Scandinavie (11) Norvège (11)

Sous-marins

Sous-marins type A

KNM_A-4

Le sous-marin A-4

En 1909, les norvégiens ont mis en service le HNoMS Kobben, leur premier sous-marin. Ce navire n’à été désarmé qu’en 1933 mais dès avant le premier conflit mondial Oslo passe commande auprès de Krupp Germania de Kiel de quatre sous-marins baptisés A-2, A-3,A-4 et A-5.

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17-Aviation navale (26)

Escadrille 6B

L’escadrille B-4 devait être armée à l’automne 1939 au cours de la guerre de Pologne mais le conflit s’achevant plus rapidement que prévu, cette escadrille est mise en sommeil en février 1940 tout en étant administrativement intégrée à la 2ème flottille d’aviation navale basée à Fréjus-Saint Raphaël à partir du 15 septembre 1940.

C’est toujours en unité fantôme que l’escadrille B-4 devient l’escadrille 6B le 1er octobre 1940 mais pour peu de temps puisque quelques jours après sont livrés les premiers Bloch MB-175T.

Douze de ces bimoteurs de reconnaissance et d’attaque maritime sont ainsi livrés à l’unité qui après un entrainement intensif est déclarée pleinement opérationnelle sur le nouvel avion à la fin du mois de décembre 1940.

Ces appareils sont chargés de la surveillance de la Méditerranée et en cas de conflit contre l’Italie de s’attaquer à la navigation italienne dans le Golfe de Gênes à l’aide de bombes, de torpilles et nouveauté de roquettes air-sol particulièrement efficaces contre les navires marchands.

Le 31 août 1948, l’unité dispose toujours de douze bimoteurs MB-175T même si sur ces douze appareils, quatre sont des appareils de remplacement, deux ayant été perdus au cours d’exercice et deux ayant été réformés suite à des problèmes récurrents de moteurs et une usure prononcée de certaines pièces vitales.

A partir du 1er septembre 1948, l’unité maintien en vol au dessus de la Méditerranée une patrouille de deux MB-175T, chacun armés de deux bombes de 250kg pour une mission de reconnaissance armée. Ce dispositif est maintenu jusqu’au 12 septembre 1948 quand il est supprimé, l’Italie ne bougeant pas.

Escadrille 7B

Le 12 mai 1941 est créée sur la base de Lann-Bihoué près de Lorient, l’escadrille 7B, une escadrille de bombardiers-torpilleurs équipée d’abord de seize Lioré et Olivier Léo 451 identiques à ceux mis en oeuvre par l’armée de l’air.

Ces bombardiers bimoteurs bien qu’efficace ne sont pas totalement adaptés aux opérations navales mais cette situation est temporaire et progressivement, ces appareils au cours de grande visite sont mis au standard Léo 456 qui lui répond parfaitement aux désideratas de la marine.

En décembre 1942, le remplacement est totalement achevés mais si douze appareils sont bien des appareils d’origine, quatre sont des appareils produits neufs comme des Léo 456 remplaçant des appareils perdus avant de pouvoir être transformés ou trop endommagés pour qu’il soit jugé profitable de les réparer.

Ces appareils sont toujours en service le 31 août 1948 date à laquelle l’escadrille est mise en alerte pour faire face à toute éventualité.

Le 5 septembre 1948, à l’annonce des bombardements allemands sur le Danemark et la Norvège, elle reçoit l’ordre de faire mouvement vers le Nord de la France et l’aérodrome de Lille-Lesquin, première étape vers soit un déploiement avancé en Belgique ou en Grande Bretagne.

Escadrille 8B

En septembre 1939, l’escadrille B-1 est basée sur l’Etang de Berre avec pour équipement quatorze hydravions de bombardement Lioré et Olivier H257bis. A la mobilisation, elle rallie Port Lyautey pour mener en Méditerranée comme dans l’Atlantique des patrouilles anti-sous-marines.

Après la fin de la guerre de Pologne, l’unité reste déployée à Port-Lyautey et intègre le 15 septembre 1940 la 6ème flottille d’hydravions qui regroupe tous les hydravions basés au Maroc. Un mois plus tard, l’escadrille B-1 devient l’escadrille 8B avec toujours ces vénérables biplans comme équipement.

En mars/avril 1941, les dix appareils encore en état de vol sont remplacés par douze hydravions bimoteurs Bloch MB-481 nettement plus moderne.

Depuis sa base marocaine, la 8B va effectuer des patrouilles de surveillance dans l’Atlantique mais également parfois en Méditerranée, s’entrainant également avec les navires de passage dans les eaux marocaines (nombreux car Casablanca était une escale quasi-obligée des navires ralliant la Méditerranée depuis les ports de la Manche et de l’Atlantique).

Ces appareils (dix appareils du lot d’origine, deux de remplacement) sont encore en service le 31 août 1948 et vont maintenir une présence permanente au dessus des convois entre Brest et Casablanca, se relayant avec des unités du CAAN à partir du 5 septembre 1948 tout en surveillant la possible irruption sur les côtes marocaines de raiders ou de navires allemands pour une démonstration semblable à celle du Goeben en 1914 en Algérie, cette crainte avait d’ailleurs été indirectement à l’origine de la perte du Pluton.

Escadrille 9B

Cette escadrille de bombardement en piqué est une escadrille embarquée sur le porte-avions Painlevé et donc appartenant à la 7ème flottille d’aviation navale qui est créée en même temps que le 9B à savoir le 1er juin 1943.

Cette flottille est équipée de neuf bombardiers en piqué monoplaces Loire-Nieuport LN-401 destinés à attaquer aussi bien les batteries côtières que les navires de guerre, ce mode d’attaque étant jugé plus efficace que le bombardement horizontal contre une cible mobile et de taille souvent réduite.

L’escadrille effectue ses premiers mouvements aviation à bord du Painlevé du 1er juin au 8 juillet 1944 au cours de la deuxième campagne d’essais du porte-avions, l’escadrille 9B perdant un appareil qui se crashe sur le pont d’envol (pilote tué).

C’est donc à seulement huit appareils que l’escadrille participe à la traversée longue durée du porte-avions qui quitte Brest le 15 juillet direction les Antilles et rentre à Brest le 18 août.

Reconstituée à neuf appareils, l’unité s’entraine depuis la terre lors de l’immobilisation du porte-avions pour les démontages et les modifications après la TLD (20 août au 12 septembre) avant de reprendre les opérations embarquées dès la disponibilité de la plate-forme mise en service le 18 août 1944, presque seize mois après le Joffre.
A chaque sortie du porte-avions, l’escadrille 9B menait les mêmes opérations que les autres escadrilles embarquées de la marine nationale : formation pratique de jeunes pilotes, validation de l’expérience et des acquis des pilotes confirmés, entrainement aux missions de guerre, exercices avec l’armée de l’air et d’autres unités de la Flotte de l’Atlantique.

Du 22 juillet 1946 au 14 mars 1947, le Painlevé subit son premier grand carénage. Cela laisse la 7ème flottille d’aviation navale sans plate-forme mais cela permet à l’escadrille 9B de changer de monture.

En effet, le Loire-Nieuport LN-420 remplace le LN-401 (sept appareils encore en état de vol à l’époque). Bien qu’il y ait un air de famille entre les deux appareils, le LN-420 est un nouvel appareil, un biplace remplaçant un monoplace, l’expérience des exercices ayant montré l’utilité d’un mitrailleur arrière pour protéger l’avion de la chasse ennemie lors de la phase délicate du piqué vers sa cible.

La navalisation de l’unité _privée de porte-avions depuis huit mois_ à lieu lors de la remise en condition du porte-avions au large de Dakar du 11 avril au 27 mai avec la participation de l’armée de l’air.

Du 2 au 21 novembre 1947, le Painlevé participe à un exercice avec les cuirassés Normandie et Lorraine, le porte-avions léger Alienor d’Aquitaine accompagnés par huit torpilleurs d’escadre et le PRE La Seine. L’escadrille 9B se frotte en particulier aux novices de l’escadrille 11B embarquée sur le porte-avions léger.

Après un entrainement du 1er au 5 septembre, en mer d’Iroise, l’escadrille 9B et les autres escadrilles embarquées sur le Painlevé se préparent à mener des missions de guerre suite à l’attaque allemande en Norvège et au Danemark.

A quai, le porte-avions est ravitaillé en carburant, vivres, pièces détachées et munitions de guerre (pour recompléter les stocks) pendant que les avions sont révisés à bord, certains jugés trop usés sont remplacés par des appareils neufs venus de Lanvéoc-Poulmic où _sage précaution_, quelques appareils des modèles embarqués sur le Painlevé avaient été stockés. L’escadrille 9B change ainsi trois de ces neufs bombardiers en piqué.

Escadrille 10B

Cette escadrille est activée le 13 juillet 1941 au sein de la toute nouvelle 4ème flottille d’aviation navale (4ème FAN) qui regroupe les avions terrestres destinés à appuyer depuis la base de Sidi-Ahmed, les unités de la 6ème Escadre Légère.

La 10B est ainsi équipée de douze rutilants bimoteurs Bloch MB-175T de reconnaissance armés, capables de patrouiller de longues heures au dessus des flots mais également capable de déclencher le feu de Wotan sous la forme de raids de bombardement, de torpillage et d’attaque à l’aide de roquettes air-sol.

Trois appareils ont été perdus durant l’utilisation de cet appareil mais fort heureusement sans perte en vies humaines.

Le 31 août 1948, l’unité est mise en alerte et voit ses effectifs complétés par le rappel de réservistes et d’anciens de l’unité qui se portent volontaire. L’escadrille 10B reçoit pour mission de surveiller le Golfe de Syrte et pour plus d’efficacité, un détachement avancé est établit à Gabès pour multiplier les patrouilles dans cette région.