Le Conflit (44) Europe Occidentale (10)

Groupe d’Armées n°3

5ème Armée (Armée des Alpes)

-Quatre régiments de pionniers : 405ème, 415ème, 425ème et 435ème régiments de pionniers.

-Groupement de Bataillons de Chars de Combat 505 (GBCC-505) : Ce groupement n’à qu’une existence administrative pour prendre sous son autorité des BCC issus d’autres groupements notamment en cas d’offensive contre l’Italie.

-5ème Groupement Anti-Aérien de Campagne (5ème GAAC)

-Un Etat-major

-Une Batterie Hors Rang

-Deux batteries de canons de 75mm disposant de canons de 75mm contre-avions modèle 1944

-Deux batteries de canons de 37mm disposant de canons de 37mm contre-avions Schneider modèle 1941

-Unités du génie et de soutien

-Dans le domaine du soutien, on trouve des unités dépendant de l’artillerie (parc de réparations d’artillerie n°5, parc de réparation des équipages et des ferrures n°5, le parc de réparation automobile n°5, le parc d’essence et ingrédients d’armée n°5 et le parc de munitions d’armée n°5).

-Le génie aligne diverses unités de sapeurs mineurs et de sapeurs routiers, une compagnie d’électro-mécaniciens et un parc de génie d’armée.

-En ce qui concerne les transmissions, on trouve le 805me bataillon de sapeurs télégraphistes d’armée, le 825ème parc de transmissions d’armée et diverses unités associées.

-Le train soutien la deuxième armée avec sept compagnies hippomobiles et six compagnies automobiles dont deux sanitaires ainsi qu’une compagnie citerne.

-L’intendance, le service de santé, le service vétérinaire, le service des remontes dispose également d’unités intervenant en soutien de la 6ème Armée.

-La gendarmerie déploie pour maintenir l’ordre sur l’arrière et gérer les prisonniers un commandement de la gendarmerie et forces prévôtales de la 5ème armée.

-Groupement Aviation de la 5ème Armée (GRAVIA-VA)

-16ème Escadre de Chasse : trois groupes de chasse avec vingt-sept Arsenal VG-39 et neuf Bréguet Br700C2 chacuns.

-33ème Escadre de Bombardement Léger : trois groupes de bombardement volant sur Douglas DB-7D

-Un Groupe de Reconnaissance, le GR I/39 volant sur Bloch MB-176

-13ème Corps d’Armée (13ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 13ème Région Militaire (Clermont-Ferrand)

-613ème Régiment de Pionniers (613ème RP)

-13ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (13ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-117ème Régiment d’Artillerie Lourde Hippomobile (117ème RALH) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1936S et de deux groupes de 155mm équipés de canons de 155L modèle 1945S

-Unités du génie et de soutien

-Groupe Aérien d’Observation n°513 (GAO-513) : Huit Bloch MB-175 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-15ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (15ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-10ème Division d’Infanterie (10ème DI) : Cette division dispose de de trois régiments d’infanterie de ligne (5ème, 24ème et 46ème RI), de deux régiments d’artillerie (32ème RAD et 232ème RALD), de la 610ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 610ème Bataillon de défense aérienne, du 23ème bataillon du génie et d’unités de soutien.

-31ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (31ème GRDI) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant la disponibilité des AM modèle 1940P (Ces AMP ne sont toujours pas là le 10 mai 1949).

-20ème Division d’Infanterie (20ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (2ème, 47ème et 115ème RI), de deux régiments d’artillerie (7ème RAD et 207ème RALD), de la 620ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 620ème Bataillon de défense aérienne, du 92ème bataillon du génie et de quelques unités de soutien.

-18ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (18ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-23ème Division d’Infanterie (23ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (32ème, 107ème et 126ème RI), de deux régiments d’artillerie (41ème RAD et 241ème RALD), de la 623ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 623ème Bataillon de défense aérienne, du 30ème bataillon du génie et de quelques unités de soutien.

-29ème Corps d’Armée (29ème CA)

-Etat-major de Corps d’Armée mis sur pied par la 12ème RM de Dijon

-629ème Régiment de Pionniers (629ème RP)

-29ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (29ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses de découverte en attendant les automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer en mai 1949.

-123ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (123ème RALT) disposant de deux groupes de 105mm équipés de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de 155mm équipés de canons de 155mm GPF-T.

-Unités du génie et de soutien :

-Groupe Aérien d’Observation n°529 (GAO-529) : Huit Bloch MB-176, Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-25ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (25ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-14ème Division d’Infanterie (14ème DI) : Elle dispose de deux régiments d’infanterie de ligne (35ème et 152ème RI), d’une demi-brigade de chasseurs à pied (3ème DBCP); de deux régiments d’artillerie (4ème RAD et 204ème RALD), de la 614ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 614ème Bataillon de défense antiaérienne, du 26ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-19ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (19ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-16ème Division d’Infanterie (16ème DI) : Cette division dispose de trois régiments d’infanterie de ligne (29ème,56ème et 89ème RI); de deux régiments d’artillerie (37ème et 237ème RALD), de la 616ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 616ème Bataillon de Défense Antiaérienne, du 93ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-26ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (26ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte en attendant l’arrivée d’automitrailleuses puissantes qui se font encore désirer en mai 1949.

-30ème Division d’Infanterie Alpine (30ème DIAlp) : Cette division dispose de deux régiments d’infanterie alpine (55ème et 81ème RIA), d’une demi-brigade de chasseurs alpins (26ème DBCA avec les 65ème, 67ème et 86ème BCA); de deux régiments d’artillerie (95ème RAM et 295ème RALM); de la 630ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 630ème bataillon de défense antiaérienne, du 94ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

-30ème Corps d’Armée (30ème CA)

-Etat-major mis sur pied par la 13ème Région Militaire (Clermont-Ferrand)

-30ème Groupement de Reconnaissance de Corps d’Armée (30ème GRCA) disposant de chars légers AMX-42 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-124ème Régiment d’Artillerie Lourde à Tracteurs (124ème RALT) disposant de deux groupes de canons de 105L modèle 1941T et deux groupes de canons de 155mm GPF-T.

-Groupe Aérien d’Observation n°530 (GAO-530) : Huit Bloch MB-176 Douze Dewoitine D-720 et Quinze ANF-Les Mureaux ANF-123

-46ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (46ème GRDI) disposant de chars légers Hotchkiss H-39 et d’automitrailleuses de découverte

-17ème Division d’Infanterie (17ème DI)  : Cette division de deux régiments d’infanterie de ligne (83ème et 135ème RI) associés à une demi-brigade de chasseurs alpins, la 27ème DBCA (87ème, 91ème et 95ème BCA); deux régiments d’artillerie (84ème RAD et 284ème RALD), de la 617ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 617ème bataillon de défense antiaérienne , du 95ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

En novembre 1948, la 27ème DBCA sera envoyée en Corse pour renforcer les défenses de l’île, laissant la division avec seulement deux régiments.

-34ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (34ème GRDI) disposant de chars légers FCM-42 et d’automitrailleuses de découverte

-29ème Division d’Infanterie Alpine (29ème DIAlp) : Cette division dispose de deux brigades d’infanterie alpine, la 57ème BIAlp avec la 6ème DBCA (22ème 24ème et 25ème BCA) et le 3ème Régiment d’Infanterie Alpine et la 58ème BIAlp avec la 2ème DBCA (9ème 18ème 20ème BCA) et le 141ème Régiment d’Infanterie Alpine.

Cette division dispose également du 94ème Régiment d’Artillerie de Montagne associé au 294ème Régiment d’Artillerie Lourde de Montagne; de la 629ème Batterie Divisionnaire Antichar, du 629ème Bataillon de défense antiaérienne, du 33ème bataillon du génie et de différentes unités de soutien.

-91ème Groupement de Reconnaissance de Division d’Infanterie (91ème GRDI) disposant de chars légers AMX-44 et d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P.

-1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine (1ère DINA) : Cette division dispose de trois régiments de tirailleur, le 27ème régiment de tirailleurs algériens, le 28ème régiment de tirailleurs tunisiens et le 5ème régiment de tirailleurs marocains; de deux régiments d’artillerie (54ème RANA et 254ème RALNA), de la 601ème Batterie Divisionnaire Antichar Nord-Africaine, du 601ème Bataillon de défense aérienne nord-africain, du 35ème bataillon du génie et de diverses unités de soutien.

6ème Division Légère Mécanique (6ème DLM)

-Un état-major divisionnaire

-Unités du génie et de soutien : le 6ème bataillon du génie avec trois compagnies de sapeurs mineurs portés et une compagnie d’ouvriers de pont, deux compagnies de transmission (une compagnie téléphonique et une compagnie télégraphiste), une compagnie automobile de quartier général, une compagnie automobile de transport, un bataillon sanitaire divisionnaire, un groupe d’exploitation divisionnaire et un escadron de réparations divisionnaire, le 17ème ERD rattaché administrativement au 4ème dragons.

-Un régiment de découverte, le 2ème régiment de cuirassiers (2ème RC) disposant d’automitrailleuses puissantes AM modèle 1940P

-11ème Brigade légère mécanique : un état-major de brigade, un régiment de chars le 4ème Régiment de Dragons (4ème RD) disposant de Somua S-40 et un Régiment de Dragons Portés, le 9ème Régiment de Dragons Portés (9ème RDP) disposant de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42. Ces deux régiments sont associés au 11ème groupe de canons d’assaut (Somua Sau-40), au 11ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), au 11ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 + bitube de 25mm) et au 11ème groupe de reconnaissance disposant de chars légers AMX-42.

-12ème Brigade légère mécanique : un état-major de brigade, un régiment de chars le 11ème Régiment de Chasseurs à cheval (11ème Rch) disposant de Somua S-40 et un régiment de dragons portés, le 10ème Régiment de Dragons (10ème RDP) qui comme les autres RDP dispose de VDP Laffly S20T, de motos side-cars et de chars légers AMX-42. Ces deux régiments sont associés au 12ème groupe de canons d’assaut (Somua SAu-40), au 12ème escadron antichar porté (Laffly W15 TCC), au 12ème escadron antiaérien porté (Laffly W15 avec bitube de 25mm) et au 12ème groupe de reconnaissance lui aussi équipé d’AMX-42.

-Un régiment d’artillerie le 70ème Régiment d’Artillerie de Division Légère Mécanique (70ème RADLM) (canons de 75mm TAZ modèle 1939 et obusiers de 105mm 105C modèle 1935B)

Commandement des Forces de Défense de la Corse (CFDC)

Secteur Nord

-373ème Régiment d’Infanterie Alpine (373ème RIA) à sept bataillons (unité également appelée 373ème DBIA)

-3ème régiment de mitrailleurs

-Equipages d’ouvrages

Secteur Sud

-173ème Régiment d’Infanterie Alpine (173ème RIA) qui devient à la mobilisation la 173ème DBIA avec pas moins de six bataillons, le trois bataillons du temps de paix se dédoublant.

-Equipages d’ouvrages

-5ème régiment de mitrailleurs

-92ème Régiment d’Artillerie de Montagne : deux groupes de 75mm équipés de canons de 75mm TAZ modèle 1939 (1er à Bastia 2ème à Bonifaccio), deux groupes de 155mm courts équipés de canons de 155C modèle 1917S (3ème à Ajaccio et 4ème à Porto-Vecchio).

-363ème Régiment d’Artillerie Lourde Portée (363ème RALP) avec deux groupes de 155mm longs équipés de canons de 155mm GPF-T, ce régiment basé à Ajaccio servant de régiment de réserve.

-30ème Bataillon de Chars de Combat (30ème BCC) équipés de quarante-cinq Renault R-40. Ce bataillon est stationné à Bastia.

-Groupement Motorisé de Corse (GMC) : unité équivalente aux GRDI avec douze chars légers Hotchkiss H-39 et huit automitrailleuses de découverte Panhard AMD-178 à canon de 25mm. Il est stationné à Ajaccio.

On trouve également des unités de génie et des transmissions, de l’intendance et du service de santé ainsi qu’un Régiment de Pionniers de Corse chargé de travaux d’aménagement et de fortifications.

Suite au déclenchement du second conflit mondial, la défense de la Corse en première ligne face à l’Italie est nettement renforcée avec l’envoi de la 3ème Division Marocaine (2ème régiment de tirailleurs marocains et 21ème régiment de zouaves) et de la 27ème Demi-Brigade de Chasseurs Alpins (87ème, 91ème et 95ème BCA), prémices à l’envoi éventuel du reste de la 17ème DI sans parler de l’envoi d’autres divisions si l’île devait être attaquée où servir de base un assaut contre la Sardaigne où l’Italie péninsulaire.

La 4ème DIT (4ème Division d’Infanterie Tchécoslovaque) est envoyée sur l’île en novembre 1948 pour renforcer les défenses de l’île. Cette DLI (Division Légère d’Infanterie) sera en première ligne lors de l’opération MERKUR où elle fera taire les derniers sceptiques sur la valeur combative des unités tchécoslovaques en exil.

Pologne et Pays Neutres (100) Pologne (12)

Artillerie

Artillerie de campagne

Avant 1939

Armata wzor.1897

-Canon de 75mm modèle 1897 connu en Pologne sous le nom d’Armata wzor.1897

Canon de 75mm Schneider modèle 1912

-Canon de 76.2mm modèle 1902 Putilov, les 98 exemplaires en service en Pologne étant connu sous le nom d’Armata wzor.1902

-L’Armata wzor 1902/26 est une évolution du précédent, le principal changement étant le passage du calibre de 76.2mm à 75mm. 446 exemplaires étaient en service en septembre 1939.

-10cm Skoda Houfnice vz.14 et vz.14/19 connus en Pologne sous les désignations de Haubica wzor 14/19A (366 exemplaires) et Haubica wzor 14/19P (900 exemplaires)

155C modèle 1917S

-155C modèle 1917S connu en Pologne sous le nom de Haubica wzor 1917, la Pologne disposant de 341 exemplaires

Armée polonaise reconstituée

-Canon de 75mm modèle 1897

-Canon de 75mm TAZ modèle 1939

105C modèle 1935B

-Obusier de 105mm modèle 1935B (Bourges)

-Les régiments d’artillerie des divisions d’infanterie polonaises sous contrôle soviétique disposaient de canons de 76.2mm Zis-3, de canons de 107mm et d’obusier de 122mm M-30.

Artillerie de montagne

Avant 1939

Canon de 65M Schneider modèle 1906

-L’Armata Gorska wz.06 est la désignation polonaise du canon de 65M Schneider modèle 1906 sachant que 24 exemplaires étaient en service en septembre 1939.

-Canon de 75mm Skoda modèle 1915

-Obusier de montagne de 100mm Skoda modèle 1916

Armée polonaise reconstituée

-Aucune

Artillerie lourde

Avant 1939

-Canon de 105mm modèle 1913S connu pour les 118 exemplaires en service sous la désignation de Armata wzor.13.

-L’Armata wzor 1929 est un canon franco-polonais produit à 124 exemplaires. Pesant 3410kg en configuration transport et 2880kg en position de tir, ce canon de 105mm disposait d’un tube de 31 calibres (longueur 6.4m) permettant le tir d’un obus (105x390R) de 15.5kg à une distance maximale de 15500m à raison de six coups par minute.

Le bouclier de 4mm protégeait les neuf servants qui pointaient le canon en site de 0° à +43° et en azimut sur 25°.

-Les Armata wzor 78/09/31 et wzor 78/10/31 étaient les désignation de 43 canons de 120mm Schneider modèle 1878 montés sur l’affût d’un obusier russe de 152mm M1909 ou M1910, douze exemplaires étant motorisés.

Obusier de 220mm Skoda

-Les obusiers de 220mm Skoda en service en Pologne étaient connus en service sous le nom de Mozdziewz wzor 1932.

Armée polonaise reconstituée

-Canon de 105mm modèle 1913S surtout utilisés pour l’entrainement en attendant la livraison des canons issus de l’Arsenal de Tarbes.

-Canon de 105mm modèle 1941T (Arsenal de Tarbes)

Canon de 155mm Grande Puissance Filloux (GPF)

-Canon de 155 GPF-T

-Canon de 194 GPF-T

-Les unités polonaises sous contrôle soviétique ne disposaient pas de pièces de corps d’armée

Artillerie antichar

Avant 1939

Canon antichar de 37mm Bofors

-En septembre 1939 le principal canon antichar polonais le canon antichar de 37mm modèle 1934 de la firme Bofors, la désignation officielle des 1200 exemplaires en service étant Armara Przeciwpancerna wz.36.

Armée polonaise reconstituée

Canon de 25mm Hotchkiss

-100 canons antichars de 25mm Hotchkiss modèle 1934

-Canon antichar de 47mm Puteaux modèle 1937 et 1939

-Les unités polonaises sous commandement soviétiques disposaient de canons de 45mm M-1942 puis des canons de 57mm M-1943.

Artillerie antiaérienne

Avant 1939

Canon de 40mm Bofors

-Canon de 40mm Bofors. L’armée polonaise dispose de 358 Armata Przeciwlotnica 40mm wz.36 en septembre 1939. Si fort peu de pièces ont échappé à la destruction d’autres canons ont été ensuite livrés par la Grande-Bretagne.

Armata Przeciwlotnicza 75mm wz.36/37

Ce canon antiaérien de 75mm est un canon de conception et de fabrication polonaise utilisé par l’armée polonaise jusqu’au cataclysme de septembre 1939.

Produite à 52 exemplaires, cette arme pesait 3700kg en ordre de combat, disposait d’un tube de 50 calibres (longueur du tube 3.742m) permettant le tir d’un obus de 75mm (75x369R) de 6.5kg à une distance maximale de 11300m en tir antiaérien et de 14500m en tir sol-sol à raison de dix à vingt-cinq coups par minute.

L’équipe de pièce composée de sept hommes pouvait pointer le canon en site de -5° à °85° et en azimut sur 360°.

Armée polonaise reconstituée

-Canon de 40mm Bofors fournis par la Grande-Bretagne pour équipement des groupements antiaériens dépendant des corps d’armée.

-La mise en place de batteries antiaériennes lourdes à été étudiée mais n’à pas aboutit faute de moyens.

Les trois divisions d’infanterie polonaise sous contrôle soviétique disposaient de canons antiaériens de 25mm M-1940 et de 37mm M-1939

23-Armée de terre ligne Maginot (37)

Secteur Fortifié du Dauphiné

D’abord appelé Secteur fortifié des Hautes-Alpes de 1924 à 1933, le SF Dauphiné s’étend du camp des Rochilles à Bayasse au camp des Fourches/Le Pra, englobant ainsi les vallées de la Haute-Durance, du Guil et de l’Ubaye.

On trouve deux grandes routes d’invasion, la première est la route Turin-Briançon-Grenoble via le col du Mont-Genèvre et la seconde est la route Coni-Barcelonnette-Gap via le col de Larche, routes qu’il faut barrer tout en se préoccupant des voies d’invasion secondaires entre ces deux axes.

La défense du Dauphiné repose donc essentiellement sur le barrage des débouchés des deux principaux cols ce qui est tout sauf novateur, Serré de Rivières et avant lui Vauban avaint compris l’importance capitale de Briançon pour défendre cette région.

Il était ainsi prévu pas moins de huit ouvrages pour protéger le Briançonnais mais dès mars 1930, les restrictions budgétaires et les choix politiques font que ce projet est remplacé par la modernisation du Janus et la construction par la MOM de petits ouvrages d’infanterie sur les cols secondaires.

De nombreuses «pilules» sont ainsi construites ainsi que des points d’appui fermés sur la ligne de résistance pour couvrir les ouvrages CORF d’un débordement par les hauts.

Etant davantage un souci pour l’état-major, le programme de fortification de l’Ubaye est réalisé en grande partie avec la construction de nouveaux ouvrages et la modernisation d’ouvrages anciens qui peuvent être toujours efficaces.

Pour ce qui est des travaux neufs, le CORF va réaliser de part et d’autre de la vallée deux ouvrages mixtes se flanquant réciproquement, un petit ouvrage d’interdiction de la vallée, trois abris et un observatoire. A cela s’ajoute un avant-poste à Larche couvert par le vieux fort de Viraysse alors que celui de Tournoux assure le rôle de verrou arrière.

Le col de la Bonnette bien que difficillement accessible n’est pas négligé avec jusqu’en 1930, deux casernements d’altitude et des redoutes en pierres sèches puis quelques avant-postes, un ouvrage mixte et trois petits ouvrages sur les cols annexes.

Au niveau organisationnel, le SFD est divisé en cinq sous-secteur, le sous-secteur Haute Clarée-Guisane défendu par le 82ème BAF, le sous-secteur Haute Durance-Cerveyrette défendu par le 72ème BAF, le sous-secteur du Gul défendu par le 107ème BCA, le 87ème BCA et le 92ème BAF, le sous-secteur Ubaye-Ubayette dispose du 299ème RIA et du 83ème BAF et le sous-secteur Jausiers défendu par 73ème BAF et une compagnie du 299ème RIA.

Durant la guerre de Pologne, le Secteur Fortifié du Dauphiné dispose de deux DBAF, la 75ème DBAF qui dispose de quatre bataillons alpins de forteresse, les 72ème 82ème 92ème et 102ème alors que la 157ème DBAF ne dispose que de deux bataillons, les 73ème et 83ème BAF. A cela s’ajoute les 4ème et 5ème compagnie du 440ème régiment de pionniers.

Après la démobilisation, on ne maintient en ligne que le 157ème DBAF _la demi-brigade d’active_ avec les deux bataillons alpins de forteresse d’active, les 72ème et 73ème BAF plus le 83ème BAF qui devient un bataillon d’active.

Le dispositif est réorganisé, le sous-secteur Haute Clarée-Guisane est défendu par le 83ème BAF, le sous-secteur Haute Durance-Cerveyrette défendu par le 72ème BAF, le sous-secteur du Gul défendu et le sous-secteur Ubaye-Ubayette par le 83ème BAF et le sous-secteur Jausiers défendu par une compagnie renforcée du 73ème BAF.

 Sous-secteur Haute Clarée-Guisane

Quartier du Chardonnet : pas d’ouvrages spécifiques

Quartier Bufere-Granon

ouvrage de Col-de-Buffere

ouvrage de Col-de-Buffere

-L’ouvrage de Col-de-Buffere est un ouvrage d’infanterie à trois blocs et une cheminée disposant d’un bloc 1 qui sert d’entrée armé d’un créneau FM en caponnière et d’une cloche GFM, d’un casemate d’infanterie (vers les Sagnes) ou bloc 2 disposant d’un créneau JM et en remplacement d’un bloc 3 identique au bloc 2, un blockhaus MOM muni d’une trémie FM. Le bloc 4 est la cheminée de l’ouvrage qui dispose également d’une sortie de secours et d’un bloc observatoire muni d’une cloche GFM.

-Un blockhaus d’avant 1914 rénové et armé de deux créneaux JM

-Un avant poste composé d’une galérie avec un créneau JM

Sous-secteur Haute Durance-Cerveyrette

Quartier Vachette-Janus

-L’ouvrage de La Vachette est un ouvrage d’infanterie à deux blocs disposant d’un Bloc 1 (entrée + casemate) armé d’un créneau JM/AC 47, un créneau JM, deux mortiers de 81mm, une cloche AM et une cloche GFM et d’un bloc 2 équipé d’une cloche AM et d’une cloche GFM.

-Un barrage antichar léger sur la route de Montgenèvre défendu par un ouvrage CORF armé d’un créneau JM/AC 47, un créneau JM (qui lui aussi peut s’effacer pour laisser la place au canon de 47mm), deux FM et une goulotte à grenades.

-Un observatoire de campagne

-Emplacement pour quatre canons de 75mm modèle 1897 pour couvrir Montgenèvre

-L’ouvrage CORF du Janus implanté sous l’ancien fort du même nom et dispose de sept blocs, une entrée et deux cheminées.

-Le Bloc 1 est une entrée de plain pied défendu par un créneau JM/AC 25 installé seulement en 1942 remplaçant un créneau JM.

-Le Bloc 2 est une casemate mixte flanquant vers le nord (agissant qsur la route de Montgenèvre avec deux créneaux JM et deux mortiers de 81mm

-Le Bloc 3 est une casemate d’artillerie flanquant vers le nord (action vers la vallée de Clarée) disposant de deux mortiers de 75mm modèle 1931

-Les blocs 4 et 5 sont des observatoires

-Le Bloc 6 est une casemate d’infanterie disposant d’un créneau JM et d’une chambre observatoire orientée vers le sud.

-Le Bloc 7 est une casemate d’infanterie flanquant vers le nord (Montgenèvre) avec pour équipement un créneau JM.
-Le Bloc 8 est l’ancienne batterie de 95mm du Janus intégré à l’ouvrage CORF ce qui est une chose unique en son genre.

-Les Blocs 9 et 10 servent à la ventilation de l’ouvrage

-L’ouvrage MOM du Chenaillet à une histoire compliquée puisqu’il à été commencé en 1931, abandonné entre 1932 et 1940 avant d’être finalement achevé avec deux entrées parallèles desservant des galeries se croisant et menant à deux casemates de mitrailleuses (un JM chacun) se couvrant mutuellement.

Quartier Gondran-Aittes

-L’ouvrage Gondran E est un ouvrage d’infanterie à cinq blocs qui dispose donc d’une entrée ou bloc 1 avec un créneau JM et une cloche GFM, d’une casemate d’infanterie ou bloc 2 dont le créneau JM croise avec le Janus, d’un observatoire ou bloc 3 munie d’une cloche Digoin puis d’une cloche GFM, d’un bloc cheminée ou bloc 4, une sortie de secours appelé bloc 5 et d’un bloc indépendant avec une cloche AM pour l’action frontale.

-L’ouvrage des Aittes est un ouvrage d’infanterie à trois blocs et une entrée avec une entrée ou bloc 1 défendue par un créneau FM, d’un bloc 2 couvrant le col du Chabaud équipé d’un créneau JM, d’un bloc 3 couvrant le col de Gimont avec un créneau JM et enfin un bloc 4 couvrant le col de Bousson avec un créneau JM puis un créneau JM/AC 25, ce bloc servant aussi d’issue de secours.

-Durant la guerre de Pologne, on à réalisé 149 emplacements pour armes automatiques avec FM ou mitrailleuses qu’ils s’agisse de Briançon, de tourelles démontables (2) ou de huit abris.

Sous-secteur du Guil

-Les quartiers du Péas, du Queyras du Sommet-Bucher et du Ceillac n’ont pas d’ouvrages spécifiques type CORF mais une série d’organisations MOM ont été construites avec des blocs pour mitrailleuses, pour fusils-mitrailleurs ainsi que des tourelles démontables.

Un point fort est réalisé à Abriès, point fort tenu jusqu’à la démobilisation par deux sections du 87ème BCA, ce point fort étant composé de six pilules armés chacun d’un fusil-mitrailleur.

Sous-secteur Ubaye-Ubayette

Quartier Saint Paul

-L’ouvrage de Plate-Lombarde est un ouvrage d’infanterie à quatre blocs, une entrée et une sortie de secours. Le Bloc 1 est l’entrée défendue par un créneau FM, les blocs 2 et 3 sont munis de cloches Pamart modifiées FM alors que le bloc 4 est l’observatoire de l’ouvrage avec une cloche obs/VDP alors que le bloc 6 est une sortie de secours.

 Quartier Meyronnes

-Le Barrage du cimetière de Larche est un barrage antichar léger défendu par un blockhaus

-L’ouvrage de Larche est un avant poste à quatre blocs, une cheminée et une entrée disposant d’une entrée ou bloc 1, d’un bloc 2 armé d’une mitrailleuse et d’un fusil-mitrailleur, d’un bloc 3 disposant de deux mitrailleuses, d’un bloc 4 ou casemate arrière disposanrt de trois FM et d’une sortie de secours, d’un bloc 5 qui est l’observatoire de l’ouvrage mais qui sert aussi d’issue de secours et d’un bloc 6 qui est la cheminée de l’ouvrage.

-L’ouvrage de Saint Ours-Haut est un ouvrage mixte à quatre blocs et une entrée disposant donc d’une entrée ou bloc 1 avec un créneau JM, une cloche GFM et une cloche LG, une casemate d’artillerie ou bloc 2 muni d’un mortier de 75mm modèle 1931, de deux mortiers de 81mm, d’un créneau JM et d’un créneau mortier de 50mm, d’un bloc 3 servant d’observatoire avec une cloche GFM, d’un bloc 4 équipé d’une cloche GFM et d’un bloc 5 muni de deux créneaux de 81mm, de trois créneaux JM, d’un créneau de mortier de 50 et d’une cloche GFM.

-On trouve également à proximité de ce puissant ouvrage, deux abris passifs défendus par une cloche GFM.

-L’ouvrage de Saint Ours-Bas est un ouvrage d’infanterie monobloc disposant de six créneaux FM, un créneau mortier de 50mm, deux cloches M, une cloche AM et deux cloches GFM, le tout pour barrer la RN 100.

-Un observatoire implanté à Serre-La-Plate avec un bloc 1 qui est l’entrée de l’ouvrage et le bloc 2 qui dispose d’une cloche obs/VDP.

-L’ouvrage de la Roche-la-Croix est un ouvrage mixte à cinq blocs et une entrée avec comme bloc 1 une entrée de type réduite défendue par deux créneaux FM,d’un coffre de flanquement des fossés ou bloc 2 disposant d’un créneau mortier de 50mm et de trois créneaux FM, d’un bloc 3 jouant un rôle similaire au bloc 2 avec un créneau pour mortier de 50 et deux créneaux FM, d’un bloc 4 qui sert d’observatoire avec une cloche obs/VDP et une cloche GFM, d’une casemate d’infanterie flanquant vers le nord ou un bloc 5 avec deux mortiers de 75mm modèle 1931, deux mortiers de 81mm en sous-sol, une tourelle de 75mm modèle 1933 et un créneau FM/observatoire.

Le bloc 6 est un observatoire auxiliaire qui n’avait été prévu dans les plans initiaux. On trouve à l’étage inférieur un créneau projecteur et un créneau FM pour mortier de 50mm et à l’étage supérieur quatre FM servant pour l’observation et d’une cloche GFM.

-Un abri passif

-A Roche Croix, une ancienne batterie (1884-89) reconstruite avec deux mitrailleuses et un mortier de 81mm

-Des observatoires à La Duyère et aux Challanches construits avant 1914.

-Le Fort de Tournoux est un ensemble de forts construits avant 1914 avec au niveau de la vallée, la batterie XII construite entre 1846 et 1862 disposant de 4 mortiers de 81mm et deux pièces de 95mm modèle 1888, à mi-hauteur le fort Grouchy (1846-62) disposant de deux mortiers de 150T, en haut le fort supérieur avec une section antiaérienne, la batterie Claus des Caures (1879-83) avec deux canons de 75mm modèle 1897 sous casemates, deux mortiers 150T et 4 pièces 155L modèle 1877.

La batterie du Vallon Claous (1880-85) dispose de deux canons de 75mm modèle 1897, au sommet de la crète, le fortin de Serre de Laut (1890-93) équipé d’un batterie antiaérienne et au village de Tournoux quatre canons de 155C modèle 1917.

A noter que le fort Grouchy aurait du recevoir trois canons de 145mm longue portée et que la batterie XII aurait du recevoir quatre canons de 155C mais ces deux projets ont été abandonnés.

Sous-secteur Jausiers

Quartier des Sagnes

-Aux Sagnes devait être implanté un ouvrage mixte pour assurer la liaison entre les ouvrages de la Trouée de Larche et ceux de Restefond armé de deux mortiers de 75mm et de deux mortiers de 81mm. Après l’échec d’un autre projet (ouvrage d’infanterie, une entrée et une casemate active), ce point haut est finalement occupé par des ouvrages MOM (six blocs, deux tourelles démontables et deux abris alpins).

Quartier de Restefond

-L’ouvrage Col-de-Restefond est un abri actif à deux entrées, un bloc actif et une cheminée avec un bloc 1 qui sert d’entrée avec pour armement un créneau JM et une cloche GFM (flanquement de l’ouvrage de Restefond), un bloc 2 qui est aussi une entrée mais qui n’est armée que d’un créneau FM, un bloc 3 qui est une casemate d’infanterie avec pour armement un créneau JM et une cloche GFM (flanquement de l’ouvrage de Granges-Communes) alors que le bloc 4 est la cheminée de l’ouvage.

Cloche GFM en position

Cloche GFM en position

-L’ouvrage du Restefond est un ouvrage mixte à cinq blocs et une entrée avec un bloc 1 ou entrée défendue par un créneau FM, une cloche GFM et une cloche LG, une casemate d’artillerie flanquant vers le nord ou bloc 2 avec deux mortiers de 81mm et une cloche GFM (réalisé seulement en 1943), une casemate d’infanterie ou bloc 3 avec pour armement une cloche M pour couvrir le col de Pourriac et une cloche GFM, une casemate d’infanterie ou bloc 4 disposant d’une cloche M dirigée vers Saint-Etienne, une cloche GFM et une cloche obs/VDP, une casemate d’artillerie d’action frontale ou bloc 5 réalisée seulement en 1942 avec pour armement deux mortiers de 75mm modèle 1932 et un mortier de 75mm modèle 1931.

Le bloc 6 est une casemate d’artillerie d’action frontale équipée de deux obusiers de 75mm modèle 1932 (couverture des cols de Pourriac et du mont Vallonet) et un mortier de 75mm modèle 1931 (couverture du col de Pourriac). Enfin le bloc 7 est muni d’une tourelle de 75mm modèle 1905 et d’une cloche GFM type C, bloc construit tardivement en 1943.

-L’ouvrage de Granges-Communes est un ouvrage d’infanterie à deux blocs, le premier bloc à été paradoxalement réalisé après le bloc 2 avec une entrée, deux mortiers de 81mm pour flanquer le Restefond, un créneau JM/AC 25, une cloche GFM et une cloche LG alors que le bloc 2 est armé de deux cloches M puis d’une cloche M et d’une cloche AM, de deux cloches GFM et d’un créneau FM.

-L’ouvrage des Fourches est un avant-poste à cinq blocs et une entrée avec un bloc 1 armé d’un fusil-mitrailleur (c’est l’entrée), un bloc 2 équipé d’une mitrailleuse et d’un fusil-mitrailleur, un bloc 3 armé d’une mitrailleuse, le bloc 4 qui est une issue de secours avec trois fusils mitrailleurs, un bloc 5 qui sert d’observatoire avec pour armement quatre fusils-mitrailleurs et enfin un bloc 6 disposant de deux FM et d’un observatoire destiné à l’artillerie de position.

Quartier Rougna

-L’ouvrage de la Moutère est un ouvrage d’infanterie à deux blocs, une entrée et une cheminée destiné à barrer le col du même nom avec pour armement, un bloc 1 muni de deux créneaux FM qui défendent ainsi l’entrée, une casemate d’infanterie ou bloc 2 armée d’un créneau JM, un bloc 3 muni d’une cloche GFM et un bloc 5 qui est la cheminée de l’ouvrage.

-A proximité de l’ouvrage, on trouve un abri alpin à quatre entrées construit entre 1932 et 1934

-L’ouvrage du Le Pra est un avant-poste à quatre blocs et une entrée composé d’un abri en tôle métro prolongé par une galerie coudée à chaque extrémité. Le bloc 1 qui est l’entrée de l’ouvrage dispose de deux FM et de quatre autres dans la galérie coudée, les blocs 2 et 3 sont des casemates pour deux mitrailleuses, le bloc 4 est la sortie de secours alors que le bloc 5 regroupe un observatoire et une galérie coudée, le tout armé de trois FM.

Au cours de la guerre de Pologne, la MOM réalise de Maurin au col de la Braisse trente-six blocs et 17 abris répartis entre le point d’appui de Maurin (cinq blocs et un abri alpin n°1), le point d’appui du châtelet (deux emplacements pour tourelles démontables, trois Briançon pour FM et deux abris alpins), à Fouillouze haut sont implantés un bloc FM, deux blocs mitrailleuses et deux abris alpins et à Trois-Mélèzes deux blocs et un abri sans oublier le point d’appui des Sagnes décrit plus haut.

22-Armée de terre : armement et matériel (52)

Tracteurs très légers

-Unic TU1 : dans l’infanterie, ce véhicule devait à l’origine servir à tracter la mitrailleuse de 20mm Oerlikon mais cette dernière ayant finalement été redistribuée à l’armée de l’air, ce semi-chenillé va servir de bonne à tout faire, servant de tracteur, de ravitailleur, de transport de troupes……. .

Près de 2200 véhicules vont être construits et comme beaucoup utilisés par l’armée de terre, l’armée de l’air (transport de bombes du dépôt à un bombardier), la marine ainsi que pour des usages civils en liaison avec le militaire.

Poids à vide en ordre de route : 2165kg Charge utile : 500kg + une remorque de 600kg Longueur4.20m largeur 1.60m Hauteur 1.31mPuissance moteur maximale 46ch Vitesse maximale 48 km/h

Latil M7T1

Latil M7T1

-Latil M7 T1 : Ce véhicule est utilisé par le génie pour le transport de ses sapeurs mineurs mais également par l’infanterie qui le destine au remorquage du canon antichar 25mm. A ces deux fonctions s’ajoutera plus tard une troisième mission en l’occurence la liaison comme nous l’avons vu plus haut.

-Laffly V10M : ce véhicule est l’équivalent du précédent mais à destination des troupes de montagne. Il est un dérivé du Laffly V10R.

Poids mort en ordre de marche : 1200kg Charge utile 400kg Longueur 3.38m largeur 1.21m Motorisation : moteur de 38ch (3400 tours/minute) Vitesse maximale : 45 km/h

-Le Laffly/Licorne V15T est utilisé par la cavalerie pour le remorquage du canon de 25mm, ce canon étant parfois porté. C’est une version adaptée du V15R déjà étudié plus haut.

Tracteurs légers

-Citroen-Kergresse P17 : ce semi-chenillé est utilisé en 1939/40 comme tracteur d’artillerie pour les canons de 75mm mais également les 47mm antichars. Ce véhicule apparu en 1926 est peu à peu retiré du service et remplacé par des tracteurs d’artillerie plus moderne.

Poids mort en ordre de marche : 1850kg Charge utile 700kg Longueur : 4.38m largeur 1.69m hauteur 2.09m Motorisation : 30 à 31.5ch à 2800 tours/minute Vitesse maximale : 28 à 32 km/h

-Laffly S15T : véhicule quasi-identique au S15R (carrosserie différente), il est utilisé pour le remorquage du canon de 75mm.

Hotchkiss W15T

Hotchkiss W15T

-Hotchkiss W15T : véhicule quasi-identique au W15R, il est utilisé pour le remorquage des canons antichars de 47mm, des canons de 75mm et des obusiers 105mm.

-Citroën W15T : véhicule identique au précédent, il est utilisé pour remorquer le canon antiaérien de 25mm Hotchkiss. Il existe également une version à carrosserie unique.

-Somua MCJ : Ce semi-chenillé est utilisé au sein des batteries antichars pour le remorquage des canons antichars de 47mm modèle 1937 et 1939. Il est produit à près de 500 exemplaires.

Poids mort en ordre de marche : 3820kg Charge utile 910kg Longueur : 4.67m largeur 1.90m hauteur 1.32m Motorisation : 62ch à 2000 tours/minute Vitesse maximale : 51 km/h

-Latil M7Z : ce véhicule chargé du remorquage du canon de 25mm antiaérien est un dérivé à six roues motrices du M7T1. Il avait été à l’origine conçu comme tracteur pour canon antichar de 47mm mais le Somua MCJ et le Hotchkiss W15T lui ont été préférés.

Poids mort en ordre de marche : 3400kg Charge utile 1150kg Longueur : 4.25m largeur 1.90m hauteur 1.57m Motorisation : 50ch à 2200 tours/minute Vitesse maximale : 50 km/h Autonomie sur route : environ 285km

-Unic P107 : ce semi-chenillé est utilisé pour le remorquage du canon de 75mm, de l’obusier de 105mm. Il est également utilisé comme véhicule de combat par le génie. Il est commandé et livré à 2000 exemplaires

Poids mort en ordre de marche : 3500kg Charge utile et remorquée 1500kg Longueur : 4.85m largeur 1.80m hauteur 2.30m Motorisation : 65ch à 2800 tours/minute Vitesse maximale : 45 km/h

Tracteurs moyens

Dès le premier conflit mondial, on se préoccupe du remorquage des pièces d’artillerie. Après avoir utilisé des camions sur route et des tracteurs chenillés Caterpillar en terrain bouleversé, on décide de tester sérieusement la formule semi-chenillée à partir de 1929 pour remorquer les canons de 75 et de 155mm des régiments d’artillerie des divisions motorisées.

Les premiers véhicules utilisés sont naturellement des Citroën-Kergresse, le semi-chenillé P14 dont la mission principale est de remorquer le canon de 155C Schneider modèle 1917, la pièce lourde standard des RAD.

Il existait deux version de ce véhicule, un destiné au remorquage de la pièce et une autre version entièrement carrosée qui tractait le caisson remorque et transportait les neuf servants. Il à été produit à une soixantaine d’exemplaires.

Poids à vide : 3600kg Charge utile 1700kg Longueur : 4.87m largeur 1.75m Motorisation  : moteur 6 cylindres délivrant 42ch à 2800 tours/minute Vitesse maximale 25 km/h

Rapidement pourtant, c’est la Société d’Outillage Mécanique et d’Usinage d’Artillerie (Somua) qui va devenir un acteur majeur dans le domaine des tracteurs moyens. Avec ses MCG 4, 5 et 11, la firme de Somua offre à l’armée un tracteur efficace et performant pour le remorquage de canons de 105mm, de 155mm ainsi que pour le dépannage.

Le MCG-4 dispose d’une cabine avant à trois places, commune à  la version tracteur d’artillerie et dépannage. Si la version tracteur de pièces ne dispose à l’arrière que du système d’attache de la pièce, la version dépannage et la version tracteur de caisson-remorque dispose d’une carrosserie complète.

Chaque batterie disposant de quatre pièces, on trouve donc quatre tracteurs de pièces, quatre tracteurs de caissons-remorque et un tracteur de dépannage.

Le MCG-4 évolue. La dichotomie entre tracteur de pièces et tracteur de remorques-caissons pouvant poser des problèmes sur le terrain, la Somua fait évoluer son matériel pour permettre au tracteur de pièces de pouvoir embarquer douze coups de 155mm alors que le tracteur de caissons peut désormais embarquer vingt-coups dans la carrosserie.

En 1934, la désignation est simplifiée. Les semi-chenillés bâchés quelque soit leur rôle reçoivent la désignation MCG-5 alors que la désignation MCG-11 est appliquée aux semi-chenillés équipés d’une sellette à contre-appui. Au total 475 tracteurs de ce type ont été commandés et livrés à l’artillerie.

Poids mort en ordre de marche : 4920kg pour les tracteurs de pièce 6800kg pour les tracteurs de remorque caisson Charge utile 1500kg Longueur : 5.20m (5.30m pour les tracteurs de remorque caisson) largeur 2.17m Hauteur : 2.60m (2.85m pour les tracteurs de remorque caisson) Motorisation  : moteur 4 cylindres délivrant 55 ou 60ch Vitesse maximale 31 km/h

Somua ne s’arrête pas là et va développer d’autres modèles de tracteurs d’artillerie, le MCG-5 (avant que les MCG-4 n’y soient englobés sous cette dénomination) plus puissant pour permettre le remorquage de pièces aussi imposantes que le 105L modèle 1936S, le 155 GPF (Grande Puissance Filloux) et le 155mm modèle 1932 de défense côtière utilisé par la marine. Au final, ce sont pas moins de 1500 tracteurs MCG-4/5/11 qui ont été fournis à l’armée française.

Somua n’est pas la seule entreprise à fournir des tracteurs d’artillerie. La firme Latil fournit également ce type de véhicule  pour le remorquage du canon de 105L modèle 1913S, pièce utilisée au niveau du corps d’armée mais également par les divisions de cavalerie.

Le premier véhicule utilisé est le Latil TL, un véhicule à quatre roues motrices apparu en 1924 et mis en concurrence avec le Citroën-Kégresse P7bis. Utilisé d’abord pour le remorquage du canon de 75mm, il est finalement préféré pour le remorquage du canon de 105L modèle 1913S.

Il n’est cependant pas produit en grande quantité car entre-temps, la firme Latil à mis au point un véhicule plus performant, le Latil KTL-4.

Latil KTL-4

Latil KTL-4

Ce dernier n’aura pas beaucoup plus de succès moins à cause de ses qualités intrinsèques qu’à cause du faible nombre de canons de 105L modèle 1913S mis sur pneumatiques. 163 exemplaires seulement du KTL-4 sont produits et sa production n’ait pas poursuivit à la mobilisation.

Poids mort en ordre de marche : 3700kg pour les tracteurs de pièce 4250kg pour les tracteurs de remorque caisson Charge utile 950kg Longueur : 4.70m largeur 2.10m (2.22 pour les tracteurs de remorque caisson) Hauteur (capoté) : 2.50m  Puissance moteur maximale : 36ch Vitesse maximale 35 km/h

Les tracteurs semi-chenillés n’étaient pas exempts de défauts. Le plus criant était une vitesse insuffisante, souvent inférieure à 30 km/h. Si avec les premiers pneumatiques, cette vitesse était plus que suffisante, les progrès enregistrés dans ce domaine permettaient d’espérer une vitesse de traction plus importante. A cela s’ajoutait les progrès des véhicules à roues de plus en plus à l’aise en tout terrain.

Le 17 décembre 1934, l’artillerie demande aux constructeurs de proposer de nouveaux véhicules pouvant remorquer à grande vitesse sur route des canons de 105 et de 155mm tout en conservant en terrain varié, de bonnes aptitudes. L’objectif fixé est une vitesse moyenne de 35 km/h avec des pointes à 50 km/h ce qui implique un moteur souple disposant d’une bonne réserve de puissance.

De nombreux constructeurs postulent à ce programme comme Renault qui propose deux modèles, l’AFD-1 et l’AFG-1 mais tous les deux sont écartés tout comme le Lorraine 155, ces trois véhicules ayant soit un moteur d’une puissance insuffisante (AFD-1 et AFG-1) ou un moteur suffisamment puissant mais des capacités de franchissement tout terrain insuffisantes (Lorraine 155).

Somua proposa également de nouveaux semi-chenillés mais l’armée ne donna pas suite, dans un souci bien compréhensible de rationaliser son parc.

Deux véhicules vont au final être choisis, le Laffly S25T qui va être utilisé pour le remorquage des 105L (Schneider modèle 1936 et Tarbes modèle 1941) et le Latil M2 TZ qui va au final servir pour des mission de dépannage ainsi que pour le remorquage des canons de 75mm contre-avions modèle 1932.

Le premier véhicule est le Laffly S25T, un véhicule à six roues motrices, un véhicule intermédiaire entre le léger S15T et le lourd S35T.

Ce véhicule est préféré au Latil M2 TZ et commandé pour servir de tracteur d’artillerie pour les canons de 105L modèle 1936S et 105L modèle 1941T ainsi que pour le dépannage dans certains BCC en compagnie de son concurrent, le Latil M2TZ. Près de six cent véhicules de ce type vont ainsi être commandés (le chiffre exact n’à pas été retrouvé).

Poids mort en ordre de marche : 5500kg Charge utile 1500kg Longueur : 4.85m largeur 2.10m  Hauteur (capoté) : 2.50m  Puissance moteur maximale : 60ch à 2500 tours/minute Vitesse maximale 40 km/h

Le second véhicule est donc le Latil M2 TZ (Z = six roues motrices) est proposé à partir de juin 1935 comme tracteur rapide pour les canons de 105 et de 155mm. Après une incursion comme VDP, ce tracteur voit enfin la lumière au printemps 1937 en étant commandé pour essais afin de savoir si il était capable de remorquer un canon de 105L modèle 1936S.

Alors que les deux premiers véhicules sont enfin prêts, l’armée décide de lui confier le remorquage des canons de 75mm contre-avions modèle 1932 plus des missions de dépannage ce qui impose un certain nombre de modifications qui génère leur lot de retard. Néanmoins pas moins de huit cent véhicules vont être commandés.

Il va également être utilisé par la marine pour remorquer les canons de 90mm modèle 1926-30, une version plus lourde que celle de l’armée de terre (7.5 tonnes).

Poids mort en ordre de marche : 6250kg Charge utile 1700kg Longueur : 5m largeur 2.23m  Hauteur (capoté) : 2.64m  Puissance moteur maximale : 67ch à 2000 tours/minute Vitesse maximale 40 km/h

Tracteurs lourds

Si le remorquage des pièces de campagne est rapidement résolu, ce n’est pas le cas des pièces lourdes notamment des canons de 155mm.

Il existe bien quelques solutions de remorquage mécanique mais cette solution est limitée à la route avec une vitesse de 15 km/h. Voilà pourquoi quand éclate la guerre de Pologne, la majorité des régiments d’artillerie lourde sont hippomobiles.

Seul son poids (11.6 tonnes) interdit au 155 GPF d’être remorqué par chevaux, il à d’ailleurs été conçu dès l’origine comme canon à traction automobile.

Ce canon issu du génie du chef d’escadron Filloux est d’abord tracté par des tracteurs Latil et Renault EG _nombre d’entre-eux encore service en 1939-40 mais rapidement remplacés_  puis par le Latil TAR H2 et enfin par le rutilant S35T à six roues motrices.
-Le Somua MCL-5 et MCL-11 est un semi-chenillé perfectionné apparu courant 1935 comme solution moderne pour remorquer le 155 Grande Puissance Filloux (GPF). Néanmoins, cette solution n’arrive pas à l’essieu du S35T et seul un groupe sera équipé de ce tracteur semi-chenillé, le dernier de son espèce, l’armée préférant désormais la solution de tracteurs toutes roues motrices.

Poids mort en ordre de marche : 8500kg (9200kg MCL-11) Longueur : 5.62m (5.40m pour le MCL-11) largeur 2.08m (2.23m pour le MCL-11)  Hauteur : 2.33m  Puissance moteur maximale : 80ch

-Le massif Laffly S35 T est présenté en janvier 1935 comme alternative au semi-chenillé pour le remorquage du canon de 155 GPF, la pièce lourde standard des régiments d’artillerie lourde motorisés (les régiments hippomobiles disposant de canon de 155mm modèle 1877-14 notamment).

Comparé aux Latil TAR H2 et Somua MCL, il fait preuve de remarquables qualités en tout-terrain permettant au 155 GPF de montrer toutes ses qualités qui en faisait une pièce remarquable plus de vingt ans après son apparition.

Grâce à ce tracteur puissant, le 155 GPF modernisé avec un nouvel affût (GPFT, T pour Touzard) pouvait être facilement remorqué à des vitesse comprises entre 25 et 36 km/h en fonction du terrain.

Le Laffly S35T va devenir le tracteur lourd d’artillerie standard de l’armée, rééquipant la quasi-totalité des groupes tractés de 155mm voir de pièces plus lourdes lourdes comme le 194 GPF et 220C.

Poids mort en ordre de marche : 8050kg Charge utile 1200kg Longueur : 5.50m largeur 2.35m  Hauteur : 2.85m  Puissance moteur maximale : 100ch à 2200 tours/minute Vitesse maximale 40 km/h

-Le Latil TAR H2 est un dérivé direct du TAR 5 dont il reprend le chassis. Il à pour origine une proposition de Latil de 1932 avec un TAR H1 et H2 avec des pneumatiques et des moteurs réalésés.

Adopté selon le modèle H2 en 1934, ce tracteur lourd d’artillerie va être affecté au remorquage du 155 GPF, du 220L modèle 1917 ou encore du 75 CA modèle 1932 pour ne citez que les principaux.

A la mobilisation néanmoins, le Laffly S35 T l’ayant surpassé, il ne sera plus produit que pour deux rôles : dépannage et la traction du canon de 90mm Schneider modèle 1939 qu’il s’agit du canon antiaérien ou de son dérivé antichar produit en nombre limité avant septembre 1948.

Il est toujours en service quand éclate le second conflit mondial même si n’étant plus produit, il sera progressivement remplacé dans les mois qui suivirent le début du second conflit mondial.

Poids mort en ordre de marche : 6500kg Charge utile 3000kg Longueur : 5.90m largeur 2.25m  Hauteur : 2.90m  Puissance moteur maximale : 68ch à 1750 tours/minute Vitesse maximale 30 km/h

-Le Somua MCL-5 est également utilisé pour le dépannage des chars. 550 exemplaires sont commandés dans ce but.

Les BCC type B1bis reçoivent trois Somua MCL et trois remorques de 30 tonnes, les escadrons de Somua S-35 deux Somua MCL et deux remorques de 20 tonnes, ce nombre étant théoriquement doublé à la mobilisation pour augmenter ce qu’on appelle pas encore la survivabilité des véhicules.

Poids mort en ordre de marche : 10900kg Charge utile 2500kg Longueur : 5.48m largeur 2.10m  Hauteur (grue) : 3.00m  Puissance moteur maximale : 90ch à 2000 tours/minute Vitesse maximale 31 km/h  Equipement de dépannage : Grue Gauthier de 1.5 tonnes, une chèvre démontable de 2 tonnes et 4m de portée, un treuil de 5 ou 7.5 tonnes en fonction des séries.

Laffly S45T

Laffly S45T

-Le Laffly S45 T est un dérivé du S35T déjà vu plus haut. Il est conçu comme son devancier comme  un tracteur d’artillerie lourde et comme véhicule de dépannage.

C’est dans ce dernier rôle qu’il va être utilisé notamment pour le dépannage des B1bis en compagnie du Lafly M4 TX. Il va également être utilisé par les BCC légers avec trois véhicules par bataillon.

Il va également être commandé par la marine pour des travaux d’infrastructure dans les ports et comme citerne par l’armée de l’air.

Poids mort en ordre de marche : 8200kg Charge utile 2000kg Longueur : 5.70m largeur 2.25m  Hauteur : nc  Puissance moteur maximale : 110ch à 2200 tours/minute Vitesse maximale 26/36km/h

-Le Lafly M4 TX est le plus gros tracteur disponible en septembre 1939. C’est un véhicule à huit roues motrices et quatre roues (avant et arrière) pouvant remorquer 100 tonnes et donc un char B1bis voir un ARL-44 plus lourd même si en complément, des B1bis détourellés furent utilisés pour pouvoir récupérer des chars sous le feu ennemi. 150 véhicules ont été produits pour le dépannage, la production continuant à cadence réduite pour différents rôles.

Poids mort en ordre de marche : 8700kg Charge utile 1200kg Longueur : 6.31m largeur 2.38m    Puissance moteur maximale : 140ch à 1800 tours/minute Vitesse maximale 42 km/h