Programme de guerre
Avant-propos
Quand l’Italie entre en guerre en octobre 1948 la situation de la Regia Marina est en apparence plus favorable qu’en septembre 1939.
Programme de guerre
Avant-propos
Quand l’Italie entre en guerre en octobre 1948 la situation de la Regia Marina est en apparence plus favorable qu’en septembre 1939.
Ravitailleur de sous-marins (AS)
Plus encore que les navires de surface, les sous-marins ont besoin de soutien technique et logistique surtout les premiers torpilleurs submersibles qui étaient de petits navires. Même quand les torpilleurs submersibles/sous-marins eurent prit du poids, les besoins en soutien logistique ne diminuèrent pas bien au contraire.
NAVIRES DE SOUTIEN
Avant-Propos
Longtemps le fardeau logistique imposé par la marine de guerre était pour le moins limité notamment en terme d’infrastructures. Les galères et autres trirèmes étaient tirées au sec sur la plage qui faisait office de base navale. Il fallait prévoir des vivres pour les rameurs et les soldats embarqués mais sorti de cela, point besoin de munitions ou de carburant.
USS Caldwell (DD-446)
-Le USS Caldwell (DD-446) est mis en service le 14 mai 1945 après vingt-sept mois de construction, la mise sur cale ayant eu lieu le 24 février 1943.
Croiseurs légers classe Brooklyn
USS Brooklyn
Avant propos
Le traité de Washington (1922) avait stoppé la course aux armements entre Washington et Tokyo mais n’avait pas éteint la rivalité entre américains et japonais qui considéraient le Pacifique comme leur zone d’influence naturelle.
Commandement de la Reconnaissance et de la Coopération (CRC)
Ce commandement regroupe les unités d’observation et de reconnaissance est chargé de missions de reconnaissance et d’observation au profit des différents groupes d’armées. Il existe plusieurs types d’unités, certaines chargées de missions de reconnaissance stratégique (au dessus du territoire ennemi) tactique (sur le front et dans les 20 à 100km derrière ce dernier) et d’observation et de réglage d’artillerie (juste au dessus du front). On trouve les unités suivantes :
-Quatre Groupes Indépendants de Reconnaissance (G.I.R) équipés chacun de trente-six triplaces de reconnaissance Bréguet Br694 _un modèle inspiré d’une variante du Bréguet Br690 exporté en Suède et en Belgique_ soit un total de 144 appareils répartis au sein de chaque groupe entre quatre escadrilles de neuf appareils. Ces différents groupes forment à la mobilisation la 22ème escadre de reconnaissance.
Ces G.I.R sont destinés à appuyer les Corps de Cavalerie et les Corps d’Armée Cuirassées soit quatre groupes pour cinq corps d’armée.
-Deux Escadres de Reconnaissance Stratégique (E.R.S) à trois groupes de trois escadrilles de huit avions. Elles sont toutes équipées de Bloch MB-178, un bombardier haute altitude utilisé le plus souvent comme avion de reconnaissance soit un total de 144 appareils chargés de surveiller certains sites en Allemagne et en Italie. La première escadre est basé à Reims et la seconde à Orange.
-Quatre Escadres de Reconnaissance Tactique (E.R.T) à quatre groupes de quatre escadrilles de neuf appareils type Bloch MB 175 et MB 176 soit un total de 1152 appareils. La première et la deuxième escadre sont affectés au GA n°1, la troisième au GA n°2 et la quatrième au GA n°3.
Cette répartition du temps de paix à été abandonné au profit d’une affectation d’un groupe par armée, le reste étant affecté à la «Réserve générale».
-L’observation et le réglage d’artillerie sont assurés par des Groupes Aériens d’Observation (GAO), des entités indépendantes qui en temps de guerre sont rattachés à un corps d’armée.
En 1948, il existe trente-six GAO numérotés 501 à 536 soit un total de 972 appareils, tous stationnés en métropole sauf deux en Indochine, chaque GAO disposant de huit Bloch MB-175 ou 176 de reconnaissance armée, de douze Dewoitine D-720 de coopération et de quinze ANF-Les Mureaux ANF-123 pour le réglage de l’artillerie.
On trouve également des Groupes Coloniaux de Reconnaissance et d’Observation (GCRO) équipés des mêmes appareils à l’exception des MB-175/176.
Un est installé à Fort de France, un à Dakar, un à Djibouti, un à Madagascar, un au Levant, un en Nouvelle Calédonie.
Les GCRO d’Indochine sont devenus des GAO et le GCRO de Corse un GRO.
Quand le second conflit mondial éclate, le CRC dispose de 2347 appareils.
Commandement du Transport Aérien Militaire (CoTAM)
C’est en janvier 1945 que ce commandement est créé pour regrouper les avions de transport destinées au ravitaillement des forces avancées, au soutien de l’infanterie de l’air, à la réalisation de ponts aériens pour soutenir des forces encerclées…….. .
Les premiers avions équipant les deux Escadres de Transport Militaire (ETM) (deux escadres à deux groupes de trois escadrilles de neuf appareils soit un total de 108 appareils) étaient d’abord d’anciens bombardiers réformés avant d’être remplacés peu à peu par des avions de transport spécifiquement conçus pour ce rôle.
Outre ces deux escadres, il existait des détachements appelés Groupes Légers de Transport (GLT) déployés aussi bien en Afrique du Nord (un au Maroc, un en Algérie et un troisième en Tunisie), en AOF (un), en AEF (un) à Djibouti et à Madagascar (un), au Levant (un au Liban et un en Syrie), en Nouvelle Calédonie (un) en Indochine (un pour le Cambodge et le Laos, deux au Vietnam) et aux Antilles (un) soit treize groupes représentant un total de 195, chaque GLT disposant de quinze appareils.
Commandement de la Formation et de l’Entrainement (CFE)
Le Commandement de la Formation et de l’Entrainement (CFE) assure comme son nom l’indique la formation initiale de jeunes pilotes, leur spécialisation (chasse, bombardement et reconnaissance, transport) et participe également à la remise à niveau de pilotes vétérants, pilotes régulièrement renvoyés en Ecole pour remise à niveau et pour transmission de leur savoir aux jeunes pilotes.
L’Ecole de l’Air installée à Salon de Provence depuis 1937 assure la formation initiale des pilotes quelque soit leur spécialité mais la perspective d’une formation massive de pilotes implique une forme de décentralisation et en 1944, décision est prise de créer des groupement régionaux d’entrainement (GRE), six en métropole et trois en Afrique du Nord.
A Salon de Provence, le Groupement d’Entrainement Initial (GEI) assure donc la formation de tous les pilotes qui à l’issue de leur primo formation choisisse un cursus, c’est là qu’entre en jeu les GEC et GEM.
Le GEC c’est le Groupement d’Entrainement à la Chasse qui assure comme son nom l’indique la formation à la chasse des jeunes pilotes. Il dispose de plusieurs bases dont Salon de Provence, Etampes, Lyon-Bron et Meknès
Le GEM c’est le Groupe d’Entrainement sur Multimoteurs qui assure la formation des pilotes de chasseurs bimoteurs (qui passent également par le GEC), de bombardiers, d’avions de reconnaissance et de transport.
En août 1948 alors que le conflit semble iminent, décision est prise de décentraliser encore davantage la formation et les GEC/GEM rallient la base aérienne de Meknès au Maroc pour bénéficier de conditions d’entrainement encore plus favorables qu’en Provence. La base marocaine se révélant vite saturée, des terrains annexes sont aménagés pour la désengorger
En septembre 1948, le CFE dispose d’un total de 1335 appareils.
Escadres, Groupes et escadrilles
Au sein des différents commandements opérationnels, les unités qu’elles soient de chasse, de bombardement, de reconnaissance ou de transport sont organisées selon le même schéma à savoir une escadre regroupant plusieurs groupes qui eux même regroupent plusieurs escadrilles.
Si une escadrille peut opérer seule depuis un terrain, l’échelon du groupe est celui qui est le plus à l’aise. En effet, il dispose outre des avions de combat d’un échelon roulant pour le ravitaillement (vivres, médicaments, eau, carburant et munitions), l’entretien des avions, l’entretien des pistes et des installations avec le génie de l’air et surtout des pièces légères de DCA (25 et 37mm) pour assurer la défense contre des raids aériens ennemis, une section de fusiliers de l’air devant également assurer la défense contre un raid motorisé ennemi.
-Les unités de chasse sont à la base des escadrilles de neuf appareils, permettant sur le papier d’organiser soit trois dispositifs de triples ou quatre patrouilles doubles avec un avion de réserve.
Ces escadrilles sont regroupées au sein d’un groupe à raison de trois escadrilles de monomoteurs auxquelles s’ajoute à partir de 1944, une escadrille de chasseurs bimoteurs soit le Bréguet Br700C2 ou le Lockheed H-322 Eclair plus connu sous son nom américain le P-38 Ligthning.
Trois groupes sont regroupés en escadre ce qui fait l’entité de combat la plus importante avec 108 chasseurs ( 81 monomoteurs et 27 bimoteurs).
Les Escadrilles Régionales de Chasse (ERC) sont des entités plus importantes que les escadrilles «groupées» car elles disposent de douze appareils alors que les Groupes Coloniaux ou Régionaux de Chasse alignent soit vingt-sept ou trente-six appareils soit neuf appareils par escadrille.
On trouve également des escadrilles indépendantes disséminées dans l’Empire. Ces unités généralement équipées de matériel ancien sont chargées de missions de souveraineté, ce qu’on appelle aujourd’hui la police du ciel.
C’est le cas de Madagascar qui dispose d’une escadrille indépendante de chasse basée à Antannarive avec douze appareils. Tout comme la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane.
Les quatre Escadres de Chasse de Nuit équipées d’Hanriot NC-600 sont elles organisées sur un schéma différent avec trois groupes à trois escadrilles de neuf appareils.
-Les unités de bombardement et d’assaut sont organisées selon le même triptyque : escadrille/groupe/escadre.
Les Escadres de Bombardement d’Assaut (EBA) sont organisées en groupes de trois escadrilles, quinze groupes regroupant un total de 405 appareils, ces quinze groupes étant regroupées en cinq escadres de trois groupes soit des EBA de 81 appareils.
Les Escadres de Bombardement en Piqué (EBP) sont organisées en groupes de trois escadrilles, les huit groupes étant regroupés en deux escadres de quatre groupes.
Les quatre Groupes Indépendants d’Appui Rapproché (GIAR) disposent chacun de 21 appareils soit trois escadrilles de sept appareils par groupe.
Les Escadres de Bombardement Léger (EBLg) sont organisés en vingt et un groupes regroupant soixante-trois escadrilles de neuf appareils.
-Les Escadres de Bombardement Moyen (EBM) totalisent cent-huit escadrilles regroupées en trente-six groupes avec donc trois groupes par escadre.
On compte également un groupe indépendant de bombardement à haute altitude (vingt-sept appareils),une escadrille indépendante en Guyane (huit puis douze appareils), une en Martinique (douze appareils) et à Djibouti (un groupe de vingt-sept appareils).
-Le Commandement du Bombardement Lourd (CBL) dispose de trois escadres à trois groupes de trois escadrilles soit 81 appareils par escadre, totalisant donc 243 bombardiers lourds de plusieurs types.
-Les quatre Groupes Indépendants de Reconnaissance (G.I.R) sont organisés en quatre escadrilles de neuf appareils.
-Les Escadres de Reconnaissance Stratégiques (E.R.S) sont organisées en trois groupes de trois escadrilles de huit appareils soit un total de dix-huit escadrilles et de 144 appareils.
-Les Escadres de Reconnaissance Tactique (E.R.T) sont organisées chacune en quatre groupes de quatre escadrilles de neuf appareils soit un total de 144 appareils par escadre.
-Les trente-quatre Groupes Aériens d’Observation déployés en Métropole (ainsi que les GCRO d’Indochine et de Corse futurs GAO et GRO) disposent d’une escadrille de huit Bloch MB-175 ou 176, de deux escadrilles de six Dewoitine D-720 de coopération et de trois escadrilles de cinq ANF-Les Mureaux ANF-123.
-Les six Groupes Coloniaux de Reconnaissance et d’Observation disposent de deux escadrilles de six Dewoitine D-720 de coopération et de trois escadrilles de cinq ANF-Les Mureaux ANF-123. Les premiers pouvant également être utilisés comme avions de police coloniale et les seconds comme avions d’attaque au sol.
-Les deux Escadres de Transport Militaire (ETM) sont organisées en deux groupes de trois escadrilles de neuf appareils
-Les Groupes Légers de Transport (GLT) disposent de quinze appareils répartis en trois escadrilles de cinq avions.
Forces de Souveraineté
Dans cette rubrique, je vais aborder la question des unités stationnées dans l’Empire dans des contrées où les menaces extérieures étant existantes, la mission de ces unités est d’assurer la sécurité extérieure et de se préparer à un hypothétique envoi sur un front que ce soit en métropole ou en Afrique du Nord.
-Situation en septembre 1939
-Afrique Equatoriale Française (AEF)
Au Congo et au Gabon, nous trouvons le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Afrique Equatoriale Française
Au Tchad, est déployé le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari, la Compagnie portée du Largeau et la section portée du Largeau.
-Au Cameroun, on trouve le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun
-Afrique Occidentale Française (AOF)
-Au Sénégal, se trouvent deux régiments d’infanterie, les 1er et 7ème régiments mobiles de tirailleurs sénégalais, le bataillon d’infanterie coloniale de l’Afrique Occidentale Française et le 7ème bataillon de tirailleurs sénégalais.
-Au Soudan français, on trouve le 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais ainsi que le 2ème bataillon de tirailleurs sénégalais qui est dissous le 30 septembre 1939.
-En Mauritanie est déployé le 1er bataillon de tirailleurs sénégalais
-Au Niger, le 3ème bataillon de tirailleurs sénégalais qui est cependant dissous dès le 30 septembre 1939
-En Guinée, le 4ème bataillon de tirailleurs sénégalais
-En Côte d’Ivoire, le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais
-En Haute Volta, on trouve le 6ème bataillon de tirailleurs sénégalais
-Au Dahomey, les 8ème et 9ème bataillons de tirailleurs sénégalais
-Océan Indien
-Sur la Côte Française des Somalis (CFS), on trouve le bataillon de tirailleurs sénégalais de la côte française des Somalis
-A Madagascar, les 1er et 2ème régiments de tirailleurs malgaches ainsi qu’un bataillon de mitrailleurs malgaches.
La «Grande Ile» dispose également d’une section de chars FT et pour l’artillerie de deux groupes autonomes en l’occurence le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyrne.
-Antilles, Indes Françaises et Pacifique
-Quatre compagnies mixtes d’infanterie coloniale : une à Fort de France, une à Camp Jacob à la Guadeloupe, une à Cayenne et une Papeete.
-Une compagnie de cipayes à Pondichery
-En ce qui concerne l’artillerie, nous trouvons à Fort de France une batterie mixte d’artillerie coloniale
-Evolution et situation en septembre 1948
-Afrique Equatoriale Française (AEF)
Au Congo et au Gabon, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Afrique Equatoriale Française reste en place en septembre 1948
Au Tchad, le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad, le bataillon de tirailleurs sénégalais de l’Oubangui-Chari, la Compagnie portée de Largeau et la section portée du Largeau restent en place sans autres changements qu’une amélioration de l’armement et de l’entrainement.
-Au Cameroun, on trouve le régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun qui comme les unités basées au Tchad bénéficie d’une amélioration de son armement et de sa mobilité en recevant des camions et des véhicules légers tout terrains à roues pour lui permettre d’opérer comme une véritable colonne mobile.
-Afrique Occidentale Française (AOF)
-Au Sénégal, les deux régiments mobiles de tirailleurs sénégalais (1er et 7ème sont maintenus) mais les autres unités sont dissoutes.
-Au Soudan français, on trouve toujours le 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais.
-En Mauritanie est toujours déployé le 1er bataillon de tirailleurs sénégalais
-Au Niger, le 2ème bataillon de tirailleurs sénégalais dissous au Sénégal en septembre 1939 est reconstitué en juin 1945 pour une fournir une force armée à cette région. Elle s’inspire du régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun et peut opérer comme une véritable colonne mobile
-En Guinée, est toujours déployé le 4ème bataillon de tirailleurs sénégalais
-En Côte d’Ivoire, le 5ème bataillon de tirailleurs sénégalais est toujours là
-En Haute Volta, on trouve le 6ème bataillon de tirailleurs sénégalais est toujours là
-Au Dahomey, les 8ème et 9ème bataillons de tirailleurs sénégalaissont amalgamés en un 2ème régiment mobile de tirailleurs sénégalais.
-Océan Indien
-Sur la Côte Française des Somalis (CFS), on trouve en septembre 1939 le bataillon de tirailleurs sénégalais de la côte française des Somalis qui devient courant 1944 le régiment de tirailleurs sénégalais à quatre bataillons
Les deux régiments de tirailleurs stationnés à Madgascar sont toujours là, leur armement est amélioré alors que Le bataillon de mitrailleurs devient un bataillon mixte d’infanterie malgache (BMIM) avec des mitrailleurs et des tirailleurs et rallie la Réunion.
La section de chars FT remplace en 1947 ses vénérables chars par des Renault R-35 nettement plus modernes. Quand à l’artillerie, les deux groupes autonomes sont toujours là avec des canons de 75mm modèle 1897 pour équipement.
-Antilles
-En Martinique, l’unique compagnie mixte d’infanterie coloniale devient un véritable régiment d’infanterie coloniale à deux bataillons de combat plus un troisième activé à la mobilisation, le 12ème régiment d’infanterie coloniale. Ce dernier est supporté par une batterie mixte d’artillerie coloniale équipée de canons de 75mm modèle 1897.
-En Guadeloupe, la compagnie mixte d’infanterie coloniale devient un bataillon d’infanterie coloniale toujours stationné à Camp Jacob et connu sous le nom de bataillon d’infanterie coloniale des Antilles (BICA).
-A Cayenne, se trouve d’abord une simple compagnie d’infanterie coloniale puis le bataillon de tirailleurs sénégalais de Guyane (BTSG) arrivé sur place en 1945.
Indes Françaises et Pacifique
-Une compagnie de cipayes à Pondichery
-Un bataillon d’infanterie coloniale du Pacifique à Papeete
-Un régiment d’infanterie coloniale du Pacifique, le 1er RICP à Nouméa
Les régiments d’artillerie nord-africain (RANA)
Comme leur nom l’indique, les régiments d’artillerie nord-africain sont les régiments d’artillerie des Divisions d’Infanterie Nord-Africaine (DINA). En août 1939, ils sont au nombre de quatre :
-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine
Lors de la guerre de Pologne, d’autres régiments sont mis sur pied pour équiper les DINA, les DIA (Divisions d’Infanterie d’Afrique) ainsi que certaines divisions «non-africaines» :
-Le 6ème régiment d’artillerie nord-africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et rattaché à la 6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 80ème régiment d’artillerie nord-africain est un régiment d’artillerie réparti entre les 191ème et 192ème DIA, les deux groupes de 75mm sont pour la première division et le groupe de 155mm pour la 192ème Division d’Infanterie d’Afrique.
-Le 81ème régiment d’artillerie nord-africain est affecté à la 7ème Division d’Infanterie Nord-Africaine (7ème DINA)
-Le 82ème régiment d’artillerie nord-africain est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et affecté à la 8ème Division d’Infanterie.
-Le 380ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 180ème DIA
-Le 385ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 181ème DIA
-Le 386ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 182ème DIA
-Le 387ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 183ème DIA
Comme pour les Régiments d’Artillerie Divisionnaire, certains RANA se dédoublent, formant un RANA de guerre et un Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain :
-Le 220ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 20ème RANA de la 3ème DINA. Mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers, il est affecté à la même division.
-Le 233ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 33ème RANA de la 4ème DINA. Mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal, il est affecté à la même division.
-Le 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 40ème RANA de la 2ème DINA et mis sur pied par le CMA 20 de Nancy et affecté à la même division.
-Le 254ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 54ème RANA de la 1ère DINA. Mis sur pied par le CMA 14 de Lyon, il est affecté à la même division.
-Le 282ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 13 d’Issoire et affecté à la 8ème DI en compagnie du régiment-mère, le 82ème RANA.
A l’issue de la démobilisation menée à l’été et à l’automne 1940, les quatre RANA sont maintenus en compagnie d’un régiment de mobilisation, le 386ème RANA intégré à l’unique 182ème DIA déployée an Levant, ce régiment qui ne dispose que de deux groupes de 75mm et un groupe de 155mm, étant rebaptisé 61ème RANA en mars 1941. Cela donne nous donne le paysage suivant :
-Le 6ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon fait partie intégrante de la Réserve Générale.
-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 61ème régiment d’artillerie nord-africaine de Lyon est rattaché à la 182ème Division d’infanterie d’Afrique et déployé au Levant.
En septembre 1939, les Régiments d’Artillerie Nord-Africain sont organisés comme les Régiments d’Artillerie Divisionnaire. Cette situation n’évoluant pas, les RANA suivent la réforme des RAD disposant avant mobilisation de trois groupes de 75mm, de deux groupes de 105mm et d’un groupe de 155mm selon le schéma suivant :
-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.
-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)
-Six groupes de tir (trois de 75mm, deux de 105mm et un de 155mm) soit un total de 72 pièces (36 de 75mm, 24 pièces de 105mm et 12 de 155mm), chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de quatre pièces.
Lorsque la mobilisation est entamée à la fin août 1948, les RANA d’active se dédoublent, formant un «régiment léger» avec les trois groupes de 75mm, une batterie d’instruction et une batterie antichar de 47mm (affecté à la division mais rattachée administrativement au RANA) et un régiment lourd appelé RALNA avec les deux groupes de 105mm et le groupe de 155mm.
-Le 206ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 6ème RANA de la Réserve Générale et mis sur pied avec l’aide du CMA 14 de Lyon. Ces deux régiments intègrent la 6ème Division d’Infanterie Nord-Africaine.
-Le 220ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 20ème RANA de la 3ème DINA. Mis sur pied par le CMA 9 de Poitiers, il est affecté à la même division.
-Le 233ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 33ème RANA de la 4ème DINA. Mis sur pied par le CMA 60 d’Epinal, il est affecté à la même division.
-Le 240ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 40ème RANA de la 2ème DINA et mis sur pied par le CMA 20 de Nancy et affecté à la même division.
-Le 254ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est issu du 54ème RANA de la 1ère DINA. Mis sur pied par le CMA 14 de Lyon, il est affecté à la même division.
A noter que le 61ème RANA ne se dédouble pas à la différence des régiments d’artillerie nord-africain de métropole.
La mobilisation voit la mise sur pied de six nouveaux régiments d’artillerie nord-africain, quatre en métropole et deux en Afrique du Nord.
Les régiments de métropole sont formés selon le même principe que les RANA d’active avec trois groupes de 75mm, une batterie d’instruction et d’une batterie antichar de 47mm, des RALNA étant également mis sur pied avec deux groupes de 105mm et un groupe de 155mm quand naturellement les pièces étaient disponibles.
Quand aux deux régiments mis sur pied en Afrique du Nord, ils sont organisés selon un nouveau modèle avec deux groupes de 75mm, un groupe de 105mm et une batterie antichar de 47mm.
-Le 126ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et intégré à la 5ème DINA.
-Le 6ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est intégré à la mobilisation à la 6ème DINA, quittant donc la réserve générale pou cette nouvelle division.
-Le 81ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 15 de Nimes et intégré à la 7ème DINA.
-Le 127ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et intégré à la 8ème DINA.
-Le 128ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied au Maroc pour intégrer la 3ème Division Marocaine
-Le 129ème Régiment d’Artillerie Nord-Africain est mis sur pied au Maroc pour intégrer la 85ème Division d’Infanterie Africaine.
Les régiments d’artillerie nord-africaine des 5ème, 7ème et 8ème DINA donnent par ricochet naissance à des RALNA.
-Le 281ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 15 de Nimes et intégré à la 7ème DINA.
-le 326ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 16 de Castres et intégré à la 5ème DINA
-Le 327ème Régiment d’Artillerie Lourde Nord-Africain est mis sur pied par le CMA 27 de Chaumont et intégré à la 8ème DINA.
Régiments d’Artillerie d’Afrique et les autres unités d’artillerie dans l’Empire
Bien que les menaces concernant l’Empire sont assez limitées (sauf cas particulier de la Tunisie et dans une grande improbabilité le Maroc), cela n’empêche pas le déploiement dans ces régions d’unités d’artillerie, des régiments ou des unités plus petites.
Après la mobilisation d’août/septembre 1939, la situation est la suivante :
-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis
-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes de 65 ou de 75mm
-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes de 65 ou de 75mm
-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger
-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran
-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine
-Le 85ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 85ème DIA
-Le 86ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 86ème DIA
-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA
-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA
-Groupement d’artillerie autonome coloniale de Tunis basé à Sousse et intégré à la division du même nom qui à la mobilisation devient le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie.
-2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie affecté à la 88ème DIA
-Groupement autonome d’artillerie coloniale du Maroc basé à Marrakech devient le régiment d’artillerie coloniale du Maroc intégré à la 2ème Division Marocaine.
-Au Levant, on trouve le Régiment d’artillerie coloniale du Levant à trois groupes de 65 ou 75 mm stationné à Damas et qui devient le 41ème RAC après la mobilisation.
-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale
-A Madagascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne.
Suite à la démobilisation, le nombre de régiments et d’unités diminue mais parallèlement, la qualité de leur matériel augmente, les derniers canons de 65mm sont ainsi retirés du service et l’entrainement nettement amélioré. Cela nous donne la situation suivante :
-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis puis rendu indépendant
-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes (trois de 75mm et deux de 155mm) intégre à la démobilisation la 1ère Division Marocaine
-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes (quatre de 75mm et un de 155mm) reste indépendant.
-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger puis à la 81ème DIA qui la remplace, ce régiment disposant de trois groupes de 75mm et un groupe de 105mm.
-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran puis à la 82ème DIA qui la remplace, ce régiment disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 155mm.
-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine puis à la 83ème DIA qui la remplace, ce régiment disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm
-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA et dispose pour l’appuyer de deux groupes de 75mm et un groupe de 105mm.
-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA qui succède à la division de Sousse, ce régiment disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm.
-Le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 84ème DIA qui remplace la division de Tunis, disposant pour l’appuyer de trois groupes de 75mm.
-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 182ème DIA avec pout équipement deux groupes de 75mm et un groupe de 155mm.
-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale équipé de canons de 75mm
-A Madascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne qui disposent de canons de 75mm.
-Pour ce qui est de l’Indochine, les 4ème et 5ème Régiments d’Artillerie Coloniaux intègrent les 6ème et 7ème DLI alors que le groupe autonome déployé en Chine est dissous;
Au printemps 1944, décision est prise de standardiser l’équipement et l’organisation des RAA selon le schéma suivant :
-Un Etat-major avec un poste de commandement, les transmissions, le renseignement et des éclaireurs motocyclistes.
-Une batterie hors-rang (ravitaillement, approvisionnement, dépannage, sanitaire)
-Deux groupes de 75mm et un groupe de 105mm, chaque groupe disposant d’un état-major, d’une colonne de ravitaillement et de trois batteries de quatre pièces soit un total de 24 canons de 75mm modèle 1897 et douze canons de 105mm, des Schneider modèle 1917 retirés du service de métropole mais toujours capable de servir dans l’Empire.
Le nombre de Régiments d’Artillerie d’Afrique ne change pas à la mobilisation d’août/septembre 1948, une batterie d’instruction étant activée pour former les recrues destinées aux RAA mais également aux RANA.
Régiments d’Artillerie Coloniale
-Le 1er régiment d’artillerie coloniale (RAC) de Libourne est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale de Bordeaux
-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Nimes est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale de Nimes
-Le 3ème régiment d’artillerie coloniale de Joigny est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale de Paris
-4ème régiment d’artillerie coloniale en Indochine
-5ème régiment d’artillerie coloniale en Indochine
-Le 12ème régiment d’artillerie coloniale d’Agen est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale de Toulouse.
-Le 41ème Régiment d’Artillerie Coloniale est partagé entre la 191ème et 192ème DIA. A la démobilisation, il intègre la 191ème DIA, la 192ème DIA étant dissoute.
Régiments d’Artillerie Nord-Africain
-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 386ème régiment d’artillerie nord-africain est le régiment d’artillerie de la 182ème DIA qui est pérénnisé suite au maintien de la division. Il est rebaptisé 61ème RANA en mars 1941.
Régiments d’Artillerie d’Afrique et unités d’artillerie de l’Empire
-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis puis à la 84ème DIA qui la remplace
-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes (trois de 75mm et deux de 155mm) intégre à la démobilisation la 1ère Division Marocaine
-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes (quatre de 75mm et un de 155mm) reste indépendant
-Le Régiment d’Artillerie Coloniale du Maroc est le régiment d’artillerie de la 2ème Division Marocaine.
-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger puis à la 81ème DIA qui la remplace
-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran puis à la 82ème DIA qui la remplace
-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine puis à la 83ème DIA qui la remplace
-Le 87ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 87ème DIA
-Le 88ème régiment d’artillerie d’Afrique est le régiment d’artillerie de la 88ème DIA qui succède à la division de Sousse
-Le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 84ème DIA qui remplace la division de Tunis
-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Tunisie intègre la 182ème DIA
-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale
-A Madagascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyne.
-En Indochine, on trouve outre les 4ème et 5ème régiments d’artillerie coloniale déjà cité un groupe mixte d’artillerie coloniale stationné en Chine.
*Les Divisions de Cavalerie disposent également de régiments d’artillerie en l’occurence les RA suivants :
Les RATTT étaient équipés en septembre 1939 de canons de 75mm modèle 1897 munis de roues à pneumatiques
-Le 72ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Paris est le régiment d’artillerie de la 3ème Division de Cavalerie
-Le 73ème régiment d’artillerie tout-terrain tractée de Luneville est le régiment d’artillerie de la 2ème Division de Cavalerie
-Le 75ème régiment d’artillerie tout-terrain tracté de Lyon est le régiment d’artillerie de la 1ère Division de Cavalerie
Ces régiments disposent de deux groupes de 75mm et un groupe d’obusiers de 105mm.
Les Divisions Légères Mécaniques issues de la mécanisation de deux divisions de cavalerie disposent aussi d’un régiment d’artillerie du type décrit plus haut.
La 1ère DLM (ex-4ème DC) aligne le 74ème régiment d’artillerie disposant de deux groupes de 75mm et d’un groupe de 105mm tout comme le 71ème régiment d’artillerie, régiment de la 2ème DLM (ex-5ème DC), ces régiments étant connu soit comme RATTT ou RADLM.
*Les «divisions d’intervention», les Divisions d’Infanterie Coloniale et les Divisions d’Infanterie Nord-Africaine disposent également de régiments d’artillerie :
-Le 1er régiment d’artillerie coloniale (RAC) de Libourne est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Coloniale de Bordeaux
-Le 2ème régiment d’artillerie coloniale de Nimes est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Coloniale de Nimes
-Le 3ème régiment d’artillerie coloniale de Joigny est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale de Paris
-Le 12ème régiment d’artillerie coloniale d’Agen est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Coloniale de Toulouse.
-Le 20ème régiment d’artillerie nord-africain de Poitiers est rattaché à la 3ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 33ème régiment d’artillerie nord-africain d’Epinal est rattaché à la 4ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 40ème régiment d’artillerie nord-africain de Verdun est rattaché à la 2ème Division d’Infanterie Nord-Africaine
-Le 54ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon est rattaché à la 1ère Division d’Infanterie Nord-Africaine
L’organisation des RAC et des RANA est identique à celle des RAD avec trois groupes de 75mm et deux groupes de 105mm, tous à traction hippomobile et comme eux à la mobilisation, ils se dédoublent.
On trouve également des régiments et des unités d’artillerie non-endivisionnés :
– 6ème régiment d’artillerie nord-africain de Lyon
– 10ème régiment d’artillerie coloniale tractée tout-terrain de Rueil
– 11ème régiment d’artillerie lourde coloniale hippomobile de Lorient
– détachement autonome d’artillerie coloniale de Corse de Bastia fourni par le 2ème RAC
*On trouve également des régiments d’artillerie attachés à la «Muraille de France», la ligne Maginot, ces régiments étant soit des régiments mobiles de région fortifiée (RARF) ou des régiments d’artillerie de position (RAP) :
-39ème régiment d’artillerie de région fortifiée de Metz
-46ème régiment d’artillerie de région fortifiée de Thionville
-59ème régiment d’artillerie de région fortifiée de Sarrebourg.
-151ème régiment d’artillerie de position de Thionville
-154ème régiment d’artillerie de position de Grenoble
-155ème régiment d’artillerie de position d’Haguenau
-157ème régiment d’artillerie de position de Nice
-163ème régiment d’artillerie de position de Metz
-166ème régiment d’artillerie de position de Morhange.
*La réserve générale aligne un régiment d’artillerie de montagne, quatre régiments d’artillerie légère hippomobile, deux régiments d’artillerie portée, sept regiments d’artillerie lourde tractée, sept régiments d’artillerie lourde hippomobile et deux régiments d’artillerie lourde portée :
-2ème régiment d’artillerie de montagne de Grenoble
-17ème régiment d’artillerie légère de Sedan
-34ème régiment d’artillerie légère de Rouen
-36ème régiment d’artillerie légère d’Issoire
-43ème régiment d’artillerie légère de Caen
-103ème régiment d’artillerie lourde tractée de Rouen
-107ème régiment d’artillerie lourde tractée de Belfort
-108ème régiment d’artillerie lourde tractée de Dijon
-182ème régiment d’artillerie lourde tractée de Commercy
-184ème régiment d’artillerie lourde tractée de Valence
-188ème régiment d’artillerie lourde tractée de Belfort
-196ème régiment d’artillerie lourde tractée de Bordeaux
-105ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Bourges
-106ème régiment d’artillerie lourde hippomobile du Mans
-109ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Châteaudun
-112ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Limoges
-113ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Nimes
-115ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Castres
-117ème régiment d’artillerie lourde hippomobile de Toulouse
-305ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Besançon
-309ème régiment d’artillerie tractée tout terrain de Strasbourg
-355ème régiment d’artillerie lourde portée de Nantes
-363ème régiment d’artillerie lourde portée de Draguignan
-I/372ème régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée de Châlons sur Marne
-I/373ème régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée de Saint Eulien
*Les possessions de l’Empire ne sont pas oubliées et elles aussi disposent d’unités d’artillerie :
-Le 62ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tunis est intégré à la Division de Tunis
-Le 63ème régiment d’artillerie d’Afrique de Fès à cinq groupes de 65 ou de 75mm
-Le 64ème régiment d’artillerie d’Afrique de Casablanca à cinq groupes de 65 ou de 75mm
-Le 65ème régiment d’artillerie d’Afrique de Blida est intégré à la Division d’Alger
-Le 66ème régiment d’artillerie d’Afrique de Tlemcen est intégré à la Division d’Oran
-Le 67ème régiment d’artillerie d’Afrique de Constantine est intégré à la Division de Constantine
Les trois régiments d’artillerie d’Afrique, à effectif de 1 010 hommes, sont à trois groupes légers de 65 mm de montagne ou 75 mm modèle 1897.
Lors de la mobilisation liée à la guerre de Pologne, seul le 66ème régiment d’artillerie de la division d’Oran va se dédoubler à l’image des régiments métropolitains, il recevra un ou deux groupes lourds de 155 mm de réserve. Les deux autres resteront dans la plénitude de leurs moyens.
On trouve également un groupement d’artillerie autonome coloniale de Tunisie basé à Sousse et intégré à la division du même nom qui à la mobilisation devient le 1er régiment d’artillerie coloniale de Tunisie.
Même chose au Maroc où le Groupement autonome d’artillerie coloniale du Maroc ( à cinq groupes hippomobiles de 65 ou 75 mm) basé à Marrakech devient le régiment d’artillerie coloniale du Maroc.
-Au Levant, on trouve le Régiment d’artillerie coloniale du Levant à trois groupes de 65 ou 75 mm stationné à Damas et qui devient le 41ème RAC après la mobilisation.
-A Fort de France, on trouve une batterie mixte d’artillerie coloniale
-A Madascar, on trouve deux groupes autonomes, le Groupe autonome d’artillerie coloniale de Diego-Suarez et le Groupe autonome d’artillerie coloniale de l’Emyrne.
-En Indochine, on trouve les 4ème et 5ème régiments d’artillerie coloniale auxquels on peut ajouter un groupe mixte d’artillerie coloniale stationné en Chine.