Le Conflit (171) Balkans (5)

-Réserve Générale de Groupe d’Armées : 1ère Division de Cavalerie, 1ère Division d’Infanterie de Montagne

-1ère Armée Yougoslave : 1ère, 7ème et 10ème DI; artillerie lourde, unités de soutien, unités de reconnaissance aérienne

-2ème Armée Yougoslave : 17ème, 24ème et 30ème DI; artillerie lourde, unités de soutien, unités de reconnaissance aérienne

-Réserve Générale de Groupe d’Armées : 3ème Division de Cavalerie et 2ème Division d’Infanterie de Montagne

-4ème Armée Yougoslave : 27ème, 40ème et 42ème DI; artillerie lourde, unités de soutien, unités de reconnaissance aérienne

-7ème Armée Yougoslave : 32ème, 36ème et 38ème DI; artillerie lourde, unités de soutien, unités de reconnaissance aérienne

-Réserve Générale de Groupe d’Armées : 22ème Division d’Infanterie

-3ème Armée Yougoslave : 13ème, 15ème et 25ème DI; artillerie lourde, unités de soutien, unités de reconnaissance aérienne

-8ème Armée Yougoslave : 5ème, 20ème et 46ème DI; artillerie lourde, unités de soutien, unités de reconnaissance aérienne

-Un Etat-Major

-8ème DI

-9ème DI

-34ème DI

-50ème DI

-2ème Division de Cavalerie

-3ème DI

-14ème DI

-49ème DI

-49ème régiment de cavalerie

-75ème régiment de cavalerie

-94ème régiment de cavalerie

-4ème DI

-6ème DI

-1ère Brigade mécanisée

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-2ème régiment de bombardement : Lioré et Olivier Léo 451 et 458

-1er régiment de chasse : Ikarus IK-7

-10ème régiment de bombardement : Savoia-Marchetti SM-79

-12ème régiment de bombardement : Rogozarski R-313

-9ème régiment de reconnaissance et de coopération : Caproni Ca-310 et ANF-Les Mureaux ANF-123

-21ème régiment de reconnaissance et de coopération : Caproni Ca-313 et ANF-Les Mureaux ANF-123

Total 117 appareils

-2ème régiment de chasse : Focke-Wulf Fw-190 et Messerschmitt Me-109

-6ème régiment de chasse : Hawker Hurricane

-8ème régiment de bombardement : Bristol Blenheim

-11ème régiment de reconnaissance et de coopération : Potez 25 et ANF-Les Mureaux ANF-123

Total 90 appareils

-3ème régiment de chasse : Hawker Hurricane

-4ème régiment de chasse : Rogozarski IK-3

-3ème régiment de bombardement : Dornier Do-17K

-15ème régiment de reconnaissance : Ikarus IK-5R

Total : 90 appareils

-5ème régiment de chasse : Rogozarski IK-3 et Ikarus IK-5

-7ème régiment de chasse : Ikarus IK-7

-4ème régiment de bombardement : Lioré et Olivier Léo 451 et 458

-17ème régiment de reconnaissance : ANF-Les Mureaux ANF-123 et Potez 25

Total : 90 appareils

-8ème régiment de chasse : Focke-Wulf Fw-190 et Messerschmitt Me-109

-9ème régiment de chasse : Hawker Hurricane et Ikarus IK-5

-1er régiment de bombardement : Bristol Blenheim

-7ème régiment de bombardement : Dornier Do-17K

-19ème régiment de reconnaissance : Rogozarski RK-5R et Potez 25

Total : 108 appareils

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Cet état-major des forces navales installé à Split prend le relais de l’état-major de la marine en temps de guerre.

Ce commandement regroupe tous les navires hauturiers sauf les navires de guerre des mines

-Conducteur de flottille Dubrovnik

-Destroyers classe Beograd : Beograd Zagreb Lubjana

-Destroyers classe Split : Split Podgoritsa Osijek Sarajevo

-Sous-marins classe Hrabri : Hrabri Nebojsa

-Sous-marins classe Osvetnik : Osvetnik Smeli

-Batteries côtières

-Seize vedettes lance-torpilles

-Six mouilleurs de mines classe Galeb

-Cinq mouilleurs de mines classe Malinska

-Huit dragueurs de mines type D

Monitors et vedettes fluviales déployées notamment sur le Danube. On trouve notamment les monitors Vardar Sava Drava et Morova.

-Nord : 5ème groupe composé du squadron de chasse n°2, du squadron d’hydravions n°7 (reconnaissance), squadron d’hydravions n°8 (bombardement-torpilleur) et squadron de patrouille maritime n°10.

12ème groupe composé du squadron d’hydravions de reconnaissance n°3, du squadron d’hydravions de bombardement-torpillage n°4.

-Centre : 3ème groupe composé du squadron d’hydravions de reconnaissance n°6, du squadron d’hydravions de bombardement-torpillage n°9 et du squadron d’hydravions de patrouille maritime n°12.

4ème groupe composé du squadron de chasse n°14, du squadron de bombardement-torpillage n°13 et du squadron de patrouille maritime n°16.

-Sud : 1er Groupe composé du squadron de chasse n°1, du squadron de bombardement-torpillage n°11 et du squadron de patrouille-maritime n°20

2ème Groupe composé du squadron de patrouille maritime n°21, du squadron de bombardement-torpillage n°15 et du squadron de reconnaissance n°26.

-Squadron-Ecole

-Patrouilleurs auxiliaires à l’efficacité limitée

Soutien logistique et gestion des bases à terre situées à Kotor, Tivat, Sibenik, Selce et Novi Sad.

-Navire-école Dalmacija

-Quatre torpilleurs de 250 tonnes ex-austro hongrois utilisés comme auxiliaires

-Ravitailleur d’hydravions Zmaj

-Ravitailleurs de sous-marins Sitnica et Hvar

-Navire de sauvetage de sous-marins Spasilac

-Pétrolier Lovcen

-Citerne à eau Perun

Le Conflit (170) Balkans (4)

Les allemands engagent deux armées, les 12ème et 15ème Armée. Comme Berlin anticipe déjà les choses, il est prévu que la première reste déployée en Yougoslavie pour nettoyer et sécuriser alors que la seconde doit être engagée en Grèce. Cela nous donne le panorama suivant :

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-14.InfanterieDivision (14.ID)

-25.InfanterieDivision (25.ID)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-1.PanzerDivision

-12.PanzerDivision (NdA doit ensuite être transférée à la 15ème Armée pour opérer en Grèce)

-1.GebirgjägerDivision

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-5.Leichte Division

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.FallschirmjägerDivision (utilisée comme division d’infanterie classique)

-31.InfanterieDivision (31.ID)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72.InfanterieDivision (72.ID)

-77.InfanterieDivision (77.ID)

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La Luftwaffe déploie des moyens importants regroupés sous l’autorité d’un XVII.Fliegerkorps (les 10 et 11 sont déployés en Scandinavie, le 12 en Méditerranée occidentale où il à notamment participé à l’opération MERKUR, les 13,14,15 et 16 sur le front occidental).

-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109F)

-Jagdgeschwader 28 : quatre gruppen volant tous sur Messerschmitt Me-109F

-Jagdgeschwader 29 : quatre gruppen volant tous sur Focke-Wulf Fw-190D

-III./ZG-3 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-210B

-III./ZG-76 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-110G

-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D

-KampfGeschawader 44 : trois gruppen volant sur Ju-188 (quelques Ju-88 sont encore là mais ne sont pas censés mener des opérations de combat)

-III. & IV./StkpG-77 : deux gruppen de bombardement en piqué volant sur Junkers Ju-87R

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen de Dornier Do-217P pour la reconnaissance tactique et stratégique. Des Fieseler Fi-156 intègrent temporairement l’unité.

La mobilisation générale décrétée le 14 janvier 1949 par le tsar Boris III est terminée le 2 février 1949 ce qui permet à l’armée de terre bulgare d’afficher le visage global suivant :

-Douze Divisions d’Infanterie

-Une Division de Cavalerie

-Deux Brigades Blindées

-Une Brigade du Génie

-Une Brigade d’Artillerie

-Troupes Aériennes Royales

La 1ère Armée est déployée en Dobroudja du Sud pour faire face à une possible tentative roumaine, les 2ème et 3ème Armées font face à la Yougoslavie et la 4ème Armée se prépare à une éventuelle action contre la Grèce. A noter que la Division de Cavalerie, les deux Brigades Blindées, la Brigade du Génie et la Brigade d’Artillerie forment une Réserve Stratégique.

Pour l’opération Maritsa, l’armée magyare va engager la 3ème Armée composée de neuf divisions d’infanterie en trois Corps d’Armée, le Corps Rapide l’équivalent magyar d’un Panzerkorps restant en réserve au cas où…. .

-Un Etat-Major

-1er Régiment d’Artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-1er Bataillon antichar et antiaérien

-1er Bataillon du Génie

-1er Escadron d’autos blindées

-1er Escadron cycliste

-16ème DI

-21ème DI

-25ème DI

-Un Etat-Major

-2ème Régiment d’Artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-2ème Bataillon antichar et antiaérien

-2ème Bataillon du Génie

-2ème Escadron d’autos blindées

-2ème Escadron cycliste

-17ème DI

-22ème DI

-26ème DI

-Un Etat-Major

-3ème Régiment d’Artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-3ème Bataillon antichar et antiaérien

-3ème Bataillon du Génie

-3ème Escadron d’autos blindées

-3ème Escadron de canons d’assaut

-18ème DI

-24ème DI

-27ème DI

-Un Etat-Major

-Un Groupement Logistique

-Un Bataillon d’artillerie moyenne

-Deux brigades blindées

-Une brigade de cavalerie

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La Magyar Királyi Honvéd Légierő (MKHL) va déployer des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance pour appuyer les troupes de la 3ème Armée.

La 1ère Brigade Aérienne est activée le 17 mars 1949 et comprend deux squadrons de Messerschmitt Me-109, un squadron de Messerschmitt Me-110, un squadron de Focke-Wulf Fw-190, un squadron de Junkers Ju-188, un squadron de Dornier Do-17, un squadron de Junkers Ju-86, un squadron de Junkers Ju-87, un squadron de Focke-Wulf Fw-189, un squadron de Fiat BR-20 et un squadron de Fieseler Fi-156 Storch.

Cette brigade est jugée trop lourde pour être utilisable et les moyens vont être répartis entre une 1ère et une 2ème Brigade Aérienne.

La 1ère brigade aérienne va comprendre un squadron de chasse volant sur Messerschmitt Me-109F, un squadron de chasse volant sur Focke-Wulf Fw-190D, un squadron de reconnaissance équipé de Junkers Ju-86, un squadron de bombardement en piqué volant sur Junkers Ju-87A/B et un squadron de bombardement volant sur Fiat BR-20.

La 2ème brigade aérienne comprend elle un squadron de chasse équipé de Messerschmitt Me-109G, un squadron de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-110, un squadron de bombardement volant sur Junkers Ju-188, un squadron de bombardement volant sur Dornier Do-17, un squadron de reconnaissance volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de coopération volant sur Fieseler Fi-156 Storch.

Le Conflit (169) Balkans (3)

Quand débute la 49ème année du siècle, le second conflit mondial entre dans son cinquième mois soit deux de plus que la Guerre de Pologne neuf ans plus tôt.

Seule l’Europe est pour le moment concernée par les combats même si le reste du monde est touché par le conflit.

La Scandinavie est occupée par les allemands après le succès de l’opération WESERÜBUNG au Danemark et en Norvège. Ces deux pays sont immédiatement fortifiés et transformés en forteresses pour projeter de la puissance en Mer du Nord voir dans l’Atlantique.

En Méditerranée, la Sardaigne à été occupée par la France (opération SCIPION) et les marines franco-britanniques se montrent particulièrement agressives contre une Regia Marina qui hésite à relever le gant tant elle sait que son industrie ne pourrait remplacer les navires perdus.

L’année 1949 s’ouvre donc sur une sorte de match nul, victoire de l’Axe en Scandinavie et victoire alliée en Méditerranée en attendant de futures opérations (opération MERKUR en Méditerranée et opération FALL GELB sur le front ouest)

Cette armée est venue de Vénétie et doit foncer vers le sud pour s’emparer le plus vite possible de l’Istrie et de la Dalmatie quitte à priver les oustachis de tout accès à l’Adriatique.

quatre bataillons de chars moyens (deux de M-14/41 et deux de M-15/42)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-3ème Division d’Infanterie Alpine «Julia»

-5ème Division d’Infanterie «Cosseria»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-14ème DI «Isonzo»

-17ème DI «Pavia»

47ème DI «Taro» et 48ème Division d’Infanterie «Bari»

Ce Gruppi Armati de Albania regroupe deux armées, la 3ème Armée déjà présente en Albanie et la 8ème venue d’Italie à travers l’Adriatique non sans mal car l’aviation et les sous-marins alliés ont pu lancer plusieurs attaques, entrainant la perte de plusieurs navires de charge avec les fantassins embarqués, les fournitures et le ravitaillement. A cela s’ajoute l’impact sur la psychologie et le moral des survivants.

la 49ème DI «Parma» doit assurer la défense de l’Albanie et la Division Blindée «Littorio» doit exploiter la percée acquise par les unités des 3ème et 8ème Armée.

-Groupement de Bataillons de Chars : trois bataillons de chars (un de M-13/40, un de M-14/41 et un de M-15/42)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars équipés de M-15/42

-15ème DI «Bergamo» et 18ème DI «Messina»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars équipés de M-15/42

-20ème DI «Friuli» et 1ère Division d’Infanterie Alpine «Taurinense»

-Groupement de bataillons de chars : trois bataillons de chars (deux équipés de M-15/42 et un équipé de M-14/41)

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers équipés de M-14/41

-23ème DI «Ferrara» et 28ème DI «Aosta»

-Un Etat-Major

-Unités d’artillerie lourde

-Unités du génie

-Unités de transmission

-Unités de carabiniers

-Unités de soutien logistique

-Deux compagnies de chars légers équipés de M-13/40

-29ème DI «Piemonte» et 30ème DI «Sabaudo»

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Naturellement la Regia Aeronautica déploie des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance pour appuyer les troupes au sol.

Les unités destinées à l’appui et la protection de l’opération CAESAR sont d’abord fournies par le Comando Aero Albania ou Commandement Aérien Albanie qui comprend les éléments suivants (sachant que tous ne sont pas engagés dans l’opération puisqu’il faut également assurer la protection du territoire envahit et annexé en avril 1939) :

-7ème Division Mixte :

-Une escadre de bombardement et d’attaque au sol disposant d’un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I et deux groupes CANSA FC-20. Quand l’opération CAESAR sera déclenchée, un groupe de CANSA FC-20 sera conservé en Albanie pour faire face à toute éventualité.

-Une escadre de chasse disposant d’un groupe de Macchi C-202 et un groupe de Reggiane Re-2002

-Groupe Indépendant de Reconnaissance (GIR) : Reggiane Re-2003

Impossible donc de mener une opération digne de ce nom contre la Grèce avec ces moyens en dépit du fait que la menace aérienne grecque est limitée et qu’il est probable que nombre d’unités hellènes seront amenées à défendre Athènes et Thessalonique, la première parce que capitale, la seconde parce que port et ville industrielle grecque majeure.

Des renforts vont donc être fournis par les unités de la 4ème Région Aérienne dont l’état-major est implanté à Bari. Elle comprend les unités suivantes :

-12ème Division Mixte

-Une escadre de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-79

-Une escadre de bombardement volant sur Savoia-Marchetti SM-89 Lupo I

-Une escadre de chasse disposant de deux groupes de Macchi C-202 et un groupe de Reggiane Re-2001

-Groupe Indépendant de Bombardement (GIB) : Piaggio P-108B

-Groupe Indépendant de Reconnaissance (GIR) : Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

Sur toutes ces unités seule une partie passe en Albanie _les avions en vol, les échelons sols par bateau avec comme on dit de la perte en ligne liée aux avions et aux sous-marins ennemis_ en l’occurrence les éléments suivants :

-Deux groupes de Savoia-Marchetti SM-79

-Un groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

-Un groupe de Macchi C-202 et un groupe de Reggianre Re-2001

-Le groupe de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II

A cela s’ajoute des moyens fournis par l’Aviazione Navale Operativa per la Regia Marina plus précisément les unités de la Divisione Egeo qui dispose de deux squadriglia, les 147. et 185. qui disposent d’hydravions CANT Z-511.

Eventuellement des unités de la Divisione Iono basée dans la région de Tarente même si la pression alliée dans la région rend cette possibilité peu évidente de prime abord.

Ces moyens sont relativement importants mais ne sont pas non plus écrasants ce qui rend les grecs optimistes dans la possibilité de disputer durablement le ciel national aux avions italiens.

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Les unités engagées pour l’opération MARITSA sont essentiellement fournies par la 1ère Région Aérienne dont l’état-major est installé à Milan. Un état-major spécifique est installé à Venise pour coopérer au mieux avec la 2ème Armée.

Toutes les unités présentes en septembre 1948 ne sont pas engagées, la Regia Aeronautica devant également protéger le «triangle d’or» Milan-Turin-Gênes où se trouvent nombre d’industries stratégiques.

C’est ainsi que la 2ème division de chasse disposait de deux escadres à quatre groupes de Macchi C-205, une escadre à trois groupes de Macchi C-202 et un groupe de bimoteurs Savoia-Marchetti SM-91 soit douze groupes de chasse et un total de 232 chasseurs (160 Macchi C-205, 60 Macchi C-202 et 12 Savoia-Marchetti SM-91).

Sur ces 232 chasseurs, sur ces douze groupes sont engagés au dessus de la Yougoslavie quatre groupes de Macchi C-205 et deux groupes de Macchi C-202 soit un total de 120 chasseurs.

C’est ainsi que la 4ème division de bombardement disposait d’une escadre de trois groupes de Fiat BR-20 (54 exemplaires), d’une escadre de trois groupes de CANT Z-1017 (54 exemplaires) et d’une escadre de CANT Z-1018 (54 exemplaires) soit 162 bombardiers.

Initialement un groupe de Fiat BR-20 est engagé contre la Yougoslavie aux côtés d’un groupe de Z-1017 et d’un groupe de Z-1018, les autres groupes vont rester en «réserve stratégique» ou vont mener des raids sur la France avec des résultats décevants.

La 6ème division de bombardement comprend une escadre de trois groupes de Fiat BR-20 (54 exemplaires), une escadre de trois groupes de CANSA FC-20 (54 exemplaires) et une escadre de CANT Z-1018 Leone (54 exemplaires) soit un total de 162 bombardiers et d’avions d’assaut.

Un groupe de Fiat BR-20 mène des frappes «en profondeur» en Yougoslavie, un groupe de CANSA FC-20 va assurer l’appui des troupes au sol et un groupe de CANT Z-1018 Leone vont mener des missions d’interdiction pour géner la montée en ligne des renforts yougoslaves.

Le Groupe Indépendant de Reconnaissance disposant de Savoia-Marchetti SM-89 Lupo II va mener des missions de reconnaissance et d’observation au dessus de l’ancien Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.

Des unités de la 3ème Région Aérienne (Rome) sont également engagées notamment le groupe des Piaggio P-108B de la 5ème division de bombardement et un groupe de chasse lourde volant sur Savoia-Marchetti SM-91, un groupe issus de la 8ème division de chasse.

On trouve également une Brigata aerea de Cooperazione (Brigade Aérienne de Coopération) disposant de trois groupes de quatre escadrilles soit douze escadrilles (quatre volant sur Ro-37, deux volant sur Ca-313, deux volant sur Ca-311 et quatre volant sur Re-2003).

Des unités aéronavales sont également utilisées, des unités de l’Aviazione Navale Operativa per la Regia Marina.

On trouve tout d’abord le 2ème Groupe Aérien Embarqué du porte-avions Don Juan de Austria soit deux squadriglie de chasse (14 et 16) volant sur Reggiane Re-2005M, deux squadriglie de reconnaissance et de torpillage (17 et 19) volant sur Reggiane Re-2003B et un squadriglie de bombardement en piqué (21) volant sur Junkers Ju-87C.

On trouve également les hydravions embarqués sur les croiseurs et les cuirassés (Reggiane Re-2003C) et des hydravions et des bombardiers-torpilleurs de la Divisione Adriatico en l’occurence le 142 Squadriglia Ricognizione volant sur CANT Z-506 et le 41 Squadriglia Aerosiluranti volant sur CANT Z-1018 Leone.

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Pour assurer le succès de l’opération CAESAR, la Regia Marina va déployer des moyens importants pour déjà couvrir le passage des troupes de l’Italie péninsulaire à l’Albanie puis assurer la couverture du flanc occidental du dispositif contre une intervention soit de la marine grecque ou des marines alliées.

-Porte-avions Don Juan de Austria

-Cuirassés Giulio Cesare et Roma

-Croiseurs lourds Gorizia Bolzano Ragusa

-Croiseurs légers Muzzio Atendolo et Eugenio di Savoia

-Croiseur léger antiaérien Etna

-Croiseurs éclaireurs Giulio Germanico et Claudio Druso

Cacciatorpidiniere Castelfidardo Quintino Sella (escorte du Don Juan de Austria) Freccia Dardo (escorte du Giulio Cesare) Confienza Monzanbano (escorte du Roma) Artigliere Geniere (missions recherche et destruction)

-Sous-marins Acciaoio Ondino Corridoni

-Vedettes lance-torpilles de la 3a Flottiglia MAS

-Torpilleurs légers Angelo Barssini Enrico Cosenz et Nicola Fabrezi

-Navires de soutien : pétrolier Cocito transport d’eau/navire amphibie Garigliano Transport Cherso

-Mouilleur de mines Gallipoli

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La Regia Marina va déployer des forces non négligeables pour assurer la protection, l’appui et le soutien des forces envahissant la Yougoslavie. Elle craint moins la marine yougoslave qu’une intervention décidée des marines françaises et britanniques en Adriatique. Certains navires ont participé également à l’opération CAESAR.

-Porte-avions Don Juan de Austria

-Cuirassés Francesco Caracciolo Giulio Cesare et Impero

-Croiseurs lourds Gorizia Bolzano Napoli

-Croiseurs légers Muzzio Atendolo Emanuele Filiberto Duca d’Aosta et Eugenio di Savoia

-Croiseurs éclaireurs Scipione Africano et Attilio Regolo

-Des destroyers chargés principalement de la protection du porte-avions et des cuirassés contre les sous-marins, l’aviation et leurs homologues ennemis qu’ils soient yougoslaves, français ou britanniques.

On trouve au total dix cacciatorpidiniere. Si les Lampo et Baleno sont destinés à des missions «recherche et destruction», les autres assurent la protection des grandes unités déployées par la marine royale italienne en l’occurence les Freccia et Dardo (cuirassé Giulio Cesare), les Ascari et Lanciere (cuirassé Francesco Caracciolo), les Calafini et Francesco Crispi (cuirassé Impero), les Castelfidardo et Quintino Sella (porte-avions Don Juan de Austria).

-Des sous-marins sont également déployés, des sous-marins issus du 4° Grupo Sommergibili déployé à Tarente. Ces sous-marins doivent empêcher l’intervention des flottes franco-britanniques dans l’Adriatique, mener des missions de surveillance voir d’attaque contre la marine royale yougoslave.

Sont ainsi engagés les sous-marins Acciaoio, Argento, Reginaldo Giuliani, Brin, Bronzo, Ondino et Corridoni soit un total de huit sous-marins immédiatement déployés, d’autres «torpilleurs submersibles» se tenant prêts à prendre la mer pour remplacer ou renforcer leurs congénères.

-Des navires légers de combat sont également déployées pour protéger des navires de transport, des navires de soutien et lutter contre les vedettes lance-torpilles yougoslaves.

On trouve ainsi les torpilleurs Ariete et Stella Polare, les torpilleurs légers Impetuoso et Impavido

-Huit vedettes lance-torpilles venues de Tarente

-Des transports et des pétroliers qui vont suivre la progression des troupes au sol. On trouve le ravitailleur d’hydravions Giuseppe Miraglia, le pétrolier Isonzo, le ravitailleur de sous-marins Paccinotti et quatre cargos réquisitionnés aux côtés de deux transports de troupes.

Le Conflit (168) Balkans (2)

Carte topographique de la péninsule balkanique

-L’Italie considère la péninsule balkanique comme sa chasse gardée au delà même de la question des terres irrédentes qui ont entrainé l’Italie dans la première guerre mondiale contre l’Autriche-Hongrie.

-Les différents états issus de l’implosion de la Double-Monarchie, la Bulgarie, la Roumanie et la Grèce se querellent, la question des frontières reste brûlante tout comme celle des minorités qui sont autant de leviers d’influence que de déstabilisation.

Ante Pavelic, le leader des oustachis.

-En effet il existe également des tensions internes entre minorités et majorités. L’Italie est ainsi le protecteur du mouvement Oustachi, le mouvement nationaliste croate même si les relations entre Mussolini et Ante Pavelic sont devenues orageuses (notamment suite à l’accord avec la Yougoslavie en date du 25 mars 1937), le futur Povglanik saura s’en souvenir en temps utiles.

A Belgrade, le roi Alexandre 1er jusqu’à son assasinat en 1934 à Marseille mène une politique de «yougoslavisation» en s’attaquant aux nationalismes slovènes, croates, bosniaques et même serbe en dépit du fait qu’il soit lui même serbe.

Les tensions sont telles qu’on craint une implosion du pays. Son fils Pierre II et son oncle, le prince Paul sont plus libéraux. Les plus extrémistes sont vent debout mais les «personnes de bonne volonté» sont prêtes à donner sa chance au jeune roi.

Sur le plan militaire, on essaye d’ouvrir l’accès aux plus hauts grades aux autres nationalités ce qui fait qu’en septembre 1948 sur les 175 généraux de l’armée royale on compte 124 serbes, 32 croates et 19 slovènes.

-Longtemps les différents pays s’inquiètent davantage d’un «revanchisme hongrois» ce qui explique les différents accords formant la Petite Entente.

Un premier accord est signé entre la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Yougoslavie dès le 14 août 1920 suivis d’accords bilatéraux entre la Roumanie et la Tchécoslovaquie (23 avril 1921), entre la Roumanie et la Yougoslavie (7 juin 1921) et entre la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie (31 août 1921).

-La France accorde son «parrainage» en signant une alliance militaire avec la Tchécoslovaquie (16 octobre 1925), la Roumanie (10 juin 1926) et la Yougoslavie (novembre 1926).

-Cette Petite Entente s’effondre à la fin des années trente au cours des différents crises (Anschluss, Sudètes….), l’alliance française est totalement démonétisée. Autant dire que durant la Pax Armada les diplomates françaises vont avoir du boulot et vont faire preuve de patience et d’humilité.

Le 22 août 1938 les Accords de Bled sont signés entre la Hongrie et la Petite Entente (Tchécoslovaquie, Roumanie et Yougoslavie) pour apaiser la situation. C’est un pacte de non-agression et surtout cela valide le réarmement clandestin de Budapest qui depuis longtemps ne respectait plus les clauses militaires du traité de Trianon.

Entre 1938 et 1941 la Hongrie augmente sérieusement son territoire grâce au démantèlement de la Tchécoslovaquie et aux deux accords de Vienne.

Le 7 septembre 1940, la Bulgarie récupère au détriment de la Roumanie la Dobroudja du Sud. En 1941, Sofia adhère au Pacte Tripartite.

-En 1940, la Roumanie perd à nouveau des territoires cette fois au détriment de l’URSS qui récupère la Bessarabie et la Bucovine du Nord. Autant dire que l’alliance allemande laisse un arrière-goût amer à Bucarest. «Tout ça pour ça» dirons nombre de roumains…… . Seuls ceux fascinés par le fascisme et le nazisme n’y trouvent rien à redire mais là on est au niveau de l’aveuglement pur et simple.

-Entre Rome et Athènes, les relations sont tendues et houleuses. Ce n’est qu’une question de temps avant que le conflit n’éclate.

-Cela n’empêche pas les différents pays de signer des accords de défense et d’assistance mutuelle mais ces accords sont pleins de sous-entendus.

-La Guerre de Pologne est un électrochoc pour la France qui cesse sa politique de renoncement pour retrouver une politique nettement plus musclée. La France est de retour dans le concert des nations.

-Elle cherche à retrouver une alliance de revers contre une Allemagne toujours menaçante. Elle mène une offensive de séduction en direction de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Roumanie, de la Yougoslavie et de la Grèce.

C’est un échec vis à vis de Budapest et de Bucarest (malgré une certaine francophilie des élites roumaines), une déception vis à vis de Sofia. En revanche, la France remporte la tombola en signant des accords de défense avec la Yougoslavie et la Grèce, le premier étant signé le 14 septembre 1945 et le second le 8 octobre 1946.

Le général Gamelin, ancien commandant en chef des armées alliées durant la Guerre de Pologne et commandant de la MMFY

Des missions militaires (MMFY dirigée par le général Gamelin et MMFG dirigée par le général Georges) sont mises en places et envoyées sur place pour réformer, réentraîner et proposer des équipements français aux différentes armées avec un succès inégal.

Côté hongrois, un pacte d’assistance militaire mutuelle est signé entre Budapest et Berlin pour le meilleur et surtout pour le pire (8 octobre 1947).

-En 1948, on trouve des pays pro-alliés sans excès (Yougoslavie et Grèce), des pays clairement pro-allemands (Hongrie Slovaquie et Roumanie). La Bulgarie est courtisée par les deux camps et essaye de ne pas se mettre à dos la Russie qui bien que communiste est toujours vue comme la Troisième Rome, la protectrice des slaves.

-La France envisage d’intervenir dans les Balkans en soutien de la Yougoslavie et de la Grèce mais entre des plans et des moyens il y à un gouffre. Certes en juin 1948 est créée la 11ème DLI pour intervenir dans la péninsule balkanique mais cette division ne sera jamais opérationnelle, le déclenchement de la seconde guerre mondiale entrainera la création d’une DLI de Marche en combinant moyens de la 1ère DLI et de la 11ème DLI.

-Des plans sont étudiés mais aucun n’est vraiment confirmé. On se heurte à la fois à des problèmes logistiques, des problèmes de réactivité et une méfiance chez les grecs et les yougoslaves.

-Le plan le plus aboutit même si il restait au niveau du document de travail prévoyait dé débarquer une ou plusieurs divisions à Corfou et Céphalonie pour bloquer le canal d’Otrante via l’action de la marine et de l’aviation. Les divisions seraient ensuite envoyées en Epire pour une offensive commune en direction de l’Albanie.

-En revanche en ce qui concerne la Yougoslavie, la MMFY avait proposé de créer un «réduit national» dans le Vardar macédonien avec trois divisions françaises (voir des divisions alliées) mais cette volonté se heurtait aux réticences grecques de laisser passer des divisions françaises pour aller combattre aux côtés des yougoslaves.

-Côté yougoslave, on craint une attaque surprise menée par l’Italie en liaison avec un soulèvement mené par le mouvement Oustachi. On renforce la protection des frontières par une série de lignes fortifiées tout en surveillant les mouvements nationalistes croates.

-Côté grec, la menace principale est italienne, Athènes craignant une offensive depuis l’Albanie occupée et annexée depuis avril 1939. On craint également des «descentes» sur les îles grecques notamment depuis le Dodécanèse qui est occupé par les italiens depuis 1912.

-Côté bulgare, on craint davantage un «coup de Jarnac» des roumains plutôt qu’une invasion yougoslave ou grecque. Ambiance…… .

-Dès le 30 août 1948, la Yougoslavie décrète la mobilisation générale, craignant de ne pas être prête à faire face à une attaque italienne surprise et brusquée. La mobilisation sera achevée le 5 octobre 1948.

-Le 5 septembre 1948, Athènes se déclare en état de non-belligérance, un statut plus souple que celui de la neutralité. La Grèce ne va décréter la mobilisation générale que le 30 octobre 1948, une mobilisation chaotique puisqu’elle ne va s’achever que deux mois plus tard !

-Entre septembre 1948 et mai 1949, les Balkans sont secoués par des escarmouches frontalières entre pays rivaux mais parfois entre pays censés être alliés !

C’est notamment le cas entre la Hongrie et la Roumanie. Le 10 septembre 1948, une patrouille de soldats roumains pénètre _officiellement par erreur_ sur le territoire hongrois pour retrouver des déserteurs. Des gardes-frontières hongrois ouvrent le feu. Les soldats roumains se replient et donnent l’alerte.

Es-ce le début d’un conflit hungaro-roumain ? Des mouvements de troupe sont signalés, des échanges d’artillerie voir des combats aériens ont lieu mais très vite la désescalade est enclenchée notamment grâce à l’Allemagne qui n’à aucun intérêt à voir ses alliés se déchirer.

Une bande démilitarisée de 500m est tracée de part et d’autre de la frontière où seuls les gardes-frontières hongrois d’un côté et les douaniers roumains de l’autre peuvent rentrer.

Il n’y aura pas d’incidents majeurs durant le reste du conflit mais une profonde méfiance au point que les allemands veilleront à ne pas installer côte à côté des troupes magyares et roumaines.

La Hongrie mobilise son armée et va mettre sur pied vingt-sept divisions d’infanterie et un corps rapide.

-La région est traversée par de multiples tensions au point qu’en septembre 1948 la Bulgarie maintien les conscrits libérables et rappel des réservistes. En revanche elle se garde bien de décréter la mobilisation générale (ce sera le cas le 14 janvier 1949 via un décret royal de Boris III).

-Les incidents sont également aériens. L’armée de l’air bulgare enregistre par exemple 14 incidents en septembre, 27 en octobre, 32 en novembre et 56 en décembre ! Il s’agit généralement d’avions de reconnaissance cherchant à en savoir davantage sur le dispositif militaire bulgare.

Un appareil yougoslave est perdu (abattu) le 7 novembre 1948, un appareil turc le 15 novembre 1948. Fort heureusement la plupart du temps les chasseurs bulgares se contentent de tirs de semonce et de raccompagner les avions «égarés» vers leur pays d’origine.

Pour éviter qu’un incident ne dégénère en conflit ouvert, les différents pays s’engagent à informer les autres des vols d’entrainement pour éviter tout quiproquo. Cela n’empêche pas de nouveaux vols de reconnaissance mais le nombre d’incidents diminue considérablement, la Bulgarie relevant seulement 12 incidents en janvier et 8 en février.

-De nombreux incidents ont lieu entre la Grèce et l’Italie. Il s’agit essentiellement d’incidents terrestres entre patrouilles qui se montrent régulièrement sur la frontière. Des combats brutaux qui font des victimes des deux côtés. Parfois l’artillerie s’en mêle et si cela ne dégénère pas en conflit ouvert c’est que les deux pays n’y ont pas intérêt, pas encore du moins.

On signale quelques combats aériens et quelques escarmouches navales avec des échanges de tir entre navires italiens «égarés» dans les eaux grecques et batteries côtières mais sans pertes des deux côtés, un officier grec confirmera après guerre que les consignes étaient d’encadrer les navires et non de les toucher….. . Cela confirme que si Athènes et Rome voulaient trancher le nœud gordien ils ne voulaient pas le faire maintenant et surtout pas n’importe comment.

Le Conflit (167) Balkans (1)

En ce 19 mai 2023 je commence le troisième et dernier volume du Tome 13 consacré aux Balkans après un volume consacré à la Scandinavie (volume 1) et à l’Europe occidentale (volume 2).

Depuis 2011 j’ai entamé cette monumentale uchronie. Si j’avais su qu’en 2023 je serais toujours là je pense que j’aurais hésité à me lancer dans cette aventure.

Après c’est aussi de ma faute avec une volonté de perfection qui à probablement découragé certains lecteurs.

Depuis que j’ai commencé la rédaction du Tome 13 j’alterne les jours d’exaltation et les jours d’abattement, de découragement et plus le temps passe et plus les seconds sont plus nombreux que les premiers.

Es-ce un acte d’abandon ? Non bien sur je suis bien décidé à terminer et si possible le plus vite possible.

Je suis bien décidé à accélérer le processus mais sans pour autant vous livrer chers lecteurs du travail de sagoin.

Après le sujet à venir _les Balkans_ devrait être moins chronophage que le volume sur l’Europe occidentale.

Je pense reprendre ce que j’ai écrit dans les tomes précédents en ajoutant un peu de chair mais pas trop.

NdA : en date du 23 août 2023 j‘étais toujours rendu en 1952 donc le faire vite faire simple comment dire….. .

Dans la seconde guerre mondiale telle que nous l’avons connu, les Balkans ont été un front secondaire.

Une fois la Yougoslavie et la Grèce foudroyées par l’Axe, les combats ont été peu nombreux au grand dam des britanniques en général et de Churchill en particulier qui aurait voulu un débarquement dans la péninsule balkanique pour couper l’herbe sous le pied des soviétiques.

Dans mon uchronie, j’ai décidé que les combats dans les Balkans seraient plus importants à la fois en raison du maintien dans la guerre de la France et parce que la Crète et le Péloponnèse sont autant de tremplins pour libérer le pays des hellènes et le pays des slaves du sud.

En fait ma vision du second conflit mondial dans les Balkans ressemble beaucoup à la première guerre mondiale.

Après une première campagne de Grèce qui s’achève en mars 1950 avec un front gélé sur le Golfe de Patras et l’isthme de Corinthe, les alliés repartent à l’assaut à l’automne 1952 pour libérer la Grèce puis pour reprendre la Yougoslavie.

Les combats vont être rudes et violents en raison d’un terrain contraignant, de problèmes logistiques et pour beaucoup un manque de troupes, le front balkanique étant loin d’être le front principal quand il s’agit d’envoyer troupes, véhicules et fournitures logistiques.

Cela aboutira à une Yougoslavie provisoirement royaliste mais cela n’empêchera pas que la Grèce ne connaissance les affres d’une guerre civile .

Pour les autres pays, l’Albanie va elle basculer dans l’orbite communiste, servant de base arrière pour les partisans qui après avoir lutté contre les allemands, les italiens, les bulgares et leurs auxiliaires locaux vont échouer à prendre le pouvoir à Belgrade. Résultat ils vont se replier sur des sanctuaires pour reprendre dès que possible la lutte. Ils finiront par obtenir la chute de la royauté yougoslave.

La Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie vont basculer dès le conflit dans l’orbite communiste, entamant plus de quarante ans sous une chappe de plomb mais ceci est une autre histoire….. .

Comme je vais procéder pour ce volume 3 ?

Après avoir réfléchit longuement à la question (je plaisante), j’ai choisit un plan chronologique avec six grandes parties (1948, 1949,1950,1951,1952,1953 et 1954) avec des parties évoluant en fonction de l’année.

Néanmoins chaque grande partie comprendra une sous-partie pour rappeler la situation sur les autres fronts pour que les lecteurs aient la vision la plus globale possible.

A l’intérieur des autres parties j’essaierai d’être synthétique mais en même temps agréable à libre.