Le Conflit (146) Europe Occidentale (111)

First United States Armies Group

-Un Etat-major

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possédait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7th US Army/7ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

Réserve Stratégique

1ère Armée Aéroportée Alliée

-Un Etat-major

-Un Groupement d’Entrainement et de Soutien Logistique

-4ème Corps d’Armée (France)/1er Corps d’Armée Parachutiste

-Un Etat-Major

-11ème Division Parachutiste (11ème DP)

-25ème Division Parachutiste (25ème DP)

-11th British Corps (Airborne)

-Un Etat-Major

-1st Airborne Division (UK)

-6th Airborne Division (UK)

-XVIII Airborne Corps

-Un Etat-Major

-82nd Airborne Division «All American»

-101st Airborne Division «Screaming Eagle»

Divisions Fantômes

Aucun changement en terme de composition, les projets de réactiver des divisions s’est heurté au manque de moyens en terme de troupes et d’encadrement. Quant à la possibilité de dissoudre une division existante pour réactiver une autre mieux valait ne pas y songer sérieusement.

Les divisions fantômes vont donc jouer leur rôle dans les manœuvres d’intoxication dont l’impact sur les allemands sera limité mais pas négligeable selon le vieil adage de l’uchronie «Et si…..»

C’est ainsi que le 2ème CA est «réactivé» avec les 7ème et 36ème DI pour participer à l’opération MANGROVE, un «projet» de débarquement en Frise Occidentale en liaison avec l’engagement des Groupes d’Armées sur le front.

Des officiers, des sous-officiers et des soldats en permission ou en convalescence sont détachés et envoyés en East Anglia pour rendre crédible les informations complaisement distribuées aux allemands par différents canaux.

On verra le redéploiement de quelques unités, le renforcement des batteries côtières mais l’espoir de voir plusieurs divisions être redéployées pour faciliter la percée s’évanouit assez vite.

Autre engagement d’une «Phantom Division» la 71ème DI qui avec la 7ème DIC sont détachés du 27ème CA (mis en sommeil pour l’occasion) pour un pseudo envoi dans les Balkans et en Adriatique.

Le Conflit (139) Europe Occidentale (104)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC)

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-8ème Armée

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 8ème Armée

-GRAVIA-VIIIA (Groupement d’Aviation de la 8ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 8ème Armée

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-7ème Corps d’Armée (7ème CA)

-Etat-Major de Corps d’Armée

-607ème Régiment de Pionniers

-7ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (7ème GRCA)

-107ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (107ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 507 (EACA-507)

-1ère Division Marocaine (1ère DM)

-18ème Division d’Infanterie (18ème DI)

-4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (4ème DINA)

-6ème Corps d’Armée (6ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-606ème Régiment de Pionniers

-6ème GRCA

-118ème RALT

-EACA-506

-1ère Division d’Infanterie Coloniale (1ère DIC)

-3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (3ème DINA)

-55ème Division d’Infanterie (55ème DI)

-31ème Corps d’Armée (31ème CA)

-Un Etat-major de Corps d’Armée

-631ème Régiment de Pionniers

-31ème GRCA

-144ème RALT

-EACA-531

-6ème DIC

-12ème DIM

Le Conflit (136) Europe Occidentale (101)

-First US Army Group (FUSAG)

-3ème Armée Américaine/3rd US Army

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-1st 3rd 5th & 7th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars (Tank Destroyer Group)

Quatre bataillons de chasseurs de chars équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons de chasseurs de chars équipés de M-36 Jackson soit un total de 228 chasseurs de chars sachant que chaque bataillon possèdait 38 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint.

-3rd US Corps/3ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Armored Division

-24th Infantry Division (US)

-58th Infantry Division (US)

-8th US Corps/8ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-1st Infantry Division (US)

-42nd Infantry Division (US)

-12th US Corps/12ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-10th Armored Division (US)

-38th Infantry Division (US)

-52th Infantry Division (US)

-7ème Armée Américaine/7th US Army

Cette 7th US Army à été créée à l’été 1951 pour regrouper les divisions d »infanterie et les divisions blindées arrivées entre fin 1950 et le printemps 1951. Ces unités n’ont pas été engagées dans l’opération AVALANCHE pour des raisons de logistique et tactiques, nombre d’entre-elles ayant été tout juste formées et entrainées avant leur grande traversée à travers l’Atlantique.

Un temps il fût envisagé de les placer sous commandement britannique et français pour les aguerrir mais les américains ont vite fait comprendre qu’ils voulaient disposer le plus vite possible d’un groupe d’armées autonome.

-Un Etat-Major

-Unités du génie et de soutien logistique

-Groupement d’Artillerie Lourde

Quatre groupes d’obusiers de 203mm et quatre groupes de canons de 240mm

-Groupement de Bataillons de Chars

-2nd 4th 6th & 8th Independent Heavy Tank Bataillon disposant de chars lourds M-26 Pershing soit un total 232 chars sachant qu’il y à 58 chars lourds par bataillon indépendant de chars lourds.

-Groupement de chasseurs de chars

Le groupement de chasseurs de chars de la 7ème Armée dispose de deux bataillons équipés de M-10, quatre bataillons équipés de M-18 Hellcat et deux bataillons équipés de M-36 Jackson. Cela nous donne un total 304 chasseurs de chars (36 plus un pour le commandant et un autre pour son adjoint).

-1st US Corps/1er Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson.

-Un Bataillon de reconnaissance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-2nd Armored Division (US)

-6th Armored Division (US)

-2nd US Corps/2ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-18 Hellcat et de deux bataillons de M-36 Jackson

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-4th Infantry Division (US)

-9th Armored Division (US)

-4th US Corps/4ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-14th Armored Division (US)

-5th Infantry Division (US)

-5th US Corps/5ème Corps d’Armée Américain

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Régiment d’Artillerie Lourde disposant de canons de 155mm M-1 155mm Gun on Carriage M1 «Long Tom»

-Un Groupement de chasseurs de chars disposant de deux bataillons de M-36 Jackson et de quatre bataillons de M-18 Hellcat

-Un Bataillon de reconnaisance disposant de chars légers M-24 Chaffee et d’autos blindées M-17

-25th Infantry Division (US)

-47th Infantry Division (US)

-Groupe d’Armées n°2 (GA n°2)

-6ème Armée Française

-Un Etat-Major d’Armée

Unités dépendant de la 6ème Armée

-6ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (6ème GAAC) :

-Groupement d’Aviation de la 6ème Armée (GRAVIA-VIA)

-Unités du génie et de soutien logistique

-9ème Corps d’Armée (9ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-609ème Régiment de Pionniers (609ème RP)

-9ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (9ème GRCA)

-121ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (121ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 509 (EACA-509)

-Unités du génie et de soutien

-31ème DIAlp

-32ème DI

-13ème DI

-12ème Corps d’Armée (12ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-612ème Régiment de Pionniers (612ème RP)

-12ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (12ème GRCA)

-112ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (112ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 512 (EACA-512)

-Unités du génie et de soutien

-35ème DI

-40ème DI

-1ère DIT

-28ème Corps d’Armée (28ème CA)

-Un Etat-Major de Corps d’Armée

-628ème Régiment de Pionniers (628ème RP)

-28ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (28ème GRCA)

-120ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (120ème RALT) :

-Element Aérien de Corps d’Armée 528 (EACA-528)

-Unités du génie et de soutien

-43ème DI

-27ème DIAlp

-54ème DI

-2ème Armée Française

-Un état-major

-Unités dépendant directement de la 2ème Armée

-GRAVIA-IIA (Groupement d’Aviation de la 2ème Armée)

-Groupement Anti-Aérien de Campagne (GAAC) de la 2ème Armée (GAAC-IIA) :

-Groupement de Soutien Logistique d’Armée

-Groupement de Bataillons de Chars de Combats 502 (GBCC-502) : 70ème et 72ème BCC disposant chacun de trente-quatre chars lourds ARL-44 à canon de 90mm soit un total de 68 chars lourds.

5ème Corps d’Armée (5ème CA)

-Un Etat-Major

-605ème Régiment de Pionniers

-5ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (5ème GRCA)

-110ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (110ème RALT)

-Element Aérien de Corps d’Armée 502 (EACA-502)

-3ème Division d’Infanterie Motorisée (3ème DIM)

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI)

-7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)

-1er Corps d’Armée Polonais (1er CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-1er Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (1er RALPol)

-2ème Division d’Infanterie Polonaise (2ème DIP)

-3ème Division d’Infanterie Polonaise (3ème DIP)

-3ème Corps d’Armée Polonais (3ème CAPol)

-Un état-major de corps d’armée

-Un groupement de soutien logistique

-Un groupement antichar

-Un groupement antiaérien

-3ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (3ème RALPol)

-Un Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (GRCA)

-10ème Division Blindée (10ème DB)

-7ème Division d’Infanterie Polonaise (7ème DIP).

-2ème Corps d’Armée Polonais (2ème CAPol)

-Un Etat-Major

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Un Groupement Antichar

-Un Groupement Antiaérien

-2ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée Polonais (2ème GRCA Pol)

-2ème Régiment d’Artillerie Lourde Polonais (2ème RALPol)

-1ère Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

-2ème Division de Grenadiers de la Garde (2ème DGG)

En Réserve pour régénération

-1ère Armée Française

-1st Army (UK)

-4ème Armée Française

-8ème Armée Française

Réserve Stratégique

-1ère Armée Aéroportée Alliée

-1er CCB

-2ème CCB

-3ème CCB

-Réserve Générale d’Artillerie : celle-ci est reconstituée avec le retour sous un commandement centralisé des régiments détachés aux différents corps d’armée. Il s’agit de faire un effet de masse pour une future opération majeure.

-Génie et Soutien Logistique

-Réserve d’Artillerie Américaine

-Unités du Génie et de Soutien Logistique

Cette relève bien que menée de manière la plus discrète possible n’échappe pas aux allemands mais ces derniers seraient bien en peine de s’y opposer vraiment.

On note quelques bombardements d’artillerie vite contre-battus par l’artillerie alliée et des incursions aériennes menées par des chasseurs-bombardiers dont les coups sont plus des piqures d’épingle qu’autre chose.

Les allemands savent de toute façon qu’une relève implique une chose : quelque chose de grand, de fort se préparait. Autant dire qu’avec des moyens de plus en plus limités, autant dire qu’avec la menace soviétique à l’est (malgré l’échec des contre-offensives multiples lancées à l’été) il faut éviter de jouer au poker. La question qui taraude les allemands du Landser au Feldmarshall est la suivante : quand les alliés vont-ils attaquer ? La réponse va arriver un certain 7 décembre 1951.

Le Conflit (110) Europe Occidentale (76)

Opération NIBELUNGEN (4 mai 1950) les allemands remettent ça !

En guise d’avant-propos

Le 4 mai 1950 les allemands passent à nouveau à l’action. Une redite de l’opération HUBERTUS ? Humm pas vraiment car les moyens sont nettement plus limités.

Si pour l’opération HUBERTUS il y à débat sur son étendue pour l’opération NIBELUNGEN, il s’agit clairement d’une opération tactique pour repousser la contre-offensive alliée.

Cette opération menée par deux ArmeeKorps (AK) soit six divisions d’infanterie et deux divisions blindées à pour objectif Avranches pour couper le Cotentin du reste du territoire allié et surtout épuisée les moyens alliés (en cours de renforcement par l’arrivée des américains).

A cela s’ajoutait des attaques locales pour fixer des troupes ailleurs sur le front et éviter tout transfert.

Cette opération va réaliser une partie de ses objectifs. Si Avranches reste hors de portée des allemands, en revanche cet assaut va gravement perturber les plans alliés.

L’opération OURAGAN qui devait être engagée quelques jours plus tard va être torpillée et les alliés vont remettre le métier sur l’ouvrage. Exit OURAGAN et place à AVALANCHE qui sera déclenchée comme nous le savons le 18 juin 1951.

En réalité je simplifie. L’opération OURAGAN n’était pas la contre-offensive avec un grand C. C’était davantage une opération à vocation opérative si l’on reprend le jargon soviétique. Il fallait dégager Paris et surtout conquérir de solides têtes de ponts en attendant le lancement d’une offensive majeure.

Cette action allemande va pousser les alliés à changer leur fusil d’épaule. Si la possibilité d’attaquer à l’est de Paris est vite écartée, en revanche pour le franchissement de La Seine on hésite longtemps entre un franchissement majeur et une exploitation directe ou des offensives limitées pour obtenir trois ou quatre têtes de pont pour ensuite reconquérir la France, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas en attendant de mettre pied dans le Vaterland.

Ordre de Combat de l’opération NIBELUNGEN (1) : Allemagne

NdA Dans cette partie je vais parler uniquement des unités allemandes engagées directement dans l’opération.

-7.ArmeeKorps (2.AK) : 2.S.S Division «Deutschland», 262.InfanterieDivision et 6.InfanterieDivision + des moyens d’appui et de soutien

-5.ArmeeKorps (5.AK) : 26.InfanterieDivision, 61.InfanterieDivision et 268.InfanterieDivision + des moyens d’appui et de soutien

-1.PanzerKorps (1.PzK) : 2.PanzerDivision, 13.PanzerDivision + des moyens d’appui et de soutien

Ces trois corps d’armée bénéficient de l’appui d’unités dépendant du Heeresgruppe Normandie mais aussi de renforts venus d’Allemagne en dépit du fait que la priorité était donnée à la future opération BARBAROSSA.

Ces appuis sont essentiellement des unités du génie avec une 7.PioniereBrigade (7ème brigade de pionniers) et des unités d’artillerie avec un régiment de marche regroupant des canons de 280 et de 406mm sur voie ferrée, un déploiement qui n’à pas échappé aux SR alliés qui ont déclenché des frappes aériennes pour tenter de neutraliser ces monstres mais hélas sans succès.

Outre les attaques menées par ces trois corps d’armée, l’opérateur NIBELUNGEN implique des attaques locales, des attaques de diversion menées par des divisions sous l’autorité du Heeresgruppe Burgund qui couvre le front occidental de Paris à la frontière suisse.

Quatre divisions d’infanterie sont engagées en l’occurence les 64. 72. 46. 50.InfanterieDivision, les deux premières divisions disposant du soutien de Kampfgruppe fournis respectivement par les 8 et 10.Panzerdivision.

Sur le plan aérien c’est le XV.Fliegerkorps qui assure le soutien de l’attaque principale pendant que le XVI.Fliegerkorps assure la couverture et l’appui-feu des opérations de diversion.

Ordre de Combat de l’opération NIBELUNGEN (2) : Alliés

En face les alliés attendent les allemands de pied ferme. Même si ils savent les allemands massés aux frontières de l’URSS ils craignent un «Coup de Jarnac» pour perturber leur remontée en puissance en vue de l’opération OURAGAN qui mort-née n’à guère laissée de traces dans les livres d’histoire.

Les troupes de première ligne ont reçu la priorité en terme d’armes, de véhicules, de fournitures diverses et surtout la Ligne Morice ne cesse de gagner en épaisseur. Les franco-britanniques sont donc confiants dans leur capacité à repousser une nouvelle tentative allemande.

Comme pour l’Allemagne je ne vais pas rappeler l’ensemble du dispositif allié mais simplement je vais spoiler, divulgâcher en parlant des unités qui vont devoir combattre cette nouvelle offensive allemande.

Le 7.ArmeeKorps va ainsi attaquer dans le secteur du 2ème Corps d’Armée Canadien qui comprend deux divisions d’infanterie, les 2nd et 4th Canadian (Infantry) Division.

Le 5.ArmeeKorps va lui attaquer le 1er Corps d’Armée Français qui comprend comme GU (Grandes Unités) trois divisions d’infanterie, les 68ème, 4ème et 21ème DI.

Le 1.Panzerkorps lui ne doit être engagé que pour l’exploitation en profitant de la tête de pont la plus intéressante.

A l’est de Paris, la 64.ID et le Kampfgruppe Werner vont attaquer dans le secteur du 2ème Corps d’Armée Polonais et plus précisement celui tenu par la 1er Division de Grenadiers de la Garde (1ère DGG)

la 72.ID et le Kampfgruppe Ostfrank vont attaquer le secteur tenu par la 2ème DI (23ème CA) que l’Abwehr considère comme la plus faible de son corps d’armée (NdA si les hommes de la division avaient su ça avant l’assaut nul doute que leur motivation aurait été décuplée).

La 46.ID va lui attaquer le secteur de la 26ème DI (qui dépend du 24ème CA) alors que la 50.ID va attaquer la 4ème DIC (qui dépend du 26ème CA). Ces deux divisions ne vont pas disposer d’un groupement blindé signe que leur mission est plus encore que les autres une diversion/fixation plus qu’une attaque qui pourrait aboutir à une percée.

En ce qui concerne les forces aériennes, les alliés vont engager des moyens importants, ces moyens qui dépendent soit de l’AASF britannique ou des différents GRAVIA qui sont devenus de simples états-majors piochant dans les unités de l’Armée de l’Air pour mettre sur pied des groupements de circonstance pour une mission précise. A cela s’ajoute les EACA (Elements Aériens de Corps d’Armée) qui ont succédé aux GAO.

NIBELUNGEN oui mais encore

Le 4 mai 1950 le temps est frais et humide, printanier dirions les poètes. La météo les combattants présents sur les deux rives de la Seine, sur les contreforts du Morvan s’en moquent un peu. Ils savent qu’ils sont à la veille d’un combat avec un grand C.

A l’aube l’artillerie allemande ouvre le feu, un matraquage digne de la Campagne de France (1949) un an plus tôt. C’est comme si toute l’artillerie allemande rassemblée en France avait ouvert le feu de concert.

Les pièces de l’artillerie divisionnaire, de l’artillerie de corps d’armée, de l’artillerie de réserve, les canons, les obusiers, les lance-fusées ouvrent le feu contre les positions alliées.

En face ce Grand Matraquage surprend les troupes alliées. Certes depuis quelques jours les troupes allemandes étaient plus agitées que d’habitude, les différents RIF avaient remonté de nombreuses informations mais les alliés sont surpris par la violence de la préparation d’artillerie qui font suite à plusieurs duels d’artillerie depuis une quinzaine de jours.

La préparation d’artillerie qui laisse sonnées les troupes alliées s’accompagne bien vite de frappes aériennes pour bloquer l’arrivée de renforts notamment les unités motomécaniques qui pourraient perturber l’offensive allemande.

S’ajoutant à la fumée et au brouillard naturel, les allemands émettent un brouillard artificiel qui fait d’abord craindre une attaque au gaz ce qui ajoute à la panique et à la confusion du moment.

Comme souvent dans ces moments là certaines unités tiennent le choc, d’autres flanchent pour des raisons qui tiennent aussi bien de l’inexpérience, d’une peur physique incontrolable mais aussi d’un encadrement moins ferme que dans d’autres unités.

Je vais encore une fois me répéter mais un soldat bien encadré, ayant confiance dans ses supérieurs ce sera toujours meilleur au combat qu’un soldat individuellement mieux entrainé mais qui n’à aucune confiance dans les capacités de ses cadres qu’ils soient officiers ou sous-officiers.

Les allemands ne perdent pas de temps et alors que les obus, les roquettes, les bombes pleuvent encore les premiers soldats se lancent dans un périlleux franchissement de la Seine à l’aide d’embarcations motorisées pour gagner du temps.

Ces premiers combattants sont des fantassins ayant bénéficié d’une formation de Stosstrupen et des sapeurs pour éliminer le maximum d’obstacles. Selon les secteurs les allemands prennent fermement pied ou alors sont rapidement culbutés dans La Seine.

Néanmoins dans l’ensemble les allemands ont surpris les alliés qui après plusieurs semaines de vigilance étaient moins attentifs à une possible attaque allemande.

D’autant que quelques heures après l’assaut sur La Seine des attaques sont signalées dans le Morvan. Certes très vite on comprend qu’il s’agit d’avantage d’attaque de diversion, de fixation mais on peut penser que du côté de Bourges on à passé quelques jours et quelques nuits compliquées.

Deux solides têtes de pont sont créées par les allemands, têtes de pont très vite contre-attaquées par les alliés qui mobilisent très vite leurs unités motomécaniques qui néanmoins souffrent sous les coups d’armes antichars allemandes, les Panzerschreck et les Panzerfaust provoquant des trainées sanglantes au sein des Divisions Blindées ou des Armoured Division.

La situation devient telle que le général Villeneuve ordonne aux unités de chars de ne plus attaquer directement sans le concours de l’infanterie, certains «lévriers» et «gros frères» ayant tendance à foncer dans le tas sans trop se préoccuper d’être couverts par l’infanterie, l’artillerie et le génie.

Les allemands ont l’impression d’avoir gagné. Le lendemain 5 mai 1950 les premiers ponts lourds sont mis à l’eau pour permettre aux chars de passer sur la rive sud.

Ces constructions ne sont pas des parties de plaisir, l’artillerie française, britannique et canadienne se reprend tandis que l’aviation alliée dispute aux allemands le contrôle de l’espace aérien, les unités de chasse se rendant coup pour coup.

Les allemands parviennent à franchir la Seine en force en fin d’après midi le 5 mai et surtout le 6 mai 1950. Les deux têtes de pont sont solidement corsetées par les unités alliées mais sont en passe de se rejoindre ce qui serait une véritable catastrophe.

Cette fois le généralissime Villeneuve n’à pas le choix IL FAUT LÂCHER LES CHIENS ! Les deux Corps de Cavalerie Blindée (CCB) sont engagés. Les ordres sont clairs pour les unités motomécaniques françaises bientôt rejointes par le corps blindé britannique et le corps blindé canadien : écraser les allemands.

Le 7 mai 1950 débute la Bataille de Lisieux, la ville normande étant le point le plus extrême de l’avancée allemande en France. Elle oppose les deux corps d’armée ayant franchit La Seine plus le 1.Panzerkorps mais ce dernier à été passablement affaiblit par le franchissement (certains chars ont sombré dans la Seine quand les ponts étaient détruits) ou par la phase d’approche.

Les allemands n’ont pas le temps de préparer leur engagement qu’ils sont agressés par les troupes canadiennes et ceux de la 1ère Armée Française qui vont préparer l’engagement des unités motomécaniques alliées.

Les combats sont d’une violence inouïe. Les combats rapprochés se faisant à la grenade et à l’arme blanche. Les allemands sont ultra-motivés car ils ont le sentiment d’être à un point de bascule alors que les alliés en général et les français en particulier car ils défendent leur pays ce qui est une motivation particulièrement forte vous en conviendrez.

Il faut aussi rappeler que depuis un mois et demi les américains sont enfin rentrés en guerre et si ils sont fort occupés avec les japonais nul doute qu’ils ne tarderont pas à envoyer des troupes en Europe pour aider leurs alliés.

De plus l’opération BARBAROSSA approche et tout affaiblissement des alliés est bon à prendre pour les allemands.

Les enjeux ne manquent et certains historiens se demandent pourquoi ne pas avoir engagé des moyens plus importants pour NIBELUNGEN. Probablement ne le pouvait-il pas eux qui étaient lourdement engagés dans les Balkans et qui devaient également occuper et défendre la Scandinavie contre un possible retour en force des alliés notamment des britanniques.

En milieu d’après midi les chars sont engagés des deux côtés, une gigantesque mêlée où les règles tactiques disparaissent très vite au profit de bagarres de chiffonniers, certains chars se tirent dessus presque à bout portant ! On trouvera ainsi plusieurs épaves calcinées où il était impossible de séparer le char allemand du char allié !

Après une nuit plus calme que la journée, les combats reprennent le lendemain 8 mai 1950. Les alliés prennent le dessus sur les allemands qui comprennent que sauf miracle ils n’iront pas plus loin que Lisieux.

Décision est prise de se replier sur la Seine et de repasser tant bien que mal le fleuve. Il s’agit de ne pas perdre un personnel et un matériel précieux.

Pour couvrir le repli l’aviation allemande se lance à corps perdu en multipliant les opérations d’interdiction, des chasseurs-bombardiers Focke-Wulf Fw-190G armés de bombes et de roquettes tentent de stopper les unités motomécaniques alliées pendant que parallèlement les chasseurs tentent d’obtenir la supériorité aérienne pour permettre aux bombardiers Ju-188 et Do-217 de frapper sans être trop facilement interceptés.

Cette opération d’interdiction aérienne porte ses fruits, les allemands vont pouvoir se replier sans être trop pressés par les alliés qui sont comme un peu sonnés, considérant qu’ils sont passés à deux doigts de la catastrophe.

La Bataille de Lisieux se termine le 10 mai 1950 même si quelques combats résiduels sont encore signalés le 11. Les allemands se replient sans trop de casse, parvennant à franchir le fleuve au moment où les alliés se resaisissent enfin.

L’opération NIBELUNGEN se termine le 13 mai 1950 quand les dernières unités allemandes constituées repassent la Seine. Ils s’en doutent peut être mais c’est la dernière fois. Des opérations de nettoyage ont lieu encore jusqu’au 16 date à laquelle les alliés considèrent que la menace allemande est définitivement derrière eux.

De toute façon à cette époque les allemands regardent vers l’est, les alliés vers l’ouest….. .

Vla les américains !

Dès l’entrée en guerre des Etats-Unis, le président Linbergh (élu en 1944, réelu en 1948 et qui est donc en plein deuxième et dernier mandat) à assuré les alliés de leur soutien tant politique que militaire. Cela passe par des escortes de convois, par l’envoi d’unités aériennes et surtout d’unités terrestres en vue de la contre-offensive alliée prévue pour le printemps ou l’été 1951 au plus tard.

Les américains n’ont pas attendu le printemps 1950 pour débarquer en France. Dès septembre 1948 des officiers américains se sont rendus discrètement en France pour inspecter les ports, les routes, les ponts, les bases en vue d’une future participation.

A la différence du premier conflit mondial les américains voient qu’ils n’auront pas à construire d’imposantes infrastructures, la France ayant massivement investit durant la Pax Armada. Les travaux vont se limiter si l’on peut dire à aménager des casernements et des camps d’entrainement.

Dès le mois de juin alors que les ruines de l’opération NIBELUNGEN sont encore fumantes les premiers officiers américains arrivent auprès des état-majors alliés. Si certains se montrent présomptueux et arrogants, beaucoup ne demandent qu’à apprendre.

Côté français, britannique et canadien, les réactions sont contrastées, certains ont peur que les américains ne s’arrogent les lauriers d’une future victoire, d’autres estiment ces «yankees» trop arrogants, trop bien équipés, trop tout quoi. La majorité cependant fait bon accueil aux officiers américains qui après tout ne demandent qu’à apporter leur écot à la victoire finale.

Des travaux importants vont être nécessaires pour construire les bases et les camps nécessaires à accueillir les dizaines de milliers de soldats, de tankistes, d’artilleurs et de sapeurs américains.

L’opération BOLERO est déclenchée le 6 juillet 1950. Les premiers convois arrivent à Brest, à Saint-Nazaire, à La Rochelle et à Bordeaux dès la mi-juillet.

Les dockers français aidés de collègues belges et néerlandais repliés en France (d’autres avaient ralliés la Grande-Bretagne) vont débarquer les hommes, les véhicules, les armes, les munitions, le carburant dans des quantités croissantes. Malgré les sous-marins et les corsaires allemands, la montée en puissance des troupes américaines est rapide.

L’accueil de la population civile est dans l’ensemble aussi enthousiaste qu’en 1917. Bon il y à des personnes inquiets de l’influence sur les «femmes et filles de France», des ronchons mais comme on dit on ne peut pas plaire à tout le monde.

Dans un premier temps les américains vont envoyer deux divisions blindées et six divisions d’infanterie soit huit Grandes Unités auxquelles il faut ajouter des unités d’appui et de soutien. On trouve également deux divisions aéroportées.

Rapidement des divisions supplémentaires sont envoyées portant le total à six divisions blindées et dix divisions d’infanterie (NdA en gras et italique les divisions participant à Avalanche).

Ces divisions sont les 1st, 2nd, 6th, 9th, 10th et 14th Armoured Division mais aussi les 1st, 4th, 5th, 24th, 25th, 38th 42nd, 47th, 52nd et 58th Infantry Division.

Ces seize divisions vont former deux armées, la 3ème Armée US qui va relever la 3ème Armée Française au sein du GA n°2 et la 7ème Armée qui après son arrivée permettra la création d’un Groupe d’Armées US (même si cette création ne sera effective qu’après la première phase de l’opération AVALANCHE).

On trouvera également donc deux divisions aéroportées, les 82nd et 101st Airborne Division, les «All American» et les «Screaming Eagle» n’allant pas tarder à entrer dans la légende. Ces deux divisions dépendent de la Réserve Stratégique Interalliée.

Le Conflit (29) Norvège (29)

De violents combats qui ne font guère de doutes

Narvik

Fortifications allemandes

Le grand port du nord-norvégien était naturellement bien protégé par de solides défenses côtières, une noix dure à casser en quelque sorte.

On trouvait par exemple la Batterie du Nord qui disposait de deux canons de 127mm et de deux canons de 150mm, des canons provenant d’unités endommagées dont le rapatriement en Allemagne pour réparations était devenu beaucoup trop aléatoire. Les navires étaient désarmés puis coulés comme blockships, les canons récupérés et installés à terre avec leurs canonniers.

La Batterie du Sud était plus puissante avec des pièces plus lourdes en l’occurrence quatre canons de 203mm montés sur des plate-formes mobiles protégées par de solides protection en béton tout comme les postes de commandement, les postes d’observation, les casernement et les soutes à munitions.

Les allemands auraient voulu construire des défenses bien plus solides mais les projets de batteries de 240, de 305, de 406 voir de 510mm (!) n’ont pas aboutit faute de temps, en raison de changements de priorités sans compter l’action de la résistance norvégienne.

Des batteries auxiliaires ont été construites pour protéger les approches de la ville en cas de débarquement au sud et au nord pour une prise en tenaille et un encerclement de la ville, une tactique dont usaient et abusaient les allemands.

Ces batteries portaient des numéros, pairs au nord et impairs au sud. Les installations sont plus sommaires que pour les batteries nord et sud.

Pour comparer avec un modèle français on peut dire que les Nördliche et Südliche Batterie sont des ouvrages CORF et que les batteries auxiliaires de défense côtière (Hilfsbatterie der Küstenverteidigung) sont des ouvrages CEZF.

Des batteries auxiliaires sont également installées dans les Lofotens pour couvrir les approches de Narvik.

Curieusement aucune unité d’infanterie n’y est installée, les allemands estimant non sans raison que la prise de cette presqu’île permettrait certes aux alliés de prendre pied en Norvège mais cela ne sera pas d’un grand recours pour une manœuvre d’ampleur.

De toute façon comme les allemands n’avaient pas des moyens illimités il fallait bien faire des choix et si le sort des combats se montrait favorable on pourrait toujours récupérer

Les batteries auxiliaires dans les Lofoten comprennent quatre canons de 105mm et deux de 127mm sur des emplacements découverts, les seuls zones protégées étant les casernements, les soutes à munitions et les postes de commandement.

Au nord de Narvik, deux batteries (I et III) assurent la défense des approches de la ville par voie terrestre, chaque batterie disposant de deux canons de 152mm soviétiques avec des stocks munitions importants, les allemands ayant choisit de produire des munitions en Allemagne pour des canons robustes et fiables.

Au sud de Narvik, trois batteries assurent la défense des approches de la ville par voie terrestre, la batterie II située à proximité du littoral comprend deux canons de 152mm, la batterie IV comprend deux canons de 105mm et deux canons de 75mm français, la batterie VI comprenant elle deux canons de 105mm. Le tout est accompagné d’abris pour l’infanterie, de postes de commandement et de diverses installations souterraines.

A ces batteries s’ajoutent les moyens d’artillerie du 21ème CA notamment un régiment d’artillerie lourde qui comprend des pièces de 150mm pouvant aussi bien tirer contre terre qu’en direction des flots. Néanmoins dès le début de l’opération BOREALIS les allemands choisissent de préserver cette artillerie pour frapper les troupes dès leur mise à terre.

Unités allemandes déployées

La Kriegsmarine est aussi présente à Narvik mais ces moyens sont bien plus faible que ceux de l’armée de l’air :

Zerstörer Z.9 Wolfgang Zenker

-Destroyers Z.9 Wolfgang Zenker et Z.14 Friedrich Ihn

-Torpilleur T.53

-Raum-Boot (R-Boot) R-50/52/54/56/58/60 formant la 10. R-Flottille

-Dragueurs de mines (M-Boot) M-84 M-97 et M-101

-MarineInfanterieSchift (MIS) MIS-1 et 3

-Un transport armé

18. Marine Aufklärung Staffel avec seize Heinkel He-117

Blohm & Voss Bv138

24. Marine Aufklärung Staffel avec douze Blohm & Voss Bv-138M

La Luftwaffe bien que sérieusement affaiblie regroupe des moyens importants en Norvège avec pas moins de trois Corps Aériens ou FliegerKorps.

Le nord du pays est ainsi couvert par le XI. FliegerKorps qui comprend les moyens suivants :

Focke-Wulf Fw-190G

-Jagdgeschwader 11 : 1er groupe volant sur Focke-Wulf Fw-190G, 2ème groupe volant sur Focke-Wulf Fw-190G, 3ème groupe volant sur Focke-Wulf Fw-190F, 4ème groupe volant sur Messerschmit Me-410 Hornisse

Messerschmitt Me-410 Hornisse (Frelon)

-Kampfgeschwader 11 : 1er groupe volant sur Heinkel He-119, 2ème groupe volant sur Dornier Do-217 et 3ème groupe volant sur Junkers Ju-288

Focke-Wulf Fw-189

-Aufklärunggeschwader 11 : 1er groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189 2ème groupe volant sur Focke-Wulf Fw-189 et 3ème groupe volant sur Fieseler Fi-156 Storch.

-Transport Gruppen Norge : Junkers Ju-52/3m et Junkers Ju-90

Panzer IV Ausf G

La défense de Narvik est la mission prioritaire du 21. ArmeeKorps (21. AK) qui comprend deux divisions d’infanterie (214. InfanterieDivision et 7. Gebirgsdivision), le 212 PanzerBataillon équipé de de Panzer IV Ausf G à canon de 75mm, le 712 StugBataillon équipé de Stug III Ausf F à canon de 75mm long mais aussi un régiment d’artillerie lourde disposant de 36 pièces de 150mm et un régiment du génie.

Le 21ème Corps d’Armée peut également compter sur les moyens disponibles au niveau de l’armée même si dans un premier temps l’état-major allemand va répugner à engager notamment le Kampfgruppe Tielmans voir dépouiller le 20ème Corps d’Armée qui doit empêcher une offensive soviétique voir un nouveau débarquement allié.

Unités alliées déployées

Le débarquement à Narvik est confié aux américains ce qui aurait provoqué une déception côté français qui aurait aimé combattre à nouveau pour ce port, théâtre d’un nouveau moment de gloire pour les hommes à la tarte.

Qui dit débarquement dit donc moyens navals et ces moyens sont importants mais sans être énormes montrant clairement que la prise de Narvik correspond davantage à la couverture de la manœuvre générale qu’à un Schwerpunkt pour reprendre une expression allemande.

Ces moyens sont les suivants :

USS New Mexico (BB-40)

-Cuirassés USS New Mexico (BB-40) et HMS Saint Andrew

-Porte-avions USS Cowpens (CV-31) avec à son bord le Carrier Air Group Thirty-One (CAG-31) composé de deux flottilles de chasse volant sur Grumman F8F Bearcat, d’une flottille de bombardement en piqué volant sur Curtiss SB2C Helldiver et d’une flottille de bombardement-torpillage volant sur Grumman TBF/TBM Avenger.

-Croiseur lourd USS Minneapolis (CA-36)

USS Flint (CL-64)

-Croiseurs légers USS Pasadena (CL-101) USS Flint (CL-64) HMNLS Jacob van Heermskerck Leopold 1er HMS Newcastle et Birmingham

-Destroyers HMS Jupiter Express USS Gridley (DD-380) USS Maury (DD-401) HMNoS Otto Sverdrup et HMNoS Thor Heyrerdhal

-Torpilleurs HMNLS Hermelyn Bulhond Jackhal

-Sous-marin HNoMS Ula (ex-HMS Ursula) et Sirène

-Le transport de la force d’assaut est assuré par des cargos rapides mais aussi et surtout par la formidable batelerie construite depuis 1950 avec les célèbres LST qui conçus pour transporter des chars vont jouer un rôle bien plus important que prévu.

Pour la Narvik Task Force le transport des unités terrestres est assuré par deux cargos rapides en l’occurrence les USS Alcona (AK-126) et USS Beaverhead (AK-130) et surtout huit LST (deux canadiens), douze LCI (quatre canadiens), huit LCT (deux canadiens) et douze LCM.

La protection de la force d’assaut est assurée à la fois par les destroyers que nous avons vu plus haut mais aussi et surtout par des escorteurs, des Destroyer Escort (DE) de Classe Island, les USS Aghiyuk (DE-5) USS Adugak (DE-4) USS Adak (DE-1) et USS Alameda Island (DE-9) mais aussi le HMNoS Draug (type Hunt IV)

Le ravitaillement en carburant des navires est assuré par le RFA Blue Ranger, un pétrolier britannique comme on peut le deviner.

L’aviation n’est pas oubliée avec des unités américaines mais aussi norvégiennes, ces dernières étant visiblement là plus pour des raisons politiques que pour des raisons militaires même si les pilotes norvégiens étaient loin d’être des manchots.

Au dessus de Narvik, les alliés vont engager le jour J les unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance suivantes :

Curtiss P-40 en vol

370th Fighter Group volant sur Curtiss P-40M Warhawk

474th Fighter Group volant sur Republic P-47J Thunderbolt

Martin B-26 Marauder

93th Combat Bombardement Group volant sur Martin B-26D Marauder

389th Combat Bombardement Group volant sur North American B-25 Mitchell

N°455 Squadron (Norge), un squadron de chasse volant sur Hawker Fury II

N°458 Squadron (Norge) un squadron de reconnaissance volant sur De Havilland Mosquito

En ce qui concerne les troupes terrestres, le groupe occasionnel de Narvik dispose des principales unités suivantes :

-1ère brigade légère norvégienne (1. Norske Lysbrigader)

Insigne de la 3ème division d’infanterie américaine

-3ème division d’infanterie américaine (3rd US Infantry Division)

-Un groupement blindé fournit par la 6th US Armoured Division

-Des unités d’artillerie et du génie notamment un groupement de marche norvégien avec des canons-obusiers de 25 livres et des canons de 17 livres.

Assaut !

Dès le 1er octobre 1953 les alliés ont intensifié leurs frappes aériennes sur la Norvège bien conscients que la noix allait être particulièrement dure à casser. Le dispositif naval se met progressivement en place avec des bombardements navals qui commencent de manière sporadique dès le 9 octobre moins pour écraser que pour neutraliser les liaisons et ainsi faciliter le travail des troupes mises à terre le 11 octobre date prévue pour l’opération BOREALIS.

La veille les allemands sont mis en alerte dans toute la Norvège mais on se demande si cela sera suffisant pour faire face aux troupes alliées.

A l’aube sur les coups de 05.45 l’aviation donne le LA. Venus de Grande-Bretagne, les B-25 Mitchell et les B-26 Marauder vont tenter d’écraser les batteries côtières et le port de Narvik sous un tapis de bombe, le carpet bombing.

Sans surprise, cette attaque aérienne n’est pas un succès important. Il y à certes une perturbation, un dérangement profond des liaisons et des communications, quelques unités secouées par ce qu’on appelait jadis le shock shell (choc de l’obus) mais les espoirs américains d’écraser la résistance allemande sous les bombes est comme à chaque fois ou presque déçue.

Pour ne rien arranger la chasse allemande est intervenue, abattant plusieurs bombardiers malgré la présence d’une escorte de chasse en dépit des réticences américaines.

A 06.55 précise c’est le début du bombardement naval, bombardement guidé par l’aviation notamment les Hawker Fury II norvégiens dont les pilotes étaient formés au guidage des tirs de l’artillerie navale.

Ecole à feu pour le New Mexico

Si le bombardement aérien avait simplement secoué les batteries côtières en revanche le bombardement naval neutralise nombre de pièces que ce soit à cause des canons de 356mm du New Mexico, des canons de 406mm du Saint Andrew ou encore des canons de 203mm du Minneapolis.

En revanche les destroyers conservent leur puissance de feu intacte pour appuyer les troupes dès leur mise à terre. Ils ne sont pas les seuls dans ce cas car l’aviation embarquée du USS Cowpens (CVL-31) est elle aussi conservée en retrait.

Cette mise à terre à lieu sur les coups de 07.30 alors que les allemands ont été passablement secoués par un bombardement naval précis.

Couvert par le tir de barrage des destroyers et par l’action des avions embarqués, les norvégiens de la 1ère brigade légère sont engagés en premier, un geste certes très politique mais qui avait aussi un sens militaire, le haut-commandement allié comptant sur sa motivation et son agressivité pour l’emporter rapidement sur des troupes allemandes que l’on pense démoralisées.

Ils sont ensuite suivis par les chars de la 6th Armoured Division et les fantassins de la 3ème division d’infanterie américaine dont c’est le baptême du feu, les projets de l’envoyer ailleurs pour l’aguerrir n’ayant pas aboutit.

Es-ce à dire que le débarquement allié va se transformer en promenade de santé ?

Hélas non pour les troupes américano-norvégiennes qui à leur grande surprise et à leur grand désarroi vont se heurter à une solide résistance allemande marquée notamment par l’engagement des chars et des canons d’assaut conservés en réserve à l’abri des bombardements.

Hélas les allemands après un court moment d’espoir ne vont pas pouvoir rejeter les alliés à la mer en raison de l’engagement plus rapide que prévu de la 6th Airborne, une division aéroportée britannique qui une fois n’est pas coutume n’est pas parachutée mais transportée par des croiseurs en l’occurrence le Minneapolis détaché pour l’occasion en compagnie des HMS Southampton et Newcastle.

Effectuant trois aller et retour entre la Grande-Bretagne et la Norvège, ces trois croiseurs vont débarquer ces combattants d’élite, agressifs et motivés qui vont faire basculer le sort des armes en faveur des alliés dès le soir du 12 octobre 1953.

Le port de Narvik est sécurisé le lendemain 13 octobre et la ville aux mains des alliés le 14 octobre au matin.

En ce qui concerne les allemands, les pertes ont été lourdes mais nombre d’entre-eux ont choisit de ne pas combattre jusqu’à la mort ce qui leur à sauvé la vie.

Nombre d’entre-eux sont faits prisonniers et sont d’abord regroupés à Narvik avant de rallier rapidement des bateaux prisons, le gouvernement norvégien refusant officiellement pour des raisons de sécurité la présence des anciens occupants sur leur sol.

La prise de Narvik ne signifie naturellement pas pour les troupes américano-norvégiennes la fin de la guerre puisqu’il va rester l’étape de l’exploitation depuis la tête de pont la plus septentrionale. En effet un certain nombre d’unités allemandes ont choisit de se replier en dehors de la ville pour bloquer la phase d’exploitation depuis la tête de pont la plus septentrionale.

Les combats ont provoqué de lourdes pertes au sein des troupes au sol, au sein du XI. Fliegerkorps mais aussi au sein des moyens navals stationnés à Narvik.

Le destroyer Z.9 appareille dès les premiers bombardements aériens pour échapper à la destruction et dans l’espoir de surprendre la flotte alliée. Il est surpris par les destroyers HMS Express et Jupiter qui vont l’exécuter à coup d’obus de 120mm et de deux torpilles.

Le Z.14 à moins de chance. Sérieusement endommagé par le bombardement naval, il est finalement sabordé par son équipage pour ne pas tomber aux mains des alliés. Son épave sera relevée après guerre et démantelée.

Le torpilleur T.53 qui est parvenu à appareiller pour tenter de répérer la flotte alliée et attaquer des cibles à sa portée échoue dans sa mission. Après plusieurs engagements confus, il tente de se replier vers la côte. Il n’aura pas le temps d’atteindre un fjord puisqu’il est coulé par deux torpilles de 550mm lancées par le sous-marin français Sirène.

Les R-Boote R.50 R.52 R.54 R.56 R.58 R.60 sont tous coulés ou détruits. Le R.50 et le R.52 sont détruits par les bombardements aériens préliminaires de l’opération BOREALIS, le R.54 sérieusement endommagé par le bombardement naval est sabordé par son équipage, le R.56 est victime de l’aviation en haute-mer alors qu’elle tentait de fuir Narvik.

Le R.58 est détruit le 13 octobre 1953. Ayant échappé à la vigilance alliée, le petit navire avait tenté de se faufiler à travers le dispositif allié en profitant du mauvais temps qui la secouait comme une vulgaire barcasse. Une lame plus forte qu’une autre le jette à la côte. Enfin le R.60 est détruit par l’aviation le 14 octobre 1953 dans un fjord où tapi le navire espérait s’échapper dès que l’occasion se présenterait.

Le dragueur de mines M-84 est coulé à quai par l’aviation alliée, une bombe provoquant le naufrage du M-Boot. Le M-97 est capturé par les britanniques mais au cours de son remorquage vers la Grande-Bretagne il sombre sans que l’on sache si cela est accidentel ou intentionel. Le M -107 pris à l’abordage par les norvégiens sombre sous les coups d’une terrible tempête qui s’abat quelques jours après le débarquement.

Le MIS-1 se réfugie à Lofoten où il est sabordé alors que le MIS-3 est coulé le 12 octobre 1953 par des roquettes lancées par les Hawker Fury II norvégiens alors qu’il tentait de quitter son abri au sud de Narvik dans l’espoir de rejoindre une zone encore tenue par les allemands. Quant au transport armé il à été coulé par l’aviation.

HMS Jupiter

Des navires alliés sont également coulés et endommagés à Narvik. Le HMS Jupiter est victime de la Batterie du Nord.

Cette dernière loin d’avoir êté neutralisée par l’aviation et par le bombardement naval est toujours opérationnel pour le plus grand malheur du destroyer britannique qui après un bref duel coule après avoir encaissé deux obus de 127mm et quatre obus de 150mm. Le navire chavire et coule quelques minutes.

La Batterie du Nord n’aura pas l’occasion de savourer cette victoire puisqu’elle est durement chatiée par l’aviation embarquée américaine, des Helldiver plaçant plusieurs bombes perforantes et plusieurs bombes explosives pour faire taire définitivement cette batterie.

Le USS Maury (DD-401) à plus de chance car il n’est qu’endommagé, encaissant un obus de 127mm qui lui impose un passage auprès d’un navire-atelier pour des réparations sommaires, le destroyer américain étant de retour au combat dès le 13 octobre 1953.

Autre perte alliée, le USS Aghiyuk (DE-5) un destroyer d’escorte surpris par un chasseur-bombardier Focke-Wulf Fw-190 qui place une bombe de 500kg. Cet unique projectile casse le navire en deux qui coule en quelques minutes.

Le HMNoS Draug est lui victime du sous-marin U-217 venu de Bergen. Le sous-marin allemand qui sera coulé par un hydravion américain en maraude lance trois torpilles, une se perd en Mer du Nord, la deuxième touche le destroyer norvégien et la troisième frappe un LST canadien qui sombre avec ses chars. On perd également d’autres navires amphibies de différentes tailles notamment un LCI canadien et deux LCM eux aussi armés par des canadiens.

En ce qui concerne le contrôle de l’espace aérien sans surprises les alliés parviennent à s’en emparer même si la Luftwaffe parvient à donner encore quelques coups de griffe. Très vite l’action des avions portant la Baldenkreuze intègrent le niveau de la nuisance plus que de la menace.

Elle sera néanmoins fatale au HMNLS Jacob van Heermskerck qui coule après avoir encaissé deux bombes de 250kg, coulant en quelques minutes après avoir été cassé en deux.