Le Conflit (69) Europe Occidentale (35)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (2) : Groupe d’Armées n°2

NdA : comme le GA n°2 n’à pas été encore engagé je rappelle juste sa composition pour information

3ème Armée

NdA : secteur Longuyon-Sarreguemines soit les secteurs fortifiés de la Crusnes, de Thionville, du Boulay, de Faulquemont et de la Sarre

-403ème, 413ème, 423ème et 432ème régiments de pionniers

-3ème et 13ème compagnies de garde de quartier général

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°503 (GBCC n°503)

-3ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-35 mod.

-13ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-21ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-36ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 qui ont remplacé les Renault R-35 utilisés à la mobilisation. Ces derniers ont rejoint un dépôt pour être soit réutilisés (cas peu probable) ou être transformés en blindés spécialisés du génie ou comme châssis pour des canons d’assaut et ou chasseurs de chars

-3ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (3ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm modèle 1944 et huit canons de 37mm modèle 1941.

Unités du génie et de soutien :

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°3, parc de réparation des équipages et des ferrures n°3, le parc de réparation automobile n°3, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°3 et le parc de munitions d’armée n°3).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 803ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 818ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 3ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 3ème Armée (GRAVIA-IIIA)

-5ème Escadre de Chasse (5ème EC) : 81 Curtiss H-81 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu quatre Bréguet Br700C2 (deux abattus par la chasse et deux par la DCA) et huit Curtiss H-81 (un par accident, trois par la Flak et quatre par la chasse). Le nombre d’appareils est remonté à 25 Br700C2 et à 77 Curtiss H-81 soit un déficit de deux et de quatre respectivement.

-7ème Escadre de Chasse (7ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de vingt-sept monomoteurs et de neuf bimoteurs.

Durant les combats entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre perd deux Bréguet Br700C2 (deux victimes de la chasse allemande) et six Dewoitine D-520 (deux victimes de la DCA et quatre victimes de la chasse). Des appareils de remplacement sont arrivés permettant à la 7ème EC de retrouver son niveau avant combats.

-Un Groupe de Bombardement en Piqué, le GBp III/40 volant sur Loire-Nieuport LN-430

-Un Groupe de Bombardement d’Assaut, le GBA III/51 volant sur Bréguet Br695

-Deux Groupes de Bombardement Médian, les GB II/34 et GB III/34 volant sur Amiot 351. Les deux groupes ont perdu au total six avions mais ces appareils pour une raison inconnue n’ont pas été remplacés avant le début de l’opération TIGER ce que les chefs de groupe déplorent.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/33 volant sur Bloch MB-175. Les opérations au dessus de l’Allemagne ont prélevé quatre appareils (deux abattus par la chasse, un abattu par la DCA et un autre victime d’accident). Les appareils n’ont pas été immédiatement remplacés.

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

NdA couvre les secteurs fortifiés de Crusnes et de Thionville

-607ème régiment de pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 (en attendant la disponibilité de des AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là en juin 1949) et de fusiliers motocyclistes

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm qui sont classiquement équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités de génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°507 (GAO-507) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123.

-39ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (39ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-36ème Division d’Infanterie (36ème DI) 

-1er Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie polonais (1er GRDIPol) (également appelé 8ème régiment de uhlans). Ce régiment monté est en cours de motorisation en mai 1949, motorisation achevée début juin avec des autos blindées Daimler Dingo et des chars légers Hotchkiss H-39.

-1ère Division d’Infanterie Polonaise (1ère DIP) 

23ème Corps d’Armée (Corps d’Armée Colonial)

NdA couvre le secteur fortifié du Boulay

-623ème Régiment de Pionniers (623ème RP)

-23ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (23ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-11ème Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale Hippomobile (11ème RALCH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°523 (GAO-523) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-11ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (11ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI) :

-63ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (63ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte AMD-178 en attendant les AM modèle 1940P qui ne sont toujours pas là au moment de l’opération TIGER.

-56ème Division d’Infanterie (56ème DI) 

4th British Corps

NdA couvre le secteur fortifié de Faulquemont

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Deux brigades antiaériennes

-51th Highland Division

-58th Northumberland Division

24ème Corps d’Armée (24ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de la Sarre

-624ème Régiment de Pionniers (624ème RP)

-24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes.

-103ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (103ème RALT) : deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 524 (GAO-524) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-14ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (14ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-26ème Division d’Infanterie (26ème DI)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (37ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-42ème Division d’Infanterie (42ème DI) 

4ème Armée

NdA : couvre le secteur Sarreguemines-Selestat

-404ème, 414ème, 424ème et 431ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°504 (GBCC n°504)

-4ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-12ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-23ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-38ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°4, parc de réparation des équipages et des ferrures n°4, le parc de réparation automobile n°4, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°4 et le parc de munitions d’armée n°4).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 804ème bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 819ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la quatrième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 3ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et les forces prévôtales de la 4ème armée.

-4ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (4ème GAAC) :

Un état-major, une batteries hors rang et trois batteries mixtes de campagne avec quatre canons de 75mm et huit canons de 37mm.

-Groupement d’Aviation de la 4ème Armée (GRAVIA-IVA) :

-6ème Escadre de Chasse (6ème EC) : 81 Dewoitine D-520 et 27 Lockheed H-322 Eclair soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre septembre 1948 et mai 1949 l’escadre à perdu dix Dewoitine D-520 (deux par accident, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la DCA) et six Lockheed H-322 (deux par accident, deux par la chasse et deux par la Flak). L’escadre reçoit six D-520 mais aucun H-322 réduisant donc l’escadre à 75 D-520 et 21 H-322 soit un total de 96 appareils.

-19ème Escadre de Chasse (19ème EC) : 81 Dewoitine D-551, 9 Lockheed H-322 Eclair et 18 Bréguet Br700C2.

L’escadre à perdu six Dewoitine D-551 (deux par accident, trois par la Flak et un par la chasse), trois Lockheed H-322 ont été perdus sous les coups de la DCA allemande alors que les trois Bréguet Br700C2 ont été perdus suite à un accident pour un et pour la Flak pour les deux autres.

Quatre D-551, trois H-322 et trois Br700C2 ont été livrés à l’unité pour compenser les pertes ce qui permet à la 19ème EC de retrouver quasiment toute son efficacité.

-41ème Escadre de Bombardement d’Assaut (41ème EBA) volant sur Bréguet Br697

-21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 354 (un groupe) et Amiot 356 (deux groupes). Cette escadre va perdre trois Amiot 354 (deux abattus par la chasse et un appareil victime d’un accident) et deux Amiot 356 victimes de la DCA allemande. Ces appareils ne sont pas remplacés.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR II/33 volant sur trente six Bloch MB-175. Quatre appareils sont perdus (une par la chasse, un par accident et deux victimes de la Flak) et non remplacés.

-8ème Corps d’Armée (8ème CA)

Nda : couvre le secteur fortifié de Rohrbach

-608ème Régiment de Pionniers (608ème RP)

-8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-108ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (108ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°508 (GAO-508) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-33ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (33ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B («Pan Pan» à canon de 47mm).

-45ème Division d’Infanterie (45ème DI)

-2ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie Polonais (2ème GRDIPol) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte, des vénérables Laffly-Vincennes AM-80 en attendant mieux, avenir meilleur qui n’aura pas le temps de se concrétiser avant l’attaque allemande. En revanche au moment de l’opération TIGER, les polonais peuvent aligner des AMD-178 à canon de 25mm avec lesquelles ils vont s’illustrer.

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP) 

5th British Corps

NdA : couvre le secteur fortifié des Vosges

-Deux régiments d’artillerie légère

-Un régiment d’artillerie de campagne

-Un régiment d’artillerie lourde

-Une brigade antiaérienne

-5th Infantry Division

-42nd «East Lancashire» Division

25ème Corps d’Armée (25ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié de Haguenau

-625ème Régiment de Pionniers

-25ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (25ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-181ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (181ème RALT) disposant de trois groupes de 155mm équipés comme souvent de canons de 155mm GPF-T

-Groupe Aérien d’Observation n°525 (GAO-525) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et de Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-16ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (16ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Division d’Infanterie Motorisée (11ème DIM) 

-35ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (35ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes modèle 1940P.

-47ème Division d’Infanterie (47ème DI)

26ème Corps d’Armée (26ème CA)

NdA : couvre le Secteur Fortifié du Bas-Rhin

-626ème Régiment de Pionniers (626ème RP)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (26ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P sans oublier les fusiliers motocyclistes.

-182ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (182ème RALT) disposant de quatre groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°526 (GAO-526) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-10ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (10ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-52ème Division d’Infanterie (52ème DI) 

-13ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (13ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178B.

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

6ème Armée

NdA : couvre la frontière entre Colmar et Montbéliard soit les secteurs fortifiés de Colmar, de Mulhouse et d’Altkirch

-406ème, 416ème, 426ème et 436ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°506 (GBCC n°506)

-6ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-20ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-31ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-40ème BCC : quarante-cinq AMX-44

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang et trois batteries mixtes de campagne disposant de quatre canons de 75mm et de huit canons de 37mm.

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°6, parc de réparation des équipages et des ferrures n°6, le parc de réparation automobile n°6, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°6 et le parc de munitions d’armée n°6).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 806me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 820ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la sixième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 6ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-14ème Escadre de Chasse (14ème EC) : cinquante-quatre Arsenal VG-33, vingt-sept VG-36 et vingt-sept Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre Arsenal VG-33 (deux sous les coups de la chasse et deux sous les coups de la Flak), deux Arsenal VG-36 (deux sous les coups de la chasse) et quatre Bréguet Br700C2 (un par accident, deux sous les coups de la chasse et un victime de la Flak au dessus de Khel). Les appareils n’ont pas été remplacés.

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB III/32 volant sur Douglas DB-7

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB I/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Deux Groupes de Bombardement Median, les GB I/11 et III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458 qui perd dix appareils (deux endommagés par les coups de la DCA et réformés, quatre sous les coups de la chasse et quatre sous les coups de la Flak), le GB I/11 était tombé à 21 avant de remonter à 24 alors que le GB II/11 est tombé à 23 avant de remonter à 27.

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR III/33 volant sur trente-six Bloch MB-175 perd six appareils (trois victimes de la chasse, deux victimes de la Flak et un victime d’un accident), appareils non remplacés avant l’attaque allemande.

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Colmar

-609ème régiment de pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’Automitrailleuses modèle 1940P. A cela s’ajoute des fusiliers motocyclistes

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (121ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°509 (GAO-509) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-17ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (17ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI)

-38ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (38ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI) 

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

NdA couvre le secteur fortifié de Mulhouse

-612ème régiment de pionniers

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) disposant de chars légers AMX-44, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (112ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 512 (GAO n°512) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-29ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (29ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42, d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et de fusiliers motocyclistes

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI) 

-43ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (43ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) Panhard AMD-178B

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI)

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

NdA : Ce corps couvre le secteur Fortifié d’Altkirch

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) qui dispose de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Un temps le commandant conservera ses automitrailleuses de découverte avant que sa hiérarchie lui rappelle que ces véhicules doivent rallier le dépôt pour inspection avant réforme ou réutilisation.

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) qui dispose de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°528 (GAO-528) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-32ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (32ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI)

-20ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (20ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses AM modèle 1940P.

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp)

8ème Armée

NdA cette armée couvre les secteurs fortifiés de Montbéliard et du Jura

-408ème, 418ème, 428ème, 438ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°508 (GBCC n°508)

-9ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-22ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-33ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-48ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-8ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (8ème GAAC) :

un état-major, une batterie hors-rang pour le soutien logistique et trois batteries mixtes de campagne avec six canons de 75mm et huit canons de 37mm chacune.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°8, parc de réparation des équipages et des ferrures n°8, le parc de réparation automobile n°8, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°8 et le parc de munitions d’armée n°8).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 808me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 821ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 8ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 8ème Armée (GRAVIA-VIIIA) :

-15ème Escadre de Chasse (15ème EC) : deux groupes volant sur Arsenal VG-36 et Bréguet Br700C2, un troisième groupe volant sur Arsenal VG-39 et Bréguet Br700C2 soit un total de cinquante-quatre Arsenal VG-36, 27 Arsenal VG-39 et 27 Bréguet Br700C2.

Entre la déclaration de guerre et l’offensive allemande l’escadre à perdu quatre VG-36 (deux sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse allemande), deux VG-39 (un sous les coups de la chasse et un autre accidentellement) et deux Bréguet Br700C2 victimes d’une collision en plein vol. Ces pertes ont été partiellement compensées avec l’arrivée de deux VG-36 et de deux VG-39.

-Un Groupe de Bombardement Médian, le GB III/11 volant sur vingt-sept Lioré et Olivier Léo 458, quatre appareils étant perdus (deux sous les coups de la DCA et deux sous les coups de la chasse), ces appareils étant promptement remplacés.

-Deux Groupes de Bombardements légers, les GB II et III/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR IV/33 volant sur trente-six Bloch MB-175. Cette unité perd huit appareils (deux par accident, quatre sous les coups de la Flak et deux sous les coups de la chasse) et reçoit quatre appareils de remplacement.

-10ème Corps d’Armée (10ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié de Montbéliard

-610ème Régiment de Pionniers (610ème RP)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (10ème GRCA) disposant de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-113ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (113ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°510 (GAO-510) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-61ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (61ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-58ème Division d’Infanterie (58ème DI) 

-1er Groupe de cavalerie tchèque : unité montée qui doit être motorisée mais ce n’est pas encore le cas en mai 1949 en raison de problèmes d’approvisionnement et de la priorité donnée aux unités françaises. En juin l’unité est quasiment motorisée avec des Panhard AMD-178 mais les chars légers se font encore désirer.

-1ère Division d’Infanterie Tchèque (1ère DIT) 

11ème Corps d’Armée (11ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié du Jura

-611ème Régiment de Pionniers (611ème RP)

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte qui n’ont pas été remplacés par des AMP.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°511 (GAO-511) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI)

-62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-57ème Division d’Infanterie (57ème DI)

27ème Corps d’Armée (27ème CA)

NdA : en réserve locale pour par exemple aider la Suisse à faire face à une agression allemande

-627ème Régiment de Pionniers (627ème RP)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917S.

-Groupe Aérien d’Observation n°527 (GAO-527) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI)

-45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp)

3ème Corps de Cavalerie

-637ème régiments de pionniers (637ème RP)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (37ème GRCA) :

chars légers AMX-42, automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P et fusiliers motocyclistes

-339ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteur (339ème RATTT) :

Trois groupes de 105mm équipés de canons de 105mm en l’occurence des canons de 105L modèle 1936S

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie, deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 8ème régiment de cuirassiers équipé d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 13ème Régiment de Dragons (13ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 1er Régiment de Dragons Portés (1er RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 3ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 3ème escadron antichar (Laffly W15TCC), le 3ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 associé à un bitube de 25mm sous masque) et le 3ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-4ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 29ème Régiment de Dragons (29ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 6ème Régiment de Dragons Portés (6ème RDP) disposant comme les autres de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 4ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 4ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 4ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 4ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon à savoir le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont), deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 5ème régiment de cuirassiers disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-7ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 8ème Régiment de Dragons (8ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 3ème Régiment de Dragons Portés (3ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 7ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 7ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 7ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 7ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-8ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 18ème Régiment de Chasseurs à Cheval (18ème Rch) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 7ème Régiment de Dragons Portés (7ème RDP) disposant comme les autres RDP de motos side-cars, de VDP Laffly S20T et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 8ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 8ème escadron antichar porté (Laffly W15TCC), le 8ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 8ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Un Régiment d’Artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B.

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Unités du génie et de soutien : Un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont), une compagnie télégraphique et une compagnie radio, deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

-Un régiment de découverte, le 3ème régiment de cuirassiers disposant d’AM modèle 1940P

-15ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) disposant encore de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 13ème Régiment de Dragons Portés (13ème RDP) qui disposait de motos side-cars, de Laffly S20T et de chars légers AMX-44 accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 15ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 15ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et le 15ème groupe de reconnaissance qui disposait lui aussi de chars légers AMX-44.

-16ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 3ème Régiment de Chasseurs à cheval (3ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés le 14ème Régiment de Dragons Portés (14ème RDP) qui comme les autres RDP disposait de Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-44, le tout appuyé et protégé par le 16ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 16ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 16ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.

-Un Régiment d’Artillerie, Le 77ème Régiment d’Artillerie de DLM (77ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

2ème Corps d’Armée Cuirassé (2ème CAC)/39ème Corps d’Armée (39ème CA)

Le 2ème CAC qui dépendait directement du chef d’état-major de l’armée de terre est placée sous l’autorité du commandant du GA n°2 quand débute l’opération TIGER, l’offensive allemande.

-Le 639ème régiment de pionniers pour des travaux d’infrastructure et de protection d’état-major

-Le 39ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (39ème GRCA) avec des chars légers Hotchkiss H-39 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-Le 122ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (122ème RALT) créé en septembre 1948 avec deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L GPF-T.

-Des unités du génie, des transmissions et de soutien

-Le 2ème CAC bénéficie pour l’éclairer du 2ème Groupe Indépendant de Reconnaissance (2ème GIR) disposant de quatre escadrilles de neuf Bréguet Br694.

-2ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 9ème Régiment de Cuirassiers (9ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42

-2ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 14ème BCC équipé de Renault G1 et le 8ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 17ème BCP disposant de Renault VBCP-40

-18ème Groupe de Canons d’assaut (ARL V-39)

-18ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-18ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-18ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-4ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 27ème BCC équipé de Renault G1 et le 15ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 6ème BCP disposant lui aussi de Renault VBCP-40

-20ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-20ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-20ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 avec bitube de 25mm)

-20ème Groupe de Reconnaissance équipé de chars légers AMX-42

-Un régiment d’artillerie, le 309ème RAAP (309ème Régiment d’Artillerie Auto-Portée) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 10ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie téléphoniste)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 20ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-4ème Division Cuirassée (La «Division de Fer»)

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 12ème Régiment de Cuirassiers (12ème RCui) dont les principaux véhicules sont des chars légers AMX-42.

-6ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 19ème BCC équipé de Renault G1, et le 46ème BCC équipé d’ARL-44,

-Un bataillon de chasseurs porté, le 11ème BCP disposant de Renault VBCP-40 ,

-22ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-22ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-22ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-22ème Groupe de Reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-8ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 44ème BCC équipé de Renault G1 et le 47ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 12ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-24ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-24ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-24ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-24ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie, le 322ème Régiment d’Artillerie AutoPortée (322ème RAAP) disposant de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B

-12ème bataillon du génie à quatre compagnie avec trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers mineurs

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphiste et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 22ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-6ème Division Cuirassée

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 14ème Régiment de Cuirassiers (14ème RCui) dont le véhicule principal est le char léger AMX-44.

-10ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 55ème BCC équipé de Renault G1 et le 54ème BCC équipé d’ARL-44

-Un bataillon de chasseurs portés, le 14ème BCP  dont les hommes combattent à bord de Renault VBCP-40.

-26ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-26ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-26ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-26ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-12ème brigade cuirassée

-Un état-major de brigade

-Deux bataillons de chars, le 57ème BCC équipé de Renault G1, et le 56ème BCC équipé d’ARL-44
-Un bataillon de chasseurs portés, le 18ème BCP disposant de Renault VBCP-40,

-28ème Groupe de canons d’assaut (ARL V-39)

-28ème Escadron Antichar Porté (Renault VBCP-40 à canon de 47mm)

-28ème Escadron Antiaérien Porté (Renault VBCP-40 à bitube de 25mm)

-28ème Groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 349ème Régiment d’Artillerie Autoportée (349ème RAAP) équipé de canons automoteurs Renault R 40 Au 105 B.

-Le 14ème bataillon du génie à quatre compagnie (trois de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Deux compagnies de transmission (une compagnie télégraphique et une compagnie radio)

-Un bataillon de réparations divisionnaires regroupant la compagnie automobile de quartier-général, la compagnie automobile de transport, le groupe d’exploitation divisionnaire et le 24ème escadron de réparations divisionnaire.

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

Le Conflit (43) Europe Occidentale (9)

6ème Armée

NdA : couvre la frontière entre Colmar et Montbéliard soit les secteurs fortifiés de Colmar, de Mulhouse et d’Altkirch

-406ème, 416ème, 426ème et 436ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°506 (GBCC n°506)

-6ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-20ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40

-31ème BCC : bataillon de mobilisation disposant d’abord de seize Hotchkiss H-39 en attendant l’arrivée de quarante-cinq AMX-44

-40ème BCC : bataillon de mobilisation disposant d’abord de vingt Hotchkiss H-39 en attendant l’arrivée de quarante-cinq AMX-44

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm équipés de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm équipés de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°6, parc de réparation des équipages et des ferrures n°6, le parc de réparation automobile n°6, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°6 et le parc de munitions d’armée n°6).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 806me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 820ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la sixième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 6ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-14ème Escadre de Chasse (14ème EC) : cinquante-quatre Arsenal VG-33, vingt-sept VG-36 et vingt-sept Bréguet Br700C2 soit 108 appareils répartis en trois groupes de trente-six appareils (vingt-sept monomoteurs et neuf bimoteurs).

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB III/32 volant sur Douglas DB-7

-Un Groupe de Bombardement léger, le GB I/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Deux Groupes de Bombardement Median, les GB I/11 et III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR III/33 volant sur Bloch MB-175

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 9ème Région Militaire de Marseille

NdA couvre le secteur fortifié de Colmar

-609ème régiment de pionniers

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA) équipé dès la mobilisation de chars légers AMX-42 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) en attendant les AM modèle 1940P. En revanche les fusiliers motocyclistes sont toujours là.

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (121ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm disposant de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°509 (GAO-509) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-17ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (17ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-13ème Division d’Infanterie (13ème DI) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (21ème et 60ème RI), d’un régiment de tirailleurs marocains (8ème RTM); de deux régiments d’artillerie (28ème RAD et 228ème RALD); de la 613ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 613ème bataillon de défense antiaérienne, du 25ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-38ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (38ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-32ème Division d’Infanterie (32ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (7ème, 122ème et 143ème RI); de deux régiments d’artillerie (3ème RAD et 203ème RALD); de la 632ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 632ème bataillon de défense antiaérienne, du 84ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 12ème Région Militaire de Dijon

NdA couvre le secteur fortifié de Mulhouse

-612ème régiment de pionniers

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA) disposant à la mobilisation de fusiliers motocyclistes, de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des chars légers AMX-44 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 10 mai 1949, le rééquipement à été réalisé.

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (112ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917 puis modèle 1945S.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation 512 (GAO n°512) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-29ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (29ème GRDI) disposant de chars légers Renault R-40 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des chars légers FCM-42 et des automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P. Au 10 mai 1949, les FCM sont là mais pas les AMP toujours dans les dépôts au 10 mai 1949.

-35ème Division d’Infanterie (35ème DI) : Cette division dispose de de trois régiments d’infanterie avec deux régiments de ligne (11ème et 123ème RI) et un régiment de la Légion Etrangère (8ème REI); deux régiments d’artillerie (14ème et 214ème RALD), la 635ème Batterie Divisionnaire Antichar, le 635ème Bataillon Antiaérien, un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-43ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (43ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’Automitrailleuses de Découverte (AMD) en attendant les AMP qui ne sont toujours pas là le 10 mai 1949.

-40ème Division d’Infanterie (40ème DI) : Cette division dispose de trois demi-brigades de chasseurs à pied avec la 6ème (43ème, 47ème et 51ème BCP), la 7ème (44ème, 48ème et 52ème BCP) et la 8ème demi-brigade de chasseurs à pied (53ème, 54ème et 55ème BCP).

L’appui-feu est assuré par deux régiments d’artillerie (79ème RAD et 279ème RALD), de la 640ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 640ème bataillon de défense antiaérienne, du 86ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

28ème Corps d’Armée (28ème CA)

NdA : Ce corps couvre le secteur Fortifié d’Altkirch

-Etat-Major mis sur pied par la 11ème Région Militaire de Lyon

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA) qui dispose de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des automitrailleuses puissantes qui vont arriver à la fin du mois d’avril au point que le commandant de l’unité décidera de conserver par devers lui une flotte mixte.

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) qui dispose de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°528 (GAO-528) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-32ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (32ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-43ème Division d’Infanterie (43ème DI) : Elle dispose d’un régiment d’infanterie de ligne (le 158ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (la 4ème DBCP) et d’un régiment de tirailleurs (le 3ème Régiment de Tirailleurs Marocains); de deux régiments d’artillerie (12ème RAD et 212ème RALD), de la 643ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 643ème bataillon de défense antiaérienne, d’un bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-20ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (20ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des automitrailleuses puissantes. Au 10 mai 1949 les AM modèle 1940P se font encore désirer.

-27ème Division d’Infanterie Alpine (27ème DIAlp) : Elle dispose de la 53ème brigade d’infanterie alpine (99ème RIA et 5ème demi-brigade de chasseurs alpins) et de la 54ème brigade d’infanterie alpine (159ème RIA et 7ème demi-brigade de chasseurs alpins) ; de deux régiments d’artillerie (93ème Régiment d’Artillerie de Montagne et 293ème Régiment d’Artillerie Lourde de Montagne); de la 627ème Batterie Divisionnaire Antichar; du 627ème Bataillon de défense antiaérienne, du 32ème bataillon du génie et d’unités de soutien.

8ème Armée

NdA cette armée couvre les secteurs fortifiés de Montbéliard et du Jura

-408ème, 418ème, 428ème, 438ème régiments de pionniers

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat n°508 (GBCC n°508)

-9ème BCC : quarante-cinq chars légers FCM-42

-22ème BCC : quarante-cinq chars légers Hotchkiss H-39

-33ème BCC : quarante-cinq chars légers AMX-44 (M)

-48ème BCC : quarante-cinq chars légers Renault R-40 (M)

-8ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (8ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm équipées de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm équipées de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°8, parc de réparation des équipages et des ferrures n°8, le parc de réparation automobile n°8, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°8 et le parc de munitions d’armée n°8).


-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 808me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 821ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 8ème armée.

-Groupement d’Aviation de la 8ème Armée (GRAVIA-VIIIA)

-15ème Escadre de Chasse (15ème EC) : deux groupes volant sur Arsenal VG-36 et Bréguet Br700C2, un troisième groupe volant sur Arsenal VG-39 et Bréguet Br700C2

-Un Groupe de Bombardement Médian, le GB III/11 volant sur Lioré et Olivier Léo 458

-Deux Groupes de Bombardements légers, les GB II et III/62 volant sur Glenn-Martin 167F et 187F

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR IV/33 volant sur Bloch MB-175

-10ème Corps d’Armée (10ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié de Montbéliard

-Etat-major mis sur pied par la 10ème Région Militaire (Grenoble)

-610ème Régiment de Pionniers (610ème RP)

-10ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (10ème GRCA) disposant de fusiliers motocyclistes, de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-113ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (113ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1917.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°510 (GAO-510) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-61ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (61ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P qui ont remplacé les véhicules utilisés à la mobilisation retournés au dépôt (Hotchkiss H-39 et AMD).

-58ème Division d’Infanterie (58ème DI) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (204ème, 227ème et 334ème RI); de deux régiments d’artillerie (48ème et 248ème RALD), de la 658ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 658ème Bataillon de défense antiaérienne, du 87ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-1er Groupe de cavalerie tchèque : unité montée qui doit être motorisée mais ce n’est pas encore le cas en mai 1949 en raison de problèmes d’approvisionnement et de la priorité donnée aux unités françaises.

-1ère Division d’Infanterie Tchèque (1ère DIT) : Elle dispose de trois régiments d’infanterie (1er régiment tchèque, 2ème régiment tchèque et 3ème régiment tchèque), de deux régiments d’artillerie (1er régiment d’artillerie tchèque et 2ème régiment d’artillerie tchèque, le 1er étant l’équivalent d’un RAD et le second l’équivalent d’un RALD), la 1ère Batterie Divisionnaire Antichar tchèque, le 1er Bataillon de défense antiaérienne tchèque, le 88ème bataillon du génie et diverses unités de soutien.

11ème Corps d’Armée (11ème CA)

NdA couvre le Secteur Fortifié du Jura

-Etat-major mis sur pied par la 11ème Région Militaire (Lyon)

-611ème Régiment de Pionniers (611ème RP)

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) disposant de chars légers FCM-42 (qui ont remplacé les H-39), de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes même si le terrain est un atout pour les AMD plus légères que les AMP.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917.

-Groupe Aérien d’Observation n°511 (GAO-511) : Huit Bloch MB-175, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-54ème Division d’Infanterie (54ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (302ème, 317ème et 330ème RI), de deux régiments d’artillerie (44ème RAD et 244ème RALD), la 654ème Batterie Divisionnaire Antichar, le 654ème Bataillon de défense antiaérienne, un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

-62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-57ème Division d’Infanterie (57ème DI) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (235ème et 261ème RI), d’un régiment d’infanterie alpine (96ème RIA); de deux régiments d’artillerie (47ème RAD et 247ème RALD), de la 657ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 657ème Bataillon de défense antiaérienne, du 89ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

27ème Corps d’Armée (27ème CA)

NdA : en réserve locale pour par exemple aider la Suisse à faire face à une agression allemande

-Etat-major mis sur pied par la 10ème Région Militaire de Grenoble

-627ème Régiment de Pionniers (627ème RP)

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) disposant de chars légers Hotchkiss H-39, de fusiliers motocyclistes et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui ne sont toujours pas là au 10 mai 1949.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm disposant de canons de 155L modèle 1917.

-Groupe Aérien d’Observation n°527 (GAO-527) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui ne sont toujours pas là au 10 mai 1949.

-7ème Division d’Infanterie (7ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (93ème, 102ème et 130ème RI), de deux régiments d’artillerie (31ème RAD et 231ème RALD), de la 607ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 607ème Bataillon de défense antiaérienne, du 90ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes qui ont remplacé les automitrailleuses de découverte utilisées pour mettre sur pied l’unité lors de la mobilisation générale.

-28ème Division d’Infanterie Alpine (28ème DIAlp) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie alpine (97ème, 140ème et 203ème RIA), de deux régiments d’artillerie (2ème RAM et 202ème RALM), de la 28ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 28ème Bataillon de défense antiaérienne, du 91ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

3ème Corps de Cavalerie

-637ème régiments de pionniers (637ème RP)

-37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (37ème GRCA) : chars légers AMX-42 associés à des Automitrailleuses de Découverte (AMD) en attendant des Automitrailleuses Puissantes (AMP), ces dernières arrivant en mars 1949. On trouve aussi des fusiliers motocyclistes.

-339ème Régiment d’Artillerie Tout-Terrain à Tracteur (339ème RATTT)

-Trois groupes de 105mm équipés d’obusiers de 105mm en l’occurence des canons de 105L modèle 1936S

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie, deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 8ème régiment de cuirassiers équipé d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-3ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 13ème Régiment de Dragons (13ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 1er Régiment de Dragons Portés (1er RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 3ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 3ème escadron antichar (Laffly W15TCC), le 3ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 associé à un bitube de 25mm sous masque) et le 3ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-4ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 29ème Régiment de Dragons (29ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 6ème Régiment de Dragons Portés (6ème RDP) disposant comme les autres de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 4ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 4ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 4ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 4ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Des unités de génie et de soutien : le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons, quatre compagnies du génie formant bataillon à savoir le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont), deux compagnies de transmission, deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport), un bataillon sanitaire divisionnaire et un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 5ème régiment de cuirassiers disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-7ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 8ème Régiment de Dragons (8ème RD) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 3ème Régiment de Dragons Portés (3ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 7ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 7ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 7ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm sous masque) et le 7ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-8ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 18ème Régiment de Chasseurs à Cheval (18ème Rch) disposant de Somua S-45 et un régiment de dragons portés, le 7ème Régiment de Dragons Portés (7ème RDP) disposant comme les autres RDP de motos side-cars, de VDP Laffly S20T et de chars légers AMX-42, le tout accompagné et appuyé par le 8ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 8ème escadron antichar porté (Laffly W15TCC), le 8ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 8ème groupe de reconnaissance équipé de chars légers AMX-42.

-Un Régiment d’Artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B.

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Unités du génie et de soutien : Un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont), une compagnie télégraphique et une compagnie radio, deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

-Un régiment de découverte, le 3ème régiment de cuirassiers disposant d’AM modèle 1940P

-15ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars, le 2ème Régiment de Hussards (2ème RH) disposant encore de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 13ème Régiment de Dragons Portés (13ème RDP) qui disposait de motos side-cars, de Laffly S20T et de chars légers AMX-44 accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), le 15ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 15ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et le 15ème groupe de reconnaissance qui disposait lui aussi de chars légers AMX-44.

-16ème brigade légère mécanique avec un état-major de brigade, un régiment de chars le 3ème Régiment de Chasseurs à cheval (3ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés le 14ème Régiment de Dragons Portés (14ème RDP) qui comme les autres RDP disposait de Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-44, le tout appuyé et protégé par le 16ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), le 16ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), le 16ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.


-Un Régiment d’Artillerie, Le 77ème Régiment d’Artillerie de DLM (77ème RADLM) disposant de canons de 75mm TAZ modèle 1939 et d’obusiers de 105C modèle 1935B

Mitteleuropa Balkans (117) Yougoslavie (5)

La Yougoslavie dans le second conflit mondial

La Yougoslavie en guerre : une courte mais héroïque résistance

Situation politique et militaire de la Yougoslavie en septembre 1948

Le 5 septembre 1948 ce que de nombreuses personnes redoutaient se produit : l’Europe bascule dans la guerre.

Cette fois tout le monde est certain, cette guerre n’allait pas durer trois mois mais partait pour plusieurs années, presque six pour être exact avec à la clé des dizaines de millions de morts et des milliards de francs, de dollars et de livres sterling de dégats.

La Yougoslavie est dans une situation très inconfortable. Elle n’est ni pro-alliée (malgré l’accord le 14 septembre 1945) ni pro-Axe, elle cherche une troisième voie en maintenant une forme de neutralité.

Neutralité ne veut pas dire faiblesse puisque dès le 30 août 1948 le gouvernement de Pierre II ordonne la mobilisation générale officiellement pour préserver «la paix et la neutralité dans la région».

Cette mobilisation se passe bien. Le plan rédigé en 1930 et révise à plusieurs reprises (la dernière fois en 1947 avec l’influence de la MMFY) est bien exécuté. Il y à des incidents dans quelques régions mais dans l’ensemble les croates et les slovènes acceptent de rejoindre les casernes et de renforcer l’armée royale yougoslave.

En septembre 1948 le roi Pierre II est officiellement au pouvoir depuis six ans, sa majorité et la fin de la régence de son oncle Paul. Ce dernier à quitté le pays en septembre 1943 et partage sa vie entre la Grande-Bretagne, la France (Riviera) et l’Amérique du Sud.

Paul de Yougoslavie

Il rejoint le pays en août 1948 pour offrir ses services. Il est nommé officiellement inspecteur général des forces armées yougoslaves et en pratique il est le commandant en chef de l’armée yougoslave ce qui est critiqué par une partie de l’opinion qui estime que le jeune roi (25 ans) devait imiter son grand père Pierre 1er en 1914 oubliant à cette occasion que le roi serbe déjà âgé avait confié le rôle effectif à son fils Alexandre.

Ce choix n’est pas forcément heureux moins en raison d’une éventuelle l’incompétence de l’ancien régent (ce n’est pas Napoléon mais ce n’est pas un ignare en matière militaire) que parce qu’il ne s’entend pas avec le commandant en chef officiel, le général Dusan Simovic, ancien premier ministre. Il y aura donc comme on dit de la friture sur la ligne, une mésentente sur la stratégie à suivre.

Dusan Simovic

La mobilisation se passe bien comme nous l’avons vu. Il y à néanmoins des lacunes sur le plan de l’équipement notamment en matière de chars et d’armes automatiques.

Renault R-35. Avec le Hotchkiss H-39 il était le char majeur de l’armée yougoslave

L’armée de terre yougoslave aligne à sa mobilisation vingt-huit divisions d’infanterie, deux divisions d’infanterie de montagne, trois divisions de cavalerie et une brigade mécanisée regroupant une bonne partie des chars de l’armée royale yougoslave. On trouvait également des unités de forteresse, de garde-frontières, d’artillerie et de génie.

Rogozarski IK-3

L’armée de l’air yougoslave dispose d’environ 500 appareils plus ou moins modernes de différents origines (françaises, britanniques, italiennes, allemandes et même yougoslaves).

Le conducteur de flottille Dubrovnil

La marine yougoslave est une Green Water Navy, une marine essentiellement composée d’unités légères (destroyers, torpilleurs, vedettes lance-torpilles), de quelques sous-marins, une marine à l’équipement assez ancien, les moyens ayant manqué pour renforcer une marine qui aurait de toute façon du affronter une marine italienne puissante.

Sur le plan stratégique l’armée yougoslave souhaite conserver l’intégrité totale du territoire national mais il s’agit plus d’un vœux pieux qu’autre chose. Elle à cependant aménagé des positions fortifiés aux frontières pour freiner l’assaillant qu’il soit italien, allemand, hongrois voir roumain ou bulgare.

Contrairement à ce qu’à écrit la propagande à l’époque il ne s’agit par d’une «Ligne Maginot Slave» mais d’une série de positions tactiques avec blockhaus de campagne disposant de canons et de mitrailleuses, de tranchées, de barbelés et de champ de mines.

Ces dispositifs seront renforcés jusqu’en juillet 1949, les yougoslaves informés par des officiers amis des leçons tirées de la campagne de France ayant compris l’importance de la profondeur du dispositif pour casser l’énergie cinétique des offensives blindées. Ils manqueront néanmoins de temps pour appliquer ce retour d’expérience et surtout manqueront d’une ou plusieurs unités motomécaniques pour contre-attaquer et éviter de s’enfermer dans une défensive stérile.

Les yougoslaves tentent de s’entendre avec la Grèce et souhaite le déploiement de troupes grecques dans le Vardar Macédonien. Athènes décline estimant ne pas avoir suffisamment de troupes pour une telle mission. Elle est de toute façon engagée contre les italiens qui ont attaqué depuis l’Albanie dans l’espoir de mener une guerre parallèle.

Belgrade n’à pas plus de succès avec les alliés occidentaux. Ces derniers sont fortement engagés sur le front français et ne peuvent guère divertir de troupes pour une véritable aventure militaire car sans le dire trop ouvertement Paris et Londres doutent des capacités de la Jugoslovenska vojska pour résister suffisamment longtemps pour permettre l’arrivée dans le sud de la Serbie de troupes capables de soutenir les divisions yougoslaves encore opérationnelles.

Le gouvernement de Belgrade comprend très vite qu’il sera seul face au minimum à une offensive italienne ou au pire face à une offensive combinée germano-italo-hongroise (voir pire).

Quand l’Axe attaque la Yougoslavie (opération MARITSA) l’ordre de bataille de l’armée de terre yougoslave est le suivant (NdA il s’agit d’une version simplifiée, la version détaillée sera présentée dans la partie concernant l’armée de terre).

En 1949 l’armée yougoslave était toujours équipée à la française, les projets de changement d’équipement n’ayant pas aboutit faute de temps, faute de moyens et peut être faute de volonté ou de scepticisme sur l’utilité de changer l’uniforme alors qu’il y à bien d’autres priorités comme la modernisation de l’armement individuel, de l’artillerie et des armes collectives de l’infanterie.

La Jugoslovenska vosjka déploie ses forces en groupes d’armées, armées et divisions, l’échelon corps d’armée n’existant pas essentiellement parce que l’armée yougoslave manque d’officiers compétents pour faire fonctionner à la fois des états-majors de groupes d’armées, d’armées et de corps d’armées.

Le 1er Groupe d’Armées couvre la frontière avec l’Italie et celle avec l’Autriche. C’est elle qui à priori va recevoir le choc principal même si certains officiers yougoslaves estiment qu’il ne faut pas écarter un assaut par la Hongrie pour ainsi foncer rapidement sur Belgrade et déstabiliser tout le pays.

Il comprend la 1ère Armée disposant de la 1ère, de la 7ème et de la 10ème DI ainsi que la 2ème Armée qui aligne la 17ème, la 24ème et la 30ème DI. A ces six divisions s’ajoutent pour chaque armée des moyens d’appui (artillerie, reconnaissance aérienne) et de soutien ainsi qu’en réserve de groupes d’armée la 1ère division de cavalerie et la 1ère division de montagne.

Le 2ème Groupe d’Armées couvre la frontière avec la Hongrie. Son rôle est donc crucial pour protéger la capitale Belgrade.

Il comprend la 4ème Armée disposant de trois divisions d’infanterie (27ème, 40ème et 42ème DI) alors que la 7ème Armée dispose des 32ème, 36ème et 38ème DI. A ces six divisions s’ajoutent pour chaque armée des moyens d’appui (artillerie, reconnaissance aérienne) et de soutien ainsi qu’en réserve de groupes d’armée la 3ème division de cavalerie et la 2ème division de montagne.

Le 3ème Groupe d’Armées couvre le sud du pays contre une éventuelle offensive italienne depuis l’Albanie que Rome a occupé puis annexé au printemps 1939.

Elle comprend la 3ème Armée qui dispose de trois divisions d’infanterie (13ème, 15ème et 25ème DI) alors que la 8ème Armée (ex-3ème Armée territoriale) comprend les 5èmes, 20ème et 46ème DI. A cela s’ajoute des unités d’appui, de soutien ainsi qu’une division d’infanterie en réserve générale, la 22ème DI.

La 5ème Armée indépendante couvre la frontière que la Yougoslavie partage avec la Roumanie et la Bulgarie. Elle aligne les 8ème, 9ème, 34ème et 50ème DI ainsi que la 2ème division de cavalerie.

La 6ème Armée indépendante déployée à cheval sur la Serbie et la Bosnie Herzegovine doit servir de réserve opérationnelle immédiate pour se porter à l’aide de l’un des groupes. Elle comprend trois divisions d’infanterie (3ème, 49ème et 14ème DI) plus trois régiments indépendants de cavalerie (49ème, 75ème et 94ème régiments) ainsi que des unités d’appui et de soutien

La Réserve Stratégique comprend les deux dernières divisions d’infanterie (4ème et 6ème DI) ainsi que la 1ère brigade mécanisée.

Sur le papier ces moyens sont importants mais ils ne doivent pas faire illusions. Les divisions d’infanterie yougoslave manquent souvent d’entrainement et l’armement pourrait être meilleur même si il n’est pas aussi obsolète que raconté.

Cela s’ajoute la question nationale. Malgré une politique de promotion des nationalités aux postes de responsabilités, le gouvernement yougoslave qui a du mal à se débarrasser de son tropisme serbe craint une défaillance des unités croates et slovènes.

Ce qui est certain c’est qu’en l’absence d’une garantie ferme des alliés occidentaux peu de généraux yougoslaves se pensent capables de repousser une attaque combinée de l’Allemagne, de l’Italie voir de la Hongrie.

Les plus optimistes espèrent tenir suffisamment longtemps pour que Paris et Londres revenant sur leur répugnance initiale ne se décident à voler au secours des yougoslaves.

La Yougoslavie au combat

Face à ce déploiement imposant sur le papier, l’Axe germano-italo-hongrois décide de mobiliser des moyens conséquents. Il s’agit d’aller vite et de neutraliser la péninsule balkanique, d’en faire une zone sous total contrôle de l’Axe pour éviter que les alliés n’utilisent ce territoire pour frapper le flanc de la future opération BARBAROSSA.

Il faut en effet le répéter encore et toujours : l’opération MARITSA n’à pas été décidé en urgence pour sauver Mussolini de sa débâcle militaire grecque mais était prévue et planifiée par les allemands.

Panzerkampfwagen Panzer IV

Les allemands ne déploient pas moins de douze divisions, trois divisions blindées (1ère, 5ème et 12ème Panzerdivisionen), une division d’infanterie de montagne (1. Gebirgjäger Division), une division parachutiste (3. Fallschitmjäger Division) et sept divisions d’infanterie (3ème, 9ème, 14ème, 25ème, 31ème, 35ème DI + la 5. Leichte Division).

Les italiens déploient six divisions dépendant de la 2ème Armée, armée disposant de deux corps d’armées à deux divisions, les deux dernières divisions dépendant directement de l’Armée comme réserve stratégique.

C’est ainsi que le 5ème Corps d’Armée dispose de la 3ème division alpine «Julia» et la 5ème DI «Cosseria» alors que le 7ème Corps d’Armée dispose de la 14ème DI «Isonzo» et la 17ème DI «Pavia». La 47ème DI «Bari» ainsi que la 48ème DI «Taro» sont en réserve d’armée.

Enfin les hongrois sont de la partie avec leur 3ème Armée qui aligne pas moins de neuf divisions d’infanterie réparties en trois corps d’armée. Le 1er Corps d’Armée comprend les 16ème, 21ème et 25ème DI, le 2ème CA engerbe les 17ème, 22ème et 26ème DI alors que le 3ème CA à sous son commandement les 18ème, 24ème et 27ème DI.

Potentiellement ce sont donc 21 divisions ennemies qui vont attaquer un nombre inférieur de Grandes Unités (G.U) yougoslaves. De plus les allemands vont mobiliser trois divisions blindées, un type d’unité que ne possède pas l’armée de terre yougoslave, la brigade mécanisée était bien plus faible qu’une Panzerdivision.

Les yougoslaves vont choisir une défense élastique s’appuyant sur les coupures humides, les obstacles offerts par le relief et des lignes fortifiées aménagées durant la Pax Armada.

Les Tcheniks vont commencer dès l’opération Maritsa à mener des opérations de guérilla, tuant par exemple dans l’œuf certaines mutineries dans des unités croates et slovènes. Leur harcèlement va ressusciter la peur du franc-tireur chez les troupes allemandes pour le plus grand malheur des populations civiles qui paieront lourdement les attaques qui ont été magnifiées par la propagande mais dont l’impact militaire a été limité.

Le 7 juillet 1949 4h45 l’opération MARITSA est déclenchée. Les allemands sont les premiers à attaquer avec un barrage d’artillerie comme durant le premier conflit mondial et des frappes aériennes.

Fallschirmjager

Les parachutistes de la 3. Fallschirmajger sont largués non en bloc (par exemple sur Zagreb) mais par petits paquets pour tenter déstabiliser le dispositif yougoslave avec des résultats contrastés montrant encore une fois que le largage de parachutistes est très aléatoire.

Les troupes yougoslaves encaissent même si il y a des mouvements de panique et de découragement devant une telle puissance de feu. Il y a quelques cas de mutineries et de refus de combattre mais dans l’ensemble le haut-commandement yougoslave (à majorité serbe) est agréablement surpris par la résistance et la résilience des unités de recrutement slovène ou croate.

Difficile de connaitre la ou les causes de cette résistance. Nul doute que la politique libérale de Pierre II et auparavant du régent Paul ont permis à une partie des slovènes et des croates d’avoir envie de se battre pour un pays qui pour beaucoup leur paraissait étranger.

Les italiens attaquent quelques heures plus tard mais pour le Jour J de l’opération MARITSA ils se contentent de reconnaissances armées auxquelles les yougoslaves ripostent de manière féroce.

Les hongrois vont attaquer le 8 juillet 1949 ce qui aurait pu compliquer la tâche des yougoslaves mais les troupes magyares ne montrent guère d’ardeur au combat, étant probablement persuadés que leur offensive serait une promenade militaire.

Les combats sont violents à terre comme en l’air même si très vite l’armée de l’air yougoslave va perdre le contrôle de l’espace aérien au profit de la Luftwaffe et de la Regia Aeronautica. Elle parviendra à tenir plus longtemps face à la MKHL (armée de l’air hongroise).

En dépit d’un grand courage, les troupes yougoslaves doivent rapidement se replier sur les montagnes de Bosnie mais cette retraite est méthodique.

Les grandes villes tombent les unes après les autres, Lubjana tombe dès le 10, Zagreb le 14 et dès le lendemain des oustachis proclament l’indépendance de la Croatie. Cette déclaration va accélérer la désagrégation des unités de recrutement croate au point que les dernières unités venant de cette région seront désarmées.

Certaines unités croates cacheront soigneusement leur origine pour ne pas être désarmées et continuer la lutte.

Le 16 juillet une partie de la marine yougoslave se mutine. Certains navires parviennent à quitter les ports de Split et de Kotor pour rallier la Crète puis l’Egypte.

Le 17 juillet Belgrade tombe aux mains des hongrois. La ville à été dévastée par de nombreuses attaques aériennes menées par les allemands.

Les combats perdent en intensité. Non seulement les allemands, les italiens et les hongrois doivent retrouver leur second souffle mais en plus la logistique peine à suivre. De leur côté les yougoslaves sont au bord de l’effondrement.

L’invasion italo-germano-hongroise se poursuit de manière inexorable, les yougoslaves continuant de se battre. Le 9 août les troupes hongroises et bulgares font leur jonction.

Les bulgares n’ont pas participé directement à l’opération MARITSA mais vont occuper la partie bulgarophone de la Macédoine.

Les allemands de leur côté se sont arrêtés dans le sud de la Serbie, les italiens opérant au Monténégro qu’ils considèrent comme leur pré-carré.

Les dernières troupes yougoslaves passent en Grèce à l’automne 1949 mais déjà dans les territoires occupés par les italiens, les allemands, les hongrois et les bulgares des mouvements de résistance plus ou moins spontanées commencent à tendre des embuscades voir à attaquer des personnels isolés (voir la partie «résistance et collaboration»).

D’autres vont faire le choix de la collaboration, opérant aux côtés des allemands, des italiens, des hongrois et des bulgares pour participer aux sinistres opérations de nettoyage avec son lot de massacres et d’exactions.

Les troupes yougoslaves épuisées vont rallier la Crète puis l’Egypte pour permettre la reconstitution d’une véritable armée capable de participer à la libération de l’ancien Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Mitteleuropa Balkans (89) Roumanie (19)

L’Armée roumaine dans le second conflit mondial

Soldats roumains pendant la deuxième guerre mondiale.

A l’été 1948 les tensions sont telles en Europe qu’un nouveau conflit n’est pas probable mais quasiment certain. La seule incertitude c’est où et quand.

Aucun pays ne veut être pris au dépourvu et tout en le niant vis à vis des potentiels ennemis, tous les pays d’Europe commence à mobiliser au grand désespoir des pacifistes qui espèrent sauver le continent d’une nouvelle boucherie que tout le monde pressent comme bien plus violente que celle survenue à l’automne 1939.

La Roumanie commence à ainsi à préparer le processus de mobilisation à la mi-juillet mais il s’agit de mesures juridiques et techniques. Il faut attendre le 30 août 1948 pour que les premiers réservistes rejoignent leurs casernes en attendant l’ouverture des centres de mobilisation.

Le 10 septembre 1948 un incident de frontière survient entre gardes-frontières magyars et soldats roumains dans la région de Kolozsvar (Cluj-Napoca), ces derniers étant à la recherche de déserteurs.

Cet incident à lieu dans une zone mal délimitée entre la Hongrie et la Roumanie, Budapest accusant Bucarest d’avoir pénétré sur son territoire ce que le gouvernement de Michel 1er niera toujours.

Des combats opposent les deux armées, des échanges d’artillerie laissent même craindre un conflit majeur. Les allemands qui n’y ont aucun intérêt interviennent et sifflent la fin de la récré entre deux alliés dont elle à besoin. Les deux pays se promettent une coopération militaire totale mais ce sera un leurre, les deux pays se détestant tellement qu’il fallait éviter de faire cohabiter troupes roumaines et troupes hongroises.

Des incidents de frontière ont également lieu sur la frontière roumano-soviétique, une frontière incertaine avec des zones où un flou artistique permet nombre d’interprétations. Ces incidents sont essentiellement terrestres mais également aériens et fluviaux. Si un conflit ouvert n’oppose pas la Roumanie à l’URSS à cette époque c’est que aucun pays n’y à vraiment intérêt.

Lors de l’opération Maritsa (invasion de la Yougoslavie et de la Grèce), la Roumanie ne s’engage pas tout simplement parce qu’elle n’y à pas vraiment intérêt. Tout juste ouvre-t-elle son territoire pour permettre des transports logistiques et sanitaires au profit des troupes de l’Axe.

Il va donc falloir attendre le 21 juin 1950 et le déclenchement de l’opération BARBAROSSA pour qu’enfin l’Armata Regala Romana combattent dans ce second conflit mondial entamé depuis près de deux ans maintenant.

Les troupes roumaines sont placées sous l’autorité du Heeresgruppe Süd (Groupe d’Armées Sud) et ont pour objectif Odessa, la Crimée et Sébastopol pour ne citer que les cibles principales.

Le Conducator aligne environ 700000 hommes répartis en deux armées, sept corps d’armées, quatorze divisions d’infanterie, une division blindée, trois brigades d’infanterie de montagne, quatre brigades de cavalerie partiellement motorisées, deux brigades de forteresse sans compter des unités d’appui et de soutien.

Ces moyens sont répartis entre deux armées roumaines (3ème et 4ème), un corps d’armée indépendant (2ème CA) et la 11ème Armée allemande qui comprend dix divisions d’infanterie dont cinq roumaines, l’unique division blindée roumaine et une brigade de cavalerie.

Initialement ces moyens roumains dépendaient directement du commandement de le Heeresgruppe Süd mais très vite un Groupe d’Armées Roumain est créé avec des unités roumaines et plus surprenant des unités allemandes.

-3ème Armée Roumaine

-4ème Corps d’Armée : 6ème et 7ème DI

-Corps de Cavalerie : 5ème et 8ème brigades de cavalerie

-Corps de montagne : 1ère, 2ème et 4ème brigades de montagne

-4ème Armée Roumaine

-3ème Corps d’Armée : Division de la Garde, 15ème DI et 35ème DI

-5ème Corps d’Armée : 23ème DI

-11ème Corps d’Armée : deux brigades de forteresse

-2ème Corps d’Armée : 9ème, 10ème et 11ème DI, 7ème brigade de cavalerie

-11ème Armée allemande :

-11ème Corps d’Armée : deux divisions d’infanterie allemandes (76ème et 239ème), 1ère division blindée roumaine, 6ème brigade de cavalerie roumaine

-30ème Corps d’Armée : 198ème division d’infanterie allemande, 8ème, 13ème et 14ème DI

-54ème Corps d’Armée : 50ème et 170ème divisions d’infanterie allemandes, 5ème DI roumaine.

Les moyens sont sur le papier importants mais l’équipement ne suit pas forcément (les unités allemandes sont bien équipées, les unités roumaines moins en dépit d’efforts conséquents menés durant la Pax Armada) et surtout le théâtre d’opérations est gigantesque qui plus est mal irrigué en terme d’infrastructures de transport mais comme la logistique est une matière secondaire pour les allemands c’est considéré comme peu important. Le réveil sera rude……. .

Les roumains occupent le flanc sud du Groupe d’Armées Sud avec pour objectif la reconquête de la Bessarabie et de la Bucovine du Nord puis la conquête d’Odessa et de la Crimée. Ensuite c’est plus flou mais il semble que les roumains espéraient se rendre dans le Caucase ce qui aurait probablement provoqué des frictions avec les allemands.

Carte de la Roumanie après le début de l’opération BARBAROSSA

Les combats sont âpres et violents mais mine de rien les roumains avancent vite. Ils sont très bien accueillis en Bucovine du Nord et en Bessarabie même si l’occupation militaire très dure va leur aliéner beaucoup de sympathies. Certains habitants de ces régions iront même jusqu’à regretter l’occupation soviétique ! Cela laisse songeur même si on ne peut pas exclure ici à la fois de la provocation et une sorte de dépit amoureux.

Les difficultés commencent après le franchissement du Dniestr et du Prut quand les roumains vont combattre dans des zones peuplées majoritairement d’ukrainiens. Certes les populations locales les accueillent plutôt bien (par haine du communisme stalinien uniquement) mais les combats sont rudes avec la RKKA qui bien que ressemblant à une bête blessée est toujours capable de donner de sérieux coups de griffe.

Il faut ainsi près de deux mois de combat pour que l’armée roumaine aidée d’unités allemandes ne parvienne à s’emparer d’Odessa. La ville est sérieusement détruite, le port très endommagé mais après quelques semaines d’efforts la grande ville du sud de l’Ukraine pourra servir de tête de pont logistique pour l’Armata Regala Romana.

La progression reprend ensuite et après une offensive rondement menée, la Crimée et Sébastopol parviennent à tomber aux mains de l’Axe mais là les destructions sont nettement plus importantes et jamais la principale base de la flotte de la mer Noire sera capable d’accueillir de nombreux navires que l’Axe ne possédait de toute façon pas. A part neutraliser une base la capture de Sébastopol n’avait pas grand intérêt pour les roumains et les allemands.

Début décembre 1950 l’hiver arrive sans crier gare alors que les roumains après le nettoyage de la Crimée traversaient la steppe en direction du Caucase sans que l’on sache encore aujourd’hui son objectif final.

Ce qui est certain en revanche c’est que la contre-offensive soviétique menée à la fin du mois frappe durement une armée roumaine affaiblie par les pertes liées aux combats mais aussi au froid et à la maladie.

On assiste ça et là à des débuts de panique que les officiers doivent parfois juguler revolver au poing (on à parlé d’officiers lynchés par leurs hommes mais il semble qu’il s’agisse plus de on-dits et de légendes urbaines que de faits avérés).

Néanmoins très vite les soldats roumains se reprennent motivés par la haine d’Ivan, par la solidarité de groupe, par la peur de décevoir le camarade souvent issu du même village au point que tout le monde se connait et qu’un acte de lâcheté serait vite connu et frapperait d’oprobre la famille.

Si les allemands sont rejettés loin de Moscou, au sud et au nord les contre-attaques soviétiques sont de coûteux échecs. Certes les roumains reculent mais l’objectif de reprendre la Crimée devient très vite une chimère, le front se trouvant à plus de 200km de la presqu’ile.

Le front se stabilise et les deux ennemis telles des bêtes blessées pansent leurs plaies et attendent le printemps pour reprendre l’initiative.

L’armée roumaine à subit de lourdes pertes tant sur le plan humain que sur le plan matériel. Elle va devoir mettre les bouchées doubles pour combler les pertes en hommes et en matériel, bénéficiant d’une aide importante des allemands même si Antonescu et son gouvernement estimeront toujours que cette à été très insuffisante. On développe également une industrie nationale mais les résultats seront décevants non pas pour les résultats proprement dits mais en rapport avec les investissements consentis.

Naturellement l’Armée Royale Roumaine va participer à l’opération FRIEDRICH, l’offensive stratégique allemande prévue pour le printemps 1951. Signe des temps celle-ci ne concerne pas tout le front mais une partie de celui-ci en l’occurence le sud avec pour objectif principal les précieux puits de pétrole du Caucase et secondairement la capture de Stalingrad et d’Astrakhan pour couper la Volga, véritable veine jugulaire de l’effort de guerre soviétique.

C’est ambitieux, très ambitieux, probablement trop mais les allemands et dans une moindre mesure leurs alliés sont persuadés de pouvoir l’emporter avant que les alliés ne soient capables de repasser à l’offensive à l’ouest.

L’effort principal doit être mené par les allemands avec leurs flancs protégés par leurs alliés, les roumains au sud, les hongrois et les italiens au nord.

Si les troupes allemandes sont bien équipées, leurs alliés souffrent de nombreuses lacunes que Berlin n’à pas la capacité voir la volonté de combler ce qui sera bien pratique quand les revers vont s’accumuler : c’est la faute des alliés et non la notre !

L’armée roumaine va engager deux armées, les 3ème et 4ème armées. La plupart des divisions sont expérimentées et relativement bien équipées avec toujours des lacunes en matière d’artillerie antiaérienne et antichar.

La 3ème Armée dispose en réserve opérationnelle de la 1ère division blindée (en réalité elle est placée sous l’autorité directe du commandant d’armée) et de quatre corps d’armée. Deux d’entre-eux sont composées d’unités d’infanterie et les deux autres sont mixtes.

Le 1er Corps d’Armée dispose des 7ème et 11ème DI, le 5ème Corps d’Armée des 5ème et 6ème DI, le 2ème Corps d’Armée dispose des 9ème et 14ème DI ainis que de la 7ème division de cavalerie alors que le 4ème Corps d’Armée dispose de la 1ère division de cavalerie et deux divisions d’infanterie, les 13ème et 15ème DI.

La 4ème Armée dispose de seulement deux corps d’armée, le 6ème CA à quatre divisions d’infanterie (1ère, 2ème, 18ème et 20ème) et le 7ème CA disposant de deux divisions de cavalerie (5ème et 8ème) et d’une unique division d’infanterie (4ème).

Si la 3ème Armée est déployée dans les steppes, la 4ème va se retrouver à devoir combattre à proximité des côtes ce qui la mettra à la merci des bombardements navals de la RKKF.

Etonnament en dépit du fait que le Caucase soit l’objectif majeur, aucune unité de montagne ne participe aux opérations initiales. Cela s’explique tout simplement parce que les meilleures unités roumaines ont été quasiment anéanties durant la contre-offensive soviétique, se faisant souvent tuer sur place pour préserver la retraite du reste de l’armée.

De nouvelles unités ont été mises sur pied mais cela prend du temps et il n’est prévu l’engagement des Vanatori de munte que quand cela sera nécessaire.

L’opération FRIEDRICH est déclenchée le 9 mars 1951. Bien que le second conflit mondial soit le conflit des unités motomécaniques, elle commence par une solide préparation d’artillerie doublée de frappes de l’aviation qu’elle soit allemande, hongroise, italienne ou roumaine.

Les combats sont immédiatement très violents. Les soviétiques reculent mais cela ne tourne jamais à la débandade comme cela avait pu être le cas dix mois plutôt.

Les soviétiques apprennent très vite, les officiers ont passé l’ordalie des premiers combats et sont désormais plus confiants dans leurs capacités.

A la mi-juin l’Axe à atteint les premiers contreforts du Caucase tandis que les unités de reconnaissance peuvent apercevoir la Volga, certaines s’approchant des faubourgs de Stalingrad, la grande ville industrielle de la région.

L’armée roumaine s’est réorganisée avec de nouvelles unités qui ont remplacé des unités éprouvées par de rudes combats. C’est ainsi qu’à cette époque l’armée roumaine aligne les unités suivantes :

3ème Armée : 1er Corps d’Armée (7ème et 17ème DI), 2ème Corps d’Armée (8ème DI, 14ème DI, 7ème division de cavalerie), 4ème Corps d’Armée (1ère division blindée, 1ère division de cavalerie, 15ème DI) et Corps de Montagne (1ère et 2ème division de montagne)

4ème Armée : 6ème Corps d’Armée (1ère, 18ème et 20ème DI) et 7ème Corps d’Armée (2ème et 4ème DI, 5ème division de cavalerie)

Réserve stratégique : 5ème, 6ème et 11ème DI (unités en reconstitution en Ukraine) 8ème division de cavalerie

Le 18 juin 1951 les alliés repassent enfin à l’offensive en déclenchant l’opération AVALANCHE, le franchissement en force de La Seine. Des moyens importants sont engagés avec préparation d’artillerie et frappes aériennes, écrans de fumées pour permettre à l’infanterie de franchir le fleuve sur des embarcations pneumatiques, des barges motorisées et quelques chalands de débarquement.

Les allemands ne sont pas surpris. Ils s’y attendaient mais en déclenchant l’opération FRIEDRICH ils avaient espéré pouvoir l’emporter avant de se retourner contre les alliés occidentaux.

Cela n’avait pas marché ni en 1914 ni 1918 dans un contexte plus favorable alors comment imaginez que cela pouvait marcher en 1951 ?

Les allemands décident de retirer un Panzerkorps et un Panzerkorps S.S et de les envoyer sur le front occidental. L’offensive de l’Axe est globalement stoppée. Il y à quelques attaques locales pour rectifier le front et obtenir une position plus intéressante mais cela s’arrête là.

A chaque fois qu’il ne combat pas le soldat creuse et s’enterre, espérant qu’Ivan attendra avant de contre- attaquer. Hélas pour les fils du dragon, l’Armée Rouge attaque dès le 4 juillet 1951. On sait aujourd’hui que les soviétiques tout en reculant avaient réussi à conserver une masse de manœuvre suffisante pour contre-attaquer avec des troupes fraiches.

Dès que l’opération FRIEDRICH est stoppée, l’armée roumaine tente de ramener sur le front des divisions supplémentaires pour tenir le choc au vas où les soviétiques attaqueraient plus tôt que prévu (certais officiers allemands étaient persuadés d’être tranquilles jusqu’au printemps 1952).

L’opération URANUS reprend le classique combo «percée/envellopement/encerclement» cher à la pensée militaire allemande. La RKKA frappe aux jointures entre la 3ème armée roumaine et les forces allemandes au sud, entre les forces allemandes et les troupes hongroises au nord.

Ce sont déjà des zones sensibles pour une armée alors une zone de liaison entre deux armées qui se méfient l’une de l’autre vous pensez…… .

T-34

L’impact est dévastateur. Les roumains redécouvrent la puissance de l’artillerie soviétique qui est en passe de surclasser qualitativement et quantitativement l’artillerie allemande, les tirs de Katiouchas, le ronronnement des T-34, les «Houraaaaaaaaaaaaah» de l’infanterie soviétique qui faisait passer un frisson dans l’échine de leurs ennemis.

Les premières lignes sont rapidement enfoncées, des percées locales sont obtenues permettant l’infiltration de renforts qui tentent de se répandre sur les arrières ennemis avec un succès mitigé essentiellement en raison d’une mauvaise coordination entre les différents éléments d’assaut et d’exploitation.

Très vite le haut-commandement roumain ordonne la retraite. Les divisions de cavalerie partiellement motorisées et l’unique division blindée sont chargées de freiner l’avancée soviétique afin de permettre le repli de l’infanterie.

Les combats vont durer deux fois jusqu’à la fin septembre. Le front à reculer de plusieurs centaines de kilomètres jusqu’aux confins orientaux de l’Ukraine. Il y à eu ça et là des encerclements locaux mais les soviétiques ont échoué à obtenir les encerclements géants, les chaudrons (kessels) où ils espéraient détruire le maximum de divisions allemandes, italiennes, hongroises et roumaines.

L’Armata Regala Romana à terriblement souffert de l’opération URANUS, plusieurs divisions ont été détruites, d’autres sérieusement affaiblies au point que certaines seront dissoutes pour remplumer d’autres. Quand une armée pratique cela c’est rarement bon signe.

Le front se stabilise au début du mois d’octobre. Si l’hiver 1951/52 va être plus clément que son prédécesseur, il va néanmoins gêler le front pendant plusieurs mois. Il y à cependant quelques attaques locales pour rectifier le front voir des retraites calculées pour réduire la taille du front.

Quand commence l’année 1952 les unités militaires roumaines déployée en URSS aligne encore de beaux restes même si le cœur n’y est plus, nombre de soldats roumains se demandent ce qu’ils font encore là. On assiste à une augmentation des désertions même si nous sommes encore loin de la saignée qui allait aboutir à l’automne 1953 à la désintégration de l’armée roumaine.

La 3ème Armée dispose encore du 1er Corps d’Armée (5ème et 7ème DI), du 2ème Corps d’Armée (8ème DI et 1ère division blindée), du 4ème Corps d’Armée (11ème et 15ème DI) et du Corps de Montagne (1ère et 2ème divisions de montagne).

La 4ème Armée dispose du 6ème Corps d’Armée (1ère, 6ème et 20ème DI) et du 7ème Corps d’Armée (4ème DI et 8ème division de cavalerie).

Cela nous donne un total de onze divisions d’infanterie, une division de cavalerie et une division blindée soit treize grandes unités contre vingt soit un tiers des unités détruites (certaines seront reconstituées en Roumanie sous un format allége compte tenu des circonstances).

Ces unités sont certes expérimentées mais au noyau de vétéran s’ajoutent des recrues peu expérimentées et souvent démotivées car malgré la propagande du régime les informations circulent, la correspondance des soldats bien que censurée étant truffée d’informations pour qui sait decrypter et interpréter.

Après un hivernage comme durant les conflits passés, les combats reprennent de plus belle au printemps 1952. Cette fois ce ne sont pas les soviétiques mais les allemands qui prennent l’initiative avec leur dernière offensive stratégique de la guerre, l’opération Citadelle/Zitadel.

Cette offensive à un but limité _pénurie de moyens oblige_ à savoir dégager la ville de Smolensk, une ville devenue un hub logistique de première importance pour les allemands. Cette ville est menacée par deux saillants sous contrôle soviétique, un au nord et un au sud.

Le plan est d’une simplicité biblique : attaquer les saillants, les percer puis rabattre le plus loin possible pour encercler un maximum de troupes et les détruire.

Les allemands espèrent ainsi dissuader les soviétiques d’attaquer pendant plusieurs mois le temps de se retourner contre les occidentaux, obtenir une paix blanche et régler une bonne fois pour toute la «question judeo-bolchevique».

C’était déjà un objectif chimérique en juin 1950 alors deux ans plus tard vous pensez….. . Les roumains ne sont pas directement associés à cette opération menée exclusivement par des moyens allemands mais Bucarest propose une offensive de diversion en Ukraine pour obliger Moscou à disperser ses forces qu’on estime au bord de la rupture.

Les allemands rejettent cette idée officiellement pour des raisons de coordination mais en réalité parce que Berlin doute des capacités des roumains à mener une opération majeure seule sans un soutien conséquent des allemands. Autant dire que le gouvernement roumain à eu du mal à digérer cette fin de non recevoir. Néanmoins si on prend du recul on peut douter de l’efficacité d’une attaque roumaine même menée avec tous les moyens disponibles.

Comme nous le savons l’opération CITADELLE aboutit à l’élimination du balcon nord mais au prix de lourdes pertes alors que le balcon sud est renforcé.

Cela va favoriser l’action ultérieure des soviétiques qui déclenchent l’opération ROUMANTSIEV le 1er juillet 1952. Les combats sont violents et les roumains qui n’avaient pas été concernés par les combats de CITADELLE doivent se replier pour ne pas être encerclés.

Quand l’année se termine les troupes soviétiques occupent les trois quarts de l’Estonie, des arpents de la Lituanie et de la Lettonie ainsi que l’ouest de l’Ukraine. Désormais l’initiative appartient aux soviétiques qui vont dicter le tempo des opérations, les allemands et leurs alliés ne faisant réagir et ralentir l’ineluctable.

Après plusieurs mois d’attaques locales et d’escarmouches, les soviétiques attaquent le 21 mai 1953 en Bielorussie dans le cadre de l’opération BAGRATION. L’Heeresgruppe Mitte (Groupe d’Armées Centre) est enfoncé, pulvérisé, éparpillé façon puzzle. C’est à grande peine que les allemands parviennent à se rétablir sur la Ligne Curzon à savoir la frontière polono-soviétique au 1er septembre 1939.

Les allemands se sont à peine remis de BAGRATION qu’ils doivent encaisser deux nouvelles offensives majeures de l’Armée Rouge qui ne cesse de progresser en appliquant enfin les recettes imaginées par les théoriciens de l’art opératif (Svietchine, Triantafilov, Toukatchevski…….) ce qui n’empêchera pas certains généraux allemands d’après guerre de continuer à dire que si les soviétiques ont gagné c’est uniquement par la force du nombre.

Le 12 juillet 1953 les soviétiques attaquent dans les pays baltes avec l’opération KOUTOZOV suivie par l’opération POTEMKINE qui lancée le 8 août 1953 avait pour objectif de libérer l’Ukraine. Les objectifs prévus ne sont pas atteints même si Kiev est libérée tandis que dans la région baltique une partie des forces allemandes est encerclée (poche de Courlande).

Les roumains sont sérieusement bousculés par POTEMKINE. Les pertes sont lourdes et le moral est de plus en plus bas. Une sorte de lente résignation commence à s’emparer des soldats roumains qui combattent tels des automates.

Les forces roumaines se concentrent sur le sud de l’Ukraine assurant notamment la défense de la Crimée mais aussi la région d’Odessa. Il y à également des troupes allemandes mais la méfiance règne entre les deux armées ce qui n’est pas vraiment gage d’une défense efficace.

La 3ème Armée assure la défense du sud de l’Ukraine avec deux corps d’armée, le 1er Corps d’Armée (1ère division légère d’infanterie, 5ème et 7ème DI) et le 4ème Corps d’Armée (8ème division légère d’infanterie, 11ème et 15ème DI).

La 4ème Armée assure la défense de la Crimée avec le Corps de Montagne (1ère division de montagne et 2ème division légère de montagne) et le 6ème Corps d’Armée (1ère et 20ème DI).

Le Groupement Mobile Vanescu regroupe la 1ère division de blindée, la 2ème brigade blindée (NdA Elle devait être créée comme division blindée mais les moyens ont manqué) et la 8ème division de Cavalerie.

Le Groupement Odessa qui assure la défense de la ville dispose des 4ème et 6ème DI, des unités en reconstitution ainsi que différentes unités de garde-frontières, des unités montées, des unités d’artillerie et du génie. Cet ensemble baroque dispose de capacités militaires limitées.

Ce n’était qu’une question de temps avant que l’armée roumaine ne soit confrontée à une offensive directe de la RKKA.

Le 11 septembre 1953 l’URSS déclenche l’opération PIOTR VELIKYI (opération Pierre le Grand), une offensive de grand style avec trois volets simultanés : POLTAVA (offensive blindée-mécanisée dans les plaines d’Ukraine), GANGUT (opération amphibie en Crimée) et PETERHOF (opération aéroportée sur Odessa).

Si le premier volet concerne les allemands qui évitent de se faire déborder en échangeant du terrain contre du temps, les roumains sont concernés directement par les deux derniers volets où ils disposent de moyens militaires importants.

Les combats sont violents et impitoyables. On relève que fort peu de prisonniers sont faits et des enquêtes menées après guerre ont montré de nombreux cas d’exactions vis à vis des prisonniers qu’ils soient roumains ou soviétiques.

Les roumains sont vite débordés aussi bien en Crimée et à Odessa. Le grand port du sud de l’Ukraine est le théâtre de violents combats. Face à une infanterie légère même surentrainée, la garnison est débordée au point que très vite le commandant du groupement Odessa décide de se replier à l’ouest de la ville et de tendre la main au groupement mobile Vanescu pour contre-attaquer.

A trois reprises les unités roumaines passent à l’attaque mais sont à chaque fois repoussés par de puissants tirs d’artillerie (terrestre et navale) et par l’aviation. A la troisième reprise les restes du groupement Vanescu sont sur le point de reprendre la ville mais le manque d’infanterie sauve les VDV de l’annihilation.

De toute façon les troupes roumaines sont dans un tel état que même une reprise de la ville n’aurait pas changé grand chose d’autant que la Crimée est perdue et que les allemands plus au nord après une défense héroïque doivent se replier à grande vitesse vers l’ouest.

C’est la défaite de trop. L’armée roumaine se liquefie, des unités se mutinent. On assiste même à des combats fratricides entre ceux voulant continuer la lutte et d’autres voulant se rendre aux soviétiques.

Le 25 septembre 1953 un coup d’état communiste chasse le Conducator du pouvoir. L’anarchie règne en Roumanie où on ne contrôle plus rien. A cette époque les soviétiques sont déjà rentrés en Roumanie et quand l’armistice est signé le 4 octobre, l’Armée Rouge occupe les trois quarts du pays.

Une partie de l’armée refuse d’abandonner l’allié allemand et va continuer à combattre jusqu’à la fin aux côtés de la Wehrmacht en Hongrie et en Tchécoslovaquie essentiellement. La majorité cependant rallie le pouvoir communiste mais il ne faudrait pas commettre l’erreur de croire que tous étaient des communistes enthousiastes.

D’ailleurs avant d’engager des unités roumaines à leurs côtés les soviétiques vont procéder à un sérieux écremage. Ce n’est que début 1954 que la nouvelle armée roumaine est engagée avec trois divisions d’infanterie et une division blindée. Les combats sont violents, l’armée roumaine réorganisée terminant la guerre en Tchécoslovaquie.

Elle ne s’y attarde et dès la fin 1954 elle est repliée en Roumanie, jouant un rôle politico-militaire de premier ordre pour provoquer l’abdication de Michel 1er et la mise en place d’une «démocratie populaire».

Il faut dire que l’armée roumaine avait été réduite à quatre divisions dont une blindée mais cette dernière, la division Tudor Vladimirescu était composée de communistes convaincus. C’était donc un atout majeur dans le jeu communiste qui pouvait s’appuyer sur les 120000 soldats soviétiques présents en Roumanie.

Le bilan humain est lourd encore que le chiffre est très incertain. Selon les estimations les plus fines 238000 soldats roumains ont été tués blessés ou ont été à jamais portés disparus.

Mitteleuropa Balkans (15) Hongrie (15)

Organisation

Organisation simplifiée de l’armée hongroise en septembre 1948

Généralités

Suite à la mobilisation entamée dès le 1er septembre 1948 mais officialisée le 10 après un incident de frontière avec la Roumanie dans la région de Cluj-Napoca, l’armée hongroise aligne les unités suivantes :

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Scandinavie (76) Finlande (14)

L’Armée finlandaise dans la guerre de continuation

Le 5 septembre 1948 la seconde guerre mondiale éclate quand les allemands envahissent deux pays neutres, le Danemark et la Norvège.

Aussitôt la Finlande réaffirme sa neutralité à la face du monde tout en prévenant discrètement l’Allemagne qu’en cas de besoin elle est disponible pour une offensive concertée contre l’URSS. Bien entendu Helsinki se garde bien de préciser que son objectif unique est la reprise des territoires perdus en 1940.

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Benelux (55) Belgique (16)

Organisation

Division d’Infanterie

En septembre 1939, les divisions d’infanterie belges sont organisées ou doivent être organisées ainsi après mobilisation :

-Des éléments de commandement et de soutien

-Trois régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie

-Un bataillon du génie

-Un escadron cycliste

T-13

Char léger T-13

-Une unité de chasseurs de chars équipés de douze T-13 (sauf 5ème, 6ème et 12ème)

-Un bataillon de transmissions

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Benelux (54) Belgique (15)

1918-1948, trente ans d’évolution

Après une telle expérience, les leçons du conflit ont-elles été tirées ? Pas vraiment mais la Belgique n’est pas isolée.

L’utilisation des chars et de l’aviation qui redonne ses lettres de noblesse à la guerre de mouvement n’à visiblement pas marqué les autorités belges qui pensent la guerre défensive pré-1914 encore possible.

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22-Armée de terre : armement et matériel (85) ordre de bataille (19)

-11ème Corps d’Armée

Ce Corps d’Armée couvre le Secteur Fortifié du Jura, l’extrémité sud du Groupe d’Armées n°2. Il dispose de deux divisions d’infanterie mais également d’unités placées directement sous son commandement :

-611ème régiment de pionniers

Le Hotchkiss H-39

Le Hotchkiss H-39

-11ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (11ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 (en attendant la disponibilité des FCM-42) et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-114ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (114ème RALH) équipé de deux groupes de 105mm avec des 105L Schneider modèle 1936 et des groupes de 155mm avec des 155L modèle 1917.

-Des unités du génie, des transmissions, de soutien

-L’armée de l’air détache pour emploi auprès du 11ème CA du Groupe Aérien d’Observation n°511 équipé de Bloch MB-175, de Dewoitine D-720 et d’ANF-Les Mureaux ANF-123.

-La 54ème Division d’Infanterie est une division de mobilisation, de série B qui dispose de trois
régiments d’infanterie de ligne (302ème, 317ème et 330ème RI), de deux régiments d’artillerie (44ème RAD et 244ème RALD), la 654ème Batterie Divisionnaire Antichar, le 654ème Bataillon de défense antiaérienne, un bataillon du génie et diverses unités de soutien.

Elle bénéficie du soutien du 44ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (44ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-La 57ème Division d’Infanterie est une division de série B qui dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (235ème et 261ème RI), d’un régiment d’infanterie alpine (96ème RIA); de deux régiments d’artillerie (47ème RAD et 247ème RALD), de la 657ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 657ème Bataillon de défense antiaérienne, du 89ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.
Elle bénéficie également du soutien du 62ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (62ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-27ème Corps d’Armée

A la différence de tous les corps d’armée que nous venons de voir, le 27ème CA est placé en réserve stratégique pour une possible intervention en Suisse à la demande du gouvernement helvétique en cas d’agression allemande.

Ce corps d’armée dispose de deux divisions, une division d’infanterie de série A et une division d’infanterie alpine de mobilisation. Il dispose également d’unités qui lui sont rattachés :

-627ème régiment de pionniers

-27ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (27ème GRCA) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-116ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (116ème RALH) qui dispose de deux groupes de 105L modèle 1936S et deux groupes de 155L modèle 1917S.

-Des unités du génie, des transmissions, de soutien

-L’armée de l’air détache pour emploi auprès du 27ème CA du Groupe Aérien d’Observation n°527 équipé de Bloch MB-175, de Dewoitine D-720 et d’ANF-Les Mureaux ANF-123.

-La 7ème Division d’Infanterie est une unité de série A qui dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (93ème, 102ème et 130ème RI), de deux régiments d’artillerie (31ème RAD et 231ème RALD), de la 607ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 607ème Bataillon de défense antiaérienne, du 90ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 40ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (40ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-La 28ème Division d’Infanterie Alpine est elle aussi une unité de mobilisation qui dispose de trois régiments d’infanterie alpine (97ème, 140ème et 203ème RIA), de deux régiments d’artillerie (2ème RAM et 202ème RALM), de la 28ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 28ème Bataillon de défense antiaérienne, du 91ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 45ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (45ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

3ème Corps de Cavalerie

Le 3ème CC (connu également sous le nom de 37ème CA) regroupe les trois Divisions Légères Mécaniques affecté au soutien des quatre armées du GA n°2. Il regroupe la 2ème, la 4ème et la 8ème DLM.

Si les deux premières sont des unités expérimentées (bien que n’ayant pas été engagées au combat), la 8ème DLM est encore novice car créée seulement un an plus tôt en septembre 1947.

La mission de ce troisième corps de cavalerie est en phase défensive d’appuyer les quatre armées en repoussant les percées ennemies et les brèches dans notre dispositif et en phase offensive d’appuyer notamment le 2ème CAC.

-Outre l’état-major, elle dispose de moyens de combat et de soutien qui lui sont propres comme le 637ème régiment de pionniers (travaux d’infrastructures, garde du QG), du 37ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (35ème GRCA) équipé de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes, du 339ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté équipé de trois groupes de 105mm tractés (105C modèle 1935B) ainsi que diverses unités du génie et de soutien.

-2ème Division Légère Mécanique (2ème DLM)

-Un état-major de division

-Un régiment de découverte, le 8ème cuirassiers

-3ème brigade légère mécanique avec un régiment de chars, le 13ème régiment de dragons et le 1er régiment de dragons portés accompagnés et appuyés par le 3ème groupe de canons d’assaut, le 3ème escadron antichar, le 3ème escadron antiaérien porté et le 3ème groupe de reconnaissance.

-4ème brigade légère mécanique avec un régiment de chars, le 29ème régiment de dragons et le 6ème régiment de dragons portés accompagnés et appuyés par le 4ème groupe de canons d’assaut, le 4ème escadron antichar porté, le 4ème escadron antiaérien porté et le 4ème groupe de reconnaissance.

-Un régiment d’artillerie tractée tout terrain, le 71ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (71ème RADLM)

-Le 12ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 29ème régiment de dragons

-quatre compagnies du génie formant bataillon, le 2ème bataillon du génie

-deux compagnies de transmission

-Deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport)

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-4ème Division Légère Mécanique (4ème DLM)

-Un état-major de division

-Un régiment de découverte, le 5ème cuirassiers

-7ème brigade légère mécanique avec un régiment de chars le 8ème régiment de dragons et le 3ème régiment de dragons portés accompagnés par le 7ème groupe de canons d’assaut, le 7ème escadron antichar porté, le 7ème escadron antiaérien porté et le 7ème groupe de reconnaissance.

-8ème brigade légère mécanique avec un régiment de chars le 18ème régiment de chasseurs à cheval et le 7ème régiment de dragons portés accompagnés et appuyés par le 8ème groupe de canons d’assaut, le 8ème escadron antichar porté, le 8ème escadron antiaérien porté et le 8ème groupe de reconnaissance.

-Un régiment d’artillerie, le 73ème régiment d’artillerie de division légère mécanique (73ème RADLM)

-Le 14ème escadron de réparation divisionnaire rattaché administrativement au 8ème régiment de dragons

-quatre compagnies du génie formant bataillon, le 4ème bataillon du génie (trois compagnies de sapeur mineur et une compagnie d’ouvriers de pont)

-deux compagnies de transmission

-Deux compagnies du train (compagnie automobile du QG et compagnie automobile de transport)

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-8ème Division Légère Mécanique (8ème DLM)

-Un état-major de division

-Un régiment de découverte, le 3ème cuirassiers

-La 15ème brigade légère mécanique avec un régiment de chars, le 2ème régiment de hussards et le 13ème régiment de dragons portés accompagnés et appuyés par le 15ème groupe de canons d’assaut, le 15ème escadron antichar porté, le 15ème escadron antiaérien porté et le 15ème groupe de reconnaissance.

-La 16ème brigade légère mécanique avec un état-major, un régiment de chars le 3ème régiment de chasseurs à cheval, un régiment de dragons portés le 14ème régiment de dragons portés, le 16ème groupe de canons d’assaut, le 16ème escadron antichar porté, le 16ème escadron antiaérien porté et le 16ème groupe de reconnaissance équipé d’AMX-44.

-Un régiment d’artillerie, Le 77ème régiment d’artillerie de DLM (77ème RADLM)

-un bataillon du génie, le 8ème BG (trois compagnies de sapeurs-mineurs et une compagnie d’ouvriers de pont)

-Une compagnie télégraphique et une compagnie radio

-Deux compagnies du train (compagnie automobile de quartier général et compagnie automobile de transport

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Le 19ème escadron de réparations divisionnaire rattaché administrativement au 2ème hussards

21-Armée de terre (59)

Les différentes type de régiments et d’unités d’artillerie

Les régiments d’artillerie divisionnaire (RAD)

Ce sont les régiments les plus «connus» des régiments d’artillerie car intégrés aux dix divisions d’infanterie type Nord-Est et aux sept divisions d’infanterie motorisées, nombre qui passe respectivement à neuf et huit, la 11ème DI de Nancy devenant une D.I.M.

L’organisation et l’équipement d’un RAD quelque soit son type est identique qu’il soit hippomobile pour les Divisions type Nord-Est ou automobile pour les D.I.M.

-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.

-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)

-Cinq puis six groupes de tir

Le régiment type 1939 disposait de trois groupes de 75mm et de deux groupes de 155mm ou d’un groupe de 105 et d’un de 155mm, groupes formant ensuite un RAD et un RALD, chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries à quatre pièces.

Le régiment type 1944 dispose lui de trois groupes de 75mm soit 36 pièces, de deux groupes de 105mm soit 24 pièces et un groupe de 155mm soit 12 pièces, le total de canons par RAD atteignant le chiffre appréciable de 72 canons et obusiers.

En août 1948 quand la France entame les prémices de la mobilisation générale (officiellement déclenchée le 5 septembre 1948 à 13.00 heure, heure de Paris), les régiments d’artillerie divisionnaire sont au nombre de dix-huit, dix type hippomobile (neuf DI et une DIAlp) et sept type motorisé (D.I.M) :

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est intégré à la 15ème DIM

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DIM

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est intégré à la  5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est intégré à la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est intégré à la 25ème DIM

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne est intégré à la 12ème DIM

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI
-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est intégré à la 9ème DIM

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est intégré à la 3ème DIM

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

Dès que la mobilisation est entamée et à l’aide des centres mobilisateurs, les RAD du temps de pais se dédoublent, formant un RAD de guerre qui conserve le numéro du RAD du temps de paix avec trois groupes de 75mm et prend sous son aile une batterie antichar indépendante à 12 canons de 47mm (modèle 1937 ou modèle 1939) affecté à chaque division.

Les deux groupes de 105mm (équipés soit d’obusiers Schneider 105C modèle 1934S ou le Bourges 105C modèle 1935B) et le groupe de 155mm (équipé de canons Schneider 155C modèle 1946S) forment un RALD qui prend le numéro du corps d’origine augmenté de 200 (voir ci-après).

D’autres régiments d’artillerie divisionnaire sont mis sur pied par les Centres Mobilisateurs d’Artillerie pour armer les divisions de série A et les divisions de série B avec généralement du matériel ancien (canons de 75mm modèle 1897 et canons de 155mm Schneider modèle 1917 notamment).

Durant la guerre de Pologne, un total de cinquante et un régiments d’artillerie divisionnaire avaient été mis sur pied (dix-huit d’active et trente-trois de réserve). Quand éclate le second conflit mondial, le nombre est réduit à quarante-quatre (dix-huit d’active existant en juillet 1943 et vingt-six de réserve).

Cette situation s’explique par le nombre de DI plus réduit mobilisées en août 1948, le grand nombre d’unités de l’armée blindée-cavalerie avait réduit la ressource humaine disponible.

A l’issue de la mobilisation, quarante-trois régiments d’artillerie divisionnaire à trois groupes de 75mm et une batterie antichar de 47mm sont sur pieds : (NdA : en bleu, les régiments de mobilisation)

-Le 1er Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Auxonne est le RA de la 15ème DIM

-Le 3ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 16 de Montpelier et rattaché à la 32ème DI

-Le 4ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Colmar est intégré à la 14ème DI

-Le 5ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 27 de Chaumont est rattaché à la 47ème DI

-Le 7ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 24 de Rennes est rattaché à la 20ème DI.

-Le 8ème  Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Nancy est intégré à la 11ème DIM

-Le 9ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 16 de Castres et affecté à la 66ème DI.

-Le 10ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Rennes est intégré à la 19ème DI

-Le 11ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire du Vernon est le RA de la 5ème DIM

-Le 12ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Haguenau est intégré à la 43ème DI.

-Le 13ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 21 de Paris et affecté à la 41ème DI

-Le 14ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 38 de Rochefort et affecté à la 35ème DI.

-Le 15ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Douai est le RA de la 1ère DIM

-Le 16ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Clermont-Ferrand est le RA de la 25ème DIM

-Le 18ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 11 de Vannes et affecté à la 22ème DI.

-Le 19ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 9 de Poitiers et affecté à la 18ème DI.

-Le 21ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied en août 1939 et affecté à la 24ème DI.

-Le 22ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 3 de Caen et affecté à la 53ème DI.

-Le 24ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Tarbes est intégré à la 36ème DI

-Le 25ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Châlons-sur-Marne de la 12ème DIM

-Le 26ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 26 de Châlons sur Marne et affecté à la 56ème DI

-Le 27ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 1 de Douai et affecté à la 57ème DI

-Le 28ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Chaumont est intégré à la 13ème DI

-Le 29ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 2 de Sedan et affecté à la 4ème DI.

-Le 30ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Orléans est le RA de la 9ème DIM

-Le 31ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 2 de Sedan et affecté à la 7ème DI.

-Le 32ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  de Paris est intégré à la 10ème DI

-Le 34ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 23 de Rouen et affecté à la 2ème DI.

-Le 35ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire  d’Issoire est intégré à la 21ème DI

-Le 36ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 13 d’Issoire et affecté à la 26ème DI

-Le 37ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 8 de Dijon et affecté à la 16ème DI

-Le 38ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (RAD) est mis sur pied à partir du CMA 21 de Paris et affecté à la 71ème DI.

-Le 41ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire d’Angoulême est intégré à la 23ème DI

-Le 42ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de La Fère est le RA de la 3ème DIM

-Le 43ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 3 de Caen et affecté à la 6ème DI.

-Le 44ème Régiment d’Artillerie  Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 4 du Mans et affecté à la 54ème DI.

-Le 45ème Régiment d’Artillerie  Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 5 d’Orleans et affecté à la 55ème DI.

-Le 47ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 7 de Besançon et rattaché à la 57ème DI.

-Le 48ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 8 de Dijon et rattaché à la 58ème DI.

-Le 50ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 24 de Rennes et rattaché à la 60ème DI.

-Le 51ème  Régiment d’Artillerie  Divisionnaire est mis sur pied à partir du CMA 11 de Vannes et rattaché à la 61ème DI

-Le 56ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Montpelier est le régiment d’artillerie de la 31ème DIAlp

-Le 61ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire de Metz est intégré à la 42ème DI

-Le 89ème Régiment d’Artillerie Divisionnaire (89ème RAD) est intégré à la 68ème DI. Il est mobilisé au Centre Mobilisateur d’Artillerie n°1 installé à Rambouillet.

Si les régiments d’active sont tous équipés de canons de 75mm TAZ modèle 1939 apte aussi bien au tir de campagne qu’au tir antichar, la majorité des régiments de mobilisation doivent se contenter du vénérable modèle 1897 même si toutes les pièces à hayon en bois ont été retirées du service.

Seul une partie des régiments de mobilisation disposent à leur mise sur pied du TAZ, les autres devant le recevoir progressivement dès que les productions de guerre auront atteint leur vitesse de croisière

Neuf régiments d’artillerie de division de mobilisation reçoivent donc le TAZ modèle 1939 en l’occurence le 29ème RAD (4ème DI), 50ème RAD (60ème DI),89ème RAD (68ème DI), 19ème RAD (18ème DI),18ème RAD (22ème DI),51ème RAD (61ème DI),45ème RAD (55ème DI),13ème RAD (41ème DI) et 38ème RAD (71ème DI).