12-Torpilleurs légers (9)

La Bayonnaise

Le torpilleur léger La Bayonnaise à la mer

Le torpilleur léger La Bayonnaise à la mer

-La Bayonnaise est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers Maritime du Sud Ouest et de Bacalan réunis le 18 octobre 1934 lancé le 28 janvier 1936 et admis au service actif le 1er juillet 1938.

A son admission au service actif, le torpilleur léger La Bayonnaise est affecté à Toulon au sein de la 13ème DT, division également composée des torpilleurs Baliste La Poursuivante et Bombarde. En juin 1939, la Bombarde quitte la 13ème DT pour rejoindre Bizerte et la 12ème DT.
Durant les trois mois de la guerre de Pologne (3 septembre-15 décembre 1939), les trois torpilleurs vont effectuer des patrouilles au large de Toulon et de la Corse, des escortes de convois et surtout se préparent à mener des raids surprises dans le Golfe de Gênes contre la navigation italienne.

Après un entraînement de division du 5 au 22 janvier, la Bayonnaise et ses deux compères de la 13ème DT effectuent un exercice commun avec la 7ème DT du 31 janvier au 18 février, les six navires mouillant aux salins d’Hyères du 19 au 25 février avant de rentrer le lendemain à Toulon.

Les trois torpilleurs légers de la 13ème DT enchainent par deux entraînements de division, le premier du 3 mars au 2 avril et le second du 11 au 30 avril, la Bayonnaise faisant escale à Menton du 1er au 5 mai et à La Ciotat du 6 au 9 mai avant de rallier Toulon le lendemain.

La Bayonnaise sort pour une école à feux du 17 au 25 mai, mouillant aux salins d’Hyères du 26 mai au 1er juin, ralliant Toulon le lendemain. Il sort pour les essais (3 au 5 juin) et pour la remise en condition (7 au 21 juin) de La Poursuivante.

La Bayonnaise est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 24 juin au 15 juillet, sortant pour essais (16 au 18 juillet) et pour remise en condition (20 juillet au 2 août) en compagnie de La Poursuivante et la Baliste.

La 13ème Division de Torpilleurs participent ensuite à la remise en condition du contre-torpilleur Mogador du 5 au 17 août, les quatre navires ralliant les salins d’Hyères le lendemain. Après six jours d’entraînement au mouillage, le Mogador et la 13ème DT sortent en compagnie du Volta pour la remise en condition de ce dernier du 25 août au 13 septembre 1940, rentrant dans la foulée à Toulon.

La 13ème DT et la 6ème DCT vont effectuer un nouvel entraînement de division commun dans le Golfe du Lion et ce du 23 septembre au 10 octobre, les deux divisions mouillant aux salins d’Hyères du 11 au 17 octobre, rentrant à Toulon le 1er novembre après des escales à Marseille, à Sète et à Port-Vendres.

Les trois torpilleurs légers de la 13ème DT terminent l’année par un entraînement de division du 8 novembre au 10 décembre avant  de rallier Toulon le 11 décembre 1940, restant à quai jusqu’à la fin de l’année.

L’année 1941 commence pour la Bayonnaise par une succession de trois entraînements de division, le premier ayant lieu du 7 janvier au 8 février (avec une escale à Oran du 4 au 7 février), le second du 15 février au 22 mars et le troisième du 1er au 29 avril 1941.

Du 3 au 10 mai, la 13ème DT effectue un entraînement commun avec les deux contre-torpilleurs de la 6ème DCT, les trois torpilleurs légers et les deux contre-torpilleurs effectuant une escale  commune à Nice du 11 au 15 mai, rentrant ensemble à Toulon le lendemain. La 13ème DT enchaine par un entraînement commun avec la 12ème DT du 23 mai au 17 juin avec une escale à Nice du 13 au 17 juin.

Après une école à feux du 25 juin au 7 juillet, la Bayonnaise participe aux essais (10 au 12 juillet) et à la remise en condition (14 au 28 juillet) de La Poursuivante.

Indisponible à son tour du 1er au 22 août, le torpilleur léger La Bayonnaise sort pour essais (23 au 25 août) et pour remise en condition (27 août au 10 septembre) en compagnie de ses compères La Poursuivante et Baliste, les trois navires rentrant à Toulon le lendemain 11 septembre 1941.

La Bayonnaise sort encore pour deux entraînements de division avant dissolution de la 13ème DT, le premier étant exécuté du 20 septembre au 3 novembre _avec une escale à Ajaccio du 31 octobre au 3 novembre_ et le second du 12 novembre au 12 décembre, la 13ème DT ralliant Toulon le 13 décembre 1941.

Le 16 décembre 1941, les torpilleurs légers Le Fier L’Agile L’Entreprenant Le Farouche arrivent à Toulon  formant une 1ère DT qui va remplacer la 13ème DT au sein de la 2ème Escadre.

Pour passer symboliquement le témoin, la 1ère et la 13ème DT sortent pour un exercice commun du 18 au 24 décembre, rentrant à  Toulon le lendemain.

Le 26 décembre 1941, la 13ème DT est dissoute et les trois torpilleurs reclassés patrouilleurs. Ils vont alors subir un petit carénage.

Alors que La Poursuivante est immobilisé pour un grand carénage, les patrouilleurs Baliste et La Bayonnaise sortent pour entrainement du 5 au 27 janvier, mouillant aux salins d’Hyères du 28 janvier au 4 février, rentrant le lendemain à Toulon.

La Bayonnaise effectue une croisière d’instruction sous la forme d’un «tour de Corse», quittant Toulon le 12 février, faisant escale à Bastia du 13 au 15, à Calvi du 16 au 18, à Porto-Ota du 19 au 22, à Ajaccio du 23 au 25, à Propriano du 26 au 28, à Bonifaccio du 1er au 4 mars, à Porto-Vecchio du 5 au 8, à Bastia du 9 au 12  avant de rentrer à Toulon le lendemain.

Le patrouilleur La Bayonnaise est échoué au bassin du 21 mars au 30 avril 1942 pour remise en état et modification de l’armement.

Il sort pour essais du 7 au 10 mai puis pour remise en condition du 12 au 26 mai, rentrant à Toulon le lendemain 27 mai pour préparer un long voyage direction la Polynésie française où il va renforcer la souveraineté française.

Il quitte Toulon le 2 juin, fait escale à Bizerte du 5 au 7 juin, à Port Saïd du 10 au 12 juin, franchit le canal de Suez les 13 et 14 juin, se ravitaillant à Port Fouad le 15 juin pour pouvoir rallier Djibouti le 18 juin.

Il repart de la Corne de l’Afrique le 20 juin, faisant escale à Diego Suarez du 24 au 27 juin, à Batavia du 2 au 4 juillet, à Port Moresby du 8 au 11 juillet, à Nouméa du 13 au 16 juillet avant de rallier Papeete le 24 juillet 1942.

Il va effectuer des patrouilles en Polynésie, effectuant également des exercices avec les Forces Navales Françaises du Pacifique (FNFP) basée en Polynésie mais également en Nouvelle Calédonie. Il subit un carénage à Papeete à l’automne 1945 puis un deuxième à l’automne 1948 alors que la guerre venait d’éclater en Europe.

12-Torpilleurs légers (7)

Le Branlebas

Le torpilleur léger Branlebas

Le torpilleur léger Branlebas

-Le Branlebas est mis sur cale aux chantiers Augustin Normand du Havre le 27 août 1934 lancé le 12 avril 1937 et admis au service actif le 16 mars 1938.

A son admission au service actif, le Branlebas va activer le 3 mai 1938 la 11ème DT à Cherbourg en compagnie de L’Incomprise, ces deux torpilleurs étant rejoints ultérieurement par La Cordelière et le Bouclier.

La création de la 14ème DT à Lorient entraine le départ du Bouclier de la division qui est donc réduite aux seuls L’Incomprise La Cordelière et Branlebas.

Durant la guerre de Pologne, les trois torpilleurs légers vont effectuer en Manche des escortes entre Cherbourg et Dunkerque ainsi que de nombreux exercices d’entraînement en Manche et en Mer du Nord.

Le Branlebas et ses deux compères de la 11ème DT commencent l’année 1940 par un entraînement de division du 7 janvier au 2 février, les trois torpilleurs faisant escale au Havre du 3 au 7, à Boulogne du 8 au 12 et à Dunkerque du 13 au 17 février, rentrant le lendemain à Cherbourg. Ils sont ensuite en période d’entretien à flot du 19 février au 2 mars, sortant ensuite pour essais (3 au 5 mars) et pour remise en condition (6 au 16 mars).

La 11ème DT enchaine par un entraînement en commun avec la 6ème DT du 4 au 15 avril puis du 1er au 12 mai, les six torpilleurs faisant entre-temps escale au Havre du 16 au 20 avril, à Boulogne du 21 au 25 avril et à Dunkerque du 26 au 30 avril. Les deux divisions sont ensemble à Cherbourg du 13 au 20 mai date à laquelle la 6ème DT rentre à Brest.

Le Branlebas effectue  une école à feux du 27 mai au 7 juin avant de participer aux essais (12 au 14 juin) et à la remise en condition (16 au 30 juin) de son sister-ship La Cordelière.

Indisponible du 4 au 25 juillet, il sort ensuite pour essais (26 au 28 juillet) et pour remise en condition (30 juillet au 14 août) en compagnie de ses deux compères de la 11ème DT, les trois torpilleurs légers faisant escale au Havre du 15 au 18 août, à Rouen du 19 au 23, à Calais du 24 au 30, les trois navires rentrant le lendemain à Cherbourg.

Après une école à feux du 4 au 14 septembre, le Branlebas et ses deux compères de la 11ème DT enchainent par un entraînement commun avec la 2ème DT du 17 septembre au 8 octobre puis du 22 octobre au 8 novembre, les  six torpilleurs faisant une escale au Havre du 9 au 12, à Boulogne du 13 au 17 et à Calais du 18 au 21 octobre, les deux divisions se séparant à la hauteur de Ouessant le 9 novembre, la 11ème DT ralliant Cherbourg le lendemain matin.

La 11ème DT termine l’année 1940 par un entraînement au combat antisurface du 17 au 23 novembre avant un entraînement commun avec la 14ème DT du 25 novembre au 18 décembre, les deux divisions faisant escale à Boulogne du 19 au 22 décembre avant de se séparer à la hauteur de Cherbourg, la 11ème DT rentrant dans le port normand en fin de journée.

Pour le Branlebas et ses deux compagnons de la 11ème DT, 1941 commence par un entraînement de de division du 5 au 21 janvier avant d’enchainer par un entraînement commun avec la 5ème DT du 24 janvier au 4 février.

Les six torpilleurs font ensuite escale à Rouen du 5 au 8 février, à Calais du 9 au 13  et à Douvres du 14 au 20 avant de se séparer à la hauteur de Cherbourg le 21 février, la 11ème DT rentrant alors à son port d’attache.

La 11ème DT effectue alors un entraînement commun avec sa consœur de la 14ème DT du 26 février au 17 mars, les deux divisions faisant escale commune à Cherbourg du 18 au 24 mars, la 11ème DT entrant ensuite dans un cycle de grand carénage.

Alors que La Cordelière est en grand carénage, le Branlebas _navire-amiral de la 11ème DT_ et l’Incomprise sortent pour entraînement du 28 mars au 21 avril, effectuant une escale à Dieppe du 6 au 10 et à Rouen du 22 au 27 avril, rentrant le lendemain à Cherbourg.

Le Branlebas participe ensuite aux essais (6 au 8 mai) et à la remise en condition (10 au 25 mai) de La Cordelière, les deux torpilleurs rentrant à Cherbourg le lendemain date à laquelle le Branlebas rétrocède le pavillon de navire-amiral de la 11ème DT à La Cordelière.

Le Branlebas  subit à son tour son grand carénage, étant échoué au bassin du 6 juin au 15 juillet et outre une remise en état complète, reçoit une  DCA moderne avec deux canons de 25mm Hotchkiss à la place de deux affûts doubles de 13.2mm.

Armé pour essais le 21 juillet 1941, il sort pour ses essais post-carénage du 22 au 24  puis pour sa remise en condition du 26 juillet au 9 août, à chaque fois en compagnie de ses deux compères de la 11ème DT, les trois torpilleurs faisant escale à Calais du 10 au 13 août, à Portsmouth du 14 au 17, à Plymouth du 18 au 22 avant de rentrer à Cherbourg le lendemain.

Le Branlebas enchaine par trois entraînement de division avec ses compères L’Incomprise et La Cordelière, le premier du 2 septembre au 10 octobre, le second du 20 octobre au 29 novembre et le troisième du 4 au 22 décembre.

Du 8 janvier au 16 février, le Branlebas et ses compères L’Incomprise et La Cordelière exécutent un entrainement commun avec la 14ème DT, les deux divisions faisant escale à Saint-Malo du 17 au 22 février avant de rentrer dans leurs ports respectifs, la 11ème DT ralliant Cherbourg le 23 à l’aube.

La 11ème DT quitte Cherbourg le 2 mars pour le dernier entraînement de division avant son redéploiement à Dunkerque, sortant du 2 au 29 mars date de son retour à Cherbourg où les torpilleurs remplissent leurs soutes en carburant, vivres et munitions. Ils repartent dès le lendemain pour rallier Dunkerque en fin de journée, intégrant officiellement l’Escadre Légère du Nord (ELN).

La 11ème DT quitte Dunkerque le 4 avril pour son premier entraînement de division «dunkerquois» qui l’occupe du 4 avril au 6 mai 1942.

Après une école à feux du 10 au 17 mai, le Branlebas et ses deux compères effectuent un exercice commun avec la 14ème DT _alors en croisière d’instruction en Manche_ du 18 au 25 mai, la 11ème DT s’entrainant seule du 27 mai au 18 juin avant de rentrer le lendemain à son port d’attache.

Le Branlebas sort pour une école à feux du 25 juin au 2 juillet, faisant escale à Calais du 3 au 8 juillet avant de rentrer à Dunkerque le lendemain.

Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 12 juillet au 2 août, sortant pour essais (3 au 5 août) et pour remise en condition (7 au 21 août) en compagnie de La Cordelière, les deux torpilleurs disponibles de la 11ème DT participant ensuite aux essais (25 au 27 août) et à la  remise en condition (29 août au 18 septembre) de l’Incomprise, les trois torpilleurs ralliant Dunkerque le lendemain.

Le Branlebas termine l’année par deux entraînements de division, le premier du 26 septembre au 4 novembre et le second du 12 novembre au 24 décembre 1942.

Le Branlebas commence l’année 1943 comme il à terminé l’année 1942 à savoir par un entraînement de division réalisé du 5 au 27 janvier, date à laquelle les trois torpilleurs légers rentrent à Dunkerque.

A ce premier entraînement succède deux autres entraînements divisionnaires, le premier du 8 février au 17 mars et le second du 25 mars du 5 mai, date du retour des trois navires à Dunkerque.

Décidément fort active, la 11ème DT quitte Dunkerque pour une croisière en mer du Nord, une croisière de présence et d’instruction.

Quittant son port d’attache le 12 mai, la division fait escale à Anvers du 16 au 19 mai, à Rotterdam du 22 au 27, à Bergen du 30 mai au 2 juin, à Aberdeen du 5 au 9, à Newcastle du 11 au 15, à Douvres du 17 au 21 avant de rentrer à Dunkerque le lendemain.

Le Branlebas sort pour entraînement en solitaire du 29 juin au 8 juillet, faisant escale au Havre du 9 au 13 juillet, rentrant le lendemain  à Dunkerque. Il est indisponible du 15 juillet au 5 août, sortant pour essais du 6 au 8 puis pour remise en condition du 10 au 24.

Les deux torpilleurs légers disponibles de la 11ème DT participent ensuite aux essais (28 au 30 août) et à la remise en condition (1er au 15 septembre) de L’Incomprise, les trois torpilleurs légers rentrant le lendemain  à Dunkerque.

Le Branlebas participe ensuite du 23 septembre au 27 octobre au dernier entraînement de division de la 11ème DT, les trois torpilleurs légers rentrant le lendemain à Dunkerque.

Le 30 octobre 1943, la 5ème DT arrive à Dunkerque. Cette division composée des torpilleurs légers Normand Parisien Saintongeais va remplacer la 11ème DT au sein de l’ELN. Les deux divisions (5ème et 11ème DT) sortent pour un exercice commun du 31 octobre au 4 novembre, date à laquelle les deux divisions rentrent à Dunkerque.

Le 5 novembre 1943, la 11ème DT est officiellement dissoute, les trois torpilleurs reclassés patrouilleurs ralliant Cherbourg où à tour de rôle ils vont subir un petit carénage.

Alors que La Cordelière est échoué au bassin, le Branlebas et l’Incomprise sortent ensemble pour entrainement du 12 novembre au 11 décembre, date de leur retour à Cherbourg.

Le Branlebas est ainsi échoué au bassin du 13 décembre 1943 au 15 janvier 1944, subissant une remise en état complète et modernisation notamment de son armement.

Il sort pour essais du 22 au 24 janvier et pour remise en condition du 26 janvier au 9 février 1944 avant de se préparer à rallier son nouveau port d’attache à savoir Saïgon en Indochine.

Il quitte Cherbourg le 12 février, traversant l’Atlantique en direction de Fort de France via Casablanca _où il se ravitaille en carburant le 17_ où il arrive le 22 février 1944.

Le Branlebas fait escale à Panama le 26 février, traverse le canal les 27 et 28 février avant de déboucher dans le Pacifique qu’il traverse à vitesse réduite pour rallier Oahu le 6 mars. Le nouveau patrouilleur est ensuite à Manille du 13 au 15 mars avant de rallier Saïgon le 21 mars 1944.

Il passe au bassin du 22 mars au 2 avril, sortant pour essais du 3 au 6 avril avant d’entamer sa mission, la sécurisation des côtes de la Cochinchine.

Il va continuer cette mission jusqu’en septembre 1948, subissant néanmoins un grand carénage du 22 avril au 30 mai 1947.

12-Torpilleurs légers (4)

La Flore

Le torpilleur léger La Flore

Le torpilleur léger La Flore

-La Flore est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) sis à Nantes le 26 mars 1934 lancé le 4 mai 1935 et admis au service actif le 27 janvier 1937.

A son admission au service actif, le torpilleur léger La Flore est affecté à Bizerte à la 12ème DT en compagnie de ses compères La Pomone L’Iphigénie et La Melpomène.

En juin 1939, les torpilleurs légers La Flore et La Melpomène rallient Lorient pour former une 14ème DT en compagnie du Bouclier.

La Flore devant servir de navire-école, il est armé à partir de juillet 1939 à effectifs réduits sauf durant la guerre de Pologne où il est armé  à effectifs de guerre pour des missions de souveraineté et de surveillance depuis Lorient dans le Golfe de Gascogne.

Le 5 janvier 1940, La Flore et ses compères de la 14ème DT repassent à effectifs réduits, redevenant des navires écoles pour former les marins nécessaires aux nouveaux navires de la Marine nationale.

La 14ème DT sort ainsi pour entraînement dans le Golfe de Gascogne du 7 au 20 janvier, du 25 janvier au 7 février et du 14 au 22 février.

Après une courte période d’entretien à flot du 23 février au 8 mars, les trois torpilleurs sortent à nouveau pour entraînement du 9 au 29 mars, rentrant à Lorient le lendemain.

La Flore et ses compères enchaînent ensuite par un entraînement commun avec la 4ème DT du 4 avril au 8 mai puis avec la 5ème DT du 11 mai au 2 juin, la 14ème DT rentrant à Lorient le lendemain.

Alors que La Melpomène est en grand carénage, La Flore sort pour une école à feux du 10 au 20 juin puis pour un entraînement au combat antisurface du 22 juin au 4 juillet en compagnie de son compère Bouclier.

Il sort ensuite seul pour une nouvelle école à feux du 6 au 13 juillet avant de participer aux essais (16 au 18 juillet) puis à la remise en condition (20 juillet au 4 août) de La Melpomène. La Melpomène et La Flore sortent ensuite pour un entraînement du 10 au 25 août avant de rentrer à Lorient le lendemain 26 août.

La Flore subit à son tour un grand carénage à l’Arsenal de Lorient du 28 août au 3 octobre 1940, sortant pour essais du 4 au 6 octobre puis pour remise en condition du 8 au 22 octobre, à chaque fois en compagnie de ses compères Melpomène et Bouclier.

Les trois torpilleurs font ensuite escale à Cherbourg du 23 au 27 octobre, au Havre du 28 au 31, à Dunkerque du 1er au 4 novembre, à Cherbourg à nouveau du 5 au 11, à Brest du 12 au 15 novembre avant de rallier Lorient le lendemain.

A noter que la réorganisation de septembre 1940 affectait la 14ème DT au groupement de surveillance de la flotte de l’Atlantique, Lorient restant le port d’attache des trois torpilleurs légers.

La Flore et ses deux compagnons de la 14ème DT terminent l’année par un entraînement commun avec la 11ème DT du 25 novembre au 18 décembre, les deux divisions faisant escale à Boulogne du 19 au 22 décembre avant de se séparer à la hauteur de Cherbourg, la 11ème DT rentrant dans le port normand et la 14ème DT à Lorient le 24 décembre 1940 à l’aube.

La Flore commence l’année 1941 par une sortie d’entraînement en compagnie de La Melpomène et du Bouclier du 5 au 15 janvier, première sortie d’entraînement suivit d’une seconde du 22 au 27 janvier et d’une troisième du 4 au 12 février 1941.

Ces sorties de division sont suivies par un entraînement commun avec la 11ème DT du 26 février au 17 mars, les deux divisions effectuant une escale commune à Cherbourg du 18 au 24  avant que la 14ème DT ne rentre à Lorient le 26.

La Flore sort pour une école à feux du 3 au 10 avril avant de sortir en compagnie du Bouclier pour les essais (14 au 17 avril) et la remise en condition (19 au 30 avril) du Melpomène qui venait de connaître une période d’indisponibilité accidentelle. Les trois torpilleurs légers rentrent le lendemain à Lorient.

Après un entraînement de division du 8 mai au 4 juin, La Flore et ses deux compagnons de la 14ème DT font escale à La Pallice du 5 au 8 juin, à Royan du 9 au 12 juin, à Bordeaux du 17 au 22 juin, à Biaritz du 23 au 25 juin avant de rentrer à Lorient le 26 juin 1941.

La Flore sort pour une école à feux du 3 au 12 juillet avant de participer aux essais (18 au 21 juillet) et à la remise en condition (23 juillet au 7 août) du Melpomène.

Indisponible à son tour du 9 au 30 août, il sort pour essais (1er au 4 septembre) et pour remise en condition (6 au 20 septembre) en compagnie du Melpomène et du Bouclier, les  trois torpilleurs faisant escale à Royan du 21 au 24 septembre et à Hendaye du 25 au 30 septembre avant de rallier Lorient le lendemain 1er octobre 1941.

Les trois torpilleurs de la 14ème DT terminent l’année par un entraînement de division du 9 octobre au 16 novembre puis du 23 novembre au 26 décembre 1941, rentrant le lendemain à Lorient.

La Flore commence l’année par un entraînement de division avec ses deux compères de la 14ème DT et ceux de la 11ème DT basée à Cherbourg du 8 janvier au 16 février, les six torpilleurs faisant une escale commune à Saint-Malo du 17 au 22  avant que les deux divisions ne rentrent dans leur port d’attache, la 14ème DT rentrant à Lorient le 24 février 1942 à l’aube.

La 14ème DT enchaîne par un entraînement dans le Golfe de Gascogne du 4 mars au 2 avril puis par un entraînement commun avec la 2ème DTE venue de Brest du 6 avril au 8 mai, la 14ème DT rentrant à Lorient le lendemain.
Les torpilleurs La Flore, La Melpomène et le Bouclier vont alors appareiller pour une croisière d’instruction entre les ports des 1ère et 2ème Région Maritime. Les trois torpilleurs légers quittent Lorient le 12 mai, contournent la péninsule bretonne et pénètrent en Manche, réalisant manœuvre et écoles à feux jusqu’au 15 mai quand ils arrivent à Dunkerque.

Après une escale du 15 au 18 mai 1942, la 14ème DT manœuvre avec la 11ème DT du 18 au 25 mai avant que La Melpomène et ses deux compères ne fassent escale à Rouen du 25 au 28 mai, au Havre du 29 mai au 3 juin, à Saint-Malo du 4 au 7, à Nantes du 10 au 14, à Saint-Nazaire du 15 au 18, à La Pallice du 19 au 22, à Royan du 23 au 26, à Bordeaux du 27 au 30 juin, à Biarritz du 1er au 3 juillet avant de rentrer à Lorient le lendemain.

La Flore sort pour une école à feux du 12 au 20 juillet, faisant escale à Quiberon du 21 au 24 juillet avant de rallier Lorient le lendemain.

Il est ensuite indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 juillet au 16 août, sortant pour essais du 17 au 19 puis pour remise en condition du 21 août au 3 septembre à chaque fois en compagnie de La Melpomène, les deux torpilleurs légers participant ensuite aux essais (5 au 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 25 septembre) du Bouclier, les trois torpilleurs ralliant Lorient le lendemain.

La 14ème DT quitte à nouveau Lorient pour entraînement du 4 au 24 octobre avant de rentrer le jour même à Lorient, enchaînant ensuite par un entraînement commun avec la 5ème DTE du 26 octobre au 24 novembre, la 14ème DTE rentrant à Lorient le 25 lendemain.

La Flore, la Melpomène et le Bouclier terminent l’année par une école à feux du 2 au 12 décembre, une escale à Saint-Nazaire du 13 au 17 décembre, exécutant un entraînement à la défense aérienne à la mer du 18 au 27 décembre, ralliant Lorient le 28 décembre 1942.

L’année 1943 commence pour les trois torpilleurs légers de la 14ème DT par un entraînement de division du 6 janvier au 8 février, les trois torpilleurs rentrant le lendemain à Lorient, ressortant du 14 février au 3 mars pour un nouvel entraînement mais ne rentrant à Lorient que le 10 mars après une escale à Saint-Nazaire du 4 au 9.

La Flore sort pour entraînement du 17 mars au 7 avril, faisant escale au Verdon du 8 au 12 avril avant de rentrer le lendemain à Lorient.

Le 18 avril, La Flore quitte Lorient pour rallier Cherbourg afin de subir un grand carénage, arrivant en Normandie le 19 avril. Il est échoué au bassin du 21 avril au 30 mai 1943, subissant une remise en état complète de sa coque, de son appareil propulsif et de ses locaux-vie.

Armé pour essais le 9 juin, il sort pour ses essais post-carénage du 10 au 13  puis pour remise en condition du 15 au 30 juin, le torpilleur ralliant Lorient le 5 juillet après une escale à Saint-Malo du 1er au 4.

Après une sortie d’entraînement en solitaire du 10 au 17 juillet, La Flore sort pour une école à feux avec La Melpomène du 19 au 26 juillet, les deux navires faisant escale au Verdon du 27 au 30 juillet avant un entraînement à la défense aérienne à la mer du 31 juillet au 6 août, les deux torpilleurs ralliant Lorient le lendemain.

La Flore enchaîne par un entraînement de division du 13 août au 20 septembre, la 14ème DT faisant escale à La Pallice du 21 au 25 septembre avant de rentrer à Lorient le 26.

Après une école à feux du 28 septembre au 3 octobre, la 14ème DT effectue un entraînement commun avec la 2ème DTE du 11 octobre au 8 novembre, la 14ème DT rentrant à Lorient le lendemain.

Après une ultime sortie commune du 12 au 20 novembre, la 14ème DT est dissoute le 22 novembre 1943, ces trois torpilleurs reclassés patrouilleurs devant être redéployés essentiellement outre-mer pour servir de navire de souveraineté.

La Flore va ainsi être redéployée à La Réunion. Elle subit une période d’entretien à flot du 23 novembre au 7 décembre 1943 avec remise en état et modification de son armement.

Il sort pour essais du 8 au 11 décembre puis pour remise en condition du 12 au 30 décembre 1943 en compagnie de ses deux anciens compères de feu la 14ème DT.

Les trois nouveaux patrouilleurs quittent Lorient le 4 janvier 1944, font escale à Lisbonne du 7 au 9 janvier, à Casablanca du 11 au 13 janvier puis arrivent à Tunis le 16 janvier _nouvelle affectation du Bouclier_.

La Flore et la Melpomène eux poursuivent leur chemin, faisant escale à Alexandrie du 21 au 23 janvier, franchissent le canal de Suez les 24 et 25 janvier avant de rallier Djibouti le 30 janvier 1944.

Si La Melpomène reste dans ce port car il s’agit de sa nouvelle affectation, La Flore continue sa route direction la Réunion, quittant la Corne de l’Afrique le 2 février, fait escale à Diego-Suarez le 7 février avant de rallier Port-des-Galets le 10 février 1944.

Il va y rester déployé jusqu’en septembre 1948, patrouillant au large de la Réunion, allant parfois jusqu’à l’Ile Maurice ou encore Madagascar notamment pour caréner notamment au printemps 1947.

A l’annonce du début du conflit en Europe, La Flore renforce ses patrouilles pour tenter d’intercepter  des corsaires allemands dont la présence est redoutée comme à l’automne 1939.

12-Torpilleurs légers (3)

L’Iphigénie

Le torpilleur léger L'Iphigénie

Le torpilleur léger L’Iphigénie

-L’Iphigénie est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL) à Nantes le 14 décembre 1933 lancé le 18 avril 1935 et admis au service actif le 27 janvier 1937 au sein de la 12ème DT stationnée à Bizerte.

Durant la guerre de Pologne, la division va effectuer des missions de surveillance et des escortes de convois, notamment direction le Levant.

Les trois torpilleurs légers de la 12ème DT vont alors subir à tour de rôle un petit carénage limité à une remise en état.

Alors que La Pomone est immobilisé au bassin (15 décembre au 16 janvier 1940), l’Iphigénie sort en compagnie de son compère Bombarde _navire-amiral de la 12ème DT_ pour entraînement du 18 décembre 1939 au 12 janvier 1940, rentrant à Bizerte le 13.

L’Iphigénie subit ensuite à son tour un petit carénage, étant échoué au bassin n°4 à l’Arsenal de Sidi-Abdallah du 17 janvier au 20 février 1940. Armé pour essais le 24 février, il sort du 25 au 28 pour ses essais post-carénage puis pour sa remise en condition du 1er au 15 mars, à chaque fois en compagnie du Pomone.

Les deux torpilleurs participent ensuite aux essais (25 au 27 mars) et à la remise en condition (29 mars au 8 avril) de leur compère Bombarde.

L’Iphigénie participe ensuite à un exercice commun à la 12ème DT et à la 11ème DCT du 10 avril au 10 mai, les deux divisions rentrant à Bizerte le 15 mai 1940 après une escale à Tunis du 11 au 14.

Les trois torpilleurs légers de la 12ème DT est à nouveau à la mer pour entraînement du 21 mai au 12 juin, date à laquelle ils rallient leur port d’attache en l’occurence Bizerte.

L’Iphigénie sort pour une école à feux du 19 au 26 juin puis pour un entraînement au combat antisurface du 28 juin au 3 juillet, ralliant Bizerte le lendemain. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 5 au 26 juillet 1940.

Il sort pour essais du 27 au 29 juillet puis pour remise en condition du 31 juillet au 13 août en compagnie de La Pomone,  les deux torpilleurs disponibles de la 12ème DT sortant ensuite pour les essais (17 au 19 août) et pour la remise en condition (21 août au 4 septembre) de la Bombarde,  les trois torpilleurs rentrant le lendemain  à Bizerte.

La Pomone et ses deux compères effectuent un entraînement de division du 13 septembre au 2 octobre, la 12ème DT enchainant ensuite par un entraînement commun avec la 3ème Flottille de Torpilleurs venue de Mers-El-Kébir et ce du 5 au 13 octobre.

L’Iphigénie, la Pomone et la Bombarde sortent à nouveau pour entraînement du 20 octobre au 12 octobre avant d’enchainer par un entraînement commun avec la 11ème DCT et la 17ème DSM du 20 novembre au 2 décembre, les deux contre-torpilleurs, les trois torpilleurs et les quatre sous-marins faisant escale à  Tunis du 3 au 8 décembre avant de rentrer à Bizerte le 9 décembre 1940. La 12ème DT termine l’année par une école à feux du 16 au 23 décembre, rentrant à Bizerte le 24 décembre.

L’Iphigénie et ses deux compères commencent l’année 1941 par une école à feux du 4 au 12 janvier, faisant escale à Bône (Algérie) du 13 au 16 janvier, ralliant Bizerte le lendemain avant d’enchainer par un entraînement commun avec les torpilleurs d’escadre Trombe l’Alcyon et le Bordelais du 26 janvier au 6 février, les deux divisions faisant escale à Tunis du 7 au 10 février avant de se séparer et de rentrer dans leurs ports respectifs, la 12ème DT ralliant Bizerte le 11.

Les trois torpilleurs légers de la 12ème DT sortent pour entraînement du 18 février au 2 mars, faisant escale à Sfax du 3 au 7 mars avant un nouvel entraînement du 8 au 18 mars, les trois torpilleurs rentrant à Bizerte le lendemain.

L’Iphigénie et la Bombarde sortent pour une école à feux du 27 mars au 7 avril, faisant escale à Sfax du 8 au 12 avril avant de rentrer à Bizerte le 13. Ils participent ensuite aux essais (18 au 20 avril) et à la remise en condition (22 avril au 2 mai) de la Pomone.

Le 10 mai 1941, les torpilleurs légers l’Iphigénie, Bombarde et La Pomone quittent Bizerte pour entraînement, exécutant une école à feux du 10 au 17 mai avant de faire escale à Ajaccio du 18 au 21 mai puis de rallier Toulon le 22 mai 1941.

La 12ème DT va alors effectuer un entraînement commun avec la 13ème DT de Toulon et ce du 23 mai au 12 juin, les six torpilleurs faisant une escale de représentation à Nice du 13 au 17 juin avant de se séparer, la 12ème DT ralliant Bizerte le 24 juin après une escale à La Valette du 21 au 23.

L’Iphigénie sort pour une école à feux du 1er au 10 juillet, faisant escale à Tunis du 11 au 14 juillet avant de participer aux essais (16 au 18 juillet) et à la remise en condition (20 juillet au 4 août) de La Pomone.

L’Iphigénie est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 7 au 28 août, recevant alors une DCA moderne (deux canons de 37mm Schneider modèle 1941 en affûts simples à la place des mitrailleuses de 13.2mm). Il sort ensuite pour essais (29 au 31 août) et pour remise en condition (2 au 16 septembre) en compagnie de La Pomone et de la Bombarde, les trois torpilleurs faisant escale à Bône du 17 au 20 septembre et à Tunis du 22 au 27 septembre avant de rallier Bizerte le lendemain.
Après une école à feux du 5 au 11 octobre, la 12ème DT participe à un entraînement commun aux navires de la 6ème EL du 15 au 30 octobre. Après une escale à La Valette du 1er au 7 novembre puis à Alexandrie du 10 au 15 novembre, la 6ème EL réalise un entraînement avec la marine britannique jusqu’au 21 novembre. Si les contre-torpilleurs et l’Emile Bertin continuent alors jusqu’au Levant, les trois torpilleurs légers rentrent à Bizerte le 25 novembre 1941.

Les trois torpilleurs légers sont en entretien à flot du 26 novembre au 8 décembre 1941, les trois navires sortant pour essais du 9 au 11 décembre puis pour remise en condition du 13 au 27 décembre, rentrant à Bizerte le lendemain.

L’Iphigénie et ses deux compères de la 12ème DT sortent pour entraînement du 5 janvier au 3 février, les trois navires ralliant Bizerte le 4 février 1942.

Du 11 février au 3 mars, les trois torpilleurs légers de la 12ème DT effectuent un exercice commun avec le torpilleur d’escadre le Fortuné venu de Toulon, les quatre navires faisant escale à Tunis du 4 au 11 mars, la 12ème DT ralliant Bizerte le 12 mars.

Après une école à feux du 15 au 21 mars, les trois torpilleurs légers de la 12ème DT participent à la  à un entraînement avec le contre-torpilleur Mogador du 23 mars au 9 avril et du 23 avril au 2 mai, un entraînement DAM exécuté du 11 au 18 avril séparant les deux. Les quatre navires rentrent à Bizerte le 7 mai après une escale à Sfax du 3 au 6

Après un entraînement à la défense aérienne à la mer du 11 au 18 avril, l’Iphigénie accompagné par la Bombarde et la Pomone effectuent un exercice commun avec le contre-torpilleur Mogador du 23 avril au 2 mai, faisant escale à Sfax du 3 au 6 mai avant de rentrer à Bizerte le 7 mai 1942.

Le 11 mai 1942, la 12ème DT appareille de Bizerte, ralliant Toulon le 14 mai pour un exercice commun avec le torpilleur d’escadre Le Fortuné du 15 mai au 15 juin, les quatre navires faisant escale à Ajaccio du 16 au 23 juin avant de rentrer dans leurs port respectifs, la 12ème DT rentrant à Bizerte le 25.

L’Iphigénie effectue un entraînement au combat antisurface du 2 au 13 juillet, rentrant à Bizerte le lendemain. Il est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 17 juillet au 7 août, sortant pour essais (8 au 10 août) et pour remise en condition (12 au 26 août) en compagnie de la Pomone, les deux torpilleurs disponibles de la 12ème DT sortant ensuite pour les essais (29 au 31 août) et la remise en condition (2 au 14 septembre) du Bombarde.

La 12ème DT sort pour une école à feux du 17 au 23 septembre avant d’accueillir au large de la Tunisie la 3ème DT qui va la remplacer au sein de la 6ème Escadre Légère. Les deux divisions effectuent un entraînement commun du 24 septembre au 2 octobre, les deux divisions ralliant Bizerte le jour même.

Le 7 octobre 1942, la 12ème DT est dissoute. Le lendemain 8 octobre, les torpilleurs sont reclassés patrouilleurs et vont être réaffectés outre-mer.

L’Iphigénie sort pour entraînement du 10 au 22 octobre, faisant escale à Sfax du 23 au 27 octobre avant une nouvelle sortie d’entraînement du 28 octobre au 5 novembre, le nouveau patrouilleur rentrant à Bizerte le 6 novembre 1942.

Il subit un petit carénage du 8 novembre au 10 décembre 1942 avec une modification de son armement pour l’adapter à sa nouvelle mission.

Il sort pour essais du 15 au 18 décembre puis pour remise en condition du 20 décembre 1942 au 3 janvier 1943.

Il quitte Bizerte le 5 janvier puis rallie Beyrouth le 9 janvier 1943, dépendant à partir de ce moment là de la Division Navale du Levant (DNL), servant de patrouilleur de souveraineté, tirant à de nombreuses reprises contre la terre dès qu’un poste militaire ou une patrouille française était attaqué.

Il reste déployé au Levant jusqu’en septembre 1948, se faisant caréner à Haïfa suite à un accord avec les britanniques, les carénages de mars-avril 1945 et de juin-juillet 1948 étant limités à une remise en état des œuvres vivres.

12-Torpilleurs légers (1)

12°) TORPILLEURS LEGERS

A-Torpilleurs légers classe Melpomène

Les torpilleurs de 610 tW une fausse bonne idée

Le 6 février 1922 est signé à Washington le premier traité limitant les armements navals, mettant notamment fin à la course aux cuirassés engagée entre les Etats Unis et le Japon pour le contrôle du Pacifique.

Ce traité limitait le tonnage globale des flottes (par exemple la France ne pouvait disposer que de 170000 tonnes de cuirassés et 60000 tonnes de porte-avions) et les capacités unitaires de chaque navires (35000 tonnes pour un cuirassé avec un artillerie principale ne pouvait dépasser 406mm, 10000 tonnes pour un croiseur avec une artillerie principale de 203mm).

Traité aux contours nébuleux et sujets à interprétation, il laissait certaines failles notamment la non limitation du nombre des navires de moins de 610 tonnes Washington (708 tonnes métriques).

Chaque pays vit là l’occasion d’augmenter discrètement leur flotte en se dôtant de nombreux bâtiments ne dépassant pas ce déplacement et la France ne fit pas exception à la règle en trouvant l’opportunité de s’équiper de navires sans trop gréver le budget des constructions navales.

Vont ainsi être financés aux lois de finance du 31 mars 1931, du 10 juillet 1931 et du 31 mars 1932, douze «escorteurs de convois», des navires reclassés torpilleurs le 24 octobre 1936.  Trop fragiles, au rayon d’action trop faible, à l’armement et à la détection ASM dépassés, ces navires montreront rapidement leurs limites ce qui explique leur déclassement en patrouilleur.

La construction de ces douze navires est assurée comme souvent pour les unités légères entièrement par le privé qu’ils s’agissent des Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes (La Pomone L’Iphigénie Bombarde), des Ateliers et Chantiers de Bretagne à Nantes (La Melpomène et La Flore), des Chantiers Maritimes du Sud-Ouest (La Bayonnaise), des Chantiers Augustin Normand du Havre (La Cordelière Branlebas), des Ateliers et Chantiers de Seine Maritime (L’Incomprise  Bouclier) et des Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque (La Poursuivante Baliste).

La Melpomène

Le torpilleur léger La Melpomène

Le torpilleur léger La Melpomène

-La Melpomène est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de Bretagne (ACB) sis à Nantes le 13 décembre 1933 lancée le 24 janvier 1935 et admise au service actif le 27 janvier 1937.

A l’origine, les douze torpilleurs de classe Melpomène forment trois divisions de quatre navires :

    -La 11ème DT à Cherbourg avec les L’Incomprise Branlebas Cordelière et Bouclier

    -La 12ème DT à Bizerte avec les La Pomone L’Iphigénie La Flore et La Melpomène

    -La 13ème DT à Toulon avec les Baliste La Poursuivante Bombarde et La Bayonnaise

Le 10 juin 1939, une 5ème Escadre est créée à Lorient, escadre qui dispose d’une 14ème DT composée des torpilleurs La Flore La Melpomène et Bouclier ce qui entraine donc une réorganisation des autres divisions de torpilleurs qui sont désormais ainsi composées :

 -11ème DT (Cherbourg) : L’Incomprise Branlebas et La Cordelière

    -12ème DT (Bizerte) : La Pomone l’Iphigénie Bombarde

    -13ème DT (Toulon) : Baliste La Poursuivante La Bayonnaise

La Melpomène devant servir de navire-école, il est armé à partir de juillet 1939 à effectifs réduits sauf durant la guerre de Pologne où il est armé  à effectifs de guerre pour des missions de souveraineté et de surveillance depuis Lorient dans le Golfe de Gascogne.

Le 5 janvier 1940, La Melpomène et ses compères de la 14ème DT repassent à effectifs réduits, redevenant des navires écoles pour former aussi bien des artilleurs que mes mécaniciens, des manœuvriers comme des tacticiens, les besoins de la marine étant tout simplement gigantesques.

La 14ème DT sort pour entraînement dans le Golfe de Gascogne du 7 au 20 janvier, du 25 janvier au 7 février et du 14 au 22 février, exécutant des écoles à feux, des lancements de torpilles, de grenadage.

Après une courte période d’entretien à flot du 23 février au 8 mars, les trois torpilleurs sortent à nouveau pour entraînement du 9 au 29 mars, rentrant à Lorient le 30.

Du 4 avril au 8 mai 1940, la 14ème DT manoeuvre avec la 4ème DT (Bourrasque, Orage et Ouragan) venue de Brest avant d’enchainer par un exercice commun avec la 5ème DT du 11 mai au 2 juin.

La Melpomène subit un grand carénage à l’Arsenal de Lorient, étant mis à sec au bassin du 5 juin au 15 juillet pour une remise en état complète, sortant pour essais du 16 au 18 juillet puis pour remise en condition du 20 juillet au 4 août en compagnie de La Flore.

La Melpomène et La Flore sortent pour un entraînement du 10 au 25 août avant de rentrer à Lorient le lendemain. Alors que La Flore est en grand carénage, La Melpomène sort pour les essais (28 au 31 août) et la remise en condition (2 au 16 septembre) du Bouclier, les deux navires faisant escale à Saint-Malo du 17 au 20 septembre et à Portsmouth du 21 au 25 septembre, ralliant Lorient le lendemain.

Suite à la réorganisation de la marine effective en septembre 1940, la 14ème DT quitte la 5ème Escadre (qui est dissoute) pour le groupement de surveillance de la Flotte de l’Atlantique, Lorient restant le port d’attache, la base opérationnelle de la 14ème DT.

La Melpomène et le Bouclier participent ensuite aux essais (4 au 6 octobre) et à la remise en condition (8 au 22 octobre) du Flore, les trois torpilleurs faisant escale à Cherbourg du 23 au 27 octobre, au Havre du 28 au 31 octobre, à Dunkerque du 1er au 4 novembre, à Cherbourg à nouveau du 5 au 11 novembre, à Brest du 12 au 15 novembre avant de rallier Lorient le 16.

Les trois torpilleurs légers de la 14ème DT quittent Lorient le 23 novembre pour rallier Cherbourg le lendemain  pour un exercice commun avec la 11ème DT du 25 novembre au 18 décembre, faisant escale à Boulogne avant de se séparer à  la hauteur de Cherbourg, la 11ème DT rentrant dans le port normand et la 14ème DT à Lorient le 24 décembre à l’aube.

La Melpomène commence l’année 1941 par une sortie d’entraînement en compagnie de La Flore et du Bouclier du 5 au 15 janvier, première sortie d’entraînement suivit d’une seconde du 22 au 27 janvier et d’une troisième du 4 au 12 février 1941.
Le 23 février 1941, la 14ème DT quitte Lorient pour un nouvel entraînement avec la 11ème DT, arrivant dans le port bas-normand le 25. Les deux divisions manœuvrent ensemble du 26 février au 17 mars, faisant escale à Rouen du 4 au 7 mars puis à Cherbourg du 18 au 24, la 14ème DT rentrant à Lorient le 26 mars 1941.

La Melpomène victime d’une avarie est indisponible du 30 mars au 13 avril 1941, sortant pour essais du 14 au 17 avril puis pour remise en condition du 19 au 30 avril à chaque fois en compagnie de ses compère Flore et Bouclier, les trois torpilleurs légers rentrant le lendemain à Lorient.

La Melpomène sort pour un nouvel entraînement de division en compagnie du Flore et du Bouclier du 8 mai au 4 juin, enchainant par des escales à La Pallice du 5 au 8, Royan du 9 au 12, Bordeaux du 17 au 22, Biaritz du 23 au 25 juin avant de rentrer à Lorient le lendemain.

Le torpilleur La Melpomène est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 27 juin au 17 juillet 1941. Durant cette immobilisation, la DCA d’origine _deux affûts doubles de 13.2mm_ sont remplacés par deux canons de 37mm Schneider modèle 1941 en affûts simples.

Il sort pour essais du 18 au 21 juillet et pour remise en condition du 23 juillet au 7 août, à chaque fois en compagnie du torpilleur La Flore.

Il participe ensuite aux essais (9 au 11 août) et à la remise en condition (13 au 28 août) du Bouclier, La Melpomène et le Bouclier sortent ensuite pour les essais (1er au 4 septembre) et pour la remise en condition (6 au 20 septembre) du Flore, les trois torpilleurs faisant escale à Royan du 21 au 24 septembre et à Hendaye du 25 au 30 septembre avant de rallier Lorient le lendemain.

La Melpomène et les deux autres torpilleurs de la 14ème DT sortent pour un entraînement de division du 9 octobre au 10 novembre, faisant escale à Saint-Nazaire, à Bordeaux et à La Rochelle, rentrant à Lorient le 16 novembre 1941.

Les trois torpilleurs légers de la 14ème DT sortent pour le dernier entraînement de division de l’année du 23 novembre au 26 décembre, rentrant le lendemain à Lorient.

La Melpomène et ses deux compères de la 14ème DT quittent Lorient le 6 janvier 1942 pour rallier Cherbourg le 8 janvier au matin pour un nouvel exercice commun avec la 11ème DT, exercice exécuté du 8 janvier au 16 février, les deux divisions faisant une escale commune à Saint-Malo du 17 au 22 février, la 14ème DT rentrant à Lorient le 24 à l’aube.

La 14ème DT sort pour un nouvel entraînement de division dans le Golfe de Gascogne du 4 mars au 2 avril puis enchaine du 6 avril au 8 mai par un entraînement commun avec la 2ème Division de Torpilleurs d’Escadre (2ème DTE) venue de Brest, rentrant le lendemain à Lorient.

Les torpilleurs La Melpomène, Le Flore et Bouclier vont alors appareiller pour une croisière d’instruction entre les ports des 1ère et 2ème Région Maritime. Les trois torpilleurs légers quittent Lorient le 12 mai, contournent la péninsule bretonne et pénètrent en Manche, réalisant manoeuvres et écoles à feux jusqu’au 15 mai quand ils arrivent à Dunkerque.

Après une escale dans la ville de Jean Bart du 15 au 18 mai 1942, la 14ème DT manoeuvre avec la 11ème DT du 18 au 25 mai avant que La Melpomène et ses deux compères ne fassent escale à Rouen du 25 au 28 mai, au Havre du 29 mai au 3 juin, à Saint-Malo du 4 au 7 juin, à Nantes du 10 au 14 juin, à Saint-Nazaire du 15 au 18 juin, à La Pallice du 19 au 22 juin, à Royan du 23 au 26 juin, à Bordeaux du 27 au 30 juin, à Biaritz du 1er au 3 juillet avant de rentrer à Lorient le lendemain.

Le torpilleur léger La Melpomène est indisponible pour entretien et permissions de l’équipage du 5 au 26 juillet 1942, sortant pour essais du 27 au 30 juillet et pour remise en condition du 1er au 15 août en compagnie de son compère Bouclier.

La Melpomène participe ensuite aux essais (17 au 19 août) et à la remise en condition (21 août au 3 septembre) du Flore, les deux torpilleurs légers participant ensuite aux essais (5 au 8 septembre) et à la remise en condition (10 au 25 septembre) du Bouclier, les trois torpilleurs ralliant Lorient le lendemain.

La 14ème DT quitte à nouveau Lorient pour une école à feux du 4 au 14 octobre puis pour un entraînement à la défense aérienne à la mer du 16 au 24 octobre avant de rentrer le jour même à son port d’attache, enchainant ensuite par un entraînement commun avec la 5ème DTE du 26 octobre au 24 novembre, la 14ème DTE rentrant à Lorient le 25 novembre 1942.

La Melpomène, la Flore et le Bouclier terminent l’année par une école à feux du 2 au 12 décembre, une escale à Saint-Nazaire du 13 au 17 décembre, exécutant un entraînement à la défense aérienne à la mer du 18 au 27 décembre, ralliant Lorient le lendemain.

La Melpomène, la Flore et le Bouclier commencent l’année par un entraînement de division du 6 janvier au 8 février, rentrant le lendemain à Lorient. Ils sont de nouveau à la mer pour entraînement du 14 février au 3 mars, faisant escale  à Saint-Nazaire du 4 au 9 mars avant de rentrer à Lorient le lendemain .

Le 12 mars, le torpilleur léger La Melpomène quitte Lorient pour Cherbourg où il va subir un grand carénage. Arrivé en Haute-Normandie le 14 mars, il est échoué au bassin du 16 mars au 20 avril 1943, sortant pour essais du 1er au 3 mai et pour remise en condition du 5 au 20 mai, rentrant à Lorient le 22 mai 1943.

Le Melpomène sort pour entraînement du 27 mai au 10 juillet, entraînement entrecoupé d’escales à Hendaye (6 au 10 juin) et à Bordeaux (19 au 24) avant de rentrer à Lorient le 12 juillet.

Le Melpomène sort pour entraînement en compagnie du Flore du 19 juillet au 6 août moins une escale au Verdon du 27 au 30 juillet, les deux navires ralliant Lorient le 7 août.

Le 13 août, la 14ème DT au grand complet quitte Lorient pour un entraînement de division dans le Golfe de Gascogne exécuté du 13 août au 20 septembre, la division rentrant à Lorient le 26 septembre après une escale à La Pallice du 21 au 25.

La Melpomène et ses deux compagnons effectuent une école à feux du 28 septembre au 3 octobre, rentrant à Lorient le lendemain  avant d’enchainer par un entraînement commun avec la 2ème DTE  du 11 octobre au 8 novembre, la 14ème DT rentrant à Lorient le lendemain.

Après une ultime sortie commune du 12 au 20 novembre, la 14ème DT est dissoute le 22 novembre 1943, ses trois torpilleurs reclassés patrouilleurs devant être redéployés essentiellement outre-mer pour servir de navire de souveraineté.

La Melpomène va ainsi être redéployée à Djibouti. Elle subit une période d’entretien à flot du 23 novembre au 7 décembre 1943.

Le nouveau patrouilleur perd ainsi son canon de 100mm n°2 ainsi que son affût double lance-torpilles en échange de grenades ASM et de pièces légères supplémentaires en l’occurence deux canons de 37mm Schneider (ce qui porte le nombre à quatre en deux affûts doubles) et quatre mitrailleuses de 7.5mm en affûts simples installés sur les ailerons de passerelle et à la poupe.

Il sort pour essais du 8 au 11 décembre puis pour remise en condition du 12 au 30 décembre 1943 en compagnie de ses deux anciens compères de feu la 14ème DT.

Les trois nouveaux patrouilleurs quittent Lorient le 4 janvier 1944, font escale à Lisbonne du 7 au 9, à Casablanca du 11 au 13 puis arrivent à Tunis le 16 janvier _nouvelle affectation du Bouclier_.

La Melpomène et la Flore eux poursuivent leur chemin, faisant escale à Alexandrie du 21 au 23 janvier, franchissent le canal de Suez les 24 et 25 janvier avant de rallier Djibouti le 30 janvier 1944. Si La Melpomène reste dans ce port car il s’agit de sa nouvelle affectation, La Flore continue sa route direction la Réunion.

Le patrouilleur passe au bassin du 1er au 10 février pour inspection et réparations, sortant pour essais les 11 et 12 février avant de sortir pour entraînement au large de la Côte Française des Somalis du 14 au 24 février, ralliant Djibouti le lendemain.

Depuis ce port de la Corne de l’Afrique, le Melpomène va mener jusqu’en septembre 1948 des patrouilles de surveillance, appuyant les forces de souveraineté de la CFS notamment le régiment de tirailleurs sénégalais de la côté française des somalis. A plusieurs reprises, l’ancien torpilleur va tirer contre la terre pour dégager des patrouilles tombées dans des embuscades. Il va également surveiller les mouvements navals italiens depuis l’Érythrée et la Somalie italienne.

De mars à mai 1947, il subit un grand carénage à Diego-Suarez pour une remise en état complète sans modernisation de ses capacités militaires. Quand éclate le second conflit mondial en septembre 1948, le patrouilleur va multiplier les patrouilles anti-sous-marines pour empêcher la manoeuvre des sous-marins italiens stationnés à Massoua en Érythrée.