Le Conflit (90) Europe Occidentale (56)

NdA même si les armées du GA n°2 ne sont pas directement concernées par l’opération HUBERTUS il me semble important de les citer au moins de mémoire. Cela à de plus l’avantage de me permettre de parler de leur état après trois mois de combats d’une rudesse inouiïe.

3ème Armée

Unités dépendant directement de l’état-major de la 3ème Armée

-3ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 503 (GBCC-503) : 3ème BCC (seize Renault R-35 mod.), 13ème BCC (vingt-quatre Hotchkiss H-39), 21ème BCC (vingt-huit AMX-44) et 36ème BCC (trente-six AMX-44) soit un total de 104 chars sur un maximum théorique 180.

-7ème CA placé en Réserve d’Armée car très entamé par les combats depuis le 22 juin 1949

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol) :

Un groupement antichar (canons de 47mm), un Groupement antiaérien (canons de 40mm Bofors), 2ème GRCA Polonais (autos blindées Daimler Armoured Car et chars légers AMX-44), 7ème GRDI Polonais (automitrailleuses Humber Armoured Car et chars légers AMX-44), 6ème DIP, 8ème GRDI Polonais (automitrailleuses Daimler Armoured Car et chars légers AMX-44), 2ème DGG.

-23ème Corps d’Armée (23ème CA) :

623ème Régiment de Pionniers (623ème RP), 23ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 11ème Régiment d’Artillerie Lourde Colonial Hippomobile (11ème RALCH), 11ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B), 2ème DI, 63ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD-178B) et 56ème DI.

-4th British Corps (4th BC) :

un régiment d’artillerie légère, un régiment d’artillerie de campagne, un régiment d’artillerie lourde, une brigade antiaérienne de marche, 51th Highland Division et 58th Northumberland Division.

-24ème Corps d’Armée (24ème CA) :

624ème Régiment de Pionniers (624ème RP), 24ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (24ème GRCA) (douze Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P, 103ème RALT (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 14ème GRDI (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 26ème DI, 37ème GRDI (huit FCM-42 et douze AM modèle 1940P) et 42ème DI.

4ème Armée

-Unités dépendant directement de l’état-major de la 4ème Armée :

-4ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 504 (GBCC-504) : 4ème BCC (trente-six FCM-42), 12ème BCC (trente-deux Renault R-40), 23ème BCC (trente-deux Renault R-40) et 38ème BCC (trente-six FCM-42) soit un total de 136 chars sur un maximum théorique de 180.

-26ème CA et 5th British Corps placés en Réserve d’Armée car très entamés par les combats depuis le 22 juin 1949

-8ème Corps d’Armée (8ème CA) :

608ème Régiment de Pionniers (608ème RP), 8ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (8ème GRCA) (huit AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 108ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 33ème GRDI (douze AMX-42 et douze AMD-178B), 45ème DI, 2ème GRDIPol (douze Hotchkiss H-39 et AM modèle 1940P) et 2ème DIP.

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol) :

Un groupement antichar équipé de canons de 47mm Puteaux modèle 1939, Un groupement antiaérien équipé de canons de 40mm Bofors, le 3ème GRCA Polonais disposant de Humber Armoured Car et de AMX-44, le 9ème GRDIPol (douze Humber Armoured Car et douze AMX-44), 7ème DIP, 10ème GRDIPol (douze Daimler Armoured Car et douze AMX-44) et 3ème Division de Grenadiers de la Garde (3ème DGG).

-16ème Corps d’Armée (16ème CA) :

616ème Régiment de Pionniers (616ème RP), 16ème GRCA (seize chars légers AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 142ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 96ème GRDI (vingt-quatre Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B), 6ème DINA, 98ème GRDI (vingt-quatre Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B) et 8ème DINA.

-25ème Corps d’Armée (25ème CA) :

625ème Régiment de Pionniers (625ème RP), 25ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 181ème RALT (deux groupes de 155mm), 16ème GRDI (douze chars légers FCM-42 et seize AM modèle 1940P), 11ème DIM, 35ème GRDI (douze FCM-42 et dix-huit AM modèle 1940P) et 47ème DI.

6ème Armée

Unités dépendant directement de l’état-major de la 6ème Armée :

-6ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 506 (GBCC-506) : 6ème BCC (vingt-huit Renault R-40), 20ème BCC (trente-deux Renault R-40), 31ème BCC (trente-six AMX-44) et 40ème BCC (trente-deux AMX-44) soit un total de 128 chars sur un total maximal théorique de 180 chars légers.

-17ème GRDI et 13ème DI en réserve d’armée mais peu aptes à combattre à nouveau

-9ème Corps d’Armée (9ème CA) :

609ème Régiment de Pionniers (609ème RP), 9ème GRCA (douze AMX-42 et douze AM modèle 1940P), 121ème RALH (deux groupes un de 105mm et un de 155mm), 23ème GRDI (chars légers AMX-44 et automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P), 31ème Division d’Infanterie Alpine (31ème DIAlp), 38ème GRDI (douze chars légers AMX-42 et seize AM modèle 1940P) et 32ème DI.

-12ème Corps d’Armée (12ème CA) :

612ème Régiment de Pionniers (612ème RP), 12ème GRCA (douze AMX-44 et douze AM modèle 1940P), 112ème RALH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 29ème GRDI (seize FCM-42 et vingt-quatre AMD-178B), 35ème DI, 43ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et seize AM modèle 1940P), 40ème DI.

-28ème Corps d’Armée (28ème CA) :

628ème Régiment de Pionniers (628ème RP) réduit à un bataillon, 28ème GRCA (huit AMX-42 et huit AM modèle 1940P), 120ème RALT (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 32ème GRDI (dix Hotchkiss H-39 et dix-huit AM modèle 1940P), 43ème DI, 20ème GRDI (douze FCM-42 et seize AM modèle 1940P), 27ème DIAlp.

8ème Armée

Unités dépendant directement de l’état-major de la 8ème Armée :

-8ème GAAC : deux batteries mixtes de campagne

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 508 (GBCC-508) : 9ème BCC (trente FCM-42), 22ème BCC (vingt-quatre Hotchkiss H-39), 33ème BCC (trente AMX-44) et 48ème BCC (vingt-quatre Renault R-40) soit un total de 108 chars sur un total maximum théorique de 180 chars.

-27ème CA placé en réserve d’armée

-10ème Corps d’Armée (10ème CA) :

610ème Régiment de Pionniers (610ème RP), 10ème GRCA (dix AMX-42 et dix AM modèle 1940P), 113ème RALH (un groupe de 105mm et un groupe de 155mm), 61ème GRDI (seize AMX-44 et seize AM modèle 1940P), 58ème DI, 1er Groupe de Cavalerie Tchèque (unité montée), 1ère DIT.

-11ème Corps d’Armée (11ème CA) :

611ème Régiment de Pionniers (611ème RP), 11ème GRCA (douze FCM-42 et douze AMD), 114ème RALH (deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm), 44ème GRDI (huit Hotchkiss H-39 et douze AMD), 54ème DI, 62ème GRDI (douze Hotchkiss H-39 et seize AMD), 57ème DI.

-34ème Corps d’Armée (34ème CA) :

634ème Régiment de Pionniers (634ème RP), 34ème GRCA (douze AMX-42 et seize AM modèle 1940P), 147ème RALH (deux groupes de 105mm et deux groupes de 155mm), 53ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B), 66ème DI, 52ème GRDI (seize Hotchkiss H-39 et vingt-huit AMD-178B) et 67ème DI.

5ème Armée

Après avoir transféré deux divisions à la 7ème Armée, la 5ème Armée dite Armée des Alpes à du réorganiser son dispositif en intégrant la possibilité que les allemands ne violent la neutralité suisse pour prendre à revers la 8ème Armée. Cela se fait à périmètre constant ce qui provoque un certain nombre de soucis pour l’état-major de l’Armée des Alpes.

Unités dépendant directement de l’état-major de la 5ème Armée :

A l’origine il y avait quatre régiments de pionniers, les 405ème, 415ème 425ème et 435ème Régiments de Pionniers (435ème RP) mais à l’issue du redéploiement, le 405ème est transféré à la 10ème Armée pour préparer le territoire de l’arrière en construisant obstacles et points fortifiés de campagne. Les trois autres régiments restent sous l’autorité de la 5ème Armée.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 505 (GBCC-505) : 30ème BCC reconstitué après sa destruction en Corse lors de Merkur avec quarante-cinq Renault R-40. La 6ème DLM est également placé sous le commandement du GBCC-505

-Unités du génie et de soutien

-13ème Corps d’Armée (13ème CA) :

Occupe le Nord du massif Alpin et serait donc en première ligne en cas de tentative allemande de déborder par l’est en passant par la Suisse. L’état-major de ce corps d’armée prend la décision de laisser une division face à l’Italie en l’occurence la 10ème DI et de confier à la 20ème DI la couverture du lac Leman et le soutien direct et immédiat à la 8ème Armée.

Comme la menace immédiate vient davantage de l’Allemagne que de l’Italie, le régiment de corps d’armée déploie ses pièces au nord et non à l’est.

-613ème Régiment de Pionniers (613ème RP)

-13ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-117ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (117ème RALH)

-Unités du génie et de soutien

-15ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (15ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-10ème Division d’Infanterie (10ème DI)

-31ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (31ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI) :

-29ème Corps d’Armée (29ème CA) :

Ce Corps d’Armée défend l’axe central du massif alpin. Sa mission est clairement tournée vers l’Italie et non vers l’Allemagne même si des mesures sont prises pour éventuellement redéployer des troupes pour faire à une attaque en revers ce qui signifierai que la situation militaire de difficile était devenue catastrophique et bien entendu personne ne souhaite en arriver là.

-629ème Régiment de Pionniers (629ème RP)

-29ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (29ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-123ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (123ème RALT)

-Unités du génie et de soutien

-25ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (25ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI) :

-19ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (19ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (26ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-30ème Division d’Infanterie Alpine (30ème DIAlp)

-30ème Corps d’Armée (30ème CA)

Pour ce corps d’armée la problématique est différente puisque la menace pourrait venir de la Corse occupée voir de la Ligurie. Certes la 2ème Escadre est puissante mais on peut imaginer Rome tenter le tout pour le tout pour débarquer en Provence. Si la 17ème DI en cours de reconstitution après avoir été détruite lors de MERKUR garde la frontière franco-italienne, la 29ème DIAlp doit veiller également sur les côtes en liaison avec la marine.

-630ème Régiment de Pionniers (630ème RP)

-30ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (30ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-124ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (124ème RALT)

-46ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (46ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-17ème Division d’Infanterie (17ème DI) : Cette division saignée à blanc en Corse lors de l’opération MERKUR est en cours de reconstitution en mélant unités d’origines et nouveaux régiments. C’est ainsi que la division dispose comme unités d’infanterie de la 27ème DBCA, du 173ème RIA, du 135ème RI, d’un régiment d’artillerie le 84ème RAD, de la 617ème BDAC, du 617ème Bataillon de défense antiaérienne et du 95ème bataillon du génie.

-34ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (34ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte

-29ème Division d’Infanterie Alpine (29ème DIAlp) :

Le Conflit (70) Europe Occidentale (36)

Ordre de Bataille des forces alliées pour la Campagne de France (3) : Groupe d’Armées n°3

Le Groupe d’Armées n°3 couvre le massif alpin contre une potentielle offensive italienne. Entre octobre 1948 et mai 1949 les Alpes sont plutôt calmes. Il y à quelques combats aériens, quels duels d’artillerie, quelques escarmouches mais rien de bien saillant.

Voilà pourquoi le GA n°3 n’est pas entamé et pourrait même servir de réserve stratégique en cas de besoin. Seule exception les unités aériennes qui ont participé à l’opération MERKUR au dessus de la Corse.

5ème Armée (Armée des Alpes)

-Quatre régiments de pionniers : 405ème, 415ème, 425ème et 435ème régiments de pionniers.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 505 (GBCC-505) :

Ce groupement n’à qu’une existence administrative pour prendre sous son autorité des BCC issus d’autres groupements notamment en cas d’offensive contre l’Italie.

-5ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (5ème GAAC) :

A la différence des autres GAAC le 5ème GAAC n’à pas adopté l’organisation de campagne mais conserve celle du temps avec un état-major, une batterie hors rang, deux batteries de canons de 75mm modèle 1944 et deux batteries de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941.

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°5, parc de réparation des équipages et des ferrures n°5, le parc de réparation automobile n°5, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°5 et le parc de munitions d’armée n°5).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 805me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 825ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 5ème armée.

-Groupement Aviation de la 5ème Armée (GRAVIA-VA)

-16ème Escadre de Chasse : trois groupes de chasse avec vingt-sept Arsenal VG-39 et neuf Bréguet Br700C2 chacun. Cela nous donne 108 appareils. La 16ème EC à perdu douze Arsenal VG-39 et quatre Bréguet Br700C2 au cours notamment de l’opération MERKUR au dessus de la Corse. Ces appareils sont remplacés par des avions issus des stocks.

-33ème Escadre de Bombardement Léger : trois groupes de bombardement volant sur Douglas DB-7D. Sur les 81 appareils disponibles en septembre 1948, vingt-deux appareils ont été perdus au dessus des Alpes, de la Méditerranée et de la Corse, appareils qui ne sont que partiellement remplacés avec l’arrivée de douze appareils issus des stocks

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/39 volant sur trente-six Bloch MB-176. Entre septembre 1948 et mai 1949, seize appareils ont été perdus au dessus des Alpes, de la Méditerranée et de la Corse, appareils partiellement remplacés par des avions issus des stocks (dix sur seize).

-13ème Corps d’Armée (13ème CA)

-613ème Régiment de Pionniers (613ème RP)

-13ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-117ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (117ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°513 (GAO-513) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-15ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (15ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-10ème Division d’Infanterie (10ème DI)

-31ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (31ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI) 

-18ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (18ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-29ème Corps d’Armée (29ème CA)

-629ème Régiment de Pionniers (629ème RP)

-29ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (29ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte

-123ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (123ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°529 (GAO-529) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-25ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (25ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI)

-19ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (19ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI)

-26ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (26ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant l’arrivée d’automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer en mai 1949.

-30ème Division d’Infanterie Alpine (30ème DIAlp) 

-30ème Corps d’Armée (30ème CA)

-30ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (30ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-124ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (124ème RALT) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de canons de 155mm GPF-T.

-Groupe Aérien d’Observation n°530 (GAO-530) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-46ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (46ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte. Détruit en Corse avec la 17ème DI.

-17ème Division d’Infanterie (17ème DI)  : division détruite lors de l’opération MERKUR en cours de reconstitution et non opérationnelle immédiatement.

-34ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (34ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte

-29ème Division d’Infanterie Alpine (29ème DIAlp)

-91ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (91ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA)

6ème Division Légère Mécanique (6ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Unités du génie et de soutien : le 6ème bataillon du génie avec trois compagnies de sapeurs mineurs portés et une compagnie d’ouvriers de pont, deux compagnies de transmission (une compagnie téléphonique et une compagnie télégraphiste), une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et un escadron de réparations divisionnaire, le 17ème ERD rattaché administrativement au 4ème dragons.

-Un régiment de découverte, le 2ème régiment de cuirassiers (2ème RCui) disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Brigade légère mécanique : un état-major de brigade, un régiment de chars le 4ème Régiment de Dragons (4ème RD) disposant de Somua S-40 et un Régiment de Dragons Portés, le 9ème Régiment de Dragons Portés (9ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42. Ces deux régiments sont associés au 11ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), au 11ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), au 11ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et au 11ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-12ème Brigade légère mécanique : un état-major de brigade, un régiment de chars le 11ème Régiment de Chasseurs à cheval (11ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 10ème Régiment de Dragons (10ème RDP) qui comme les autres RDP dispose de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42. Ces deux régiments sont associés au 12ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), au 12ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), au 12ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et au 12ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie le 70ème Régiment d’Artillerie de Division Légère Mécanique (70ème RADLM) (canons de 75mm TAZ modèle 1939 et obusiers de 105mm 105C modèle 1935B)

Commandement des Forces de Défense de la Corse (CFDC)

Ce commandement à été dissous suite à l’occupation de l’île par les allemands après l’opération MERKUR. Une partie des troupes à pu évacuer vers le continent ou vers l’Afrique du Nord. Je vais ici parler de la situation des différentes unités présentes en septembre 1948 sur l’île de Beauté.

-Le 173ème Régiment d’Infanterie Alpine (173ème RIA) et le 373ème Régiment d’Infanterie Alpine (373ème RIA) sont en cours de reconstitution dans le sud de la France avec des survivants des deux régiments et des nouvelles recrues, certaines s’étant échappées in extremis de Corse. A l’époque on ne sait si ces régiments resteront indépendants ou intégreront une division.

-Après quelques hésitations il est décidé de reconstituer les 3ème et 5ème régiments de mitrailleur sous la forme d’un Régiment de Mitrailleurs de Corse (RMC) qui va très vite perdre sa spécialité mitrailleur pour (re)devenir une unité d’infanterie de ligne (tout en conservant son nom).

-Le 92ème Régiment d’Artillerie de Montagne (92ème RAM) est en cours de reconstitution avec deux groupes de canons de 75mm et un groupe de 105mm.

-Le 363ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (363ème RALP) n’est pas reconstitué

-Le 30ème Bataillon de Chars de Combat (30ème BCC) est en cours de reconstitution à Grenoble avec toujours des Renault R-40. Il doit à terme être affecté au GBCC-505 qui va donc cesser d’être un «groupement papier».

-Le Groupement Motorisé de Corse (GMC) ne doit pas être reconstitué tout comme le Régiment de Pionniers de Corse.

-La 3ème Division Marocaine (3ème DM) doit être reconstituée au Maroc si les effectifs et les moyens le permette.

-La 4ème DIT à été saignée à blanc par l’opération MERKUR. Elle va être reconstituée avec la 3ème DIT, ces deux unités fusionnant pour donner naissance à la 7ème DIT.

Le Conflit (44) Europe Occidentale (10)

Groupe d’Armées n°3

5ème Armée (Armée des Alpes)

-Quatre régiments de pionniers : 405ème, 415ème, 425ème et 435ème régiments de pionniers.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 505 (GBCC-505) : Ce groupement n’à qu’une existence administrative pour prendre sous son autorité des BCC issus d’autres groupements notamment en cas d’offensive contre l’Italie.

-5ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (5ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°5, parc de réparation des équipages et des ferrures n°5, le parc de réparation automobile n°5, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°5 et le parc de munitions d’armée n°5).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 805me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 825ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 5ème armée.

-Groupement Aviation de la 5ème Armée (GRAVIA-VA)

-16ème Escadre de Chasse : trois groupes de chasse avec vingt-sept Arsenal VG-39 et neuf Bréguet Br700C2 chacuns.

-33ème Escadre de Bombardement Léger : trois groupes de bombardement volant sur Douglas DB-7D

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/39 volant sur Bloch MB-176

-13ème Corps d’Armée (13ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 13ème Région Militaire (Clermont-Ferrand)

-613ème Régiment de Pionniers (613ème RP)

-13ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-117ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (117ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°513 (GAO-513) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-15ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (15ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-10ème Division d’Infanterie (10ème DI) : Cette division dispose de de trois régiments d’infanterie de ligne (5ème, 24ème et 46ème RI), de deux régiments d’artillerie (32ème RAD et 232ème RALD), de la 610ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 610ème Bataillon de défense aérienne, du 23ème bataillon du génie et d’unités de soutien.

-31ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (31ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des AM modèle 1940P (Ces AMP ne sont toujours pas là le 10 mai 1949).

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (2ème, 47ème et 115ème RI), de deux régiments d’artillerie (7ème RAD et 207ème RALD), de la 620ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 620ème Bataillon de défense aérienne, du 92ème bataillon du génie et de quelques unités de soutien.

-18ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (18ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (32ème, 107ème et 126ème RI), de deux régiments d’artillerie (41ème RAD et 241ème RALD), de la 623ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 623ème Bataillon de défense aérienne, du 30ème bataillon du génie et de quelques unités de soutien.

-29ème Corps d’Armée (29ème CA)

-Etat-major de Corps d’Armée mis sur pied par la 12ème RM de Dijon

-629ème Régiment de Pionniers (629ème RP)

-29ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (29ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer en mai 1949.

-123ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (123ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien :

-Groupe Aérien d’Observation n°529 (GAO-529) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-25ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (25ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (35ème et 152ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (3ème DBCP); de deux régiments d’artillerie (4ème RAD et 204ème RALD), de la 614ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 614ème Bataillon de défense antiaérienne, du 26ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-19ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (19ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (29ème,56ème et 89ème RI); de deux régiments d’artillerie (37ème et 237ème RALD), de la 616ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 616ème Bataillon de Défense Antiaérienne, du 93ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-26ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (26ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant l’arrivée d’automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer en mai 1949.

-30ème Division d’Infanterie Alpine (30ème DIAlp) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie alpine (55ème et 81ème RIA), d’une demi-brigade de chasseurs alpins (26ème DBCA avec les 65ème, 67ème et 86ème BCA); de deux régiments d’artillerie (95ème RAM et 295ème RALM); de la 630ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 630ème bataillon de défense antiaérienne, du 94ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-30ème Corps d’Armée (30ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 13ème Région Militaire (Clermont-Ferrand)

-30ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (30ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-124ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (124ème RALT) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de canons de 155mm GPF-T.

-Groupe Aérien d’Observation n°530 (GAO-530) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-46ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (46ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-17ème Division d’Infanterie (17ème DI)  : Cette division de deux régiments d’infanterie de ligne (83ème et 135ème RI) associés à une demi-brigade de chasseurs alpins, la 27ème DBCA (87ème, 91ème et 95ème BCA); deux régiments d’artillerie (84ème RAD et 284ème RALD), de la 617ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 617ème bataillon de défense antiaérienne , du 95ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

En novembre 1948, la 27ème DBCA sera envoyée en Corse pour renforcer les défenses de l’île, laissant la division avec seulement deux régiments.

-34ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (34ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte

-29ème Division d’Infanterie Alpine (29ème DIAlp) : Cette division dispose de deux brigades d’infanterie alpine, la 57ème BIAlp avec la 6ème DBCA (22ème 24ème et 25ème BCA) et le 3ème Régiment d’Infanterie Alpine et la 58ème BIAlp avec la 2ème DBCA (9ème 18ème 20ème BCA) et le 141ème Régiment d’Infanterie Alpine.

Cette division dispose également du 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne associé au 294ème Régiment d’Artillerie Lourde de Montagne; de la 629ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 629ème Bataillon de défense antiaérienne, du 33ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.

-91ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (91ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA) : Cette division dispose de trois régiments de tirailleur, le 27ème régiment de tirailleurs algériens, le 28ème régiment de tirailleurs tunisiens et le 5ème régiment de tirailleurs marocains; de deux régiments d’artillerie (54ème RANA et 254ème RALNA), de la 601ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 601ème Bataillon de défense aérienne nord-africain, du 35ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

6ème Division Légère Mécanique (6ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Unités du génie et de soutien : le 6ème bataillon du génie avec trois compagnies de sapeurs mineurs portés et une compagnie d’ouvriers de pont, deux compagnies de transmission (une compagnie téléphonique et une compagnie télégraphiste), une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et un escadron de réparations divisionnaire, le 17ème ERD rattaché administrativement au 4ème dragons.

-Un régiment de découverte, le 2ème régiment de cuirassiers (2ème RC) disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Brigade légère mécanique : un état-major de brigade, un régiment de chars le 4ème Régiment de Dragons (4ème RD) disposant de Somua S-40 et un Régiment de Dragons Portés, le 9ème Régiment de Dragons Portés (9ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42. Ces deux régiments sont associés au 11ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), au 11ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), au 11ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et au 11ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-12ème Brigade légère mécanique : un état-major de brigade, un régiment de chars le 11ème Régiment de Chasseurs à cheval (11ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 10ème Régiment de Dragons (10ème RDP) qui comme les autres RDP dispose de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42. Ces deux régiments sont associés au 12ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), au 12ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), au 12ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et au 12ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie le 70ème Régiment d’Artillerie de Division Légère Mécanique (70ème RADLM) (canons de 75mm TAZ modèle 1939 et obusiers de 105mm 105C modèle 1935B)

Commandement des Forces de Défense de la Corse (CFDC)

Secteur Nord

-373ème Régiment d’Infanterie Alpine (373ème RIA) à sept bataillons (unité également appelée 373ème DBIA)

-3ème régiment de mitrailleurs

-Equipages d’ouvrages

Secteur Sud

-173ème Régiment d’Infanterie Alpine (173ème RIA) qui devient à la mobilisation la 173ème DBIA avec pas moins de six bataillons, le trois bataillons du temps de paix se dédoublant.

-Equipages d’ouvrages

-5ème régiment de mitrailleurs

-92ème Régiment d’Artillerie de Montagne : deux groupes de 75mm équipés de canons de 75mm TAZ modèle 1939 (1er à Bastia 2ème à Bonifaccio), deux groupes de 155mm courts équipés de canons de 155C modèle 1917S (3ème à Ajaccio et 4ème à Porto-Vecchio).

-363ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (363ème RALP) avec deux groupes de 155mm longs équipés de canons de 155mm GPF-T, ce régiment basé à Ajaccio servant de régiment de réserve.

-30ème Bataillon de Chars de Combat (30ème BCC) équipés de quarante-cinq Renault R-40. Ce bataillon est stationné à Bastia.

-Groupement Motorisé de Corse (GMC) : unité équivalente aux GRDI avec douze chars légers Hotchkiss H-39 et huit automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178 à canon de 25mm. Il est stationné à Ajaccio.

On trouve également des unités de génie et des transmissions, de l’intendance et du service de santé ainsi qu’un Régiment de Pionniers de Corse chargé de travaux d’aménagement et de fortifications.

Suite au déclenchement du second conflit mondial, la défense de la Corse en première ligne face à l’Italie est nettement renforcée avec l’envoi de la 3ème Division Marocaine (2ème régiment de tirailleurs marocains et 21ème régiment de zouaves) et de la 27ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins (87ème, 91ème et 95ème BCA), prémices à l’envoi éventuel du reste de la 17ème DI sans parler de l’envoi d’autres divisions si l’île devait être attaquée où servir de base un assaut contre la Sardaigne où l’Italie péninsulaire.

La 4ème DIT (4ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque) est envoyée sur l’île en novembre 1948 pour renforcer les défenses de l’île. Cette DLI (Division Légère d’Infanterie) sera en première ligne lors de l’opération MERKUR où elle fera taire les derniers sceptiques sur la valeur combative des unités tchécoslovaques en exil.

Mitteleuropa Balkans (117) Yougoslavie (5)

La Yougoslavie dans le second conflit mondial

La Yougoslavie en guerre : une courte mais héroïque résistance

Situation politique et militaire de la Yougoslavie en septembre 1948

Le 5 septembre 1948 ce que de nombreuses personnes redoutaient se produit : l’Europe bascule dans la guerre.

Cette fois tout le monde est certain, cette guerre n’allait pas durer trois mois mais partait pour plusieurs années, presque six pour être exact avec à la clé des dizaines de millions de morts et des milliards de francs, de dollars et de livres sterling de dégats.

La Yougoslavie est dans une situation très inconfortable. Elle n’est ni pro-alliée (malgré l’accord le 14 septembre 1945) ni pro-Axe, elle cherche une troisième voie en maintenant une forme de neutralité.

Neutralité ne veut pas dire faiblesse puisque dès le 30 août 1948 le gouvernement de Pierre II ordonne la mobilisation générale officiellement pour préserver «la paix et la neutralité dans la région».

Cette mobilisation se passe bien. Le plan rédigé en 1930 et révise à plusieurs reprises (la dernière fois en 1947 avec l’influence de la MMFY) est bien exécuté. Il y à des incidents dans quelques régions mais dans l’ensemble les croates et les slovènes acceptent de rejoindre les casernes et de renforcer l’armée royale yougoslave.

En septembre 1948 le roi Pierre II est officiellement au pouvoir depuis six ans, sa majorité et la fin de la régence de son oncle Paul. Ce dernier à quitté le pays en septembre 1943 et partage sa vie entre la Grande-Bretagne, la France (Riviera) et l’Amérique du Sud.

Paul de Yougoslavie

Il rejoint le pays en août 1948 pour offrir ses services. Il est nommé officiellement inspecteur général des forces armées yougoslaves et en pratique il est le commandant en chef de l’armée yougoslave ce qui est critiqué par une partie de l’opinion qui estime que le jeune roi (25 ans) devait imiter son grand père Pierre 1er en 1914 oubliant à cette occasion que le roi serbe déjà âgé avait confié le rôle effectif à son fils Alexandre.

Ce choix n’est pas forcément heureux moins en raison d’une éventuelle l’incompétence de l’ancien régent (ce n’est pas Napoléon mais ce n’est pas un ignare en matière militaire) que parce qu’il ne s’entend pas avec le commandant en chef officiel, le général Dusan Simovic, ancien premier ministre. Il y aura donc comme on dit de la friture sur la ligne, une mésentente sur la stratégie à suivre.

Dusan Simovic

La mobilisation se passe bien comme nous l’avons vu. Il y à néanmoins des lacunes sur le plan de l’équipement notamment en matière de chars et d’armes automatiques.

Renault R-35. Avec le Hotchkiss H-39 il était le char majeur de l’armée yougoslave

L’armée de terre yougoslave aligne à sa mobilisation vingt-huit divisions d’infanterie, deux divisions d’infanterie de montagne, trois divisions de cavalerie et une brigade mécanisée regroupant une bonne partie des chars de l’armée royale yougoslave. On trouvait également des unités de forteresse, de garde-frontières, d’artillerie et de génie.

Rogozarski IK-3

L’armée de l’air yougoslave dispose d’environ 500 appareils plus ou moins modernes de différents origines (françaises, britanniques, italiennes, allemandes et même yougoslaves).

Le conducteur de flottille Dubrovnil

La marine yougoslave est une Green Water Navy, une marine essentiellement composée d’unités légères (destroyers, torpilleurs, vedettes lance-torpilles), de quelques sous-marins, une marine à l’équipement assez ancien, les moyens ayant manqué pour renforcer une marine qui aurait de toute façon du affronter une marine italienne puissante.

Sur le plan stratégique l’armée yougoslave souhaite conserver l’intégrité totale du territoire national mais il s’agit plus d’un vœux pieux qu’autre chose. Elle à cependant aménagé des positions fortifiés aux frontières pour freiner l’assaillant qu’il soit italien, allemand, hongrois voir roumain ou bulgare.

Contrairement à ce qu’à écrit la propagande à l’époque il ne s’agit par d’une «Ligne Maginot Slave» mais d’une série de positions tactiques avec blockhaus de campagne disposant de canons et de mitrailleuses, de tranchées, de barbelés et de champ de mines.

Ces dispositifs seront renforcés jusqu’en juillet 1949, les yougoslaves informés par des officiers amis des leçons tirées de la campagne de France ayant compris l’importance de la profondeur du dispositif pour casser l’énergie cinétique des offensives blindées. Ils manqueront néanmoins de temps pour appliquer ce retour d’expérience et surtout manqueront d’une ou plusieurs unités motomécaniques pour contre-attaquer et éviter de s’enfermer dans une défensive stérile.

Les yougoslaves tentent de s’entendre avec la Grèce et souhaite le déploiement de troupes grecques dans le Vardar Macédonien. Athènes décline estimant ne pas avoir suffisamment de troupes pour une telle mission. Elle est de toute façon engagée contre les italiens qui ont attaqué depuis l’Albanie dans l’espoir de mener une guerre parallèle.

Belgrade n’à pas plus de succès avec les alliés occidentaux. Ces derniers sont fortement engagés sur le front français et ne peuvent guère divertir de troupes pour une véritable aventure militaire car sans le dire trop ouvertement Paris et Londres doutent des capacités de la Jugoslovenska vojska pour résister suffisamment longtemps pour permettre l’arrivée dans le sud de la Serbie de troupes capables de soutenir les divisions yougoslaves encore opérationnelles.

Le gouvernement de Belgrade comprend très vite qu’il sera seul face au minimum à une offensive italienne ou au pire face à une offensive combinée germano-italo-hongroise (voir pire).

Quand l’Axe attaque la Yougoslavie (opération MARITSA) l’ordre de bataille de l’armée de terre yougoslave est le suivant (NdA il s’agit d’une version simplifiée, la version détaillée sera présentée dans la partie concernant l’armée de terre).

En 1949 l’armée yougoslave était toujours équipée à la française, les projets de changement d’équipement n’ayant pas aboutit faute de temps, faute de moyens et peut être faute de volonté ou de scepticisme sur l’utilité de changer l’uniforme alors qu’il y à bien d’autres priorités comme la modernisation de l’armement individuel, de l’artillerie et des armes collectives de l’infanterie.

La Jugoslovenska vosjka déploie ses forces en groupes d’armées, armées et divisions, l’échelon corps d’armée n’existant pas essentiellement parce que l’armée yougoslave manque d’officiers compétents pour faire fonctionner à la fois des états-majors de groupes d’armées, d’armées et de corps d’armées.

Le 1er Groupe d’Armées couvre la frontière avec l’Italie et celle avec l’Autriche. C’est elle qui à priori va recevoir le choc principal même si certains officiers yougoslaves estiment qu’il ne faut pas écarter un assaut par la Hongrie pour ainsi foncer rapidement sur Belgrade et déstabiliser tout le pays.

Il comprend la 1ère Armée disposant de la 1ère, de la 7ème et de la 10ème DI ainsi que la 2ème Armée qui aligne la 17ème, la 24ème et la 30ème DI. A ces six divisions s’ajoutent pour chaque armée des moyens d’appui (artillerie, reconnaissance aérienne) et de soutien ainsi qu’en réserve de groupes d’armée la 1ère division de cavalerie et la 1ère division de montagne.

Le 2ème Groupe d’Armées couvre la frontière avec la Hongrie. Son rôle est donc crucial pour protéger la capitale Belgrade.

Il comprend la 4ème Armée disposant de trois divisions d’infanterie (27ème, 40ème et 42ème DI) alors que la 7ème Armée dispose des 32ème, 36ème et 38ème DI. A ces six divisions s’ajoutent pour chaque armée des moyens d’appui (artillerie, reconnaissance aérienne) et de soutien ainsi qu’en réserve de groupes d’armée la 3ème division de cavalerie et la 2ème division de montagne.

Le 3ème Groupe d’Armées couvre le sud du pays contre une éventuelle offensive italienne depuis l’Albanie que Rome a occupé puis annexé au printemps 1939.

Elle comprend la 3ème Armée qui dispose de trois divisions d’infanterie (13ème, 15ème et 25ème DI) alors que la 8ème Armée (ex-3ème Armée territoriale) comprend les 5èmes, 20ème et 46ème DI. A cela s’ajoute des unités d’appui, de soutien ainsi qu’une division d’infanterie en réserve générale, la 22ème DI.

La 5ème Armée indépendante couvre la frontière que la Yougoslavie partage avec la Roumanie et la Bulgarie. Elle aligne les 8ème, 9ème, 34ème et 50ème DI ainsi que la 2ème division de cavalerie.

La 6ème Armée indépendante déployée à cheval sur la Serbie et la Bosnie Herzegovine doit servir de réserve opérationnelle immédiate pour se porter à l’aide de l’un des groupes. Elle comprend trois divisions d’infanterie (3ème, 49ème et 14ème DI) plus trois régiments indépendants de cavalerie (49ème, 75ème et 94ème régiments) ainsi que des unités d’appui et de soutien

La Réserve Stratégique comprend les deux dernières divisions d’infanterie (4ème et 6ème DI) ainsi que la 1ère brigade mécanisée.

Sur le papier ces moyens sont importants mais ils ne doivent pas faire illusions. Les divisions d’infanterie yougoslave manquent souvent d’entrainement et l’armement pourrait être meilleur même si il n’est pas aussi obsolète que raconté.

Cela s’ajoute la question nationale. Malgré une politique de promotion des nationalités aux postes de responsabilités, le gouvernement yougoslave qui a du mal à se débarrasser de son tropisme serbe craint une défaillance des unités croates et slovènes.

Ce qui est certain c’est qu’en l’absence d’une garantie ferme des alliés occidentaux peu de généraux yougoslaves se pensent capables de repousser une attaque combinée de l’Allemagne, de l’Italie voir de la Hongrie.

Les plus optimistes espèrent tenir suffisamment longtemps pour que Paris et Londres revenant sur leur répugnance initiale ne se décident à voler au secours des yougoslaves.

La Yougoslavie au combat

Face à ce déploiement imposant sur le papier, l’Axe germano-italo-hongrois décide de mobiliser des moyens conséquents. Il s’agit d’aller vite et de neutraliser la péninsule balkanique, d’en faire une zone sous total contrôle de l’Axe pour éviter que les alliés n’utilisent ce territoire pour frapper le flanc de la future opération BARBAROSSA.

Il faut en effet le répéter encore et toujours : l’opération MARITSA n’à pas été décidé en urgence pour sauver Mussolini de sa débâcle militaire grecque mais était prévue et planifiée par les allemands.

Panzerkampfwagen Panzer IV

Les allemands ne déploient pas moins de douze divisions, trois divisions blindées (1ère, 5ème et 12ème Panzerdivisionen), une division d’infanterie de montagne (1. Gebirgjäger Division), une division parachutiste (3. Fallschitmjäger Division) et sept divisions d’infanterie (3ème, 9ème, 14ème, 25ème, 31ème, 35ème DI + la 5. Leichte Division).

Les italiens déploient six divisions dépendant de la 2ème Armée, armée disposant de deux corps d’armées à deux divisions, les deux dernières divisions dépendant directement de l’Armée comme réserve stratégique.

C’est ainsi que le 5ème Corps d’Armée dispose de la 3ème division alpine «Julia» et la 5ème DI «Cosseria» alors que le 7ème Corps d’Armée dispose de la 14ème DI «Isonzo» et la 17ème DI «Pavia». La 47ème DI «Bari» ainsi que la 48ème DI «Taro» sont en réserve d’armée.

Enfin les hongrois sont de la partie avec leur 3ème Armée qui aligne pas moins de neuf divisions d’infanterie réparties en trois corps d’armée. Le 1er Corps d’Armée comprend les 16ème, 21ème et 25ème DI, le 2ème CA engerbe les 17ème, 22ème et 26ème DI alors que le 3ème CA à sous son commandement les 18ème, 24ème et 27ème DI.

Potentiellement ce sont donc 21 divisions ennemies qui vont attaquer un nombre inférieur de Grandes Unités (G.U) yougoslaves. De plus les allemands vont mobiliser trois divisions blindées, un type d’unité que ne possède pas l’armée de terre yougoslave, la brigade mécanisée était bien plus faible qu’une Panzerdivision.

Les yougoslaves vont choisir une défense élastique s’appuyant sur les coupures humides, les obstacles offerts par le relief et des lignes fortifiées aménagées durant la Pax Armada.

Les Tcheniks vont commencer dès l’opération Maritsa à mener des opérations de guérilla, tuant par exemple dans l’œuf certaines mutineries dans des unités croates et slovènes. Leur harcèlement va ressusciter la peur du franc-tireur chez les troupes allemandes pour le plus grand malheur des populations civiles qui paieront lourdement les attaques qui ont été magnifiées par la propagande mais dont l’impact militaire a été limité.

Le 7 juillet 1949 4h45 l’opération MARITSA est déclenchée. Les allemands sont les premiers à attaquer avec un barrage d’artillerie comme durant le premier conflit mondial et des frappes aériennes.

Fallschirmjager

Les parachutistes de la 3. Fallschirmajger sont largués non en bloc (par exemple sur Zagreb) mais par petits paquets pour tenter déstabiliser le dispositif yougoslave avec des résultats contrastés montrant encore une fois que le largage de parachutistes est très aléatoire.

Les troupes yougoslaves encaissent même si il y a des mouvements de panique et de découragement devant une telle puissance de feu. Il y a quelques cas de mutineries et de refus de combattre mais dans l’ensemble le haut-commandement yougoslave (à majorité serbe) est agréablement surpris par la résistance et la résilience des unités de recrutement slovène ou croate.

Difficile de connaitre la ou les causes de cette résistance. Nul doute que la politique libérale de Pierre II et auparavant du régent Paul ont permis à une partie des slovènes et des croates d’avoir envie de se battre pour un pays qui pour beaucoup leur paraissait étranger.

Les italiens attaquent quelques heures plus tard mais pour le Jour J de l’opération MARITSA ils se contentent de reconnaissances armées auxquelles les yougoslaves ripostent de manière féroce.

Les hongrois vont attaquer le 8 juillet 1949 ce qui aurait pu compliquer la tâche des yougoslaves mais les troupes magyares ne montrent guère d’ardeur au combat, étant probablement persuadés que leur offensive serait une promenade militaire.

Les combats sont violents à terre comme en l’air même si très vite l’armée de l’air yougoslave va perdre le contrôle de l’espace aérien au profit de la Luftwaffe et de la Regia Aeronautica. Elle parviendra à tenir plus longtemps face à la MKHL (armée de l’air hongroise).

En dépit d’un grand courage, les troupes yougoslaves doivent rapidement se replier sur les montagnes de Bosnie mais cette retraite est méthodique.

Les grandes villes tombent les unes après les autres, Lubjana tombe dès le 10, Zagreb le 14 et dès le lendemain des oustachis proclament l’indépendance de la Croatie. Cette déclaration va accélérer la désagrégation des unités de recrutement croate au point que les dernières unités venant de cette région seront désarmées.

Certaines unités croates cacheront soigneusement leur origine pour ne pas être désarmées et continuer la lutte.

Le 16 juillet une partie de la marine yougoslave se mutine. Certains navires parviennent à quitter les ports de Split et de Kotor pour rallier la Crète puis l’Egypte.

Le 17 juillet Belgrade tombe aux mains des hongrois. La ville à été dévastée par de nombreuses attaques aériennes menées par les allemands.

Les combats perdent en intensité. Non seulement les allemands, les italiens et les hongrois doivent retrouver leur second souffle mais en plus la logistique peine à suivre. De leur côté les yougoslaves sont au bord de l’effondrement.

L’invasion italo-germano-hongroise se poursuit de manière inexorable, les yougoslaves continuant de se battre. Le 9 août les troupes hongroises et bulgares font leur jonction.

Les bulgares n’ont pas participé directement à l’opération MARITSA mais vont occuper la partie bulgarophone de la Macédoine.

Les allemands de leur côté se sont arrêtés dans le sud de la Serbie, les italiens opérant au Monténégro qu’ils considèrent comme leur pré-carré.

Les dernières troupes yougoslaves passent en Grèce à l’automne 1949 mais déjà dans les territoires occupés par les italiens, les allemands, les hongrois et les bulgares des mouvements de résistance plus ou moins spontanées commencent à tendre des embuscades voir à attaquer des personnels isolés (voir la partie «résistance et collaboration»).

D’autres vont faire le choix de la collaboration, opérant aux côtés des allemands, des italiens, des hongrois et des bulgares pour participer aux sinistres opérations de nettoyage avec son lot de massacres et d’exactions.

Les troupes yougoslaves épuisées vont rallier la Crète puis l’Egypte pour permettre la reconstitution d’une véritable armée capable de participer à la libération de l’ancien Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Mitteleuropa Balkans (15) Hongrie (15)

Organisation

Organisation simplifiée de l’armée hongroise en septembre 1948

Généralités

Suite à la mobilisation entamée dès le 1er septembre 1948 mais officialisée le 10 après un incident de frontière avec la Roumanie dans la région de Cluj-Napoca, l’armée hongroise aligne les unités suivantes :

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Scandinavie (84) Finlande (22)

Artillerie de campagne

Avant-propos

Plus qu’ailleurs le parc d’artillerie finlandais est hétérogène avec des dizaines de modèles différents mais des stocks de munitions limités.

Il y aura bien des tentatives pour rationaliser le parc mais ils se heurteront à un manque chronique de fonds doublé d’une absence de volonté claire et ferme.

L’aide allemande sera là aussi importante avec la livraison de canons de 105 et de 150mm mais en nombre insuffisant pour remplacer toutes les pièces existantes. Ironie de l’histoire nombre de ses canons participeront aux combats de l’automne 1953 entre anciens alliés.

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Benelux (55) Belgique (16)

Organisation

Division d’Infanterie

En septembre 1939, les divisions d’infanterie belges sont organisées ou doivent être organisées ainsi après mobilisation :

-Des éléments de commandement et de soutien

-Trois régiments d’infanterie

-Un régiment d’artillerie

-Un bataillon du génie

-Un escadron cycliste

T-13

Char léger T-13

-Une unité de chasseurs de chars équipés de douze T-13 (sauf 5ème, 6ème et 12ème)

-Un bataillon de transmissions

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Benelux (54) Belgique (15)

1918-1948, trente ans d’évolution

Après une telle expérience, les leçons du conflit ont-elles été tirées ? Pas vraiment mais la Belgique n’est pas isolée.

L’utilisation des chars et de l’aviation qui redonne ses lettres de noblesse à la guerre de mouvement n’à visiblement pas marqué les autorités belges qui pensent la guerre défensive pré-1914 encore possible.

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22-Armée de terre : armement et matériel (88) ordre de bataille (22)

6ème Division Légère Mécanique

La création à Orange le 7 mars 1943 de la 6ème Division Légère Mécanique (6ème DLM) est marquée par deux premières.

La première nouveauté c’est que c’est la première DLM créée ex-nihilo sans partir d’une Division de Cavalerie existante.

La seconde nouveauté c’est qu’elle marque l’introduction d’une nouvelle organisation à deux brigades légères mécaniques autonomes, organisation sur laquelle les cinq premières DLM vont être réorganisées et que deux autres seront ultérieurement créées.

Enfin, on pourrait ajouter une troisième différence c’est que cette 6ème DLM sera la seule déployée dans le Sud du pays, en enfant perdu sous la direction du commandant de l’Armée des Alpes qui dispose là ainsi d’une capacité chars.

Sa mission peut être défensive notamment en cas d’attaque amphibie italienne (pour tourner les puissants ouvrages de la Ligne Maginot alpine) mais également offensive.

La 6ème Division Légère Mécanique est organisée selon le schéma suivant :

-Un état-major divisionnaire

-Un régiment de découverte, le 2ème régiment de cuirassiers

Somua S-40

Somua S-40

-11ème Brigade Légère Mécanique avec un régiment de chars, le 4ème régiment de dragons et un régiment de dragons portés le 9ème RDP accompagnés et appuyés par le 11ème groupe de canons d’assaut, le 11ème escadron antichar porté, le 11ème escadron antiaérien porté et le 11ème groupe de reconnaissance.

-12ème Brigade Légère Mécanique avec un régiment de chars, le 11ème régiment de Chasseurs à cheval (RCch) et un régiment de dragons portés, le 10ème RDP accompagnés et appuyés par le 12ème groupe de canons d’assaut, le 12ème escadron antichar porté, le 12ème escadron antiaérien porté et le 12ème groupe de reconnaissance.

-70ème Régiment d’Artillerie de Division Légère Mécanique (70ème RADLM)

-Le 6ème bataillon du génie avec trois compagnies de sapeurs mineurs portés et une compagnie d’ouvriers de pont.

-Deux compagnies de transmission (une compagnie téléphonique et une compagnie télégraphiste)

-Une compagnie automobile de quartier général

-Une compagnie automobile de transport

-Un bataillon sanitaire divisionnaire

-Un groupe d’exploitation divisionnaire

-Un escadron de réparations divisionnaire, le 17ème ERD rattaché administrativement au 4ème dragons.

Commandement des Forces de Défense de la Corse (CFDC)

Ce commandement installé à Ajaccio à été créé officiellement le 17 mars 1942. Le titulaire de ce poste est un général de corps d’armée qui en temps de paix fait office de gouverneur militaire pour la Corse bien que l’île de Beauté ne soit pas à proprement à parler une région militaire, la Corse dépendant de la 9ème région militaire de Marseille.

En temps de paix, sa mission principale de commander les travaux, de préparer la future mobilisation et en temps de guerre, de commander les troupes chargées de la défense de la Corse.

En raison du relief, la défense est décentralisée avec un Secteur Nord et un Secteur Sud, chaque secteur étant armé par un régiment d’infanterie :

-Le Secteur Nord est armé par le 373ème régiment d’infanterie alpine appelé également la 373ème demi-brigade d’infanterie alpine (373ème DBIA) qui aligne pas moins de sept bataillons associé à des équipages d’ouvrages. Il bénéficie également du soutien du 3ème régiment de mitrailleurs.

-Le Secteur Sud est armé par le 173ème régiment d’infanterie alpine (173ème RIA) qui à la mobilisation devient la 173ème Demi-Brigade d’Infanterie Alpine avec pas moins de six bataillons, les trois bataillons du temps de paix se dédoublant. Ils sont associés à des équipages d’ouvrages. Il bénéficie du soutien du 5ème régiment de mitrailleurs.

En ce qui concerne l’artillerie, le 92ème Régiment d’Artillerie de Montagne (92ème RAM) issu du Groupement Autonome d’Artillerie de Corse (GAAC) dont les moyens étaient fournis par le 2ème Régiment d’Artillerie Coloniale.

Il dispose de deux groupes de 75mm (1er à Bastia et 2ème à Bonifaccio) et deux équipés de canons de 155C (3ème à Ajaccio et 4ème à Porto-Vecchio) ce qui permet d’armer les Secteurs Nord et Sud de deux groupes soit six batteries et vingt-quatre canons.
A la mobilisation en septembre 1948, l’artillerie en Corse est renforcée avec le 363ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée qui dispose de deux groupes de 155L équipé d’un total de vingt-quatre canons de 155mm GPF-T. Il est basé à Ajaccio et maintenu comme régiment de réserve à la différence du 92ème RAM.

En ce qui concerne la cavalerie, le 43ème Escadron de Mitrailleuses et d’Engins du 10ème régiment de dragons activé en 1939 et dissous à la démobilisation n’est pas reconstitué et la composante cavalerie du CFDC est composé de deux unités :

Char léger modèle 1940R dit Renault R-40

Char léger modèle 1940R dit Renault R-40, monture du 30ème BCC

-Le 30ème Bataillon de Chars de Combat (30ème BCC) équipé de 45 Renault R-40  toujours en service en septembre 1948. Il est stationné à Bastia

-Le Groupement Motorisé de Corse (GMC) est une unité équivalente aux GRDI avec  douze chars légers Hotchkiss H-39 et huit automitrailleuses de découverte Panhard AMD  178 à canon de 25mm. Il est stationné à Ajaccio.

On trouve également des unités de génie et des transmissions, de l’intendance et du service de santé ainsi qu’un régiment de pionniers de Corse chargé de travaux d’aménagement et de fortifications.

Suite au déclenchement du second conflit mondial, la défense de la Corse en première ligne face à l’Italie est nettement renforcée avec l’envoi de la 3ème Division Marocaine (2ème régiment de tirailleurs marocains et 21ème régiment de zouaves) et de la 27ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins (87ème, 91ème et 95ème BCA), prémices à l’envoi éventuel du reste de la 17ème DI sans parler de l’envoi d’autres divisions si l’île devait être attaquée où servir de base un assaut contre la Sardaigne où l’Italie péninsulaire.

22-Armée de terre : armement et matériel (87) ordre de bataille (21)

-29ème Corps d’Armée

-Outre les trois divisions sous ses ordres, le 29ème CA mis sur pied par la 12ème région militaire dispose d’unités qui lui appartiennent en propre :

-629ème régiment de pionniers

-29ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de  chars légers AMX-42 et des automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité  d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

Canon de 155mm Grande Puissance Filloux (GPF)

Canon de 155mm Grande Puissance Filloux (GPF)

-123ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (123ème RALT) qui dispose de deux  groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155 GPF.

– Des unités du génie, des transmissions, de soutien

-L’armée de l’air détache pour emploi auprès du 29ème CA du Groupe Aérien d’Observation  n°529 équipé de Bloch MB-175, de Dewoitine D-720 et d’ANF-Les Mureaux ANF-123.

-La 14ème Division d’Infanterie est une division d’active qui dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (35ème et 152ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (3ème DBCP); de deux régiments d’artillerie (4ème RAD et 204ème RALD), de la 614ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 614ème Bataillon de défense antiaérienne, du 26ème  bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 25ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (25ème GRDI) équipé de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-La 16ème Division d’Infanterie est une division de mobilisation, de série A qui dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (29ème,56ème et 89ème RI); de deux régiments d’artillerie (37ème et 237ème RALD), de la 616ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 616ème Bataillon de Défense Antiaérienne, du 93ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

char léger modèle 1935 M.39 dit Hotchkis H-39

char léger modèle 1935 M.39 dit Hotchkis H-39. Faute de pouvoir lutter contre les chars ennemis, le petit H-39 termina sa carrière comme char léger de reconnaissance

Elle bénéficie également du soutien du 19ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (19ème GRDI) qui dispose de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité d’automitrailleuses puissantes.

-La 30ème Division d’Infanterie Alpine (30ème DIAlp) est une division de mobilisation de série A qui dispose de deux régiments d’infanterie alpine (55ème et 81ème RIA), d’une demi-brigade de chasseurs alpins (26ème DBCA avec les 65ème, 67ème et 86ème BCA); de deux régiments d’artillerie (95ème RAM et 295ème RALM); de la 630ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 630ème bataillon de défense antiaérienne, du 94ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle bénéficie également du soutien du 26ème Groupement de Reconnaissance de Divison d’Infanterie (26ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte (qui ne doivent normalement pas être remplacées par des automitrailleuses puissantes).

-30ème Corps d’Armée

-Outre les trois divisions sous ses ordres, le 30ème CA mis sur pied par la 13ème région militaire dispose d’unités qui lui appartiennent en propre :

-630ème régiment de pionniers

-30ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de  chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-124ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (124ème RALT) qui dispose de deux  groupes de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155 GPF.

– Des unités du génie, des transmissions, de soutien

-L’armée de l’air détache pour emploi auprès du 30ème CA du Groupe Aérien d’Observation  n°530 équipé de Bloch MB-175, de Dewoitine D-720 et d’ANF-Les Mureaux ANF-123.

-La 17ème Division d’Infanterie est une division de mobilisation qui comprend deux régiments d’infanterie de ligne (83ème et 135ème RI) associés à une demi-brigade de chasseurs alpins, la 27ème DBCA (87ème, 91ème et 95ème BCA); deux régiments d’artillerie (84ème RAD et 284ème RALD), de la 617ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 617ème bataillon de défense antiaérienne , du 95ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

A noter qu’en novembre 1948, la 27ème DBCA sera envoyée en Corse pour renforcer les défenses de l’île, laissant la division avec seulement deux régiments.

La 17ème DI bénéficie du soutien du 46ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (46ème GRDI) équipé de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte.

-La 29ème Division d’Infanterie Alpine (29ème DIAlp) est une division d’infanterie d’active chargée d’assurer la défense de la région de Nice et des contreforts méridionaux du massif alpin.

Elle dispose pour cela de deux brigades d’infanterie alpine, la 57ème BIAlp avec la 6ème DBCA   (22ème 24ème et 25ème BCA) et le 3ème Régiment d’Infanterie Alpine et la 58ème BIAlp avec  la 2ème DBCA (9ème 18ème 20ème BCA) et le 141ème Régiment d’Infanterie Alpine.
Cette division dispose également du 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne associé au 294ème Régiment d’Artillerie Lourde de Montagne; de la 629ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 629ème Bataillon de défense antiaérienne, du 33ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.

Elle dispose également du soutien du 34ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (34ème GRDI) qui dispose de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte dont le remplacement n’est pas prévu.

-La 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA) est une division d’active dont l’état-major est installé en temps de paix à Lyon.

Elle dispose de trois régiments de tirailleur, le 27ème régiment de tirailleurs algériens, le 28ème régiment de tirailleurs tunisiens et le 5ème régiment de tirailleurs marocains; de deux régiments d’artillerie (54ème RANA et 254ème RALNA), de la 601ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 601ème Bataillon de défense aérienne nord-africain, du 35ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

Elle peut compter également sur le soutien du 91ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (91ème GRDI) équipé de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.