Le Conflit (154) Europe Occidentale (119)

Berlin is fallen Berlin est tombée

Préambule

Contrairement à ce qu’on à pu raconter après guerre, la prise de Berlin n’était pas forcément dans les plans opérationnels alliés. Ce qui était sur en revanche c’est que les alliés ne voulaient pas commettre la même erreur qu’en 1918 et laisser l’armée allemande rentrer avec armes et bagages au pays. On connait la suite….. .

A cela s’ajoutait une méfiance de moins en moins masquée vis à vis des soviétiques et de leurs projets d’après guerre.

Bien entendu à l’époque le général Villeneuve ignore que les autorités politiques françaises, britanniques et américaines ont déjà choisit de sacrifier la Pologne et la Tchécoslovaquie pour conserver le contrôle de l’Allemagne.

Nul doute que si les soldats polonais l’avaient su à l’époque, ils auraient été moins motivés à se faire trouer la peau à Reims, à Troyes, en Grèce et en Italie.

Peu à peu la prise de Berlin fait l’objet d’une course entre britanniques et français. Le général Villeneuve doit arbitrer entre les récriminations des deux camps. Finalement décision est prise de lancer une sorte de course entre britanniques au nord et français au sud, les américains tentent de mettre leur nez là-dedans mais pour une fois français et britanniques s’associent pour dirent aux américains de regarder ailleurs plutôt en direction de la Tchécoslovaquie pour empêcher par exemple les soviétiques de pénétrer en Bavière avec les conséquences qu’on imagine parfaitement.

Ordre de Bataille des forces terrestres alliées engagées dans la Bataille de Berlin

21st Army Group (UK)

Le 21ème Groupe d’Armées Britannique était composé de trois armées, la 1ère armée canadienne, les 1ère et 2ème armées britanniques. Toutes ces armées ne peuvent être engagées sur Berlin pour des raisons opérationnelles, logistiques et politiques.

La 1ère Armée Canadienne est chargée de couvrir la future frontière germano-polonaise pour officiellement empêcher une attaque allemande mais officieusement pour contenir l’avancée de l’armée rouge.

Les deux armées britanniques vont donc être chargées de s’emparer de Berlin, la 1ère couvrant le nord-ouest, la 2ème le nord-est.

Cela nous donne l’ordre de bataille suivant :

1st Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Réserve d’Armée : 4th ID, 2nd ID, 48th South Middland Division

-1st British Corps (1st BC) : 52nd Lowland Infantry Division et 1st ID (UK)

-2nd British Corps (2nd BC) 44th Home Counties Division et 50th Northumberland Division

-3rd British Corps (3rd BC) : 3rd ID (UK) et 6th ID (UK)

-1st British Armoured Corps (1st Armored Division 2nd Armored Division)

2nd Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Réserve d’armée : 51st Highland Division, 54th East Anglian Infantry Division et la 38th (Welsh) Infantry Division.

-4th British Corps (4th BC) : 58th Northumbrian Division, 49th West Ridding Infantry Division et 8th Independent Armoured Brigade

-5th British Corps (5th BC) : 55th West Lancashire Infantry Division et 42nd East Lancashire Infantry Division

-6th British Corps (6th BC) : 5th Infantry Division, 46th North Middland Division et 10th Independant Armoured Brigade)

Groupe des Armées Françaises d’Allemagne (GAF-A)

En ce qui concerne l’ancien GAF-R, deux armées sont choisies pour mener le premier assaut sur Berlin sachant que les combats vont être très durs, il est certain que les autres armées vont être engagées dans des combat y compris les CCB alors que les unités motomécaniques ne sont pas les unités idoines pour la guerre urbaine.

Le choix des deux armées qui vont être engagées en premier est officiellement motivé par leur degré de fraicheur mais il n’est pas impossible que des considérations personnelles aient pu guider le choix des unités à engager dans cette ultime ordalie.

Ce sont finalement les 1ère et 4ème armées qui vont être engagées avec en réserve immédiate les trois CCB, l’Armée Belge Libre et la 2ème Armée dite Armée Franco-Polonaise (même si cette dernière est davantage polono-française que franco-polonaise).

Les autres armées vont jouer des rôles différents : couverture de la future frontière germano-polonaise pour la 3ème armée, couverture d’une partie de la frontière tchécoslovaque par la 6ème Armée pendant que la 8ème Armée était placée en réserve stratégique. Cela nous donne le schéma opérationnel suivant :

-Etat-Major du GAF-A implanté dans la banlieue de Leipzig

-1ère Armée

-Etat-Major de la 1ère Armée,

-GRAVIA-IA (aviation d’armée)

-GAAC-IA (Groupement Antiaérien de Campagne)

-GBCC-501 (Groupement de Bataillons de Chars n°501) (71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44)

-Réserve d’Armée : 68ème DI, 5ème DIC et 7ème DINA

-1er Corps d’Armée (1er CA) : 4ème et 24ème DI

-18ème Corps d’Armée (18ème CA) : 9ème DIM, 1ère DINA

-5ème Corps d’Armée (5ème CA) : 3ème DIM, 23ème DI.

-4ème Armée

-Etat-Major de la 4ème Armée

-GRAVIA-IVA (aviation d’armée)

-GAAC-IVA (Groupement Antiaérien de Campagne)

-Réserve d’Armée : 4ème DIC, 2ème DINA et 52ème DI

-26ème Corps d’Armée (26ème CA) : 22ème DI 53ème DI

-8ème Corps d’Armée (8ème CA) : 45ème DI 2ème DLIT

-16ème Corps d’Armée (16ème CA) : 6ème et 8ème DINA

-Corps de Cavalerie Blindée (CCB)

Les trois corps de cavalerie blindée vont être engagés au combat dans Berlin. Ce n’était pas ce qui était à l’origine prévu. Dans l’idéal, les français espéraient percer avec de l’infanterie et de foncer, de tronçonner avec les chars sur les grandes artères de Berlin.

Les combats vont faire voler en éclat ce plan idéal en obligeant les chars à mener des combats rapprochés chose pour lesquelles ces pesants véhicules sourds et quasiment aveugles ne sont pas les mieux adaptés.

Le 1er CCB va être placé dans la zone opérationnelle de la 1ère Armée, le 2ème CCB dans celle de la 4ème Armée. Le 3ème CCB va lui couvrir les approches orientales de Berlin en soutien de la 3ème Armée.

-1ère CCB : Un état-major de corps de cavalerie blindée, 635ème RP, 1er GRCB, 329ème RATTT, 3ème DB et 5ème DB (NdA la 1ère DB à été redéployée en Grande-Bretagne pour fournir des groupements blindés à l’opération BOREALIS)

-2ème CCB : Un état-major de corps de cavalerie blindée, 638ème RP, 2ème GRCB, 119ème RALT, 4ème DB, 6ème DB et 7ème DB

-3ème CCB : un état-major de corps de cavalerie blindée, 636ème RP, 3ème GRCB, 122ème RALT, 2ème et 8ème DB

Armée Belge Libre (ABL)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique,

-Un Groupement Antiaérien de Campagne

-Groupement des Volontaires Luxembourgeois (rattaché pour emploi à la 3ème DI belge)

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL) : Un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, 1ère et 2ème Division d’Infanterie belges

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL) : un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, un régiment d’artillerie lourde, 3ème Division d’infanterie belge et 1ère Division cuirassée belge

-Corps d’Armée néerlando-belge (CA NL-BEL) : un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, 1ère DI néerlandaise, 4ème DI belge et 1ère Division Blindée néerlandaise.

-2ème Armée/Armée Franco-Polonaise

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-GAAC-IIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 2ème d’Armée)

-GBCC-502 (70ème et 72ème BCC)

En réserve d’armée : 40ème DI et 3ème DIP

-1er Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 2ème DIP, 2ème DGG et 13ème DI.

-3ème Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 7ème DIP et 10ème DB polonaise

-2ème Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 1ère DGG et 27ème DIAlp.

3ème Armée

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-GAAC-IIIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 3ème Armée)

-GBCC-503 : 74ème 76ème et 77ème BCC avec des ARL-44

-Réserve d’Armée : 56ème DI, 42ème DI, 28ème DIAlp

-23ème Corps d’Armée (23ème CA) : 5ème DIM et 2ème DI

-24ème Corps d’Armée (24ème CA) : 26ème DI et 2ème DIC

-34ème Corps d’Armée (34ème CA) : 66ème et 67ème DI

6ème Armée

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-GRAVIA-VIA (Groupement d’Aviation de la 6ème Armée)

-GAAC-VIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 6ème Armée)

-En réserve d’Armée : 4ème DINA et 1ère DIC.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA) : 31ème DIAlp et 32ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA) : 35ème DI et 1ère DLIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA) : 43ème et 54ème DI

-8ème Armée

-Etat-Major d’Armée

GSL-A (Groupement de Soutien Logistique d’Armée)

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-GAAC-VIIIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 8ème Armée)

-7ème Corps d’Armée (7ème CA) : 1ère DM, 18ème DI

-6ème Corps d’Armée (6ème CA) : 3ème DINA, et 55ème DI

-31ème Corps d’Armée (31ème CA) : 6ème DIC, 12ème DIM

Le Conflit (152) Europe Occidentale (117)

De violents combats pour le Vaterland

Exploiter plus facile à dire qu’à faire : une guerre d’usure terrifiante

La fin de l’opération ECLIPSE le 2 avril 1953 ne signifie naturellement pas la fin des combats mais ils sont nettement moins violents du moins dans les secteurs français et américains car dans le secteur anglo-canadien le 21st Army Group (UK) la progression continue pour libérer la totalité du territoire néerlandais. Face à cette avancée, les allemands mènent une habile défense élastique d’autant plus efficace selon les français que les troupes anglo-canadiennes se hâtent lentement.

Dès qu’une ville est menacée, les allemands laissent quelques troupes en garnison pour attirer les troupes mobiles alléchées par une telle offrande et tendre de meurtrières embuscades pendant que le gros des unités se replient en arrière pour établir le front le plus cohérent possible.

Cette stratégie habile porte ses fruits et les anciennes Provinces Unies ne seront donc entièrement libérées qu’en juin 1953.

Alors que plus au sud les alliés peinent à sortir de leurs têtes de pont établies au printemps, le général Villeneuve va espérer un coup de main anglo-canadien pour enfin sortir de cette situation batarde.

Hélas pour lui si le 21ème Groupe d’Armées Britannique dispose de solides restes, il est loin d’être en mesure de repasser aussitôt à l’offensive en raison des pertes subies mais aussi et peut être surtout en raison d’une culture militaire qui peine à accélérer le tempo des opérations.

Les anglo-canadiens et surtout les anglais allaient si lentement que certains soldats français se demandaient si les anglais n’étaient pas alliés des allemands. Inutile de dire que cette réflexion prononcée dans un bar pouvait déclencher une bagarre homérique.

Suite à un conseil interallié tenu le 17 avril 1953 à Londres, le général Villeneuve décide de réorienter les plans stratégiques alliés selon le schéma suivant :

-Au nord les anglo-canadiens doivent s’emparer des différents ports allemands sur la mer du Nord et ainsi éliminer la menace sous-marine. Ils doivent également forcer les troupes allemandes stationnées au Danemark à défendre la frontière dano-allemande et ainsi faciliter la future opération BOREALIS qui reste toujours contestée et pour certains contestable.

-Au centre les français veulent foncer depuis leur tête de pont et laisser simplement le triangle de fer sous surveillance en laissant pourrir comme le feront les américains dans le Pacifique à propos d’atolls volontairement «sautés».

Des troupes doivent surveiller cette zone fortifiée et surtout l’artillerie lourde sur voie ferrée et l’aviation doivent rendre la vie impossible aux allemands et leur retirer toute envie d’en faire un abcès de fixation (NdA furoncle, abcès nous sommes décidément très «médicaux» à l’état-major du général Villeneuve) voir de provoquer leur rédition et par corolaire l’évacuation de cette zone.

Deux axes de progressions doivent permettre d’atteindre la rive occidentale de l’Elbe, la dernière «barrière naturelle» avant Berlin le plus vite possible.

Le général Villeneuve n’exclut pas un franchissement dans la foulée et pour cela va ordonner d’augmenter les capacités des unités du génie du GAF-R en moyens de pontage, de transport et de combat amphibie.

Si ce franchissement dans la foulée est impossible, la tête de pont doivent être la plus large possible pour rendre le lieu du franchissement impossible à localiser avec précision par les allemands qui à cette date sont censés être affaiblis, très, trop affaiblis. Enfin on disait ça également au moment d’ECLIPSE et on connait la suite.

-Au sud les américains ont reçu l’ordre officiel et définitif de foncer plein sud pour empêcher la mise sur pied d’un réduit alpin voir de tendre la main aux troupes remontant à train de sénateur la péninsule italique en attendant si le temps le permet de tendre l’autre main aux troupes alliées remontant une autre péninsule mais balkanique cette fois.

Ce texte validé le 21 avril 1953, les plans pour les futures opérations sont aussitôt imaginés par les officiers d’état-major français, britanniques et américains (les officiers alliés des autres pays sont peu nombreux qu’ils soient belges, néerlandais, luxembourgeois, polonais, tchèques et ont parfois l’impression d’être considérés comme quantité négligeable).

Vaccinés par l’échec d’ECLIPSE, les officiers planificateurs se montrent très prudents certains diraient trop mais ce dernier est souvent celui de personnes ayant étudié la seconde guerre mondiale en connaissant le résultat final.

Alors que les «grosses têtes» de l’état-major planifient la suite des opérations, d’autres cerveaux de la logistique ont fort à faire pour organiser la relève des unités de l’opération ECLIPSE par des unités restées en réserve et disposant donc de leur total potentiel opérationnel. L’expérience des relèves précédentes rend le processus fluide et rapide.

Alors que les anglo-canadiens se battent sur les polders de Hollande, les français et les américains vont accumuler troupes, véhicules et surtout armes, munitions, carburant, vivres et pièces détachées en quantité proprement stupéfiantes pour enfin remporter cette «foutue guerre» qui s’éternise bien trop au goût de tous du simple troupier au général en chef.

En face les allemands ont pu réorganiser leur dispositif en ratissant très large, en récupérant tous les hommes disponibles notamment ceux en surnombre au sein de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine.

On peut néanmoins se poser la question de savoir si un bon aviateur, un bon marin peut devenir un bon fantassin sous il s’agissait d’une fausse bonne idée. De toute façon les allemands n’ont pas vraiment le choix tout comme ils n’ont pas le choix de mobiliser les plus anciens et les plus jeunes.

Cette mobilisation de bambins et de papys sera un véritable crève-coeur pour les soldats alliés. L’un d’eux dira qu’il avait l’impression de combattre sa famille. Cela explique certains comportements vis à vis des officiers qui encadraient notamment les plus jeunes. Divulgachâge : ce n’était pas pour leur offrir du thé et des gateaux.

En dépit de ses limites inhérentes, la fortification à joué un rôle important dans la résistance allemande en encaissant l’énergie cinétique des offensives alliées, en évitant par sa profondeur une rupture qui pouvait devenir catastrophique.

Cela avait néanmoins l’inconvénient de prolonger les combats, de faire des différentes Festung des lieux de destruction et de mort (on comprend pourquoi certaines villes allemandes n’ont été totalement reconstruites qu’en 1975) avec les conséquences évidentes pour la population civile qui n’avait pas vraiment la possibilité de se révolter contre un état nazi en pleine déconfiture. Les nombreux pendus aux lampadaires dans les villes proches du front se chargeaient de calmer les plus téméraires.

A l’opposé certains civils galavanisés par la propagande n’hésitaient pas à prendre les armes pour lutter aux côtés de leurs soldats, une situation déjà aperçue au cours des combats à l’ouest.

Ce qui est certain c’est que les alliés n’étaient pas très bien accueillis dans les villes conquises. Là encore la propagande nazie avait conditionné les esprits en les mettant en garde contre la soldatesque alliée (confere la célèbre affiche «Tout soldat ennemi tué en Belgique c’est un violeur de moins pour les femmes allemandes ! Tout soldat ennemi tué en Belgique c’est un tueur de moins pour les enfants d’Allemagne ! Soldat allemand fais ton devoir !»).

Pour être tout à fait honnête, il y eut dans les premières heures, les premiers jours des abus allant du vol avec violence au viol et au meurtre mais très vite des consignes sont données à la prévôté des armées et aux policiers militaires anglais et américains : tolérance zéro vis à des viols et des meurtres (19 soldats alliés seront condamnés et exécutés entre juillet 1953 et juillet 1954, d’autres condamnés à de lourdes peines de prison) mais pour le pillage c’est plus compliqué d’autant que certains pandores fermaient les yeux contre une partie du butin.

Ceux capturés estimaient n’avoir rien fait de mal : «Vous croyez que chez moi en Normandie ils se génaient pour voler, violer et tuer des civils ? Non ce n’est que juste retour des choses que leurs femmes connaissent la même chose, cela leur passera peut être l’envie de recommencer dans trente ou quarante ans».

Après ce long intermède, revenons aux opérations de combat proprement dites concernant tout d’abord les français et les américains (pour les anglo-canadiens ont en parlera plus tard, le 21ème Groupe d’Armées Britannique étant occupé à l’époque aux Pays-Bas).

Le 4 mai 1953 les français déclenchent l’opération ECLIPSE II. L’objectif est d’élargir la tête de pont en direction de Dusseldorf au nord et en direction de Mayence au sud.

Pour cette opération des relèves ont été opérées. Si la 1ère Armée Française reste en ligne car moins entamée que les autres (avec tout de même la montée en lignée de la 21ème DI en remplacement de la 23ème DI qui passe alors en réserve d’armée), la 3ème Armée Française passe en réserve du GAF-R étant relevée par l’Armee Belge Libre (ABL).

La 4ème Armée qui à entamé le «Triangle de Fer» est relevée par la 2ème Armée pendant que la 6ème Armée à été remplacée par la 8ème Armée.

A noter que les divisions en réserve d’armée sont transférées aux armées nouvellement en ligne, certaines restant encore en réserve pendant que d’autres montaient en ligne, nombre de soldats ayant trouvé le temps en réserve agréable dans un premier temps mais peu à peu pénible, certaines développant un sentiment de culpabilité en ayant l’impression de se la coculer douce pendant que les copains se faisaient trouver la peau.

Cela nous donne le dispositif simplifié suivant :

-1ère Armée :

-Etat-Major de la 1ère Armée, GRAVIA-IA (aviation d’armée), GAAC-IA (Groupement Antiaérien de Campagne), GBCC-501 (Groupement de Bataillons de Chars n°501) (71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44)

-1er Corps d’Armée (1er CA) : 601ème RP, 1er GRCA, 101ème RALT, EACA-501, 68ème, 4ème et 24ème DI

-18ème Corps d’Armée (18ème CA) : 618ème RP, 18ème GRCA, 115ème RALT, EACA-518, 9ème DIM, 1ère DINA et 5ème DIC.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA) : 605ème RP, 5ème GRCA, 110ème RALT, EACA-505, 3ème DIM, 23ème DI et 7ème DINA

-Armée Belge Libre :

-Un Etat-Major d’Armée, Groupement de Soutien Logistique, Groupement Antiaérien de Campagne et Groupement des Volontaires Luxembourgeois (rattaché pour emploi à la 3ème DI belge)

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL) : Un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, 1ère et 2ème Division d’Infanterie belges

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL) : un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, un régiment d’artillerie lourde, 3ème Division d’infanterie belge et 1ère Division cuirassée belge

-Corps d’Armée néerlando-belge (CA NL-BEL) : un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, 1ère DI néerlandaise, 4ème DI belge et 1ère Division Blindée néerlandaise.

-2ème Armée/Armée Franco-Polonaise

-Un Etat-Major d’Armée, GRAVIA-IIA, GAAC-IIA, GSL-A et GBCC-502 (70ème et 72ème BCC) plus les divisions en réserve d’armée : 10ème DB polonaise et 2ème DGG

-1er Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 2ème DIP, 3ème DIP et 13ème DI.

-3ème Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 7ème DIP et 40ème DI

-2ème Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 1ère DGG et 27ème DIAlp.

-8ème Armée

-Etat-Major d’Armée, GRAVIA-VIIIA, GAAC-VIIIA, GSL-A (Groupement de Soutien Logistique d’Armée) plus des Grandes Unités en réserve : 4ème DINA et 1ère DIC.

-7ème Corps d’Armée (7ème CA) : état-major de corps d’armée, 607ème RP, 7ème GRCA, 107ème RALT, EACA-507, 1ère DM, 18ème DI et 53ème DI

-6ème Corps d’Armée (6ème CA) : état-major de corps d’armée, 606ème RP, 6ème GRCA, 118ème RALT, EACA-506, 3ème DINA, 8ème DINA et 55ème DI.

-31ème Corps d’Armée (31ème CA) : état-major de corps d’armée, 631ème RP, 31ème GRCA, 144ème RALT, EACA-531, 6ème DIC, 12ème DIM et 2ème DLIT.

-1ère CCB

-Un état-major de corps de cavalerie blindée, 635ème RP, 1er GRCB, 329ème RATTT, 1ère DB, 3ème DB et 5ème DB

-2ème CCB

-Un état-major de corps de cavalerie blindée, 638ème RP, 2ème GRCB, 119ème RALT, 4ème DB, 6ème DB et 7ème DB

-Réserve de Groupe d’Armées : 3ème, 4ème, 6ème Armée, 3ème CCB

Si le premier objectif est atteint la mi-juin (Dusseldorf tombe le 21 mai 1953) le second objectif n’est pas atteint, Mayence restant fermement tenue par les allemands, la propagande nazie décrivant la garnison comme les 300 de Léonidas oubliant peut être qu’après une héroïque résistance les spartiates ont succombé à l’armée perse. Des limites de la propagande en temps de guerre et de la réutilisation maladroite ou malhonnête de personnages historiques.

Mayence finira par tomber le 2 juillet 1953 mais cette résistance acharnée qui stupéfiera les alliés (la garnison fût traité avec tous les honneurs de la guerre qu’un vainqueur peut accorder à un vaincu) à permis par exemple l’évacuation du Triangle de Fer devenu une région dévastée par les bombardements et les sabotages, une région qui allait mettre des années à s’en remettre mais c’est une autre histoire.

Les allemands résistent avec l’énergie du désespoir comme nous l’avons vu mais les alliés semblent faire preuve d’une certaine langueur, d’un manque d’énergie. Fatigue mentale liée à la guerre ? Peur de mourir si près du retour à la paix ? Probablement un mélange des deux.

En dépit des efforts alliés, le front se stabilise au début du mois d’août 1953, un front qui contrairement aux objectifs initiaux ne borde pas l’Elbe, la dernière «barrière naturelle» protégeant Berlin des forces armées alliées.

La situation est telle qu’on envisage d’annuler l’opération BOREALIS pour réaffecter les troupes prévues pour cette opération avant d’y renoncer probablement pour des raisons politiques notamment vis à vis des norvégiens et des danois.
A cela s’ajoute un certain bon sens militaire : parfois trop c’est l’ennemi du bien (la fameuse thrombose opérationnelle).

Au nord les anglo-canadiens ont lancé le 14 mai 1953 l’offensive MOONLIGHT (Clair de Lune) avec pour objectif l’Elbe et surtout la frontière germano-danoise pour isoler les troupes défendant le Danemark de la mère patrie et faciliter ultérieurement l’opération BOREALIS.

Les combats sont violents mais les allemands semblent en permanence sur le corde raide. Une attaque plus décidée, plus énergique aurait peut être permis de raccourcir le conflit de plusieurs mois mais bien entendu on ne le sera jamais.

Alors que les britanniques militaient pour privilégier leur zone de responsabilité pour neutraliser définitivement la marine allemande en la privant de bases, ils vont se contenter d’encercler, de priver de leur hinterland les grands ports du nord de l’Allemagne qui deviennent autant de festung.

Ce choix peut paraître étrange mais il semble explicable par la crainte de lourdes pertes alors que le réservoir humain britannique est à flux plus que tendu et surtout l’espérance que très vite ses bases seront incapables de ravitailler et d’entretenir les sous-marins et les quelques navires de surface encore en service. L’avenir se chargera de démentir cette espérance.

Certes les ports étaient copieusement bombardés, les sous-marins devaient rester en plongée pendant une grande partie de la journée mais jusqu’à une date très tardive, des U-Boote étaient réparés et ravitaillés pour tenter d’alléger la pression alliée sur les positions allemandes.

Au sud les américains ont lancé le 18 mai 1953 l’offensive BLACK STORM (Tempête Noire) qui remporte de magnifiques succès rendant l’hypothèse d’un réduit alpin de plus en plus improbable même si cela restera une inquiétude constante du haut-commandement allié quasiment jusqu’à la fin du conflit.

Il faudra pour cela que les rapports ne montrant aucun réduit fortifié en Bavière soient compilés par les services de renseignement pour que les «huiles» comprennent que l’Alpine Festung était un fantasme et une invention de la propagande nazie.

A l’été 1953 les deux belligérants sont fatigués voir épuisés pour les allemands. Chacun à besoin de retrouver un second souffle. Si pour les allemands cela s’entend pour les alliés cela peut paraître plus étonnant tant on à l’image d’une machine de guerre impitoyable et inarrêtable.

En réalité la logistique alliée connait autant ses limites que des ratés. De plus il faut aussi alimenter d’autres fronts certes secondaires mais qui prélèvent leur part en carburant, munitions, pièces détachées et véhicules.

De plus les hommes commencent à manquer imposant des choix drastiques et probablement une certaine prudence opérationnelle.

Le front allemand est particulièrement complexe et tortueux. Certaines villes allemandes sont devenues des Festung notamment les ports abritant ce qu’il reste de la marine allemande : Wilhemshaven, Bremerhaven, Breme, Cuxhaven et Hambourg, certaines forteresses se trouvant sur le front, d’autres plus en arrière.

Le front parle donc de Wilhemshaven qui est aux mains des allemands et que les anglo-canadiens ne cherchent pas à conquérir pour des raisons que j’ai précisé plus haut. Brême est situé le front mais la forteresse est solidement tenue par les allemands.

Ensuite le front passe entre les villes de Dipeholz et de Nienburg, à l’ouest d’Hanovre, forme un saillant à l’ouest d’Hildesheim, un autre saillant entourant Gottingen et Kassel _saillant aux mains des alliés_ , passe entre Marburg et Fulda _la première ville aux mains des alliés, la second encore sous contrôle allemand_ , un saillant allemand contrôlant Francfort, passe entre Darmstad et Aschaffenburg, passe à l’est d’Hellbronn et de Stuttgart (aux mains des alliés), traverse le Jura souabe, passe par la ville d’Ulm aux mains des alliés avant de filer en quasi-ligne droite jusqu’au lac de Constance.

Ce front est côté allié divisé en trois zones de responsabilité avec au nord le 21st Army Group (UK) entre Wilhemshaven et Kassel, le Groupe d’Armées Françaises du Rhin (GAF-R) entre Cologne et Karlsruhe et enfin le First US Armies Groupe (FUSAG) entre Karlsruhe et Lindau sur le lac de Constance.

Le Conflit (139) Europe Occidentale (104)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-8ème Armée

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT

-EACA-531

-6ème DIC

-12ème DIM

Le Conflit (127) Europe Occidentale (92)

1ère Armée Britannique

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

-2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

-3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-3rd Infantry Division (3rd ID)

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

-3ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA)

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA)

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

NdA Ce corps d’armée dépendait jadis de la Réserve d’Armée de la 8ème Armée. Mise en alerte lors d’AVALANCHE, il n’est finalement pas engagé puis transféré à la 3ème Armée qui ne disposait plus que de deux corps d’armée suite au maintien de la 8ème Armée.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA)

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-8ème Armée Française

Un temps menacée de disparition, elle est finalement pérénisée et placée sous l’autorité du GA n°1 non sans que le GA n°2 l’ait réclamée pour son propre compte. Cette armée comprend les éléments suivants :

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Renforts d’Artillerie : 346ème RALC 184ème RALT et 702ème régiment de lance-roquettes multiples

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT qui à absorbé les hommes et non les armes du 160ème RAP.

-EACA-531

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) qui à absorbé la 42ème DBMC

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) qui à absorbé le 148ème RIF

-1er Corps de Combat Blindé

NdA pour des raisons de clarté je présente ici le 1er CCB qui est placé sous l’autorité directe du GA n°1 tout comme le 3ème CCB. Sur le plan géographique, le 1er CCB est engagé dans le secteur de la 1ère Armée Française, le 3ème CCB dans celui de la 3ème Armée Française.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1er Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-145ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (145ème RALT)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 501 (GBCC-501) : 71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44.

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

-3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) : deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (116ème RALT)

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

Le Conflit (122) Europe Occidentale (87)

Opération AVALANCHE (18 juin 1951) : les combats

Phase 1 : franchissement et sécurisation ça cogne fort !

Préparatifs et diversion

Un mois avant le jour J, les alliés préparent vraiment l’opération AVALANCHE, les troupes commencent leurs mouvements (quasi exclusivement de nuit), les dépôts sont établis, les chemins sont préparés, la batelerie et les pontons rassemblés le plus discrètement possible en espérant que les allemands regardent ailleurs.

Les travaux sont herculéens, on ne compte plus les kilomètres de voie ferrée, de route, les ponts doublés, triplés ou renforcés, les dépôts aménagés. Les pièces d’artillerie rallient leurs positions aux côtés de pièces leurres.

Au 30 mai 1951 l’essentiel des troupes prévues pour cette opération majeure est en place. Les unités de Réserve Stratégique rallient les zones d’attente sauf celles qui sont appelées à jouer un rôle majeur dans la phase 1 de l’opération AVALANCHE.

C’est ensuite la phase de préparation avec l’engagement d’unités aériennes et d’unités d’artillerie lourde pour comme dit le général Villeneuve en privé «attendrir le fridolin».

Les premières frappes aériennes liées directement à l’opération AVALANCHE ont lieu dans la nuit du 3 au 4 juin 1951. Il s’agit d’isoler les troupes allemandes de leur hinterland.

On espère ainsi faciliter le franchissement de La Seine, la sécurisation des têtes de pont et surtout l’exploitation qui doit être menée par deux corps blindés français et un corps blindé britannique.

Sont visées les ponts, les routes, les voies de chemin de fer, les gares de triages, les gares de voyageur, les casernes….. .

Les opérations sont menées de jour et de nuit. Les résultats sont médiocres en dépit des efforts de planification et bien entendu du courage des pilotes. Il faut aussi ajouter que la Luftwaffe bien que très engagée à l’est conservait des moyens non négligeables à l’ouest ne serais-ce pour protéger le glacis qui lui même protégeait le Vaterland.

Néanmoins l’impact des attaques aériennes fait l’effet d’un acide à effet lent. Je m’explique, la destruction des infrastructures rendait difficile le ravitaillement des unités de première ligne mais aussi l’envoi rapide de renforts.

Plus que jamais la guerre moderne est une question de vitesse, plus vous allez vite et plus l’ennemi sera dans l’incapacité de rétablir un front ou du moins un dispositif cohérent.

Du 3 au 10 juin 1951, les frappes sont régulières mais leur intensité ne surprend pas les allemands qui se demandent alors si ils ne se sont pas trompés et si les alliés (les allemands ont fait prisonnier des pilotes canadiens, français et britanniques) n’ont mené qu’une opération aérienne de longue durée pour user le Heeresgruppe D en vue d’une opération qui ne serait déclenchée qu’à moyen terme.

Dès le 11 juin ils se rendent compte de leur erreur. Les opérations aériennes sont nettement plus intenses et certaines unités de bombardement venues de Grande-Bretagne abandonnent un temps la destruction de l’industrie et des villes allemandes au profit de bombardement sur le sol de France. Si on ignore la réaction des pilotes britanniques et du Commonwealth, nul doute que les pilotes français n’ont pas décollé de gaïeté de ccoeur en sachant qu’ils allaient bombarder des villes de France.

A cela s’ajoute à partir du 12 des tirs d’artillerie qui ressemblent d’abord à des tirs de réglage avant d’être des tirs nettement plus soutenus sans pour autant être aussi puissants et vigoureux qu’à l’aube d’une attaque massive.

Si dans les état-majors on se perd en conjectures, sur le front les Westkampfer («combattants de l’ouest») les plus expérimentés sont convaincus que la Grande Explication est pour bientôt.

En profitant de la grande autonomie laissée aux officiers subalternes et aux sous-officiers, l’armée allemande permet aux unités qui le souhaite de prendre des mesures de précaution comme par exemple évacuer rapidement les avant-poste sur le front pour se replier sur la deuxième ligne dans l’espoir que l’artillerie ennemie se concentre sur les AP en oubliant l’arrière.

Es-ce efficace comme tactique ? Probablement pas autant qu’espéré pour la simple et bonne raison que les alliés se sont déjà retrouvés dans la situation d’attendre l’assaut ennemi.

L’intensité des tirs d’artillerie est très variable. Tant que la préparation est limitée à quelques salves de pièces lourdes et super lourdes les allemands ne s’inquiètent pas mais quand les canons de 105 et de 155mm des corps d’armée français, les canons de 4.5 et de 5.5 pouces des corps d’armée britanniques et du Commonwealth ouvrent le feu l’inquiétude monte d’un cran.

L’inquiétude atteint un tel niveau que les unités de première ligne réclament un tir de contre-préparation mais le haut-commandement refuse de dilapider une ressource d’autant plus limitée que le ravitaillement est difficile et que les usines situées en Allemagne si elles tournent à plein régime doivent d’abord alimenter un front de l’est très gourmand en munitions.

Dans la nuit du 16 au 17 juin 1951 quelques infiltrations d’éléments ennemis sont signalées côté allemand. Officiellement selon la propagande du Reich, les unités ennemies ont été repoussées avec de lourdes pertes de leur côté.

Qu’en est-il réellement ? Outre l’infiltration de commandos pour semer la discorde chez l’ennemi, des sapeurs du génie ont franchit La Seine pour tenter de supprimer des pièges et de préparer quelques passages qu’il sera toujours temps d’élargir.

Ces opérations rencontrent un succès variable en fonction des secteurs. A cela s’ajoute le fait que certains secteurs sont marqués comme faussement déminés pour tromper l’ennemi mais hélas trois hélas cela provoquera de terribles confusions.

La journée du 17 juin 1951 est marqué par de violentes attaques aériennes alliées et quelques attaques aériennes allemandes même si les raids sur les aérodromes ont provoqué des pertes et surtout une belle confusion. On signale également quelques duels d’artillerie dans le secteur du GA n°1 mais aussi du GA n°2 pour maintenir les allemands dans un total état d’incertitude.

Comme à chaque fois ces diversions remportent un succès médiocre. Les allemands ont repéré les barges plus ou moins camouflées, des pontons motorisés, des éléments de ponts pour franchir la Seine. Ils sont convaincus que l’effort principal allié sera mené entre Paris et la Manche et non entre Paris et le lac Léman.

La nuit du 17 au 18 juin 1951 c’est clairement une veillée d’arme. Peu de soldats dorment cette nuit là. Il faut dire que les premières opérations vont commencer à l’aube en profitant d’un soleil qui se lève très tôt (05h09).

Dès minuit, les hommes se préparent au combat. Le matériel est vérifié et vérifié à nouveau. Des hommes prient, d’autres écrivent une dernière lettre confiée au vaguemestre.

Les derniers ordres sont également donnés, les consignes en cas d’imprévus même si on sait qu’à la guerre la première victime est le plan…. .

A 00.30, les premières salves d’artillerie partent du camp allié en direction du camp allemand. Ce sont les canons lourds sur voie ferrée qui font les basses avant d’être relayé par des canons plus légers venant de la Réserve Stratégique, les canons de l’artillerie de corps d’armée préservant leurs tubes et leurs munitions pour une autre phase de la préparation celle précédant l’engagement des fantassins.

La préparation à été orchestrée comme une symphonie, chaque batterie ayant une liste de cibles à traiter à une période donnée. Ordre est donnée de ménager les pièces et rares sont les batteries qui font tirer en même temps toutes leurs pièces.

De toute façon en cas de besoin des pièces de réserve ont été accumulées à l’arrière du front pour remplacer des pièces usées et/ou détruites.

Les obus tirés sont à la fois des explosifs mais aussi des fumigènes et des éclairants pour provoquer une belle pagaille chez les allemands qui se terrent dans leurs abris en attendant de pouvoir riposter.

Et l’artillerie allemande dans tout ça ? Elle tente de riposter et contrebattre l’artillerie alliée avec des résultats décevants, les artilleurs allemands manquant d’informations sur l’origine des tirs (les radars de contrebatterie n’existent pas encore et la destruction des transmissions gênent l’afflux des informations).

Pour ne rien arranger côté allemand l’aviation alliée va relayer l’action des artilleurs en prolongeant leur action. Les infrastructures sont systématiquement matraquées, les ponts, les routes, les voies ferrées sont visées pour «encager» les unités allemandes et empêcher l’arrivée des renforts allemands qui vont devoir faire mouvement sous un ciel disputé.

L’artillerie alliée ouvrent le feu de manière continue ou peu s’en faut de 00.30 à 02.30 avant une pause jusqu’à 03.30 quand l’artillerie et l’aviation combinent leur puissance de feu pour faire baisser la tête aux allemands et couvrir l’engagement des premières unités alliées et contrairement à ce qu’on pouvait penser ne sont pas engagées sur la Seine….. .

Diversion vous avez dit diversion

Dans le domaine de la diversion/déception les maitres sont clairement les russes avec le concept de déception appelé maskirovka que l’ont peut traduire par déception et tromperie. Il s’agit de camoufler les préparatifs à l’ennemi mais aussi lui montrer ce qu’on veut qu’il sache. Reste à savoir si l’ennemi va mordre à l’hameçon.

Dès le début de la planification des diversions sont prévues. Moultes opérations sont envisagées, étudiées et pour beaucoup abandonnées.

Finalement deux diversions vont être menées : des raids courts et brutaux sur les côtes du Nord et de la Picardie et surtout une offensive baptisée GLACIATION menée depuis la Poche de Paris avec les unités défendant la capitale et le 6ème Corps d’Armée qui couvre la capitale face au 25.AK allemand.

Plusieurs raids amphibies vont être menés par les Royal Marines britanniques, les fusiliers marins commandos français et plus étonnant la Demi-Brigade de Marche des Chasseurs Pyrenéens, des montagnards qui débarquent sur les plages de la Manche pour des raids cours et brutaux.

A l’aube du 18 juin 1951, des navires français et britanniques approchent de l’estuaire de la Somme.

Sous l’autorité du croiseur léger HMS Southampton nous trouvons le contre-torpilleur pardon l’escorteur d’escadre Dupetit-Thouars, le destroyer polonais ORP Warszawa, les torpilleurs légers Le Parisien et Le Provencal, les destroyers légers HMS Exemoor et Derwent qui couvrent le mouilleur de mines HMS Abdiel et des navires amphibies transportant les troupes d’assaut.

Le tout est accompagné par les sous-marins La Praya et Ile de Ré chargé de faire écran vers le nord pour le premier et vers le sud pour le second mais aussi par un dispositif aérien composé des hydravions Bréguet Br790 de l’escadrille 1R, des hydravions Potez-CAMS 143 de la 5E, des avions Bloch MB-175T de l’escadrille 1B ainsi que des chasseurs Arsenal VG-36 et Farman F.275 Frelon de la 2ème Escadre de Chasse.

Le croiseur léger, l’escorteur d’escadre et le destroyer polonais mènent un bombardement court et violent mélant obus explosifs et fumigènes.

Profitant de la confusion créé par le bombardement, l’Abdiel met à l’eau les troupes d’assaut dans des chalands de débarquement pendant que d’autres navires amphibies au tirant d’eau plus faible avancent dans l’estuaire du fleuve picard.

De petits groupes de combat débarquent à Abbeville pour semer la discorde chez l’ennemi. Ces groupes sont composés de Royal Marines Commandos, de fusiliers-marins commandos et plus étonnant de chasseurs pyrénéens qui trouvent enfin l’occasion d’en découdre eux qui se morfondaient dans leurs belles montagnes.

En dépit des consignes données aux abbevillois de rester chez eux (ce n’est qu’un raid pas la libération attendue depuis presque deux ans), des civils accueillent chaleureusement soldats français et britanniques. Certains tommies vont ainsi repartir au pays avec du maroilles, des bouteilles d’alcool local que certains soldats britanniques ont trouvé plus fait pour récurer les cuivres que pour soulager des gosiers assoiffés.

Sur le plan militaire, les soldats français et britanniques ont pour mission de neutraliser le port et les défenses côtières mais aussi toutes les unités allemandes présentes sur les côtes, des unités généralement de seconde zone, loin des meilleures logiquement déployées sur le front.

Après une journée de combat, les soldats français et britanniques rembarquent direction Douvres où ils parviennent sans encombre dans la soirée.

Deux autres opérations sont menées dans la phase I de l’opération AVALANCHE, un raid sur Dieppe le 20 juin 1951 et un autre contre Boulogne le 23 juin 1951.

Le premier voit le port normand être sérieusement endommagé mais au prix de pertes sérieuses pour les unités d’assaut. Plusieurs navires sont légèrement endommagés mais cela aurait pu être pire, l’aviation britannique déployée dans le sud du pays se mettant en quatre pour empêcher la Luftwaffe de faire un sort aux navires d’assaut (les mêmes que pour le raid sur Abbeville) et aux troupes embarqués.

Le raid sur Boulogne est lui un raid réduit mené uniquement par les Royal Marines Commandos qui déposés par des vedettes lance-torpilles (débarrassées de leurs anguilles) vont tenter de saboter des navires allemands. Attendus de pied ferme, ils sont violement repoussés ce qui poussera le haut-commandement allié à abandonner des raids plus ambitieux contre Zeebruge ou le Helder au grand dam des belges et des néerlandais qui espéraient y participer avec leurs forces aériennes, navales et terrestres.

En dépit de la bravoure des soldats alliés ces opérations n’ont donc pas eu un impact démentiel sur le cours des combats menés depuis le 18 juin 1951. De l’utilité et des limites des diversions…… .

Alors que les fusiliers marins commandos, les Royal Marines et les chasseurs pyrenéens opèrent sur les côtes de la Manche, des soldats français sont engagés depuis la Poche de Paris.

Deux corps d’armée sont engagés, les 6ème et 31ème CA (ex-Garnison de Paris) regroupés sous l’autorité de la 8ème Armée réactivée pour l’occasion, une réactivation normalement temporaire et éphémère.

Cette 8ème armée nouvelle version comprend les éléments suivants :

-6ème Corps d’Armée (6ème CA) :

606ème régiment de pionniers, 6ème GRCA (FCM-42, AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 118ème RALT (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm équipés respectivement 105L modèle 1936S et 155L modèle 1945S), EACA-506, 1ère DIC, 3ème DINA, 55ème DI. Ce corps d’armée reçoit les renforts du 346ème RALC (24 canons de 105mm et 12 canons de 155mm) et du 184ème RALT (36 canons de 194L GPF-T).

-31ème Corps d’Armée (31ème CA) :

42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC), 148ème RIF, 160ème RAP, 31ème GRCA (AMX-42, AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes), 144ème RALT (deux groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155L modèle 1945S), 6ème DIC et 12ème DIM.

Ces deux corps d’armée doivent fixer puis déborder le 25.ArmeeKorps (25.AK) et faciliter la progression tant du GA n°1 et du GA n°2. Ensuite il sera toujours temps d’envisager une autre opération probablement sous le contrôle de l’un des GA.

Comme nous le savons rien ne va se passer comme prévu. En dépit d’une supériorité écrasante, les deux corps d’armée vont faire preuve d’une prudence telle que le général Villeneuve envisagera de relever ses commandants avant d’y renoncer probablement pour des raisons de moral et de propagande.

Avec un art consommé du combat défensif, les troupes du général Grecht commandant le 25.AK et les troupes qui lui sont rattachés pour l’occasion vont empêcher tout débouché allié depuis Paris et éviter le scénario catastrophe de deux Groupes d’Armées séparées et ne pouvant se soutenir mutuellement en cas de besoin.

Nul doute qu’un tel scénario aurait changé le cours de la guerre. Certains pensent que la guerre aurait pu être racccourcie de plusieurs mois mais ce ne sont que des hypothèses qui ne prennent pas en compte nombre de paramètres.

De toute façon il devient évident que le sort de la guerre ne va pas se jouer depuis la Poche de Paris mais depuis la Seine voir depuis le Morvan mais là encore tout ne va pas se passer comme prévu.

Le Conflit (115) Europe Occidentale (81)

1ère Armée Britannique

NdA : par rapport au dispositif en place lors de l’opération NIBELUNGEN, le corps blindé est placé en arrière pour contre-attaquer, obligeant les trois corps d’armée d’infanterie à augmenter leur zone de responsabilité (AOR)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

-2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde, un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

-3rd British Corps

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde un régiment équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et un régiment équipé de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-3rd Infantry Division (3rd ID)

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

-1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde équipé de BL 4.5 Inch Medium Field Gun et de BL 5.5 Inch Medium Gun

-Un régiment antichar (canons antichars de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons antiaériens de 94mm et de 40mm)

-Un bataillon de reconnaissance disposant de chars légers Tetrach II et d’autos blindées Humber Armoured Car

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

2ème Armée Française (dite également «Armée Franco-Polonaise» mais uniquement de manière officieuse)

NdA : Située à l’est de la 1ère Armée britannique, elle perd le contrôle du corps d’armée qui couvre Paris qui passe sous l’autorité de la 3ème Armée.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) : six batteries avec huit canons de 75mm et douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 :

70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : seize chars légers FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA), le 1er GRCA polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol) disposant de deux groupes de 155L GPF-T et de deux groupes de 194 GPF-T.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (deux groupes de 155L et deux groupes de 194L)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) le 3ème GRCA Polonais disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar avec des chasseurs de chars Laffly W17TCC (6×6 à canon de 75mm)

-Un Groupement Antiaérien avec des canons de 40mm Bofors remorqués en attendant l’arrivée potentielle de canons antiaériens automoteurs

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol) disposant de douze chars légers AMX-44 et de douze Humber Armoured Car.

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol) deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T et deux groupes de 194mm équipés de 194 GPF-T.

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

3ème Armée Française

Initialement déployée à l’est de Paris, cette armée après avoir été relevée par les troupes américaines passe un temps en Réserve Stratégique avant de monter au front et de s’insérer entre la 2ème Armée et la ville de Paris, prenant sous son autorité le corps d’armée couvrant Paris défendu par une garnison.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 3ème Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 3ème Armée :

six batteries disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 120 pièces.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-23ème Corps d’Armée (23ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-623ème Régiment de Pionniers

-23ème Groupement de Reconnaissance Corps d’Armée (23ème GRCA) (seize AMX-42, seize AM modèle 1940P, fusiliers motocyclistes)


-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial à Tracteur (11ème RALCT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-Elément Aérien de Corps d’Armée 523 (ex-GAO-523)

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI)

-5ème Division d’Infanterie Motorisée (5ème DIM)

-24ème Corps d’Armée (24ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-624ème Régiment de Pionniers

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) : deux groupes de 105mm (105L modèle 1941T) et deux groupes de 155mm (155L GPF-T)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

NdA couvre Paris et sa garnison. Doit jouer un rôle important dans l’opération AVALANCHE.

-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)

-6ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (6ème GRCA) : seize FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-118ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteur (118ème RALT) (ex-118ème RALH) reconstitué avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1945S

-Unités de génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 506 (EACA-506)

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-Garnison de Paris

Si le 6ème Corps d’Armée (6ème CA) couvre les approches de Paris, les alliés sont bien décidés à tenir la ville avec une garnison qui constitue une unité spécifique. C’est aussi un habile jeu de propagande puisque cela signifie que la ville est toujours sous contrôle allié.

-Un Etat-Major fournit par le 31ème CA (NdA ce qui signifie qu’en cas d’engagement des forces, la Garnison de Paris pourrait fournir un 31ème CA)

-Un groupement de soutien logistique

-42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC)

-148ème RIF

-160ème RAP : deux groupes de 155L modèle 1946S

-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) : douze chars légers AMX-42 (NdA qui n’ont finalement pas été remplacés par des canons d’assaut), douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes.

-144ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (144ème RALT) (ex-144ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S.

-1er Régiment de Paris : régiment fournit par la Garde Républicaine et qui assure le maintien de l’ordre à Paris.

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC)

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM)

NdA ces deux divisions ont été réorganisées selon le nouveau modèle issu du RETEX de la Campagne de France.

1er Corps de Combat Blindé (1er CCB)

Initialement les CCB devaient dépendre de la Réserve Stratégique Interalliée mais après mure réflexion, décision est prise de répartir les trois CCB entre les deux Groupes d’Armées, les 1er et 3ème CCB sous l’autorité du GA n°1, le 2ème CCB sous l’autorité du GA n°2.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-635ème Régiment de Pionniers

-1ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (1er GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 13ème Bataillon de Chasseurs Portés (13ème BCP).

-329ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteurs (329ème RATTT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-1ère Division Blindée (ex-1ère Division Cuirassée)

-3ème Division Blindée (ex-1ère Division Légère Mécanique)

-5ème Division Blindée (ex-2ème Division Cuirassée)

3ème Corps de Combat Blindé (3ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique

-636ème Régiment de Pionniers

-3ème Groupement de Reconnaissance de Corps Blindé (3ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P, un escadron de fusiliers motocyclistes et le 20ème Bataillon de Chasseurs Portés (20ème BCP).

-122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-2ème Divisions Blindée (ex-2ème DLM)

-8ème Division Blindée (ex-6ème DLM)

Le Conflit (99) Europe Occidentale (65)

1ère Armée Britannique

Comme nous l’avons vu plus haut les britanniques devaient remettre sur pied, réorganiser leur armée avant de pouvoir jouer un rôle militaire crédible. En théorie il était prévu la mise sur pied du British Expeditionnaries Armies Group (BEAG) mais en pratique le BEAG restera une coquille vide, les deux armées britanniques n’étant pas en ligne en même temps.

En effet si la 1st Army (UK) est très vite remontée en ligne, en étant capable de faire face à l’opération NIBELUNGEN, la 2nd Army (UK) était en Réserve Stratégique y compris quand l’opération AVALANCHE sera déclenchée.

Théoriquement l’Armée Canadienne en France (ACF) était placée sous commandement britannique mais comme nous le savons elle à été placée à gauche de la 1ère Armée Française, couvrant l’estuaire de la Seine et une partie du cours du fleuve.

Cette première armée britannique est censée aligner quatre corps d’armée, trois corps d’armée à trois divisions d’infanterie et un corps d’armée blindé à deux divisions blindées soit un total de onze divisions mais au moment de NIBELUNGEN, seuls deux corps d’armée à trois divisions d’infanterie et un corps d’armée blindé à deux divisions sont opérationnels.

Tout comme l’Armée Canadienne en France (ACF) mais à la différence des Armées Françaises, le corps blindé britannique, le 1st British Armoured Corps (1st BAC) tient un secteur du front avec à sa gauche le 1st British Corps et à sa droite le 2nd British Corps. Ce choix est compréhensible mais certains estiment que cela est une mauvaise idée, le corps blindé étant jugé plus adapté pour percer et contre-attaquer plutôt que pour défendre.

1st British Corps (1st BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-1st Infantry Division (1st ID)

-4th Infantry Division (4th ID)

-52nd Lowland Infantry Division

1st British Armoured Corps (1st BAC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un régiment antiaérien

-1st Armoured Division (UK)

-2nd Armoured Division (UK)

2nd British Corps (2nd BC)

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-44th «Home Counties» Division

-50th Northumberland Division

-2nd Infantry Division (2nd ID)

3rd British Corps

Ce corps d’armée est créé en février 1950 dans la région d’Orléans. Il est donc encore dans l’enfance quand les allemands déclenchent l’opération NIBELUNGEN. Il n’aura pas à intervenir, les allemands échouant rapidement à prendre le dessus sur les troupes alliées.

-Un Etat-Major

-Des unités du génie et du soutien logistique

-Deux régiments d’artillerie lourde

-Un régiment antichar (canons de 6 livres et de 17 livres)

-Un régiment antiaérien (canons de 94mm et de 40mm)

-3rd Infantry Division

-48th «South Middland» Division

-6th Infantry Division (6th ID)

2ème Armée Française

Cette armée déployée à l’est de la 1ère Armée Britannique couvre également Paris avec un unique corps d’armée ce qui est jugé suffisant alors que le dispositif allemand s’est allégé, opération BARBAROSSA oblige.

Cette armée dispose de trois Corps d’Armée, deux couvrant l’est du dispositif de la 1ère Armée Britannique et un corps d’armée couvrant Paris.

En réalité cette armée dispose de quatre corps d’armée puisqu’un corps d’armée polonais est placé en Réserve d’Armée sachant qu’un autre corps d’armée polonais est en ligne au moment de NIBELUNGEN.

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée :

Reconstitué après la Campagne de France (1949) il va comprendre six batteries permettant d’affecter deux batteries à chaque corps d’armée, une batterie légère avec douze canons de 37mm et une batterie lourde avec huit canons de 75mm. Certes cela ne permet pas de dresser un barrage infranchissable mais cela peut compléter les unités de DCA des unités de combat.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 :

70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm.

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :

10ème Division Blindée (10ème DB) et 7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) : douze chars légers FCM-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-110ème RALT (ex-110ème RALCH) : deux groupes de 105mm (un groupe de 105L modèle 1941T, un groupe de 105L modèle 1936S) et deux groupes de 155mm (155L modèle 1945S).

-Elément Aérien de Corps d’Armée 505 (EACA-505): remplace le GAO-505 mais comme le GRAVIA-IIA il est un simple état-major qui prend son autorité des avions essentiellement de reconnaissance et d’observation mais on verra des chasseurs et des avions d’attaque passer sous son contrôle.

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-3ème Groupement de Reconnaissance au Contact (3ème GRC) : douze FCM-42, douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes

-603ème Bataillon Antichar Divisionnaire (603ème BACD) (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-603ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (603ème BDAA) (trente-six canons de 37mm)

-42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (42ème RAD) avec deux groupes de 105C modèle 1935B et deux groupes de 155C modèle 1946S.

-Trois Régiments d’Infanterie de Ligne : 51ème, 67ème et 91ème RI

-3ème bataillon de canons d’assaut (issu du 29ème BCC) disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-3ème bataillon de chasseurs de chars (issu du 29ème BCC) disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-16ème Bataillon du Génie

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-23ème Groupement de Reconnaissance au Contact (23ème GRC) disposant de seize Hotchkiss H-39, de seize automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et d’un escadron de fusiliers motocyclistes

-623ème Bataillon Divisionnaire Antichar (623ème BDAC) (douze canons dee 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-623ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (623ème BAAD) (trente-six canons de 37mm)

-41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (41ème RAD) avec deux groupes d’obusiers de 105C modèle 1935B et deux groupes de canons de 105C modèle 1946S.

-Trois régiments d’infanterie de ligne : 32ème, 107ème et 126ème RI

-23ème Bataillon de Canons d’assaut (issu du 39ème BCC) disposant de canons d’assaut modèle 1949R

-23ème Bataillon de Chasseurs de Chars (issu 39ème BCC) disposant de chasseurs de chars modèle 1950.

-118ème Bataillon du Génie

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-7ème Groupement de Reconnaissance au Contact Nord-Africain (7ème GRCNA) disposant de douze Hotchkiss H-39, seize automitrailleuses puissantes modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-7ème Bataillon Antichar Nord-Africain (7ème BANA) (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-7ème Bataillon de Défense Antiaérienne Nord-Africaine (7ème BDAANA) (trente-six canons de 37mm)

-81ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain (81ème RANA) avec deux groupes de 105mm (105C modèle 1935B) et un groupe de 155mm (155C modèle 146S) (NdA un deuxième groupe était en cours de création au moment de l’opération NIBELUNGEN).

-Trois régiments de tirailleurs : 5ème Régiment de Tirailleurs Tunisiens (5ème RTS), 12ème Régiment de Tirailleurs Algériens (12ème RTA) et 16ème Régiment de Tirailleurs Algériens (16ème RTA)

-7ème Bataillon Mixte Nord-Africain de canons d’assaut et de chasseurs de chars avec deux escadrons de canons d’assaut (canons d’assaut modèle 1949H) et deux escadrons de chasseurs de chars (chasseurs de chars modèle 1950). (issu du 2ème BCC)

-100ème Bataillon du Génie.

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar disposant de seize canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de douze canons de 75mm TAZ modèle 1939

-Un groupement antiaérien disposant de vingt-quatre canons de 40mm Bofors


-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant de douze AMX-44, de douze autos blindées Daimler Armoured Car et de fusiliers motocyclistes.

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol) disposant de deux groupes de 155L GPF-T et de deux groupes de 194 GPF-T.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-2ème Groupement de Reconnaissance au Contact Polonais (2ème GRCPol) disposant de douze AMX-42, douze Daimler Dingo et des fusiliers motocyclistes

-602ème bataillon divisionnaire antichar polonais (douze canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-602ème bataillon de défense antiaérien polonais (vingt-quatre canons de 37mm)

-2ème Régiment d’Artillerie Polonais (2ème RAPol) avec deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm.

-Trois régiments d’infanterie : 4ème, 5ème et 6ème RIP (appelés également 1er, 2ème et 3ème régiments de chasseurs)

-2ème bataillon de chasseurs de chars disposant de M-10 Tank Destroyer

-81ème Bataillon du Génie

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-3ème Groupement de Reconnaissance au Contact Polonais (2ème GRCPol) disposant de douze AMX-42, douze Daimler Dingo et des fusiliers motocyclistes

-6033ème bataillon divisionnaire antichar polonais (douze canons de 75mm et douze canons de 47mm)

-603ème bataillon anti-aérien divisionnaire polonais (douze canons de 20mm et douze canons de 40mm)

-3ème Régiment d’Artillerie Polonais (3ème RAPol) avec deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm.

-Trois régiments d’infanterie : 7ème, 8ème et 9ème Régiments d’Infanterie Polonaise

-3ème bataillon de chasseurs de chars polonais disposant de M-10 Tank Destroyer

-103ème Bataillon du Génie

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

Ce 6ème CA à une mission cruciale puisqu’avec ses trois divisions et ses unités d’appui il couvre Paris qui forme une poche au nord de la Seine. A cela s’ajoute une Garnison de Paris qui assure la défende de la capitale stricto sensu, les limites de son AOR épousant le tracé de la dernière enceinte couvrant Paris, l’enceinte dite de Thiers construite en 1840 alors qu’Adolphe Thiers était président du conseil de Louis Philippe 1er et que de nouvelles tensions avec Londres laissait craindre un nouveau conflit.

A l’époque naturellement cette enceinte à disparu mais il n’y à aucune construction. Résultat dès le début du conflit des tranchées et des blockhaus sont construits, des constructions vues d’abord comme inutiles mais qui allaient devenir diablement importants par la suite.

-606ème Régiment de Pionniers (606ème RP)

-6ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (6ème GRCA) : seize FCM-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-118ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteur (118ème RALT) (ex-118ème RALH) reconstitué avec deux groupes de 105L modèle 1936S et un groupe de 155L modèle 1945S (NdA un deuxième groupe est en cours de constitution au moment de NIBELUNGEN)

-Unités de génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 506 (EACA-506)

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-1er Groupement de Reconnaisance au Contact Colonial (1er GRCCol) disposant de seize AMX-44, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-601ème Bataillon Divisionnaire Antichar Colonial (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-601ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire Colonial (vingt-quatre canons de 37mm)

-1er Régiment d’Artillerie Coloniale (1er RAC) avec deux groupes d’obusiers de 105C modèle 1935B et deux groupes de canons de 155C modèle 1946S.

-Trois régiments d’infanterie : un régiment d’infanterie coloniale (3ème RIC) et deux régiments de tirailleurs sénégalais (12ème et 14ème RTS).

-1er Bataillon mixte de canons d’assaut et de chasseurs de chars colonial (issu du 10ème BCC) avec deux escadrons de canons d’assaut modèle 1949R et deux escadrons de chasseurs de chars modèle 1950.

-35ème Bataillon du Génie

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-3ème Groupement de Reconnaisance au Contact Nord-Africain (3ème GRCNA) disposant de seize FCM-42, de seize AM modèle 1940 et d’un escadron de fusiliers motocyclistes.

-603ème Bataillon Divisionnaire Antichar Nord-Africain (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-603ème Bataillon de Défense Antiaérienne Nord-Africain (vingt-quatre canons de 37mm)

-20ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain (20ème RANA) avec deux groupes de 105C modèle 1935B et deux groupes de 155C modèle 1946S.

-Trois régiments d’infanterie : 14ème et 15ème régiments de tirailleurs algériens (14ème et 15ème RTA) et le 12ème régiment de zouaves.

-3ème bataillon mixte de canons d’assaut et de chasseurs de chars disposant de deux escadrons de canons d’assaut modèle 1949H et deux escadrons de chasseurs de chars modèle 1950

-37ème Bataillon du Génie

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-Un état-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique (train, transmissions, ravitaillement…..)

-55ème Groupement de Reconnaisance au Contact (55ème GRC) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de reconnaisance au contact.

-655ème Bataillon Divisionnaire AntiChar (douze canons de 75mm et vingt-quatre de 47mm)

-655ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (trente-six canons de 37mm)

-45ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (45ème RAD) : deux groupes de 105C modèle 1935 et deux groupes de 155C modèle 1946S

-Trois régiments d’infanterie : 213ème, 295ème et 331ème Régiments d’Infanterie de ligne

-55ème Bataillon de Canons d’Assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-55ème Bataillon de Chasseurs de Chars disposant chasseurs de chars modèle 1950

-28ème Bataillon du Génie

-Garnison de Paris

Si le 6ème Corps d’Armée (6ème CA) couvre les approches de Paris, les alliés sont bien décidés à tenir la ville avec une garnison qui constitue une unité spécifique. C’est aussi un habile jeu de propagande puisque cela signifie que la ville est toujours sous contrôle allié.

La structure de commandement est fournie par 31ème Corps d’Armée (31ème CA) qui n’est pas réorganisé après HUBERTUS. Cela signifie que les troupes de la Garnison de Paris pourraient former un 31ème CA mais nous en sommes loin.

La Garnison de Paris comprend donc différentes unités de combat, d’appui, de soutien mais aussi de sécurité.

Au moment de l’opération NIBELUNGEN, la Garnison de Paris comprend les moyens suivants :

-Un état-major

-Un groupement de soutien logistique

-42ème Demi-Brigade de Mitrailleurs Coloniaux (42ème DBMC)

-148ème RIF

-160ème RAP : un groupe disposant de canons de 155C

-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) : douze chars légers AMX-42, douze AM modèle 1940P et des fusiliers motocyclistes. A noter que les chars légers devaient être remplacés par des canons d’assaut mais cela ne s’est pas réalisé au moment de l’ultime attaque allemande majeure avant l’opération AVALANCHE.

-144ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (144ème RALT) (ex-144ème RALH) avec deux groupes de 105L modèle 1941T et un groupe de 155L modèle 1945S.

-1er Régiment de Paris : régiment fournit par la Garde Républicaine et qui assure le maintien de l’ordre à Paris.

Les deux divisions qui suivent ont été affaiblies par les combats de la Campagne de France ce qui explique le choix de ces divisions pour tenir Paris sans que l’on sache si ces divisions seront réorganisées sur le nouveau modèle .

-76ème GRDI : douze AMX-44 et douze AMD

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) : un état-major divisionnaire, des unités de soutien, deux régiments d’infanterie (5ème RIC et 19ème RTS), un régiment d’artillerie coloniale (14ème RAC), 606ème Batterie Mixte Antichar et Antiaérienne, 102ème Bataillon du Génie.

-3ème GRDI : douze AMX-42, douze AM modèle 1940P

-12ème Division d’Infanterie Motorisée (12ème DIM) : un état-major divisionnaire, des unités de soutien, deux régiments d’infanterie (106ème RI et 8ème régiment de zouaves), un régiment d’artillerie divisionnaire (25ème RAD), 612ème Batterie Mixte Antichar et Antiaérienne, 19ème Bataillon du Génie.

Le Conflit (89) Europe Occidentale (55)

Ordre de Bataille des forces alliées (1) Forces Terrestres

Préambule

Quand les allemands déclenchent l’opération HUBERTUS, les forces alliées sont entre deux eaux, elles ont un peu récupéré des terribles combats sur la terre de France mais sont encore loin d’être capables de repasser à l’offensive pour libérer les territoires occupés.

Le dispositif allié à l’ouest de Paris mélange unités expérimentées mais éprouvées avec des unités fraiches mais sans réelle expérience du combat.

Dans la mesure du possible, le général Villeneuve à essayé d’associer les deux dans l’espoir que les premières infusent leur expérience aux secondes et que ces dernières apportent leur énergie encore intacte.

Si quelques positions de campagne ont été construites, bien entendu les alliés savent qu’en cas de franchissement de La Seine par des unités allemandes il faudra tenir le plus longtemps possible puis se replier étapes par étapes.

Ce choix d’une défense en profondeur est une leçon des combats à l’ouest. Si une percée durant la première guerre mondiale n’était pas forcément rédhibitoire car les troupes d’exploitation mettait du temps à intervenir, en 1949 avec des unités motomécaniques c’est nettement plus problématique ce qui impose de multiplier les moyens de freinage.

Au delà de la zone des armées (50km au sud de La Seine, des positions de surêté sont aménagées pour contrer un raid motorisé surprise.

Ces positions sont tenus par les régiments territoriaux, par la gendarmerie et par des unités en cours de reconstitution. Une 10ème Armée est créée le 19 septembre 1949 pour commander ce dispositif et soulager les autres armées qui peuvent se concentrer sur les rives de La Seine.

7ème Armée

Passablement éprouvée, cette 7ème armée est un temps menacée d’être rayée des registres mais finalement pour des questions de moral des troupes et de propagande on décide de la maintenir en ligne pour tenir la rive sud de l’Estuaire de La Seine.

Les deux corps d’armée encore présents (14ème et 18ème CA) sont toujours là et vont être renforcés par le 17ème Corps d’Armée (17ème CA) issu de la Réserve Stratégique et qui brûle d’en découdre, frustré d’être rester spectateur des combats depuis le 10 mai 1949.

-Unités dépendant de la 7ème Armée :

-401ème RAAC : n’aligne plus que trois batteries antichars, une batterie de six canons de 75mm et deux batteries de douze canons antichars de 47mm soit un total de trente pièces.

-407ème Régiment de Pionniers (407ème RP) : aménage des positions défensives et sert de sentinelle pour compléter les unités en ligne.

-Groupement des BCC de la 7ème Armée (GBCC-507) : 7ème BCC douze FCM-42 et 32ème BCC seize FCM-42.

-18ème Corps d’Armée (18ème CA) :

618ème Régiment de Pionniers (618ème RP), 18ème GRCA (huit AMX-42 et huit AM modèle 1940P), 101ème RALT (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 27ème GRDI (douze FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 21ème DI, 68ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P), 9ème DIM, 91ème GRDI (seize AMX-44 et seize AMP) et 1ère DINA.

-17ème Corps d’Armée (17ème CA) :

617ème Régiment de Pionniers (617ème RP), 17ème GRCA (douze AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 143ème RALH (deux groupes de 105mm _canons de 105L modèle 1941T_ et deux groupes de 155mm _canons de 155L modèle 1945S_), 97ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et douze AMD), la 7ème DINA, le 75ème GRDI (seize AMX-42 et douze AMD) et la 5ème DIC.

-14ème Corps d’Armée (14ème CA) :

14ème GRCA (douze Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P), 125ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 190ème RALT (deux groupes de 220C modèle 1916), 6ème GRDI (douze FCM-42 et huit AM modèle 1940P), 3ème DIM, 28ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AMD), 24ème DI, 18ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et douze AMP) et 23ème Division d’Infanterie (23ème DI).

1ère Armée

-Unités dépendant directement de la 1ère Armée :

-GBCC-501 : 1er BCC (douze Renault R-40), 11ème BCC (trente-deux Renault R-40), 24ème BCC (six FCM-42), 34ème BCC (vingt-quatre FCM-42)

-1er GAAC : une batterie mixte (37 et 75mm)

-402ème RAAC : quatre batteries de douze canons antichars de 47mm et deux batteries de six canons antichars de 75mm soit un total de 60 pièces réparties entre les différents corps d’armée.

-19ème Corps d’Armée (19ème CA) placé en réserve d’armée avec son 619ème RP, son 19ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), son 106ème RALH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), un 3ème GRDI (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), la 15ème DIM, le 80ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et la 1ère Division Marocaine.

-4ème Corps de Cavalerie/1er Corps de Cavalerie Polonais : Un groupement antichar et antiaérien disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de canons de 40mm Bofors, les premiers étant antichars et les seconds antiaériens, Un régiment d’artillerie lourde disposant de trois groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T, une 10ème Division Blindée (Humber Armoured Car, Hotchkiss H-39, Renault R-40 et B-1bis) et une 21ème Division Blindée (Humber Armoured Car, Hotchkiss H-39, B-1bis). Ce corps d’Armée est également placé en réserve d’armée mais uniquement pour une contre-attaque offensive ou défensive.

31ème Corps d’Armée (31ème CA) :

631ème Régiment de Pionniers (631ème RP), 31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte, 144ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (144ème RALH), 76ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (76ème GRDI) (Hotchkiss H-39 et AMD) , 6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC), 3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (3ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers AMX-44, 3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-20ème Corps d’Armée (20ème CA) :

620ème RP, 20ème GRCA (douze Hotchkiss H-39 et de douze AM modèle 1940P), 104ème RALT (un groupe de 105mm et d’un groupe de 155mm), 4ème GRDI (douze AMX-42 et de douze AM modèle 1940P), 12ème DIM, 95ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B des «Pan Pan » à canon de 47mm) et la 5ème DINA.

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol) :

un groupement antichar et antiaérien (canons antichars de 47mm et canons antiaériens de 40mm Bofors), un GRCA disposant de Daimler Armoured Car, un bataillon du génie, une régiment d’artillerie de marche avec deux groupes de 155mm et un groupe de 194mm, le 5ème GRDIPol (12 Daimler Dingo et 8 AMX-42), la 5ème DIP, le 6ème GRDIPol (huit Daimler Dingo et huit AMX-42) et la 1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG).

-2ème Corps d’Armée :

602ème RP, 2ème GRCA (huit AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 105ème RALH (un groupe de 155mm et deux groupes de 105mm), 191ème RALT (deux groupes de 220C), 7ème GRDI (dix AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 1ère DIM, 92ème GRDI (dix AMX-44 et huit AM modèle 1940P) et la 2ème DINA.

2ème Armée

Unités dépendant directement de la 2ème Armée :

-412ème Régiment de Pionniers (412ème RP)

-2ème GAAC avec deux batteries mixtes de campagne qui se sont repartis les hommes disponibles, les hommes en surnombre ont été évacués vers la Bretagne et le Sud-Ouest pour préparer la mise au point de nouvelles unités.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 502 (GBCC-502) : 2ème BCC (16 Renault R-40 à son arrivée sur la Seine, nombre qui remonte à vingt avec l’arrivée de chars de réserve), 10ème BCC (16 FCM-42), 18ème BCC (douze FCM-42 à l’arrivée sur la Seine mais seize a moment de l’attaque allemande) et 35ème BCC (vingt FCM-42)

A l’origine on trouvait d’ouest en est, les 5ème, 6ème et 22ème CA. Le 33ème CA issu de la Réserve Stratégique ne va pas relever l’un de ces trois CA mais va s’inserrer entre le 22ème CA et le 3ème CA qui dépend lui de la 9ème Armée, le 3ème Corps d’Armée couvrant le flanc sud-ouest de la Poche de Paris.

-5ème Corps d’Armée (5ème CA) :

605ème Régiment de Pionniers (605ème RP), 5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA) (douze FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 110ème RALCH (un groupe de 105 et un groupe de 155mm), 194ème RALT (trois groupes de 220C modèle 1916), 93ème GRDI (huit FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 3ème DINA, 64ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et 55ème DI.

-6ème Corps d’Armée (6ème CA) :

606ème Régiment de Pionniers (606ème RP), 6ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (6ème GRCA) (dix FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 118ème RALH (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 71ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P), 1ère DIC, 36ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AM modèle 1940P) et 41ème DI.

-22ème Corps d’Armée (22ème CA) :

622ème RP, 22ème GRCA (douze FCM-42 et douze AM modèle 1940P), 180ème RALT (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 73ème GRDI (huit AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 3ème DIC, 60ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B) et 71ème DI.

-33ème Corps d’Armée (33ème CA) :

633ème Régiment de Pionniers (633ème RP), 33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) (seize AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 146ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 57ème GRDI (seize FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P), 62ème DI, 56ème GRDI (seize FCM-42 et vingt-huit AM modèle 1940P) et 63ème DI.

9ème Armée

Unités dépendant de l’état-major de la 9ème Armée :

-9ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne (canons de 37mm et de 75mm)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 509 (GBCC-509) : 16ème BCC (seize puis vingt-quatre Renault R-40), 29ème BCC (seize Renault R-40)

-102ème DIF (défense de la Ligne Chauvineau) : 42ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux, 148ème RIF, deux groupes du 160ème RAP. Il s’appuie sur le 21ème CA.

-3ème Corps d’Armée (3ème CA) : (couvre le flanc sud-ouest de la «Poche de Paris»)

3ème GRCA (12 AMX-44 et 12 AM modèle 1940P), 102ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 361ème RALP (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 1er GRDI (huit FCM-42 et douze AMP), 5ème DI, 30ème GRDI (12 FCM-42 et 12 AM modèle 1940P) et 18ème DI.

-15ème Corps d’Armée (15ème CA) : (couvre le flanc nord-ouest de la «Poche de Paris» entre le 3ème CA et le 21ème CA)

615ème RP, 15ème GRCA (seize Hotchkiss H-39 et douze AMD), 141ème RALH (un groupe de 105mm et deux groupes de 155mm), 72ème GRDI (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 2ème DIC, 74ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et douze AMP) et 4ème DIC.

-21ème Corps d’Armée (21ème CA) : (couvre le nord de la «Poche de Paris»)

621ème RP, 21ème GRCA (huit AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 109ème RALH (un groupe de 105 et un groupe de 155mm), 66ème GRDI (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 53ème DI, 9ème GRDI (six AMX-42 et six AM modèle 1940P), 61ème DI.

-4ème Corps d’Armée (4ème CA) : (couvre le flanc est de la «Poche de Paris»)

604ème RP, 4ème GRCA (douze AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 111ème RALCH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 356ème RALP (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 94ème GRDI (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 4ème DINA, 24ème GRDI (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P) et 22ème DI.

-32ème Corps d’Armée (32ème CA) :

(sud de la «Poche de Paris» sur La Seine) 632ème RP, 32ème GRCA (douze AMX-42 et douze AMD-178B), 145ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 77ème GRDI (douze AMX-44 et douze AMD-178B), 7ème DIC, 4ème GRDIPol (douze AMX-44 et douze Daimler Dingo) 4ème DIP.

Le Conflit (71) Europe Occidentale (37)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (4) : Réserves Stratégiques et Réserves Générales

Réserves Stratégiques françaises et polonaises

La mobilisation à permis de constituer une réserve stratégique composée notamment de huit Corps d’Armée déployés en arc de cercle de la Normandie à la Bourgogne d’où le nom attribué de dispositif NorBourg.

Deux corps d’armée vont être débloqués _les 14ème et 32ème Corps d’Armée_ auxquels il faut ajouter un corps d’armée polonais détaché de l’APF (Armée Polonaise en France).

Dans cette partie je vais rappeler l’organisation sommaire des corps d’armée qui restent sous le contrôle du commandant en chef de l’armée de terre, le général Ganelon. Je vais également rappeler la composition du Détachement d’Armées du Sud-Ouest (DASO) et d’autres unités en réserve que ce soit des unités de chars, d’artillerie, du génie et du train.

Les corps d’armée suivants sont déployés selon un arc de cercle allant grosso modo de la Normandie à la Bourgogne pour servir de réserve stratégique offensive comme défensive.

-14ème Corps d’Armée (14ème CA) : transféré à la 7ème Armée

-15ème Corps d’Armée (15ème CA)/2ème Corps d’Armée Colonial (2ème CACol)

-615ème Régiment de Pionniers (615ème RP)

-15ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (15ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas encore reçu des AMP.

-141ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (141ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 515 (GAO n°515) disposant de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-72ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (72ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC)

-74ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (74ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-616ème Régiment de Pionniers (616ème RP)

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) qui dispose à la mobilisation d’Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte. Au début de la Campagne de France, il dispose d’AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèles 1940P.

-142ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (142ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 516 (GAO n°516) comprend huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-96ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (96ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-98ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (98ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-17ème Corps d’Armée (17ème CA)

-617ème Régiment de Pionniers (617ème RP)

-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-143ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (143ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 517 (GAO-517) disposant de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-97ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (97ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-75ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (75ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte.

-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC) 

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-631ème Régiment de Pionniers (631ème RP)

-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte.

-144ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (144ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation n°531 (GAO-531) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-76ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (76ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) 

-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (3ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo et de chars légers Hotchkiss H-39.

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP) 

-33ème Corps d’Armée (33ème CA)

-633ème Régiment de Pionniers (633ème RP)

-33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-146ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (146ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 533 (GAO-533) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-57ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (57ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-62ème Division d’Infanterie (62ème DI)

-56ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (56ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-63ème Division d’Infanterie (63ème DI)

-34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (147ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 534 (GAO-534) : Huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-53ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (53ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI) 

-52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (52ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

Armée Polonaise en France (APF)

-Un Etat-major installé à Compiègne

-Des éléments du génie et de soutien logistique :

-Deux régiments du génie à trois bataillons chacun, les 1er et 2ème RGPol. A noter que le 1er bataillon du 1er RG est détaché auprès du 1er CA Pol placé sous le commandement de la 1ère Armée

-Deux régiments du train

-Deux régiments de transmission

-Deux Antennes Chirurgicales d’armée

-Deux groupement d’intendance

-Quatre régiments d’artillerie lourde polonais :

-Le 302ème RAL Pol: trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T) (un groupe détaché auprès du 301ème RALPol

-Le 303ème RAL Pol : trois groupes équipés de canons de 155mm Grande Puissance Filloux-Touzard (155L GPF-T)

-Le 304ème RAL Pol : trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T)

-1er Corps d’Armée Polonais : voir 1ère Armée

-2ème Corps d’Armée Polonais

-Un groupement antichar disposant de canons antichars de 47mm

-Un groupement antiaérien disposant de canons antiaériens Bofors de 40mm

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car en attendant la livraison possible de chars légers, chars toujours pas arrivés au début du mois de juin.

-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (7ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car et de chars légers AMX-44

-6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème DIP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (8ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car et de chars légers AMX-44.

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

3ème Corps d’Armée Polonais

-Un groupement antichar équipé de canons de 47mm Puteaux modèle 1939

-Un groupement antiaérien équipé de canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car en attendant la livraison potentielle de chars légers.

-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (9ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers AMX-44

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP) 

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (10ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car et de chars légers AMX-44.

-3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG) 

-4ème Corps de Cavalerie

-Un état-major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un groupement antichar et antiaérien disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de canons de 40mm Bofors, les premiers étant antichars et les seconds antiaériens.

-Un régiment d’artillerie lourde disposant de trois groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T.

-10ème Division Blindée :

-Un état-major

-Des unités du génie et de soutien

-Un régiment de découverte, le 10ème régiment de Uhlans équipé d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers Hotchkiss H-39

-Un bataillon de chars lourds disposant de trente-deux B-1bis

-Deux bataillons de chars moyens équipés de Renault R-40

-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939.

-21ème Division Blindée :

-Un état-major

-Des unités du génie et de soutien

-Un régiment de découverte, le 20ème régiment de Uhlans disposant d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers Hotchkiss H-39

-Un bataillon de chars lourds disposant de B-1bis

-Deux bataillons de chars moyens équipés d’Hotchkiss H-39

-Un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939.

NdA le rééquipement des divisions blindées polonaises était dans les tuyaux en mai 1949 avec le remplacement des B-1bis par des B-1ter et des H-39 par soit un char moyen ou par un char léger.

Le Conflit (46) Europe Occidentale (12)

Les corps d’armée suivants sont déployés selon un arc de cercle allant grosso modo de la Normandie à la Bourgogne pour servir de réserve stratégique offensive comme défensive.

14ème Corps d’Armée (14ème CA)

-614ème régiment de pionniers (614ème RP)

-14ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (14ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (qui ne sont pas là au 10 mai 1949)

-125ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (125ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipé de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155 GPF-T.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

Le Groupe Aérien d’Observation n°514 (GAO-514) ne doit être placé sous le commandement du 14ème CA que si celui-ci est engagé au combat. Il comprend huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (6ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-La 3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM) dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (51ème, 67ème et 91ème RI), de deux régiments d’artillerie (42ème RAD et 242ème RALD), de la 603ème Batterie Divisionnaire AntiChar, du 603ème bataillon de défense antiaérienne, du 16ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-28ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (28ème GRDI) disposant de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité de FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (ces véhicules ne sont toujours pas là au 10 ami 1949).

-La 24ème Division d’Infanterie (24ème DI) est une division qui dispose de trois régiments d’infanterie (50ème, 63ème et 78ème RI), de deux régiments d’artillerie (21ème RAD et 221ème RALD), de la 624ème Batterie Divisionnaire AntiChar, du 624ème bataillon de défense antiaérienne, du 97ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

15ème Corps d’Armée (15ème CA)/2ème Corps d’Armée Colonial (2ème CACol)

-615ème Régiment de Pionniers (615ème RP)

-15ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (15ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-141ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (141ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 515 (GAO n°515) disposant de huit Bloch MB-175, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-72ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (72ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-2ème Division d’Infanterie Coloniale (2ème DIC) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie, le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc (RICM), des 4ème et 8ème régiments de tirailleurs sénégalais; de deux régiments d’artillerie (2ème RAC et 202ème RALC), de la 2ème batterie antichar divisionnaire coloniale, du 2ème bataillon de défense antiaérienne coloniale, du 36ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-74ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (74ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC) : Cette division comprend un régiment européen, le 2ème régiment d’infanterie coloniale et deux régiments «indigènes», les 16ème et 24ème régiments de tirailleurs sénégalais, deux régiments d’artillerie les 12ème RAC et 212ème RALC, de la 604ème Batterie Divisionnaire Antichar Coloniale, du 604ème bataillon de défense antiaérienne colonial, du 39ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-616ème Régiment de Pionniers (616ème RP)

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la livraison de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P, ces véhicules n’étant toujours pas là un certain 10 mai 1949.

-142ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (142ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 516 (GAO n°516) comprend huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-96ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (96ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA) : Elle dispose de deux régiments de tirailleurs algériens, les 9ème et 10ème RTA et d’un régiment de tirailleurs marocains, le 12ème RTM; deux régiments d’artillerie (6ème RANA et 206ème RALNA), de la 6ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 6ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain, du 98ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-98ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (98ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA) : Elle dispose de de trois régiments de tirailleurs à savoir le 17ème régiment de tirailleurs algériens (17ème RTA), le 6ème et le 7ème régiment de tirailleurs tunisiens (6ème et 7ème RTT).

Elle dispose également de deux régiments d’artillerie (8ème RANA et 208ème RALNA), de la 8ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 8ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain, du 99ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

17ème Corps d’Armée (17ème CA)

-617ème Régiment de Pionniers (617ème RP)

-17ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (17ème GRCA) devant disposer de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. En attendant leur disponibilité, les AMX-42 sont remplacés par des Renault R-35 et des automitrailleuses de découverte. Au 10 mai 1949, les chars légers sont arrivés mais les automitrailleuses puissantes se font encore désirer.

-143ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (143ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 517 (GAO-517) disposant de huit Bloch MB-176, de douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-97ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (97ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer le 10 mai 1949.

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA) : Elle dispose d’un régiment de tirailleurs tunisiens (le 5ème RTS) et deux régiments de tirailleurs algériens (12ème et 16ème RTA); de deux régiments d’artillerie (81ème RANA et 281ème RALNA), de la 7ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 7ème bataillon de défense antiaérienne nord-africain, du 100ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-75ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (75ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-5ème Division d’Infanterie Coloniale (5ème DIC) : Cette division dispose de trois régiments de tirailleurs sénégalais (11ème, 21ème et 23ème RTS); de deux régiments d’artillerie coloniale (13ème RAC et 213ème RALC), de la 605ème Batterie Divisionnaire Antichar coloniale, du 605ème bataillon de défense antiaérienne coloniale, du 101ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-631ème Régiment de Pionniers (631ème RP)

-31ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (31ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-144ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (144ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation n°531 (GAO-531) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-76ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (76ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-6ème Division d’Infanterie Coloniale (6ème DIC) : Cette division dispose d’un régiment d’infanterie coloniale (5ème RIC) et de deux régiments de tirailleurs sénégalais (19ème et 22ème RTS); de deux régiments d’artillerie coloniaux (14ème RAC et 214ème RALC), la 606ème Batterie Divisionnaire Antichar coloniale, du 606ème Bataillon de défense antiaérienne colonial, du 102ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.

-3ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (3ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo en attendant la livraison de chars légers sans que l’on connaisse à l’époque le modèle.

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie (7ème régiment d’infanterie polonaise, 8ème régiment d’infanterie polonaise et 9ème régiment d’infanterie polonaise); deux régiments d’artillerie (3ème RAPol et 203ème RAPol), de la 603ème Batterie Divisionnaire Antichar Polonaise, du 603ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 103ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.

32ème Corps d’Armée (32ème CA)

-632ème Régiment de Pionniers (632ème RP)

-32ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (32ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-145ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (145ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

-Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 532 (GAO-532) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux.

-77ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (77ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-7ème Division d’Infanterie Coloniale (7ème DIC) : Cette division dispose d’un régiment d’infanterie coloniale (7ème RIC), de deux régiments de tirailleurs sénégalais (20ème et 25ème RTS); de deux régiments d’artillerie (15ème RAC et 215ème RALC), de la 607ème Batterie Divisionnaire Antichar coloniale, du 607ème Bataillon de défense antiaérienne coloniale, du 104ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-4ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (4ème GRDIPol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo en attendant la livraison de chars légers sans que l’on connaisse à l’époque le modèle.

-4ème Division d’Infanterie Polonaise (4ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie, les 10ème 11ème et 12ème RIP; de deux régiments d’artillerie (4ème RAPol et 204ème RAPol), de la 604ème Batterie Divisionnaire Antichar polonaise, du 604ème Bataillon de défense antiaérienne polonais, du 105ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

33ème Corps d’Armée (33ème CA)

-633ème Régiment de Pionniers (633ème RP)

-33ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (33ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-146ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (146ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 533 (GAO-533) : huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-57ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (57ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-62ème Division d’Infanterie (62ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (250ème, 307ème et 326ème RI), de deux régiments d’artillerie (52ème RAD et 252ème RALD dont la mise en place n’à été effective que tardivement), de la 662ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 662ème bataillon de défense antiaérienne, du 106ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-56ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (56ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-63ème Division d’Infanterie (63ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (238ème, 298ème et 321ème RI), de deux régiments d’artillerie (53ème RAD et 253ème RALD dont la mise en place n’à été effective que tardivement), de la 663ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 663ème bataillon de défense antiaérienne, du 107ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (147ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S.

Des unités du génie, du train, des transmissions, de l’intendance et du service de santé

-Groupe Aérien d’Observation 534 (GAO-534) : Huit Bloch MB-176, douze Dewoitine D-720 et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-53ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (53ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (215ème, 281ème et 343ème RI), de deux régiments d’artillerie (9ème RAD et 209ème RALD), de la 666ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 666ème bataillon de défense antiaérienne, du 108ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-52ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (52ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178B.

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (211ème, 214ème et 220ème RI), de deux régiments d’artillerie (57ème RAD et 257ème RALD), de la 667ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 667ème bataillon de défense antiaérienne, du 109ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Armée Polonaise en France (APF)

-Un Etat-major installé à Compiègne

-Des éléments du génie et de soutien logistique :

-Deux régiments du génie à trois bataillons chacun, les 1er et 2ème RGPol

-Deux régiments du train

-Deux régiments de transmission

-Deux Antennes Chirurgicales d’armée

-Deux groupement d’intendance

-Quatre régiments d’artillerie lourde polonais :

-Le 301ème : trois groupes équipés de canons de 155mm Grande Puissance Filloux-Touzard (155L GPF-T)

-Le 302ème : trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T)

-Le 303ème : trois groupes équipés de canons de 155mm Grande Puissance Filloux-Touzard (155L GPF-T)

-Le 304ème RAL Pol : trois groupes équipés de canons de 194mm Grande Puissance Filloux-Touzard (194L GPF-T)

-1er Corps d’Armée Polonais

-Un groupement antichar disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937

-Un groupement antiaérien disposant de canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car. Il n’est pour l’instant pas prévu l’ajout de chars légers.

-5ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (5ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Dingo en attendant la livraison de chars légers en l’occurrence des AMX-42 qui arrivent en avril 1949.

-5ème Division d’Infanterie Polonaise (5ème DIP) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (13ème, 15ème et 17ème RIP), deux régiments d’artillerie (5ème RAPol et 205ème RAPol), de la 5ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 5ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-6ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (6ème GRDI) qui comprend des autos blindées Daimler Dingo en attendant les chars légers qui ne sont pas arrivés le 10 mai 1949 (NdA il existe un doute pour savoir si il s’agit d’AMX-42 ou de FCM-42, les sources sont contradictoires à ce sujet).

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème régiments de grenadiers), de deux régiments d’artillerie (6ème RAPol et 206ème RAPol), de la 6ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 6ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-2ème Corps d’Armée Polonais

-Un groupement antichar disposant de canons antichars Puteaux de 47mm modèle 1937

-Un groupement antiaérien disposant de canons antiaériens Bofors de 40mm

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car en attendant la livraison possible de chars légers.

-7ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (7ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Humber Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, l’AMX-44 prévu pour équiper l’unité n’à pas encore été livré à l’unité en mai 1949 quand les allemands attaquent.

-6ème Division d’Infanterie Polonaise (6ème DIP) : Cette divison comprend trois régiments d’infanterie (14ème, 16ème et 18ème RIP), de deux régiments d’artillerie (7ème RAPol et 207ème RAPol), de la 7ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 7ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-8ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (8ème GRDI Pol) disposant d’automitrailleuses britanniques Daimler Armoured Car en attendant la disponibilité de chars légers français pour les compléter, chars qui n’ont pas été livrés en mai 1949.

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (7ème, 8ème et 9ème régiments de grenadiers), deux régiments d’artillerie (8ème RAPol et 208ème RAPol), de la 8ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 8ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un groupement antichar équipé de canons de 47mm Puteaux modèle 1939

-Un groupement antiaérien équipé de canons de 40mm Bofors

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car en attendant la livraison potentielle de chars légers.

-9ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (9ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers AMX-44

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (19ème, 20ème et 22ème RIP), deux régiments d’artillerie (9ème RAPol et 209ème RAPol), de la 9ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 9ème bataillon de défense antiaérienne polonais, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (10ème GRDI Pol) disposant d’autos blindées Daimler Armoured Car, les chars légers se faisant encore attendre le 10 mai 1949.

-3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG) : Cette division comprend trois régiments d’infanterie (10ème, 11ème et 12ème régiments de grenadiers), deux régiments d’artillerie (10ème RAPol et 210ème RAPol), de la 10ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 10ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et d’unités de soutien.

-4ème Corps de Cavalerie

-Un état-major

-Des unités du génie et de soutien logistique

-Un groupement antichar et antiaérien disposant de canons de 47mm Puteaux modèle 1937 et de canons de 40mm Bofors, les premiers étant antichars et les seconds antiaériens.

-Un régiment d’artillerie lourde disposant de trois groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T.

-10ème Division Blindée : Cette division est organisée en un état-major, des unités du génie et de soutien, un régiment de découverte, le 10ème régiment de Uhlans équipé d’autos blindées Humber Armoured Car et de chars légers Hotchkiss H-39, un bataillon de chars lourds disposant de trente-deux B-1bis et deux bataillons de chars moyens équipés de Renault R-40. On trouve également un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm modèle 1897 en attendant les rutilants TAZ modèle 1939.

-21ème Division Blindée

Cette division comprend un état-major, des unités du génie et de soutien, un régiment de découverte le 20ème régiment de uhlans (autos blindées Humber Armoured Car et chars légers Hotchkiss H-39), un bataillon de chars lourds disposant de B-1bis, deux bataillons de chars moyens équipés d’Hotchkiss H-39 et un régiment d’artillerie disposant de canons de 75mm modèle 1897 en attendant les rutilants TAZ modèle 1939.

NdA le rééquipement des divisions blindées polonaises était dans les tuyaux en mai 1949 avec le remplacement des B-1bis par des B-1ter et des H-39 par soit un char moyen ou par un char léger.

NdA pour les troupes déployées dans l’Empire, elles seront abordées dans le Tome 14 consacré à la Méditerranée et à l’Afrique.