Le Conflit (154) Europe Occidentale (119)

Berlin is fallen Berlin est tombée

Préambule

Contrairement à ce qu’on à pu raconter après guerre, la prise de Berlin n’était pas forcément dans les plans opérationnels alliés. Ce qui était sur en revanche c’est que les alliés ne voulaient pas commettre la même erreur qu’en 1918 et laisser l’armée allemande rentrer avec armes et bagages au pays. On connait la suite….. .

A cela s’ajoutait une méfiance de moins en moins masquée vis à vis des soviétiques et de leurs projets d’après guerre.

Bien entendu à l’époque le général Villeneuve ignore que les autorités politiques françaises, britanniques et américaines ont déjà choisit de sacrifier la Pologne et la Tchécoslovaquie pour conserver le contrôle de l’Allemagne.

Nul doute que si les soldats polonais l’avaient su à l’époque, ils auraient été moins motivés à se faire trouer la peau à Reims, à Troyes, en Grèce et en Italie.

Peu à peu la prise de Berlin fait l’objet d’une course entre britanniques et français. Le général Villeneuve doit arbitrer entre les récriminations des deux camps. Finalement décision est prise de lancer une sorte de course entre britanniques au nord et français au sud, les américains tentent de mettre leur nez là-dedans mais pour une fois français et britanniques s’associent pour dirent aux américains de regarder ailleurs plutôt en direction de la Tchécoslovaquie pour empêcher par exemple les soviétiques de pénétrer en Bavière avec les conséquences qu’on imagine parfaitement.

Ordre de Bataille des forces terrestres alliées engagées dans la Bataille de Berlin

21st Army Group (UK)

Le 21ème Groupe d’Armées Britannique était composé de trois armées, la 1ère armée canadienne, les 1ère et 2ème armées britanniques. Toutes ces armées ne peuvent être engagées sur Berlin pour des raisons opérationnelles, logistiques et politiques.

La 1ère Armée Canadienne est chargée de couvrir la future frontière germano-polonaise pour officiellement empêcher une attaque allemande mais officieusement pour contenir l’avancée de l’armée rouge.

Les deux armées britanniques vont donc être chargées de s’emparer de Berlin, la 1ère couvrant le nord-ouest, la 2ème le nord-est.

Cela nous donne l’ordre de bataille suivant :

1st Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Réserve d’Armée : 4th ID, 2nd ID, 48th South Middland Division

-1st British Corps (1st BC) : 52nd Lowland Infantry Division et 1st ID (UK)

-2nd British Corps (2nd BC) 44th Home Counties Division et 50th Northumberland Division

-3rd British Corps (3rd BC) : 3rd ID (UK) et 6th ID (UK)

-1st British Armoured Corps (1st Armored Division 2nd Armored Division)

2nd Army (UK)

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Réserve d’armée : 51st Highland Division, 54th East Anglian Infantry Division et la 38th (Welsh) Infantry Division.

-4th British Corps (4th BC) : 58th Northumbrian Division, 49th West Ridding Infantry Division et 8th Independent Armoured Brigade

-5th British Corps (5th BC) : 55th West Lancashire Infantry Division et 42nd East Lancashire Infantry Division

-6th British Corps (6th BC) : 5th Infantry Division, 46th North Middland Division et 10th Independant Armoured Brigade)

Groupe des Armées Françaises d’Allemagne (GAF-A)

En ce qui concerne l’ancien GAF-R, deux armées sont choisies pour mener le premier assaut sur Berlin sachant que les combats vont être très durs, il est certain que les autres armées vont être engagées dans des combat y compris les CCB alors que les unités motomécaniques ne sont pas les unités idoines pour la guerre urbaine.

Le choix des deux armées qui vont être engagées en premier est officiellement motivé par leur degré de fraicheur mais il n’est pas impossible que des considérations personnelles aient pu guider le choix des unités à engager dans cette ultime ordalie.

Ce sont finalement les 1ère et 4ème armées qui vont être engagées avec en réserve immédiate les trois CCB, l’Armée Belge Libre et la 2ème Armée dite Armée Franco-Polonaise (même si cette dernière est davantage polono-française que franco-polonaise).

Les autres armées vont jouer des rôles différents : couverture de la future frontière germano-polonaise pour la 3ème armée, couverture d’une partie de la frontière tchécoslovaque par la 6ème Armée pendant que la 8ème Armée était placée en réserve stratégique. Cela nous donne le schéma opérationnel suivant :

-Etat-Major du GAF-A implanté dans la banlieue de Leipzig

-1ère Armée

-Etat-Major de la 1ère Armée,

-GRAVIA-IA (aviation d’armée)

-GAAC-IA (Groupement Antiaérien de Campagne)

-GBCC-501 (Groupement de Bataillons de Chars n°501) (71ème, 73ème et 75ème BCC soit 102 chars lourds ARL-44)

-Réserve d’Armée : 68ème DI, 5ème DIC et 7ème DINA

-1er Corps d’Armée (1er CA) : 4ème et 24ème DI

-18ème Corps d’Armée (18ème CA) : 9ème DIM, 1ère DINA

-5ème Corps d’Armée (5ème CA) : 3ème DIM, 23ème DI.

-4ème Armée

-Etat-Major de la 4ème Armée

-GRAVIA-IVA (aviation d’armée)

-GAAC-IVA (Groupement Antiaérien de Campagne)

-Réserve d’Armée : 4ème DIC, 2ème DINA et 52ème DI

-26ème Corps d’Armée (26ème CA) : 22ème DI 53ème DI

-8ème Corps d’Armée (8ème CA) : 45ème DI 2ème DLIT

-16ème Corps d’Armée (16ème CA) : 6ème et 8ème DINA

-Corps de Cavalerie Blindée (CCB)

Les trois corps de cavalerie blindée vont être engagés au combat dans Berlin. Ce n’était pas ce qui était à l’origine prévu. Dans l’idéal, les français espéraient percer avec de l’infanterie et de foncer, de tronçonner avec les chars sur les grandes artères de Berlin.

Les combats vont faire voler en éclat ce plan idéal en obligeant les chars à mener des combats rapprochés chose pour lesquelles ces pesants véhicules sourds et quasiment aveugles ne sont pas les mieux adaptés.

Le 1er CCB va être placé dans la zone opérationnelle de la 1ère Armée, le 2ème CCB dans celle de la 4ème Armée. Le 3ème CCB va lui couvrir les approches orientales de Berlin en soutien de la 3ème Armée.

-1ère CCB : Un état-major de corps de cavalerie blindée, 635ème RP, 1er GRCB, 329ème RATTT, 3ème DB et 5ème DB (NdA la 1ère DB à été redéployée en Grande-Bretagne pour fournir des groupements blindés à l’opération BOREALIS)

-2ème CCB : Un état-major de corps de cavalerie blindée, 638ème RP, 2ème GRCB, 119ème RALT, 4ème DB, 6ème DB et 7ème DB

-3ème CCB : un état-major de corps de cavalerie blindée, 636ème RP, 3ème GRCB, 122ème RALT, 2ème et 8ème DB

Armée Belge Libre (ABL)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique,

-Un Groupement Antiaérien de Campagne

-Groupement des Volontaires Luxembourgeois (rattaché pour emploi à la 3ème DI belge)

-1er Corps d’Armée Belge (1er CA-BEL) : Un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, 1ère et 2ème Division d’Infanterie belges

-2ème Corps d’Armée Belge (2ème CA-BEL) : un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, un régiment d’artillerie lourde, 3ème Division d’infanterie belge et 1ère Division cuirassée belge

-Corps d’Armée néerlando-belge (CA NL-BEL) : un état-major, un groupement de soutien logistique, un GRCA, un régiment d’artillerie lourde, 1ère DI néerlandaise, 4ème DI belge et 1ère Division Blindée néerlandaise.

-2ème Armée/Armée Franco-Polonaise

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-GAAC-IIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 2ème d’Armée)

-GBCC-502 (70ème et 72ème BCC)

En réserve d’armée : 40ème DI et 3ème DIP

-1er Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 2ème DIP, 2ème DGG et 13ème DI.

-3ème Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 7ème DIP et 10ème DB polonaise

-2ème Corps d’Armée polonais : un état-major, un groupement de soutien logistique, un groupement antichar, un groupement antiaérien, un groupement de reconnaissance de corps d’armée, un régiment d’artillerie lourde, 1ère DGG et 27ème DIAlp.

3ème Armée

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-GRAVIA-IIIA (Groupement d’Aviation de la 3ème Armée)

-GAAC-IIIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 3ème Armée)

-GBCC-503 : 74ème 76ème et 77ème BCC avec des ARL-44

-Réserve d’Armée : 56ème DI, 42ème DI, 28ème DIAlp

-23ème Corps d’Armée (23ème CA) : 5ème DIM et 2ème DI

-24ème Corps d’Armée (24ème CA) : 26ème DI et 2ème DIC

-34ème Corps d’Armée (34ème CA) : 66ème et 67ème DI

6ème Armée

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-GRAVIA-VIA (Groupement d’Aviation de la 6ème Armée)

-GAAC-VIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 6ème Armée)

-En réserve d’Armée : 4ème DINA et 1ère DIC.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA) : 31ème DIAlp et 32ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA) : 35ème DI et 1ère DLIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA) : 43ème et 54ème DI

-8ème Armée

-Etat-Major d’Armée

GSL-A (Groupement de Soutien Logistique d’Armée)

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-GAAC-VIIIA (Groupement Antiaérien de Campagne de la 8ème Armée)

-7ème Corps d’Armée (7ème CA) : 1ère DM, 18ème DI

-6ème Corps d’Armée (6ème CA) : 3ème DINA, et 55ème DI

-31ème Corps d’Armée (31ème CA) : 6ème DIC, 12ème DIM

Le Conflit (151) Europe Occidentale (116)

Entre Cologne et Sarrebourg se trouve le Groupe des Armées Françaises du Rhin (GAF-R) qui cependant occupe un front plus sinueux. Point de front en ligne droite mais un front biscornu suivant le court du Rhin puis celui de la Moselle avant d’arriver à Trèves puis de suivre le cours de la Sarre.

Le GAF-R comprend quatre armées en ligne (1ère Armée 3ème Armée 4ème Armée 6ème Armée) plus trois en réserve (2ème Armée 8ème Armée Armée Belge Libre). A cela s’ajoute les trois Corps de Cavalerie Blindée déployé pour le premier dans le secteur de la 1ère Armée, pour le second dans le secteur de la 4ème Armée et le dernier dans le secteur de la 6ème Armée.

Les 1ère et 3ème Armées occupent le front entre Cologne et Coblence, la 4ème Armée est déployée entre Coblence et Trèves et la 6ème Armée entre Trèves et Sarrebruck.

Les quatre armées françaises comprennent toutes trois corps d’armée d’infanterie ce qui nous donne le panorama simplifié suivant :

-1ère Armée : 1er CA (68ème, 4ème et 24ème DI), 18ème CA (9ème DIM 1ère DINA 5ème DIC) et 5ème CA (3ème DIM, 23ème DI et 7ème DINA). A cela s’ajoute la 21ème DI en réserve d’armée.

-3ème Armée : 23ème CA (56ème DI et 5ème DIM), 24ème CA (26ème DI 42ème DI) et 34ème CA (28ème DIAlp et 66ème DI) auxquelles il faut ajouter trois divisions en réserve d’armée à savoir les 2ème DI, 2ème DIC et 67ème DI.

-4ème Armée : 26ème CA (4ème DIC 22ème DI) 8ème CA (45ème DI et 2ème DINA) et 16ème CA (6ème DINA et 52ème DI) auxquelles il faut ajouter en réserve d’armée les 53ème DI, 2ème DLIT (Division Légère d’Infanterie Tchécoslovaque) et 8ème DINA.

-6ème Armée : 9ème CA (31ème DIAlp et 32ème DI), 12ème CA (35ème DI et 1ère DLIT) et 28ème CA (43ème et 54ème DI). A cela s’ajoute trois divisions en réserve d’armée : 13ème DI, 40ème DI et 27ème DIAlp.

En ce qui concerne les trois CCB, le 1er CCB comprend les 1ère, 3ème et 5ème DB, le 2ème CCB les 4ème, 6ème et 7ème DB alors que le 3ème CCB comprend les 2ème et 8ème DB.

Le reste du front occupé par les américains suit la frontière française ce qui fait que les allemands possèdent un saillant baptisé «Triangle de Fer» que les allemands ont surfortifié. Ce n’est pas une zone morte _les habitants sont toujours là_ mais clairement la guerre est bien plus présente qu’ailleurs par ses fortins, ses champs de mines, par ses forteresses, par ses obstacles divers et variés.

Depuis plus de cinquante ans les historiens se demandent pourquoi les allemands n’ont pas évacué cette zone. La réponse est simple : c’est un territoire allemand et pour le moral des troupes, la propagande, impossible, improbable, impensable d’abandonner ce territoire sans combattre.

A la différence des anglo-canadiens, les français vont franchir sur un site du côté de Bonn _future capitale de la Confédération du Rhin/Rhénanie l’un des états indépendants allemands_ mais vont ensuite basculer au nord et au sud, le premier axe pour tendre à terme la main aux troupes du 21ème Groupe d’Armées Britannique et le second pour couper le retrait des troupes bloquées dans le «triangle de fer».

Cette manœuvre est censée mais elle va être menée de manière telle que cela va faire pschitt, les allemands qui connaissent par cœur cette stratégie _on perce et on referme le plus loin possible pour piéger le plus de troupes_ ne vont pas tomber dans le panneau.

Plus prosaïquement, les français veulent constituer la plus grande tête de pont possible, la plus large, la plus profonde («idéalement elle doit aller de Coblence à Düsseldorf» dira le général Villeneuve) pour concentrer le plus de troupes possibles et faire de l’axe de progression français un incontournable de la stratégie alliée. Eh oui même entre français, britanniques et américains ont à nos arrière-pensées.

C’est la 1ère Armée qui lance les hostilités ce qui suscite parfois certaines jalousies au sein des autres armées. A cela s’ajoute l’orgueil qui étreint les hommes de «La 1ère» qui se considèrent comme les meilleurs soldats de l’armée française chose que conteste naturellement les soldats des autres armées.

Cette 1ère armée doit donc franchir le Rhin et non pas foncer plein est comme on pourrait s’y attendre et rabattre vers le nord pour tendre la main aux anglo-canadiens. Enfin dans un premier temps il s’agit d’élargir la tête de pont, d’en faire une zone inexpugnable et permettre d’y rassembler le maximum de troupes.

Dans un premier temps c’est le 18ème Corps d’Armée (18ème CA) qui est engagé pendant que les 1er et 5ème CA couvrent les ailes en fixant les allemands même si il est peu probable que les unités allemandes soient en mesure de franchir le Rhin pour combattre à front renversé.

Les trois divisions du 18ème CA sont ainsi engagées dès le premier jour de l’offensive française déclenchée le 18 mars 1953 soit 24h de décalage avec les anglo-canadiens.

Les allemands qui ont parfaitement lu dans le jeu français opposent une résistance acharnée, démentielle qui provoque parfois un certain découragement chez les unités françaises qui se demandent quand les allemands vont craquer.

Ce découragement ne dure pas, les français se savent supérieurs en nombre, en matériel et en puissance de feu. Ce n’était qu’une question de temps avant que le WestKampfer même le plus endurci ne craque.

Une fois le secteur tenu par le 18ème CA solidement aménagé et préparé, les 1er et 5ème CA vont franchir le Rhin en combattant, le 1er CA franchissant le Rhin le 19 et le 5ème CA le 20, toujours ce décalage dans l’espoir d’ébranler le dispositif allemand et aboutir enfin à la percée.

Les troupes de la 1ère Armée vont ensuite tenter de rejoindre les parachutistes de la 11ème DP larguée dès le 18 pour faciliter le franchissement mais aussi la future percée. Là encore les résultats sont décevants.

Si la tête de pont est solide et indestructible par les allemands, elle est moins étendue que celle espérée puisque n’allant que de Cologne à Coblence. De plus les troupes allemandes qui l’encerclent la maintiennent sous pression malgré l’action des parachutistes qui vont tenter d’étendre au maximum la tête de pont. Pour une folle chevauchée jusqu’à Berlin on repassera.

Si les divisions en réserve d’armée restent sur leurs positions de départ, le 1er CCB lui va franchir le fleuve le 24 mars 1953 pour préparer enfin l’exploitation.

Le 21 mars 1953, la 3ème Armée entame son franchissement du Rhin. Cette unité doit une fois dans la tête de pont percer vers le sud dans l’espoir de rejoindre les américains le plus à l’est possible et ainsi priver d’oxygène le «Triangle de Fer» solidement corseté par les 4ème et 6ème Armée Françaises ainsi que par la 7ème Armée américaine (entre Sarrebruck et le Rhin).

Le 23ème CA est le premier à franchir le Rhin, les deux divisions (56ème DI, 5ème DIM) passant le fleuve du 21 au 24 mars, le mauvais temps et quelques interventions de l’agonisante aviation allemande perturbant le passage des hommes, des armes et des véhicules.

Le 24ème CA fait à son tour mouvement entre le 25 et le 27 mars avant que le 34ème CA ne boucle la boucle si je puis dire entre le 28 et le 31 mars avec la 28ème DIAlp et la 66ème DI.

En revanche comme pour la 1ère Armée, les divisions de réserve de la 3ème Armée restent sur la rive gauche du Rhin se tenant prêtes à relever une division en difficulté.

Les résultats anglo-canadiens et français s’étant révélés décevants peut être que les américains vont faire mieux avec leur First United States Armies Group (FUSAG).

Ce Groupe d’Armées comprend deux armées, la 7ème orienté nord-nord est pour à la fois surveiller le triangle de fer et pouvoir passer en Allemagne en liaison avec une 3ème armée qui fixe la rive orientale du Rhin.

Pour rappel les deux armées américaines comprennent les principales unités suivantes :

-7ème Armée/7th US Army : 3ème Corps d’Armée (3rd US Army Corps) (1st Armoured Division 24th et 58th ID), 8ème Corps d’Armée (8th US Army Corps) (1st et 42nd ID) et 12ème Corps d’Armée (12th US Corps) (10th Armoured Division 38th et 52th ID)

-3ème Armée/3rd US Army : 1er Corps d’Armée (1st US Army Corps) (2nd et 6th Armoured Division) 2ème Corps d’Armée (2nd US Army Corps) (4th ID et 9th Armoured Division) 4th Corps d’Armée (4th US Army Corps) (14th Armoured Division et 5th ID) et 5ème Corps d’Armée (5th US Army Corps) (25th et 47th ID)

A cela s’ajoute la participation des deux divisions aéroportées américaines, les 82nd et 101st Airborne, les «All American» et «Screaming Eagle» qui sont largués à 50km en avant du Rhin pour faciliter la progression des troupes américaines et surtout occuper le plus de fridolins durant la phase ô combien délicate du franchissement.

Occupant la zone Sarrebruck-Bale, le 1er Groupe d’Armées Américaines choisit de franchir le Rhin à Offenburg au sud de Strasbourg avant d’orienter son effort dans deux situations diamétralement opposés à savoir vers le nord pour couper le Eisernes Dreieck («triangle de fer») de son hinterland et vers le sud pour empêcher la mise sur pied d’un «réduit bavarois» où les plus fantatiques pourraient résister des mois, des années à une puissance militaire bien supérieure.

Au grand dam des britanniques et surtout des français, la manœuvre américaine s’en sort le mieux des trois axes de progression peut être en raison d’une meilleure coordination entre les troupes au sol et les troupes aéroportées.

Au nord alors que le 3rd US Corps surveille comme le lait sur le feu le triangle de fer en menant bombardements d’artillerie et coups de main, le 8th US Corps lui est comme écartelé devant surveiller le Eisernes Dreieck tout en franchissant le Rhin ! Le 12th US Corps lui n’à pas de problèmes de conscience car il à pour seule et unique mission le franchissement du Rhin.

Les deux corps d’armée américains rencontrent une résistance allemande opiniâtre notamment de la part de la 8.Armee qui dispose encore de deux corps d’armée d’infanterie et surtout d’un Panzerkorps considéré comme le meilleur de l’armée allemande hors front de l’est.

La 7ème Armée peine à rallier les parachutistes de la 82nd Airborne qui sont soumis à une violente contre-attaque de la part moins des troupes régulières que de milices locales qu’on appelle pas encore le Volksturm.

Là encore la propagande joue à plein, la PropagandaStaffel ayant répandu l’idée que tous les paras américaines étaient des repris de justice ayant eut le choix entre une lourde peine de prison et un engagement dans ces unités.

On verra certains paras capturés littéralement lynchés par la foule en colère (certains historiens émettent l’hypothèse qu’ils ont été pris pour des équipages de bombardiers abattus) ce qui entrainera de regrettables exactions contre des civils (viols, tortures, massacres).

Comme souvent à cette époque du conflit c’est le poids numérique et matériel des alliés qui va faire la différence ainsi que la qualité de leurs appuis (aviation et artillerie) ce qui permettra à certains officiers allemands de (très) mauvaise foi de dire que les alliés tant occidentaux que soviétiques ont gagné la guerre par le poids du nombre et nom par la qualité des combattants opposés aux Ost et WestKampfer.

Plus au sud la 3ème Armée américaine est plus à on aise. La résistance allemande est moins forte et surtout les positions de la 101st Airborne plus solides facilitant la progression générale et surtout gênant les mouvements allemands qui doivent se battre avec une menace constante sur leurs arrières, les parachutistes n’étant jamais aussi à l’aise qu’une fois encerclés et dans ce que Clausewitz appelle la «petite guerre» fait d’embuscades et de coups de main.

Pour éviter une thrombose logistique et opérationnelle, les différents corps d’armée ne sont pas engagés en même temps.

Si le 1st US Corps avec ses deux divisions blindées reste en retrait ce n’est pas le cas des 2nd 4th et 5th US Corps qui sont pour les deux premiers des corps mixtes (divisions blindées et divisions d’infanterie) alors que le dernier est «100% infanterie».

Le 2ème Corps d’Armée US est le premier à être engagé bousculant sérieusement les troupes du 15.AK qui soulé de coup ne représente très vite qu’une menace très secondaire. En revanche le 4ème Corps d’Armée à bien du mal à se défaire d’un 16.AK agressif, manœuvrier et accrocheur qui ne s’enferme pas dans une défense frontale, fixe et stérile.

Enfin le 5ème Corps d’Armée affronte le 3.AK et si il connait moins de difficultés que le second, il n’est pas aussi à l’aise que le premier.

Les franco-anglais ont beau jeu de rappeler que les allemands doivent privilégier la protection des ports de la mer du Nord (menacés par les anglo-canadiens) et la route de Berlin (menacée par les français) au détriment de la protection du flanc méridional, les faits sont tétus : les américains ont davantage progressés que leurs compères.

Théoriquement les américains devaient fixer les troupes allemandes les plus proches de la frontière suisse et axer leur effort vers le nord pour aider les français à neutraliser ce que le général Villeneuve appelle en petit comité le furoncle à savoir le Triangle de Fer.

Les américains vont décider de faire le contraire arguant que la menace du Triangle de Fer est exagérée par les européens et que face à un triangle de fer en plaine, un réduit alpin plein de tunnels, blockhaus et autres bases secrètes suréquipées (on verra la réalité plus tard) représente une menace autrement plus importante.

Officiellement le général Villeneuve affirme que c’est lui qui à demandé aux américains de changer leur axe de progression mais officieusement les colères du «Général Tornade» rapportées après guerre par son aide de camp et ses «visiteurs du soir» (des militaires, des civils qu’il recevait selon son bon plaisir) montrent que la situation est probablement différente.

L’opération ECLIPSE est considérée comme terminée le 2 avril 1953 cela ne signifie naturellement pas la fin des combats loin de là mais les alliés sont décidés à passer à autre chose et surtout à repenser une planification opérationnelle totalement bouleversée par le demi-échec ou la semi-réussite de l’opération ECLIPSE.

Côté allemand si pour beaucoup cette résistance est miraculeuse et ne va certainement pas bouleverser le cour de la guerre, certains plus déconnectés voit le début d’une contre-attaque aboutissant à un assaut décisif contre les pays «ploutoucrates».

Le Conflit (139) Europe Occidentale (104)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-8ème Armée

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT

-EACA-531

-6ème DIC

-12ème DIM

Le Conflit (136) Europe Occidentale (101)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars (Tank Destroyer Group)

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine/7th US Army

Cette 7th US Army à été créée à l’été 1951 pour regrouper les divisions d »infanterie et les divisions blindées arrivées entre fin 1950 et le printemps 1951. Ces unités n’ont pas été engagées dans l’opération AVALANCHE pour des raisons de logistique et tactiques, nombre d’entre-elles ayant été tout juste formées et entrainées avant leur grande traversée à travers l’Atlantique.

Un temps il fût envisagé de les placer sous commandement britannique et français pour les aguerrir mais les américains ont vite fait comprendre qu’ils voulaient disposer le plus vite possible d’un groupe d’armées autonome.

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

-Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-2ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) :

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (110ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (3ème RALPol)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

En Réserve pour régénération

-1ère Armée Française

-1st Army (UK)

-4ème Armée Française

-8ème Armée Française

Réserve Stratégique

-1ère Armée Aéroportée Alliée

-1er CCB

-2ème CCB

-3ème CCB

-Réserve Générale d’Artillerie : celle-ci est reconstituée avec le retour sous un commandement centralisé des régiments détachés aux différents corps d’armée. Il s’agit de faire un effet de masse pour une future opération majeure.

-Génie et Soutien Logistique

-Réserve d’Artillerie Américaine

-Unités du Génie et de Soutien Logistique

Cette relève bien que menée de manière la plus discrète possible n’échappe pas aux allemands mais ces derniers seraient bien en peine de s’y opposer vraiment.

On note quelques bombardements d’artillerie vite contre-battus par l’artillerie alliée et des incursions aériennes menées par des chasseurs-bombardiers dont les coups sont plus des piqures d’épingle qu’autre chose.

Les allemands savent de toute façon qu’une relève implique une chose : quelque chose de grand, de fort se préparait. Autant dire qu’avec des moyens de plus en plus limités, autant dire qu’avec la menace soviétique à l’est (malgré l’échec des contre-offensives multiples lancées à l’été) il faut éviter de jouer au poker. La question qui taraude les allemands du Landser au Feldmarshall est la suivante : quand les alliés vont-ils attaquer ? La réponse va arriver un certain 7 décembre 1951.

Le Conflit (128) Europe Occidentale (93)

GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2 GA n°2

NdA Ce Groupe d’Armées n°2 doit à terme redevenir 100% français puisque les américains vont bientôt avoir suffisamment d’unités pour créer deux armées et donc un groupe d’armées.

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Huit groupes d’obusiers de 203mm et huit groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possédait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

-Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 4ème Armée : trois batteries polyvalentes, une batterie disposant de huit canons de 90mm et douze canons de 37mm et deux batteries disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de huit canons de 90mm, seize canons de 75mm et trente-six canons de 37mm soit un total de 60 canons. Le doublement des moyens un temps envisagé n’à pas été réalisé.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504 :

74ème, 76ème et 77ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 102 chars. Ce groupement va être placé pour emploi sous l’autorité du 2ème CCB.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Renforts d’Artillerie : 356ème RALT (105L modèle 1936S), 364ème RALP (155L GPF-T) 196ème RALP (220L modèle 1950S)

-25ème Corps d’Armée

NdA initialement placé en réserve d’armée, il monte en ligne pour la phase d’exploitation de l’opération AVALANCHE. Il se place à la gauche de la 4ème Armée et prend donc contact avec le 12th US Army Corps.

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-625ème Régiment de Pionniers (625ème RP)

-25ème GRCA

-181ème RALT

-EACA 525

-1ère DIM

-47ème DI

-61ème DI

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA)

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème DIC

-22ème DI

-53ème DI

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaisance de Corps d’Armée (8ème GRCA)

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT)

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème DI

-2ème DINA

-2ème DIT

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers (616ème RP)

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA)

-142ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (142ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème DINA

-8ème DINA

-52ème DI

6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) : quatre batteries polyvalentes disposant chacune de huit canons de 75mm et de douze canons de 37mm soit un total de 80 canons antiaériens en ligne.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-Renforts d’Artillerie : 357ème RALT (105L modèle 1941T) 194ème RALP (220L modèle 1950S) et 171ème RALP (mortier de 280TR Schneider)

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

2ème Corps de Combat Blindé (2ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers (638ème RP)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) : seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT)

-102ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (102ème RALT)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504

-4ème Division Blindée (ex-4ème Division Cuirassée)

-6ème Division Blindée (ex-3ème DLM)

-7ème Division Blindée (ex-5ème DLM)

Le Conflit (125) Europe Occidentale (90)

Phase II : les américains (et les français) passent à l’action

Le Groupe d’Armées n°2 lui entre en action le 19 juin 1951 après une première journée à fixer les allemands par de violents bombardements aériens et des tirs flash d’artillerie pour faire croire à l’ennemi que l’assaut est imminent ce qui doit empêcher tout transfert d’unités vers l’ouest.

De toute façon même si la partie orientale du front avait été calme, les allemands connaissent parfaitement leur affaire et n’auraient pas tenté un hasardeux transfert vers l’ouest pour faciliter une éventuelle avancée alliée bien plus directe vers le Vaterland.

Le 3rd Army Corps (US) est le premier corps d’armée engagé via la 24th Infantry Division (US) qui tape sur la 64.ID. L’offensive américaine est un échec, la division allemande si elle est affaiblie est loin d’être éliminée.

Très vite il faut songer à engager la 58th Infantry Division (US) qui doit faire face à une contre-attaque des allemands qui bénéficient du soutien d’un Kampfgruppe fournit par la 8.PzD. C’est un échec mais les alliés sont vaccinés à l’idée d’une offensive orientale facile.

Heureusement pour les alliés et malheureusement pour les allemands, cela se passe mieux pour le 8th Army Corps (US) qui ne fait aucun cadeau à la 66.ID. Cette dernière cesse très vite d’exister comme entité constituée. Seuls des éléments éparts résistent plus ou moins fermement peut être inspirés par la 64.ID voir par des initiatives individuelles.

La 52th Infantry Division (US) tape dans le secteur de la 354.ID. Les débuts sont poussifs malgré la présence de chars lourds M-26 Pershing et de chasseurs de chars M-36. Il semble qu’il y ait eut des problèmes de coordination entre l’aviation, l’artillerie et les troupes au sol dont profitèrent les allemands qui collèrent aux troupes américaines, privant le G.I de précieux moyens d’appui (même si à l’époque la volonté d’éviter les friendly fires n’était pas aussi évidente qu’aujourd’hui).

Il faut attendre la fin d’après midi pour que l’offensive américaine soit considérée comme victorieuse. Dès le lendemain, les autres divisions américaines sont engagées notamment dans les secteurs des 8ème et 12ème CA avec les derniers éléments de la 58ème et de la 42ème DI qui va aider la 1ère DI, la célèbre «Big Red One».

Dans le secteur du 12ème CA, la 38ème DI est engagée pour consolider la tête de pont et préparer l’introduction à J+5/7 des deux divisions blindées américaines (1st AD qui dépendait du 3rd Army Corps et 10th AD au sein du 12th Army Corps).

Les opérations majeures de combat vont continuer jusqu’au 23 juin 1951. Les divisions allemandes sont affaiblies mais ont pu se replier en bon ordre vers la ligne ATTILA où ils attendent de pied ferme les alliés en espérant l’arrivée de renforts venus d’Allemagne puisque la rumeur court que des unités de l’opération FRIEDRICH ont été retirées du front pour effectuer un gigantesque et peut être inutile basculement vers l’ouest (NdA Cette rumeur est effectivement vrai, un Panzerkorps et un S.S Panzerkorps ont reçu l’ordre de regagner l’Europe Occidentale le plus vite possible).

Bien entendu et peut être plus encore que leurs alliés européens, les américains font confiance dans leur puissance aérienne pour remporter le combat.

Les moyens aériens américains déployés sur le continent sont regroupés sous l’autorité de la 9th Air Force (9ème Force Aérienne), l’une des deux entités avec la 8th Air Force sous l’autorité de l’United State Air Forces in Europe (USAFE).

Toutes les unités de la 9th AF ne participent pas aux premiers combats de l’opération AVALANCHE pour ménager un outil qui certes va grandir mais qui pourraient être amené à être engagé ailleurs sans oublier des contraintes logistiques et de saturation des aérodromes.

Comme le dira un aviateur anonyme «Heureusement que la Luftwaffe était affaiblie parce qu’elle aurait pu faire de jolis cartons».

Le 70th Fighter Wing qui disposait de quatre groupes de Republic P-47 Thunderbolt engage deux d’entre-eux (48th et 474th Fighter Group), les deux autres (367 et 371th Fighter Group) étant conservés en réserve.

Bien que The Jug (La Cruche pour sa forme) soit plus à l’aise pour les missions de chasse-bombardement, il mena des missions de supériorité aérienne pour chasser la Luftwaffe de la zone des combats, d’autres P-47 étant chargés stricto sensu des missions de chasse-bombardement.

Le 84th Fighter Wing disposait lui aussi de quatre groupes de chasse équipés non pas de P-47 mais de Bell P-39 Airacobra. Seuls les 50th et 406th Fighter Group sont engagés dès le 19 juin pour mener de véritables missions de chasse-bombardement avec son canon de 37mm, des bombes et des roquettes air-sol. Par la suite les 404th et 405th Fighter Group seront engagés pour appuyer les troupes au sol.

Aux côtés des quatre groupes de chasse, les américains vont déployer pas moins de cinq wings de bombardement et d’attaque.

Le 2nd Combat Bombardement Wing (2nd CBW) vole sur North American B-25 Mitchell, un bombardier médian bimoteur que la France connait bien pour l’avoir choisit pour remplacer les DB-7 et autres Glenn-Martin.

Ce wing se compose de trois groupes (389th 445th 453th CBG) et contrairement aux unités de chasse ils vont être tous engagés, se relayant pour maintenir les allemands sous pression. A la différence des chasseurs-bombardiers monomoteurs, les bimoteurs Mitchelle menaient surtout des missions de bombardement de zone avec le aussi célèbre que moyennement efficace carpet bombing.

Le 20th Combat Bombardement Wing (20th CBW) comprend lui aussi trois groupes (93th 446th 448th CBG) mais ils volent sur le rival du Mitchell, le Martin B-26 Marauder surnommé the widow maker (le faiseur de veuves) car comme le Léo 451 il ne pardonne pas facilement les erreurs de vol.

A la différence du 2nd CBW, le 20th CBW ne va engager que le 93th CBG durant les premières opérations d’appui de l’opération AVALANCHE, laissant les deux autres sur la réserve au grand dam de pilotes qui voulaient en découdre. Ce choix est probablement plus logistique que réellement opérationnel.

Le 99th Combat Attack Wing (99th CAW) était équipé de trois groupes d’attaque, les 344th 391st 394th Attack Group voulant sur Douglas A-26 Invader, un bimoteur d’attaque. Les deux premiers groupes seulement sont engagés pour la simple et bonne raison que le troisième groupe n’est arrivé que depuis deux semaines.

Pour faciliter la mise en place, des pilotes du 394th AG seront détachés comme observateurs lors des missions, à charge pour eux de transmettre à leurs camarades les informations recueillies et leur ressenti de professionnels des missions de combat.

Deux wings de chasse-bombardement et d’attaque sont également déployés, des wings également équipés de P-47 Thunderbolt. On trouve ainsi le 97th Combat Attack Wing (97th CAW) avec les 397th 409th 401th Attack Group ainsi que le 98th Combat Attack Wing (98th CAW) qui disposait des 322nd 323rd et 349th Attack Group.

Sur ces six groupes, quatre seulement sont engagés pour les mêmes raisons que le 394th AG à savoir une arrivée tardive, la 9th AF conservant en réserve les deux unités les plus novices à savoir les 349th et 410th AG.

La 4ème Armée Française doit s’occuper des deux unités du 3.AK (72 et 275.ID). Deux ou plutôt trois divisions puisque la 3ème division de Chasseurs s’est déployée en toute discrétion échappant aux yeux et aux oreilles des SR alliés.

Pour renforcer son appui-feu elle bénéficie du soutien supplémentaire de deux régiments de la Réserve Générale en l’occurrence le 356ème RALT (54 canons de 105L modèle 1936S) et le 364ème RALP (54 canons de 155L modèle GPF-T)

La 4ème DIC s’occupe de la 72.ID. Très vite les coloniaux submergent une unité passablement démotivée. Elle ne cède pas pour la simple et bonne raison qu’un Kampfgruppe de la 10.PzD s’est déployé pour corseter le dispositif allemand et éviter toute débandade. L’engagement des 22ème et 53ème DI est différé le temps d’y voir plus clair.

La 22ème DI est déployée sur de nouvelles positions du 20 au 23 juin, la 53ème DI du 24 au 27 juin sans que les allemands ne soient en mesure de s’y opposer en raison de la quasi débandade des troupes allemandes et surtout de la garde vigilante de l’artillerie (très sollicitée par les troupes au sol) et de l’aviation (qui était tout aussi vigilante que l’artillerie).

La 3ème Division de Chasseurs (3.SchutzenDivision) est attaquée par la 45ème DI. Les combats sont équilibrés mais clairement le temps joue clairement pour les français qui prévoient d’engager la 2ème DIT à J+2 et la 2ème DINA à J+4.

Finalement le mauvais temps entraine deux jours de retard heureusement sans conséquences. La 2ème DIT monte en ligne le 22 juin, devant repousser quelques attaques allemandes pour s’installer en première ligne. La 2ème DINA se déploie du 24 au 26 juin 1951.

La 275.ID bénéficie de la sollicitude de la 6ème DINA. Les combats sont durs, violents, impitoyables même. Des tirailleurs capturés sont sommairement exécutés ce qui ne poussera pas les soldats français à se comporter comme des gentilhommes vis à vis des prisonniers de guerre allemands, certains étant exécutés d’autres gravement blessés étant laissés sans soins. La division allemande est très affaiblie mais pas vraiment détruite.

La 8ème DINA monte en ligne le 23 juin, la 52ème DI monte en ligne le 25 juin, permettant de chasser les dernières troupes allemandes. Les survivants des différentes grandes unités allemandes se replient sur la ligne ATTILA où ils sont bien décidés à attendre les alliés de pied ferme.

Au soir du 19 juin, la 4ème Armée Française est loin d’avoir submergé le 3.AK mais comme ailleurs le temps jouait en faveur pour les alliés qui ne veulent pas se précipiter et provoquer des pertes évitables.

L’appui aérien est assurée par des unités aériennes françaises et polonaises, des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance.

La couverture aérienne est assurée par la 14ème Escadre de Chasse «Auvergne» qui comme les autres EC dispose de trois groupes de chasse monomoteur (GC I/14 «Aubrac» GC II/14 «Bourbonnais» et GC III/14 «Cantal»), groupes volant respectivement sur Arsenal VG-40bis, Arsenal VG-36 et Arsenal VG-36. Le GC IV/14 «Allier» volait lui sur Bréguet Br700C2.

Ces quatre groupes vont mener des missions de supériorité aérienne, d’interception et de chasse-bombardement avec bombes et roquettes, la «14» étant connue pour être particulièrement agressive ce qui la faisait redouter par ses ennemis et provoquait des pertes que certains estimaient évitables.

Aux côtés de la 14ème EC, on trouve également la 1ère Escadre de Chasse Polonaise appelée également 21ème EC. Celle-ci comprend quatre groupes de chasse (GC I/21 «Varsovie» GC II/21 «Szcezin» GC III/21 «Wilno» GC IV/21 «Lublin») volant sur Supermarine Spitfire Mk IX. Certains pilotes polonais regrettaient néanmoins de ne pas avoir été chargés de couvrir les corps d’armée polonais déployés plus à l’ouest.

L’appui-feu est principalement assuré par la 42ème Escadre de Bombardement en Piqué (42ème EBp) qui dispose de trois groupes volant sur des Loire-Nieuport LN-435,évolution du LN-430 qui lui même était la version terrestre d’un bombardier en piqué embarqué, le LN-420.

L’action de la 42ème EBp est relayée par la 47ème Escadre de Bombardement Médian (47ème EBM) qui comprend trois groupes, les GB I/47 et III/47 volant sur Amiot 371, le GB II/47 volant encore sur Amiot 356 pour des missions de frappe dans la profondeur, des missions d’interdiction.

Tout comme dans le domaine de la chasse, les polonais sont présents dans le domaine du bombardement avec la 37ème Escadre de Bombardement Léger (37ème EBLg) qui dispose pour deux groupes de Douglas A-20 Havoc (GB I/37 «Poméranie» GB II/37 «Silésie») et pour le troisième, le GB III/37 «Grande Pologne» de Douglas DB-7D en voie d’obsolescence.

La reconnaissance est assurée par les unités de la 47ème Escadre de Reconnaissance Tactique (47ème ERT) fournissant aux différents EACA des groupes occasionnels clés en main avec des Bloch MB-176, des Bloch MB-175, des Dewoitine D-720 et des ANF-Les Mureaux ANF-123. Leur action est relayée par les GR «Cracovie» et GR «Poznan» volant sur Bloch MB-176.

La 6ème Armée Française doit s’occuper de deux corps d’armée soit cinq divisions considérées comme solides et résilientes. En plus de ses propres moyens elle bénéficie du renfort de deux régiments de la Réserve Générale et de deux bataillons de lance-roquettes multiples.

Il s’agit du 357ème RALT avec ses 54 canons de 105L modèle 1941T et du 194ème RALP avec ses 24 canons de 220L modèle 1950 mais aussi des deux bataillons du 700ème RLRM.

Chose étonnant c’est le seul régiment qui est déployé en bloc au sein d’une armée, les autres unités étant dispersées au sein des différents corps d’armée à croire qu’il s’agissait tout autant d’une utilisation opérationnelle que d’une évaluation pour choisir le meilleur modus operandi.

La 31ème Division Alpine (31ème DIAlp) est la première à attaquer la 34.ID. Très vite les «hommes à la tarte» prennent le dessus sur des troupes allemandes qui restent cependant menaçantes, quelques contre-attaques locales et brutales obligent les chasseurs alpins à rester prudents.

De plus des informations remontant des premières lignes montrent l’engagement de la 17ème division de grenadiers S.S, une division de recrutement galicien. Cela évite toute panique.

Plus grave des rumeurs annonçant l’arrivée de plusieurs divisions fraiches. En attendant d’en savoir plus, le 34ème Corps d’Armée est mis en alerte pour faire face à toute éventualité.

Dans la nuit du 19 au 20 juin 1951, les chasseurs alpins élargissent leur tête de pont pour faciliter l’introduction des deux autres divisions du 9ème CA. La 32ème DI est engagée du 20 au 22 juin en devant repousser plusieurs contre-attaques de la 17ème division de grenadiers S.S.

En revanche pas de traces des divisions supplémentaires dont on soupçonnait la présence. La 13ème DI peut monter en ligne quasiment dans un fauteuil du 23 au 25 juin 1951.

La 36.ID doit encaisser l’assaut de la 35ème DI. La division qui s’était illustrée deux ans plus tôt en reprenant Troyes durant la Campagne de France. Les vétérans de cette bataille et les nouveaux venus bousculent la division allemande qui peine à encaisser l’énergie cinétique du choc. Elle conserve cependant sa cohésion et évite ainsi la désintégration.

La 40ème DI monte en ligne le 21 juin 1951, mettant deux jours à s’installer soit jusqu’au 22. Le lendemain 23 juin c’est la 1ère DIT (1ère Division d’Infanterie Tchécoslovaque) qui monte en ligne, son déploiement s’achevant dès le 25 juin 1951.

Enfin la 43ème DI attaque la 44.ID. Cette dernière est la plus faible des trois divisions du 16.AK. La 27ème DIAlp et la 54ème DI elles fixent les deux autres divisions (40 et 50.ID), la première journée se termine sur un match nul si je devais prendre une métaphore footballistique.

A l’aube, le 20 juin 1951 les allemands contre-attaquent. Les français sont d’abord surpris mais se ressaisissent très vite. Les allemands doivent très vite battre en retraite, les trois divisions formant des groupements tactiques qui tiennent tant bien que mal le front. La 27ème DIAlp est engagée les 21 et 22 juin, la 54ème DI monte elle en ligne les 23 et 24 juin 1951.

Clairement (bis) quand la nuit tombe le 19 juin 1951 le GA n°2 à pris le dessus sur le Heeresgruppe F et pense que le plus dur est fait. Ils vont très vite se rendre compte que la partie est loin d’être gagnée.

La 6ème Armée Française bénéficie naturellement d’un solide appui aérien fournit par la France mais aussi par les tchécoslovaques.

La couverture aérienne et les interceptions sont menées par la 15ème Escadre de Chasse «Gascogne» qui comme les autres EC disposaient de trois groupes monomoteurs et d’un groupe bimoteur.

Comme la «14» l’équipement n’est pas homogène puisque si les GC I/15 «Quercy» et GC II/15 «Armagnac» volent sur l’Arsenal VG-36 le GC III/15 «Medoc» vole sur Arsenal VG-39. Le GC IV/15 «Béarn» vole lui sur Bréguet Br700C2, la version chasse lourde de la famille Br690.

Son action est relayée par la 1ère Escadre de Chasse Tchécoslovaque (1ère ECT) qui est aussi connue sous le nom de 22ème EC. Elle dispose de seulement trois groupes, les GC I/22 «Cechy» GC II/22 «Rus» et GC III/22 «Karpathy» qui volent sur Supermarine Spitfire Mk IX.

Dans le domaine du bombardement les tchécoslovaques sont encore là avec leur 50ème Escadre de Bombardement Médian (50ème EBM). Appelée également 1ère Escadre de Bombardement Tchécoslovaque (1ère EBT) elle disposait de trois groupes d’Amiot 351 (en attendant le Amiot 371 Berry), des groupes portant les noms de ville tchécoslovaques en l’occurence les GB I/50 «Praha» (Prague), GB II/50 «Bracislava» (Bratislava) et GB III/50 «Liberec» (Liberec).

Avec ce rutilant bimoteur qui est lui aussi en fin de carrière, les tchécoslovaques mènent des missions de frappe dans la profondeur, d’interdiction voir de bombardement quasiment stratégique en frappant l’Allemagne dans l’espoir de bloquer renforts et ravitaillement sur la rive droite du Rhin.

Les bombardiers français sont également là avec pas moins de trois escadres mais pour des missions différentes.

On trouve tout d’abord la 41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) qui dispose de trois groupes volant sur Bréguet Br697, l’ultime évolution du Bréguet Br690. Ils vont bombarder la ligne de contact et les arrières immédiats du front.

L’action de la 41ème EBA est relayée par celle de la 62ème Escadre de Bombardement Léger (62ème EBLg) qui à troqué ses appareils d’origine (Glenn-Martin 167 et 187F) par des Martin B-26 Marauder, des appareils qui comme nous le savons ne pardonnent rien. Pas étonnant que les pilotes de ces unités se considéraient comme les meilleurs ce que les autres leur déniait bien entendu.

Enfin la 11ème EBM mène des missions de bombardement quasiment stratégique avec non pas trois groupes mais deux. En effet le GB I/11 était inactif (sa réactivation n’était pas prévue à l’époque) ne laissant que les GB II/11 et GB III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458bis.

Les missions de reconnaissance sont menées également par la 47ème ERT et par deux groupes de reconnaissance tchécoslovaques, les GR I/51 et GR II/51 volant sur Bloch MB-176.

Le Conflit (116) Europe Occidentale (81)

Ordre de Bataille allié (2) : Groupe d’Armées n°2

En guise d’avant-propos

Ce Groupe d’Armées n°2 était initialement tendu par trois armées françaises à savoir les 3ème, 4ème et 6ème Armées. Durant l’opération NIBELUNGEN elles ont multiplié les attaques locales courtes et brutales pour fixer le maximum de troupes ennemies et éviter leur transfert vers la Seine.

Une fois l’ultime offensive stratégique allemande à l’ouest terminée, ce groupe d’armées n°2 est profondément transformé par l’arrivée de la 3ème Armée US qui va remplacer la 3ème Armée qui après un temps en réserve va prendre un créneau capital sur le front puisque couvrant notamment la Ville Lumière.

Après le déclenchement d’AVALANCHE, de nouvelles divisions blindées et d’infanterie vont arriver en France permettant la création d’une 7ème Armée US ce qui par corollaire entrainera la création du 1st USAG (First United States Armies Group) mais ceci est une autre histoire qu’il sera utile de raconter en temps voulu.

-3ème Armée US

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Huit groupes d’obusiers de 203mm et huit groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson

-3rd US Corps

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

4ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

-Unités dépendant directement de la 4ème Armée

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 4ème Armée (GAAC-IV) :

Après l’opération NIBELUNGEN, il est réorganisé sur le même modèle que les GAAC du GA n°1 à savoir des batteries polyvalentes regroupant pièces lourdes et pièces légères pour tenter de créer un barrage aux avions ennemis.

Initialement il y avait huit batteries, quatre lourdes (deux de 75mm et deux de 90mm) et quatre légères disposant de canons de 37mm. Comme désormais il n’y aura plus que trois corps d’armée en ligne au lieu de quatre, le nombre de batteries va donc tomber à trois au lieu de quatre initialement prévues, deux batteries disposant de 75mm et de 37mm, une disposant de canons de 90mm et de 37mm, les pièces et les artilleurs en surnombre étant transférées vers d’autres unités.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA)

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 504 :

74ème, 76ème et 77ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 102 chars.

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-25ème Corps d’Armée

Ce Corps d’Armée est en réserve d’armée au moment du déclenchement de l’opération AVALANCHE et ne doit monter en ligne qu’une fois le front fermement stabilisé au nord de Paris mais bien entendu tout se passe rarement comme les planificateurs l’ont prévu. Ce corps d’armée comprend les moyens suivants :

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-625ème RP

-25ème GRCA : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-181ème RALT : deux groupes de 105mm équipés de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T

-EACA 525

-1ère DIM

-47ème DI

-61ème DI

-26ème Corps d’Armée (26ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Elément Aérien de Corps d’Armée 526 (EACA-526)

-4ème Division d’Infanterie Coloniale (4ème DIC)

-22ème Division d’Infanterie (22ème DI)

-53ème Division d’Infanterie (53ème DI)

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-608ème Régiment de Pionniers

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artilerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T

-Unité de Génie et de Soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 508 (EACA-508)

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (2ème DINA)

-2ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque (2ème DIT)

-16ème Corps d’Armée (16ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-616ème Régiment de Pionniers

-16ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (16ème GRCA) : seize chars légers AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-142ème RALT (ex-142ème RALH) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Element Aérien de Corps d’Armée 516 (EACA-516)

-6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (6ème DINA)

-8ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (8ème DINA)

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI)

6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-Groupement Anti-Aérien de Campagne de la 6ème Armée (GAAC-VIA) :

Réorganisé selon un modèle proche de celui de la 4ème Armée, le 6ème GAAC est organisé désormais en un état-major et trois batteries polyvalentes disposant chacune de canons de 75mm et de canons de 37mm pour protéger les trois corps d’armée en ligne, le quatrième étant mis en réserve d’armée pour ménager une ressource humaine que l’on sait difficilement extensible.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-34ème Corps d’Armée

Ce Corps d’Armée est placé en réserve d’armée pour faire face à une nouvelle attaque allemande ou plutôt pour relever un CA en ligne pour préserver un réservoir humain qu’il convient déjà de ménager. Il comprend les éléments suivants :

-Un Etat-major de corps d’armée

-634ème RP

-34ème GRCA : douze chars légers AMX-42, douze automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT) : deux groupes de 105mm 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T.

-EACA-534

-Unités du génie et de soutien

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de 155L modèle 1945S

-Elément Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp)

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI)

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (ex-122ème RALH) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Elément Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI)

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

-1ère Division d’Infanterie Tchécoslovaque (1ère DIT)

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) : douze chars légers AMX-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) : deux groupes de 105 équipés de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de 155L GPF-T.

-Elément Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

2ème Corps de Combat Blindé (2ème CCB)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Un groupement de soutien logistique

-638ème Régiment de Pionniers

-2ème Groupement de Reconnaissance de Combat Blindé (2ème GRCB) :

seize chars légers AMX-44, seize automitrailleuses puissantes, un escadron motocycliste et le 15ème Bataillon de Chasseurs Portés (15ème BCP)

-119ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (119ème RALT) :

deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T

-4ème Division Blindée (ex-4ème Division Cuirassée)

-6ème Division Blindée (ex-3ème DLM)

-7ème Division Blindée (ex-5ème DLM)

Le Conflit (101) Europe Occidentale (67)

6ème Armée Française

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

un état-major, quatre batteries lourdes équipées de canons de 75mm et quatre batteries légères équipées de canons de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) : seize AMX-42, seize AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-31ème Groupement de Reconnaissance au Contact (31ème GRC) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-631ème Bataillon Divisionnaire Antichar (631ème BDAC) (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-631ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (631ème BAAD) (douze canons de 37mm et vingt-quatre de 25mm)

-56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (56ème RAD) : un groupe de 105mm, un groupe de 155mm et deux groupes d’obusiers de montagne de 75mm.

-Deux régiments d’infanterie : 81ème et 96ème Régiments d’Infanterie Alpine (81ème et 96ème RIA)

-42ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins (89ème, 93ème et 98ème BCA)

-31ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949R

-31ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-120ème Bataillon du Génie

32ème Division d’Infanterie (32ème DI)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-32ème Groupement de Reconnaissance au Contact (32ème GRC) : douze chars légers AMX-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-632ème Bataillon Divisionnaire Antichar (631ème BDAC) (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-632ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (631ème BAAD) (douze canons de 37mm et vingt-quatre de 25mm)

-3ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (3ème RAD) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Trois Régiments d’infanterie de ligne : 7ème, 122ème et 143ème RI

-32ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949R

-32ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-84ème Bataillon du Génie

13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-13ème Groupement de Reconnaissance au Contact (13ème GRC) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-613ème Bataillon Divisionnaire Antichar (631ème BDAC) (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-613ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (631ème BAAD) (douze canons de 37mm et vingt-quatre de 25mm)

-28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (28ème RAD) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Deux Régiments d’infanterie de ligne : 21ème et 60ème RI

-Un Régiment de Tirailleurs Marocains : 8ème RTM

-32ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949R

-32ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-25ème Bataillon du Génie (25ème BG)

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) : douze chars légers AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (ex-112ème RALH) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

35ème Division d’Infanterie (35ème DI)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-35ème Groupement de Reconnaissance au Contact (35ème GRC) : douze FCM-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-635ème Bataillon Divisionnaire Anti-Char (635ème BDAC) (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-635ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (635ème BAAD) (douze canons de 37mm et vingt-quatre canons de 25mm)

-14ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (14ème RAD) : deux groupes de 105C modèle 1935B et deux groupes de 155C modèle 1946S

-Trois Régiments d’Infanterie : 11ème et 123ème RI, 8ème REI

-35ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-35ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-86ème Bataillon du Génie

40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-40ème Groupement de Reconnaissance au Contact (40ème GRC) : douze AMX-44, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-640ème Bataillon Divisionnaire Anti-Char (635ème BDAC) (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-640ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (635ème BAAD) (douze canons de 37mm et vingt-quatre canons de 25mm)

-79ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (79ème RAD) : deux groupes de 105C modèle 1935B et deux groupes de 155C modèle 1946S

-Trois Demi-brigades de chasseurs à pied : 6ème DBCP (43ème, 47ème et 51ème BCP), 7ème DBCP (44ème, 48ème et 52ème BCP) et 8ème DBCP (53ème, 54ème et 55ème BCP)

-40ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949R

-40ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-52ème Bataillon du Génie

1ère Division d’Infanterie Tchécoslovaque (1ère DIT)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-1er Groupement de Reconnaissance au Contact Tchécoslovaque (1er GRCT) : douze FCM-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-1er Bataillon Divisionnaire Anti-Char Tchécoslovaque (1er BDACT) (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-1er Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire Tchècoslovaque (1er BAADT) (douze canons de 37mm et vingt-quatre canons de 25mm)

-1er Régiment d’Artillerie Tchécoslovaque (1er RAT) : deux groupes de 105C modèle 1935B et deux groupes de 155C modèle 1946S

-Trois Régiments d’Infanterie : 1er, 2ème et 3ème régiment tchèque

-1er Bataillon Mixte Tchécoslovaque avec deux groupes de canons d’assaut modèle 1949H et deux groupes de chasseurs de chars modèle 1950.

-88ème Bataillon du Génie

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) : douze chars légers AMX-42, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) : deux groupes de 105 long et deux groupes de 155mm long.

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-Un Etat-Major Divisionnaire

-Un Groupement de Soutien Logistique

-43ème Groupement de Reconnaisance au Contact (43ème GRC) : douze Hotchkiss H-39, douze automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-643ème Bataillon Divisionnaire Antichar (643ème BDAC) (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-643ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (643ème BAAD) (trente-six canons de 37mm).

-12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (12ème RAD) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm.

-Un régiment d’infanterie de ligne, le 158ème RI

-Un régiment de tirailleurs marocains, le 3ème RTM

-Un demi-brigade de chasseurs à pied, la 4ème DBCP (1er, 10ème et 29ème BCP)

-43ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-43ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-116ème Bataillon du Génie (116ème BG)

27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

-Un Etat-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-27ème Groupement de Reconnaissance au Contact (27ème GRC) : douze chars légers FCM-42, douze automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-627ème Bataillon Divisionnaire Antichar (627ème BDAC) : (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-627ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (627ème BAAD) : (douze canons de 37mm et vingt-quatre canons de 25mm)

-93ème Régiment d’Artillerie de Montagne (93ème RAM) : un groupe de 105mm et trois groupes d’obusiers de montagne de 75mm.

-53ème Brigade d’Infanterie Alpine : 99ème RIA et 5ème demi-brigade de chasseurs alpins

-54ème Brigade d’Infanterie Alpine : 159ème RIA et 7ème demi-brigade de chasseurs alpins

-27ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949R

-27ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-32ème Bataillon du Génie

54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

-Un Etat-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-54ème Groupement de Reconnaissance au Contact (54ème GRC) : douze Hotchkiss H-39, douze automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-654ème Bataillon Divisionnaire Antichar (654ème BDAC)

-654ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (654ème BAAD)

-44ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (44ème RAD) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Trois Régiments d’Infanterie de ligne (302ème, 317ème et 330ème RI)

-54ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-54ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-117ème Bataillon du Génie

34ème Corps d’Armée (34ème CA)

-Un Etat-major de corps d’armée

-634ème Régiment de Pionniers (634ème RP)

-34ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (34ème GRCA) : douze chars légers AMX-42, douze automitrailleuses AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-147ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (147ème RALT) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm.

-Element Aérien de Corps d’Armée 534 (EACA-534)

-Unités du génie et de soutien

28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

-Un Etat-major divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-28ème Groupement de Reconnaissance au Contact (28ème GRC) : douze Hotchkiss H-39, douze AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-628ème Bataillon Divisionnaire Anti-Char (628ème BDAC) : (huit canons de 75mm et seize canons de 47mm)

-628ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (628ème BAAD) : (douze canons de 37mm et vingt-quatre canons de 25mm)

-2ème Régiment d’Artillerie de Montagne (2ème RAM) : un groupe de 105mm, un groupe de 155mm et deux groupes d’obusiers de montagne de 75mm

-Trois Régiments d’Infanterie Alpine : 97ème, 140ème et 203ème RIA

-28ème Bataillon de canons d’assaut équipés de canons d’assaut modèle 1949R

-28ème Bataillon de chasseurs de chars équipés de chasseurs de chars modèle 1950

-91ème Bataillon du Génie

66ème Division d’Infanterie (66ème DI)

-Un Etat-major Divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-66ème Groupement de Reconnaissance au Contact (66ème GRC) : douze chars légers Hotchkiss H-39, douze automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et un escadron de fusiliers motocyclistes

-666ème Bataillon Divisionnaire Anti-Char (666ème BDAC) : (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-666ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (666ème BAAD) : (trente-six canons de 37mm)

-9ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (9ème RAD) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Trois régiments d’infanterie : 215ème, 281ème et 343ème RI

-66ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-66ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-108ème Bataillon du Génie

67ème Division d’Infanterie (67ème DI)

-Un Etat-major Divisionnaire

-Un groupement de soutien logistique

-67ème Groupement de Reconnaissance au Contact (67ème GRC) : douze chars légers Hotchkiss H-39, douze automitrailleuses de découverte et un escadron de fusiliers motocyclistes.

-667ème Bataillon de Défense AntiChar (667ème BDAC) : (douze canons de 75mm et vingt-quatre canons de 47mm)

-667ème Bataillon Anti-Aérien Divisionnaire (667ème BAAD) : (douze canons de 37mm et vingt-quatre canons de 25mm)

-57ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (57ème RAD) : deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm

-Trois Régiments d’Infanterie de Ligne : 211ème, 214ème et 220ème RI

-67ème Bataillon de canons d’assaut disposant de canons d’assaut modèle 1949H

-67ème Bataillon de chasseurs de chars disposant de chasseurs de chars modèle 1950

-109ème Bataillon du Génie.

Le Conflit (90) Europe Occidentale (56)

NdA même si les armées du GA n°2 ne sont pas directement concernées par l’opération HUBERTUS il me semble important de les citer au moins de mémoire. Cela à de plus l’avantage de me permettre de parler de leur état après trois mois de combats d’une rudesse inouiïe.

3ème Armée

Unités dépendant directement de l’état-major de la 3ème Armée

-3ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 503 (GBCC-503) : 3ème BCC (seize Renault R-35 mod.), 13ème BCC (vingt-quatre Hotchkiss H-39), 21ème BCC (vingt-huit AMX-44) et 36ème BCC (trente-six AMX-44) soit un total de 104 chars sur un maximum théorique 180.

-7ème CA placé en Réserve d’Armée car très entamé par les combats depuis le 22 juin 1949

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol) :

Un groupement antichar (canons de 47mm), un Groupement antiaérien (canons de 40mm Bofors), 2ème GRCA Polonais (autos blindées Daimler Armoured Car et chars légers AMX-44), 7ème GRDI Polonais (automitrailleuses Humber Armoured Car et chars légers AMX-44), 6ème DIP, 8ème GRDI Polonais (automitrailleuses Daimler Armoured Car et chars légers AMX-44), 2ème DGG.

-23ème Corps d’Armée (23ème CA) :

623ème Régiment de Pionniers (623ème RP), 23ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial Hippomobile (11ème RALCH), 11ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B), 2ème DI, 63ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B) et 56ème DI.

-4th British Corps (4th BC) :

un régiment d’artillerie légère, un régiment d’artillerie de campagne, un régiment d’artillerie lourde, une brigade antiaérienne de marche, 51th Highland Division et 58th Northumberland Division.

-24ème Corps d’Armée (24ème CA) :

624ème Régiment de Pionniers (624ème RP), 24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) (douze Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P, 103ème RALT (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 14ème GRDI (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 26ème DI, 37ème GRDI (huit FCM-42 et douze AM modèle 1940P) et 42ème DI.

4ème Armée

-Unités dépendant directement de l’état-major de la 4ème Armée :

-4ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 504 (GBCC-504) : 4ème BCC (trente-six FCM-42), 12ème BCC (trente-deux Renault R-40), 23ème BCC (trente-deux Renault R-40) et 38ème BCC (trente-six FCM-42) soit un total de 136 chars sur un maximum théorique de 180.

-26ème CA et 5th British Corps placés en Réserve d’Armée car très entamés par les combats depuis le 22 juin 1949

-8ème Corps d’Armée (8ème CA) :

608ème Régiment de Pionniers (608ème RP), 8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 108ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 33ème GRDI (douze AMX-42 et douze AMD-178B), 45ème DI, 2ème GRDIPol (douze Hotchkiss H-39 et AM modèle 1940P) et 2ème DIP.

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :

Un groupement antichar équipé de canons de 47mm Puteaux modèle 1939, Un groupement antiaérien équipé de canons de 40mm Bofors, le 3ème GRCA Polonais disposant de Humber Armoured Car et de AMX-44, le 9ème GRDIPol (douze Humber Armoured Car et douze AMX-44), 7ème DIP, 10ème GRDIPol (douze Daimler Armoured Car et douze AMX-44) et 3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG).

-16ème Corps d’Armée (16ème CA) :

616ème Régiment de Pionniers (616ème RP), 16ème GRCA (seize chars légers AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 142ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 96ème GRDI (vingt-quatre Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B), 6ème DINA, 98ème GRDI (vingt-quatre Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B) et 8ème DINA.

-25ème Corps d’Armée (25ème CA) :

625ème Régiment de Pionniers (625ème RP), 25ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 181ème RALT (deux groupes de 155mm), 16ème GRDI (douze chars légers FCM-42 et seize AM modèle 1940P), 11ème DIM, 35ème GRDI (douze FCM-42 et dix-huit AM modèle 1940P) et 47ème DI.

6ème Armée

Unités dépendant directement de l’état-major de la 6ème Armée :

-6ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 506 (GBCC-506) : 6ème BCC (vingt-huit Renault R-40), 20ème BCC (trente-deux Renault R-40), 31ème BCC (trente-six AMX-44) et 40ème BCC (trente-deux AMX-44) soit un total de 128 chars sur un total maximal théorique de 180 chars légers.

-17ème GRDI et 13ème DI en réserve d’armée mais peu aptes à combattre à nouveau

-9ème Corps d’Armée (9ème CA) :

609ème Régiment de Pionniers (609ème RP), 9ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 121ème RALH (deux groupes un de 105mm et un de 155mm), 23ème GRDI (chars légers AMX-44 et automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P), 31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp), 38ème GRDI (douze chars légers AMX-42 et seize AM modèle 1940P) et 32ème DI.

-12ème Corps d’Armée (12ème CA) :

612ème Régiment de Pionniers (612ème RP), 12ème GRCA (douze AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 112ème RALH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 29ème GRDI (seize FCM-42 et vingt-quatre AMD-178B), 35ème DI, 43ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P), 40ème DI.

-28ème Corps d’Armée (28ème CA) :

628ème Régiment de Pionniers (628ème RP) réduit à un bataillon, 28ème GRCA (huit AMX-42 et huit AM modèle 1940P), 120ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 32ème GRDI (dix Hotchkiss H-39 et dix-huit AM modèle 1940P), 43ème DI, 20ème GRDI (douze FCM-42 et seize AM modèle 1940P), 27ème DIAlp.

8ème Armée

Unités dépendant directement de l’état-major de la 8ème Armée :

-8ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 508 (GBCC-508) : 9ème BCC (trente FCM-42), 22ème BCC (vingt-quatre Hotchkiss H-39), 33ème BCC (trente AMX-44) et 48ème BCC (vingt-quatre Renault R-40) soit un total de 108 chars sur un total maximum théorique de 180 chars.

-27ème CA placé en réserve d’armée

-10ème Corps d’Armée (10ème CA) :

610ème Régiment de Pionniers (610ème RP), 10ème GRCA (dix AMX-42 et dix AM modèle 1940P), 113ème RALH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 61ème GRDI (seize AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 58ème DI, 1er Groupe de Cavalerie Tchèque (unité montée), 1ère DIT.

-11ème Corps d’Armée (11ème CA) :

611ème Régiment de Pionniers (611ème RP), 11ème GRCA (douze FCM-42 et douze AMD), 114ème RALH (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 44ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD), 54ème DI, 62ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et seize AMD), 57ème DI.

-34ème Corps d’Armée (34ème CA) :

634ème Régiment de Pionniers (634ème RP), 34ème GRCA (douze AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 147ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 53ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B), 66ème DI, 52ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B) et 67ème DI.

5ème Armée

Après avoir transféré deux divisions à la 7ème Armée, la 5ème Armée dite Armée des Alpes à du réorganiser son dispositif en intégrant la possibilité que les allemands ne violent la neutralité suisse pour prendre à revers la 8ème Armée. Cela se fait à périmètre constant ce qui provoque un certain nombre de soucis pour l’état-major de l’Armée des Alpes.

Unités dépendant directement de l’état-major de la 5ème Armée :

A l’origine il y avait quatre régiments de pionniers, les 405ème, 415ème 425ème et 435ème Régiments de Pionniers (435ème RP) mais à l’issue du redéploiement, le 405ème est transféré à la 10ème Armée pour préparer le territoire de l’arrière en construisant obstacles et points fortifiés de campagne. Les trois autres régiments restent sous l’autorité de la 5ème Armée.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 505 (GBCC-505) : 30ème BCC reconstitué après sa destruction en Corse lors de Merkur avec quarante-cinq Renault R-40. La 6ème DLM est également placé sous le commandement du GBCC-505

-Unités du génie et de soutien

-13ème Corps d’Armée (13ème CA) :

Occupe le Nord du massif Alpin et serait donc en première ligne en cas de tentative allemande de déborder par l’est en passant par la Suisse. L’état-major de ce corps d’armée prend la décision de laisser une division face à l’Italie en l’occurence la 10ème DI et de confier à la 20ème DI la couverture du lac Leman et le soutien direct et immédiat à la 8ème Armée.

Comme la menace immédiate vient davantage de l’Allemagne que de l’Italie, le régiment de corps d’armée déploie ses pièces au nord et non à l’est.

-613ème Régiment de Pionniers (613ème RP)

-13ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-117ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (117ème RALH)

-Unités du génie et de soutien

-15ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (15ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-10ème Division d’Infanterie (10ème DI)

-31ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (31ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI) :

-29ème Corps d’Armée (29ème CA) :

Ce Corps d’Armée défend l’axe central du massif alpin. Sa mission est clairement tournée vers l’Italie et non vers l’Allemagne même si des mesures sont prises pour éventuellement redéployer des troupes pour faire à une attaque en revers ce qui signifierai que la situation militaire de difficile était devenue catastrophique et bien entendu personne ne souhaite en arriver là.

-629ème Régiment de Pionniers (629ème RP)

-29ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (29ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-123ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (123ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-25ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (25ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI) :

-19ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (19ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (26ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-30ème Division d’Infanterie Alpine (30ème DIAlp)

-30ème Corps d’Armée (30ème CA)

Pour ce corps d’armée la problématique est différente puisque la menace pourrait venir de la Corse occupée voir de la Ligurie. Certes la 2ème Escadre est puissante mais on peut imaginer Rome tenter le tout pour le tout pour débarquer en Provence. Si la 17ème DI en cours de reconstitution après avoir été détruite lors de MERKUR garde la frontière franco-italienne, la 29ème DIAlp doit veiller également sur les côtes en liaison avec la marine.

-630ème Régiment de Pionniers (630ème RP)

-30ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (30ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-124ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (124ème RALT)

-46ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (46ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-17ème Division d’Infanterie (17ème DI) : Cette division saignée à blanc en Corse lors de l’opération MERKUR est en cours de reconstitution en mélant unités d’origines et nouveaux régiments. C’est ainsi que la division dispose comme unités d’infanterie de la 27ème DBCA, du 173ème RIA, du 135ème RI, d’un régiment d’artillerie le 84ème RAD, de la 617ème BDAC, du 617ème Bataillon de défense antiaérienne et du 95ème bataillon du génie.

-34ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (34ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte

-29ème Division d’Infanterie Alpine (29ème DIAlp) :

Le Conflit (69) Europe Occidentale (35)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (2) : Groupe d’Armées n°2

NdA : comme le GA n°2 n’à pas été encore engagé je rappelle juste sa composition pour information

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de la Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 qui ont remplacé les Renault R-35 utilisés à la mobilisation. Ces derniers ont rejoint un dépôt pour être soit réutilisés (cas peu probable) ou être transformés en blindés spécialisés du génie ou comme châssis pour des canons d’assaut et ou chasseurs de chars

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm modèle 1944 et huit canons de 37mm modèle 1941.

Unités du génie et de soutien :

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu quatre Bréguet Br700C2 (deux abattus par la chasse et deux par la DCA) et huit Curtiss H-81 (un par accident, trois par la Flak et quatre par la chasse). Le nombre d’appareils est remonté à 25 Br700C2 et à 77 Curtiss H-81 soit un déficit de deux et de quatre respectivement.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre perd deux Bréguet Br700C2 (deux victimes de la chasse allemande) et six Dewoitine D-520 (deux victimes de la DCA et quatre victimes de la chasse). Des appareils de remplacement sont arrivés permettant à la 7ème EC de retrouver son niveau avant combats.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351. Les deux groupes ont perdu au total six avions mais ces appareils pour une raison inconnue n’ont pas été remplacés avant le début de l’opération TIGER ce que les chefs de groupe déplorent.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175. Les opérations au dessus de l’Allemagne ont prélevé quatre appareils (deux abattus par la chasse, un abattu par la DCA et un autre victime d’accident). Les appareils n’ont pas été immédiatement remplacés.

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 (en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là en juin 1949) et de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) 

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949, motorisation achevée début juin avec des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers Hotchkiss H-39.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) 

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) :

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) 

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) 

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC) :

Un état-major, une batteries hors rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA) :

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu dix Dewoitine D-520 (deux par accident, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la DCA) et six Lockheed H-322 (deux par accident, deux par la chasse et deux par la Flak). L’escadre reçoit six D-520 mais aucun H-322 réduisant donc l’escadre à 75 D-520 et 21 H-322 soit un total de 96 appareils.

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2.

L’escadre à perdu six Dewoitine D-551 (deux par accident, trois par la Flak et un par la chasse), trois Lockheed H-322 ont été perdus sous les coups de la DCA allemande alors que les trois Bréguet Br700C2 ont été perdus suite à un accident pour un et pour la Flak pour les deux autres.

Quatre D-551, trois H-322 et trois Br700C2 ont été livrés à l’unité pour compenser les pertes ce qui permet à la 19ème EC de retrouver quasiment toute son efficacité.

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br697

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes). Cette escadre va perdre trois Amiot 354 (deux abattus par la chasse et un appareil victime d’un accident) et deux Amiot 356 victimes de la DCA allemande. Ces appareils ne sont pas remplacés.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur trente six Bloch MB-175. Quatre appareils sont perdus (une par la chasse, un par accident et deux victimes de la Flak) et non remplacés.

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B («Pan Pan» à canon de 47mm).

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande. En revanche au moment de l’opération TIGER, les polonais peuvent aligner des AMD-178 à canon de 25mm avec lesquelles ils vont s’illustrer.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) 

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) 

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI)

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) 

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B.

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

6ème Armée

NdA : couvre la frontière entre Colmar et Montbéliard soit les secteurs fortifiés de Colmar, de Mulhouse et d’Altkirch

-406ème, 416ème, 426ème et 436ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°506 (GBCC n°506)

-6ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-20ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-31ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-40ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne disposant de quatre canons de 75mm et de huit canons de 37mm.

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°6, parc de réparation des équipages et des ferrures n°6, le parc de réparation automobile n°6, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°6 et le parc de munitions d’armée n°6).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 806me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 820ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la sixième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 6ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-14ème Escadre de Chasse (14ème EC) : cinquante-quatre Arsenal VG-33, vingt-sept VG-36 et vingt-sept Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre Arsenal VG-33 (deux sous les coups de la chasse et deux sous les coups de la Flak), deux Arsenal VG-36 (deux sous les coups de la chasse) et quatre Bréguet Br700C2 (un par accident, deux sous les coups de la chasse et un victime de la Flak au dessus de Khel). Les appareils n’ont pas été remplacés.

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB III/32 volant sur Douglas DB-7

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB I/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Deux Groupes de Bombardement Median, les GB I/11 et III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458 qui perd dix appareils (deux endommagés par les coups de la DCA et réformés, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la Flak), le GB I/11 était tombé à 21 avant de remonter à 24 alors que le GB II/11 est tombé à 23 avant de remonter à 27.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR III/33 volant sur trente-six Bloch MB-175 perd six appareils (trois victimes de la chasse, deux victimes de la Flak et un victime d’un accident), appareils non remplacés avant l’attaque allemande.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Colmar

-609ème régiment de pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’Automitrailleuses modèle 1940P. A cela s’ajoute des fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (121ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°509 (GAO-509) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-17ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (17ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-38ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (38ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI) 

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Mulhouse

-612ème régiment de pionniers

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) disposant de chars légers AMX-44, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (112ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 512 (GAO n°512) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-29ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (29ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI) 

-43ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (43ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) Panhard AMD-178B

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

NdA : Ce corps couvre le secteur Fortifié d’Altkirch

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) qui dispose de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Un temps le commandant conservera ses automitrailleuses de découverte avant que sa hiérarchie lui rappelle que ces véhicules doivent rallier le dépôt pour inspection avant réforme ou réutilisation.

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) qui dispose de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°528 (GAO-528) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-32ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (32ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-20ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (20ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

8ème Armée

NdA cette armée couvre les secteurs fortifiés de Montbéliard et du Jura

-408ème, 418ème, 428ème, 438ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°508 (GBCC n°508)

-9ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-22ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-33ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-48ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-8ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (8ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm et huit canons de 37mm chacune.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°8, parc de réparation des équipages et des ferrures n°8, le parc de réparation automobile n°8, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°8 et le parc de munitions d’armée n°8).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 808me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 821ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 8ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 8ème Armée (GRAVIA-VIIIA) :

-15ème Escadre de Chasse (15ème EC) : deux groupes volant sur Arsenal VG-36 et Bréguet Br700C2, un troisième groupe volant sur Arsenal VG-39 et Bréguet Br700C2 soit un total de cinquante-quatre Arsenal VG-36, 27 Arsenal VG-39 et 27 Bréguet Br700C2.

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre VG-36 (deux sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse allemande), deux VG-39 (un sous les coups de la chasse et un autre accidentellement) et deux Bréguet Br700C2 victimes d’une collision en plein vol. Ces pertes ont été partiellement compensées avec l’arrivée de deux VG-36 et de deux VG-39.

-Un Groupe de Bombardement Médian, le GB III/11 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 458, quatre appareils étant perdus (deux sous les coups de la DCA et deux sous les coups de la chasse), ces appareils étant promptement remplacés.

-Deux Groupes de Bombardements légers, les GB II et III/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR IV/33 volant sur trente-six Bloch MB-175. Cette unité perd huit appareils (deux par accident, quatre sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse) et reçoit quatre appareils de remplacement.

-10ème Corps d’Armée (10ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié de Montbéliard

-610ème Régiment de Pionniers (610ème RP)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (10ème GRCA) disposant de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-113ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (113ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°510 (GAO-510) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-61ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (61ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-58ème Division d’Infanterie (58ème DI) 

-1er Groupe de cavalerie tchèque : unité montée qui doit être motorisée mais ce n’est pas encore le cas en mai 1949 en raison de problèmes d’approvisionnement et de la priorité donnée aux unités françaises. En juin l’unité est quasiment motorisée avec des Panhard AMD-178 mais les chars légers se font encore désirer.

-1ère Division d’Infanterie Tchèque (1ère DIT) 

11ème Corps d’Armée (11ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié du Jura

-611ème Régiment de Pionniers (611ème RP)

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas été remplacés par des AMP.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°511 (GAO-511) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

-62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-57ème Division d’Infanterie (57ème DI)

27ème Corps d’Armée (27ème CA)

NdA : en réserve locale pour par exemple aider la Suisse à faire face à une agression allemande

-627ème Régiment de Pionniers (627ème RP)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°527 (GAO-527) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

3ème Corps de Cavalerie

-637ème régiments de pionniers (637ème RP)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (37ème GRCA) :

chars légers AMX-42, automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes

-339ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteur (339ème RATTT) :

Trois groupes de 105mm équipés de canons de 105mm en l’occurence des canons de 105L modèle 1936S

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie, deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 8ème régiment de cuirassiers équipé d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 13ème Régiment de Dragons (13ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 1er Régiment de Dragons Portés (1er RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 3ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 3ème escadron antichar (Laffly W15TCC), le 3ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 associé à un bitube de 25mm sous masque) et le 3ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-4ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 29ème Régiment de Dragons (29ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 6ème Régiment de Dragons Portés (6ème RDP) disposant comme les autres de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 4ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 4ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 4ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 4ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon à savoir le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont), deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 5ème régiment de cuirassiers disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-7ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 8ème Régiment de Dragons (8ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 3ème Régiment de Dragons Portés (3ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 7ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 7ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 7ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 7ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-8ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 18ème Régiment de Chasseurs à Cheval (18ème Rch) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 7ème Régiment de Dragons Portés (7ème RDP) disposant comme les autres RDP de motos side-cars, de VDP Laffly S20T et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 8ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 8ème escadron antichar porté (Laffly W15TCC), le 8ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 8ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Un Régiment d’Artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B.

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Unités du génie et de soutien : Un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont), une compagnie télégraphique et une compagnie radio, deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

-Un régiment de découverte, le 3ème régiment de cuirassiers disposant d’AM modèle 1940P

-15ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) disposant encore de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 13ème Régiment de Dragons Portés (13ème RDP) qui disposait de motos side-cars, de Laffly S20T et de chars légers AMX-44 accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 15ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 15ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et le 15ème groupe de reconnaissance qui disposait lui aussi de chars légers AMX-44.

-16ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 3ème Régiment de Chasseurs à cheval (3ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés le 14ème Régiment de Dragons Portés (14ème RDP) qui comme les autres RDP disposait de Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-44, le tout appuyé et protégé par le 16ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 16ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 16ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.

-Un Régiment d’Artillerie, Le 77ème Régiment d’Artillerie de DLM (77ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

2ème Corps d’Armée Cuirassé (2ème CAC)/39ème Corps d’Armée (39ème CA)

Le 2ème CAC qui dépendait directement du chef d’état-major de l’armée de terre est placée sous l’autorité du commandant du GA n°2 quand débute l’opération TIGER, l’offensive allemande.

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC bénéficie pour l’éclairer du 2ème Groupe Indépendant de Reconnaissance (2ème GIR) disposant de quatre escadrilles de neuf Bréguet Br694.

-2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42

-2ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 14ème BCC équipé de Renault G1 et le 8ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40

-18ème Groupe de Canons d’assaut (ARL V-39)

-18ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-18ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-18ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-4ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 27ème BCC équipé de Renault G1 et le 15ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40

-20ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-20ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-20ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-20ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.

-6ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 19ème BCC équipé de Renault G1, et le 46ème BCC équipé d’ARL-44,

-Un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 ,

-22ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-22ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-22ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-22ème Groupe de Reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-8ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 44ème BCC équipé de Renault G1 et le 47ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-24ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-24ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-24ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-24ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème RCui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44.

-10ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 55ème BCC équipé de Renault G1 et le 54ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP  dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.

-26ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-26ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-26ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-26ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-12ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 57ème BCC équipé de Renault G1, et le 56ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-28ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-28ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-28ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-28ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire