Le Conflit (149) Europe Occidentale (114)

Situation des forces terrestres allemandes au moment de l’opération ECLIPSE

Après le repli sur le nord des Pays-Bas (c’est-à-dire au delà du Rhin), sur le Rhin (pour la partie formant la frontière franco-allemande) et sur la rive gauche du Rhin tant recherchée par la France, le dispositif allemand à été à nouveau réorganisé pour tenter de freiner l’avancée alliée.

Si la propagande promet l’enfer, un flot de feu et de sang aux troupes «au service de la ploutocratie judéo-bolchévique» (sic), sur le terrain pas certain que les Westkampfter soient convaincus par toutes les grosses ficèles de la propagande comme les fameuses «armes miracles» censées renverser le cours de la guerre.

Pourquoi se battent-ils encore ? Difficile de formuler une réponse claire. Il y à la peur du régime, la volonté de ne pas décevoir les copains et la famille, une sorte de fatalisme qui peut pousser aux pires excès. N’en jeter plus….. .

Pour protéger le Vaterland, les allemands peuvent compter sur deux groupes d’armées, le Heeresgruppe Nederland et le Heeresgruppe Rhein, des expressions géographiques qui parlent d’elles mêmes.

Le premier regroupe deux armées tout comme le second avec des divisions qui sont pour certaines de véritables Phenix qui semblent renaitre sans arrêt de leurs cendres mais probablement moins performantes à chaque renaissance.

Le Groupe d’Armées Pays-Bas comprend tout d’abord la 16.Armee avec pas moins de quatre corps d’armées, un Panzerkorps à deux divisions blindées, le 1.Panzerkorps (2.PzD 13.PzD) et trois corps d’armées d’infanterie, le 7.AK (262.ID 6.ID 7.VolksgrenadierDivision), le 5.AK (26.ID 9.ID et 91.ID) et le 9.AK (16.ID 59.ID et 92.ID) auxquelles il faut ajouter différentes unités de réserve d’appui comme la 1.S.S Fallschirmjäger Division et la PanzerBrigade 112.

En apparence cette armée est puissante avec onze divisions mais derrière le nombre se cache une réalité moins avouable : des divisions affaiblies, souvent démotivées bien loin des divisions fringantes qui avaient attaqué ces mêmes Pays-Bas trois ans et demi plus tôt.

La 12.Armee comprend notamment en réserve la PanzerBrigade 113 un assemblage hétéroclite de chars, chasseurs de chars et canons d’assaut ce qui ne va pas sans poser des problèmes tactiques et logistiques faciles à deviner.

Cette armée ne comprend que deux corps d’armées qui n’à cessé d’étonner officiers alliés de renseignement et historiens. Le premier est le 13.AK avec la 5.VolksgrenadierDivision, la 45.ID et la 357.ID alors que le second le 14.AK comprend la 49.ID, la 352.ID et la 93.ID.

Le Groupe d’Armées du Rhin comprend lui les 8 et 7.Armee, la première disposant de trois corps d’armées, un corps blindé le 4.Panzerkorps (8.PzD 10.PzD et 131.PanzerBrigade) et deux corps d’infanterie, le 25.AK (6.S.S Division «Valkyrie» et 273.ID) et le 23.AK (64.ID 354.ID et 8.VolksgrenadierDivision).

La seconde dispose également de trois corps d’armée mais trois corps d’armée d’infanterie, le 15.AK (34.ID 36.ID et 17.S.S GrenadierDivision [Galician n°1]), le 16.AK (4.VolksgrenadierDivision, 44.ID et 94.ID) et le 3.AK (3.SchutzenDivision, 273.ID et 275.ID)

A cela s’ajoute différentes unités de réserve pour le «renforcement», l’appui et le soutien des troupes au contact.

Situation des forces aériennes allemandes au moment de l’opération ECLIPSE

Si la situation des forces terrestres allemandes est critique mais encore sous contrôle, la situation de la Luftwaffe est nettement plus problématique.

Clairement les différentes unités aériennes alliées ont pris le dessus et en face même les Experten, ces as aux dizaines voir centaines de victoire mis en valeur par la propagande ne peuvent faire grand chose.

Ils sont certes redoutables, pouvant tirer 150% d’un appareil même en voie de déclassement mais ils ne peuvent que compenser la baisse des effectifs et surtout ne peuvent être partout à la fois.

De plus un fossé s’est creusé entre ces as et de nouveaux venus qui mal formés doivent apprendre leur métier à la dure. La terrible ordalie du combat fait le reste….. .

La priorité est enfin donnée aux unités de chasse, les unités de reconnaissance, de bombardement et d’attaque sont réduites à la portion congrue.

Sur le plan de l’organisation, la Luftflotte NordWest (Flotte Aérienne du Nord-Ouest) est créée pour chapeauter deux Fliegerkorps, le XV.Fliegerkorps déployé aux Pays-Bas et le XVI.Fliegerkorps qui couvre la Rhénanie.

Ces deux unités ont fort à faire car elles doivent non seulement couvrir, éclairer et appuyer les troupes au sol mais aussi participer à la protection du Vaterland, le 14ème Corps Aérien par exemple devant intercepter les bombardiers américains et britanniques décollant de Grande-Bretagne.

Le XV.Fliegerkorps comprend cinq gruppen de chasse sur monomoteur (trois équipés de Me-309 et deux équipés des dernières version du Me-109), un gruppen de chasse lourde équipé de Me-410 Hornisse, deux gruppen de bombardement et d’attaque (un équipé d’une flotte mixte de Do-317 et de Ju-288 et un autre équipé de Fw-190K), un gruppen de bombardement en piqué volant sur Ju-187 et un gruppen de reconnaissance volant toujours sur Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 Storch.

Le XVI.Fliegerkorps comprend cinq gruppen de chasse, quatre sur monomoteurs (trois volant sur Me-309, un sur Me-109M) et un gruppen de chasse lourde volant sur Me-410 Hornisse. On trouve également deux gruppen de bombardement et d’attaque (un volant sur Fw-190G et un autre volant sur Do-317) et un gruppen de bombardement en piqué volant sur Ju-187.

Le Conflit (142) Europe Occidentale (107)

Ordre de Bataille Allemand de l’opération EQUINOXE (1) : forces terrestres

En ce qui concerne les forces terrestres allemandes, le Heeresgruppe Belgie qui succède au Heeresgruppe Frankreich regroupe des divisions et des corps d’armée qui ont survécu aux terribles ordalies de l’opération AVALANCHE et surtout de l’opération ARCHANGE.

Ces divisions ont été remplumées par de jeunes recrues, d’anciens exemptés notamment ceux travaillant dans des usines considérées comme stratégiques.

Pour compenser la baisse des effectifs, on tente d’augmenter la puissance de feu des unités avec le risque de perdre en souplesse et en agilité mais ça c’est autre chose.

-Un Etat-major

-Réserve d’Heeresgruppe :

1. S.S Fallschirmjäger Division, 1. Spezielle Waffen Division, 1. Heeresgruppe Schwere Artillerie et 1. FlakDivision

-16.Armee

-Un Etat-Major

-Réserve d’Armée : Un groupement blindé de contre-attaque regroupant des Panzer IV Ausf G des 220. et 221.PzBataillon mais aussi des chasseurs de chars Stug IV du 601.StugBataillon et Stug III du 602.StugBataillon, 1. Pioniere Brigade et 1.Volksgrenadiere Division

-1.Panzerkorps : 2.PzD reconstituée en prélevant des moyens sur la 13.PzD qui est dissoute de facto à défaut d’être de jure. Pour justifier l’existence d’un Panzerkorps, une étonnante 2. VolksPanzerGrenadiereDivision est créée, une division qui est en réalité moins une division blindée qu’une division d’infanterie avec des chars.

-7.AK : un état-major, un groupement de chasseurs de chars (Panzerjäger IV), un Aufklärung Abteilung (bataillon de reconnaissance avec quelques chars légers et des autos blindées) et un bataillon d’artillerie lourde (SchwereArtillerie Abteilung), 262.ID et 6.ID

-5.AK : un état-major, un groupement de chasseurs de chars (Panzerjäger IV), un Aufklärung Abteilung (bataillon de reconnaissance avec quelques chars légers et des autos blindées) et un bataillon d’artillerie lourde (SchwereArtillerie Abteilung), 26.ID et 9.ID

9.AK : un état-major, un groupement de chasseurs de chars (Panzerjäger IV), un Aufklärung Abteilung (bataillon de reconnaissance avec quelques chars légers et des autos blindées) et un bataillon d’artillerie lourde (SchwereArtillerie Abteilung), 16.ID et 59.ID

-12.Armee

-Un Etat-Major

-Réserve d’Armée : Un groupement blindé de contre-attaque regroupant des Panzer IV Ausf G des 222. et 225.PzBataillon mais aussi des chasseurs de chars Stug IV du 604.StugBataillon et Stug III du 603.StugBataillon, 5. VolksGrenadiereDivision

13.AK : un état-major, un groupement mixte de reconnaissance et d’appui avec des chars légers de reconnaissance, des autos blindées et des chasseurs de chars Stug IV, un bataillon d’artillerie lourde et un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), 41.ID 45.ID et 357.ID

14.AK : un état-major, un groupement de reconnaissance et d’appui avec chars légers de reconnaissance, des autos blindées, des chasseurs de chars; un bataillon de chars lourds Tigre II, un bataillon d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples, 49.ID et 352.ID

-8.Armee

-Un Etat-Major

-Réserve d’Armée : 5. FallschirmjägerDivision, 131.PanzerBrigade, 2.Pioniere Brigade, 2.FlakBrigade

-25.AK : un état-major, un groupement de reconnaissance (autos blindées et quelques chars légers), un groupement mixte de canons d’assaut et de chasseurs de chars (Stug IV et les premiers Jagdtiger combinant châssis de Tigre II et canon de 128mm !), un bataillon d’artillerie lourde, 6.S.S Division «Valkyrie» et 273.ID

-4.Panzerkorps : un état-major, un groupement de reconnaissance, un bataillon d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples, 8.PzD et 10.PzD

-23.AK : un état-major, un bataillon de reconnaissance, un bataillon de chars lourds Tigre II, un bataillon d’artillerie lourde, 64.ID et 354.ID

NdA la 7.Armee repliée en Allemagne sur le Rhin n’est pas concernée par les combats de l’opération EQUINOXE

Ordre de Bataille Allemand de l’opération EQUINOXE (2) : forces aériennes

Tout comme les forces terrestres, les forces aériennes allemandes sont très affaiblies. Le temps où les alliés devaient batailler pour imposer leur supériorité aérienne appartient au passé.

Cela ne veut pas dire que les allemands se tournent les pouces mais entre la défense directe du Vaterland, les combats à l’est, au sud et au nord force est de constater qu’il faut faire un choix entre toutes ces urgences qui les mois passant deviennent de plus en plus aïgues.

Sur le plan de l’équipement, des appareils modernes arrivent mais l’augmentation des performances ne compense que très partiellement le déséquilibre quantitatif face aux forces aériennes alliées.

Les forces aériennes allemandes engagées dans l’opération EQUINOXE sont regroupées sous l’autorité de la Luftflotte NordWest (Flotte Aérienne Nord-Ouest).

-Un Etat-Major implanté à Bruxelles

-XV. FliegerKorps

-Un Etat-Major

-Quatre Gruppen de Chasse : I./JG-27 (Messerschmitt Me-309) II./JG-27 (Messerschmitt Me-109L), III./JG-27 (Messerschmitt Me-309), IV./JG-77 (Messerschmitt Me-109L)

-Deux Gruppen de chasse lourde : II./ZG-2 (Messerschmitt Me-410) et III./ZG-2 (Messerschmitt Me-410 Hornisse)

Quatre Gruppen d’attaque et de bombardement : I./KpfG-2 (Dornier Do-317), I./KpfG-41 (Focke-Wulf Fw-190K) IV./KpfG-41 (Henschel Hs-129) et III./KpfG-53 (Junkers Ju-288)

-Un Gruppen de bombardement en piqué : I./Stkpfg-1 (Junkers Ju-187)

-Un Gruppen de reconnaissance, l’Aufklärunggruppe 122 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 Storch
-XVI.FliegerKorps

-Quatre gruppen de chasse : I./JG-3 (Messerschmitt Me-309) II./JG-3 (Messerschmitt Me-109K) III./JG-3 (Messerschmitt Me-109L) et IV./JG-3 (Messerschmitt Me-109L)

-Un gruppen de chasse lourde, le I./ZG-5 (Messerschmitt Me-410A Hornisse)

-Quatre gruppen de bombardement et d’attaque : II./Kpfg-4 (Dornier Do-317), II./Kpfg-4 (Dornier Do-317), II./Kpfg-42 et IV./Kpfg-42 (Focke-Wulf Fw-190G)

-Un Gruppen de bombardement en piqué : I./Stkpfg-2 (Ju-187)

-Un Gruppen de reconnaissance : le Aufklarunggruppe 123 volant sur Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 soit 36 appareils de reconnaissance

Le Conflit (133) Europe Occidentale (98)

Situation des allemands au début du mois de juillet

Après dix jours de combat, la situation allemande sans être critique est compliquée avec des divisions disposant encore de solides capacités, des divisions très affaiblies faisant de la figuration et des éléments épars regroupés tant bien que mal au sein de Kampfgruppe qui devaient souvent beaucoup au charisme du chef de corps qui pouvait tirer 150% d’hommes épuisés et passablement démotivés.

Face aux opérations de nettoyage menées par les alliés les allemands décident d’échanger de l’espace contre du temps pour se replier en bon ordre sur la ligne ATTILA. Les Kampfgruppe servent à ralentir l’ennemi pendant que les divisions disposant encore de bonnes capacités vont se replier sur une ligne fortifiée où ils sont accueillis par des divisions d’un nouveau type, les VolksGrenadier Division au nombre de quatre qui vont corseter les divisions repliées de la ligne ALARIC.

Les structures de commandement évoluent. Exit les Heeresgruppe D et F et place à un Heeresgruppe Frankreich qui vont regrouper des armées, des corps d’armée et donc des divisions.

Voici l’Ordre de Bataille du Heeresgruppe Frankreich au début du mois de septembre 1951 :

-Un Etat-Major implanté à Amiens

-Un Groupement de Soutien Logistique

-Unités dépendant directement du Heeresgruppe Frankreich

-1 S.S Fallschirmjäger Division : des Kampfgruppe ont été engagés pour couvrir le repli du dispositif allemand sur la ligne ATTILA. Ils ont subis de lourdes pertes ce qui explique que la division n’à pas été mise en ligne mais placée en réserve de Groupe d’Armées le temps de se régénérer.

-1.Spezielle Waffen Division (1ère division d’armes spéciales)

-1.Heeresgruppe Schwere Artillerie : canons de 105 et de 150mm canons de 240mm, canons de 280mm et lance-roquettes multiples

1.Flak Division

-16.Armee

-Un Etat-Major

-En réserve d’armée :

-PanzerKampfgruppe regroupant ce qu’il reste du 601.StugBataillon et du 220.PzBataillon avec des canons d’assaut Stug IV et des Panzer IV Ausf G

-Un détachement d’artillerie lourde

-1.Pioniere Brigade

-7.ArmeeKorps (7.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-2.PanzerDivision

-15.S.S Grenadier Division (Ungarische n°1)

-1.VolksGrenadier Division

5.ArmeeKorps (5.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-262.InfanterieDivision (262.ID)

-6.InfanterieDivision (6.ID)

-26.InfanterieDivision (26.ID)

9.ArmeeKorps (9.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-9.InfanterieDivision (9.ID) : affaiblie par les combats, remplumée par la 16.InfanterieDivision qui est dissoute

-59.InfanterieDivision

-13.PanzerDivision

-12.Armee

-Un Etat-Major

-En réserve d’armée :

-PanzerKampfgruppe regroupant ce qu’il reste du 602.StugBataillon et du 221.PzBataillon avec des canons d’assaut Stug III et des Panzer IV Ausf G

-Un détachement d’artillerie lourde

-2.Pioniere Brigade

-13.ArmeeKorps (13.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-2.VolksGrenadiere Division

-11.S.S Division Frunsberg

-45.InfanterieDivision (45.ID) : division remplumée en profitant de la dissolution de la 41.ID trop affaiblie pour être régénérée.

14.ArmeeKorps (14.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-357.InfanterieDivision (357.ID)

-49.InfanterieDivsion (49.ID)

-271.InfanterieDivision (271.ID)

-8.Armee

-Un Etat-Major

-En réserve d’armée :

-PanzerKampfgruppe regroupant ce qu’il reste du 603.StugBataillon et du 222.PzBataillon avec des canons d’assaut Stug III et des Panzer IV Ausf G

-Un détachement d’artillerie lourde

-3.Pioniere Brigade

-2.FlakDivision

-5.Fallschirmjäger Division : des Kampfgruppe ont été engagés pour couvrir le repli du dispositif allemand sur la ligne ATTILA. Ils sont subis de lourdes pertes ce qui explique que la division n’à pas été mise en ligne mais placée en réserve de Groupe d’Armées le temps de se régénérer.

-4.PanzerKorps

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-8.PzD

-10.PzD

-23.ArmeeKorps (23.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-64.InfanterieDivision (64.ID)

-3.VolksGrenadier Division

-354.InfanterieDivision (354.ID)

3.ArmeeKorps (3.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-3. Schutzen Division

-275.InfanterieDivision (275.ID)

-7.Armee

-Un Etat-Major

-En réserve d’armée :

-PanzerKampfgruppe regroupant ce qu’il reste du 604.StugBataillon et du 225.PzBataillon avec des canons d’assaut Stug III et des Panzer IV Ausf G

-Un détachement d’artillerie lourde

-4.Pioniere Brigade

15.ArmeeKorps (15.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-34.InfanterieDivision (34.ID)

-36.InfanterieDivision (36.ID)

-17 S.S GrenadierDivision (Galician)

16.ArmeeKorps (16.AK)

-Un Etat-Major

-Un Aufklarung Abteilung (bataillon de reconnaissance)

-Un Schwere Artillerie Abteilung (canons de 105 et de 150mm)

-4.VolksGrenadierDivision

-44.InfanterieDivision (44.ID) : très affaiblie par les combats mais remplumée par le démantèlement des 40.ID et des 50.ID.

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Maintenant que nous avons vu les unités terrestres parlons des unités aériennes, de la Luftwaffe qui à été très affaiblie par les combats et par la destruction des infrastructures qui empêchait les unités aériennes survivantes d’opérer de manière sereine. Les structures de commandement n’évoluent pas avec toujours une Luftflotte Frankreich et deux FliegerKorps, les XV et XVI. FliegerKorps.

-Luftflotte Frankreich

-XV. FliegerKorps

-Un Etat-Major

-Quatre Gruppen de Chasse :

I./JG-27 (Messerschmitt Me-109L), III./JG-27 (Messerschmitt Me-109K), I./JG-77 (Messerschmitt Me-109K)et II./JG-77 (Messerschmitt Me-109L)

Un Gruppen de chasse lourde, le II./ZG-2 volant sur Messerschmitt Me-410 Hornisse

-Quatre Gruppen d’attaque et de bombardement :

-I./KpfG-2 volant sur Dornier Do-317

-III./KpfG-41 volant sur Focke-Wulf Fw-190H

-IV./KpfG-41 volant sur Henschel Hs-129

-III./KpfG-53 volant sur Junkers Ju-288

-Un Gruppen de Bombardement en Piqué : le I./Stkpfg-1 volant sur Junkers Ju-187 en attendant un potentiel Ju-287.

-Un Gruppen de reconnaissance : l’Aufklärunggruppe 122 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 Storch

-Un Gruppen de transport : le III./TransportGeschwader 3 volant sur une flotte mixte Junkers Ju-52/3m et Ju-90.

-XVI.FliegerKorps

-Deux Gruppen de chasse : le I./JG-3 volant sur Messerschmitt Me-109L et le IV./JG-3 volant également sur Messerschmitt Me-109L.

-Un Gruppen de chasse lourde : le I./ZG-5 volant sur Messerschmitt Me-410A Hornisse

-Deux gruppen de bombardement et d’attaque : le II./Kpfg-4 volant désormais sur Dornier Do-317 et le IV./Kpfg-42 volant sur Focke-Wulf Fw-190G.

-Un gruppen de bombardement en piqué, le I./Stkpfg-2 volant sur Ju-187.

-Un Gruppen de reconnaissance : le Aufklarunggruppe 123 volant sur Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156 soit 36 appareils de reconnaissance

-Un Gruppen de transport : le I./TransportGeschwader 3 disposant de Junkers Ju-90 et de planeurs remorqués par des Do-17.

Le Conflit (124) Europe Occidentale (89)

Aux côtés des canadiens et des français, les britanniques passent également La Seine avec leur 1st Army (UK). La 1st Infantry Division surnommée The French Division car basée à Lille depuis 1940 attaque la 9.ID mais tape dans le point dur du dispositif allemand. Résultat, la tête de pont est malingre et chétive.

Voilà pourquoi l’engagement de la 52nd Lowland Infantry Division prévu initialement à J+3 est avancé à J+1 et celui de la 4th Infantry Division à J+3 au lieu de J+5.

Néanmoins rien ne va se passer comme prévu avec des ptoblèmes météos, des ordres et contre-ordres. Bref un sacré bordel qui va provoquer son lot de pertes à mon sens évitable.

C’est ainsi que la 1ère division passe entièrement le fleuve seulement le 21 juin, la 4ème division le 23 et la 52ème le 26 juin 1951. Heureusement que les allemands n’avaient pas les moyens d’une offensive de grande style parce que nul doute qu’on aurait pu assister à une scénario périlleux pour les alliés : celui d’une tête de pont solide et indestructible _celle de la 1ère Armée Française_ entourée de zones où les allemands étaient loin d’avoir été vaincus.

La 44th «Home Counties» Division attaque dans le secteur de la 16.ID. Cette dernière est sérieusement bousculée par les britanniques qui engagent plus vite les renforts que dans le secteur de la 1ère division.

En revanche les britanniques reportent au lendemain 19 juin la mise en place des ponts estimant que la situation n’est ni assez sure ni assez stabilisée.

Dans la nuit du 18 au 19 juin, des escarmouches opposent tommies et huns, des patrouilles envoyées par l’un et l’autre camp se tombant dessus pour des combats aussi brefs que violents. Les britanniques en profitent pour élargir leur périmètre. En pleine nuit ils font passer de l’artillerie antichar et antiaérienne.

Le 19 juin les travaux destinés à mettre en place des ponts sont lancés mais la météo retarde la mise en place d’un modèle de pont de conception et de fabrication britannique. En théorie il est plus simple à mettre en place que les PMF et PFL mais en pratique le mauvais temps et quelques raids aériens de la Luftwaffe rendent la mise en place longue et pénible.

Résultat au soir du 19 juin à peine la moitié de la division est sur la rive nord. Le franchissement de la division s’achève le 20 juin au soir. La 50th Northumberland Division passe la Seine du 21 au 23 et la 2ème division d’infanterie du 24 au 27 juin 1951.

Comme en secteur français, les alliés élargissent peu à peu leur tête de pont, nettoie le secteur, réoccupant des positions allemandes pour préparer la phase d’exploitation qui tarde à venir.

La 59.ID est elle assaillie par la 48th «South Middland» Division mais la division allemande attend de pied ferme les Tommies. Les britanniques sont bousculés et même rejetés dans la Seine.

Le haut-commandement britannique prend la décision d’engager très vite la 3rd Infantry Division (UK) pour profiter de la situation incertaine.

C’est un succès et la tête de pont est considérée comme sécurisée le 19 juin à la tombée de la nuit. Il y à bien une ultime contre-attaque allemande dans la nuit du 19 au 20 juin mais il s’agit plus d’un baroud d’honneur qu’autre chose. Les trois divisions du 3ème Corps d’Armée britannique sont ainsi sur la rive nord de la Seine le 25 juin à la nuit tombée.

La couverture, l’éclairage et l’appui des troupes de la 1ère Armée Britannique est assurée par l’Advanced Air Strike Force (AASF).

Si le 18th Fighter Wing est gardé en réserve, le 17th FW est lui pleinement engagé pour obtenir une supériorité aérienne au dessus de l’AOR (Area of Responsability) de la 1st Army (UK). Si les Supermarine Spitfire mènent des missions d’interception et de supériorité aérienne, les De Havilland Hornet sont plus engagés dans des missions de chasse lourde lointaine voir de chasse-bombardement avec bombes et roquettes.

Cette dernière mission se fait en bonne intelligence avec le 9th Tactical Air Wing (9th TAW) qui est en théorie chargée de l’appui-feu au profit des troupes au sol. Disposant de quatre modèles différents d’avions (ce qui ne va pas sans poser des problèmes logistiques), le 9th TAW laisse ses Fury II et Hawker Typhoon mener des missions d’appui à la demande (nom de code Black Cab «Taxi noir») pendant que ses Beaufighter et ses Mosquito sont envoyés plus en profondeur pour des missions d’interdiction en liaison avec les Bristol Beaumont du 11st Medium Bomber Wing (11st MBW).

Les Bristol Beaumont, Martin 187 Baltimore et Vickers Wellington du 9th MBW étant eux engagés pour des missions au dessus de la Manche ce qui va poser des problèmes de coordination avec d’autres unités aériennes et provoquer des tirs amis.

Pour la reconnaissance, une Task Force à été mis sur pied en puisant dans les moyens fournis par les squadrons 2 et 59 équipés de Westland Lysander et le squadron 25 disposant de De Havilland Mosquito, les deux premiers assurant la coopération, la coordination air-sol et le réglage des tirs d’artillerie alors que le troisième mène des missions de reconnaissance dite opérative soit entre 50 et 200km en arrière du front.

Le transport est assuré par les Douglas C-47 Skytrain du squadron 255 qui vont mener des missions de ravitaillement rapide et des largages sur le front.

La 2ème Armée Française est elle aussi de la partie. Son objectif : les unités du 13.AK qui dépend de la 12.Armee.

La 3ème DIM attaque la première. Division du 5ème CA, elle est particulièrement motivée pour faire taire une blague ou plutôt une rumeur qui circule au sein des autres unités : elle est préservée des combats les plus durs car le général Villeneuve y avait servit comme colonel.

La 41.ID fait les frais de la mauvaise humeur des soldats de la division et ne représente très vite plus qu’une menace limitée mais pas résiduelle, quelques contre-attaques locales devant être durement châtiées.

Dans le milieu de l’après midi, les PFL et PMF sont lancés au travers de la Seine non sans que l’artillerie ou l’aviation allemande ne perturbent les travaux des pontonniers français.

L’introduction de la 7ème DINA est prévu à J+2 alors que la 23ème DI doit attendre le début de l’exploitation, le haut-commandement allié voulant éviter un engagement trop précoce pour éviter une thrombose logistique et opérationnelle.

Le franchissement de la 7ème Division Nord-Africaine commence ainsi le 21 juin 1951 et s’achève trois jours plus tard le 24. La 23ème DI est elle transbordée du 27 juin au 1er juillet 1951.

Si les français sont motivés à l’idée de libérer la Terre de France que dire des polonais qui doivent libérer un pays qui n’est pas le leur dans l’espoir de libérer leur propre terre natale. On sait malheureusement ce qu’il en advint……. .

Le 1er CA Polonais est lui engagé contre la 45.ID. C’est la 2ème DIP qui est ouvre le bal mais connait un succès moindre que la 3ème DIM, la tête de pont est tout juste sécurisée ce qui empêche certes son annihilation par les allemands mais empêche également la mise en place de ponts ce qui retarde l’engagement de la 3ème DIP.

Il faudra attendre le 22 juin pour que la 3ème Division d’Infanterie Polonaise puisse passer sur la rive nord de la Seine pour augmenter la tête de pont et nettoyer les quelques positions encore occupées par les allemands et qui représentaient davantage une nuisance qu’une menace.

La 7ème DIP qui dépend elle du 3ème CA polonais attaque dans le secteur de la 357.ID et connait un meilleur succès que son homologue. La tête de pont est sécurisée mais jugée encore trop limitée pour engager la 10ème DB avant deux ou trois jours.

Celle-ci franchit finalement le fleuve le 23 juin, étant on l’oublie trop souvent la première unité motomécanique alliée à passer La Seine. Pourquoi un tel oubli ? Probablement parce qu’elle doit tenir un secteur opérationnel et non s’enfoncer dans la profondeur du dispositif ennemi.

En revanche les unités du 2ème CA Polonais ne sont pas engagées au grand dam on l’imagine des unités qui espéraient en découdre avec le fridolin. Ce choix est encore aujourd’hui entouré de mystère.

Il faudra attendre le 25 juin 1951 pour que les polonais du 2ème CAPol franchissent le fleuve arrosant Paris, un franchissement qui ne sera aucunement géné par des allemands qui n’étaient plus en état de le faire.

Plus précisément la 1ère DGG passe le fleuve du 25 au 27 juin, la 2ème DGG du 28 juin au 1er juillet 1951.

La couverture, l’éclairage et l’appui-feu des unités de la 2ème Armée est assuré par des unités placées sous l’autorité temporaire du GRAVIA-IIA.

La couverture aérienne est assurée par la 4ème Escadre de Chasse «Normandie» qui comme les autres escadres comprend quatre groupes, trois équipés de monomoteurs Bloch MB-159 (GC I/4 «Le Havre» GC II/4 «Caen» GC III/4 «Rouen») et un groupe équipé de Lockheed H-322 Eclair le GC IV/4 «Cherbourg».

Comme les autres unités de chasse, les «Normands» vont mener des missions de supériorité aérienne et de chasse-bombardement. Les bimoteurs bipoutres aka Lockheed H-322 Eclair vont mener des missions de supériorité aérienne loin dans la profondeur du dispositif ennemi.

Couvrir les troupes au sol c’est bien les appuyer c’est mieux ou c’est tout aussi utile. C’est le rôle de la 40ème Escadre de Bombardement en Piqué (40ème EBp) qui dispose de trois groupes équipés de Loire-Nieuport LN-430 pour deux d’entre-eux et de LN-435 _version améliorée du précédent_ pour le dernier.

Ces bombardiers en piqué se relayent en permanence au dessus du front sous la forme d’un carrousel. Une paire ou une double paire bombardent les points durs du dispositif ennemi avant de rallier un aérodrome plus ou moins préparé pour être réarmés. Les alliés tenteront ainsi de maintenir une permanence sur le front pour éviter que les allemands ne relèvent la tête.

Pour compléter l’action des «French Stukas» comme le disait les anglais (ce qui avait le don d’agacer un poil nos aviateurs), la 32ème Escadre de Bombardement Léger (32ème EBLg) est engagée en soutien de la 2ème Armée avec ses deux groupes (GB I/32 et GB III/32) volant désormais sur North American B-25 Mitchell plus connu sous le nom de Bloch Guyenne.

Ce nom s’explique par le fait que les appareils fabriqués aux Etats-Unis étaient démontés, traversaient l’Atlantique en caisses puis étaient remontés à Mérignac à l’usine Bloch près de Bordeaux soit dans l’ancienne Guyenne britannique. A noter que le GB II/32 était en cours de remontée en puissance mais ne va être engagé que durant la phase d’exploitation.

La 21ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) volant sur Amiot 371 Berry est aussi engagée mais de manière épisodique en faveur de la 2ème Armée.

Si la 32ème EBLg opérait sur les arrières immédiats du front, la 21ème EBM ménait davantage des missions d’interdiction loin sur les arrières de l’ennemi. Bien entendu cette distinction n’était pas aussi stricte et rigide.

La 33ème Escadre de Reconnaissance Tactique (33ème ERT) offre ses services à la 3ème comme à la 2ème Armée moins sous la forme des groupes la composant mais de détachements sachant que trois groupes simplement étaint opérationnels, le GR II/33 étant inactif. Ses Bloch MB-175, MB-176 et MB-176bis menant des missions dans un rayon de 100 à 300km en arrière du front.

Ces missions étaient de type «reconnaissance au contact» avec la transmission en phonie d’informations chaudes ou «reconnaissance photographique» de jour et de nuit avec l’utilisation d’appareils photos en soute associés (ou pas) avec des fusées éclairantes.

Il y avait également des missions de «reconnaissance armée» avec deux bombes de 250kg permettant l’attaque de cibles d’opportunité. Ce dernier type de mission était cependant plus courant au sein de l’Aviation Navale qu’au sein de l’Armée de l’Air.

En revanche la 19ème ERT va fournir aux différents EACA (Elements Aériens de Corps d’Armée) des bimoteurs Bloch MB-175 et MB-176, des bimoteurs légers Dewoitine D-720 et des monomoteurs ANF-Les Mureaux ANF-123.

Ces éléments s’adaptaient aux besoins du moment et les EACA ne comportaient pas forcément huit bimoteurs Bloch, douze bimoteurs Dewoitine et quinze ANF-Les Mureaux d’autant qu’il y avait parfois des chasseurs, des bombardiers et des avions d’attaque.

Sur le plan du soutien logistique la 1ère ETM va assurer des missions de transport et de ravitaillement y compris des largages pour les troupes de première ligne.

Si les Douglas DC-3 mènent les largages les autres transports sont menés par les MB-161 et MB-165. Les D-720 se posent sur des terrains improvisés sous le feu ennemi pour évacuer des blessés graves, des missions dangereuses menées selon les pilotes de la 1ère Escadre de Transport Militaire par les plus dingues.

La 3ème Armée Française est engagé au combat contre le 14.AK. Ce dernier corps d’armée ne comprend que deux divisions d’infanterie. La 3ème Armée à en théorie la partie facile ce qui explique l’engagement des 23ème et 24ème CA et non du 7ème CA qui reste en réserve pour faire face à toute éventualité.

Avec le recul on peut s’étonner du nombre d’unités conservées en réserve surtout quand on sait le temps qu’il à fallu pour sécuriser les têtes de pont. Après il semble que l’engagement de davantage d’unités aurait fait plus de mal que de bien en provoquant de véritables thromboses.

C’est la 5ème DIM qui à l’honneur d’être engagée contre la 49.InfanterieDivision (49.ID). La division allemande est sérieusement bousculée. Elle tente plusieurs contre-attaques et est durement châtiée notamment par l’artillerie lourde et l’aviation. Dès le lendemain la 5ème Division d’Infanterie Motorisée élargit sa tête de pont et prend contact avec la 42ème DI (24ème CA) pour former la plus solide des têtes de pont.

Clairement dès le 19 juin, le 14.AK cesse d’être une unité combattante, plutôt un conglomérat d’unités aux capacités hétérogènes.

La 2ème DI franchit la Seine du 21 au 24 juin suivit par la 56ème DI du 26 au 30 juin, les trois divisions du 23ème CA s’installant sur leurs nouvelles positions, préparant sans attendre la phase d’exploitation de l’opération AVALANCHE.

La 3ème Armée Française peut lancer les ponts et préparer le franchissement des unités de ces trois corps d’armée restées sur la rive sud de la Seine. A noter que le 7ème CA va passer par Paris pour relever et soutenir la 8ème Armée qui rencontre des difficultés inattendues. Cela permet aux hommes du 7ème Corps d’Armée de s’offrir un défilé dans les rues de Paris.

Sur le plan aérien, la 8ème Escadre de Chasse «Flandre» est chargée de missions de couverture aérienne, d’interception et secondairement de chasse-bombardement.

Pour cela elle comprend trois groupes de monomoteurs volant sur Bloch MB-157 (GC I/8 «Dunkerque» GC II/8 «Lille» GC III/8 «Cassel») et un groupe de bimoteurs, le GC IV/8 «Gravelines» volant lui sur Lockheed H-322 Eclair.

Les Bloch MB-157 opéraient soit en configuration lisse ou avec des réservoirs supplémentaires pour durer sur zone. Ils pouvaient être utilisés comme chasseurs-bombardiers avec des bombes, des conteneurs à sous-munitions (copiés sur les allemands) et des roquettes.

Les Lockheed H-322 menaient des missions de chasse sur les arrières du front et parfois des missions de chasse-bombardement.

En ce qui concerne l’appui-feu cette mission est assurée principalement par la 35ème Escadre de Bombardement d’Assaut (35ème EBA) qui disposait de trois groupes, deux volant sur Bréguet Br697 et un groupe volant encore sur Bréguet Br695. Ces appareils opéraient en semi-piqué, une leçon des opérations du printemps, de l’été et de l’automne 1949.

Son action est relayée par la 12ème Escadre de Bombardement Médian (21ème EBM) qui dispose de trois groupes de Lioré et Olivier Léo 458bis, l’avant-dernière évolution du Léo 451.

Ces rutilants bimoteurs vont opérer sur l’arrière du front ou réaliser des bombardements en tapis sur la ligne de contact avec des résultats décevants c’est-à-dire plus psychologiques que militairement prégnants notamment en zone urbaine (pertes civils évitables, destructions qui augmentaient les défenses ennemies).

La reconnaissance tactique était menée par la 35ème Escadre de Reconnaissance Tactique (35ème ERT) disposant de trois groupes volant sur Bloch MB-176 pour le premier et le troisième, Bloch MB-176bis pour le deuxième. Pour l’observation et la coopération, les EACA sont alimentés par la 19ème ERT. La 1ère ETM assure également les missions de transport logistique, de soutien et d’évacuation sanitaire.

Clairement dès le 19 juin au soir, AVALANCHE est une réussite. Et pourtant les alliés vont mettre plus de 15 jours pour sécuriser définitivement la rive nord de la Seine. Maigre consolation, le GA n°2 va connaître des difficultés similaires.

Le Conflit (112) Europe Occidentale (78)

Opération AVALANCHE (18 juin 1951) : Ordre de Bataille

Ordre de Bataille allemand (1) : Heer et Waffen S.S

En guise d’avant-propos

Depuis un an à l’est la majeure partie des forces allemandes est engagée dans la titanesque opération BARBAROSSA. Au mépris du bon sens militaire, l’armée allemande est écartelée sur trois fronts : ouest, est et balkanique. En dépit d’une mobilisation totale des forces disponibles, on se demande si l’Allemagne va tenir longtemps.

A l’ouest le nombre d’unités à diminué sur le plan quantitatif et qualitatif. Si les unités montant la garde à l’ouest ne sont pas toutes des unités de seconde zone force est de reconnaître que l’élite de la Heer et de la Waffen S.S se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de là dans les steppes russes.

Pour compenser cette diminution comme nous l’avons vu on à augmenté la puissance de feu des unités au maximum (au risque de provoquer une sorte de thrombose) et surtout on à transformé la France occupée en une forteresse géante.

Outre les différentes lignes fortifiées que nous connaissons ( ALARIC, ATTILA, LOTHAR,WOLFGANG, GOTHIC et WAGNER), le moindre village à été transformé en «forteresse» avec des blockhaus et des tranchées. Reste à savoir si cette surfortification ne va provoquer plus de problèmes qu’autre chose car une défense trop statique n’est pas la bonne solution mais les allemands pouvaient-ils faire autrement that is the question….. .

L’essentiel des unités d’infanterie sont allemandes et dépendent de la Heer mais quelques unités de la Waffen S.S sont là tout comme des unités de «l’ordre noir» de recrutement étranger notamment hongrois même si les allemands ne se font pas vraiment d’illusion sur leur motivation et leurs capacités militaires.

Aux côtés des InfanterieDivision, on trouve quelques PanzerDivision et surtout des bataillons de chasseurs de chars et de canons d’assaut qui succèdent aux Motorisierte Selbsthilfegruppe (Groupes de Soutien Motorisés) qui étaient jugés intéressants en phase de défense armée mais moins intéressants alors que le temps séparant l’offensive générale des alliés du jour présent diminue un peu plus chaque jour.

Les unités du génie sont toujours là davantage pour détruire que pour construire. En ce qui concerne l’artillerie, on trouve toujours des unités d’artillerie lourde et de lance-roquettes multiples pour tenter d’écraser les alliés et toujours compenser l’infériorité numérique évidente.

Sur le plan des structures de commandement, le dispositif allié est réorganisé avec un Commandement du Front Ouest qui contrairement à son prédécesseur n’à qu’une fonction de coordination entre les deux Heeresgruppe.

Là aussi changement, exit Heeresgruppe Normandie et Burgund et place aux Heeresgruppe D et Heeresgruppe F (les Heeresgruppe A, B et C sont forts occupés en URSS, le Heeresgruppe E dans les Balkans), un choix visiblement dicté par des impératifs de propagande.

Chaque Heeresgruppe possède plusieurs armées mais aussi des unités en réserve d’armée pour conserver une sorte de «masse critique» pour faire face à un probable imprévu.

-Kommando WestFront

Ces installations sont installées du côté de Reims.

Il comprend une partie en surface mais l’essentiel est souterrain pour des raisons évidentes de sécurité avec des installations de commandement, de transmission, de repos et de soins, le tout soigneusement protégé par des blockhaus armés de canons et de mitrailleuses afin d’éviter un raid commando. Bien entendu la Flak n’est pas oubliée.

Heeresgruppe D (ex-Heeresgruppe Normandie)

-Un Etat-Major : initialement installé à Dieppe puis replié à Amiens car le port normand était bien trop exposé.

-Réserve de Groupe d’Armées : 1. S.S Fallschirmjäger Division (1ère Division Parachutiste S.S), 1. Spezielle Waffen Division (1ère Division d’Armes Spéciales _lance-roquettes multiples et missiles sol-sol plus impressionants que réellement efficaces), 1.Heeresgruppe Schwere Artillerie (canons de 170 et mortiers de 210mm) et 1. Flak Division (1ère Division Antiaérienne)

-16.Armee

-Un Etat-Major

-Réserve d’armée

601ème Bataillon de canons d’assaut (Stug IV), 220ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G) et 15.S.S Grenadier Division (Ungarische n°1) et 1. Pioniere Brigade (1ère Brigade de Pionniers

-7.ArmeeKorps (7.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105 et de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-262.InfanterieDivision

-6.InfanterieDivision

-352.InfanterieDivision

5.ArmeeKorps (5.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105 et de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-26.InfanterieDivision

-268.InfanterieDivision

-9.ArmeeKorps (9.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-9.InfanterieDivision

-16.InfanterieDivision

-59.InfanterieDivision

-1.PanzerKorps (1.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-2.PanzerDivision (2.PzD) : Panzer V Panther Ausf G et Panzer VI Tiger Ausf D

-13.PanzerDivision (13.PzD) Panzer IV Ausf H et Panzer V Panther Ausf G

-12.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

602ème Bataillon de canons d’assaut (Stug III), 221ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G), 11. S.S Division «Frunsberg» 2. Flak-Artillerie Brigade et 2. Pioniere Brigade (2ème Brigade de Pionniers)

-13.ArmeeKorps (13.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-41.InfanterieDivision

-45.InfanterieDivision

-357.InfanterieDivision

-14.ArmeeKorps (14.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 152mm russes aléasés pour tirer des obus de 150mm allemands), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers de reconnaissance)

-49.InfanterieDivision (49.ID)

-271.InfanterieDivision (271.ID)

-Heeresgruppe F (ex-Heeresgruppe Burgund)

Ce Groupe d’Armées F couvre la Poche de Paris (qu’à plusieurs reprises les allemands ont envisagé de réduire à la fois pour simplifier l’architecture générale du front mais aussi pour des questions de propagande) et surtout la partie orientale du front occidental jusqu’à la frontière suisse.

L’Etat-Major à d’abord été installé à Besançon mais après plusieurs raids commandos, les installations de l’ancien Groupe d’Armées Bourgogne (NdA au passage il y à une certaine ironie à voir que les allemands ont repris un temps comme dénomination les termes du dispositif française de Réserve Stratégique, le dispositif NorBourg «Normandie-Bourgogne») il à été déménagé près d’Epinal.

-Réserve de Groupe d’Armées : 5.Fallschirmjäger Division (5ème Division de Chasseurs Parachutistes), 2. Spezielle Waffen Division (2ème Division d’Armes Spéciales _lance-roquettes multiples et missiles sol-sol plus impressionants que réellement efficaces), 2.Heeresgruppe Schwere Artillerie (canons de 170 et mortiers de 210mm), 3.Heeresgruppe Schwere Artillerie (mortiers de 210mm et canons de 240mm) et 2. Flak Division (1ère Division Antiaérienne)

-25.ArmeeKorps (25.AK)

NdA Corps d’Armée indépendant qui assure la surveillance de la Poche de Paris. En cas d’offensive alliée à l’ouest ou à l’est, il doit fixer le maximum de troupes avant se replier.

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-6 S.S Infanterie Division

-273.InfanterieDivision (273.ID)

-8.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

603ème Bataillon de canons d’assaut (Stug III), 222ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G),3ème Division de Chasseurs, 3. Flak-Artillerie Brigade et 3. Pioniere Brigade (3ème Brigade de Pionniers)

-23.ArmeeKorps (23.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers de reconnaissance)

-64.InfanterieDivision

-66.InfanterieDivision

-354.InfanterieDivision

-3.ArmeeKorps (3.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-72.InfanterieDivision

-275.InfanterieDivision

-4.PanzerKorps (4.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-8.PanzerDivision (8.PzD) : elle comprend deux régiments de chars moyens Panzer V Panther et un régiment de chars lourds disposant de deux bataillons de Panzer VI Tiger et un bataillon de chars moyens Panzer IV Ausf H.

-10.PanzerDivision (10.PzD) : elle comprend deux régiments de chars moyens Panzer V Panther et un régiment de chars lourds disposant de deux bataillons de Panzer VI Tiger et un bataillon de chars moyens Panzer IV Ausf H.

-7.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

604ème Bataillon de canons d’assaut (Stug IV), 225ème Bataillon de Panzer (Panzer IV Ausf G),17 S.S Grenadier Division (Galician n°1), 4. Flak-Artillerie Brigade et 4. Pioniere Brigade (4ème Brigade de Pionniers)

-15.ArmeeKorps (15.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 150mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers de reconnaissance)

-34.InfanterieDivision

-36.InfanterieDivision

-16.ArmeeKorps (16.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde (canons de 105mm), un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-40.InfanterieDivision

-44.InfanterieDivision

-50.InfanterieDivision

Le Conflit (108) Europe Occidentale (74)

Ordre de Bataille des Forces Allemandes (1) : Forces Terrestres

Avant même la fin officielle de l’opération HUBERTUS les allemands commencent à réorganiser leur dispositif à l’ouest. On passe clairement sur la défensive pour privilégier l’opération BARBAROSSA qui va être déclenchée le 21 juin 1950 six semaines après le déclenchement de NIBELUNGEN.

Les unités qui ont participé au franchissement et sont donc très entamées sont repliées loin du front pour reconstitution et régénération. Toutes ne vont pas rester en France, certaines après reconstitution ralliant la Pologne en vue d’une autre opération majeure.

Le nombre d’unités en ligne va diminuer faisant craindre aux allemands que les alliés n’en profitent mais les français comme les britanniques sont loin d’être en capacité de contre-attaquer de suite.

Pour compenser la diminution des unités en ligne et notamment des unités motomécaniques (très demandées pour BARBAROSSA), une série de lignes fortifiées vont être aménagées, lignes balafrant le territoire national pour encaisser l’énergie cinétique de l’offensive alliée à venir, user l’épée alliée pour permettre une contre-attaque décisive.

Ces lignes sont baptisées ALARIC (du nom du chef Wisigoth qui s’empara de Rome en 410), ATTILA (le roi des Huns), LOTHAR,WOLFANG, GOTHIC et WAGNER.

Ces lignes qui s’étendent sur une profondeur de 5 à 10km comprennent des tranchées à ciel ouvert et couvertes, des blockhaus de tir, des blockhaus d’observation, des blockhaus de commandement, des abris, des positions d’artillerie, le tout accompagné d’obstacles, de barbelés, de mines. Le tout est soigneusement camouflé pour échapper aux reconnaissances aériennes.

Entre les différentes lignes, on trouvait des unités motomécaniques pour contre-attaquer en cas de percée. Il ne s’agissait pas de Panzerdivisionen à proprement parler mais plutôt d’unités d’infanterie accompagnées de chars et de canons d’assaut.

Ces groupements appelés Groupements de Soutien Motorisé (motorisierte Selbsthilfegruppe) se composaient généralement d’un escadron de chars ou de canons d’assaut, d’un bataillon d’infanterie motorisée, d’un groupe d’artillerie, de moyens de reconnaissance et du génie. Leur rôe était de colmater une brèche et/ou de tenir en cas d’offensive majeure le temps que les Panzerdivisionen et les divisions d’infanterie de réserve n’interviennent.

Sur le plan des structures de commandement il n’est pas question de conserver les dénominations de la Campagne de France comme si on cherchait à passer à autre chose. Exit donc Heeresgruppe A, B et C et place à deux Heeresgruppe et un OberKommando-West (OK-W) à ne pas confondre avec l’OberKommando der Wehrmacht (OKW).

Cet OberKommando-West est censé coordonner les deux Heeresgruppe mais en réalité son rôle est très limité, les commandants des Heeresgruppe Normandie et Burgund préférant en cas de conflit s’adresser directement à l’OKH (Ober Kommando der Heer), rendant cet organe de coordination sans réels pouvoirs. C’est donc la personnalité du titulaire du poste qui rendait l’OberKommando-West plus ou moins puissant.

-OberKommando-West (QG à Reims)

-Heeresgruppe Normandie (QG à Dieppe)

Ce Groupe d’Armées Normandie couvre le front occidental de la mer du Nord à Paris. C’est clairement l’aile marchante du dispositif allemand. Il comprend plusieurs armées, plusieurs corps d’armées avec quelques unités motomécaniques.

Le nombre d’unités est clairement en baisse tant sur le plan quantitatif (nombre de divisions vont rallier l’est pour l’opération BARBAROSSA) que sur le plan quantitatif.

Sans parler de troupes de seconde zone, il est évident pour tout le monde que la majorité des unités présentes en France n’appartiennent pas à l’élite de la Heer.

Le Heeresgruppe Normandie ne dispose pas de moyens militaires en propre mais il est admis que des divisions de renfort pourraient dépendre de lui en attendant leur affectation aux deux armées qui le compose.

-16.Armee

Nda : Cette armée remplace la 3.Armee dissoute en janvier 1950 et qui ne sera recréée qu’en mars 1952 en Norvège.

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

1.Motorisierte Selbsthilfegruppe 11.Motorisierte Selbsthilfegruppe 111. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de Panzer IV, d’un bataillon d’infanterie portée, d’un Groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

Comme nous l’avons vu plus haut, ces trois groupements sont chargés de contre-attaquer en cas de percée pour gagner le temps nécessaire à l’engagement des PanzerDivisionen conservées en France.

Selon le principe du Kampfgruppe ils peuvent être la colonne vertébrale autour duquel le dispositif allemand va se réorganiser pour faire face à une situation donnée.

-1.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie qui à combattu aux Pays-Bas, en Belgique et en France va d’abord assurer avec l’Organisation Todt la remise en état a minima des infrastructures ravagées par les combats et les sabotage.

Ceci fait, elle va aménager les défenses de la 16ème Armée en posant champs de mines, barbelés, pièges divers et variés, laissant à l’Organisation Todt et à des entreprises françaises plus ou moins (et plutôt plus que moins) contraintes de travailler pour l’occupant.

-1.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance.

7.ArmeeKorps (7.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-2.S.S Division «Deutschland»

-262.InfanterieDivision

-6.InfanterieDivision

5.ArmeeKorps (5.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-26.InfanterieDivision

-61.InfanterieDivision

-268.InfanterieDivision

-9.ArmeeKorps (9.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-9.InfanterieDivision

-16.InfanterieDivision

-59.InfanterieDivision

-1.PanzerKorps (1.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-2.PanzerDivision (2.PzD) disposant uniquement de Panzer IV à canon de 75mm long en attendant les Panther qui doivent remplacer des Panzer III retirés des unités de chars, son canon de 50mm atteignant ses limites.

-13.PanzerDivision (13.PzD) disposant de Panzer IV Ausf H (canon de 75mm long) et de Panzer V Panther Ausf D (canon de 75mm long)

-12.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

2.Motorisierte Selbsthilfegruppe 22.Motorisierte Selbsthilfegruppe 222. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de canons d’assaut Stug III, d’un bataillon d’infanterie portée, d’un Groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

-2.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie qui à combattu en Belgique et en France va d’abord assurer avec l’Organisation Todt la remise en état a minima des infrastructures ravagées par les combats et les sabotage.

Ceci fait, elle va aménager les défenses de la 12ème Armée en posant champs de mines, barbelés, pièges divers et variés, laissant à l’Organisation Todt et à des entreprises françaises plus ou moins (et plutôt plus que moins) contraintes de travailler pour l’occupant.

-2.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance comme pour la 1.Flak-Artillerie Brigade.

-13.ArmeeKorps (13.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-39.InfanterieDivision

-41.InfanterieDivision

-45.InfanterieDivision

-14.ArmeeKorps (14.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-47.InfanterieDivision (47.ID)

-49.InfanterieDivision (49.ID)

-271.InfanterieDivision (271.ID)

-Heeresgruppe Burgund (QG à Besançon)

Ce Groupe d’Armées De Bourgogne occupe donc le front occidental à l’est de Paris. Un corps d’armée assure néanmoins la surveillance de la poche tenue par les français, corps d’armée qui dépend du Heeresgruppe Burgund alors qu’il fût un temps question qu’il dépende soit du Heeresgruppe Normandie ou directement de l’OberKommando-West. Outre ce 25ème corps d’armée, on compte deux armées disposant de plusieurs corps d’armée, l’une d’elle possédant un PanzerKorps.

-25.ArmeeKorps (25.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-6 S.S Infanterie Division

-273.InfanterieDivision (273.ID)

-8.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

-3.Motorisierte Selbsthilfegruppe 33.Motorisierte Selbsthilfegruppe 333. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de canons d’assaut Stug III (3. et 33.) ou de Stug IV (333.), d’un bataillon d’infanterie portée, d’un groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

-3.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie est une unité de création récente (janvier 1950) mais disposant pour encadrement d’un personnel expérimenté ayant combattu en Scandinavie, dans les Balkans et en France.

-3.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance comme pour la 2.Flak-Artillerie Brigade.

-23.ArmeeKorps (23.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-64.InfanterieDivision

-66.InfanterieDivision

-3.ArmeeKorps (3.AK) :

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-7.S.S Division

-72.InfanterieDivision

-275.InfanterieDivision

-4.PanzerKorps (4.PzK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Un régiment d’artillerie lourde

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de reconnaissance motorisée

-8.PanzerDivision (8.PzD) : réorganisée après la fin de la Campagne de France, elle est la première à intégrer les chars lourds Tigre au sein de la division. Elle comprend donc deux régiments de chars moyens Panzer V Panther et un régiment de chars lourds comprenant deux bataillons de Tigre et un bataillon de Panzer IV.

-10.PanzerDivision (10.PzD) : elle à été elle aussi réorganisée mais ne comporte que deux régiments de chars, un régiment de Panther et un régiment de Panzer IV en remplacement des Panzer III. Il était prévu l’intégration de Panzer VI Tiger mais la priorité à été donnée aux divisions blindées engagées contre l’URSS.

-7.Armee

-Un Etat-Major d’armée

-Réserve d’armée :

4.Motorisierte Selbsthilfegruppe 44.Motorisierte Selbsthilfegruppe 444. Motorisierte Selbsthilfegruppe qui disposent chacun d’un bataillon de canons d’assaut Stug III (4. et 44.) ou de Stug IV (444.), d’un bataillon d’infanterie portée, d’un groupe d’Artillerie Automotrice et d’une compagnie de sapeurs.

-4.Pioniere Brigade : Cette brigade du génie est une unité de création récente (décembre 1949) mais disposant pour encadrement d’un personnel expérimenté ayant combattu en Scandinavie, dans les Balkans et en France.

-4.Flak-Artillerie Brigade : Cette brigade de DCA comprend des batteries légères de 20 et de 37mm fournies par l’armée de terre ainsi que des batteries lourdes venues d’Allemagne avec des canons de 88, 105 et 128mm fournies par la Luftwaffe non sans débats et résistance comme pour la 2.Flak-Artillerie Brigade.

-15.ArmeeKorps (15.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-34.InfanterieDivision

-36.InfanterieDivision

-46.InfanterieDivision

-16.ArmeeKorps (16.AK)

-Un Etat-Major de corps d’armée

-Unités dépendant directement du corps d’armée : un régiment d’artillerie lourde, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), un bataillon du génie et un bataillon de reconnaissance motorisé (autos blindées et chars légers)

-40.InfanterieDivision

-44.InfanterieDivision

-50.InfanterieDivision

Le Conflit (93) Europe Occidentale (59)

Hubertus : échec et mat

Dès le début du mois d’octobre 1949 les alliés sentent que les allemands préparent un mauvais coup. La question de savoir quoi, quand et surtout où. Vont-ils s’emparer de Paris ? Vont-ils tenter de franchir La Seine à l’ouest de Paris pour foncer plein ouest en direction de la Bretagne ? Vont-ils attaquer dans le Morvan pour par un coup de faux dévastateur détruire le corps de bataille ennemi ?

Des consignes de vigilance sont transmises à l’ensemble du front. Toutes les informations même les plus anodines doivent être rapportées, charge aux échelons les plus élevés de synthétiser tout cela pour permettre au général Villeneuve de prendre les bonnes décisions.

Assez rapidement les alliés sont convaincus que les allemands ne vont pas s’engager dans des combats urbains pour s’emparer de Paris mais ils ne savent pas si ils vont attaquer à l’ouest ou à l’est. La logique militaire voudrait que l’attaque se fasse à l’est de Paris car cela évite un aléatoire franchissement de la Seine mais justement si la solution choisie était celle la moins attendue ?

C’est effectivement la solution occidentale qui est choisie à savoir un franchissement de La Seine entre Paris et l’estuaire pour foncer vers l’ouest.

Les difficultés ne manquent pas. Il faut écraser les unités alliées sous un déluge de feu puis franchir un fleuve qui n’est pas un ruisseau de montagne, La Seine est un fleuve large et qui peut avoir ses humeurs et ses caprices. Une fois sur la rive sud il faut très vite faire passer artillerie et chars pour éviter d’être rejetés, d’être culbutés. Autant dire que le plan de l’opération HUBERTUS tel qu’il est mis au point par l’OKH est loin de faire l’unanimité.

En face les alliés en cas de franchissement hésitent entre une défense ferme et une défense élastique . Comme souvent ce sont les combats qui vont décider.

Le plan allemand prévoit une violente préparation d’artillerie courte et ciblée accompagnée par des frappes aériennes pour interdire l’arrivée de renforts sur les rives de La Seine. Plusieurs franchissements sont prévus, franchissements menés par des unités d’infanterie avant que ne soient engagés les unités de chars pour l’exploitation.

En exploitant les archives et différents témoignages on à pu reconstituer le déroulé de l’opération HUBERTUS avec une relative précision même si il reste et restera forcément des zones d’ombre ou des zones d’incertitudes.

L’ordre de lancer l’opération HUBERTUS est donné le 4 octobre 1949 pour une exécution initialement prévue le 11 mais très vite le haut-commandement allemand doit revoir ses plans : les délais sont trop courts. Son exécution est d’abord repoussée au 15 puis au 17 en raison d’une météo capricieuse.

Les préparations sont dans la mesure du possible masquées mais bien entendu les alliés peuvent observer depuis la rive sud de La Seine ou depuis Paris la concentration d’embarcations motorisées, de pontons, l’aménagement de positions d’artillerie, l’arrivée de colonnes motorisées voir de convois ferroviaires.

Les alliés tentent de stopper ce processus en bombardant avec l’artillerie et l’aviation mais ont le «cul entre deux chaises» car ils ne voudraient pas consommer toutes leurs cartouches et se retrouver gros jean comme devant au moment de l’attaque allemande.

De plus si les frappes aériennes entrainent une réaction de la Luftwaffe, dévoiler les positions d’artillerie en tirant sur la rive de La Seine pourrait entrainer une contre-batterie et donc affaiblir un potentiel allié déjà en convalescence.

Le 15 octobre 1949 des frappes aériennes sont menées par les allemands, visant les aérodromes, les gares, les infrastructures pour paralyser l’arrivée potentielle de renforts. Les alliés réagissent avec vigueur, les unités de chasse alliées se taillant de jolis tableaux de chasse au dessus de La Seine, plusieurs devenant des as comme le sergent Jean Macheski qui remporte ses cinq premières victoires le 15 octobre 1949, devenant ce que les anglo-saxons appellent un «one-day as» (un as en un jour).

Les troupes alliées sont mises en alerte, s’attendant à une attaque immédiate mais rien ne passe le 16 en dépit d’un mauvais temps qui clouant l’aviation alliée au sol aurait permis aux allemands de franchir le fleuve dans une relative sécurité.

On signale tout juste des duels d’artillerie entre l’artillerie lourde française et l’artillerie lourde allemande avec des calibres allant du 105 au 400mm côté allié et du 105 au 240mm côté allemand, les pièces allemandes plus lourdes étant bloquées plus au nord par les sabotages et les destructions du réseau ferré français.

Le jour J est fixé à l’aube du 17 octobre 1949. Dès 04.45, l’artillerie allemande ouvre le feu sur des objectifs ciblés depuis plusieurs jours par des missions de reconnaissance mais aussi par l’infiltration de commandos chargés de répérer des cibles intéressantes. Des combats ont lieu entre unités françaises et ces commandos dont certains sont sommairement exécutés.

L’artillerie française riposte très vite mais de manière erratique ce qui surprend alliés comme allemands habitués à une riposte rapide et efficace.

Dès que le jour se lève les bombardiers et les chasseurs-bombardiers allemands complètent l’artillerie qui se concentre sur les positions situées sur la rive sud de La Seine.

Ces attaques aériennes se heurtent à une violente riposte de l’aviation française. Pendant que la chasse attaque leurs homologues, les bombardiers et les avions de reconnaissance, des bombardiers alliés (français et britanniques) vont tenter d’attaquer des aérodromes et des zones de rassemblement pour pertutber leur montée en ligne.

Les pertes sont lourdes des deux côtés et le sergent Macheski est abattu (il le sera à quatre reprises durant le conflit ! Il deviendra pilote d’essai à l’issue de son quatrième saut et fera le premier vol de l’Arsenal VG-52 Phenix)

Les troupes au sol matraquées réagissent différemment en fonction de leur état physique et moral et contrairement à ce qu’on aurait pu croire les novices ne paniquent pas forcément plus que les «vieilles moustaches» qui ont connu nombre de bombardements d’artillerie et d’aviation. En fait cela dépend de la qualité de l’encadrement, des officiers mais surtout des sous-officiers qui pour les jeunes soldats sont souvent des pères de substitution.

Sur les coups de 07.30 alors que nous sommes encore entre chien et loup les allemands déclenchent un nouveau barrage d’artillerie, barrage assuré par des Wurfgranate Abteilung, des bataillons de lance-roquettes multiples. Ces roquettes doivent tendre sur le fleuve un mur de fumigène pour protéger le franchissement des unités.

Si les premiers utilisent des embarcations pneumatiques motorisées, d’autres vont utiliser des MFP (MarineFahrPrahm), des ferry Siebel et des chalands de débarquement.

Ces unités sont solidement accueillies par les unités françaises retranchées. Certes il n’y à pas encore les solides fortifications de la Ligne Morice (du général Pierre-Antoine Morice, directeur du Service Technique du Génie, décédé dans un accident d’avion en septembre 1948) mais les retranchements sont assez solide avec tranchées, sacs de sable, barbelés et pour certains secteurs tourelles démontables.

La première attaque est menée par le 18.ArmeeKorps (18.AK), une unité de la 12.Armee. Ce corps d’armée comprend notamment les 53 et 55.InfanterieDivision aux côtés d’unités d’appui et de soutien.

Il va franchir la Seine dans la zone de responsabilité du 20ème CA. Agressifs et motivés, les allemands bousculent sérieusement la 12ème DIM et la 5ème DINA qui doivent très vite se replier sur les lignes secondaires de résistance.

Quelques contre-attaques menées avec les deux GRDI (3ème et 95ème GRDI) et le 20ème GRCA ne parviennent pas à entamer sérieusement la tête de pont. Pire même les unités motomécaniques sont durement châtiées par l’artillerie et l’aviation.

Très vite les allemands se lancent dans un nouveau franchissement. Cette fois c’est le 9.ArmeeKorps (9.AK) qui est engagé avec ses trois divisions d’infanterie qui franchissent très vite La Seine (15. 17. et 19.ID) mais ils sont attendus de pied ferme par le 5ème CA.

Ce dernier déclenche très vite son artillerie et lance sous la protection des «bouches à feu» des contre-attaques par des éléments motomécaniques.

Non seulement le 5ème GRCA, les 93ème et 64ème GRDI mais aussi les 2ème et 10ème BCC du GBCC-502.

Face à cette masse blindée, les fantassins allemands sont bousculés et ne peuvent tenir une tête de pont suffisamment solide pour permettre par exemple l’introduction du 4.Panzerkorps.

Ils ne sont pas culbutés dans l’eau mais reçoivent l’ordre de fixer les troupes françaises et de tenir le plus longtemps possible.

Clairement ici le haut-commandement allemand estime que ce serait une perte de temps et d’énergie d’envoyer des renforts ou de tenter de construire un pont de bateau pour consolider la tête de pont.

Le lendemain 18 octobre 1949 le 6.ArmeeKorps (6.AK) franchit La Seine avec la 13.InfanterieDivision et la 1ère Division S.S. Il tombe sur le 17ème Corps d’Armée qui bien que fraichement monté en ligne doit très vite se replier permettant aux allemands de batir une solide tête de pont. Instruits par l’échec du 9.AK, les allemands engagent très vite la 263.ID pour consolider leurs positions.

Toujours le même jour, le 1. S.S ArmeeKorps franchit La Seine et tombe sur le 31ème Corps d’Armée (31ème CA) qui est lui aussi bousculé mais la tête de pont n’est pas aussi ferme qu’espéré. On assiste à de véritables combats d’usure.

Parallèlement le 1.PanzerKorps (1.PzK) est engagé dans le secteur du 18.ArmeeKorps (18.AK) pour tenter d’exploiter cette solide tête de pont. Ce franchissement mené sur des ponts de bateau et par des embarcations ne se fait pas sans mal, l’aviation alliée tentant de détruire les ponts. On largue même des mines dérivantes ! Le franchissement est ralenti mais n’est pas stoppé, les pontonniers allemands construitsant et reconstruisant sans cesse les ponts endommagés ou même détruits.

Le 19 octobre 1949 l’avancée reprend dans les secteurs des 6. et 18.ArmeeKorps (18.AK) avec notamment l’engagement des divisions de réserve, la 264.ID pour le premier et la 266.ID pour le second. Les têtes de pont sont ici particulièrement solides.

En revanche le 1.S.S Korps ne peut neutraliser le 31ème CA qui s’est bien ressaisit avec l’arrivée du GBCC-501 (1er, 11ème, 24ème et 34ème BCC) et du 4ème Corps d’Armée Polonais qui est un Corps de Cavalerie. Là encore le corps d’armée reçoit pour mission de fixer les troupes françaises.

Dans le secteur du 18.ArmeeKorps (18.AK) les allemands pensent obtenir la percée avec un grand P mais ils sont bousculés par le 19ème CA remonté en ligne plus tôt que prévu. L’engagement du 1.PzK entraine celui du 1er CCM qui bien qu’affaiblit dispose encore de capacités non négligeables.

Après une semaine de durs combats (20-27 octobre 1949), les allemands comprennent qu’ils ne pourront plus avancer. Ils vont donc tenter d’affaiblir le plus possible les troupes françaises pour empêcher le scénario redouté celui de devoir repasser La Seine avec l’épée dans les reins.

De son côté le 6.ArmeeKorps (6.AK) qui alignait pas moins de quatre divisions d’infanterie (263. 264. 13.ID et 1. S.S Division) doit fixer la 7ème Armée qui à bénéficié de l’engagement de la 44th «Home Counties» Division, seule division britannique à participer à HUBERTUS.

Les combats sont particulièrement violents et le 30 octobre 1949 les derniers éléments du 6.AK doivent repasser le fleuve, talonnés par les alliés qui ont à cette date clairement repris le dessus.

Le lendemain 31 octobre 1949 c’est le 1.S.S ArmeeKorps qui doivent repasser la Seine alors que le 18.AK et le 1.PzK ont repassé la Seine dès le 29 octobre 1949. Après des opérations de nettoyage, les alliés considèrent que l’opération HUBERTUS se termine le 1er novembre 1949.

Comme jadis les troupes vont passer en hivernage, les allemands qui doivent s’engager à l’est s’arc-boutent sur La Seine et entament également la construction de nombreuses lignes fortifiées qui vont balafrer la France et servir de défense avancée pour le Vaterland.

Les allemands vont alors se lancer dans un poker particulièrement risqué : espérer régler la «question judéo-bolchevique» en six mois un an maximum puis redéployer le maximum de forces à l’ouest pour repousser la contre-offensive alliée qui ne peut que venir.

De leur côté les alliés sont conscients d’être passés à deux doigts du point de rupture et que la chance n’y à pas été étrangère. Voilà pourquoi ils vont préparer méticuleusement la remontée en puissance de leur dispositif pour libérer la France et le Benelux de la domination allemande.

Le Conflit (88) Europe Occidentale (54)

Combats à l’ouest (4) Et les allemands furent définitivement stoppés

Une illustre inconnue : l’opération HUBERTUS

Courant septembre le front se stabilise sur La Seine, contourne Paris avec une poche (ou une hernie selon les points de vue) avant de s’appuyer sur le plateau du Morvan. Es-ce que les allemands vont s’arrêter là et permettre aux alliés de souffler et de préparer une future contre-offensive générale ?

Le haut-commandement allié le croit d’abord puisqu’en dehors de duels d’artillerie, de quelques combats aériens et d’affrontements entre patrouilles, le front occidental cesse d’être ce monde plein de bruits et de fureur.

En réalité les allemands sont bien décidés à aller plus loin. En effet si à l’époque la décision d’attaquer l’URSS à été prise l’OKW souhaite rendre la tâche de reconquête de la France longue, pénible et sanglante. Voilà pourquoi il faut éloigner le front le plus possible des frontières du Vaterland.

L’objectif est modeste : la Loire et la Bretagne. La première parce que les allemands doutent de leurs capacités à atteindre la Méditerranée, la seconde pour obtenir des bases pour les sous-marins et ainsi semer la mort et la destruction dans l’Atlantique.

C’est l’acte de naissance de l’opération HUBERTUS qui encore aujourd’hui reste nimbée de mystères notamment sur ses objectifs exacts. Les archives ayant été détruites et les mémoires des acteurs confuses et contradictoires les historiens se perdent en conjoncture.

Deux grandes écoles s’affrontent : la première essentiellement anglo-saxonne défend la grande solution à savoir une offensive aussi imposante que celle du 10 mai 1949 pour remporter la bataille décisive ( Entscheidungsschlacht) chère à la pensée militaire allemande afin d’avoir les mains libre pour régler la «question judéo-bolchévique» et la deuxième essentiellement française qui en analysant de nombreux rapports, en comparant les mémoires des acteurs défend plutôt l’idée d’une opération limitée pour mettre hors jeu les alliés pour un an/un an et demi afin d’avoir le temps de régler son compte à l’URSS. Une vraie partie de Poker en somme.

En clair les deux écoles ne se disputent que sur l’ampleur des moyens allouées à cette opération qui s’annonce ardue car il faut franchir un fleuve sous le feu ennemi, une véritable opération amphibie et on ne va pas se mentir c’est pas l’opération où l’Allemagne excelle.

Encore aujourd’hui on se demande pourquoi les allemands n’ont pas plutôt attaqué à l’est de Paris en fixant à l’ouest.

Probablement parce que les troupes du Heeresgruppe C sont trop affaiblies pour attaquer de suite mais bien entendu sauf redécouverte d’archives disparues on ne le saura jamais.

Qui nous dit que les allemands n’avaient pas comme idée sous-jacente de détruire le GA n°1 puis au moment où des unités du GA n°2 auraient du coulisser vers l’ouest pour contrer la percée allemande attaquer entre Paris et le lac Leman pour soit foncer tout droit plein sud où imaginer un aussi gigantesque qu’improbable coup de faux en direction de l’estuaire de la Loire ?

Si ce scénario n’à pas été confirmé ou infirmé par des archives en revanche nombre d’uchronistes ou de créateurs de jeux vidéos ou pratiquant de wargames ont imaginé ce fabuleux plan avec divulgachage des résultats fort contrastés notamment pour les allemands.

Pour cette opération les allemands vont tenter un bluff, une intoxication en engageant la 3.Armee pour faire croire aux alliés qu’une nouvelle entité fraiche est engagée pour cette opération. Es-ce à dire que les alliés sont tombés dans le panneau ? C’est peu probable.

De toute façon quand les obus explosent et les balles sifflent l’appartenance de telle unité à tel corps d’armée ou telle armée importe peu.

Comme le dira le lieutenant Beauregard du 7 ème RTM «Moi je me moquai de l’appartenance à telle ou telle unité. Mon but c’était d’empiler le plus de cadavres de fridolins sur le plus petit espace possible et foutre la verte au reste de l’armée boche». Pas étonnant que la guerre terminée le sieur Beauregard soit devenu un éminent dialoguiste qui fit les grandes heures du cinéma français (notamment les films de gangster) mais ceci est une autre histoire.

Ordre de Bataille de l’opération HUBERTUS (1) : Heer

Les allemands décident d’engager les moyens concentrés entre La Manche et Paris, donnant l’ordre au Heeresgruppe C de tenir fermement le front entre l’est de Paris et la frontière suisse pour éviter que les alliés n’attaquent dans une sorte de lutte à front renversé (les allemands ignorent naturellement que les alliés sont incapables d’une offensive de cette ampleur).

L’assaut va être mené par le Heeresgruppe A, le Heeresgruppe B regroupant les divisions placées en réserve d’armée, des unités trop diminuées pour être immédiatement engagées et nécessitant une sérieuse remise à niveau en terme humain, moral et matériel.

Il faut aussi défendre les territoires occupés même si les allemands ne croient pas les alliés capables de par exemple débarquer en Belgique et aux Pays-Bas pour foncer en direction de l’Allemagne et affronter les quelques unités qui défendent le Vaterland.

C’est ainsi que la 18.Armee est chargée de la défense des Pays-Bas et de la Belgique (et accessoirement du nord de la France) avec le 1.AK, le 4.AK et la 2.PzD détachée du 1.PanzerKorps.

D’ouest en est les unités allemandes suivantes sont engagées pour l’opération HUBERTUS :

3.Armee

L’état-major de la 3ème Armée (Allemagne) prend le relais de la 5.Armee dont l’état-major rallie l’est de l’Allemagne pour préparer une opération provisoirement baptisée Nebel (Brouillard) qui est entrée dans l’histoire sous le nom de BARBAROSSA.

-7.ArmeeKorps (7.AK) :

2.S.S Division «Deutschland» et 262.ID

-6.ArmeeKorps (6.AK) :

13.ID et 1.S.S Division «Leibstandardate Adolf Hitler»

-5.ArmeeKorps (5.AK) :

6.ID et 26.ID

-Réserve d’Armée :

263.ID et 264.ID

12.Armee

-1.PanzerKorps

(1.PzK) : 6.PzD et 7.PzD

-1.S.S Korps :

4.S.S Division «Der Fuhrer» et 1.S.S PzDivision

-18.AK :

53.ID et 55.ID

-19.AK :

61.ID et 268.ID

-Réserve d’Armée :

59.ID et 266.ID

4.Armee

-9.AK :

15.ID 17.ID et 19.ID

-11.AK :

16.ID 18.ID et 29.ID

-12.AK :

37.ID et 3. S.S Division «Germania»

-4.PanzerKorps :

8.PzD 10.PzD et 8.S.S Division «Nordland»

-Réserve d’Armée :

265.ID 267.ID et 269.ID

NdA le 3.PanzerKorps à été transféré sous l’autorité du Heeresgruppe C pour faire face à une éventuelle offensive française.

Le Heeresgruppe B regroupe donc sous son autorité des divisions soit en cours de recomplément et de reconstitution. Elles pourraient faire face à une offensive mais en second rideau par exemple si le groupe d’armées A était sérieusement bousculé par les franco-britanniques.

6.Armee

-13.AK :

39.ID et 41.ID

-14.AK :

45.ID 47.ID et 49.ID

-Réserve d’Armées :

43.ID et 271.ID

8.Armee

-20.AK :

63.ID 65.ID et 67.ID

-21.AK :

54.ID 56.ID et 5.Division S.S «Totenkopf»

-22.AK :

58.ID et 60.ID

-Réserve d’Armée :

62.ID 270.ID et 272.ID

Le Heeresgruppe C ne va pas être engagé dans l’opération HUBERTUS mais doit fixer les armées françaises pour éviter un transfert de troupes sur le front le plus menacé. Bien entendu si une faiblesse est repérée au sein des Armées du GA n°2 le Groupe d’Armées C pourrait en profiter et peut être changer le cours de l’histoire. Il va aussi s’occuper de surveiller Paris avec un 25.AK dépendant de la 1.Armee.

1.Armee

-23.AK :

64 et 66.ID

-2.AK :

68 et 69.ID

-3.AK :

7. S.S Division et 72.ID

-25.AK :

6 S.S Division et 273.ID

-Réserve d’Armée :

11. S.S PanzerDivision et 275.ID

7.Armee

-15.AK :

34 et 36.ID

-16.AK :

40 et 44.ID

-17.AK :

46 et 50.ID

-Réserve d’Armée :

38.ID 42.ID 48.ID 274 et 276.ID

9.Armee

-3.PanzerKorps :

4.PzD 9.PzD et 11.PzD

-8.AK :

71.ID 73.ID et 75.ID

-10.AK :

72.ID 74.ID et 76.ID

-Réserve d’Armée :

277 et 278.ID

Ordre de Bataille de l’opération HUBERTUS (2) : Luftwaffe

En guise d’avant-propos

En ce qui concerne la Luftwaffe, deux Fliegerkorps vont être engagés dans l’opération HUBERTUS, les XIV et XV.Fliegerkorps, le XIII.Fliegerkorps étant chargé de couvrir les Pays-Bas et la Belgique alors que le XVI.Fliegerkorps doit couvrir et appuyer le Heeresgruppe C qui monte la garde contre les troupes alliées déployées à l’est de Paris.

Les mêmes unités sont engagées mais de jeunes pilotes sont arrivés pour remplacer les pilotes tués, blessés ou simplement épuisés par des combats extraordinairement violents, bien plus qu’au dessus de la Scandinavie.

De nouveaux appareils sont également arrivés. La logistique qui n’à jamais été le point fort des allemands fonctionne ici relativement bien même si la mission des logisticiens allemands n’est pas simple avec la destruction des infrastructures et la menace des avions alliés qui parfois surgissaient au dessus des territoires occupés par les allemands.

Les grands axes sont réaménagés, quelques ponts réparés (certains sont très vite détruits par l’action de «francs-tireurs») pour permettre l’arrivée sur des aérodromes sommairement remis en état de nouveaux appareils (en vol) mais surtout de matériels d’entretien, de munitions, de carburant et de pièces détachées.

Ces terrains sont si l’on peut dire durcis avec la construction d’abris pour appareils et la (re)construction de hangars pour entretenir les appareils.

D’autres terrains sont sommairement aménagés et méticuleusement camouflés pour échapper aux yeux indiscrets de l’aviation alliée.

Si certains terrains ne vont jamais être repérés par les alliés ou uniquement lors des combats d’AVALANCHE par les unités terrestres, certains vite repérés seront bombardés par l’aviation voir par l’artillerie.

De nombreuses batteries de DCA vont être déployées pour tenter dans la mesure du possible d’interdire le ciel à l’aviation alliée sachant qu’à terme le gros des unités aériennes allemandes sera envoyé à l’Est pour comme le disait les allemands à l’époque «régler définitivement la question judéo-bolchevique».

XIV.FliegerKorps

-Six grupen de chasse : les I. et II/JG-52 volant sur un total de 50 Focke-Wulf Fw-190G, les I. et II./JG-2 volant sur 48 Focke-Wulf Fw-190E, les II. et IV./JG-54 volant sur 54 Messerschmitt Me-109F soit un total de 152 chasseurs (162 en théorie)

-Trois gruppen de chasse lourde : les I./ZG-76 (18 Me-110G), I./ZG-2 (12 Me-110D) et I./ZG-3 (16 Me-210B) soit un total de 46 chasseurs lourds (54 en théorie)

-Sept gruppen de bombardement et d’attaque : III./Kpfg-1 (24 Dornier Do-217), I./Kpfg-2 (24 Dornier Do-217), I./Kpfg-3 (21 Junkers Ju-188) III./Kpfg-53 : (24 Heinkel He-111) III./Kpfg-41 : (24 Focke-Wulf Fw-190D), III./Kpfg-42 (24 Focke-Wulf Fw-190D) et I./Kpfg-45 (27 Focke-Wulf Fw-190D) soit un total de 168 appareils (189 en théorie)

-Deux gruppen de bombardement en piqué en l’occurence les I./Stkpfg-2 et I./Stkpfg-3 volant sur un total de 18 Ju-87D pour le premier et 18 Ju-87D pour le second soit un total de 36 appareils.

-Un gruppen de reconnaissance le Aufklarunggruppe 32 : 12 Focke-Wulf Fw-189 et 18 Fieseler Fi-156 soit 30 appareils (36 en théorie)

-Deux groupes de transport, le III./TrG-1 volant sur 27 Junkers Ju-90 et le II./TrG-2 disposant de 16 Messerschmitt Me-323 Giant et de 8 Focke-Wulf Fw-200 Condor soit un total de 51 appareils (63 en théorie)

Le 14ème Corps Aérien comprend au total 468 appareils prêts à fondre sur la Normandie et la Bretagne en attendant mieux.

XV.Fliegerkorps

-Six gruppen de chasse : I. II. III./JG-27 (77 Messerschmitt Me-109F sur les 81 prévus en théorie), IV./JG-53 (24 Focke-Wulf Fw-190A sur les 27 prévus en théorie) et I. et II./JG-77 : (48 Messerschmitt Me-109F sur les 54 prévus en théorie) soit un total de 149 chasseurs monomoteurs (162 en théorie)

-Trois gruppen de chasse lourde : II./ZG-2 : (16 Me-110D), III./ZG-2 : (18 Me-110D) et IV./ZG-2 : (12 Me-110D) soit un total de 46 chasseurs lourds sur un chiffre théorique de 54.

-Neuf gruppen d’attaque et de bombardement : II./Kpfg-2 : (25 Dornier Do-217), II./Kpfg-2 : (24 Dornier Do-217), II./Kpfg-53 : (27 Heinkel He-111), I./Kpfg-4 : (27 Dornier Do-217), IV./Kpfg-41 : (24 Focke-Wulf Fw-190D), I./Kpfg-42 : (18 Focke-Wulf Fw-190D), II./Kpfg-45 : (21 Focke-Wulf Fw-190D), II./Kpfg-46 : (25 Henschel Hs-129) et II./Kpfg-47 : (14 Heinkel He-179) soit un total de 205 appareils alors que le chiffre théorique est de 234.

-Deux groupes de bombardement en piqué : IV./Stkpfg-1 et IV./Stkpfg-2 volant respectivement sur 27 Ju-87D et pour le second sur 12 Ju-87D et 4 Ju-187 qui sont en phase d’expérimentation avant une adoption ou pas.

-Un gruppen de reconnaissance, l’Aufklärunggruppe 122 : 12 Focke-Wulf Fw-189 et 24 Fieseler Fi-156

-Un gruppen de transport, le III./TransportGeschwader 3 volant sur 23 Junkers Ju-52/3m

Le 15ème Corps Aérien allemand dispose au total de 502 appareils.

XVI.Fliegerkorps

Comme le Heeresgruppe C, le 16ème Corps Aérien à pour mission de protéger les troupes au sol et de surveiller le GA n°2 au cas où les alliés voudraient attaquer à front renversé. Ces derniers n’attaquant pas on pourrait croire que le XVI.Fliegerkorps reste l’arme au pied.

Ce ne sera pas le cas puisqu’il mènera quelques opérations de reconnaissance et de bombardement avec toujours des unités de chasse veillant au grain. Toujours cette même optique de fixer l’ennemi pour empêcher que des unités passent d’un GA à un autre.

-Cinq gruppen de chasse : III./JG-3 (24 Messerschmitt Me-109G) II. Et III./JG-4 (18 Messerschmitt Me-109F) I./JG-52 (27 Focke-Wulf Fw-190G) et IV./JG-77 (24 Messerschmitt Me-109F) soit un total de 93 chasseurs (66 Me-109 et 27 Fw-190)

-Trois gruppen de chasse lourde : les I./ZG-5, III./ZG-5 et IV./JG-5 volant tous sur Me-410A soit un total de 48 Messerschmitt Me-410, les trois groupes étant tombés à seize appareils chacun.

-Six gruppen de bombardement et d’attaque : III./Kpfg-4 (12 Dornier Do-217E), II./Kpfg-27 (18 Heinkel He-111), II./Kpfg-42 IV./Kpfg-42 et III./Kpfg-45 (respectivement 27, 24 et 16 Focke-Wulf Fw-190D soit un total de 77 appareils), II./Kpfg-47 : (15 Heinkel He-179) soit un total de 122 avions de bombardement et d’attaque.

-Trois gruppen de bombardement en piqué : III./Stkpfg-1 (24 Ju-87D), III./Stkpfg-2 (18 Ju-87D) et II./Stkpfg-3 (18 Ju-87D) soit un total de 60 bombardiers en piqué

-Un gruppen de reconnaissance, le Aufklarunggruppe 123 volant sur 12 Focke-Wulf Fw-189 et 24 Fieseler Fi-156 soit 36 appareils de reconnaissance

-Un groupe de transport, le I./TransportGeschwader 3 volant sur 18 Junkers Ju-90 qui va intégrer des planeurs remorqués par des bombardiers déclassés (Do-17 notamment)

Le XV.Fliegerkorps dispose de 377 appareils au moment où l’opération HUBERTUS va être déclenchée.

Le Conflit (74) Europe Occidentale (40)

Ordre de Bataille des forces allemandes pour la Campagne de France

Heeresgruppe A

18.Armee

-La 18ème armée dispose toujours de la 1. Pionere-Brigade (1ère brigade de pionniers), d’une Flak-Brigade (canons de 20, 37 et 88mm) et d’un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung).

-1. ArmeeKorps : maintenu aux Pays-Bas avec un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée (36 pièces de 150mm), un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L. Il dispose de la 1.ID et de la 32.ID mais la 2.ID va être transférée au 4.AK

-4.ArmeeKorps (4.AK) : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée disposant de 36 canons de 150mm, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

La puissance du corps d’armée s’appuie sur la 2.ID, la 10.ID et la 261.ID, la 7. LeichteDivision étant mise au repos.

-5.ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée disposant de 36 canons de 150mm, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

Ce corps d’armée comprend la 6.ID, la 26.ID et la 263.ID. La 5. Fliegerdivision est à nouveau opérationnelle à la fin du mois de juin sans que l’on sache si cette division va être utilisée comme unité parachutiste ou comme unité d’infanterie.

-1. PanzerKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée disposant de 36 canons de 150mm, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

Les 2. 6. et 7. Panzerdivisionen forment le cœur de la puissance du 1er corps blindé. Pour des raisons logistiques les trois ne pourront pas être engagées simultanément.

5.Armee

Réserve d’armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung) et la 12. ID mise au repos

-6. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

Les trois unités de combat de ce corps d’armée sont la 264.ID la 13.ID et la 1. S.S Division « Leibstandarte Adolf Hitler»

-7. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-30. InfanterieDivision mise au repos

-2. S.S Division «Deutschland»

262.InfanterieDivision

-27.InfanterieDivision mise au repos

12.Armee

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung)

-1.S.S ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-4. S.S Division «Der Fuhrer»

-1. S.S Panzerdivision

-18. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-51. InfanterieDivision mise au repos

-53. InfanterieDivision

-55. InfanterieDivision

-266.InfanterieDivision

-19. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-57.InfanterieDivision mise au repos

-59. InfanterieDivision

-61. InfanterieDivision

-268.InfanterieDivision

HeeresGruppe B

4.Armee

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung) ;

-9. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-15.InfanterieDivision mise au repos

-17.InfanterieDivision

-19.InfanterieDivision

-265.InfanterieDivision

-11. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-16.InfanterieDivision mise au repos

-18.InfanterieDivision

-29.InfanterieDivision

-267.InfanterieDivision

-3. Panzerkorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-4. Panzerdivision (Panzer V Panther + un bataillon de chars Tigre)

-9. Panzerdivision (Panzer III et IV + un bataillon de chars Tigre)

-11. Panzerdivision (Panzer III et IV + bataillon de chars Tigre)

6.Armee

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung)

-12. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-33. InfanterieDivision mise au repos

-37. InfanterieDivision

-269.InfanterieDivision

-3ème division S.S «Germania»

-13.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-39. InfanterieDivision mise au repos

-41. InfanterieDivision

-43. InfanterieDivision

-14. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-45. InfanterieDivision mise au repos

-47. InfanterieDivision

-49. InfanterieDivision

-271.InfanterieDivision

8.Armee

-Réserve d’Armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung)

-20.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-63. InfanterieDivision mise au repos

-65. InfanterieDivision

-67. InfanterieDivision

-270.InfanterieDivision

-21.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-54. InfanterieDivision mise au repos

-56. InfanterieDivision mise au repos

-5ème division S.S «Totenkopf»

-272.InfanterieDivision

-22.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-58. InfanterieDivision

-60. InfanterieDivision

-62. InfanterieDivision

HeeresGruppe C

Unités spéciales

Devant forcer la Ligne Maginot, le groupe d’armées C va recevoir des unités spéciales, des unités du génie mais aussi de l’artillerie notamment de l’artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF). La quasi-totalité des pièces lourdes et super-lourdes vont être rassemblées pour permettre de forcer la «Muraille de France».

1.Armee

-Réserve d’Armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung) 273. et 275.InfanterieDivision

-23. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-64. InfanterieDivision

-6ème division S.S «S.S Polizei»

-66. InfanterieDivision

-2.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-68.InfanterieDivision

-11.PanzerDivision S.S «Hitler Jugend» (Panzer IV)

-69. InfanterieDivision

-3.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-7. S.S Division «Das Reich»

-70. InfanterieDivision

-72. InfanterieDivision

7.Armee

-Réserve d’Armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 274. et 276 InfanterieDivision.

-15.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-34. InfanterieDivision

-36. InfanterieDivision

-38. InfanterieDivision

-16.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-40. InfanterieDivision

-42. InfanterieDivision

-44. InfanterieDivision

-17.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-46. InfanterieDivision

-48. InfanterieDivision

-50. InfanterieDivision

9.Armee

-Réserve d’Armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 277. et 278 InfanterieDivision.

-4.Panzerkorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-8. Panzerdivision : (Panzer V Panther + un bataillon de chars lourds Tigre)

-10. Panzerdivision : (Panzer III et IV + deux bataillons de chars lourds Tigre)

-8ème division S.S «Nordland»

-8.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-71. InfanterieDivision

-73. InfanterieDivision

-75. InfanterieDivision

-10.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72. InfanterieDivision

-74. InfanterieDivision

-76. InfanterieDivision

Ordre de Bataille des forces aériennes allemandes pour la Campagne de France

XIII.Fliegerkorps (Fliegerkorps Nederland)

Bien qu’officiellement appelé Fliegerkorps Nederland, le 13ème Corps Aérien va opérer au dessus des Pays-Bas, de la Belgique et même de la France. Une fois le front stabilise il va retrouver les Pays-Bas pour sécuriser les anciennes Provinces Unies.

Le 10 mai au matin cette unité occasionnelle va engager 162 chasseurs monomoteurs (54 Me-109F, 27 Me-109G, 54 Me-109H et 27 Fw-190G), 72 chasseurs lourds bimoteurs (54 Me-110G et 18 Me-210), 108 bombardiers moyens (27 Do-217 et 81 He-111), 54 bombardiers en piqué Ju-87D, 27 chasseurs-bombardiers Fw-190D, 54 avions d’appui rapprochés Henschel Hs-129, 27 avions de reconnaissance Ju-188, 27 Ju-52/3m et 18 Me-323 pour le transport soit un total de 549 appareils.

Ces moyens sont répartis au sein des unités suivantes :

-Six gruppen de chasse : I./JG-3 (Messerschmitt Me-109G), les II et III/JG-26 (Messerschmitt Me-109H), le I./JG-52 (Focke-Wulf Fw-190G), le I./JG-54 et le I./JG-77 (Messerschmitt Me-109F)

-Quatre gruppen de chasse lourde : II./ZG-26 IV./ZG-26 et IV./ZG-76 (Messerschmitt Me-110G) et le IV./ZG-4 (Messerschmitt Me-210)

-Huit gruppen de bombardement et d’attaque : II./Kpfg-1 (Dornier Do-217), I. et III./Kpfg-27 I./Kpfg-53 (Heinkel He-111), I./Kpfg-41 : Focke-Wulf Fw-190D (chasse-bombardement), I. et III./Kpfg-46 : (Henschel Hs-129) et II./Kpfg-76 (Junkers Ju-188)

-Deux gruppen de bombardement en piqué, les II./StKpfg-1 et IV./Stkpfg-3 (Junkers Ju-87D)

-Deux gruppen de transport, les II./TrG-1 (Junkers Ju-52/3m et planeurs) et I./TrG-2 ( Messerschmitt Me-323 Giant)

La chasse néerlandaise à abattu six Fw-190 (quatre Fw-190G et deux Fw-190D), huit Me-109 (trois Me-109F, deux Me-109G et trois Me-109H), huit Heinkel He-111, six Dornier Do-217, deux Hs-129, deux Ju-188, deux Me-323 et trois Ju-52/3m soit un total de 37 appareils.

A cela s’ajoute des pertes causées par la DCA (deux Me-109H, un Fw-190D, un Me-110G, un Me-210G, un Do-217 et deux Ju-52/3m) et par les accidents inévitables surtout en temps de guerre à savoir deux Me-109G, deux Fw-190G, un Ju-188 et un He-111.

Au total le FliegerKorps Nederland à perdu quarante-neuf appareils au dessus des Pays-Bas en attendant les pertes au dessus de la Belgique sont élevées mais pas catastrophiques.

Quand la Belgique capitule, le XIII.Fliegerkorps opère au dessus de la France mais à entre le 1er le 27 juin à perdu huit Me-109 (quatre Me-109G, deux Me-109F et deux Me-109H), quatre Fw-190G, deux Do-217, deux Ju-188, deux He-111 et deux Ju-52/3m soit vingt appareils abattus par la chasse sans compter les pertes causées par la DCA (six Fw-190D, quatre Ju-87D, deux Hs-129, un He-111 deux Do-217 soit quinze appareils) et par les accidents (deux Me-109G, deux Fw-190G, un He-111, un Do-217, un Ju-188 soit sept appareils).

Cela signifie que le 27 juin 1949 le FliegerKorps Nederland à perdu 91 appareils soit 16.58% de pertes même si des appareils neufs ont remplacé une partie des appareils perdus avec parfois aux commandes des pilotes fraichement macaronés. Cela compense d’autant moins les pertes que des appareils sont perdus par accident hors de la zone de combat ou doivent subir des périodes d’entretien lourdes.

C’est ainsi que pour la campagne de France le 13ème corps aérien dispose de 48 Messerschmitt Me-109F, 18 Me-109G, 48 Me-109H et 18 Fw-190G soit un total de 132 chasseurs monoplaces, 50 Me-110G et 18 Me-210G soit 68 chasseurs lourds, 84 bombardiers moyens (12 Do-217 et 72 He-111), 48 bombardiers en piqué Ju-87D, 18 Focke-Wulf Fw-190D, 48 Henschel Hs-129, 18 Junkers Ju-188, 16 Ju-52/3m et 12 Me-323 soit 444 appareils en ligne sur 549 appareils au 10 mai 1949.

XIV.Fliegerkorps

Le XIV.Fliegerkorps (parfois appelé FliegerKorps Flamisch « Corps Aérien Flamand») dispose le 10 mai 1949 de 162 chasseurs monomoteurs (54 Me-109F, 54 Fw-190E et 54 Fw-190G), de 54 chasseurs lourds bimoteurs (18 Me-110B, 18 Me-110G et 18 Me-210B), de 108 bombardiers médians (54 Dornier Do-217, 27 Ju-188, 27 He-111), 81 chasseurs-bombardiers Focke-Wulf Fw-190D, 54 bombardiers en piqué (27 Ju-87B et 27 Ju-87D), 36 avions de reconnaissance et d’observation (12 Fw-189 et 24 Fi-156) et 63 avions de transport (27 Ju-90, 12 Fw-200 et 24 Me-323) soit un total de 558 appareils prêts à être engagés.

Ces moyens aériens sont répartis de la façon suivante :

-Six grupen de chasse : les I. et II/JG-52 volant sur Focke-Wulf Fw-190G, les I. et II./JG-2 volant sur Focke-Wulf Fw-190E, les II. et IV./JG-54 volant sur Messerschmitt Me-109F.

-Trois gruppen de chasse lourde : les I./ZG-76 (Me-110G), I./ZG-2 (Me-110D) et I./ZG-3 (Me-210B).

-Sept gruppen de bombardement et d’attaque : III./Kpfg-1 (Dornier Do-217), I./Kpfg-2 (Dornier Do-217), I./Kpfg-3 (Junkers Ju-188) III./Kpfg-53 : (Heinkel He-111) III./Kpfg-41 : (Focke-Wulf Fw-190D), III./Kpfg-42 (Focke-Wulf Fw-190D) et I./Kpfg-45 (Focke-Wulf Fw-190D)

-Deux gruppen de bombardement en piqué en l’occurence les I./Stkpfg-2 et I./Stkpfg-3 volant respectivement sur Ju-87B et Ju-87D.

-Un gruppen de reconnaissance le Aufklarunggruppe 32 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156

-Deux groupes de transport, le III./TrG-1 volant sur Junkers Ju-90 et le II./TrG-2 disposant de Messerschmitt Me-323 Giant et de Focke-Wulf Fw-200 Condor

A la fin de la Campagne de Belgique (1949) le 14ème Corps Aérien à perdu douze Me-109F, neuf Fw-190E, six Fw-190G, six Me-110B, quatre Me-110G, deux Me-210B, six Do-217, quatre Ju-188, huit He-111, huit Ju-87B, dix Ju-87D, quatre Fw-189, dix Fi-156, quatre Ju-90, quatre Fw-200 et six Me-323 soit 103 appareils perdus sous les coups de la chasse, de la DCA et suite à différents accidents parfois causés par des avaries de combat soit un taux de perte de 18.46% même si comme pour le FliegerKorps Nederland des appareils de remplacement sont arrivés.

C’est ainsi que le nombre de Me-109F est remonté à 48, le nombre de Fw-190E est remonté à 48,
les Fw-190G sont de nouveau au complet soit 54 appareils. En revanche le nombre de chasseurs lourds tombé à 48 ne bouge pas faute d’appareils immédiatement disponible.

Les bombardiers médians passés de 108 à 90 est remonté avec 54 Do-217, 24 Ju-188 et 19 He-111 soit 97 appareils au lieu de 108. On trouve également 81 Fw-190D, 36 Ju-87, 12 Fw-189, 18 Fi-156, 23 Junkers Ju-90, 8 Focke-Wulf Fw-200 et dix-huit Me-323 soit un total 491 appareils au lieu de 558.

XV. FliegerKorps

Le XV.FliegerKorps (appelé parfois FliegerKorps Belgium) aligne 162 chasseurs monomoteurs (135 Me-109F et 27 Fw-190A), 54 chasseurs lourds bimoteurs Me-110D, 108 bombardiers médians (27 He-111 et 81 Do-217), 81 chasseurs-bombardiers Fw-190D, 27 avions d’appui rapproché Henschel Hs-129, 18 bombardiers lourds quadrimoteurs Heinkel He-179, 54 bombardiers en piqué (27 Ju-87B et 27 Ju-87D), 36 avions de reconnaissance (12 Fw-189 et 24 Fi-156) et 27 Ju-52/3m de transport soit un total de 567 appareils de différents types.

-Six gruppen de chasse : I. II. III./JG-27 (Messerschmitt Me-109F), IV./JG-53 (Focke-Wulf Fw-190A) et
I. et II./JG-77 : (Messerschmitt Me-109F)

-Trois gruppen de chasse lourde : II./ZG-2 : (Me-110D), III./ZG-2 : (Me-110D) et IV./ZG-2 : (Me-110D)

-Neuf gruppen d’attaque et de bombardement : II./Kpfg-2 : (Dornier Do-217), II./Kpfg-2 : (Dornier Do-217), II./Kpfg-53 : (Heinkel He-111), I./Kpfg-4 : (Dornier Do-217), IV./Kpfg-41 : (Focke-Wulf Fw-190D), I./Kpfg-42 : (Focke-Wulf Fw-190D), II./Kpfg-45 : (Focke-Wulf Fw-190D), II./Kpfg-46 : (Henschel Hs-129) et II./Kpfg-47 : (Heinkel He-179).

-Deux groupes de bombardement en piqué : IV./Stkpfg-1 et IV./Stkpfg-2 volant respectivement sur Ju-87D et Ju-87B.

-Un gruppen de reconnaissance, l’Aufklärunggruppe 122 : Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156

-Un gruppen de transport, le III./TransportGeschwader 3 volant sur Junkers Ju-52/3m

Ce corps aérien subit des pertes très élevées car les combats dans le sud de la Belgique et le nord de la France sont violents, les avions à la Balkenkreuze devant faire face aux GRAVIA des armées engagées en Belgique mais aussi aux unités déployées en France qui cherche à protéger la future base de repli.

C’est ainsi que la chasse, la DCA et les accidents rayent des registres 36 Me-109F, 12 Fw-190A, 18 Me-110D, 8 He-111, 24 Do-217, 24 Fw-190D, 8 Hs-129, 4 He-179, 12 Ju-87B, 8 Ju-87D, 4 Fw-189, 10 Fi-156 et 12 Ju-52/3m soit un total de 180 appareils et un taux de perte de 39.21% presque 40%, une véritable saignée partiellement compensée par l’arrivée de nouveaux appareils et de nouveaux pilotes même si les écoles de formation peinent à fournir suffisant de pilotes, de navigateurs, de mitrailleurs, d’opérateurs radios et même de rampants (mécaniciens, armuriers…….).

Les services de l’arrière vont livrer néanmoins 24 Me-109F, 12 Fw-190D pour remplacer les Fw-190A, 12 Me-110D, 8 He-111, 12 Do-217, 12 Fw-190D pour la chasse-bombardement, 6 Hs-129, 2 He-179, 16 Ju-87 et 4 Ju-187 de pré-série pour remplacer les Ju-87, 4 Fw-189, 10 Fi-156 et 8 Ju-52/3m soit 130 appareils livrés pour remplacer 180 appareils détruits.

XVI.Fliegerkorps

-Cinq gruppen de chasse : III./JG-3 (Messerschmitt Me-109G) II. Et III./JG-4 (Messerschmitt Me-109F) I./JG-52 (Focke-Wulf Fw-190G) et IV./JG-77 (Messerschmitt Me-109F)

-Trois gruppen de chasse lourde, les I./ZG-5, III./ZG-5 et IV./JG-5 volant tous sur Me-410A, le dernier né des chasseurs lourds allemands.

-Six gruppen de bombardement et d’attaque : III./Kpfg-4  (Dornier Do-217E), II./Kpfg-27 (Heinkel He-111), II./Kpfg-42  IV./Kpfg-42  et III./Kpfg-45 (Focke-Wulf Fw-190D), II./Kpfg-47 : (Heinkel He-179)

-Trois gruppen de bombardement en piqué : III./Stkpfg-1 (Ju-87D), III./Stkpfg-2 (Ju-87B) et II./Stkpfg-3 (Ju-87D)

-Un gruppen de reconnaissance, le Aufklarunggruppe 123 volant sur Focke-Wulf Fw-189 et Fieseler Fi-156

-Un groupe de transport, le I./TransportGeschwader 3 volant sur Junkers Ju-90 qui va intégrer des planeurs remorqués par des bombardiers déclassés (Do-17 notamment)

Ce corps aérien à subit quelques pertes depuis septembre 1948 et surtout depuis mai mais elles sont négligeables par rapport aux autres Fliegerkorps.

Au total sur les 1674 appareils engagés par les allemands au dessus des Pays-Bas, de la Belgique et du nord de la France, 374 ont été perdus sous les coups de la chasse, de la DCA et suite à des accidents ce qui représente un taux de perte de 23.88%, un taux important mais pas la saignée que l’on présente parfois.

Le Conflit (65) Europe Occidentale (31)

La Campagne de Belgique (4) : D’une ville à l’autre mais jusqu’à quand ?

Le 19 mai 1949 le haut-commandement belge ordonne aux unités encore engagées sur la frontière de se replier sur la ligne KW où les troupes françaises et anglaises les attendent pour affronter des troupes allemandes qui sont déjà passablement fatiguées.

La place Forte de Liège tiens encore et reçoit l’ordre de tenir le plus longtemps possible avant de déposer les armes. On pense que les vieilles forteresses liégeoises vont tenir jusqu’au 21 mais mais en réalité la position va tenir jusqu’au 25 mai ! Pas étonnant que les allemands aient rendu les honneurs militaires aux survivants d’un siège de quinze jours.

Devant réduire la place forte de Liège, les allemands entre le 19 et le 23 mai 1949 se sont montrés assez timides se contentant de tater le dispositif allié avec des reconnaissances, des coups de main, le tout couvert par l’artillerie et l’aviation. De son côté les alliés ripostent avec les mêmes moyens.

Le 23 mai 1949 les allemands décident d’en finir avec Liège. Un ultime assaut est mené le 24 mai par la 47.InfanterieDivision appuyée par l’aviation, l’artillerie et un détachement blindé fournit par la 11.PanzerDivision qui finit par l’emporter. Les belges acceptent de se rendre en échange des honneurs militaires. Les allemands acceptent et donc la place forte de Liège se rend le 25 mai dans la matinée.

Les allemands ont réorganisé leur dispositif pour reprendre leur avancée même si la 18ème Armée est encore bloquée par les ultimes combats de la Campagne des Pays-Bas. 

Les alliés ont fait de même notamment les belges qui ont perdu des effectifs importants, certaines divisions littéralement exsangues étant dissoutes pour remplumer les divisions disposant encore d’une certaine capacité de combat.

Au moment où la phase dite intérieure de la Campagne de Belgique (1949) va commencer il semble capital de rappeler l’organisation du dispositif allié le long de la ligne KW.

Avant de le détailler, il faut rappeler l’état de l’armée belge qui à particulièrement souffert des premiers combats, subissant le choc initial avant que les alliés n’interviennent en force dans les plaines belges.

Sur les vingt-deux divisions disponibles le 10 mai 1949, il ne reste plus le 25 mai 1949 que neuf divisions :

-Les 2ème et 7ème DI ont fusionné pour former une Division Belge de Marche au sein du 1er Corps d’Armée franco-belge.

-12ème DI

-5ème DI 

-6ème DI

-13ème DI

-14ème DI

-18ème DI

-Division de Marche de Cavalerie

-1ère Division de Chasseurs Ardennais.

Comme vous pouvez le constater un certain nombre de divisions belges ont été détruites, d’autres dissoutes pour remplumer des divisions moins entamées.

C’est ainsi que la 3ème DI à été totalement détruite tout comme la 4ème, la 9ème, la 11ème, la 16ème et la 17ème, la 18ème. Les survivants de ces divisions ont été expédiés à l’arrière du front, les plus combatifs étant affectés aux divisions restantes, les autres plus ou moins blessés retrouvant la France avec des recrues pour former les nouvelles divisions avec lesquelles Bruxelles compte bien participer à la future contre-offensive.

D’autres divisions ont été dissoutes pour remplumer les divisions survivantes. C’est par exemple le cas de la 15ème DI dont la dissolution à permis de regonfler les effectifs de la 12ème DI, de la 10ème DI dont la dissolution permet de renforcer la 5ème DI. alors que les chasseurs ardennais repliés en France ont maintenu une seule division, la 1ère division de chasseurs ardennais.

Le dispositif allié devait être à l’origine simple avec les belges au nord, les français et les anglais plus au sud mais pour conserver un front solide le général Villeneuve décide d’insérer les unités belges entre des unités françaises et britanniques. Pour faire passer la pillule d’une éventuelle défiance, les divisions belges restent au sein de corps d’armée belge.

C’est ainsi que la 5ème et la 12ème DI forment un 2ème Corps d’Armée, la 6ème et la 13ème DI forment un 3ème Corps d’Armée, la 14ème et la 18ème DI un 4ème Corps d’Armée, la Division de Marche de Cavalerie étant placée en réserve stratégique (sic).

Quand les allemands repassent à l’offensive, les alliés ont disposé leurs forces de la manière suivante du nord au sud.

NdA pour éviter d’alourdir le récit je vais uniquement parler des unités de première ligne, renvoyant aux passages ci-dessus pour le détail de l’organisation des différentes armées et des différents corps d’armée.

-1er Corps d’Armée franco-belge : couvrant la ville d’Anvers et devant en théorie tendre la main aux ultimes unités néerlandaises qui résistaient encore dans le sud du pays.

Commandé par les belges malgré son nom, Il comprend la 1ère division d’infanterie belge, la Division Belge de Marche issue de la fusion des 2ème et 7ème DI et la 68ème DI française qui à retrouvé son 59ème GRDI qui constitue le «poing blindé» du corps d’armée.

-1er Corps d’Armée (FRA) : placé sous les ordres de la 7ème Armée, il comprend la 25ème DIM et la 4ème DI, la 21ème DI étant placée en réserve d’armée mais son engagement va être probablement très rapide.

-18ème Corps d’Armée (FRA) : lui aussi placé sous les ordres de la 7ème Armée, il comprend la 9ème DIM et la 60ème DI.

-2ème Corps d’Armée (BEL) : 5ème et 12ème DI

-1st British Corps : (1st Infantry Division, 1st Canadian Infantry Division, 44th Home Counties Division)

-2nd British Corps : (2nd Infantry Division 3rd Infantry Division 48th «South Middland»)

-3rd British Corps : (4th Infantry Division 6th Infantry Division 50th Northumberland Division)

-1st British Armoured Corps : (1st Armoured Division [UK] et 2nd British Armoured Division [UK]) placée en réserve stratégique

-2ème Corps d’Armée (FRA) : dépendant de la 1ère Armée il comprend la 1ère DIM et la 2ème DINA

-19ème Corps d’Armée (FRA) : dépendant de la 1ère Armée il comprend la 15ème DIM et la 1ère Division Marocaine)

-20ème Corps d’Armée (FRA) : dépendant de la 1ère armée, il est d’ailleurs placé en réserve d’armée avec la 12ème DIM et la 5ème DINA.

-3ème Corps d’Armée (BEL) : 6ème et 13ème DI

-4ème Corps d’Armée (BEL) : 14ème et 18ème DI

-La Division de Cavalerie de Marche est placée en réserve stratégique

Le dispositif allié se poursuit comme on l’à vu en France avec la 9ème Armée qui à replié ses éléments engagés dans les Ardennes sur la frontière franco-belge, attendant les allemands de pied ferme avec la 2ème Armée.

De leur côté les allemands ont aussi réorganisé leur dispositif en mettant en ligne des divisions levées quelques moins plus tôt et qui sont montés en puissance en attendant de relever les unité ayant mené le premier assaut.

Pour des raisons de compréhension je vais également parler de la 18.Armee engagée aux Pays-Bas et qui ne va pénétrer en Belgique que le 1er juin 1949. Cela nous donne le panorama suivant :

Heeresgruppe A :

18.Armee

-La 18ème armée dispose toujours de la 1. Pionere-Brigade (1ère brigade de pionniers), d’une Flak-Brigade (canons de 20, 37 et 88mm) et d’un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung).

-1. ArmeeKorps : maintenu aux Pays-Bas pour défendre le pays au cas où les alliés débarqueraient au pays. Il comprend un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée (36 pièces de 150mm en théorie, 32 en réalité), un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

Ce corps d’armée comprend les 1.InfanterieDivision et 32.InfanterieDivision, la 2. InfanterieDivision étant mise au repos et considérée comme non-opérationnelle pour un temps.

-4.ArmeeKorps (4.AK) : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée disposant de 36 canons de 150mm, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

Ce corps d’armée comprend la 7. LeichteDivision et la 10.InfanterieDivision associées à la 261.InfanterieDivision qui remplace la 28.InfanterieDivision elle aussi mise au repos.

-5.ArmeeKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée disposant de 36 canons de 150mm, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

Ce corps d’armée comprend la 6.InfanterieDivision, la 26.InfanterieDivision et la 263.InfanterieDivision. La 5. Fliegerdivision est mis au repos pour reconstitution et préparation d’un futur engagement.

-1. PanzerKorps : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée disposant de 36 canons de 150mm, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung) disposant d’autos blindées 8×8 et de chars légers de reconnaissance Panzer II Ausf L.

Les trois divisions blindées sont toujours là ayant moins souffert que les unités d’infanterie toujours en première ligne. Les 2. 6. et 7. Panzerdivisionen se préparent à opérer en Belgique en soutien de leurs homologues déjà engagées depuis le 10 mai.

5.Armee

Réserve d’armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung) et la 264. InfanterieDivision

-6. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-12ème division d’infanterie (12.ID InfanterieDivision)

-13ème division d’infanterie (13.ID InfanterieDivision)

-1. S.S Division «Leibstandarte Adolf Hitler»

-7. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-30ème division d’infanterie (30. InfanterieDivision)

-2. S.S Division «Deutschland»

262.InfanterieDivision

-27.InfanterieDivision mise au repos

12.Armee

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung)

1.S.S ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-4. S.S Division «Der Fuhrer»

-1. S.S Panzerdivision

-18. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-51. InfanterieDivision

-53. InfanterieDivision

-55. InfanterieDivision mise au repos remplacée par la 266.ID

-19. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-57.InfanterieDivision

-59. InfanterieDivision

-61. InfanterieDivision mise au repos remplacée par la 268.ID

HeeresGruppe B

4.Armee

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 265. et 267 InfanterieDivision.

-9. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-15.InfanterieDivision

-17.InfanterieDivision

-19.InfanterieDivision

-11. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-16.InfanterieDivision

-18.InfanterieDivision

-29.InfanterieDivision

-3. Panzerkorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-4ème division blindée (4. Panzerdivision) (Panzer V Panther + un bataillon de chars Tigre)

-9ème division blindée (9. Panzerdivision) (Panzer III et IV + un bataillon de chars Tigre)

-11ème division blindée (11. Panzerdivision) (Panzer III et IV + bataillon de chars Tigre)

6.Armee

-Réserve d’armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 269. et 271 InfanterieDivision.


-12. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-33. InfanterieDivision)

-37. InfanterieDivision mise au repos et remplacée par la 269.ID

-3ème division S.S «Germania»

-13.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-39. InfanterieDivision

-41. InfanterieDivision

-43. InfanterieDivision

-14. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-45. InfanterieDivision)

-47. InfanterieDivision

-49. InfanterieDivision mise au repos et remplacée par la 271.ID

8.Armee

-Réserve d’Armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 270. et 272 InfanterieDivision.

20.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-63. InfanterieDivision

-65. InfanterieDivision

-67. InfanterieDivision mise au repos et remplacée par la 270.ID

21.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-54. InfanterieDivision

-56. InfanterieDivision

-5ème division S.S «Totenkopf» mise au repos et remplacée par la 272.InfanterieDivision

22.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-58. InfanterieDivision

-60. InfanterieDivision

-62. InfanterieDivision

HeeresGruppe C

1.Armee

-Réserve d’Armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 273. et 275 InfanterieDivision.

-23. ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-64. InfanterieDivision

-6ème division S.S «S.S Polizei»

-66. InfanterieDivision

-2.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-68.InfanterieDivision

-11ème division blindée S.S «Hitler Jugend» (11.PanzerDivision S.S «Hitler Jugend») (Panzer IV)

-69. InfanterieDivision

-3.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-7. S.S Division «Das Reich»

-70. InfanterieDivision

-72. InfanterieDivision

7.Armee

-Réserve d’Armée : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 274. et 276 InfanterieDivision.

-15.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-34. InfanterieDivision

-36. InfanterieDivision

-38. InfanterieDivision

-16.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-40. InfanterieDivision

-42. InfanterieDivision

-44. InfanterieDivision

-17.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-46. InfanterieDivision

-48. InfanterieDivision

-50. InfanterieDivision

9.Armee

-Réserve d’Armées : une Flak-Brigade, un bataillon de lance-roquettes multiples (Wurfgranate Abteilung), deux divisions d’infanterie en cours de montée en puissance, les 277. et 278 InfanterieDivision.

-4.Panzerkorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-8ème division blindée (8. Panzerdivision) (Panzer V Panther + un bataillon de chars lourds Tigre)

-10ème division blindée (10. Panzerdivision) (Panzer III et IV + deux bataillons de chars lourds Tigre)

-8ème division S.S «Nordland»

-8.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-71. InfanterieDivision

-73. InfanterieDivision

-75. InfanterieDivision

-10.ArmeeKorps : Unités d’appui et de soutien : un régiment d’artillerie lourde de corps d’armée, un bataillon du génie, un bataillon de soutien logistique, un bataillon de reconnaissance de corps d’armée (Aufklärung Abteilung)

-72. InfanterieDivision

-74. InfanterieDivision

-76. InfanterieDivision

La chute de Liège libère des troupes et des moyens d’appui permettant aux allemands de jeter tout leur poids dans la balance.

Le 30 mai 1949 la ville de Genk dans le Limbourg tombe après une résistance héroïque qui hélas à laissé moins de traces historiques et historiographiques que la chute de Liège. La ville est détruite à 95 % et la reconstruction prendra dix ans (1954-1964) !

Deux jours plus tard le 1er juin 1949 la 18.Armee libérée par la fin des combats aux Pays-Bas (moins un corps d’armée destiné à occuper et défendre feu les Provinces Unies) est engagée en Belgique avec pour objectif la ville et le port d’Anvers défendu par le 1er Corps d’Armée Franco-Belge.

Les combats sont extrêmement violents entre franco-belges et allemands. La ville est assez endommagée mais le port va être littéralement ravagé par les bombardements et les sabotages.

Les alliés découvrent l’horreur de la guerre en milieu urbain, une guerre appelée ratkrieg (guerre des rats) par les allemands.

Le grand port flamand tombe dans la soirée du 3 juin 1949. Les installations portuaires sont ravagées rendant improbable leur réutilisation à court terme si jamais bien entendu les allemands en avait l’intention. Les troupes alliées parviennent à évacuer vers la Grande-Bretagne même si une bonne partie du matériel motorisé doit être laissé sur place faute de navires capables de les récupérer.

Le lendemain 4 juin 1949 le gouvernement prend la décision de se replier sur Ostende alors que les troupes allemandes s’approchent de la capitale belge. Après quelques hésitations, Léopold III décide de rester à Bruxelles pour partager les souffrances de son peuple.

Bruxelles tombe le 6 juin 1949 après de violents combats, les alliés n’ayant pas laissé leur part aux chiens. Les allemands sont cependant trop nombreux pour permettre aux alliés de tenir. Certes la France aurait pu engager sa réserve stratégique mais le général Villeneuve refuse pour «ne pas mettre ses œufs dans le même panier» ce qui aurait froissé certains politiciens belges qui estimaient que leur pays était sacrifié par son grand voisin méridional.

Informé de ces bruits le «Général Tornade» aurait dit à ses proches «Si ces bons messieurs veulent se battre je peux leur fournir un uniforme, un casque et un fusil et on verra si ils sont meilleurs que nos soldats qui sont morts sur le sol belge».

Ces petites tensions au niveau politico-militaire disparaissent quasiment au niveau opérationnel où une vraie fraternité d’armes est née entre soldats belges, français et britanniques.

Les alliés résistent le plus longtemps possible pour couvrir les destructions destinés à géner les allemands dans leur avancée. Le repli se fait en bon ordre, l’infanterie décrochant couvert par le 2ème Corps de Cavalerie (3ème et 7ème DLM), par le 1er Corps Blindé britannique et par la Division de Marche de Cavalerie belge même les moyens de cette division «pétrole-picotin» sont plus limités que ceux de ses consoeurs alliées.

Après la chute d’Anvers les allemands auraient pu continuer vers le sud, longer la côte, remporter une nouvelle course à la mer et ainsi isoler une partie des forces alliées qui auraient été pris entre deux feux.

Au grand soulagement des alliés les allemands décident de basculer le centre de gravité de leur offensive vers le sud pour sécuriser la frontière et empêcher par exemple les alliés de contre-attaquer depuis le nord de la France.

Cela montre ici les limites de la machine de guerre allemande que la propagande présentait comme implacable : la logistique grande sacrifiée de la pensée militaire d’outre-Rhin est incapable de fournir suffisamment de carburant, d’armes, de munitions, de vivres, est incapable de réparer suffisamment de véhicules, d’évacuer rapidement les blessés pour permettre aux deux Heeresgruppe d’attaquer en même temps.

Il faut dire que les alliés tout en combattant ont saboté avec soin ponts, routes, voies de chemin de fer, transformant certains coins de Belgique en désert. Certes ce n’était pas aussi dévasté que plus tard l’URSS mais c’était quelque chose d’assez ahurissant.

Cela me permet de faire un petit encart sur les tactiques utilisées par les alliés pour freiner et contenir les allemands.

Cela se résume en deux mots «séparer et éliminer». Le dispositif allié est dans la mesure du possible organisé en profondeur pour éviter qu’une percée ne soit trop facilement exploitable par l’ennemi.

Pour cela le terrain est mis à contribution, le moindre village, la moindre ferme devient une mini-forteresse tenue par l’infanterie (généralement par un bataillon mais c’est parfois moins) disposant de mortiers, de mitrailleuses, de canons antichars à profusion avec hélas un manque criant de mines et de pièges explosifs.

Ces herissons sont couverts en arrière par des canons antichars tractés ou portés, l’infanterie devant laisser passer les chars ou les canons d’assaut pour traiter les panzergrenadiers, laissant aux canons antichars et à l’artillerie le soin de détruire tout ce qui roulait.

Les unités motomécaniques se tiennent à l’arrière prêts à contre-attaquer si la percée locale s’entendait jusqu’à menacer la structure du front. Si l’obsession du «front continu» est un peu passée de mode nous ne sommes pas à l’époque du «combat lacunaire» loin de là même sans oublier qu’un soldat sauf rares exceptions n’est pas vraiment à l’aise face à l’idée de combattre avec un ennemi pouvant se trouver devant, derrière et sur ses côtés.

En ce qui concerne l’aviation la chasse tente de couvrir les positions alliées contre les bombardiers allemands alors que les avions d’assaut, les bombardiers horizontaux et les bombardiers en piqué alliés vont tenter de mener des frappes d’interdiction loin du front, laissant à l’artillerie le soin de traiter les premières lignes. Bien entendu comme d’habitude cette séparation n’est pas aussi nette sur le terrain.

Les allemands vont donc avancer mais la note du Boucher va être chaque jour un peu plus lourde au point qu’au pays on va étaler l’annonce des pertes pour ne pas affoler la population. Néanmoins les SR allemands constateront à l’été et à l’automne 1949 un fléchissement du moral devant les pertes et la dureté des combats. Si la censure veillait en Allemagne, certains allemands pouvaient s’informer via notamment l’écoute à leurs risques et périls de radios étrangères voir la lecture de tracts largués sur le Vaterland entre deux bombardements.

Les villes du sud tombent les unes après les autres toujours après de violents combats. Namur tombe le 12 juin, Mons le 14, Charleroi le 16, Tournai le 17, Mouscron le 18 et enfin Gand le 19 juin 1949. Le jour de la prise de Mouscron les allemands ont enfin pénétré en France mais se heurtent à des troupes fatiguées mais motivées, troupes bien aidées par l’arrivée de troupes de la Réserve Stratégique.

Ce n’est donc qu’une question de temps avant que la Belgique ne soit entièrement occupée par les allemands.

Le 25 juin 1949 la ville de Bruges succombe après quelques combats, davantage des combats retardateurs qu’une volonté farouche de défendre la ville, défense assurée par les troupes belges associées à quelques troupes britanniques et quelques troupes françaises en l’occurrence respectivement la 5ème DI belge (ou plutôt ce qu’il en reste), la 4ème DI française et la 48th South Middland Division.

Ces unités parviennent à se replier sur la côte pour être évacuées en direction des îles britanniques avant de repasser rapidement sur le continent pour reprendre le combat du moins sur le papier puisqu’en pratique ces unités vont avoir plusieurs semaines pour être à nouveau opérationnelles.


Le 27 juin 1949 la Poche d’Ostende (triangle Ostende/Dunkerque/Ypres grosso modo) tombe ce qui marque la fin de la Campagne de Belgique mais pas la fin de la guerre pour la Belgique puisqu’un gouvernement en exil va continuer la lutte depuis Caen, menant une restructuration profonde de ses forces armées avant de retourner au combat. Ce sont les prémices de l’Armée Belge Libre (ABL).