilà pourquoi est engagée le 58.InfanterieDivision (58.ID), cette division d’infanterie occupant en fin de journée le Grand-Duché du Luxembourg.

Elle tente de déboucher en France pour obtenir une tête de pont sur le territoire français mais elle est sérieusement accrochée par les unités du 7ème Corps d’Armée (7ème CA) 36ème DI et 1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) (3ème Armée, GA n°2) et par les ouvrages Maginot des Secteurs Fortifiés de la Crusnes et de Thionville qui bloquent toute avancée allemande en France. Inutile de préciser que ce n’était que partie remise.

Le 22ème Corps d’Armée allemand occupe la totalité du Luxembourg qui à son corps défendant redevient le «Gibraltar du Nord».

Le Conflit (42) Europe Occidentale (8)

Groupe d’Armées n°2

NdA : secteur Longuyon-Lac Léman

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 (unité de mobilisation qui doit ensuite recevoir des AMX-44)

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-Etat-Major mis sur pied par la 7ème Région Militaire de Toulouse

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P (qui ne sont toujours pas là en mai 1949). Comme les autres GRCA, il dispose de fusiliers motocyclistes.

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) : Cette division dispose de de trois régiments d’infanterie de ligne (14ème, 18ème et 57ème RI), de deux régiments d’artillerie (24ème et 224ème RALD), de la 636ème batterie divisionnaire antichar, du 636ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie appelés grenadiers, le 1er régiment de grenadiers de Varsovie (1er RIP), le 2ème régiment de grenadiers de Grande Pologne (2ème RIP) et le 3ème régiment de grenadiers de Silésie (3ème RIP);

L’appui des régiments d’infanterie est assurée par deux régiments d’artillerie (1er Régiment d’artillerie polonaise ou régiment d’artillerie légère de Vilnius et le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise ou régiment d’artillerie lourde de Poméranie).

Quand à la lutte antichar et à la lutte antiaérienne, elle est du ressort de la 1er batterie divisionnaire antichar polonaise et du 1er bataillon de défense antiaérienne polonais.

On trouve également un bataillon du génie (1er BGPol ou 76ème BG) et diverses unités de soutien.

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-Etat-Major mis sur pied par la 6ème Région Militaire (Bordeaux)

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (33ème, 73ème et 127ème RI), de deux régiments d’artillerie (34ème RAD et 234ème RALD), de la 602ème batterie divisionnaire antichar, du 602ème bataillon de défense antiaérienne, du 77ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (294ème, 306ème et 332ème RI), de deux régiments d’artillerie (26ème RAD et 226ème RALD), de la 656ème batterie divisionnaire antichar, du 656ème bataillon de défense antiaérienne, du 78ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-Etat-major mis sur pied par la 7ème Région Militaire (Toulouse)

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P qui ont remplacé les AMD en mars 1949. Le 24ème GRCA dispose également de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (86ème, 98ème et 105ème RI), de deux régiments d’artillerie (36ème RAD et 236ème RALD), de la 626ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 626ème bataillon de défense antiaérienne, du 79ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) : Elle dispose du 80ème régiment d’infanterie alpine (80ème RIA), de deux régiments d’infanterie de ligne (94ème et 151ème RI), de deux régiments d’artillerie (61ème RAD et 261ème RALD), de la 642ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 642ème bataillon de défense antiaérienne, du 30èmebataillon du génie et de diverses unités de soutien.

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 qui ont remplacé les Hotchkiss H-39 mis en œuvre à la mobilisation (M)

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br696

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes)

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur Bloch MB-175

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-Etat-major mis sur pied par la 8ème Région Militaire (Montpellier)

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui ne sont toujours pas là au 10 mai 1949.

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (31ème, 85ème et 113ème RI), de deux régiments d’artillerie (55ème RAD et 255ème RAD), de la 645ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 645ème bataillon de défense antiaérienne, du 80ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème RIP connus également sous le nom de 1er, 2ème et 3ème régiments de chasseurs), de deux régiments d’artillerie (2ème régiment d’artillerie polonais et 202ème régiment d’artillerie polonais), de la 2ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 2ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-Etat-major mis sur pied par la 8ème Région Militaire (Montpellier)

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie (26ème et 170ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (1ère demi-brigade de chasseurs à pied); de deux régiments d’artillerie (8ème RAD et 208ème RALD); de la 611ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 611ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant à la mobilisation de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte qui sont remplacées durant l’hiver par des chars légers FCM-42 et par des automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (44ème et 109ème RI), de la 2ème demi-brigade de chasseurs à pied (41ème, 45ème et 49ème BCP); de deux régiments d’artillerie (5ème RAD et 205ème RALD), de la 647ème batterie divisionnaire Antichar, du 647ème bataillon de défense antiaérienne, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdAA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-Etat-major mis sur pied par la 9ème Région Militaire (Marseille)

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (291ème et 348ème RI), de la 5ème demi-brigade de chasseurs à pied (42ème, 46ème et 50ème BCP); de deux régiments d’artillerie (17ème RAD et 217ème RALD), de la 652ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 652ème Bataillon de défense antiaérienne, du 82ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (qui ne sont toujours pas là en mai 1949).

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (36ème, 74ème et 119ème RI), de deux régiments d’artillerie (43ème et 243ème RALD), de la 606ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 606ème Bataillon de défense antiaérienne, du 83ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Pologne et Pays Neutres (97) Pologne (9)

La renaissance militaire polonaise

Les troupes polonaises en Norvège

La Pologne ne tarde pas à faire parler la poudre dans le second conflit mondial en décidant d’intégrer le corps expéditionnaire franco-britannique envoyé en Norvège.

Deux chasseurs de Podhale servant un fusil mitrailleur Chatellerault

Ils envoient une brigade de montagne, la Brigade autonome de chasseurs de Podhale (en polonais Samodzielna Brygada Strzelców Podhalańskich) et une compagnie de chars, la 1ère compagnie polonaise blindée issue de la 21ème DB polonaise, une compagnie de marche de dix-huit Hotchkiss H-39.

Hotchkiss H-39

Placées sous commandement français, les troupes polonaises débarquent à Namsos non sans mal pour soutenir les troupes norvégiennes qui se battent bien mais sont clairement inférieures en nombre et en capacités par rapport aux allemands.

Les franco-polonais tentent de rallier les troupes norvégiennes qui combattent dans le Télémark mais ces dernières capitules le 19 septembre rendant sans objet l’offensive franco-polonaise. Quant au port de Namsos il tombe aux mains des allemands le 5 octobre 1948.

Les polonais vont combattre aux côtés de la 1ère DLI (en réalité une division légère de marche avec des éléments de la 11ème DLI) jusqu’au bout, multipliant les coups de main pour maintenir les allemands sous pression.

Les combats vont durer jusqu’au 27 octobre 1948 avec de lourdes pertes. Sur 6175 polonais débarqués en Norvège, 574 ont tués et 350 faits prisonniers.

La compagnie autonome de chars qui à perdu ses chars (huit détruits et sept sabotés car ne pouvant être évacués rapidement) est dissoute, le personnel retrouvant sa division d’origine pour diffuser le retour d’expérience.

La Brigade autonome de chasseurs de Podhale évacuée sur la Grande-Bretagne est transférée en Bretagne dans la région de Malestroit (Morbihan) pour repos et reconstitution en attendant un nouvel engagement au combat, les polskie diably brûlant d’en découdre à nouveau avec les allemands.

Les troupes polonaises dans la Campagne de France

Soldats polonais photographiés sur le front français

Dès la mise sur pied du gouvernement en exil à Nantes la constitution d’une armée polonaise en France est prévue. L’arrêt brutal de la guerre de Pologne met ce projet en attente mais qui à l’avantage de permettre aux autorités polonaises de paufiner les structures très inspirées des structures françaises.

Les moyens humains et matériels sont importants ce qui permet à la Pologne de voir grand avec la constitution de nombreuses grandes unités mais aussi d’unités d’appui et de soutien.

Dans un premier temps le gouvernement polonais en exil met en place des unités placées sous commandement français en attendant une armée autonome ou semi-autonome car dépendant de la France pour son équipement et son ravitaillement.

La 1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) intègre le 7ème Corps d’Armée qui dépend de la 3ème Armée, la 36ème DI cohabitant avec la division polonaise.

Elle dispose de trois régiments d’infanterie appelés grenadiers, le 1er régiment de grenadiers de Varsovie (1er RIP), le 2ème régiment de grenadiers de Grande Pologne (2ème RIP) et le 3ème régiment de grenadiers de Silésie (3ème RIP);

L’appui des régiments d’infanterie est assurée par deux régiments d’artillerie (1er Régiment d’artillerie polonaise ou régiment d’artillerie légère de Vilnius et le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise ou régiment d’artillerie lourde de Poméranie).

Quand à la lutte antichar et à la lutte antiaérienne, elle est du ressort de la 1er batterie divisionnaire antichar polonaise et du 1er bataillon de défense antiaérienne polonais. On trouve également un bataillon du génie (1er BGPol ou 76ème BG) et diverses unités de soutien.

Elle bénéficie du soutien du 8ème régiment de Uhlans qui assure le même rôle que les GRDI à la différence qu’ici, cette unité reste une unité montée et n’est que partiellement motorisée. Sa motorisation n’à pas le temps d’avoir lieu avant l’offensive allemande à l’ouest.

Les polonais vont donc combattre à cheval retrouvant les manes de l’automne 1939 même si cette fois point de charges glorieuses à la lance mais des combats à pied, les uhlans opérant comme des dragons.

La 2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) intègre la 8ème Corps d’Armée qui dépend de la 4ème Armée, une armée du GA n°2 placée entre entre la 3ème et la 6ème Armée.

Cette division est organisée à la France avec trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments d’infanterie polonaise appelés également 1er, 2ème et 3ème régiments de chasseurs), deux régiments d’artillerie (2ème régiment d’artillerie polonais et 202ème régiment d’artillerie polonais), de la 2ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 2ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

AMD Laffly 80 AM « Laffly-Vincennes »

Elle bénéficie également du soutien du 2ème GRDI polonais (le 1er étant assimilé au 8ème régiment de uhlan) qui lui est une unité motorisée avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses Laffly-Vincennes AM-80 en attendant la disponibilité de véhicules plus modernes en l’occurence des Panhard AMD-178.

Une autre division polonaise sous commandement français est la 3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP) qui dépend elle du 31ème CA, un corps d’armée de réserve qui dispose également de la 6ème DIC.

Elle comprend comme les autres trois régiments d’infanterie (7ème régiment d’infanterie polonaise, 8ème régiment d’infanterie polonaise et 9ème régiment d’infanterie polonaise), deux régiments d’artillerie (3ème RAPol et 203ème RAPol), de la 603ème Batterie Divisionnaire Antichar Polonaise, du 603ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 103ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.

Elle bénéficie du soutien du 3ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses Daimler Dingo en attendant la disponibilité de chars légers en l’occurrence des AMX-44 qui seront livrés en janvier 1949.

Une quatrième division d’infanterie polonaise est mise sur pied, une division intégrée au 32ème Corps d’Armée, un autre corps de la réserve stratégique qui comprend également la 7ème Division d’Infanterie Coloniale (7ème DIC)

La 4ème Division d’Infanterie Polonaise (4ème DIP) dispose de trois régiments d’infanterie (les 10ème 11ème et 12ème RIP), de deux régiments d’artillerie (4ème RAPol et 204ème RAPol), de la 604ème Batterie Divisionnaire Antichar polonaise, du 604ème Bataillon de défense antiaérienne polonais, du 105ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie du soutien du 4ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses Daimler Dingo en attendant la disponibilité de chars légers en l’occurence des AMX-44 livrés juste à temps pour permettre à l’unité de participer à la Campagne de France.

Après la création de ces unités qui durant la Pax Armada seront longtemps des unités-cadre et non des unités pleinement opérationnelles, le gouvernement polonais qui dispose encore de ressources importantes propose qu’en cas de guerre une armée polonaise autonome soit mise sur pied.

Le gouvernement français accepte et le 14 mars 1943 est créée l’Armia Polska we Francji, l’Armée polonaise en France. Cette armée doit compléter les divisions placées sous commandement français. Comme une partie des DIP déjà présentées, l’APF doit servir de réserve stratégique.

Sa montée en puissance à été longue voir laborieuse, moins faute de ressources financières que du manque de matériels, l’industrie française devant déjà équiper une armée nombreuse et accumuler les stocks pour une future mobilisation.

Néanmoins, en septembre 1948, l’Armée Polonaise en France aligne trois corps d’armée à deux divisions plus un corps de cavalerie à deux divisions blindées plus quatre régiments d’artillerie lourde, des unités du génie, des transmissions, du train et de l’intendance. Cela nous donne un total de douze divisions polonaises !

Canon de 155mm GPF.

L’Armée Polonaise en France (APF) dispose d’un état-major installé à Compiègne, de quatre régiments d’artillerie lourde (deux de canons de 194mm _302ème et 304ème RALPol_ et deux de 155mm _301ème et 303ème RALPol_), des unités du génie, de soutien et de transmissions (deux régiments du génie à trois bataillons chacun _les 1er et 2ème RGPol_, deux régiments du train, deux régiments de transmission, deux antennes chirurgicales d’armée et deux groupement d’intendance), trois corps d’armée à deux divisions d’infanterie et un corps de cavalerie à deux divisions blindées.

Le 1er Corps d’Armée polonais comprend un GRCA équipée d’autos blindées Daimler Dingo, un groupement antichar à canons de 47mm, un groupement antiaérien à canons de 40mm Bofors et deux divisions d’infanterie.

La 5ème DIP comprend trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

Daimler Armoured Car

Elle bénéficie également du soutien du 5ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , la priorité étant naturellement donnée aux unités françaises. Elle reçoit ses AMX-42 en avril 1949 peu avant l’attaque allemande.

La 1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) comprend trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 6ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter. A la différence du 5ème GRDI les chars ne sont pas là quand les allemands attaquent le 10 mai 1949.

Le 2ème Corps d’Armée polonais comprend un GRCA équipé de Daimler Armoured Car, un groupement antichar à canons de 47mm et un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm.

Ce corps d’armée comprend la 6ème DIP qui dispose de trois régiments d’infanterie (14ème, 16ème et 18ème RIP), de deux régiments d’artillerie (7ème RAPol et 207ème RAPol), de la 7ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 7ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

Humber Armoured Car

Elle bénéficie également du soutien du 7ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, l’AMX-44 prévu pour équiper l’unité n’à pas encore été livré à l’unité en mai 1949 quand les allemands attaquent.

La 2ème DGG est l’autre unité de ce corps d’armée, une division ternaire avec trois régiments d’infanterie (7ème, 8ème et 9ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (8ème RAPol et 208ème RAPol), de la 8ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 8ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 8ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, chars qui n’ont pas été livrés en mai 1949.

Canon de 40mm Bofors utilisé par la Hongrie

Le 3ème Corps d’Armée polonais comprend un GRCA disposant d’autos blindées Humber Armoured Car, un groupement antichar canons de 47mm, un groupement antiaérien à canons Bofors de 40mm et deux divisions d’infanterie.

La 7ème DIP comprend trois régiments d’infanterie (19ème, 20ème et 22ème RIP), de deux régiments d’artillerie (9ème RAPol et 209ème RAPol), de la 9ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 9ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 9ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, des AMX-44 étant livrés en avril 1949.

La 3ème DGG comprend trois régiments d’infanterie (10ème, 11ème et 12ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (10ème RAPol et 210ème RAPol), de la 10ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 10ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 10ème GRDI polonais, une unité motorisée équipée d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter , la priorité étant naturellement donnée aux unités françaises. A la différence du 9ème GRDI, les chars n’ont pas encore été livrés le 10 mai 1949.

-Le Corps de Cavalerie polonais porte le numéro 4 à la fois parce qu’il existe déjà trois corps d’armée mais aussi parce qu’il à y à trois Corps de Cavalerie français. Il comprend un état-major, des unités du génie et de soutien, un régiment d’artillerie lourde équipée de canons de 105L modèle 1941T et deux divisions blindées, les 10ème et 21ème DB.

B1bis

Les deux divisions blindées polonaises sont organisées en un état-major, des unités de soutien, un régiment de reconnaissance (10ème ou 20ème régiment de uhlans) équipée d’Humber Armoured Car et de douze Hotchkiss H-39, un bataillon de chars lourds équipés de trente-deux B1bis ex-français, deux bataillons de chars moyens équipés chacun de vingt-quatre chars, la 10ème DB disposant de Renault R-40 et la 20ème DB de Hotchkiss H-39, un régiment d’artillerie équipé de canons de 75mm modèle 1897 en attendant des canons de 75mm TAZ modèle 1939 et des canons de 105mm.

A l’issue de la campagne de France quand le front se stabilise à l’automne, les troupes polonaises ont subit de pertes sérieuses mais pas catastrophiques. Le fait qu’elles n’aient pas pris le choc principal en Belgique explique peut être cela.

Résultat au début de 1950, les forces polonaises en exil conservent encore de beaux restes :

-Les 1ère et 4ème DIP très affaiblies sont reconstituées sous la forme de Divisions Légères d’Infanterie (DLI) à deux régiments d’infanterie, un régiment d’artillerie, un bataillon antichar, un bataillon antiaérien, une compagnie d’autos blindées, une compagnie du génie et différentes unités de soutien.

Ces divisions vont être placées en réserve mais ne vont plus désormais combattre qu’en Italie, la 1ère DLIP participant à la reconquête de la Sardaigne alors que la 4ème DLIP sera engagée dans des combats en Sicile puis à l’opération SKYLOCK, le débarquement mené dans la région de Tarente.

-La 2ème DIP est reconstituée sur le modèle standard et va intégrer le 1er Corps d’Armée polonais en compagnie de la 3ème DIP, ces deux divisions ayant moins souffert des combats que leurs devancières. A la différence des 1ère et 4ème DIP, ces divisions vont combattre sur le front occidental jusqu’à la fin du conflit.

-Les 1ère et 2ème DGG (Divisions de Grenadiers de la Garde) assez peu entamées également forment le 2ème Corps d’Armée polonais nouvelle version.

-Le 3ème Corps d’Armée polonais est formé de la 10ème DB et de la 7ème DIP.

-Les autres divisions (3ème DGG, 5ème et 6ème DIP, 20ème DB) sont dissoutes pour compléter les effectifs des autres divisions ce qui ne va pas sans mouvements d’humeur et déception.

Cette armée polonaise combat en soutien des unités françaises, britanniques et américaines, ayant un statut comparable aux unités belgo-néerlandaises. Elle combat en Belgique, aux Pays-Bas puis en Allemagne, restant sous commandement français, le passage sous commandement britannique un temps envisagé se heurtant à la question de la logistique, les unités polonaises consommant français.

Les troupes polonaises au combat : Balkans et Méditerranée

Après la Campagne de France au cours de laquelle les unités polonaises s’illustrent, un autre théâtre d’opérations voit l’engagement des unités polonaises à savoir les Balkans dans le cadre du Corps Expéditionnaire Allié en Grèce (CEAG), une entité qui n’à qu’une existence symbolique car les unités françaises, britanniques et polonaises sont placées sous le commandement direct de l’armée grecque ce qui fort apprécié à Athènes car vu comme une marque de confiance.

Les polonais qui doivent reconstituer leurs unités en France n’engagent en Grèce que la Brigade autonome de chasseurs de Podhale, une brigade certes mais une brigade prestigieuse car s’étant illustrée en Norvège. Evacuée sur la Grande-Bretagne puis sur la France, elle à été reconstituée en vue de défendre la Corse ou la Sardaigne mais elle n’était pas prête à y être envoyée. C’est donc en Grèce que les ces solides montagnards polonais vont combattre sous le commandement du 8ème Corps d’Armée qui dépendait lui même de l’Armée d’Attique.

Elle combat mais n’est pas engagée dans les combats les plus virulents. En février 1950 elle rallie l’île de Zakynthos aux côtés de la 1ère DLI, sa « soeur de combat » car la 1ère Division Légère d’Infanterie avait combattu à ses côtés en Norvège.

Cette île située au large de la côte ouest de la Grèce est vitale pour empêcher tout débordement de l’Axe dans une redite méditerranéenne de la course à la mer de 1914.

A l’automne 1950 les premiers éléments de la 14ème division d’infanterie grecque arrive sur l’île, une division légère reconstituée sur le modèle des 6ème et 7ème DLI mais qui pour une raison inconnue à conservé son numéro d’origine. La relève est complète début octobre, français et polonais peuvent rallier la Tunisie pour repos, recomplément des effectifs et reprise de l’entrainement.

Début 1951 la brigade de montagne devient division légère de montagne. Elle reçoit des renforts venus de France et même des américains d’origine polonaise préférant combattre sous l’uniforme frappé de l’aigle blanc sur fond rouge plutôt que comme G.I.

A nouveau opérationnelle à l’automne 1951, elle va participer à l’opération HUSKY en Sicile déclenchée le 15 juillet 1952. Les combats sont violents, apres ce qui provoque son lot inévitable de pertes.

L’unité est d’ailleurs mise au repos de décembre 1952 à mars 1953 ce qui est significatif. Elle est engagée en Italie en avril juste après le changement de camp et va combattre dans la péninsule jusqu’à la fin de la guerre, terminant le conflit dans le sud de l’Autriche.

Comme nous l’avons vu plus haut, les 1ère et 4ème DLIP vont également participer aux opérations en Italie, la première en Sardaigne (opération DRAGON en août 1952) puis l’île pacifiée, la 1ère division légère d’infanterie polonaise va participer aux combats en Italie péninsulaire aux côtés de la 4ème DLIP qui elle avait combattu en Sicile (derniers combats et opérations de nettoyage) puis en Italie péninsulaire depuis l’opération SKYLOCK.

Les unités polonaises sous commandement soviétique

En 1990 peu avant sa disparition l’URSS à reconnu que les 7250 officiers polonais officiellement portés disparus avaient été exécutés par le NKVD (cet acte avait été attribué au allemands qui selon la théorie en vigueur à l’époque auraient pris d’assaut les « camps modèles » (sic) où se trouvaient les officiers polonais et qu’ils les avaient exécutés).

Cela représente un tiers des officiers polonais d’active et de réserve capturés par l’URSS. Si une partie fascinée par l’idéologie communiste avait choisit de rester en URSS, d’autres avaient été libérés à la condition express de ne pas rentrer en Pologne. Nombre d’entre-eux se sont retrouvés au sein de l’Armée Polonaise en France.

Les polonais restés en URSS ont d’abord été vus avec beaucoup de suspicions mais peu à peu ont été du moins acceptés du moins tolérés. Quand l’Allemagne déclenche l’opération BARBAROSSA nombre de ces polonais souhaitent se battre pour défendre leur patrie d’adoption.

Comme toute aide est bonne à prendre les soviétiques acceptent la création d’une division polonaise qui prend le nom de Tadeusz Kocisuzsko, division opérationnelle début 1951 et qui va combattre lors de l’opération FRIEDRICH.

Trois autres divisions vont être mises sur place ce qui permet la mise sur pied d’une 1ère Armée Polonaise dite Armée Polonaise de l’Est (Wojska wschodniopolskie) placée sous commandement soviétique, fortement corsetée par les soviétiques qui en ouvrant ou en fermant les vannes du ravitaillement montrent aux polonais les limites de la marge de manœuvre.

Cette Wojska Wschodniopolskie va combattre à partir de 1952, terminant la guerre en Pologne sur la frontière Oder-Neisse, la future frontière entre la Pologne et les Nouveaux Pays Allemands

22-Armée de terre : armement et matériel (95) ordre de bataille (29)

33ème Corps d’Armée

-633ème régiment de pionniers

-33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 _reçu début novembre_ et d’automitraIlleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes qui sont livrées seulement en décembre 1948.

-146ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (146ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Le Groupe Aérien d’Observation n°533 (GAO-533) ne doit être placé sous le commandement du 33ème CA que si celui-ci est engagé au combat.
-La 62ème Division d’Infanterie est une division d’infanterie de mobilisation, de série B qui dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (250ème, 307ème et 326ème RI), de deux régiments d’artillerie (52ème RAD et 252ème RALD dont la mise en place n’à été effective que tardivement), de la 662ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 662ème bataillon de défense antiaérienne, du 106ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 57ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (57ème GRDI) équipé de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes. Ce GRDI reste une coquille vide jusqu’à la réception des véhicules début novembre.

-La 63ème Division d’Infanterie est une division d’infanterie de mobilisation, de série B qui dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (238ème, 298ème et 321ème RI), de deux régiments d’artillerie (53ème RAD et 253ème RALD dont la mise en place n’à été effective que tardivement), de la 663ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 663ème bataillon de défense antiaérienne, du 107ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 56ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (56ème GRDI) équipé de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes. Ce GRDI reste une coquille vide jusqu’à la réception des véhicules début novembre.

34ème Corps d’Armée

-634ème régiment de pionniers

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitraIlleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes. Ce GRCA reste une coquille vide jusqu’à la réception des véhicules début novembre.

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (147ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Le Groupe Aérien d’Observation n°534 (GAO-534) ne doit être placé sous le commandement du 34ème CA que si celui-ci est engagé au combat.

-La 66ème Division d’Infanterie est une division d’infanterie de mobilisation, de série B qui dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (215ème, 281ème et 343ème RI), de deux régiments d’artillerie (9ème RAD et 209ème RALD), de la 666ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 666ème bataillon de défense antiaérienne, du 108ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 53ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (53ème GRDI) qui doit disposer de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte puissantes. Ce GRDI reste une coquille vide jusqu’à la réception des véhicules mi-novembre.

-La 67ème Division d’Infanterie est une division d’infanterie de mobilisation, de série B qui dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (211ème, 214ème et 220ème RI), de deux régiments d’artillerie (57ème RAD et 257ème RALD), de la 667ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 667ème bataillon de défense antiaérienne, du 109ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

char léger modèle 1935 M.39 dit Hotchkis H-39

char léger modèle 1935 M.39 dit Hotchkis H-39

Elle bénéficie également du soutien du 52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (52ème GRDI) qui doit disposer de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes. Ce GRDI reste une coquille vide jusqu’à la réception des véhicules mi-novembre.

Les Divisions Légères d’Infanterie «Expéditionnaires»

En novembre 1939, suite à l’attaque soviétique contre la Finlande, la France et la Grande-Bretagne avaient sérieusement songé à y envoyer un corps expéditionnaire en soutien de la valeureuse nation finlandaise qui résista brillament plus de trois mois avant de succomber sous le nombre (février 1940).

Faute de pouvoir y envoyer des hommes, on y envoya des armes et du matériel qui aidèrent les troupes finlandaises qui auraient peut être préféré une aide plus visible avec des divisions françaises et britanniques.

Même si la volonté politique avait été là, il aurait fallu pour cela disposer de suffisament de moyens de transport et d’escorte pour envoyer de l’aide militaire via l’Océan Glacial Arctique ou la mer Baltique.

Cette lacune, le général Villeneuve l’à clairement identifiée et le 1er juin 1948, ordonne la mise sur pied de deux Divisions Légères d’Infanterie, la 1ère et la 11ème D.L.I.

La première stationnée en Bretagne à pour théâtre d’opération principal la Scandinavie alors que la seconde stationnée dans le Sud de la France à pour théâtre d’opération principal les Balkans.

Naturellement et en dépit de toute la pression du «Général Tornade», ces deux divisions sont loin d’être opérationnelles en septembre 1948 ce qui n’empêche pas l’envoi au sein du CEFAN (Corps Expeditionnaire Franco-Anglais en Norvège) de la 1ère DLI sous la forme d’une unité de marche, la 11ème DLI ayant été déshabillée d’éléments manquant à sa consoeur bretonne.

Si la montée en puissance c’était réalisée comme prévue, les deux divisions auraient été organisées de la façon suivante :

-1ère Division Légère d’Infanterie

-Un état-major divisionnaire

-Deux régiments d’infanterie, les 14ème et 15ème régiments de zouaves

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

-Un régiment d’artillerie, le 8ème régiment d’artillerie légère à trois groupes de 75mm

-Une compagnie antichar, la 701ème compagnie antichar

-Une compagnie antiaérienne, la 701ème compagnie antiaérienne

-Le 53ème bataillon du génie avec une compagnie de pionniers, une compagnie de sapeurs- mineurs et une compagnie mixte de transmissions

-Un Groupe d’exploitation divisionnaire (intendance)

-Un Groupe sanitaire divisionnaire

-Une Compagnie automobile de transport

-Une compagnie automobile de quartier général

-11ème Division Légère d’Infanterie

-Un état-major divisionnaire

-Deux régiments d’infanterie, le 16ème régiment de zouaves et le 7ème régiment étranger d’infanterie

-Un régiment d’artillerie, le 9ème régiment d’artillerie coloniale à trois groupes de 75mm

-Une compagnie antichar, la 711ème compagnie antichar

-Une compagnie antiaérienne, la 711ème compagnie antiaérienne

-Le 63ème bataillon du génie avec une compagnie de pionniers, une compagnie de sapeurs- mineurs et une compagnie mixte de transmissions

-Un Groupe d’exploitation divisionnaire (intendance)

-Un Groupe sanitaire divisionnaire

-Une Compagnie automobile de transport

-Une compagnie automobile de quartier général

Armée Polonaise en France

L’Armée Polonaise en France (Armia Polska we Francji APF) à été officiellement créée le 14 mars 1943.

Des unités polonaises existaient déjà en l’occurence quatre divisions d’infanterie, les 1ère, 2ème, 3ème et 4ème DIP mais ces divisions devaient être en temps de guerre intégrés à des corps d’armée français comme les deux divisions tchecoslovaques.

La présence de plusieurs centaines de milliers de polonais en France permit au gouvernement polonais en exil installé à Nantes de voir grand en l’occurence une armée polonaise autonome destinée à servir de réserve stratégique.

Są montée en puissance à été longue voir laborieuse, moins faute de ressources financières que du manque de matériels, l’industrie française devant déjà équiper une armée nombreuse et accumuler les stocks pour une future mobilisation.

Néanmoins, en septembre 1948, l’Armée Polonaise en France aligne trois corps d’armée à deux divisions plus un corps de cavalerie à deux divisions blindées plus quatre régiments d’artillerie lourde, des unités du génie, des transmissions, du train et de l’intendance.

NdA : plus de détails dans la partie sur les troupes alliées