Mitteleuropa Balkans (104) Roumanie (24)

Autoblindat model 1941

L’Autoblindat model 1941 est fortement inspirée de la célèbre Panhard AMD-178

L’Autoblindat model 1941 est une tentative partiellement réussie de produire une auto blindée si ce n’est 100% roumaine du moins offrant à Bucarest une relative autonomie qui doit éviter une trop grande dépendance à l’Allemagne mais aussi montrer à Berlin souvent injustement sceptique que ses alliés balkaniques investissaient dans le domaine militaire.

Le projet émerge en 1941 et bien que la désignation laisse supposer une adoption en 1941 naturellement celle-ci est bien plus tardive. Ce n’est en effet qu’en septembre 1947 que les premiers véhicules sont enfin mis en service après une interminable mise au point liée en partie à l’inexpérience des ouvriers et des ingénieurs responsables.

La production de ce véhicule inspiré (mais point copié) de la célèbre «Pan Pan» française est très lente et en septembre 1948 seulement vingt-quatre exemplaires sont en service mais à peine la moitié est opérationnelle !

Après un temps d’hésitation, l’armée roumaine décide de commander un lot de quarante-huit véhicules d’un modèle amélioré baptisé model 1949. Ces véhicules vont être livrés à un train de sénateur entre septembre 1949 et juin 1953 soit quarante-cinq mois pour livrer 48 véhicules !

Au combat ce véhicule se révéla pourtant bon sans être excellent. En somme un honnête véhicule sans qualités extraordinaires mais sans défauts qui rendaient ses utilisateurs circonspects.

Sur les soixante-douze véhicules livrés à l’armée royale roumaine, cinquante-deux ont été détruits au combat ne laissant que vingt-deux véhicules quand la Roumanie change de camp après le désastre provoqué par l’opération PIOTR VELIKYI.

Ces véhicules sont stockés pour des raisons politiques, Moscou tenant à montrer les limites de son indépendance au nouveau gouvernement roumain d’obédience communiste ce qui ne chagrine pas encore les principaux intéressés.

Maintenus en réserve jusqu’en 1975, ces véhicules sont envoyés à la casse sauf deux exemplaires conservés à l’entrée d’une caserne de Brasov pour l’un et dans un musée de Constansa pour le second.

Caractéristiques Techniques de l’Autoblindat model 1941

Poids en ordre de combat : 8.5 tonnes

Dimensions : longueur 4.84m largeur hors tout 2.20m hauteur sans tourelle 1.75m (2.45m avec tourelle)

Motorisation : moteur essence dévellopant 105ch à 2200 tours/min

Performances : vitesse maximale sur route 70 km/h moyenne 45 km/h Autonomie : 300km sur route avec 140 litres d’essence

Blindage : 20mm maximum

Armement : tourelle biplace disposant d’un canon de 37mm tchèque et d’une mitrailleuse de 7.92mm

Equipage : quatre hommes (chef de voiture et tireur en tourelle, conducteur avant et inverseur en caisse)

BA-10

La Broneavtomobil 10 est une auto blindée soviétique mise au point en 1938 et produite jusqu’en 1945. Au final se sont 5600 véhicules qui sont sortis des chaines de montage en trois versions, la version de base BA-10, une version améliorée baptisée BA-10M (avec notamment de nouvelles radios) et la BA-10ZhD destinée à rouler sur les voies de chemin de fer.

La BA-10 est une descendante de la BA-6 avec un dessin de caisse différent, une plus grande puissance moteur ce qui permet une augmentation des performances du véhicules. Pour permettre aux autos blindées BA-10 d’opérer en tout terrain, les deux roues arrières peuvent recevoir des chenilles pour améliorer leurs performances en tout terrain.

La BA-10 connait son baptême du feu en Mandchourie contre les japonais lors de la bataille de Khalkin-Gol en 1939. Elle est également engagée dans la guerre d’Hiver même durant le second conflit mondial.

Progressivement remplacée par la BA-11, la BA-10 cesse globalement d’opérer en première ligne à l’été 1953. Elle est reléguée aux troupes du ministère de l’intérieur (NKVD) pour des missions de sécurité sur les arrières.

Au combat un certain nombre de véhicules à été capturée par les finlandais, les allemands, les hongrois et les roumains. Ces véhicules ont été généralement retournés contre leur ancien propriétaire après avoir plus ou moins de modifications.

Les roumains qui pour une fois ne manquent pas d’autos blindées vont d’abord les utiliser à l’arrière du front pour escorter des convois et protéger les dépôts logistiques contre les premières actions des partisans, actions qui seront plus du domaine de la nuisance que de la véritable menace sur la structure du front.

Vingt-cinq véhicules ont été capturés durant les premières semaines de BARBAROSSA mais seulement seize ont pu être remises en état et remises en service. Elles vont être utilisées jusqu’en décembre 1952 quand la dernière des seize à été perdue suite à sa destruction par une mine posée par des partisans ukrainiens alors qu’elle protégeait l’arrivée d’un convoi à Odessa.

Caractéristiques Techniques

Type : auto blindée

Poids : 5.14 tonnes

Dimensions : longueur 4.65m largeur 2m hauteur 2.20m

Motorisation : moteur essence GAZ-MM de 50ch

Performances : vitesse maximale 53km/h distance franchissable 300km

Blindage : 6 à 15mm

Armement : un canon de 45mm 20-K avec 49 coups et deux mitrailleuses de 7.62mm DT avec 2079 coups

Equipage : 4 hommes

BA-64

Au sein de l’armée rouge les chars sont très employés pour les missions de reconnaissance plus que dans certaines armées, la RKKA engageant aussi bien des chars conçus pour cette mission (T-60 et T-70 par exemple) que des chars dont ce n’était normalement pas le rôle premier (T-34).

En dépit de cette situation l’Armée Rouge décide en 1950 de développer une auto blindée pour des missions d’éclairage en liaison avec les chars. C’est l’acte de naissance de la Bronirovaniy Avtomobil 64 (BA-64) qui s’inspire clairement de la Sdkfz 221 en utilisant pour basse le châssis de deux véhicules comparables à la Jeep américaine à savoir la GAZ-64 ou de la GAZ-67.

Deux prototypes sont livrés au printemps 1951. Après quelques modifications mineures, la production est lancée. Elle est très rapide, les composants de base sont largement disponibles, le design conçu pour faciliter la production de masse.

Voilà pourquoi entre l’été 1951 et l’automne 1956, 9000 véhicules sont sortis, véhicules utilisés jusqu’au milieu des années soixante-dix quand elle est définitivement remplacée par les BRDM-1 et 2, des autos blindées amphibies.

Rapides, à l’aise sur tout type de terrain mais peu armées, ces autos blindées étaient destinés à l’éclairage, évitant les points de résistance, découvrant les faiblesses du dispositif ennemi pour faciliter l’avancée des chars et de l’infanterie et limiter l’impact de la «friction» chère à ce bon vieux Claus (Nda le penseur militaire prussien pas votre serviteur) .

Outre la reconnaissance et l’observation, la BA-64 était parfois chargée d’escorter des convois logistiques qui pouvaient tomber sur des éléments ennemis isolés. Elle pouvait également être utilisée pour la liaison en transportant sur le front des officiers.

Les 3780 premiers exemplaires sont produits sur le châssis du GAZ-64 avant que la production des BA-64 passe à un nouveau châssis le GAZ-67B qui possédait des essieux plus large. Cela entraine un changement de désignation, les nouveaux véhicules étant désignés BA-64B, certains véhicules remplaçant la mitrailleuse de 7.62mm par un fusil antichar automatique de 14.5mm.

Cette arme ne donnant pas franchement satisfaction, les BA-64M qui sont les derniers véhicules produits recevaient une mitrailleuse de 12.7mm et une mitrailleuse de 7.62mm dans une tourelle fermée.

Sur les 9000 exemplaires produits on trouve donc 3780 BA-64, 1250 BA-64B et 3970 BA-64M. Des projets de variantes (transport de troupes, appui-feu à canon de 37 ou de 45mm, version ferroviaire, semi-chenillé) ne dépassèrent pas le stade du projet.

Après guerre des BA-64 de différents modèles furent cédés à l’Albanie, la Bulgarie, la Chine communiste, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Roumanie et la Yougoslavie.

Jusqu’ici on pensait que les roumains n’avaient employé la BA-64 qu’après guerre mais en 1995 la découverte de photos et de documents dans les archives du ministère de la Défense à Bucarest à modifié notre perception en montrant clairement que trente-deux BA-64 ont été utilisés par l’armée royale roumaine.

Ces véhicules ont engagés sur le front où elles ont été toutes détruites voir pour certaines recapturées par les soviétiques qui généralement se contentaient de les cannibaliser pour récupérer des pièces.

Caractéristiques Techniques

Type : auto blindée

Poids : 2.4 tonnes

Dimensions : longueur 3.66m largeur 1.74m hauteur 1.9m

Motorisation : un moteur GAZ-MM de 50ch

Performances : vitesse maximale 80km/h distance franchissable 500km

Blindage : inconnu

Armement : une mitrailleuse de 7.62mm DT (1070 coups)

Equipage : 2 ou 3 hommes

Autres véhicules

Dans cette partie je vais parler rapidement des autres véhicules employés par l’Armata Regala Romana. Il s’agit essentiellement de véhicules de soutien et de ravitaillement.

MALAXA Tip UE

Renault UE avec des marques allemandes.

-L’armée royale roumaine à ainsi utilisé 126 Malaxa Tip UE, une chenillette de ravitaillement plus connue sous son nom français de Renault UE. Ces véhicules ont été produits sous licence en Roumanie.

D’abord utilisé comme tracteur d’artillerie pour une autre création française, le canon antichar de 47mm Schneider mais aussi comme ravitailleur au profit de l’infanterie. La Roumanie essaya d’en commander d’autres durant la Pax Armada voir de relancer la production sous licence mais ces deux projets ne se concrétisèrent pas.

Durant le conflit il semble que quelques chenillettes de ce type capturées par les allemands dans le nord de la France mais aussi en Belgique ont été rétrocédées aux roumains. Le chiffre de ces livraisons tardives est cependant très incertain, les sources donnant entre 12 et 72 véhicules !

Durant le second conflit mondial ces véhicules outre les rôles cités plus haut vont être utilisés pour évacuer des blessés mais aussi servir de canon antichar automoteur en installant dans le compartiment logistique un canon de 47mm ou de 50mm. Ces aménagements étant des bricolages de terrain elles n’ont fait l’objet d’aucune mise en service officielle.

A la fin du conflit il restait une trentaine de ces véhicules en service. Une partie à été réutilisée par les soviétiques à l’arrière du front comme engin de remorquage pour des véhicules légers endommagés ou comme tracteur d’aérodrome. Tous ces véhicules ont été rapidement ferraillés.

Caractéristiques Techniques

Type : chenillette de ravitaillement et de remorquage

Poids à vide 2640kg (3300kg en ordre de combat) remorque d’un poids total de 776kg qui pèse 1276kg à pleine charge

Dimensions : longueur 2.80m largeur 1.74m hauteur 1.25m. La remorque mesure 2.59m de long sur 1.62m de large pour 0.77m de haut.

Motorisation : un moteur essence Renault de 40ch à 2800 tours par minute

Performances : vitesse maximale 30km/h distance franchissable 100km Autonomie 5h

Blindage : 6 à 9mm

Armement : théoriquement aucun

Equipage : 2 hommes

FORD RUSESC DE CAPTURA

Tracteur d’artillerie Komsomolets capturé et réutilisé par les finlandais

Sous ce nom nous trouvons un tracteur léger d’artillerie de conception et de fabrication soviétique le Komsomolets. Les roumains ont capturé un grand nombre de ces véhicules solides et robustes mais pas toujours en très bon état.

Voilà pourquoi sur le total des véhicules capturés seulement une quarantaine (certaines sources disent 40 d’autres 46) à été remise en service pour remorquer des canons et des charges lourdes. Quelques véhicules ont survécu au conflit mais ont été rapidement envoyés à la ferraille.

Caractéristiques Techniques

Type : tracteur d’artillerie léger

Poids en ordre de combat 3460kg

Dimensions : longueur 6.22m largeur 2.35m hauteur 2.74m

Motorisation : un moteur essence

Performances : vitesse maximale 48km/h sur route et 12 km/h en tout-terrain distance franchissable 200km sur route 150km en tout terrain

Protection : 7 à 16mm

Armement : une mitrailleuse de 7.62mm DT

Equipage : deux hommes plus l’équipe de pièce du canon remorqué

Tracteur T-1

Le Tracteur T-1 (appelé également DT-1 pour Directia Tehnica 1) est un tracteur d’artillerie conçu pour tracter le canon de 75mm Resista. 1000 exemplaires furent commandés en décembre 1952 mais après la production de cinq prototypes et de vingt-cinq exemplaires l’armée roumaine ordonne l’arrêt du projet en juin 1953 pour privilégier la sortie du chasseur de char Maresal avec le succès que l’on sait.

Les trente exemplaires sont réceptionnés par l’Armée Royale Roumaine et employés pour remorquer des pièces d’artillerie mais aussi des remorques pour le ravitaillement de l’avant. Des exemplaires sont capturés par les soviétiques et au moment du grand basculement l’armée roumaine n’aligne plus que huit exemplaires qui sont stockés et ferraillés une fois le conflit terminé.

Caractéristiques Techniques

Type : tracteur d’artillerie

Poids : 7 tonnes charge utile 4 tonnes masse remorquable 6 tonnes

Dimensions : nc

Motorisation : moteur de 75ch à 1800 tours par minute

Performances : 32km/h

Blindage : aucun

Armement : aucun

Equipage : 2 hommes

Miscellanées

Comme la majorité des armées du second conflit mondial, l’armée roumaine n’était que très partiellement motorisée et n’alignait que fort peu de camions. Il s’agissait essentiellement de camions Ford produits en Allemagne, de camions Renault, Latil et Berliet importés de France et de camions tchécoslovaques Praga. Il y eut quelques tests de semi-chenillés mais son usage au sein de l’armée roumaine fût très limité.

URSS (82) Armée de Terre (30)

Les véhicules de l’armée rouge (3) : autos blindées et véhicules légers

Avant-propos

L’apparition de l’automobile intéressa rapidement les militaires séduits par la possibilité de se déplacer très rapidement sur de grandes distances. Les premières «automobiles militaires» sont de simples voitures de tourisme plus ou moins adaptées avec une simple mitrailleuse.

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Allemagne (63) Armée de terre (20)

Armement (9) : véhicules blindés

Avant-Propos

Avant qu’arrivent les chars, les tanks, les premiers véhicules de combat étaient des autos blindées, généralement des châssis civils sur lesquels ont avait installé une carrosserie blindée avec une tourelle armée d’une ou plusieurs mitrailleuses voir d’un canon léger de 37 ou de 47mm comme les fameux “torpilleurs à roulette” du général Gallieni.

Après l’échec des offensives des premiers mois puis celui de la course à la mer, les autos blindées incapables de quitter la route se retrouvèrent déclasser. Il fallut attendre le retour relatif à la guerre de mouvement au printemps 1918 pour que les autos blindés ne retrouvent le chemin du conflit.

L’amélioration des véhicules rendit possible l’utilisation de véhicules à roues en tout-terrain même si quand le terrain devenait vraiment difficile la chenille n’avait pas son pareil pour déplacer un véhicule de combat.

Les autos blindées prenaient donc le relais de la cavalerie à cheval des conflits précédents à savoir l’éclairage, l’attaque des unités de reconnaissance ennemies pour “aveugler” l’adversaire, la couverture des flancs.

Ces unités d’éclairage sont indispensables pour employer au maximum de leur efficacité les Panzer même si l’art militaire allemand prône la bataille de rencontre, la marche au son du canon.

Les divisions blindées mais également les divisions d’infanterie vont disposer d’unités de reconnaissance équipées de chars légers de reconnaissance mais également d’autos blindées à quatre, six ou huit roues.

Schwere Panzerspähwagen Sdkfz 231 (6 rad)

Automitrailleuse Sdkfz 231 (6 rad)

Automitrailleuse Sdkfz 231 (6 rad)

Comme nous l’avons vu en introduction, les premières autos blindées reprenaient souvent un châssis civil sur lequel on installait un caisse blindée surmontée d’une tourelle généralement armée d’une mitrailleuse.

Les allemands n’échappèrent pas à cette règle et la première auto blindée produite après le premier conflit mondial en l’occurence l’auto blindée lourde (Schwere Panzerspähwagen) Sdkfz 231 qui combinait un chassis de camion (Daimler-Benz puis Bussing-NAG et Magirus) avec une caisse blindée surmontée d’une tourelle armée d’abord d’une unique mitrailleuse puis d’un canon de 20mm et d’une mitrailleuse de 7.92mm.

Les premiers véhicules de série furent livrés en 1932 et pas moins de 1000 véhicules furent produits jusqu’en 1935 quand les chaines de montage furent fermées, la production des Sdkfz 231 étant stoppée au profit de la construction de véhicules plus modernes.

A l’origine, ce véhicule devait être un 6×6 tout-terrain mais pour des raisons de coût, il fût finalement produit en configuration 6×4, une configuration adapté à la route mais fort peu aux terrains bouleversés.

Si les Sdkfz 231 armés d’une simple mitrailleuse furent rapidement reversées à l’instruction ou à la police, celles armées d’un canon de 20mm et d’une mitrailleuse de 7.92mm étaient toujours en service au sein des divisions d’infanterie et du groupe de reconnaissance divisionnaire.

Caractéristiques Techniques des Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 231

Type : automitrailleuse de reconnaissance 6×4

Poids : en ordre de bataille 5.7 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 5.57m largeur 1.82m hauteur 2.25m

Motorisation : un moteur essence de 80ch

Performances : vitesse maximale sur route 65 km/h rayon d’action sur route 250km rayon d’action tout terrain 200km

Blindage : nc
Armement : un canon de 20mm KwK30 ou 38 associé à une mitrailleuse de 7.92mm de MG-34, une deuxième mitrailleuse de ce même modèle est disponible pour servir d’arme antiaérienne

Equipage : quatre hommes

Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 231 (8 rad)

Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 231 (8 rad)

Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 231 (8 rad)

Suite à la mise au point des autos blindées 6×6, les ingénieurs allemands eurent l’idée de construire un véhicule plus gros sur châssis 8×8. Ils partirent d’un châssis de camion tout chemin (le véhicule en lui même ne vit jamais le jour) et aboutirent un véhicule remarquable par ses performances comme par son coût et par sa complexité.

Ce Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 231 (8 rad 8 roues) succède au Sdkfz 231 au sein des unités de chars. Les premiers véhicules sont livrés en 1937 et la production s’achève en 1946 pour céder la place à un véhicule aussi performant mais plus simple et moins coûteux à construire.

En septembre 1948, ces véhicules sont encore en service en compagnie d’une variante de commandement armée d’une simple mitrailleuse mais possédant des radios supplémentaires.

Des variantes antiaériennes armées de canons de 20m, une variante d’appui rapprochée armée d’un canon de 75mm sont étudiées mais sans entrer en production.

Caractéristiques Techniques des Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 231( 8 rad)

Type : automitrailleuse de reconnaissance 8×8

Poids : en ordre de bataille 8.3 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 5.85m largeur 2.20m hauteur 2.34m

Motorisation : un moteur essence de 150ch

Performances : vitesse maximale sur route 85 km/h vitesse maximale en tout terrain 30 km/h Rayon d’action sur route 270km rayon d’action tout terrain 150km

Blindage : nc

Armement : un canon de 20mm KwK30 ou 38 associé à une mitrailleuse de 7.92mm de MG-34, une deuxième mitrailleuse de ce même modèle est disponible pour servir d’arme antiaérienne

Equipage : quatre hommes

Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 234 (8 rad)

Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 234 (8 rad)

Schwerer Panzerspähwagen Sdkfz 234 (8 rad)

Le Schwere Panzerspähwagen Sdkfz 231 (8 rad) était un bon véhicule mais cette qualité se payait par une grande complexité technique qui ralentissait sa production et gênait la maintenance.

Outre ces menus problèmes, la conception même du véhicule lui donnait une haute taille peu discrète et surtout un centre de gravité très haut qui pouvait provoquer son renversement.

Le projet qui allait aboutir au Sdkfz 234 est lancé au printemps 1941. La configuration 8×8 tout à fait satisfaite est reprise mais la coque est entièrement redessinée pour simplifier la construction et la maintenance.

Le moteur est plus puissant et l’autonomie est augmentée dans la perspective d’avoir à combattre dans les steppes russes.

L’armement est l’objet de débats farouches. Faut-il se contenter d’une mitrailleuse lourde de 13mm ou associer mitrailleuse et canon ? Pour le canon quel calibre, un calibre élevé au risque de privilégier le combat sur la reconnaissance ou un calibre d’autodéfense.

Finalement, les premiers exemplaires reçoivent la même tourelle que ses prédécesseurs à savoir un canon de 20mm et une mitrailleuse de 7.92mm en attendant mieux.

L’apparition des AM modèle 1940P côté français armées d’un canon de 47mm poussa les concepteurs de ce remarquable véhicule à remplacer la tourelle d’origine par un nouveau modèle disposant d’un canon plus puissant en l’occurrence un canon de 50mm dérivé du canon antichar de même calibre.

Après la fabrication de 150 exemplaires en version canon de 20mm/mitrailleuse de 7.92mm, les nouvelles automitrailleuses produites étaient armées d’un canon de 50mm associé à une mitrailleuse de 7.92mm.

Pour les différencier, la dénomination évolua, les premiers modèles furent rebaptisés Sdkfz 234/1 suivis par les Sdkfz 234/2 pour les automitrailleuses armées d’un canon de 50mm. La version de commandement devint la Sdkfz 234/3.

Des projets n’avaient pas débouchés sur une production en série avant le début du conflit en l’occurrence une version d’appui rapproché avec un canon de 75mm court (potentielle Sdkfz 234/4) et une version antiaérienne avec deux canons de 20mm (Sdkfz 234/5).

Caractéristiques Techniques des Schwere Panzerspähwagen Sdkfz 234/2

Type : automitrailleuse lourde

Poids : 11.740 tonnes en ordre de marche

Dimensions : longueur avec le canon pointé à 12h : 6.80m longueur de la caisse : 6.00m largeur : 2.33m hauteur : 2.38m

Motorisation : un moteur Tatra diesel refroidit par air dévellopant 210ch

Performances : vitesse maximale sur route 85 km/h vitesse maximale en tout-terrain 30 km/h Rayon d’action sur route 1000km Rayon d’action en tout-terrain 550km

Armement : un canon de 50mm KwK 39/1 associé à une mitrailleuse de 7.92mm MG-34

Equipage : 4 hommes

Leichter Panzerspähwagen  Sdkfz 222

Leichter Panzerspähwagen  Sdkfz 222

Leichter Panzerspähwagen Sdkfz 222

Les premières automitrailleuses allemandes étaient des véhicules lourds et encombrants dont la puissance n’était pas toujours efficiente. Il fallait donc imaginer des autos blindées plus légères, plus compactes.

Au début des années trente apparait la Leichter Panzerspähwagen Sdkfz 221, un véhicule 4×4 entièrement neuf et non développé à partir d’un châssis civil. Cette automitrailleuse n’est armée que d’une mitrailleuse de 7.92mm en tourelle biplace.

Rapidement une version améliorée baptisées Sdkfz 222 est mise au point, cette version se distinguant par un armement nettement plus puissant avec un canon de 20mm et une mitrailleuse de 7.92mm.

Ces véhicules de reconnaissance furent déclinés en une version de commandement (Sdkfz 233), une version radio (Sdkfz 260 et 261) et une version de transport de troupes (Sdkfz 247) avec une simple mitrailleuse sous bouclier, l’habitacle pouvant abriter cinq hommes.

La version Sdkfz 222 est exportée en Chine, douze exemplaires sont vendus à la fin des années trente. Certains exemplaires reçurent des armes plus puissantes comme un canon antichar de 47mm sous bouclier en remplacement de la tourelle.

Caractéristiques Techniques du Leichter Panzerspähwagen Sdkfz 222

Type :  automitrailleuse légère

Poids : 4.8 tonnes en ordre de combat

Dimensions : longueur hors tout 4.80m largeur : 1.95m hauteur (grille pare-grenades incluse) : 2m

Motorisation : in moteur essence Horch/Auto-Union de 81ch

Performances : vitesse maximale sur route 80 km/h vitesse maximale en tout-terrain 40 km/h Rayon d’action sur route 300km Rayon d’action tout-terrain : 180 km

Armement : un canon de 20mm et une mitrailleuse MG-34 de 7.92mm

Equipage : trois hommes