22-Armée de terre : armement et matériel (64)

Harnachement de la cavalerie

En métropole

Le harnachement de la cavalerie métropolitaine équipe les montures des régiments non motorisés de cuirassiers, dragons, chasseurs à cheval et hussards, ainsi que les escadrons à cheval des GRDI et des GRCA.

-On trouve une selle modèle 1874 modifié, une garniture de tête modèle 1874, un mors de bride modèle 1908. On trouve des couverture de cheval pour protéger le noble destrier de la selle, on trouve également des sacoches installées de part et d’autre de la selle.

-En septembre 1939, il existe trois modèles de monosacs en service. Tous sont munis de bretelles qui permettent au cavalier de le porter comme un havresac d’infanterie pour le combat à pied. En tenue de campagne à cheval, il est fixé sur la courroie de panneau amovible à l’arrière de la selle, à la place qu’occupait la poche à fer.

On trouve un modèle 1925 en toile cachou renforcé de cuir fauve, un modèle 1930 confectionné en deux épaisseurs de toile entrecollées le rendant le plus profond que son prédécesseur, un modèle 1916 transformé en modèle 1930 et un monosac modèle 1930/34.

-Les colliers à cartouches servent à transporter un supplément de munitions et se bouclent normalement sur l’encolure du cheval. Ils peuvent être portés en bandoulière par le cavalier pour le combat à pied.

On trouve un modèle 1916 qui dispose de 18 alvéoles en toile écrue pour contenir deux chargeurs de trois coups pour mousqueton Berthier, un modèle 1918 adapté aux chargeurs de cinq coups de mousqueton ce qui réduit le nombre d’alvéoles à neuf qui peuvent contenir les chargeurs du MAS 36 et un modèle 1929 adapté au FM modèle 1924/29 qui peut contenir quinze cartouches de 7.5mm modèle 29C dans six grandes pochettes en cuir.

-En ce qui concerne l’armement, pour le protéger on trouve un étui pour mousqueton, un étui pour fusil MAS 36, une botte pour fusil mitrailleur modèle 1924 et un fourreau en cuir pour le sabre modèle 1822 devenu l’arme blanche standard de la cavalerie le 14 août 1937.

-Pour les soins de la monture, on trouve des éperons à la chevalière avec bride et sous-pieds modèle 1900, une musette-mangeoire, le surfaix pour fixer la couverture sur le cheval en absence de celle, une musette de pansage et une sacoche de maréchal-ferrant pour les soins.

 

En campagne, le cavalier métropolitain embarque le paquetage suivant :

-Autour de l’encolure : longe et collier à cartouches

-Sur le devant des sacoches : toile de tente roulée

-Sur la sacoche droite : un outil fixé par les courroies de sacoches prises dans les passants de l’étui et un seau en toile pour deux hommes

-Sur la sacoche gauche : pelle-pioche fixées par les courroies de sacoche, la courroie inférieure passant dans l’oeil de l’outil placé pointe en bas. On peut également y trouver la lanterne pliante

-Dans la sacoche gauche, on trouve deux kilogrammes d’avoine dans une musette-mangeoire, le surfaix, le bouchon et l’éponge

-Le monosac gauche : gamelle, repas froid, cuiller, fourchette, un jour de vivres de réserve et deux rations de chocolat, bonnet de police et étui-musette modèle 1861

-Le monosac droit : brosse, serviette et effets de toilette, sac à distribution vide, corde à fourrage et trousse garnie

-A l’anneau de selle : (côté opposé au sabre si le sabre est porté à l’anneau) : cisaille renforcée suspendue par son boucleteau

-Sur le troussequin (partie arrière de la selle) : le manteau roulé à la longueur de 1,10m afin d’affleurer les monosacs. En hiver, le couvre-pieds est placé sous le manteau.

-Le sabre est porté à gauche comme dans la cavalerie d’Afrique mais certains corps de cavalerie continuent de porter le sabre à droite.

-Les sous-officiers, les trompettes et les autres cavaliers portant déjà quelque chose dans le dos portent le mousqueton dans l’étui modèle 1913 suspendu à l’anneau gauche de la selle. Le tireur FM peut emporter son arme dans une botte spécifique installée à gauche ou à droite.

-Dans le but d’allègement, une partie des effets du cavalier est placée dans le «colis individuel» transporté sur la voiture.

Ce colis prend place dans un étui-musette modèle 1861 et embarque un mouchoir, une cravate, une chemise, un caleçon, une serviette, une paire de chaussettes, une paire de chaussures de réserve, une étrille et une brosse à cheval.

Les sous-officiers emportent en plus les ciseaux de pansage. Les détenteurs du bourgeron et du pantalon de treillis fixent ces deux effets à l’extérieur de l’étui-musette.

-Pour le combat à pied, les cavaliers emportent le monosac à sac gauche sur le dos tout comme le collier à cartouches qui est réglementairement porté à la ceinture, par-dessus les cartouchières, la courroie fixant le collier à la salle étant en bandoulière sur l’épaule droite. En pratique, il est porté en sautoir.

Si le manteau est emporté, il doit être fixé en arrière du chapelet, posé sur la partie supérieure des bretelles.

Les cavaliers de l’escouade FM qui portent les havresac porte-munitions ne peuvent emporter le monosac et en transfèrent donc le contenu dans un étui-musette porté en sautoir.

Les spahis

L’harnachement des spahis comprend un arçon muni de sa garniture et de divers accessoires. La couverture de cheval est remplacée par un tapis de selle en feutre. L’arçon en bois recouvert de peau parcheminée repose sur le tapis et est fixé au cheval à l’aide d’une sangle particulière munie d’une passe dans laquelle s’engage le surfaix lui aussi spécifique. Un poitrail évite le recul de l’arço. Ce dernier est ensuite muni d’une chemise qui le recouvre entièrement. Il existe en trois tailles d’arçon.

L’avant de l’arçon se nomme karbous et la palette gueddah. La poche à fers est spécifique aux spahis, une poche se trouvant à droite et une poche à gauche. Le poitrail est en cuir quadrillé rouge et au niveau du karbous est fixée la courroie à boucle du porte-sabre et à l’arrière de la gueddah se trouve trois dés pour dixer le paquetage.

Le tapis de feutre se compose de deux épaisseurs de feutre, deux blanches et quatre bleues. Sur le dessus sont cousus des renforts en filali rouge ou en chèvre façon filali. Les feuilles de feutre sont réunies par une seule couture centrale. Une lanière permet de fixer le tapis au karbous.

Les étriers sont en acier doux et leur semelle est percée de onze trous dont deux carrés, le dessus et le dessous de la semelle sont vernis en noir ainsi que l’intérieur des bords relevés. Les étrivières possèdent dix trous au lieu de huit pour la cavalerie métropolitaine ainsi qu’un passant en cuir cousu vers la boucle.

La besace se compose de deux poches en toile à voile cachou réunies par une pièce centrale percée d’une fente permettant de l’enfiler sur la gueddah. Chaque poche ferme par deux sanglons en cuir.

L’arrière et les côtés des poches sont renforcés de cuir, la poche de droite recèle un étui en cuir pour pétard de mélinite.

En campagne, les spahis embarquent le paquetage suivant :

-Autour de l’encolure : longe et collier à cartouches

-Sur la selle, arrimés au karbous, on trouve à gauche le sabre dans sa gaine, le bidon et le quart et à droite, la musette en cuir contenant la chaine d’attache, l’entrave, le piquet de cavalerie et un mors de bridon. Usuellement, le mousqueton est porté au côté droit du karbous, la crosse vers l’avant alors que réglementairement, le mousqueton est porté dans le dos.

-Sur le siège, en période froide, se place le couvre-pieds maintenu par le surfaix

-Dans les besaces, on trouve à droite trois kg d’avoine dans la musette-mangeoire, une serviette, les effets de toilette, la trousse garnie, une brosse (un jeu complet pour trois hommes), un bouchon, l’éponge et la corde à fourrage alors qu’à gauche, on trouve contenus dans deux étuis-musette modèle 1861, la gamelle avec repas froid, la cuillère, la fourchette, un jour de vivres de réserve, deux rations de chocolat, la chéchia, une chèche (pour les cavaliers français uniquement) et le pétard (les détonateurs sont aux mains des sous-officiers).

-Sur les besaces, on trouve à droite un outil et le seau en toile et à gauche la pelle-pioche et le cas échéant la lanterne pliante.

-Dans les poches à fer, on trouve une demi-ferrure, des clous, des crampons et une clef à crampons

-Derrière la gueddah, le manteau et la toile de tente renfermant les piquets roulés en deux ballots séparés, le manteau en dessous et la toile de tente au dessus. Eventuellement, la cisaille renforcée pour les cavaliers qui en sont porteurs.

L’équipement des spahis est différent de la cavalerie métropolitaine car inspiré de celui utilisé par les troupes sahariennes notamment le baudrier porte-cartouches et le ceinturon porte-cartouches. A noter que parfois, les spahis mêlent des attributs propres à leur arme et des équipements standards.

Pour le combat à pied, les spahis prennent sur eux les deux étuis-musette contenant les vivres, les munitions et les effets de la besace gauche. Ces étuis sont placés en sautoir l’un à droite et l’autre à gauche. Le bidon se porte sur la hanche gauche. Les hommes munis du sac à chargeurs n’emportent qu’un étui-musette contenant les vivres. Les colliers à cartouches font l’objet des mêmes mesures que dans la cavalerie métropolitaine.

Harnachement et paquetage des officiers montés (toutes armes)

La selle utilisée est une selle modèle 1884 différente du modèle 1874 et de finition plus soignée que celle destinée à la troupe.

En campagne, les officiers de cavalerie doivent emporter le paquetage suivant :

-Sur le cheval, on trouve une selle complète, une bride avec licol et longe de corde, une couverture de cheval, une longe poitrail, un étui porte-avoine, une musette mangeoire, un surfaix, un sabre dans un fourreau avec gaine, un sac de campagne, un bonnet police, un manteau roulé comme celui de la troupe qui peut être protégé facultativement dans un étui en toile kaki ou en drap de la couleur du manteau, cartouches du revolver ou du pistolet, repas froid, vivre de réserve et éventuellement, chaussures de repos, linge de rechange et trousse de toilette.

-Sur le cheval de main, on trouve une selle complète, un bridon, un licol et une longe, une couverture de cheval, une musette mangeoire, un surfaix, deux demi-ferrures, clous et crampons, un seau en toile, une toile de tente et éventuellement, chaussures de repos, linge de rechange et trousse de toile.

21-Armée de terre (3)

Évolution générale de l’armement et des équipements

Le fusil Manufacture d'Armes de Saint-Etienne modèle 1936 dit MAS 36, fusil standard de l'armée de terre en 1948

Le fusil Manufacture d’Armes de Saint-Étienne modèle 1936 dit MAS 36, fusil standard de l’armée de terre en 1948

L’une des évolutions majeures est un changement de calibre. Le 8mm apparu à la fin du 19ème siècle avec le fusil Lebel disparaît au profit du 7.5mm inspiré de la cartouche allemande de 7.92mm. Du moins en Métropole, dans l’Empire où le besoin d’une cartouche moderne se fait moins sentir, le 8mm est encore assez présent.

Pour ce qui est des armes de poings _pistolets et pistolets mitrailleurs_, le 8mm cède la place au 7.65mm. Le 9mm est présent de façon marginale pour équiper certains pistolets mitrailleurs de prise ou certaines armes héritées du premier conflit mondial. On trouve également du 11.43mm pour les mitraillettes Thompson livrées par les Etats-Unis au printemps 1940.

Le fusil mitrailleur Manufacture d'Armes de Chatellerault modèle 1924 modifié 29 dit FM modèle 1924/29

Le fusil mitrailleur Manufacture d’Armes de Châtellerault (MAC) modèle 1924 modifié 29 dit FM modèle 1924/29

Les armes automatiques lourdes type fusil-mitrailleur et mitrailleuses utilisent principalement le 7.5mm mais on trouve encore du 8mm pour les inusables Hotchkiss modèle 1914 présentes dans l’Empire et le 13.2mm utilisées pour l’armement de certains ouvrages de la ligne Maginot et de certains véhicules.

Les canons antichars sont de trois calibres : 25, 47 et 75mm. Si le premier semble largement dépassé face aux chars allemands les plus lourds, de nouvelles munitions lui donnent un punch bienvenue face aux blindés légers qu’il pourrait rencontrer. Le 47mm reste encore redoutable et ne parlons pas du 75mm TAZ modèle 1939, une pièce que la Panzerwafe allait apprendre à redouter.

A noter qu’un projet de canon antichar de 90mm inspiré du canon de 90mm modèle 1939 fût étudié mais ne se concrétisa pas totalement . Toutefois les essais furent suffisamment poussés pour que la production en grande série soit rapidement lancée si le besoin s’en faisait sentir.
On trouve également des armes singulières comme des fusils antichars qui n’allaient pas tarder à être utilisés pour un tout autre usage que celui d’origine, un lance-fusée Brandt de 50mm et des grenades à fusils du même constructeur.

Pour ce qui est des mortiers, les mortiers de 60mm sont toujours là mais le 81mm à cédé la place à une arme nettement plus redoutable de 120mm soit une puissance de feu supplémentaire pour l’infanterie française.

Pour ce qui est de la défense antiaérienne, on trouve deux canons de moyen calibre, le Hotchkiss modèle 1939-40 de 25mm et le Schneider modèle 1941, certaines pièces étant tractées mais d’autres étaient montées sur camions, sur semi-chenillées voir même sur des châssis de chars déclassés.

L’artillerie de campagne connait également une profonde modernisation avec l’arrivée de nouveaux canons comme le canon de 75mm TAZ (Tous Azimut) modèle 1939  utilisable aussi bien pour le tir sol-sol que pour le tir antichar ou encore le canon de 155mm court Schneider modèle 1946, une variante remise au goût du jour du modèle 1917. De nombreuses pièces anciennes restent en service notamment dans les RAMF et les RAP chargés de soutenir les ouvrages de la ligne Maginot.

Pour ce qui est de l’ALVF (Artillerie Lourde sur Voie Ferrée), aucune pièce moderne n’est mise en service, seules les pièces les moins usées du premier conflit mondial sont maintenues en service au cas où il aurait fallut percer la ligne Siegfried ou les fortifications alpines défendant l’Italie.

Évolution générale des véhicules

char léger modèle 1935R dit Renault R-35

char léger modèle 1935R dit Renault R-35

Quand la guerre de Pologne éclate en septembre 1939, les chars et véhicules blindés français sont repartis grosso modo en deux catégories : les véhicules de cavalerie généralement rapides pour la percée et les missions traditionnelles de la cavalerie et les chars d’accompagnement de l’infanterie lents et bien protégés, censés accompagnés au plus près les fantassins.

Cette répartition simpliste va être bouleversée par la «révolution villeneuvienne» qui renoue avec les mannes du général Estienne en adoptant une attitude résolument offensive, symbolisée par une motorisation à outrance et par les fameux Corps d’Armée Cuirassés, placé sous les ordres directs du CEMAT et censé être les poings blindés pour percer le front et aboutir avec le soutien des groupes d’armées à la percée décisive tant cherchée et tant souhaitée durant le premier conflit mondial.

Un bon char est un savant compromis _compromis souvent imparfait_ entre vitesse, protection et armement. Le second paramètre était souvent mis en avant pour les chars d’infanterie alors que les automitrailleuses de combat de la cavalerie devaient être surtout rapides. On assiste à un rapprochement de ces trois facteurs dans les différentes catégories qu’il s’agisse des chars de bataille, des chars de combat et des chars légers ou chars d’accompagnement.

Quand éclate la guerre de Pologne le 1er septembre 1939, les chars/automitrailleuses de combat français sont globalement supérieurs à ceux alignés par l’Allemagne. En effet, les chars français étaient généralement plus rapides, mieux protégés et mieux armés.

Si le Renault R-35 était bien plus lent qu’un Panzer I ou II, il était nettement mieux protégé et nettement mieux armé. Le Somua S-35 était aussi rapide, mieux protégé et mieux armé que le Panzer III. Seul le Panzer IV était mieux armé que les chars légers et médians français mais son canon de 75mm court était plus adapté à l’appui de l’infanterie et de plus il était disponible en faible nombre.

L'Automitrailleuse de Combat (AMC) modèle 1935S dit Somua S-35

L’Automitrailleuse de Combat (AMC) modèle 1935S dit Somua S-35

Le B1bis lui était insurpassable, son blindage le mettait l’abri de la plupart des canons allemands (à l’exception du 88mm) et son armement mixte (canon de 47 en tourelle et de 75mm en casemate) lui donnait une puissance de feu sans équivalent.

Tout n’était cependant pas rose dans le domaine des chars/automitrailleuses de combat. Plusieurs carences auraient pu avoir des conséquences dramatiques si les allemands avaient attaqué à l’ouest qu’il s’agisse de la configuration monoplace de la tourelle (chars légers biplaces ou chars moyens triplaces) ce qui obligeait le chef de char à être pointeur et tireur en même temps, d’un canon de 37mm SA18 dépassé (il équipait notamment le R-35 et le FCM-36) et de l’absence de radio qui empêchait les unités de chars à pouvoir manoeuvrer rapidement et exploiter la moindre opportunité.

Fort heureusement, les huit années de paix armée vont permettre de résoudre ces carences même si seule l’expérience du feu pouvait valider ou pas les modifications effectuées.

Sur le plan des modèles de véhicules, un grand nombre d’entre-eux en service en septembre 1939 sont encore en service en septembre 1948.

Si les Renault FT, D-2 et les B1bis ont tous été retirés du service (ou peu s’en faut pour le FT qui assure quelques missions secondaires), on trouve encore des Renault R-35, des Hotchkiss H-39 (neufs ou H-35 modifiés), des Somua S-35, des FCM-36.

De nouveaux modèles sont également mis en service qu’il s’agisse de dérivés de véhicules existants comme le Renault R-40 dérivé du R-35, le FCM-42 issu du FCM-36 ou le Somua S-40 dérivé du S-35 ou de véhicules de conception nouvelle comme l’ARL-44 remplaçant des B1bis ou le Renault G1 qui va remplacer les Hotchkiss H-39 au sein des DC.

Le Somua S-45 en dépit d’une dénomination qui laisserai apparaître un lien de parenté avec le S-35 et le S-40 est un char différent, l’équivalent du G1 pour les DLM. Il est mis en service en juin 1946 et en septembre 1948 équipe cinq des huit DLM.

On trouve également l’AMX-42 et l’AMX-44, derniers nés de la famille des chars légers qui allaient devoir se concenter sur les missions de reconnaissance faute de pouvoir réellement peser dans un combat de char à char. A l’autre bout du spectre, on trouve une poignée de chars de forteresse FCM F1 qui remplacent les antédiluviens FCM-2C issus du premier conflit mondial.

Les chars (automitrailleuses de combat pour la cavalerie) ne sont pas les seuls véhicules en service, on trouve également des canons d’assaut type Somua SAu40 ou ARL V-39, des automitrailleuses de reconnaissance AMR-33 et 35, des automitrailleuses de reconnaissance à roues AMD-178 et AM Panhard modèle 1940.

Parallèlement, aux véhicules de combat, les DC et les DLM vont disposer de véhicules spécialisés qu’il s’agisse de dérivés de chars et de véhicules de combat ou d’engins spécialement conçus pour le soutien notamment logistique. Dans cette catégorie figurent également les transports destinés aux armes lourdes et aux fantassins, les dragons et les chasseurs portés notamment.

On trouve par exemple des chars de commandement, de tout type. Ils sont soient dépourvus de canon ou alors pourvu d’une radio si encombrante (technologie de l’époque) que la dotation en munitions est généralement réduite de 10%.

Les véhicules de dépannage sont généralement des chars de première série auxquels on à enlevé la tourelle pour le remplacer par une petite superstructure avec des moyens de levage et de remorquage.
Dans cette catégorie, nous trouvons également des véhicules de liaison, des véhicules chenillés comme les AMR-33 présentées plus haut ou des véhicules à roues comme la Panhard 178L (Liaison) qui sera ultérieurement complété par des Daimler Dingo livrés par la Grande-Bretagne.

Pour ce qui est du transport de troupes, on trouve des véhicules toutes roues motrices (hélas non blindées) et vrai nouveauté, des chenillés spécialement conçus pour le transport d’hommes en armes, les Lorraine 39L et les Renault DAJ-1.