Le Conflit (194) Balkans (28)

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-Réserve d’armée : 1.PanzerDivision et 4ème division de cavalerie S.S (unité de recrutement hongrois)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-13.division de montagne S.S «Handschar» (Croatische n°1) (division disposant de soldats croates avec un encadrement partiellement allemand)

-1.GebirgjägerDivision

-9.Division S.S de montagne «Prinz Eugen»

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-5.Leichte Division

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.FallschirmjägerDivision

-31.InfanterieDivision (31.ID)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72.InfanterieDivision (72.ID)

-77.InfanterieDivision (77.ID)

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NdA couvre la Yougoslavie

-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109M)

-I. et II./JG-28 (Messerschmitt Me-109M)

-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-110G

-I./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-IV./StkpG-77 : Junkers Ju-187

NdA couvre la Grèce occupée

-III et IV/JG-28 (Messerschmitt Me-109M)

-II et III./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-I./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)

-III./ZG-3 : Messerschmitt Me-210B

-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D

-II. et III./KpfG-44 : Junkers Ju-188

-III./StkpG-77 : Junkers Ju-187

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen mixte disposant de Dornier Do-217P, de Focke-Wulf Fw-189 et d Fieseler Fi-156

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Une Flottille Allemande de la mer Egée (Deutsche Ägäis-Flottille)

-Un navire de transport et de commandement, le Gothland

-Six navires de transport côtier (GkT-2/4/5/6/7/8)

-Dix S-Boot (SG-1/3/4/7/9/11/12/14/15/16)

-Huit R-Boote (RG-1/2/4/6/9/10/11/12)

-Sept patrouilleurs auxiliaires (HpB-1/3/5/7/9/10/12)

-Deux mouilleurs de mines auxiliaires (HmL-1 et 4)

-Des batteries côtières couvrent Le Pirée et certaines îles des Cyclades. Les canons sont souvent issus d’unités grecques capturées ou même de pièces d’artillerie terrestres capturées sous réserve de stocks suffisants de munitions.

-Les champs de mines sont composés de mines allemandes, italiennes mais aussi de mines grecques capturées !

En novembre 1952, la Garde Nationale et l’Armée Nationale fusionnent pour former les Hrvatske oruzane snage (Forces Armées Croates). Elle se compose des unités suivantes :

-Trois Divisions d’Infanterie (trois bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie, un escadron de cavalerie, une compagnie antichar, une compagnie antiaérienne et des unités de soutien)

-Une brigade motorisée (un état-major, deux bataillons d’infanterie, un bataillon de chars légers et un bataillon d’artillerie)

-Deux brigades de montagne

-Un bataillon de chasseurs

-Un régiment de cavalerie

-Quatre bataillons du génie

-Six bataillons d’artillerie

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En dépit de moyens humains, matériels et financiers limités, les croates vont créer deux armées de l’air distinctes et concurrentes, l’une opérant en Croatie et la seconde opérant sur le front russe, la première étant baptisée Zrakorplovstvo Nezavisme Drzave Hravtske (ZNDH) et la seconde la Légion Aérienne Croate (Hrvatska Zrakoplovvna Legija).

En août 1952 les unités croates sont rapatriées en Croatie qu’il s’agisse des unités terrestres ou des unités aériennes qui vont enfin fusionner pour mettre fin à cette dichotomie absurde.

Cette unité va combattre en Russie jusqu’en août 1952 quand elle rentre en Croatie pour être fusionnée avec la ZNDH, suivant en cela le même processus que les forces terrestres.

A la même époque des appareils modernes sont enfin livrés sous la forme de chasseurs Me-109K et Me-110E/F, de bombardiers bimoteurs Junkers Ju-288, d’avions de reconnaissance tactique Junkers Ju-188R ainsi que des avions destinés à la lutte anti-guerilla (Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et 126) pour remplacer les antiques Potez 25 et Bréguet 19.

Les unités sont réorganisées en essayant de méler pilotes de la ZNDH et de la HZL mais ce mélange censer infuser l’expérience opérationnelle de la Légion Aérienne Croate va donner des fruits amers puisque la Légion trouvait Pavelic trop mou ! Cela nous donne le panorama opérationnel suivant :

-Un Etat-Major

-Un groupement de soutien logistique

-Un bataillon parachutiste (une compagnie de commandement, de transmission et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes)

-Huit groupes de chasse, six monomoteurs volant sur Messerschmitt Me-109K et deux bimoteurs volant sur Messerschmitt Me-110E/F

-Quatre groupes de bombardement volant sur Junkers Ju-288

-Deux groupes de lutte anti-guerilla volant sur Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et Henschel Hs-126

-Deux groupes de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R

-Un groupe de transport et de liaison disposant de Junkers Ju-52/3m et Fieseler Fi-156 Storch

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Une Légion Navale Croate est mise sur pied en décembre 1949 avec des navires hérités de la marine yougoslave quand bien entendu les italiens et les allemands ne les détournaient pas à leur profit.

On trouve le destroyer Osijek, le destroyer Lubjana, les mouilleurs de mines Orao Jastreb Mayan Mlpet, les dragueurs de mines D-2 et D-4 ainsi que les monitors Sava et Drava.

En gros pas grand chose surtout quand on connait l’étendu du littoral croate. Des chalutiers seront réquisitionnés pour servir de patrouilleurs improvisés. On peut ajouter quelques petits navires construits pour des missions de transport et de soutien.

Il y eut une tentative de création d’une aéronavale mais faute de pilotes et en raison des pressions des deux armées de l’air croates, ce projet ne vit jamais le jour.

Quelques batteries côtières sont également mises sur pied pour protéger les accès des ports.

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)

-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)

-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)

-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)

-1ère Division de Cavalerie

-1ère brigade de chasseurs (opérations anti-guerilla)

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-1ère Division d’Infanterie (1ère DI)

-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)

-5ème Division d’Infanterie (5ème DI)

-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)

-2ème Division de Cavalerie

-11ème Brigade Blindée

-2ème Brigade de Chasseurs

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Pour couvrir le dispositif terrestre déployé en Grèce, les troupes aériennes royales bulgares dépendent du 4.Orlyak (quatrième escadre) qui comprend les éléments suivants :

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Avia B.71)

-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)

-Un yato de Fiat RS.16 de surveillance maritime

Le 4.Orlyak peut aussi bénéficier de la Réserve Stratégique qui comprend les moyens suivants au début de la guerre :

-Six yatos de chasse : quatre de Messerschmitt Me-109K, un de Messerschmitt Me-109G et un dernier volant sur Messerschmitt Me-110.

-Quatre yatos de bombardement : un volant sur Avia B-71, trois volant sur Junkers Ju-88

-Deux yatos de reconnaissance (un volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un volant sur Fieseler Fi-156 Storch)

-Un yato de transportant volant sur Junkers Ju-52/3m

Ce yato peut aussi opérer en soutien des unités aériennes déployées en Macédoine, unités qui forment le 2.Orlyak :

-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109K et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)

-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)

-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)

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Les moyens navals bulgares sont regroupés sous l’autorité d’une «flottille spéciale» soit en version originale специална флотилия (spetsialna flotiliya) avec un assemblage baroque de navires militaires et de navires civils militarisés. Certains navires sont mêmes construits en Bulgarie, démontés puis remontés en Grèce !

Au 1er janvier 1952, la flottille spéciale dispose des moyens suivants :

-Trois torpilleurs (T-2/3/4)

-Deux escorteurs (P-6 et P-8)

-Sept patrouilleurs auxiliaires (SPK-1/3/4/5/6/7/8)

-Quatre dragueurs de mines (M-1 M-3 M-5 M-6)

-Huit petits caboteurs de transport (Lekotovarni Korabi LK-1/3/4/8/9/10/11/12)

-Six chalutiers armés (Vuoruzheni Trauleri VT-1/2/3/4/5/6)

Le Conflit (176) Balkans (10)

1.PanzerDivision et 4ème division de cavalerie S.S (unité de recrutement hongroise)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-13.division de montagne S.S «Handschar» (Croatische n°1) (division disposant de soldats croates avec un encadrement partiellement allemand)

-1.GebirgjägerDivision

-9.Division S.S de montagne «Prinz Eugen»

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

Cette 15.Armee est chargée d’envahir et de conquérir la Grèce ce qui semble un poil présomptueux avec seulement neuf divisions. Cela s’explique aussi par la présence d’unités italiennes et bulgares mais aussi par la faiblesse d’une armée grecque que Berlin pense avoir été saignée à blanc par les italiens et que le renfort de quelques divisions alliées ne suffira pas à renforcer sérieusement.

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-5.Leichte Division

-12.PanzerDivision (12.PzD)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.FallschirmjägerDivision (utilisée comme division d’infanterie classique)

-31.InfanterieDivision (31.ID)

-32.ArmeeKorps (32.AK)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72.InfanterieDivision (72.ID)

-77.InfanterieDivision (77.ID)

Dès la déclaration d’indépendance, la Croatie cherche à se dôter d’une armée et plus généralement de forces de sécurité pour moins défendre le pays que pour lutter contre les prémices d’une résistance qu’elle soit royaliste ou communiste.

La Hrvatsko Domobranstvo (Garde Nationale Croate) est créée le 1er septembre 1949 avec initialement le format suivant :

-Seize bataillons d’infanterie

-Deux escadrons de cavalerie

-Deux compagnies de chars légers

-Quatre bataillons du génie

-Dix bataillons d’artillerie

-Un régiment de cavalerie qui absorbe les deux escadrons d’origine

Ultérieurement cette force est réorganisée avec quatre commandements divisionnaires (au lieu de cinq initialement) regroupant douze RI, quatre brigades de montagne à trois bataillons de chasseurs et un bataillon d’artillerie, un bataillon de chars légers regroupant les deux compagnies indépendantes, quatre bataillons du génie, six bataillons d’artillerie (les quatre autres ont intégré les brigades de montagne) et un régiment de cavalerie.

J’anticipe et en 1951 une gendarmerie est créée tout comme deux bataillons de chasseurs pour traquer les maquisards et les partisans.

La Hrvatska nacionalna vojska (Armée Nationale Croate) est créée le 17 janvier 1950. Seul le régiment d’infanterie déployé sur le front russe sera considéré comme une unité de bon niveau, le reste étant fort médiocre.

A son apogée, l’armée nationale croate disposait deux divisions d’infanterie, une brigade motorisée (infanterie portée, autos blindées, chars et canons d’assaut), un régiment de cavalerie, un régiment d’artillerie, deux bataillons du génie et une compagnie de chasseurs.

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Le régime oustachi va également créé deux forces aériennes, l’armée de l’air croate ou Zrakorplovstvo Nezavisme Drzave Hravtske (ZNDH) et la Légion Aérienne Croate (Hrvatska Zrakoplovvna Legija).

La différence ? la première va opérer au dessus de la Croate pour des missions de défense aérienne et de lutte anti-guerilla, la seconde va combattre sur le front où va s’illustrer notamment le capitaine Marko Dukovac crédite de 47 victoires confirmés et de 15 probables ce qui le place parmi les meilleurs pilotes du conflit.

A noter que cette légion aérienne était politiquement et idéologiquement très marquée, leurs membres trouvant Pavelic «trop mou».

La ZNDH est créée dès le 24 juillet 1949 avec des pilotes croates ayant fait défection. Elle comprendra à son apogée quatre groupes de chasse, deux groupes de bombardement et deux groupes de reconnaissance. Les premiers appareils sont naturellement ex-yougoslaves avant d’être remplacés par des appareils allemands.

La HZL va comprend deux groupes de chasse équipés de Messerschmitt Me-109G, de deux groupes de bombardement volant sur Dornier Do-17 puis Do-217, d’un groupe de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R et d’un groupe de transport disposant de Ju-52/3m et de Ju-90.

Cette unité va combattre en Russie jusqu’en août 1952 quand elle rentre en Croatie pour être fusionnée avec la ZNDH, suivant en cela le même processus que les forces terrestres.

La ZNDH comprend initialement des Bréguet 19 et Potez 25 utilisés pour la lutte anti-guerilla, des Me-109 et Rogorzarski IK-3, des Dornier Do-17, des Caproni Ca-313, des ANF-Les Mureaux ANF-123 et des Fieseler Fi-156.

Le 21 janvier 1950 est créée la Priva Laka Padobranska Satnija ou 1ère compagnie légère d’infanterie parachutiste. Devenu bataillon à l’été 1952 (une compagnie de commandement, de transmission et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes).

Cette unité très efficace dans les missions anti-guerilla s’attire le respect des allemands mais aussi des alliés qui avaient tendance à méprise les autres unités croates.

A l’été 1952, des appareils modernes sont enfin livrés avec des Me-109K, des Me-110E et F, des Junkers Ju-288, des Ju-188R, des Fieseler Fi-167 et des Henschel Hs-123 et 126 (utilisés pour la lutte anti-guerilla en remplacement des Potez 25 et Bréguet 19).

Peu après les deux armées de l’air croates sont fusionnées et début 1953 la ZNDH comprend huit groupes de chasse, quatre groupes de bombardement, deux de lutte anti-guerilla, deux de reconnaissance et un groupe de transport et de liaison.

A l’époque les croates en ont bien besoins, les combattants affrontés ne sont plus de simples maquisards mal armés mais des unités régulières d’un tout autre niveau.

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Une Légion Navale Croate est mise sur pied en décembre 1949 avec des navires hérités de la marine yougoslave quand bien entendu les italiens et les allemands ne les détournaient pas à leur profit.

On trouve le destroyer Osijek, le destroyer Lubjana, les mouilleurs de mines Orao Jastreb Mayan Mlpet, les dragueurs de mines D-2 et D-4 ainsi que les monitors Sava et Drava.

En gros pas grand chose surtout quand on connait l’étendu du littoral croate. Des chalutiers seront réquisitionnés pour servir de patrouilleurs improvisés. On peut ajouter quelques petits navires construits pour des missions de transport et de soutien.

Il y eut une tentative de création d’une aéronavale mais faute de pilotes et en raison des pressions des deux armées de l’air croates, ce projet ne vit jamais le jour.

Composée à l’origine de 43 compagnies d’autodéfense, son efficacité est très limitée. Comme pour la partie précédente, je vais avancer dans le temps.

En juin 1952, elle est réorganisée avec vingt compagnies locales, les autres étant dissoutes pour dégager les effectifs nécessaires aux six bataillons d’intervention (intervencijski bataljon). On trouve également deux compagnies d’autos blindées, un bataillon du génie, quatre bataillons d’artillerie, une compagnie ferroviaire avec cinq trains blindés.

En juillet 1953 un Corps de Police Militarisé est créée, unité qui va davantage s’illustrer dans ses exactions que dans sa résilience au combat.

-Quelques milices musulmanes sont mises sur pied mais leur efficacité est proche du néant car davantage des bandes regroupées autour d’un chef charismatique que des unités militaires efficaces.

La Crnogorska Narodna Vojska (Armée Nationale Monténégrine) est créée par les italiens en février 1953 et dissoute en décembre 1953 par les allemands sans avoir été vraiment opérationnelle !

Ce corps à été levé en Serbie par les allemands au sein des russes Blancs ou plutôt de leurs descendants.

Cette entité militaire se compose de quatre régiments d’infanterie, d’un régiment de cavalerie (appelé Régiment des Cosaques de Serbie), des unités d’artillerie et du génie.

Cette force est recrutée parmi les serbes nationalistes, des gens qui estimaient que les Karageorjevic avaient trahit la Serbie en adoptant l’idée yougoslave.

Créée en septembre 1950 à partir de deux régiments de la gendarmerie yougoslave, elle dépend du général Nedic d’où leur surnom de nedici.

On trouve également un corps rural, un corps de police urbaine, un corps de garde-frontières et un corps mobile.

Composé initialement de cinq bataillons d’infanterie légère à trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes. A cela s’ajoute des unités d’artillerie, du génie, de soutien, des autos blindées.

En octobre 1952 cette unité intègre la Waffen S.S et change de nom pour devenir le Serbische Schutzkorps (Corps de Protection Serbe). Il y eut alors le projet de mettre sur pied une véritable division mais faute de temps et de moyens ce projet ne dépassa pas le stade de l’étude théorique.

A son apogée cette entité comprenait quatre régiments à deux bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie et d’armes lourdes, un bataillon du génie, une compagnie de chars légers Hotchkiss H-39 ex-yougoslaves, une compagnie d’autos blindées et une compagnie de transmission.

Le Conflit (170) Balkans (4)

Les allemands engagent deux armées, les 12ème et 15ème Armée. Comme Berlin anticipe déjà les choses, il est prévu que la première reste déployée en Yougoslavie pour nettoyer et sécuriser alors que la seconde doit être engagée en Grèce. Cela nous donne le panorama suivant :

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-14.InfanterieDivision (14.ID)

-25.InfanterieDivision (25.ID)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-1.PanzerDivision

-12.PanzerDivision (NdA doit ensuite être transférée à la 15ème Armée pour opérer en Grèce)

-1.GebirgjägerDivision

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.InfanterieDivision (3.ID)

-9.InfanterieDivision (9.ID)

-35.InfanterieDivision (35.ID)

-Un Etat-Major d’Armée

-Un Etat-Major

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-5.PanzerDivision (5.PzD)

-5.Leichte Division

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-2.GebirgsjagerDivision

-4.GebirgsjagerDivision

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-3.FallschirmjägerDivision (utilisée comme division d’infanterie classique)

-31.InfanterieDivision (31.ID)

-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72.InfanterieDivision (72.ID)

-77.InfanterieDivision (77.ID)

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La Luftwaffe déploie des moyens importants regroupés sous l’autorité d’un XVII.Fliegerkorps (les 10 et 11 sont déployés en Scandinavie, le 12 en Méditerranée occidentale où il à notamment participé à l’opération MERKUR, les 13,14,15 et 16 sur le front occidental).

-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109F)

-Jagdgeschwader 28 : quatre gruppen volant tous sur Messerschmitt Me-109F

-Jagdgeschwader 29 : quatre gruppen volant tous sur Focke-Wulf Fw-190D

-III./ZG-3 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-210B

-III./ZG-76 : gruppen de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-110G

-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D

-KampfGeschawader 44 : trois gruppen volant sur Ju-188 (quelques Ju-88 sont encore là mais ne sont pas censés mener des opérations de combat)

-III. & IV./StkpG-77 : deux gruppen de bombardement en piqué volant sur Junkers Ju-87R

-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen de Dornier Do-217P pour la reconnaissance tactique et stratégique. Des Fieseler Fi-156 intègrent temporairement l’unité.

La mobilisation générale décrétée le 14 janvier 1949 par le tsar Boris III est terminée le 2 février 1949 ce qui permet à l’armée de terre bulgare d’afficher le visage global suivant :

-Douze Divisions d’Infanterie

-Une Division de Cavalerie

-Deux Brigades Blindées

-Une Brigade du Génie

-Une Brigade d’Artillerie

-Troupes Aériennes Royales

La 1ère Armée est déployée en Dobroudja du Sud pour faire face à une possible tentative roumaine, les 2ème et 3ème Armées font face à la Yougoslavie et la 4ème Armée se prépare à une éventuelle action contre la Grèce. A noter que la Division de Cavalerie, les deux Brigades Blindées, la Brigade du Génie et la Brigade d’Artillerie forment une Réserve Stratégique.

Pour l’opération Maritsa, l’armée magyare va engager la 3ème Armée composée de neuf divisions d’infanterie en trois Corps d’Armée, le Corps Rapide l’équivalent magyar d’un Panzerkorps restant en réserve au cas où…. .

-Un Etat-Major

-1er Régiment d’Artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-1er Bataillon antichar et antiaérien

-1er Bataillon du Génie

-1er Escadron d’autos blindées

-1er Escadron cycliste

-16ème DI

-21ème DI

-25ème DI

-Un Etat-Major

-2ème Régiment d’Artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-2ème Bataillon antichar et antiaérien

-2ème Bataillon du Génie

-2ème Escadron d’autos blindées

-2ème Escadron cycliste

-17ème DI

-22ème DI

-26ème DI

-Un Etat-Major

-3ème Régiment d’Artillerie (un bataillon léger et un bataillon lourd)

-3ème Bataillon antichar et antiaérien

-3ème Bataillon du Génie

-3ème Escadron d’autos blindées

-3ème Escadron de canons d’assaut

-18ème DI

-24ème DI

-27ème DI

-Un Etat-Major

-Un Groupement Logistique

-Un Bataillon d’artillerie moyenne

-Deux brigades blindées

-Une brigade de cavalerie

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La Magyar Királyi Honvéd Légierő (MKHL) va déployer des unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance pour appuyer les troupes de la 3ème Armée.

La 1ère Brigade Aérienne est activée le 17 mars 1949 et comprend deux squadrons de Messerschmitt Me-109, un squadron de Messerschmitt Me-110, un squadron de Focke-Wulf Fw-190, un squadron de Junkers Ju-188, un squadron de Dornier Do-17, un squadron de Junkers Ju-86, un squadron de Junkers Ju-87, un squadron de Focke-Wulf Fw-189, un squadron de Fiat BR-20 et un squadron de Fieseler Fi-156 Storch.

Cette brigade est jugée trop lourde pour être utilisable et les moyens vont être répartis entre une 1ère et une 2ème Brigade Aérienne.

La 1ère brigade aérienne va comprendre un squadron de chasse volant sur Messerschmitt Me-109F, un squadron de chasse volant sur Focke-Wulf Fw-190D, un squadron de reconnaissance équipé de Junkers Ju-86, un squadron de bombardement en piqué volant sur Junkers Ju-87A/B et un squadron de bombardement volant sur Fiat BR-20.

La 2ème brigade aérienne comprend elle un squadron de chasse équipé de Messerschmitt Me-109G, un squadron de chasse lourde volant sur Messerschmitt Me-110, un squadron de bombardement volant sur Junkers Ju-188, un squadron de bombardement volant sur Dornier Do-17, un squadron de reconnaissance volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un squadron de coopération volant sur Fieseler Fi-156 Storch.