URSS (48) Bases Navales (3)

Flotte du Pacifique

Base sous-marine de Rybachi

Implantée dans la ville de Villoutchinsk, à 25km au sud-ouest de Petropavlosk-Kamtchatski, elle à été inaugurée en 1937. Elle regroupe tous les sous-marins de la flotte du Pacifique pour faciliter l’entretien, la logistique mais aussi le secret, obsession du régime stalinien.

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16-Navires auxiliaires (3)

C- Ravitailleurs d’hydravions classe Sans Souci

La marine nationale dispose encore en 1948 de nombreux hydravions qu’ils soient embarqués sur les croiseurs et les cuirassés mais également qui sont basés à terre. Pour ces derniers, la marine à besoin de navires spécialisés pour les ravitailler, les entretenir et les remorquer.

Après avoir utilisé d’anciens avisos et cannonières transformés pour ce rôle, la Royale finance à la tranche 1937 la construction de quatre ravitailleurs d’hydravions baptisés Sans-Souci Sans Peur Sans Pareil et Sans Reproche, le n°1 et le n°3 vont être construits aux ACL, les n°2 et n°4 aux Ateliers et Chantiers de Saint-Nazaire-Penhoët.

Le Sans Souci

-Le Sans Souci est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Saint Nazaire le 8 septembre 1940 lancé le 20 novembre 1941 et mis en service le 7 janvier 1943.

Il est affecté à Brest et mouillé dans la Penfeld même si il rallie régulièrement l’Anse de Lanvéoc, l’antre des hydravions de la flotte de l’Atlantique même si le Sans Souci est aussi régulièrement déployé à Lorient voir à Cherbourg.

Du 7 février au 15 mars 1946, il est échoué au bassin n°4 du Salou pour son premier grand carénage destiné à le remettre totalement en état. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 1er avril, sortant pour essais le 2 et le 3 puis pour remise en condition du 5 au 12 avril 1946.

Le 5 septembre 1946, le Sans Souci appareille de Brest et gagne Casablanca le 10 septembre où il est rejoint le lendemain par quatre Bréguet Br790 de l’escadrille 3R puis le 12 par quatre Latécoère Laté 298 de l’escadrille 7T afin de tester sa capacité à soutenir plusieurs hydravions sans assistance extérieure.

Les huit hydravions redécollent le 13 septembre pour rejoindre Dakar via Port Etienne et sont soutenus par le ravitailleur d’hydravion qui leur fournit carburant, munitions pour les exercices, vivres et repos pour l’équipage.

Après une semaine de manoeuvres au large de Dakar du 18 au 25 septembre, le Sans Souci quitte la capitale de l’AOF le 27 septembre, fait escale à Casablanca du 1er au 4 octobre avant de rentrer à Brest le 9 octobre 1946.

Le 5 septembre 1948, le Sans Souci était à Brest. Il est mis en alerte, prêt à servir de base mobile d’aviation aux hydravions du Commandement Atlantique de l’Aviation Navale (CAAN).

Le Sans Peur

-Le Sans Peur est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire-Penhoët en même temps que le Sans Reproche le 8 juin 1940 lancé le 20 septembre 1941 et mis en service le 5 décembre 1942.

Il est affecté à Toulon, quittant Lorient où il avait été armé le 6 décembre 1942, faisant escale à Casablanca du 10 au 13 décembre avant de rallier Toulon le 17 décembre 1942. Il est plus précisément basé à Saint Mandrier, l’antre des hydravions du CNMAN.

Du 5 janvier au 25 février 1946, il est échoué dans le bassin Vauban n°9 pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 17 mars 1946, sortant pour essais les 18 et 19 mars puis pour remise en condition du 21 au 30 mars 1946.

Son activité opérationnelle se résume à soutenir les hydravions du CNMAN (Commandement Nord-Méditerranée de l’Aviation Navale) en mouillant aux salins d’Hyères ou à Villefranche pour soutenir les hydravions basés dans le sud de la France.

Le 5 septembre 1948, il était à quai à Toulon, revenant la veille de Villefranche où il avait soutenu huit Bloch MB-481 de l’escadrille 2B habituellement basée sur l’Etang de Berre.

Il complète ses soutes et ses magasins puis appareille dans la matinée du 6 septembre 1948 pour établir une base avancée aux salins d’Hyères.

Le Sans Pareil

-Le Sans Pareil   est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Saint Nazaire le 8 septembre 1940 lancé le 20 novembre 1941 et mis en service le 7 janvier 1943.

Affecté à Bizerte, il quitte Lorient le 10 janvier 1943, font escale à Casablanca du 15 au 20 janvier avant de rallier la Tunisie le 24 janvier 1943.

Son activité opérationnelle se résume à soutenir les hydravions du CSMAN (Commandement Sud-Méditerranée de l’Aviation Navale) basés à Karouba près de Bizerte mais également à terme à Arzew, le déploiement d’unités d’hydravions prêt d’Oran devant accompagner la montée en puissance de la 4ème Escadre (cette situation est provisoire, le Sans Reproche devant être à terme redéployé en Algérie).

Du 15 janvier au 11 mars 1946, il est échoué au bassin n°1 de l’Arsenal de Sidi-Abdallah pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 27 mars, sortant pour essais les 28 et 29 mars puis pour remise en condition du 31 mars au 12 avril 1946.

Le 5 septembre 1948, le Sans Pareil était en entretien à flot à l’Arsenal de Sidi-Abdallah. Il accélère sa remise en condition pour être près le plus rapidement possible.

Le Sans Reproche

-Le Sans Reproche est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Saint Nazaire-Penhoët en même temps que le Sans Peur le 8 juin 1940 lancé le 20 septembre 1941 et mis en service le 5 décembre 1942.

Le Sans Reproche est basé à Lorient pour soutenir les hydravions du Commandement Atlantique de l’Aviation Navale (CAAN) à sa mise en service.

Du 2 mars au 22 avril 1945, il est échoué dans le bassin Ouest de l’Arsenal de Lorient pour son premier grand carénage. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais 7 mai 1945, sortant pour essais les 8 et 9 mai puis pour remise en condition du 11 au 22 mai 1945.

Le 7 juin 1945, décision est prise de redéployer le ravitailleur d’hydravions à Mers-El-Kébir pour soutenir la 10ème flottille d’hydravions qui dispose alors de trente-quatre hydravions (dix Potez-CAMS 141 de l’escadrille 14E, douze Bloch MB-481 de l’escadrille 12T et douze Consolidated Catalina de l’escadrille 14R).

Il quitte Lorient et la Bretagne le 10 juin 1945, fait escale à Casablanca du 14 au 17 juin avant de rallier Mers-El-Kébir le 21 juin 1945.

Du 1er mai au 15 juin 1948, il est échoué sur le dock-flottant de Mers-El-Kébir pour un nouveau grand carénage. Après des travaux complémentaires à flot, il est armé pour essais le 1er juillet, sortant pour essais les 2 et 3 juillet puis pour remise en condition du 5 au 15 juillet.

Le 27 août 1948, il quitte Mers-El-Kébir en direction de Porto-Vecchio pour aménager une hydrobase avancée au profit des hydravions de la 12ème flottille. Arrivé le lendemain en Corse, le ravitailleur se met aussitôt au travail et y était toujours le 5 septembre 1948.

Caractéristiques Techniques des ravitailleurs d’aviation classe Sans Souci

Déplacement : standard 1372 tW pleine charge 2100 tonnes

Dimensions : longueur hors tout 95m largeur 11.76m tirant d’eau 3.54m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer dévellopant 4200ch entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 16 noeuds distance franchissable 7000 miles nautiques à 15 noeuds 12000 miles nautiques à 10 noeuds

Electronique : un radar de navigation installé en 1947/48

Capacités : une grue de 25 tonnes et deux grues de 7.5 tonnes; 1200 tonnes de carburant 120 tonnes de vivress, 30 tonnes de munitions et 25 tonnes de pièces détachées + un atelier d’entretien.

Ils peuvent abriter deux Bréguet Br790 et remorquer tous les types d’hydravions en service

Armement : un canon de 90mm modèle 1926 à l’avant et huit canons de 37mm Schneider modèle 1941 en quatre affûts doubles modèle 1943 (installés en 1945/46)

Equipage : 89 officiers et marins

11-Torpilleurs d’escadre (21)

Le Boulonnais

Le torpilleur d'escadre Le Boulonnais à la mer

Le torpilleur d’escadre Le Boulonnais à la mer

-Le Boulonnais est mis sur cale aux Chantiers Navals Français (CNF) sis à Caen le 4 mai 1926 lancé le 1er juin 1927 et admis au service actif  le 13 août 1929.

A son admission au service actif, il est affecté en Méditerranée à la 1ère division de torpilleur. Il connait des débuts difficiles puisqu’il s’échoue une première fois le 25 septembre 1929 sur la plage des Bormettes puis aborde son sister-ship Brestois pour éviter un nouvel échouage.

Le 1er octobre 1930 est mise sur pied la 9ème division de torpilleurs composée du Foudroyant, du Brestois, du Forbin et du Boulonnais mais le 1er septembre 1932, les divisions de torpilleurs sont réduites à trois navires. Le Boulonnais rejoint ensuite la 7ème DT le 15 août 1933 puis la 3ème DT formée également avec le Brestois et Le Fortuné à partir du 1er novembre 1935.

Le déclenchement de la guerre d’Espagne et les servitudes imposées à la marine nationale entraine une nouvelle réorganisation des unités de torpilleurs.

C’est ainsi que le 15 août 1936, le Boulonnais quitte Toulon en compagnie du Brestois pour former une 5ème DT à Brest en compagnie du Foudroyant déjà sur place.

Le 21 septembre 1937, la 5ème DT quitte Brest pour Casablanca où elle restera déployée trois mois, effectuant des rotations sur Tanger, renforçant ainsi l’action de L’Adroit et de La Railleuse. Le Boulonnais rentre à Brest en janvier 1938, continuant néanmoins ses missions de présence au large de l’Espagne.

La 5ème DT revient à Brest au printemps 1938 mais va donc rester engagée dans la guerre d’Espagne jusqu’à la victoire nationaliste au printemps 1939.

Quand éclate la guerre de Pologne le 3 septembre 1939, le Boulonnais appartient toujours à la 5ème DT en compagnie du Brestois (Al) et du Foudroyant. Comme les autres navires de la 2ème flottille de torpilleurs, les unités de la 5ème DT vont passer les trois mois de ce conflit à escorter les convois.

La 5ème DT commence l’année 1940 par un entrainement de division qui occupe la division du 7 au 30 janvier avant une série d’escales à Cherbourg, au Havre et à Dunkerque suivit d’un nouvel entrainement du 16 février au 5 mars, le Boulonnais et ses deux compères rentrant à Brest le 7 mars 1940 à l’aube.

La 5ème DT est à nouveau à la mer pour entrainement du 15 mars au 5 avril, faisant ensuite escale à Saint Nazaire du 6 au 10 avril, à Nantes du 11 au 15 avril, à Royan du 17 au 21 avril, à Hendaye du 22 au 27 avril avant de rentrer à Brest le 29 avril 1940.

Le 10 mai 1940, la 5ème DT quitte Brest pour Lorient où la division arrive dans la soirée pour participer à un exercice en compagnie de la 14ème DT jusqu’au 2 juin, la division ralliant Brest le lendemain.

Alors que le Brestois est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage, le Boulonnais et le Foudroyant sortent pour une école à feux du 10 au 18 juin, se ravitaillant à Lorient le 19 juin avant un nouvel entrainement du 20 au 23 juin, date du retour des deux torpilleurs à Brest.

Le Boulonnais participe ensuite aux essais (25 au 28 juin) et à la remise en condition (30 juin au 15 juillet) du Brestois.

Il est ensuite indisponible à son tour du 16 juillet au 6 août, sortant pour essais du 7 au 9 août puis pour remise en condition du 11 au 26 août, à chaque fois en compagnie du Brestois et du Foudroyant, les trois torpilleurs faisant escale à Cherbourg du 27 au 30 août, au Havre du 1er au 5 septembre, à Boulogne du 7 au 11 septembre, à Anvers du 13 au 17 septembre, à Saint Malo du 19 au 23 septembre avant de rentrer à Brest le 24 septembre 1940.

Du 1er au 31 octobre, la 5ème DT effectue un exercice commun avec la 3ème DEL, exercice marqués par deux escales à La Pallice et à Lorient, les sept navires rentrant à Brest le lendemain.

C’est ensuite le dernier entrainement de division de l’année qui voit les torpilleurs Boulonnais, Brestois et Foudroyant sortir du 8 novembre au 16 décembre, exercice marqué par des escales à Cherbourg, au Havre et à Boulogne.

Le 7 janvier 1941, la 5ème DT sort pour son premier entrainement de division de l’année qui  à lieu du 7 janvier au 4 février, en compagnie notamment de la 11ème DT du 24 janvier au 4 février, les deux divisions faisant escale à Rouen du 5 au 8 février, à Calais du 9 au 13 février, à Douvres du 14 au 20 février avant de se séparer à la hauteur de Cherbourg le 21 février, la 5ème DT rentrant le 22 février 1941 à Brest.

La 5ème DT sort à nouveau pour entrainement mais cette fois au large d’Ouessant et ce du 28 février au 10 mars, faisant escale à Lorient du 11 au 15 mars avant de rentrer le lendemain à Brest.

Du 20 mars au 5 avril, le Boulonnais participe à un entrainement de flottille en compagnie des 2ème et 4ème DT et du Mistral de la 6ème DT.

Le 12 avril 1941, la 5ème DT sort pour un nouvel entrainement de division, entrainement réalisé dans le Golfe de Gascogne jusqu’au 7 mai, les trois navires de la 5ème DT étant ensuite à Saint-Nazaire du 8 au 12 mai, à Royan du 13 au 17 mai avant de rentrer le lendemain 18 mai 1941 à Brest.

Le 19 mai, le Boulonnais devient navire-amiral de la 5ème DTE en remplacement du Brestois qui entre en grand carénage. Le nouveau «chef» de la division sort en compagnie du Foudroyant pour une école à feux du 24 mai au 1er juin, faisant escale à Lorient du 2 au 5 juin avant un entrainement au combat antisurface du 6 au 13 juin, rentrant le lendemain  à Brest.

Alors que le Foudroyant à remplacé le Brestois dans le bassin Tourville, le Boulonnais participe du 20 au 23 juin aux essais post-carénage du Brestois puis du 25 juin au 9 juillet à sa remise en condition, le Brestois redevenant alors navire-amiral de la 5ème DTE.

Le Boulonnais et le Brestois sortent pour une école à feux du 12 au 17 juillet, rentrant à Brest dans la journée, l’un pour participer aux essais et à la remise en condition du Foudroyant (Brestois) et l’autre pour un grand carénage (Boulonnais).

Le 18 juillet 1941, le Boulonnais débarque ses munitions et vidange ses soutes avant d’être échoué le lendemain au bassin Tourville. Au sec jusqu’au 22 août, il subit une remise en état complète de la coque, de l’appareil propulsif, des locaux-vie mais également une modernisation de ses capacités militaires.

Il reçoit ainsi un Asdic, un radar de navigation et un radar de veille combinée et surtout une DCA digne de ce nom avec quatre canons de 37mm Schneider modèle 1941 et deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1939-40 en affûts simples, remplaçant avantageusement les pièces plus anciennes.

Armé pour essais le 25 août, il est à la mer pour les essais post-carénage du 25 au 28 août en compagnie de ses compères Brestois et Foudroyant qui participent également du 30 août au 15 septembre, les trois navires de la 5ème DT rentrant à Brest le lendemain 16 septembre 1941.

Après un entrainement de division du 23 septembre au 17 octobre (escale à Saint-Nazaire du 13 au 17 octobre, retour à Brest le 18), le Boulonnais participe avec ses deux compères de la 5ème DTE à un entrainement commun avec la 6ème DTE et ce du 22 octobre au 27 novembre, les six torpilleurs d’escadre faisant escale à Lorient du 28 novembre au 1er décembre, rentrant à Brest le lendemain 2 décembre 1941.

Les trois torpilleurs de la 5ème DTE subissent une période d’entretien à flot du 3 au 17 décembre, le Boulonnais et ses deux compères sortent alors pour essais du 18 au 21 décembre puis pour remise en condition du 23 décembre 1941 au 3 janvier 1942.

L’année 1942 commence pour le Boulonnais par un entrainement de division, la 5ème DTE sortant du 12 janvier au 22 février 1942, date de son retour à Brest. Les trois torpilleurs de la 5ème DTE enchainent ensuite par un entrainement de flottille du 26 février au 31 mars 1942.

Le Boulonnais reprend la mer le 8 avril 1942 quand la 5ème DTE quitte Brest pour un nouvel entrainement de division, entrainement ayant le Golfe de Gascogne pour cadre et ce du 8 avril au 4 juin 1942 avec des escales à Lorient, La Pallice et à Biaritz.

Le Boulonnais sortant pour une école à feux du 11 au 21 juin, faisant escale à Lorient du 22 au 25 juin avant de rentrer le lendemain à Brest. Il est ensuite indisponible du 27 juin au 17 juillet, sortant pour essais du 18 au 21 juillet et pour remise en condition du 23 juillet au 7 août en compagnie du Brestois, les deux torpilleurs participant ensuite aux essais (9 au 12 août) et à la remise en condition (14 au 29 août) du Foudroyant.

Les trois torpilleurs effectuent ensuite une véritable croisière dans les ports du littoral Atlantique-Manche. La 5ème DTE fait ainsi escale à Biaritz du 31 août au 3 septembre, La Pallice du 4 au 7 septembre, Lorient 8 au 12 septembre, Cherbourg du 13 au 17 septembre, Dieppe du 18 au 22 septembre, au Havre du 23 au 27 septembre, à Boulogne du 28 au 30 septembre, à Dunkerque du 1er au 4 octobre, à Rouen du 6 au 10 octobre, à Saint-Malo du 12 au 15 octobre avant de rentrer à Brest le 16 octobre 1942.

Le 25 octobre 1942, la 5ème DTE quitte Brest et rallie Lorient le 26 octobre pour un entrainement commun avec la 14ème DT et ce du 25 octobre au 24 novembre, la 5ème DTE rentrant à Brest le lendemain.

Alors que le Brestois victime d’une avarie mécanique est indisponible, le Boulonnais et le Foudroyant sortent pour entrainement du 3 au 13 décembre, faisant escale à Cherbourg du 14 au 19 décembre avant une école à feux du 20 au 27 décembre, les deux torpilleurs faisant escale à Saint-Malo du 28 décembre au 2 janvier, rentrant à Brest le 4 janvier 1943 au matin.

Le 12 janvier 1943, la 5ème DTE quitte Brest pour le premier entrainement de division de l’année qui occupe le Boulonnais et ses deux compères du 12 janvier au 27 février, les trois torpilleurs d’escadre, rentrant à Brest le 3 mars après une escale à Saint-Malo du 28 février au 2 mars.

Le 12 mars 1943, les 2ème et 5ème DTE quittent Brest, ces deux divisions qui sont les deux dernières encore active au sein de la 2ème flottille vont manoeuvrer ensemble jusqu’au 2 mai, date de leur retour à Brest.

Le 10 mai 1943, la 5ème DTE sort pour un nouvel entrainement de division, entrainement qui l’occupe du 10 mai au 3 juillet, date à laquelle le Boulonnais, le Foudroyant et le Brestois rentrent à Brest.

Le Boulonnais sort seul pour entrainement du 10 au 19 juillet, rentrant à Brest le lendemain 20 juillet. Il participe ensuite aux essais (27 au 30 juillet) et à la remise en condition (1er au 16 août) du Brestois.

Le Boulonnais est ensuite indisponible du 18 août au 8 septembre 1943, sortant pour essais du 9 au 12 septembre et pour remise en condition du 14 au 31 septembre en compagnie du Brestois et du Foudroyant, les trois torpilleurs rentrant à Brest le 5 octobre 1943 après une escale à Cherbourg du 1er au 4 octobre.

Du 12 octobre au 3 décembre 1943, les torpilleurs d’escadre Boulonnais, Brestois et Foudroyant sortent pour un entrainement de division, le dernier de l’année. Rentrés à Brest, les trois torpilleurs de la 5ème DTE subissent une période d’entretien à flot du 4 au 21 décembre 1943, sortant pour essais du 22 au 26 décembre et pour remise en condition du 28 décembre 1943 au 8 janvier 1944.

Le 15 janvier 1944, la 5ème DTE sort pour son dernier entrainement de division dans sa configuration actuelle, entrainement qui l’occupe du 16 janvier au 12 février, la division rentrant à son port d’attache le lendemain.

Le 17 février 1944, le Brestois transmet son pavillon de navire-amiral de la 5ème DTE au Boulonnais et est mis en position de complément, mouillé au fond de la Penfeld.

Le 24 février 1944, la 5ème DTE (réduite aux seuls Boulonnais et Foudroyant) quittent Brest pour un entrainement de division. Après une école à feux du 25 février au 3 mars, les deux torpilleurs font escale à Lorient du 4 au 8 mars, les deux torpilleurs d’escadre effectuant ensuite un entrainement au combat antisurface du 9 au 21 mars.

Après une escale à La Pallice du 22 au 27 mars, les deux torpilleurs effectuent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 28 mars au 4 avril, se ravitaillant à Lorient le 5 avril avant un grand exercice de synthèse jusqu’au 19 avril date à laquelle les deux torpilleurs rentrent à Brest.

Le 1er mai 1944, le Boulonnais et le Foudroyant reprennent la mer pour un nouvel entrainement de division en Manche. Ils réalisent une école à feux du 1er au 10 mai, font escale à Cherbourg du 11 au 15 mai avant un entrainement au combat antisurface du 16 au 27 mai. Après une escale au Havre du 28 mai au 1er juin et à Calais du 2 au 7 juin, les deux torpilleurs effectuent un entrainement à la défense aérienne à la mer du 8 au 15 juin, rentrant le lendemain 16 juin à Brest.

Le Boulonnais est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 17 juin au 8 juillet, sortant pour essais du 9 au 12 juillet puis pour remise en condition du 14 au 29 juillet. Il participe ensuite aux essais (31 juillet au 2 août) et à la remise en condition (4 au 20 août) du Foudroyant, les deux torpilleurs rentrant à Brest le 21.

Le 28 août 1944, le Boulonnais et le Foudroyant quittent pour le dernier entrainement de division du premier nommé. Après une école à feux du 28 août au 3 septembre, les deux torpilleurs se ravitaillent à Lorient le 4 septembre avant un entrainement au combat antisurface du 5 au 13 septembre, faisant escale à La Pallice du 14 au 18 septembre, le Boulonnais et le Foudroyant effectuant un entrainement de défense aérienne à la mer du 19 au 27 septembre, rentrant à Brest le lendemain 28 septembre 1944.

Le 30 septembre 1944, le Boulonnais est mis en position de complément ce qui entraine la dissolution de la 5ème DTE, laissant le Foudroyant hors-rang (son désarmement est prévu pour fin 1945).

Mouillé dans la Penfeld à proximité de la cale du Point du Jour, le torpilleur attend que son sort définitif soit décidé. Soit un désarmement immédiat soit un réarmement comme torpilleur, navire-école ou navire-auxiliaire.

Le torpilleur d’escadre Boulonnais est officiellement désarmé le 15 décembre 1944.

Il passe au bassin Tourville du 27 décembre 1944 au 7 janvier 1945 puis est condamné sous le numéro Q-18. Il est ensuite remorqué à Landevennec où il est mouillé à partir du 10 janvier 1945.

Il y est toujours en septembre 1948.