Allemagne
12ème Armée
NdA occupe la Yougoslavie
-Un Etat-Major
-Unités d’appui et de soutien
-Réserve d’armée : 1.PanzerDivision et 4ème division de cavalerie S.S (unité de recrutement hongrois)
-33.ArmeeKorps (33.AK)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)
-13.division de montagne S.S «Handschar» (Croatische n°1) (division disposant de soldats croates avec un encadrement partiellement allemand)
-1.GebirgjägerDivision
-9.Division S.S de montagne «Prinz Eugen»
-34.ArmeeKorps (34.AK)
-Un Etat-Major de Corps d’Armée
-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)
-3.InfanterieDivision (3.ID)
-9.InfanterieDivision (9.ID)
-35.InfanterieDivision (35.ID)
-15ème Armée Allemande
NdA occupe le centre de la Grèce avec des éléments détachés sur l’île d’Eubée et dans les Cyclades et dépend du Heeresgruppe E
-Un Etat-Major d’Armée
-35.PzK
-Un Etat-Major
-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)
-5.PanzerDivision (5.PzD)
-5.Leichte Division
-18.Gebirgskorps
-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)
-2.GebirgsjagerDivision
-4.GebirgsjagerDivision
-31.ArmeeKorps (31.AK)
-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)
-3.FallschirmjägerDivision
-31.InfanterieDivision (31.ID)
-32.ArmeeKorps (32.AK)
-Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)
-72.InfanterieDivision (72.ID)
-77.InfanterieDivision (77.ID)
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XVII.Fliegerkorps
NdA couvre la Yougoslavie
-I./JG-4 (Messerschmitt Me-109M)
-I. et II./JG-28 (Messerschmitt Me-109M)
-III./ZG-76 : Messerschmitt Me-110G
-I./KpfG-44 : Junkers Ju-188
-IV./StkpG-77 : Junkers Ju-187
XVIII.Fliegerkorps
NdA couvre la Grèce occupée
-III et IV/JG-28 (Messerschmitt Me-109M)
-II et III./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)
-I./JG-29 (Focke-Wulf Fw-190D)
-III./ZG-3 : Messerschmitt Me-210B
-IV./KpfG-42 : gruppen de chasse-bombardement volant sur Focke-Wulf Fw-190D
-II. et III./KpfG-44 : Junkers Ju-188
-III./StkpG-77 : Junkers Ju-187
-III./Aufklärrunggeschwader 31 : gruppen mixte disposant de Dornier Do-217P, de Focke-Wulf Fw-189 et d Fieseler Fi-156
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Une Flottille Allemande de la mer Egée (Deutsche Ägäis-Flottille)
-Un navire de transport et de commandement, le Gothland
-Six navires de transport côtier (GkT-2/4/5/6/7/8)
-Dix S-Boot (SG-1/3/4/7/9/11/12/14/15/16)
-Huit R-Boote (RG-1/2/4/6/9/10/11/12)
-Sept patrouilleurs auxiliaires (HpB-1/3/5/7/9/10/12)
-Deux mouilleurs de mines auxiliaires (HmL-1 et 4)
-Des batteries côtières couvrent Le Pirée et certaines îles des Cyclades. Les canons sont souvent issus d’unités grecques capturées ou même de pièces d’artillerie terrestres capturées sous réserve de stocks suffisants de munitions.
-Les champs de mines sont composés de mines allemandes, italiennes mais aussi de mines grecques capturées !
Croatie
En novembre 1952, la Garde Nationale et l’Armée Nationale fusionnent pour former les Hrvatske oruzane snage (Forces Armées Croates). Elle se compose des unités suivantes :
-Trois Divisions d’Infanterie (trois bataillons d’infanterie, un bataillon d’artillerie, un escadron de cavalerie, une compagnie antichar, une compagnie antiaérienne et des unités de soutien)
-Une brigade motorisée (un état-major, deux bataillons d’infanterie, un bataillon de chars légers et un bataillon d’artillerie)
-Deux brigades de montagne
-Un bataillon de chasseurs
-Un régiment de cavalerie
-Quatre bataillons du génie
-Six bataillons d’artillerie
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En dépit de moyens humains, matériels et financiers limités, les croates vont créer deux armées de l’air distinctes et concurrentes, l’une opérant en Croatie et la seconde opérant sur le front russe, la première étant baptisée Zrakorplovstvo Nezavisme Drzave Hravtske (ZNDH) et la seconde la Légion Aérienne Croate (Hrvatska Zrakoplovvna Legija).
En août 1952 les unités croates sont rapatriées en Croatie qu’il s’agisse des unités terrestres ou des unités aériennes qui vont enfin fusionner pour mettre fin à cette dichotomie absurde.
Cette unité va combattre en Russie jusqu’en août 1952 quand elle rentre en Croatie pour être fusionnée avec la ZNDH, suivant en cela le même processus que les forces terrestres.
A la même époque des appareils modernes sont enfin livrés sous la forme de chasseurs Me-109K et Me-110E/F, de bombardiers bimoteurs Junkers Ju-288, d’avions de reconnaissance tactique Junkers Ju-188R ainsi que des avions destinés à la lutte anti-guerilla (Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et 126) pour remplacer les antiques Potez 25 et Bréguet 19.
Les unités sont réorganisées en essayant de méler pilotes de la ZNDH et de la HZL mais ce mélange censer infuser l’expérience opérationnelle de la Légion Aérienne Croate va donner des fruits amers puisque la Légion trouvait Pavelic trop mou ! Cela nous donne le panorama opérationnel suivant :
-Un Etat-Major
-Un groupement de soutien logistique
-Un bataillon parachutiste (une compagnie de commandement, de transmission et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie d’armes lourdes)
-Huit groupes de chasse, six monomoteurs volant sur Messerschmitt Me-109K et deux bimoteurs volant sur Messerschmitt Me-110E/F
-Quatre groupes de bombardement volant sur Junkers Ju-288
-Deux groupes de lutte anti-guerilla volant sur Fieseler Fi-167, Henschel Hs-123 et Henschel Hs-126
-Deux groupes de reconnaissance volant sur Junkers Ju-188R
-Un groupe de transport et de liaison disposant de Junkers Ju-52/3m et Fieseler Fi-156 Storch
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Une Légion Navale Croate est mise sur pied en décembre 1949 avec des navires hérités de la marine yougoslave quand bien entendu les italiens et les allemands ne les détournaient pas à leur profit.
On trouve le destroyer Osijek, le destroyer Lubjana, les mouilleurs de mines Orao Jastreb Mayan Mlpet, les dragueurs de mines D-2 et D-4 ainsi que les monitors Sava et Drava.
En gros pas grand chose surtout quand on connait l’étendu du littoral croate. Des chalutiers seront réquisitionnés pour servir de patrouilleurs improvisés. On peut ajouter quelques petits navires construits pour des missions de transport et de soutien.
Il y eut une tentative de création d’une aéronavale mais faute de pilotes et en raison des pressions des deux armées de l’air croates, ce projet ne vit jamais le jour.
Quelques batteries côtières sont également mises sur pied pour protéger les accès des ports.
Bulgarie
4ème Armée
NdA armée déployée en Macédoine yougoslave
-Un Etat-Major
-Unités d’appui et de soutien
-2ème Division d’Infanterie (2ème DI)
-4ème Division d’Infanterie (4ème DI)
-6ème Division d’Infanterie (6ème DI)
-11ème Division d’Infanterie (11ème DI)
-1ère Division de Cavalerie
-1ère brigade de chasseurs (opérations anti-guerilla)
5ème Armée
NdA déployée dans le nord de la Grèce et dans certaines îles de la mer Egée
-Un Etat-Major
-Unités d’appui et de soutien
-1ère Division d’Infanterie (1ère DI)
-3ème Division d’Infanterie (3ème DI)
-5ème Division d’Infanterie (5ème DI)
-8ème Division d’Infanterie (8ème DI)
-2ème Division de Cavalerie
-11ème Brigade Blindée
-2ème Brigade de Chasseurs
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Pour couvrir le dispositif terrestre déployé en Grèce, les troupes aériennes royales bulgares dépendent du 4.Orlyak (quatrième escadre) qui comprend les éléments suivants :
-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109E et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)
-Un yato de bombardement (Avia B.71)
-Un yato de reconnaissance (Focke-Wulf Fw-189)
-Un yato de Fiat RS.16 de surveillance maritime
Le 4.Orlyak peut aussi bénéficier de la Réserve Stratégique qui comprend les moyens suivants au début de la guerre :
-Six yatos de chasse : quatre de Messerschmitt Me-109K, un de Messerschmitt Me-109G et un dernier volant sur Messerschmitt Me-110.
-Quatre yatos de bombardement : un volant sur Avia B-71, trois volant sur Junkers Ju-88
-Deux yatos de reconnaissance (un volant sur Focke-Wulf Fw-189 et un volant sur Fieseler Fi-156 Storch)
-Un yato de transportant volant sur Junkers Ju-52/3m
Ce yato peut aussi opérer en soutien des unités aériennes déployées en Macédoine, unités qui forment le 2.Orlyak :
-Deux yatos de chasse (un volant sur Messerschmitt Me-109K et un autre volant sur Messerschmitt Me-109G)
-Un yato de bombardement (Dornier Do-17)
-Un yato de reconnaissance (Reggiane Re-2003A)
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Les moyens navals bulgares sont regroupés sous l’autorité d’une «flottille spéciale» soit en version originale специална флотилия (spetsialna flotiliya) avec un assemblage baroque de navires militaires et de navires civils militarisés. Certains navires sont mêmes construits en Bulgarie, démontés puis remontés en Grèce !
Au 1er janvier 1952, la flottille spéciale dispose des moyens suivants :
-Trois torpilleurs (T-2/3/4)
-Deux escorteurs (P-6 et P-8)
-Sept patrouilleurs auxiliaires (SPK-1/3/4/5/6/7/8)
-Quatre dragueurs de mines (M-1 M-3 M-5 M-6)
-Huit petits caboteurs de transport (Lekotovarni Korabi LK-1/3/4/8/9/10/11/12)
-Six chalutiers armés (Vuoruzheni Trauleri VT-1/2/3/4/5/6)