Grande-Bretagne et Dominions
Avec le départ des troupes françaises et polonaises pour d’autres fronts, la Grande-Bretagne devient la puissance occidentale dominante sur le front, des troupes britanniques combattant aux côtés des sud-africains, les australiens et les canadiens étant répartis pour d’autres fronts plus (australiens) ou moins lointains (canadiens).
Pas moins de deux armées vont être alignées au total, la 8th Army et la 10th Army avec plusieurs corps d’armée. Pour des raisons logistiques, toutes les unités n’étaient pas déployées en même temps mais en échelon.
8th Army [UK]
-Un Etat-Major
-Un groupement de soutien logistique
-1st South African Army Corps (1st SAAC)
-Un Etat-Major
-Unités de soutien logistique et de transmission
-Un régiment d’artillerie lourde
-4th Independent Armoured Brigade
-1st South African (Infantry) Division
-2nd South African (Infantry) Division
13th Army Corps [UK]
-Un Etat-Major
-Unités de soutien logistique et de transmission
-Un régiment d’artillerie lourde
-7th Armoured Division [UK]
-66th Infantry Division [UK]
10th Army [UK]
-Un Etat-Major
-Un groupement de soutien logistique
-2nd South African Army Corps (2nd SAAC)
-Un Etat-Major
-Unités de soutien logistique et de transmission
-Un régiment d’artillerie lourde
-3rd South African (Infantry) Division
-6th Armoured Division [South African]
-14th Army Corps [UK]
-Un Etat-Major
-Unités de soutien logistique et de transmission
-Un régiment d’artillerie lourde
-56th Infantry Division
-7th Infantry Division (UK)
-15th Army Corps [UK]
-Un Etat-Major
-Unités de soutien logistique et de transmission
-Un régiment d’artillerie lourde
-53rd (Welsh) Infantry Division
-12th Infantry Division (12th ID)
*
**
La Royal Air Force (RAF) continue de déployer des unités aériennes importantes pour couvrir, éclairer et appuyer les troupes au sol. Après avoir envisagé de transférer des unités d’un front à l’autre, les britanniques préfèrent les conserver quitte à transférer des pilotes d’autres fronts pour leur permettre soit de souffler ou de connaître d’autres conditions opérationnelles. Ces moyens sont regroupés sous l’autorité de la British Tactical Air Force (BTAF).
-Un Etat-Major installé à Candie (Crète)
-Un groupement de soutien logistique
-Un groupement de défense antiaérienne
-Unités de chasse
-Squadron 33 : Supermarine Spitfire Mk IX
-Squadron 41 : Supermarine Spitfire Mk IX
Unités de chasse-bombardement et de bombardement
-Squadron 14 : Hawker Tempest
-Squadron 166 : Handley-Page Halifax
-Squadron 135 : Bristol Beaufighter
Unités de reconnaissance et de coopération
-Squadron 208 : Westland Lysander
-Squadron 248 : De Havilland Mosquito
-Squadron 217 : Blackburn Buccaneer
-Squadron 228 : Short Sunderland
-Squadron 229 : Consolidated Catalina
Aux côtés des britanniques, on trouve également les australiens, les sud-africains et les canadiens qui vont déployer des escadres multirôles, des Tactical Wing.
La Royal Australian Air Force (RAAF) va maintenir des forces importantes dans la région sous la forme d’un 3rd Australian Tactical Wing (3rd ATW).
-Etat-Major installé à Rhodes
-Un Groupement de Soutien Logistique
-Un Groupement Antiaérien
-Unités de chasse
-N°22 Squadron : Hawker Fury II en remplacement du Hawker Hurricane
-N°24 Squadron : North American P-51 Mustang
-N°26 Squadron : North American P-51 Mustang
-Unités de bombardement
-N°28 Squadron : North American B-25 Mitchell (NdA ils ont remplacé les Douglas DB-7 en mars 1952)
-N°18 Squadron : Handley-Page Halifax B.Mk III
Unités de reconnaissance et de soutien
-N°12 Squadron : De Havilland Mosquito
-N°13 Squadron : Short Sunderland
-N°33 Squadron : Douglas C-47 Dakota
La Royal Canadian Air Force (RCAF) déploie une petite escadre baptisée Canadian Air Force in Balkans (CAFB) qui dispose de deux wings et trois squadrons.
-Un Etat-major installé à Heraklion
-Un Groupement de soutien logistique
-Un groupement antiaérien
-3rd Canadian Fighter Wing (3rd CFW) :
-Squadron 26 (Hawker Tempest)
-Squadron 28 (Supermarine Spitfire Mk IX)
-Squadron 30 (De Havilland Hornet)
-1st Canadian Composite Wing (1st CCW) :
-Squadron 39 (Blackburn Buccaneer)
-Squadron 41 (Hawker Tempest)
-Squadron 43 (Bristol Beaufighter FB Mk III)
La Royal South African Air Force (RSAF) envoie en Méditerranée orientale pour soutenir ses quatre divisions son South African Méditerranean Air Wing (SAMAW) (ex-SAMAG) qui est organisé de la façon suivante :
-Un Etat-major
-Un groupement logistique
-Un groupement antiaérien
-Unités de chasse
-N°2 Squadron : Supermarine Spitfire Mk IX
-N°5 Squadron : Curtiss P-40D
-N°13 Squadron : Supermarine Spitfire Mk IX
-N°14 Squadron : De Havilland Hornet
-Unités de bombardement
-N°7 Squadron : Vickers Wellington (NdA son remplacement par le Bristol Beaumont est prévu au printemps 1953)
-N°9 Squadron : Bristol Beaufighter
-N°17 Squadron : Martin B-26 Marauder
-Autres unités
-N°4 Squadron : De Havilland Mosquito
-N°11 Squadron : Douglas C-47 Skytrain
*
**
Des moyens navals importants sont toujours là, des moyens britanniques et australiens qui vont opérer avec la marine nationale continue de déployer des moyens importants en partie pour compenser l’absence d’unités terrestres et aériennes (de l’Armée de l’Air). (confere la partie suivante).
Sur le plan du commandement, la France continue de gérer le tempo stratégique des opérations en Méditerranée.
Les moyens français sont regroupés au sein d’une Escadre de la Méditerranée Orientale qui ne dispose pas de navires en propres mais prend sous son commandement des navires fournis par les autres escadre de la Flotte de la Méditerranée mais aussi les navires yougoslaves.
En revanche les moyens grecs restent autonomes tout comme les moyens britanniques et australiens. Autant dire que pour un commandement intégré où rien ne dépasse, on repassera….. .
En dépit d’une apparence un peu bordelique, ce système fonctionnera plutôt bien il est vrai en l’absence d’une menace navale italienne très importante après la Bataille du Golfe de Zanthe.
En ce qui concerne les navires, certains vont revenir en 1952 après de longues réparations (réparations parfois doublées par une modernisation de l’armement et de l’électronique), des navires neufs arrivent tout droit d’Angleterre ou de France pour renforcer un dispositif déjà conséquent.
Dans le domaine aéronaval, les britanniques vont déployer deux nouveaux porte-avions légers permettant aux lourds de souffler. Cela s’explique par la volonté de pas trop exposer des navires qu’il serait difficile de remplacer rapidement.
La mise en service du HMS Vengeance et du HMS Warrior permet aux Furious, Indomitable et autres Ark Royal de rester un peu en retrait laissant les jeunots prendre les coups.
Le croiseur léger HMS Spartan est de retour au combat en septembre 1952 après quasiment un an de réparations (décembre 1951-septembre 1952).
D’autres navires quittent cependant la zone comme le HMS Newcastle qui quitte la Méditerranée orientale en septembre 1952. Le HMS Vigilant lui avait quitté la zone en octobre 1951 direction l’Océan Indien. Il reviendra en novembre 1953 en Méditerranée orientale.
Même chose pour les vedettes lance-torpilles néo-zélandaises qui présentes dans le Péloponnèse depuis septembre 1950 vont rallier Lampedusa en mai 1952 après le succès de l’opération ACOLADE contre Lampedusa et Pantelleria.