Le Conflit (112) Europe Occidentale (78)

Opération AVALANCHE (18 juin 1951) : Ordre de Bataille

Ordre de Bataille allemand (1) : Heer et Waffen S.S

En guise d’avant-propos

Depuis un an à l’est la majeure partie des forces allemandes est engagée dans la titanesque opération BARBAROSSA. Au mépris du bon sens militaire, l’armée allemande est écartelée sur trois fronts : ouest, est et balkanique. En dépit d’une mobilisation totale des forces disponibles, on se demande si l’Allemagne va tenir longtemps.

A l’ouest le nombre d’unités à diminué sur le plan quantitatif et qualitatif. Si les unités montant la garde à l’ouest ne sont pas toutes des unités de seconde zone force est de reconnaître que l’élite de la Heer et de la Waffen S.S se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de là dans les steppes russes.

Pour compenser cette diminution comme nous l’avons vu on à augmenté la puissance de feu des unités au maximum (au risque de provoquer une sorte de thrombose) et surtout on à transformé la France occupée en une forteresse géante.

Outre les différentes lignes fortifiées que nous connaissons ( ALARIC, ATTILA, LOTHAR,WOLFGANG, GOTHIC et WAGNER), le moindre village à été transformé en «forteresse» avec des blockhaus et des tranchées. Reste à savoir si cette surfortification ne va provoquer plus de problèmes qu’autre chose car une défense trop statique n’est pas la bonne solution mais les allemands pouvaient-ils faire autrement that is the question….. .

L’essentiel des unités d’infanterie sont allemandes et dépendent de la Heer mais quelques unités de la Waffen S.S sont là tout comme des unités de «l’ordre noir» de recrutement étranger notamment hongrois même si les allemands ne se font pas vraiment d’illusion sur leur motivation et leurs capacités militaires.

Aux côtés des InfanterieDivision, on trouve quelques PanzerDivision et surtout des bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut qui succèdent aux Motorisierte Selbsthilfegruppe (Groupes de Soutien Motorisés) qui étaient jugés intéressants en phase de défense armée mais moins intéressants alors que le temps séparant l’offensive générale des alliés du jour présent diminue un peu plus chaque jour.

Les unités du génie sont toujours là davantage pour détruire que pour construire. En ce qui concerne l’artillerie, on trouve toujours des unités d’artillerie lourde et de lance-roquettes multiples pour tenter d’écraser les alliés et toujours compenser l’infériorité numérique évidente.

Sur le plan des structures de commandement, le dispositif allié est réorganisé avec un Commandement du Front Ouest qui contrairement à son prédécesseur n’à qu’une fonction de coordination entre les deux Heeresgruppe.

Là aussi changement, exit Heeresgruppe Normandie et Burgund et place aux Heeresgruppe D et Heeresgruppe F (les Heeresgruppe A, B et C sont forts occupés en URSS, le Heeresgruppe E dans les Balkans), un choix visiblement dicté par des impératifs de propagande.

Chaque Heeresgruppe possède plusieurs armées mais aussi des unités en réserve d’armée pour conserver une sorte de «masse critique» pour faire face à un probable imprévu.

-Kommando WestFront

Ces installations sont installées du côté de Reims.

Il comprend une partie en surface mais l’essentiel est souterrain pour des raisons évidentes de sécurité avec des installations de commandement, de transmission, de repos et de soins, le tout soigneusement protégé par des blockhaus armés de canons et de mitrailleuses afin d’éviter un raid commando. Bien entendu la Flak n’est pas oubliée.

Heeresgruppe D (ex-Heeresgruppe Normandie)

-Un Etat-Major : initialement installé à Dieppe puis replié à Amiens car le port normand était bien trop exposé.

-Réserve de Groupe d’Armées : 1. S.S Fallschirmjäger Division (1ère Division Parachutiste S.S), 1. Spezielle Waffen Division (1ère Division d’Armes Spéciales _lance-roquettes multiples et missiles sol-sol plus impressionants que réellement efficaces), 1.Heeresgruppe Schwere Artillerie (canons de 170 et mortiers de 210mm) et 1. Flak Division (1ère Division Antiaérienne)

-16.Armee

-Un Etat-Major

-Réserve d’armée

601ème Bataillon de canons d’assaut (Stug IV), 220ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G) et 15.S.S Grenadier Division (Ungarische n°1) et 1. Pioniere Brigade (1ère Brigade de Pionniers

-7.ArmeeKorps (7.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105 et de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-262.InfanterieDivision

-6.InfanterieDivision

-352.InfanterieDivision

5.ArmeeKorps (5.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105 et de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-26.InfanterieDivision

-268.InfanterieDivision

-9.ArmeeKorps (9.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-9.InfanterieDivision

-16.InfanterieDivision

-59.InfanterieDivision

-1.PanzerKorps (1.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-2.PanzerDivision (2.PzD) : Panzer V Panther Ausf G et Panzer VI Tiger Ausf D

-13.PanzerDivision (13.PzD) Panzer IV Ausf H et Panzer V Panther Ausf G

-12.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

602ème Bataillon de canons d’assaut (Stug III), 221ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G), 11. S.S Division «Frunsberg» 2. Flak-Artillerie Brigade et 2. Pioniere Brigade (2ème Brigade de Pionniers)

-13.ArmeeKorps (13.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-41.InfanterieDivision

-45.InfanterieDivision

-357.InfanterieDivision

-14.ArmeeKorps (14.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 152mm russes aléasés pour tirer des obus de 150mm allemands), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers de reconnaissance)

-49.InfanterieDivision (49.ID)

-271.InfanterieDivision (271.ID)

-Heeresgruppe F (ex-Heeresgruppe Burgund)

Ce Groupe d’Armées F couvre la Poche de Paris (qu’à plusieurs reprises les allemands ont envisagé de réduire à la fois pour simplifier l’architecture générale du front mais aussi pour des questions de propagande) et surtout la partie orientale du front occidental jusqu’à la frontière suisse.

L’Etat-Major à d’abord été installé à Besançon mais après plusieurs raids commandos, les installations de l’ancien Groupe d’Armées Bourgogne (NdA au passage il y à une certaine ironie à voir que les allemands ont repris un temps comme dénomination les termes du dispositif française de Réserve Stratégique, le dispositif NorBourg «Normandie-Bourgogne») il à été déménagé près d’Epinal.

-Réserve de Groupe d’Armées : 5.Fallschirmjäger Division (5ème Division de Chasseurs Parachutistes), 2. Spezielle Waffen Division (2ème Division d’Armes Spéciales _lance-roquettes multiples et missiles sol-sol plus impressionants que réellement efficaces), 2.Heeresgruppe Schwere Artillerie (canons de 170 et mortiers de 210mm), 3.Heeresgruppe Schwere Artillerie (mortiers de 210mm et canons de 240mm) et 2. Flak Division (1ère Division Antiaérienne)

-25.ArmeeKorps (25.AK)

NdA Corps d’Armée indépendant qui assure la surveillance de la Poche de Paris. En cas d’offensive alliée à l’ouest ou à l’est, il doit fixer le maximum de troupes avant se replier.

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-6 S.S Infanterie Division

-273.InfanterieDivision (273.ID)

-8.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

603ème Bataillon de canons d’assaut (Stug III), 222ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G),3ème Division de Chasseurs, 3. Flak-Artillerie Brigade et 3. Pioniere Brigade (3ème Brigade de Pionniers)

-23.ArmeeKorps (23.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers de reconnaissance)

-64.InfanterieDivision

-66.InfanterieDivision

-354.InfanterieDivision

-3.ArmeeKorps (3.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-72.InfanterieDivision

-275.InfanterieDivision

-4.PanzerKorps (4.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-8.PanzerDivision (8.PzD) : elle comprend deux régiments de chars moyens Panzer V Panther et un régiment de chars lourds disposant de deux bataillons de Panzer VI Tiger et un bataillon de chars moyens Panzer IV Ausf H.

-10.PanzerDivision (10.PzD) : elle comprend deux régiments de chars moyens Panzer V Panther et un régiment de chars lourds disposant de deux bataillons de Panzer VI Tiger et un bataillon de chars moyens Panzer IV Ausf H.

-7.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

604ème Bataillon de canons d’assaut (Stug IV), 225ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G),17 S.S Grenadier Division (Galician n°1), 4. Flak-Artillerie Brigade et 4. Pioniere Brigade (4ème Brigade de Pionniers)

-15.ArmeeKorps (15.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers de reconnaissance)

-34.InfanterieDivision

-36.InfanterieDivision

-16.ArmeeKorps (16.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-40.InfanterieDivision

-44.InfanterieDivision

-50.InfanterieDivision

Le Conflit (110) Europe Occidentale (76)

Opération NIBELUNGEN (4 mai 1950) les allemands remettent ça !

En guise d’avant-propos

Le 4 mai 1950 les allemands passent à nouveau à l’action. Une redite de l’opération HUBERTUS ? Humm pas vraiment car les moyens sont nettement plus limités.

Si pour l’opération HUBERTUS il y à débat sur son étendue pour l’opération NIBELUNGEN, il s’agit clairement d’une opération tactique pour repousser la contre-offensive alliée.

Cette opération menée par deux ArmeeKorps (AK) soit six divisions d’infanterie et deux divisions blindées à pour objectif Avranches pour couper le Cotentin du reste du territoire allié et surtout épuisée les moyens alliés (en cours de renforcement par l’arrivée des américains).

A cela s’ajoutait des attaques locales pour fixer des troupes ailleurs sur le front et éviter tout transfert.

Cette opération va réaliser une partie de ses objectifs. Si Avranches reste hors de portée des allemands, en revanche cet assaut va gravement perturber les plans alliés.

L’opération OURAGAN qui devait être engagée quelques jours plus tard va être torpillée et les alliés vont remettre le métier sur l’ouvrage. Exit OURAGAN et place à AVALANCHE qui sera déclenchée comme nous le savons le 18 juin 1951.

En réalité je simplifie. L’opération OURAGAN n’était pas la contre-offensive avec un grand C. C’était davantage une opération à vocation opérative si l’on reprend le jargon soviétique. Il fallait dégager Paris et surtout conquérir de solides têtes de ponts en attendant le lancement d’une offensive majeure.

Cette action allemande va pousser les alliés à changer leur fusil d’épaule. Si la possibilité d’attaquer à l’est de Paris est vite écartée, en revanche pour le franchissement de La Seine on hésite longtemps entre un franchissement majeur et une exploitation directe ou des offensives limitées pour obtenir trois ou quatre têtes de pont pour ensuite reconquérir la France, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas en attendant de mettre pied dans le Vaterland.

Ordre de Combat de l’opération NIBELUNGEN (1) : Allemagne

NdA Dans cette partie je vais parler uniquement des unités allemandes engagées directement dans l’opération.

-7.ArmeeKorps (2.AK) : 2.S.S Division «Deutschland», 262.InfanterieDivision et 6.InfanterieDivision + des moyens d’appui et de soutien

-5.ArmeeKorps (5.AK) : 26.InfanterieDivision, 61.InfanterieDivision et 268.InfanterieDivision + des moyens d’appui et de soutien

-1.PanzerKorps (1.PzK) : 2.PanzerDivision, 13.PanzerDivision + des moyens d’appui et de soutien

Ces trois corps d’armée bénéficient de l’appui d’unités dépendant du Heeresgruppe Normandie mais aussi de renforts venus d’Allemagne en dépit du fait que la priorité était donnée à la future opération BARBAROSSA.

Ces appuis sont essentiellement des unités du génie avec une 7.PioniereBrigade (7ème brigade de pionniers) et des unités d’artillerie avec un régiment de marche regroupant des canons de 280 et de 406mm sur voie ferrée, un déploiement qui n’à pas échappé aux SR alliés qui ont déclenché des frappes aériennes pour tenter de neutraliser ces monstres mais hélas sans succès.

Outre les attaques menées par ces trois corps d’armée, l’opérateur NIBELUNGEN implique des attaques locales, des attaques de diversion menées par des divisions sous l’autorité du Heeresgruppe Burgund qui couvre le front occidental de Paris à la frontière suisse.

Quatre divisions d’infanterie sont engagées en l’occurence les 64. 72. 46. 50.InfanterieDivision, les deux premières divisions disposant du soutien de Kampfgruppe fournis respectivement par les 8 et 10.Panzerdivision.

Sur le plan aérien c’est le XV.Fliegerkorps qui assure le soutien de l’attaque principale pendant que le XVI.Fliegerkorps assure la couverture et l’appui-feu des opérations de diversion.

Ordre de Combat de l’opération NIBELUNGEN (2) : Alliés

En face les alliés attendent les allemands de pied ferme. Même si ils savent les allemands massés aux frontières de l’URSS ils craignent un «Coup de Jarnac» pour perturber leur remontée en puissance en vue de l’opération OURAGAN qui mort-née n’à guère laissée de traces dans les livres d’histoire.

Les troupes de première ligne ont reçu la priorité en terme d’armes, de véhicules, de fournitures diverses et surtout la Ligne Morice ne cesse de gagner en épaisseur. Les franco-britanniques sont donc confiants dans leur capacité à repousser une nouvelle tentative allemande.

Comme pour l’Allemagne je ne vais pas rappeler l’ensemble du dispositif allié mais simplement je vais spoiler, divulgâcher en parlant des unités qui vont devoir combattre cette nouvelle offensive allemande.

Le 7.ArmeeKorps va ainsi attaquer dans le secteur du 2ème Corps d’Armée Canadien qui comprend deux divisions d’infanterie, les 2nd et 4th Canadian (Infantry) Division.

Le 5.ArmeeKorps va lui attaquer le 1er Corps d’Armée Français qui comprend comme GU (Grandes Unités) trois divisions d’infanterie, les 68ème, 4ème et 21ème DI.

Le 1.Panzerkorps lui ne doit être engagé que pour l’exploitation en profitant de la tête de pont la plus intéressante.

A l’est de Paris, la 64.ID et le Kampfgruppe Werner vont attaquer dans le secteur du 2ème Corps d’Armée Polonais et plus précisement celui tenu par la 1er Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

la 72.ID et le Kampfgruppe Ostfrank vont attaquer le secteur tenu par la 2ème DI (23ème CA) que l’Abwehr considère comme la plus faible de son corps d’armée (NdA si les hommes de la division avaient su ça avant l’assaut nul doute que leur motivation aurait été décuplée).

La 46.ID va lui attaquer le secteur de la 26ème DI (qui dépend du 24ème CA) alors que la 50.ID va attaquer la 4ème DIC (qui dépend du 26ème CA). Ces deux divisions ne vont pas disposer d’un groupement blindé signe que leur mission est plus encore que les autres une diversion/fixation plus qu’une attaque qui pourrait aboutir à une percée.

En ce qui concerne les forces aériennes, les alliés vont engager des moyens importants, ces moyens qui dépendent soit de l’AASF britannique ou des différents GRAVIA qui sont devenus de simples états-majors piochant dans les unités de l’Armée de l’Air pour mettre sur pied des groupements de circonstance pour une mission précise. A cela s’ajoute les EACA (Elements Aériens de Corps d’Armée) qui ont succédé aux GAO.

NIBELUNGEN oui mais encore

Le 4 mai 1950 le temps est frais et humide, printanier dirions les poètes. La météo les combattants présents sur les deux rives de la Seine, sur les contreforts du Morvan s’en moquent un peu. Ils savent qu’ils sont à la veille d’un combat avec un grand C.

A l’aube l’artillerie allemande ouvre le feu, un matraquage digne de la Campagne de France (1949) un an plus tôt. C’est comme si toute l’artillerie allemande rassemblée en France avait ouvert le feu de concert.

Les pièces de l’artillerie divisionnaire, de l’artillerie de corps d’armée, de l’artillerie de réserve, les canons, les obusiers, les lance-fusées ouvrent le feu contre les positions alliées.

En face ce Grand Matraquage surprend les troupes alliées. Certes depuis quelques jours les troupes allemandes étaient plus agitées que d’habitude, les différents RIF avaient remonté de nombreuses informations mais les alliés sont surpris par la violence de la préparation d’artillerie qui font suite à plusieurs duels d’artillerie depuis une quinzaine de jours.

La préparation d’artillerie qui laisse sonnées les troupes alliées s’accompagne bien vite de frappes aériennes pour bloquer l’arrivée de renforts notamment les unités motomécaniques qui pourraient perturber l’offensive allemande.

S’ajoutant à la fumée et au brouillard naturel, les allemands émettent un brouillard artificiel qui fait d’abord craindre une attaque au gaz ce qui ajoute à la panique et à la confusion du moment.

Comme souvent dans ces moments là certaines unités tiennent le choc, d’autres flanchent pour des raisons qui tiennent aussi bien de l’inexpérience, d’une peur physique incontrolable mais aussi d’un encadrement moins ferme que dans d’autres unités.

Je vais encore une fois me répéter mais un soldat bien encadré, ayant confiance dans ses supérieurs ce sera toujours meilleur au combat qu’un soldat individuellement mieux entrainé mais qui n’à aucune confiance dans les capacités de ses cadres qu’ils soient officiers ou sous-officiers.

Les allemands ne perdent pas de temps et alors que les obus, les roquettes, les bombes pleuvent encore les premiers soldats se lancent dans un périlleux franchissement de la Seine à l’aide d’embarcations motorisées pour gagner du temps.

Ces premiers combattants sont des fantassins ayant bénéficié d’une formation de Stosstrupen et des sapeurs pour éliminer le maximum d’obstacles. Selon les secteurs les allemands prennent fermement pied ou alors sont rapidement culbutés dans La Seine.

Néanmoins dans l’ensemble les allemands ont surpris les alliés qui après plusieurs semaines de vigilance étaient moins attentifs à une possible attaque allemande.

D’autant que quelques heures après l’assaut sur La Seine des attaques sont signalées dans le Morvan. Certes très vite on comprend qu’il s’agit d’avantage d’attaque de diversion, de fixation mais on peut penser que du côté de Bourges on à passé quelques jours et quelques nuits compliquées.

Deux solides têtes de pont sont créées par les allemands, têtes de pont très vite contre-attaquées par les alliés qui mobilisent très vite leurs unités motomécaniques qui néanmoins souffrent sous les coups d’armes antichars allemandes, les Panzerschreck et les Panzerfaust provoquant des trainées sanglantes au sein des Divisions Blindées ou des Armoured Division.

La situation devient telle que le général Villeneuve ordonne aux unités de chars de ne plus attaquer directement sans le concours de l’infanterie, certains «lévriers» et «gros frères» ayant tendance à foncer dans le tas sans trop se préoccuper d’être couverts par l’infanterie, l’artillerie et le génie.

Les allemands ont l’impression d’avoir gagné. Le lendemain 5 mai 1950 les premiers ponts lourds sont mis à l’eau pour permettre aux chars de passer sur la rive sud.

Ces constructions ne sont pas des parties de plaisir, l’artillerie française, britannique et canadienne se reprend tandis que l’aviation alliée dispute aux allemands le contrôle de l’espace aérien, les unités de chasse se rendant coup pour coup.

Les allemands parviennent à franchir la Seine en force en fin d’après midi le 5 mai et surtout le 6 mai 1950. Les deux têtes de pont sont solidement corsetées par les unités alliées mais sont en passe de se rejoindre ce qui serait une véritable catastrophe.

Cette fois le généralissime Villeneuve n’à pas le choix IL FAUT LÂCHER LES CHIENS ! Les deux Corps de Cavalerie Blindée (CCB) sont engagés. Les ordres sont clairs pour les unités motomécaniques françaises bientôt rejointes par le corps blindé britannique et le corps blindé canadien : écraser les allemands.

Le 7 mai 1950 débute la Bataille de Lisieux, la ville normande étant le point le plus extrême de l’avancée allemande en France. Elle oppose les deux corps d’armée ayant franchit La Seine plus le 1.Panzerkorps mais ce dernier à été passablement affaiblit par le franchissement (certains chars ont sombré dans la Seine quand les ponts étaient détruits) ou par la phase d’approche.

Les allemands n’ont pas le temps de préparer leur engagement qu’ils sont agressés par les troupes canadiennes et ceux de la 1ère Armée Française qui vont préparer l’engagement des unités motomécaniques alliées.

Les combats sont d’une violence inouïe. Les combats rapprochés se faisant à la grenade et à l’arme blanche. Les allemands sont ultra-motivés car ils ont le sentiment d’être à un point de bascule alors que les alliés en général et les français en particulier car ils défendent leur pays ce qui est une motivation particulièrement forte vous en conviendrez.

Il faut aussi rappeler que depuis un mois et demi les américains sont enfin rentrés en guerre et si ils sont fort occupés avec les japonais nul doute qu’ils ne tarderont pas à envoyer des troupes en Europe pour aider leurs alliés.

De plus l’opération BARBAROSSA approche et tout affaiblissement des alliés est bon à prendre pour les allemands.

Les enjeux ne manquent et certains historiens se demandent pourquoi ne pas avoir engagé des moyens plus importants pour NIBELUNGEN. Probablement ne le pouvait-il pas eux qui étaient lourdement engagés dans les Balkans et qui devaient également occuper et défendre la Scandinavie contre un possible retour en force des alliés notamment des britanniques.

En milieu d’après midi les chars sont engagés des deux côtés, une gigantesque mêlée où les règles tactiques disparaissent très vite au profit de bagarres de chiffonniers, certains chars se tirent dessus presque à bout portant ! On trouvera ainsi plusieurs épaves calcinées où il était impossible de séparer le char allemand du char allié !

Après une nuit plus calme que la journée, les combats reprennent le lendemain 8 mai 1950. Les alliés prennent le dessus sur les allemands qui comprennent que sauf miracle ils n’iront pas plus loin que Lisieux.

Décision est prise de se replier sur la Seine et de repasser tant bien que mal le fleuve. Il s’agit de ne pas perdre un personnel et un matériel précieux.

Pour couvrir le repli l’aviation allemande se lance à corps perdu en multipliant les opérations d’interdiction, des chasseurs-bombardiers Focke-Wulf Fw-190G armés de bombes et de roquettes tentent de stopper les unités motomécaniques alliées pendant que parallèlement les chasseurs tentent d’obtenir la supériorité aérienne pour permettre aux bombardiers Ju-188 et Do-217 de frapper sans être trop facilement interceptés.

Cette opération d’interdiction aérienne porte ses fruits, les allemands vont pouvoir se replier sans être trop pressés par les alliés qui sont comme un peu sonnés, considérant qu’ils sont passés à deux doigts de la catastrophe.

La Bataille de Lisieux se termine le 10 mai 1950 même si quelques combats résiduels sont encore signalés le 11. Les allemands se replient sans trop de casse, parvennant à franchir le fleuve au moment où les alliés se resaisissent enfin.

L’opération NIBELUNGEN se termine le 13 mai 1950 quand les dernières unités allemandes constituées repassent la Seine. Ils s’en doutent peut être mais c’est la dernière fois. Des opérations de nettoyage ont lieu encore jusqu’au 16 date à laquelle les alliés considèrent que la menace allemande est définitivement derrière eux.

De toute façon à cette époque les allemands regardent vers l’est, les alliés vers l’ouest….. .

Vla les américains !

Dès l’entrée en guerre des Etats-Unis, le président Linbergh (élu en 1944, réelu en 1948 et qui est donc en plein deuxième et dernier mandat) à assuré les alliés de leur soutien tant politique que militaire. Cela passe par des escortes de convois, par l’envoi d’unités aériennes et surtout d’unités terrestres en vue de la contre-offensive alliée prévue pour le printemps ou l’été 1951 au plus tard.

Les américains n’ont pas attendu le printemps 1950 pour débarquer en France. Dès septembre 1948 des officiers américains se sont rendus discrètement en France pour inspecter les ports, les routes, les ponts, les bases en vue d’une future participation.

A la différence du premier conflit mondial les américains voient qu’ils n’auront pas à construire d’imposantes infrastructures, la France ayant massivement investit durant la Pax Armada. Les travaux vont se limiter si l’on peut dire à aménager des casernements et des camps d’entrainement.

Dès le mois de juin alors que les ruines de l’opération NIBELUNGEN sont encore fumantes les premiers officiers américains arrivent auprès des état-majors alliés. Si certains se montrent présomptueux et arrogants, beaucoup ne demandent qu’à apprendre.

Côté français, britannique et canadien, les réactions sont contrastées, certains ont peur que les américains ne s’arrogent les lauriers d’une future victoire, d’autres estiment ces «yankees» trop arrogants, trop bien équipés, trop tout quoi. La majorité cependant fait bon accueil aux officiers américains qui après tout ne demandent qu’à apporter leur écot à la victoire finale.

Des travaux importants vont être nécessaires pour construire les bases et les camps nécessaires à accueillir les dizaines de milliers de soldats, de tankistes, d’artilleurs et de sapeurs américains.

L’opération BOLERO est déclenchée le 6 juillet 1950. Les premiers convois arrivent à Brest, à Saint-Nazaire, à La Rochelle et à Bordeaux dès la mi-juillet.

Les dockers français aidés de collègues belges et néerlandais repliés en France (d’autres avaient ralliés la Grande-Bretagne) vont débarquer les hommes, les véhicules, les armes, les munitions, le carburant dans des quantités croissantes. Malgré les sous-marins et les corsaires allemands, la montée en puissance des troupes américaines est rapide.

L’accueil de la population civile est dans l’ensemble aussi enthousiaste qu’en 1917. Bon il y à des personnes inquiets de l’influence sur les «femmes et filles de France», des ronchons mais comme on dit on ne peut pas plaire à tout le monde.

Dans un premier temps les américains vont envoyer deux divisions blindées et six divisions d’infanterie soit huit Grandes Unités auxquelles il faut ajouter des unités d’appui et de soutien. On trouve également deux divisions aéroportées.

Rapidement des divisions supplémentaires sont envoyées portant le total à six divisions blindées et dix divisions d’infanterie (NdA en gras et italique les divisions participant à Avalanche).

Ces divisions sont les 1st, 2nd, 6th, 9th, 10th et 14th Armoured Division mais aussi les 1st, 4th, 5th, 24th, 25th, 38th 42nd, 47th, 52nd et 58th Infantry Division.

Ces seize divisions vont former deux armées, la 3ème Armée US qui va relever la 3ème Armée Française au sein du GA n°2 et la 7ème Armée qui après son arrivée permettra la création d’un Groupe d’Armées US (même si cette création ne sera effective qu’après la première phase de l’opération AVALANCHE).

On trouvera également donc deux divisions aéroportées, les 82nd et 101st Airborne Division, les «All American» et les «Screaming Eagle» n’allant pas tarder à entrer dans la légende. Ces deux divisions dépendent de la Réserve Stratégique Interalliée.

Le Conflit (109) Europe Occidentale (75)

Ordre de Bataille des Forces Allemandes (2) : Forces Aériennes

En guise d’introduction

Le dispositif aérien allemand est lui aussi réorganisé à la fois pour durer mais aussi et probablement surtout parce que l’aviation allemande va devoir s’employer au dessus de l’URSS sans compter que les combats dans les Balkans imposent un engagement plus important que prévu.

Comme nous l’avons vu plus haut après les combats en Norvège, les allemands ont maintenu les FliegerKorps regroupés au sein d’une Luftflotte Norge. En clair les Corps Aériens censés être temporaires ont été pérennisés. Le même schéma va se reproduire sur le front occidental avec néanmoins de légères différences.

C’est ainsi que le XIII.FliegerKorps (FliegerKorps Nederland) reste indépendant tout comme le XIV.FliegerKorps (FliegerKorps Belgium) même si leurs moyens sont réduits en terme qualitatif et quantitatif toujours pour privilégier l’opération BARBAROSSA.

Les XV et XVI.FliegerKorps sont ceux regroupés au sein d’une Luftflotte Frankreich qui dépend en théorie de l’OberKommando-West mais comme pour les Heeresgruppe Normandie et Burgund cette soumission est très théorique le commandant des forces aériennes allemandes en France ayant davantage tendance à prendre ses ordres auprès de l’OKL (OberKommando der Luftwaffe). Là encore ce sont les relations entre hommes qui vont faire la différence plus que les règles les plus élémentaires de la soumission hierarchique.

A la différence des deux FliegerKorps plus haut les moyens des 15ème et 16ème ne sont pas fondamentalement réduits en raison de la pression aérienne alliée qui se maintient de façon constante. On peut plutôt dire que les moyens sont redirigés et réadaptés.

En ce qui concerne les unités, certaines sont toujours là, d’autres sont parties sur d’autres cieux plus à l’est, d’autres ont changé de nom. Pour des questions pratiques, la Luftwaffe à tenté de déployer à l’ouest des Geschwader homogènes pour favoriser l’esprit de corps.

L’équipement évolue, les Me-109E à G sont peu à peu retirés du service au profit de modèles plus modernes en attendant le Messerschmitt Me-309, le nouveau chasseur monomoteur imaginé par Willy Messerschmitt.

En ce qui concerne le Fw-190 même situation, les A et D sont retirés du service au profit du Fw-190G et d’un nouveau modèle, le Fw-190H.

En ce qui concerne la chasse lourde, le Me-110 est peu à peu remplacé par le Me-210 et le Me-410, évolution du précédent.

En ce qui concerne le bombardement, l’équipement évolue également avec le retrait du Heinkel He-111 au profit non pas du He-119 à la mise au point interminable mais à de nouvelles versions du Do-217 et du Ju-188. Le Do-317 fait même son apparition, ultime évolution du Do-17.

Dans le domaine de l’assaut et du bombardement en piqué, le Henschel Hs-129 en dépit de résultats décevants est toujours en service alors que les Ju-87 ont été remplacés par des Ju-187 plus modernes. A noter qu’un Ju-287 est dans les cartons.

Dans le domaine de la reconnaissance les Fw-189 et les Fi-156 sont toujours là même si le premier pourrait être remplacé par le Me-410B, version de reconnaissance du Hornisse. Même chose pour le transport avec toujours la «Tante Ju», le Ju-90 et le Me-323.

-XIII.FliegerKorps (FliegerKorps Nederland)

NdA je cite de mémoire ce corps aérien qui couvre les Pays-Bas contre les bombardements britanniques qu’ils soient directs ou qu’ils soient liés aux bombardements en Allemagne. Cela me permet de parler de l’évolution de Corps Aérien qui à perdu des unités redeployées à l’est pour ce que vous savez.

-Un Etat-Major

-Quatre Gruppen de chasse :

I./JG-4 (Messerschmitt Me-109H) II./JG-4 (Messerschmitt Me-109H), III./JG-4 (Messerschmitt Me-109H) et IV./JG-4 (Messerschmitt Me-109H)

-Deux Gruppen de chasse lourde :

I./ZG-4 (Messerschmitt Me-110G) et II./ZG-4 (Messerschmitt Me-210)

-Trois Gruppen de bombardement :

I./Kpfg-27 (Dornier Do-217), II./Kpfg-27 (Dornier Do-217 en remplacement des He-111), III.Kpfg-27 (Dornier Do-217)

-Les deux Sturzkampfgruppen (groupes de bombardement en piqué) ont été rééquipés avec Junkers Ju-187 et redéployés à l’est, la présence de telles unités d’appui-rapproché ne se justifiant pas sur cette zone.

-Un Gruppen de transport :

le II./TrG-1 équipé de Junkers Ju-52/3m. Ce groupe va intégrer des planeurs remorqués par des bombardiers déclassés.

-XIV.FliegerKorps (FliegerKorps Belgium)

Ce 14ème Corps Aérien après avoir opéré au dessus de la Belgique et de la France est désormais chargé de défendre l’espace aérien belge contre les incursions britanniques que ce soit pour des missions d’attaque ou de reconnaissance. Comme pour son homologue chargé de la défense des Pays-Bas ces moyens sont réduits et adaptés.

-Un Etat-Major

-Quatre Gruppen de Chasse :

II./JG-52 (Focke-Wulf Fw-190G), I./JG-52 (Focke-Wulf Fw-190H en remplacement des Fw-190E), III./JG-52 et IV./Jg-52 (Focke-Wulf Fw-190H)

-Un Gruppen de chasse lourde :

le I./ZG-3 volant sur Messerschmitt Me-210B, les deux autres unités étant redéployées en Allemagne. Si le I./ZG-76 conserve pour le moment ses Me-110G en revanche le I./ZG-2 reçoit des Me-410

-Trois Gruppen de bombardement et d’attaque :

I., II et III./KpfG-1 volant sur Dornier Do-317

-Les deux groupes de bombardement en piqué ont été redéployés à l’est et rééquipés avec des Ju-187 plus modernes

-Un Gruppen de Reconnaissance :

l’Aufklarunggruppe 32 avec des Focke-Wulf Fw-189 et des Fieseler Fi-156.

-Un Gruppen de Transport :

le III./TrG-1 volant sur Junkers Ju-90.

-XV. FliegerKorps (dépend de la Luftflotte Frankreich)

-Un Etat-Major

-Six Gruppen de Chasse :

I./JG-27 (Messerschmitt Me-109G) II./JG-27 (Messerschmitt Me-109H), III./JG-27 (Messerschmitt Me-109K), III./JG-53 (Focke-Wulf Fw-190H), I./JG-77 (Messerschmitt Me-109K), II./JG-77 (Messerschmitt Me-109L)

-Deux Gruppen de chasse lourde :

II./ZG-2 (Messerschmitt Me-210B) et III./ZG-2 (Messerschmitt Me-410 Hornisse)

-Sept Gruppen d’attaque et de bombardement :

II./Kpfg-2 : ( Dornier Do-217), III./Kpfg-2 : ( Dornier Do-217), II./Kpfg-53 : (Ju-188), I./Kpfg-4 : (Dornier Do-217), IV./Kpfg-41 : (24 Focke-Wulf Fw-190G), I./Kpfg-42 : (18 Focke-Wulf Fw-190G), II./Kpfg-46 : (Henschel Hs-129)

-Deux Gruppen de bombardement en piqué :

IV./Stkpfg-1 (Junkers Ju-187) et IV./Stkpfg-2 (Junkers Ju-187)

-Un Gruppen de reconnaissance :

l’Aufklärunggruppe 122 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 Storch

-Un Gruppen de transport :

le III./TransportGeschwader 3 volant sur une flotte mixte Junkers Ju-52/3m et Ju-90.

-XVI.FliegerKorps (dépend de la Luftflotte Frankreich) :

-Quatre gruppen de chasse :

III./JG-3 (Messerschmitt Me-109G) II./JG-4 (Messerschmitt Me-109K) I./JG-52 (Focke-Wulf Fw-190G) et IV./JG-77 (Messerschmitt Me-109L)

-Deux gruppen de chasse lourde :

les I./ZG-5 et III./ZG-5 volant sur Messerschmitt Me-410A Hornisse

-Quatre gruppen de bombardement et d’attaque :

III./Kpfg-4 (Dornier Do-217), II./Kpfg-27 (Dornier Do-217), II./Kpfg-42 et IV./Kpfg-42 (Focke-Wulf Fw-190G)

-Deux gruppen de bombardement en piqué :

III./Stkpfg-1 (Ju-187) et III./Stkpfg-2 (Ju-187)

-Un Gruppen de reconnaissance

le Aufklarunggruppe 123 volant sur Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 soit 36 appareils de reconnaissance

-Un Gruppen de transport :

le I./TransportGeschwader 3 disposant de Junkers Ju-90 et de planeurs remorqués par des Do-17.

Combats et opérations aériennes

Si les opérations terrestres connaissent une longue pause entre le 1er novembre 1949 et le 4 mai 1950 en revanche pour les combats aériens c’est une toute autre histoire.

Certes le mauvais temps va bloquer nombre de jours les chasseurs et les bombardiers des deux camps sur leurs bases mais dès que le temps s’améliore le ciel de France était strié de trainées de condensation.

Outre le contrôle de l’espace aérien au dessus de front les deux belligérants se livraient à une guerre du renseignement mais aussi à des opérations d’affaiblissement par des frappes d’interdiction mais aussi par des missions d’infiltration.

Bien que la Seine soit particulièrement bien surveillée (postes de guêt, radars…..) il était toujours possible pour un petit avion (généralement un Fieseler Fi-156 Storch pour les allemands, un ANF-123 Criquet ou un Westland Lysander pour les alliés) de se glisser dans le camp ennemi pour y déposer des saboteurs ou des agents de renseignement.

Ces opérations moins glamours mais pas moins dangereuses que les bombardements massifs vont entrainer une véritable psychose dans les deux camps, relançant le mythe (ou pas) de la «cinquième colonne».

Quand un agent ou un saboteur était capturé la convention de Genève n’était pas appliquée. Il ne bénéficiait d’aucune protection ce qui pouvait entrainer tous les sévices que l’on pouvait imaginer et qui hélas se produisirent dans les deux camps.

Certains agents étaient des agents dormants devant rester immobiles jusqu’au moment où on aurait besoin d’eux pour une mission particulière. D’autres devaient mettre sur pied un réseau de renseignement ou d’évacuation de pilotes abattus.

Ces agents bénéficiaient que ce soit au nord ou au sud de la Seine de complicités locales, complicités aux origines multiples et qui n’étaient pas toujours louables et désintéressées. En clair de l’argent bien utilisé pouvait délier bien des volontés et pouvait faire taire les cris assourdissants d’une conscience trop présente.

Pour revenir aux opérations aériennes conventionnelles la chasse alliée après un temps à se contenter de couvrir son camp commença à s’infiltrer au dessus du territoire occupé par les allemands pour mener des missions connues chez les allemands sous le nom de Jagdfrei (chasse libre) pour titiller l’ennemi et l’empêcher de se reposer sur ses lauriers.

Des monomoteurs et des bimoteurs furent employés, parfois avec des bombardiers bimoteurs comme appâts. Des combats violents ont lieu permettant à certains pilotes alliés de devenir des as et à des pilotes allemands de devenir des Experten.

Des missions de bombardement sont également menées contre les infrastructures alliées, des opérations menées par les français de jour sous escorte (les rares missions de bombardement diurnes sans escorte s’étant révélées aussi sanglantes que coûteuses) et de nuit par les britanniques avec des quadrimoteurs mais aussi des bimoteurs. Le territoire déjà ravagé par les combats devient un véritable no man’s land.

Des missions de reconnaissance sont également menés pour surveiller les mouvements de l’ennemi mais aussi pour mettre à jour le dispositif ennemi sans oublier la rédaction de carte, prémices à la création de l’IGN.

En ce qui concerne les unités de transport, elles sont utilisées à l’arrière pour des missions de transport rapide et d’évacuation sanitaire en attendant peut être de nouvelles opérations aéroportées.

Raids commandos et opérations spéciales

Après le repli allié au sud de la Seine, sur Paris et sur le Morvan, des soldats sont restés bloqués au nord du fleuve arrosant Paris. Certains étaient blessés, d’autre étaient démoralisés, d’autres n’avaient pas envie de mourir pour la Gueuse.

Le général Villeneuve qui sait ses moyens humains limités souhaite récupérer le maximum d’hommes en récupérant les isolés et les égarés mais aussi en favorisant l’évasion des prisonniers qui sont regroupés dans des camps provisoires en France en attendant leur transfert en Allemagne dans des stalag et des oflag.

Problème comment faire ? Impossible de mener des attaques directes. Il faut donc mener des opérations discrètes avec une poignée d’hommes décidé profitant du mauvais temps pour se glisser derrière les lignes ennemies.

Ces hommes étaient issus des Corps Francs, des corps francs issus des unités régulières et qui en plusieurs mois de combat avaient affiné leurs techniques et leurs tactiques de combat.

Profitant de complicités locales, ces hommes parfois en civil (ce qui pose d’évidents problèmes juridiques) vont franchir la Seine ou les lignes ennemies pour retrouver des groupes plus ou moins importants de soldats voulant reprendre la lutte sous l’uniforme.

C’est l’opération EXODE qui va permettre à plusieurs milliers de soldats français, britanniques mais aussi belges de reprendre le combat au sein d’unités régulières.

A noter que certains vont refuser cette évacuation, préférant la lutte clandestine ce qui était tout sauf une évidence tant la France n’avait pas vraiment de tradition bien établie de guérilla. Cette action clandestine aura une certaine efficacité moins dans le domaine des destructions pures que dans le domaine du renseignement, de la propagande et de l’évacuation des pilotes abattus.

Après le déclenchement de l’opération AVALANCHE, les hommes qui avaient opéré en clandestinité intégreront les services de renseignement encore que certains ayant pris goût à la clandestinité et à l’illégalité basculeront du mauvais côté en continuant vols, braquages et racket comme du temps de l’occupation allemande.

Outre l’opération EXODE, la France va mener au delà de la Seine de véritables raids commandos sur des cibles à haute valeur ajoutée comme un poste de commandement, un gare de triage (dont la destruction par voie aérienne aurait été trop coûteuse par un bombardement aérien), des ponts….. .

Le 8 septembre 1949 est créé à Cercottes dans le Loiret un Bataillon Spécial de Chasseur rapidement rebaptisé Bataillon de Choc. Il s’agit de dôter le haut-commandement de l’armée de terre d’une unité de raid sur le modèle des Corps Francs du Nord, des Balkans, d’Afrique en attendant le Groupement Mixte Commando en Asie.

Ce bataillon de choc organisé en une compagnie de commandement et de transmissions, de trois compagnies de choc et une compagnie d’armes lourdes.

A noter que ces cinq compagnies portent les noms de batailles où les diables bleus se sont illustrés à savoir SIDI BRAHIM pour la CCT, ISLY SEBASTOPOL et SOLFERINO pour les trois compagnies de choc et enfin REICHSHOFFEN pour la compagnie d’armes lourdes.

Opérationnel en novembre 1949, ce bataillon va d’abord mener des missions de reconnaissance dans la profondeur pour connaître le mieux possible sa zone d’engagement. Elle est modeste : jusqu’à 150km derrière les lignes ennemies !

Entre deux opérations de reconnaissance dans la profondeur, les chasseurs continuent à s’entrainer étant bien conscients qu’ils sont encore novices dans le domaine des opérations commandos.

Cet entrainement est non seulement pratique mais aussi théorique. On compulse les rapports, les études sur les combats depuis le début de la guerre, les mémoires sur des idées tactiques et techniques.

Une Ecole Commando est ainsi créée au printemps 1950 du côté de Perpignan, école qui va former tous les commandos de l’armée de terre ce qui ne va pas sans créer certaines jalousies entre unités.

Durant le conflit, l’Ecole Commando devient le Centre National d’Entrainement Commando (CNEC) absborbant au passage les structures du 10ème Bataillon de chasseurs pyrénéens qui assurait la formation et l’entrainement de l’équivalent méridional des chasseurs alpins.

Dans un premier temps le Bataillon de Choc privilégie l’infiltration par voie terrestre ou fluviale, délaissant le parachute ou le planeur. Choix délibéré ? Hummm pas vraiment car dans un premier temps l’infanterie de l’air refuse de former les chasseurs à l’art délicat du parachutisme. C’est finalement le transfert de l’infanterie de l’air à l’armée de terre qui va résoudre les problèmes.

La première opération majeure du Bataillon de Choc à lieu le 2 décembre 1949. Ce jour là le Bataillon de Choc mène un raid contre un aérodrome du côté de Dieppe.

Douze planeurs remorqués par des Bloch MB-131 déposent la compagnie SOLFERINO à proximité d’un aérodrome allemand. Les résultats sont contrastés mais l’expérience acquise est précieuse.

22 ou 27 appareils selon les sources sont détruits ainsi que certaines infrastructures techniques et logistiques. Hélas deux commandos capturés sont torturés et exécutés et des civils fusillés pour avoir aidé le bataillon de choc.

Cette première opération sera suivit d’opérations plus ou moins importantes durant l’hiver avec des infiltrations terrestres, fluviales et aériennes (par planeur mais aussi par parachute). Deux opérations nom de code PHOSPHORE et TUNGSTENE engagent le bataillon au complet.

La première vise un aérodrome du côté de Rouen avec la compagnie ISLY engagée par voie fluviale, la compagnie SOLFERINO engagée par infiltration aérienne via des planeurs, la compagnie SIDI-BRAHIM étant engagée par parachute. C’est une demi réussite ou un demi-échec à la différence de la seconde.

L’opération TUNGSTENE lancée sur Besançon est une vraie réussite surprennant les allemands. Le bataillon est parachuté au nord de la ville, tend plusieurs embuscades à des convois logistiques allemands, offrant en ce 17 mars 1950 un feu d’artifice digne d’un 14 juillet.

Les allemands sont sur les dents et s’attendent à une attaque majeure sur le front, incertitude alimentée par la 6ème Armée qui multiplie tirs d’artillerie et coups de main pour faire croire à une offensive prochaine. Cela génère quiproquos mais aussi «tirs amis» entre unités allemandes.

Bref comme l’avait dit un célèbre général français le Bataillon de Choc à semé la discorde chez l’ennemi.

Après quatre jours d’embuscade et de coups de main, après quatre jours de raids, le Bataillon de Choc qui à tout de même perdu 17 hommes tués (12 blessés ont été cachés par la Résistance) se replie derrière les lignes amies en s’infiltrant par voie terrestre, devant parfois forcer le passage.

Après cette opération le Bataillon de Choc est mis au repos pour d’autres opérations. Il rejoint donc sa base de Cercottes pour repos et reconditionnement. Les vétérans vont ainsi voir arriver de nouvelles recrues venues d’unités régulières via l’Ecole Commando récemment créée du côté de Perpignan.

Le Conflit (108) Europe Occidentale (74)

Ordre de Bataille des Forces Allemandes (1) : Forces Terrestres

Avant même la fin officielle de l’opération HUBERTUS les allemands commencent à réorganiser leur dispositif à l’ouest. On passe clairement sur la défensive pour privilégier l’opération BARBAROSSA qui va être déclenchée le 21 juin 1950 six semaines après le déclenchement de NIBELUNGEN.

Les unités qui ont participé au franchissement et sont donc très entamées sont repliées loin du front pour reconstitution et régénération. Toutes ne vont pas rester en France, certaines après reconstitution ralliant la Pologne en vue d’une autre opération majeure.

Le nombre d’unités en ligne va diminuer faisant craindre aux allemands que les alliés n’en profitent mais les français comme les britanniques sont loin d’être en capacité de contre-attaquer de suite.

Pour compenser la diminution des unités en ligne et notamment des unités motomécaniques (très demandées pour BARBAROSSA), une série de lignes fortifiées vont être aménagées, lignes balafrant le territoire national pour encaisser l’énergie cinétique de l’offensive alliée à venir, user l’épée alliée pour permettre une contre-attaque décisive.

Ces lignes sont baptisées ALARIC (du nom du chef Wisigoth qui s’empara de Rome en 410), ATTILA (le roi des Huns), LOTHAR,WOLFANG, GOTHIC et WAGNER.

Ces lignes qui s’étendent sur une profondeur de 5 à 10km comprennent des tranchées à ciel ouvert et couvertes, des blockhaus de tir, des blockhaus d’observation, des blockhaus de commandement, des abris, des positions d’artillerie, le tout accompagné d’obstacles, de barbelés, de mines. Le tout est soigneusement camouflé pour échapper aux reconnaissances aériennes.

Entre les différentes lignes, on trouvait des unités motomécaniques pour contre-attaquer en cas de percée. Il ne s’agissait pas de Panzerdivisionen à proprement parler mais plutôt d’unités d’infanterie accompagnées de chars et de canons d’assaut.

Ces groupements appelés Groupements de Soutien Motorisé (motorisierte Selbsthilfegruppe) se composaient généralement d’un escadron de chars ou de canons d’assaut, d’un bataillon d’infanterie motorisée, d’un groupe d’artillerie, de moyens de reconnaissance et du génie. Leur rôe était de colmater une brèche et/ou de tenir en cas d’offensive majeure le temps que les Panzerdivisionen et les divisions d’infanterie de réserve n’interviennent.

Sur le plan des structures de commandement il n’est pas question de conserver les dénominations de la Campagne de France comme si on cherchait à passer à autre chose. Exit donc Heeresgruppe A, B et C et place à deux Heeresgruppe et un OberKommando-West (OK-W) à ne pas confondre avec l’OberKommando der Wehrmacht (OKW).

Cet OberKommando-West est censé coordonner les deux Heeresgruppe mais en réalité son rôle est très limité, les commandants des Heeresgruppe Normandie et Burgund préférant en cas de conflit s’adresser directement à l’OKH (Ober Kommando der Heer), rendant cet organe de coordination sans réels pouvoirs. C’est donc la personnalité du titulaire du poste qui rendait l’OberKommando-West plus ou moins puissant.

-OberKommando-West (QG à Reims)

-Heeresgruppe Normandie (QG à Dieppe)

Ce Groupe d’Armées Normandie couvre le front occidental de la mer du Nord à Paris. C’est clairement l’aile marchante du dispositif allemand. Il comprend plusieurs armées, plusieurs corps d’armées avec quelques unités motomécaniques.

Le nombre d’unités est clairement en baisse tant sur le plan quantitatif (nombre de divisions vont rallier l’est pour l’opération BARBAROSSA) que sur le plan quantitatif.

Sans parler de troupes de seconde zone, il est évident pour tout le monde que la majorité des unités présentes en France n’appartiennent pas à l’élite de la Heer.

Le Heeresgruppe Normandie ne dispose pas de moyens militaires en propre mais il est admis que des divisions de renfort pourraient dépendre de lui en attendant leur affectation aux deux armées qui le compose.

-16.Armee

Nda : Cette armée remplace la 3.Armee dissoute en janvier 1950 et qui ne sera recréée qu’en mars 1952 en Norvège.

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

1.Motorisierte Selbsthilfegruppe 11.Motorisierte Selbsthilfegruppe 111. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de Panzer IV, d’un bataillon d’infanterie portée, d’un Groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

Comme nous l’avons vu plus haut, ces trois groupements sont chargés de contre-attaquer en cas de percée pour gagner le temps nécessaire à l’engagement des PanzerDivisionen conservées en France.

Selon le principe du Kampfgruppe ils peuvent être la colonne vertébrale autour duquel le dispositif allemand va se réorganiser pour faire face à une situation donnée.

-1.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie qui à combattu aux Pays-Bas, en Belgique et en France va d’abord assurer avec l’Organisation Todt la remise en état a minima des infrastructures ravagées par les combats et les sabotage.

Ceci fait, elle va aménager les défenses de la 16ème Armée en posant champs de mines, barbelés, pièges divers et variés, laissant à l’Organisation Todt et à des entreprises françaises plus ou moins (et plutôt plus que moins) contraintes de travailler pour l’occupant.

-1.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance.

7.ArmeeKorps (7.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-2.S.S Division «Deutschland»

-262.InfanterieDivision

-6.InfanterieDivision

5.ArmeeKorps (5.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-26.InfanterieDivision

-61.InfanterieDivision

-268.InfanterieDivision

-9.ArmeeKorps (9.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-9.InfanterieDivision

-16.InfanterieDivision

-59.InfanterieDivision

-1.PanzerKorps (1.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-2.PanzerDivision (2.PzD) disposant uniquement de Panzer IV à canon de 75mm long en attendant les Panther qui doivent remplacer des Panzer III retirés des unités de chars, son canon de 50mm atteignant ses limites.

-13.PanzerDivision (13.PzD) disposant de Panzer IV Ausf H (canon de 75mm long) et de Panzer V Panther Ausf D (canon de 75mm long)

-12.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

2.Motorisierte Selbsthilfegruppe 22.Motorisierte Selbsthilfegruppe 222. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de canons d’assaut Stug III, d’un bataillon d’infanterie portée, d’un Groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

-2.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie qui à combattu en Belgique et en France va d’abord assurer avec l’Organisation Todt la remise en état a minima des infrastructures ravagées par les combats et les sabotage.

Ceci fait, elle va aménager les défenses de la 12ème Armée en posant champs de mines, barbelés, pièges divers et variés, laissant à l’Organisation Todt et à des entreprises françaises plus ou moins (et plutôt plus que moins) contraintes de travailler pour l’occupant.

-2.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance comme pour la 1.Flak-Artillerie Brigade.

-13.ArmeeKorps (13.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-39.InfanterieDivision

-41.InfanterieDivision

-45.InfanterieDivision

-14.ArmeeKorps (14.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-47.InfanterieDivision (47.ID)

-49.InfanterieDivision (49.ID)

-271.InfanterieDivision (271.ID)

-Heeresgruppe Burgund (QG à Besançon)

Ce Groupe d’Armées De Bourgogne occupe donc le front occidental à l’est de Paris. Un corps d’armée assure néanmoins la surveillance de la poche tenue par les français, corps d’armée qui dépend du Heeresgruppe Burgund alors qu’il fût un temps question qu’il dépende soit du Heeresgruppe Normandie ou directement de l’OberKommando-West. Outre ce 25ème corps d’armée, on compte deux armées disposant de plusieurs corps d’armée, l’une d’elle possédant un PanzerKorps.

-25.ArmeeKorps (25.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-6 S.S Infanterie Division

-273.InfanterieDivision (273.ID)

-8.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

-3.Motorisierte Selbsthilfegruppe 33.Motorisierte Selbsthilfegruppe 333. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de canons d’assaut Stug III (3. et 33.) ou de Stug IV (333.), d’un bataillon d’infanterie portée, d’un groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

-3.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie est une unité de création récente (janvier 1950) mais disposant pour encadrement d’un personnel expérimenté ayant combattu en Scandinavie, dans les Balkans et en France.

-3.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance comme pour la 2.Flak-Artillerie Brigade.

-23.ArmeeKorps (23.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-64.InfanterieDivision

-66.InfanterieDivision

-3.ArmeeKorps (3.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-7.S.S Division

-72.InfanterieDivision

-275.InfanterieDivision

-4.PanzerKorps (4.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-8.PanzerDivision (8.PzD) : réorganisée après la fin de la Campagne de France, elle est la première à intégrer les chars lourds Tigre au sein de la division. Elle comprend donc deux régiments de chars moyens Panzer V Panther et un régiment de chars lourds comprenant deux bataillons de Tigre et un bataillon de Panzer IV.

-10.PanzerDivision (10.PzD) : elle à été elle aussi réorganisée mais ne comporte que deux régiments de chars, un régiment de Panther et un régiment de Panzer IV en remplacement des Panzer III. Il était prévu l’intégration de Panzer VI Tiger mais la priorité à été donnée aux divisions blindées engagées contre l’URSS.

-7.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

4.Motorisierte Selbsthilfegruppe 44.Motorisierte Selbsthilfegruppe 444. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de canons d’assaut Stug III (4. et 44.) ou de Stug IV (444.), d’un bataillon d’infanterie portée, d’un groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

-4.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie est une unité de création récente (décembre 1949) mais disposant pour encadrement d’un personnel expérimenté ayant combattu en Scandinavie, dans les Balkans et en France.

-4.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance comme pour la 2.Flak-Artillerie Brigade.

-15.ArmeeKorps (15.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-34.InfanterieDivision

-36.InfanterieDivision

-46.InfanterieDivision

-16.ArmeeKorps (16.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-40.InfanterieDivision

-44.InfanterieDivision

-50.InfanterieDivision