Le Conflit (4) Norvège (4)

Ordre de Bataille

Norvège

Marine

Quand l’Allemagne attaque, la marine norvégienne (Sjøforsvaret) est organisée de la façon suivante :

-Un état-major implanté à Oslo

-Hors-rang :

cuirassés garde-côtes Harald Haafgare et Peter Tordenskjold

Aéronavale

-Hors rang : six Arado Ar196

Heinkel He-115

-Eskvadron 730 : huit Heinkel He-115

-Eskvadron 732 : douze Dornier Do-18

-Eskvadron 734 : huit Heinkel He-115

-Eskvadron 736 : douze Vickers Wellington

-District Nord

HMNoS Draug

-1ère flottille : destroyers classe Draug (Draug Troll Garm)

-4ème flottille de sous-marins : sous-marins type B non-opérationnels

-Patrouilleurs Brand Hei Orm Stegg Heimdal Harningsvag

-Mouilleurs de mines Vale et Nor

-Canonnière Gor

-District Centre

-2ème flottille : destroyers classe Sleipner (Sleipner Aeger Gyller Odin Balder Tor)

-Patrouilleur Nordkapp Senja Trygg Snogg Kjeli Sael Thorold et Storm

-Mouilleur de mines Glommen Laugen et Freya

-Cannonière Tyr

-Cargo mixte S.S Oster

-District Sud

-1ère division de croiseurs : croiseurs-éclaireurs classe Oslo (Oslo Bergen Narvik Stavanger)

-3ème flottille : destroyers classe Fridtjof Nansen (Fridjof Nansen Roald Admunsen Otto Sverdrup Thor Heyerdahl. Deux ne seront pas achevés : Elvind Astrup et Samuel Johanssen)

-Patrouilleurs Lyn Glimt Skerv Hvas Kjaerk Pol III

-Dragueurs de mines Otra Rauma Abjora Julussa Latselvia Sana

-Pétrolier Nordmark

-Cargo Finnmark

En théorie les districts n’avaient qu’un rôle administratif et logistique, des groupements occasionnels devant assurer la mise en œuvre opérationnelle des navires mais en pratique cette organisation innovante pour l’époque resta purement théorique probablement parce qu’elle était trop en avance pour son temps.

Armée de Terre

En septembre 1948 l’armée de terre norvégienne (Haeren) est organisée en six divisions, des divisions davantage territoriales que totalement opérationnelles. A chaque division correspond un district qui lui même divisé en cercles régimentaires ou Sirkler.

Avant mobilisation ces divisions sont organisées en un état-major, un groupe logistique, un régiment d’infanterie à trois compagnies (NdA qui sont rarement à pleins effectifs), un régiment de cavalerie avec un unique escadron monté (et deux en sommeil), un bataillon d’artillerie avec une batterie active et trois en sommeil, une compagnie de sapeurs-mineurs, une compagnie télégraphique et une compagnie sanitaire.

-La 1ère division couvre le sud-ouest du pays

-La 2ème division couvre le sud-est du pays et notamment la frontière norvégo-suédoise

-La 3ème division couvre Trondheim et accessoirement Bergen

-La 4ème division doit assurer la défense de la ville de Namsos

-La 5ème division qui devait initialement défendre Trondheim et finalement chargée de la défense de Narvik

-La 6ème division assure la défense de Bodo.

Aviation

En septembre 1948 l’armée de l’air norvégienne n’est pas encore indépendante. Les Troupes d’Aviation de l’Armée ou Haerens Flyvapen comprennent les unités suivantes :

Hawker Hurricane Mk IV au dessus de la campagne britannique

-Une escadre de chasse à quatre groupes, deux groupes de Hawker Hurricane Mk IV et deux groupes de Curtiss H-75A6 Hawk

Caproni Ca.310

-Une escadre de bombardement à trois groupes, deux groupes de Caproni Ca.310 et un groupe de Caproni Ca.312

Un Fokker C.V-E norvégien

-Une escadre de reconnaissance et d’attaque à quatre groupes, trois groupes de Northrop A-17 et un groupe de Fokker C.V.

Cela donne un total de 126 appareils opérationnels répartis entre vingt-quatre Hawker Hurricane Mk IV, vingt Curtiss H-75A6 Hawk, vingt-huit Caproni Ca.310, douze Caproni Ca.312, trente-deux Northrop A-17 et dix Fokker C.V. A cela s’ajoute huit Gloster Gladiator stockés en cas de besoin.

Danemark

Marine

En septembre 1948 la marine danoise (Sovaernet) est organisée de la façon suivante :

-Un état-major de la marine

-Une Force de combat ou Kampstyrke

Elle comprend les cuirassés garde-côtes Skjold et Iver Hvitfeldt le croiseur léger Niels Juel et les croiseurs légers de classe Tordenskjold (Tordenskjold Herluf Troll Olfert Fisher).

-Une force de torpilleurs ou Torpedobadsstyrke

Elle regroupe les destroyers et les torpilleurs de la marine danoise en l’occurence quatre torpilleurs de classe Springeren (Springeren Storen Sohuden Havornen), trois unités de classe Glenten (Glenten Hogen Ornen), trois unités de classe Dragen (Dragen Hvalen Lascen) et quatre unités de classe Island (Zealand Furen Lolland et Bornholm)

Le Havmanden

-Une force sous-marine

Elle regroupe comme son nom l’indique les sous-marins de la marine danoise en l’occurrence les trois unités de classe Rota (Rota Bellona Flora), les deux unités de classe Daphné (Daphné Drayden) et les quatre unités de classe Havmanden (Havmanden Havfruen Havkalen Havhesten).

-Une force de soutien regroupant les patrouilleurs et les navires de guerre de mines :

deux mouilleurs de mines classe Kvintus (Kvintus Sixtus), le mouilleur de mines HDMS Lossen, le mouilleur de mines Henri Gerner, le mouilleur de mines Lindormen, les mouilleurs de mines classe Laaland (Laaland Lougen), les dragueurs de mines classe Soloven (Soloven Sobjornen Soulven Soridderen Sohesten Sohunsten), les dragueurs de mines ex-torpilleurs Soloven et Narhvalen et les dix dragueurs de mines type MS-1 (MS-1 à MS-10).

Macchi C.200 Saetta

-Une force aéronavale composée de quatre flottilles, la 1ère flottille volant sur douze Arado Ar196, la 2ème flottille volant sur douze Macchi C.200 Saetta, la 3ème flottille volant sur douze Fairey Ornen et la 4ème flottille volant sur douze Latécoère Laté 299.

Armée de Terre (Danske Haeren)

Quand éclate la guerre de Pologne l’armée danois comprend sur le papier 35000 hommes en temps de paix, 55000 puis 80000 hommes en temps de paix. 80000 hommes pourquoi faire ?

Probablement pas grand chose car quand votre dernière guerre remonte à 1864 et que l’investissement budgétaire en la matière est chichement mesuré par les députés……. .

Le pire est atteint au printemps 1940 quand les effectifs tombent à 15000 hommes ! Autant dire que si la guerre de Pologne s’était prolongée la Danske Haeren n’aurait pu faire autre chose que de la figuration.

Comme dans beaucoup de pays européens, ce conflit de trois mois fait figure d’électrochoc. Le Danemark ne peut plus négliger son armée.

Si ceux rêvant de bâtir une armée rendant la conquête du pays tellement sanglante que cela n’en vaudrait pas la peine prennent clairement leurs désirs pour des réalités, un consensus politique émerge pour refonder une armée capable de faire autre chose que de la figuration.

C’est le sens de l’Acte de Défense de 1943 qui va progressivement porter les effectifs du temps de paix de 35 à 50000 hommes (plus d’engagés volontaires mais surtout augmentation du contingent annuel par la suppression de nombreuses dispenses) et en temps de guerre de 85 à 115000 hommes.

Une nouvelle ligne fortifiée est bâtie sur la frontière avec l’Allemagne, le Nye Dannevirke, une ligne fortifiée comprenant blockhaus, tranchées bétonnées, abris pour l’infanterie et pour l’artillerie, postes de commandement et d’observation, le tout renforcé en temps de guerre par des champs de mines et des barbelés.

L’armement est modernisé même si les lacunes sont toujours là, l’entrainement est amélioré, les stocks complétés. Bref Copenhague se sent davantage capable de lutter contre une invasion étrangère. Cela semble avoir porté ses fruits puisque les allemands tenteront comme nous le verrons de neutraliser le Danemark par la diplomatie pour s’éviter des combats et trop disperser ses forces.

Quand les allemands attaquent le Danemark, l’armée de terre danoise est organisé de la façon suivante :

-Un état-major

Canon danois de 150mm en action au cours de manœuvres

-Force de Défense :

quatre bataillons d’infanterie, quatre groupes d’artillerie lourde et le 15ème bataillon antiaérien

-Division du Sjaelland :

La division dispose sous son autorité directe du régiment de hussards de la garde, du 13ème bataillon antiaérien et du 1er bataillon du génie.

1ère brigade (Régiment des Gardes du Corps ou Life Guard Regiment, 1er régiment d’infanterie) 2ème brigade(4ème régiment d’infanterie et 1er régiment d’artillerie) et 3ème brigade(5ème régiment d’infanterie et 2ème régiment d’artillerie).

-Division du Jutland :

La division dispose sous son autorité du 14ème bataillon du génie et du 2ème bataillon du génie

1ère brigade (2ème et 3ème régiments d’infanterie) 2ème brigade (7ème régiment d’infanterie et 3ème régiment d’artillerie) 3ème brigade (régiment des pionniers d’infanterie et régiment de Dragons du Jutland)

-Réserve d’artillerie lourde

Quatre régiments équipés de canons de 105mm et deux régiments équipés de canons de 155mm.

-Une force aérienne (voir ci-après)

Troupes d’Aviation de l’Armée de Terre (Flyvertroppen)

L’aviation danoise en septembre 1948 est organisée de la façon suivante :

-Un état-major

-Un groupement logistique (entretien des appareils, ravitaillement des unités en carburant, pièces détachées et munitions)

-Une Ecole de l’Air

-Un parc de ballons d’abord d’observation puis de barrage

-Escadre du Sjaelland (Sjaelland Flyveradelingen)

Fokker D.XXI

-Squadron 1 : douze chasseurs monomoteurs Fokker D.XXI

Fokker G.1

-Squadron 3 : douze chasseurs bimoteurs Fokker G.1

-Squadron 5 : douze avions de reconnaissance et de bombardement léger Fokker C.VE

-Escadre du Jutland (Jutland Flyveradelingen)

-Squadron 2 : douze chasseurs monomoteurs Fokker D.XXI

-Squadron 4 : douze chasseurs bimoteurs Fokker G.1

Fairey Battle

-Squadron 6 : douze bombardiers monomoteurs Fairey Battle

Mitteleuropa Balkans (173) Grèce (17)

Organisation

Présentation

La marine grecque est totalement réorganisée en septembre 1944 pour faire face à la mise en service de nouveaux navires.

Un état-major général de la marine est mis sur pied à Salamis avec sous son autorité des commandements regroupant les navires selon leurs missions. Des état-majors tactiques sont créés, état-majors qui prennent sous leur autorité les navires pour une mission précise.

Cette organisation novatrice est critiquée par les plus conservateurs mais elle est maintenue jusqu’au conflit.

Ordre de Bataille de la Vasilikon Naftikon

Quand les italiens attaquent en mai 1949, la marine royale grecque est organisée de la façon suivante :

Γενικό Επιτελείο Ναυτικού Genikó Epiteleío Naftikoú (Un état-major général de la marine)

Διοίκηση δύναμης μάχης Dioíkisi dýnamis máchis (Commandement de la Force de Combat)

Il regroupe le cuirassé Salamis, les croiseurs légers Elli et Lemnos, les destroyers et les vedettes lance-torpilles.

Le destroyer Vassilisa Olga

Ces derniers étant regroupées au sein de flottilles, la 1ère regroupe les destroyers de Classe Kontouriotis, la 2ème regroupe les destroyers de classe Vasilefs Georgios, la 3ème regroupe les destroyers de classe Aetos alors que les seize vedettes lance-torpilles forment les 4ème et 5ème flottilles.

Διοίκηση δυνάμεων υποβρυχίων Dioíkisi dynámeon ypovrychíon (Commandement de la Force Sous-Marine)

Les six sous-marins sont indépendants et placés directement sous le commandement de la Force sous-marine

Διοίκηση logistics και συντήρησης Dioíkisi logistics kai syntírisis (Commandement de la Logistique et de l’Entretien)

En septembre 1940 on trouve une flotte archaïque avec le navire-atelier Hifaistos, le ravitailleur de sous-marins Amphitriti, le pétrolier Prometheus, la citerne Avra, des remorqueurs et le voilier école Arès.

Εντολή για την αεροναυπηγική Entolí gia tin aeronafpigikí (Commandement de l’Aviation de Marine)

Bloch MB-481

L’aéronavale grecque qui avait fusionné avec l’aviation de l’armée en 1929 renait en 1942 avec deux escadrilles d’hydravions de patrouille maritime, deux escadrilles d’hydravions-torpilleurs et une escadrille d’avions.

Ces quatre escadrilles totalisent une cinquantaine d’appareils auxquels il faut ajouter quelques appareils anciens essentiellement utilisés pour l’entraînement, les liaisons et la servitude.

Διοίκηση παράκτιας άμυνας Dioíkisi paráktias ámynas (Commandement de la Défense Côtière)

Ce commandement regroupe des batteries côtières fixes avec des canons de 120 et de 152mm, des pièces neuves et des pièces de seconde main souvent issues de navires désarmés. Ils sont relayés par des pièces plus légères (100 et 75mm), des canons antiaériens et des mitrailleuses.

Ce commandement est aussi responsable de l’unique bataillon d’infanterie de marine grec.

-Les état-majors tactiques sont l’Etat-major de la mer Egée et l’Etat-major de la mer Ionienne.

11-Torpilleurs d’escadre (19)

L’Alcyon

Le torpilleur d'escadre L'Alcyon

Le torpilleur d’escadre L’Alcyon

-L’Alcyon est mis sur cale à Harfleur en mai 1925 et lancé le 26 juin 1926. Ce chantier mit en place en 1917 venant de fermer, son achèvement sera assuré par la maison-mère à Bordeaux. Il est donc remorqué par l’Abeille IV jusqu’en Gironde. L’Alcyon est admis au service actif le 17 décembre 1929.

A son admission au service, il est affecté à la 1ère escadre en Méditerranée plus précisément au sein de la 1ère DT du 1er avril au 1er juillet 1930 puis à la 3ème DT.

Le 1er octobre 1930, l’Alcyon forme la 11ème division de torpilleurs en compagnie de ses sister-ships Bordelais, Fougueux et Frondeur jusqu’au 1er octobre 1934 quand elle est dissoute, l’Alcyon rejoignant le groupement de complément de la 1ère flottille en Méditerranée

Les flottilles sont réorganisées lors-qu’éclate la guerre d’Espagne. Les groupes de compléments disparaissent et l’Alcyon reforme une 7ème division de torpilleurs en compagnie du Typhon et du Tornade. Il participe aux opérations liées à la guerre d’Espagne dans le Golfe de Gascogne.
Au moment où la France entre en guerre en septembre 1939, l’Alcyon à rejoint la 8ème DT formée également du Bordelais et de La Trombe. Cette division rejoint la 6ème escadre qui est chargée de missions de sécurité dans le secteur d’Oran. Durant toute la guerre de Pologne, la 8ème DT va participer à des missions d’escorte de convois.

L’Alcyon commence l’année 1940 par un entrainement de division au large des côtes nord-africaines du 7 au 30 janvier,  faisant escale à Alger du 31 janvier au 4 février, à Tunis du 5 au 10 février avant de rentrer à Oran le 12 février 1940.

Le 21 février 1940, la 8ème DT quitte Oran, franchit le détroit de Gibraltar et retrouve à  Casablanca la 9ème DT composée du Forbin et du Basque. Les deux divisions s’entrainent du 22 février du 21 mars, faisant une nouvelle escale à Casablanca du 22 au 27 mars avant que la 8ème DT ne mette cap sur Oran _siège de la 6ème Escadre_ où elle arrive le 30 mars au matin.

Ils enchainent par un nouvel entrainement de division du 8 avril au 6 mai, faisant escale à Tunis du 7 au 13 mai, rentrant à Mers-El-Kébir le 15 mai à l’aube. Ils enchainent par un nouvel entrainement du 22 mai au 25 juin, rentrant le lendemain  à Oran.

L’Alcyon sort pour école à feux du 1er au 10 juillet, rentrant à Oran le 11 juillet. Il est indisponible du 12 au 27 juillet, sortant pour essais (28 au 31 juillet) et pour remise en condition (2 au 11 août), à chaque fois en compagnie de La Trombe, les deux torpilleurs de la 8ème DT participant aux essais (13 au 16 août) et à la remise en condition (18 au 30 août) du Bordelai.

Le 4 septembre 1940, la 8ème DT quitte Oran pour rallier le port de Mers-El-Kébir, son nouveau port d’attache au sein de la 4ème Escadre.

Le 12 septembre 1940, la 3ème flottille de torpilleurs quitte Mers-El-Kébir pour un entrainement de division en Méditerranée. Les cinq torpilleurs de la 3ème FT (La Trombe L’Alcyon Bordelais Forbin et Basque) vont manoeuvrer ensemble du 12 septembre au 13 octobre, faisant escale à Bizerte du 14 au 17 octobre avant de rallier Mers-El-Kébir le 19 octobre.

Après une période d’entretien à flot du 20 octobre au 5 novembre, les trois torpilleurs de la 8ème DT sortent pour essais du 6 au 9 novembre puis pour remise en condition du 12 au 30 novembre, faisant escale à Alger du 1er au 5 décembre et à Tunis du 6 au 10 décembre, rentrant à Mers-El-Kébir le 12 décembre 1940.

Le 5 janvier 1941, la 8ème DT sort pour entrainement de division, L’Alcyon, le Bordelais (Al) et   l’Alcyon étant en mer du 5 au 21 janvier. Après une escale à Bône du 22 au 25 janvier 1941, la 8ème DT effectue un entrainement commun avec la 12ème DT venue de Bizerte du 26 janvier au 6 février, les deux divisions faisant escale à Tunis du 7 au 10 février avant de se séparer et de rentrer dans leurs ports respectifs, l’Alcyon et ses deux compères de la 8ème DT rentrant à Mers-El-Kébir le 12 février à l’aube.

L’Alcyon et le Bordelais sortent pour entrainement du 22 février au 2 mars, faisant escale à Tanger du 3 au 8 mars avant un nouvel entrainement (défense aérienne à la mer) du 9 au 21 mars, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 22 mars 1941.

Il participe en compagnie du Bordelais aux essais (28 au 31 mars) et à la remise en condition (2 au 16 avril) du Trombe qui sortait d’une période d’indisponibilité accidentelle.

Le 24 avril 1941, la 3ème Flottille de Torpilleurs quitte Mers-El-Kébir pour un entrainement de flottille au large des côtes de l’Afrique du Nord et ce du 24 avril au 28 mai, date à laquelle les cinq torpilleurs des 8ème et 9ème DT rentrent à Mers-El-Kébir.

Le 7 juin 1941, l’Alcyon accompagnés de ses deux compères de la 8ème DT sortent pour un nouvel entrainement de division et ce du 7 juin au 8 juillet 1941.

L’Alcyon et le Bordelais sortent pour entrainement du 15 au 22 juillet, faisant escale à Alger du 23 au 27 juillet avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 28 juillet. L’Alcyon est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 31 juillet au 20 août, sortant pour essais (21 au 24 août) et pour remise en condition (26 août au 9 septembre), à chaque fois en compagnie du Trombe.

La Trombe est indisponible pour permissions de l’équipage du 9 au 30 juillet, sortant pour essais du 31 juillet au 2 août puis pour remise en condition du 4 au 18 août, date à laquelle il rentre à Mers-El-Kébir. Il sort ensuite pour les essais (21 au 24 août) et pour la remise en condition (26 août au 9 septembre) de son compère L’Alcyon.

Alors que le Bordelais est en grand carénage à Toulon, la Trombe et l’Alcyon _devenu navire-amiral de la 8ème DT_ sortent pour entrainement du 15 au 30 septembre, entrainement entrecoupé d’une escale à Bône (23 au 26 septembre).

L’Alcyon sort pour une école à feux du 7 au 18 octobre, faisant escale à Alger du 19 au 24 octobre avant un entrainement de défense aérienne à la mer du 25 octobre au 2 novembre, faisant une nouvelle escale à Bône du 3 au 7 novembre, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain.

Le 12 novembre 1941, L’Alcyon quitte Mers-El-Kébir pour Toulon le 13 novembre où il doit subir un grand carénage. Arrivé dans le Var, il vidange ses soutes et débarque ses munitions (obus de 130mm, obus de 37mm et de 13.2mm, torpilles, grenades……….).

Il est échoué au bassin Vauban n°6 le 16 novembre pour un mois de travaux, essentiellement la remise en état. Il reçoit cependant un Asdic, des radars (un de navigation et un de veille combinée) en plus des travaux sur la coque et l’appareil propulsif.

Amarré à quai le long du bassin où il voisine avec La Tempête (alors en phase de désarmement), il reçoit une DCA moderne avec quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40.

Armé pour essais le 31 décembre, il sort du 1er au 3 janvier, rejoignant aux salins d’Hyères le 4 janvier ses compères La Trombe et Bordelais. Les trois torpilleurs de la 8ème DT sortent pour la remise en condition de l’Alcyon du 5 au 20 janvier, faisant escale à Propriano du 21 au 24 janvier avant de rallier Mers-El-Kébir le 25 janvier 1942 dans la soirée.

L’Alcyon et ses deux compères de la 8ème DTE sortent pour une école à feux du 30 janvier au 7 février, rentrant à Mers-El-Kébir le 8 février.

Le 10 février 1942, la 7ème DTE (Tornade Tramontane Typhon) arrivent à Mers-El-Kébir pour un entrainement commun avec les 8ème et 9ème DTE. Quand la 7ème DTE arrive en Algérie, si la 8ème DTE est au complet, la 9ème DTE est réduite au seul Basque, son compère le Le Forbin étant en grand carénage à Toulon.

La 8ème DTE effectue un premier exercice commun avec la 7ème DTE et le TE Basque du 12 au 22 février. A l’issue de ce premier exercice, le Basque se ravitaille à Mers-El-Kébir puis rallie Toulon pour subir son grand carénage.

Pendant ce temps, les 8ème et 7ème DTE effectue une école à feux commune du 24 février au 2 mars, faisant ensuite à Alger du 3 au 8 mars, jour où le Forbin les rejoint après avoir réalisé ses essais à la mer. Les torpilleurs d’escadre des 7ème et 8ème DTE vont ainsi participer à la remise en condition du Forbin en sortant du 9 au 21 mars, date à laquelle les sept torpilleurs reviennent à Mers-El-Kébir.

Après quelques jours de relâche, l’Alcyon et les six autres autres torpilleurs reprennent l’entrainement et ce du 26 mars au 21 avril. Le 22 avril, le torpilleur Basque est de retour à Mers-El-Kébir après avoir réalisé ses essais à la mer suite à son grand carénage.

L’Alcyon,la Tornade, le Typhon, la Tramontane, le Bordelais, la Trombe et le Forbin vont participer à sa remise en condition du 23 avril au 8 mai, les huit torpilleurs faisant escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, effectuant le 22 mai 1942 une parade navale avant de se séparer, la 7ème DTE rentrant à Toulon, les 8ème et 9ème DTE à Mers-El-Kébir et ce le 24 mai à l’aube.

L’Alcyon sort pour entrainement en compagnie du Bordelais et de la Trombe du 27 mai au 8 juin, faisant escale à Alger du 9 au 14 juin avant de rentrer le lendemain à Mers-El-Kébir le 15 juin 1942.

L’Alcyon sort pour entrainement du 23 juin au 2 juillet, faisant escale à Bône du 3 au 6 juillet avant de rentrer le lendemain à Mers-El-Kébir. Il participe ensuite aux essais (8 au 11 juillet) et à la remise en condition (13 au 28 juillet) de la Trombe.
L’Alcyon est à son tour indisponible du 30 juillet au 19 août 1942, sortant pour essais du 20 au 23 août avant de gagner le lendemain les Salins d’Hyères où ils retrouvent ses deux compères de la 8ème DTE, les trois torpilleurs d’escadre sortant pour la remise en condition de l’Alcyon du 25 août au 8 septembre, faisant escale à Sète du 9 au 13 septembre avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 15 septembre à l’aube.

Le 22 septembre 1942, l’Alcyon quitte Mers-El-Kébir en compagnie de ses sister-ships La Trombe et Bordelais pour un entrainement de division du 22 septembre au 20 octobre avant d’arriver à Tunis le lendemain.

Le lendemain 22 octobre 1942, les torpilleurs Basque et Forbin de la 9ème DTE arrivent dans la capitale du protectorat où ils retrouvent donc la 8ème DTE pour un exercice commun et ce du 23 octobre au  10 novembre. Après une ultime escale à Tunis du 11 au 15 novembre 1942, les cinq torpilleurs rentrent à Mers-El-Kébir le 17 novembre 1942.

Les trois torpilleurs de la 8ème DTE effectuent une période d’entretien à flot du 18 novembre au 5 décembre 1942 (artillerie, électronique, chaudières, peinture……….), l’Alcyon et ses deux compères sortant pour essais du 6 au 9 décembre puis pour remise en condition du 11 au 22 décembre, restant au port jusqu’à la fin de l’année.

Le 7 janvier 1943, l’Alcyon quitte Mers-El-Kébir en compagnie de la Trombe et du Bordelais pour un entrainement de division qui les occupent du 7 au 23 janvier, faisant escale à Alger du 24 au 28 janvier avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 29 janvier 1943.

Le 9 février 1943, les 7ème et 1ère DTE plus le Fortuné _hors rang_ arrivent à Mers-El-Kébir pour un entrainement commun avec les 8ème et 9ème DTE et ce du 10 février au 3 mars,  faisant une escale commune en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer dans leurs ports respectifs le 8 mars 1943.

Le 15 mars 1943, La Trombe est placé en position de complément ce qui réduit la division à deux unités.

L’Alcyon et le Bordelais sortent pour entrainement de division du 22 mars au 9 mai, faisant escale à Sète, à Port-Vendres et Bonifacio. L’Alcyon et le Bordelais rentrent à Mers-El-Kébir le 11 mai 1943 à l’aube.

Le 20 mai, la 8ème DTE quitte Mers-El-Kébir pour un entrainement commun avec la 9ème DTE (Forbin et Basque) qui occupe les deux divisions du 20 mai au 24 juin, les deux divisions de torpilleurs d’escadre rentrant à Mers-El-Kébir le 25 juin 1943.

L’Alcyon est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 26 juin au  17 juillet, sortant pour essais du 18 au 21 juillet avant remise en condition du 23 juillet au 7 août, rentrant à Mers-El-Kébir le 8 août. Il participe ensuite aux essais (9 au 12 août) et à  la remise en condition (14 août au 2 septembre) du Bordelais.

Le 10 septembre 1943, les torpilleurs d’escadre L’Alcyon et le Bordelais sortent pour un entrainement de division exécuté du 10 septembre au 30 octobre, rentrant le lendemain à leur port d’attache.

Le 7 novembre 1943, les 8ème et 9ème DTE sortent pour un entrainement commun au large des côtes d’Afrique du Nord et ce jusqu’au 14 décembre, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain.

Le 17 décembre 1943, L’Alcyon quitte Mers-El-Kébir pour Toulon où il va subir un grand carénage, son dernier grand carénage avant son désarmement prévu pour 1945. Arrivé à Toulon le 18 décembre, il vidange ses soutes et débarque ses munitions avant d’être échoué au bassin Vauban dit bassin n°6 pour une remise en état complète jusqu’au 15 janvier 1944 quand il est remis à flot,  laissant la place au Bordelais.

Après des travaux complémentaires à flot du 16 au 27 janvier 1944, L’Alcyon effectue ses essais réglementaires du 28 au 31 janvier, se ravitaille à Toulon le 1er février avant d’effectuer sa remise en condition du 2 au 12 février, ralliant Mers-El-Kébir le 13 février 1944.

Le 17 février 1944, L’Alcyon sort pour un entrainement commun en compagnie du Forbin de la 9ème DTE, les deux torpilleurs effectuant une école à feux du 17 au 24 février, faisant escale à Alger du 25 au 27 février avant de rallier Toulon le 28 février pour participer aux essais (29 février au 2 mars) et à la remise en condition (4 au 14 mars) du Bordelais, les trois torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain 15 mars 1944.

Le 22 mars 1944, les torpilleurs d’escadre L’Alcyon et Bordelais sortent pour entrainement de division qui les occupent du 22 mars au 7 mai, les deux torpilleurs ralliant Toulon le lendemain.

Les deux torpilleurs de la 8ème DTE y retrouvent alors Le Basque et le Forbin pour les essais et la remise en condition du dernier nommé, les quatre torpilleurs sortant pour essais du 9 au 12 mai avant un stage de remise en condition du 14 au 31 mai, les quatre torpilleurs faisant escale à Propriano du 1er au 5 juin avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 6 juin 1944.

L’Alcyon est indisponible du 7 au 28 juin, sortant pour essais du 29 juin au 1er juillet puis sortant pour essais du 3 au 18 juillet. Il participe ensuite aux essais (20 au 23 juillet) et à la remise en condition (25 juillet au 8 août) de son compère le Bordelais.

Le 15 août 1944, L’Alcyon et le Bordelais sortent pour un entrainement de division qui les occupent du 15 août au 15 octobre, les deux torpilleurs rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain. L’Alcyon et le Bordelais enchainent par un entrainement commun avec la 9ème DTE e ce du 24 octobre au 25 décembre, rentrant à Mers-El-Kébir le lendemain.

L’Alcyon et le Bordelais quittent Mers-El-Kébir pour entrainement du 5 au 12 janvier 1945, effectuant des écoles à feux et des lancements de torpilles, faisant escale à Alger du 13 au 17 janvier avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 18 janvier.

L’Alcyon est mis en position de complément le 19 janvier 1945 ce qui entraine la dissolution de la 8ème DTE.

Le 21 janvier 1945, il quitte Mers-El-Kébir pour Toulon où il arrive le lendemain 22 janvier, étant mouillé dans la Darse Vieille.

Le torpilleur d’escadre L’Alcyon est officiellement désarmé le 31 janvier 1945.

L’Alcyon passe au bassin Vauban (n°6) du 1er au 10 février 1945 puis est officiellement condamné le 11 février 1945 sous le numéro de Q-19.

Mouillé au cimetière naval du Bregaillon, il est vendu à la démolition le 18 mars 1946 et remorqué à un chantier de démolition installé à La Ciotat, Borsellini Frères. Le torpilleur arrivé sur place le 23 mars est démantelé entre le 25 mars et le 12 avril 1946.

11-Torpilleurs d’escadre (18)

Le Mars

Le torpilleur d'escadre Le Mars dans sa configuration originale

Le torpilleur d’escadre Le Mars dans sa configuration originale

-Le Mars est mis sur cale aux Chantiers Navals Français (CNF) sis à Caen le 8 juillet 1925 lancé le 28 août 1926 et admis au service actif le 20 avril 1928.

A son admission au service actif, le cinquième torpilleur de type L’Adroit intègre la 7ème escadrille qui se compose également de ses sister-ships Le Fortuné La Railleuse et La Palme, 7ème ET qui devient le 1er mars 1929 7ème DT.

La 7ème DT est dissoute le 1er octobre 1934, Le Mars formant une nouvelle 1ère DT au sein de la 1ère flottille de la 1ère Escadre (Méditerranée) avec le Forbin et La Palme.à partir du 1er novembre 1935.

Comme les autres torpilleurs de la 1ère flottille, il participe au contrôle naval lié à la guerre d’Espagne en Méditerranée d’avril à septembre 1937. Le dévellopement de la guerre des mines entraine la mise en place des précautions particulières. Le Mars équipé pour le dragage avec une drague en paravane P1 est affecté à la 4ème DCT (Tigre Lynx Panthère).

Quand la guerre de Pologne éclate le 3 septembre 1939, Le Mars appartient toujours à la 1ère DT en compagnie de La Palme et de La Tempête, intégré à la 2ème escadre. Durant les trois mois de conflit, Le Mars va effectuer de nombreuses escortes de convois sans oublier l’entrainement pour parfaire sa condition opérationnelle.

L’année 1940 commence pour Le Mars par un entrainement de division du 8 janvier au 7 février en compagnie de ses compères Tempête et Palme. Ils enchainent ensuite par un entrainement en compagnie du cuirassé Provence et ce du 15 février au 7 mars 1940 puis par un autre entrainement de division du 16 mars au 5 avril, rentrant à Toulon le lendemain.

Si du 15 février au 7 mars, la 1ère DT s’était entrainée avec le Provence, du 15 avril au 8 mai elle s’entraine avec son sister-ship Lorraine, rentrant à Toulon le 15 mai 1940 après une escale à Nice du 9 au 14 mai.

Après un entrainement de division du 20 au 27 mai, la 1ère DT fait escale à Port-Vendres du 28 mai au 2 juin,  les trois torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain.

Le Mars sort pour entrainement du 10 au 20 juin avec écoles à feux et lancement de torpilles, rentrant à Toulon le 21 juin. Il participe ensuite aux essais (26 au 29 juin) et à la remise en condition (1er au 16 juillet) du torpilleur Tempête.

Le Mars est indisponible du 17 juillet au 8 août  1940 pour entretien et permissions de l’équipage, sortant pour essais (9 au 11 août) et remise en condition (13 août au 3 septembre) en compagnie de ses compères La Palme et La Tempête,  les trois torpilleurs mouillant aux salins d’Hyères du 4 au 8 septembre avant de rentrer à Toulon le lendemain.

La grande réorganisation de septembre 1940 affecte la 1ère DT (comme les autres divisions de la 1ère FT) au groupement de ligne de la 2ème Escadre avec toujours Toulon comme port-base.

Le Mars sort en compagnie de ses compères La Tempête et La Palme pour un entrainement de division du 12 septembre au 4 octobre avec écoles à feux, lancements simulés, entrainement au combat antisurface…….. .

Ils vont ensuite mouiller aux salins d’Hyères du 5 au 12 octobre, se ravitaillent à Toulon le 13 octobre avant une nouvelle phase d’entrainement du 14 au 22 octobre, date du retour de la division à Toulon.

La 1ère DT sort ensuite pour entrainement en compagnie du cuirassé Provence du 1er au 17 novembre. Le cuirassé et les trois torpilleurs font escale à Nice du 18 au  21 novembre, à Bastia du 22 au 26 novembre avant de rentrer à Toulon le 28 novembre.

Le Mars sort pour entrainement en compagnie de La Palme du 5 au 20 décembre, faisant escale à Bastia du 21 au 26 décembre et à Ajaccio du 27 décembre 1940 au 2 janvier 1941, rentrant à Toulon le lendemain.

Du 10 janvier au 1er février1941, la 1ère DT sort pour un entrainement de division, Le Mars participant ensuite aux essais (7 au 9 février) et à la remise en condition (11 au 18 février) du Tempête qui redevient le navire-amiral de la 1ère DT.

Le 22 février 1941, les torpilleurs de la 1ère FT quittent Toulon sauf La Palme en grand carénage soit un total de sept torpilleurs en l’occurence ceux de la 1ère DT, de la 3ème DT et ceux de la 7ème Division de Torpilleurs pour un exercice commun avec les cuirassés de la 5ème DL, les vénérables Provence et Lorraine. Cet exercice se déroule jusqu’au 8 mars avec des écoles à feux, des lancements de torpilles, des manoeuvres anti-surfaces.

Le torpilleur d’escadre Le Mars débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué dans le basssin Vauban n°6 du 16 mars au 25 avril 1941 pour une remise en état complète. Armé pour essais le 30 avril, il rejoint ses compères La Palme et La Tempête aux salins d’Hyères pour ses essais à la mer et sa remise en condition, les trois torpilleurs étant ainsi à la mer pour essais (1er au 4 mai) et pour remise en condition (6 au 25 mai), les trois torpilleurs d’escadre rentrant à Toulon le lendemain 26 mai 1941.

Le Mars et La Palme sortent pour une école à feux commune du 2 au 12 juin, rentrant à Toulon le lendemain 13 juin 1941. Le Mars participe ensuite aux essais (18 au 20 juin) et à la remise en condition (22 juin au 8 juillet) de La Tempête.

Le Mars est indisponible pour entretien, modernisation de la DCA (4 canons de 37mm modèle 1925 et 4 mitrailleuses de 13.2mm remplacés par 4 canons de 37mm Schneider modèle 1941 et 2 canons de 25mm modèle 1939-40) et permissions de l’équipage du 10 au 31 juillet.

Après ses essais à la mer du 1er au 3 août, il retrouve ses deux compères de la 1ère DTE aux salins d’Hyères le 4 août, les  trois torpilleurs sortant du 5 au 22 août, faisant escale à Sète du 23 au 27 août avant de rentrer à Toulon le lendemain 28 août 1941.

Le 7 septembre 1941, la 1ère DTE quitte Toulon pour entrainement de division au large de la Corse plus précisément entre Calvi et Propriano, entrainement qui occupe la division après une escale à Calvi du 8 au 11 septembre, du 12 septembre au 22 octobre 1941.

Le 8 novembre 1941, la 1ère flottille de torpilleurs appareille pour un entrainement commun dans le Golfe du Lion en compagnie de la 5ème DL (cuirassés Provence et Lorraine), entrainement composé d’écoles à feux, de lancements de torpilles, d’entrainement à la défense aérienne à la mer, de combat antisurface. Les huit torpilleurs et les deux cuirassés rentrent à Toulon le 24 novembre.

Du 30 novembre au 5 décembre, Le Mars et La Palme effectuent une sortie d’entrainement, la dernière de La Tempête avant le désarmement du torpilleur de type Bourrasque. Le lendemain, le torpilleur d’escadre La Tempête transmet le pavillon de navire-amiral de la 1ère DTE à La Palme.

La 1ère DTE va être ainsi réduite à deux navires et sort ainsi pour son premier entrainement de division du 13 au 30 décembre, mouillant aux salins d’Hyères du 31 décembre au 5 janvier, rentrant le lendemain 6 janvier 1942 à Toulon.

Après une période d’entretien à flot du 7 au 22 janvier, Le Mars et La Palme sortent pour essais du 23 au 26 janvier puis pour remise en condition du 28 janvier au 11 février 1942, date à laquelle ils rentrent à Toulon.

Le 21 février 1942, les deux torpilleurs de la 1ère DTE quittent Toulon pour un entrainement de division qui occupe Le Mars et La Palme du 21 février au 12 avril 1942, date à laquelle les deux torpilleurs d’escadre rentrent à Toulon.

Du 22 avril au 27 mai, les torpilleurs Le Mars et  La Palme appareillent de Toulon pour un exercice commun avec le cuirassé Lorraine accompagné de ses deux torpilleurs d’escadre à savoir L’Intrépide et Le Téméraire. Après un mouillage aux salins d’Hyères du 28 mai au 5 juin, la petite escadre rentre à Toulon.

Le Mars sort pour une école à feux du 12 au 21 juin, faisant escale à Sète du 22 au 25 juin avant de rentrer à Toulon le 26 juin 1942.

Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 28 juin au 18 juillet, sortant pour essais du 19 au 22 juillet et pour remise en condition du 24 juillet au 8 août en compagnie de la Palme, les deux torpilleurs mouillant alors aux salins d’Hyères et ne rentrant à Toulon que le 16 août 1942 au matin.

Le Mars sort pour entrainement du 23 août au 15 septembre, ralliant Toulon le 16 septembre. Il participe ensuite aux essais (24 au 27 mars) et pour remise en condition (29 septembre au 12 octobre) de La Palme qui revenait d’une période d’indisponibilité suite à avarie.

Le 20 octobre 1942, la 1ère DTE quitte Toulon pour un entrainement de division qui occupe les deux torpilleurs du 20 octobre au 7 décembre, date du retour de la division à Toulon. Le Mars et La Palme sortent à nouveau pour une école à feux du 15 au 22 décembre 1942, terminant l’année aux salins d’Hyères et rentrant à Toulon le 31 décembre 1942.

Après une période d’entretien à flot du 1er au 20 janvier, les deux torpilleurs d’escadre sortent pour essais les 21 et 22 janvier et pour remise en condition du 24 janvier au 4 février, rentrant à Toulon le lendemain 5 février 1943.

Du 10 février au 3 mars, la 1ère DTE rallie Mers-El-Kébir pour un entrainement commun avec les 7ème, 8ème et 9ème DTE. Après une escale commune à Ajaccio du 4 au 7 mars, les divisions rentrent le lendemain dans leurs ports respectifs.

Le Mars et La Palme sortent pour un entrainement de division à partir du 14 mars 1943 et jusqu’au 12 avril, les deux navires rentrant à Toulon le lendemain 13 avril 1943. Le 18 avril 1943, le torpilleur d’escadre La Palme est mise en position de complément ce qui entraine la dissolution de la 1ère DTE.

Le Mars sort pour une école à feux du 25 avril au 4 mai, faisant escale à Menton du 5 au 8 mai avant un entrainement au combat antisurface et au combat antiaérien du 9 au 17 mai, mouillant aux salins d’Hyères du 18 au 25 mai avant de rentrer à Toulon le lendemain.

Le Mars est placé en position de complément le 27 mai 1943 et mouillé dans la Darse Vieille le lendemain 28 mai où il retrouve le Fortuné, prenant la place de La Palme

Le torpilleur d’escadre Le Mars est désarmé le 11 juillet 1943

Il passe au bassin n°6 du 12 au 22 juillet puis est condamné le 23 juillet 1943 sous le numéro Q-16 puis remorqué au cimetière naval de Bregaillon jusqu’en septembre 1945 quand il est coulé comme cible au large de Toulon.

11-Torpilleurs d’escadre (15)

La Palme

Le torpilleur d'escadre La Palme à la mer

Le torpilleur d’escadre La Palme à la mer

-La Palme est mise sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon sis à Nantes le 18 mai 1925 lancé le 30 juin 1926 et armé pour essais le 1er février 1927. Il entre en armement définitif le 1er août 1927, la clôture d’armement étant prononcée le 6 février 1928 et La Palme est admise au service actif le 20 avril 1928.

Il forme à son admission au service actif la 7ème escadrille en compagnie de ses sister-ship La Railleuse Le Mars et Le Fortuné, unité basée à Brest. Rebaptisée 7ème DT le 1er mars 1929, elle est affecté alors en Méditerranée.
Le 1er octobre 1934, les 9ème 7ème et 11ème DT sont dissoutes mais La Palme ne rejoint pas le groupe de complément, devenant le navire amiral d’une nouvelle 1ère DT formée outre de La Palme par les torpilleurs La Railleuse, Brestois et Forbin.

Quand éclate la guerre d’Espagne en juillet 1936, La Palme est toujours endivisionné au sein de la 1ère DT mais avec Le Mars et le Forbin et à partir de septembre 1936, il est navire-amiral e la 1ère flottille.

Comme la majorité des navires de la marine nationale, le torpilleur d’escadre La Palme va participer aux opérations liées à la guerre d’Espagne servant notamment de dragueur rapide au profit des contre-torpilleurs de la 7ème DCT (Vautour Albatros Gerfaut)

La guerre d’Espagne prend fin en avril 1939 par la prise de Madrid par les nationalistes ce qui allège la charge de travail de la marine nationale en Méditerranée permettant la libération des réservistes rappelés au moment de la crise de Munich en septembre 1938.

Néanmoins cette période chargée à permis aux équipages de s’entrainer comme jamais et on peut considérer qu’en septembre 1939, la marine est des trois armes la mieux préparée au terrible conflit qui s’annonce.

Quand la guerre de Pologne éclate le 3 septembre 1939, La Palme appartient toujours à la 1ère DT en compagnie de son sister-ship Le Mars et de La Tempête. Cette division est intégrée à la 2ème escadre elle même intégrée à la Flotte de la Méditerranée.

Durant les trois mois du conflit (3 septembre-15 décembre), le torpilleur d’escadre La Palme va participer à des missions d’escorte notamment des convois de transport de troupes entre l’Afrique du Nord et la métropole.

La Palme commence l’année 1940 par un entrainement de division en compagnie de ses compères La Tempête et Le Mars du 8 janvier au 7 février, date du retour de la division à Toulon. La 1ère DT participe ensuite à un exercice avec le cuirassé Provence du 15 février au 7 mars avant un nouveau entrainement de division du 16 mars au 6 avril 1940.

Le 15 avril, la 1ère DT décidément fort active quitte Toulon pour un entrainement en compagnie du cuirassé Lorraine, sister-ship du Provence et ce du 15 avril au 9 mai, le cuirassé et les torpilleurs faisant escale à Nice du 9 au 14 mai avant de rentrer à Toulon le lendemain 15 mai 1940.

La Palme sort à nouveau pour entrainement du 20 au 27 mai, accompagné de La Tempête et du Mars, cet entrainement combinant école à feux, lancements de torpilles et tirs sur cible remorquée est suivie d’une escale à Port-Vendres du 28 mai au 2 juin, les trois torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain.

La Palme sort pour une école à feux du 10 au 20 juin, mouillant aux salins d’Hyères du 21 au 24 juin avant de rentrer à Toulon le lendemain.

Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 26 juin au 17 juillet, sortant pour essais (18 au 20 juillet) et remise en condition (22 juillet au 7 août), La Palme et La Tempête participant ensuite aux essais (9 au 11 août) et à la remise en condition (13 août au 3 septembre) du Mars, les trois torpilleurs mouillant aux salins d’Hyères du 4 au 8 septembre avant de rentrer à Toulon le 9 septembre 1940.

La grande réorganisation de septembre 1940 affecte la 1ère DT (comme les autres divisions de la 1ère FT) au groupement de ligne de la 2ème Escadre avec toujours Toulon comme port-base.

Du 12 septembre au 4 octobre, les torpilleurs d’escadre La Palme Le Mars et La Tempête sortent pour un entrainement de division. Ils vont ensuite mouiller aux salins d’Hyères du 5 au 12 octobre, se ravitaillent à Toulon le 13 octobre avant une nouvelle phase d’entrainement du 14 au 22 octobre, date du retour de la division à Toulon.

Le 1er novembre 1940, les torpilleurs de la 1ère DT sortent pour entrainement en compagnie du cuirassé Provence et ce du 1er au 17 novembre. Le cuirassé et les trois torpilleurs font escale à Nice du 18 au  21 novembre, à Bastia du 22 au 26 novembre avant de rentrer à Toulon le 28 novembre 1940.

La Palme sort pour entrainement en compagnie du Mars du 5 au 20 décembre, faisant escale à Bastia du 21 au 26 décembre et à Ajaccio du 27 décembre 1940 au 2 janvier 1941, rentrant à Toulon le lendemain.

Le 10 janvier 1941, la 1ère DT sort pour un entrainement de division, les torpilleurs Le Mars et La Palme effectuant une école à feux du 10 au 18 janvier, faisant escale à Calvi du 19 au 23 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 24 janvier au 1er février, les deux torpilleurs rentrant le lendemain à Toulon.

Le torpilleur d’escadre La Palme débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué le 3 février au bassin Vauban (n°6) pour remise en état complète jusqu’au 15 mars 1941 date de sa remise à flot.

Armé pour essais le 20 mars, il sort pour essais (21 au 24 mars) et pour remise en condition (26 mars au 12 avril), à chaque fois en compagnie de La Tempête,  les deux torpilleurs rentrant à Toulon le 13 avril 1941.

Les deux torpilleurs disponibles de la 1ère DT sortent pour entrainement du 18 au 24 avril, se ravitaillant à Toulon le 25 avril 1941 avant de rallier les salins d’Hyères.

Le 30 avril, le torpilleur d’escadre Le Mars les rejoint pour ses essais à la mer et sa remise en condition, les trois torpilleurs étant ainsi à la mer pour ses essais (1er au 4 mai) et pour sa remise en condition (6 au 25 mai), les trois torpilleurs d’escadre rentrant à Toulon le 26 mai 1941.

La Palme et Le Mars sortent pour une école à feux commune du 2 au 12 juin, rentrant à Toulon le lendemain 13 juin 1941.

Il est indisponible pour entretien, modernisation (DCA avec l’embarquement de 4 canons de 37mm Schneider modèle 1941 en remplacement des pièces plus anciennes de 37mm et de 13.2mm) et permissions de l’équipage du 18 juin au 9 juillet 1941, sortant pour essais (10 au 13 juillet) et pour remise en condition (15 au 30 juillet) en compagnie de La Tempête, les deux torpilleurs d’escadre se ravitaillant le 31 juillet à Toulon avant de mouiller aux salins d’Hyères.

Le 4 août, le torpilleur d’escadre Le Mars les y retrouve après ses essais à la mer, les trois torpilleurs de la 1ère DTE sortant pour la remise en condition du Mars du 5 au 22 août, les trois torpilleurs d’escadre faisant escale à Sète du 23 au 27 août avant de rentrer à Toulon le lendemain 28 août 1941.

Le 7 septembre 1941, la 1ère DTE quitte Toulon pour entrainement de division au large de la Corse plus précisément entre Calvi et Propriano, entrainement qui l’occupe jusqu’au 22 octobre 1941 date à laquelle la division rentre à Toulon.

Le 8 novembre 1941, la 1ère flottille de torpilleurs appareille pour un entrainement commun dans le Golfe du Lion en compagnie de la 5ème DL (cuirassés Provence et Lorraine), entrainement composé d’écoles à feux, de lancements de torpilles, d’entrainement à la défense aérienne à la mer, de combat antisurface. Les huit torpilleurs et les deux cuirassés rentrent à Toulon le 24 novembre.

Du 30 novembre au 5 décembre, La Palme et Le Mars effectuent une sortie d’entrainement, la dernière de La Tempête avant le désarmement du torpilleur de type Bourrasque. Le lendemain, le torpilleur d’escadre La Tempête transmet le pavillon de navire-amiral de la 1ère DTE à La Palme.

La 1ère DTE va être ainsi réduite à deux navires et sort ainsi pour son premier entrainement de division du 13 au 30 décembre, mouillant aux salins d’Hyères du 31 décembre au 5 janvier, rentrant le lendemain 6 janvier 1942 à Toulon.

Après une période d’entretien à flot du 7 au 22 janvier, La Palme et Le Mars sortent pour essais du 23 au 26 janvier puis pour remise en condition du 28 janvier au 11 février 1942, date à laquelle ils rentrent à Toulon.

Le 21 février 1942, les deux torpilleurs de la 1ère DTE quittent Toulon pour un entrainement de division, effectuant une école à feux du 21 février au 1er mars, font escale à La Ciotat du 2 au 7 mars avant d’enchainer par par un entrainement au combat antisurface du 8 au 17 mars.

Après une escale à Propriano du 18 au 23 mars, les deux torpilleurs exécutent un entrainement de défense aérienne à la mer du 24 au 31 mars, l’entrainement de division se poursuivant après un ravitaillement à Toulon le 1er avril et s’achève par un exercice de synthèse réalisé du 2 au 12 avril, date à laquelle les deux torpilleurs d’escadre rentrent à Toulon.

Le 22 avril 1942, les torpilleurs La Palme et Le Mars appareillent de Toulon pour un exercice commun avec le cuirassé Lorraine accompagné de ses deux torpilleurs d’escadre à savoir L’Intrépide et Le Téméraire. Après une école à feux commune du 22 au 30 avril, les torpilleurs se ravitaillent à Toulon puis effectuent un entrainement au combat antisurface du 2 au 9 mai, le cuirassé et les torpilleurs servant à tour de rôle de plastron.

Après une escale commune à Sète du 10 au 17 mai, le cuirassé et les quatre torpilleurs effectuent un entrainement de défense aérienne à la mer du 18 au 27 mai, mouillant aux salins d’Hyères du 28 mai au 5 juin, date de leur retour à Toulon.

La Palme est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 6 au 27 juin, sortant pour essais du 28 au 30 juin et pour remise en condition du 2 au 17 juillet 1942. Il participe ensuite aux essais (19 au 22 juillet) et à la remise en condition (24 juillet au 8 août) de son compère Le Mars, les deux torpilleurs mouillant alors aux salins d’Hyères et ne rentrant à Toulon que le 16 août 1942 au matin.

Suite à une avarie mécanique, le torpilleur La Palme est indisponible du 21 août au 23 septembre, sortant pour essais du 24 au 27 et pour remise en condition du 29 septembre au 12 octobre, à chaque fois en compagnie du Mars.

Le 20 octobre 1942, la 1ère DTE quitte Toulon pour un entrainement de division, effectuant une école à feux du 20 au 31 octobre, faisant escale à Marseille du 1er au 5 novembre avant un entrainement au combat antisurface du 6 au 10 novembre.

Les deux torpilleurs font escale à Sète du 11 au 16 novembre avant un entrainement à la défense aérienne à la mer du 17 au 25 novembre, un ravitaillement à Toulon le 26 novembre avant un exercice de synthèse du 27 novembre au 7 décembre, date du retour de la division à Toulon.

La Palme et le Mars sortent à nouveau pour une école à feux du 15 au 22 décembre 1942, terminant l’année aux salins d’Hyères et rentrant à Toulon le 31 décembre 1942.

Après une période d’entretien à flot du 1er au 20 janvier, les deux torpilleurs d’escadre sortent pour essais les 21 et 22 janvier et pour remise en condition du 24 janvier au 4 février, rentrant à Toulon le lendemain 5 février 1943.

Le 8 février 1943, la 1ère DTE appareille en compagnie de la 7ème DTE et du Fortuné _placé hors rang_ , direction Mers-El-Kébir où ils arrivent le 9 février pour un exercice commun avec les 8ème et 9ème DTE.

Après une école à feux du 10 au 15 février, les torpilleurs se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 16 février avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 17 au 23 février puis après un nouveau ravitaillement le 24, les onze torpilleurs effectuent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 25 février au 3 mars, faisant une escale commune en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer dans leurs ports respectifs le 8 mars 1943.

La Palme et Le Mars sortent pour un entrainement de division à partir du 14 mars 1943, effectuant une école à feux du 14 au 22 mars, se ravitaillant à Toulon le 23 mars avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 24 au 31 mars. Ils se ravitaillent à nouveau à Toulon le 1er avril avant un entrainement à la défense aérienne à la mer du 2 au 12 avril, les deux navires rentrant à Toulon le lendemain.

Le 18 avril 1943, le torpilleur d’escadre La Palme est mise en position de complément ce qui entraine la dissolution de la 1ère DTE. Il est alors amarré dans la Darse Vieille en attente de son désarmement, retrouvant quelques jours après son sister-ship Le Fortuné.

Le torpilleur d’escadre La Palme est officiellement désarmé le 12 mai 1943

Il est échoué du 13 au 20 mai dans le bassin n°6 et condamné le 27 mai 1943. Il est ensuite remorqué au cimetière naval du Bregaillon le 7 octobre 1943. Il y est toujours en septembre 1948.

11-Torpilleurs d’escadre (13)

La Trombe

Le torpilleur d'escadre Trombe

Le torpilleur d’escadre Trombe

-La Trombe est mise sur cale aux forges et Chantiers de la Gironde (FCG) sur leur site d’Harfleur en Normandie le 5 mars 1924 et lancé le 27 décembre 1925.

Remorqué à Bordeaux, il y est armé pour essais le 1er juin 1926. Il entre en armement définitif le 1er juin 1927, la clôture d’armement est prononcée le 27 octobre 1927 et la Trombe admis au service actif le 21 décembre 1927.

A son admission au service actif, La Trombe est affecté à la 3ème escadrille de la 1ère flottille en compagnie des torpilleurs Tornade Typhon et Tramontane.

Le 1er novembre 1930, la flottille de torpilleurs de la 1ère escadre est réorganisée. Un groupe de complément est créé avec deux divisions dont la 3ème DT composée des Trombe Tramontane Typhon et Tornade.

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons de flottille et de divisions. Cela ne change rien pour La Trombe qui reste dans le groupe de complément de la 1ère flottille de torpilleurs (Escadre de la Méditerranée) reformant la 3ème DT avec La Tramontane et La Tornade.

Le 25 mars 1936, l’Etat-major affecte le torpilleur Trombe à la Division Navale du Levant. Le torpilleur appareille le jour même et arrive sur zone le 1er avril. Il y passera près de six mois, ralliant Brest le 19 octobre 1936 où il forme la 8ème DT avec La Tramontane et Le Bordelais.

Comme le reste de la 2ème flottille de torpilleurs, La Trombe participe aux opérations liées à la guerre d’Espagne.

En juillet 1939, les escadres de l’Atlantique et les escadres de la Méditerranée sont supprimées remplacées par la Flotte de l’Atlantique regroupant les 1ère et 5ème escadre et la Flotte de la Méditerranée qui regroupera les 2ème, 3ème et 4ème escadre.

Pour contrôler le détroit de Gibraltar, une sixième escadre est mise en place à Oran avec notamment la 8ème DT. La Trombe quitte Cherbourg après carénage et mise en condition, fait escale à Brest pour se ravitailler avec de quitter la Bretagne le 26 août 1939 avec le reste de sa division et de gagner l’Afrique du Nord.

La 8ème DT va effectuer des opérations d’escorte de convoi entre Oran et Marseille, Oran et Toulon avec plusieurs crochets dans l’Atlantique notamment quand la Trombe releva le Forbin partit se faire caréner à Brest.

La Trombe et ses compères Bordelais et L’Alcyon quittent Oran le 7 janvier 1940 pour un entrainement de division au large des côtes nord-africaine. Après une école à feux du 7 au 17 janvier, les trois torpilleurs se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 18 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 19 au 30 janvier, faisant escale à Alger du 31 janvier au 4 février, à Tunis du 5 au 10 février avant de rentrer à Oran le 12 février 1940.

Le 21 février 1940, la 8ème DT quitte Oran, franchit le détroit de Gibraltar et retrouve à  Casablanca la 9ème DT composée du Forbin et du Basque. Les deux divisions effectuent une école à feux du 22 février au 3 mars, font escale à Port-Etienne du 4 au 9 mars, s’entrainent au combat antisurface du 10 au 21 mars, faisant une nouvelle escale à Casablanca du 22 au 27 mars avant que la 8ème DT ne mette cap sur Oran  où elle arrive le 30 mars au matin.  

Le 8 avril 1940, le torpilleur d’escadre La Trombe quitte Oran en compagnie du Bordelais et de L’Alcyon pour un nouvel entrainement de division. Après une école à feux du 8 au 18 avril, les trois torpilleurs font escale à Alger du 19 au 25 avril, s’entrainent au combat antisurface du 26 avril au 6 mai avant une escale à Tunis du 7 au 13 mai, rentrant à Mers-El-Kébir le 15 mai à l’aube.

La Trombe et ses deux compères quittent Oran le 22 mai, effectuant une école à feux du 22 mai au 2 juin, faisant escale à Bône du 3 au 9 juin avant un entrainement au combat antisurface du 10 au 25 juin, rentrant le lendemain à Oran.

La Trombe est indisponible du 26 juin au 11 juillet, sortant pour essais du 12 au 15 juillet et pour remise en condition du 16 au 26 juillet en compagnie du Bordelais. Il participe ensuite aux essais (28 au 31 juillet) et à la remise en condition (2 au 11 août) de l’Alcyon, les deux torpilleurs de la 8ème DT participant aux essais (13 au 16 août) et à la remise en condition (18 au 30 août) du Bordelais.

Le 4 septembre 1940, la 8ème DT quitte Oran pour rallier le port de Mers-El-Kébir, son nouveau port d’attache.

La grande réorganisation de septembre 1940 intègre donc la 8ème DT à  la toute nouvelle 4ème escadre stationnée à Mers-El-Kébir qui était à l’époque son activation assez famélique puisqu’elle alignait les moyens suivants :

-la 3ème flottille de torpilleurs avec les 8ème DT (Bordelais Trombe L’Alcyon) et 9ème DT (Forbin Basque).

-la 2ème flottille de sous-marins avec la 14ème DSM (Diane Danaé Ariane Eurydice), la 18ème DSM (Psyché Méduse Oréade Amphitrite) et la 12ème DSM ( Orion et Ondine Minerve et Junon)

-2ème Division d’Escorte Légère (2ème DEL) : la 2ème DEL basée à Mers-el-Kebir se compose du Commandant Bory, du Commandant Delage, du Commandant Duboc et du Commandant Rivière (classe Elan)

-Auxiliaires : le transport-caboteur (ex-aviso) Coucy, l’aviso-mouilleur de mines Les Eparges, le ravitailleur d’escadre Tarn et les Pétrolier-caboteurs Aube et Durance

Le 12 septembre 1940, la 3ème flottille de torpilleurs quitte Mers-El-Kébir pour un entrainement de division en Méditerranée. Les cinq torpilleurs de la 3ème FT (La Trombe L’Alcyon Bordelais Forbin et Basque) effectuent une école à feux du 12 au 19 septembre, se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 20 septembre avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 21 au 30 septembre.

Après une escale à Tunis du 1er au 4 octobre, la 3ème FT effectue un entrainement avec la 12ème DT (torpilleurs légers La Pomone Bombarde et L’Iphigénie) un entrainement commun du 5 au 13 octobre, faisant une escale à Bizerte commune du 14 au 17 octobre, se séparant alors, la 3ème FT rentrant à Mers-El-Kébir le 19 octobre 1940.

Après une période d’entretien à flot du 20 octobre au 5 novembre, les trois torpilleurs de la 8ème DT sortent pour essais du 6 au 9 novembre puis pour remise en condition du 12 au 30 novembre, faisant escale à Alger du 1er au 5 décembre et à Tunis du 6 au 10 décembre, rentrant à Mers-El-Kébir le 12 décembre 1940.

Le 5 janvier 1941, la 8ème DT sort pour entrainement de division, La Trombe appareillant en premier suivit du Bordelais (Al) et de l’Alcyon. Ils effectuent une école à feux du 5 au 12 janvier, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 13 janvier avant d’effectuer un combat antisurface du 14 au 21 janvier.

Après une escale à Bône du 22 au 25 janvier 1941, la Trombe, l’Alcyon et le Bordelais effectue un entrainement commun avec la 12ème DT venue de Bizerte du 26 janvier au 6 février, les deux divisions faisant escale à Tunis du 7 au 10 février avant de se séparer et de rentrer dans leurs ports respectifs, la Trombe et ses deux compères de la 8ème DT rentrant à Mers-El-Kébir le 12 février à l’aube.

Victime d’une avarie mécanique, le torpilleur d’escadre La Trombe est immobilisé à Mers-El-Kébir du 20 février au 27 mars 1941, sortant pour essais du 28 au 31 mars avant une remise en condition du 2 au 16 avril, à chaque fois en compagnie de ses deux compères de la 8ème DT.

Le 24 avril, la 3ème Flottille de Torpilleurs quitte Mers-El-Kébir pour un entrainement de flottille au large des côtes de l’Afrique du Nord. Après une école à feux du 24 avril au 1er mai, la Trombe et les quatre torpilleurs de la 3ème FT font escale à Tunis du 2 au 5 mai avant d’enchainer par un exercice de combat antisurface du 6 au 16 mai, les cinq torpilleurs se ravitaillant à Bizerte le 17 mai avant un exercice de synthèse du 18 au 28 mai, date à laquelle les cinq torpilleurs des 8ème et 9ème DT rentrent à Mers-El-Kébir.

Le 7 juin 1941, la Trombe accompagnés de l’Alcyon et du Bordelais sort pour un nouvel entrainement de division, le dernier avant le début d’un cycle de grand carénage. Après une école à feux du 7 au 14 juin, les trois torpilleurs effectuent une escale à Tanger du 15 au 20 juin, enchainant par un entrainement au combat antisurface du 21 juin au 1er juillet, faisant escale à Alger du 2 au 7 juillet avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 8 juillet 1941.

La Trombe est indisponible pour permissions de l’équipage du 9 au 30 juillet, sortant pour essais du 31 juillet au 2 août puis pour remise en condition du 4 au 18 août, date à laquelle il rentre à Mers-El-Kébir. Il sort ensuite pour les essais (21 au 24 août) et pour la remise en condition (26 août au 9 septembre) de son compère L’Alcyon.

Alors que le Bordelais est en grand carénage à Toulon, la Trombe et l’Alcyon sortent pour une école à feux du 15 au 22 septembre, faisant escale à Bône du 23 au 26 septembre avant un entrainement au combat antisurface du 27 au 30 septembre, date à laquelle il rallie Mers-El-Kébir.

Le 2 octobre 1941, la Trombe quitte Mers-El-Kébir pour Toulon où il arrive le 3 octobre. Il débarque ses munitions, vidange ses soutes avant d’être échoué le 6 octobre 1941 au bassin Vauban (n°6) pour remise en état et modernisation de ses capacités militaires (modernisation de la DCA et installation d’un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée ).

Remis à flot le 15 novembre 1941, il laisse sa place à l’Alcyon avant d’être amarré au quai le long du bassin pour des travaux complémentaires. Il est armé pour essais le 23 novembre et sort à la mer pour les essais réglementaires du 23 au 27 novembre.

Après s’être ravitaillé à Toulon le 28 novembre 1941, la Trombe reprend la mer pour sa remise en condition menée en compagnie du Bordelais et ce du 28 novembre au 9 décembre, date à laquelle ils rentrent à Mers-El-Kébir.

La Trombe et le Bordelais sortent pour entrainement du 17 au 27 décembre, se ravitaillant à Mers-El-Kébir le 28 décembre avant d’appareiller pour les salins d’Hyères où ils arrivent le 30 décembre à l’aube.

Ils s’entrainent au mouillage avant d’être rejoints le 4 janvier 1942 par l’Alcyon qui venait de réaliser du 1er au 3 janvier ses essais post-carénage. Les trois torpilleurs de la 8ème DTE sortent pour la remise en condition de l’Alcyon du 5 au 20 janvier, faisant escale à Propriano du 21 au 24 janvier avant de rallier Mers-El-Kébir le 25 janvier 1942 dans la soirée.

La Trombe et ses deux compères de la 8ème DTE sortent pour une école à feux du 30 janvier au 7 février, rentrant à Mers-El-Kébir le 8 février.  

Le 10 février, les torpilleurs Tornade Typhon Tramontane de la 7ème DTE arrive de Toulon pour un entrainement avec la 8ème DTE et le Basque, le Forbin étant en grand carénage à Toulon à cette époque.

Après un premier exercice commun avec la 7ème DTE et le Basque du 12 au 22 février, la 8ème et la 7ème DTE s’entrainent du 24 février au 2 mars, faisant escale à Alger du 3 au 8 mars où ils sont rejoint par le Forbin après ses essais à la mer. Les deux DTE participent à la remise en condition du Forbin du 9 au 21 mars, date du retour des torpilleurs à Mers-El-Kébir.

L’entrainement n’est pas terminé, se poursuivant du 26 mars au 21 avril avant la remise en condition du Basque du 23 avril au 8 mai, les huit torpilleurs faisant escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, effectuant le 22 mai 1942 une parade navale avant de se séparer, la 7ème DTE rentrant à Toulon, les 8ème et 9ème DTE à Mers-El-Kébir le lendemain 23 mai 1942.

La Trombe sort pour entrainement en compagnie du Bordelais et de l’Alcyon du 27 mai au 8 juin, faisant escale à Alger du 9 au 14 juin avant de rentrer le lendemain à Mers-El-Kébir le 15 juin 1942.

Le torpilleur d’escadre Trombe est indisponible pour entretien du 16 juin au 7 juillet, sortant pour essais du 8 au 11 juillet et pour remise en condition du 13 au 28 juillet, à chaque fois en compagnie de L’Alcyon.

Il participe ensuite aux essais (30 juillet au 2 août) et pour remise en condition (4 au 17 août) du Bordelais, les deux torpilleurs se ravitaillant à Toulon avant de rallier les salins d’Hyères.

Le 24 août 1942, le torpilleur d’escadre L’Alcyon arrive aux salins d’Hyères après ses essais à la mer, les trois torpilleurs d’escadre sortant pour la remise en condition de l’Alcyon du 25 août au 8 septembre, faisant escale à Sète du 9 au 13 septembre avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 15 septembre à l’aube.

Le 22 septembre 1942, la Trombe quitte Mers-El-Kébir en compagnie de ses sister-ships L’Alcyon et Bordelais pour un entrainement de division. Après une école à feux du 22 au 30 septembre, les trois torpilleurs se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 1er octobre avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 2 au 8 octobre.

Après une escale à Alger du 9 au 12 octobre, la Trombe et ses deux compères de la 8ème DTE effectuent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 13 au 20 octobre puis rallient Tunis le 21 octobre 1942.

Le lendemain 22 octobre 1942, les torpilleurs Basque et Forbin de la 9ème DTE arrivent dans la capitale du protectorat où ils retrouvent donc la 8ème DTE pour un exercice commun. Les cinq torpilleurs sortent pour un entrainement au combat antisurface du 23 octobre au 3 novembre, se ravitaillent à Bizerte le 4 novembre avant d’effectuer un entrainement à la défense aérienne à la mer du 5 au 10 novembre. Après une ultime escale à Tunis du 11 au 15 novembre 1942, les cinq torpilleurs rentrent à Mers-El-Kébir le 17 novembre 1942.

Les trois torpilleurs de la 8ème DTE effectuent une période d’entretien à flot du 18 novembre au 5 décembre 1942 (artillerie, électronique, chaudières, peinture……….), la Trombe et ses deux compères sortant pour essais du 6 au 9 décembre puis pour remise en condition du 11 au 22 décembre, restant au port jusqu’à la fin de l’année.

Le 7 janvier 1943, la Trombe quitte Mers-El-Kébir en compagnie de l’Alcyon et du Bordelais pour un entrainement de division. Après une école à feux du 7 au 14 janvier, les trois torpilleurs se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 15 janvier avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 16 au 23 janvier, faisant escale à Alger du 24 au 28 janvier avant de rentrer à Mers-El-Kébir le 29 janvier 1943.

Le 9 février 1943 arrivent à Mers-El-Kébir les torpilleurs Fortuné (hors-rang), Le Mars et La Palme (1ère DTE) ainsi que les torpilleurs Tramontane Typhon et Tornade (7ème DTE) venus de Toulon pour un exercice commun avec les 8ème et 9ème DTE réalisé du 10 février au 3 mars, les torpilleurs faisant escale en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer le lendemain dans leurs ports respectifs.

Le torpilleur Trombe est placé en position de complément le 15 mars 1943, une antichambre d’un désarmement qui est imminent.

Le 11 avril 1943, le torpilleur d’escadre quitte Mers-El-Kébir direction Toulon. Arrivé le 12 avril, il est échoué dans le bassin Vauban n°6 du 13 au 20 avril.

Le torpilleur d’escadre Trombe est officiellement désarmé le 21 avril 1943. Il est condamné le 22 avril 1943 sous le numéro de Q-06.  

L’ex-torpilleur est ensuite remorqué en mai 1943 à Saint Mandrier pour servir de brise-lames protecteur pour la BAN, brise-lames équipé en septembre 1948 de pièces de DCA légères.

TE Bourrasque schéma

Caractéristiques de la classe Bourrasque

Déplacement : standard 1319 tW pleine charge 1727 tonnes

Dimensions : longueur (hors tout) 105.77m (entre perpendiculaires) 99.3m Largeur maximale : 9.88m Tirant d’eau   : 3.30m à l’avant et 3.80m à l’arrière

Propulsion : deux turbines à engrenages alimentées en vapeur par trois chaudières Penhoët à petites tubes dévellopant 34000ch et entrainant deux lignes d’arbres

Les torpilleurs Simoun Siroco Bourrasque Cyclone Mistral et Tempête seront équipés de turbines à engrenages Parson, les Orage et Ouragan de turbines Rateau et enfin les torpilleurs Tramontane Trombe Typhon et Tornade seront équipés de turbines Zoelly.

Performances : vitesse maximale 33 noeuds rayon d’action 3000 miles nautiques à 15 noeuds (théorique, dans la pratique, elle dépassera rarement 1500 miles nautiques à 15 noeuds)

Protection : aucune

Electronique : installation au cours du dernier grand carénage d’un Asdic, d’un radar de navigation et d’un radar de veille combinée à l’exception du Bourrasque et du Simoun.

Armement :

(origine) 4 canons de 130mm modèle 1919 en quatre affûts simples sous masque (deux avant et deux arrières), 1 canon de 75mm modèle 1922, 4 mitrailleuses de 8mm en deux affûts doubles, deux affûts triples lance-torpilles modèle 1929D et deux grenadeurs à chaine Galle avec 20 grenades de 250kg

(Modifications)  : Le canon de 75mm est remplacé au début des années trente par deux canons de 37mm modèle 1925 et des mitrailleuses de 8mm par des mitrailleuses de 13.2mm

Au cours du dernier grand carénage ou courant 1941, les canons de 37mm modèle 1925 et les mitrailleuses de 13.2mm modèle 1929 sont remplacés par quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 en affûts simples. Le nombre de grenades ASM est augmenté.

Equipage : A la construction, l’équipage se compose de 7 officiers et de 135 officiers-mariniers, quartiers-maitres et marins, effectif porté en temps de guerre à 9 officiers et 153 officiers-mariniers, quartiers-maitres et marins.

11-Torpilleurs d’escadre (11)

La Tramontane

Le torpilleur d'escadre Tramontane

Le torpilleur d’escadre Tramontane

-La Tramontane est mise sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde (FCG) sis à Bordeaux le 29 juin 1923 lancée le 29 novembre 1924 et armée pour essais le 25 janvier 1926. il entre en armement le 15 mai 1927, la clôture d’armement est prononcée le 15 octobre 1927 et la Tramontane est admis au service actif le 1er janvier 1928.

A son admission au service actif, La Tramontane est affecté à l’Escadre en Méditerranée au sein de la 3ème escadrille de la 1ère flottille composée en plus de La Tramontane des torpilleurs Tornade Trombe et Typhon.

Le 1er novembre 1930, la flottille de torpilleurs de la 1ère escadre est réorganisée. Un groupe de complément est créé avec deux divisions. Outre la 1ère DT composée des Bourrasque Orage et Ouragan, ce groupe est également composé de la 3ème DT composée des Tramontane Trombe Typhon et Tornade.

Toutes ces unités sont en disponibilité armée avec un équipage réduit, compensant la pénurie d’effectifs qui frappe la marine avec la mise en service de nombreuses unités. Ce statut ne sera levé que le 16 décembre 1932.

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons de flottille et de divisions. Cela ne change rien pour la Tramontane qui reste dans le groupe de complément de la 1ère flottille de torpilleurs (Escadre de la Méditerranée).

Le 15 août 1936, les flottilles sont à nouveau réorganisées et les groupes de complément sont supprimées. Le torpilleur La Tramontane est transféré dans l’Atlantique où il forme la 8ème Division de Torpilleurs (8ème DT) avec son sister-ship La Trombe et le torpilleur Bordelais (classe L’Adroit).

La Tramontane va donc être largement engagée dans la guerre d’Espagne tout comme toute la marine nationale qui quand éclate la guerre de Pologne en septembre 1939 est probablement l’armée la mieux entrainée et la plus opérationnelle des trois.

Après une activité soutenue, La Tramontane est indisponible à partir du 1er septembre 1937 pour grandes réparations. Une fois réparé, il est transféré le 1er septembre 1938 à la 7ème DT où il remplace L’Alcyon et suit donc ses deux congénères en Méditerranée où la division est affectée à l’escadre d’instruction.

Quand la France et la Grande Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939, la 7ème DT retrouve un rôle plus opérationnel au sein de la 2ème escadre de la Flotte de la Méditerranée. Durant les trois mois de la guerre de Pologne, les torpilleurs de la 7ème DT vont effectuer de nombreuses missions d’escorte notamment entre la métropole et l’Afrique du Nord.

Le 4 janvier 1940, le torpilleur Tramontane appareille de Toulon en compagnie de ses sister-ships Tornade et Typhon pour un entrainement commun du 4 au 26 janvier, date à laquelle ils rallient les Salins d’Hyères. Rejoints par la 13ème DT, ils manœuvrent avec les torpilleurs légers du 31 janvier au 18 février, mouillant aux Salins d’Hyères du 19 au 25 février avant de rallier Toulon le lendemain.

Du 5 mars au 2 avril, la 7ème DT exécute un nouvel entrainement de division, faisant escale à Porticcio du 3 au 10 avril avant de rentrer à Toulon le lendemain. Ils enchainent par un exercice commun avec le cuirassé Provence du 16 avril au 7 mai, les quatre navires faisant escale à Ajaccio du 8 au 12 mai avant de rentrer à Toulon le lendemain.

La Tramontane et ses compères de la 7ème DT effectuent un entrainement de division du 18 mai au 10 juin, rentrant le lendemain à Toulon. La Tramontane sort pour entrainement du 17 au 27 juin, mouillant aux salins d’Hyères du 28 juin au 2 juillet avant de rentrer à Toulon le 3 juillet.

Il est indisponible du 4 au 25 juillet, sortant pour les essais (26 au 29 juillet) et la remise en condition (31 juillet au 15 août) en compagnie de la Tramontane, les deux torpilleurs disponibles de la 7ème DT participant ensuite aux essais (17 au 20 août) et à la remise en condition (22 août au 8 septembre) du Typhon, les trois torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain 9 septembre 1940.

La grande réorganisation de septembre 1940 ne change rien pour la Tramontane qui appartient toujours à la 7ème DT, désormais rattachée au groupement de ligne de la 2ème Escadre avec Toulon comme port d’attache.

Le 15 septembre 1940, la Tramontane, la Tornade (Al) et le Typhon quittent Toulon pour un entrainement de division de trois semaines soit du 15 septembre au 6 octobre. La 7ème DT sort à nouveau pour entrainement de division du 13 au 31 octobre, du 8 au 22 novembre et du 7 au 21 décembre, passant la fin de l’année civile à quai.

La Tramontane sort pour la première fois de l’année 1941 pour un nouvel entrainement de division en compagnie de ses compères Typhon et Tornade et ce du 8 janvier au 2 février, la division rentrant à Toulon le 9 février après un mouillage aux salins d’Hyères du 3 au 8.

Le 22 février 1941, les torpilleurs de la 1ère FT quittent Toulon sauf La Palme en grand carénage soit un total de sept torpilleurs en l’occurence ceux de la 3ème DT et ceux de la 7ème Division de Torpilleurs (Tramontante Typhon Tornade) pour un exercice commun avec les cuirassés de la 5ème DL, les vénérables Provence et Lorraine. Cet exercice se déroule jusqu’au 8 mars avec des écoles à feux, des lancements de torpilles, des manoeuvres anti-surfaces.

Les trois torpilleurs de la 7ème DT sortent pour un nouvel entrainement à partir du 15 mars en compagnie des deux torpilleurs de la 3ème DT. Les deux divisions effectuent une école à feux du 15 au 22 mars avant de se ravitailler à Toulon le 23 mars puis d’aller mouiller aux Salins d’Hyères du 24 mars au 1er avril, sortant pour un entrainement antisurface du 2 au 12 avril, date à laquelle les cinq torpilleurs rentrent à Toulon.

La Tramontane est indisponible suite à une avarie de chaudière du 15 avril au 7 mai, sortant pour essais du 8 au 10 mai et pour remise en condition du 12 au 30 mai, mouillant aux salins d’Hyères du 1er au 7 juin avant de rentrer à Toulon le lendemain 8 juin 1941. Il participe ensuite aux essais (11 au 14 juin) et à la remise en condition (16 juin au 1er juillet) de la Tornade à qui il rend son pavillon de navire-amiral de la 7ème DTE.

La Tramontane et La Tornade sortent pour un entrainement commun du 5 au 12 juillet, jour de leur retour à Toulon, leurs chemins se séparant alors : La Tramontane va subir un grand carénage bien mérité alors que La Tornade va participer aux essais et à la remise en condition du Typhon.

Débarquant ses munitions et vidangeant ses soutes, le torpilleur d’escadre La Tramontane est échoué au bassin Vauban n°6 du 15 juillet au 24 août 1941, subissant une remise en état complète et une modernisation de ses capacités militaires avec l’embarquement d’un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée et le renforcement de la DCA, quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 remplaçant les canons de 37mm modèle 1925 et les mitrailleuses de 13.2mm.

Remis à flot le 24 août, il est armé pour essais le 1er septembre, remplissant ses soutes avant de rallier le lendemain 2 septembre ses compères Tornade et Typhon aux salins d’Hyères. Les trois torpilleurs sortent pour les essais de la Tramontane du 2 au 5 septembre, se ravitaillent à Toulon le 6 septembre avant un stage de remise en condition du 7 au 21 septembre, date à laquelle la 7ème DTE rentre au complet à Toulon.

Du 21 au 29 septembre 1941, la 7ème DTE effectue un entrainement ASM avec les sous-marins Redoutable et Vengeur de la 7ème DSM.

Le 8 novembre 1941, la 1ère flottille de torpilleurs appareille pour un entrainement commun dans le Golfe du Lion en compagnie de la 5ème DL (cuirassés Provence et Lorraine), entrainement composé d’écoles à feux, de lancements de torpilles, d’entrainement à la défense aérienne à la mer, de combat antisurface. Les huit torpilleurs et les deux cuirassés rentrent à Toulon le 24 novembre.

Le 1er décembre 1941, la Tramontane et ses compères Tornade et Typhon quittent Toulon pour un entrainement de division dans le Golfe du Lion du 1er décembre 1941 au 15 janvier 1942, date à laquelle les trois torpilleurs rentrent à Toulon pour entretien et permissions de l’équipage jusqu’à la fin du mois.

Après une sortie d’essais et d’entrainement du 1er au 8 février, la Tramontane, la Tornade et Le Typhon se ravitaillent à Toulon le 9 février puis mettent cap sur Mers-el-Kébir où ils arrivent le lendemain 10 février pour participer à un entrainement commun avec les divisions de torpilleurs d’escadre de la 3ème FTE en l’occurence les 8ème DTE (Le Bordelais La Trombe L’Alcyon) et 9ème DTE (Basque et Forbin).

Quand la 7ème DTE arrive en Algérie, si la 8ème DTE est au complet, la 9ème DTE est réduite au seul Basque, son compère le Le Forbin étant en grand carénage à Toulon.

La 7ème DTE effectue un premier exercice commun avec la 8ème DTE et le TE Basque du 12 au 22 février, exercice composé d’écoles à feux, de lancements réels et simulés de torpilles, de tir sur cibles remorquées par des avions de l’aéronavale………. . A l’issue de ce premier exercice, le Basque se ravitaille à Mers-El-Kébir puis rallie Toulon pour subir son grand carénage.

Pendant ce temps, la Tramontane, la Tornade et le Typhon et la 8ème DTE effectue une école à feux commune du 24 février au 2 mars, faisant ensuite à Alger du 3 au 8 mars, jour où le Forbin les rejoint après avoir réalisé ses essais à la mer. Les torpilleurs d’escadre des 7ème et 8ème DTE vont ainsi participer à la remise en condition du Forbin en sortant du 9 au 21 mars, date à laquelle les sept torpilleurs reviennent à Mers-El-Kébir.

Après quelques jours de relâche, la Tornade et les six autres autres torpilleurs reprennent l’entrainement par une école à feux du 26 mars au 2 avril, se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 3 avril pour enchainer par un entrainement de défense aérienne à la mer du 4 au 10 avril puis après un nouveau ravitaillement à la base oranaise le 11 avril, d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 12 au 21 avril.

Le 22 avril, le torpilleur Basque est de retour à Mers-El-Kébir après avoir réalisé ses essais à la mer suite à son grand carénage. La Tornade, le Typhon, la Tramontane, le Bordelais, l’Alcyon, la Trombe et le Forbin vont participer à sa remise en condition du 23 avril au 8 mai, les huit torpilleurs faisant escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, effectuant le 22 mai une parade navale avant de se séparer, la 7ème DTE rentrant à Toulon, les 8ème et 9ème DTE à Mers-El-Kébir.

La 7ème DTE sort à nouveau pour entrainement, effectuant une école à feux du 30 mai au 4 juin, mouillant aux salins d’Hyères du 5 au 12 juin avant de rentrer à Toulon le lendemain 13 juin 1942.

La Tramontane sort pour une école à feux du 19 au 26 juin, faisant escale à Port-Vendre du 27 juin au 2 juillet avant de rentrer à Toulon le lendemain 3 juin. Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 5 au 26 juillet 1942.

La Tramontane sort ensuite pour essais du 27 au 30 juillet puis pour remise en condition du 1er au 15 août à chaque fois en compagnie de son compère Tornade, les deux torpilleurs d’escadre se ravitaillant à Toulon le 16 août avant de rallier les Salins d’Hyères.

Le 21 août, la Tramontane et la Tornade sont rejoints par le Typhon qui venait de réaliser ses essais à la mer. Les trois torpilleurs d’escadre sont à la mer du 22 août au 5 septembre, faisant escale à La Ciotat du 6 au 9 septembre avant de rentrer le lendemain 10 septembre 1942 à Toulon.

Les torpilleurs La Tramontane et Typhon sortent pour entrainement du 15 au 27 septembre, effectuant plusieurs écoles à feux, des lancement de torpilles, des grenadages et des tirs sur cibles remorquées par des avions de l’armée de l’air et de l’aéronavale. Après une escale à Sète du 28 septembre au 3 octobre, les deux torpilleurs de la 7ème DTE rentrent à Toulon le lendemain 4 octobre 1942.

La Tramontane et le Typhon participe ensuite aux essais (8 au 11 octobre) et à la remise en condition (13 au 21 octobre) de la Tornade.

La Tramontane et ses deux compères de la 7ème Division de Torpilleurs d’Escadre sortent le 28 octobre pour le dernier entrainement de division de l’année, entrainement qui occupe les trois torpilleurs du 28 octobre au 21 décembre 1941, date à laquelle ils rentrent à Toulon.

Après une période d’entretien à flot du 22 décembre 1942 au 10 janvier 1943, les trois torpilleurs d’escadre sortent pour essais du 11 au 14 janvier et pour remise en condition du 16 au 30 janvier 1943.

Le 8 février, la 7ème DTE appareille en compagnie de la 1ère DTE (Le Mars La Palme) et du Fortuné _placé hors rang_ , direction Mers-El-Kébir où ils arrivent le 9 février pour un exercice commun avec les 8ème et 9ème DTE qui va dérouler jusqu’au 3 mars, la petite escadre faisant escale à Ajaccio du 4 au 7 mars avant que les navires ne rentrent dans leurs ports respectifs le lendemain.

La 7ème DTE sort du 13 au 21 mars, une sortie particulière puisque c’est la dernière de la division dans ce format, La Tramontane étant mise en position de complément le lendemain 22 mars 1943, prélude à son désarmement.

Il passe au bassin (Vauban n°6) du 2 au 12 avril pour obturation des prises d’eau et débarquement de l’armement et de l’électronique.

Le torpilleur d’escadre Tramontane est officiellement désarmé le 13 avril 1943 et condamné le lendemain 14 avril, devenant le Q-12.

Il reste mouillé dans la Darse Neuve jusqu’au mois de septembre quand il est remorqué au cimetière naval du Bregaillon où il se trouvait toujours en septembre 1948

11-Torpilleurs d’escadre (12)

Le Typhon

Le torpilleur d'escadre Typhon

Le torpilleur d’escadre Typhon

-Le Typhon est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde sis à Bordeaux en septembre 1923 lancé le 22 mai 1925 et armé pour essais le 20 janvier 1927.

Il entre en armement définitif le 15 février 1928, la clôture est prononcée le 27 juin 1928 et le Typhon admis au service actif le 22 octobre 1928.

A son admission au service actif, le Typhon est affecté à la 3ème escadrille de la 1ère flottille en compagnie des torpilleurs Tornade Trombe et Tramontane.

Le 1er novembre 1930, la flottille de torpilleurs de la 1ère escadre est réorganisée. Un groupe de complément est créé avec deux divisions dont la 3ème DT composée des Tramontane Trombe Typhon et Tornade.

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons de flottille et de divisions. Cela ne change rien pour la Typhon qui reste dans le groupe de complément de la 1ère flottille de torpilleurs (Escadre de la Méditerranée).

En août 1936, les groupes de complément sont supprimés et le Typhon est envoyé dans l’Atlantique formant la 7ème DT avec L’Alcyon et La Tornade. Il participe aux opérations liées à la guerre d’Espagne notamment le contrôle naval (mars-septembre 1937).

En juillet 1938, la 7ème DT accompagnée de la 5ème DT escortent le yacht du roi et de la reine d’Angleterre en visite en France, mouillant à cette occasion à Boulogne, Cherbourg et Calais.

Deux mois plus tard, en septembre 1938, la 7ème DT (Typhon Tornade Tramontane qui à remplacé l’Alcyon le 1er septembre) au complet est affectée à l’escadre d’instruction de Méditerranée.

Quand éclate la guerre de Pologne, Le Typhon est intégré à la 7ème DT au sein de la 2ème escadre de la Flotte de la Méditerranée. Comme ses compères Tornade et Tramontane, le torpilleur Typhon va effectuer de nombreuses missions d’escorte jusqu’à la fin du conflit en décembre 1939.

Le 4 janvier 1940, le torpilleur Typhon appareille de Toulon en compagnie de ses sister-ships Tornade et Tramontane pour un entrainement de division du 4 au 25 janvier, se ravitaillant à Toulon le 26 janvier avant d’aller mouiller aux salins d’Hyères. Ils y retrouvent la 13ème DT le 30 janvier pour un entrainement commun du 31 janvier au 18 février, mouillant aux salins d’Hyères du 19 au 25 février avant de rentrer le lendemain 26 février à Toulon.

Le 5 mars 1940, la 7ème DT sort de Toulon pour un nouvel entrainement de division entre la Provence et la Corse, entrainement qui occupe la division du 5 mars au 2 avril, faisant escale à Porticcio du 3 au 10 avril avant de rentrer à Toulon le lendemain 11 avril 1940.

Le 16 avril 1940, le Typhon, la Tornade et la Tramontane quittent Toulon en compagnie du cuirassé  Provence pour un exercice commun. Après une école à feux du 16 au 23 avril, les trois torpilleurs se ravitaillent à Toulon le 24 avril avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 25 avril au 7 mai, les quatre navires faisant escale à Ajaccio du 8 au 12 mai avant de rentrer à Toulon le lendemain 13 mai 1940.

La 7ème DT effectue un entrainement de division, sortant de Toulon le 18 mai pour une école à feux jusqu’au 27 mai, faisant escale à Cannes du 28 au 31 mai avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 1er au 10 juin, rentrant à Toulon le lendemain 11 juin 1940.

Le Typhon sort pour entrainement du 17 au 26 juin, faisant escale à Porto-Ota du 27 au 30 juin avant de participer aux essais (4 au 7 juillet) et à la remise en condition (9 au 24 juillet) de son compère Tornade qui sortait de sa période d’indisponibilité estivale.

Le Typhon est à son tour indisponible du 26 juillet au 16 août, sortant pour essais du 17 au 20 août et pour remise en condition du 22 août au 8 septembre, à chaque fois en compagnie des torpilleurs d’escadre Tornade et Tramontane, les trois torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain 9 septembre 1940.

La grande réorganisation de septembre 1940 ne change pas grand chose à la situation opérationnelle du Typhon qui reste intégré à la 7ème DT, division intégrée à la 1ère flottille qui dépend elle même du groupement de ligne de la 2ème Escadre, escadre basée à Toulon.

Le 15 septembre 1940, le Typhon, la Tramontane et la Tornade (Al) quittent Toulon pour un entrainement de division de trois semaines  jusqu’au 6 octobre. La 7ème DT sort à nouveau pour entrainement de division du 13 au 31 octobre, du 8 au 22 novembre et du 7 au 21 décembre, passant la fin de l’année civile à quai.

Le Typhon sort pour la première fois de l’année 1941 pour un nouvel entrainement de division en compagnie de ses compères Tramontane et Tornade et ce du 8 janvier au 8 février, rentrant à Toulon le lendemain 9 février.

Le 22 février 1941, les torpilleurs de la 1ère FT quittent Toulon sauf La Palme en grand carénage soit un total de sept torpilleurs en l’occurence ceux de la 3ème DT et ceux de la 7ème Division de Torpilleurs (Tramontane Typhon Tornade) pour un exercice commun avec les cuirassés de la 5ème DL, les vénérables Provence et Lorraine. Cet exercice se déroule jusqu’au 8 mars avec des écoles à feux, des lancements de torpilles, des manoeuvres anti-surfaces.

Les trois torpilleurs de la 7ème DT sortent pour un nouvel entrainement à partir du 15 mars en compagnie des deux torpilleurs de la 3ème DT. Les deux divisions effectuent une école à feux du 15 au 22 mars avant de se ravitailler à Toulon le 23 mars puis d’aller mouiller aux Salins d’Hyères du 24 mars au 1er avril, sortant pour un entrainement antisurface du 2 au 12 avril, date à laquelle les cinq torpilleurs rentrent à Toulon.

Le Typhon sort pour une école à feux du 20 avril au 2 mai, faisant escale à l’Ile-Rousse du 3 au 8 mai avant un nouvel entrainement du 9 au 16 mai, mouillant aux salins d’Hyères du 17 au 24 mai, rentrant à Toulon le lendemain 25 mai.

Le 3 juin, le Typhon débarque ses munitions après avoir vidangé ses soutes puis est échoué dans le bassin Vauban n°6 le 4 juin pour presque six semaines au sec avec comme pour ses compères de la 7ème DTE, une remise en état complète et une modernisation de ses capacités militaires (DCA, installation d’un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée ).

Armé pour essais le 18 juillet, il sort pour essais du 19 au 23 juillet, se ravitaille à Toulon le 24 juillet puis ressort pour remise en condition du 25 juillet au 12 août, à chaque fois en compagnie de son compère Tornade.

Après une école à feux commune du 15 au 25 août, les torpilleurs Typhon et Tornade vont mouiller aux Salins d’Hyères où ils sont rejoint le 2 septembre par La Tramontane qui venait d’achever son grand carénage.

Les trois torpilleurs sortent pour les essais du dernier torpilleur nommé du 2 au 5 septembre, se ravitaillent à Toulon le 6 septembre avant un stage de remise en condition du 7 au 21 septembre, date à laquelle la 7ème DTE rentre au complet à Toulon. Du 21 au 29 septembre 1941,la 7ème DTE effectue un entrainement ASM avec les sous-marins Redoutable et Vengeur de la 7ème DSM

Le 8 novembre 1941, la 1ère flottille de torpilleurs appareille pour un entrainement commun dans le Golfe du Lion en compagnie des cuirassés Provence et Lorraine, entrainement composé d’écoles à feux, de lancements de torpilles, d’entrainement à la défense aérienne à la mer, de combat antisurface. Les huit torpilleurs et les deux cuirassés rentrent à Toulon le 24 novembre.

Le 1er décembre 1941, le Typhon et ses compères Tramontane et Tornade quittent Toulon pour un entrainement de division dans le Golfe du Lion jusqu’au 15 janvier 1942, date à laquelle les trois torpilleurs rentrent à Toulon pour entretien et permissions de l’équipage et ce jusqu’à la fin du mois.

Après une sortie d’essais et d’entrainement du 1er au 8 février, la Typhon, la Tramontane et la Tornade se ravitaillent à Toulon le 9 février puis mettent cap sur Mers-el-Kébir où ils arrivent le lendemain 10 février pour participer à un entrainement commun avec les divisions de torpilleurs d’escadre de la 3ème FTE en l’occurence les 8ème DTE (Le Bordelais La Trombe L’Alcyon) et 9ème DTE (Basque et Forbin).

Quand la 7ème DTE arrive en Algérie, si la 8ème DTE est au complet, la 9ème DTE est réduite au seul Basque, son compère le Le Forbin étant en grand carénage à Toulon. Cet exercice commun à lieu du 12 février au 8 mai, cet exercice étant doublé par les remises en condition des torpilleurs d’escadre Forbin et Basque qui avaient subit un grand carénage.

Les huit torpilleurs font escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, effectuant le 22 mai une parade navale avant de se séparer, la 7ème DTE rentrant à Toulon, les 8ème et 9ème DTE à Mers-El-Kébir.

La 7ème DTE sort à nouveau pour entrainement, effectuant une école à feux du 30 mai au 4 juin, mouillant aux salins d’Hyères du 5 au 12 juin avant de rentrer à Toulon le lendemain 13 juin 1942.

Après une école à feux du 17 au 22 juin et un entrainement au combat antisurface du 24 juin au 2 juillet, le torpilleur d’escadre Typhon participe aux essais (5 au 8 juillet) et à la remise en condition (10 au 25 juillet) du Tornade qui venait de connaître sa période d’indisponibilité estivale pour entretien et permissions de l’équipage.

Il est ensuite indisponible du 27 juillet au 17 août 1942, sortant pour essais du 18 au 20 août, se ravitaillant à Toulon avant de rallier le 21 août aux salins d’Hyères ses compères Tornade et Tramontane pour sa remise en condition. Les trois torpilleurs d’escadre sont à la mer du 22 août au 5 septembre, faisant escale à La Ciotat du 6 au 9 septembre avant de rentrer le lendemain 10 septembre 1942 à Toulon.

Les torpilleurs Typhon et Tramontane sortent pour entrainement du 15 au 27 septembre, effectuant plusieurs écoles à feux, des lancement de torpilles, des grenadages et des tirs sur cibles remorquées par des avions de l’armée de l’air et de l’aéronavale. Après une escale à Sète du 28 septembre au 3 octobre, les deux torpilleurs de la 7ème DTE rentrent à Toulon le lendemain 4 octobre 1942. Le Typhon et la Tramontane participe ensuite aux essais (8 au 11 octobre) et à la remise en condition (13 au 21 octobre) de la Tornade.

La Tornade et ses deux compères de la 7ème Division de Torpilleurs d’Escadre sortent le 28 octobre pour le dernier entrainement de division de l’année et ce du 28 octobre au 21 décembre, cet entrainement étant marqué par des escales à Port-Vendres et à Villefranche.

Après une période d’entretien à flot du 22 décembre 1942 au 10 janvier 1943, les trois torpilleurs d’escadre sortent pour essais du 11 au 14 janvier et pour remise en condition du 16 au 30 janvier 1943.

Le 8 février, la 7ème DTE appareille en compagnie de la 1ère DTE (Le Mars La Palme) et du Fortuné _placé hors rang_ , direction Mers-El-Kébir où ils arrivent le 9 février pour un exercice commun avec les 8ème et 9ème DTE, exercice qui occupe les torpilleurs du 10 février au 3 mars 1943, les onze torpilleurs engagés faisant une escale commune en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer dans leurs ports respectifs le 8 mars 1943.

La 7ème DTE sort du 13 au 21 mars, une sortie particulière puisque c’est la dernière de la division dans ce format, La Tramontane étant mise en position de complément le lendemain 22 mars 1943, prélude à son désarmement.

Les torpilleurs Typhon et Tornade effectuent un entrainement de division à partir du 30 mars quand ils quittent Toulon pour une école à feux du 30 mars au 5 avril, se ravitaillant à Toulon le 6 avril avant d’effectuer un entrainement à la défense aérienne du 7 au 15 avril, faisant escale à Nice du 16 au 20 avril avant de reprendre la mer pour un entrainement au combat antisurface du 21 au 29 avril, les deux torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain 30 avril 1943.

Le 7 mai 1943, la 7ème DTE appareille en compagnie du cuirassé Lorraine pour un entrainement commun du 7 mai au 2 juin, date à laquelle les trois navires rentrent à Toulon.

Après une ultime sortie à la mer en compagnie du Typhon du 8 au 13 juin, le torpilleur Tornade est placé en position de complément le 14 juin 1943, entrainant la dissolution de la 7ème DTE.

Le Typhon se retrouve donc hors rang, sortant en solitaire pour entrainement du 20 juin au 2 juillet avant d’être indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 3 au 24 juillet, sortant pour essais du 25 au 28 juillet puis pour remise en condition du 30 juillet au 15 août.

Le Typhon effectue une école à feux du 22 août au 2 septembre, faisant escale à Alger du 3 au 9 septembre puis à Tunis du 11 au 15 septembre, rentrant à Toulon le 17 septembre au matin.

Le 25 septembre, il aurait du appareiller pour un nouvel entrainement quand il est victime d’une grave avarie de propulsion. L’inspection réalisée quelques heures plus tard après qu’un incendie eut été maitrisé confirme que l’état du Typhon nécessiterait d’importantes réparations, peu rentables d’autant que son désarmement approche.

Sommairement réparé, le Typhon est mis en position de complément le 15 octobre puis remorqué dans la Darse Neuve où il prend sur coffre la place de la Tramontane. Il passe ensuite au bassin (Vauban n°6) du 2 au 12 novembre 1943 pour préparer activement son désarmement.

Le torpilleur d’escadre Typhon est officiellement désarmé le 13 novembre 1943 et condamné le 14 novembre 1943 sous le numéro Q-12. C’était le dernier Bourrasque en service.

Il est remorqué au cimetière naval du Bregaillon le 15 novembre 1943 et y était toujours en septembre 1948.

10-Torpilleurs d’escadre (10)

La Tornade

Le torpilleur d'escadre Tornade

Le torpilleur d’escadre Tornade

-La Tornade est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers Maritimes du Sud-Ouest Dyle & Bacalan réunis sis à Bordeaux le 25 avril 1923 lancé le 12 mars 1925. Armé pour essais le 1er août 1926, il entre en armement définitif le 1er octobre 1927, la clôture d’armement est prononcée le 10 mai 1928 et la Tornade est admise au service actif le 21 mai 1928.

A son admission au service actif, La Tornade est affectée à l’Escadre de la Méditerranée au sein de la 1ère flottille, formant la 3ème escadrille avec les torpilleurs Trombe Typhon et Tramontane.

Le 1er novembre 1930, la flottille de torpilleurs de la 1ère escadre est réorganisée. Un groupe de complément est créé avec deux divisions. Outre la 1ère DT composée des Bourrasque Orage et Ouragan, ce groupe est également composé de la 3ème DT composée des Tramontane Trombe Typhon et Tornade.

Toutes ces unités sont en disponibilité armée avec un équipage réduit, compensant la pénurie d’effectifs qui frappe la marine avec la mise en service de nombreuses unités. Ce statut ne sera levé que le 16 décembre 1932.

Le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant que les échelons de flottille et de divisions. Cela ne change rien pour la Tornade qui reste dans le groupe de complément de la 1ère flottille de torpilleurs (Escadre de la Méditerranée).

Le déclenchement de la guerre d’Espagne et les servitudes qu’elle impose à la flotte entraine une nouvelle organisation des flottilles de torpilleurs, supprimant notamment les groupes de complément.

C’est ainsi que La Tornade et le Typhon forment en août 1936 avec L’Alcyon la 7ème division de torpilleurs rattachée à la 2ème flottille (Escadre de l’Atlantique). En septembre 1938, la 7ème DT (Typhon Tornade Tramontane qui à remplacé l’Alcyon le 1er septembre) au complet est affectée à l’escadre d’instruction de Méditerranée.

Quand éclate la guerre de Pologne, la 7ème DT est affectée à la 2ème escadre de la flotte de la Méditerranée et retrouve donc un rôle plus opérationnel, effectuant de nombreuses missions d’escorte essentiellement entre l’Afrique du Nord et la métropole.

Le 4 janvier 1940, le torpilleur Tornade appareille de Toulon en compagnie de ses sister-ships Tornade et Typhon. Les trois torpilleurs exécutent une école à feux du 4 au 12 janvier, font escale à Cannes du 13 au 17 janvier avant un entrainement au combat antisurface du 18 au 25 janvier, se ravitaillant à Toulon le 26 janvier avant d’aller mouiller aux salins d’Hyères.

Le 30 janvier 1940, la 7ème DT est rejoint aux salins par les torpilleurs légers de la 13ème DT (Baliste La Bayonnaise La Poursuivante) pour un entrainement commun. Les deux divisions effectuent une école à feux du 31 janvier au 6 février, font escale à Marseille du 7 au 10 février avant un entrainement au combat antisurface du 11 au 18 février, mouillant aux salins d’Hyères du 19 au 25 février avant de rentrer le lendemain  à Toulon.

Le 5 mars 1940, la 7ème DT sort de Toulon pour un nouvel entrainement de division entre la Provence et la Corse. Les trois torpilleurs de cette division sortent pour une école à feux du 5 au 13 mars, font escale à l’Ile Rousse du 14 au 20 mars avant un entrainement au combat antisurface du 21 mars au 2 avril, faisant escale à Porticcio du 3 au 10 avril avant de rentrer à Toulon le lendemain 11 avril 1940.

Le 16 avril 1940, la Tornade, la Tramontane et le Typhon quittent Toulon en compagnie du cuirassé  Provence pour un exercice commun. Après une école à feux du 16 au 23 avril, les trois torpilleurs se ravitaillent à Toulon le 24 avril avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 25 avril au 7 mai, les quatre navires faisant escale à Ajaccio du 8 au 12 mai avant de rentrer à Toulon le lendemain 13 mai 1940.

La 7ème DT effectue un entrainement de division, sortant de Toulon le 18 mai pour une école à feux jusqu’au 27 mai, faisant escale à Cannes du 28 au 31 mai avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 1er au 10 juin, rentrant à Toulon le lendemain 11 juin 1940.

La Tornade est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 12 juin au 3 juillet, sortant pour essais du 4 au 7 juillet et pour remise en condition du 9 au 24 juillet, à chaque fois en compagnie du Typhon.

La Tornade participe ensuite aux essais (26 au 29 juillet) et à la remise en condition (31 juillet au 15 août) de la Tramontane, les deux torpilleurs disponibles de la 7ème DT participant ensuite aux essais (17 au 20 août) et à la remise en condition (22 août au 8 septembre) du Typhon, les trois torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain 9 septembre 1940.

La réorganisation de septembre 1940 ne change rien pour le torpilleur Tornade qui reste affecté à la 7ème DT, division qui est intégrée au groupement de ligne de la 2ème Escadre avec Toulon comme port d’attache.

Le 15 septembre 1940, la Tornade (Al), la Tramontane et le Typhon quittent Toulon pour un entrainement de division de trois semaines soit jusqu’au 6 octobre, les seuls retours à Toulon étant pour ravitailler rapidement en carburants, en vivres et en munitions, les trois torpilleurs de classe Bourrasque effectuant de nombreuses écoles à feux et plusieurs lancements de torpilles d’exercices, torpilles qui sont ensuite récupérées par les gabares de la DP de Toulon.

La 7ème DT sort à nouveau pour entrainement de division du 13 au 31 octobre, du 8 au 22 novembre et du 7 au 21 décembre, passant la fin de l’année civile à quai.

La Tornade sort pour la première fois de l’année 1941 pour un nouvel entrainement de division en compagnie de ses compères Typhon et Tramontane, les trois torpilleurs d’escadre effectuant une école à feux du 8 au 15 janvier puis après une escale à Marseille du 16 au 21 janvier un entrainement au combat antisurface du 22 janvier au 2 février, la division ne rentrant à Toulon que le 9 février, la 7ème DT mouillant aux salins d’Hyères du 3 au 8 février.

Après une école à feux commune du 12 au 17 février, les trois torpilleurs de la 7ème DT dont la Tornade participent du 22 février au 8 mars 1941 à un entrainement commun aux torpilleurs de la 1ère FT (sauf La Palme alors en grand carénage) avec les cuirassés Provence et Lorraine (5ème DL).

La Tornade, la Tramontane et le Typhon sortent pour un nouvel entrainement à partir du 15 mars  en compagnie des deux torpilleurs de la 3ème DT (Simoun et Fortuné). Les deux divisions effectuent une école à feux du 15 au 22 mars avant de se ravitailler à Toulon le 23 mars puis d’aller mouiller aux Salins d’Hyères du 24 mars au 1er avril, sortant pour un entrainement antisurface du 2 au 12 avril, date à laquelle les cinq torpilleurs rentrent à Toulon.

Après une ultime école à feux du 17 au 23 avril, le torpilleur d’escadre Tornade transmet son pavillon de navire-amiral de la 7ème DT à son sister-ship Tramontane le 25 avril avant de vidanger ses soutes et de débarquer ses munitions.

Il est ainsi mis au sec au bassin Vauban n°6 du 26 avril au 3 juin 1941 pour une remise en état complète et une modernisation de ses capacités militaires qu’il s’agisse de l’embarquement d’un Asdic (avec de nouvelles grenades ASM plus légères), un radar de navigation et d’un radar de veille combinée ou la modernisation de la DCA, les canons de 37mm modèle 1925 et les mitrailleuses de 13.2mm étant remplacées par quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 en affûts simples.

Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 10 juin 1941, sortant pour essais  du 11 au 14 juin puis pour remise en condition du 16 juin au 1er juillet, à chaque fois en compagnie de son sister-ship Tramontane qui la remise en condition terminée lui redonne le pavillon de navire-amiral de la 7ème DTE.

La Tornade et La Tramontane sortent pour un entrainement commun du 5 au 12 juillet, jour de leur retour à Toulon, leurs chemins se séparant alors : La Tramontane va subir un grand carénage bien mérité alors que La Tornade va participer aux essais et à la remise en condition du Typhon.

Du 19 au 23 juillet, le torpilleur Tornade est à la mer pour participer aux essais du Typhon, les deux torpilleurs se ravitaillant à Toulon le 24 juillet avant de reprendre la mer pour la remise en condition du Typhon et ce du 25 juillet au 12 août, date à laquelle ils rentrent à Toulon.
Après une école à feux commune du 15 au 25 août, les torpilleurs Tornade et Typhon vont mouiller aux salins d’Hyères où ils sont rejoint le 2 septembre par La Tramontane qui venait d’achever son grand carénage. Les trois torpilleurs sortent pour les essais du dernier torpilleur nommé du 2 au 5 septembre, se ravitaillent à Toulon le 6 septembre avant un stage de remise en condition du 7 au 21 septembre, date à laquelle la 7ème DTE rentre au complet à Toulon.

Du 21 au 29 septembre 1941, la 7ème DTE effectue un entrainement ASM avec les sous-marins Redoutable et Vengeur de la 7ème DSM.

Le 8 novembre 1941, la 1ère flottille de torpilleurs appareille pour un entrainement commun dans le Golfe du Lion en compagnie des cuirassés Provence et Lorraine, entrainement composé d’écoles à feux, de lancements de torpilles, d’entrainement à la défense aérienne à la mer, de combat antisurface. Les huit torpilleurs et les deux cuirassés rentrent à Toulon le 24 novembre.

Le 1er décembre 1941, la Tornade et ses compères Tramontane et Typhon quittent Toulon pour un entrainement de division dans le Golfe du Lion. Après une école à feux du 1er au 8 décembre, les trois torpilleurs se ravitaillent à Toulon le 9 décembre, enchainant par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 10 au 15 décembre 1941.

Après une escale à Saint-Tropez du 16 au 20 décembre, la Tornade et ses deux compères de la 7ème DTE effectuent un entrainement à la lutte ASM contre des sous-marins de la 1ère DSM du 21 au 29 décembre, mouillant aux salins d’Hyères du 30 décembre 1941 au 3 janvier 1942.

Ils se ravitaillent à Toulon le 4 janvier avant de terminer ce long entrainement de division par un exercice de combat antisurface du 5 au 15 janvier 1942, date à laquelle les trois torpilleurs rentrent à Toulon pour entretien et permissions de l’équipage jusqu’à la fin du mois.

Après une sortie d’essais et d’entrainement du 1er au 8 février, la Tornade, la Tramontane et Le Typhon se ravitaillent à Toulon le 9 février puis mettent cap sur Mers-el-Kébir où ils arrivent le lendemain 10 février pour participer à un entrainement commun avec les divisions de torpilleurs d’escadre de la 3ème FTE en l’occurence les 8ème DTE (Le Bordelais La Trombe L’Alcyon) et 9ème DTE (Basque et Forbin).

Quand la 7ème DTE arrive en Algérie, si la 8ème DTE est au complet, la 9ème DTE est réduite au seul Basque, son compère le Le Forbin étant en grand carénage à Toulon.

La 7ème DTE effectue un premier exercice commun avec la 8ème DTE et le TE Basque du 12 au 22 février, exercice composé d’écoles à feux, de lancements réels et simulés de torpilles, de tir sur cibles remorquées par des avions de l’aéronavale………. .  A l’issue de ce premier exercice, le Basque se ravitaille à Mers-El-Kébir puis rallie Toulon pour subir son grand carénage.

Pendant ce temps, la Tornade, le Typhon, la Tramontane et la 8ème DTE effectue une école à feux commune du 24 février au 2 mars, faisant ensuite à Alger du 3 au 8 mars, jour où le Forbin les rejoint après avoir réalisé ses essais à la mer.

Les torpilleurs d’escadre des 7ème et 8ème DTE vont ainsi participer à la remise en condition du Forbin en sortant du 9 au 21 mars, date à laquelle les sept torpilleurs reviennent à Mers-El-Kébir.

Après quelques jours de relâche, la Tornade et les six autres autres torpilleurs reprennent l’entrainement par une école à feux du 26 mars au 2 avril.

Après s’être ravitaillés à Mers-El-Kébir le 3 avril pour enchainer par un entrainement de défense aérienne à la mer du 4 au 10 avril puis après un nouveau ravitaillement à la base oranaise le 11 avril, d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 12 au 21 avril.

Le 22 avril, le torpilleur Basque est de retour à Mers-El-Kébir après avoir réalisé ses essais à la mer suite à son grand carénage. La Tornade, le Typhon, la Tramontane, le Bordelais, l’Alcyon, la Trombe et le Forbin vont participer à sa remise en condition du 23 avril au 8 mai, les huit torpilleurs faisant escale à Tunis du 9 au 14 mai puis à Ajaccio du 16 au 21 mai, effectuant le 22 mai une parade navale avant de se séparer, la 7ème DTE rentrant à Toulon, les 8ème et 9ème DTE à Mers-El-Kébir.

La 7ème DTE sort à nouveau pour entrainement, effectuant une école à feux du 30 mai au 4 juin, mouillant aux salins d’Hyères du 5 au 12 juin avant de rentrer à Toulon le lendemain 13 juin 1942.

La Tornade est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 14 juin au 4 juillet 1942, sortant pour essais du 5 au 8 juillet et pour remise en condition du 10 au 25 juillet à chaque fois en compagnie du Typhon.

La Tornade participe ensuite aux essais (27 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 15 août) du Tramontane, les deux torpilleurs d’escadre se ravitaillant à Toulon le 16 août avant de rallier les Salins d’Hyères.

Le 21 août, la Tornade et la Tramontane sont rejoints par le Typhon qui venait de réaliser ses essais à la mer. Les trois torpilleurs d’escadre sont à la mer du 22 août au 5 septembre, faisant escale à La Ciotat du 6 au 9 septembre avant de rentrer le lendemain 10 septembre 1942 à Toulon.

Victime d’une avarie mécanique, le torpilleur d’escadre Tornade est indisponible du 15 septembre au 7 octobre, sortant pour essais du 8 au 11 octobre et pour remise en condition du 13 au 21 octobre, à chaque fois en compagnie de ses deux compères de la 7ème DTE.

La Tornade et ses deux compères de la 7ème Division de Torpilleurs d’Escadre sortent le 28 octobre pour le dernier entrainement de division de l’année. Après une école à feux du 28 octobre au 4 novembre, les trois torpilleurs se ravitaillent à Toulon le 5 novembre avant d’enchainer par un entrainement à la défense aérienne à la mer du 6 au 12 novembre, faisant escale à Port-Vendre du 13 au 17 novembre avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 18 au 28 novembre.

Après un ravitaillement à Toulon le 29 novembre, la Tornade, le Typhon et la Tramontane effectuent un entrainement à la lutte ASM contre des sous-marins de la 1ère DSM du 30 novembre au 5 décembre, mouillant en rade de Villefranche du 6 au 9 décembre, se ravitaillant à Toulon le 10 décembre avant d’effectuer un exercice de synthèse du 11 au 21 décembre, date du retour des trois torpilleurs d’escadre à Toulon.

Après une période d’entretien à flot du 22 décembre 1942 au 10 janvier 1943, les trois torpilleurs d’escadre sortent pour essais du 11 au 14 janvier et pour remise en condition du 16 au 30 janvier 1943.

Le 8 février, la 7ème DTE appareille en compagnie de la 1ère DTE (Le Mars La Palme) et du Fortuné _placé hors rang_ , direction Mers-El-Kébir où ils arrivent le 9 février pour un exercice commun avec les 8ème et 9ème DTE.

Après une école à feux du 10 au 15 février, les torpilleurs se ravitaillent à Mers-El-Kébir le 16 février avant d’enchainer par un entrainement au combat antisurface du 17 au 23 février puis après un nouveau ravitaillement le 24, les onze torpilleurs effectuent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 25 février au 3 mars, faisant une escale commune en baie d’Ajaccio du 4 au 7 mars avant de rentrer dans leurs ports respectifs le 8 mars 1943.

La 7ème DTE sort du 13 au 21 mars, une sortie particulière puisque c’est la dernière de la division dans ce format, La Tramontane étant mise en position de complément le lendemain 22 mars 1943, prélude à son désarmement.

Les torpilleurs Tornade et Typhon effectuent un entrainement de division à partir du 30 mars quand ils quittent Toulon pour une école à feux du 30 mars au 5 avril, se ravitaillant à Toulon le 6 avril avant d’effectuer un entrainement à la défense aérienne du 7 au 15 avril. Après une escale à Nice du 16 au 20 avril , il exécutent un entrainement au combat antisurface du 21 au 29 avril, les deux torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain 30 avril 1943.

Le 7 mai 1943, la 7ème DTE appareille en compagnie du cuirassé Lorraine. Après une école à feux commune du 7 au 13 mai, les torpilleurs se ravitaillent à Toulon le 14 mai avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 15 au 22 mai puis après un nouveau ravitaillement le 23 mai, le cuirassé et les torpilleurs d’escadre subissent un entrainement de défense aérienne à la mer du 24 mai au 2 juin, date à laquelle les trois navires rentrent à Toulon.

Après une ultime sortie à la mer en compagnie du Typhon du 8 au 13 juin, le torpilleur Tornade est placé en position de complément le 14 juin 1943, entrainant la dissolution de la 7ème DTE. Il passe au bassin (bassin Vauban n°6) du 22 au 30 juin 1943.

Le torpilleur d’escadre Tornade est officiellement désarmé le 5 juin 1943 et condamné le 6 juin 1943, devenant le Q-10.

L’ex-torpilleur est remorqué le 8 juin au cimetière naval du Bregaillon et y est toujours présent en septembre 1948.

11-Torpilleurs d’escadre (9)

La Tempête

Le torpilleur d'escadre La Tempête à la mer

Le torpilleur d’escadre La Tempête à la mer

-La Tempête est mise sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon sis à Nantes quartier Chantenay le 3 décembre 1923 lancé le 21 février 1925 et armé pour essais à Lorient le 20 septembre 1925.

L’entrée en armement définitif à lieu le 20 juillet 1926, la clôture d’armement est prononcée le 28 septembre 1926 et l’admission au service actif prononcée fin 1926, probablement le 24 décembre lors de l’arrivée du torpilleur à Toulon.

A son arrivée à Toulon, le torpilleur d’escadre Tempête est affecté à la 1ère escadrille (future division) de la 1ère flottille (future escadrille) en compagnie du Simoun, de l’Orage, du Bourrasque et de l’Ouragan.

Le 15 mai 1930 suite à la réorganisation de la 1ère flottille de torpilleurs, le Tempête est placé hors rang, prenant la tête de la 3ème escadrille composée des 7ème  (Le Mars La Railleuse La Palme Le Fortuné) et 11ème DT (L’Alcyon Bordelais Fougueux Frondeur). Il tiendra ce statut jusqu’au 27 septembre 1933 quand il remplace le Simoun au sein de la 5ème division.

Presque un an plus tard le 15 septembre 1934, les escadrilles sont dissoutes ne laissant comme échelons organiques que la flottille et la division. La 1ère flottille en Méditerranée est réduite à trois divisions, les 1ère, 3ème et 5ème DT. La Tempête est affectée au groupe de complément (car en grandes réparations à Bizerte) en compagnie des Tramontane, Trombe, Tornade Typhon La Railleuse et L’Alcyon.

Le 14 février 1936, la Tempête quitte le groupe de complément et relève le Simoun comme stationnaire à Tanger (Maroc espagnol), tenant ce poste jusqu’au mois de septembre quand le Simoun reprend sa place.

Le Tempête va rester jusqu’au déclenchement de la seconde guerre mondiale en Méditerranée, participant au contrôle naval et aux patrouilles menées par la Royale dans la région pour maintenir la liberté de navigation menacée aussi bien par les républicains que par les nationalistes.

Quand la seconde guerre mondiale éclate le 3 septembre 1939, la Tempête à été intégré à la 1ère DT de la 2ème escadre de la Flotte de la Méditerranée en compagnie des torpilleurs La Palme et Le Mars.

Comme ses deux sister-ships, le torpilleur La Tempête va participer durant la guerre de Pologne à des missions d’escorte de convois notamment entre la métropole et l’Afrique du Nord ou le Levant.

La Tempête quitte Toulon le 8 janvier en compagnie de ses deux compères de la 1ère DT, les torpilleurs La Palme et Le Mars pour un entrainement de division, les trois torpilleurs effectuant une école à feux du 8 au 18 janvier, faisant escale à Port La Nouvelle du 19 au 25 janvier, faisant ensuite un entrainement au combat antisurface du 26 janvier au 7 février  1940, date du retour de la division à Toulon.

Le 15 février 1940, la Tempête, la Palme et le Mars soit la 1ère DT au complet quittent Toulon pour un entrainement en compagnie du cuirassé Provence. Après une école à feux commune du 15 au 24 février, les torpilleurs se ravitaillent à Toulon le 25 février alors que le cuirassé reste en mer pour simuler un raider en maraude. Reprenant la mer le 26 février, les trois torpilleurs effectuent un combat antisurface en se servant du cuirassé comme plastron de luxe et ce du 26 février au 6 mars, les quatre navires rentrant à Toulon le lendemain.

Le 16 mars 1940, la 1ère DT sort pour un entrainement de division, effectuant un entrainement au combat antisurface du 16 au 24 mars, faisant escale à Sète du 25 au 30 mars avant une école à feux du 31 mars au 5 avril, rentrant à Toulon le lendemain.

Le 15 avril, la 1ère DT décidément fort active quitte Toulon pour un entrainement en compagnie du cuirassé Lorraine, sister-ship du Provence. Après une école à feux commune  du 15 au 25 avril, les quatre navires font escale à Villefranche sur Mer du 26 au 30 avril avant d’effectuer un entrainement au combat antisurface du 1er au 8 mai, le cuirassé Lorraine lançant à plusieurs reprises son hydravion Loire 130 pour entrainer les canonniers antiaériens des torpilleurs et du cuirassé. Les quatre navires font ensuite escale à Nice du 9 au 14 mai avant de rentrer à Toulon le lendemain 15 mai 1940.

La Tempête sort à nouveau pour entrainement du 20 au 27 mai, accompagné de La Palme et du Mars, cet entrainement combinant école à feux, lancements de torpilles et tirs sur cible remorquée est suivie d’une escale à Port-Vendre du 28 mai au 2 juin, les trois torpilleurs rentrant à Toulon le lendemain 3 juin 1940.

La Tempête est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 4 au 25 juin, sortant pour essais du 26 au 29 juin et pour remise en condition du 1er au 16 juillet, à chaque fois en compagnie du Mars.

Il participe ensuite aux essais (18 au 20 juillet) et à la remise en condition (22 juillet au 7 août) du torpilleur d’escadre La Palme, les deux torpilleurs d’escadre participant ensuite aux essais (9 au 11 août) et à la remise en condition (13 août au 3 septembre) du Mars, les trois torpilleurs mouillant aux salins d’Hyères du 4 au 8 septembre avant de rentrer à Toulon le 9 septembre 1940.

La grande réorganisation de septembre 1940 affecte la 1ère DT (comme les autres divisions de la 1ère FT) au groupement de ligne de la 2ème Escadre avec toujours Toulon comme port-base.

La Tempête, navire-amiral de la division sort en compagnie de La Palme et du Mars pour un entrainement de division du 12 septembre au 4 octobre avec écoles à feux, lancements simulés, entrainement au combat antisurface…….. .

Ils vont ensuite mouiller aux salins d’Hyères du 5 au 12 octobre, se ravitaillent à Toulon le 13 octobre avant une nouvelle phase d’entrainement du 14 au 22 octobre, date du retour de la division à Toulon.

Le 1er novembre 1940, les torpilleurs de la 1ère DT sortent pour entrainement en compagnie du cuirassé Provence. Après une école à feux commune du 1er au 7 novembre, les torpilleurs vont se ravitailler à Toulon le 8 novembre avant un entrainement au combat antisurface contre le cuirassé qui sert de plastron de luxe et ce du 9 au 17 novembre. Le cuirassé et les trois torpilleurs font escale à Nice du 18 au  21 novembre, à Bastia du 22 au 26 novembre avant de rentrer à Toulon le 28 novembre 1940.

Après une ultime école à feux du 5 au 12 décembre, le torpilleur d’escadre Tempête transmet le 13 décembre, son pavillon de navire-amiral de la 1ère DT au Mars puis débarque ses munitions et vidange ses soutes. Il est ainsi échoué au bassin Vauban n°6 du 15 décembre 1940 au 2 février 1941 pour une remise en état complète. Il reçoit également un Asdic, un radar de navigation et d’un radar de veille combinée

Armé pour essais le 7 février 1941, il sort pour essais du 7 au 9 février puis pour remise en condition du 11 au 18 février en compagnie du Mars. A l’issue de cette remise en condition, la Tempête redevient navire-amiral de la 1ère DT.

Le 22 février 1941, les torpilleurs de la 1ère FT quittent Toulon sauf La Palme en grand carénage soit un total de sept torpilleurs en l’occurence ceux de la 3ème DT, ceux de la 7ème Division de Torpilleurs (Tramontane Typhon Tornade) et de la 1ère DT (La Tempête Le Mars) pour un exercice commun avec les cuirassés de la 5ème DL, les vénérables Provence et Lorraine. Cet exercice se déroule jusqu’au 8 mars avec des écoles à feux, des lancements de torpilles, des manoeuvres anti-surfaces.

Après une école à feux du 12 au 19 mars 1941, le torpilleur d’escadre Tempête va participer aux essais (21 au 24 mars) et à la remise en condition (26 mars au 12 avril) du torpilleur La Palme qui sortait de son grand carénage, les deux torpilleurs rentrant à Toulon le 13 avril 1941.

Les deux torpilleurs disponibles de la 1ère DT sortent pour entrainement du 18 au 24 avril, se ravitaillant à Toulon le 25 avril 1941 avant de rallier les salins d’Hyères. Le 30 avril, le torpilleur d’escadre Le Mars les rejoint pour ses essais à la mer et sa remise en condition, les trois torpilleurs étant ainsi à la mer pour essais (1er au 4 mai) et pour remise en condition (6 au 25 mai), les trois torpilleurs d’escadre rentrant à Toulon le 26 mai 1941.

La Tempête est indisponible pour entretien, modernisation (DCA avec l’embarquement de 4 canons de 37mm Schneider modèle 1941 en remplacement des pièces plus anciennes de 37mm et de 13.2mm) et permissions de l’équipage du 27 mai au 17 juin 1941, sortant pour essais du 18 au 20 juin et pour remise en condition du 22 juin au 8 juillet, à chaque fois en compagnie de son compère Le Mars.

La Tempête participe ensuite aux essais (10 au 13 juillet) et à la remise en condition (15 au 30 juillet) de La Palme, les deux torpilleurs d’escadre se ravitaillant le 31 juillet à Toulon avant de mouiller aux Salins d’Hyères.

Le 4 août, le torpilleur d’escadre Le Mars les y retrouve après ses essais à la mer, les trois torpilleurs de la 1ère DTE sortant pour la remise en condition du Mars du 5 au 22 août, les trois torpilleurs d’escadre faisant escale à Sète du 23 au 27 août avant de rentrer à Toulon le lendemain.

Le 7 septembre 1941, la 1ère DTE quitte Toulon pour entrainement de division au large de la Corse plus précisément entre Calvi et Propriano. Après une escale à Calvi du 8 au 11 septembre, les trois torpilleurs effectuent une école à feux du 12 au 17 septembre, date à laquelle ils rallient Ajaccio pour se ravitailler.
La Tempête et ses deux compères de la division effectuent ensuite du 21 au 28 septembre un entrainement au combat antisurface suivit du 30 septembre au 7 octobre par un entrainement à la défense aérienne à la mer où la DCA installée l’été précédent montre son efficacité aussi bien contre les hydravions Laté 298 basés à Aspretto que les bombardiers Léo 451 de l’armée de l’air basés à Calvi-Sainte Catherine.

Après une escale à Propriano du 8 au 12 octobre, les trois torpilleurs effectuent un exercice de synthèse du 13 au 21 octobre, rentrant à Toulon le lendemain 22 octobre 1941. Victime d’une avarie mécanique, le torpilleur d’escadre Tempête est indisponible du 23 au 30 octobre, sortant pour essais les 31 octobre et 1er novembre.

Le 8 novembre 1941, la 1ère flottille de torpilleurs appareille pour un entrainement commun dans le Golfe du Lion en compagnie de la 5ème DL (cuirassés Provence et Lorraine), entrainement composé d’écoles à feux, de lancements de torpilles, d’entrainement à la défense aérienne à la mer, de combat antisurface. Les huit torpilleurs et les deux cuirassés rentrent à Toulon le 24 novembre.

La Tempête effectue une ultime sortie du 30 novembre au 5 décembre en compagnie de ses deux compères de la 1ère DTE.

Le 6 décembre 1941, il transmet son pavillon de navire amiral au torpilleur La Palme puis est mis en position de complément le lendemain 7 décembre 1941. Il passe au bassin Vauban n°6 du 17 au 27 décembre pour préparer son désarmement.

Le torpilleur d’escadre La Tempête est officiellement désarmé le 28 décembre 1941 et condamné le 5 janvier 1942 sous le numéro Q-02.

Remorqué au cimetière naval du Bregaillon le 10 janvier 1942, il finit par couler par petits fonds au cours de la tempête du 7-8 janvier 1943 qui eut raison de l’Océan (ex-cuirassé Jean Bart classe Courbet) mais si l’ancien cuirassé fût démantelé, l’ex-torpilleur fût renfloué, sommairement réparé et remorqué au large de la presqu’ile de Gien pour servir de cible aux avions des escadrilles 8T (Lioré et Olivier Léo 456) et 6B (Bloch MB-175T), la coque de l’ancien torpilleur finissant par sombrer après une journée d’assaut le 8 mars 1943.