Le Conflit (69) Europe Occidentale (35)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (2) : Groupe d’Armées n°2

NdA : comme le GA n°2 n’à pas été encore engagé je rappelle juste sa composition pour information

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de la Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 qui ont remplacé les Renault R-35 utilisés à la mobilisation. Ces derniers ont rejoint un dépôt pour être soit réutilisés (cas peu probable) ou être transformés en blindés spécialisés du génie ou comme châssis pour des canons d’assaut et ou chasseurs de chars

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm modèle 1944 et huit canons de 37mm modèle 1941.

Unités du génie et de soutien :

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu quatre Bréguet Br700C2 (deux abattus par la chasse et deux par la DCA) et huit Curtiss H-81 (un par accident, trois par la Flak et quatre par la chasse). Le nombre d’appareils est remonté à 25 Br700C2 et à 77 Curtiss H-81 soit un déficit de deux et de quatre respectivement.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre perd deux Bréguet Br700C2 (deux victimes de la chasse allemande) et six Dewoitine D-520 (deux victimes de la DCA et quatre victimes de la chasse). Des appareils de remplacement sont arrivés permettant à la 7ème EC de retrouver son niveau avant combats.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351. Les deux groupes ont perdu au total six avions mais ces appareils pour une raison inconnue n’ont pas été remplacés avant le début de l’opération TIGER ce que les chefs de groupe déplorent.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175. Les opérations au dessus de l’Allemagne ont prélevé quatre appareils (deux abattus par la chasse, un abattu par la DCA et un autre victime d’accident). Les appareils n’ont pas été immédiatement remplacés.

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 (en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là en juin 1949) et de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) 

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949, motorisation achevée début juin avec des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers Hotchkiss H-39.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) 

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) :

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) 

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) 

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC) :

Un état-major, une batteries hors rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA) :

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu dix Dewoitine D-520 (deux par accident, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la DCA) et six Lockheed H-322 (deux par accident, deux par la chasse et deux par la Flak). L’escadre reçoit six D-520 mais aucun H-322 réduisant donc l’escadre à 75 D-520 et 21 H-322 soit un total de 96 appareils.

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2.

L’escadre à perdu six Dewoitine D-551 (deux par accident, trois par la Flak et un par la chasse), trois Lockheed H-322 ont été perdus sous les coups de la DCA allemande alors que les trois Bréguet Br700C2 ont été perdus suite à un accident pour un et pour la Flak pour les deux autres.

Quatre D-551, trois H-322 et trois Br700C2 ont été livrés à l’unité pour compenser les pertes ce qui permet à la 19ème EC de retrouver quasiment toute son efficacité.

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br697

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes). Cette escadre va perdre trois Amiot 354 (deux abattus par la chasse et un appareil victime d’un accident) et deux Amiot 356 victimes de la DCA allemande. Ces appareils ne sont pas remplacés.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur trente six Bloch MB-175. Quatre appareils sont perdus (une par la chasse, un par accident et deux victimes de la Flak) et non remplacés.

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B («Pan Pan» à canon de 47mm).

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande. En revanche au moment de l’opération TIGER, les polonais peuvent aligner des AMD-178 à canon de 25mm avec lesquelles ils vont s’illustrer.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) 

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) 

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI)

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) 

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B.

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

6ème Armée

NdA : couvre la frontière entre Colmar et Montbéliard soit les secteurs fortifiés de Colmar, de Mulhouse et d’Altkirch

-406ème, 416ème, 426ème et 436ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°506 (GBCC n°506)

-6ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-20ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-31ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-40ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne disposant de quatre canons de 75mm et de huit canons de 37mm.

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°6, parc de réparation des équipages et des ferrures n°6, le parc de réparation automobile n°6, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°6 et le parc de munitions d’armée n°6).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 806me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 820ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la sixième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 6ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-14ème Escadre de Chasse (14ème EC) : cinquante-quatre Arsenal VG-33, vingt-sept VG-36 et vingt-sept Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre Arsenal VG-33 (deux sous les coups de la chasse et deux sous les coups de la Flak), deux Arsenal VG-36 (deux sous les coups de la chasse) et quatre Bréguet Br700C2 (un par accident, deux sous les coups de la chasse et un victime de la Flak au dessus de Khel). Les appareils n’ont pas été remplacés.

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB III/32 volant sur Douglas DB-7

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB I/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Deux Groupes de Bombardement Median, les GB I/11 et III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458 qui perd dix appareils (deux endommagés par les coups de la DCA et réformés, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la Flak), le GB I/11 était tombé à 21 avant de remonter à 24 alors que le GB II/11 est tombé à 23 avant de remonter à 27.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR III/33 volant sur trente-six Bloch MB-175 perd six appareils (trois victimes de la chasse, deux victimes de la Flak et un victime d’un accident), appareils non remplacés avant l’attaque allemande.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Colmar

-609ème régiment de pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’Automitrailleuses modèle 1940P. A cela s’ajoute des fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (121ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°509 (GAO-509) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-17ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (17ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-38ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (38ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI) 

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Mulhouse

-612ème régiment de pionniers

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) disposant de chars légers AMX-44, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (112ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 512 (GAO n°512) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-29ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (29ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI) 

-43ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (43ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) Panhard AMD-178B

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

NdA : Ce corps couvre le secteur Fortifié d’Altkirch

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) qui dispose de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Un temps le commandant conservera ses automitrailleuses de découverte avant que sa hiérarchie lui rappelle que ces véhicules doivent rallier le dépôt pour inspection avant réforme ou réutilisation.

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) qui dispose de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°528 (GAO-528) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-32ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (32ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-20ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (20ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

8ème Armée

NdA cette armée couvre les secteurs fortifiés de Montbéliard et du Jura

-408ème, 418ème, 428ème, 438ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°508 (GBCC n°508)

-9ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-22ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-33ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-48ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-8ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (8ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm et huit canons de 37mm chacune.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°8, parc de réparation des équipages et des ferrures n°8, le parc de réparation automobile n°8, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°8 et le parc de munitions d’armée n°8).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 808me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 821ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 8ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 8ème Armée (GRAVIA-VIIIA) :

-15ème Escadre de Chasse (15ème EC) : deux groupes volant sur Arsenal VG-36 et Bréguet Br700C2, un troisième groupe volant sur Arsenal VG-39 et Bréguet Br700C2 soit un total de cinquante-quatre Arsenal VG-36, 27 Arsenal VG-39 et 27 Bréguet Br700C2.

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre VG-36 (deux sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse allemande), deux VG-39 (un sous les coups de la chasse et un autre accidentellement) et deux Bréguet Br700C2 victimes d’une collision en plein vol. Ces pertes ont été partiellement compensées avec l’arrivée de deux VG-36 et de deux VG-39.

-Un Groupe de Bombardement Médian, le GB III/11 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 458, quatre appareils étant perdus (deux sous les coups de la DCA et deux sous les coups de la chasse), ces appareils étant promptement remplacés.

-Deux Groupes de Bombardements légers, les GB II et III/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR IV/33 volant sur trente-six Bloch MB-175. Cette unité perd huit appareils (deux par accident, quatre sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse) et reçoit quatre appareils de remplacement.

-10ème Corps d’Armée (10ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié de Montbéliard

-610ème Régiment de Pionniers (610ème RP)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (10ème GRCA) disposant de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-113ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (113ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°510 (GAO-510) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-61ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (61ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-58ème Division d’Infanterie (58ème DI) 

-1er Groupe de cavalerie tchèque : unité montée qui doit être motorisée mais ce n’est pas encore le cas en mai 1949 en raison de problèmes d’approvisionnement et de la priorité donnée aux unités françaises. En juin l’unité est quasiment motorisée avec des Panhard AMD-178 mais les chars légers se font encore désirer.

-1ère Division d’Infanterie Tchèque (1ère DIT) 

11ème Corps d’Armée (11ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié du Jura

-611ème Régiment de Pionniers (611ème RP)

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas été remplacés par des AMP.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°511 (GAO-511) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

-62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-57ème Division d’Infanterie (57ème DI)

27ème Corps d’Armée (27ème CA)

NdA : en réserve locale pour par exemple aider la Suisse à faire face à une agression allemande

-627ème Régiment de Pionniers (627ème RP)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°527 (GAO-527) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

3ème Corps de Cavalerie

-637ème régiments de pionniers (637ème RP)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (37ème GRCA) :

chars légers AMX-42, automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes

-339ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteur (339ème RATTT) :

Trois groupes de 105mm équipés de canons de 105mm en l’occurence des canons de 105L modèle 1936S

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie, deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 8ème régiment de cuirassiers équipé d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 13ème Régiment de Dragons (13ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 1er Régiment de Dragons Portés (1er RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 3ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 3ème escadron antichar (Laffly W15TCC), le 3ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 associé à un bitube de 25mm sous masque) et le 3ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-4ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 29ème Régiment de Dragons (29ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 6ème Régiment de Dragons Portés (6ème RDP) disposant comme les autres de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 4ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 4ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 4ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 4ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon à savoir le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont), deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 5ème régiment de cuirassiers disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-7ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 8ème Régiment de Dragons (8ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 3ème Régiment de Dragons Portés (3ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 7ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 7ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 7ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 7ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-8ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 18ème Régiment de Chasseurs à Cheval (18ème Rch) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 7ème Régiment de Dragons Portés (7ème RDP) disposant comme les autres RDP de motos side-cars, de VDP Laffly S20T et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 8ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 8ème escadron antichar porté (Laffly W15TCC), le 8ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 8ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Un Régiment d’Artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B.

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Unités du génie et de soutien : Un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont), une compagnie télégraphique et une compagnie radio, deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

-Un régiment de découverte, le 3ème régiment de cuirassiers disposant d’AM modèle 1940P

-15ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) disposant encore de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 13ème Régiment de Dragons Portés (13ème RDP) qui disposait de motos side-cars, de Laffly S20T et de chars légers AMX-44 accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 15ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 15ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et le 15ème groupe de reconnaissance qui disposait lui aussi de chars légers AMX-44.

-16ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 3ème Régiment de Chasseurs à cheval (3ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés le 14ème Régiment de Dragons Portés (14ème RDP) qui comme les autres RDP disposait de Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-44, le tout appuyé et protégé par le 16ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 16ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 16ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.

-Un Régiment d’Artillerie, Le 77ème Régiment d’Artillerie de DLM (77ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

2ème Corps d’Armée Cuirassé (2ème CAC)/39ème Corps d’Armée (39ème CA)

Le 2ème CAC qui dépendait directement du chef d’état-major de l’armée de terre est placée sous l’autorité du commandant du GA n°2 quand débute l’opération TIGER, l’offensive allemande.

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC bénéficie pour l’éclairer du 2ème Groupe Indépendant de Reconnaissance (2ème GIR) disposant de quatre escadrilles de neuf Bréguet Br694.

-2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42

-2ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 14ème BCC équipé de Renault G1 et le 8ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40

-18ème Groupe de Canons d’assaut (ARL V-39)

-18ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-18ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-18ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-4ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 27ème BCC équipé de Renault G1 et le 15ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40

-20ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-20ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-20ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-20ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.

-6ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 19ème BCC équipé de Renault G1, et le 46ème BCC équipé d’ARL-44,

-Un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 ,

-22ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-22ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-22ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-22ème Groupe de Reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-8ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 44ème BCC équipé de Renault G1 et le 47ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-24ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-24ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-24ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-24ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème RCui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44.

-10ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 55ème BCC équipé de Renault G1 et le 54ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP  dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.

-26ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-26ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-26ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-26ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-12ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 57ème BCC équipé de Renault G1, et le 56ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-28ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-28ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-28ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-28ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

Pologne et Pays Neutres (101) Pologne (13)

Chars et Véhicules blindés

Chars

Chars de l’armée polonaise en septembre 1939

-Chenillettes Carden-Lloyd Mk VI

TK-3. La photo représente le regroupement par les allemands de matériels capturés

-Après avoir acquis des chenillettes Carden-Lloyd, la Pologne décide d’en tirer un modèle national. C’est l’acte de naissance de la famille TK avec deux modèles dominants, la TK-3 produite à 280 exemplaires et la TKS un modèle amélioré sortit à 250 exemplaires sans compter quelques prototypes et modèles expérimentaux produits en petite série.

Utilisées par la cavalerie ces chenillettes étaient adaptées pour la reconnaissance voir l’appui de l’infanterie mais pour le duel contre les chars ennemis on repassera comme la guerre de Pologne le montrera. Les polonais en était parfaitement conscients au point de réarmées vingt-quatre TKS avec un canon de 20mm. Le 18 septembre 1939 un véhicule de ce type détruisit deux Panzer 35(t) et un Panzer IV.

TKS

A l’issue de la guerre de Pologne de nombreuses chenillettes ont été réutilisées par les allemands pour l’entrainement, le maintien de l’ordre, le remorquage de pièces d’artillerie et d’avions.

Certaines étaient encore en service en septembre 1948 mais fort peu ont survécu au second conflit mondial et si c’était le cas c’était pour mieux finir sous les chalumeaux des ferrailleurs.

Un seul pays à acquis ce modèle en l’occurence l’Estonie qui à acquis en 1934 six TKS, chenillettes qui ont été récupérées par l’Armée Rouge en 1940 quand l’ancienne Livonie à été absorbée par la Russie.

Outre les deux modèles cités plus haut on trouve donc des projets, des prototypes ou des petites séries comme la TKF produite à 18 exemplaires avec un moteur et une nouvelle suspension, le tracteur d’artillerie C2P (200 exemplaires tout de même), les prototypes TK-1 et 2, l’automoteur léger TKD avec un canon de 47mm (4 exemplaires), le TKW prototype d’un char de reconnaissance à tourelle, un TK-3 à canon de 20mm et un TKS-D chasseur de char avec un canon de 37mm (deux exemplaires).

La chenillette TK-3 pesait 2.4 tonnes mesurait 2.65m de long pour 1.78m de large et 1.32m de haut, disposait d’un moteur essence Ford model A lui permettait d’atteindre la vitesse maximale de 20km/h en terrain libre et 45 km/h sur route, le carburant emporté lui permettant de franchir 100km en terrain libre et 200km sur route.

Disposant d’un blindage de 4 à 8mm d’épaisseur, elle était armée d’une mitrailleuse de 7.92mm Wz.25 (une Hochkiss modèle 1914 adapté au calibre 7.92mm) alimentée à 1800 cartouches, l’équipage se composant d’un conducteur et d’un commandant-mitrailleur.

La TKS pesait 2.6 tonnes, mesurait 2.65m de long pour 1.78m de large et 1.32m de haut, disposait d’un moteur essence Iski Fiat 122AC ou BC lui permettait d’atteindre la vitesse maximale de 18km/h en terrain libre et 40 km/h sur route, le carburant emporté lui permettant de franchir 110km en terrain libre et 180km sur route.

Disposant d’un blindage de 4 à 8mm d’épaisseur, elle était armée d’une mitrailleuse de 7.92mm Wz.25 (une Hochkiss modèle 1914 adapté au calibre 7.92mm) alimentée à 1920 cartouches, l’équipage se composant d’un conducteur et d’un commandant-mitrailleur.

Les vingt-quatre véhicules réarmés avec un canon de 20mm Wz.38 pesaient 2.8 tonnes, disposaient de 250 obus pour alimenter leur arme principale. A ma connaissance les autres données sont identiques.

-38 Vickers 6-Ton Tank Mark E (seize type A et vingt-deux type B) acquis en 1932

-Le 7TP (siedmiotonowy polski) est une évolution polonaise du précédent. Il à été produit à 149 exemplaires d’abord en version à double-tourelle (chacune armée d’une mitrailleuse de 7.92mm) puis dans une version disposant d’une tourelle unique combinant un canon de 37mm Bofors et une mitrailleuse de 7.92mm.

Par rapport à son «ancètre» anglais, le 7TP disposait d’un moteur diesel plus puissant et plus fiable, d’un armement différent, d’un blindage plus épais (17 au lieu de 13mm), d’une ventilation modifiée, un périscope Gundlacht et une radio.

Engagé en septembre 1939, ce char était disponible à 24 exemplaires en version à double-tourelle et le reste en version à tourelle unique. Ces chars sont supérieurs à la majorité des chars allemands mais ne peuvent changer le cours de la guerre.

A la fin de la campagne, on ne trouvait plus que 24 exemplaires, 20 capturés par les allemands et 4 par les soviétiques. Tous ont disparu dans la fournaise du second conflit mondial ou durant la Pax Armada.

Une version améliorée baptisée 9TP à été mise au point mais il n’existait que 13 exemplaires qui participent à la défense de Varsovie, étant tous détruits.

Le 7TP était un char léger de 9.9 tonnes, mesurant 4.6m de long sur 2.4m de largeur pour 2.27m de haut. Propulsé par un moteur diesel PZInz Z35 (Saurer VBLDd) de 110ch, il pouvait atteindre la vitesse maximale de 37km/h et franchir 150km.

Protégé au maximum par 17mm de blindage, il disposait d’un équipage de trois hommes et était armé d’abord de deux mitrailleuses de 7.92mm (6000 cartouches) puis d’un canon de 37mm Bofors wz.37 (80 coups) et d’une mitrailleuse de 7.92mm Ckm wz.30 (3960 coups).

-Trois Hotchkiss H-39

-Cinquante Renault R-35, trente-quatre récupérés par la Roumanie après la capitulation polonaise

Les chars de l’armée polonaise reconstituée

-Hotchkiss H-39

-Renault R-40

-AMX-44

B-1bis

-B-1bis

-M-4 Sherman

-M-10 Tank Destroyer

SU-85

-Les divisions d’infanterie polonaises sous contrôle soviétique ont disposé un temps de T-34/76 au sein d’un bataillon également équipé de chars légers de reconnaissance T-70. A la fin du conflit ces chars ont été remplacés par des autos blindées et surtout des canons d’assaut SU-85.

Autos blindées

Autos blindées de l’armée polonaise en septembre 1939

-Autos blindées Austin

-Autos blindées Peugeot

-La Samochod Pancerny Wz.28 est une auto blindée semi-chenillée utilisant la technologie Citroën-Kergresse. Produite à 90 exemplaires (30 à canon de 37mm et 60 armés d’une mitrailleuse) elle ne donna jamais vraiment satisfaction à ses utilisateurs notamment en terrain libre.

Voilà pourquoi toutes sauf trois ont été transformées en véhicules à roues devenant des Samochod Pancerny Wz.34.

Ces autos blindées étaient utilisées par les brigades de cavalerie, les onze brigades de cavalerie disposant d’une compagnie blindée avec huit autos blindées et treize tankettes.

En version semi-chenillée, cette auto blindée pèse 2.3 tonnes, mesurant 3.50m de long pour 1.40m de largeur et 2.10m de haut, un moteur à essence B-10 lui permettant d’atteindre la vitesse maximale de 20km/h en tout terrain et 30 sur route, une distance franchissable de 200km en terrain libre et de 275km sur route.

Protégé par un blindage de 6 à 8mm, l’équipage de trois hommes servait notamment l’armement composé soit un canon de 37mm disposant de 90 projectiles ou d’une mitrailleuse de 7.92mm Wz.25 disposant de 2000 cartouches.

En version à roues, elle pesait 2.4 tonnes, mesurait 3.62m de long pour 1.91m de large et 2.20m de haut. Propulsé par un moteur de 20ch, il pouvait rouler à 20km/h en terrain libre et 54km/h sur route, franchir 90 à 150km en terrain libre et 180 à 250km sur route, l’armement ne changeant pas.

-La Samochod Panceny Wz.29 est une auto blindée 4×2 composée d’un châssis de camion et d’une caisse blindée adaptée. Mise en service en 1929, elle n’à été produite qu’à dix exemplaires. Il était toujours en service en septembre 1939 tous les véhicules étant détruits durant le conflit.

L’auto blindée modèle 1929 pesait 4.8 tonnes, mesurait 5.15m de long pour 1.85m de large et 2.47m de haut. Propulsée par un moteur à essence, elle pouvait atteindre la vitesse maximale de 25km/h en terrain libre et de 35km/h sur route, la distance franchissable étant de 250 (terrain libre) à 380km (route).

Protégé par un blindage épais de 4 à 10mm, l’équipage composé de quatre hommes (tireur-chef de char, conducteur, conducteur arrière et tireur arrière) mettait en œuvre un canon de 37mm Wz.18 disposant de 98 projectiles depuis la tourelle, une mitrailleuse de 7.92mm Wz.25 à l’arrière de la tourelle et une autre à l’arrière de la caisse, les deux armes disposant au total de 4032 projectiles.

Autos blindées de l’armée polonaise reconstituée

AMD Laffly 80 AM « Laffly-Vincennes »

-Laffly-Vincennes AM-80

Panhard AMD-178

-Panhard AMD-178

-Daimler Dingo

-Daimler Armoured Car

Humber Armoured Car

-Humber Armoured Car

-Marmon-Herrington

BA-64

-Les divisions d’infanterie polonaises sous contrôle soviétique disposaient d’autos blindées BA-20 et BA-64

Autres véhicules

Véhicules de l’armée polonaise en septembre 1939

-Motos CWS M55 et CWS M111 (Sokół 1000)

-Camion wz.29 Ursus

-Semi-chenillés Citroën-Kegresse P.14, French Citroën-Kegresse P.17 et French Citroën-Kegresse P.19

-Semi-chenillé C4P et wz.34

-Camion Polski FIAT 508/518 et PZInż.302 adaptation polonaise du précédent

-Camion Fiat 621L de 2.5 tonnes produit sous licence

-Tracteur d’artillerie C2P, C7P et Pzinz.342

-Ambulance Ursus A

-Bus Ursus AW et 4BLDP

-Camion Ursus A

-Transport de chars Ursus, Ursus A et 4BLDP

-Véhicules légers Fiat 508 et 518 produits sous licence.

Les véhicules de l’armée polonaise reconstituée

-Dans un premier temps l’armée polonaise est entièrement rééquipée par la France, un rééquipement lent lié au contexte incertain de la Pax Armada mais aussi aux besoins de la France qui cherche naturellement à d’abord équiper ses unités avant les unités polonaises et tchèques.

-Quand la Campagne de France s’achève à l’automne 1949 par la glaciation du front sur la Seine, sur le plateau du Morvan, à l’ouest du Dijon, au nord de la Saone et sur le lac Léman, la France à perdu une partie de son industrie, son armée à besoin d’être rééquipée ce qui explique que la Pologne va bénéficier de l’aide militaire américaine en dépit du fait que Washington soit encore officiellement neutre.

C’est ainsi que la Division Blindée polonaise va désormais combattre sur M-4 Sherman appuyés par des chasseurs de chars M-10, des canons automoteurs M-7 Priest, des half-tracks M-2 et M-3. La France à continuer à équiper l’armée polonaise avec des véhicules et des chars légers, un geste politique cela va s’en dire.

-M-7 Priest

-M-2 Half-track

-M-3 Half-track

-Camions Studebaker acquis via une collecte auprès de la diaspora polonaise aux Etats-Unis

-Véhicules légers Laffly

-Les unités polonaises sous contrôle soviétique disposaient de Camions ZIS-5/5V mais aussi de véhicules légers GAZ

Benelux (74) Luxembourg (4)

FORCES ARMEES LUXEMBOURGEOISES

Histoire

Comme nous l’avons vu, en 1815, le Luxembourg devient un grand-duché, possession personnelle du roi des Pays-Bas Guillaume 1er et de ses descendants mâles. Pour assurer la défense et la sécurité du territoire la milice luxembourgeoise est mise sur pied en 1817.

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Dominions (27) Canada (27)

Chars de combat

Ram Mk II 7

Char Ram I à canon de 6 livres

Durant le second conflit mondial, le Canada utilisa à la fois des chars britanniques, des chars américains et même un char de conception nationale, le Ram II.

Elle produisit la majeure partie des chars utilisés même si l’industrie canadienne restait partiellement tributaire de l’industrie américaine pour certains équipements dont la fabrication aurait été soit trop coûteuse ou redondante.

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22-Armée de terre : armement et matériel (51)

Véhicules hippomobiles et véhicules de gendarmerie

Véhicules hippomobiles

En septembre 1939, l’armée française est comme toutes les armées européennes (sauf peut être l’armée britannique) largement hippomobile pour les raisons que nous avons déjà vu.

La motorisation entamée au début des années trente voit la naissance d’une armée à deux vitesses ce qui peut poser des problèmes notamment pour le remorquage à grande vitesse des pièces d’artillerie sur route.

D’où la mise au point de trains rouleurs pour matériels hippomobiles de différents modèles fournis par Citroen-Kergresse et FAL, une solution transitoire, l’armée de terre préférant rapidement mettre les canons sur pneus ce qui donna un coup de jeune au vénérable canon de 75mm modèle 1897.

Dans cette catégorie, on trouve également des voiturettes, des avant-trains,voitures,fourgons et chariots :

-Avant-train de canon de 25 AC modèle 1936 et 1937

-Voiturette d’infanterie hippo/auto modèle 1937

-Voiture légère, voiturette et avant-train de cavalerie modèle 1911 M.38 et modèle 1937

-Voiture à munitions modèle 1921 et modèle 1909 M.27

-Voiture légère d’outils modèle 1909

-Voiture à vivres et à bagages

-Voiture forge d’infanterie modèle 1909

-Forge roulante pour artillerie

-Fourgon forge de cavalerie

-Fourgon omnibus modèle 1887 modifié

-Chariot omnibus modèle 1933

Les véhicules de la gendarmerie

Dans cette catégorie, nous allons aborder les véhicules spécifiques de la gendarmerie sachant que cette arme dispose de véhicules déjà mentionés comme des motos et des véhicules de liaison.

Les principaux utilisateurs d’un véhicule spécifique sont les gendarmes appartenant à la GRM ou Garde Républicaine Mobile (GRM), des véhicules pouvant transporter un peloton entier (soit un officier et 30 hommes) dans de bonnes conditions de confort sachant que les hommes doivent pouvoir y rester pendant des heures.

Au Renault ADR bâché succède le fourgon AGR nettement mieux conçu. Ce véhicule de 3.5 tonnes est complété après la mobilisation par des Renault AGC de 2 tonnes.

A la mobilisation de septembre 1939, la gendarmerie met en place dans chaque armée des détâchements de prévôté chargé de la sécurité à l’arrière et de la gestion des prisonniers qui seront transportés dans des autocars adaptés mais qui on comprend pourquoi, n’auront pas le temps de servir. Elle va également mettre sur pied comme on l’à vu un bataillon de chars de combat, le 45ème BCC.

La guerre de Pologne terminée, la gendarmerie va continuer sa modernisation, recevant notamment des Gendron-Somua AM 39 pour assurer le maintien de l’ordre dans l’Empire.

Les véhicules spéciaux

Par véhicules spéciaux, il faut entendre des véhicules de soutien qui se rapprochent le plus possible des véhicules de combat. Il s’agit par exemples des véhicules légers ou moyens à roues servant de tracteur d’artillerie ou des chenilettes de ravitaillement pouvant tracter ou porter une arme à la manière de l’Universal Carrier britannique.

Ce sont des véhicules impossibles à trouver par réquisition qui impose des fabrications régulières et ce dès le temps de paix avec naturellement une accélération des productions à la mobilisation.

La motorisation commence avant même le premier conflit mondial mais il faut attendre les années vingt pour qu’une politique cohérente soit lancée avec la création en 1927 d’une inspection générale de la motorisation. En 1931, on fait la distinction entre la motorisation (utilisation de véhicules de transport pour déplacer des combattants) et la mécanisation (combattre en véhicules).

En décembre 1930, un programme d’équipement est lancé, programme définissant dix types de véhicules de soutien :

-Type N : ravitaillement de l’infanterie

-Type R : ravitaillement de l’infanterie, type neige

-Type O : transport de pièce antichar

-Type P : automoteur antichar

-Type T : transmissions (non blindé)

-Type K : transport de combattants

-Type Q : commandement et liaison, type neige

-Type M : commandement et liaison

-Type L : reconnaissance

-Type S : défense antiaérienne des colonnes

Mis à part le type N, ce programme n’aura guère de réalisation concrète. L’idée d’un système complet est abandonné au profit de programmes particuliers et limités.

La priorité ayant été donnée aux véhicules de combat, il faut attendre la guerre de Pologne pour que des réalisations concrètes commencent à apparaître massivement, permettant une meilleure motorisation de l’armée.

Dans cette catégorie, nous trouvons les véhicules légers, les chenillettes de ravitaillement et les tracteurs d’artillerie.

Voitures de liaison

Dès l’apparition de ce concept après le premier conflit mondial, une qualité s’impose : la vitesse, la voiture de liaison doit pouvoir remonter un convoi et donc être plus rapide que les véhicules qu’elle cotoie.

Les unités rapides optent donc d’abord pour des VLTT (Voitures de liaison tout terrain) à roues alors ques les unités lentes comme les régiments de chars préfèrent choisir des semi-chenillés. Ce dernier concept combinant davantage les défauts que les qualités, il est peu à peu abandonné au profit de véhicules entièrement à roues.

On définit alors deux catégories de VLTT. La première dite «VLTT 4/5 places» regroupe des véhicules de 4 ou 5 places, une puissance moteur de 45 ou 50ch, 4 roues motrices (4×4 ou 6×4), une vitesse maximale de 85 km/h, son rôle étant principalement les liaisons d’état-major.

La seconde dite «VLTT 6 places» regroupe des véhicules de six places, une puissance moteur de 50 ou 55ch, 4 ou 6 roues motrices et une vitesse maximale de 75 km/h.

Pour la première catégorie, le premier constructeur à proposé quelque chose est Berliet mais sa VURL est jugée fort médiocre. Elle est rapidement supplantée par la Licorne V15R. Cette voiture est en fait la Laffly V15R produit par un  consortium regroupant Licorne, Laffly et Hotchkiss.

Entre-temps, le Latil M7T1 s’étant révélé remarquable dans ses essais, il est prévu que dans la catégorie VLTT 4/5 places, elle succède au V15R mais seulement après que les besoins en tracteurs très légers d’artillerie ne soient couverts.

La firme de Levallois propose pour la deuxième catégorie, son W15R, un véhicule à six roues qui va cohabiter avec le S15R, un véhicule à six roues, version liaison, reconnaissance et transport de troupes du tracteur d’artillerie léger S15T produit pour le remorquage des canons de 75mm qu’il s’agisse du modèle 1897 sur pneumatique ou du TAZ modèle 1939.

On trouve également la voiture de liaison tout terrain six places Lorraine 72 qui ne fût finalement utilisé que par l’armée de l’air.

On étudiera également un concept de VLTT ultra-légère (une tonne) mais les différents véhicules testés ou envisagés resteront à l’état de projet ou de prototype, l’armée de terre comme l’armée de l’air voulant réduire le nombre de modèles en service.

Caractéristiques techniques des différents VLTT

-Licorne V15R

Poids : 2600kg Longueur 4.210m largeur 1.85m Hauteur 1.85m Vitesse maximale 79 km/h Moteur Hotchkiss 4 cylindres de 55ch à 3200 tours/minute

-Lorraine 72

Poids 2700kg (1200kg de charge utile) Dimensions : inconnues Puissance moteur : 30ch Vitesse maximale 59 km/h

Laffly S15R

Laffly S15R

-Laffly S15 R

Poids : 2850kg (charge utile 850kg) Longueur 4.64m largeur 1.85m hauteur 2.15m Motorisation : moteur essence 4 cylindres de 55ch Vitesse maximale 72 km/h

Véhicules de commandement et de transmission

Plus que jamais, la guerre moderne nécessite des transmissions fiables et solides. Dans ce domaine la France n’était pas la moins bien lotie même pour des raisons de «sécurité», elle préférait le téléphone à la radio.

Le téléphone qui nécessite des infrastructures importantes et donc vulnérables est parfaitement adaptée à la forme de guerre défensive imaginée par les généraux français depuis 1919.

Le retour d’une posture nettement plus offensive marque le retour en grâce de la radio qui n’avait jamais été abandonné mais dont le rôle avait été minoré.

Dans le domaine des véhicules de commandement, on trouve plusieurs véhicules à roues ou chenillés, généralement issus d’un véhicule de combat.

Citons une version PC du Lorraine 28, la Voiture de Dragons Portés utilisé par le 4ème RDP (1ère DLM) ainsi que le 5ème et le 17ème BCP intégrés respectivement à la 1ère et à la 2ème Division Cuirassée.

On trouve également une version de commandement de son successeur, le Laffly S20 TL ou encore une version de commandement des différents modèles de VBCP (Lorraine 38L, Lorraine 39L et Renault 40R).

On trouve également des véhicules radios blindés comme une version de l’AMD Panhard 178

22-Armée de terre : armement et matériel (46)

Les Voitures de Dragons Portés (VDP)

De «l’infanterie» pour la cavalerie

Le premier conflit mondial nous l’avons vu à maintes reprises dans cette étude marque la fin de la cavalerie comme arme essentiellement montée. Le temps des charges sabre au clair est révolu, la boue des tranchées, les trous d’obus, les barbelés et les mitrailleuses rendant impossible les missions traditionnelles de la cavalerie : l’éclairage, la surêté et l’exploitation.

Elle aurait pu mourir de sa vieille gloire, laissant à la biffe le soin de combattre mais la cavalerie tel un phenix allait renaitre sous la forme d’une arme mécanique même si comme nous l’avons vu, le cheval n’avait pas pour autant disparu de l’armée française.

La gestation à pourtant été laborieuse notamment sur le type de véhicule de combat le mieux adapté aux missions de la cavalerie qui doit combattre sur la route et en terrain bouleversé.

La roue et la chenille avaient comme on dit les défauts de leurs qualités ce qui poussa la cavalerie à expérimenté le concept du semi-chenillé qui associait davantage les défauts que les qualités des deux modes de propulsion.

La fin des années vingt et le début des années trente voit la cavalerie bien décidée à ne pas choisir car estimant qu’en fonction des missions, il faut mieux privilégier la roue ou la chenille.

Si la reconnaissance et le combat virent la chenille dominer, la roue avait été privilégiée pour la découverte qui nécessitait d’aller vite sur route.

Combattre c’est bien mais aussi puissants soit-ils les véhicules de combat ont besoin d’être couverts par des soldats à pied pour les protéger de l’infanterie adverse, soldats à pied nécessaires aussi pour occuper le terrain coquin.

La cavalerie y à réfléchit dès 1913 avec la création au sein des unités de cavalerie, d’unités de chasseurs cyclistes, des fantassins qui sur des pliantes Gérard doivent pouvoir suivre les cavaliers montés.

Cette période héroïque est suivit après guerre par une véritable motorisation quand les groupes de chasseurs cyclistes deviennent des unités de dragons portés. Le choix du terme dragon est tout sauf un hasard : jadis, le dragon était un cavalier se déplaçant à cheval mais pouvant combattre à pied….. .

Qui dit portés dit véhicules et apparaît à cet instant, la VDP ou Voiture de Dragons Portés (VDP) destinée à permettre aux dragons de suivre les AutoMitrailleuses de Combat (AMC).

On fonde un temps de grands espoirs sur le semi-chenillé, la chenille souple Kergresse laissant entrevoir de prometteuse possibilités qui se fracasseront sur les limites techniques du temps.

Alors que l’on pourrait s’attendre à ce que la chenille ne s’impose, c’est au contraire la roue qui va dominer dans cette catégorie, des véhicules routiers ou tout-terrain.

On aurait pu s’attendre également à ce que ces VDP soient protégés par un blindage. La cavalerie y renonce non pour des questions de poids mais tout simplement parce que la priorité est la vitesse et la capacité de transport.

Si la firme Lorraine allait placer son modèle 28, c’est la firme d’Asnières sur Seine, Laffly qui allait se tailler la part du lion dans ce domaine à tel point que la Voiture de Dragon Portés devint une Laffly dans le langage courant.

Lorraine 28

VDP Lorraine 28, un véhicule à la carrière éphémère

VDP Lorraine 28, un véhicule à la carrière éphémère

En 1931, la firme tchèque Tatra met au point un chassis d’un nouveau type à six roues dont quatre motrices utilisés sur deux véhicules tout terrains que la firme de Koprivnice propose à l’armée française qui est encore auréolée de son prestige du premier conflit mondial.

En dépit des qualités de ces véhicules, il est hors de question de commander à l’étranger au risque de perdre de rares et de précieuses devises.

Néanmoins, cette technologie est trop précieuse et trop intéressante pour être rejetée et le ministère de la Guerre encourage discrètement les constructeurs automobiles français à acquérir la licence Tatra pour satisfaire à nos besoins.

En 1933, la Société des moteurs et automobiles Lorraine établie à Argenteuil et à Luneville achète la licence Tatra pour développer un véhicule tout terrain de conception moderne qui est présentée aux services officiels en octobre 1934.

Le véhicule bénéficie d’une adoption de principe en 1935 mais les essais se poursuivent tout au long de l’année 1936 avant que les commandes en série ne soient réalisées en 1937.

Un premier marché de 220 exemplaires est passé dont 212 VDP suivit d’un second pour 120 voitures de dragons portés sur un total de 404 véhicules de ce type commandé.

Ce véhicules «six roues dont quatre motrices» va équiper un seul régiment de dragons portés, le 4ème RDP, le régiment de dragons portés de la 1ère DLM. A ce régiment s’ajoute également deux bataillons de chasseurs portés, les 5ème et 17ème BCP, une mesure transitoire en attendant la disponibilité des VBCP.

Ce n’est qu’en 1939 que toutes les unités sont équipées, le 4ème RDP disposant lui aussi de neuf escadrons équipés sur quinze soit un total de 180 véhicules plus le volant.

La carrière du Lorraine 28 n’ira pas plus loin car dès octobre 1937, le Laffly S20 TL s’est révélé nettement supérieur. Le 4ème RDP va rester l’unique régiment équipé de ce véhicule, recevant des Laffly au printemps 1941. Quand au 5ème et 17ème BCP, ils étaient déjà largement équipés de VBCP Lorraine 38L et ne conservaient qu’une poignée de Lorraine 28.

Caractéristiques Techniques de la VDP Lorraine 28

Poids en ordre de marche : 3780kg

Dimensions : longueur 4.84m largeur hors tout 2.08m hauteur : nc

Motorisation : Lorraine 4 cylindres développant 55ch à 2000 tours/minute

Performances : vitesse maximale 60 km/h Autonomie : 300km environ

Personnel transporté : dix hommes dont le conducteur

Laffly S20 TL

Laffly S20 TL

Laffly S20 TL

Ce véhicule tout terrain 6X6 est contemporain du Lorraine 28. Version agrandie du S15 plus petit, ce véhicule va devenir la Voiture de Dragons Portés (VDP) standard, équipant tous les régiments de dragons portés.

Chaque RDP dispose de six escadrons de fusiliers voltigeurs répartis entre les trois bataillons avec douze voitures de dragons portés par escadron soit un total de soixante-douze voitures par régiment.

La cavalerie puis l’arme blindée-cavalerie disposant d’un total de seize régiments de dragons portés, 1152 Laffly S20 TL sont en ligne plus un nombre équivalent de véhicules stockés pour rééquiper rapidement les régiments après engagement.

A ces VDP en service au sein des dragons portés, les régiments de dragons portés disposent également de Laffly S20TL au sein de l’Escadron de Mitrailleuses et d’Engins (EME) de chaque bataillon, chaque EME disposant de dix-huit VDP dont un véhicule citerne, portant le total à 80 véhicules par régiment.

La décision de motoriser complètement les unités de l’infanterie des DIM entraine la mise au point d’une version agrandie du S20 TL. Baptisée S20 TL-12, cette version embarque un chauffeur attaché au véhicule et les onze hommes du groupe de combat.

Caractéristiques Techniques du Laffly S20 TL

Poids en ordre de combat : 3.9 tonnes (charge utile : 1.75 tonnes)

Dimensions : longueur 5.35m largeur 2.00m hauteur 1.67m (2.45m couvert)

Motorisation : moteur Laffly 6 cylindres développant 68ch à 3200 tours/minute

Performances : vitesse maximale 65 km/h autonomie 138km

Equipage : dix hommes

Les Voitures Blindées de Chasseurs Portés (VBCP)

Préambule

Nous l’avons vu plus haut, au début des années trente, la France à lancé un programme de véhicules de transport de combattant, le type K, projet qui n’allait pas aboutir mis à part quelques véhicules spécifiques destinés aux colonies.

Alors que la cavalerie développe son concept de VDP ou voiture de dragons portés, l’infanterie va mettre au point un concept différent baptisé VBCP ou Voiture Blindée de Chasseurs Portés.

Alors que les dragons portés doivent occuper le terrain sans forcément suivre, coller aux AutoMitrailleuses de Combat (AMC), les chasseurs portés doivent coller au terrain, suivre au plus près les chars de combat pour les protéger de l’infanterie ennemie et de ses armes antichars.

En 1937, les 5ème et 17ème bataillons de chasseurs à pied sont recréés sous la forme de chasseurs portés, destinés aux deux premières divisions à base de chars, les futures divisions cuirassées.

Ces deux bataillons reçoivent comme véhicules des 6×4 Lorraine 28, des véhicules totalement inadaptés à leur mission mais seuls disponibles à l’époque.

Cela à moins le mérite de favoriser la phosphorescence des idées. Le temps pressant alors que la guerre menace chaque jour un peu plus, on part d’un tracteur de ravitaillement, le tracteur de ravitaillement de chars TRC modèle 1937 de la firme Lorraine pour aboutir à la VBCP 38L, un véhicule à deux parties, un tracteur et une remorque, quatre combattants prenant place dans la partie avant et six dans la partie arrière.

Ce véhicule va équiper les 5ème et 17ème BCP mais rapidement, il se révèle peu efficient. La guerre s’étant achevée rapidement, on peut reprendre plus sereinement les études.

La firme Lorraine reprend son Lorraine 38L pour aboutir au 39L, un véhicule plus gros pouvant transporter le groupe de combat dans un seul véhicule, une solution nettement préférable au concept présenté plus haut.

Les besoins énormes en terme de véhicules pousse l’état-major à favorisé l’émergence d’un autre VBCP pour éviter un trop grand retard dans les livraisons.

La firme Renault s’étant illustrée dans la fabrication des chenillettes UE, UE 2 et DAE, elle va mettre au point sa propre VBCP, un véhicule dérivé de la chenillette DAE mais nettement plus aboutie que le Lorraine 39L avec une tourelle armée d’une mitrailleuse, faisant du Renault VBCP 40R, le premier véritable véhicule de combat d’infanterie.

Ces deux véhicules vont équiper à part égales les quatre puis six divisions cuirassées sous la forme de VBCP mais également sous la forme d’automoteurs antiaériens et antichars comme nous l’avons vu plus haut.

Lorraine 38L

VBCP Lorraine 38L

VBCP Lorraine 38L

Le 17 avril 1936, le programme de tracteur de ravitaillement pour les chars de combat est lancé par l’état-major. Ce programme ne passionne pas les constructeurs puisque seule la firme Lorraine présente un projet en l’occurence une version allongée de sa chenillette d’infanterie.

Cette dernière avait été commandée à cent exemplaires mais avant même qu’un exemplaire du Lorraine modèle 1937L ne sorte, cette commande est transférée sur le nouveau modèle dont la désignation officielle est TRC (Tracteur de Ravitaillement de Chars) modèle 1937L (Lorraine).

Ce véhicule de ravitaillement produit à plus de six cent exemplaires pour équiper les BCC indépendants et les BCC des Divisions Cuirassées va servir de base de départ à une Voiture Blindée de Chasseurs Portés.

Dans l’urgence du moment, la VBCP combine un TRC modèle 1937L avec une remorque adaptée au transport de troupes.

Ce véhicule baptisé VBCP Lorraine 38L transporte ainsi deux membres d’équipage à l’avant _un mécanicien-pilote et un mitrailleur_ et dix hommes, quatre dans le tracteur et six dans une remorque. La commande est passée sans que le moindre essai soit réalisé ce qui traduit l’urgence du moment

Ce véhicule va néanmoins équiper les uniques 5ème et 17ème bataillons de chasseurs portés, les premiers essais du véhicule montrant que transporter le groupe de combat dans deux parties gênait sa cohésion tactique.

Chacun de ces deux BCP disposait de trois compagnies de fusiliers disposant chacun de vingt-trois VBCP 38L en version rang ou commandement soit soixante-neuf véhicules. A cela s’ajoute la CME (Compagnie de Mitrailleuses et d’Engins) qui dispose de huit VBCP 38L soit un total pour le bataillon de soixante-douze véhicules.

Cent quarante quatre véhicules étaient donc en ligne, le reliquat de la commande soit 96 véhicules étant transférée sur le modèle 39L.

Les 5ème et 17ème BCP vont utiliser le modèle 38L jusqu’au printemps 1943 quand des Lorraine 39L pour le premier et des Renault 40R pour le second remplaceront ses véhicules qui n’ont pas démérités mais qui n’étaient pas adaptés à la mission.

Caractéristiques Techniques du Lorraine 38L

Poids en ordre de combat : 7700kg

Dimensions : longueur 4.53m largeur 2.06m hauteur 1.74m

Motorisation : moteur Delahaye 6 cylindres de 70cv (réservoir de 120l de carburant)

Performances : vitesse maximale sur route 35 km/h Autonomie 140km

Armement : une mitrailleuse de 7.5mm MAC 34

Equipage : deux hommes plus un groupe de combat de dix hommes (quatre à l’avant et six dans la remorque)

Lorraine 39L

VBCP Lorraine modèle 1939

VBCP Lorraine modèle 1939

La configuration du Lorraine 38L à rapidement montré ses limites, le groupe de combat étant séparé entre le tracteur et la remorque.

Cette situation était provisoire car il était prévu qu’à partir du 214ème exemplaire qu’un nouvel modèle prenne le relais. En réalité, très rapidement, le Lorraine 39L va prendre le relais. C’est ainsi qu’après seulement 144 exemplaires, le modèle 38L étant remplacé par le 39L.

Par rapport à son devancier, le Lorraine 39L n’était guère différent avec néanmoins un moteur plus puissant et un écartement entre bogies plus important.

A l’origine, il était prévu un véhicule embarque dix membres d’équipage dont huit pour le groupe de combat mais au final, pour ne pas modifier la structure du groupe de combat, le véhicule pu embarquer dix hommes pour son groupe de combat plus un conducteur et un mitrailleur qui n’appartiennent pas en propre au groupe de combat.

Le Lorraine 39L va équiper dans sa version VBCP un total de six bataillons de chasseurs portés, les BCP des 1ère, 3ème et 5ème DC soit les 3ème, 5ème, 7ème, 9ème, 13ème et 15ème BCP.

Chaque bataillon de chasseurs portés disposant à l’origine de soixante-douze véhicules, ce sont donc un total de 432 VBCP.

Ultérieurement, une quatrième compagnie est ajoutée à chaque bataillon pour permettre à chaque BCC de disposer si besoin de deux compagnies. Cela porte le total des VBCP à quatre-vingt cinq véhicules soit un total de 510 véhicules en ligne.

Même après l’équipement des six bataillons, la production se poursuit pour constituer une réserve de véhicules dont on craint des pertes importantes. C’est ainsi quand éclate le second conflit mondial, le parc de réserve est proche des 100% avec 450 véhicules stockés soit une production de 960 auxquels s’ajoutent les Lorraine 39L servant d’automoteurs antichars et antiaériens.

Caractéristiques Techniques du Lorraine 39L TCC

Poids en ordre de combat : 5980kg

Dimensions : longueur 4.50m largeur 2.03m hauteur 1.74m

Motorisation : Delahaye 6 cylindres délivrant 95ch à 2800 tours/minute

Performances : vitesse maximale 40 km/h vitesse en tout terrain 20 km/h Autonomie 160km

Blindage : 15mm maximum

Armement : une mitrailleuse de 7.5mm MAC-34 avec 2500 cartouches

Equipage : deux hommes plus un groupe de combat de dix hommes : 1 sergent chef de groupe,1 adjoint au chef de groupe/tireur d’élite, 1 grenadier VB et deux escouades composées chacune d’un caporal, un tireur FM et deux grenadiers-voltigeurs.

Renault DAJ-1

Cette Voiture Blindée de Chasseurs Portés (VBCP) est inspirée de la nouvelle chenillette de ravitaillement Renault DAE. Le projet est lancé au printemps 1940 sur une demande de l’état-major qui craignait que la firme Lorraine ne puisse produire suffisamment rapidement de Lorraine 39L.

Renault accepta de proposer un nouveau projet de VBCP en raison de la réduction de fabrication des chenillettes Renault UE 2 dont les besoins étant presque couverts et moins prioritaires que les VBCP.

Un premier prototype est présenté en avril 1940 mais il est refusé car ne pouvant embarquer que huit hommes. Rapidement modifié, il peut embarquer un conducteur et un groupe de combat de dix hommes soit un total de onze hommes.

La production commence début septembre 1940, permettant d’équiper le 6ème BCP de la 2ème Division Cuirassée puis les 11ème et 12ème BCP de la 4ème Division Cuirassée avant de rééquiper le 17ème BCP.

Ultérieurement, les quatre bataillons de chasseurs portés reçoivent une quatrième compagnie avant que deux nouveaux bataillons soient mis sur pied au sein de la 6ème DC en l’occurence les 14ème et 18ème BCP.

Au total, six bataillons de chasseurs portés furent équipés de quatre-vingt cinq Renault VBCP-40R soit un total de 510 véhicules en ligne.

Même après l’équipement des six bataillons, la production se poursuit pour constituer une réserve de véhicules dont on craint des pertes importantes. C’est ainsi quand éclate le second conflit mondial, le parc de réserve est proche des 100% avec 450 véhicules stockés soit une production de 960 auxquels s’ajoutent les Renault DAJ-1 servant d’automoteurs antichars et antiaériens.

21-Armée de terre (43)

Les régiments de cavalerie

Les unités montées

En septembre 1939, il existe encore de nombreux régiments de cavalerie à cheval, des régiments de hussards, de dragons, de chasseurs à cheval, de chasseurs d’Afrique, de spahis. Ce n’est pas un cas propre à la France, l’armée allemande dispose encore d’une 1ère division de cavalerie et pas simplement de chevaux pour tracter les pièces d’artillerie.

Dès la mobilisation, nombre de ces régiments disparaissent pour mettre sur pied des GRDI et des GRCA. Les Divisions de Cavalerie où cohabitaient engins mécaniques et nobles destriers (les divisions «pétrole-picotin») vont progressivement être transformées en divisions légères mécaniques où les chars et les automitrailleuses remplacent les pur-sangs.

Au final, seules deux brigades de spahis vont rester déployées en métropole, se déplaçant à cheval mais combattant à pied tels les dragons de jadis. Dans l’Empire, les spahis sont présents en nombre tout comme des unités plus spécifiques comme en Orient.

Les régiments de cavalerie sont organisés de la façon suivante :

-Un état-major et un peloton de commandement (PC, transmissions,renseignement, éclaireurs motocyclistes et pionniers sapeurs)

-Un escadron hors rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Un escadron de mitrailleuses et d’engins (4 canons de 25mm, 8 mitrailleuses de 8mm puis de 7.5mm et 4 mortiers de 60mm)

-Deux groupes d’escadrons avec deux escadrons disposant chacun d’un état-major, d’un peloton de commandement de quatre pelotons de fusiliers

Les régiments des groupements de cavalerie ont une organisation légèrement différente avec un groupe d’escadrons à deux escadrons montés, un groupe d’escadrons à deux escadrons mixtes motorisés (automitrailleuses et side-cars) et un escadron de mitrailleuses et de canons antichars.

Les régiments de spahis sont organisés en quatre escadrons montés et un escadron de mitrailleuses et d’engins

On trouve en septembre 1939, les régiments montés suivants :

régiments endivisionnés

-1er régiment de hussards d’Orléans rattaché à la 1ère brigade de cavalerie de la 1ère DC d’Orléans

-4ème régiment de hussards de Senlis rattaché à la 5ème brigade de cavalerie de la 3ème DC de Paris

-1er régiment de chasseurs (à cheval) d’Alençon rattaché à la 2ème brigade de cavalerie de la 1ère DC d’Orléans

-8ème régiment de chasseurs (à cheval) d’Orléans rattaché à la 1ère brigade de cavalerie de la 1ère DC d’Orléans
-12ème régiment de chasseurs (à cheval) de Saint-Mihiel rattaché à la 6ème brigade de cavalerie de la 3ème DC

-18ème régiment de chasseurs (à cheval) de Sarreguemines rattaché à la 3ème brigade de cavalerie de la 2ème DC de Luneville

-6ème régiment de dragons de Vincennes rattaché à la 5ème brigade de cavalerie de la 3ème DC de Paris

-8ème régiment de dragons de Luneville rattaché à la 4ème brigade de cavalerie de 2ème DC de Luneville

-19ème régiment de dragons de Lyon rattaché à la 2ème brigade de cavalerie de la 1ère DC d’Orléans

-20ème régiment de dragons de Limoges rattaché à la 1ère Division de Cavalerie

-30ème régiment de dragons rattaché à la 2ème Division de Cavalerie

-31ème régiment de dragons de Luneville rattaché à la 4ème brigade de cavalerie de la 2ème DC de Luneville

-5ème régiment de cuirassiers d’Haguenau rattaché à la 3ème brigade de cavalerie de la 2ème DC de Luneville

-11ème régiment de cuirassiers de Saint Germain-en-Laye rattaché à la 6ème brigade de cavalerie de la 3ème DC de Paris

Régiments appelés à former des GRDI/GRCA

-2ème régiment de hussards de Tarbes : 2ème groupement de cavalerie de Marseille

-3ème régiment de hussards de Strasbourg : 1er groupement de cavalerie de Metz

-9ème régiment de dragons d’Epernay : 1er groupement de cavalerie de Metz

-10ème régiment de dragons de Orange : 2ème groupement de cavalerie de Marseille

-7ème régiment de chasseurs à cheval d’Evreux : 3ème groupement de cavalerie d’Amiens

-11ème régiment de chasseurs (à cheval) de Vesoul : 1er groupement de cavalerie de Metz

-9ème régiment de cuirassiers de Lyon : 2ème groupement de cavalerie de Marseille

Régiments de spahis et unités indigènes

En métropole, sont stationnées deux brigades de spahis :

-La 1ère brigade de spahis de Compiègne dispose du 4ème régiment de spahis marocains stationné à Senlis et le 6ème régiment de spahis algériens stationné à Compiègne

-2ème brigade de spahis d’Orange dispose du 7ème régiment de spahis algériens d’Orange et du 9ème régiment de spahis algériens de Vienne

En Afrique du Nord, sont présents des régiments de spahis intégrés à des brigades de cavalerie d’Afrique :

-Le 1er régiment de spahis algériens forme la 1ère brigade de cavalerie d’Afrique en compagnie du 5ème RCA (régiment de chasseurs d’Afrique)

-Le 2ème régiment de spahis algériens forme la 2ème brigade de cavalerie d’Afrique en compagnie du 2ème RCA

-Le 3ème régiment de spahis algériens forme la 3ème brigade de cavalerie d’Afrique en compagnie du 3ème RCA et de cinq compagnies montées sahariennes.

-Le 4ème régiment de spahis tunisiens forme la 4ème brigade de cavalerie d’Afrique en compagnie du 4ème RCA et du 1er REC.

-D’autres régiments de spahis sont non enbrigadés comme les 2ème et 3ème régiments de spahis marocains stationnés au Maroc en compagnie du 8ème régiment de spahis algériens mais également du 1er RCA, du 2ème REC et de la compagnie montée saharienne.

-Au Levant, on trouve le 1er régiment de spahis marocains et le 3ème groupe d’escadrons du 4ème régiment de spahis tunisiens. On trouve également dix sept escadrons de ligne Alaouites, Druzes et Tcherkesses.

Evolution entre septembre 1940 et septembre 1948

Durant les huit années, la situation des unités montées évolue de manière radicale, nombre de régiments sont transformés en unités mécaniques mais il existe encore des unités montées qu’il s’agisse des unités de spahis stationnées en métropole ou en Afrique du Nord même si en AFN, des unités montées sont transformées en unités mécaniques.

Les régiments de cavalerie des groupements de cavalerie sont dissous à la mobilisation pour former les GRDI et les GRCA. Ils ne sont pas reconstitués après la démobilisation de l’été et de l’automne 1940.

Les trois divisions de cavalerie sont transformées en divisions légères mécaniques :

-La 1ère DC devient la 3ème Division Légère Mécanique avec le 1er régiment de hussards comme régiment de découverte, les 1er et 8ème régiments de chasseurs à cheval comme régiments de combat, le 19ème régiment de dragons est dissous mais reconstitué ultérieurement comme régiment de dragons portés.

-La 2ème DC devient la 4ème Division Légère Mécanique avec le 5ème régiment de cuirassiers comme régiment de découverte, le 8ème régiment de dragons et le 18ème régiment de chasseurs à cheval comme régiments de combat, le 31ème régiment de dragons étant dissous.

-La 3ème DC devient la 5ème Division Légère Mécanique avec le 11ème régiment de cuirassiers comme régiment de découverte, le 6ème régiment de dragons et le 4ème régiment de hussards comme régiments de combat, le 12ème régiment de chasseurs à cheval étant dissous.

-La 4ème Brigade de Cavalerie d’Afrique devient la 1ère Division Légère de Cavalerie, le 4ème régiment de spahis tunisiens devenant un régiment de découverte, le 1er régiment étranger de cavalerie est transformé en régiment de combat, le 4ème régiment de chasseurs d’Afrique devenant un régiment de chasseurs portés.

-Les 2ème, 3ème et 5ème régiments de chasseurs d’Afrique sont entièrement motorisés, devenant l’équivalent des régiments de découverte de la DLM.

-Le 1er régiment de chasseurs d’Afrique reste partiellement motorisé

-Les régiments de spahis déployés en métropole, en Afrique du Nord et au Levant restent des unités montées. A noter que le 3ème groupe d’escadrons du 4ème régiment de spahis tunisien stationné au Levant devient le 5ème régiment de spahis tunisiens.

-La compagnie montée saharienne devient une compagnie portée avec des véhicules Laffly pour transporter les fantassins et des Gendron-Somua AM-39 comme automitrailleuses/véhicules de combat

-Le 2ème régiment étranger de cavalerie devient un régiment motorisé de type découverte pour appuyer le 3ème REI déployé dans le Sud-marocain.

Les régiments mécaniques

Cf les chapitres sur les D.L.M et les D.C

21-Armée de terre (42)

Les Groupements de Reconnaissance de Corps d’Armée (G.R.C.A)

Les GRCA sont GRDI mais au niveau stratégique au niveau du Corps d’Armée. A la différence des GRDI, tous les GRCA sont dissous en août 1940, les corps d’armée n’existant pas en temps de paix. Vingt-trois GRCA sont mis sur pied.

GRCA type normal

-Un état-major et un peloton de commandement (PC, transmissions, renseignement, éclaireurs motocyclistes et pionniers sapeurs)

-Escadron Hors Rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Un groupe d’escadrons hippomobiles avec un état-major, un groupe de deux canons de 25mm et deux escadrons de fusiliers composés d’un peloton de commandement (avec un mortier de 60mm), quatre peloton de fusiliers et un groupe de deux mitrailleuses

-Un groupe d’escadrons motorisés avec un état-major, un escadron de fusiliers motocyclistes (un peloton de commandement et quatre pelotons de fusiliers motocyclistes) et un escadron de mitrailleuses et de canons antichars avec deux pelotons de quatre mitrailleuses et un groupe de deux canons de 25mm tractés puis portés.

GRCA type motorisé

-Un état-major et un peloton de commandement (PC, transmissions, renseignement, éclaireurs motocyclistes et pionniers sapeurs)

-Escadron Hors Rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Un groupe d’escadrons avec un état-major et deux escadrons de fusiliers motocyclistes (peloton de commandement et quatre pelotons de fusiliers motocyclistes)

-Un groupe d’escadrons avec un état-major, un escadron de fusiliers motocyclistes et un escadron de mitrailleuses et de canons antichars (peloton de commandement, deux pelotons de quatre mitrailleuses et deux pelotons de deux canons de 25mm tractés puis portés)

Liste des GRCA

-1er GRCA (motorisé sans automitrailleuses) : mis sur pied à partir du CMC 2 de Compiègne, il est affecté au 11ème puis au 2ème Corps d’Armée

-2ème GRCA (motorisé sans automitrailleuses) : mis sur pied à partir du 7ème chasseurs et du CMC 3 d’Evreux, il est affecté au 1er Corps d’Armée

-3ème GRCA (motorisé sans automitrailleuses) : mis sur pied à partir du Centre Mobilisateur de Cavalerie d’Orléans, il est affecté au 5ème Corps d’Armée

-6ème GRCA (type normal) : mis sur pied à partir du 7ème chasseurs et du CMC 3 d’Evreux, il est affecté au 3ème Corps d’Armée

-7ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC 4 d’Alençon, il est affecté au 4ème Corps d’Armée

-8ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le 30ème dragons de Metz et par le CMC 26 d’Epernay, il est affecté au 6ème Corps d’Armée

-9ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le 11ème régiment de chasseurs à cheval et le CMC 7, il est affecté au 7ème Corps d’Armée

-10ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le 9ème régiment de dragons, le CMC 26 d’Epernay et le CMC 8 de Beaune, il est affecté au 8ème Corps d’Armée

-11ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le centre mobilisateur de cavalerie de Niort, il est affecté au 9ème Corps d’Armée

-12ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC de Dinan, il est affecté au 10ème Corps d’Armée

-13ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC 17 de Montauban, il est affecté au 17ème Corps d’Armée

-14ème GRCA : (type normal) mis sur pied par le CMC 3 de Saint Lô et par le CMC 61 de Saint Germain en Laye, il est affecté au 21ème Corps d’Armée

-15ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC 20 (Sarreguemines-Baccarat), il est affecté au 20ème Corps d’Armée

-16ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC 18 et le 2ème hussard installés à Tarbes, il est affecté au 18ème Corps d’Armée

-17ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC 11 de Pontivy, il est affecté au 11ème Corps d’Armée

-18ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le CMC 16 de Carcassonne, il est affecté au 16ème Corps d’Armée

-19ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le dépôt de cavalerie 29 de Limoges et le CODP d’Angers, il est affecté au 23ème Corps d’Armée
-20ème GRCA (type normal) : mis sur pied par le 9ème régiment de cuirassiers et le CMC 14 de Lyon, il est affecté au 14ème Corps d’Armée

-21ème GRCA (type normal) mis sur pied par le CMC 15 de Tarrascon et par le 10ème dragons,il est affecté au 15ème Corps d’Armée

-22ème GRCA (type normal) mis sur pied par le CMC 3 de Saint Lo et par le CMC 61 à Pontoise, il est affecté au Corps d’Armée colonial

-23ème GRCA (type normal) mis sur pied par le CMC 19 et par le 20ème dragons installés à Limoges, il est affecté au 13ème Corps d’Armée

-24ème GRCA (type normal) mis sur pied par le CMC 29 de Bellac, il est affecté au 12ème Corps d’Armée

-25ème GRCA (type normal) mis sur pied par le dépôt de cavalerie 21 et par des éléments du 65ème GRDI, il est affecté au 24ème Corps d’Armée

En août 1948, lorsque l’armée française commence à mobiliser, les GRDI de métropole vont commencer à mettre sur pied les GRCA avec l’aide des Centres Mobilisateurs de Cavalerie et des Dépôts de Cavalerie, Le GRCA prenant le numéro de son Corps d’Armée de rattachement soit des GRCA numérotés de 1 à 39 (34 Corps d’Armée à divisions d’infanterie, 35, 36 et 37 pour les Corps de Cavalerie, 38 et 39 pour les deux CAC).

Les unités de cavalerie dans l’Empire  

En Afrique du Nord, la cavalerie continue de déployer des unités montées, des unités mixtes pétrole-picotin et des unités mécaniques. Certaines unités restent montées mais d’autres sont entièrement motorisées.

Algérie

Le dispositif cavalerie déployé dans la seule colonie de peuplement de l’Empire est réorganisé entre septembre 1940 et septembre 1948.

En mars 1945, la 3ème brigade de spahis voit le jour avec les 1er, 2ème et 3ème régiments de spahis algériens, régiments qui restent montés. Ils sont organisés de la façon suivante :

-Un état-major et un peloton de commandement (PC, transmissions,renseignement, éclaireurs motocyclistes et pionniers sapeurs)

-Un escadron hors rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Un escadron de mitrailleuses et d’engins (4 canons de 25mm, 8 mitrailleuses de 8mm puis de 7.5mm et 4 mortiers de 60mm)

-Deux groupes d’escadrons avec deux escadrons disposant chacun d’un état-major, d’un peloton de commandement de quatre pelotons de fusiliers.

Les régiments de chasseurs d’Afrique (2ème, 3ème et 5ème) déjà partiellement motorisés sont totalement motorisés et transformés en régiment d’automitrailleuses selon le schéma des régiments de découverte des Divisions Légères Mécaniques avec pour équipement des Panhard AMD 178 à canon de 25mm, certaines disposant de canons de 47mm.

Maroc

-Le 1er régiment de chasseurs d’Afrique qui reste partiellement motorisé, sa motorisation complète est réalisée en 1944.

-Le 2ème régiment de spahis marocain reste une unité montée

-Le 3ème régiment de spahis marocains reste une unité montée

-Le 8ème régiment de spahis algériens reste une unité montée

-2ème régiment étranger cavalerie : régiment monté puis régiment motorisé à partir du printemps 1947 pour appuyer le 3ème REI dans le Sud marocain. C’est un régiment comparable aux régiments de découverte des DLM avec AMD.

-Une compagnie montée saharienne transformée en compagnie portée sur véhicules tout terrain Laffly avec quelques AM-39 Gendron-Somua.

Levant

-Le 1er régiment de spahis marocains reste un régiment monté

-Le 8ème groupe d’automitrailleuses reste un groupe d’automitrailleuses, les Laffy-White étant remplacés par des AM-39 Gendron Somua

-Le 3ème groupe d’escadrons du 4ème régiment de spahis tunisiens est rebaptisé 5ème régiment de spahis tunisiens suite à la transformation du 4ème RST en régiment motorisé. Le 5ème RST reste une unité montée

-dix sept escadrons de ligne Alaouites, Druzes et Tcherkesses. Ils restent des unités montées

Indochine

-Un escadron d’automitrailleuses à Hanoï

-Un peloton devenu escadron à Saïgon

Ces deux escadrons longtemps équipés de vieilles White reçoivent en 1947/48 des AMD 178 Panhard ayant appartenus à des unités de métropole et reconditionnées par leur constructeur. Si la plupart ont conservé leur canon de 25mm d’origine, une poignée à reçut un canon de 47mm.