Le Conflit (190) Balkans (24)

Si le front grec est stabilisé cela ne signifie pas qu’il sombre dans la glaciation. Les combats aériens et navals vont continuer pour maintenir l’ennemi sous pression.

Sur le plan aérien les unités britanniques, canadiennes, australiennes et sud-africaines (en attendant l’arrivée d’unités grecques et yougoslaves après leur reconstitution) doivent mener différentes missions :

-Contrôle de l’espace aérien

-Renseignement : cartographie, mise à jour du dispositif ennemi, préparation de la future contre-offensive

-Appui-feu en cas d’offensive même locale

-Ravitaillement des maquis et infiltration d’agents de renseignement et de commandos.

Les chasseurs, chasseurs-bombardiers, bombardiers, avions de reconnaissance et de transport opèrent depuis le Péloponnèse mais aussi depuis l’île de Zante et de la Crète.

Dans un premier temps les alliés donnent clairement le la mais très vite l’Axe malgré une position défensive et une diminution de ses moyens opérationnels en raison du déclenchement de l’opération BARBAROSSA va montrer le bout de son nez et si ses coups de griffe ne changent pas grand chose à la situation géostratégique, cela force les alliés à faire preuve de plus prudence et de modestie.

Les chasseurs allemands montrent qu’ils sont maitres dans le domaine de la chasse libre (freie jagd), quelques chasseurs monomoteurs munis de réservoirs supplémentaires (quand bien entendu il y à de quoi les remplir) envoyés en enfants perdus pour mitrailler tout ce qui n’était pas bien camouflé.

Les chasseurs-bombardiers Focke-Wulf Fw-190 et Messerschmitt Me-109 (même si ce dernier était moins à l’aise dans cette mission que le premier nomé) utilisaient également des bombes légères très efficaces contre les cibles peu protégées et le personnel surpris à découvert.

Quelques raids sont menés sur les aérodromes, sur des dépôts et des casernes, provoquant quelques dégâts mais surtout un profond agacement des alliés qui étaient visiblement plus impactés psychologiquement que physiquement.

Il y eut également quelques raids de bombardiers bimoteurs notamment quand un convoi venait d’amener du matériel, des véhicules et des renforts.

Il y eut également des missions de reconnaissance pour surveiller la remontée en puissance des alliés et anticiper une contre-offensive.

En face les alliés vont tenter d’interdire le Péloponnèse aux avions italiens et allemands mais le succès ne sera pas totalement au rendez-vous. Avec le temps les infiltrations aériennes allemandes se feront plus rares et irrégulières mais ne cesseront jamais totalement.

Sur le plan tactique les alliés vont utiliser des chasseurs monomoteurs et des chasseurs bimoteurs pour deux types de mission.

Les monomoteurs décollaient davantage sur alerte quand un avion ennemi était signalé soit par radar ou par des guetteurs implantés sur l’ensemble de la presqu’île alors que les bimoteurs devaient plus «emmerder» les italiens et les allemands en opérant loin derrière la ligne de front notamment en «maraudant» à proximité des aérodromes pour intercepter les bombardiers et les avions de reconnaissance dès le décollage.

Des missions de bombardement sont également menées, les bimoteurs visant davantage les arrières immédiats du front hors de portée de l’artillerie même lourde alors que les lourds quadrimoteurs avaient des missions plus stratégiques.

En dépit des réserves des gouvernements yougoslaves et grecs, les villes furent également visées en promettant d’éviter autant que faire se peut les victimes civiles. Hélas cette promesse se révélera très vite être une promesse d’ivrogne.

Les principales cibles étaient moins les usines _peu nombreuses_ que les infrastructures de transport que ce soit les ponts, les routes, les gares de triages.

Il s’agissait d’éviter un renforcement trop important des forces de l’Axe qui cherchaient à compenser leur infériorité numérique par une série de positions fortifiées avec toutes les limites d’une stratégie où le statique domine le mobile.

Athènes est bombardé dès le 14 mars 1950 par des bombardiers bimoteurs français. Pas moins de cinquante-six raids vont avoir lieu jusqu’au 31 décembre 1951 sur la capitale grecque.

D’autres villes grecques sont visées comme Thessalonique (36 raids entre mars 1950 et décembre 1951), Larissa (18 raids), Corfou (8 raids) souvent en liaison avec l’aviation embarquée.

Nous sommes cependant loin des raids massifs menés à la même époque sur l’Allemagne ou même les villes italiennes. C’est facile à expliquer : trop de bombardiers et pas assez de cibles….. .

En ce qui concerne la reconnaissance, on trouvait d’abord de petits monomoteurs utilisés comme mouchards juste au dessus du front. Il s’agissait de repérer d’éventuels changements annonçant une potentielle invasion.

Ces appareils opéraient également de nuit pour mener des missions de harcèlement militairement peu impactantes mais psychologiquement très irritantes car cela empêchait les hommes de dormir.

Les appareils de reconnaissance tactique opéraient dans la profondeur du dispositif ennemi pour répérer des travaux annonçant une prochaine offensive (dépôts supplémentaires de munitions, nouveaux parcs à véhicule, hôpitaux de campagne….).

Toutes ces informations étaient recoupées avec les écoutes des communications ennemies, la capture de prisonniers et les informations recueillies par les différents mouvements de résistance.

Régulièrement les officiers de renseignement mettaient à jour les cartes en tentant de repérer les nouvelles divisions, les nouvelles armes en évitant de se faire tromper par le camouflage et l’intoxication.

Le transport était également de la partie. Balbutiant au début du conflit, il devient essentiel pour l’effort des armées alliées. Certes la majorité du transport se fait par voie maritime (pour des simples questions de capacité) mais l’avion devient indispensable pour les transports urgents ainsi que les évacuations sanitaires.

L’avion de transport c’est aussi un rôle plus militaire par le parachutage de commandos et d’agents de renseignement en territoire ennemi. Si en Europe occidentale, on pouvait utiliser des avions légers pour se poser sur des terrains sommaires, dans les Balkans c’était nettement plus difficile ce qui explique le recours privilégié au parachutage par rapport au posé d’assaut.

Comme nous l’avons vu plus haut, les opérations navales ont connu une singulièrement décrue après la titanesque Bataille du Golfe de Zant(h)e qui vérifia cet adage qu’on pouvait perdre la guerre en une après midi.

Les deux flottes sont usées et ont besoin de retrouver un second souffle. Il faut remettre en état les navires encore là, préparer l’intégration des unités issues surtout côté allié des programmes de guerre et coordonner l’action de marines aux capacités et aux cultures différentes.

De plus politiquement il faut côté allié donner un rôle plus important à la marine grecque qui écartée de la «grande bagarre» s’est sentie délaissée voir pour certains insultée.

Les alliés ont eu beau lui dire qu’avec l’Australian Mediterranean Squadron (AMS) ils tenaient la mer Egée et notamment les îles occupées par les germano-bulgares, Athènes pardon Heraklion n’avait guère apprécié ce rôle de second ordre.

Durant la phase de convalescence de la marine de surface, les sous-marins ont joué un rôle capital en menant des missions de surveillance et de combat, attaquant plusieurs convois reliant l’Italie aux îles grecques mais aussi du nord de la Grèce au Cyclades.

Pour faire face à cette offensive l’Axe est dramatiquement démunie, la marine italienne fait ce qu’elle peut tandis que les moyens déployés par les bulgares et les allemands vont être symboliques et bien incapables de faire face à une offensive navale alliée.

En clair la puissance navale alliée ne va désormais être réellement contestée que par l’aviation notamment allemande.

Une fois sa convalescence terminée, la flotte de surface va reprendre la lutte en menant plusieurs missions de recherche et de destruction.

Généralement un croiseur et plusieurs destroyers ratissaient une zone précise avec l’appui de l’aviation basée à terre. Quand un convoi était répéré, il était attaqué en liaison avec l’aviation et les sous-marins.

Quand aucun convoi n’était répéré dans une zone, les navires exécutaient des bombardements sur les îles pour détruire des positions précises ou maintenir l’ennemi sous pression.

Les porte-avions assuraient la maitrise de l’espace aérien, des raids contre les îles et la couverture anti-sous-marine pendant que les cuirassés attendaient depuis La Crète ou Alexandrie une nouvelle occasion d’en découdre avec la flotte italienne.

Avec le temps on maintenait un cuirassé en Crète pour intervenir en premier pendant que les autres étaient à Alexandrie prêts à appareiller en cas de sortie de la flotte italienne même si avec le temps cette hypothèse prit de plus en plus de plomb dans l’aile.

Des missions de mouillage de mines sont également réalisées, des champs de mines défensifs sont ainsi installés pour protéger les accès aux ports sous contrôle allié et des bouchons de mines seront mis en place pour perturber la navigation ennemie.

Le mouillage sera effectuée par des navires de surface, des sous-marins spécialisés et par des avions dans des zones où les deux premiers ne pouvaient accéder.

Dans cette partie je vais balayer à grands traits les combats navals qui vont marquer les eaux grecques en mer Egée, en mer Ionienne et dans les atterrages immédiats, des combats qui provoquèrent son lot de pertes.

Le 14 mai 1950, le porte-avions HMS Furious lance ses avions contre l’île de Céphalonie, n’améliorant pas le confort des soldats italiens qui avaient peut être espéré un service plus tranquille que sur le continent. A cela s’ajoute plusieurs salves de 133mm tirées par le HMS Phoebe qui aggravent les dégâts.

Le 27 mai 1950, le destroyer Dardo est surpris par des chasseurs-bombardiers Bristol Beaufighter alors qu’il menait une mission en solitaire au large du Péloponnèse.

Les bimoteurs britanniques devaient attaquer des positions italiennes au nord du Golfe de Patras mais en voyant le destroyer italien ils passent à l’attaque. Un bimoteur est abattu mais deux autres larguent deux bombes que le cacciatorpidiniere ne peut digérer. Résultat, cassé en deux il coule rapidement.

Le 14 juillet 1950, le croiseur léger mouilleur de mines Emile Bertin est endommagé par l’aviation italienne, une bombe détruisant un affût double de 90mm. La raison du courou italien ? Un nouveau bombardement de l’île de Céphalonie qui avait encaissé 104 obus de 152mm. L’Emile Bertin est bon pour quinze jours de réparations à La Sude.

Le 18 juillet 1950 le porte-avions HMS Ark Royal est de retour au combat après deux mois de travaux à Alexandrie.

Le premier porte-avions moderne de la Royal Navy sortait généralement avec deux destroyers, un croiseur léger antiaérien et plusieurs croiseurs comme ici le Charles Martel.

Parfois un cuirassé était là si on estimait plausible la sortie d’une partie de la flotte italienne. C’est le cas ici avec le HMS Barham.

Le porte-avions pouvait soit opérer de manière autonome ou alors en liaison avec des groupes de chasse (croiseurs et contre-torpilleurs) voir avec des avions basés à terre.

Ce jour là il vise l’île de Corfou. Les bombardiers en piqué Douglas Dauntless protégés par les Supermarine Seafire attaquent l’aérodrome de l’île, le port, les batteries côtières, deux appareils étant abattus par la DCA.

Parallèlement le cuirassé et le croiseur lourd tirent contre terre, le Barham tirant 45 obus de 381mm (pardon de quinze pouces) et le Charles Martel 24 obus de 203mm.

Devait-on craindre une intervention de la flotte italienne ? Il aurait fallu pour cela appareiller au milieu des bombes, les bombardiers britanniques venus de Malte et français venus de Tunisie attaquant Tarente et Brindisi en espérant détruire des navires au port.

Les dégâts sont très importants, plusieurs navires coulés, des batteries côtères neutralisées, les infrastructures dégradées. Cela dissuadera le commandement italien de faire de Corfou une base d’action pour sa flotte.

Le 8 août 1950, le HMS Furious bombarde à son tour Corfou décidément fort prisée par l’aviation embarquée alliée.

Le 4 septembre 1950, le croiseur léger De Grasse quitte La Sude pour une mission de recherche et de destruction.

Cela commence mal car il s’échoue à l’entrée de la baie, ayant heurté un banc de sable sous-marin qui avait bougé lors d’une récente tempête.

La mission est annulée le temps d’inspecter le navire. Les dégâts étant limités, le croiseur léger reprendra la mer deux jours plus tard pour trois jours de patrouille et de combat (6 au 9 septembre 1950), trois jours à opérer en solitaire, échappant à plusieurs attaques aériennes, à une attaque sous-marine en échange de plusieurs bombardements littoraux faute de navires à couler.

Le 7 septembre 1950, le porte-avions HMS Furious opère en mer Egée, attaquant la navigation ennemie dans les Cyclades mais les cibles sont rares.

Résultat les avions embarqués vont plutôt frapper des cibles à terre et les chasseurs vont devoir repousser plusieurs avions de reconnaissance et plusieurs chasseurs allemands, des pertes des deux côtés sont à signaler.

Le croiseur léger antiaérien Waldeck-Rousseau s’illustre le 8 septembre 1950 quand il surprend dans le petit port de Naxos des embarcations chargées de matériel et de munitions. Les 76 obus de 130mm provoquent de sacrés dégâts. Profitant de la confusion, il se replie à grande vitesse, échappant à plusieurs attaques aériennes.

Le 14 septembre 1950 le HMS Furious remet ça mais là les allemands l’attende de pied ferme. Plusieurs attaques aériennes sont signalées avec des dégâts non négligeables ce qui entraine l’annulation des opérations prévues ou plutôt leur remplacement par le Commandant Teste qui était plutôt déployé dans la partie occidentale de la Méditerranée depuis la bataille du Golfe de Zanthe.

Le porte-avions blindé rallie d’abord la Crète pour inspection et réparations sommaires avant de rallier Alexandrie pour réparations.

Celles-ci devaient durer jusqu’en décembre 1950 mais on profite pour avancer un carénage pour moderniser le navire et renouveler l’équipement du groupe aérien avec des appareils neufs et ou plus modernes.

Les Seafire Mk VII remplacent les Mk V, les Douglas Dauntless et les Fairey Barracuda sont remplacés par des Blackburn Firebrand, de nouveaux Blackburn Buccaneer remplacent les appareils les plus usés.

Il est de retour au combat en février 1951 permettant au porte-avions français de partir en carénage à Bizerte.

Le 21 septembre 1950, le porte-avions d’escadre Commandant Teste attaque le port de Thessalonique. Il remettra ça le 4 octobre 1950, échappant à chaque fois à la riposte ennemie, les allemands disant que «les pilotes bulgares manqueraient un éléphant dans un tonneau». Ambiance…… .

A cette occasion il fût accompagné du croiseur lourd HMS Raleigh qui tout en assurant la couverture aérienne du porte-avions va tirer plusieurs salves avec son artillerie principale. Il est encadré par une batterie côtière bulgare qui endommage légèrement le croiseur lourd, des éclats d’obus arrachant plusieurs apparaux de mouillage autant dire des dégâts fort limités.

Le 30 septembre 1950, le croiseur léger HMS Manchester arrive à Alexandrie pour renforcer le dispositif naval allié dans le bassin oriental de la Méditerranée.

Sur le plan technique, il est parfaitement prêt mais avant tout engagement, on décide de lui offrir un petit rafraichissement tactique avec des navires habitués aux eaux grecques.

Le nouveau venu appareille d’Alexandrie pour une mission de chasse en solitaire dans les Cyclades le 7 octobre 1950.

Cette mission est infructueuse à la différence de celle du 14 octobre 1950 qui voit le Manchester bombarder l’île de Naxos pour couvrir un raid commando mené par le Bataillon Sacré dont c’est le baptême du feu.

Le croiseur ouvre le feu avec ses douze canons de 152mm pour couvrir l’infiltration des commandos grecs sur des vedettes rapides. Les batteries côtières, un poste de commandement et un radar sont détruites au prix de quatre soldats grecs tués.

Le Bataillon Sacré se replie en bon ordre, le Manchester lachant une ultime bordée pour saluer les allemands à sa façon. Se repliant vers le sud, il descend un avion de reconnaissance qui eut le temps de prévenir le haut-commandement.

Malheureusement pour les allemands et heureusement pour les alliés, le croiseur était sous l’ombrelle protectrice de la chasse alliée basée en Crète quand une poignée de bombardiers surgit pour tenter de punir le malotru mais face aux chasseurs alliés, les bombardiers ne pourront toucher le croiseur léger qui se ravitaille à La Sude avant de rallier Alexandrie pour quelques travaux, la turbine haute pression tribord ayant fait des siennes.

Le 21 octobre 1950 la marine grecque perd l’un de ses croiseurs légers, l’Elli victime de trois torpilles lancées par le sous-marin Beilul.

Deux jours plus tôt un groupe occasionnel avait appareillé de la Crète. C’était un groupe multinational puisqu’il se composait du contre-torpilleur Ronar’ch, du croiseur léger grec et des destroyers britanniques HMS Defender et Diana.

Après une journée du 20 octobre calme, un message d’un hydravion français électrise les navires et surtout les équipages : un convoi avait été répéré.

Ce convoi était composé de trois cargos-caboteurs, d’un pétrolier, de quatre barges remorquées escorté par quatre R-Boot et deux escorteurs bulgares. Parti du Pirée, ce convoi devait rallier les Cyclades.

Face à un croiseur, un contre-torpilleur et deux destroyers, les escorteurs allemands et bulgares ne pouvaient rien faire. Deux R-Boote et un escorteur bulgare sont détruits ainsi qu’un cargo alors que le pétrolier incendié finira par survivre.

Initialement la petite escadre devait bombarder les Cyclades mais craignant la panne sèche voir une intervention aérienne, le contre-amiral Somostis, commandant de l’escadre décide de rallier la Crète pour se ravitailler.

Dans la soirée, à 30 miles nautiques de La Sude, l’Elli est foudroyé par trois torpilles. Il coule rapidement.

Le sous-marin italien s’échappe mais pour quelques heures seulement. A l’aube, alors qu’il venait de faire surface pour recharger ses batteries, il est surpris par un Bréguet Br790 qui largue aussitôt ses charges de profondeur. Il plonge en urgence mais trop tard pour échapper à son bourreau.

Le 25 octobre 1950 c’est le port du Pirée qui est attaqué par le groupe aérien du HMS Furious qui subit des pertes assez sensibles en raison d’une réaction aérienne allemande vigoureuse.

Le 14 novembre 1950, le porte-avions mène un dernier raid dans les eaux grecques contre l’île de Scyros avec un impact limité en raison du mauvais temps.

Le 18 décembre 1950, le destroyer Baleno est victime d’un bombardement aérien sur Tarente. Ce navire avait clairement joué de malchance. Endommagé lors d’un affrontement antisurface contre le contre-torpilleur Tartu dans une ambiance météorologique dantesque (vent, pluie….) le 14 décembre, il s’était réfugié à Corfou pour de rapides réparations avant de rallier Tarente pour une remise en état.

Les travaux avaient à peine commencé quand l’alerte aérienne retentit. Des bombardiers rapides français Amiot 354 passent à l’attaque. Ces derniers ne visent pas spécifiquement le destroyer mais une bombe touche le destroyer qui chavire dans le port. L’épave n’étant pas gênante, elle restera au fond du port jusqu’en 1959 quand elle est enfin relevée pour être démolie.