Le Conflit (42) Europe Occidentale (8)

Groupe d’Armées n°2

NdA : secteur Longuyon-Lac Léman

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 (unité de mobilisation qui doit ensuite recevoir des AMX-44)

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-Etat-Major mis sur pied par la 7ème Région Militaire de Toulouse

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P (qui ne sont toujours pas là en mai 1949). Comme les autres GRCA, il dispose de fusiliers motocyclistes.

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) : Cette division dispose de de trois régiments d’infanterie de ligne (14ème, 18ème et 57ème RI), de deux régiments d’artillerie (24ème et 224ème RALD), de la 636ème batterie divisionnaire antichar, du 636ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie appelés grenadiers, le 1er régiment de grenadiers de Varsovie (1er RIP), le 2ème régiment de grenadiers de Grande Pologne (2ème RIP) et le 3ème régiment de grenadiers de Silésie (3ème RIP);

L’appui des régiments d’infanterie est assurée par deux régiments d’artillerie (1er Régiment d’artillerie polonaise ou régiment d’artillerie légère de Vilnius et le 201ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonaise ou régiment d’artillerie lourde de Poméranie).

Quand à la lutte antichar et à la lutte antiaérienne, elle est du ressort de la 1er batterie divisionnaire antichar polonaise et du 1er bataillon de défense antiaérienne polonais.

On trouve également un bataillon du génie (1er BGPol ou 76ème BG) et diverses unités de soutien.

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-Etat-Major mis sur pied par la 6ème Région Militaire (Bordeaux)

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (33ème, 73ème et 127ème RI), de deux régiments d’artillerie (34ème RAD et 234ème RALD), de la 602ème batterie divisionnaire antichar, du 602ème bataillon de défense antiaérienne, du 77ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (294ème, 306ème et 332ème RI), de deux régiments d’artillerie (26ème RAD et 226ème RALD), de la 656ème batterie divisionnaire antichar, du 656ème bataillon de défense antiaérienne, du 78ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-Etat-major mis sur pied par la 7ème Région Militaire (Toulouse)

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P qui ont remplacé les AMD en mars 1949. Le 24ème GRCA dispose également de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (86ème, 98ème et 105ème RI), de deux régiments d’artillerie (36ème RAD et 236ème RALD), de la 626ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 626ème bataillon de défense antiaérienne, du 79ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) : Elle dispose du 80ème régiment d’infanterie alpine (80ème RIA), de deux régiments d’infanterie de ligne (94ème et 151ème RI), de deux régiments d’artillerie (61ème RAD et 261ème RALD), de la 642ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 642ème bataillon de défense antiaérienne, du 30èmebataillon du génie et de diverses unités de soutien.

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42 qui ont remplacé les Hotchkiss H-39 mis en œuvre à la mobilisation (M)

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br696

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes)

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur Bloch MB-175

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-Etat-major mis sur pied par la 8ème Région Militaire (Montpellier)

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui ne sont toujours pas là au 10 mai 1949.

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (31ème, 85ème et 113ème RI), de deux régiments d’artillerie (55ème RAD et 255ème RAD), de la 645ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 645ème bataillon de défense antiaérienne, du 80ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie (4ème, 5ème et 6ème RIP connus également sous le nom de 1er, 2ème et 3ème régiments de chasseurs), de deux régiments d’artillerie (2ème régiment d’artillerie polonais et 202ème régiment d’artillerie polonais), de la 2ème batterie divisionnaire antichar polonaise, du 2ème bataillon de défense antiaérienne polonais, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-Etat-major mis sur pied par la 8ème Région Militaire (Montpellier)

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie (26ème et 170ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (1ère demi-brigade de chasseurs à pied); de deux régiments d’artillerie (8ème RAD et 208ème RALD); de la 611ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 611ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant à la mobilisation de Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte qui sont remplacées durant l’hiver par des chars légers FCM-42 et par des automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (44ème et 109ème RI), de la 2ème demi-brigade de chasseurs à pied (41ème, 45ème et 49ème BCP); de deux régiments d’artillerie (5ème RAD et 205ème RALD), de la 647ème batterie divisionnaire Antichar, du 647ème bataillon de défense antiaérienne, du 81ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdAA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-Etat-major mis sur pied par la 9ème Région Militaire (Marseille)

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (291ème et 348ème RI), de la 5ème demi-brigade de chasseurs à pied (42ème, 46ème et 50ème BCP); de deux régiments d’artillerie (17ème RAD et 217ème RALD), de la 652ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 652ème Bataillon de défense antiaérienne, du 82ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P (qui ne sont toujours pas là en mai 1949).

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (36ème, 74ème et 119ème RI), de deux régiments d’artillerie (43ème et 243ème RALD), de la 606ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 606ème Bataillon de défense antiaérienne, du 83ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

23-Armée de terre Ligne Maginot (41)

Ordre de bataille de la ligne Maginot et des fortifications de Corse et de Tunisie

De septembre 1940 à l’été 1948, la Ligne Maginot ressemble à un géant assoupi, prêt à mordre et à griffer. Régulièrement et comme avant la guerre de Pologne, des exercices sont régulièrement menés (généralement une fois par mois voir une fois tous les quinze jours) pour améliorer le délai de réaction pour armer les ouvrages qui doivent couvrir la mobilisation générale d’une attaque surprise allemande.

Voilà pourquoi dès la mi-août 1948, le géant commence à s’étirer à s’éveiller. Les ouvrages retrouvent l’animation qu’était la leur durant la guerre de Pologne.

Nous sommes loin de la mobilisation générale mais dès le 22 août, le haut commandement estime possible de repousser une attaque surprise allemande entre les Ardennes et la frontière suisse sans parler d’une attaque italienne sur le front alpin.

Les tensions ne faisant que s’accroitre, de nouvelles classes de réservistes sont rappelés à partir du 27 août, des régiments d’infanterie et d’artillerie de forteresse sont réactivés pour pouvoir occuper les ouvrages.

Comme durant la guerre de pologne, les gardes frontaliers et les gardes mobiles frontaliers vont se livrer à des escarmouches en compagnie des corps francs des RIF, des escarmouches maintenues à un niveau suffisamment bas pour que les morts provoqués par des combats ne dégénèrent pas, pas maintenant en tout cas en un conflit ouvert.

Dès le 3 septembre 1948, les ouvrages de la ligne Maginot sont en ordre de bataille, près à repousser une attaque allemande et à couvrir les prémices de la mobilisation générale officiellement décrétée le 5 septembre 1948.

Comme de septembre 1939 à septembre 1940, des Secteurs Défensifs et les Secteurs Fortifiés deviennent des Division d’Infanterie de Forteresse (DIF) chargés d’une véritable mission de défense en soutien des Grandes Unités de combat.

Pour ce qui est des ouvrages de campagne, sans troupes attitrées, ils sont entretenus et gardés par des régiments de travailleurs qui par rapport à septembre 1939 sont devenus de quasi-régiments d’infanterie, aptes à mener des combats défensifs bien que la tenue de ses ouvrages est confiée aux troupes de campagne du secteur.

Secteur Fortifié des Flandres (SFF)

-221ème régiment de travailleurs à cinq compagnies de 200 hommes chargés de l’entretien et de la garde des ouvrages en attendant le déploiement des unités de campagne. Ce régiment ex-221ème régiment régional de travailleur à intégré les 9ème et 15ème compagnies de travailleurs espagnols ainsi que la 253ème compagnie française de travailleurs

-10ème et 11ème batteries du 161ème Régiment d’Artillerie de Position. La 10ème batterie reste équipée de canons de 75mm modèle 1897 alors que la 11ème à reçu des canons de 75mm TAZ modèle 1939.

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

Canon de 75mm TAZ modèle 1939

-174ème bataillon de sapeurs mineurs

Secteur Fortifié de Lille

-16ème régiment de travailleurs

Secteur Fortifié de l’Escaut

-54ème régiment d’infanterie de forteresse

-17ème régiment de travailleurs

-1er groupe du 161ème RAP équipé de 16 canon de 75mm modèle 1897 en deux batteries et une batterie équipée de huit canons de 105L modèle 1913S, eux aussi montés sur un train de roulement moderne.

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

-1ère compagnie du 212ème bataillon de Sapeurs-Mineurs

101ème Division d’Infanterie de Forteresse

La 101ème DIF remplace le 12 septembre 1948 le Secteur Fortifié de Maubeuge, la mission de cette grande unité est de tenir le front telle une unité statique. Elle dispose des unités suivantes :

-84ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (84ème RIF)

-87ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (87ème RIF) réactivé le 1er septembre 1948 à partir du régiment précédent.

-1er bataillon de mitrailleurs devenu en septembre 1947, 1er régiment de mitrailleurs

-18ème régiment de travailleurs

-2ème groupe du 161ème RAP équipé de 16 canons de 75mm modèle 1897 (deux batteries) et 8 canons de 105mm modèle 1913S en une batterie. Les autres pièces restent stockées.

-226ème bataillon du génie de forteresse (1ère compagnie de sapeurs mineurs, 81ème et 82ème compagnies de transmission et le 21ème parc du génie).

102ème Division d’Infanterie de Forteresse (ex-Secteur Fortifié des Ardennes)

Comme pour la 101ème DIF, la 102ème DIF est chargée de tenir le terrain au profit des unités de campagne notamment les unités chargées de pénétrer en Belgique et au Luxembourg en cas d’agression allemande pour freiner voir stopper l’avance ennemie. Cette division dispose des unités suivantes :

-42ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux

-52ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux officiellement réactivée à la fin du mois d’août

-148ème régiment d’infanterie de forteresse

Canon de 155mm Saint Chamond modèle 1915

Canon de 155mm Saint Chamond modèle 1915

-160ème régiment d’artillerie de position : 2ème groupe avec les 4ème et 6ème batteries disposant de canons de 75mm modèle 1897 et 3ème groupe (7ème 8ème et 9ème batteries) équipées de canons de 155C Saint Chamond modèle 1915 et de canons de 155L modèle 1877.

-141ème bataillon de génie de forteresse avec une compagnie de sapeurs mineurs, les 81ème et 82ème compagnies de transmission et du 83ème détachement colombophile.

-227ème bataillon du génie de forteresse (1ère compagnie de sapeurs-mineurs, la 81ème compagnie de télégraphiste et la 82ème compagnie radio).

103ème division d’infanterie de forteresse (ex-Secteur Fortifié de Montmedy)

Cette division retrouve l’aspect qu’avait le SFM entre septembre 1939 et septembre 1940 avec les unités suivantes :

-132ème régiment d’infanterie de forteresse

-136ème régiment d’infanterie de forteresse

-147ème régiment d’infanterie de forteresse

-155ème régiment d’infanterie de forteresse

Maintenu en ligne après la démobilisation, le 169ème RAP est réorganisé en 1942 avec deux groupes, un premier groupe équipé d’une batterie de 155mm et deux batteries de 105mm et un deuxième groupe avec deux batteries d’ouvrages, une pour les forts de Verdun et un autre pour les casemates du SF Montmedy et une batterie de 105mm.

Canon de 47mm modèle 1937

Canon de 47mm modèle 1937

 

A la mobilisation d’août 1948, une batterie de douze canons de 47mm modèle 1937 est intégrée au régiment pour renforcer la défense antichar du secteur.

-211ème bataillon de sapeurs mineurs avec la 81ème compagnie télégraphiste et la 82ème compagnie radio

Secteur Fortifié de Crusnes

Ce secteur fortifié qui ne devient pas une division retrouve en septembre 1948 l’aspect qu’il avait connu durant la guerre de Pologne. Il aligne donc les unités suivantes :

-128ème régiment d’infanterie de forteresse réactivé dès le 21 août 1948

-139ème régiment d’infanterie de forteresse réactivé le 30 août 1948

-149ème régiment d’infanterie de forteresse

-46ème régiment d’artillerie mobile de forteresse (46ème RAMF) disposant de deux groupes de 75mm appuyant respectivement les 128ème et 139ème RIF et d’un groupe de 155C appuyant le 149ème RIF.

-152ème régiment d’artillerie de position disposant de deux batteries de 155C et deux batteries de 155mm modèle 1877

-142ème bataillon du génie de forteresse (deux compagnies de génie, 81ème compagnie télégraphiste, 82ème compagnie radio et 83ème détachement colombophile)

Secteur Fortifié de Thionville

Le Secteur Fortifié de Thionville dispose à la suite de la mobilisation d’août-septembre 1948 des unités suivantes :

-167ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (167ème RIF)

-168ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (168ème RIF)

-169ème Régiment d’Infanterie de Forteresse (169ème RIF) mobilisé à partir du 168ème RIF comme en septembre 1939.

-151ème Régiment d’Artillerie de Position (151ème RAP) à cinq groupes répartis en deux groupes de 155L, deux pièces de 240, deux pièces de 220L, des batteries d’ouvrages et l’artillerie d’anciens forts allemands.

-70ème Régiment d’Artillerie Mobile de Forteresse (70ème RAMF) avec deux groupes de 75mm (ayant appartenu de septembre 1940 à août 1948 au 151ème RAP) et un groupe de 155C

-203ème bataillon du génie de forteresse qui dispose de deux compagnies de génie (1ère et 2ème), la 81ème compagnie télégraphiste et la 82ème compagnie radio.

23-Armée de terre Ligne Maginot (22)

Secteur Fortifié de Montmedy (SFMont)

Le Secteur Fortifié de Montmedy est un SF particulièrement étendu puisqu’il couvre la frontière belge du canal des Ardennes à l’ouest de Longuyon. Il est formé en février 1940 par la fusion du front de la Meuse et de la tête de pont de Montmédy ce qui explique l’hétérogénéité du secteur avec des ouvrages CORF à Montmédy et des ouvrages STG (front de la Meuse et Secteur Defensif de Marville).

Ce SFMont est subdivisé en trois sous-secteurs, le premier baptisé sous-secteur de Sedan est géré par le 147ème RIF _régiment de mobilisation maintenu après septembre 1940_, le second baptisé sous-secteur de Mouzion est géré par le 136ème RIF qui est dissous en septembre 1940, laissant le secteur sans troupes affectées à la différence du sous-secteur de la Tête de Pont de Montmédy qui dispose du 155ème RIF, un vieux régiment d’infanterie de forteresse naturellement maintenu en ligne et du Sous-Secteur de Marville qui dispose du 132ème RIF.

Bloc type Barbeyrac

Bloc type Barbeyrac

L’organisation du front de la Meuse est entamée à partir de 1935 par la construction d’une série de petits blocs de formes et de tailles diverses regroupés sous le nom générique de blocs Barbeyrac.

En 1937-38, ces petits blocs sont renforcés par la construction de casemates STG et de dix casemates d’artillerie pour canons de 75mm modèle 1897 mod.33, deux d’entre-eux appartenant au SD Ardennes (futur SF). Enfin, ce véritable melting-pot de fortifications est couronné par des blocs Billote dits aussi Blocs FCR.

La Tête de Pont de Montmédy à été fortifiée à partir de 1934 avec des ouvrages dessinés par la CORF. Sont construits deux ouvrages d’artillerie, deux petits ouvrages (dont un où on à réalisé uniquement les blocs d’infanterie) et douze casemates (sur les vingt-deux prévus initialement).

Pour compenser les faiblesses révélées par l’absence des dix casemates non construites, on réalise à la fin des années trente une série de petits blocs et on installe des tourelles démontables. A cela s’ajoute quatre casemates d’artillerie pour assurer un flanquement minimal. Un barrage sur la Chiers permet d’inonder le secteur.

Durant la guerre de Pologne et jusqu’à la démobilisation de septembre 1940, une seconde ligne de blocs type GA 1 est réalisée sans oublier une ligne fortifiée Poix-Terron-Mont Dieu sous l’autorité de la CEZF.

Dans le sous-secteur de Marville (ancien SD de la RF de Metz), on trouve dès 1936 une double ligne de défense avec sur la Chiers quelques petits blocs et des tourelles démontables alors que sur le plateau, sont réalisés une ligne de blockhaus appelés blockhaus type RFM (Région Fortifiée de Metz) bientôt renforcés par quelques casemates type STG allégés.

Entrée d'un Blockhaus modèle 1935 RFM (Région Fortifiée de Metz)

Entrée d’un Blockhaus modèle 1935 RFM (Région Fortifiée de Metz)

La LPR se dédouble pour épouser le cours de la Chiers jusqu’à Flabeuville puis traverse le bois Lagrange où elle est symbolisée par des petits blocs et des tourelles démontables. Ensuite la position rejoint la Chiers en aval de Charency-Vezin pour remonter vers le plateau. On trouve à La Higny un casemate d’artillerie pour deux matériels de 75 modèle 1897.

Sous-secteur de Sedan

Ce sous-secteur de Sedan s’étend comme son nom l’indique de la ville de Sedan (plus précisement de la limite du SF des Ardennes) aux ouvrages de Paletto et du Grand-Pâquis, ce secteur ayant donc la Meuse comme colonne vertébrale.

-On trouve d’abord la traditionnelle ligne des maisons fortes au nombre ici de huit qui sont gardées par la 15ème compagnie du 147ème RIF, chaque maison étant armée d’un créneau antichar/mitrailleuse (AC/M) et de trois ou quatre fusils-mitrailleurs, chaque garnison composée de six soldats disposant d’un canon de 37mm, de deux fusils-mitrailleurs, de deux tromblons VB, de 100 mines légères antichars et de vingt piquets antichars.

-La Ligne Principale de Résistance (LPR) s’étend de Grand-Condé à Longues-Orgières et est symbolisée par huit ouvrages type FCR et un ouvrage STG en l’occurence une casemate d’artillerie pour canon de 75mm.

Les réalisations FCR sont du type blockhaus type B gauche (deux) ou du type blockhaus type A4 à créneau visuel frontal (six). Il faut y ajouter cinquante-huit abris de tir de différents type, neuf postes d’observation et quatre postes de commandement.

Sous-secteur de Mouzion

Ce secteur armé par le 136ème RIF est pour ainsi dire délaissé après la démobilisatiton ce qui créé un trou dans la couverture. Des frontaliers sont régulièrement mobilisés au cours d’exercices d’alerte pour occuper la ligne des maisons fortes, la ligne principale de résistance devant l’être par des troupes de campagne si le 136ème RIF n’est pas réactivé.

-La ligne des maisons fortes dispose de sept maisons fortes armées jusqu’en septembre 1940 par la 15ème compagnie du 136ème RIF avec le même armement que le sous-secteur de Sedan.

-La Ligne Principale de Résistance s’étend de Paletto à Fond-Dur et est marquée physiquement par huit blockhaus type FCR et douze blockhaus type STG.

Les ouvrages type FCR sont répartis entre des blockhaus type A4 (cinq), des blockhaus type B gauche (deux) et un blockhaus type B droite.

Les douze ouvrages STG sont répartis entre des casemate d’artillerie pour canons de 75mm flanquant à droite (trois), des blockhaus type spécial (quatre), des blockhaus type B gauche (deux) et des blockhaus type A (trois).

A cela il faut ajouter, 104 abris de tir, 4 postes d’observation et 3 postes de commandement.

-Une Seconde ligne suit le cours de la Meuse avec quatorze abris de tir de type Barbeyrac

-La ligne CEZF dans ce secteur est symbolisée par la présence de onze blockhaus type STG qui se répartissent entre des blockhaus type B1 flanquement à gauche (trois), des blockhaus type B1 flanquement à droite (un), des blockays type A1 (six) et un blockhaus type spécial sans cloche.

Sous-secteur de la Tête de Pont de Montmedy

Le sous-secteur TPM dispose d’abord de deux casernement de sûreté implantés à La Ferté et à Montmédy.

-A Villy, ont été construits au cours de la guerre de Pologne treize abris de tirs et un abri passif.

-La Ligne Principale de Résistance (LPR) est particulièrement hétérogène avec tout d’abord deux abris de tir type Barbeyrac construits en 1937, trois ouvrages type STG (Service Technique du Génie) répartis entre un blockhaus type A et deux casemates d’artillerie pour un canon de 75mm modèle 1897 modifié 1933, l’un flanquant vers l’est et l’autre flanquant vers l’ouest et un ouvrage type FCR, un blockhaus type A4 avec créneau visuel frontal.

Canon de 75mm modèle 1897 modifié 1933. Insatisfaisant pour le service campagne, il fût relégué sur la Ligne Maginot

Canon de 75mm modèle 1897 modifié 1933. Insatisfaisant pour le service campagne, il fût relégué sur la Ligne Maginot

La LPR de ce secteur dispose également d’ouvrages type CORF arrmés par la 3ème Compagnie d’Equipages d’ouvrages (3ème CEO) du 155ème RIF.

-L’ouvrage de La Ferté est un PO (petit ouvrage) à deux blocs, le premier bloc disposant d’une casemate de mitrailleuses flanquant vers l’est, un créneau JM/AC 47, un créneau JM, deux cloches pour armes mixtes, une cloche observation/VDP et une cloche GFM type B alors que le second bloc dispose d’une tourelle pour deux armes mixtes, une cloche GFM type B, une cloche pour armes mixtes, une cloche GFM type B/obs et une entrée secondaire.

-On trouve également deux casemates simples flanquant vers l’ouest armés d’un créneau JM/AC 47, un créneau pour JM, deux cloches pour armes mixtes et une cloche GFM type B, deux casemates simples flanquant vers l’est armés d’un créneau JM/AC 47, d’un créneau pour JM, deux cloches pour armes mixtes et deux cloches GFM type B et trois casemates doubles armés chacun de deux créneaux JM/AC 47, de deux créneaux JM, deux cloches pour armes mixtes et deux cloches GFM type B.

-L’ouvrage du Le Chesnois est un ouvrage d’artillerie à six blocs et entrée mixte. L’entrée mixte dispose d’un créneau JM/AC 47 et de deux cloches GFM type B.

Le Bloc 1 est le bloc de flanquement est avec un créneau JM/AC 47, un créneau JM, une tourelle poue 2 armes mixtes, deux cloches GFM type B et une cloche lance-grenades.

Le Bloc 2 est un bloc d’infanterie situé au nord du précédent avec une cloche pour armes mixtes et une cloche GFM type B

Le Bloc 3 est le bloc de flanquement ouest avec un créneau JM/AC 47, un créneau JM, un créneau pour armes mixtes et une cloche GFM type B

Le Bloc 4 est le deuxième bloc de flanquement ouest avec un créneau JM/ AC 47, une cloche pour armes mixtes et deux cloches GFM type B.

Le Bloc 5 est une tourelle d’artillerie avec une tourelle de 75mm modèle 1905R et une cloche GFM type B.
Le bloc 6 réalisé seulement en 1942 est équipée d’une tourelle de 75mm modèle 1933 pour le flanquement ouest.

La 2ème CEO du 155ème RIF assure au sein de la tête de pont de Montmedy l’armement d’ouvrages CORF dans l’avancée de la Thonnelle.

-L’ouvrage de la Thonnelle devait être à l’origine un puissant ouvrage d’artillerie mais au final seuls les ouvrages d’infanterie ont été réalisés en l’occurence on trouve un Bloc 1, casemate d’infanterie flanquant vers l’est armé d’un créneau JM/AC 47, d’un créneau JM, d’une cloche pour armes mixtes et de deux cloches GFM type B.

Le Bloc 2 est une casemate cuirassée armée de deux cloches AM et une cloche GFM type B

Le Bloc 3 est l’entrée par puits de l’ouvrage, entrée défendue par une cloche AM, une cloche GFM type B et une cloche LG.

Le Bloc 4 est le pendant du Bloc 1, c’est donc une casemate d’infanterie flanquant vers l’ouest avec une tourelle pour deux armes mixtes, un créneau JM/AC 47, un créneau JM et deux cloches GM type B.

Il était prévu également la construction d’une entrée séparée, un casernement, deux tourelles de 75mm, une tourelle de 81mm et une tourelle de 135mm mais aucun de ces travaux n’à été au final réalisés bien que les études ont été très poussées pour une version austère de ce projet mais visiblement même cette version était trop coûteuse.

La 2ème CEO du 155ème RIF arme aussi à Avioth un casemate simple flanquant vers l’ouest
avec un créneau JM/AC 47, un créneau JM, deux cloches AM et une cloche GFM type B.

Cette compagnie d’équipage d’ouvrages arme également une casemate double à l’est de l’ouvrage de la Thonnelle (deux créneaux JM/AC 47, deux créneaux JM, une cloche AM et deux cloches GFM type B), un blockhaus type FCR simple à l’est du précédent et à l’est du blockhaus FCR, un casemate simple flanquant vers l’est (type CORF) avec deux créneaux JM/AC 47, un créneau JM, deux cloches AM et une cloche GFM type B.

La 1ère CEO du 155ème RIF assure l’armement de pas moins de quatorze ouvrages de type CORF (trois), type STG (trois) et type FCR (huit)

-Les ouvrages type CORF se répartissent entre une casemate cuirassée armée de deux cloches AM et d’une cloche GFM type B, une casemate simple flanquant vers l’est armée d’un créneau JM/ AC 47, d’un créneau JM, d’une cloche AM et d’une cloche GFM type B ainsi que d’un ouvrage d’artillerie à quatre blocs et une entrée mixte.

Ce dernier situé à Velosnes disposait d’une entrée de plain pied ou Bloc 6 armée de deux créneaux JM/AC 47, d’un créneau AM (avec canon de 25mm) et deux cloches GFM type B; d’un bloc d’infanterie ou bloc 1 disposant d’une tourelle pour deux armes mixtes, d’une cloche pour armes mixtes et de deux GFM type B; d’une casemate cuirassée ou bloc 2 armée d’une cloche AM, de deux cloches GFM type B et d’une cloche LG.

Le Bloc 3 est une casemate d’infanterie vers l’ouest avec un créneau JM/AC 47, un créneau JM, de deux cloches AM et d’une cloche GFM alors que le Bloc 5 est une tourelle d’artillerie avec une tourelle de 75mm modèle 1933 et une cloche GFM type B.

Le Bloc 4 destiné à flanquer à l’ouest est finalement réalisé entre 1942 et 1944 avec une tourelle de 75mm selon un modèle austère et économique.

-Les ovurages STG se répartissent entre deux casemates d’artillerie pour canon de 75mm
modèle 1897 modifié 1933 _l’un flanquant à l’est et l’autre flanquant à l’ouest_ et un blockhaus type Brevilly flanquant vers l’ouest.

-Les ouvrages FCR se répartissent eux entre un blockhaus allégé à un seul créneau flanquant vers l’est, six blockhaus FCR A4 (doubles) et un blockhaus FCR simple gauche.

Sous-secteur de Marville

Ayant appartenu jadis au SF Crusnes, ce sous-secteur est défendu par le 132ème RIF qui dispose pour cela des ouvrages suivants :

-La Ligne de Défense de la Chiers dispose de sept ouvrages type STG (six blockhaus type B1 gauche et deux blockhaus type B1 droite) et quatre ouvrages type FCR (un blockhaus type B droite, deux blockhaus type B gauche et un blockhaus type B droit)

La Ligne Principale de Résistance (LPR) de deux ouvrages type STG (un blockhaus double et un blockhaus type B1 gauche), d’un ouvrage type FCR (un blockhaus type B gauche) et huit ouvrages type RFM (Région Fortifiée de Metz) répartis entre une casemate d’artillerie pour canon de 75mm, quatre blockhaus modèle 1937 gauche et trois blockhaus modèle 1937 droit.

-La CEZF à réalisé une bretelle Mangiennes-Pierrepont avec douze casemates type STG et un fossé antichar continu.

23-Armée de terre Ligne Maginot (16)

L’organisation de la frontière nord

-La 1ère région militaire (Lille) va être particulièrement prolixe, volubile, expansive dans la conception de fortifications de campagne en développant une gamme complète d’abris de tir et de blocs adaptés à toutes les configurations.

On trouve ainsi des abris de tir (type A et B pour une mitrailleuse et deux FM, N1 et N2 pour une mitrailleuse ou un canon antichar avec une précision sur l’emplacement des armes : d pour droite g pour gauche et f pour frontal)

On trouve également des blocs (type A pour une mitrailleuse ou un antichar, type B pour une mitrailleuse ou un antichar, type D [a,b,c et d] pour une mitrailleuse, un canon antichar et deux FM, type Ds [d ou g] pour une mitrailleuse, un canon antichar et trois fusils mitrailleurs, type G (1,2 et 3) pour une mitrailleuse, un antichar et quatre FM, type Gs [d ou g] pour une mitrailleuse ou un canon antichar, un type E2, un type H, un type M1 pour deux à cinq FM, des type S (1 2 3 4) spéciaux.

On trouve enfin des observatoires type O1 O2 O3 et O4

-La 2ème région militaire (Amiens) va faire réaliser le long de la Meuse et de la Chiers une série de petits blocs moins bien conçus que ceux de la 1ère RM, des petits blocs ou des abris pour canons antichars et mitrailleuses.

-La 20ème région militaire (Nancy) fait réaliser une coupole bétonnée pour une ou deux mitrailleuses connue sous le nom de «Coupole d’Haguenau», de nombreuses cuves bétonnées pour canons de 47 et de 65mm et de points d’appui comportant plusieurs petits blocs ou plate-formes de tir (27 points d’appui pour 120 petits blocs).

Blockhaus Garchery

Blockhaus Garchery

-La 7ème région militaire (Besançon) va elle aussi mettre au point une série d’ouvrages passés à la postérité sous le nom de «Blockhaus Garchery» (ou type G). Le général Garchery s’attache à renforcer la défense du Rhin en faisant réaliser à partir de 1938 des blockhaus équipés de mitrailleuses ou de FM, installés tous les 1000m environ.

On note également la présence de blockhaus de digue, petits blocs implantés le long de la digue d’inondation au débouchés de la forêt du Rhin, des coupoles pour mitrailleuse, desabris, des PC ainsi que des points d’appui composés de plusieurs petits blocs.

Blockhaus type STG (Service Technique du Génie)

Blockhaus type STG (Service Technique du Génie)

A partir de 1937, la Section Technique du Génie (STG) reprend les choses en main en diffusant des modèles de blockhaus standard appelés Blockhaus STG construits dans le cadre du programme Prételat.

Ces blockhaus sont des unités assez imposantes (environ 600 m²) comportant pour chaque chambre de tir, deux créneaux en échelons refusés (un pour canon antichar de 25 ou de 47mm et une pour mitrailleuse). Entre 1937 et 1939, différentes versions de ces blockhaus sont construits :

-Blockhaus type STG A (double)

-Blockhaus type STG A 1 (double avec cloche)

-Blockhaus type STG B (blockhaus simple)

-Blockhaus type STG B 1 (blockhaus simple avec cloche)

En septembre 1936, Edouard Daladier alors ministre de la Défense Nationale et de la Guerre émet une circulaire dont il ressort deux idées précises : l’amélioration du front des Flandres et le verrouillage de la Haute Alsace pour éviter qu’une invasion allemande par la Suisse ne prenne à revers les fortifications CORF. La priorité donnée à la Haute Alsace sera telle que dès 1939, les 32 blockhaus STG prévus seront achevés alors qu’il faudra attendre le printemps 1941 dans les autres régions.

Le Service Technique du Génie (STG) va aussi mettre au point des casemates d’artillerie et ce à partir de 1937. Comme les casemates d’artillerie décrits plus haut, ils sont destinés à abriter des canons de 75mm mais cette fois, les vénérables modèle 1897 ont cédés la place à un canon de 75mm modèle 1897 modifié 33 en réalité un bon vieux «75» dont l’affût d’origine à été remplaé par celui de l’obusier de 105mm modèle 1935. Ce canon à l’origine prévu pour les DIM ayant été reversé à la fortifications car non satisfaisant.

Canon de 75mm modèle 1897 modifié 1933. Insatisfaisant pour le service campagne, il fût relégué sur la Ligne Maginot

Canon de 75mm modèle 1897 modifié 1933. Insatisfaisant pour le service campagne, il fût relégué sur la Ligne Maginot

Ce casemate sera réalisé en deux versions (dont un exemplaire unique à cloche GFM), une version à deux pièces (neuf casemates) et une version à une pièce (dix casemates).

D’autres blocs vont être réalisés comme les neuf casemates Pamart équipés de cloches Pamart de récupération (deux dans le SF de Crusnes, une dans le SF Boulay, deux dans le SD d’Altkirch et quatre dans le SF Faulquemont)

D’autres observatoires vont être équipés de cloches Digoin et un autre recevra l’unique cloche type Héronfontaine.

D’autres constructions vont être réalisés en avant de la Ligne Principale de Résistance, les maisons fortes pour GRM, les maisons fortes des Ardennes et les avant-postes d’Alsace.

-Les Maisons Fortes pour GRM (Gardes Républicains Mobiles) ont été construits à partir de 1935 sur la majorité des axes venant de la frontière allemande voir du Luxembourg.

Ces maisons ne sont pas destinées à servir de position de résistance prolongée mais doivent abriter une petite garnison destinée à faire jouer les destructions (ponts, routes…) et à servir de sonnette.

Ces maisons fortes se composent d’un local habitation accompagné d’un ou deux blockhaus, d’une barrière et d’un dispositif de mines. Ces maisons fortes sont essentiellement armées de mitrailleuses avec ultérieurement le renfort de grenades VB et d’un canon de 37mm.

-Les Maisons Fortes des Ardennes sont semblables aux précédentes. Leur construction est plus tardive (1937-38) et leur forme différente, le local d’habitation surmontant le blockhaus ce qui peut constituer un camouflage. Elles sont armées de canons antichars, de mitrailleuses et de fusils-mitrailleurs fournis par les troupes d’intervalles. Vingt-deux maisons fortes de ce type ont été construites.

-Les Avant-postes d’Alsace se repartissent en deux catégories : de véritables avant poste au nombre de vingt-six et trente-quatre maisons fortes semblables à celles des Ardennes construites _ironie de l’histoire_ sur un tracé épousant assez largement le tracé initial proposé en 1926 par la CORF.

23-Armée de terre Ligne Maginot (10)

C-La Ligne Maginot en détails

Panorama général des ouvrages de la Ligne Maginot

Casemate CORF de Rountzenheim sud

Casemate CORF de Rountzenheim sud

Avant d’aborder les travaux complémentaires menés durant la guerre de Pologne et poursuivis régulièrement jusqu’au début du second conflit mondial (septembre 1948), il m’à semblé important de réaliser un panorama général des différents types d’ouvrages de la ligne Maginot, des ouvrages ultra-modernes, fierté du CORF et du Service Technique du Génie qui inspirèrent notamment certains ouvrages tchèques construits malheureusement pour eux dans la région des Sudètes.

Qui dit panorama général dit description succinte. Il ne s’agit pas de détailler la conception des ouvrages aussi fidèlement que la remarquable série de livres sur les Hommes et les Ouvrages de la Ligne Maginot mais plutôt de donner un ordre d’idée, un aperçu des ouvrages qui vont jouer un rôle capital dans le conflit à venir.

Les conceptions de base de la ligne Maginot sont comme toutes les lignes fortifiées depuis l’apparition des armes à feu : barrer et appuyer. Barrer les voies d’invasion par des ouvrages fortifiés équipés généralement d’armes légères et appuyer ces ouvrages à l’aide de casemates plus puissants équipés de pièces d’artillerie.

Il faut aussi observer et abriter. Observer les unités ennemies, les unités assaillantes pour permettre aux ouvrages de diriger leur feu à bon escient et renseigner le haut commandement sur l’axe général de la progression ennemie. Abriter les unités mobiles chargées de contre-attaquer et dégager les ouvrages menacés et/ou encerclés.
Tirant la quintescence des fortifications existantes et de l’expérience du premier conflit mondial, les plans dressés par la CORF sont théoriquement cohérents mais la réalisation va gâcher ces beaux plans en raison de l’explosion des coûts et des réductions budgétaires qui vont obliger la CORF à des choix déchirants.

La CEZF tentera bien de corriger le tir mais bien que puissante, la Ligne Maginot de 1948 le sera beaucoup moins que si les plans d’origine avaient été respectés qu’il s’agisse du respect des intervalles pour réaliser des feux croisés ou l’installation de canons longue portée de 145mm d’une portée de 30km.

Les organisations d’intervalles (1) : La Casemate CORF

C’est l’élément de base de la ligne Maginot. Sa date naissance peut être fixée au 3 avril 1929. Elle doit normalement être disposée tous les 1200m, la portée utile des mitrailleuses. La construction s’étalant dans le temps et la géographie aidant, la casemate CORF va connaître plusieurs évolutions et plusieurs variantes.

A l’origine, dans ce qu’on appelle les anciens fronts, la casemate de la Commission d’Organisation des Régions Fortifiés (CORF) se décline en deux versions (notices des 30 juillet 1929 et 23 juillet 1930) :

-Les casemates simples qui voit deux casemates installés en opposition avec une chambre de tir équipée de deux fusils mitrailleurs et une cloche GFM (Guetteur et Fusil-Mitrailleur) équipé donc comme son nom l’indique d’un fusil mitrailleur, ces deux ouvrages sont parfois reliés par une gaine bétonnée souterraine.

Cloche GFM en position

Cloche GFM en position

-Les casemates doubles comprenant comme leur nom l’indique deux chambres de tir équipées chacune de deux mitrailleuses disposées en opposition et une ou deux cloches GFM.

-Un modèle particulier est prévu pour la berge du Rhin (notice du 11 octobre 1929).

-Un deuxième modèle particulier est construit dans le Nord, une casemate à créneaux décalés (notice du 5 mars 1931)

A partir de 1931, le retour d’expérience des premières construction et la mise au point de la cloche pour mitrailleuse impacte la construction des casemates, l’invention de la cloche à mitrailleuse offrant de nouvelles possibilités permettant à une même arme de réaliser des tirs frontaux et de flanquements. Cela nous donc le panorama d’ouvrages suivants :

-Casemates simples à une chambre de tir à deux mitrailleuses et une cloche de mitrailleuses en opposition.

-Casemates simples à une chambre de tir à deux mitrailleuses et une cloche de mitrailleuses en action frontale.

-Casemates simples à une chambre de tir équipée d’une mitrailleuses et une cloche de mitrailleuses en juxtaposition, soit sur l’orillon, soit à côté de la chambre de tir.

-Casemates cuirassés (notices du 28 janvier 1931) équipés uniquement d’une cloche GFM et d’une ou deux cloches de mitrailleuses.

A partir de 1934 dans ce qu’on appelle les Nouveaux Fronts, on réalise des casemates simples, doubles ou cuirassés aux formes plus fuyantes et un armement étoffé par rapport aux casemates de première génération.

L’armement de ces casemates se compose le plus souvent pour une chambre de tir d’un ou deux jumelages de mitrailleuses, d’un canon antichar (37 ou 47mm), d’un créneau FM (fusil mitrailleur) de défense rapprochée et d’une goulotte lance-grenades (ou d’un créneau FM de pied pour les casemates de première génération).

En défense de l’entrée, on trouve un créneau FM, un FM sur porte et une goulotte lance-grenades (ou créneau de pied pour FM) et sur le dessus, différentes cloches.

Créneau JM (Jumelage de Mitrailleuses)

Créneau JM (Jumelage de Mitrailleuses)

Un exemple valant mieux qu’un long discours, le casemate de Tressange (SF de Crusnes) dispose d’un canon antichar de 47mm, de six mitrailleuses MAC 1931 de 7.5mm (quatre sous béton et deux sous cloche), quatre fusils-mitrailleurs MAC modèle 1924/29 de 7.5mm (deux sous créneau de défense rapprochée , un sous-cloche et un de défense de porte), un mortier de 50mm modèle 1935 sous cloche et deux goulottes lance-grenades.

Comme je l’ai indiqué dans la présentation, l’intervalle entre les casemates CORF doit être de 1200m mais avec les restrictions budgétaires vont souvent porter cet intervalle à 2000m soit la limite de portée utile des mitrailleuses.

Ces casemates sont également conçus pour être autonomes. Elles doivent pouvoir continuer le combat même après avoir été encerclées.

On trouve généralement un premier étage dit de combat et un étage situé juste en dessous pour la vie de l’équipage qui dispose de commodités confortables, les conditions de vie épouvantables du commandant Raynal et de ses hommes à Douaumont encerclés par les allemands en 1916 servant de repoussoir à une quelconque négligence dans ce domaine.

Chaque casemate CORF est servit par une trentaine d’hommes commandés par un lieutenant ou un adjudant-chef avec une réserve en munitions abondante avec 600 obus par pièce antichar, 40000 cartouches par jumelage de mitrailleuses, 10000 coups par fusil-mitrailleur installé en cloche GFM et 1000 coups par fusil-mitrailleur pour la défense des entrées, 240 grenades F1 et 1000 bombes de 50mm.

Comme je l’ai mentionné plus haut, aux casemates standards s’ajoute des casemates adaptées aux réalités du terrain.

Le premier exemple est représenté par les casemates spéciales des berges du Rhin. Ces casemates ont d’ailleurs d’abord été conçus par les directeurs du génie de Belfort et de Strasbourg avant que la CORF ne reprennent les choses en main (Décision Ministérielle du 11 février 1931).

On trouve sur la berge, les pieds dans l’eau, des casemates type M 1 P (simples) ou M 2 P (double) ainsi que du type M 1 F (simple) ou M 2 F (double).

Ces casemates non protégés par la rocaille se révéleront très vulnérables aux tirs directs depuis la rive allemande.

Sur la ligne des villages (3ème ligne), outre des casemates type M 2 F, un type de grosse casemate double à un seul étage appelé SFBR ou Secteur Fortifié du Bas-Rhin.

Autre cas particulier, le secteur des Basses-Vosges. Le terrain ne se prêtant pas à l’implantation des volumineux casemates, le CORF dessine un Blockhaus CORF de dimensions plus modestes (notice du 17 mars 1931), ces blockaus étant armés d’une ou deux cloches GFM, un deux voir quatre créneaux pour fusils-mitrailleurs ou mitrailleuses mais huit des dix-sept blockaus construits ne disposent que de fusils-mitrailleurs et les neuf autres sont équipés d’un jumelage muni d’une mitrailleuse de 7.5mm et d’une arme antichar, une……….mitrailleuse de 13.2mm.

Autre cas particulier, le blockaus de Sentzich (SF de Thionville) situé entre le village et la Moselle avec un créneau unique jumelant une mitrailleuse de 7.5mm et un canon antichar de 47mm, ce cas particulier l’étant beaucoup moins en 1948 qu’en 1939.

Les organisations d’intervalles (2) : les abris

Comme je l’ai précisé plus haut, il faut pouvoir disposer de troupes capables de contre-attaquer pour dégager les ouvrages menacés d’être débordés ou encerclés. Il faut aussi pouvoir abriter les poste de commandement.

D’où la réalisation d’abris inspirés de ceux du premier conflit mondial, abris capables d’accueillir un ou deux sections (voir exceptionnellement une compagnie) ou un PC que l’on peut classer en deux catégories, les abris-cavernes situés comme leur nom l’indique sous-terre à des profondeurs variant de -8m en sol rocheux et jusqu’à -20m en sol argileux et les abris de surface appelés aussi abris bétonnés qui se composent d’un gros bloc bétonné à deux entrées.

Comme deuxième ligne de défense de Rhin, on trouve une version très allégée de l’abri bétonné réalisée selon des plans et des moyens locaux.

L’abri A1 peut abriter une section et si il est muni d’une cloche, il reçoit l’appelation A1 CL, l’abri A2 peut abriter deux sections et devient l’abri type A2 CL quand il est muni d’une cloche.

Même chose pour l’abri A3 (trois sections) qui muni d’une cloche devient donc l’abri type A3 CL.

La défense rapprochée de ces abris est assurée soit par des FM en créneaux ou donc par des cloches GFM.

Ces abris entièrement passifs ne s’intègrent donc pas à la ligne de feu même si il existe des exceptions en fonction de conditions locales particulières.

Les organisations d’intervalles (3) : les observatoires

Barrer une voie d’invasion à l’ennemi c’est bien, pouvoir dégager rapidement des casemates menacés c’est bien mais sans capacité d’observation cela ne sert à rien. D’où la réalisation d’ouvrages spécifiquement conçus pour observer les mouvements ennemis.

On trouve deux types d’ouvrages d’observation : les observatoires d’ouvrage dôtés d’une cloche observatoire à vision directe et périscopique et les observatoires d’intervalles implantés sur les hauteurs en retrait de la ligne de feu, équipés d’une cloche observatoire à vision périscopique.

L’observatoire type est un bloc bétonné comportant le plus souvent une cloche d’observation et une cloche GFM, équipé du téléphone pour régler le tir des différents ouvrages du secteur. Un total de dix sept observatoires isolés seront réalisés dont quatorze pour le seul front Nord-Est, reliés à leur ouvrage de rattachement par un poste radio-émetteur.

Comme toujours, il y à des exceptions comme des ouvrages situés très loin en avant de la ligne de feu ou des observatoires mieux armés que d’autres pour participer à la ligne des feux. La construction de certains observatoires ayant été ajournés, on assistera à la construction entre 1935 et 1939 d’observatoires de campagne et à l’équipement de cloches GFM avec des périscopes.

23-Armée de terre Ligne Maginot (8)

La démobilisation et ses suites : situation des unités de la ligne Maginot en septembre 1941

Comme nous l’avons vu plus haut, ce n’est qu’à partir de l’été 1940 et surtout de l’automne 1940 que la démobilisation commence à atteindre une certaine ampleur. La Ligne Maginot et ses dépendances corses et tunisiennes n’échappent pas à la règle.

Ainsi en septembre 1941, le dispositif opérationnel de défense des frontières affiche le visage suivant, un visage qui n’évoluera qu’à la marge jusqu’à la deuxième mobilisation générale celle de septembre 1948.

Nord-Est

Le Secteur Fortifié des Flandres (SFF) dispose d’un seul régiment de travailleurs, le 221ème RT (ex-221ème RRT) chargé d’entretenir les fortifications de campagne qui doivent être armés par des troupes de campagne de passage, le projet de transformer un RRT en RIF n’ayant pas aboutit.

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

canon de 75mm modèle 1897 équipé de pneumatiques

Ce secteur dispose également d’unités d’artillerie (10ème et 11ème batteries du I/161ème RAP équipés de canons de 75mm modèle 1897 désormais montés sur pneumatiques), de génie (174ème bataillon de sapeurs mineurs), de transmissions et de travailleurs (éléments du 101ème détachement de destruction des transmissions, les 9ème et 15ème compagnies de travailleurs espagnols ainsi que la 253ème compagnie française de travailleurs).

-Après de laborieuses négociations, les britanniques acceptent de maintenir sur le sol français la 1st Infantry Division qui à donc la charge du SF de Lille, bénéficiant de l’aide du 16ème régiment régional de travailleurs (16ème RRT) devenu en 1944, 16ème régiment de travailleurs, régiment chargé des travaux d’entretien et de consolidation des fortifications.

-Le Secteur Fortifié de l’Escaut dispose d’un régiment d’infanterie de forteresse, le 54ème RIF, un régiment de mobilisation qui va être pérennisé pour renforcer le SFE qui dispose également d’un régiment régional de travailleur, le 17ème RRT devenu 17ème régiment de travailleurs.

Canon de 120mm De Bange modèle 1878

Canon de 120mm De Bange modèle 1878

Ce secteur dispose également d’un groupe d’un régiment d’artillerie de position, le 1er groupe du 161ème RAP équipé à l’origine de 8 canons de 75mm modèle 1897, 8 canons de 120L modèle 1878, de 4 canons de 105L modèle 1913 et 8 canons de 155L modèle 1877.

Cet équipement hétéroclite est homogénéisé avec 16 canons de 75mm modèle 1897 en deux batteries et une batterie équipée de huit canons de 105L modèle 1913, eux aussi montés sur un train de roulement moderne.

Le SFE dispose également d’une unité du génie en l’occurrence la 1ère compagnie du 212ème bataillon de sapeurs-mineurs.

Le Secteur Fortifié de Maubeuge devenu la 101ème DIF en mars 1940 est une unité importante puisqu’elle aligne deux régiments d’infanterie de forteresse, les 84ème et 87ème RIF, deux régiments régionaux de travailleurs, les 18ème et 19ème RRT ainsi que le 1er bataillon de mitrailleurs.

La 101ème DIF est dissoute le 27 juillet 1940, ressuscitant le Secteur Fortifié de Maubeuge qui comme les autres secteurs réduit la voilure. Ainsi, il ne conserve qu’un régiment d’infanterie de forteresse, le 84ème RIF, le 87ème RIF étant dissous. Le 1er bataillon de mitrailleurs reste en ligne tout comme le 18ème régiment régional de travailleurs, devenu le 18ème régiment de travailleurs, le 19ème RRT étant dissous.

En ce qui concerne l’artillerie, seul est maintenu le 2ème groupe du 161ème RAP, groupe équipé de 16 canons de 75mm modèle 1897 (deux batteries) et une batterie de 8 canons de 105mm modèle 1913 (une batterie), les autres pièces étant précieusement stockées au cas où.

Le génie est présent avec quatre compagnies formant le 226ème bataillon (1ère compagnie de sapeurs mineurs, 81ème et 82ème compagnies de transmission et le 21ème parc du génie).

On trouve en 1939-40 dans l’ancienne emprise de la 9ème armée, le 41ème CAF (Corps d’Armée de Forteresse) et la 102ème DIF anciennement Secteur Défensif des Ardennes.

Ces deux entités fusionnent en septembre 1940 sous le nom de Secteur Fortifié des Ardennes qui dispose d’unités de soutien destinés à préparer la mobilisation des unités (parc d’artillerie n°41, 1ère compagnie de sapeurs mineurs du 141ème bataillon de génie de forteresse, ce dernier disposant également des 81ème et 82ème compagnies de transmission et du 83ème détachement colombophile) et comme vous allez voir ci-dessous d’unités de combat.

Le bras armée du SFArdennes est composé de la 42ème demi-brigade de mitrailleurs coloniaux (la 52ème DBMC est elle dissoute), du 148ème RIF (un régiment de mobilisation maintenu) du 160ème RAP et des unités du génie et de soutien (227ème bataillon du génie de forteresse avec la 1ère compagnie de sapeurs-mineurs, la 81ème compagnie de télégraphiste et la 82ème compagnie radio).

Le Secteur Fortifié de Montmédy dispose à la mobilisation de septembre 1939 de quatre régiments d’infanterie de forteresse, les 147ème 136ème 155ème et 132ème, du 4ème bataillon de mitrailleurs, d’un groupe d’artillerie de position (le I/169ème RAP équipé de deux batteries de 155L modèle 1918, une batterie de 120L de Bange et six batteries de canons de 105L modèle 1913), le 99ème Régiment d’Artillerie Mobile de Forteresse Hippomobile équipé de canons de 75mm modèle 1897 ainsi que des unités du génie et de soutien.

Le génie déploie le 211ème bataillon de sapeurs mineurs auquel sont rattachés la 81ème compagnie télégraphiste et la 82ème compagnie radio.

Le 155ème RIF un «vieux régiment de forteresse» est maintenu tout comme les 132ème et 147ème RIF, un régiment de mobilisation qui est pérennisé. Le 4ème bataillon de mitrailleurs est dissous mais le 1er groupe du 169ème RAP est maintenu

Maintenu en ligne après la démobilisation, le 169ème RAP est réorganisé en 1942 avec deux groupes, un premier groupe équipé d’une batterie de 155mm et deux batteries de 105mm et un deuxième groupe avec deux batteries d’ouvrages, une pour les forts de Verdun et un autre pour les casemates du SF Montmedy et une batterie de 105mm.

A la mobilisation d’août 1948, une batterie de douze canons de 47mm modèle 1937 est intégrée au régiment pour renforcer la défense antichar du secteur. Le 99ème RAMFH est lui dissous. La situation des unités du génie ne change pas.

Dans l’ancien secteur de la troisième armée on trouve le 42ème CAF, le SF de Thionville et le SF du Boulay. A l’issue de la démobilisation, la situation est la suivante :

Le SF de Crusnes (anciennement 42ème CAF) dispose à l’issue de la démobilisation du 149ème RIF (les deux autres régiments sont dissous) associé au seul 46ème RAMF, le 152ème RAP régiment de mobilisation étant mis en sommeil

On oublie pas les unités habituelles de génie, d’intendance et de transmission représentées notamment les 1ère et 2ème compagnie du 142ème bataillon du génie de forteresse, bataillon qui engerbe également la 81ème compagnie télégraphiste, la 82ème compagnie radio et le 83ème détachement colombophile.

Le Secteur Fortifié de Thionville dispose à l’issue de la démobilisation de deux régiments d’infanterie de forteresse, les 167ème et 169ème RIF, le premier étant un régiment d’active et le second un régiment de mobilisation pérennisé. Ils sont appuyés par le 151ème RAP resté seul régiment en activité dans le secteur, le 70ème RAMF ayant été dissous après avoir transféré ses deux groupes de 75mm au 151ème RAP.

Le génie déploie dans ce secteur le 203ème bataillon du génie de forteresse qui dispose de deux compagnies de génie (1ère et 2ème), la 81ème compagnie télégraphiste et la 82ème compagnie radio.

Le Secteur Fortifié du Boulay dispose à l’issue de la démobilisation de deux régiments d’infanterie de forteresse, les 162ème RIF et 160ème RIF associé au 23ème RAMF, seul régiment d’artillerie maintenu avec deux groupes de 75mm, un groupe de 155C, un groupe issu du 153ème RAP équipé de canons de 105 et de 155mm et mis en sommeil lors de cette démobilisation.

Le génie y déploie le 202ème bataillon du génie de forteresse qui prend sous son aile également une compagnie télégraphiste et une compagnie radio.
Le Secteur Fortifié de Faulquemont dispose en septembre 1940 de l’unique 146ème RIF, le 156ème RIF ayant été dissous et appuyé par deux régiments d’artillerie, les 163ème RAP et 39ème RAMF. Le génie dispose lui du 201ème bataillon de génie de forteresse qui prend sous son aile une compagnie télégraphiste et une compagnie radio.

Le SF de la Sarre dispose lui d’un régiment d’infanterie de forteresse, le 133ème RIF, d’un régiment de mitrailleurs d’infanterie de forteresse, le 69ème et d’un régiment de mitrailleurs d’infanterie coloniale, le 41ème RMIC.

Ils sont appuyés par le 166ème RAP qui compense l’absence dans ce secteur d’ouvrages d’artillerie.

Un temps le 49ème RAMRF aurait du être maintenu lui aussi mais il est finalement dissous tout comme le 5ème bataillon de mitrailleurs alors que le 208ème bataillon du génie de forteresse reste en position.

Le Secteur Fortifié de Rorbach maintient à l’issue de la démobilisation les deux RIF d’active du secteur en l’occurrence les 37ème et 153ème RIF, l’entretien et le renforcement des ouvrages étant assuré par la 7ème compagnie du 400ème régiment de pionniers.

Ces unités sont appuyés par le 59ème RAMF qui à été renforcé par le 1er groupe du défunt 150ème RAP (canons de 155L et de 145L) sans oublier les unités de génie et de soutien (207ème bataillon du génie de forteresse, une compagnie radio, une compagnie télégraphiste).

Après s’être un temps appelé 43ème CAF, le Secteur Fortifié des Vosges reprend à l’été 1940 sa dénomination initiale. Là aussi, le dispositif est retaillé avec comme unités présentes dans le secteur le 154ème RIF, la 5ème compagnie du 400ème régiment de pionniers, le 168ème RAP et le 143ème bataillon du génie de forteresse.

Le Secteur Fortifié d’Haguenau dispose à l’issue de la démobilisation de deux régiments d’infanterie de forteresse, le 22ème RIF (active) et le 68ème RIF, un régiment de mobilisation maintenu sous les drapeaux. Ces deux régiments sont appuyés par la 6ème compagnie du 400ème régiment de Pionniers. Ces trois unités d’infanterie sont appuyés par le 156ème RAP et par des unités du génie, de transmission et de soutien (notamment le 206ème bataillon du génie de forteresse).

Le Secteur Fortifié du Bas-Rhin (temporairement 103ème DIF) dispose à l’issue de la démobilisation des 70ème et 172ème RIF (le premier étant un régiment de mobilisation), du 155ème RAP et de diverses unités du génie, de transmissions et de soutien logistique.

Le Secteur Fortifié de Colmar (temporairement 104ème DIF) dispose en septembre 1941 d’un régiment d’infanterie de forteresse le 42ème RIF, du 1er groupe du 170ème RAP et des unités du génie notamment la 1ère compagnie du 229ème BGF.

Le Secteur Fortifié de Mulhouse (un temps 105ème DIF) aligne le 10ème RIF (un régiment créé lors de la mobilisation de septembre 1939 et maintenu après la démobilisation), le 2ème groupe du 159ème RAP ainsi que les unités du génie et de soutien comme la 1ère compagnie du 230ème bataillon de génie de forteresse.

Le Secteur Fortifié d’Altkirch dispose du 171ème RIF, des IIIème et IVème Groupe du 159ème RAP plus des unités du génie et de soutien comme la 1ère compagnie du 205ème bataillon du génie de forteresse.
Le Secteur Fortifié de Montbeliard dispose du 12ème RIF un régiment de mobilisation affecté durant la guerre de Pologne au Secteur Fortifié d’Altkirch puis transféré en Franche-Comté en remplacement de deux bataillons de chasseurs pyrénéens dissous. Ce régiment est appuyé par le VIIème groupe du 159ème RAP plus des unités du génie et de soutien.

La Région Fortifié de Belfort (un temps connue sous le nom de 44ème CAF) dispose du 371ème RI (un régiment d’infanterie classique) et des Vème et VIème groupes du 159ème RAP.

Le 45ème CAF qui couvrait le Jura est dissous sans être remplacé ce qui laisse dubitatif bien des observateurs. Cet impair sera corrigé seulement au printemps 1944 quand deux bataillons alpins de forteresse supplémentaires, les 81ème et 91ème seront créés pour couvrir le massif jurassien avec pour appui un groupe d’artillerie du 159ème RAP ainsi que des unités de génie et de soutien logisique.

23-Armée de terre Ligne Maginot (5)

-Secteur de la 3ème Armée :

Le 42ème CAF (Corps d’Armées de Forteresse ex-SF de Crusnes) dispose de trois régiments d’infanterie de forteresse, les 149ème 139ème et 128ème associés à des unités du 152ème RAP (1er groupe équipé de deux batteries de 155C modèle 1917 et deux batteries de 155L modèle 1877, 21,22 et 23ème batteries d’ouvrages) et le 46ème RAMF équipés de deux groupes de 75mm et un groupe de 155C

Canon de 155mm long De Bange modèle 1877

Canon de 155mm long De Bange modèle 1877. Cette arme antique était encore utilisée en 1939 au sein des RAP et autres RAMF

On oublie pas les unités habituelles de génie, d’intendance et de transmission représentées notamment les 1ère et 2ème compagnie du 142ème bataillon du génie de forteresse, bataillon qui engerbe également la 81ème compagnie télégraphiste, la 82ème compagnie radio et le 83ème détachement colombophile.

Le SF de Thionville dispose de trois RIF, les 169ème 168ème et 167ème associés à deux régiments d’artillerie, les 151ème RAP (deux groupes servant cinq batteries de 155L, 2 canons de 220L, 2 pièces de 240mm + des batteries d’ouvrages) et 70ème RAMF (deux groupes de 75mm et un groupe de 155C)

Le génie déploie dans ce secteur le 203ème bataillon du génie de forteresse qui dispose de deux compagnies de génie (1ère et 2ème), la 81ème compagnie télégraphiste et la 82ème compagnie radio.

Canon de 240L modèle 1884 Saint Chamond

Canon de 240L modèle 1884 Saint Chamond

Le SF de Boulay dispose de quatre régiments d’infanterie de forteresse, les 160ème 161ème et 162ème et 164ème RIF associés à deux régiments d’artillerie, les 153ème RAP (1er groupe équipé de trois batteries de 75mm et d’une batterie de 240mm, le 2ème groupe équipé de cinq batteries de 155L et deux batteries de 105L, le 3ème groupe équipé de trois batteries de 155L et un 4ème groupe équipé de deux groupes de 75mm et deux canons de 65mm de marine utilisés en antichar) et 23ème RARF équipé de deux groupes de 75mm et un groupe de 155C.

Le génie y déploie le 202ème bataillon du génie de forteresse qui prend sous son aile également une compagnie télégraphiste et une compagnie radio.

-Secteur de la 4ème Armée :

Le SF de Faulquemont dispose de deux régiments d’infanterie de forteresse, les 146ème et 156ème RIF associés à deux régiments d’artillerie, les 163ème RAP (18 batteries équipées de 42 canons de 75mm dont 6 de forteresse, douze canons de 155C et vingt-quatre de 155L) et 39ème RAMF (deux groupes de 75mm et un groupe de 155C)

Le génie dispose du 201ème bataillon de génie de forteresse qui prend sous son aile une compagnie télégraphiste et une compagnie radio.

Le SF de la Sarre dispose lui d’un régiment d’infanterie de forteresse, le 133ème RIF, de trois régiments de mitrailleurs d’infanterie de forteresse, les 69ème 82ème RMIF et 174ème RMIF et de deux régiments de mitrailleurs d’infanterie coloniale, les 41ème et 51ème RMIC.

Ils sont appuyés par deux régiments d’artillerie, les 166ème RAP (1er groupe équipé de 8 canons de 75mm, 8 canons de 105L et 8 canons de 155C; 2ème groupe équipé de 16 canons de 155L, 4 canons de 155C et 4 canons de 105L) et 49ème RAMRF (deux groupes de 75mm et un groupe de 155C) et par le 5ème Bataillon de Mitrailleurs sans oublier les unités du génie et de soutien, le génie de forteresse déployant le 208ème bataillon du génie de forteresse.

-Secteur de la 5ème armée :

Le SF de Rorbach est armé par les 37ème 153ème et 166ème RIF, la 7ème compagnie du 400ème régiment de pionniers appuyés par deux régiments d’artillerie, les 150ème RAP (1er groupe équipé de seize canons de 155L et 8 canons de 145L; 2ème groupe équipé de 8 canons de 155L, 8 canons de 155C) et 59ème RAMF (trois groupes de 75mm et un groupe de 155mm) sans oublier les unités de génie et de soutien (207ème bataillon du génie de forteresse, une compagnie radio, une compagnie télégraphiste).

Le 43ème CAF (ex-SF des Vosges) dispose des 154ème et 165ème RIF, de la 5ème compagnie du 400ème régiment de pionniers appuyés par le 46ème GRCA, les 168ème RAP (un groupe équipé de 8 canons de 75mm et 16 canons de 155C, un 2ème groupe équipé de 8 canons de 155C et de 8 canons de 155L) et 60ème RAMF (deux groupes de 75mm et un groupe de 155C) sans oublier différentes unités de génie et de soutien dont le 143ème bataillon du génie de forteresse.

Le SF d’Haguenau dispose de cinq RIF, les 22ème 23ème 68ème 70ème et 79ème, de la 6ème compagnie du 400ème Régiment de Pionniers appuyés par deux régiments d’artillerie les 156ème RAP (1er groupe équipé de 16 canons de 155L modèle 1918 et le 2ème groupe équipé de 4 canons de 75mm, de 4 canons de 145mm et de 8 canons de 155L modèle 1918) et le 69ème RAMF qui lui dispose de deux groupes de 75mm et un groupe de 155C ainsi que des unités du génie, de transmission et de soutien (notamment le 206ème bataillon du génie de forteresse).

Canon de 145/155 Saint Chamond modèle 1916

Canon de 145/155 Saint Chamond modèle 1916

Le SF du Bas Rhin devenu la 103ème DIF est armé par les 34ème et 172ème RIF, le 237ème RI de secteur fortifié ainsi que le 155ème RAP (1er groupe équipé de douze canons de 155L et un 2ème groupe équipé de 8 canons de 75mm, 8 canons de 145L, 4 canons de 150T et deux batteries d’ouvrages ex-allemands) sans oublier le génie (compagnies du génie 228/1 et 228/2), les transmissions et la logistique.

-Secteur de la 8ème armée :

Canon de 120mm De Bange modèle 1878

Canon de 120mm De Bange modèle 1878

La 104ème DIF (ex-SF de Colmar) aligne les 28ème et 42ème RIF, le 242ème RI de SF, le 1er groupe du 170ème RAP (équipé d’une batterie de 12 canons de 75mm modèle 1897 et d’une batterie composite disposant de 4 canons de 120L modèle 1878, 4 canons de 155L modèle 1877 et 4 canons de 155C) et des unités du génie notamment la 1ère compagnie du 229ème BGF.

La 105ème DIF (ex SF de Mulhouse) aligne le 10ème RIF, le 2ème groupe du 159ème RAP (équipé de 8 canons de 75mm, 4 canons de 155mm, 12 canons de 47mm de marine et 6 pièces de 150T) ainsi que les unités du génie et de soutien comme la 1ère compagnie du 230ème bataillon de génie de forteresse.

Le SF d’Altkirch aligne les 12ème et 171ème RIF, les IIIème et IVème Groupe du 159ème RAP (le 3ème groupe dispose de 14 canons de 75mm dont 6 en casemates, 4 canons de 155C et 4 canons de 155L) plus des unités du génie et de soutien comme la 1ère compagnie du 205ème bataillon du génie de forteresse.

Le SF de Montbeliard dispose de……..chasseurs pyrénéens avec les 21ème et 61ème BCPyr, le VIIème groupe du 159ème RAP (12 canons de 105L, 4 canons de 75mm, 4 canons de 155L et 4 canons de 155C) plus des unités du génie et de soutien.

La défense de Belfort est assurée par les vieux forts construits au 19ème et à peine modernisée. La RF de Belfort devenu le 44ème CAF dispose du 371ème RI, des Vème et VIème groupes du 159ème RAP équipés de canons de 75 et de 155mm sous tourelle pour le premier, de pièces d’artillerie fixe, de 8 canons de 155L modèle 1916 et de 4 canons de 240mm modèle 1884 pour le second.

-Le 45ème CAF est créé en janvier 1940 pour couvrir le Jura, faisant la liaison entre la 8ème Armée et l’Armée des Alpes. Il dispose de la 1ère demi-brigade de chasseurs pyrénéens avec les 1er 2ème et 6ème BCPyr, le 2ème groupe du 170ème RAP (équipé de 10 canons de 75mm modèle 1897, 16 canons de 155C, 4 canons de 90mm, et 6 canons de 155L), la 7ème compagnie du 400ème régiment de pionniers et le 213ème bataillon du génie de forteresse.

21-Armée de terre (75)

Les unités du génie

Si les unités d’infanterie, de cavalerie et d’artillerie sont plus connues du grand public, il ne faut pas laisser dans l’ombre le génie. Véritables serviteurs de l’ombre, ils permettent aux autres armes de briller, les sapeurs-mineurs se chargeant de préparer le terrain, de déminer les champs de mines, les pontonniers _ayant longtemps appartenu à l’arme de l’artillerie_ permettent aux chars et à l’infanterie de franchir les coupures humides.

On trouve des unités intégrées aux divisions de combat mais également des régiments du génie non endivisionnés.

Au sein des Divisions d’Infanterie et des Divisions Mécaniques (DLM et DCr), on trouvait en 1939, une compagnie de pionniers, une compagnie de sapeurs mineurs sans oublier des éléments intégrés aux régiments d’infanterie.

Entre 1944 et 1947, ces deux compagnies ainsi que la compagnie radio et la compagnie télégraphiste (ou une compagnie mixte) forment un bataillon du génie. A noter que les DC et les DLM ont un bataillon du génie organisé différement avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’équipages de pont.

Les numéros 1 à 8 sont attribués aux DLM, les numéros 9 à 14 aux Divisions Cuirassées, les numéros 15 à 22 sont ceux des bataillons du génie des DIM, de 23 à 31 on trouve les bataillons du génie des DI type Nord-Est, les bataillons 32 à 34 sont ceux des Divisions d’Infanterie Alpine.

Les quatre Divisions d’Infanterie Coloniale ont des bataillons numérotés 35 à 38, les Divisions d’Infanterie Nord-Africaine ont des bataillons numérotés 39 à 42, les deux Divisions Marocaines ont les 43ème et 44ème BG.

Enfin, on trouve de 45 à 52, les bataillons du génie des Divisions d’Infanterie d’Afrique puis de 53 à 65, les bataillons du génie des Divisions Légères d’Infanterie.

Pour ce qui est des régiments du génie, on trouve deux brigades et des régiments rattachés à la Réserve Générale.

-La Brigade des chemins de fer de Versailles dispose du 5ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Versailles et le 15ème régiment de sapeurs de chemin de fer de Toul.

-La Brigade des télégraphistes de Paris dispose du 8ème régiment de sapeurs-télégraphistes à Versailles, le 18ème à Nancy, le 28ème à Montpellier et le 38ème à Montargis.

On trouve également sept régiments de réserve générale, des régiments de sapeurs-mineurs, le 1er stationné à Strasbourg, le 2ème à Metz, le 3ème à Arras, le 4ème à Grenoble, le 6ème à Angers, le 7ème à Avignon et le 10ème à Besançon.

La construction de la ligne Maginot entraina des investissements gigantesques en termes techniques, humains et logistiques. Le génie prit naturellement toute sa part puisque c’est cette arme qui assura la planification de la construction : études sur le terrain pour affiner le tracé, conception des ouvrages……. . De grands officiers comme les généraux Filloneau et Belhague ou le colonel Chauvineau participèrent aux débats qui agitèrent le microcosme militaire français à l’époque.

Trois organismes participent ainsi à la planification des travaux : la Section Technique du Génie (STG), l’ITTF (Inspection technique des travaux de fortification) ou encore le SMF (Service des matériels de fortifications). Sur le plan local, des directions de travaux et des chefferies sont mises en place pour relayer l’action de la CORF.

En 1932, au plus fort des chantiers de la «muraille de France», ce sont 220 officiers de génie qui travaillent de près ou de loin, sur la ligne Maginot sur un effectif total de 2087 officiers de l’autre arme savante soit près de 11% des officiers du génie que compte l’armée française.

L’année suivante, en 1933, les structures opérationnelles rendues nécessaires par l’armement des ouvrages nécessite une adaptation des structures du génie. Des compagnies de région fortifiée sont créées au sein des 1er, 2ème, 4ème régiments de sapeurs-mineurs, au 15ème  régiment de sapeurs de chemin de fer, aux 18ème et 28ème régiments de sapeurs-télégraphistes

A la mobilisation de septembre 1939, le 1er, le 2ème, le 3ème et le 10ème régiment du génie sont dissous pour former des bataillons de sapeurs mineurs appelés bataillons de génie de forteresse numérotés dans les séries 100 et 200. On trouve également des bataillons de sapeurs mineurs :

-Le Secteur Fortifié des Flandres (SFF) dispose du 174ème bataillon de sapeurs-mineurs

-Le Secteur Fortifié de l’Escaut dispose également de la 1ère compagnie du 212ème bataillon de sapeurs-mineurs

-Le Secteur Fortifié de Maubeuge dispose du 226ème bataillon du génie de forteresse

-Le Secteur Défensif des Ardennes/102ème DIF dispose du 227ème bataillon du génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Montmédy dispose du 211ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Crusnes/42ème Corps d’Armée de Forteresse dispose du 142ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Thionville dispose du 203ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Boulay dispose du 202ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Faulquemont dispose du 201ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de la Sarre dispose du 208ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Rorbach dispose du 207ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié des Vosges/43ème Corps d’Armée de Forteresse dispose du 143ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Haguenau dispose du 206ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié du Bas-Rhin/103ème DIF dispose du 228ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Colmar/104ème DIF dispose de la 1ère compagnie du 229ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié de Mulhouse/105ème DIF dispose de la 1ère compagnie du 230ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortfifié d’Altkirch dispose du 205ème bataillon du génie de forteresse

-Le 45ème Corps d’Armée de Forteresse (45ème CAF) dispose de la 1ère compagnie du 145ème bataillon du génie de forteresse.

-Le Secteur Fortifié du Jura dispose du 213ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Défensif du Rhône dispose de deux sections du génie

-Le Secteur Fortifié de Savoie dispose du 214ème bataillon de sapeurs mineurs

-Le Secteur Fortifié du Dauphiné dispose du  216ème bataillon de génie de forteresse

-Le Secteur Fortifié des Alpes Maritimes dispose du 251ème bataillon de génie de forteresse

-La Corse dispose de la 16ème compagnie mixte du 7ème régiment du génie

Suite à la démobilisation, les bataillons du génie sont maintenus dans les différents secteurs, devenant tous des Bataillons de Génie de Forteresse. Ces bataillons sont organisés en un état-major, une compagnie hors-rang, deux compagnies de sapeurs-mineurs, une compagnie de sapeurs-électromécaniciens et une compagnie mixte de transmissions.

21-Armée de terre (16)

Relève dans un ouvrage de la Ligne Maginot

Relève dans un ouvrage de la Ligne Maginot

-Le 54ème RIF est un régiment de mobilisation créé à partir d’un noyau actif du 84ème RIF qui avec ses trois bataillons de mitrailleurs et ses trois compagnies d’ouvrage (Compagnies d’Equipages d’Ouvrages CEO 106 107 108) assure la défense du Secteur Fortifié de l’Escaut.

-Le 84ème RIF est un régiment créé en avril 1939 par regroupement de trois bataillons existant au sein de régiments de ligne.

Il assure la garde du Secteur Fortifié de Maubeuge en compagnie du 87ème RIF. Ce régiment dispose de trois bataillons de mitrailleurs et de deux compagnies d’équipage d’ouvrages (101ème et 102ème CEO)

-Le 87ème RIF est un régiment de mobilisation lui aussi créé à partir du 84ème RIF et plus particulièrement à partir de l’ancien cinquième bataillon du 1er régiment d’infanterie de ligne.  Il assure la garde du Secteur Fortifié de Maubeuge en compagnie du 84ème RIF. Ce régiment dispose de deux bataillons de mitrailleurs et de trois compagnies d’équipage d’ouvrages.

-Le 148ème RIF est un régiment de mobilisation créé à partir du 4ème bataillon du 91ème RI (deuxième du nom, à ne pas confondre avec lui qui s’est fondu au sein du 155ème RIF). Il dispose de trois bataillons de mitrailleurs et d’une compagnie cycliste. Il assure la garde du Secteur Défensif des Ardennes.

-Le 147ème RIF est un régiment de mobilisation créé à partir d’un noyau actif fourni par le 3ème bataillon du 155ème RIF. Une fois au complet, ce régiment chargé de la défense du Secteur Fortifié de Montmédy dispose de trois bataillons de mitrailleurs.

-Le 136ème RIF est un régiment de mobilisation crée à partir d’un noyau actif fourni par le 1er bataillon du 155ème RIF. Une fois au complet, ce régiment chargé de la défense du Secteur Fortifié de Montmédy dispose de trois bataillons de mitrailleurs.

-Le 155ème RIF est un régiment d’active créé à partir du 4ème bataillon du 91ème RI de SF le 25 août 1935.

A la mobilisation, ces 1er et 3ème bataillons donnent respectivement naissance au 136ème et au 147ème RIF alors que les 2ème et 4ème bataillon du temps de paix donnent naissance au 155ème RIF de guerre qui dispose de quatre bataillons de mitrailleurs à deux compagnies et de deux CEO, occupant comme les deux régiments ci-dessus, le Secteur Fortifié de Montmedy.

-Le 132ème RIF est un régiment de mobilisation créé à partir d’un noyau actif fourni par le 4ème bataillon du 149ème RIF.

A l’issue de la mobilisation, ce régiment qui dispose de trois bataillons à trois compagnies de mitrailleurs est affecté d’abord au SF Crusnes puis à partir de mars 1940 au Secteur Fortifié de Montmedy en compagnie des 136ème 147ème et 155ème RIF.

-Le 128ème RIF est lui aussi un régiment de mobilisation créé à partir d’un noyau actif fournit par le 1er bataillon du 149ème RIF. Disposant de trois bataillons de mitrailleurs à trois compagnies chacun, il assure la garde du Secteur Fortifié de Crusnes.

-Le 139ème RIF est lui aussi un régiment de mobilisation créé à partir d’un noyau actif fournit par le 2ème bataillon du 149ème RIF ainsi que par des frontaliers. Disposant de trois bataillons de mitrailleurs (huit compagnies de mitrailleurs) et une compagnie d’équipage d’ouvrages, il assure la défense du Secteur Fortifié de Crusnes.

-Le 149ème RIF est lui un régiment d’active créé le 25 août 1935 à partir des 4ème, 5ème et 6ème bataillon du 168ème régiment d’infanterie de secteur fortifié. Après avoir disposé de trois bataillons, un quatrième bataillon est créé un an plus tard jour pour jour.

A la mobilisation, il se démultiplie pour former quatre nouveaux régiments d’infanterie de forteresse, les 128, 132ème, 139ème et 149ème RIF, ce dernier régiment version de guerre de son devancier aligne trois bataillons de mitrailleurs à trois compagnies chacune et une compagnie d’équipages d’ouvrages. Il assure la garde du Secteur Fortifié de Crusnes en compagnie des 132ème et 139ème RIF.

-Le 167ème RIF est un régiment mobilisé en août 1939 à partir d’un noyau actif fournit par le 1er bataillon du 168ème RIF. Une fois à effectifs complets, il dispose de trois bataillons de mitrailleurs à deux compagnies chacune et une compagnie d’équipages d’ouvrages. Il assure sa part dans la garde du Secteur Fortifié de Thionville.

-Le 168ème RIF est un régiment d’active créé le 7 juin 1935 par dédoublement du 168ème RI de secteur fortifié qui disposait de six bataillons, trois bataillons formant le 168ème RIF et trois autres formant le 149ème RIF.

A partir de 1938, chaque bataillon du régiment dispose de deux compagnies d’équipages d’ouvrages (CEO), deux ou trois compagnies de mitrailleurs et une compagnie d’engins (canons antichars et mortiers).

A la mobilisation d’août 1939, le 168ème RIF «temps de paix» se détriple pour former les 167, 168ème et 169ème RIF.

Le 168ème RIF du temps de guerre est formé à partir du 2ème bataillon du 168ème RIF «temps de paix» avec trois bataillons de mitrailleurs totalisant huit compagnies de mitrailleurs, trois compagnies d’engins et de fusiliers voltigeurs, trois compagnies hors rang, cinq d’équipages d’ouvrages et trois d’équipages de casemates. Ce nouveau régiment est affecté au Secteur Fortifié de Thionville.

-Le 169ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 3ème bataillon du 168ème RIF et assure la garde du Secteur Fortifié de Thionville.

-Le 160ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau actif est fournit par le 3ème bataillon du 146ème RIF. Il dispose de trois bataillons de fusiliers voltigeurs et assure la garde du Secteur Fortifié de Faulquemont.

-Le 161ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau actif est fournit par le 1er bataillon du 162ème RIF. Il dispose au final de trois bataillons de mitrailleurs cumulant un total de neuf compagnies de mitrailleurs et assure la défense du Secteur Fortifié du Boulay.

-Le 162ème RIF est un régiment d’active créé officiellement le 25 août 1935 à partir des 4ème, 5ème et 6ème bataillons du 146ème Régiment d’Infanterie de Secteur Fortifié. A la mobilisation d’août 1939, il se détriple pour former trois régiments de guerre en l’occurence les 161ème, 162ème et 164ème RIF.

Le 162ème RIF de guerre formé à partir du 2ème bataillon et dispose au final de deux bataillons de mitrailleurs (cumulant cinq compagnies de mitrailleurs) et des équipages d’ouvrage. Il assure la garde du Secteur Fortifié du Boulay.

-Le 164ème RIF est un régiment de mobilisation formé à partir du 3ème bataillon du 162ème RIF du temps de paix. Une fois à effectifs complets, ce régiment aligne trois bataillons de mitrailleurs (soit un total de huit CM), des équipages d’ouvrages et de casemates. Il assure la défense du Secteur Fortifié du Boulay.

-Le 146ème RIF est un régiment active. Issu du 146ème RI de RF (15 avril 1933), le 146ème R.I.F est créé officiellement le 25 août 1935 quand les 1er, 2ème et 3ème bataillon du 146ème RI de RF se séparent des trois autres bataillons (qui vont eux former le 162ème R.I.F).

Affecté au Secteur Fortifié de Faulquemont, ce régiment organisé en temps de paix à trois bataillons de fusiliers-voltigeurs, le 1er bataillon disposant de trois compagnies de fusiliers-voltigeurs, d’une compagnie d’engins, une compagnie de mitrailleuses et une compagnie d’équipages d’ouvrages, les 2ème et 3ème bataillons alignant trois compagnies de fusiliers-voltigeurs, une compagnie d’engins, une compagnie de mitrailleuses et une compagnie d’équipages d’ouvrages.

A la mobilisation d’août 1939, le 146ème RIF du temps de paix se détriple pour donner naissance à trois régiments, les 146ème, 156ème et 160ème régiments d’infanterie de forteresse. Le 146ème RIF de temps de guerre est ainsi mis sur pied à partir du 1er bataillon, le 146ème RIF alignant au final trois bataillons (neuf CFV et trois CA _compagnies d’accompagnement_). Il est affecté au Secteur Fortifié de Faulquemont en compagnie du 156ème RIF.

-Le 156ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau actif à été fourni par le 2ème bataillon du 146ème RIF. Il dispose de trois bataillons de fusiliers voltigeurs (neuf CFV et trois CA) ainsi que plusieurs équipages d’ouvrages et de casemates.  Il est affecté au Secteur Fortifié de Faulquemont en compagnie du 146ème RIF

-Le 133ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau actif à été fourni par le 1er bataillon du 153ème RIF. Formé de trois bataillons de mitrailleurs (regroupant au total huit CM, deux CEFV, une CE et une CFV), d’une CEO et d’une CEC, il participe à la défense du Secteur Fortifié de Rohrbach.

Le 37ème RIF est un régiment d’active, issu du dédoublement du 153ème RI de RF, recevant d’abord quatre bataillons (26 août 1935), trois de forteresse et un de campagne puis suite à la réorganisation du 1er avril 1936, ce nombre est réduit à trois bataillons, chaque bataillon alignant quatre compagnies de mitrailleuses, une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs et une compagnie de défense extérieure.

Le régiment connait une nouvelle organisation le 1er janvier 1938 avec l’intégration de six unités d’équipages d’ouvrages et de casemates, le 1er bataillon disposant de la 1ère UEO et de la 2ème UEC, le 2ème bataillon de la 3ème UEO et de la 4ème UEC, le 3ème bataillon de la 5ème UEO et de la 2ème UEC.

A la mobilisation d’août 1939, ce régiment se détriple formant un 37ème RIF de guerre et deux nouveaux régiments, les 154ème et 165ème RIF.

Le 37ème RIF de guerre formé à partir du 1er bataillon compte ainsi trois bataillons de mitrailleurs (sept CM et trois CEFV), une compagnie d’équipage d’ouvrages et une compagnie d’équipages de casemates. Il assure la garde du Secteur Fortifié des Vosges.

-Le 153ème RIF est un régiment d’active. Il est issu du 153ème RI qui formait avec le 33ème RI, l’infanterie de la Région Fortifiée du Lauter. Il passe sur le type région fortifiée à six bataillons, devenant le 153ème RI de RF le 16 octobre 1934.

Comme nous l’avons vu cette structure à six bataillons est trop lourde à manoeuvrer et le 25 août 1935, le 153ème RI de RF se dédouble donnant naissance à deux régiments d’infanterie de forteresse, le 37ème et le 153ème RIF.

Ce 153ème RIF est formé par les 1er et 6ème bataillon du 153ème RI de RF ainsi que par un bataillon formé d’éléments provenant des 5ème, 27ème, 57ème, 129ème et 131ème RI.

Le 153ème RIF dispose alors de trois bataillons disposant pour le 1er et le 2ème bataillon d’une CEFV, de trois compagnies de mitrailleurs et d’une compagnie d’équipage d’ouvrage et pour le 3ème bataillon d’une CEFV, de trois compagnies de mitrailleurs et de deux compagnies d’équipages d’ouvrages.

A la mobilisation d’août 1939, le 153ème RIF se détriple pour former le 153ème RIF de guerre et deux nouveaux régiments, les 133ème et 166ème RIF. Le 153ème RIF de guerre est ainsi formé à partir du 3ème bataillon et aligne au final trois bataillons de mitrailleurs, une CEO et une CEC, occupant le Secteur Fortifié de Rohrbach.

-Le 166ème RIF est un régiment mobilisé en août 1939 à l’aide d’un noyau actif fournit par le 2ème bataillon du 153ème RIF. Une fois complet, il aligne trois bataillons regroupant au total huit compagnies de mitrailleuses, deux CEFV (Compagnies d’Engins et de Fusiliers Voltigeurs), une CE (Compagnie d’Engins) et une Compagnie de Fusiliers Voltigeurs ou CFV, les trois bataillons étant complétés par une CEO et une CEC (Compagnie d’Equipages de Casemates). Il assure la garde du Secteur Fortifié de Rohrbach.

-Le 154ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau dur à été fournit par le 2ème bataillon du 37ème RIF. Il compte trois bataillons de mitrailleurs, une UEO et trois UEC. Il est affecté au Secteur Fortifié des Vosges.

-Le 165ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau dur à été fournit par le 3ème bataillon du 37ème RIF. Il compte trois bataillons de mitrailleurs, une UEO et deux UEC. Il est affecté au Secteur Fortifié des Vosges.

-Le 22ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau actif à été fournit par le 1er bataillon du 23ème RIF. Il comprend deux bataillons de mitrailleurs, deux compagnies d’équipage d’ouvrages et deux compagnies d’équipages de casemates, assurant la garde du Secteur Fortifié d’Haguenau.

-Le 23ème RIF à pour origine le 23ème RI qui devient le 14 avril 1933, le 23ème RI de région fortifiée à cinq bataillons. Suite à la réorganisation du 26 août 1935, il devient le 23ème RIF à quatre bataillons.

Le 1er janvier 1938, six compagnies d’équipages d’ouvrages sont créées au sein du régiment qui comprend alors trois bataillons type RF et un bataillon de mitrailleurs, ces quatre bataillons se répartissant les différentes CEO (CEO 1 2 et 3 pour le 1er bataillon, CEO 4 pour le 2ème bataillon, CEO 5 pour le 3ème bataillon et CEO 6 pour le bataillon de mitrailleurs).

A la mobilisation d’août 1939, il forme pas moins de quatre régiments, les 22ème, 23ème, 68ème et 79ème RIF. Le 23ème RIF de guerre est formé à partir du 3ème bataillon et dispose une fois ces effectifs complétés de deux bataillons de mitrailleurs (six CM et deux CEFV) pour assurer sa part dans la défense du Secteur Fortifié d’Haguenau.

-Le 68ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau actif à été fournit par le 4ème bataillon du 23ème RIF. Une fois à effectifs pleins, ce régiment aligne trois bataillons de mitrailleurs cumulant sept compagnies de mitrailleurs et trois compagnies d’engins et de fusiliers voltigeurs ainsi que deux compagnies d’équipages d’ouvrages. Il assure sa part dans la défense du Secteur Fortifié de Haguenau.

-Le 70ème RIF est également un régiment de mobilisation ayant pour origine le 2ème bataillon du 172ème RIF. Une fois ses effectifs complétés par des frontaliers alsaciens, il dispose de deux bataillons de mitrailleurs (cumulant six CM et deux CEFV) et deux compagnies d’équipages d’ouvrages puis de casemates. Il assure la garde du Secteur Fortifié du Bas-Rhin.

-Le 79ème RIF est un régiment de mobilisation dont le noyau dur est fournit par le 2ème bataillon du 23ème RIF. Alignant au final trois bataillons de mitrailleurs et deux compagnies d’équipages de casemate, il assure sa part dans la défense du Secteur Fortifié de Haguenau.

-Le 34ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 3ème bataillon du 172ème RIF. Disposant au final de deux bataillons de mitrailleurs (trois compagnies de mitrailleurs et une compagnie d’engins et de fusiliers voltigeurs par bataillons) et deux CEO, occupant le Secteur Fortifié du Bas-Rhin.

-Le 172ème RIF est un régiment d’active créé le 26 août 1935 par regroupement de deux bataillons du 158ème RI et d’un bataillon du 170ème. En 1938 aux trois bataillons s’ajoutent trois CEO par transformation de compagnies de mitrailleuses.

A la mobilisation d’août 1939, il sa former trois nouveaux régiments, le 34ème, le 70ème et le 172ème RIF de guerre. Ce dernier est créé à partir du 1er bataillon du 172ème RIF du temps de paix, alignant au total deux bataillons de mitrailleurs (six CM et deux CEFV) et deux CEO, occupant le Secteur Fortifié du Bas-Rhin.

-Le 28ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 2ème bataillon du 42ème RIF. Il dispose de deux bataillons mixtes (deux CM, une CEFV et une CHR par bataillon) et deux compagnies d’équipages d’ouvrage. Il est affecté au Secteur Fortifié de Colmar.

-Le 42ème RIF est un régiment d’active créé en juin 1936. Il dispose de deux bataillons. A la mobilisation de septembre 1939, il se dédouble, formant le 28ème et le 42ème RIF. Le 42ème RIF de guerre est créé à partir du 1er bataillon et aligne deux bataillons mixtes et deux compagnies d’équipages d’ouvrage. Il est affecté au Secteur Fortifié de Colmar.

-Le 10ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 1er bataillon du 171ème RIF. Il comporte une fois ses effectifs complétés un total de trois bataillons de mitrailleurs et une compagnie d’équipages d’ouvrage. Elle est affectée au Secteur Fortifié de Mulhouse.

-Le 12ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 3ème bataillon du 171ème RIF. Alignant deux bataillons de mitrailleurs et deux compagnies d’équipages de casemates, il est affecté au Secteur Défensif d’Altkirch.

-Le 171ème RIF est un régiment d »active ayant pour origine des bataillons de mitrailleurs du Rhin affectés à des régiments de ligne. Créé officiellement le 25 août 1935, Il dispose de trois bataillons qui à la mobilisation d’août 1939 vont former trois régiments d’infanterie de forteresse, le 10ème, le 12ème et un 171ème RIF de guerre. Le 171ème RIF de guerre est ainsi formé à partir du 2ème bataillon du 171ème RIF, occupant avec ses trois bataillons le Secteur Défensif d’Altkirch.

-Le 82ème RMIF (Régiment de Mitrailleurs de l’Infanterie de Forteresse) est mobilisé à la fin du mois d’août 1939 à partir du 3ème bataillon du 69ème RIF. Il aligne au final trois bataillons de mitrailleurs cumulant un total de neuf compagnies de mitrailleurs, deux compagnies d’engins et de fusiliers voltigeurs, une compagnie d’engins et une compagnie de fusiliers voltigeurs. Il occupe le Secteur Défensif de la Sarre.

-Le 69ème RMIF est un régiment de mobilisation issu du 2ème bataillon du 69ème RIF qui ne sera pas reconstitué en tant que tel. Ce régiment de mitrailleurs dispose de trois bataillons de mitrailleurs alignant un total de neuf CM, deux CEFV, une CE et une CFV et occupe le Secteur Défensif de la Sarre.

-Le 174ème RMIF est un régiment de mobilisation issu du 1er bataillon du 69ème RIF avec trois bataillons de mitrailleurs (neuf CM, deux CEFV et une CFV), participant lui aussi à la défense du Secteur Défensif de la Sarre.

-Le 41ème RMIC (Régiment de Mitrailleurs de l’Infanterie Coloniale) est créé à Toul le 1er mai 1933 sous le nom de 41ème régiment de mitrailleurs indigènes coloniaux, le changement d’appellation s’expliquant par le remplacement en 1938 d’une partie du personnel indigène par des métropolitains.

Cela ne change pas la composition du régiment qui conserve trois bataillons de mitrailleurs. A la mobilisation, il participe à la formation du 51ème RMIC avec lequel il assure la défense du Secteur Défensif de la Sarre.

-Le 51ème RMIC est donc un régiment de mobilisation issu du précédent avec comme lui trois bataillons de mitrailleurs avec lequel il assure la défense du Secteur Défensif de la Sarre.

A l’issue de la guerre de Pologne, se pose la question de l’avenir de la ligne Maginot. Deux écoles s’opposent : ceux partisan du maintien du dispositif pour en faire un outil de dissuasion vis à vis d’une Allemagne au comportement incertain et ceux partisan d’un retour à l’ordre antérieur aux tensions de 1938 qui avait conduit à l’occupation quasi-permanente des ouvrages.

Une voie médiane est choisit avec le maintien en ligne d’une partie des régiments mobilisés en août 1939. Ces régiments ainsi que les douze «vieux» régiments d’infanterie de forteresse vont assurer la garde de leur secteur ainsi que celui du secteur où se trouvaient des régiments mobilisés à l’aide de compagnies de gardiennage fournit par les régiments démobilisés, compagnies qui devront participer à la remise sur pied de leur régiment d’origine.

Du nord au sud, les régiments suivants sont en ligne en septembre 1940 et août 1948 :

-Le 54ème RIF est un régiment de mobilisation destiné à assurer la défense du Secteur Fortifié de l’Escaut. Il est maintenu en ligne après la démobilisation de septembre 1940
-Le 84ème RIF est un régiment créé en avril 1939 pour assurer la garde du Secteur Fortifié de Maubeuge en compagnie du 87ème RIF. Il est maintenu en ligne après septembre 1940, s’enrichissant d’une compagnie de gardiennage issue du 87ème RIF qui est lui dissous.

-Le 87ème RIF est un régiment de mobilisation  qui contrairement au précédent est dissous.

-Le 148ème RIF est un régiment de mobilisation pour assurer la garde du Secteur Défensif des Ardennes. Il est maintenu en ligne après la démobilisation au sein du nouveau Secteur Fortifié des Ardennes.

-Le 147ème RIF est un régiment de mobilisation créé pour assurer la défense du Secteur Fortifié de Montmédy et qui est maintenu après la démobilisation.

-Le 136ème RIF est un régiment de mobilisation qui est lui dissous en août 1940

-Le 155ème RIF est un régiment d’active qui est maintenu en ligne (même si officiellement il s’agit de la version de guerre du régiment)

-Le 132ème RIF est un régiment de mobilisation  qui est maintenu en ligne après la démobilisation et prend sous son aile, une compagnie de gardiennage du 136ème RIF.

-Le 128ème RIF est lui un régiment de mobilisation dissous en septembre 1940

-Le 139ème RIF est un régiment de mobilisation dissous en septembre 1940.

-Le 149ème RIF est maintenu en ligne, ce régiment version de guerre du 149ème RIF du temps de paix s’enrichit de deux compagnies de gardiennages issues des 139ème et 128ème R.I.F qui sont mis en sommeil.

-Le 167ème RIF est un régiment mobilisé en août 1939 à partir d’un noyau actif fournit par le 1er bataillon du 168ème RIF. Il est maintenu en ligne après la démobilisation.

-Le 168ème RIF est maintenu en ligne en septembre 1940, assurant avec le 167ème RIF la garde des ouvrages du sous-secteur occupé par le 169ème RIF qui lui est dissous.

-Le 160ème RIF est un régiment de mobilisation qui est maintenu après la démobilisation de septembre 1940 pour assurer sa part dans la garde du Secteur Fortifié du Boulay

-Le 161ème RIF est un régiment de mobilisation démobilisé en septembre 1940. les ouvrages de son sous-secteur sont gardés par une compagnie de gardiennage intégrée au 160ème RIF.

-Le 162ème RIF est un régiment d’active créé officiellement le 25 août 1935. Sa version de guerre est maintenu en ligne avec en plus une compagnie de gardiennage issue du 164ème RIF qui est lui démobilisé.

-Le 164ème RIF est un régiment de mobilisation qui est démobilisé à la fin de l’été/début de l’automne 1940.

-Le 146ème RIF est un régiment active. Sa version de guerre est maintenue en ligne en septembre 1940 avec une compagnie de gardiennage du 156ème RIF qui est lui dissous.

-Le 156ème RIF est un régiment de mobilisation qui ne survit pas à la démobilisation de l’été et de l’automne 1940.

-Le 133ème RIF est un régiment de mobilisation qui après avoir été affecté au Secteur Rorbach est affecté au Secteur Défensif de la Sarre et maintenu en ligne après septembre 1940.

-Le 37ème RIF est un régiment d’active. Sa version de guerre est affecté au Secteur Fortifié des Vosges puis de Rorbach et il est maintenu en ligne après septembre 1940

-Le 153ème RIF est un régiment d’active dont la version de guerre est maintenu en ligne pour assurer la défense du Secteur Fortifié de Rorbach.

-Le 166ème RIF est un régiment mobilisé en août 1939 qui est démobilisé à l’été/automne 1940.

-Le 154ème RIF est un régiment de mobilisation  qui est maintenu en ligne après septembre 1940 pour assurer sa part dans la défense du Secteur Fortifié des Vosges.

-Le 165ème RIF est un régiment de mobilisation qui est dissous à l’été 1940.

-Le 22ème RIF est un régiment de mobilisation qui est démobilisé en septembre 1940

-Le 23ème RIF qui est un régiment d’active est maintenu en ligne après la démobilisation de l’été et de l’automne 1940.

-Le 68ème RIF est un régiment de mobilisation qui est maintenu après la démobilisation générale

-Le 70ème RIF est également un régiment de mobilisation qui est également maintenu en ligne après la démobilisation générale.

-Le 79ème RIF est un régiment de mobilisation qui est dissous en septembre 1940.

-Le 34ème RIF est un régiment de mobilisation qui lui aussi est dissous en septembre 1940.

-Le 172ème RIF est un régiment d’active créé le 26 août 1935 et sa version de guerre est maintenue en ligne après la démobilisation générale.

-Le 28ème RIF est un régiment de mobilisation qui est dissous lors de la démobilisation générale

-Le 42ème RIF est un régiment d’active créé en juin 1936. Sa version de guerre est maintenue en ligne après la démobilisation générale.

-Le 10ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 1er bataillon du 171ème RIF. Il est maintenu en ligne après démobilisation.

-Le 12ème RIF est un régiment de mobilisation issu du 3ème bataillon du 171ème RIF. Il n’est pas dissous mais transféré au Secteur Fortifié de Montbéliard.

-Le 171ème RIF est un régiment d »active ayant pour origine des bataillons de mitrailleurs du Rhin affectés à des régiments de ligne. Sa version de guerre est maintenu en ligne au sein du Secteur Fortifié d’Altkirch.

-Le 82ème RMIF (Régiment de Mitrailleurs de l’Infanterie de Forteresse) est mobilisé à la fin du mois d’août 1939. Il est démobilisé en septembre 1940.

-Le 69ème RMIF est un régiment de mobilisation issu du 2ème bataillon du 69ème RIF qui ne sera pas reconstitué en tant que tel. Ce régiment est maintenu en ligne après septembre 1940 toujours au sein du Secteur Défensif du Sarre.

-Le 174ème RMIF est un régiment de mobilisation issu du 1er bataillon du 69ème RIF avec trois bataillons de mitrailleurs (neuf CM, deux CEFV et une CFV), participant lui aussi à la défense du Secteur Défensif de la Sarre. Comme le 82ème RMIF, ce régiment est démobilisé à l’été/automne 1940.

-Le 41ème RMIC (Régiment de Mitrailleurs de l’Infanterie Coloniale) est créé à Toul le 1er mai 1933 sous le nom de 41ème régiment de mitrailleurs indigènes coloniaux, le changement d’appellation s’expliquant par le remplacement en 1938 d’une partie du personnel indigène par des métropolitains. Il est naturellement maintenu en ligne après la démobilisation en septembre 1940.

-Le 51ème RMIC est dissous en septembre 1940.